colloque international - Mission Centenaire 14-18

1914 1918
Colloque
guerre des Vosges
guerres de montagne
21-23 mai 2015
Épinal - Colmar
© Archives départementales 68
www.archives.cg68.fr
www.archives.vosges.fr
Colloque
guerre des Vosges
guerres de montagne
2 1 mai 2015 Épinal, Hôtel du Département
22 mai 2015 sites de La Fontenelle et du Hartmannswillerkopf
23 mai 2015 Colmar, Pôle Média Culture Edmond-Gerrer
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L’HISTOIRE
« Du point culminant dominant le lac Blanc,
en attendant de pouvoir déboucher de la forêt sur la
route très repérée où s’abattaient brutalement des
marmites boches, nous avons admiré avec des yeux
émerveillés le panorama splendide qui, par ce temps
limpide, s’étendait vers le sud jusqu’aux cimes
des Alpes Bernoises, par-dessus le Jura. Quelle joie
secrète de revoir, même de si loin, de vraies montagnes
comme les nôtres ! On se sentait presque de chez soi
en fouillant de l’œil les creux d’ombre bleue encadrée
de reliefs aux profils délicats, en suivant la ligne
fantaisiste des sommets lointains. Au delà de la plaine
d’Alsace où apparaissait par une trouée de vallée
un morceau du Rhin, la ligne sombre de la Forêt Noire
barrait l’horizon comme pour arrêter nos regards,
curieux d’explorer à l’infini le territoire allemand.»
Ferdinand Belmont - 6 février 1915
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Le massif vosgien fut le seul théâtre de
la guerre de montagne sur le sol francais
pendant le premier conflit mondial.
Cette guerre des Vosges, déclinaison
montagnarde des techniques et stratégies
utilisées sur les autres fronts, témoigne des
visions, projets, essais, tâtonnements et
finalement des ordres et des réalisations des
deux camps face à un terrain et à un ennemi
de natures toutes particulières.
C’est ce sujet, encore largement méconnu,
que les Départements du Haut-Rhin et des
Vosges, entourés des universités de Lorraine et
de Strasbourg et des associations et sociétés
savantes, ont choisi de placer au coeur des
manifestations de l’année 2015 qui marque
symboliquement le centenaire des combats
des Vosges.
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3
Les Vosges :
de frontière à montagne en guerre
Au XIXe siècle, la vision des Vosges doit beaucoup aux romans d’Erckmann-Chatrian. Elles
y servent notamment de cadre à une lutte magnifiée de retardement contre l’invasion des cosaques
alliés, au crépuscule de l’Empire. Cet épisode perpétue l’image d’un redoutable rempart naturel
au piémont jadis barré d’un rideau dense de châteaux
féodaux. En altitude, des vestiges d’ouvrages défensifs
balisent, de temps immémoriaux, les points de
franchissement de la crête. Les anciennes cartes et la
toponymie ont conservé le souvenir de forts, vieilles
redoutes et autres Schanzen, remontant pour beaucoup
à la guerre de Trente ans.
Le conflit franco-allemand de 1870 ne faillit
pas à la tradition des romans populaires d’ErckmannChatrian : il se révèle plus fourni en anecdotes et en
légendes qu’en réels faits d’armes militaires.
Au terme du Traité de Francfort, en 1871,
la frontière, du Rhin, est reportée sur la chaîne
des Vosges et la ligne de partage des eaux. Limite
territoriale entre les deux états antagonistes, la
crête, balisée de bornes, acquiert rapidement le titre
fantastique de « ligne bleue des Vosges ». Autour
de ce tracé imaginaire se déchaînent, en France, les
passions nationalistes obnubilées par la revanche.
En Allemagne, la Vogesenwacht complète la Wacht
am Rhein. Les Vosges se retrouvent aux avant-postes
d’une future guerre inéluctable.
Les décennies suivantes constituent le temps
des stratèges. En 1882, paraît Les nouvelles défenses
de la France. La frontière, d’Eugène Ténot, ouvrage
réédité en 1893. L’auteur y décrit les principales
caractéristiques du massif :
« Les Vosges surgissent brusquement à peu
de distance du nord de la frontière suisse […] leur
hauteur est immédiatement considérable. Le Ballon
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L’HISTOIRE
d’Alsace, le Grand Ventron dépassent l’altitude de 1200 m. Quelques contreforts élevés se
détachent à l’est. C’est à l’un d’eux qu’appartient le Ballon de Guebwiller (1428m) […] Le
versant oriental des Vosges est plus rapide et plus abrupt que le versant lorrain […] Les Vosges
conservent durant 50 kilomètres environ cette hauteur moyenne de plus de 1000 m ».
Bien plus précis, car écrit par un ancien officier de chasseurs à pied, l’ouvrage Les Vosges en
1870 et dans la prochaine campagne prédit en 1887 que
« Cette région montagneuse et boisée, presque entièrement impraticable en dehors des routes
et des sentiers forestiers » paraît appelée à jouer un rôle important « dans la prochaine campagne ».
Il assigne, « à la veille d’un duel décisif entre les deux peuples », au massif des Vosges un rôle
de « tampon protégeant le flanc droit de notre armée d’invasion ». Il préconise une « guerre de
partisans » dévolue aux bataillons de chasseurs à pied et aux batteries d’artillerie de montagne.
Au terme des chocs, des flux et reflux d’août et septembre 1914, les belligérants aboutissent
à un statu quo. Quelques localités des vallées au sud du massif redeviennent françaises, mais des
villes et villages de l’arrondissement de Saint-Dié connaissent l’occupation allemande. Une ligne
de front finit par s’établir, de manière discontinue, sur des hauteurs jouxtant ou se confondant
avec l’ancienne frontière. Aucun des deux états-majors ne s’était attendu ni ne s’était préparé
à ce type de situation. La guerre s’enracine alors sur des sommets doublement inhospitaliers.
Leurs noms vont bientôt entrer dans l’histoire de cette guerre mondiale débutant. Confrontés
à des problématiques matérielles et stratégiques totalement inédites, liées tant à la nature des
lieux qu’aux conditions climatiques, Français et Allemands vont devoir s’adapter. Des prodiges
techniques sont réalisés, des prouesses humaines également. Aujourd’hui, conséquence et cause
de conflits, l’ancienne frontière se devine encore parfois sur les crêtes, voisinant avec les vestiges
apaisés d’une montagne en guerre.
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L’HISTOIRE
La Chapelotte
Situé entre le Donon et Raon-l’Étape, le col de La Chapelotte est une position hautement
stratégique, fermant la dernière barre montagneuse au nord du massif des Vosges. Lieu où tomba,
en août 1914, le premier zeppelin abattu par fait de guerre, la Cote 542 fut, paradoxalement, du
fait d’une guerre des mines de plus de 30 mois, le champ de bataille le plus profond de l’ensemble
des fronts de la Grande Guerre.
www.ot-raon.fr
La Roche-Mère-Henry
Situé au-dessus de la ville-front de Senones, cet extraordinaire balcon rocheux est un formidable
observatoire, où les Allemands sont parvenus à se fixer au début de la guerre. Ce modèle de
champ de bataille de barre montagneuse, où la ligne de front coupe perpendiculairement la ligne
de crête, permet d’appréhender aujourd’hui la profondeur, la diversité et la massivité des lignes
de fortifications bétonnées allemandes face à la première ligne française. Un imposant abri-môle
sommital, le « Kanzel », de plus de 50 mètres de longueur, érigé sur plusieurs niveaux, en est une
impressionnante illustration.
www.cc-paysdesenones.fr
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La Chipotte
Le col de La Chipotte représente pour les Allemands une position clé sur la route menant vers
Charmes et Épinal. Entre le 26 août et le 12 septembre 1914, les Français repoussent leurs
offensives et mettent en échec le plan général d’invasion. Premier tombeau des chasseurs à pieds
et alpins avant l’Artois, La Chipotte reste pour l’Histoire le plus grand combat des Vosges dans
la bataille des frontières.
www.ot-raon.fr
La Fontenelle
C’est sur la colline de La Fontenelle que se cristallise le front à la fin de septembre 1914. Alors que
les Français tiennent le sommet, les Allemands s’accrochent au flanc est et construisent de solides
retranchements d’où ils lancent régulièrement des attaques. Le 23 juin 1915, ils parviennent à
conquérir la Cote 627 mais les Français contre-attaquent avec succès dès le mois suivant ; malgré
les tentatives des soldats allemands de reprendre La Fontenelle, la colline demeure française jusqu’à
la fin des combats. Érigés dès 1920 sur les vestiges d’une courte guerre de mines, une nécropole
rassemblant les dépouilles de 2 348 soldats français et un monument-phare dédié aux défenseurs
des Vosges se trouvent aujourd’hui au centre d’un champ de bataille tout juste redécouvert.
www.paysdesabbayes.com
Le col de Sainte-Marie-aux-Mines et le Violu
Après la courte bataille des frontières, la cristallisation du front à la fin de septembre 1914 fixe
celui-ci au col de Sainte-Marie jusqu’à la fin de la guerre. Au-dessus, au Violu, la guerre des
mines est retentissante jusqu’à l’été 1916 et 1918 voit la présence d’une division américaine,
confrontée à la guerre de montagne. Aujourd’hui, sur les arrières de l’ancien front allemand,
d’impressionnantes constructions bétonnées témoignent encore de l’extrême diversité technique
de la Grande Guerre de montagne.
www.valdargent.com
La Tête des Faux
Avec ses 1 220 mètres d’altitude, le sommet de la Tête des Faux domine notamment le col du
Bonhomme, considéré par les Français comme stratégique dès 1914. Le 2 décembre, les bataillons
des chasseurs alpins et un bataillon du 215e RI prennent d’assaut le sommet et rejettent les Bavarois
dans la pente est de la montagne. Ces derniers lancent une contre-attaque la nuit de Noël, menée
dans des conditions extrêmes, dans une épaisse couche de neige. Restée dans la légende, elle coûte
la vie à plusieurs centaines d’hommes des deux camps. Plusieurs tentatives ne permettront pas
aux Allemands de conquérir la Tête des Faux et, comme dans nombre d’autres lieux sur le massif,
les belligérants se disputent alors le sommet, construisant d’impressionnantes fortifications.
Aujourd’hui, ce site de mémoire est certainement le plus sauvage du massif des Vosges.
www.lapoutroie.fr
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L’HISTOIRE
Le massif du Linge
Le massif du Linge est tristement connu pour les batailles meurtrières de 1915. Le 20 juillet
de cette même année est menée une offensive de grande ampleur par les bataillons de chasseurs
alpins. Mais les Français butent contre les tranchées allemandes masquées par la forêt : le bilan
est écrasant, 17 000 vies perdues des deux côtés. Après le mois d’octobre 1915, il n’y a plus
d’avancée ; les deux camps restent face à face jusqu’à l’Armistice.
Aujourd’hui, le champ de bataille, l’un des trois classés Monument Historique dans les Vosges,
présente de manière saisissante les infrastructures de l’impressionnant système de défense allemand.
www.linge1915.com
Le Hartmannswillerkopf
Surplombant le sud de la plaine d’Alsace, le Hartmannswillerkopf, appelé également « le Vieil
Armand », désigne un plateau sommital où ont eu lieu les combats les plus meurtriers de la
Grande Guerre de montagne. Surnommée par les soldats la « montagne de la mort » ou la
« mangeuse d’hommes », ce belvédère tant convoité pour sa position stratégique a été l’objet d’une
lutte continue entre décembre 1914 et janvier 1916. Durant cette période, le sommet change
plusieurs fois de main et les régiments (notamment le 152e RI) perdent parfois en quelques jours
la plus grande partie de leur effectif. Aujourd’hui, le nombre considérable de vestiges encore
visibles sur le plateau mémoriel et leur qualité de conservation en font certainement le champ de
bataille le plus impressionnant du massif des Vosges.
www.front-vosges-14-18.eu
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LE COLLOQUE
Informations pratiques
Pour tous renseignements relatifs au colloque, contacter de préférence les Archives
départementales des Vosges au 03 29 81 80 70 ou sur [email protected] ou
les Archives départementales du Haut-Rhin au 03 89 21 97 00 ou sur [email protected].
Conseil départemental des Vosges, Hôtel du Département
Salle des délibérations – 1er étage (accès possible par ascenseur)
8, rue de la Préfecture, ÉPINAL
03 29 81 80 70
Site accessible aux personnes à mobilité réduite.
Musée départemental d’art ancien et contemporain
1, place Lagarde, ÉPINAL
03 29 82 20 33
Musée accessible aux personnes à mobilité réduite.
Entrée gratuite pour l’inauguration du 21 mai.
Auditorium de La Louvière
7, rue de la Louvière, ÉPINAL
03 29 64 16 45
Concert gratuit.
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ÉPINAL
LE COLLOQUE
Site de la nécropole nationale de La Fontenelle
Commune de Ban-de-Sapt. Accès depuis Saint-Dié-des-Vosges D49 direction Saint-Jeand’Ormont ; depuis Senones direction Le Palon, D 49. Depuis Saales D 32 direction col du Las
puis Ban-de-Sapt.
Accès gratuit. Parking gratuit à proximité.
Renseignement à l’Office de Tourisme du Pays des Abbayes, tél : 03 29 57 91 03
Animaux interdits.
Les personnes intéressées par la visite guidée se rendent sur le site par leurs propres moyens.
Pôle Média Culture Edmond-Gerrer
Accès colloque par la rue du Chasseur à Colmar
www.colmar.fr/mediatheque-bibliotheques.html
Site accessible aux personnes à mobilité réduite
Le Hartmannswillerkopf
Accès : route des Crêtes ; par Uffholtz D 431 col du Silberloch ; par Willer-sur-Thur Goldbach
col Amic D13 ; par Markstein Grand Ballon col Amic D13.
Accès gratuit. Parking aux abords du site.
www.front-vosges-14-18.eu
Les personnes intéressées par la visite guidée se rendent sur le site par leurs propres moyens.
COLMAR
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PROGRAMME
Jeudi 21 mai 2015
8h30 : Accueil au Conseil départemental des Vosges à Épinal (accès voir p. 12).
Partie 1 : Évolution des hommes et des combats
Les troupes et le matériel
Du côté allemand
L’arrière
17h45 : Inauguration de l’exposition du Musée départemental d’art ancien et contemporain
« Arrête-toi, passant » (voir p. 12 et 22).
20h30 : Concert du groupe OZMA, salle de La Louvière (voir p. 12 et 25).
Vendredi 22 mai 2015
Visites guidées
10h - 11h45 : Visite de La Fontenelle. Départ devant le portail d’entrée (voir p. 8 et 13).
15h30 - 17h30 : Visite du Hartmannswillerkopf. Départ de la visite guidée devant la crypte
(voir p. 9 et 13).
Samedi 23 mai 2015
8h30 : Accueil au Pôle Média Culture à Colmar (accès voir p. 13).
Partie 2 : Les autres fronts de montagne
L’Europe
Le Front d’Orient
Le Front russo-roumain
L’espace perso-ottoman
L’Empire francais
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Partie 3 : La patrimonialisation
Traces de la guerre
Muséologie et tourisme de mémoire
17h30 : Conclusions du colloque.
LE COLLOQUE
Jeudi 21 mai
9h
Ouverture du colloque par Damien Parmentier, Conseil départemental des Vosges.
Partie 1 : Évolution des hommes et des combats
9h30-9h50
Jean-Paul Fizaine, docteur en géographie physique (géomorphologie), chercheur associé au
Laboratoire LOTERR (Université de Lorraine) et membre de l’association des Géologues du Bassin
de Paris (AGBP).
_____ Géologie et front des Vosges 14-18
9h50-10h10
Jean-Noël Grandhomme, maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’Université de
Strasbourg.
_____ Le général d’Armau de Pouydraguin, « héros » de la bataille des Hautes-Vosges
10h10-10h30
Benoît Deleuze, lieutenant-colonel (ER), ancien officier du Service historique de l’armée de terre
(1985-1989/1994-1998), titulaire d’un DEA d’histoire militaire et études de défense de l’université
Paul-Valéry de Montpellier.
_____ Les Alpins, des Alpes aux Vosges, août-septembre 1914
10h30 Discussion
10h45 Pause
11h-11h20
Jean-Claude Fombaron, président de la Société Philomatique Vosgienne.
_____ Entretenir une guerre de montagne : les réalisations techniques militaires du front des Vosges
11h20-11h40
Christian Benoit, lieutenant-colonel (ER), ancien officier du Service historique de l’armée de terre
(1989-1999).
_____ La préparation des troupes du 21e corps au combat en moyenne montagne, leur mobilisation
et leur engagement initial
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11h40-12h
Pierre-Louis Buzzi, étudiant en Master d’histoire à l’Université de Strasbourg.
_____ Jules Jobard : son témoignage sur la Grande Guerre, entre contrainte et consentement
12h-12h20
Simon Remy, archiviste, diplômé de l’université de Haute-Alsace, Master Archives.
_____ La guerre de montagne : albums photographiques, indexation et valorisation
12h20-12h30 Discussion
14h-14h20
Cédric Mas, avocat titulaire d’une Maîtrise de droit privé mention carrières judiciaires, titulaire
d’un Diplôme d’études approfondies de droit social à l’Université de droit et de sciences
politiques d’Aix-Marseille 3.
_____ La campagne des Vosges de Rommel et l’expérience de l’armée allemande en montagne,
1915-1916
14h20-14h40
François Petrazoller, conservateur en chef du patrimoine, directeur des Archives départementales
des Vosges.
_____ La perception des combats dans les Vosges dans la littérature populaire allemande
14h40-15h
Philippe Springer-Fijal, conseiller scientifique de l’abri-mémoire d’Uffholtz.
_____ De la compagnie de skieurs au bataillon de montagne wurttembergeois, 1914-1918
15h Discussion
15h15 Pause
15h30-15h50
Anne Peroz, docteur en droit, maître-assistante en histoire du droit à l’Université de Lausanne.
_____ Cantonnements, garnisons et vie civile dans la montagne vosgienne (1914-1918)
15h50-16h10
Joseph Schmauch, directeur des Archives départementales du Territoire-de-Belfort, doctorant en
histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg.
_____ Le gouvernement et les vallées vosgiennes sous administration française : un laboratoire
pour l’après-guerre (1914-1918)
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LE COLLOQUE
Samedi 23 mai
Partie 2 : Les autres fronts de montagne
9h-9h20
Hubert Heyriès, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3.
_____ La guerre italienne dans les Alpes : une guerre de montagne différente ?
9h20-9h40
Thérèse Krempp, doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences sociales.
_____ La guerre de montagne sur le front d’Orient
9h40-10h
Stanislas Sretenovic, chercheur à l’Institut d’histoire contemporaine de Belgrade (Serbie).
_____ La retraite de l’armée et des civils serbes à travers les montagnes de l’Albanie et du
Monténégro après octobre 1915
10h-10h20
Ionela Moscovici, docteur en histoire contemporaine aux Universités de Cluj et Strasbourg.
_____ Les Carpates roumaines en 1916, un front qui s’avère trop vulnérable
10h20 Discussion
10h35 Pause
10h50-11h10
Anastasios Zografos, docteur en histoire militaire de l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3.
_____ Le maquis sur le Pont-Euxin durant la Grande Guerre
11h10-11h30
Joseph Yacoub, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université catholique de Lyon,
spécialiste des minorités dans le monde et des chrétiens d’Orient.
_____ Les Assyriens montagnards sur le front turco-persan 1915-1918
11h30-11h50
Ozan Arslan, docteur en histoire militaire, chargé de cours en histoire diplomatique à
l’Université d’Économie d’Izmir (Turquie), chercheur visitant au New Europe College-Bucarest
(Roumanie).
_____ La bataille de Sarıkamıs : une «Tannenberg» échouée dans les montagnes ?
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11h50-12h10
Julie d’Andurain, agrégée et docteur en histoire, chargée de cours en histoire contemporaine à ParisSorbonne/Centre Roland-Mousnier (UMR 8596 du CNRS), directrice des Études du bureau
Recherche du CDEF/DREX (École Militaire).
_____ Le combat des Tsoul ou la jonction des deux Maroc, la guerre de montagne dans le royaume
chérifien (mai 1914)
12h10-12h30
Michel Bodin, professeur honoraire, docteur ès-Lettres et ès-Sciences humaines à l’Université de ParisSorbonne.
_____ La guerre de montagne au Tonkin, 1914-1918
12h30-12h45 Discussion
Partie 3 : La patrimonialisation
14h-14h20
Michaël Landolt, Archéologue territorial, spécialité Protohistoire et époque contemporaine, Pôle
d’archéologie interdépartemental rhénan (PAIR), Sélestat.
Alexandre Bolly, archéologue au Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan (PAIR) de Sélestat.
Franco Nicolis, directeur des biens culturels de la province du Trentin-Haut-Adige (Italie).
Thomas Reitmaier, archéologue cantonal, chef du service archéologique cantonal des Grisons (Suisse).
_____ Des Vosges aux Alpes : problématiques de l’archéologie de la Grande Guerre en montagne
14h20-14h40
Frédéric Adam, archéo-anthropologue.
_____ L’archéologie de la Grande Guerre, étude de cas
14h40-15h
Rainer Sammet, Dr. Phil., enseignant diplômé de l’Université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne).
_____ Voies ferrées et funiculaires des deux côtés du front
15h-15h20
Fabien Schaeffer, titulaire d’un Master en études européennes et d’un Master de recherche en histoire.
_____ Vestiges et monuments de guerre sur le front de Macédoine
15h20 Discussion
15h35 Pause
18
LE COLLOQUE
15h50-16h10
Cap. Ariane Pinauldt, Master II de l’Ecole du Louvre.
_____ Loin du front, montrer les tranchées. Les Vosges au Musée des troupes de montagne
16h10-16h30
Florian Hensel, doctorant en histoire à l’université de Strasbourg, commissaire d’exposition de
l’historial du Hartmannswillerkopf.
_____ Que faire de nos champs de bataille ? Les lieux de combat alsaciens entre préservation et
remise en état au lendemain de l’Armistice
16h30-16h50
Delphine Pierrat, chef de projet « Études environnementales », Agence Développement Alsace,
Office national des forêts de Mulhouse.
_____ L’aménagement d’un site de tourisme de la Grande Guerre en montagne, le cas du
Hartmannswillerkopf
16h50-17h10
Jean Klinkert, directeur de l’Agence de Développement Touristique de Haute-Alsace (ADT).
_____ Le Front des Vosges 1914-1918 : promouvoir le tourisme de mémoire
17h10-17h30
François Cochet, professeur à l’Université de Lorraine-Metz.
_____ Conclusions du colloque
19
AUTOUR
20
DU COLLOQUE
21
Épinal, Musée départemental
d’art ancien et contemporain
Exposition - Arrête-toi, passant…
Les affiches, soutiens de la Grande Guerre
22 mai - 23 août 2015
La Première Guerre mondiale a été marquée par le développement de l’affiche comme un outil
majeur de propagande. Employées par tous les pays belligérants, l’affiche et la communication
sont devenues de redoutables
armes de guerre. L’enlisement
des combats, dès la fin de l’année
1914, fait craindre à la France un
conflit long auquel elle n’était pas
préparée. Progressivement s’impose
une nouvelle organisation de
l’économie et la nécessité de trouver
des ressources substantielles pour
financer la guerre.
Des campagnes de propagande
sont ainsi organisées dès le début
de la guerre pour financer un
conflit dont le coût humain et
financier ne cesse de croître. Ces
affiches sont commandées par
l’État à des dessinateurs ou des
illustrateurs de renom qui assurent
à l’opération une certaine notoriété.
La technique de reproduction
utilisée est la lithographie, peu
coûteuse, avec une impression à
grande échelle. Peu informée des
événements du front, la population
est influencée par la propagande
patriotique de ces affiches, relayée
par l’usage des symboles nationaux
compréhensibles par la majorité.
22
AUTOUR DU COLLOQUE
L’exaltation du sentiment patriotique, de la conscience civique ou du sens du devoir, sont autant
de messages diffusés dans les villes, villages et campagnes françaises. Avec les journaux, l’affiche
demeure le moyen de diffusion le plus efficace, bon marché et celui qui touche le public le plus
large. Commandées par l’État ou par des associations, les affiches tapissent les murs des mairies,
des écoles ou encore des banques. Composées de textes ou d’images, leur fonction est de solliciter
les consciences pour l’effort de guerre à fournir : participation financière, hygiène alimentaire,
sacrifice et devoir civique matérialisent ainsi la mobilisation des populations.
L’indispensable solidarité avec les soldats du front est à l’origine de l’organisation de nombreuses
journées nationales prenant des formes diverses : quêtes, tombolas artistiques, etc. Cet appel à
la solidarité s’adresse aux victimes de ce conflit, à leur famille, aux médecins et infirmières, mais
aussi aux peuples des pays ayant payé un lourd tribut à cette guerre, en particulier les Belges et
les Serbes dont le territoire fut occupé presque entièrement et qui subirent d’importantes pertes.
Les colonies de la France, qui mobilisèrent un total de 850 000 hommes, ne sont pas non plus
oubliées, comme en témoignent les nombreuses journées de l’armée d’Afrique et des troupes.
Autour de l’exposition
Les conférences (entrée libre) :
- « La presse vosgienne, une mémoire des années de guerre (1914-1918) » par Philippe Alexandre,
université de Lorraine : 28 juin / 15h30
- « La mobilisation industrielle » par Pascal Raggi, université de Lorraine : 5 juillet / 15h30.
Récit de bataille :
« Récits de la bataille de la Grande Guerre » par la compagnie « Chantres et Chroniqueurs »
Le 21 juin, à partir de 16h. Entrée libre. Spectacle pour les familles. Dès 7 ans.
Renseignements et inscriptions :
03 29 82 20 33
[email protected]
www.culture.vosges.fr
Museedepartemental
23
Vosges1914-1918.fr
L’histoire n’est pas encore écrite !
Le Département des Vosges et ses Archives départementales ont le plaisir de présenter le
nouveau site www.vosges1914-1918.fr ou www.grande-guerre.vosges.fr.
Destiné à un large public, il présente de manière didactique et vivante l’histoire de la Grande
Guerre dans le département des Vosges. 3 vidéos, 2 quiz, des dossiers pédagogiques téléchargeables,
4 visites virtuelles avec vision à 360 degrés et une page touristique sont particulièrement destinés
au grand public. Les chercheurs y trouveront également leur bonheur, avec deux ouvrages de
référence en ligne, les fonds numérisés issus de la Grande collecte dans les Vosges mais concernant
toute la France, et des bibliographies et sitographies.
24
AUTOUR DU COLLOQUE
Auditorium de La Louvière
Photo-concert du groupe OZMA
‘‘1914-1918, d’Autres Regards‘‘
Originaire de Strasbourg, OZMA est un ensemble de jazz aux influences multiples, dévoilant un
univers résolument actuel. Riche de 5 albums, et de plus de 200 concerts sur quatre continents,
OZMA développe de nombreux projets pluridisciplinaires, entre musique et image.
En cette période du commémoration de la Première Guerre mondiale, le groupe offre son regard
d’artiste sur ces événements historiques et invite à un voyage immersif dans cette période majeure
du XXe siècle.
À l’origine du projet, la rencontre du groupe avec les centres d’archives départementales des
Vosges et de Saône-et-Loire et le Centre Image Lorraine puis un travail de sélection drastique :
retenir 400 photographies parmi plusieurs milliers d’archives ! Montées par le réalisateur
Jean‑François Pey, illustrées par les compositions d’OZMA, ces images forment dix tableaux
abordant des thématiques variées.
« OZMA ausculte le début du conflit et la propagande de l’armée pour recruter, détaille l’arrièrefront avec les femmes qui travaillent dans les usines, dévoile le quotidien du front avec des scènes
de combat mais aussi le repos des guerriers qui jouent aux cartes, boivent un verre et prennent des
douches sommaires. Évidemment, rien n’efface l’horreur mais voilà qui la rend plus proche, plus
humaine. »
©Alexis Fricker, Dernières
Nouvelles d’Alsace.
Contact : Stéphane Scharlé
[email protected]
Accès : voir p. 12.
25
VIVRE EN TEMPS DE GUERRE
MENSCHEN IM KRIEG
Exposition itinérante bilingue
Le Landesarchiv Bade-Wurtemberg et les Archives départementales du Haut-Rhin présentent,
à partir de mars 2014, une exposition itinérante commune pour rappeler ce que fut la Première
Guerre mondiale. C’est la première fois qu’une exposition bilingue transfrontalière donne une
vision globale de ce qui s’est passé entre 1914 et 1918 dans la région du Rhin supérieur, à la fois
lieu de combats et front intérieur. Ce n’est pas la traditionnelle histoire militaire qui est au coeur
de cette présentation mais les souffrances de toute la population, des soldats et des civils, des
prisonniers, des blessés et des mourants, des femmes et des enfants. Tous étaient des acteurs et/ou
des victimes de la guerre. 32 biographies permettent de comprendre comment le conflit toucha
et empoisonna tous les secteurs du quotidien en pays de Bade et en Alsace. Derrière le masque de
la guerre, ces visages et ces destins d’hommes et de femmes nous appellent à la paix. L’exposition
a été inaugurée à Colmar et Karlsruhe, avant d’être présentée dans de nombreux autres lieux
en France et en Allemagne. Cette exposition itinérante richement illustrée sera complétée, dans
chacune de ses stations, par d’autres documents d’intérêt local.
Plus qu’un catalogue d’exposition, le livre
« Vivre en temps de guerre » reprend l’ensemble
des panneaux biographiques et les contextualise à
l’aide de deux textes thématiques par chapitre : pour
l’Alsace, et pour le Bade. Rédigés par des historiens et
des archivistes, ces textes sont indépendants les uns des
autres et mettent en parallèle l’Histoire des deux rives du
Rhin.
Catalogue : Vivre en temps de guerre des deux côtés du
Rhin 1914-1918, 316 p., 26 euros, ISBN 2-86068-065-9
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Références
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Le travail de mémoire
des Archives départementales
Les Archives départementales, services des Conseils départementaux, ont pour mission la
collecte, la conservation et la mise à disposition du public de la mémoire du département : archives
publiques et privées, cartes et plans, photographies, etc. sont classés et disponibles gratuitement en
ligne ou sur place en salle de lecture.
La Grande collecte
Les Archives départementales des Vosges et du Haut-Rhin ont participé à la « Grande collecte
1914-1918 » impulsée par Europeana, bibliothèque numérique européenne. Ce site internet
regroupe aujourd’hui plus de 400 000 documents et objets numérisés.
Les Archives départementales des Vosges et du Haut-Rhin ont décidé de réceptionner tous les
documents des particuliers. Ces derniers ont également été amenés à livrer leurs témoignages autour
des documents et objets prêtés. Parmi ces prêts et dépôts, on retrouve des photographies, des lettres,
des livrets militaires et de précieux carnets de guerre. Mais aussi des objets plus insolites : des ronds
de serviettes, une prière, le menu d’un repas de Foch à New York et même une prothèse de main ou
un portefeuille traversé d’une balle.
Tous les documents ont été numérisés et sont en cours de traitement. Une sélection sera bientôt
mise en ligne sur le site Europeana. Les Archives des Vosges proposent d’ores et déjà une part
importante des images numérisées en ligne sur www.vosges1914-1918.fr ou www.grande-guerre.
vosges.fr (voir p. 24).
L’état des sources
En 2008, les Archives départementales des Vosges ont organisé un colloque intitulé « La Grande
Guerre dans les Vosges : sources et états des lieux ». Les Actes de ces journées ont été publiés, ainsi
qu’un vaste état des sources (archives, musées, sites, monuments). Les deux ouvrages sont disponibles
en ligne sur www.
vosges1914-1918.fr
ou www.grande-guerre.
vosges.fr (voir p. 24).
Les
Archives
départementales
du
Haut-Rhin ont publié
dans la Revue d’Alsace
2013 un état sommaire
des sources.
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Partenaires
Société Philomatique Vosgienne
SAINT-DIE-DES-VOSGES
Tel : 06 88 69 15 29
www.philomatique-vosgienne.org
Edhisto
maison d’édition historique
et patrimoniale spécialisée dans
l’histoire des conflits
MOYENMOUTIER
Tel : 03 29 41 97 42
www.edhisto.eu
Pôle d’excellence rurale
tourisme Hautes-Vosges
www.front-vosges-14-18.eu
Haute Alsace Tourisme
COLMAR
Tél. : 03 89 20 45 86
www.haute-alsacetourisme.com
Centre de recherche Universitaire
lorrain d’histoire (CRULH)
NANCY
Tél : 03 54 50 51 66
METZ
Tél : 03 87 54 74 69
www.univ-metz.fr/ufr/sha/crulh
Université de Strasbourg
STRASBOURG
Tél. : 03 68 85 00 00
www.unistra.fr
Musée des troupes de montagne
Site sommital du fort de la Bastille
à Grenoble
04 76 00 92 25
www.museedestroupesdemontagne.fr
Mairie d’Épinal
9, rue du Général Leclerc
ÉPINAL
Tél : 03 29 68 50 00
Fax : 03 29 31 49 46
www.epinal.fr
Hôtel de ville
1 place de la Mairie
COLMAR
Tél : 03 89 20 68 68
Fax : 03 89 23 97 19
www.colmar.fr
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Publication : Conseils départementaux du Haut-Rhin et des Vosges.
Coordination de la publication : Laetitia Brasseur-Wild et François Petrazoller,
remerciements à Edwige Springer et à Yann Prouillet.
Graphisme : Conseil départemental du Haut-Rhin, Isabelle Gérard.
Coordination administrative du colloque et communication : Eliane Mougel, Nicole Roux et Delphine Souvay, Conseil
départemental des Vosges ; Laetitia Brasseur-Wild, Conseil départemental du Haut-Rhin.
Crédits
Photo de couverture : Archives départementales des Vosges, 1Num170/44 : une section
de mitrailleurs équipée d’un FM Chauchat dans les Vosges, 1917-1918.
Photo des pages de garde : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/193 fonds
Boesch-Weckerlin : le Hartmannswillerkopf et ses entrées de galeries souterraines.
Photo p. 2 et 3 : Archives départementales des Vosges, 132Fi015 : secteur de Ban-de-Sapt.
Des soldats allemands déblayent leur tranchée, 1915.
Texte p. 2 : Remerciements à Yann Prouillet.
Photo p. 4 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/1045 fonds Boesch-Weckerlin.
Photo p. 5 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/354 fonds Boesch-Weckerlin.
Texte p. 4 et 5 : Jean-Claude Fombaron, président de la Société Philomatique Vosgienne.
Carte p. 6 : © Conseil départemental des Vosges, SIG, remerciements à Hervé Groscolas.
Photo p. 7 : © Conseil départemental des Vosges, François Petrazoller : la Roche-Mère-Henry.
Textes p. 8 et 9 : Yann Prouillet, remerciements à Xavier Unterfinger.
Photo p. 9 : © Département du Haut-Rhin, E. Marbach : Le Linge.
Photo p. 10 et 11 : Archives départementales des Vosges, 132Fi20/260 : la Roche Mère-Henry.
Des officiers allemands observent la vallée de Senones depuis le sommet du rocher (1914-1915).
Photo p. 19 : © Département du Haut-Rhin, E. Marbach : Le Linge.
Photo p. 20 et 21 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/435 fonds
Boesch-Weckerlin.
Photo p. 22 : L’emprunt de la paix, Henri Lebasque (dessinateur) ; Maquet (imprimeur), 1917
© Conseil départemental des Vosges, MDAAC - Épinal, cliché Claude Philippot.
Photo p. 24 : Conseil départemental des Vosges - Archives départementales et société VTECH.
Textes et photo p. 25 : OZMA.
Photo p. 26 : © 2014 - www.vivre-en-temps-de-guerre-1914-1918.fr - Réalisation : Prospectiv’.
Photo p. 27 : Generallandesarchiv Baden-Württemberg 456 F 95, Nr. 9 Photo 3 : Marqués
par les combats, 37 prisonniers français et leurs gardiens allemands du 16e bataillon d’assaut au
Hartmannswillerkopf le 10 novembre 1917.
Photo p. 28 et 29 : Archives départementales des Vosges, 11Fi565 : transport des blessés à la
Schlucht (Vosges) : brancardiers d’une unité de chasseurs alpins transportant un blessé à l’aide d’une
schlitte, 1916.
32 Photo p. 30 : © Archives départementales du Haut-Rhin : un exemple de contribution Europeana 14/18.
1914 1918
Département des Vosges
8 rue de la Préfecture
88088 EPINAL cedex 09
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Archives départementales des Vosges
4, avenue Pierre-Blanck
Parc économique du Saut-le-Cerf
88050 EPINAL cedex 09
03 29 81 80 70
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Département du Haut-Rhin
100 avenue d’Alsace
BP 20351
68006 COLMAR
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Archives départementales du Haut-Rhin
Cité Administrative
3 rue Fleischhauer
Bâtiment M
68026 COLMAR cedex
03 89 21 97 00
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