IÒãµdG É¡JÓgDƒÃ É«Yh ÌcCG íѰüJ ¿CG á«≤jôaE’G ¿Gó∏Ñ∏d óH’ .ájOÉŸGh ájöûÑdG ÉgOQGƒe ᫪gCÉHh ¬FÉ£YEG ≈∏Y ¢Tô©dG »FÓàYG òæe â°UôM …òdG ¬LƒàdG ƒg Gògh á«≤jôaE’G ¿Gó∏ÑdG øe É¡FÉ≤°TCÉH áµ∏ªŸG ábÓ©d «L’Afrique doit compter d’abord sur ses multiples atouts, son riche potentiel et ses propres ressources. C’est le sens que J’ai voulu donner, depuis Mon accession au Trône, à la stratégie africaine du Royaume.» á©HGôdG IQhódG ¤G ¬LƒŸG ádÓ÷G ÖMɰU ÜÉ£N ¢üf π°ùchôH ‘ Ió≤©æŸG á«HhQ’G á«≤jôa’G áª≤∏d Discours de S.M le Roi adressé aux participants au 4ème sommet Afrique-Union Européenne à Bruxelles ,ôNBÓd óMGh πc ô¶æj ¿CG ¢ù«d Ö◊G{ z.√ÉŒ’G ¢ùØf ‘ Éjƒ°S ô¶æf ¿CG πH «L’amour ce n’est pas se regarder l’un l’autre, mais c’est regarder ensemble dans la même direction.» …ÒHƒ°ùµjEG ¿É°S …O ¿Gƒ£fCG Antoine de Saint Exupery SOMMAIRE Discours du Directeur du Festival 4 5 Discours du Président du Festival 6 7 Organigramme 8 Flash back 9 Hommages 10 11 Tables - rondes 12 23 Master Class 24 25 Workshop 26 27 Jury : long métrage 28 29 Films Compétition Officielle Long Métrage 30 39 Jury : Film Documentaire 40 41 Comité Scientifique 42 43 Films Compétition Officielle Film Documentaire 44 56 Panorama 57 Activités Parallèles 58 61 Programme 62 63 Les partenaires officiels 64 65 Afrique / Méditerranée : Mémoire des horizons partagés La IVe édition du Festival International du Cinéma de la mémoire commune de Nador se tient cette année, dans un contexte régional assez particulier, dont les nouvelles donnes affectent profondément la stabilité de la région. Ce qui met une grande partie du continent africain et de la Méditerranée, au cœur de l’actualité du monde : confrontées à des paris et des défis communs en termes d’orientations politiques ou encore en matière d’émergence, ici et là, de nouvelles valeurs, les deux contrées sont appelées à repenser leurs relations et leurs approches respectives d’horizons partagés où l’humain doit être placé au centre des préoccupations communes. C’est pour cette raison que la IVe édition du Festival International du Cinéma et de la mémoire commune entend relier l’Afrique à la Méditerranée, et ce dans le contexte des transformations profondes que connait actuellement le pourtour méditerranéen. En particulier, en ce qui concerne les problématiques de la mémoire commune et ce qu’elle recèle en matière de dysfonctionnements politiques, économiques et humains, et dont les répercussions sont palpables aujourd’hui encore ; sans oublier la crise des valeurs et tout ce qui est lié aux droits de l’Homme, qu’il s’agisse d’immigrants ou de résidents. Toutes ces préoccupations ont présidé tant à la programmation des films documentaires, étroitement liés à cette thématique, qu’au choix des tables rondes et des séances de débats que nous voulons des espaces de questionnement et de réflexion commune sur l’avenir des relations entre la Méditerranée et l’Afrique, en plus des éternels questionnements relatifs à la mémoire partagée et, qui exigent, à chaque fois, une approche particulière et inventive. En ce qui concerne les films de fiction en liece, dans la compétition officielle, ou programmés hors compétition, nous avons veillé, compte tenu du fait que le festival est l’unique occasion offerte au public nadori de voir les dernières créations cinématographiques, à lui montrer des chefs-d’œuvre, récents, du cinéma méditerranéen et africain. Plusieurs hommages seront rendus, sur scène, à des personnalités du monde de l’art et du cinéma, et dans les expositions d’arts visuels, à des figures de proue de la lutte pour un monde meilleur. Sans se cantonner entre les murs de la salle officielle, les activités du festival dont le caritatif est l’une des préoccupations majeures, incluront les orphelins, les démunis et les détenus. Comme par le passé, les jeunes de la région, auront cette année encore une fois l’occasion de tenter l’aventure de l’écriture et de la création audiovisuelles, au sein d’ateliers, encadrés par des spécialistes. 6 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune É¡d IójóL äÉ«£©Ã º°ùàj õ«ªàe óL »ª«∏bEG ¥É«°S ‘ QƒXÉædÉH á©HGôdG ¬à©ÑW ‘ ácΰûŸG IôcGòdG ɪ櫰ùd ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG ,áæ°ùdG √òg ,ó≤©æj »àdG çGóMC’G IQGó°U ‘ ,§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG á≤£æeh á«≤jôaC’G IQÉ≤dG øe GÒÑc GAõL ™°†j …òdG ôeC’G .á≤£æŸG QGô≤à°SG ≈∏Y ≥«ªY ÒKCÉJ º«b RhÈH ≥∏©àj ɪ«a hCG á«°SÉ«°ùdG äÉ¡LƒàdG å«M øe äÉfÉgôdG ¢ùØf É¡d ɪc h ácΰûe äÉjó– ¿É¡LGƒJ ¿Éà≤£æŸG ¿CG Éà :ÉægGQ ⁄É©dG É¡aô©j ™°Vh ¢VÎØJ »àdGh ɪ¡©ªŒ »àdG ácΰûŸG ¥ÉaBÓd ɪ¡àHQÉ≤e Ö«dɰSCG ‘h ɪ¡JÉbÓY ‘ ÒµØàdG IOÉYEG Úà¡÷G ≈∏©a ,∑Éæg ɪc Éæg ,IójóL É«≤jôaCG §HQ ≈∏Y ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d á©HGôdG á©Ñ£dG πª©à°S ≥∏£æŸG Gòg øe .ácΰûŸG äÉeɪàg’G õcôe ‘ OôØdG Éjɰ†≤H ≥∏©àj Ée πc ¢üîJ »àdG h .§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG á≤£æe É«dÉM ¬LGƒJ »àdG á≤«ª©dG äGÒ¨àdG ¥É«°S ‘ ∂dPh ,§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdÉH áeRCG øY ∂«gÉf ; áYɰùdG ó◊ ¢Sƒª∏e πµ°ûH IôKDƒŸGh ,ájOɰüàb’Gh ájô°ûÑdGh á«°SÉ«°ùdG ä’ÓàN’ÉH á£ÑJôŸG ácΰûŸG IôcGòdG ä’ɵ°TEG h .Úª«≤ŸÉH ΩCG øjôLÉ¡ŸÉH ôeC’G ≥∏©J AGƒ°S ,¿É°ùfE’G ¥ƒ≤ëH á∏°U hP ƒg Ée πch º«≤dG Iôjóà°ùŸG óFGƒŸG ™«°VGƒe QÉ«àNG ‘ ɪc ,äɪ«àdG √ò¡H É≤«Kh ÉWÉÑJQG á£ÑJôŸG ,á«≤FÉKƒdG ΩÓaC’G á›ôH ‘ AGƒ°S ⪵– »àdG »g ¢ùLGƒ¡dG ∂∏J ∫ƒM ɪc ,É«≤jôaCGh §°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG ÚH äÉbÓ©dG πÑ≤à°ùe ∫ƒM ∑ΰûŸG ÒµØà∏d äÉMɰùe ¿ƒµJ ¿CG íª£f »àdG ¢TÉ≤ædG äɰù∏Lh .(QɵàH’ÉH º°ùàJ) IôµàÑeh IójóL áHQÉ≤e á£fi πc ‘ Ö∏£àJ »àdGh ácΰûŸG IôcGòdÉH á≤∏©àŸG ájóHC’G Éjɰ†≤dG IQOÉædG á°UôØdG ƒg ¿ÉLô¡ŸG ¿CG QÉÑàYÉH ,Éæ°UôM ó≤a ,á≤HɰùŸG êQÉN á›ÈŸG ∂∏J hCG ,᫪°SôdG á≤HɰùŸG ‘ á°ùaÉæàŸG π««îàdG ΩÓaCÉH ≥∏©àj ɪ«ah .GôNDƒe ,É«≤jôaEGh §°SƒàŸG ôëÑdG ɪ櫰S ¬àéàfG Ée ™FGhQ ¢VôY ≈∏Y ,á«Fɪ櫰ùdG äÉYGóHE’G çóMCG IógɰûŸ …Qƒ°VÉædG Qƒ¡ªé∏d áѰùædÉH ‘ IRQÉH äÉ«°üî°ûH ,ájô°üÑdG ¿ƒæØdG ¢VQÉ©eQÉWEG ‘ h ,ɪ櫰ùdGh øØdG ⁄ÉY øe ΩƒéæH ,áѰûÿG ¥ƒa ,AÉØàME’G ºà«°S äÉÁôµàdG iƒà°ùe ≈∏Y .π°†aCG ⁄ÉY πLCG øe ∫ɰ†ædG QÉWEG ΩÉàjC’G πª°ûà°S ,á«°ù«FôdG ¬JÉeɪàgG øe GAõL ájÒÿG ∫ɪYC’G πµ°ûJ …òdG ,¿ÉLô¡ŸG ᣰûfCG ,᫪°SôdG áYÉ≤dG ¿GQóL πNGO ¥Ó¨fE’G ¿hO ´GóHE’Gh ᫵«à°ùjQÉæ«°ùdG áHÉàµdG Iôeɨe ¢VƒN á°Uôa á≤£æŸG ÜÉѰûd ¿ƒµ«°S ≥HɰùdG ‘ ɪch .Qƒ°VÉædÉH ÊóŸG øé°ùdG A’õfh øjRƒ©ŸGh .¿Gó«ŸG ‘ ¿ƒ«æ¡e É¡«∏Y ±ô°ûj ,πªY äɰTQh QÉWEG ‘ ,…ô°üÑdG »©ª°ùdG ΩÓ°ùdGóÑY Ö«WƒH º∏°ùdG h á«WGô≤ÁódG πLCG øe ácΰûŸG IôcGòdG õcôe ¢ù«FQ ¿ÉLô¡ŸG ôjóe Bouteyeb Abdesslam Président du centre de mémoire commune pour la démocratie et la Paix Directeur du festival ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 7 Festival International du Cinéma et de la Mémoire Commune de Nador Le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix organise cette année la IVe édition du Festival de Cinéma et Mémoire Commune, qui se déroulera du 04 au 09 mai 2015 à Nador. Cette nouvelle édition est dédiée à « L’Afrique et la Méditerranée : Mémoire des horizons partagés ». L’objectif est d’abord la création d’un espace de créativité, d’échange, de dialogue et de réflexion autour de la mémoire commune de l’Afrique et de la Méditerranée. Né il y a quatre ans, le festival de Cinéma et Mémoire Commune continue son bel envol, s’amplifie et a su maintenir une identité qui lui est propre, et ce grâce à la mobilisation d’une équipe solide, cohérente et interdisciplinaire. Pour cette année, il propose aux cinéphiles du Maroc et d’ailleurs une plateforme culturelle et artistique riche et variée de longs métrages de fiction et de documentaires en entrée libre sur la thématique retenue pour cette année, à savoir l’Afrique et la Méditerranée et les voies de transition démocratique. Des débats et des discussions sont également prévus à la fin de chaque projection. Le grand public aura le plaisir, lors de cette IVème édition, d’approcher des artistes de renom des différents horizons africains et méditerranéens dans l’esprit de susciter le dialogue et de créer un véritable carrefour d’échange entre le public et les professionnels du cinéma. Parallèlement à cette programmation, nous développons d’autres activités avec l’organisation de trois tables rondes qui permettront au public de suivre de près le débat en cours sur les différentes dynamiques africaines et méditerranéennes. Des rencontres qui seront animées par des experts de talent émanant d’horizons différents, principalement africains et méditerranéens. L’occasion sera également propice au développement d’autres actions, notamment l’organisation d’ateliers d’initiation à la réalisation et à l’écriture scénaristique animés par des professionnels du cinéma. Des formations dédiées aux « Métiers et pratiques des médias » sont également prévues. Au fil des éditions, le Centre a su affirmer une identité plurielle en initiant toute une panoplie d’activités aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, contribuant ainsi à la mise en place d’une feuille de route, à même de consacrer la culture de la paix et promouvoir les valeurs de la solidarité et du vivre-ensemble. C’est dans cet esprit que la ville méditerranéenne de Nador avait accueilli, il y a trois ans, la première édition du Festival de Cinéma et Mémoire Commune, sous le thème « Mémoire et Histoire dans les relations hispano-marocaines ». Au cours de cette manifestation, une série de documentaires et longs métrages de qualité avait été projetée afin de sensibiliser le grand public, à travers l’image, aux réalités passées et présentes de la mémoire commune du Maroc et de l’Espagne, avec laquelle nous partageons également un avenir commun. L’organisation de cet événement est l’occasion de rendre hommage à des hommes hors pair, qui tout au long de leurs parcours ont défendu les valeurs de cohabitation, de tolérance et d’échange, tels l’écrivain espagnol Juan Goytisolo et le défenseur des droits de l’Homme Mohammed Neshnash. Le succès de cette première édition a, en effet, encouragé le Centre à inscrire le festival dans la durée. Ainsi fut organisée en avril 2012, la seconde édition qui se voulait plus large dans le sens où elle entendait conquérir d’autres horizons méditerranéens, et ce à travers des questions communes comme les migrations, en rapport avec les droits de l’Homme et la diversité culturelle. Pour les organisateurs, il s’agissait essentiellement de réviser les préjugés véhiculés autour des migrants et d’encourager les jeunes cinéastes à faire prévaloir ces thématiques dans leurs oeuvres. En d’autres termes, mettre l’art au service de l’édification du processus démocratique et de la bonne gestion de la mémoire commune des peuples. Quant à la 3ème édition, la thématique choisie était « la Méditerranée en question », dans la prespective d’explorer une Méditerranée en perpétuelle mutation et d’interroger l’ensemble des mouvements contestataires qui façonnent son nouveau visage. 8 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 2015ƒjÉe 09 ¤EG 04 øe É¡JÉ«dÉ©a óàªà°S »àdG ,ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ùdG ¿ÉLô¡Ÿ á©HGôdG IQhódG º∏°ùdGh á«WGô≤ÁódG πLCG øe ácΰûŸG IôcGòdG õcôe º¶æj ∫OÉÑàdGh ,´GóHEÓd áMɰùe ≥∏N ’hCG ƒg ±ó¡dGh .“ácΰûŸG ¥ÉaB’G IôcGP :§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG” ¤EG Iójó÷G á©Ñ£dG √òg ¢ü«°üîJ ºà«°Sh .QƒXÉædÉH .§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG ÚH ácΰûŸG IôcGòdG ‘ »Yɪ÷GÒµØàdGh QGƒ◊Gh ,Úàe ≥jôa áÄÑ©J π°†ØH ∂dPh ,¬àjƒg ≈∏Y ɶaÉfi ƒªæjh ,á∏«ª÷G ¬à∏MQ ™HÉàj ∫Gõj ’ ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ùdG ¿ÉLô¡eh ,¬°ù«°SCÉJ òæe ,â∏N äGƒæ°S ™HQCG ∫ÓN ,á∏jƒ£dG ΩÓaC’G ´ƒæàH á«æZ á«æa h á«aÉ≤K á«°VQCG øWƒdG êQÉN øe ɪ櫰ùdG ¥É°ûYh Üô¨ŸG »«∏ث櫰ùd ¿ÉLô¡ŸGôaƒ«°S ,áæ°ùdG √òg .äɰü°üîàdG Oó©àeh ºé°ùæe ≈∏Y IhÓY .»WGô≤ÁódG ∫É≤àf’G äGQɰùeh §°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG »gh :IQhódG √ò¡d ÉgQÉ«àNG ” »àdG ᪫àdÉH É¡∏c §ÑJôJ »àdG h ,á«≤FÉKƒdG h É¡æe á«FGhôdG .¢VôY πc ájÉ¡f ‘ áMƒàØe äɰûbÉæeh äGôXÉæe º«¶æJQô≤ŸG øe ,¿ÉéŸÉH ¢Vhô©dG ∂∏J AÉæHh QGƒ◊G õjõ©J ≥∏£æe øe á«£°SƒàŸGh á«≤jôaC’G ¥ÉaB’G ∞∏àfl øe øjQƒ¡°ûe ÚfÉæØH ∑ɵàMEÓd ¢UôØH ,á©HGôdG á©Ñ£dG √òg ∫ÓN ,Qƒ¡ª÷G ≈°†ë«°S h .Qƒ¡ª÷Gh ɪ櫰ùdG ‘Îfi ÚH ∫OÉÑà∏d »≤«≤Mô°ùL äÉ«eÉæjódG ∞∏àfl ∫ƒM ôFGódG ¢TÉ≤ædG á©HÉàeQƒ¡ªé∏d í«àJ ±ƒ°S Iôjóà°ùe óFGƒe çÓK º«¶æàH iôNCG ᣰûfCG ôjƒ£J ≈∏Y πª©f ,èeÉfÈdG Gòg ™e äGRGƒÃ h .§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG øe ɰUƒ°üNh ,¥ÉaB’G ∞∏àfl øe Úbƒeôe AGÈN äGAÉ≤∏dG √òg §«°ûæàH Ωƒ≤«°S .Üôb øY ,á«£°SƒàŸGh á«≤jôaC’G Gòg .ɪ櫰ùdG ‘Îfi øe ¿ƒ°ü°üîàe É¡≤°ùæj êGôNE’G h ƒjQÉæ«°ùdG áHÉàc äɰTQh ∫ÓN øe ɰUƒ°üN ,iôNCG ᣰûfCG ôjƒ£àd á°Uôa ɰ†jCG áѰSÉæŸG √òg ¿ƒµà°Sh .¬JÉ«æ≤J h ΩÓYE’G ø¡Ÿ ¢ü°üfl øjƒµJ ¤EG IɰVE’ÉH ™°Vh ‘ ∂dòHɪgɰùe ,êQÉÿGh Üô¨ŸG øe πc ‘ ᣰûfC’G øe áYƒª› º«¶æàH IQOÉÑŸG òNCG ∫ÓN øe ájOó©àdG ¬àjƒg äÉÑKEG õcôŸG ´É£à°SG ,¿ÉLô¡ŸG äGQhO ÈY çÓK òæe ,QƒXÉædG ,§°SƒàŸG ôëÑdG ≈∏Y á∏£ŸG áæjóŸG âaɰ†à°SG ,≥∏£æŸG Gòg øeh .¢ûjÉ©àdGh øeɰ†àdG º«b õjõ©Jh ΩÓ°ùdG áaÉ≤K ¢ùjôµJ ≈∏Y IQOÉb ≥jôW áWQÉN á∏°ù∏°S â°VôY ,çó◊G Gòg ∫ÓN .“á«Hô¨ŸG á«fÉѰSE’G äÉbÓ©dG ‘ ïjQÉàdGh IôcGòdG” ᪫J â– ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ùdG ¿ÉLô¡Ÿ ¤hC’G á©Ñ£dG ,â∏N äGƒæ°S ÚH ácΰûŸG IôcGòdÉH ,ÉægGQ h É«°VÉe ,á≤∏©àŸG Éjɰ†≤dÉH ,IQƒ°üdG ∫ÓN øe ,¢†jô©dG Qƒ¡ª÷G ¢ù«°ù– ᫨H á∏àfl ¢SÉæLCG øe á∏jƒ£dG á«FGhôdG h á«≤FÉKƒdG ΩÓaC’G øe .∑ΰûe πÑ≤à°ùe ¬©e º°SÉ≤àf …òdG ó∏ÑdG Gòg É«fÉѰSEGh Üô¨ŸG ¿GƒN ÊÉѰSE’G ÖJɵdÉc ,πYÉØàdGh íeɰùàdGh ¢ûjÉ©àdG º«b øY ºgQɰùe ∫GƒW Gƒ©aGO øjOôØàe ∫ÉLôH IOɰTEÓd á°Uôa ¿É«MC’G øe Òãc ‘ çó◊G Gòg º«¶æJ ¿Éch ,⪶f Gòµgh .¿ÉLô¡ŸG ájQGôªà°SÉH âѰûà∏d õcôª∏d áѰùædÉH É«≤«≤M GõaÉM ¿Éc ¤hC’G á©Ñ£dG √òg ìÉ‚ .¢TÉæ°ûf óªfi ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M øY ™aGóŸGh ƒdƒ°ù«àjƒZ É¡àbÓY ‘ Iôé¡dÉH á≤∏©àŸG ¥ƒ≤◊Éc áØ∏àfl ácΰûe Éjɰ†b ∫hÉæJ h ,IójóL á«£°Sƒàe ¥ÉaBG ΩÉëàbG ÈY πª°TCG ¿ƒµJ ¿CG äOGQCG »àdG á«fÉãdG á©Ñ£dG ,2012 πjôHCG ‘ .‘É≤ãdGh …ô°ûÑdG ´ƒæàdÉH AÓjE’ ÜÉѰûdG ÚLôîŸG ™«é°ûàHh øjôLÉ¡ŸG ¢Uƒ°üîH ¥É£f ™°ShCG ≈∏Y Iô°ûàæŸG ΩɵMC’G ‘ ô¶ædG IOÉYEÉH ɰSɰSCG ≥∏©àj -¿ÉgôdG-ôeC’G ¿Éc ,Úª¶æª∏d áѰùædÉH á©Ñ£∏d áѰùædÉH ÉeCG .ÚÑ©°û∏d ácΰûŸG IôcGò∏d ᪫∏°ùdG IQGOE’Gh á«WGô≤ÁódG IQhÒ°ùdG AÉæH áeóN ‘ øØdG ™°Vh ,iôNCG IQÉÑ©Hh .º¡dɪYCG ‘ äɪ«àdG √ò¡d ájƒdhC’G πµ°ûJ »àdG á«LÉéàME’G äÉcô◊G ádAɰùeh Ëóà°ùe Ò«¨J Ö¡e ‘ »£°Sƒàe ôëH ±É°ûµà°SE’ ,“∫GDƒ°ùdG ™°Vƒe §°SƒàŸG ôëÑdG” ´ƒ°Vƒe QÉ«àNG ” ó≤a ,áãdÉãdG .ójó÷G ¬¡Lh »≤jó°üdG ΩÓ°ùdGóÑY ¿ÉLô¡ŸG ¢ù«FQ Abdeslam SEDDIKI Président ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 9 Organigramme Abdesslam SEDDIKI Président Ministre de l’emploi et des affaires sociales Vice président de CMCP Abdesslam BOUTEYEB Directeur du Festival Farid REGRAGUI Hafid El AISSAOUI Directeur chargé Directeur artistique d’exécution. et de la programmation Omar Abdouh Khalid BENTOUHAMI Ahmed Said Kadiri Directeur chargé Directeur chargé des finances Directeur chargé des médias de la communication et des et de la logistique et des relations avec les festivals internationaux formations cinématographiques Abderrahime Harbal Azelarabe Qorchi Moukhtar Elmouhal Raphaël GUERRERO C.chargé de l’exécution Adjoint du directeur artistique Adjoin du Directeur chargé Co-directeur de communication des médias et des relations avec les festivals internationaux. 10 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Flash Back ɪ櫰S” ¿ÉLô¡e øe ¤hC’G á©Ñ£dG 2012 ƒ«fƒj 19 Ωƒj ,º∏°ùdGh á«WGô≤ÁódG πLCG øe ácΰûŸG IôcGòdG õcôe ø°TO ¤hC’G á©Ñ£dG √òg .ô¡°ûdG ¢ùØf øe 21 ¤EG ¬JÉ«dÉ©a äôªà°SG »àdGh ,QƒXÉæ∏d ‘É≤ãdG ™ªéŸG ‘ “ácΰûŸG IôcGòdG ≥jô£dG 󫡪àd á°Uôa áHÉãà ¿Éc ,“á«fÉѰSE’G á«Hô¨ŸG äÉbÓ©dG ‘ ïjQÉàdGh IôcGòdG” …QƒëŸG É¡Yƒ°Vƒe ¿Éc »àdG .¬àeôH §°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG »àذV º¡J »àdG iȵdG Éjɰ†≤dG ìôW πLCG øe Le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix, a inauguré, le mardi 19 Juin 2012 la première édition du festival du « cinéma de la mémoire commune » au complexe culturel de Nador et qui s’est étalée jusqu’au 21 du même mois. Cette première édition qui a eu pour thème « La Mémoire et l’Histoire dans les relations Maroco-Espagnoles », a été l’occasion de baliser la voie au traitement de questions majeures qui intéressent les deux rives de la Méditerranée. 26 h 21 ÚH Ée IÎØdG ‘ ó≤©fG …òdG ,ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d á«fÉãdG á©Ñ£dG ᣰûfCG äõ«“ á«Hô©dGh á«Hô¨ŸG ɪ櫰ù∏d »ªàæJ ájõeQ á«Fɪ櫰S √ƒLh ≈∏Y IhÓY ,áfRGh ᫪°SQ äÉ«°üî°T Qƒ°†ëH ,2013 πjôHCG ÌcCG ¿ƒµJ ¿CG ɰ†jCG øµdh ‹ÉØàM’G iƒà°ùŸG ≈∏Y Éeób »©°ùdG ≈∏Y ô°üà≤J ⁄ IQhódG √òg äÉfÉgQ .á«dhódGh ¥ƒ≤ëH É¡JÉbÓY ‘ Iôé¡dG ádCɰùe á÷É©e É¡≤JÉY ≈∏Y â©°Vh ÉeóæY ,§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG ∫hO »bÉH ≈∏Y ÉMÉàØfG .‘É≤ãdG Oó©àdGh ¿É°ùfE’G Les enjeux de la deuxième édition du festival international du cinéma et de la mémoire commune, s’est sont déroulée du 21 au 26 avril 2013 et qui a été marquée par une représentation officielle ainsi que par la présence de figures emblématiques du cinéma marocain, arabe et international, n’étaient pas simplement d’aller de l’avant sur le plan festif mais aussi de s’ouvrir davantage sur les pays du contour méditerranéen, en traitant la question des migrations en rapport avec les droits de l’Homme et la diversité culturelle. kÉYGóHEGh áaÉ≤K §°SƒàŸÉH AÉØàMÓd á°Uôa QƒXÉæ∏d ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d áãdÉãdG IQhódG â∏µ°T “§°SƒàŸG á∏İSCG” ´ƒ°Vƒe É¡d ÒàNG ób h .áYQɰùàŸG äGQƒ£àdGh äGÒ¨àŸG Aƒ°V ≈∏Y ¬∏Ñ≤à°ùeh √ô°VÉM ‘ ÒµØàdGh »àdG á«dÉŸG ájQƒJÉàµjódGh ájOɰüàb’G áeRC’Gh kɰUƒ°üN á«Hƒæ÷G áØ°†dG É¡àaôY »àdG äGõ¡∏d ô¶ædÉHh ¬à«ægGôd Gô¶f .á«°SɰSCG äÉjóëàc Ö°üàæJ »àdG á«aÉ≤ãdG äGÒ¨àŸG ¤EG áaɰVE’ÉH ,∫ɪ°ûdG ∫hO ¢†©H ™é°†e ¢†≤J La troisième édition du festival international de cinéma et mémoire commune de Nador était l’occasion de célébrer la Méditerranée sur le plan de la culture et de la création, et de penser son présent et son avenir à la lumière des mutations et des développements rapides. Le choix du thème La Méditerranée en question a été dicté par les secousses observées dans la rive sud, notamment la crise économique et la dictature des finances qui sont de réelles problématiques pour les pays du nord, en plus des mutations culturelles qui se constituent en défis majeurs. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 11 Hommages soirée dʼouverture á∏°ù∏°ùdG É¡æe ôcòf áëLÉædG ∫ɪYC’G øe ÒãµdG Ωób ,1954 áæ°S Aɰ†«ÑdG QGódG ó«dGƒe øe »Hô¨e êôflh π㇠¬∏dG ó©°S õjõY á∏㪟G øe êhõàe , ∫ÉjÎfƒe ¿ÉLô¡e ‘ π㇠π°†aCG IõFÉL ¬æY ∫Éf …òdG “¿Gh ȉ” º∏«ah , º°SGƒe çÓãd “áªWÉa ád’” ájó«eƒµdG . ¬dɪYCG Ö∏ZCG ¬cQɰûJ »àdG ó°SCG áéjóN Acteur majeur du paysage audiovisuel marocain, il forme avec Khadija Assad ce que les médias appellent le couple terrible du théâtre. Hyperactif au théâtre, à la télévision comme au cinéma (Les casablancais, Number One), il est installé avec sa femme au Canada depuis 2003. Qɪ©à°S’G IÎa ɰUƒ°üN ,¬îjQÉJh »Hô¨ŸG ™ªàéŸG ∫hÉæàJ á«≤FÉKƒdGh á«FGhôdG ΩÓaC’ G øe ójó©dG êôNCG ,»ÑjGöûdG ó©°S äÉjóàæe h äGô“Dƒe ‘ ∑QɰTh ä’É≤ŸG øe ójó©dG Öàc ,ôµØeh §°TÉf .Üô¨ŸG ‘ ICG ôŸG ™°Vh h ,“¢UɰUôdG äGƒæ°S” h .⁄É©dG AÉëfCG ™«ªL ‘ ,ɪ櫰ùdG ∫ƒM Saâd Chraïbi a réalisé de nombreux films et documentaires traitant de la société et de l’histoire marocaines, notamment de la période coloniale et des « années de plomb », mais aussi de la condition féminine au Maroc. Militant et intellectuel, il a publié de nombreux articles et a participé à des conférences dans le monde sur le cinéma ¬KGóMCG ô“ …òdG “âfƒª«e” á«ØjôdÉH ≥WÉædG »Hô¨ŸG π°ù∏°ùª∏d »æ≤àdG h »æØdG ÚªbÉ£dG OGôaCG πµH IOɰT’G ÉfQôb ¿EG åjó◊G ÉæîjQÉJ ‘ ᪰SÉM IÎa »g h äÉæ«©°ùàdG πFGhCGh äÉæ«fɪãdG ôNGhCG ∞jôdG É¡aôY »àdG çGóMC’G á«Ø∏N ≈∏Y ... á«aÉ≤ãdGh ájƒ¨∏dG ájOó©àdG Ωóîj πªY ‘ ¢ùØf Ö«W øY º¡àcQɰûŸ ÉæfÉæàeG øY ÒÑ©àdG πLCG øe ∂dòa Si nous avons décidé de rendre hommage à toute l’équipe technique et artistique de la série marocaine rifaine “Mimounte” -dont la trame nous ramène aux événements qu’a vécus le Rif, fin des années quatre-vingts et début des années quatre-vingt-dix, période cruciale de notre histoire- c’est pour témoigner à tous ceux qui y ont pris part notre reconnaissance pour leur généreuse participation à cette œuvre au service du pluralisme linguistique et culturel... 12 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Hommages soirée de clôture É≤HɰS QɶfC’G πc ƒ°ShOQÉc É«°ùjôcƒd âàØd ,(INCAA) ájô°üÑdG á«©ª°ùdG ¿ƒæØdGh ɪ櫰ù∏d »æWƒdG ó¡©ŸG á°SÉFôd ÉgQÉ«àNG πÑb ÖæL ¤EG ÉÑæL .ájô°üÑdG á«©ª°ùdG ¿ƒæØdGh ɪ櫰ù∏d »æWƒdG ó¡©ŸG ¢ù«FQ áÑFÉæc ºK ,2008 ΩÉY òæe “‹GQó«ØdG πª©dG” èeÉfôH Iôjóªc ôjó°üàd ¥ƒ°S ∫hCG º«¶æàH h ¢ù«°SCÉàH âeÉbh ÚàæLQC’G Égó∏ÑH »æWh ¿ÉLô¡e 90 AɰûfEG ºYO øe ƒ°ShOQÉc âæµ“ ,É¡∏ªY ≥jôa ™e .⁄É©dG ‘ ájô°üH á«©ª°S äÉjƒàfi Avant d’être désignée à la tête de l’Institut National du Cinéma et des Arts Audiovisuels (INCAA), Lucrecia Cardoso s’est préalablement distinguée en tant que gérante d’Action Fédérale, depuis 2008, puis en tant que vice-présidente de l’INCAA. En collaboration avec son équipe de travail, Cardoso a géré l’appui à la mise en place de 90 festivals nationaux en Argentine et a organisé le premier Marché d’Exportation de Contenus Audiovisuels au Monde, dont elle est l’instigatrice. ¬∏°UCG ,‹GƒdG ø°ùM óªfi »≤«≤◊G ¬ª°SG .ø°ùM »∏Y :ƒg ɪFGO ¿Éc “!¢ù«ªÿG ɪ櫰S ‘ ºµH ÓgCGh ÒÿG Aɰùe” .ø°ùM »∏Y .¬bɪYCG øe ɪ櫰ùdG ÖMCG πLQ h πã‡h »Øë°Uƒg h âdó«e øe Ali Hassan, « Bonne soirée et Bienvenue au cinéma du jeudi ! » c’était toujours lui ALI HASSAN. Ali Hassan de son vrai nom Mohammed Hassan El Wali, natif de Middelt, est journaliste et comédien ; un homme qui a aimé le cinéma de tout son coeur. ,‹hódG êɪ«à°ù«Ød ‘ô°T ¢ù«FQ ,¢ùª°ûdG ìô°ùe ábôa ‘ ƒ°†Y ,‘É≤ãdG §«°ûæàdG h »eGQódG øØ∏d ‹É©dG ó¡©ŸG èjôN »Hƒ°ûdG óªfi ɪ櫰ùdG ‘ QGhOC’G øe ójó©dG ‘ √õ«“ ¤EG áaɰVE’ÉH .¿É°ùfE’G ¥ƒ≤Mh ìô°ùŸGh ɪ櫰ùdG ∫É› ‘ äÉ«©ª÷G øe ójó©dG ‘ §«°ûf ƒ°†Yh .á«YɪàL’G äɵѰûdG ≈∏Y áÑbÉãdG ájó≤ædG äÉë∏ªà°ùŸG øe ±’B’G ´óÑeh ¢UÉb ∂dòc ƒ¡a ,π㪪c ,AGƒ°S óM ≈∏Y á«dhódGh á«æWƒdG Mohamed CHOUBI, diplômé de l’ISADAC, membre de la troupe de théâtre Shems, président d’honneur de FESTIMAG, membre actif de plusieurs associations dans le domaine du cinéma, du théâtre et des droits de l’Homme. En plus de sa distinction dans plusieurs rôles, dans des films tant nationaux qu’internationaux, en tant que comédien, il est nouvelliste et en tant que bel-esprit, il est l’auteur de milliers de saillies subtiles, sur les réseaux sociaux... ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 13 14 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 15 Table - ronde La leçon tunisienne NADOR 5 Mai 2015 Les sociétés et les institutions du monde arabe ont traversé une année 2011 mouvementée à cause de ce qui est convenu d’appeler, à l’époque, « le printemps arabe ». S’en est suivi l’éclatement de certains Etats, marqués par la concentration des pouvoirs entre les mains d’une personne omnipotente qui, une fois destituée de ses fonctions, c’est l’Etat qui s’écroule comme un château de carte ainsi que ses institutions. D’autres pays ont saisi cette opportunité pour initier des réformes et ainsi améliorer leurs régimes politiques. Une autre catégorie d’Etats s’est opposée à la volonté du changement par les armes ; cependant son sort reste encore tributaire de l’équilibre géopolitique des puissances de la région, et des décisions des pays ayant des lien historique (passé commun, excolonies) et économique très étroits avec ces Etats. Ces secousses ont fini par gommer l’image d’un « monde arabe » que l’on présentait comme étant uniforme de par sa population, ses couleurs, ses sentiments, ses appartenances... Or, depuis 2011, les sociétés du « monde arabe » ont montré leur diversité culturelle, linguistique et ethnique, et ont rendu caduque l’image stéréotypée du « monde arabe » d’avant 2011, marquée par le déni de cette diversité et sa gestion au sein de l’Etat de droit. Et le défi à relever réside dans la formation de nouveaux régimes dans le « monde arabe » qui reconnaissent la diversité et son intégration dans un cadre démocratique. Or, en l’absence d’une culture politique basée sur le dialogue et l’acceptation de l’autre, et face à la frilosité des élites et des organisations politiques qui durant des décennies ont embrouillé la « phase transitoire » de ces Etats dont les régimes se sont effondrés comme un château de cartes, cette situation a engendré des conflits fratricides entre les communautés, les ethnies, les régions ; de même que « Dahiss et Ghabrae » sont de retour, et la surenchère du déracinement est devenue monnaie courante. Ceci a généré l’assassinat de civils et l’anéantissement de populations, et les balles ont surclassé les mots et le dialogue. C’est ce que laisse voir le « monde arabe » ces dernières années, excepté la Tunisie qui sort du lot gagnante. Son expérience, bien qu’embryonnaire, est devenue une leçon pour les Etats effondrés, après avoir livré des batailles pour se défaire des barbelés sanglants de ce qui est convenu d’appeler le « printemps arabe ». La Tunisie a compris, après tribulations et événements dramatiques, que la rupture avec le legs du régime déchu et le passage de la légitimité des élections à la légitimité démocratique revient à apporter des « ajustements ». Les élites politiques ont vite compris, en effet, que c’etait la seule issue pacifique, surtout que les pays voisins ont montré les limites de la transition amorcée par des partis islamiques faibles et incapables de gérer la phase de stabilité. La leçon, ou l’exception tunisienne, s’est basée, essentiellement, sur la prise de conscience de l’élite politique des dangers de la division et de l’éclatement. Mais des conditions objectives ont forgé l’exception tunisienne, notamment les leçons tirées du « cas égyptien », les enjeux régionaux qui risquent d’embraser la société, en plus de l’absence de l’armée en tant qu’acteur politique en Tunisie et sa position impartiale, sans oublier l’évolution dynamique des partis politiques et l’aspiration du citoyen tunisien à s’en sortir dans les meilleurs délais. Par ailleurs, l’Union Générale Tunisienne du Travail a joué un rôle majeur dans le maintien de l’équilibre entre les partis tunisiens. Elle a utilisé, à volonté, l’aura dont jouit Ferhat Hachad et la portée nationaliste et militante de cette organisation pour pousser les différentes parties vers un accord consensuel, seul garant de la « transition démocratique ». Ceci s’est soldé par la promulgation de textes instituant un nouvel Etat. Une nouvelle constitution et une loi électorale ont été adoptées au même titre que le régime républicain parlementaire. Et c’est une première dans l’histoire du monde arabe où le modèle républicain répandu était marqué par la culture du quota, du communautarisme, du tribalisme, du dogmatisme et du legs familial. Après l’adoption de la constitution et de la loi électorale, les élections législatives se sont déroulées le mois d’octobre 2014 et les présidentielles le mois de novembre 2014. Ces réalisations ont permis à l’expérience tunisienne d’achever son parcours transitoire vers un horizon démocratique intégral. 16 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Avec l’élection du président, la Tunisie a terminé le feuilleton des élections pour passer à la phase de la mise en place des institutions législatives et exécutives. Ce qui revient à dire que le processus de démocratisation n’est pas encore abouti, mais le processus des élections, en soi, est une preuve que la société tunisienne est capable de gérer ses différends, souvent complexes, à travers le dialogue et au sein des institutions. C’est une expérience unique qui est couronnée par un succès dans ce qui est convenu d’appeler le « printemps arabe ». Elle a dépassé la violence des coups de feu ainsi que le cahot et les assassinats. Et si le succès de cette expérience tunisienne se pérennise, ce sera le premier régime républicain parlementaire dans l’histoire des pays arabes ; et c’est un défi majeur, en soi, que l’élite tunisienne doit relever et, surtout, protéger son modèle et le promouvoir, notamment dans un environnement mouvementé marqué par des régimes politiques fermés et un désordre chaotique. Or, la société tunisienne connait, depuis 2011, une confrontation virulente entre deux groupes : le premier s’articule autour de « l’appel de la Tunisie » ; le deuxième tourne autour du « mouvement Anahda ». Cette même tendance sépare l’espace géographique entre les régions du littoral et la Tunisie centrale. Ce qui précède ne signifie pas que l’expérience tunisienne est sortie de la période de convalescence. Et si la Tunisie parvient à consolider les acquis de sa transition démocratique, les dangers existent et ils sont nombreux. Ils proviennent de l’intérieur comme de l’extérieur : 1 les obstacles intérieurs résident dans la capacité de l’élite et de la société à gérer la démocratie au quotidien. La démocratie passe par l’intégration et la reconnaissance de toutes les composantes de la société, et l’adoption du dialogue... 2 la gestion des moyens de développement économique et son impact sur la vie quotidienne des Tunisiens, ou la manière de maintenir l’horizon démocratique dégagé et de répondre aux besoins des citoyens. 3 la formation d’un premier régime républicain parlementaire dans le monde arabe constitue une expérience originale par rapport aux régimes parlementaires soumis au quota ; il y a une menace des régimes républicains présidentiels basée sur l’oligarchie militaire qui viendrait perturber la formation du régime républicain parlementaire en Tunisie. 4 la situation sécuritaire régionale explosive ; au moment où la Tunisie construit son modèle politique intérieur, elle doit affronter les défis sécuritaires de ses voisins oriental et occidental. Nous nous penchons sur l’exploration de l’expérience Tunisienne, en présence de professeurs et de chercheurs, en vue de contribuer à sa consolidation et de la présenter aux pays limitrophes pris encore, comme d’autres, dans la quête des pistes de construction des bases d’un Etat démocratique. Et c’est pour interagir avec les composantes du cas Tunisien – des points de vue : historique, politique, sociologique, économique et académique – que nous l’avons adopté et jugé digne d’être étudié. Président de la table ronde Dr Moussaoui El Ajlaoui, avec la participation d’experts de la Tunisie et du monde. Rapporteur général : Dr Mokhtar El Mouhal ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 17 18 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ņņņņņņņņņņņņŠácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 19 Table - ronde La sécurité et la démocratie dans le contient africain NADOR 8 Mai 2015 Actuellement, le continent africain est au centre des préoccupations mondiales du point de vue des ressources naturelles et sur les plans économique et sécuritaire. L’Afrique est devenue un pôle de croissance mondial et un marché qui sera constitué de 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050. En plus, elle est le deuxième exportateur de pétrole et recèle des richesses naturelles telles que les minerais surtout rares utilisés dans les industries électroniques. La stabilité et la sécurité en Afrique L’intérêt mondial accordé à l’Afrique a contribué à mettre en exergue des problématiques stratégiques comme la sécurité et les mutations démocratiques, à travers lesquelles se sont constituées des politiques internationales et régionales. En Afrique, la sécurité est tributaire du développement et de la paix, par conséquent l’instabilité et l’insécurité lui coûtent très cher. Durant les dernières années, a été constatée la recrudescence des crises politiques et sécuritaires à cause de l’absence de moyens qui permettent la détection des conflits dans leur stade embryonnaire malgré l’existence d’une instance au sein de l’Union Africaine chargée de la paix et de la sécurité. Cependant, cette dernière semble dépassée par les événements dans plusieurs régions. C’est pourquoi relier la stabilité et la sécurité au développement social et économique est une condition sine qua non pour passer à une nouvelle phase de construction des sociétés africaines. La configuration des zones de conflits dévoile a priori le rapport entre la situation économique et sociale d’un côté et la montée en flèche de la violence d’un autre côté, comme c’est le cas de la république centrafricaine, l’est du Congo et la république du Soudan du sud. Aussi, la problématique de l’Etat et ses prérogatives dominent dans certaines parcelles du continent, exemple du Nord du Mali où l’absence de l’Etat a autorisé la constitution de mouvements djihadistes et de réseaux de crime qui ont franchi les frontières dans le Sahara du centre. A son tour l’est de l’Afrique n’a pas échappé aux problèmes liés à la sécurité. L’impossibilité de mettre sur pied un Etat en Somalie et l’hégémonie du mouvement des jeunes djihadistes a eu des répercussions négatives sur la sécurité en Somalie, au Kenya et en Tanzanie, sans parler du Soudan du Sud qui peut être considéré comme un mort-né à cause des conflits ethniques et l’intervention de plusieurs pays comme l’Afrique du Sud et l’Etat sioniste. Il est probable aussi que de nouveaux foyers de conflits naissent en Afrique orientale. Les questions de la démocratie dans le continent africain Certains pays africains connaissent une stabilité forte ou relative qui découle d’une bonne gouvernance et de l’adoption de régimes basés sur les institutions. Il apparaît que les pays du sud de l’Afrique ont été les premiers à réussir le passage vers la démocratie. De leur côté, le Ghana, le Sénégal et le Cap Vert connaissent une stabilité politique et sécuritaire dans le cadre d’approches économiques participatives. Les régimes à succès en Afrique subsaharienne ont élargi le champ politique aux collectivités, aux ethnies et à la société civile, ce qui a participé à l’ancrage de la démocratie. La privation et l’exclusion sociales et économiques sont des entraves à la démocratie et créent des conflits alors que la bonne gestion des ressources conduit vers la stabilité. D’autres expériences dans le continent ont montré que la stabilité économique des individus et de la société en général, l’autosuffisance et la contribution des individus et des groupes est un facteur principal de paix et un moyen pour combattre la pauvreté. Les pays de l’Afrique du Nord ont connu également des troubles sociaux après le printemps arabe. Si certains ont pu les dépasser, d’autres cherchent encore une issue au milieu d’une anarchie complète. A titre d’exemple de grandes zones 20 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune au sud de la Lybie abritent différents types de mouvements djihadistes, des réseaux de trafic d’armes, de drogue et d’émigration clandestine. Cette situation influe négativement sur la sécurité des pays de la Méditerranée, du Sahel et du Sahara Le Maroc a su mettre en œuvre une batterie de réformes politiques et constitutionnelles, créant ainsi un changement qui garantit la stabilité tant au niveau social que sécuritaire. Son histoire atteste de la pérennité des instances gouvernantes qui s’adaptent aux tournants décisifs, la création dans les années 90 de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) en est une illustration. Quant à la Tunisie, elle constitue l’exception en réussissant à contourner les écueils du printemps arabe car les élites politiques, syndicales et civiles ont réussi à surmonter le choc pour inaugurer l’ère de la construction des institutions politiques constitutionnelles et rédiger des textes-références qui ont fédéré toutes les puissances autour de visions communes. Axes à débattre : Paix et conflits en Afrique : Foyers des tensions et configuration des conflits en Afrique Mouvements djihadistes et crime transcontinental Rôle des organisations régionales, continentales et internationales dans la stabilité du continent Réconciliation et phases transitoires : Démocratie participative, institutions et bonne gouvernance Expériences démocratiques en Afrique Systèmes de bonne gouvernance en Afrique Président de la table ronde Dr Habib Nassar – ICTJ, en présence d’experts de l’Afrique et du monde. Rapporteur général : Dr Azelarab Qorchi ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 21 22 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ņņņņņņņņņņņņŠácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 23 Table - ronde Afrique : bilan de la période coloniale et perspectives NADOR 7 Mai 2015 Partant de ses préoccupations et des objectifs qui ont été à l’origine de sa création en 2008, le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix adhère pleinement à la thèse et aux idées développées dans la lettre adressée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI à la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, prononcée par le chef du gouvernement M. Abdelilah Benkirane. Parmi les idées maîtresses de cette lettre royale nous citons : « La question du développement humain durable en Afrique se trouve à l’intersection des considérations économiques, sociales, écologiques, sécuritaires et politiques. Elle impose, du fait qu’elle constitue un défi humain, de trouver l’équilibre nécessaire entre les impératifs du développement économique et social, les exigences de la protection de l’environnement et l’obligation de préserver les droits des générations futures». A partir de là nous proposons aux participants à la table - ronde les questions suivantes : Quel est le modèle de développement exigé des pays du sud sachant que les dommages collatéraux de la colonisation continuent d’exister ? Et est-ce qu’il y a un seul modèle ou plusieurs modèles qui se réfèrent à la culture, aux principes et aux fondements des pays qui ont subi la colonisation et qui prennent en considération leurs spécificités, leurs processus politiques et leurs parcours de développement ? Quels sont ces modèles et comment peut-on les concrétiser ? Comment peut-on construire un processus naturel qui mène vers le développement des pays qui ont subi la colonisation? Et comment peut-on revendiquer aujourd’hui les « dommages et intérêts » suite aux séquelles causées par les méfaits de la colonisation? Quelles sont les conditions à même de permettre de réaliser la stabilité et le développement dans les pays précédemment colonisés ? Et comment peut-on les concevoir sans se plier aux exigences des pays colonisateurs qui ont, de facto, la mainmise sur les grandes institutions financières ? Quelle est la relation dialectique entre la stabilité et le développement dans les pays qui ont subi la colonisation et qui en souffrent toujours et comment peut-on réaliser cette relation dialectique alors qu’on ne respecte point la souveraineté de ces pays, leur intégrité territoriale ainsi que leurs cultures, leurs coutumes et la dignité de leurs peuples. Pis encore, on les soumet à une notation et une classification qui rappellent aux esprits la période coloniale ? Pourquoi les pays colonisateurs et les agences évaluatrices ne prennent en considération que les données liées aux conditions de vie des populations comme la sécurité, la stabilité, les ressources humaines, la compétence des institutions, la qualité de vie et de l’environnement, paramètres qui ont une grande influence sur l’élaboration des politiques publiques, alors qu’ils écartent de leurs démarches tout le capital immatériel ? Comment les pays africains peuvent-ils s’affranchir de leur passé, de leurs problèmes politiques, économiques et sociaux, et ne compter que sur leurs propres potentialités pour se développer, en oubliant la condamnation du passé colonial ? Est-ce qu’une démarche fondée sur la justice transitoire conditionnée, proposée auparavant par le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix peut être efficace afin de pallier les stigmates de la colonisation, surtout que c’est une démarche qui fait appel à l’ancrage et au développement des valeurs de solidarité entre les pays pour maintenir la paix et l’entente, et contribuer à la consolidation des liens d’amitié entre les nations et les peuples ? Elle insiste aussi sur la reconstruction de nouveaux rapports d’égal à égal « win/win » entre les pays liés dans le passé par la colonisation, quelle que soit sa forme, et ce pour promouvoir le développement, construire la démocratie dans ces pays et la renforcer aujourd’hui et demain et propager la culture de la paix entre les peuples. 24 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Est-ce que le sous-développement est une fatalité qui frappe les pays colonisés, ou il est tributaire de la dépendance économique, du manque d’aide et des sources de financement et de l’inexistence d’un modèle de développement durable ? Comment peut-on s’affranchir de cette dépendance ? Quelle relation dialectique y a-t-il entre la mise en place de la démocratie et la rupture avec la dépendance des pays colonisateurs sur le plan économique ? Comment réaliser la sécurité et la stabilité dans les pays ayant subi la colonisation qui continuent d’éprouver un sentiment d’injustice et d’exclusion historique ? Comment mettre fin au crime transcontinental qui se nourrit de la faiblesse du développement humain durable ? Nous demandons aux participants à cette table ronde de se pencher sur les quatre axes suivants: Axe I: Les pays colonisés : bilan politique et économique. Axe II: L’évolution des situations après les indépendances. Axe III: Les perspectives politiques et économiques dans les pays africains colonisés. Axe IV: Conclusions et recommandations. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 25 Master Class Cinéma, valeurs et société Mohamed Tozy Le Maroc, comme l’atteste l’histoire, est une terre de cinéma par excellence, vu qu’il a toujours entretenu avec le 7ème art des rapports très étroits. En plus de toute la panoplie des films coloniaux, des tournages se font à longueur d’année dans des studios naturels ou montés de toutes pièces sis principalement dans la région d’Ouarzazate surnommée l’Hollywood africain. Des cinéastes de renom y tournent des films (parfois à grands budgets), des stars américaines, européennes et arabes jouent sur son sol et sous son soleil; un festival international y est organisé chaque année, des réalisateurs (-trices) marocains (-aines) sont régulièrement primés (-ées) à l’échelle internationale et malgré cela le cinéma est un art qui dérange dans notre pays et constitue un objet de discorde perpétuelle. Il provoque des querelles et suscite des débats qui passent parfois de la rue et de la presse au parlement. De ce fait il devient une préoccupation nationale et un objet de revendications populaires. Pratiquement la sortie de chaque film est un prétexte à de vives polémiques surtout depuis les années 2000, avec l’entrée en lice d’une nouvelle génération de cinéastes, jeunes, affranchis de l’autocensure, désireux d’installer une ère cinématographique moderne qui accompagne les profondes mutations sociales. Une terminologie étrange est en train de s’ancrer dans les différents discours médiatiques qui sert à répertorier les films non pas en fonction du genre ou de la qualité ou des recettes générées, mais en terme de décence et d’indécence. Il suffit d’un mot ou d’une scène qui déborde le cadre préconçu dans l’imaginaire collectif pour qu’une avalanche de critiques caustiques s’abatte sur le réalisateur sous couvert des trois garde-fous, la trilogie sacrée : la religion, le conservatisme et la pudeur. Chez certains le mot critique revêt toujours une connotation négative. Critiquer signifie mettre la casquette du gendarme, guetter les irrégularités et distribuer les contraventions. Tout le travail se résume au répertoriage des lacunes, des omissions et des tentatives de transgression des codes sociaux sans se soucier de la liberté d’expression, de l’innovation, de l’audace et de la lutte contre l’immobilisme entre autres revendications de tout vrai créateur dont le talent se refuse aux contraintes et au conformisme. Dicter à un artiste la conduite à suivre c’est lui ôter justement sa qualité d’artiste. L’art ne se plie pas aux attentes, il les crée. Si la monstration des défauts est l’un des aspects fondamentaux de la critique, elle ne doit être ni catégorique, ni gratuite ou dénuée de fondements. Et quand bien même un film regorge d’imperfections, les relever doit servir à quelque chose de constructif. Les cinéastes subissent des accusations de tous genres. Ils sont incriminés de dilapider les deniers publics dans des productions de bas aloi, de gauchir les goûts, d’installer une culture étrangère importée et d’enfreindre les règles de bienséance. On colle actuellement l’étiquette d’art propre aux films qui ne franchissent pas les lignes rouges, qui ne contiennent pas de scènes osées et qui peuvent être regardés par le grand public en toute tranquillité et sans le moindre risque. Quelques affiches précisent même que c’est un film pour toute la famille. Pourtant ce faux débat ne doit même pas avoir lieu, ou du moins il n’est plus d’actualité. C’est plutôt un manque de sincérité ou de clairvoyance qu’affichent ceux qui veulent jouer aux gardiens des traditions et aux protecteurs des vertus. Ils s’entêtent à faire valoir les fondements de la société marocaine qui sont en voie de disparition et à défendre des principes séculaires qui s’érodent d’eux-mêmes, sous l’effet de la modernité. Ce sont ces idées et autres qui sont au centre de nos préoccupations et que nous aimerions approfondir à travers les axes suivants : Peut-on continuer à parler de pudeur et de conservatisme au cinéma alors que ces spécificités des sociétés traditionnelles ont presque disparu au Maroc ? Comment peut-on à la fois revendiquer la liberté d’expression et imposer la censure aux artistes et aux créateurs ? Est-ce que le retour à l’ancien code conçu par l’Américain William Hays en 1930 qui recommandait aux films américains d’éluder tout ce qui peut porter atteinte aux valeurs morales et de recourir à l’allusion et à la suggestion notamment en ce qui concerne le crime, la vengeance, l’adultère, la perversion sexuelle... est la solution adéquate ? Sommes-nous une société hypocrite et schizophrène qui a peur de voir dans ce miroir qui est le grand écran ce qu’elle fait et pratique dans la réalité, au quotidien ? Pourquoi fait-on toujours valoir l’argument religieux pour attaquer le cinéma dans un contexte de plus en plus hostile au cinéma ? Le cinéma d’un pays doit-il être à l’image de ses citoyens et obtempérer à leurs exigences et leurs revendications ? Est-ce qu’on peut parler réellement d’une relation dialectique entre le cinéma national et son environnement ? A-t-il un impact sur la société ? Contribue-t-il aux profondes mutations actuelles ? Est-ce que les vives critiques qui leur sont adressées sont prises en considération par les professionnels du secteur ? Azel arab Qorchi 26 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 27 Workshop LE CINÉMA ET LA COOPÉRATION SUD-SUD L’exemple des expériences marocaine et argentine NADOR 9 Mai 2015 - De 15h a 18h Objectif À travers cet atelier, le comité d’organisation du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune s’assigne un double objectif : Valoriser et promouvoir la coopération Sud-Sud dans le domaine cinématographique. Encourager les cinéastes à œuvrer dans ce sens en intégrant dans leurs agendas la possibilité de coproduction de films par les pays du sud. Motivations Les pays du Sud ont des histoires, des mémoires, des expériences des processus démocratiques similaires et des perspectives d’avenir communes. Par conséquent il est aussi bien nécessaire qu’intéressant de partager ces expériences qui constituent une thématique riche et diversifiée parfaitement exploitable dans des films. Le résultat sera sans doute positif au niveau de leur réception par tout récepteur concerné. Axes Échange de points de vue entre les professionnels du secteur sur l’importance de promouvoir la coopération Sud-Sud dans le domaine du cinéma, en présence des responsables du champ cinématographique au Maroc et en Argentine, ainsi que des représentants des autres pays participant au festival. Visionnement d’extraits de films coproduits par : Argentine-Tunisie, Argentine-Bénin, Argentine-Mali, Argentine-Angola/ Ethiopie. Débat autour des points importants suivants : Les valeurs culturelles. Les recherches ethnographiques. L’industrie cinématographique. Les opportunités offertes. Conclusions et recommandations de l’atelier Intervenants: Pablo CÉSAR (Argentine) – Saâd CHRAÏBI (Maroc) Rapporteur: Dr Omar Abdouh 28 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 29 Jury du Long Métrage º∏Yh »æjódG ´ÉªàLEG º∏Y ä’É› ‘ ¬KÉëHCÉH ɰSɰSCG ±hô©e ƒgh .»Hô¨e ÖJÉch »©eÉL PÉà°SCG ,á«°SÉ«°ùdG Ωƒ∏©dG ‘ åMÉH .»Hô©dG ⁄É©dG ‘ á«°SÉ«°ùdG ᪶fC’G ´ÉªàLEG Politologue, professeur d’Université et écrivain marocain. Il est surtout connu par ses recherches dans les domaines de la sociologie du religieux et des systèmes politiques du monde arabe. Président äGƒæ°S” h Qɪ©à°S’G IÎa ɰUƒ°üN ,¬îjQÉJh »Hô¨ŸG ™ªàéŸG ∫hÉæàJ á«≤FÉKƒdGh á«FGhôdG ΩÓaC’G øe ójó©dG êôNCG »ÑjGô°ûdG ó©°S ,ɪ櫰ùdG ∫ƒM äÉjóàæe h äGô“Dƒe ‘ ∑QɰTh ä’É≤ŸG øe ójó©dG Öàc ,ôµØeh §°TÉf .Üô¨ŸG ‘ ICGôŸG ™°Vh h ,“¢UɰUôdG .⁄É©dG AÉëfCG ™«ªL ‘ A réalisé de nombreux films et documentaires traitant de la société et de l’histoire marocaines, notamment de la période coloniale et des « années de plomb », mais aussi de la condition féminine au Maroc. Militant et intellectuel, il a rédigé de nombreux articles et a participé à des conférences dans le monde sur le cinéma. äÉj’ƒdG øe πc ‘ âãH)¿ƒjõØ∏à∏d á«YƒÑ°SCG á«aÉ≤K á∏› ,“Iƒ¡b áMGΰSG” áØdDƒeh áéàæe .á«Fɪ櫰S IóbÉfh áéàæeh á«Øë°U á«©ª÷ á©HÉàdG á«Fɪ櫰ùdG äÉfÉLô¡ŸG áæ÷ Iôjóe ,á«fÉѰSE’G ,ƒµjOƒjÒÑdG áØ«ë°U ™e áfhÉ©àe ,(á«æ«JÓdG ɵjôeCG ∫hO h IóëàŸG ™é°ûJ á«Yƒ£J ᪶æe »gh ,Ohƒ«dƒg ‘ á«ÑæLC’G áaÉë°üdG á«©ª÷ á«ÑæLC’G ΩÓaC’G áæ÷ Iƒ°†Y ,Ohƒ«dƒg ‘ á«ÑæLC’G áaÉë°üdG ...ìô°ùŸGh ¿ƒjõØ∏àdGh ɪ櫰ùdG ⁄ÉY ‘ ÖgGƒŸG ᫪æJh øØdG á°SGQóH Ωɪàg’G ≈∏Y Journaliste, productrice et critique cinématographique. Productrice et auteure du Coffee Break, magazine culturel hebdomadaire pour la télévision (diffusion USA et Amérique Latine). Collaboratrice du quotidien, El Periodico (Espagne). Directrice du comité de festivals de cinéma de la Hollywood Foreign Press Association et membre du comité des films étrangers de la Hollywood Foreign Press Association. .2008 …Ée OhóM ¤EG (ATPCC) »Fɪ櫰ùdG ó≤ædÉH ¢Vƒ¡æ∏d á«°ùfƒàdG á«©ª÷G ¢ù«FQ .äɫ櫩ѰùdG òæe »∏«Øæ«°S h …hÉg »Fɪ櫰S .2009 ¢SQÉe òæe ,ɪ櫰ùdG OÉ≤æd »≤jôaC’G OÉ–’G ¢ù«FQ ÖFÉf ƒgh Ancien cinéaste amateur et cinéphile depuis les années 70. Il a été le Président de l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC) jusqu’en mai 2008. Il est Vice-président de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique depuis mars 2009. 30 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ∂dòch “á«fƒjõØ∏J èeGôH” ‘ áªFGO áØ°üH ¿hÉ©àe ƒgh .»Hô¨ŸG ÜOC’G ‘ ¢ü°üîàe ô¶æeh ÖJÉc .áµÑjôîH ،1954 ΩÉY ‘ ódh .ôjôëàdGh ∂«JÉeƒ∏ÑjO ófƒeƒd ∂dP ‘ Éà á«Hô¨ŸGh á«°ùfôØdG ∞ë°üdG ¢†©H ‘ Né en 1954, à Khouribga, est un écrivain, essayiste et spécialiste de la littérature marocaine. Il est un collaborateur régulier de “Programmes télévision” ainsi que de certains journaux français et marocains dont Le Monde diplomatique et Libération. á«°ùfôØdG á¨∏dG ‘ Òà°SÉŸG h á≤ª©ŸG äɰSGQódG IOÉ¡°T ≈∏Y á∏°UÉM ,π°ùchôH ‘ á«Mô°ùŸG äɰSGQódG â©HÉJ .á«fÉѰSG á∏㇠á«fÉѰSEG øe äɨ∏dG ≈à°ûH π«ãªàdG ≈∏Y É¡JGQób ôjƒ£J h É¡JÈN π≤°üJ ¿CG âYÉ£à°SG ¿Gó∏ÑdG ∞∏àîà ɡHQÉŒ π°†ØH .É¡HGOBGh .ájõ«∏‚EG h á«dÉ£jEGh á«fÉŸCGh á«°ùfôah Est une actrice espagnole. Études d’art dramatique à Bruxelles, maîtrise et D.E.A. en langue et littérature françaises. Son expérience dans divers pays lui a permis de consolider sa carrière et d’interpréter des rôles tant en espagnol qu’en français, en allemand, en italien ou en anglais. »Hô¨ŸG ¿ƒjõØ∏àdG øe √Qhôe ó©H .ÚHƒgƒŸG áHQɨŸG ÚLôîŸG øe GóMGh Èà©j .Ó°S ‘ 1956 Ȫ°ùjO 4 ó«dGƒe øe ,»Hô¨e êôfl á©«HQ ,»∏Y” :¬d πjƒW »FGhQ º∏«a ∫hCG ... ɪ櫰ùdG ø¡e ™«ªL ∫hGR h ÉeÉY 25 IóŸ πªY å«M Üô¨ŸG ¤EG OÉY ,É«dÉ£jEÉH IÎØd ¬Kƒµeh ...¿’ƒH óªMCG á«bGó°üe ÉàÑãe ,᫟ɩdG õFGƒ÷G øe ójó©dG ∫Éf óbh .Gõ«“ ÌcC’G á«Hô¨ŸG ΩÓaC’G áÄa ‘ Iô°TÉÑe πNO ,“... ¿hôNB’Gh Réalisateur marocain, né le 4 décembre 1956 à Salé, il est considéré comme un des réalisateurs marocains les plus doués. Après un passage à la télévision marocaine et un séjour en Italie, il revint au Maroc où il exerça pendant 25 ans dans tous les métiers du cinéma... Son premier long métrage, Ali, Rabiaa et les autres..., qui remporta plusieurs prix internationaux, lui donna une crédibilité immédiate... GóFGQ ¿Éch .8 ôHƒ°S ¢SÉ≤e øe Ú∏jƒW Úª∏«ah GÒ°üb ɪ∏«a øjô°ûY ƒ∏HÉH õ‚CG óbh .13 ø°S ‘ ΩÓaC’G ™æ°U CGóH ,»æ«àæLQCG êôfl øe óFɰüb É¡ØdDƒe º¡∏à°SG ,á«KÓK πµ°ûJ É¡LÉàfG ‘ ∑QɰT »àdG ΩÓaC’G ∂∏J .ÚàæLQC’G ,»∏°UC’G √ó∏H ‘ ∑ΰûŸG êÉàfE’G ‘ ...Ëó≤dG ‘ƒ°üdGô©°ûdG Est un réalisateur argentin. Il a commencé à faire des films à l’âge de 13 ans. Pablo a réalisé vingt courts¬métrages ainsi que deux longs¬métrages, en Super 8. Il a été un pionnier dans les coproductions de son pays natal, l’Argentine. Pour ces films qui constituent une trilogie, l’auteur s’est inspiré d’anciens poèmes soufis... ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 31 ᫪°SôdG á≤HɰùŸG πjƒ£dG º∏«Ø∏d Compétition Officielle Long Métrage 31 Run 2014 - 1h40min - Côte d’Ivoire - France - Burkina Faso - ƒ°SÉa Éæ«cQƒH - êÉ©dG πMɰS - ɰùfôa ´QGƒ°T ‘ ∫ƒéj ¿ƒæ› ™µ°ùàe …R ‘ ôµæà∏d Gô£°†e QGôØdÉH “¿GQ” Oƒ∏j √OÓH AGQRh ¢ù«FQ ∫É«àZG ó©H ™fɰU íѰüj ¿CÉH º∏ëj ¿Éc ÉeóæY “hQƒJ” ó«°S ™e ¬àdƒØW :äɰ†eh πµ°T ‘ á«°VÉŸG ¬JÉ«M ™Lΰùj .áæjóŸG »°SÉ«°ùdG ´Gô°üdG êhCG ‘ ,»æWƒdG ÜÉѰûdG äÉ«°û«∏«e ∞°U ‘ ¬«°VÉeh ágô°ûdG ¢ùjOÓZ ™e ¬JGôeɨe ,ô£ŸG §≤°ùj ¿Éc ,Iôe πc ‘ .¬JOGQEG ¢†ëà ÉgÎîj ⁄ É¡°TÉY »àdG ∞bGƒŸG ∂∏J πc .êÉ©dG πMɰS ‘ …ôµ°ù©dGh .¢†cQCG …CG “¿GQ” Ö≤d ¬«∏Y ≥∏£j ÖѰùdG Gò¡d .á≤HɰS IÉ«M øeQGôØdG ∫hÉëj ƒg h IójóL ∞bGƒe ‘ äƒc’ Ö«∏«a : êGôNEG ,Ò∏°ù«a ∫ɰû«e ,ƒ∏éjÎfÉa ƒæ«L : ƒjQÉæ«°S äƒc’ Ö«∏«a Ò∏«e .CG π««fGO : ôjƒ°üJ ¬°TBɰùjEG ,»JÉfƒc Ëôc ∫hhóHCG : ¢ü«î°ûJ ‹ÉÑ«dƒc ‹É°S »æjQ ,‹ƒµfÉH …O Réalisation : Philippe Lacôte Scénario : Gino Vintriglio, Michel Fessler, Philippe Lacôte Image : Daniel A. Miller Interprétation : Isaach De Bankolé, Abdoul Karim Konate, Reine Sali Coulibaly Run s’enfuit... Il vient de tuer le Premier ministre de son pays. Pour cela il a dû prendre le visage et les vêtements d’un fou, errant à travers la ville. Sa vie lui revient par flashes ; son enfance avec maître Tourou quand il rêvait de devenir faiseur de pluie, ses aventures avec Gladys la mangeuse et son passé de milicien en tant que Jeune Patriote, au cœur du conflit politique et militaire en Côte d’Ivoire. Toutes ses vies, Run ne les a pas choisies. À chaque fois, il est tombé dedans en s’enfuyant d’une ancienne vie. C’est pour ça qu’il s’appelle Run. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 33 ™HÉ£dG ÖMɰU πaƒf : êGôNEG ¿ÉÑ©°T øH ¥QÉW ,™HÉ£dG ÖMɰU πaƒf : ƒjQÉæ«°S ìÓ°U ,‹Gh ájOÉf ,ÊÉÑZõdG …RÉZ : ¢ü«î°ûJ π«fÉe ,¥Oɰüe ìÓ°U ,…ôjRódG »Ø£d ,ìÉѰüe …ƒ≤dG óÑY Réalisation : Nawfel Saheb ETTABA Scénario : Nawfel Saheb ETTABA et Tarik Ben Chaâban Interprétation : Ghazi Zaghbani, Nadia Oualli, Slah Mosbah, Lotfi Dziri, Slah M’sadak, Manel Abdelkoui Lune noire 2014 - 1h06min - Tunisie - ¢ùfƒJ IOƒ≤ØŸG ¬JGP øY åëÑdG ÚH Ébõ‡ √ôªY øe ådÉãdG ó≤©dG ‘ ∞°Sƒj ¢û«©j ô°VÉ◊G ⁄CG h »°VÉŸG IɰSCÉe ÚH IÉàØH »≤à∏j .IôcGò∏d GóbÉa ɪ«àj ÓØW ¬æe ™æ°üàd ¬àdƒØW ‘ â©bh á«∏FÉY IɰSCÉe ... »eƒ«dG ¬©bGh ™e ¢ûjÉ©àdGh ´ÉLhC’ÉH áaƒØfi åëÑdG á∏MQ ≥∏£æJh ¬«°VÉe áaô©Ÿ πѰùdG ¬eÉeCG âëàa ÖjôZ ∫õæe ΩÉeCG á°†eÉZh áÑjôZ ...Ω’B’Gh La quête identitaire d’un homme aux prises avec son passé. Youssef mène une vie solitaire et rangée. Mais la rencontre fortuite avec une jeune fille intrigante devant une maison mystérieuse, réveille en lui les images confuses d’un drame familial passé... Avec seulement quelques vieilles photographies et des bribes de souvenirs, il se lance dans une recherche à l’issue incertaine... 34 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Soleils 2013 - 1h36min - France -Burkina Faso - ƒ°SÉa Éæ«cQƒH - ɰùfôa .É«≤jôaCGh ÉHhQhCG ÚH äÉbÓ©dG ‘ ô¶ædG IOÉYEG É¡dÓN øe ºàj ¿ÉµŸGh ¿ÉeõdG ÈY á∏MQ »JÉjƒc ÊGO h …ÉgÓjO »«Ø«dhCG : êGôNEG …ÉgÓjO »«Ø«dhCG : ƒjQÉæ«°S Údƒc ∂«æ«ehO : ôjƒ°üJ äÈdCG ,ƒdhRɵf Góæ«H ,ôZÒH ∂jôjEG : ¢ü«î°ûJ ƒ∏«e Éæ«f ,»Ñ∏jO Réalisation : Olivier Delahaye et Dani Kouyaté Scénario : Olivier Delahaye Image : Dominique Colin Interprétation : Éric Berger, Binda Ngazolo, Albert Delpy, Nina Melo Un voyage à travers le temps et l’espace à travers lequel sont reconsidérées les relations entre l’Europe et l’Afrique. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 35 ∞«∏jÉH ójôa : êGôNEG ÆÒÑfóf’ ójôa h …ÒZÉc ÉeGÎfÉc : ƒjQÉæ«°S ¢ù«c’ƒZCG ¢ùjÒàØ«d : ôjƒ°üJ , ÉeƒLÉM ɰù«∏«e ,…Ò¨«Ñfóf’ ójôa : ¢ü«î°ûJ ¿ƒ«°S’ »∏Y ¿ƒdQÉe ,…RGƒY …hôª«L Réalisation : Fred Baillif Scénario : Kantarama Gahigiri et Fred Landenberg Image : Lefteris Agapoulakis Interprétation : Frédéric Landenberg, Mélissa Haguma, Jaimerose Awazi, Marlon Ali Lattion... Tapis rouge 2014 - 1h31min - Suisse - Göùjƒ°S º∏«a ƒjQÉæ«°S áHÉàc ≈∏Y ÚHôŸG óMCG ºgóYɰùj .º∏«a RÉ‚ÉH ΩÉ«≤dG :óMGh º∏M ºgOhGôj ÜÉѰûdG øe áYɪL .Òãe h ôKDƒe ,∂ë°†e º∏«a .èàæe øY ÉãëH “¿Éc” ¿ÉLô¡e ¤EG ºgòNCÉj ºK Ò°üb Une bande de jeunes a un rêve : faire un film. Un éducateur les aide à écrire un court-métrage puis il les emmène au festival de Cannes pour trouver un producteur. Un film drôle, touchant et palpitant. 36 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune A l’ombre des cannes France - Mozambique - Réunion (La) - Île Maurice - ¢ùjQƒe IôjõL - ¿ƒ«fƒjQ - ≥«ÑeRƒe - ɰùfôa 2014 - 1h28min A»°ûdG ,¥ÓZE’ÉH ¬«∏Y ºµM ≈àMôµ°ùdG ™æ°üe ‘ ºgôªY ∫GƒW ºgDhÉbó°UCGh “¿ƒ°ù«H“h“ƒcQÉe” π¨à°TG Ö©∏à ´QGõŸG ∫GóѰSE’ §£N ób h ¢û«©dG Ö°ùµd É◊ɰU ó©j ⁄ ôµ°ùdG Ö°üb .º¡dÉeBG πc Ö«î«°S …òdG ≈∏Y ±ô°û«°S …òdG …ƒ£∏°ùdG ∫hÉ≤ŸG ,É¡LhR ™e âJCG QGƒWC’G áÑjôZ ICGôeG ,»ØjO .IôNÉa äÓ«ah ∞dƒ¨∏d É¡«a Oƒ°ùj á∏Môe ‘ ¢ùjQƒŸG QõL ïjQÉJ øe GAõL º∏«ØdG »µëj ôµ°ùdG Ö°üb á°üb ∫ÓN øe .™bƒŸG Ωóg .»°VÉŸG ¤EG ÚæM …CG ¬«°ùàµj ’ º∏«ØdÉa ,∂dP ™eh .á«YɪàL’G äÉbÓ©dG ∂µØJh ∫òdG ÚàfÉà°ùfƒc ó«aGO : êGôNEG ¿hÒeƒc ÉæjôHɰU h ÚàfÉà°ùfƒc ó«aGO : ƒjQÉæ«°S Ú∏°ùf’ ÚHɰU : ôjƒ°üJ »æ«dÉf ,ÉeƒH êGQ ,øjó«fGƒ¡H »æfɰV : ¢ü«î°ûJ ,‹ƒH »ehÒL ,É«JÉc …OhÓc øL, ∂jƒ∏«HOhEG ÚL ≠fhƒN ‹ OQÉfÒH Réalisation : David Constantin Scénario : David Constantin et Sabrina Compeyron Image : Sabine Lancelin Interprétation : Danny Bhowaneedin, Raj Bumma, Nalini Aubeeluck ,Jean Claude Catheya, Jérôme Boulle, Bernard Li Kwong Ken Marco, Bissoon et leurs amis ont travaillé à l’usine de sucre toute leur vie. L’usine est condamnée à la fermeture, ce qui va bouleverser leur horizon. La canne à sucre n’est plus viable : à la place un terrain de golf et des villas de luxe sont prévus. Une femme énigmatique, Devi, s’installe avec son mari, patron autoritaire venu contrôler la démolition du site. Autour du sucre de canne se noue l’histoire mauricienne, l’humiliation et la désintégration des relations sociales. Pour autant, LONBRAZ KANN (A L’OMBRE DES CANNES) ne se veut pas un appel à la nostalgie. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 37 GÒ‚ƒ¡µf ÉLOÉW ɨfhhÉW : êGôNEG GÒ‚ƒ¡µf ÉLOÉW ɨfhhÉW : ƒjQÉæ«°S GófhRÉe Òà«H : ôjƒ°üJ …ƒÁƒª«°T ,ɨfÉeÉc hÒéæ«a : ¢ü«î°ûJ GRƒN ʃW ,ÉÑe’õjƒµe Réalisation : Tawonga Taddja Nkhonjera Scénario : Tawonga Taddja Nkhonjera Image : Peter Mazunda Interprétation : Vinjeru Kamanga, Chimwemwe Mkwezalamba, Tony Khoza B’ella 2014 - 1h42min - Malawi - …h’Ée QGhOC’Gh ájó«∏≤àdG IÉ«◊G äÉgGôcEG ÚH ábõ‡ É¡°ùØf óŒ áæ°S 17 ≠∏ÑJ …hÓe øe IÉàa »gh ,“Ó«H” á°üb »g ÚH AÉgòH h ≥«aƒàdG ádhÉfi É¡«∏Y ¢VôØ«°S Ée Gògh ,åjó◊G ô°ü©dG ‘ ,äÉjhÓŸG äÉ«àØdÉH áWƒæŸG Iójó÷G º∏«ØdG èdÉ©j ,ó°TôdG ø°S ƃ∏H ‘ ÖZôJ IÉàØc á°UÉNh ,áÑdÉWh ,âNCGh áæHÉc É¡«∏Y á°VhôØŸG QGhOC’G ∞∏àfl ¿hóH Ö◊Gh á«≤«≤◊G äÉbGó°üdÉc äɪ«J º∏«ØdG ∫hÉæàjh .á≤gGôŸÉH á£ÑJôŸG á«ØWÉ©dG äÉæë°ûdG É«eGQO ,¿GôbC’G äÉWƒ¨°Vh ò«eÓJ/Ú°SQóe äÉbÓ©dGh áKGó◊G ¤EG ™∏£àdGh ¢SQGóŸG πNGO áé£∏ÑdGh πHÉ≤e áÑZôdGh AÉHBG GƒëѰUCG øjòdG ∫ÉØWC’G áæfih áYÉæŸG ¿Gó≤ØH ÚHɰüŸG ∫É£j …òdG ¢û«ª¡àdGh QÉ©dG ᪰Uh ÒKCÉJh .äGòdG ¢Vôa ‘ áfiÉ÷G C’est l’histoire de Bella, une jeune fille du Malawi âgée de 17 ans. Elle se trouve à la croisée des chemins entre la vie traditionnelle et le nouveau rôle assigné aux filles du Malawi dans les temps modernes. Elle est tenue de jongler habilement entre ses divers rôles de fille, de sœur, d’étudiante, et surtout d’une fille qui veut juste grandir. Le film met à nu de façon dramatique toutes les charges émotionnelles attendues des adolescents. Le film traite des vraies amitiés, des romances sans contrepartie, des brimades à l’école, du désir d’être moderne, des relations enseignants-enseignés, de la pression des pairs, de l’impact de la stigmatisation et de la discrimination qui vient avec le VIH / sida, du sort des enfants chefs de famille, et du désir ardent de se faire prévaloir. 38 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune LES TERRASSES 2013 - 1h34min - Algérie - ôFGõ÷G ôFGõ÷G 샣°S ¥ƒa ô¡ªéàJ á∏gòe Oƒ°ûM ¿GPB’G äGƒ°UCG h IÓ°üdG â«bGƒe ´É≤jEG ≈∏Y π«∏dG ¤EG ôéØdG øe ...h ,Ö°ü©àdGh ∞æ©dGh äɰ†bÉæàdG ≥∏£dG AGƒ¡dG ≈∏Y ¢ùµ©J ÉjGôe âëѰUCG á≤∏¨e øcÉeCG ,᪰UÉ©dG ¢TGƒ∏Y ¥GRôe : êGôNEG ¢TGƒ∏Y ¥GRôe : ƒjQÉæ«°S ÚjQO ∂jQójôa : ôjƒ°üJ ɪ«°ùf ,OGôÁóæ«H ÓjóY : ¢ü«î°ûJ ,äGƒ°T ≈°ù«Y ,…QGQõæH ø°ù◊ ,܃¡ª∏H êÉ◊ G âjEG Ëôe ,Úc OGôe Réalisation : Merzak Allouache Scénario : Merzak Allouache Image : Frédéric Derrien Interprétation : Adila Bendimerad, Nassima Belmihoub, Lahcene Benzerari, Aïssa Chouat, Mourad Khen, Myriam Ait El Hadj De l’aube à la nuit au rythme des appels à la prière. Une foule étonnante grouille et s’agite sur les terrasses d’Alger. Des espaces clos, devenus miroirs à ciel ouvert des contradictions, de la violence, de l’intolérance, des... ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 39 »°ù«°S ƒdGhɰU ’ƒµ«f : êGôNEG »°ù«°S ƒdGhɰU ’ƒµ«f : ƒjQÉæ«°S ¢ù«c’ƒHÉZCG ¢ùjÒàØ«d : ôjƒ°üJ êÉ◊G ,∫ɰU ÉjOÉN ,»∏«Ñª«°V ÉàfCG : ¢ü«î°ûJ ,»jÉjóf ≈°ù«Y ,™fÉ«f »j’hóHCG ,™æ««°V ™fÉ«f …ó«°S ,˚ƒ«°V »j’ÉÑeɰU Réalisation : Nicolas Sawalo Cissé Scénario : Nicolas Sawalo Cissé Image : Lefteris Agapoulakis Interprétation : Anta Dembele, Kadia Sall, El Hadj Dieng, Abdoulaye Niang, Issa Ndiaye, Sambalaye Diop, Sidy Niang Mbeubeuss, le terreau de l’espoir 2014 - 1h35min - Sénégal - ∫ɨæ°ùdG ó°ûæj ,QÉcGO ‘ äÉjÉØædG ìô£e ÈcCG ,“¢SƒHƒÑe” ‘ áeɪ≤dG ∫ÓJ ¥ƒa ∫ƒéj ƒg h “É«°ù∏«LÉeGQ“ôYɰûdG ÒãJ ICÉéa .¿É°ùfE’G ¿ƒæ÷ ¤hC’G á«ë°†dG ,¢VQC’G ´ƒ°Vƒe ∫hÉæàJô©°T äÉ«HCG øe ¬àëjôb ¬«∏Y äOÉL ɇ .á©«Ñ£dG ÖM ≈∏Y ¬à«HôJh πØ£dG »æÑàH Ωƒ≤j .áÑ∏Y πNGO GQƒé¡e É©«°VQ ÉgôKEG ∞°ûàµj ™«°VQ áNô°U ¬gÉÑàfG .¬H ɰUÉN ÉŸÉY ó«°ûj ¿CG πØ£dG ™«£à°ùj ÊɰùfEGÓdG h AƒHƒŸG §«ëŸG Gòg §°Sh Ce premier long métrage de Nicolas Sawalo a pour cadre la grande décharge de Mbeubeusse. Le réalisateur s’est penché sur la vie quotidienne des enfants qui travaillent dans la plus grande décharge d’ordures de Dakar. Yaadikone, un enfant né du viol d’un ramasseurs d’ordures sur sa maman alors qu’elle partait chercher le pain très tôt le matin comme tous les jours, a été rejeté par celle-ci. Il sera retrouvé emballé dans un carton par Ramagelissa un intellectuel poète habitant une baraque dans un quartier proche de la décharge. 40 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune la nuit entr’ouverte 2014 - 1h03min - Maroc - Üô¨ŸG óŒ ¿CG ‘ ájƒb IOGQEG øY ∞°ûµj ´Éé°ûdG ÉgQɰùe .Üô¨ŸG §°Sh áHÉZ ‘ Ió«Mh É¡«∏Y Ì oY áHɰT ,á°ûFÉY ¢SÉÑY ΩôéŸG áªMQ â– É¡°ùØf óŒh É¡©«H ºà«d ,âYôYôJ å«M ¢ù∏WC’G ∫ÉÑL øe âÑ∏°So .ÉLôfl É¡°ùØæd ‘ Éà - √AGQh A»°T πc ∑ôJ ,»Hô¨e »bGôY π°UCG øe ÖJÉc ƒgh ,ÉjôcõH áKÓãdG »≤à∏«°S .ájOÉf ¬à≤jó°Uh ‘ á©HQC’G ™ªàéj .Oƒ≤ØŸG ¬«NCG øY åëH ‘ Ögò«d - ÖM ábÓY É¡H ¬£HôJ âfÉc »àdG ,âjOƒL ∂dP .ÉgAGQhÉeh ¿Éà°SOôc ∫ƒ¡°Sh ,∫ƒÑ棰SEG ¤EG ºK ,Üô¨ŸG AÉëfCG ÈY ºgóNCÉJ á∏jƒW á∏MQ ójóM ’ÉW : êGôNEG ójóM ’ÉW : ƒjQÉæ«°S ±hÒH Qóæ°ùµdCG : ôjƒ°üJ …QÉe ,ˆG óÑY ódÉN ,¿GƒLƒH ihóa : ¢ü«î°ûJ ,»°ùjQOE’G ÚdhóLÉe ,…ô£°T Ú°ùM ,Rhôc …RƒL .ídÉŸG π«Ñf ,º«µ◊G Òª°S ,…óæg IôgR Réalisation : Tala Hadid Scénario : Tala Hadid Image : Alexander Burov Interprétation : Fadwa Boujouane, Khalid Abdalla, Marie-Josée Croze, Hocine Choutri, Majdouline Idrissi, Zahra Hindi, Samir El Hakim, Nabil Melah Aïcha, une jeune orpheline, est retrouvée seule au beau milieu d’une forêt du centre du Maroc. Son parcours personnel et courageux révèle de sa part une volonté farouche de s’en sortir. Arrachée des montagnes de l’Atlas où elle a grandi pour être vendue, Aïcha se retrouve entre les mains d’Abbas, un délinquant minable, et de son amie Nadia. Ensemble, ils rencontrent Zacaria, un écrivain d’origine marocaine et irakienne, qui a tout quitté - et notamment Judith, une enseignante avec qui il entretenait une relation passionnée - pour partir à la recherche de son frère disparu. Tous les quatre, ils entreprennent un long voyage qui va les emmener à travers le Maroc, à Istaboul, dans les plaines du Kurdistan , et au-delà. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 41 Jury du Documentaire ∫ɪYC’G ÚH øe .ÖjôŒ h øa ɪ櫰Sh á«≤FÉKƒdG ɪ櫰ùdG ƒëf ¬ŒG ɰùfôa ‘ ¢ùØædG º∏Y ¢SQOh ،1963 ΩÉY Üô¨ŸG ‘ ódh ‘ɰüdG »∏Y ºgQÉ«àNG ” øjòdG “äGÒî°ùdG Rƒ∏H” h “º∏«a äGRGRQh“h “Qóæª°ûdG ∫ƒ≤M ⪰U” h “Éæg øëf ,∫GÔ÷G É¡jCG” É¡LôNCG »àdG .á«dhO á«Fɪ櫰S äÉfÉLô¡e IóY ‘ õFGƒL ≈∏Y Gƒ∏°üMh Président Ali Essafi né au Maroc en 1963, étudie la psychologie en France et se dirige ensuite vers le cinéma documentaire et Art & Essai. Il réalise, entre autres, “Général, nous voilà”, “Le Silence des champs de betteraves”, “Ouarzazate Movie” et “Shikhat’s Blues”... qui ont été sélectionnés et primés dans divers festivals du circuit international de cinéma. h óFɰüb h äÉjɵM h IÒ°üb ¢ü°üb ,ÉgQÉØXCG áeƒ©f òæe , âÑàc .á«Fɪ櫰S h á«Mô°ùe áLôflh áÑJÉc h á«Øë°U ,ófGôJôH-π«ØjQ ¿BG á«Øë°Uh áÑJɵc É¡ÑgGƒe QÉ¡XEG øY ∞µJ ⁄ ,Ú◊G ∂dP òæeh .ÉeGQO π°†aCG IõFÉL âdÉf Iô°ûY á©°SÉàdG ø°S ‘ .äÉjGhQh äÉ«Mô°ùe ...áLôflh Anne Revel-Bertrand, journaliste, auteure, metteur-en-scène et réalisatrice. Très jeune, elle écrit des nouvelles, des contes, des poèmes, des pièces de théâtre et des romans. A dix-neuf ans elle se voit décerner le prix de la meilleure dramatique. Depuis, elle n’a cessé de montrer ses multiples talents en tant qu’écrivaine, journaliste et réalisatrice... ≈∏Y GÒãc π¨à°ûJh á«aÉ≤ãdG QÉÑNC’G á©HÉàŸ É°SɰSCG âZôØJ .Üô¨ŸÉH º«≤Jh á«fÉѰSE’G á«°ùæ÷G πª– ,»æ«àæLQCG π°UCG øe á«Øë°U hCG,ájõ«∏‚E’G hCG ,á«fÉŸC’G á¨∏dÉH AGƒ°S ΩÓYE’G πFɰSh øe ójó©dG ‘ πª©dG É¡d íæ°S äɨd Ió©d É¡fÉ≤JG .áÄ«ÑdÉH ≥∏©àJ äÉYƒ°Vƒe .á«æJ’G ɵjôeCG ‘ ɪc ÉHQhCG ‘ ,á«°ùfôØdGhCG ,á«fÉѰSE’G Journaliste d’origine argentine, naturalisée espagnole et résidente au Maroc. Elle s’est consacrée essentiellement à la chronique culturelle et a travaillé beaucoup sur des thématiques relatives à l’environnement. Polyglotte elle a travaillé dans beaucoup d’organes de presse aussi bien en allemand, en anglais, en espagnol, qu’en français. á«æ«JÓdG ɵjôeCG ¿ÉLô¡e ,GQÉæ«JÓd »æØdG ôjóŸG ƒgh ,á«æ«JÓdG ᫵jôeC’G h á«Hô©dG ɪ櫰ùdÉH ™dh »æ«àæLQCG »Fɪ櫰S óbÉf ,hQƒe ¿É«à°ùjôc ™«é°ûJ ≈∏Y GógÉL πª©j ,á«Hô©dG ΩÓaC’G Iógɰûe øe »æ«J’ êôØàe 13000 øe ÌcC’ ìɪ°ùdG ¤EG áaɰVE’ÉH …òdG ,á«Hô©dG ɪ櫰ù∏d .á«æ«JÓdG ɵjôeCG ∫hOh á«Hô©dG ∫hódG ÚH ∑ΰûŸG êÉàfE’G Cinéphile argentin féru des cinamas latino-américain et arabe, il est le directeur artistique de LATINARA, festival latino-américain du cinéma arabe, qui en plus de faire voir les films arabes à plus de 13 000 spectateurs, encourage la coproduction entre pays arabes et latino-américains. 42 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 2006 áæ°S .ɪ櫰ùdG ∫É› ‘ É¡JɰSGQO á©HÉàŸ ¢ùjQÉH ¤EG â∏≤àfG .ójQóà äódh .á«≤FÉKh ΩÓaCG áéàæeh áLôfl ,¢Sƒ«°S’ÉH ’hÉH ,áMGΰSG ¿hO Aɰùf :É¡æe ôcòf ,»≤FÉKh º∏«a 15 øe ÌcCG âLôNCGh ’hÉH âéàfCG ,Ú◊G ∂dP òæeh .êÉàfEÓd ácô°T â°ù°SCG ...OóL ¿GQóL h (QƒÑ©dG óæY ¿ƒ«dÉeƒ°U hCG) ALI’ENS Paola Palacios, est une réalisatrice et productrice de films documentaires . Née à Madrid, elle s’installe à Paris pour ses études en cinéma et ouvre sa société de production en 2006. Depuis, Paula a produit et a réalisé plus de 15 documentaires, notamment: Femmes sans Pause, ALI’ENS (Somalis in Transit), New Walls... ΩÉY ‘ ô¡°TCG á«fɪK ≈°†b å«M ,∞jô°ûdG …’ƒe ÜQO ¤EG π≤f h ,23 ø°S ‘ π≤àYG .»°SÉ«°Sh ÖJÉch »Øë°U ,¢ûjójóe OGƒL áæ°S 14 É¡æe ≈°†b .1977 ΩÉY ,á«°SÉ«°ùdG Aɰ†«ÑdG QGódG áªcÉëà ±ô©j Ée QÉWEG ‘ IóaÉf áæ°S 22 IóŸ øé°ùdÉH ¬«∏Y ºµM .1975 .1989 ΩÉ©dG ‘ ÊÉãdG ø°ù◊G ∂∏ŸG πÑb øe ¬æY ƒØ©dG ºàj ¿CG πÑb ô¡°TCG 4 h Jaouad Mdidech, journaliste, écrivain et homme politique. Arrêté à l’âge de 23 ans, emmené à Derb Moulay Chérif où il a passé huit mois en 1975, Jaouad Mdidech fut condamné à 22 ans de prison ferme lors du procès politique de Casablanca, en 1977. Il en purgea 14 ans et 4 mois avant d’être grâcié par le roi Hassan II en 1989. ‘ á«æjƒµJ äGQhO IóY øe IOÉØà°S’G ó©H »Fɪ櫰ùdG êÉàfE’G ¤EG â∏≤àfG ,IQGOE’Gh ¿ƒfÉ≤dG ‘ IRÉ› ,ƒeƒØæ«e ∂jôJÉH çQÉe ,…ófhÉj ‘ (BIAC) ≈£°SƒdG É«≤jôaCG Qƒ°U ∂æH:ƒµ°ùfƒ«dG èeÉfôH/´hô°ûŸ áHhóæe Iôjóe Ö°üæe É«dÉM ¤ƒàJ .á«Fɪ櫰ùdG ø¡ŸG .¿hÒeɵdÉH Marthe Patrique Minfoumou, licenciée en Droit et Administration, elle s’est convertie à la production après plusieurs stages dans les métiers du cinéma. Elle occupe actuellement le poste d’Administratrice Déléguée du Projet/Programme de l’UNESCO: Banque d’Images de l’Afrique Centrale (BIAC) à Yaoundé, au Cameroun. äGQƒ°üJ / á©«ÑWh øa” ácô°T ôjóeh ¢ù°SDƒe . AGô°†ÿG äÉMɰùŸG áÄ«¡J ∫É› ‘ Qɰûà°ùe .¢SÉØH 1967 ó«dGƒe øe Êó©°ùdG ¢ùjQOG áÄ«¡àH ºà¡J á«Hô¨e á«©ªL ∫hCG ,ÜÉeC’ ≥HɰS ¢ù«FQ .á«LQÉÿG äGAɰ†ØdGh AGô°†ÿG ≥WÉæŸG á°Sóæg ‘ á°üàfl ácô°T ,“Üô¨ŸG .Üô¨ŸÉH AGô°†ÿG äÉMɰùŸG Né en 1967 à Fès. Paysagiste Consultant. Fondateur et Administrateur de Art & Nature Concepts Maroc, Société spécialisée en Architecture du Paysage et des Espaces Extérieurs. Ancien Président de l’ AMAP, Première Association Marocaine des Paysagistes au Maroc. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 43 Comité Scientifique øe ÌcCG ¢SCGÎj .É¡°SQÉÁh áaÉë°üdG ¢SQój å«M áæ°S 30 IóŸ Üô¨ŸG ‘ ¢TÉY ,ÊGOƒ°S π°UCG øe ÖJÉch ‘Éë°U ,πjÈL áë∏W á«°SÉ«°ùdG ∫É› ‘ É¡H ¿É¡à°ùj ’ ™LGôe É¡ª¶©e Èà©J ,Ωƒ«dG »Hô©dG ⁄É©dGh Üô¨ŸG ∫ƒM ÖàµdG øe ójó©dG ¬d äô°ûfh ‘Éë°U Èæe ... ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤Mh Président Talha Jebril, journaliste et écrivain d’origine soudanaise, a vécu au Maroc pendant 30 ans où il enseigne le journalisme et le pratique. Il est à la tête de plus d’un organe de presse et a publié plusieurs ouvrages sur le Maroc et le Monde arabe de nos jours. La plupart sont considérés comme références en matière de politique et droits de l’Homme... á©eÉéH ,“áaÉ≤ãdG ∫É› ‘ á«∏Ñ≤à°ùŸG äɰSGQódG ó°Uôe” åëÑdG áYƒª› ‘ Iƒ°†Y É«LƒdƒHhÌfC’G ‘ áŸÉY ,¢ùjQƒ∏a ƒNhQ GQófɰS QÉWEG ‘) á«YɪàL’G É«LƒdƒHhÎf’G º∏Y º°ù≤H á≤ë∏e áãMÉÑc á©eÉ÷G ¢ùØæH πª©Jh“á◊ɰüŸG ôgƒL :IôcGòdG ≈∏Y ®ÉØ◊G” :áWÉfôZ (Ωƒ∏©dGh º«∏©àdGh á«HÎdG IQGRƒd ¢UÉN èeÉfôH Sandra Rojo Flores, anthropologue membre du groupe de recherche « Observatoire de prospective culturelle », Université de Grenade : ‘la préservation de la mémoire : essence de la réconciliation’ et où elle est chercheur attaché au Département d’Anthropologie Sociale (dans le cadre du programme FPU du Ministère de l’Education et des Sciences ≥∏©àJ Éjɰ†b ∫ƒM äGhóædGh πaÉëŸG øe ójó©dG ‘ ºgɰS .¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M øY ™aGóeh »WGô≤ÁO §°TÉf ,…OƒéæH ¥GRôdG óÑY .ôFGõ÷ πLCG øe øWGƒŸG πª©∏d ¢ù°SDƒe ƒ°†Y ƒgh .»Hô©dG Üô¨ŸG á≤£æe ‘ áë∏°SC’G IQÉŒh äÉYGõædGÒHóàH Abderrazak Bendjoudi, Militant pour la démocratie et défenseur des droits de l’Homme. Il a contribué à plusieurs forums et séminaires autour des questions de la régulation des conflits et du commerce des armes dans la région du Maghreb. Il est membre fondateur de l’Action Citoyenne pour l’Algérie. ôjóe É«dÉM ƒgh .á«Hô©dG á≤£æŸG ‘ á«dÉ≤àf’G ádGó©dGh ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ∫É› ‘ ÉeÉY ô°ûY á°ùªN òæe ÒÑNh §°TÉfh ΩÉfi ,Qɰüf Ö«ÑM .“â«Ñ∏«H” áµÑ°T QÉWEG ‘ É«≤jôaCG ∫ɪ°Th §°ShC’G ¥ô°ûdG á≤£æÃ ∞∏µe Habib Nassar, est avocat et activiste avec plus de quinze ans d’expérience dans le domaine des droits humains et de la justice transitionnelle dans la région arabe. Il est actuellement Directeur pour le MoyenOrient et l’Afrique du Nord à PILnet, 44 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune äɰù°SDƒŸG øe ójó©dÉH ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ∫É› ‘ Qɰûà°ùe ƒg ¢Tƒµ∏H Ö«ÑM ,á«WGô≤ÁódGh ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ‘ äɰSGQódG õcôe ¢ù«FQ .á«dhódGh á«æWƒdG á«eƒµ◊G ÒZh á«eƒµ◊G Président du Centre d’études en droits humains et démocratie, Habib Belkouch est consultant en droits humains auprès de plusieurs institutions nationales et internationales, gouvernementales et non gouvernementales. »°Sôc ¢ù«HÉH ≈∏«d πà– ,QGôªà°SÉH É¡«dEG ÖgòJ ∫GõJ ’h ,ôFGõ÷G ‘ äOGORG ,á«eÓ°SE’G äɰSGQódGh ¿ÉjOC’G ´ÉªàLG º∏Y IPÉà°SCG .ɰùfôØH ,π«d ‘ ᫵«dƒKɵdG á©eÉ÷G ‘ ¿ÉjOC’G ´ÉªàLG º∏Y Professeur de sociologie des religions et d’islamologie, née en Algérie, où elle continue d’aller souvent, Leila Babès occupe la chaire de sociologie des religions à l’université catholique de Lille. ‘ õFGƒL ≈∏Y Gƒ∏°üM º¡æe Òãc ;É«≤jôaCG ‘ á«YɪàLG ™FÉbh øY »≤FÉKh §jô°T Ú°ùªN õgÉæj Ée êôflh ∞dDƒe ƒg »JÉHÉjO ɰùjQOEG GóL §«°ûf ƒg ,(êÉ©dG πMɰS) ¿ÉLó«HCÉH …Oƒcƒc á©eÉL ‘ ¿hÉ©àe åMÉÑc ¬∏ªY øY ô¶ædG ±ô°üHh .É«≤jôaCÉH iȵdG äÉfÉLô¡ŸG .…ƒ©ª÷G iƒà°ùŸG ≈∏Y Idrissa Diabaté, est l’auteur-réalisateur d’une cinquantaine de documentaires traitant de faits sociaux en Afrique; beaucoup d’entre eux ont été primés dans les plus prestigieux festivals d’Afrique. En dehors de son travail en tant que chercheur associé à l’Université de Cocody à Abidjan (Côte d’Ivoire), il est très actif au niveau associatif. .áaÉë°ü∏d É«∏c ÆôØàj ¿CG πÑb ,á«LQÉÿG äÉbÓ©dG øY ∫hDƒ°ùªc π¨à°TG ,¿ƒfÉ≤dG ‘ RÉ› .QƒXÉædG á≤£æe ó«dGƒe øe ógGR óªMCG ôjõZ â°ùjQÉæ«°Sh »Mô°ùe ÖJÉc .á«fÉãdG IÉæ≤dG êGƒeCG πY “∞jôdG øe Ωƒ‚” èeÉfôH Ωó≤jh ó©j ¿Éc ,¬°ùØf âbƒdG ‘h ‘ ᫨jRÉeC’ÉH …ô°üÑdG »©ª°ùdG êÉàfE’G áÑbGôe øY ∫hDƒ°ùe ƒg ،2006 ΩÉY òæe .õFGƒéH âLƒJ ¬JÉgƒjQÉæ«°S øe ¿ÉæKG ,êÉàfE’G .…ô°üÑdG »©ª°ùdG h ɪ櫰ù∏d É«∏©dG ICÉ«¡dGQÉWEG Ahmed Zahed est originaire de la région de Nador. Licencié en Droit, il a travaillé en tant que responsable des relations extérieures, avant de se consacrer entièrement au journalisme. Parallèlement, il présentait à 2M l’émission “des stars du Rif” dont il est le concepteur. Dramaturge et scénariste prolifique, deux de ses scenarii ont été primés. Depuis 2006, il est chargé du contrôle de la production audiovisuelle à la HACA. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 45 ᫪°SôdG á≤HɰùŸG »≤FÉKƒdG º∏«Ø∏d Compétition Officielle Film Documentaire 7 Vies 2014 - France - Tunisie - ¢ùfƒJ - ɰùfôa øe ,Ëó≤dG Ωɶæ∏d º¡æ«æM øY ¿ƒæ∏©j ∫ÉY 䃰üH h ¿ƒ«°ùfƒàdG ,á«°ùfƒàdG IQƒãdG øe äGƒæ°S çÓK ó©H á∏MôŸ ¥É«à°TE’G ‘ iôj ’ ¬fCG ìô°üj …òdG ᪰UÉ©dG ¢ùfƒJ ‘ ô©°ûdG ∞«Ø°üàd ¿ƒdɰU ÖMɰU ,⁄ɰS º¡æ«H á«Ø«µdG ¤EG ´ƒLôdGh ∞bGƒŸG ‘ Ò«¨àdG Gòg º¡a ‘ìGhQCG 7’ »≤FÉKƒdG »Lôfl ∫hÉëj .ÉgƒHÉW øjóHÉ©dG øjR .Égó©H ¬KÉ©ÑfG ÜÉѰSCG ∫ƒM ∫DhɰùàdG ¤EG ºK IQƒãdG πÑbQƒJÉàµjódG IQƒ°U AÉæH É¡H ” »àdG ójÉaƒH ÚeCG h »°ùjÓH É«∏«d : êGôNEG ójÉaƒH ÚeCG h »°ùjÓH É«∏«d : ƒjQÉæ«°S h ¢TÉæÿ ÚeCG ,ójÉaƒH ÚeCG : ôjƒ°üJ IQɪY …RÉZ ójÉaƒH ÚeCG : êÉàfƒe Réalisation : Lilia Blaise & Amine Boufaid Scénario : Lilia Blaise & Amine Boufaid Image : Amine Boufaid, Amine Lakhnach & Ghazi Amara Montage : Amine Boufaid Trois ans après la Révolution Tunisienne, certains tunisiens expriment haut et fort leur regret de l’ancien régime, parmi eux Salem, le propriétaire d’un salon de coiffure à Tunis et pour qui la nostalgie pour Ben Ali n’est plus un tabou. Le documentaire ‘’7 Vies’’ essaie de comprendre ce changement d’attitude et de revenir sur la construction de l’image du dictateur, sa destruction par la Révolution et sa résurrection quelques années plus tard. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 47 hÉghO ¢SÓ°ù«fÉà°S ,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : êGôNEG ¢SÓ°ù«fÉà°S ,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : êÉàfƒehƒjQÉæ«°S hÉghO ,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL ,…QƒJ ÊGóe : ôjƒ°üJ hÉghO ¢SÓ°ù«fÉà°S ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : 䃰U Réalisation : Julien Fiorentino, Stanislas Duhau Scénario et montage : Julien Fiorentino, Stanislas Duhau Image : Madani Toure, Julien Fiorentino, Stanislas Duhau Son : julien Fiorentino Bamako année 0 2013 - 55min - France - ɰùfôa Aɰùfh ∫ÉLQ ,QÉÑch ÜÉѰT ,äÉ«àah ¿É«àa .hOÉe h ,ƒJÉjOÉc ,πjÈL ,á°ûFÉY ,ÊɰSBG ,ihBG :ºgDhɪ°SCG ¿ƒ°û«©j Ú«dÉe º¡∏c .᫵æ«dÉe hCG á«HôY ,…ɨfƒ°S ,∂«°TÉ“ ,Ê’ƒa ,GQÉÑeÉH : áØ∏àfl ∫ƒ°UCG øe ¿hQóëæj ,‹Ée ∫ɪ°T ‘ QÉéØf’ÉH Oó¡j ™°VƒdG ɪæ«H .ΩhRCÉe ó∏H ‘ IÉ«◊G ó«b ≈∏Y AÉ≤ÑdG ¿ƒdhÉëjh ƒcÉeÉH ‘ É«dÉM .»KQɵdG …Oɰüàb’G É¡©°Vhh ádhódG ∂µØJ øªK ™aóH Ö©°ûdG Ωƒ≤j ,2012 ¢SQÉe óæe â∏°üØfG »àdG Ée ?ôNB’G ƒ∏J Éeƒj IÉ«◊G ó«b ≈∏Y AÉ≤Ñ∏d ¿ƒ∏©Øj GPÉe .âbh …CG ‘ ™dóæJ ób Üô◊G :É¡°SÉØfCG ¢ùÑ– ᪰UÉ©dG É«æjO GOó°ûJ É¡©e πª– »àdG á«dɪ°ûdG ìÉjôdG ∂∏J ¤G ¿hô¶æj ∞«ch ?QÉ«¡fÓd πjB’G ºgó∏Ñd º¡Jô¶f »g ?»∏ëŸG ΩÓ°SE’G ó«dÉ≤J øY É«∏c ÉÑjôZ Ils s’appellent Awa, Assane, Aïcha, Djibril, Kadiatou, Madou. Des garçons, des filles, des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes d’origine bambara, peule, tamacheq, songhaï, arabe ou malinké. Ils sont Maliens, vivent actuellement à Bamako et essaient de survivre dans un pays en crise. Alors que la situation menace d’exploser au nord du Mali qui fait sécession depuis mars 2012, les populations paient le prix de la désintégration de l’État et d’une situation économique désastreuse. La capitale retient son souffle : la guerre peut éclater demain. Comment font-ils pour survivre au quotidien ? Quel regard portent-ils sur l’effondrement de leur pays ? Et ce vent du nord qui souffle un rigorisme religieux si étranger aux traditions de l’Islam local, comment le perçoivent-ils ? 48 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Nègre blanc 2013 - 52min - Cameroun - France - ¿hÒeɵdG - …Góf ï«°ûdG : êGôNEG …Góf ï«°ûdG : ƒjQÉæ«°S …Góf ï«°ûdG : ôjƒ°üJ ɰùfôa ∑ƒé檫°S …O hOQÉfƒ«d ÊhÒeɵdG ¢UÉ≤dGQô≤j ,≥¡ŸÉH ÚHɰüŸG ábQÉaC’G ≥M ‘ áѵJôŸG ™FɶØdG áeó°U â– IGhôH »≤à∏j ,¬≤jôW ‘ .º¡à°üb º¡Ød Éaƒ¨°T ,≥¡ŸÉH ÚHɰüŸG øY ÉãëH “ΩɵfG” ô¡f ™Ñæe ܃°U ¬éàj ¿CG ÚHɰüŸG ∫ƒM äGó≤੟G IQóéàe »g óM …CG ¤EG ∑QOCG »éjQóJ πµ°ûH h ∑GòfBG .Iôë°Sh AɪµM ñƒ«°T h øe áÄØdG √ò¡d ábQÉaC’G Iô¶f Ò«¨J ≈∏Y πª©dG …Qhô°†dG øe ¬fCG ∑QOCG ɪc á«Yɪ÷G IôcGòdG ‘ ≥¡ŸÉH ,¬«∏Y Oô°S Ée ɪ¡∏à°ùe ,Gòµgh .º¡æY á«HÉéjEG IQƒ°U Ωó≤J äÉjɵM è°ùf iƒ°S π«Ñ°S øe Ée h ¢UÉî°TC’G .“≠fɰTO” áæjóe ‘ ¬eób ÉjƒLôa ɰVôY óYCG Réalisation : Cheikh N’diaye Scénario : Cheikh N’diaye Image : Cheikh N’diaye Choqué par les atrocités commises contre les albinos africains, le conteur camerounais Léonard I De Semnjock décide de remonter le fleuve Nkam à la recherche des albinos et de leur histoire. Sur sa route, il croise des conteurs, de vieux sages, des sorciers. Il comprend petit à petit à quel point les croyances autour des albinos sont ancrées dans la mémoire collective, et qu’une manière de faire évoluer le regard des Africains serait de créer en plus de ses spectacles, de nouveaux contes qui donneraient une image positive des albinos. Ainsi, il s’inspire des récits qu’on lui raconte pour créer un spectacle qu’il donne dans la ville de Dschang. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 49 …Éa Ó«°S Ëôe ,Ó«°S …OÉN : êGôNEG …Éa Ó«°S Ëôe ,Ó«°S …OÉN : ƒjQÉæ«°S ¢ù«jɰT’ ¢ùjQƒj : êÉàfƒeh ôjƒ°üJ ÉàfCG »jOhOhO ,QQɰU ƒ¨«jO GóæH : ¢ü«î°ûJ …Éa Ó«°S Ëôe , …OÉN ,QɰU Réalisation : Khady SYLLA, Mariama SYLLA FAYE Scénario : Khady SYLLA, Mariama SYLLA FAYE Image et Montage : Yoris Lachaise Interprétation : Penda Diogo Sarr, Doudou Dieye Anta Sarr, Khady et Mariama Sylla Une simple parole 2013 - 1h03min - Sénégal - Qatar - ô£b - ∫ɨ櫰ùdG ±Ó°SC’G ¬H ΩÉb Ée ±ô©J É¡fG .QɰS ƒZƒjO GóæH »JóL ,á∏FÉ©dG Iôé°T á¶ØMôNGhCG øe IóMGh ,ÉæJô°SCG πNGO ¬ª°SG ôcòj ’ …òdG ∑GP iƒ°S ±ƒàj ⁄” :Qƒ¨æ°S ôYɰûdG ∫Éb ɪc .ÉæàdÓ°S øe AÓÑædG Aɪ°SCG ≈°ùæJ ’ ɪc Ωƒ°TƒŸG ΩÓµdG Éæd π≤æJ äóNCÉa .É¡H ÉæàbÓY äóWƒJ É¡æ«Mh ô°†à– »eCG âfÉc ÉŸ Éæ«∏Y â∏M .“¬Jɇ ó©H øe .áHÉàµdG øe ÊÉãdG π«é∏d »ªàæf øëf ,Iô°SC’G ‘ .¿É«°ùædG √Oó¡j ΩÓc .IôHÉZ áæeRCG øY É¡JôcGP ‘ ?OÉ›C’ÉH »æ¨àdG ‘ QGôª°SE’G ≈∏Y ¿PG ¢Uôë«°S .»ª∏ØdG Oô°ùdG ¤EG »gÉØ°ûdG Oô°ùdG øe ∫É≤àfE’G ÉfQôb OGóLC’G ΩÓc ≈°TÓàj ’ ≈àM Dans notre famille, l’une des dernières gardiennes de la généalogie, est notre grand-mère Penda Diogo Sarr. Elle connaît les hauts faits des ancêtres et les précieux noms de la lignée. D’après le président poète Senghor, seul est mort un mort dont on ne prononce plus le nom. Elle est venue chez nous durant l’agonie de notre mère et des liens privilégiés se sont noués entre nous. Elle a commencé à nous transmettre la parole dans cette période si obscure de la vie. Cette parole est menacée. Qui va continuer à chanter la lignée ? Pour lutter contre l’anéantissement de cette parole ancestrale, nous avons décidé de passer de la tradition orale à la tradition filmée. 50 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Un endroit pour tout le monde 2014 - 1h00min - Rwanda - Wallonie - ʃdGh - GófGhQ ¿ƒLÉædGh ,øeõdG øe øjó≤©d .1994 ΩÉY ‘ »°ùJƒàdG ó°V á«Yɪ÷G IOÉHE’G ∫ÓN …ófGhQ ¿ƒ«∏e ƒëf πàb á◊ɰüe IQhÒ°S ™e ÜÉѰûdG π«L É¡H ¢ûjÉ©àj »àdG á«Ø«µdG øY Iô¶f º∏«ØdG »≤∏j .iôNCG Iôe ɨe ¿ƒ°û«©j .»°VÉŸG ìGôL øe ó©H ¢ü∏îàj ⁄ ™ªà› πNGO É¡°ù°SCG ‘ á°ûg π°SƒZ ¢ûjGôdEG ¢ùfÉgh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : êGôNEG π°SƒZ ¢ûjGôdEG ¢ùfÉgh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : ƒjQÉæ«°S Òà°SQƒa ¢SÉ«JÉeh ÚcƒH πjƒL : ôjƒ°üJ Òà°SQƒa ¢SÉ«JÉeh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : êÉàfƒe ÉfÉeÉjƒHƒc ¢ù«jQÉ¡W h ÜɰShO »JGƒæH : ¢ü«î°ûJ Réalisation : Angelos Rallis et Hans Ulrich Gössl Scénario : Hans Ulrich Gössl et Angelos Rallis Image : Joel Bocken & Matthias Förster Montage : Angelos Rallis et Matthias Förster Interprétation : Benoite Dusabe et Thareisse Kubwiana Environ un million de Rwandais fûrent tués durant le génocide contre les Tutsis en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. A place for everyone pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 51 »°ùjQOE’G ¥QÉW : »°ùjQOE’G ¥QÉW : ƒ«˝jQ hÒàfƒe ƒJÒHhQ : Úeƒc ƒeÒ«c h õjhQ ¿ÉØjEG : êGôNEG ƒjQÉæ«°S ôjƒ°üJ êÉàfƒe Réalisation : Tarik El Idrissi Scénario : Tarik El Idrissi Image : Roberto Montero Recio Montage : Ivan Roiz & Guillermo Comin Rif 1959 briser le silence 2014 - 1h15min - Maroc - Üô¨ŸG ádhódG AɰûfEG ó°V º¡à°VÉØàfG ≈∏Y GOQ ∞«æY ™ªb øe ∞jôdG ≥WÉæe ¿Éµ°S ≈fÉY 1959 h 1958 ÚH Ée á«YɪàL’Gh á«°SÉ«°ùdG á«æÑdG äôeO áµ∏ªŸG ±ôW øe áé¡àæŸG ájõcôŸG á°SÉ«°ùdG ,ºgô¶f ‘ .Iójó÷G á«Hô¨ŸG ÉeÉY 50 øe ÌcC’ »Hô¨ŸG ∞jôdG ‘ ±ƒÿG ô≤à°SG çGóMC’G ∂∏J ó©H .∞jôdG á≤£æŸ ájOɰüàb’Gh .É«∏©a ÉgƒHÉW íѰUCG É¡æY åjó◊G h De 1958 à 1959, les habitants des provinces rifaines ont souffert d’une féroce répression en réponse à leur soulèvement contre la création du nouvel État marocain. A leurs yeux, la politique centraliste du royaume a détruit leur structure politique, sociale et économique. La peur s’est installée dans le rif marocain pendant plus de 50, ans en créant un véritable tabou autour du sujet. 52 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Laurent Gbagbo : desposte ou anti-nécolonialiste 2014 - 2h52min - Côte d’Ivoire - êÉ©dG GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : êGôNEG GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : ƒjQÉæ«°S GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : ôjƒ°üJ πMɰS êÉ©dG πMɰS ¢ù«FQ äÉëjô°üJh Ú∏YÉØdG øe áYƒª› äGOÉ¡°T ∫ÓN øe - »≤FÉKƒdG º∏«ØdG Gòg ∞°ûµj äGôJƒàdG è«LCÉàH Ohó◊G ≈°übCG ¤EG »LƒZÉÁódG h …ƒÑ©°ûdG ,ƒÑZÉÑZ ¿GQƒd ΩÉb ∞«c - ¬°ùØf ≥HɰùdG IGOCÉc øjódGôî°S ∞«ch êÉ©dG πMɰS øe ∫ɪ°ûdG ¿Éµ°S AɰübG ‘ ºgɰS ∞«c h.√OÓH ‘ á«ØFÉ£dG øeh ¬Ñ©°T øe AõL iód Üô¨∏d ájOÉ©ŸG π©ØdG OhOQh õFGô¨dG áZóZOh ÖfÉLC’G ó°V ó≤◊G ôYɰûe ájó¨àd .iôNC’G á«≤jôaC’G ܃©°ûdG Réalisation : Saïd Mbombo Penda Scénario : Saïd Mbombo Penda Image : Saïd Mbombo Penda Ce documentaire dévoile - à travers les témoignages des acteurs et les déclarations de l’ancien président ivoirien lui-même - comment Laurent Gbagbo, populiste et démagogue à souhait, a exacerbé les tensions communautaires dans son pays, renforcé l’exclusion des populations du nord de la Côte d’Ivoire, instrumentalisé la religion, nourrit le sentiment xénophobe naissant, chatouillé les instincts et les réflexes anti-occidentaux d’une partie de son peuple et d’autres africains. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 53 ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : êGôNEG ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : ƒjQÉæ«°S ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : ôjƒ°üJ Ils ne savaient pas que c’était une guerre ! 2013 - 1h33min - France - ɰùfôa Réalisation : Jean-Paul Julliand Scénario : Jean-Paul Julliand Image : Jean-Paul Julliand ÚH Ée …QÉÑLE’G ó«æéà∏d Gƒ©°†N ,18 ø°S GhRhÉŒ ¿CG Oôéà ,“∫ÉàæLQCG-êQƒH øe” ¿hQóëæj º¡∏L .“ôFGõ÷G çGóMCG” º°SG óÄàbh ¬«∏Y ≥∏£j ¿Éc …òdG ´Gô°üdG ‘ πNóàdG ≈∏Y GhÈLCG h 1962 h 1954 AÉbó°UCG” ICÉ«g âMÎbG ,“ôFGõ÷G ÜôM” É«dÉM ¬«ª°ùf ÉŸ á«æ«°ùªÿG iôcòdG QÉWEG ‘ ,2012 â°ûZ ‘ √ƒfÉY Ée ¢Uƒ°üîH º¡JGOÉ¡°ûH A’OE’G ,ô°ûY á°ùªÿG ≈eGó≤dG øjóæéŸG A’Dƒg ≈∏Y “∫ÉàæLQCG-êQƒH . º¡HÉѰT õY ‘ ºg h ∑GòfBG Âgés à peine de 18 ans, originaires, pour la plupart, de Bourg-Argental, ils ont tous été appelés, entre 1954 et 1962, au titre du service militaire obligatoire pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette période, le nom “d’événements d’Algérie”. En août 2012, dans le cadre du cinquantenaire de la fin de ce que l’on nomme aujourd’hui “La guerre d’Algérie”, les Amis de Bourg-Argental ont proposé à ces quinze anciens appelés de témoigner de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse. 54 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune La promesse de Franco 2014 - 2h3min - France - Espagne - É«fÉѰSEG - ɰùfôa …òdG á«Yɪ÷G IôcGòdG ¿Gó≤a ÉgÒZ øe ÌcCG É¡«a ó°ùéàj áæjóe »gh “»à«°ûà∏«H” óLƒJ ¿ƒZGQCG á≤£æe ‘ »àdG áÁó≤dG ájô≤dG ∫ÓWCG ÚH É¡fɵ°ùd áëjô÷G IôcGòdG ≈°TÓàJ Ωƒ«dG .á«∏gC’G Üô◊G ó©H É«fÉѰSEG ÜɰUCG AÉHB’G ⪰U ΩÉeCG ...É¡°VÉ≤fCG ≈∏Y ƒµfGôa ÉgÉæH »àdG ,Iójó÷G áæjóŸG ´QGƒ°Th ∞«æY ∫Éà≤d ÉMô°ùe âfÉc .¬à°üb »µëj πc ,¢VÉ≤fC’G ΩÉeCGh .¿ƒdAɰùàj ∫ÉØWC’G ô∏«Áh ∑QÉe : ô∏«Áh ∑QÉe : ƒæ«HQCG »«aGõcEG : ô∏«Áh ∑QÉe : êGôNEG ƒjQÉæ«°S ôjƒ°üJ êÉàfƒe Réalisation : Marc Weymuller Scénario : Marc Weymuller Image : Xavier Arpino Montage : Marc Weymuller Belchite, en Aragon, est une ville emblématique de l’amnésie collective qui a frappé l’Espagne après la guerre civile. Aujourd’hui, la mémoire blessée des habitants se perd dans les ruines de l’ancien village qui fut le théâtre de très violents combats et les rues de la nouvelle ville, construite par Franco... Confrontés au mutisme des pères, les enfants s’interrogent. Face aux décombres, chacun raconte son histoire... ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 55 »∏jó«a ó«aGO : êGôNEG »∏jó«a ó«aGO : ƒjQÉæ«°S »∏jó«a ó«aGO : ôjƒ°üJ The land between 2013 - 1h77min - Turquie - É«côJ Réalisation : David Fedele Scénario : David Fedele Image : David Fedele º¡°û«Y øY AGôë°üdG ܃æL øe øjóaGƒdG ábQÉaC’G øjôLÉ¡ŸG øY ᫪«ªM Iô¶f “á«æ«ÑdG á≤£æŸG” º∏«a Ωó≤j øY ÉHhQhCG ¤EG QƒÑ©dG ƒg º¡ª∏M ,º¡ª¶©Ÿ áѰùædÉH .πeCG πµd º¡fGó≤a h Üô¨ŸG ∫ɪ°T ∫ÉÑL ‘ π¶dG ‘ A’Dƒ¡d á«eƒ«dG IÉ«ë∏d º∏«ØdG ≥Kƒj ¥ƒÑ°ùe ÒZ πµ°ûH.á∏àëŸG á«∏«∏e ‘ ÒÑc …ôµ°ùY õLÉM ≈∏Y õØ≤dG ≥jôW ɰ†jCG ∞°ûµà°ùjh .á«fÉѰSE’Gh á«Hô¨ŸG äÉ£∏°ùdG ¿ód øe á∏eÉ©ŸG Iƒ°ùb h ∞æ©dG øe º¡JÉfÉ©eh øjôLÉ¡ŸG ∂dP ‘ Éà ,A»°T πµH IôWÉîª∏d OGó©à°SG ≈∏Y ¢SÉædG GPÉŸh ∞«c ∂dP ‘ Éà ,᫟ɩdG Éjɰ†≤dG øe ójó©dG .π°†aCGh IójóL IÉ«M øY ÉãëH º¡FÉbó°UCGh º¡JÓFÉYh ºgó∏H IQOɨŸ h ,º¡JÉ«M Avec un accès unique et sans précédent, ce film documente la vie quotidienne de ces migrants piégés dans les limbes, ainsi que l’extrême violence et les mauvais traitements qu’ils subissent à la fois les autorités marocaines et espagnoles. Il explore également de nombreuses questions universelles, y compris comment et pourquoi les gens sont prêts à tout risquer, y compris leur vie, et à quitter leur pays, leur famille et leurs amis, à la recherche d’une vie nouvelle et meilleure. 56 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Nelson Mandela, the myth and me 2014 - 1h27min - Afrique du Sud - Allemagne - É«fÉŸCG - ÊÉHÉJÉe ƒdÉN : êGôNEG ÊÉHÉJÉe ƒdÉN : ƒjQÉæ«°S …Qɵ«H ƒ«dƒ«L ,»«fƒ°V »µjÉe : ôjƒ°üJ É«≤jôaCG ܃æL Oƒ©j ,2013 Ȫ°ùjO ‘ ¬JÉah ôKEG ⁄É©dG IOÉb ¬H OɰTCG …òdG …ô°üæ©dG π°üØdG ó°V ∫ɰ†ædG õeQ øe É≤∏£æe ∞æ©dG äɵ°SEG h ƒØ©dG ≈∏Y IQó≤dGh á∏«°SƒdG óéj ¿CG ´É£à°SG πJÉ≤Ÿ ΩɪàgÓd ÒãŸG QɰùŸG ¤EG êôîŸG äGQÉ«àNE’G ∫ƒM ¢TÉ≤ædG IQÉKEG ¤EG ƒfôj πª©dG Gòg .É«gGh É¡«a πÑ≤à°ùŸG ∫GR ’ OÓH ‘ ΩÉ≤àfE’G ‘ áÑZôdG h Ö∏£e øY ¬«°VɨJ ™e É¡é¡àfG »àdG ᫪∏°ùdG πѰù∏d øµJ ⁄CG :É¡àdAɰùe IOÉYEG ™e ÓjófÉe É¡H ΩÉb »àdG ?OÉ¡£°VE’G h õ«ŸG ∫ɵ°TCG ≈à°T øe ÊÉ©J âdGR ’ »àdG á«dÉàdG ∫É«LC’G ≈∏Y á«Ñ∏°S GQÉKBG ±É°üfE’G Réalisation : Khalo Matabane Scénario : Khalo Matabane Image : Mike Downie, Giulio Biccari Prenant pour point de départ le symbole de la lutte contre l’Apartheid salué par les dirigeants du monde entier à sa mort en décembre 2013, le réalisateur revient sur le parcours intriguant d’un combattant qui trouvait le moyen et la force de pardonner pour passer à autre chose et faire taire la violence dans un pays à l’avenir incertain à cette époque. Seulement, le débat de cette oeuvre tourne autour d’une position qui veut que cette propension de pardonner, sans passer par la violence et sans réparation pourrait avoir fait plus de mal que de bien aux générations actuelles qui connaissent toujours autant d’inégalités même si les causes directes sont aujourd’hui différentes. ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 57 »JhQÉMƒÑdG ø°ùM : êGôNEG »JhQÉMƒÑdG ø°ùM : ƒjQÉæ«°S »JhQÉMƒÑdG ø°ùM : ôjƒ°üJ L’identité d’un Front 2013 - 1h30min - Belgique - France - Maroc - Üô¨ŸG - ɰùfôa - ɵ«é∏H á«LƒdƒjójG h äÉ≤∏£æe ≈∏Y Aƒ°†dG §«∏°ùJh QÉà°ùdG ádGREG ¤EG ≈©°ùj äÉfÉgôdG Oó©àe »≤FÉKh º∏«a ƒg Éæ«Ñe ,ƒjQɰù«dƒÑdG á¡ÑL É¡àѵJQG »àdG ™FɶØdG QÉ¡XEG ¤EGh ∫ƒ¡› ™bGƒH ¢ù«°ùëà∏d ƒjQɰù«dƒÑdG äɰSQɇ h .ôFGõ÷Gh ɫѫd øe πc IOÉb á«dDƒ°ùe Réalisation : Hassan El Bouharrouti Scénario : Hassan El Bouharrouti Image : Hassan El Bouharrouti C’est un documentaire aux multiples enjeux qui cherche à lever le voile et mettre les projecteurs sur les fondements, l’idéologie et les pratiques du polisario afin de sensibiliser sur une réalité méconnue et montrer les exactions commises par le polisario, en pointant du doigt les responsables de la Libye et de l’Algérie. 58 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune Panorama Vu que les cinéphiles Nadoris, ont rarement l’occasion de voir la production cinématographique marocaine, avant qu’elle ne soit diffusée par la télévision, nous avons veillé à programmer, dans le volet panorama de cette année, toute une panoplie d’œuvres cinématographiques nationales qui méritent d’être vus sur le grand écran . ∫ɪYC’G IógɰûŸ á°UôØdG º¡d ìÉàJ Ée GQOÉf ,QƒXÉædÉH ɪ櫰ùdG ¥É°ûY ¿C’ Gô¶f Iô≤a iƒà°ùe ≈∏Y Éæ°UôM ,¿ƒjõØ∏àdG äGƒæb ≈∏Y É¡ãH πÑb ,á«Hô¨ŸG á«Fɪ«°ùdG ‘ ≥ëà°ùJ á«æWƒdG ΩÓaC’G øe áYƒª› á›ôH ≈∏Y áæ°ùdG √ò¡d ÉeGQƒfÉH .IÒѵdG á°TɰûdG ≈∏Y IógɰûŸG ÉfQÉÑàYG Activités parallèles A l’instar des éditions précédentes, le comité d’organisation du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune accorde une place de choix à un ensemble d’activités qui seront organisées parallèlement à la compétition officielle : Ateliers d’écriture Des ateliers dédiés à l’écriture du scénario et à la réalisation seront animés et encadrés par des spécialistes et des professionnels du cinéma, marocains et étrangers, au profit des étudiants des instituts spécialisés dans les métiers du cinéma et des jeunes issus de Nador et régions, intéressés par cette activité. L’objectif est d’offrir aux jeunes un espace de pratique et de créativité pour mettre en application leurs apprentissages théoriques et pour développer leurs talents. Expositions Les arts visuels seront également à l’honneur à travers l’organisation de deux expositions : l’une réservée aux arts plastiques en collaboration avec « Casa de Africa », l’autre à la photographie. Concernant la seconde exposition, les photos de quelques figures emblématiques qui symbolisent la lutte pour les droits de l’Homme en Afrique et dans le pourtour méditerranéen orneront les murs de la galerie. Cette initiative qui peut être considérée comme un hommage à tous les activistes qui oeuvrent pour la paix et la démocratie est l’une des façons de sauvegarder la mémoire. Soirée poétique La poésie dont le principe selon Charles Baudelaire « est l’aspiration humaine vers une Beauté supérieure » a droit de cité dans le festival de Nador à travers l’organisation d’une soirée pendant laquelle des poètes venus de pays africains et méditerranéens déclameront leurs textes et partageront leurs sentiments, leurs rêves et leurs aspirations avec le public. Actions caritatives Le côté social est fortement présent. Les catégories sociales défavorisées, marginalisées ou vivant dans la précarité sont au centre des préoccupations des organisateurs. Une délégation composée d’artistes et de journalistes rendra visite aux orphelinats et à l’hôpital des enfants de Nador pour leur témoigner leur solidarité et leur apporter un tant soit peu de joie et de bonheur. D’un autre côté, les détenus du centre pénitentiaire de Nador n’ont pas été exclus de la fête et auront l’occasion de savourer in situ quelques productions cinématographiques marocaines. Colloques Comme le grand invité d’honneur de la 4e édition du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune est la Tunisie en raison des grands bouleversements qu’elle a connus, une rencontre entre les intellectuels et les spécialistes s’impose pour débattre de la nouvelle situation dans ce pays ami et voisin et des retombées du «printemps démocratique» sur sa politique, son économie et sa société. Ce débat fera l’objet d’un Colloque international sous le thème : «La leçon tunisienne». Un second colloque se tiendra également pendant le festival et qui est en rapport direct avec la thématique de la 4ème édition « Afrique- Méditerranée : mémoire des horizons partagés ». En effet les volets sécuritaire et démocratique seront au centre des réflexions conformément au thème retenu : « Sécurité et démocratie en Afrique et en Méditerranée » Master class Le master classe sera réservé une fois de plus à l’impact du cinéma et de la culture en général sur le processus de la démocratisation, et cette fois on fera appel à un de grands spécialistes d’Afrique et des pays de la méditerranée. 60 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune äGRGƒÃ É¡ª«¶æJ ºà«°S »àdG ᣰûfC’G øe áYƒªéŸ á°UÉN áfɵe ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d ᪶æŸG áæé∏dG ‹ƒà°S ,á≤HɰùdG äɩѣdG QGôZ ≈∏Y :᫪°SôdG á≤HɰùŸG ™e πªY äɰTQh Ωɪàg’G …hP ÜÉѰTh ɪ櫰ùdG áYÉæ°U ‘ á°ü°üîàŸG ógÉ©ŸG ÜÓW IóFÉØd ,ÖfÉLCGh áHQɨe ,¿ƒ«æ¡eh AGÈN É¡«∏Y ±ô°ûjh ,êGôNE’Gh ƒjQÉæ«°ùdG áHÉàµd á°ü°üfl .º¡ÑgGƒe π≤°Uh ájô¶ædG º¡aQÉ©e ≥«Ñ£J ÈY á°SQɪŸG h ´GóHEÓd áMɰùe ÜÉѰû∏d Ωó≤f ¿CG ƒg ±ó¡dGh .IQhÉéŸG ≥WÉæŸGh QƒXÉædG øe ,∫ÉéŸÉH ¢VQÉ©ŸG ≥∏©àj ɪ«a . ‘GôZƒJƒØdG ôjƒ°üà∏d ÊÉãdGh ,“É«≤jôaCG QGO” ™e ¿hÉ©àdÉH á«∏«µ°ûàdG ¿ƒæØ∏d ¢ü°üfl ∫hC’G :Ú°Vô©e º«¶æJ ∫ÓN øe ájô°üÑdG ¿ƒæØdÉH AÉØàME’G ºà«°S ¿GQóL øjõà°S »àdGh ,§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG ‘ ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M πLCG øe ∫ɰ†æ∏d õeôJ »àdG IRQÉÑdG äÉ«°üî°ûdG ¢†©Ñd GQƒ°U º°†«°ùa ,ÊÉãdG ¢Vô©ŸÉH .IôcGòdG ߨM ∫ɵ°TCG øe πµ°ûc á«WGô≤ÁódGh ΩÓ°ùdG πLCG øe ¿ƒ∏ª©j øjòdG Ú£°TÉædG ™«ª÷ ËôµJ áHÉãà »g »àdG IQOÉÑŸG √òg QÉÑàYG øµÁh .¥GhôdG ájô©°T á«°ùeCG QƒXÉædG ¿ÉLô¡e äÉ«dÉ©a QÉWEG ‘ ¬àfɵe ≈≤∏j ¿CG …Qhô°†dG øe ¿Éc ≥∏£æŸG Gòg øeh “»eɰS ∫ɪL ≈ª°SCG ¤EG ¿É°ùfE’G ™∏£J ƒg” ô©°ûdG :ÒdOƒH ∫Qɰûd É≤ah .Qƒ¡ª÷G ™e º¡JÉ©∏£Jh º¡eÓMCGh ºgôYɰûe ∫OÉÑJh º¡°Uƒ°üf AÉ≤dEÉH §°SƒàŸG ôëÑdG ¢VƒM ∫hOh á«≤jôaC’G ∫hódG øe AGô©°T É¡dÓN Ωƒ≤j á«°ùeCG º«¶æJ ∫ÓN øe ájÒN ∫ɪYCG ÚfÉæØdG øe óah .Úª¶æŸG äÉeɪàgG õcôe øe GAõL ¿ƒ∏µ°ûj ô≤ØdG øe ádÉM ‘ ¿ƒ°û«©j øjòdG hCG ¿ƒ°ûª¡ŸGh É«YɪàLG ¿ƒehôëŸG .Iƒ≤H ô°VÉM »YɪàL’G ÖfÉ÷G .IOÉ©°ùdGh ìôØdG øe Ó«∏b ƒdh º¡ëæeh º¡æeɰ†J øY GÒÑ©J QƒXÉædG ‘ ∫ÉØWCÓd ≈ذûà°ùeh ΩÉàjC’G QhO Qhõ«°S Ú«Øë°üdGh .á«Hô¨ŸG ɪ櫰ùdG äÉLÉàfEG ¢†©ÑH ´Éàªà°SÓd á°UôØdG º¡jód ¿ƒµà°Sh πØ◊G Gòg øe QƒXÉædÉH ÊóŸG øé°ùdG A’õf ó©Ñà°ùj ⁄ ,iôNCG á¡L øe äGhóædG ÚØ≤ãŸG ÚH AÉ≤d ó≤Y …Qhô°†dG øe íѰüj ,É¡àaôY »àdG äÉHGô£°V’G ÖѰùH ¢ùfƒJ ƒg ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d 4 á©Ñ£dG ±ô°T ∞«°V ¿CG Éà ¢TÉ≤ædG Gògh .É¡©ªà›h ÉgOɰüàbG h ¢ùfƒJ á°SÉ«°S ≈∏Y √QÉKBG h ” »WGô≤ÁódG ™«HôdG’ äÉ«YGóJ á°ûbÉæŸ QÉ÷Gh ≥jó°üdG ó∏ÑdG Gòg ‘ ójó÷G ™°VƒdG á°ûbÉæŸ AGÈÿGh .“»°ùfƒàdG ¢SQódG” : ¿GƒæY â– á«dhO Ihóf ´ƒ°Vƒe ¿ƒµ«°S »WGô≤ÁódGh »æeC’G ÚÑfÉ÷G ,™bGƒdG ‘ .” ácΰûŸG ¥ÉaB’G IôcGP :§°SƒàŸG - É«≤jôaCG” á©HGôdG á©Ñ£dG ᪫àH Iô°TÉÑe §ÑJôJ ¿ÉLô¡ŸG ∫ÓN á«fÉK Ihóf ó≤Y ºà«°S ɪc .“§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdGh É«≤jôaCG ‘ á«WGô≤ÁódGh øeC’G “IhóædG ´ƒ°Vƒe áLÉÑjO ≈∏Y GAÉæH ,äɰûbÉæŸG Qƒfi ¿Éfƒµ«°S ¢SÓc Òà°SÉŸG Ú°ü°üîàŸG óMCG AÉYóà°SG ºà«°S Oó°üdG Gòg ‘h ,»WGô≤ÁódG ∫ƒëàdG IQhÒ°S ≈∏Y ΩÉY πµ°ûH áaÉ≤ãdGh ɪ櫰ùdG ÒKCÉàd iôNCG Iôe ¢SÓc Òà°SÉŸG á°üM ¢ü°üîà°S .§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG ¿Gó∏Hh É«≤jôaCG ‘ ÚbƒeôŸG ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 61 Activités parallèles Najat El Baz Née à Meknès, vit et travaille à Casablanca (Maroc) Formation aux arts plastiques, Paris, 2004 « La peinture est pour moi comme un poème, une ode. Mon art exprime tout ce que je reçois, tout ce qui m’entoure, la société et les femmes en particulier qui méritent tout le respect. C’est dans la peinture, qui prend vie en face de moi, que je place tous mes sentiments, tout l’amour latent qui réside dans mon cœur et mon âme. Cette relation avec l’art est pour moi aussi vitale que celle de l’oxygène avec mes poumons. » « Tout ce qui rappelle l’idée d’une difficulté vaincue plait en général à l’imagination des hommes ! Ils aiment à voir des exemples de la manière dont la force corporelle ou intellectuelle de leurs semblables a su vaincre des obstacles en apparence insurmontables et quand l’obstacle est permanent et que les efforts ne se relâchent jamais alors, à une admiration pour un élan d’esprit ou d’énergie momentanée, s’en joint une autre plus profonde pour cette force continue pour cette volonté patiente mais immuable qui n’est donnée qu’à un si petit nombre de caractères. Najat Elbaz est de ceux-là. » par Daniel COUTURIER Abdel Azim ben Mohammed Eddamen Né à l’Île Tarot - Qatif - Orient - Arabie Saoudite. Professeur d’éducation artistique - Région de l’Est. Directeur général du centre culturel Créativité à Qatif. Il a a été hônoré pour l’excellence et l’innovation mondiale, en 2014, par l’Organisation de la Paix et de l’Amitié Internationale, au Royaume du Danemark. Il est membre délégué de la même organisation, en Arabie saoudite et président de la commission des Arts de la campagne pour don d’organes: Laissez-nous la faire revivre! Il est l’instigateur de la plus longue toile collective dans le monde “Amour et Paix”, ainsi que du projet d’embellissement de la façade maritime, dans la région orientale. Directeur du Festival touristique de Qatif, pendant cinq ans, il a présidé le Comité des Beaux-Arts de l’Association de la Culture et des Arts à Dammam. Directeur général du Forum, Communication culturelle arabe, membre de l’Association d’Histoire Saoudi, membre du Congrès international des Arts à Washington, au centre John F. Kennedy - Il est membre du jury du concours de logos, à Dammam. Il a été honoré sous les auspices de Sa Majesté le Roi Abdullah, dans le cadre du Festival des créateurs arabes en 2009 et aux Émirats arabes unis - Koweït - Algérie - Liban - Jordanie. On lui a également rendu hommage à l’échelle universelle, dans la République populaire de Chine. 62 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 63 64 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 21:00 19:45 18:00 16:30 15:00 11:00 09:30 --------------------7 VIES de Lilia Blaise. (salle de projection) Sur invitation Film d’ouverture Ouverture officielle Inauguration & Hommage. Sur invitation LUNDI 04 MAI DOC Identité d’un front de Mohammed Bouhruti La promesse de Franco de Marc Weymuller Doc Doc de David Constantin Lonbraz Kann LM Laurent gbagbo : despote ou anti-néocolonialiste de Saïd Mbombo Penda A ziara, la lune noire de Nawfel Saheb-Ettabaa de Tala Habib LM La nuit entr’ouvert LM Tapis rouge de Fred Baillif Soleils de Olivier Delahaye Nkhonjera B’ella de Taonga Taddja LM de Khalo Matabane Nelson Mandela, the myth and me Doc Doc Rif 1959 rompre le silence de Tarik El Idrissi de Nicolas Sawalo Cissé de l’espoir Mbeubeuss, le terreau LM LM Les terrasses LM The land between A place for everyone de Angelos rallis et Hans Ulrich Gossl de David Fedel Doc Doc LM Run de Philippe Lacôte Ils ne savaient pas que c’était la guerre de Julliand Jean Paul Activité parallèle Une simple parole de Silla khadye et Mariame (salle des conférences hôtel mercure) (salle des conférences hôtel mercure) Doc Sécurité et démocratie en Afrique et en Méditeranée l’Afrique et la dette coloniale Débat des films de Mardi 7 mai VENDREDI 08 MAI Doc Table ronde Débat des films de Mardi 6 mai JEUDI 07 MAI Table ronde Débat des films de Mardi 5 mai MERCREDI 06 MAI de Marzak Allouache LM de Cheikh N’diaye Doc Nègre Blanc Doc Bamako année 0 de Julien Fiorentino et Stanislas Toure (salle des conférences hôtel mercure) La leçon Tunisienne Table ronde MARDI 05 MAI Clôture remise des Prix et Feux d’artifice (salle des conférences hôtel mercure) Coopération cinéma Sud-sud Work shop Cinéma, valeurs et société (salle des conférences hôtel mercure) Avec Mohamed Touzy et Talha jibril : Master Class Débat des films de Mardi 8 mai SAMEDI 09 MAI Programme officiel 4ème édition 2015 Salle de projection « complexe culturel » Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG 65 Adieu mère de Mohammed Ismaïl La lune rouge de Hassan Benjelloun Saga de Outman Nacirri Ateliers de Réalisation, Scénario et jeu d’acteur (complexe culturel : jeunesses et sports) Ateliers de Réalisation, Scénario et jeu d’acteur (complexe culturel : jeunesses et sports) Ateliers de Réalisation, Scénario et jeu d’acteur (complexe culturel : jeunesses et sports) Soleil-man de Mohamed Badaoui Awlad lablad de Mohamed Ismaïl Graines de grenades de Abdellah ferkous Toukonna Le retour du fils de Ahmed Boulane Ali Rabia et les autre de Ahmed Boulane Aria Delma de Ahmed Baydou Femmes et femmes de Saâd Chraibi Femmes en miroirs de Saâd Chraibi 15:00 JEUDI 07 MAI Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite MERCREDI 06 MAI Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite MARDI 05 MAI Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite LUNDI 04 MAI salle :complexe socio-educatif Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite 17:00 Femmes en miroirs de Saâd Chraibi Ateliers de Réalisation, Scénario et jeu d’acteur (complexe culturel : jeunesses et sports) VENDREDI 08 MAI Les anges de Satan de Ahmed Boulane Aria Delma de Ahmed Baydou Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite VENDREDI 08 MAI Programme spécial enfants à capacité réduite et leurs mamans Cérémonie d’ouverture JEUDI 07 MAI MERCREDI 06 MAI MARDI 05 MAI 10:00 19:00 09:00 - 13:00 LUNDI 04 MAI Programme Spécial jeunes – salle de la jeunesse et sport 4ème édition – 2015 Graines de grenades de Abdellah ferkous Toukonna Jawhara de Saâd Chraibi Matinée cinéma spécial enfants à capacité réduite SAMEDI 09 MAI Cérémonie de clôture Ateliers de Réalisation, Scénario et jeu d’acteur (complexe culturel : jeunesses et sports) SAMEDI 09 MAI Les partenaires officiels 66 ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG Festival International : Cinéma et Mémoire Commune 67 N° dépôt légal : 2015 MO 1273 N° ISBN : 978-9954-35-307-3 Conception et impression Tél : 05 37 73 53 09 [email protected] les partenaires officiels
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