UNE PUBLICATION DES MINISTÈRES EN CONTACT MAI 2015 U N M O T D U PA S T E U R Charles F. Stanley Le Corps de Christ En vous rendant à l'église, avez-vous déjà espéré y recevoir un peu d'encouragement parce que vous aviez l'impression de porter le poids du monde sur vos épaules? Parfois, malgré les cantiques inspirants et une très bonne prédication, vous ressortez de l'église en sentant toujours le poids de vos fardeaux. Vous pourriez être tenté de vous demander : Que s'est-il passé? Pourquoi le Seigneur n'a-t-il pas répondu à mon besoin? Souvent, nous essayons de ne parler de nos fardeaux qu'au Seigneur, et nous allons à l'église en espérant que le pasteur dira exactement ce que nous avons besoin d'entendre. Dieu n'a cependant pas déterminé que les pasteurs seraient la seule source de soutien et d'encouragement des croyants. L'Église, le Corps de Christ, est composée de personnes qui devraient croître spirituellement et travailler ensemble pour accomplir les desseins de Dieu (1 Co 12.12-31). Le Seigneur n'a jamais voulu que nous vivions en ermites, sans jamais faire part de nos difficultés à d'autres croyants. Nous devons plutôt nous appuyer les uns sur les autres lorsque nous sommes faibles. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser l'orgueil ou la peur nous empêcher de recevoir l'aide que Dieu veut nous apporter par l'entremise de frères et de sœurs en Christ. Nous nous privons d'une grande bénédiction quand nous ne demandons pas d'aide. Il y a des moments dans la vie où nous avons besoin de nous appuyer sur quelqu'un parce que notre fardeau est simplement trop lourd à porter. D'autres fois, nous pouvons être la personne qui vient en aide à quelqu'un dans le besoin. En tant que Corps de Christ, nous sommes appelés à nous Nous nous privons soutenir mutuellement de diverses manières : d’une grande bénédicen intercédant pour les besoins d'un croyant, en l'accompagnant dans ses difficultés, en lui offrant tion quand nous ne une parole d'encouragement ou en l'édifiant au demandons pas d’aide. moyen de la parole de Dieu. L'Église doit favoriser les relations et l'interaction. Posez-vous les questions suivantes : Y a-t-il quelqu'un qui connaît vraiment mon cœur et qui comprend mes difficultés actuelles? Est-ce que j'encourage et que j'édifie quelqu'un dans les voies de Christ? Si la réponse est non, demandez à Dieu de vous aider à trouver d'autres chrétiens avec qui vous pourrez grandir spirituellement. Nous devons utiliser nos dons pour servir les autres et, ce faisant, nous accomplirons l'œuvre du ministère (Ép 4.11-16). Rappelez-vous que vous avez une famille de croyants qui est prête à vous tendre la main pour vous aider. Elle constitue une des manières dont le Seigneur peut répondre à votre besoin. Mieux encore, en tendant la main à quelqu'un, vous pourriez aussi le bénir. E N C O N T A C T Charles F. Stanley PRÉSIDENT ET ÉDITEUR T A B L E D E S Winston Roberts M A T I È R E S DIRECTEUR NATIONAL Gilles Fournier 4 Aucun risque n’est trop grand Comment se lancer dans l'aventure que Dieu a prévue pour vous DIRECTEUR RÉGIONAL Francine Lemay Marie-Marthe Jalbert Lyse Mongeau ÉQUIPE DE TRADUCTION ET DE RÉVISION 8 Étude biblique Le Maître des mentors Aimés tels que nous sommes Notre façade religieuse peut duper les gens, mais Dieu sait qui nous sommes réellement et il désire nous le montrer. L’amour sur l’autel Le mariage est une crucifixion à laquelle nous ne devrions pas survivre. Horaire des émissions radiophoniques Méditations quotidiennes adaptées des prédications de Charles F. Stanley 10 14 17 18 Magazine En Contact, édition mai 2015, volume 15, no 5 copyright © ; tous droits réservés. Aucun manuscrit non sollicité n’est accepté. Le magazine En contact n’est responsable ni redevable d’aucune partie de la production ou de la distribution d’éditions internationales, soit traduites ou en anglais, à moins qu’elle soit autorisée par la direction locale du magazine In Touch. Les citations des Écritures, à moins d’avis contraire, sont tirées de la version Louis Segond. Veuillez nous aviser si vous ne désirez plus recevoir le magazine En Contact. Alain Demers DIRECTEUR ARTISTIQUE Nos sincères remerciements au personnel du bureau d’Atlanta, É-U, qui a rendu possible la présente publication. B U R E A U X MINISTÈRES EN CONTACT C.P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 IN TOUCH MINISTRIES OF CANADA PO Box 4900, Markham, ON L3R 6G9 IN TOUCH MINISTRIES®INC. PO Box 7900, Atlanta GA 30357 NEW ZEALAND OFFICE Box 33 – 1260 Takapuna Auckland 1332 0-800-446868 Pour tout renseignement, ou pour commander d’autres exemplaires du magazine En Contact, composez le 1-866-926-1710 du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h 30. IMPRIMÉ AU CANADA . Comment se lancer dans l’aventure que Dieu a prévue pour vous de CHARLES F. STANLEY 4 Mai 2015 E N C O N TA C T Un hiver, alors que je rendais visite à ma fille et à sa famille en Oregon, mes enfants m'ont parlé d'un bon endroit où aller glisser. Toutefois, à notre arrivée, nous avons découvert qu'il n'y avait aucun traîneau, mais seulement des chambres à air. Puisque mon petit-fils Jonathan n'avait que trois ans à l'époque, je lui ai offert de descendre la pente avec moi. Je me suis donc assis sur l'une des chambres à air et je lui ai dit : « Viens Jonathan. Papi va s'occuper de toi. » Je pouvais presque le voir réfléchir. Il a d'abord regardé la longue pente abrupte, puis tous les gens qui riaient et criaient en glissant. Ils semblaient tous bien s'amuser, mais ils paraissaient aussi avoir peur parce que les chambres à air descendaient si vite qu'il était impossible d'en contrôler la direction ou la vitesse. Jonathan devait vraiment y penser. Allait-il me faire confiance pour descendre la pente en toute sécurité? Il s'est finalement approché de moi, s'est laissé tomber sur mes genoux et m'a dit : « OK Papi. On y va! » Je ne peux m'empêcher de songer aux nombreuses fois où j'ai vécu le même scénario avec le Seigneur. Après avoir prié et lu l'Écriture, je savais ce que Dieu me disait de faire, mais j'hésitais. Sa volonté pour ma vie ressemble souvent à cette longue pente abrupte, et la pensée de me laisser tomber sur ses genoux pour la descendre m'effraie parce que je ne suis pas aux commandes. Toutefois, une confiance hésitante nous cause toujours des ennuis. Tout d'abord, réfléchissez à ce dont nous serions privés si nous ne prenions jamais le risque de marcher avec le Seigneur. Nous perdrions toutes les choses merveilleuses qu'il a prévues pour notre vie. Même si nous lui faisions suffisamment confiance pour nous asseoir sur ses genoux, nous pourrions être tentés de E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 5 reprendre les commandes à mi-chemin de la pente parce que, selon nous, Dieu aurait besoin d'un peu d'aide. Bien que la descente puisse parfois sembler un peu cahoteuse, nous devrions nous rappeler que nous n'en connaissons pas l'issue. C'est pourquoi nous avons tous besoin d'un verset auquel nous accrocher lorsque nous sommes tentés de douter du Seigneur et de faire comme bon nous semble. Au cours des 50 dernières années, les versets en Proverbes 3.5,6 m'ont servi d'ancre : « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » Je retourne à ce passage chaque fois que j'ai une décision importante à prendre. Il m'aide à me rappeler ce que Christ exige de son disciple. Un disciple est un élève qui suit les instructions de son maître; cependant, notre but n'est pas simplement de remplir notre esprit de connaissances, mais de ressembler davantage à notre Maître. La formation de disciple est un processus de toute une vie qui consiste à être transformé à l'image de Christ et à lui obéir. Il nous enseigne progressivement et nous conduit dans la direction qu'il veut que nous suivions. C'est pourquoi Proverbes 3.5,6 est un guide très fiable. Il contient les principes fondamentaux qui nous révèlent exactement comment rester sur la bonne voie. Un disciple fait confiance au Seigneur Mon petit-fils s'est assis sur mes genoux pour la seule raison qu'il me connaissait et qu'il me faisait confiance. De même, notre disposition à laisser Dieu nous guider dépend de notre compréhension de sa nature. Considérez seulement ceci : Qui en sait le plus, vous ou le Seigneur omniscient qui connaît le passé, le présent et l'avenir? Pourquoi voudrions-nous dépendre de notre propre compréhension limitée quand Dieu sait tout sur nous et notre avenir? Il voit chaque partie de notre vie, et il nous conduira fidèlement le long du meilleur 6 Mai 2015 E N C O N TA C T Les moments où vous ferez confiance à Dieu seront les plus palpitants de votre vie. Et chaque fois, il vous fera descendre la pente en toute sécurité. chemin si nous lui faisons confiance et le suivons de tout notre cœur. Un disciple reconnaît le Seigneur Notre confiance en Dieu nous amène à nous soumettre à lui parce que nous reconnaissons qu'il a le droit de diriger chacun de nos pas. C'est pourquoi Proverbes 3.6 nous dit de reconnaître le Seigneur dans toutes nos voies. Nous ne pouvons pas choisir les moments où nous nous soumettrons à son autorité et nous attendre à rester sur la bonne voie. Lorsque nous ne faisons pas entièrement sa volonté, nous trébuchons et rencontrons des obstacles. Non seulement nous finissons par gaspiller temps et énergie, mais notre marche devient aussi plus difficile. La voie droite de Dieu n'est pas nécessairement facile, mais elle est toujours la meilleure. Même les difficultés que nous rencontrons font partie de ses desseins parce qu'elles nous enseignent à lui faire confiance. Lorsque je songe à ma vie, je peux voir que le Seigneur m'a protégé et dirigé de bien des manières. Quand j'ai quitté la maison pour aller à l'université, je n'avais que 75 $ en poche. Cependant, ce n'était pas un problème pour le Seigneur : il a simplement pourvu à une bourse. Il avait promis de subvenir à mes besoins et il m'a donné exactement le nécessaire au moment opportun. Le Seigneur veut que nous sachions qu'il est le Dieu suprême et omnipotent de l'univers, qui peut et veut s'occuper de chaque situation. Un des versets qui m'a plusieurs fois assuré de ses soins envers moi est le Psaume 138.8a : « L'Éternel agira en ma faveur. » Qu'est- ce qui vous préoccupe aujourd'hui? Est-ce des problèmes de santé, des besoins financiers, des difficultés au travail ou une relation brisée? La seule manière d'être en paix dans ces situations consiste à faire confiance au Seigneur et à lui laisser les commandes, sachant qu'il agira toujours pour votre bien. Un disciple accepte la correction du Seigneur Si nous décidons de laisser le Seigneur diriger notre vie, nous ferons aussi l'expérience de sa correction aimante. Considérez-la non comme une punition, mais comme un avertissement. Il le sait lorsque nous nous éloignons du droit chemin, et il nous aime trop pour nous laisser poursuivre cette voie. La correction est nécessaire parce que, si nous n'étions pas incités à changer notre comportement, nous nous priverions des bénédictions que produit l'obéissance. Nous réagissons généralement de deux manières à la correction : soit nous nous rebellons, soit nous l'acceptons. Proverbes 3.11,12 dit : « Mon fils, ne méprise pas la correction de l'Éternel, et ne t'effraie point de ses châtiments; car l'Éternel châtie celui qu'il aime, comme un père l'enfant qu'il chérit. » Si nous choisissons de considérer nos problèmes de ce point de vue, nos lamentations et nos plaintes se transformeront en louanges et en gratitude envers Dieu. J'ai dû souvent dire au Seigneur : « Mon Dieu, je ne comprends pas ce qui se passe. Cette situation est douloureuse et je ne l'aime pas, mais puisque je sais que tu es plus sage que moi, je te remercie de m'aimer suffisamment pour me corriger. » La chose la plus importante, c'est que je finis par aligner ma volonté sur celle de Dieu et par accomplir ce qu'il veut que je fasse, en son temps. Je veux vous encourager à laisser Proverbes 3.5,6 devenir un verset auquel vous accrocher. Il vous encouragera à laisser le Seigneur vous guider selon sa parfaite volonté. Je suis chrétien depuis de nombreuses années, et non seulement Dieu m'a fait descendre plusieurs pentes raides en toute sécurité, mais ces moments ont aussi été les plus palpitants de ma vie. Alors, quand il vous demande de faire quelque chose qui semble dépasser vos capacités, décidez de lui faire confiance et dites-lui : « OK, Seigneur. On y va! » Connaissezvous Dieu? Dieu interrompt parfois notre vie de manière tragique pour obtenir notre attention. D’autres fois, il œuvre lentement et subtilement en nous guidant patiemment vers un endroit où nous lui obéirons avec empressement. Si vous entendez Dieu vous parler dans la quiétude de votre cœur et que vous n’avez pas encore reçu son don du salut, n’attendez pas qu’un évènement exceptionnel se produise. Il est prêt à vous accueillir maintenant, tel que vous êtes, où que vous soyez. Il n’existe qu’un chemin qui mène à la vie avec Dieu et à l’éternité dans sa présence : repentez-vous de votre péché, confessez que vous croyez que Jésus est le Fils de Dieu et recevez-le comme Sauveur. Vous pouvez prier dans vos propres mots ou vous servir de la prière qui suit. Seigneur Jésus, je crois que tu es vraiment le Fils de Dieu. Je te confesse que j’ai péché contre toi en pensées, en paroles et en actions. Pardonne-moi toutes mes fautes pour que je puisse désormais vivre en relation avec toi. Je te reconnais comme mon Sauveur et j’accepte l’œuvre de la croix que tu as accomplie pour moi une fois pour toutes. Merci de m’avoir sauvé. Aidemoi à mener une vie qui te plaise. Amen. Si vous désirez approfondir votre relation avec Dieu, communiquez avec nous par courriel à [email protected] ou par téléphone en composant le 1-866-926-1710. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 7 ÉTUDE BIBLIQUE LE MAÎTRE DES MENTORS Si nous voulons nous édifier mutuellement dans la foi, il suffit de consulter les enseignements de Jésus. C été le mentor de Samuel. Jéthro a été le mentor de Moïse, puis Moïse, de Josué. Barnabas a été le mentor de Paul et de Marc, puis Paul a été le mentor de Timothée, de Prisca, d'Aquilas et d'autres. Nous voyons aussi des relations de mentorat entre Naomi et Ruth et entre Mardochée et Esther. ertains des mots que nous utilisons couramment dans les cercles chrétiens ne se trouvent pas dans la Bible; par exemple, formation de disciples, réveil et évangélique. Elle ne mentionne pas non plus certaines de nos activités et célébrations, comme les groupes de jeunes, Noël, les fréquentations et même les cultes d’adoration. La Bible nous fournit cependant tous les principes directeurs et tous les exemples dont nous avons besoin pour discerner, avec l'aide du Saint-Esprit, comment vivre la vie chrétienne et fonctionner en tant qu'Église. Un des principes qui n'est pas explicitement mentionné dans la Bible et dont beaucoup de chrétiens discutent est le mentorat. On peut trouver une multitude de livres, d'articles, d'ateliers, de sites Internet et de prédications sur le sujet. Les gens recherchent un mentor ou veulent en être un. Pourquoi? Qu'est-ce qui les attire au mentorat? A-t-il un fondement biblique? Une des difficultés inhérentes à ce sujet, c'est que la définition du terme varie selon les gens. Pour certains, c'est une forme d'enseignement, tandis que pour d'autres, c'est un type particulier d'amitié. Même si les définitions, les approches et les présentations varient, le principe fondamental du mentorat est clair : une personne fiable et expérimentée fournit des instructions, des conseils et de l'encouragement à une autre dans un domaine en particulier ou pour sa vie en général. L'Écriture non seulement recommande ce type de relation, mais elle en donne aussi plusieurs exemples. Éli a 8 Mai 2015 E N C O N TA C T LISEZ Proverbes 9.9; 22.6; 27.17 Le livre des Proverbes regorge de sagesse pratique qui nous conseille à maintes reprises de prendre l'habitude de rechercher des conseils pieux. Ces versets en Proverbes ne sont que quelques exemples. L'amitié y est décrite comme quelque chose de plus qu'un lien entre deux personnes qui aiment être ensemble. C'est une relation où les deux parties font ressortir ce qu'il y a de meilleur dans chacune d'elles, en étant honnêtes, généreuses et disposées à prendre des risques pour le bien de l'autre. LISEZ Tite 2.3-8; 1 Pierre 5.1-5 et 1 Thessaloniciens 2.13 Paul et Pierre, qui avaient eux-mêmes développé une relation de mentorat avec de nombreux nouveaux croyants dans l'Église du premier siècle, ont pressé à leur tour leurs frères et leurs sœurs en Christ à s'exhorter mutuellement et à s'encourager. Bien sûr, dans une relation de mentorat, l'élève doit vouloir écouter les instructions de son mentor et être assez humble pour accepter d'être guidé. Ce n'était pas avec arrogance, mais avec humilité que Paul a dit à ces croyants de suivre son exemple (1 Co 11.1); après tout, il s'était complètement consacré à suivre Christ, celui qui le premier a donné à ses disciples l'instruction suivante : « Suis-moi » (Mt 16.24). Cela nous donne un bon aperçu de la façon dont une relation de mentorat idéale fonctionne : le mentor, puisqu'il est un disciple (ou un élève) de Christ mûr, peut guider et former un autre disciple. Jésus est véritablement le Maître des mentors. Il est non seulement celui qui est le plus digne d'être suivi et imité, mais il nous a aussi montré comment être des modèles et des enseignants par excellence. Benjamin Franklin a un jour dit : « Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. » Dans la vie chrétienne, nous pouvons être un auditeur, un élève ou un serviteur. Jésus était les trois. Des milliers de personnes ont afflué à flanc de coteau pour l'entendre parler, puis sont retournées chez elles, probablement sans être transformées. Des dizaines, peut-être même des centaines, l'ont observé de plus près et ont écouté attentivement ses enseignements. Pourtant, seulement un petit groupe de personnes ont véritablement pris le risque de suivre Jésus, de travailler à ses côtés et d'apprendre à ses pieds. Ce sont elles qui ont changé le monde. RÉFLÉCHISSEZ ET ANALYSEZ Vous désirez possiblement être le mentor, soit d'une personne plus jeune que vous, soit d'un nouveau croyant. Cependant, avant de procéder, demandez à Dieu de vous révéler si vous pouvez d'abord être mentoré. Nous savons que le Seigneur était un bon enseignant. Lisez Jean 5.19,20. Qu'est-ce que Jésus y enseigne sur l'importance d'être un bon élève? Ésaïe a prophétisé : « Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emma- nuel » (És 7.14b). Comment Jésus, alors qu'il marchait, mangeait et pleurait avec ses disciples, a-t-il contribué à influencer les gens en tant que mentor? Que pouvons-nous apprendre de son exemple? De nos jours, nous pouvons apprendre et recevoir de la formation par des livres, des modes d'emploi et des sites Web. Lisez 2 Timothée 2.2. Comment le modèle « face à face » dont Paul s'est servi pour former ses disciples et qui exigeait un investissement de temps et d'énergie, diffère-t-il de ce qu'on appelle de nos jours « mentorat »? RÉAGISSEZ Répondez aux questions suivantes en inscrivant, si possible, vos pensées dans un journal. Qui ont été vos mentors? Comment en sont-ils venus à jouer ce rôle? Qu'avezvous appris d'eux? Comment les avezvous remerciés? Il est temps de procéder à une certaine évaluation. Allez-vous simplement à l'église pour y écouter des prédications que vous oubliez peu de temps après? Participez-vous à des études bibliques qui vous permettent d'approfondir la parole de Dieu, de l'absorber dans votre esprit et votre cœur? Ou prenezvous part également à un service quelconque, à un programme missionnaire et à des occasions d'évangéliser qui affermissent les vérités de l'Écriture dans votre cœur lorsque vous les appliquez à votre vie quotidienne? Si vous êtes un mentor, comment parlez-vous à la personne que vous mentorez, comment lui transmettez-vous votre savoir et la faites-vous participer à la vie de l'Église? Si vous ne jouez pas ce rôle actuellement, quelles étapes pourriez-vous suivre pour devenir le mentor pieux de quelqu'un? Si vous avez besoin d'être mentoré, comment pourriez-vous amorcer le processus? E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 9 AIMeS UE TELS Q NOUS SOMMES les ieuse peut dupermes m Notre façade relig so us no i qu sait gens, mais Dieu sire nous le montrer. dé il et t en m le réel SON de F IL A N D E R 10 Mai 2015 E N C O N TA C T E n entrant dans n'importe quelle église, vous y trouverez probablement des gens qui semblent heureux, en sécurité et en paix, mais qui, intérieurement, sont perplexes, frustrés, effrayés, coupables et honteux de se révéler à d'autres. Ils réclament désespérément, bien que silencieusement, l'amitié d'une personne qui les aime tels qu'ils sont. Il est rare que quelqu'un ait le courage d'exposer ses besoins profonds devant une assemblée apparemment autosuffisante. Et c'est vraiment dommage! Pourquoi ce type de faux-semblant est-il devenu si courant parmi les chrétiens? Sommes-nous aveugles au point de ne pas voir comment nous donner des airs compromet notre intégrité? Quand reconnaîtrons-nous finalement que Jésus persiste à nous rencontrer là où nous sommes et non là où nous prétendons être? Dans mon cas, il a fallu, pour me réveiller, qu'un gars nommé Mike, surgisse dans ma vie, juste au bon moment. Puisque Dieu me connaît et comprend parfaitement ce qui m'inspire, il savait que je ne découvrirais jamais une meilleure façon de vivre jusqu'à ce que j'aie une image claire de la manière dont je vivais réellement. Et étant donné que Dieu m'aime au-delà de toute compréhension, il s'est arrangé pour que Mike entre dans ma vie. Dès notre première rencontre, j'ai constaté que Mike ne ressemblait à aucun homme que j'avais jamais connu. En toute honnêteté, je n'ai pas toujours aimé sa compagnie. Il me faisait parfois peur et, d'autres fois, il m'intimidait. Je me sentais souvent mal à l'aise en sa présence. Avant notre rencontre, Mike avait vécu authentiquement assez longtemps pour reconnaître que j'avais vécu la majeure partie de ma vie en imposteur. Il a discerné la réalité derrière l'image que je projetais souvent, et a vu clair dans mon jeu. Notre première rencontre importante a eu lieu lorsqu'un ami commun nous a invités à une retraite à laquelle participaient d'autres hommes. Se trouver dans une pièce remplie d'hommes est toujours risqué. Puisqu'il y a généralement de la compétition dans l'air, le potentiel de conflits est toujours élevé. Se pavaner et se bousculer pour faire l'important sont aussi chose commune. Mike et moi devions partager la même chambre. Le premier matin, j'ai rejoint les autres hommes pour le déjeuner, mais puisque Mike n'arrivait pas, je suis retourné dans la chambre pour voir ce qui se passait avant que débute la séance. En ouvrant la porte, je l'ai trouvé assis sur le bord de son lit, se tenant la tête entre les mains, ses cheveux étaient tout ébouriffés. Soudain, il a plissé les yeux en me regardant et m'a dit : « Tu sais, j'ai toujours entendu dire qu'il fallait être filou pour en trouver d'autres. Fil, je t'ai déjà catalogué. Toi et moi nous ressemblons plus qu'il n'y paraît. La seule différence, c'est que j'ai fini d'essayer de faire semblant que ma vie est parfaite, mais que toi, tu essaies toujours désespérément. » Puis, avec un sourire tendre, il a ajouté : « Fil, je suis impatient de te connaître tel que tu es. » E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 11 manqué une occasion incroyable de recevoir finalement ce que tu as toujours désiré. Je sais pourquoi tu n'es pas venu, et ce n'est pas parce que ta famille avait besoin de toi. C'était à cause de ta honte et de ton arrogance. Tu savais que si tu restais chez toi, on croirait que les tiens étaient les seuls responsables de ta crise familiale et qu'ils avaient besoin de toi pour la régler. Fil, tu peux les avoir bernés, mais pas moi. Ta vie est un gâchis puant! » J'ai réussi avec peine à contenir ma rage qui trouvait sa source dans la terreur. J'étais sur le point de me déchaîner contre Mike quand j'ai remarqué les larmes dans ses yeux et le frémissement sur Accepter la réalité de notre vie brisée et ses lèvres tandis imparfaite constitue le point de départ de qu'il se levait de son siège pour se la vie en Jésus-Christ, parce qu’au lieu diriger vers moi. de rechercher la perfection, nous recherAssis à mes chons Jésus. côtés, il m'a demandé avec gentillesse : « Fil, quand cesseras-tu d'être dominé Étant donné que nous avions adoppar la crainte d'être toi-même? Sorté un tel sobriquet, on pourrait présutiras-tu enfin de ta cachette pour mer que je pouvais en toute sécurité dire la vérité et te faire connaître? être authentique en présence de ces Ce n'est que lorsque tu laisseras les hommes. Cependant, mon mode par autres voir qui tu es vraiment que tu défaut était de prétendre, de projeter connaîtras l'amour que tu as toujours l'image d'un gars stable et équilibré. désiré. » Une année, le soir précédant mon Ses paroles ont eu sur moi l'effet départ pour notre retraite annuelle, d'un défibrillateur sur le cœur d'un j'ai eu une discussion orageuse avec homme presque mort. Lors de notre l'un de mes adolescents. Malheupremière rencontre, mon cœur était reusement, ma rage furieuse et infermé, mais celui de Mike semblait sensée n'était pas du tout proporgrand ouvert, et jamais plus que lorstionnée à l'offense. Néanmoins, qu'il l'ouvrait à Dieu. Mike était conquand j'ai téléphoné pour expliquer vaincu que tout ce qu'il ne révélait pas mon absence à la retraite, j'ai donné à Jésus finirait par le blesser. C'est l'impression que mon héroïsme, mon pour cela qu'il semblait libre de tout altruisme, mon sens moral même, me dire au Seigneur, sans craindre. Il n'y motivaient à rester à la maison. avait jamais de dissimulation dans sa Quelques mois plus tard, alors que relation. Je chéris particulièrement Mike et moi étions ensemble, il a mis le souvenir des moments stupéfiants mon âme à nu, en manœuvrant avec où il a courageusement révélé à Jésus l'habileté d'un chirurgien, et a exposé les recoins obscurs de son cœur, lui la vérité que je croyais cachée. « Fil, demandant d'y faire briller sa lumière. quand tu as appelé pour dire que tu ne viendrais pas à la retraite, tu as Mike était une voix prophétique, Notre groupe a continué de se rencontrer annuellement et, comme le font souvent les groupes, nous avons pensé qu'il serait bien de nous donner un nom ou une appellation pour nous désigner. Nous y avons réfléchi pendant un certain temps, mais nous ne sommes pas parvenus à nous entendre sur aucun nom. Puis, une année, nous étions à la réception de l'endroit où se déroulait notre retraite quand le commis nous a demandé le nom de notre groupe; l'un des nôtres a alors laissé échapper : « Les pécheurs notoires ». Ce nom nous est resté. 12 Mai 2015 E N C O N TA C T mettant bravement au défi d'une manière anticonformiste les croyants malavisés comme moi d'examiner ouvertement et franchement leur relation avec Jésus et avec les autres. Selon le vécu de Mike, contrairement à celui de nombreux autres chrétiens, Dieu n'était pas au loin quelque part en train de régner sur l'univers, mais il était toujours plus près de lui que son propre souffle. Au fond de son cœur renouvelé, il avait l'assurance que Dieu l'aimait sans réserve. Accepter la réalité de notre vie brisée et imparfaite constitue le point de départ de la vie en Jésus-Christ, non parce que vivre en lui guérit immédiatement toutes nos blessures, mais parce qu'au lieu de rechercher la perfection, nous recherchons Jésus, celui qui est présent dans notre vie brisée. Ce n'est que lorsque nous découvrons notre vrai moi, avec tous ses besoins désespérés, que nous découvrons qui est vraiment Jésus : un ami, un Sauveur, un Rédempteur aimant, accueillant, bon et miséricordieux. En me rappelant ce jour, je comprends que Mike m'a aimé comme peu d'autres l'ont fait. Il a vu mes côtés vulnérables et peu aimables, mais il les a tous acceptés et m'a assuré que Jésus, qui m'a toujours vu tel que je suis vraiment, désirait ardemment faire de même. Avant la fin de notre rencontre, il m'a rappelé ces paroles de Jésus : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Mt 10.39). L'aveu le plus douloureux et le plus difficile que j'aie jamais fait a été de reconnaître l'état fragmenté de ma vie. Ça a aussi été la chose la plus libératrice et la plus optimiste que j'ai dite à mon sujet. Découvrir mon besoin d'authenticité m'a amené à développer des relations de confiance avec des amis qui veulent bien me poser des questions pointues qui incitent la personne que je suis vraiment à sortir de sa cachette. Aujourd'hui, je suis convaincu que Dieu aime tous les gens avec une profondeur, une intensité et une persévérance inimaginables. Je suis tout à fait certain qu'on ne peut aucunement exagérer l'immensité de son amour. Il est infini et immuable. Outrepassant les limites que nous voudrions lui imposer, l'amour de Dieu, en résumé, n'a pas son pareil ici-bas. C'est pourquoi nous pouvons déclarer avec certitude que Dieu nous aime tels que nous sommes et non tels que nous devrions être. Le croyez-vous? Je ne vous demande pas si vous croyez en l'amour; il s'agit d'une question théorique et sans conséquence. Je vous demande si vous pouvez répéter avec conviction ce que l'apôtre Jean a écrit dans sa première épître : « Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru » (1 Jn 4.16a). L'amour de Dieu est la substance de notre foi et résume magnifiquement tout ce que nous devons croire. Il établit notre véritable identité et nous apporte la paix, la joie et le contentement que le monde ne peut nous donner. Jésus offre à chacun d'être son compagnon au cours de son pèlerinage terrestre : un ami patient, bon, miséricordieux, prompt à pardonner et dont l'amour ne comptabilise pas les fautes. Il dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs […] mais je vous ai appelés amis » (Jn 15.15). Réfléchissons à la manière dont on définit ce terme : « Un ami, c'est quelqu'un qui sait tout de toi, et qui t'aime quand même. » Jésus est la réalisation du rêve que nous caressons tous. La formation de disciple authentique exige que nous sachions trois choses : nous sommes profondément aimés, nous sommes profondément pécheurs et nous sommes engagés dans un processus de restauration de toute une vie. Si nous reconnaissons ces vérités essentielles, nous tous, « pécheurs notoires », pourrons nous connaître tels que Dieu nous connaît et nous accepte. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 13 L’AMOUR SUR L’AUTEL P de CAMERON LAWRENCE Par une journée froide – trop froide pour célébrer un mariage à l'extérieur –, nous circulions à des kilomètres de la ville, et complètement perdus. Je me suis demandé ce dont le marié avait l'air dans mon unique complet. Peu de temps auparavant, j'avais prononcé mes propres vœux, revêtu de ce costume : un complet brun désespérément passé de mode, même si je l'ignorais à ce moment-là. Nous étions tous des gamins, encore trop jeunes pour avoir vu qui que ce soit de notre âge se divorcer. Cependant, ce jour allait bientôt survenir. Lorsque nous sommes arrivés au mariage, après nous être à maintes reprises trompés de route, la cérémonie était presque terminée. Nous nous sommes avancés sur la pointe des pieds vers l'arrière de l'assemblée; les mariés se tenaient devant, entourés de fleurs : lui, dans mon complet, elle, rayonnant de joie, et les larmes aux yeux; l'officiant leur disait de s'embrasser. À la réception, j'ai serré la main du marié en regardant sa tenue, une sorte d'armure qui l'aidait à se sentir fort et prêt à respecter l'engagement à long terme qu'il venait juste de prendre. Il m'avait demandé de me l'emprunter pour le grand jour, et bien qu'au départ j'aie trouvé étrange de le lui prêter, je ressentais maintenant une sorte de lien avec cet homme. Nous avions porté les mêmes vêtements, nos cœurs avaient battu sous les mêmes revers; désormais, les responsabilités du mariage nous incombaient. Il n'a pas fallu longtemps avant que nous entendions dire que les nouveaux mariés éprouvaient des problèmes. Très vite, ils ont vécu chacun de son côté, fréquentant des cercles d'amis diffé14 Mai 2015 E N C O N TA C T rents. Lorsque l'une de ces amitiés s'est transformée en flirt, le glas de leur union a sonné. Quelques-uns d'entre nous les ont encouragés, à tour de rôle, à tenir bon, mais sans succès. Quand le divorce a été prononcé, ils avaient été mariés durant moins d'une année. Elles n'étaient pas les seules personnes que nous connaissions qui allaient se séparer. Au fil des ans, ce sont parfois les couples à qui nous n'aurions jamais songé qui se sont divorcés. Certains ont quitté leur conjoint parce qu'ils avaient rencontré une autre personne; d'autres, croyant qu'ils s'étaient trop blessés pour se pardonner, se sont laissés. D'autres encore se sont séparés apparemment par pure perte d'intérêt, comme si l'ardeur initiale de leur passion s'était refroidie, puis finalement éteinte. D'autres sont restés ensemble, bien sûr, et sont heureux. Certains ont toutefois traversé des moments difficiles : de longs mois sans savoir si leur mariage tiendrait le coup ou si même ils y tenaient. Heureusement, il y a des histoires de rédemption, des histoires où le counseling a fonctionné, où la communauté entourant le couple a fait preuve d'amour et où la résolution de conflit, tellement nécessaire, s'est finalement opérée. Cependant, après avoir observé de nombreuses relations tendues, nous devons convenir que la résolution pacifique de conflits est moins fréquente que nous le voudrions. Au cours des mois récents, une poignée d'amis m'ont confessé s'être demandé combien de temps leur relation pouvait encore durer. Certaines personnes dans la sousculture évangélique, particulièrement dans le monde de l'édition chrétienne, voudraient nous faire croire qu'il est simple d'avoir un mariage sain, que En fin de compte, le mariage est une crucifixion à laquelle nous ne devrions pas survivre. nous pouvons facilement surmonter toutes les difficultés en allant à l'église et en suivant une liste de conseils. La vie est pourtant plus complexe que des syllogismes ou des dictons sages. Le cœur humain est un mystère profond, le cerveau, simultanément puissant et faible. Nous avons besoin de quelque chose de plus que des livres, des conférences ou des retraites. Bon nombre d'entre nous ont déjà recueilli maints conseils et maintes solutions provenant de ces sources, mais les difficultés demeurent. Ce dont nous avons besoin, c'est de Dieu. En fin de compte, le mariage est une crucifixion à laquelle nous ne devrions pas survivre. La vie que nous partageons avec un autre être humain a pour but de nous transformer, de nous amener à la vie nouvelle, à mesure que nous mourons à nous-mêmes et à notre ego. Non, ce n'est pas facile. C'est compliqué et parfois imprévisible, mais qu'est-ce qui ne l'est pas? L'autre jour, je cherchais quelque chose dans le placard de mon bureau. J'y ai découvert mon vieux complet brun, se détachant peu du fond sombre, suspendu juste au-dessus des guitares appuyées les unes contre les autres. Combien de temps s'est-il écoulé depuis que je l'ai porté en cette heureuse journée, il y a longtemps? J'ai songé à tout ce que ma femme et moi avons traversé jusqu'à présent, combien nous avons ri, lutté et grandi ensemble. Je prie pour que Dieu nous donne la grâce de poursuivre notre croissance et de ne pas trop nous blesser. Je lui demande de nous faire vivre l'humilité, la repentance et le pardon, à mesure qu'il nous façonne à l'image de son amour – un témoignage envers le monde, une belle merveille. NOTRE MAGAZINE FERA PEAU NEUVE Si vous avez déjà souhaité avoir plus d’espace pour prendre des notes ou écrire vos prières, la nouvelle présentation d’En Contact répondra à vos attentes dès l’été prochain. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 15 Cherchez et trouvez la paix Dans Cherchez et trouvez la paix, Charles Stanley vous explique comment connaître la paix d'esprit qui transformera votre vie. Vous pouvez connaître la paix véritable qui jaillit d'une seule source, Dieu. Grâce à sa compassion et à sa perspicacité, Charles Stanley a conçu un ouvrage essentiel pour tous ceux qui subissent les tourments et l'agitation d'un monde incertain. FRAIS DE PORT GRATUITS 22 sur les produits en français Prix unitaire MA COMMANDE 22,95 J’aimerais acheter ce livre Code LT Ajoutez la TPS (5 %) 95 $ Quantité Sous-total = Ajoutez la TPS (5 %) + Total = Code LT $ x $ $ $ MON DON $ Oui, j’aimerais faire un don aux Ministères En Contact Vos dons contribuent à soutenir financièrement les Ministères En Contact. Notre mission consiste à communiquer la Parole transformatrice de Dieu au montre entier. L’usage des fonds est réservé aux achats et aux programmes approuvés par le conseil. Chaque don affecté à un programme approuvé servira à cette fin; cependant, si cette fin a été atteinte, le don servira au besoin le plus urgent. Nous accusons réception de vos dons et nous vous ferons parvenir un reçu officiel pour votre déclaration de revenus. M O D E D E PA I E M E N T Carte de crédit 20 No de carte Date d’expiration $ Chèque ou mandat-poste (Veuillez libeller votre chèque à l’ordre des Ministères En Contact) Montant total inclus M E S S A G E R G R AT U I T Oui, j’ai récemment accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur et Seigneur et j’aimerais recevoir GRATUITEMENT un Messager. ABONNEMENT Oui, j’aimerais m’abonner gratuitement au magazine mensuel En Contact. RENSEIGNEMENTS No de téléphone Nom Adresse Ville Province C O M M A N D E Z PA R L A P O S T E OU C.P. 67031 Saint-Lambert Qc J4R 2T8 Veuillez allouer un délai de 4 à 6 semaines pour votre commande postale. Code postal PA R T É L É P H O N E Local : 450-926-1710 Sans frais : 1-866-926-1710 Les commandes par téléphone seront traitées dans les 48 heures suivant votre appel. à la radio avec Charles Stanley STATION VILLE HORAIRE CHIC 88.7 FM Rouyn-Noranda 8 h 00 lundi au vendredi CJLV 1570 AM WCHP 760 AM Laval et Montréal 9 h 00 lundi au vendredi Montréal-Drummondville 13 h 30 lundi au vendredi et Trois-Rivières Connaissez-vous Dieu? Dieu vous aime et désire entretenir une relation avec vous (Romains 5.8). Votre péché vous sépare cependant de lui parce que Dieu est saint (Habakuk 1.13). Dieu est donc venu sur terre sous la forme d’un homme – Jésus, son Fils – afin de mourir sur la croix et de pardonner vos péchés (Romains 6.23). Vous pouvez amorcer une relation avec Dieu en acceptant par la foi le don du salut de Jésus et en confessant que vous croyez en lui (Romains 10.9,10). Faites cette simple prière : Père céleste, je confesse que j’ai péché contre toi et que j’ai besoin de ton salut. Pardonne toutes mes fautes et permets-moi, dès maintenant, de vivre en relation avec toi. Je reçois Jésus-Christ comme Sauveur en croyant pleinement à l’œuvre qu’il a accomplie une fois pour toutes sur la croix. Je te remercie de m’avoir sauvé et accepté. Aide-moi à mener une vie qui te soit agréable. Amen. Recevez GRATUITEMENT un Messager Avez-vous récemment accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur et Seigneur? Croyez-vous aux versets bibliques mentionnés ci-dessus et avez-vous fait une prière semblable à celle indiquée plus haut? Faites-nous connaître votre décision, et c’est avec plaisir que nous vous enverrons GRATUITEMENT notre Messager. Vous serez béni en écoutant les 65 messages du pasteur Charles Stanley, qui vous aideront dans votre nouvelle marche spirituelle et fortifieront votre assurance en l’amour de Dieu pour vous. Pour communiquer avec En Contact, composez le 1-866-926-1710 ou envoyez-nous votre témoignage par courriel à [email protected] MÉDITATIONS QUOTIDIENNES adaptées des prédications de Charles F. Stanley Frangipanier, Maui, Hawaï Photo de Charles F. Stanley Vendredi Samedi et dimanche 1 D Une porte ouverte La faiblesse (1) 2 Corinthiens 2.12,13 2 Chroniques 20.1-4 ans le passage du jour, Paul parle de porte ouverte; il entend par là de belles occasions de prêcher l'Évangile. Cette « porte » comptait pour lui, puisque des obstacles sur les plans physique, technologique et géographique freinaient grandement son travail. Considérons à quel point il est plus facile d'évangéliser de nos jours. Nous vivons à l'époque offrant les plus grandes possibilités d'atteindre le monde entier pour Jésus. Notre technologie nous permet d'entrer dans tous les pays et d'y influencer toutes les cultures. Placés devant une telle potentialité, nous devrions nous demander quel rôle nous sommes tous censés jouer selon les desseins de Dieu. Il ne nous convient pas de relaxer et d'agir comme si ce travail était réservé aux prédicateurs et aux missionnaires. Cessons de nous donner des excuses. Nous pouvons tous lire la Bible et l'étudier, puis commencer à en parler à d'autres. Si Jésus est votre Sauveur, vous avez reçu la vie éternelle et le Saint-Esprit habite en vous. Il faut influencer dès maintenant le monde entier au moyen de l'Évangile. Nous ne pouvons plus réserver nos efforts pour « notre lieu de travail », « notre ville » ou « notre pays »; toute la planète compte! Nous commençons à évangéliser à la maison, mais il nous faut travailler jusqu'à ce que la Bonne Nouvelle ait atteint tous les groupes ethniques. Jésus est mort afin de racheter des gens de toutes tribus, langues et nations. Ne vous désistez pas de la course et ne vous croyez pas incompétent. Vous pouvez franchir la porte que Dieu vous a ouverte et collaborer grandement à la prédication de l'Évangile partout dans le monde. V ous est-il arrivé de vous sentir entièrement impuissant devant une situation ou une urgence? C'est une expérience qui nous donne à tous à réfléchir. Même les gens qui disent dépendre entièrement de Dieu aiment avoir l'impression qu'ils sont, au moins en partie, capitaines de leur navire. Josaphat a connu un tel moment. Dans les versets du jour, le bon roi a reçu de très mauvaises nouvelles : trois armées avaient réuni leurs forces dans le but de détruire Israël. À l'heure précise où il écoutait ce rapport, « une multitude nombreuse » s'avançait contre lui (v. 2). Comment le monarque a-t-il réagi? Le verset 3 nous apprend qu'il a eu peur. Sa réaction est très normale puisqu'il se sentait certainement impuissant. Cependant, même dans ce moment de faiblesse, il a su que faire. L'Écriture ne nous dit pas que Josaphat s'est enfui, vaincu par la crainte, ou qu'il s'est lancé tête première dans la bataille. On lit : « Dans sa frayeur, Josaphat se disposa à chercher l'Éternel » (italiques de l'auteur). Voilà la réaction parfaite à une situation où l'on se sent démuni. Le roi savait qu'il n'était temps ni d'abdiquer ni d'agir en étant poussé par la peur. Il a plutôt fait la seule chose sage qu'il pouvait faire : prier. De plus, il a demandé à d'autres personnes de prier également. Tout à coup, cette affaire désespérée a pris une tournure inattendue parce qu'on avait invoqué Dieu. Quand nous nous sentons impuissants, la première parole à sortir de nos lèvres devrait être « Père ». À partir de cet instant, Dieu peut pallier nos incapacités et pourvoir à nos besoins. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 19 2 Chroniques 20.5-12 N ous avons vu hier comment Josaphat a réagi à une situation apparemment sans issue. Aujourd'hui, recueillons un autre principe de ce même récit. Dans les versets 5 à 12, l'attention de Josaphat se centre encore sur le Seigneur, ce qui devrait constituer notre première réaction à la peur. Remarquons toutefois ce que sa prière nous révèle. Il ne tente pas de prévoir l'avenir en admettant les craintes qu'il lui inspire, mais il se souvient du passé et se rappelle toutes les fois où, au cours de l'histoire d'Israël, l'Éternel l'a tirée d'embarras. Combien de fois le Seigneur a-t-il grandement agi en notre faveur lorsque tout semblait perdu? Il participe pleinement à notre vie. Souvent, nous le remercions sur le coup, mais nous oublions malheureusement ce qu'il a fait pour nous. Plus tard, quand nous nous affolons de nouveau, nous oublions facilement que Dieu est intervenu dans notre vie par le passé. Nous avons tous besoin d'être encouragés quand nous nous sentons impuissants. Alors, il est utile d'évoquer ce que le Souverain a accompli au cours de l'Histoire et ce qu'il fait de nos jours. De plus, nous remémorer les manières par lesquelles notre Père aimant a agi en notre faveur nous sera d'un secours précieux. Dieu sait que notre foi est affermie quand nous considérons ses œuvres. C'est pourquoi la Bible nous encourage souvent à nous rappeler que le Seigneur est intervenu en notre faveur et à en parler à nos proches. L'œuvre de Dieu paraît sous un jour nouveau quand on pense à ses nombreuses bénédictions. On commence alors à constater qu'il tisse les fils de notre vie afin d'en créer une riche tapisserie pour sa gloire. 20 Mai 2015 E N C O N TA C T Mardi Lundi 4 La faiblesse (2) 5 C Journal d’espoir Deutéronome 7.17-19 omme le chevreuil soudainement paralysé par les phares d'une voiture, nous pouvons avoir l'impression d'être figés sur place quand nous affrontons des évènements inattendus. Nous considérons ces circonstances fortuites sans même pouvoir réfléchir ou réagir tellement nous sommes réduits à l'impuissance. C'est durant ces moments initiaux, où notre cerveau semble vide et nos émotions, absentes, que nous sommes le plus vulnérables. Satan et ses démons se tiennent alors prêts à nous murmurer des mensonges et à nous éloigner de la vérité. La Bible est essentielle sur plusieurs plans, surtout parce qu'elle nous dirige vers la vérité. L'Écriture nous rapporte la relation de Dieu avec Israël et l'Église du Nouveau Testament, de même que son œuvre en elles et par leur moyen. Nous sommes bénis quand nous considérons de quelle manière Dieu a pris part à la vie des gens. Il importe de prendre l'habitude de lire la Parole; ainsi, devant une situation de crise, notre première réaction sera de nous tourner vers elle. Un journal personnel s'avère précieux, puisqu'il documente les interventions divines dans notre vie. Quand nous ne les inscrivons pas, nous en oublions les détails. Or, ce sont eux qui rendent merveilleusement témoignage de la présence de Dieu avec nous et de son aide. Dans l'Ancien Testament, l'Éternel a souvent exhorté Israël à se rappeler ses grandes œuvres. En écrivant ce qu'il vous a révélé en particulier, non seulement vous vous souviendrez de sa bonté, mais vous pourrez lutter contre les mensonges de l'ennemi qui affirme que vous êtes impuissant. La parole de Dieu et votre registre des actes divins deviendront une arme puissante, capable de combattre l'impuissance. Q Nombres 21.6-8 uand, pour la dernière fois, vous êtes-vous agenouillé pour implorer Dieu au sujet d'une situation qui ne vous touchait pas personnellement? Nous sommes si souvent absorbés par notre vie que nous négligeons de voir les détresses que vivent les autres. Je parle d'évènements qui concernent encore moins votre famille que le déploiement d'un militaire connu ou qu'une attaque terroriste sur votre pays. Que les épreuves s'abattent sur nous ou un inconnu, n'avons-nous pas l'impression qu'elles sont trop grandes pour que nos prières y changent quelque chose? Si oui, nous nous trompons. L'ennemi voudrait que nous présumions que nos prières sont impuissantes contre les cataclysmes et les problèmes graves. L'Écriture nous assure toutefois que « la prière agissante du juste a une grande efficacité » (Ja 5.16). Le verset suivant nous en fournit d'ailleurs un bel exemple : « Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu'il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. » Le Tout-Puissant peut guérir, apporter la paix et changer des situations. Il permet à ses enfants de participer à ce processus au moyen de la prière. Il nous appelle à lui parler de tout (Ph 4.6) et promet de nous entendre si le péché ne fait pas obstacle à notre communication (Ps 66.18). La prochaine fois que vous entendrez parler d'une tragédie ou d'un problème, qu'il touche ou non des personnes que vous connaissez, résistez à la tentation de vous en détacher. Vous pouvez avoir une incidence sur la vie des gens si vous intercédez pour eux. Que la nouvelle d'une situation de crise vous motive donc à prier. Jeudi Mercredi 6 Prière et crise 7 Prière puissante Colossiens 1.9-14 S i quelqu'un vous demandait comment il peut prier pour vous, pourriez-vous lui fournir une réponse claire? Il arrive fréquemment que nous ne sachions quoi dire. La même chose peut se produire quand nous posons la question à nos amis; nous obtenons souvent une réponse vague. Prier l'un pour l'autre ne nous vient pas naturellement; nous devons l'apprendre. C'est pourquoi la Bible nous présente plusieurs modèles de prière efficace. L'une d'elles se trouve dans l'épître que Paul a écrite aux saints de Colosses : « […] nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté » (Co 1.9). Cette prière nous révèle que nous pouvons connaître la volonté de Dieu pour notre vie. Lorsque c'est le cas, ce savoir est à la fois satisfaisant et précieux. La prière de Paul inclut également des requêtes additionnelles pour les Colossiens. Il demande à Dieu de leur accorder l'intelligence spirituelle nécessaire pour marcher d'une manière digne du Seigneur et de les fortifier à tous égards par sa puissance glorieuse (v. 10,11). Il arrive souvent que, lorsqu'il en est ainsi dans la vie d'un croyant, ceux qui en sont témoins soient attirés par ce qu'ils voient. Certains pourront même reconnaître que le Seigneur est à l'œuvre quand ils verront un chrétien manifester la puissance du Père en pardonnant à autrui et en vivant saintement. Voilà certaines des choses que vous devriez demander en priant pour les autres. En fait, vous feriez preuve de sagesse en les réclamant pour vousmême. De plus, vous pouvez compter sur le fait d'être exaucé, puisque cette requête s'accorde avec la volonté divine. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 21 Vendredi Samedi et dimanche 8 Se pardonner Aimer sa mère 1 Jean 3.20 1 Corinthiens 13.4-7 A vez-vous déjà entendu quelqu'un dire qu'il savait que Dieu lui avait pardonné, mais qu'il était incapable de se pardonner lui-même? Bien qu'il existe de nombreux motifs pour se condamner, une telle réflexion est un ennemi que le Seigneur a déjà vaincu. Nous lisons dans Romains 8.1 : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en JésusChrist. » Cet énoncé comprend toute condamnation, y compris les reproches que l'on s'adresse. Comment donc réagir à la voix qui nous fustige? Distinguons entre remords et culpabilité. Nous avons raison de ressentir tristesse et remords à la pensée de nos fautes, mais nous n'avons pas à en porter la culpabilité. La Bible nous assure que si nous confessons nos péchés, Dieu est juste pour nous les pardonner (1 Jn 1.9). Toute impression persistante de culpabilité est un ennemi qui tente de nous dérober notre liberté en Christ. Parfois, ces sentiments puisent leur source dans l'idée erronée que nous devons expier nos transgressions. Alors, nous acceptons de ressentir continuellement du remords afin de réparer nos écarts de comportement. Une telle pratique suppose toutefois que le sang précieux de Jésus ne suffit pas à effacer tous nos péchés, passés, présents et futurs. Quand nous comprenons enfin qu'il a estampillé « Payé » sur notre état de compte, nous ne devons jamais plus nous ranger à l'avis de ceux qui voudraient nous faire croire le contraire. Puisque notre Père nous a donné sa Parole, nous pouvons rejeter toutes les voix qui nous accusent et nous reposer sur sa promesse : « […] si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses » (1 Jn 3.20). 22 Mai 2015 E N C O N TA C T E nfants, nous démontrions notre amour pour notre mère en lui donnant des câlins et des dessins. À l'âge adulte, certains ne savent plus tellement comment lui prouver leur affection. Parfois, la relation est tendue : satisfaire ses besoins de personne vieillissante peut nous prendre énergie et temps. D'autres fois, le ressentiment que nous éprouvons envers elle à cause de conflits, de mauvais traitements et du rejet que nous avons connus en bas âge a érigé un mur entre nous. En dépit de notre vécu et des difficultés de l'heure, nous ne pouvons ignorer que la Bible nous commande d'honorer nos parents (Ép 6.2). Laissez-moi vous suggérer quatre moyens de respecter et d'aimer votre mère, malgré ce qui s'est passé entre vous. 1. Aimez-la patiemment. Les mères parfaites n'existent pas. Nous commettons tous des erreurs et nous sommes tous chargés d'un bagage émotionnel qui sous-tend nos actions et nos réactions. Pensez à la patience de Dieu envers vous, et faites de même avec votre mère. 2. Traitez-la avec bonté. L'insolence ne peut que révéler nos imperfections et ne contribue pas à l'amélioration de notre relation. 3. Soyez altruiste. Dieu nous appelle à suivre l'exemple de service désintéressé que nous a laissé Christ, plutôt que de chercher notre propre confort. 4. Souvenez-vous que l'amour exige que l'on pardonne. En plus de nous empoisonner, la rancune entrave l'épanouissement d'une bonne relation. À moins que nous permettions à Christ de vivre sa vie en nous, tout cela nous sera impossible. Il sait exactement comment vous devriez aimer votre maman. Il vous dirigera et vous rendra capable de réagir comme il le ferait, si vous lui laissez les commandes de votre vie. L Galates 5.22,23 orsqu'un docteur de la loi a demandé à Jésus lequel des commandements était le plus grand, celui-ci lui a répondu : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » et il a enchaîné avec le deuxième : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22.37,39). Quelles graves obligations! Personne ne peut s'acquitter de ces exigences par ses propres forces. Dieu a cependant fourni un moyen aux chrétiens de faire l'impossible. Le Saint-Esprit veut produire son fruit en nous, et l'amour se trouve en tête de liste (Ga 5.22). En réalité, les caractéristiques suivantes dans cette énumération ne sont que diverses expressions d'une même qualité. Quand nous manifestons bonté, patience ou douceur, les gens peuvent constater que le Seigneur est à l'œuvre en nous, particulièrement lorsqu'une autre personne a été malveillante envers nous et qu'elle ne mérite pas que nous la traitions avec respect. On ne produit pas le fruit de l'Esprit en s'efforçant de faire preuve de bonne volonté envers quelqu'un qui nous irrite ou avec qui nous avons de la peine à nous entendre. Pensons à la sève qui coule vers le sarment de vigne; la sève, et non le sarment, produit le raisin. De même, le Saint-Esprit produit l'amour de Dieu en nous afin que nous puissions le manifester à d'autres. L'amour divin, ou agape, nous rend susceptibles de nous soucier d'une personne qui nous maltraite. Il s'agit de l'œuvre de Dieu et non de la nôtre. Nous ne pouvons même pas adorer le Seigneur sans son aide. Bien que le commandement d'aimer les autres soit impossible à réaliser, la grâce de Dieu nous en rend capables. Mardi Lundi 11 Amour impossible 12 La bonté Jérémie 9.23,24 H ier, nous avons vu le fruit produit par une vie remplie de l'Esprit, et nous avons noté que toutes les autres qualités énumérées ne font que traduire la première, c'est-à-dire l'amour (Ga 5.22,23). L'auteur Ray Stedman explique : « Après tout, la joie, c'est l'amour qui se réjouit; la paix, l'amour qui se repose; la patience, l'amour qui attend; la bonté, l'amour qui réagit; la bienveillance, l'amour qui choisit; la fidélité, l'amour qui tient parole; la douceur, l'amour qui sympathise et la maîtrise de soi, l'amour qui résiste à la tentation. » Penchons-nous sur la bonté, que Ray Stedman dit être la réaction de l'amour. Elle se fait connaître par : • une réflexion généreuse qui cherche avant tout le bien chez les autres. • des paroles engageantes adressées à l'insoumis pour le corriger et à la personne obéissante pour l'encourager. • des réactions polies à la colère ou à l'injustice. • de bonnes intentions qui motivent à faire le bien sans en rien espérer. Pensez à la façon dont vous avez réagi au cours de la semaine dernière. Souhaiteriez-vous retirer certaines paroles ou reprendre certains gestes d'impatience? La bonté ne se porte pas que pour des occasions spéciales, comme un bijou; elle est plutôt un attribut de Dieu qu'il souhaite reproduire en nous. Arrêtez-vous pour vous recueillir et reconnaître à quel point votre Père a été bon pour vous. Confessez-lui tout manque de bonté et recevez le pardon promis (1 Jn 1.9). Puis demandez-lui de continuer son œuvre en vous par l'entremise du Saint-Esprit et d'y produire la bonté. Dites-lui qu'il s'agit de l'une des qualités qu'il apprécie, et que vous voulez qu'elle se manifeste en vous. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 23 Hébreux 13.5,6 O n entend toutes sortes d'annonces à la télé et à la radio. Parfois, vers la fin, l'annonceur débite sa publicité avec une telle rapidité qu'on a du mal à comprendre ce qu'il dit. Pourquoi? Il lit les conditions que l'entreprise préférerait passer sous silence. Le message à retenir est le suivant : « Achetez dès maintenant. » Satan a aussi son baratin publicitaire : « Ne t'en fais pas pour l'avenir. Tu peux avoir du plaisir dès maintenant! » Sa tentation s'enracine dans le fait que l'on peut se procurer sans tarder les choses du monde. Moyennant un certain prix, on peut les acquérir, et elles fournissent une satisfaction temporaire. L'ennemi ne nous parle pas du lendemain. Puisqu'il veut que nous renoncions à nos bénédictions futures, il nous invite à exiger la réalisation immédiate de nos désirs. Aucun de nos « incontournables » ne vaut toutefois que nous nous détournions de la volonté de Dieu ou que nous perdions les privilèges et les opportunités qu'il a préparés pour nous. Le Seigneur a un plan pour notre vie, et rien ne peut se comparer à sa volonté, à ses desseins et à ses objectifs. Notre relation avec Dieu est l'aspect le plus important de notre existence. Aucune expérience ne se rapproche du fait de le connaître. Pourtant, chaque jour, parce que nous croyons que nous devons nous procurer immédiatement un certain plaisir, nous sommes tentés d'accepter l'offre de Satan. Nous compromettons notre avenir quand nous prenons des décisions irrévocables durant des périodes de vulnérabilité émotionnelle. JésusChrist peut nous aider à résister à toutes les tentations et à toutes les épreuves. Le Seigneur est là pour nous; il ne nous abandonnera et ne nous délaissera jamais. 24 Mai 2015 E N C O N TA C T Jeudi Mercredi 13 Satisfaction temporaire 14 I Réussite et argent Luc 12.13-21 l existe un mensonge très convaincant de nos jours : notre richesse matérielle détermine notre réussite. En fait, certaines personnes qui y ont cru sont prêtes à lui sacrifier famille, santé et intégrité. Nous sommes nombreux à penser que nous avons échoué si nous ne sommes pas financièrement à l'aise. Et si nous le sommes, nous croyons automatiquement avoir réussi. Pour découvrir la vérité à ce sujet, nous devons toutefois nous demander ce qu'en pense le Seigneur. Dieu sait que, pour certains, les richesses sont une idole. Leur vie tourne autour de l'argent : comment s'en procurer, le garder et en avoir assez, tout en se plaignant du peu qu'ils ont. L'optique pieuse voit l'argent comme un moyen que Dieu nous fournit de venir en aide aux autres et de subvenir à nos besoins. On ne doit pas adorer les richesses, mais le Seigneur. Jésus nous a mis en garde contre l'amour de l'opulence (Mt 6.24). La poursuite des biens matériels peut nous éloigner de lui et étouffer la puissance de l'Écriture en nous. Elle peut aussi nous asservir tandis que nous visons l'autonomie financière. Dieu affirme que lui seul, et non les richesses, doit être au centre de notre vie; notre sécurité ne se trouve qu'en lui. Il nous incite à nous protéger contre les tentations inhérentes au fait de désirer l'argent et d'être bien nanti. Nous sommes tous exposés à la tentation de vouloir nous enrichir et de définir notre réussite selon nos biens. Demandons au Seigneur de nous révéler comment nous envisageons la réussite et l'argent, et confessons-lui tout péché. Il peut se servir de nos avoirs pour le bien de son royaume si nous les lui remettons en entier. Vendredi Samedi et dimanche 15 S Entraves à la réussite Tenir bon Hébreux 12.1,2 Hébreux 12.3-11 i tous veulent avoir l'impression de réussir, beaucoup, pour ne pas dire la plupart, n'ont pas ce sentiment. Incroyablement, un grand nombre de chrétiens ne considèrent pas non plus avoir réussi. L'un des facteurs nous en empêchant est la peur. Nous pouvons croire qu'il nous manque les connaissances et l'expérience nécessaires pour accomplir une tâche que Dieu nous a déléguée. Dans ce cas, la crainte peut devenir une émotion dominante. Plutôt que de nous voir aller de l'avant, nous nous imaginons en train d'échouer. Est-ce ainsi que vous pensez à votre avenir? Le doute constitue une autre cause. Il nous porte à remettre en question notre réflexion, les habiletés que Dieu nous a confiées et même sa direction. Si nous ignorons ce que le Seigneur dit dans sa Parole, nous éprouverons des difficultés à découvrir sa volonté pour nous. Le doute nous incite à nous demander si la direction reçue vient de lui. De plus, les écarts de conduite du passé, la culpabilité qui leur est associée et les critiques des autres peuvent nous faire douter. Le doute s'est-il immiscé dans votre pensée? Les excuses que nous présentons à Dieu pour lui désobéir peuvent également entraver notre réussite. Adam a reproché sa faute à Ève, et Ève, au serpent. Moïse a affirmé manquer d'éloquence. Quelles excuses avezvous fournies à Dieu dernièrement? Il est possible de supprimer les entraves à la réussite. Utilisez la vérité de l'Écriture pour combattre vos craintes; souvenez-vous que Dieu nous a donné un esprit de force (2 Ti 1.7). Prenez aussi le temps d'approfondir votre relation avec Dieu, afin de croire ses instructions et de lui obéir. L a vie peut parfois nous sembler être un long tunnel sombre. Nous sommes possiblement incapables de découvrir la solution à un problème ou nous n'éprouvons aucun soulagement à notre douleur. Peu importe le scénario que nous envisageons, nous n'y trouvons pas de raison d'espérer en un meilleur avenir. Nous avons heureusement un Dieu qui ressent notre douleur et qui connaît bien nos limites. Jésus-Christ a marché dans la vallée de l'ombre de la mort et a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (Mc 15.34.) Jésus nous comprend donc lorsque notre foi est éprouvée à son maximum, que nos forces sont épuisées et que nos rêves ont volé en éclats. Il nous demande cependant de tenir bon, même quand tout en nous veut abdiquer. Si nous baissons les bras, nous n'obtiendrons pas le soutien divin; nous tenterons seulement d'être aux commandes ou de nous éviter de la douleur. En capitulant, nous choisissons de penser que la puissance de Satan est plus grande que celle de Christ en nous, alors que la Bible dit tout le contraire (1 Jn 4.4). Bien sûr, le diable n'est pas le plus puissant, mais nous lui concédons la victoire si nous cessons de croire que Dieu nous fera traverser la difficulté. Cette disposition de cœur ne nous permet pas de recevoir les bénédictions du Père et réduit notre utilité dans son royaume. Même quand nous ne sentons pas sa présence, le Seigneur travaille à tout instant à la résolution de notre problème. Nous devons toutefois croire qu'il nous en révélera la solution en son temps. Votre Père connaît votre douleur, et il vous fera sortir du tunnel. Ne vous désistez pas avant d'avoir été béni. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 25 Éphésiens 6.14-17 L 'apôtre Paul a décrit la guerre spirituelle afin que nous sachions qui est l'ennemi et comment le combattre. Il a comparé notre armure et nos armes à l'uniforme d'un soldat romain : un casque pour garder nos pensées, une cuirasse pour protéger notre cœur, des chaussures pour nous aider à tenir ferme, la ceinture de la vérité de Dieu, l'épée puissante de l'Esprit et le bouclier de la foi. Les soldats romains portaient de grands boucliers rectangulaires qui protégeaient tout leur corps. Quand on leur décochait des flèches enflammées, ils se tenaient côte à côte, de sorte que leurs boucliers se touchaient. Si l'attaque de l'ennemi persistait, ils s'agenouillaient tous en veillant à ce que le bouclier de chacun touche à celui de son voisin. Rien ne réussissait à percer cette défense. Voilà une image du combat que nous devons mener contre Satan quand il nous décoche ses traits enflammés. Ils revêtent la forme de tentations, de doutes et de craintes; les démons les lancent silencieusement et rapidement dans notre direction, en espérant y détecter un endroit vulnérable. Aussi longtemps que nous tenons notre bouclier de la foi bien droit, nous repoussons ses assauts. Si nous déposons notre bouclier ou que nous ne nous serrons pas les coudes en tant que Corps de Christ, l'ennemi gagne. Notre Père a pourvu à l'équipement nécessaire pour le combat. La victoire nous a été assurée par JésusChrist; il a annulé la puissance du péché sur nous et nous a fourni une armure. Nous sommes responsables de marcher par la foi, en croyant Dieu à chaque instant. Puisque notre foi est notre bouclier, gardons-la en bon état. 26 Mai 2015 E N C O N TA C T Mardi Lundi 18 Le bouclier de la foi 19 C Recevoir la louange Proverbes 27.20,21 omment réagissez-vous aux compliments? Certaines personnes prennent plaisir à être félicitées parce que cela les encourage et redore leur blason. D'autres ne savent comment agir. Elles regardent leurs pieds et trouvent des raisons qui expliquent pourquoi elles ne méritent pas vraiment d'éloges. Les chrétiens ont un dilemme supplémentaire. Dieu nous appelle à être humbles; que faire, donc, quand les autres disent du bien de nous? Puisque l'orgueil nous guette toujours, nous devons veiller à ne pas laisser la louange nous monter à la tête. Certains croyants pensent qu'ils se montrent orgueilleux en acceptant un compliment; en essayant de rendre toute la gloire à Dieu, ils en font tout un plat. C'est une réaction convenable si elle est sincère; cependant, elle devient trop souvent un réflexe « chrétien » visant à impressionner autrui. Voici un conseil à la portée de tous; répondez simplement : « Merci beaucoup! ». Adressez ensuite intérieurement une prière de reconnaissance au Seigneur, le remerciant pour cette bénédiction et lui admettant que tout ce qui mérite d'être loué vient en définitive de lui. Si l'éloge vous a encouragé, faites-le savoir à la personne qui vous a adressé le compliment. Si l'on vous félicite au sujet d'un travail de groupe, veillez à en faire part à tous les autres membres. Une bénédiction est toujours plus agréable quand on la partage. Les louanges qui nous sont décernées éprouvent notre caractère. Chacun des compliments reçus devrait être immédiatement redirigé vers le Père. Si nous nous y accrochons, le poison de l'orgueil infectera notre cœur. Par contre, si nous redonnons la gloire à Dieu, notre cœur deviendra humble. P Proverbes 15.31-33 ersonne n'aime la critique, mais comme elle est inévitable, nous devons apprendre à y réagir sainement. Même s'il est tentant de se tenir sur la défensive ou de se fâcher, exerçons-nous à rester calmes et à écouter. Les mots peuvent blesser, mais l'écoute attentive peut nous en enseigner beaucoup. Si nous refusons d'être repris, la transformation de notre caractère et notre croissance spirituelle en souffriront. Certaines des meilleures leçons de vie se présentent sous un aspect rêche. Si Dieu a permis cette situation, nous pouvons être assurés qu'il veut s'en servir pour nous métamorphoser à l'image de son Fils. Que la critique soit fondée ou non, qu'elle soit faite avec bonté ou dureté, nous devrions toujours y réagir d'une façon qui glorifie le Seigneur. Souvenons-nous que nous ne sommes responsables que de notre comportement et pas de celui des autres. Lorsque quelqu'un vous critique, gardez votre calme et écoutez-le jusqu'à ce qu'il ait fini. Regardez-le dans les yeux pour lui montrer que vous l'écoutez et le respectez. Quand il se tait, remerciez-le de vous avoir fait part de ses inquiétudes et dites-lui que vous allez repenser à ses paroles. Demandez au Seigneur de vous révéler si ses accusations sont justifiées. Laissez-le sonder votre cœur et confirmer ou infirmer votre innocence. Chaque fois qu'une personne nous fait des reproches, Dieu nous donne l'occasion de manifester notre caractère chrétien. Si elle vous attaque avec hargne, le respect et la bonté que vous lui démontrerez rendront puissamment témoignage de la bienveillance de Dieu. La critique nous fournit également la possibilité de nous humilier et d'accepter la correction divine. Jeudi Mercredi 20 Réagir à la critique 21 Faux enseignements Galates 1.6-9 L a parole de Dieu est la vérité, vivante et capable de pénétrer l'âme (Hé 4.12). Considérons la puissance de l'Écriture : elle peut transformer les cœurs, sauver les gens de la condamnation éternelle et redonner espoir aux désespérés. Est-il étonnant, donc, qu'elle soit le champ de bataille de Satan? Le diable fera tout en son possible pour en détruire le message et en corrompre la vérité. En réalité, depuis qu'il a choisi de se détourner de Dieu, c'est le but qu'il a continuellement visé. Notre Père céleste nous a gracieusement révélé à l'avance l'issue de cette guerre : la vérité prévaudra. Malgré le fait que le Seigneur obtiendra en définitive la victoire, Satan peut gagner du terrain dans le cœur des personnes. Ses tactiques sont dangereuses et elles trompent les gens qui ne sont pas sur leurs gardes. Voilà pourquoi nous devrions nous prémunir contre ses attaques, difficiles à reconnaître à moins que nous y soyons préparés. Les faux enseignements sont l'une des ruses préférées de Satan pour nous faire déraper. Au premier abord, ils semblent s'aligner sur l'Écriture, mais il ne faut pas se laisser leurrer. Pour contrer ses mensonges, deux choses sont essentielles : être bien fondés sur la Parole et écouter la voix du Saint-Esprit. Alors seulement pourrons-nous reconnaître l'erreur et éviter les pièges que nous tend l'ennemi par ses ruses. Satan attend avec impatience de berner les chrétiens afin de les rendre inefficaces dans le royaume. Il veut également empêcher les incrédules d'entendre parler du salut qu'offre Jésus-Christ. Soyons préparés pour le combat; croissons dans la connaissance de la vérité et suivons la direction du Saint-Esprit à chaque instant. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 27 Vendredi Samedi et dimanche 22 Porter les fardeaux des autres (1) Porter les fardeaux des autres (2) Romains 15.1,2 1 Thessaloniciens 5.14 L a Bible instruit les chrétiens à porter les fardeaux les uns des autres. Cela exige trois traits. • Être conscient des besoins. Impossible d'aider les autres quand on ignore ce qu'ils traversent. Chaque dimanche, vous êtes entouré de gens qui souffrent. Le Seigneur sait qu'ils ont mal et désire briser leurs liens, mais il utilise souvent les siens pour y arriver. Heureusement, nous avons son Esprit pour nous sensibiliser aux besoins parmi nous. • Accepter les autres. Ce que nous ressentons envers notre prochain ne devrait pas nous empêcher de porter ses fardeaux. Jésus ne fait aucune discrimination quand il est question d'aimer ou d'aider quelqu'un. Si nous voulons lui ressembler, nous devons être prêts à porter la douleur des autres, sans égard à leur identité. Agissez-vous ainsi? Ou restreignezvous votre appui à vos proches? • Être disponible. Les chrétiens relèguent parfois la tâche de secourir les autres à leur pasteur en se disant : Après tout, c'est son boulot. N'oublions pas qu'il porte lui aussi des fardeaux. Votre pasteur désire aider chacun de toutes les manières possibles, mais s'il est le seul à soutenir toute la congrégation, il s'écroulera, ainsi que son assemblée. Une communauté de foi prospère quand les gens s'épaulent. Demandez-vous si vous pouvez contribuer à porter une partie de la charge. L'Écriture affirme que toute la loi est accomplie dans une seule parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Ga 5.14). C'est le deuxième commandement; le premier nous enjoint d'aimer le Seigneur de tout notre cœur (Mt 22.39). Quand nous partageons les peines et les soucis d'une autre personne, nous obéissons à un grand commandement. 28 Mai 2015 E N C O N TA C T P artout, des gens souffrent, mais il nous arrive parfois de ne pas savoir que dire ou que faire pour les soulager. Voici six manières pratiques de porter le fardeau de quelqu'un d'autre : 1. Soyez présent. Parfois, la meilleure « méthode » pour aider une personne consiste à être là. Durant nos heures les plus sombres, nous ne voulons pas que quelqu'un tente en vain de tout résoudre. Nous avons simplement besoin d'un ami. 2. Écoutez. N'essayez pas de trouver de solutions ou de dicter leur conduite aux gens. Les âmes blessées ont fréquemment besoin qu'on les écoute exprimer ce qu'elles ressentent. 3. Parlez de vos expériences. Ne laissez jamais l'impression d'avoir toutes les réponses. Puisez plutôt dans votre propre douleur le nécessaire pour venir en aide à l'autre. 4. Priez. Entendre prononcer son nom en prière peut produire un grand effet; la guérison commence fréquemment à cette étape-là. 5. Donnez. Soutenir les autres implique souvent plus qu'un câlin ou une poignée de main. La personne éprouve possiblement un besoin financier ou matériel. Ce que nous sommes prêts à donner à autrui constitue l'une des meilleures jauges de notre sincérité. 6. Remplacez. Vous connaissez peut-être un soignant qui a besoin de répit. En le remplaçant, vous imitez votre Sauveur qui lui aussi a été notre substitut. Puisque nous étions incapables de le faire, Jésus a porté tous nos péchés et a connu la mort. Par conséquent, nous pouvons vivre avec joie et être en communion éternelle avec notre Père. Si Christ a agi ainsi, de quel droit pouvons-nous dire : « Je suis trop occupé pour soutenir telle personne »? Q Genèse 2.15-17 uand des chrétiens discutent de l'entrée du péché dans le monde, ils repensent en général à la tentation en Éden. En fait, nous devons remonter jusqu'au moment où Dieu a planté l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin. En laissant Adam et Ève choisir entre l'obéissance et la rébellion, le Seigneur a permis au mal d'entrer dans sa création parfaite. Vous vous posez probablement la même question que soulèvent de nombreux chrétiens et incrédules : Pourquoi un Dieu aimant permet-il le mal? Certains prétendent, à tort, que le Seigneur ne s'en soucie pas ou qu'il est incapable de le prévenir. Or, de telles réponses contredisent ce que Dieu révèle à son sujet (Ro 5.8; Ps 47.9). En vérité, notre tendre Père exerce son autorité absolue sur notre planète. Dieu avait une raison de permettre au mal d'entrer dans le monde. L'arbre de la connaissance du bien et du mal devait servir à éprouver Adam et Ève. Ceux-ci ont eu à choisir entre la rébellion et l'amour, le mal et la justice, l'obéissance et la désobéissance. Puisque Dieu désirait que les humains l'aiment, il leur en a donné le choix. L'amour véritable ne peut s'imposer. Les solutions de rechange consistaient à ne pas créer l'humanité ou à programmer les humains comme des robots pour qu'ils louent leur Créateur. Le Seigneur nous fournit deux certitudes relatives au mal. Il ne veut pas que nous péchions (Ja 1.13); il désire que nos motifs soient purs pour que le péché ne trouve pas de place dans notre cœur. Ensuite, quand nous sommes touchés par le mal, il veut le faire concourir à notre bien (Ro 8.28). 26 Mardi Lundi 25 Dieu permet-il le mal? Marcher avec le Seigneur Psaumes 119.97-104 N ous devons arriver à de nombreuses décisions en une journée, dont la plupart doivent être prises rapidement. Puisque nous avons alors peu de temps d'en peser les pour et les contre, nous nous fions à nos impulsions. Les chrétiens désireux d'éviter les écueils du monde ont besoin de plus que de leur instinct charnel; ils requièrent connaissance, sagesse et principes directeurs, d'où la nécessité de méditer la Parole. La méditation de l'Écriture est primordiale, puisque la Bible nous révèle Dieu et sa volonté. Les croyants ne peuvent négliger de passer du temps à en étudier le contenu. Pour savoir ce que le Seigneur pense d'une question, dirigeons-nous vers la source et remplissons notre esprit de sa vérité. Chacun de nous a un genre de fichier dans son cœur. Il est formé des principes qu'on nous a enseignés durant l'enfance, des habitudes que nous avons acquises et des renseignements que nous tenons pour vrais. Nous comparons les nouvelles connaissances auxquelles nous sommes exposés à ce fichier avant de les assimiler ou de les rejeter. Pensons aux publicités télévisées : ces annonces accrocheuses mettant en vedette de ravissantes personnes ont pour but d'esquiver nos mécanismes de défense. Le diable s'est fixé le même objectif qu'elles : prendre pied dans notre esprit et notre âme. Certains des dards que Satan lance contre notre esprit peuvent sembler inoffensifs ou même bons; voilà pourquoi il est dangereux de se fier à son instinct. Un fichier défini par la vérité biblique est essentiel aux chrétiens, puisqu'il les aide à déterminer et à rejeter ce qui est péché, ce qui est inopportun ou ce qui ne leur convient pas en tant que croyants. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 29 1 Corinthiens 15.33,34 D ans un environnement idéal, nos relations nous rapprocheraient du Seigneur. Nous vivons toutefois dans un monde déchu et avec des pécheurs, une réalité tout autre. Dieu nous demande d'influencer ceux qui ne lui obéissent pas; cependant, c'est eux qui nous influenceront à moins que nous soyons vigilants. Comment gérer des relations qui nous tirent vers le bas plutôt que de nous édifier? • La prière. La première étape consiste à prier pour les gens qui nous entraînent vers le mal. Il ne nous appartient pas de les changer, mais nous pouvons demander au Seigneur de travailler en eux. N'oublions pas de réclamer également la sagesse et la patience qu'exigeront nos interventions auprès d'eux. • La séparation. Il est possible que nous ayons à rompre une relation qui mine notre marche chrétienne. Cette décision ne devrait être prise qu'après avoir beaucoup prié et cherché des conseils sages. Souvenons-nous que certaines relations devraient être permanentes; par conséquent, écoutons attentivement ce que le Seigneur nous dit. • La persévérance. Si l'état de cette relation nuisible ne change pas et que Dieu ne nous appelle pas à nous séparer de cette personne, c'est donc qu'il veut que nous persévérions dans cette situation. Dans ce cas, nous devons marcher fidèlement aux côtés de notre Père, malgré l'opposition et les obstacles. Si certaines de vos relations sont malsaines, veillez à créer des liens avec des gens pieux qui vous aideront à croître spirituellement. Passez du temps à lire la Parole, faites le plein de vérités qui stabiliseront votre âme durant les moments difficiles. Persévérez à suivre loyalement Christ. Qui sait? Vous pourriez même en venir à influencer l'autre. 30 Mai 2015 E N C O N TA C T Jeudi Mercredi 27 Relations tendues 28 S Marcher sagement Proverbes 28.26 elon 2 Corinthiens 5.7, les chrétiens devraient marcher par la foi. Puisque tant de voix nous invitent à suivre les sentiers du monde, nous éprouvons souvent des difficultés à entendre la sagesse de Dieu et à la mettre en pratique. Par exemple, il est facile de céder à notre tendance naturelle, qui est de retenir la miséricorde, même si le Seigneur nous exhorte à pardonner (Ép 4.32). La sagesse venant de Dieu nous permet de voir les choses selon sa perspective et d'y réagir selon les principes bibliques. Ce discernement n'est pas un automatisme. Quoique le SaintEsprit vive dans chaque croyant et lui indique le bien qu'il doit faire, chacun est responsable de choisir, ou non, la voie de la sagesse. Pour y parvenir, nous devons nous engager à demeurer sur le sentier droit, à suivre Dieu, coûte que coûte. Plaire au Seigneur et nous conformer à sa ressemblance représentent toujours les bons choix. Prendre la résolution d'honorer Dieu transformera notre processus décisionnel. Dans une situation donnée, nous choisirons sa perspective, plutôt que de nous fier à notre instinct ou à nos impulsions. Au lieu de nous appuyer uniquement sur les conseils des autres, nous fouillerons dans l'Écriture afin d'y trouver la confirmation de ce que le Seigneur semble nous dire. À la longue, la voix douce du Saint-Esprit deviendra plus facile à discerner, et celles du monde s'affaibliront. Nous avons un tendre Père céleste qui honore notre engagement sincère à nous conformer à sa volonté. Dieu prend la responsabilité de présenter à ses enfants la vérité qu'ils recherchent et de leur permettre de marcher sur le bon sentier (Pr 3.5,6). La meilleure décision reste toujours de le suivre. Vendredi Samedi et dimanche 29 N La grâce de donner Comment dépenser 2 Corinthiens 8.1-7 Philippiens 4.11-19 ous vivons sous la nouvelle alliance (Hé 9.15) que Dieu a établie en vertu de l'œuvre de son Fils. Par conséquent, Romains 12.1 nous exhorte à offrir nos corps « comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui [est] de [notre] part un culte raisonnable ». Si vous êtes un enfant de Dieu, vos talents, votre temps et votre argent lui appartiennent en entier. L'Église primitive nous fournit un bel exemple de sacrifice. Les nouveaux chrétiens étaient heureux de vendre leurs biens pour répondre aux besoins de leur entourage (Ac 2.45). Dieu a récompensé leur générosité; il leur a accordé joie et croissance numérique. Les Églises de Macédoine avaient aussi compris l'importance de donner. Malgré l'extrême pauvreté de ces croyants, ils ont cherché à en aider d'autres sur le plan financier. Selon 2 Corinthiens 8.7, ils excellaient « dans cette œuvre de bienfaisance ». Sous la Loi, Dieu avait imposé la dîme aux Juifs (un dixième des récoltes et des animaux) afin de soutenir l'œuvre du Temple (Lé 27.30-32). Quand la nation a abandonné cette pratique, le Seigneur lui a envoyé Malachie pour lui rappeler les conséquences de sa désobéissance. En retenant leurs dîmes, les Israélites dérobaient Dieu de ce qui lui appartenait de droit (Ma 3.8). Nous ne voulons pas nous rendre coupables de garder pour nous l'argent du Seigneur. Dieu a fait de nous des administrateurs de ses biens, et il s'attend à ce que nous soyons généreux. Quand la pauvre veuve a déposé deux petites pièces dans le tronc du Temple, Jésus a loué son altruisme (Mc 12.41-44). Si, comme la veuve, nous remettons nos finances à Dieu, nous excellerons dans l'art de donner. D ieu confie à chaque croyant une partie de ses ressources. Comme tout sage intendant, il fournit des lignes de conduite à ses administrateurs, en leur indiquant comment faire le meilleur usage de ses biens. • L'essentiel. La décision financière la plus sage du chrétien consiste à premièrement redonner une part de ses revenus à l'Église. Quand nous veillons ainsi à l'œuvre de Dieu, il protège ce qui nous reste (De 26.2; Ma 3.10,11). • Les nécessités. Dieu a promis de subvenir à nos besoins (Ph 4.19). Grâce à ce qu'il nous alloue, nous satisfaisons nos besoins de base comme la nourriture, le vêtement, le logis, le transport et l'éducation. • La poursuite d'objectifs pieux. Ensuite, notre argent devrait servir à atteindre les objectifs que Dieu nous a fixés. Il peut nous diriger à investir dans notre éducation, à démarrer une entreprise ou à acheter un article. Quoi qu'il en soit, le chrétien devrait poursuivre par ce moyen la volonté de Dieu. • Un appel élevé. En donnant aux pauvres, on investit dans le royaume de Dieu. N'encourageons pas la paresse; cependant, « celui qui a pitié du pauvre prête à l'Éternel, qui lui rendra selon son œuvre » (Pr 19.17). • Le reste. En tout dernier lieu se trouve la réalisation de nos désirs. Les croyants qui font leurs délices du Seigneur lui obéissent. Il les bénit de bonnes choses qui se conforment à sa volonté pour leur vie (Ps 37.4). Les administrateurs fidèles gèrent les ressources du Père en lui demandant ce qu'il souhaite qu'ils en fassent. Vivre selon les principes bibliques est extrêmement libérateur. Même un peu d'argent semble être plus que nécessaire quand on le dépense comme Dieu l'entend. E N C O N TA C T M a i 2 0 1 5 31 Avez-vous choisi de croire en Jésus-Christ et de le suivre ? Aimeriez-vous avoir une relation intime et éternelle avec celui qui vous a créé et qui vous aime inconditionnellement ? Si oui, dites-le-lui dans vos propres mots ou faites la prière suivante : Père céleste, je reconnais que je suis un pécheur et que j’ai besoin de ton pardon. Je crois qu’en mourant sur la croix du Calvaire, Jésus a subi le châtiment que méritaient mes péchés et qu’il est ressuscité des morts. Merci de m’avoir sauvé même si je ne le méritais pas. Montre-moi comment vivre pour toi. Amen. C’est avec plaisir que nous vous ferons parvenir la brochure La seule porte pour aller au ciel, du pasteur Stanley, pour vous aider à commencer votre marche avec Dieu. Pour nous joindre : C.P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 ADRESSE Ministères En Contact C. P. 67031 Saint-Lambert (Québec) J4R 2T8 PRIÈRE 1-877-537-7647 COMMANDES DE LIVRES ET ABONNEMENT Tél. : 450-926-1710 No sans frais : 1-866-926-1710 Courriel : [email protected] VISITEZ NOTRE SITE WEB encontact.org
© Copyright 2024