Le dossier du festival - Festival Cinema Nador

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«L’Afrique doit compter d’abord sur ses multiples atouts,
son riche potentiel et ses propres ressources.
C’est le sens que J’ai voulu donner, depuis
Mon accession au Trône, à la stratégie
africaine du Royaume.»
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Discours de S.M le Roi adressé aux participants
au
4ème
sommet Afrique-Union Européenne à Bruxelles
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z.√ÉŒ’G ¢ùØf ‘ Éjƒ°S ô¶æf ¿CG πH
«L’amour ce n’est pas se regarder l’un
l’autre, mais c’est regarder ensemble
dans la même direction.»
…ÒHƒ°ùµjEG ¿É°S …O ¿Gƒ£fCG
Antoine de Saint Exupery
SOMMAIRE
Discours du Directeur du Festival
4
5
Discours du Président du Festival
6
7
Organigramme
8
Flash back
9
Hommages
10
11
Tables - rondes
12
23
Master Class
24
25
Workshop
26
27
Jury : long métrage
28
29
Films Compétition Officielle Long Métrage
30
39
Jury : Film Documentaire
40
41
Comité Scientifique
42
43
Films Compétition Officielle Film Documentaire
44
56
Panorama
57
Activités Parallèles
58
61
Programme
62
63
Les partenaires officiels
64
65
Afrique / Méditerranée : Mémoire des horizons partagés
La IVe édition du Festival International du Cinéma de la mémoire commune de Nador se tient cette année,
dans un contexte régional assez particulier, dont les nouvelles donnes affectent profondément la stabilité de
la région. Ce qui met une grande partie du continent africain et de la Méditerranée, au cœur de l’actualité
du monde : confrontées à des paris et des défis communs en termes d’orientations politiques ou encore en
matière d’émergence, ici et là, de nouvelles valeurs, les deux contrées sont appelées à repenser leurs relations
et leurs approches respectives d’horizons partagés où l’humain doit être placé au centre des préoccupations
communes. C’est pour cette raison que la IVe édition du Festival International du Cinéma et de la mémoire
commune entend relier l’Afrique à la Méditerranée, et ce dans le contexte des transformations profondes
que connait actuellement le pourtour méditerranéen. En particulier, en ce qui concerne les problématiques
de la mémoire commune et ce qu’elle recèle en matière de dysfonctionnements politiques, économiques et
humains, et dont les répercussions sont palpables aujourd’hui encore ; sans oublier la crise des valeurs et tout
ce qui est lié aux droits de l’Homme, qu’il s’agisse d’immigrants ou de résidents.
Toutes ces préoccupations ont présidé tant à la programmation des films documentaires, étroitement liés à
cette thématique, qu’au choix des tables rondes et des séances de débats que nous voulons des espaces de
questionnement et de réflexion commune sur l’avenir des relations entre la Méditerranée et l’Afrique, en plus
des éternels questionnements relatifs à la mémoire partagée et, qui exigent, à chaque fois, une approche
particulière et inventive.
En ce qui concerne les films de fiction en liece, dans la compétition officielle, ou programmés hors compétition,
nous avons veillé, compte tenu du fait que le festival est l’unique occasion offerte au public nadori de voir les
dernières créations cinématographiques, à lui montrer des chefs-d’œuvre, récents, du cinéma méditerranéen
et africain.
Plusieurs hommages seront rendus, sur scène, à des personnalités du monde de l’art et du cinéma, et dans les
expositions d’arts visuels, à des figures de proue de la lutte pour un monde meilleur.
Sans se cantonner entre les murs de la salle officielle, les activités du festival dont le caritatif est l’une des
préoccupations majeures, incluront les orphelins, les démunis et les détenus.
Comme par le passé, les jeunes de la région, auront cette année encore une fois l’occasion de tenter l’aventure
de l’écriture et de la création audiovisuelles, au sein d’ateliers, encadrés par des spécialistes.
6
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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¿ÉLô¡ŸG ôjóe
Bouteyeb Abdesslam
Président du centre de mémoire commune pour la démocratie et la Paix
Directeur du festival
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
7
Festival International du Cinéma et de la Mémoire Commune de Nador
Le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix organise cette année la IVe édition du Festival de Cinéma
et Mémoire Commune, qui se déroulera du 04 au 09 mai 2015 à Nador. Cette nouvelle édition est dédiée à « L’Afrique et
la Méditerranée : Mémoire des horizons partagés ». L’objectif est d’abord la création d’un espace de créativité, d’échange,
de dialogue et de réflexion autour de la mémoire commune de l’Afrique et de la Méditerranée.
Né il y a quatre ans, le festival de Cinéma et Mémoire Commune continue son bel envol, s’amplifie et a su maintenir une
identité qui lui est propre, et ce grâce à la mobilisation d’une équipe solide, cohérente et interdisciplinaire. Pour cette
année, il propose aux cinéphiles du Maroc et d’ailleurs une plateforme culturelle et artistique riche et variée de longs
métrages de fiction et de documentaires en entrée libre sur la thématique retenue pour cette année, à savoir l’Afrique et
la Méditerranée et les voies de transition démocratique. Des débats et des discussions sont également prévus à la fin de
chaque projection.
Le grand public aura le plaisir, lors de cette IVème édition, d’approcher des artistes de renom des différents horizons
africains et méditerranéens dans l’esprit de susciter le dialogue et de créer un véritable carrefour d’échange entre le public
et les professionnels du cinéma.
Parallèlement à cette programmation, nous développons d’autres activités avec l’organisation de trois tables rondes qui
permettront au public de suivre de près le débat en cours sur les différentes dynamiques africaines et méditerranéennes.
Des rencontres qui seront animées par des experts de talent émanant d’horizons différents, principalement africains et
méditerranéens.
L’occasion sera également propice au développement d’autres actions, notamment l’organisation d’ateliers d’initiation à la
réalisation et à l’écriture scénaristique animés par des professionnels du cinéma. Des formations dédiées aux « Métiers et
pratiques des médias » sont également prévues.
Au fil des éditions, le Centre a su affirmer une identité plurielle en initiant toute une panoplie d’activités aussi bien au
Maroc qu’à l’étranger, contribuant ainsi à la mise en place d’une feuille de route, à même de consacrer la culture de la paix
et promouvoir les valeurs de la solidarité et du vivre-ensemble.
C’est dans cet esprit que la ville méditerranéenne de Nador avait accueilli, il y a trois ans, la première édition du Festival de
Cinéma et Mémoire Commune, sous le thème « Mémoire et Histoire dans les relations hispano-marocaines ». Au cours de
cette manifestation, une série de documentaires et longs métrages de qualité avait été projetée afin de sensibiliser le grand
public, à travers l’image, aux réalités passées et présentes de la mémoire commune du Maroc et de l’Espagne, avec laquelle
nous partageons également un avenir commun. L’organisation de cet événement est l’occasion de rendre hommage à des
hommes hors pair, qui tout au long de leurs parcours ont défendu les valeurs de cohabitation, de tolérance et d’échange,
tels l’écrivain espagnol Juan Goytisolo et le défenseur des droits de l’Homme Mohammed Neshnash. Le succès de cette
première édition a, en effet, encouragé le Centre à inscrire le festival dans la durée. Ainsi fut organisée en avril 2012, la
seconde édition qui se voulait plus large dans le sens où elle entendait conquérir d’autres horizons méditerranéens, et ce
à travers des questions communes comme les migrations, en rapport avec les droits de l’Homme et la diversité culturelle.
Pour les organisateurs, il s’agissait essentiellement de réviser les préjugés véhiculés autour des migrants et d’encourager
les jeunes cinéastes à faire prévaloir ces thématiques dans leurs oeuvres. En d’autres termes, mettre l’art au service de
l’édification du processus démocratique et de la bonne gestion de la mémoire commune des peuples. Quant à la 3ème
édition, la thématique choisie était « la Méditerranée en question », dans la prespective d’explorer une Méditerranée en
perpétuelle mutation et d’interroger l’ensemble des mouvements contestataires qui façonnent son nouveau visage.
8
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
2015ƒjÉe 09 ¤EG 04 øe É¡JÉ«dÉ©a óàªà°S »àdG ,ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ùdG ¿ÉLô¡Ÿ á©HGôdG IQhódG º∏°ùdGh á«WGô≤ÁódG πLCG øe ácΰûŸG IôcGòdG õcôe º¶æj
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.‘É≤ãdGh …ô°ûÑdG ´ƒæàdÉH
AÓjE’ ÜÉѰûdG ÚLôîŸG ™«é°ûàHh øjôLÉ¡ŸG ¢Uƒ°üîH ¥É£f ™°ShCG ≈∏Y Iô°ûàæŸG ΩɵMC’G ‘ ô¶ædG IOÉYEÉH ɰSɰSCG ≥∏©àj -¿ÉgôdG-ôeC’G ¿Éc ,Úª¶æª∏d áѰùædÉH
á©Ñ£∏d áѰùædÉH ÉeCG .ÚÑ©°û∏d ácΰûŸG IôcGò∏d ᪫∏°ùdG IQGOE’Gh á«WGô≤ÁódG IQhÒ°ùdG AÉæH áeóN ‘ øØdG ™°Vh ,iôNCG IQÉÑ©Hh .º¡dɪYCG ‘ äɪ«àdG √ò¡d ájƒdhC’G
πµ°ûJ »àdG á«LÉéàME’G äÉcô◊G ádAɰùeh Ëóà°ùe Ò«¨J Ö¡e ‘ »£°Sƒàe ôëH ±É°ûµà°SE’ ,“∫GDƒ°ùdG ™°Vƒe §°SƒàŸG ôëÑdG” ´ƒ°Vƒe QÉ«àNG ” ó≤a ,áãdÉãdG
.ójó÷G ¬¡Lh
»≤jó°üdG ΩÓ°ùdGóÑY
¿ÉLô¡ŸG ¢ù«FQ
Abdeslam SEDDIKI
Président
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
9
Organigramme
Abdesslam SEDDIKI
Président
Ministre de l’emploi et des affaires sociales
Vice président de CMCP
Abdesslam BOUTEYEB
Directeur du Festival
Farid REGRAGUI
Hafid El AISSAOUI
Directeur chargé
Directeur artistique
d’exécution.
et de la programmation
Omar Abdouh
Khalid BENTOUHAMI
Ahmed Said Kadiri
Directeur chargé
Directeur chargé des finances
Directeur chargé des médias
de la communication et des
et de la logistique
et des relations avec
les festivals internationaux
formations cinématographiques
Abderrahime Harbal
Azelarabe Qorchi
Moukhtar Elmouhal
Raphaël GUERRERO
C.chargé de l’exécution
Adjoint du directeur artistique
Adjoin du Directeur chargé
Co-directeur de communication
des médias et des relations avec
les festivals internationaux.
10
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Flash Back
ɪ櫰S” ¿ÉLô¡e øe ¤hC’G á©Ñ£dG 2012 ƒ«fƒj 19 Ωƒj ,º∏°ùdGh á«WGô≤ÁódG πLCG øe ácΰûŸG IôcGòdG õcôe ø°TO
¤hC’G á©Ñ£dG √òg .ô¡°ûdG ¢ùØf øe 21 ¤EG ¬JÉ«dÉ©a äôªà°SG »àdGh ,QƒXÉæ∏d ‘É≤ãdG ™ªéŸG ‘ “ácΰûŸG IôcGòdG
≥jô£dG 󫡪àd á°Uôa áHÉãà ¿Éc ,“á«fÉѰSE’G á«Hô¨ŸG äÉbÓ©dG ‘ ïjQÉàdGh IôcGòdG” …QƒëŸG É¡Yƒ°Vƒe ¿Éc »àdG
.¬àeôH §°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG »àذV º¡J »àdG iȵdG Éjɰ†≤dG ìôW πLCG øe
Le Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix, a inauguré, le mardi
19 Juin 2012 la première édition du festival du « cinéma de la mémoire commune »
au complexe culturel de Nador et qui s’est étalée jusqu’au 21 du même mois. Cette
première édition qui a eu pour thème « La Mémoire et l’Histoire dans les relations
Maroco-Espagnoles », a été l’occasion de baliser la voie au traitement de questions
majeures qui intéressent les deux rives de la Méditerranée.
26 h 21 ÚH Ée IÎØdG ‘ ó≤©fG …òdG ,ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d á«fÉãdG á©Ñ£dG ᣰûfCG äõ«“
á«Hô©dGh á«Hô¨ŸG ɪ櫰ù∏d »ªàæJ ájõeQ á«Fɪ櫰S √ƒLh ≈∏Y IhÓY ,áfRGh ᫪°SQ äÉ«°üî°T Qƒ°†ëH ,2013 πjôHCG
ÌcCG ¿ƒµJ ¿CG ɰ†jCG øµdh ‹ÉØàM’G iƒà°ùŸG ≈∏Y Éeób »©°ùdG ≈∏Y ô°üà≤J ⁄ IQhódG √òg äÉfÉgQ .á«dhódGh
¥ƒ≤ëH É¡JÉbÓY ‘ Iôé¡dG ádCɰùe á÷É©e É¡≤JÉY ≈∏Y â©°Vh ÉeóæY ,§°SƒàŸG ¢†«HC’G ôëÑdG ∫hO »bÉH ≈∏Y ÉMÉàØfG
.‘É≤ãdG Oó©àdGh ¿É°ùfE’G
Les enjeux de la deuxième édition du festival international du cinéma et de la mémoire
commune, s’est sont déroulée du 21 au 26 avril 2013 et qui a été marquée par une
représentation officielle ainsi que par la présence de figures emblématiques du cinéma
marocain, arabe et international, n’étaient pas simplement d’aller de l’avant sur le
plan festif mais aussi de s’ouvrir davantage sur les pays du contour méditerranéen, en
traitant la question des migrations en rapport avec les droits de l’Homme et la diversité
culturelle.
kÉYGóHEGh áaÉ≤K §°SƒàŸÉH AÉØàMÓd á°Uôa QƒXÉæ∏d ácΰûŸG IôcGòdGh ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ª∏d áãdÉãdG IQhódG â∏µ°T
“§°SƒàŸG á∏İSCG” ´ƒ°Vƒe É¡d ÒàNG ób h .áYQɰùàŸG äGQƒ£àdGh äGÒ¨àŸG Aƒ°V ≈∏Y ¬∏Ñ≤à°ùeh √ô°VÉM ‘ ÒµØàdGh
»àdG á«dÉŸG ájQƒJÉàµjódGh ájOɰüàb’G áeRC’Gh kɰUƒ°üN á«Hƒæ÷G áØ°†dG É¡àaôY »àdG äGõ¡∏d ô¶ædÉHh ¬à«ægGôd Gô¶f
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La troisième édition du festival international de cinéma et mémoire commune de Nador
était l’occasion de célébrer la Méditerranée sur le plan de la culture et de la création, et
de penser son présent et son avenir à la lumière des mutations et des développements
rapides. Le choix du thème La Méditerranée en question a été dicté par les secousses
observées dans la rive sud, notamment la crise économique et la dictature des finances
qui sont de réelles problématiques pour les pays du nord, en plus des mutations
culturelles qui se constituent en défis majeurs.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Hommages soirée dʼouverture
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á∏㪟G øe êhõàe , ∫ÉjÎfƒe ¿ÉLô¡e ‘ π㇠π°†aCG IõFÉL ¬æY ∫Éf …òdG “¿Gh ȉ” º∏«ah , º°SGƒe çÓãd “áªWÉa ád’” ájó«eƒµdG
. ¬dɪYCG Ö∏ZCG ¬cQɰûJ »àdG ó°SCG áéjóN
Acteur majeur du paysage audiovisuel marocain, il forme avec Khadija Assad ce que les médias appellent
le couple terrible du théâtre. Hyperactif au théâtre, à la télévision comme au cinéma (Les casablancais,
Number One), il est installé avec sa femme au Canada depuis 2003.
Qɪ©à°S’G IÎa ɰUƒ°üN ,¬îjQÉJh »Hô¨ŸG ™ªàéŸG ∫hÉæàJ á«≤FÉKƒdGh á«FGhôdG ΩÓaC’ G øe ójó©dG êôNCG ,»ÑjGöûdG ó©°S
äÉjóàæe h äGô“Dƒe ‘ ∑QɰTh ä’É≤ŸG øe ójó©dG Öàc ,ôµØeh §°TÉf .Üô¨ŸG ‘ ICG ôŸG ™°Vh h ,“¢UɰUôdG äGƒæ°S” h
.⁄É©dG AÉëfCG ™«ªL ‘ ,ɪ櫰ùdG ∫ƒM
Saâd Chraïbi a réalisé de nombreux films et documentaires traitant de la société et de l’histoire
marocaines, notamment de la période coloniale et des « années de plomb », mais aussi de la condition
féminine au Maroc. Militant et intellectuel, il a publié de nombreux articles et a participé à des
conférences dans le monde sur le cinéma
¬KGóMCG ô“ …òdG “âfƒª«e” á«ØjôdÉH ≥WÉædG »Hô¨ŸG π°ù∏°ùª∏d »æ≤àdG h »æØdG ÚªbÉ£dG OGôaCG πµH IOɰT’G ÉfQôb ¿EG
åjó◊G ÉæîjQÉJ ‘ ᪰SÉM IÎa »g h äÉæ«©°ùàdG πFGhCGh äÉæ«fɪãdG ôNGhCG ∞jôdG É¡aôY »àdG çGóMC’G á«Ø∏N ≈∏Y
... á«aÉ≤ãdGh ájƒ¨∏dG ájOó©àdG Ωóîj πªY ‘ ¢ùØf Ö«W øY º¡àcQɰûŸ ÉæfÉæàeG øY ÒÑ©àdG πLCG øe ∂dòa
Si nous avons décidé de rendre hommage à toute l’équipe technique et artistique de la
série marocaine rifaine “Mimounte” -dont la trame nous ramène aux événements qu’a
vécus le Rif, fin des années quatre-vingts et début des années quatre-vingt-dix, période
cruciale de notre histoire- c’est pour témoigner à tous ceux qui y ont pris part notre
reconnaissance pour leur généreuse participation à cette œuvre au service du pluralisme
linguistique et culturel...
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Hommages soirée de clôture
É≤HɰS QɶfC’G πc ƒ°ShOQÉc É«°ùjôcƒd âàØd ,(INCAA) ájô°üÑdG á«©ª°ùdG ¿ƒæØdGh ɪ櫰ù∏d »æWƒdG ó¡©ŸG á°SÉFôd ÉgQÉ«àNG πÑb
ÖæL ¤EG ÉÑæL .ájô°üÑdG á«©ª°ùdG ¿ƒæØdGh ɪ櫰ù∏d »æWƒdG ó¡©ŸG ¢ù«FQ áÑFÉæc ºK ,2008 ΩÉY òæe “‹GQó«ØdG πª©dG” èeÉfôH Iôjóªc
ôjó°üàd ¥ƒ°S ∫hCG º«¶æàH h ¢ù«°SCÉàH âeÉbh ÚàæLQC’G Égó∏ÑH »æWh ¿ÉLô¡e 90 AɰûfEG ºYO øe ƒ°ShOQÉc âæµ“ ,É¡∏ªY ≥jôa ™e
.⁄É©dG ‘ ájô°üH á«©ª°S äÉjƒàfi
Avant d’être désignée à la tête de l’Institut National du Cinéma et des Arts Audiovisuels (INCAA),
Lucrecia Cardoso s’est préalablement distinguée en tant que gérante d’Action Fédérale, depuis 2008,
puis en tant que vice-présidente de l’INCAA. En collaboration avec son équipe de travail, Cardoso a
géré l’appui à la mise en place de 90 festivals nationaux en Argentine et a organisé le premier Marché
d’Exportation de Contenus Audiovisuels au Monde, dont elle est l’instigatrice.
¬∏°UCG ,‹GƒdG ø°ùM óªfi »≤«≤◊G ¬ª°SG .ø°ùM »∏Y :ƒg ɪFGO ¿Éc “!¢ù«ªÿG ɪ櫰S ‘ ºµH ÓgCGh ÒÿG Aɰùe” .ø°ùM »∏Y
.¬bɪYCG øe ɪ櫰ùdG ÖMCG πLQ h πã‡h »Øë°Uƒg h âdó«e øe
Ali Hassan, « Bonne soirée et Bienvenue au cinéma du jeudi ! » c’était toujours lui ALI HASSAN. Ali
Hassan de son vrai nom Mohammed Hassan El Wali, natif de Middelt, est journaliste et comédien ; un
homme qui a aimé le cinéma de tout son coeur.
,‹hódG êɪ«à°ù«Ød ‘ô°T ¢ù«FQ ,¢ùª°ûdG ìô°ùe ábôa ‘ ƒ°†Y ,‘É≤ãdG §«°ûæàdG h »eGQódG øØ∏d ‹É©dG ó¡©ŸG èjôN »Hƒ°ûdG óªfi
ɪ櫰ùdG ‘ QGhOC’G øe ójó©dG ‘ √õ«“ ¤EG áaɰVE’ÉH .¿É°ùfE’G ¥ƒ≤Mh ìô°ùŸGh ɪ櫰ùdG ∫É› ‘ äÉ«©ª÷G øe ójó©dG ‘ §«°ûf ƒ°†Yh
.á«YɪàL’G äɵѰûdG ≈∏Y áÑbÉãdG ájó≤ædG äÉë∏ªà°ùŸG øe ±’B’G ´óÑeh ¢UÉb ∂dòc ƒ¡a ,π㪪c ,AGƒ°S óM ≈∏Y á«dhódGh á«æWƒdG
Mohamed CHOUBI, diplômé de l’ISADAC, membre de la troupe de théâtre Shems, président d’honneur
de FESTIMAG, membre actif de plusieurs associations dans le domaine du cinéma, du théâtre et
des droits de l’Homme. En plus de sa distinction dans plusieurs rôles, dans des films tant nationaux
qu’internationaux, en tant que comédien, il est nouvelliste et en tant que bel-esprit, il est l’auteur de
milliers de saillies subtiles, sur les réseaux sociaux...
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Table - ronde
La leçon tunisienne
NADOR 5 Mai 2015
Les sociétés et les institutions du monde arabe ont traversé une année 2011 mouvementée à cause de ce qui est convenu
d’appeler, à l’époque, « le printemps arabe ». S’en est suivi l’éclatement de certains Etats, marqués par la concentration
des pouvoirs entre les mains d’une personne omnipotente qui, une fois destituée de ses fonctions, c’est l’Etat qui s’écroule
comme un château de carte ainsi que ses institutions. D’autres pays ont saisi cette opportunité pour initier des réformes
et ainsi améliorer leurs régimes politiques. Une autre catégorie d’Etats s’est opposée à la volonté du changement par les
armes ; cependant son sort reste encore tributaire de l’équilibre géopolitique des puissances de la région, et des décisions
des pays ayant des lien historique (passé commun, excolonies) et économique très étroits avec ces Etats.
Ces secousses ont fini par gommer l’image d’un « monde arabe » que l’on présentait comme étant uniforme de par
sa population, ses couleurs, ses sentiments, ses appartenances... Or, depuis 2011, les sociétés du « monde arabe » ont
montré leur diversité culturelle, linguistique et ethnique, et ont rendu caduque l’image stéréotypée du « monde arabe
» d’avant 2011, marquée par le déni de cette diversité et sa gestion au sein de l’Etat de droit. Et le défi à relever réside
dans la formation de nouveaux régimes dans le « monde arabe » qui reconnaissent la diversité et son intégration dans un
cadre démocratique. Or, en l’absence d’une culture politique basée sur le dialogue et l’acceptation de l’autre, et face à la
frilosité des élites et des organisations politiques qui durant des décennies ont embrouillé la « phase transitoire » de ces
Etats dont les régimes se sont effondrés comme un château de cartes, cette situation a engendré des conflits fratricides
entre les communautés, les ethnies, les régions ; de même que « Dahiss et Ghabrae » sont de retour, et la surenchère du
déracinement est devenue monnaie courante. Ceci a généré l’assassinat de civils et l’anéantissement de populations, et les
balles ont surclassé les mots et le dialogue. C’est ce que laisse voir le « monde arabe » ces dernières années, excepté la
Tunisie qui sort du lot gagnante. Son expérience, bien qu’embryonnaire, est devenue une leçon pour les Etats effondrés,
après avoir livré des batailles pour se défaire des barbelés sanglants de ce qui est convenu d’appeler le « printemps arabe ».
La Tunisie a compris, après tribulations et événements dramatiques, que la rupture avec le legs du régime déchu et le
passage de la légitimité des élections à la légitimité démocratique revient à apporter des « ajustements ». Les élites
politiques ont vite compris, en effet, que c’etait la seule issue pacifique, surtout que les pays voisins ont montré les limites
de la transition amorcée par des partis islamiques faibles et incapables de gérer la phase de stabilité.
La leçon, ou l’exception tunisienne, s’est basée, essentiellement, sur la prise de conscience de l’élite politique des dangers
de la division et de l’éclatement. Mais des conditions objectives ont forgé l’exception tunisienne, notamment les leçons
tirées du « cas égyptien », les enjeux régionaux qui risquent d’embraser la société, en plus de l’absence de l’armée en
tant qu’acteur politique en Tunisie et sa position impartiale, sans oublier l’évolution dynamique des partis politiques et
l’aspiration du citoyen tunisien à s’en sortir dans les meilleurs délais. Par ailleurs, l’Union Générale Tunisienne du Travail
a joué un rôle majeur dans le maintien de l’équilibre entre les partis tunisiens. Elle a utilisé, à volonté, l’aura dont jouit
Ferhat Hachad et la portée nationaliste et militante de cette organisation pour pousser les différentes parties vers un
accord consensuel, seul garant de la « transition démocratique ». Ceci s’est soldé par la promulgation de textes instituant
un nouvel Etat. Une nouvelle constitution et une loi électorale ont été adoptées au même titre que le régime républicain
parlementaire. Et c’est une première dans l’histoire du monde arabe où le modèle républicain répandu était marqué
par la culture du quota, du communautarisme, du tribalisme, du dogmatisme et du legs familial. Après l’adoption de la
constitution et de la loi électorale, les élections législatives se sont déroulées le mois d’octobre 2014 et les présidentielles
le mois de novembre 2014. Ces réalisations ont permis à l’expérience tunisienne d’achever son parcours transitoire vers
un horizon démocratique intégral.
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Avec l’élection du président, la Tunisie a terminé le feuilleton des élections pour passer à la phase de la mise en place des
institutions législatives et exécutives. Ce qui revient à dire que le processus de démocratisation n’est pas encore abouti,
mais le processus des élections, en soi, est une preuve que la société tunisienne est capable de gérer ses différends,
souvent complexes, à travers le dialogue et au sein des institutions. C’est une expérience unique qui est couronnée par un
succès dans ce qui est convenu d’appeler le « printemps arabe ». Elle a dépassé la violence des coups de feu ainsi que le
cahot et les assassinats. Et si le succès de cette expérience tunisienne se pérennise, ce sera le premier régime républicain
parlementaire dans l’histoire des pays arabes ; et c’est un défi majeur, en soi, que l’élite tunisienne doit relever et,
surtout, protéger son modèle et le promouvoir, notamment dans un environnement mouvementé marqué par des régimes
politiques fermés et un désordre chaotique. Or, la société tunisienne connait, depuis 2011, une confrontation virulente
entre deux groupes : le premier s’articule autour de « l’appel de la Tunisie » ; le deuxième tourne autour du « mouvement
Anahda ». Cette même tendance sépare l’espace géographique entre les régions du littoral et la Tunisie centrale.
Ce qui précède ne signifie pas que l’expérience tunisienne est sortie de la période de convalescence. Et si la Tunisie
parvient à consolider les acquis de sa transition démocratique, les dangers existent et ils sont nombreux. Ils proviennent
de l’intérieur comme de l’extérieur :
1 les obstacles intérieurs résident dans la capacité de l’élite et de la société à gérer la démocratie au quotidien.
La démocratie passe par l’intégration et la reconnaissance de toutes les composantes de la société, et l’adoption du
dialogue...
2 la gestion des moyens de développement économique et son impact sur la vie quotidienne des Tunisiens, ou la
manière de maintenir l’horizon démocratique dégagé et de répondre aux besoins des citoyens.
3 la formation d’un premier régime républicain parlementaire dans le monde arabe constitue une expérience
originale par rapport aux régimes parlementaires soumis au quota ; il y a une menace des régimes républicains
présidentiels basée sur l’oligarchie militaire qui viendrait perturber la formation du régime républicain parlementaire
en Tunisie.
4 la situation sécuritaire régionale explosive ; au moment où la Tunisie construit son modèle politique intérieur, elle
doit affronter les défis sécuritaires de ses voisins oriental et occidental.
Nous nous penchons sur l’exploration de l’expérience Tunisienne, en présence de professeurs et de chercheurs, en vue de
contribuer à sa consolidation et de la présenter aux pays limitrophes pris encore, comme d’autres, dans la quête des pistes
de construction des bases d’un Etat démocratique.
Et c’est pour interagir avec les composantes du cas Tunisien – des points de vue : historique, politique, sociologique,
économique et académique – que nous l’avons adopté et jugé digne d’être étudié.
Président de la table ronde Dr Moussaoui El Ajlaoui, avec la participation d’experts de la Tunisie et du monde.
Rapporteur général : Dr Mokhtar El Mouhal
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Table - ronde
La sécurité et la démocratie dans le contient africain
NADOR 8 Mai 2015
Actuellement, le continent africain est au centre des préoccupations mondiales du point de vue des ressources naturelles
et sur les plans économique et sécuritaire. L’Afrique est devenue un pôle de croissance mondial et un marché qui sera
constitué de 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050. En plus, elle est le deuxième exportateur de pétrole et recèle des
richesses naturelles telles que les minerais surtout rares utilisés dans les industries électroniques.
La stabilité et la sécurité en Afrique
L’intérêt mondial accordé à l’Afrique a contribué à mettre en exergue des problématiques stratégiques comme la sécurité
et les mutations démocratiques, à travers lesquelles se sont constituées des politiques internationales et régionales.
En Afrique, la sécurité est tributaire du développement et de la paix, par conséquent l’instabilité et l’insécurité lui coûtent
très cher. Durant les dernières années, a été constatée la recrudescence des crises politiques et sécuritaires à cause de
l’absence de moyens qui permettent la détection des conflits dans leur stade embryonnaire malgré l’existence d’une
instance au sein de l’Union Africaine chargée de la paix et de la sécurité. Cependant, cette dernière semble dépassée
par les événements dans plusieurs régions. C’est pourquoi relier la stabilité et la sécurité au développement social et
économique est une condition sine qua non pour passer à une nouvelle phase de construction des sociétés africaines.
La configuration des zones de conflits dévoile a priori le rapport entre la situation économique et sociale d’un côté et
la montée en flèche de la violence d’un autre côté, comme c’est le cas de la république centrafricaine, l’est du Congo et
la république du Soudan du sud. Aussi, la problématique de l’Etat et ses prérogatives dominent dans certaines parcelles
du continent, exemple du Nord du Mali où l’absence de l’Etat a autorisé la constitution de mouvements djihadistes et de
réseaux de crime qui ont franchi les frontières dans le Sahara du centre.
A son tour l’est de l’Afrique n’a pas échappé aux problèmes liés à la sécurité. L’impossibilité de mettre sur pied un Etat
en Somalie et l’hégémonie du mouvement des jeunes djihadistes a eu des répercussions négatives sur la sécurité en
Somalie, au Kenya et en Tanzanie, sans parler du Soudan du Sud qui peut être considéré comme un mort-né à cause des
conflits ethniques et l’intervention de plusieurs pays comme l’Afrique du Sud et l’Etat sioniste. Il est probable aussi que de
nouveaux foyers de conflits naissent en Afrique orientale.
Les questions de la démocratie dans le continent africain
Certains pays africains connaissent une stabilité forte ou relative qui découle d’une bonne gouvernance et de l’adoption
de régimes basés sur les institutions. Il apparaît que les pays du sud de l’Afrique ont été les premiers à réussir le passage
vers la démocratie. De leur côté, le Ghana, le Sénégal et le Cap Vert connaissent une stabilité politique et sécuritaire dans
le cadre d’approches économiques participatives.
Les régimes à succès en Afrique subsaharienne ont élargi le champ politique aux collectivités, aux ethnies et à la société
civile, ce qui a participé à l’ancrage de la démocratie. La privation et l’exclusion sociales et économiques sont des entraves
à la démocratie et créent des conflits alors que la bonne gestion des ressources conduit vers la stabilité.
D’autres expériences dans le continent ont montré que la stabilité économique des individus et de la société en général,
l’autosuffisance et la contribution des individus et des groupes est un facteur principal de paix et un moyen pour combattre
la pauvreté.
Les pays de l’Afrique du Nord ont connu également des troubles sociaux après le printemps arabe. Si certains ont pu les
dépasser, d’autres cherchent encore une issue au milieu d’une anarchie complète. A titre d’exemple de grandes zones
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au sud de la Lybie abritent différents types de mouvements djihadistes, des réseaux de trafic d’armes, de drogue et
d’émigration clandestine. Cette situation influe négativement sur la sécurité des pays de la Méditerranée, du Sahel et du
Sahara
Le Maroc a su mettre en œuvre une batterie de réformes politiques et constitutionnelles, créant ainsi un changement qui
garantit la stabilité tant au niveau social que sécuritaire. Son histoire atteste de la pérennité des instances gouvernantes
qui s’adaptent aux tournants décisifs, la création dans les années 90 de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) en est une
illustration.
Quant à la Tunisie, elle constitue l’exception en réussissant à contourner les écueils du printemps arabe car les élites
politiques, syndicales et civiles ont réussi à surmonter le choc pour inaugurer l’ère de la construction des institutions
politiques constitutionnelles et rédiger des textes-références qui ont fédéré toutes les puissances autour de visions
communes.
Axes à débattre :
Paix et conflits en Afrique :
Foyers des tensions et configuration des conflits en Afrique
Mouvements djihadistes et crime transcontinental
Rôle des organisations régionales, continentales et internationales dans la stabilité du continent
Réconciliation et phases transitoires :
Démocratie participative, institutions et bonne gouvernance
Expériences démocratiques en Afrique
Systèmes de bonne gouvernance en Afrique
Président de la table ronde Dr Habib Nassar – ICTJ, en présence d’experts de l’Afrique et du monde.
Rapporteur général : Dr Azelarab Qorchi
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Table - ronde
Afrique : bilan de la période coloniale et perspectives
NADOR 7 Mai 2015
Partant de ses préoccupations et des objectifs qui ont été à l’origine de sa création en 2008, le Centre de la Mémoire
Commune pour la Démocratie et la Paix adhère pleinement à la thèse et aux idées développées dans la lettre adressée par
Sa Majesté le Roi Mohamed VI à la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, prononcée par le chef du
gouvernement M. Abdelilah Benkirane.
Parmi les idées maîtresses de cette lettre royale nous citons : « La question du développement humain durable en Afrique
se trouve à l’intersection des considérations économiques, sociales, écologiques, sécuritaires et politiques. Elle impose, du
fait qu’elle constitue un défi humain, de trouver l’équilibre nécessaire entre les impératifs du développement économique et
social, les exigences de la protection de l’environnement et l’obligation de préserver les droits des générations futures».
A partir de là nous proposons aux participants à la table - ronde les questions suivantes :
Quel est le modèle de développement exigé des pays du sud sachant que les dommages collatéraux de la colonisation
continuent d’exister ? Et est-ce qu’il y a un seul modèle ou plusieurs modèles qui se réfèrent à la culture, aux principes et
aux fondements des pays qui ont subi la colonisation et qui prennent en considération leurs spécificités, leurs processus
politiques et leurs parcours de développement ? Quels sont ces modèles et comment peut-on les concrétiser ?
Comment peut-on construire un processus naturel qui mène vers le développement des pays qui ont subi la colonisation?
Et comment peut-on revendiquer aujourd’hui les « dommages et intérêts » suite aux séquelles causées par les méfaits de
la colonisation?
Quelles sont les conditions à même de permettre de réaliser la stabilité et le développement dans les pays précédemment
colonisés ? Et comment peut-on les concevoir sans se plier aux exigences des pays colonisateurs qui ont, de facto, la
mainmise sur les grandes institutions financières ?
Quelle est la relation dialectique entre la stabilité et le développement dans les pays qui ont subi la colonisation et qui
en souffrent toujours et comment peut-on réaliser cette relation dialectique alors qu’on ne respecte point la souveraineté
de ces pays, leur intégrité territoriale ainsi que leurs cultures, leurs coutumes et la dignité de leurs peuples. Pis encore, on
les soumet à une notation et une classification qui rappellent aux esprits la période coloniale ?
Pourquoi les pays colonisateurs et les agences évaluatrices ne prennent en considération que les données liées aux
conditions de vie des populations comme la sécurité, la stabilité, les ressources humaines, la compétence des institutions,
la qualité de vie et de l’environnement, paramètres qui ont une grande influence sur l’élaboration des politiques publiques,
alors qu’ils écartent de leurs démarches tout le capital immatériel ?
Comment les pays africains peuvent-ils s’affranchir de leur passé, de leurs problèmes politiques, économiques et sociaux,
et ne compter que sur leurs propres potentialités pour se développer, en oubliant la condamnation du passé colonial ?
Est-ce qu’une démarche fondée sur la justice transitoire conditionnée, proposée auparavant par le Centre de la Mémoire
Commune pour la Démocratie et la Paix peut être efficace afin de pallier les stigmates de la colonisation, surtout que c’est
une démarche qui fait appel à l’ancrage et au développement des valeurs de solidarité entre les pays pour maintenir la
paix et l’entente, et contribuer à la consolidation des liens d’amitié entre les nations et les peuples ? Elle insiste aussi sur
la reconstruction de nouveaux rapports d’égal à égal « win/win » entre les pays liés dans le passé par la colonisation,
quelle que soit sa forme, et ce pour promouvoir le développement, construire la démocratie dans ces pays et la renforcer
aujourd’hui et demain et propager la culture de la paix entre les peuples.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Est-ce que le sous-développement est une fatalité qui frappe les pays colonisés, ou il est tributaire de la dépendance
économique, du manque d’aide et des sources de financement et de l’inexistence d’un modèle de développement durable
? Comment peut-on s’affranchir de cette dépendance ? Quelle relation dialectique y a-t-il entre la mise en place de la
démocratie et la rupture avec la dépendance des pays colonisateurs sur le plan économique ?
Comment réaliser la sécurité et la stabilité dans les pays ayant subi la colonisation qui continuent d’éprouver un
sentiment d’injustice et d’exclusion historique ? Comment mettre fin au crime transcontinental qui se nourrit de la faiblesse
du développement humain durable ?
Nous demandons aux participants à cette table ronde de se pencher sur les quatre axes suivants:
Axe I: Les pays colonisés : bilan politique et économique.
Axe II: L’évolution des situations après les indépendances.
Axe III: Les perspectives politiques et économiques dans les pays africains colonisés.
Axe IV: Conclusions et recommandations.
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Master Class
Cinéma, valeurs et société
Mohamed Tozy
Le Maroc, comme l’atteste l’histoire, est une terre de cinéma par excellence, vu qu’il a toujours entretenu avec le 7ème art
des rapports très étroits. En plus de toute la panoplie des films coloniaux, des tournages se font à longueur d’année dans des
studios naturels ou montés de toutes pièces sis principalement dans la région d’Ouarzazate surnommée l’Hollywood africain.
Des cinéastes de renom y tournent des films (parfois à grands budgets), des stars américaines, européennes et arabes jouent sur
son sol et sous son soleil; un festival international y est organisé chaque année, des réalisateurs (-trices) marocains (-aines) sont
régulièrement primés (-ées) à l’échelle internationale et malgré cela le cinéma est un art qui dérange dans notre pays et constitue
un objet de discorde perpétuelle. Il provoque des querelles et suscite des débats qui passent parfois de la rue et de la presse au
parlement. De ce fait il devient une préoccupation nationale et un objet de revendications populaires.
Pratiquement la sortie de chaque film est un prétexte à de vives polémiques surtout depuis les années 2000, avec l’entrée en
lice d’une nouvelle génération de cinéastes, jeunes, affranchis de l’autocensure, désireux d’installer une ère cinématographique
moderne qui accompagne les profondes mutations sociales. Une terminologie étrange est en train de s’ancrer dans les différents
discours médiatiques qui sert à répertorier les films non pas en fonction du genre ou de la qualité ou des recettes générées, mais
en terme de décence et d’indécence. Il suffit d’un mot ou d’une scène qui déborde le cadre préconçu dans l’imaginaire collectif
pour qu’une avalanche de critiques caustiques s’abatte sur le réalisateur sous couvert des trois garde-fous, la trilogie sacrée : la
religion, le conservatisme et la pudeur.
Chez certains le mot critique revêt toujours une connotation négative. Critiquer signifie mettre la casquette du gendarme, guetter
les irrégularités et distribuer les contraventions. Tout le travail se résume au répertoriage des lacunes, des omissions et des
tentatives de transgression des codes sociaux sans se soucier de la liberté d’expression, de l’innovation, de l’audace et de la lutte
contre l’immobilisme entre autres revendications de tout vrai créateur dont le talent se refuse aux contraintes et au conformisme.
Dicter à un artiste la conduite à suivre c’est lui ôter justement sa qualité d’artiste. L’art ne se plie pas aux attentes, il les crée.
Si la monstration des défauts est l’un des aspects fondamentaux de la critique, elle ne doit être ni catégorique, ni gratuite
ou dénuée de fondements. Et quand bien même un film regorge d’imperfections, les relever doit servir à quelque chose de
constructif.
Les cinéastes subissent des accusations de tous genres. Ils sont incriminés de dilapider les deniers publics dans des productions
de bas aloi, de gauchir les goûts, d’installer une culture étrangère importée et d’enfreindre les règles de bienséance. On colle
actuellement l’étiquette d’art propre aux films qui ne franchissent pas les lignes rouges, qui ne contiennent pas de scènes osées
et qui peuvent être regardés par le grand public en toute tranquillité et sans le moindre risque. Quelques affiches précisent même
que c’est un film pour toute la famille.
Pourtant ce faux débat ne doit même pas avoir lieu, ou du moins il n’est plus d’actualité. C’est plutôt un manque de sincérité ou
de clairvoyance qu’affichent ceux qui veulent jouer aux gardiens des traditions et aux protecteurs des vertus. Ils s’entêtent à faire
valoir les fondements de la société marocaine qui sont en voie de disparition et à défendre des principes séculaires qui s’érodent
d’eux-mêmes, sous l’effet de la modernité.
Ce sont ces idées et autres qui sont au centre de nos préoccupations et que nous aimerions approfondir à travers les axes suivants :
Peut-on continuer à parler de pudeur et de conservatisme au cinéma alors que ces spécificités des sociétés traditionnelles ont
presque disparu au Maroc ?
Comment peut-on à la fois revendiquer la liberté d’expression et imposer la censure aux artistes et aux créateurs ?
Est-ce que le retour à l’ancien code conçu par l’Américain William Hays en 1930 qui recommandait aux films américains d’éluder
tout ce qui peut porter atteinte aux valeurs morales et de recourir à l’allusion et à la suggestion notamment en ce qui concerne
le crime, la vengeance, l’adultère, la perversion sexuelle... est la solution adéquate ?
Sommes-nous une société hypocrite et schizophrène qui a peur de voir dans ce miroir qui est le grand écran ce qu’elle fait et
pratique dans la réalité, au quotidien ?
Pourquoi fait-on toujours valoir l’argument religieux pour attaquer le cinéma dans un contexte de plus en plus hostile au cinéma ?
Le cinéma d’un pays doit-il être à l’image de ses citoyens et obtempérer à leurs exigences et leurs revendications ?
Est-ce qu’on peut parler réellement d’une relation dialectique entre le cinéma national et son environnement ? A-t-il un impact
sur la société ? Contribue-t-il aux profondes mutations actuelles ? Est-ce que les vives critiques qui leur sont adressées sont
prises en considération par les professionnels du secteur ?
Azel arab Qorchi
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Workshop
LE CINÉMA ET LA COOPÉRATION SUD-SUD
L’exemple des expériences marocaine et argentine
NADOR 9 Mai 2015 - De 15h a 18h
Objectif
À travers cet atelier, le comité d’organisation du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune s’assigne un
double objectif :
Valoriser et promouvoir la coopération Sud-Sud dans le domaine cinématographique.
Encourager les cinéastes à œuvrer dans ce sens en intégrant dans leurs agendas la possibilité de coproduction de films
par les pays du sud.
Motivations
Les pays du Sud ont des histoires, des mémoires, des expériences des processus démocratiques similaires et des
perspectives d’avenir communes.
Par conséquent il est aussi bien nécessaire qu’intéressant de partager ces expériences qui constituent une thématique
riche et diversifiée parfaitement exploitable dans des films. Le résultat sera sans doute positif au niveau de leur réception
par tout récepteur concerné.
Axes
Échange de points de vue entre les professionnels du secteur sur l’importance de promouvoir la coopération Sud-Sud
dans le domaine du cinéma, en présence des responsables du champ cinématographique au Maroc et en Argentine, ainsi
que des représentants des autres pays participant au festival.
Visionnement d’extraits de films coproduits par : Argentine-Tunisie, Argentine-Bénin, Argentine-Mali, Argentine-Angola/
Ethiopie.
Débat autour des points importants suivants :
Les valeurs culturelles.
Les recherches ethnographiques.
L’industrie cinématographique.
Les opportunités offertes.
Conclusions et recommandations de l’atelier
Intervenants: Pablo CÉSAR (Argentine) – Saâd CHRAÏBI (Maroc)
Rapporteur: Dr Omar Abdouh
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Jury du Long Métrage
º∏Yh »æjódG ´ÉªàLEG º∏Y ä’É› ‘ ¬KÉëHCÉH ɰSɰSCG ±hô©e ƒgh .»Hô¨e ÖJÉch »©eÉL PÉà°SCG ,á«°SÉ«°ùdG Ωƒ∏©dG ‘ åMÉH
.»Hô©dG ⁄É©dG ‘ á«°SÉ«°ùdG ᪶fC’G ´ÉªàLEG
Politologue, professeur d’Université et écrivain marocain. Il est surtout connu par ses recherches dans
les domaines de la sociologie du religieux et des systèmes politiques du monde arabe.
Président
äGƒæ°S” h Qɪ©à°S’G IÎa ɰUƒ°üN ,¬îjQÉJh »Hô¨ŸG ™ªàéŸG ∫hÉæàJ á«≤FÉKƒdGh á«FGhôdG ΩÓaC’G øe ójó©dG êôNCG »ÑjGô°ûdG ó©°S
,ɪ櫰ùdG ∫ƒM äÉjóàæe h äGô“Dƒe ‘ ∑QɰTh ä’É≤ŸG øe ójó©dG Öàc ,ôµØeh §°TÉf .Üô¨ŸG ‘ ICGôŸG ™°Vh h ,“¢UɰUôdG
.⁄É©dG AÉëfCG ™«ªL ‘
A réalisé de nombreux films et documentaires traitant de la société et de l’histoire marocaines, notamment
de la période coloniale et des « années de plomb », mais aussi de la condition féminine au Maroc. Militant et
intellectuel, il a rédigé de nombreux articles et a participé à des conférences dans le monde sur le cinéma.
äÉj’ƒdG øe πc ‘ âãH)¿ƒjõØ∏à∏d á«YƒÑ°SCG á«aÉ≤K á∏› ,“Iƒ¡b áMGΰSG” áØdDƒeh áéàæe .á«Fɪ櫰S IóbÉfh áéàæeh á«Øë°U
á«©ª÷ á©HÉàdG á«Fɪ櫰ùdG äÉfÉLô¡ŸG áæ÷ Iôjóe ,á«fÉѰSE’G ,ƒµjOƒjÒÑdG áØ«ë°U ™e áfhÉ©àe ,(á«æ«JÓdG ɵjôeCG ∫hO h IóëàŸG
™é°ûJ á«Yƒ£J ᪶æe »gh ,Ohƒ«dƒg ‘ á«ÑæLC’G áaÉë°üdG á«©ª÷ á«ÑæLC’G ΩÓaC’G áæ÷ Iƒ°†Y ,Ohƒ«dƒg ‘ á«ÑæLC’G áaÉë°üdG
...ìô°ùŸGh ¿ƒjõØ∏àdGh ɪ櫰ùdG ⁄ÉY ‘ ÖgGƒŸG ᫪æJh øØdG á°SGQóH Ωɪàg’G ≈∏Y
Journaliste, productrice et critique cinématographique. Productrice et auteure du Coffee Break, magazine
culturel hebdomadaire pour la télévision (diffusion USA et Amérique Latine). Collaboratrice du quotidien,
El Periodico (Espagne). Directrice du comité de festivals de cinéma de la Hollywood Foreign Press
Association et membre du comité des films étrangers de la Hollywood Foreign Press Association.
.2008 …Ée OhóM ¤EG (ATPCC) »Fɪ櫰ùdG ó≤ædÉH ¢Vƒ¡æ∏d á«°ùfƒàdG á«©ª÷G ¢ù«FQ .äɫ櫩ѰùdG òæe »∏«Øæ«°S h …hÉg »Fɪ櫰S
.2009 ¢SQÉe òæe ,ɪ櫰ùdG OÉ≤æd »≤jôaC’G OÉ–’G ¢ù«FQ ÖFÉf ƒgh
Ancien cinéaste amateur et cinéphile depuis les années 70. Il a été le Président de l’Association
Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC) jusqu’en mai 2008. Il est
Vice-président de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique depuis mars 2009.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
∂dòch “á«fƒjõØ∏J èeGôH” ‘ áªFGO áØ°üH ¿hÉ©àe ƒgh .»Hô¨ŸG ÜOC’G ‘ ¢ü°üîàe ô¶æeh ÖJÉc .áµÑjôîH ،1954 ΩÉY ‘ ódh
.ôjôëàdGh ∂«JÉeƒ∏ÑjO ófƒeƒd ∂dP ‘ Éà á«Hô¨ŸGh á«°ùfôØdG ∞ë°üdG ¢†©H ‘
Né en 1954, à Khouribga, est un écrivain, essayiste et spécialiste de la littérature marocaine. Il est
un collaborateur régulier de “Programmes télévision” ainsi que de certains journaux français et
marocains dont Le Monde diplomatique et Libération.
á«°ùfôØdG á¨∏dG ‘ Òà°SÉŸG h á≤ª©ŸG äɰSGQódG IOÉ¡°T ≈∏Y á∏°UÉM ,π°ùchôH ‘ á«Mô°ùŸG äɰSGQódG â©HÉJ .á«fÉѰSG á∏ã‡
á«fÉѰSEG øe äɨ∏dG ≈à°ûH π«ãªàdG ≈∏Y É¡JGQób ôjƒ£J h É¡JÈN π≤°üJ ¿CG âYÉ£à°SG ¿Gó∏ÑdG ∞∏àîà ɡHQÉŒ π°†ØH .É¡HGOBGh
.ájõ«∏‚EG h á«dÉ£jEGh á«fÉŸCGh á«°ùfôah
Est une actrice espagnole. Études d’art dramatique à Bruxelles, maîtrise et D.E.A. en langue et littérature
françaises. Son expérience dans divers pays lui a permis de consolider sa carrière et d’interpréter des
rôles tant en espagnol qu’en français, en allemand, en italien ou en anglais.
»Hô¨ŸG ¿ƒjõØ∏àdG øe √Qhôe ó©H .ÚHƒgƒŸG áHQɨŸG ÚLôîŸG øe GóMGh Èà©j .Ó°S ‘ 1956 Ȫ°ùjO 4 ó«dGƒe øe ,»Hô¨e êôfl
á©«HQ ,»∏Y” :¬d πjƒW »FGhQ º∏«a ∫hCG ... ɪ櫰ùdG ø¡e ™«ªL ∫hGR h ÉeÉY 25 IóŸ πªY å«M Üô¨ŸG ¤EG OÉY ,É«dÉ£jEÉH IÎØd ¬Kƒµeh
...¿’ƒH óªMCG á«bGó°üe ÉàÑãe ,᫟ɩdG õFGƒ÷G øe ójó©dG ∫Éf óbh .Gõ«“ ÌcC’G á«Hô¨ŸG ΩÓaC’G áÄa ‘ Iô°TÉÑe πNO ,“... ¿hôNB’Gh
Réalisateur marocain, né le 4 décembre 1956 à Salé, il est considéré comme un des réalisateurs
marocains les plus doués. Après un passage à la télévision marocaine et un séjour en Italie, il revint
au Maroc où il exerça pendant 25 ans dans tous les métiers du cinéma... Son premier long métrage,
Ali, Rabiaa et les autres..., qui remporta plusieurs prix internationaux, lui donna une crédibilité
immédiate...
GóFGQ ¿Éch .8 ôHƒ°S ¢SÉ≤e øe Ú∏jƒW Úª∏«ah GÒ°üb ɪ∏«a øjô°ûY ƒ∏HÉH õ‚CG óbh .13 ø°S ‘ ΩÓaC’G ™æ°U CGóH ,»æ«àæLQCG êôfl
øe óFɰüb É¡ØdDƒe º¡∏à°SG ,á«KÓK πµ°ûJ É¡LÉàfG ‘ ∑QɰT »àdG ΩÓaC’G ∂∏J .ÚàæLQC’G ,»∏°UC’G √ó∏H ‘ ∑ΰûŸG êÉàfE’G ‘
...Ëó≤dG ‘ƒ°üdGô©°ûdG
Est un réalisateur argentin. Il a commencé à faire des films à l’âge de 13 ans. Pablo a réalisé vingt courts¬métrages
ainsi que deux longs¬métrages, en Super 8. Il a été un pionnier dans les coproductions de son pays natal,
l’Argentine. Pour ces films qui constituent une trilogie, l’auteur s’est inspiré d’anciens poèmes soufis...
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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᫪°SôdG á≤HɰùŸG
πjƒ£dG º∏«Ø∏d
Compétition Officielle
Long Métrage
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Run
2014 - 1h40min - Côte d’Ivoire - France - Burkina Faso - ƒ°SÉa
Éæ«cQƒH - êÉ©dG πMɰS - ɰùfôa
´QGƒ°T ‘ ∫ƒéj ¿ƒæ› ™µ°ùàe …R ‘ ôµæà∏d Gô£°†e QGôØdÉH “¿GQ” Oƒ∏j √OÓH AGQRh ¢ù«FQ ∫É«àZG ó©H
™fɰU íѰüj ¿CÉH º∏ëj ¿Éc ÉeóæY “hQƒJ” ó«°S ™e ¬àdƒØW :äɰ†eh πµ°T ‘ á«°VÉŸG ¬JÉ«M ™Lΰùj .áæjóŸG
»°SÉ«°ùdG ´Gô°üdG êhCG ‘ ,»æWƒdG ÜÉѰûdG äÉ«°û«∏«e ∞°U ‘ ¬«°VÉeh ágô°ûdG ¢ùjOÓZ ™e ¬JGôeɨe ,ô£ŸG
§≤°ùj ¿Éc ,Iôe πc ‘ .¬JOGQEG ¢†ëà ÉgÎîj ⁄ É¡°TÉY »àdG ∞bGƒŸG ∂∏J πc .êÉ©dG πMɰS ‘ …ôµ°ù©dGh
.¢†cQCG …CG “¿GQ” Ö≤d ¬«∏Y ≥∏£j ÖѰùdG Gò¡d .á≤HɰS IÉ«M øeQGôØdG ∫hÉëj ƒg h IójóL ∞bGƒe ‘
äƒc’ Ö«∏«a : êGôNEG
,Ò∏°ù«a ∫ɰû«e ,ƒ∏éjÎfÉa ƒæ«L : ƒjQÉæ«°S
äƒc’ Ö«∏«a
Ò∏«e .CG π««fGO : ôjƒ°üJ
¬°TBɰùjEG ,»JÉfƒc Ëôc ∫hhóHCG : ¢ü«î°ûJ
‹ÉÑ«dƒc ‹É°S »æjQ ,‹ƒµfÉH …O
Réalisation : Philippe Lacôte
Scénario : Gino Vintriglio,
Michel Fessler, Philippe Lacôte
Image : Daniel A. Miller
Interprétation : Isaach De Bankolé,
Abdoul Karim Konate,
Reine Sali Coulibaly
Run s’enfuit... Il vient de tuer le Premier ministre de son pays. Pour cela il a
dû prendre le visage et les vêtements d’un fou, errant à travers la ville. Sa
vie lui revient par flashes ; son enfance avec maître Tourou quand il rêvait de
devenir faiseur de pluie, ses aventures avec Gladys la mangeuse et son passé
de milicien en tant que Jeune Patriote, au cœur du conflit politique et militaire
en Côte d’Ivoire. Toutes ses vies, Run ne les a pas choisies. À chaque fois, il est
tombé dedans en s’enfuyant d’une ancienne vie.
C’est pour ça qu’il s’appelle Run.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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™HÉ£dG ÖMɰU πaƒf : êGôNEG
¿ÉÑ©°T øH ¥QÉW ,™HÉ£dG ÖMɰU πaƒf : ƒjQÉæ«°S
ìÓ°U ,‹Gh ájOÉf ,ÊÉÑZõdG …RÉZ : ¢ü«î°ûJ
π«fÉe ,¥Oɰüe ìÓ°U ,…ôjRódG »Ø£d ,ìÉѰüe
…ƒ≤dG óÑY
Réalisation : Nawfel Saheb ETTABA
Scénario : Nawfel Saheb ETTABA
et Tarik Ben Chaâban
Interprétation : Ghazi Zaghbani, Nadia
Oualli, Slah Mosbah, Lotfi Dziri, Slah
M’sadak, Manel Abdelkoui
Lune noire
2014 - 1h06min - Tunisie - ¢ùfƒJ
IOƒ≤ØŸG ¬JGP øY åëÑdG ÚH Ébõ‡ √ôªY øe ådÉãdG ó≤©dG ‘ ∞°Sƒj ¢û«©j ô°VÉ◊G ⁄CG h »°VÉŸG IɰSCÉe ÚH
IÉàØH »≤à∏j .IôcGò∏d GóbÉa ɪ«àj ÓØW ¬æe ™æ°üàd ¬àdƒØW ‘ â©bh á«∏FÉY IɰSCÉe ... »eƒ«dG ¬©bGh ™e ¢ûjÉ©àdGh
´ÉLhC’ÉH áaƒØfi åëÑdG á∏MQ ≥∏£æJh ¬«°VÉe áaô©Ÿ πѰùdG ¬eÉeCG âëàa ÖjôZ ∫õæe ΩÉeCG á°†eÉZh áÑjôZ
...Ω’B’Gh
La quête identitaire d’un homme aux prises avec son passé.
Youssef mène une vie solitaire et rangée. Mais la rencontre fortuite avec une
jeune fille intrigante devant une maison mystérieuse, réveille en lui les images
confuses d’un drame familial passé...
Avec seulement quelques vieilles photographies et des bribes de souvenirs, il
se lance dans une recherche à l’issue incertaine...
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Soleils
2013 - 1h36min - France -Burkina Faso - ƒ°SÉa
Éæ«cQƒH - ɰùfôa
.É«≤jôaCGh ÉHhQhCG ÚH äÉbÓ©dG ‘ ô¶ædG IOÉYEG É¡dÓN øe ºàj ¿ÉµŸGh ¿ÉeõdG ÈY á∏MQ
»JÉjƒc ÊGO h …ÉgÓjO »«Ø«dhCG : êGôNEG
…ÉgÓjO »«Ø«dhCG : ƒjQÉæ«°S
Údƒc ∂«æ«ehO : ôjƒ°üJ
äÈdCG ,ƒdhRɵf Góæ«H ,ôZÒH ∂jôjEG : ¢ü«î°ûJ
ƒ∏«e Éæ«f ,»Ñ∏jO
Réalisation : Olivier Delahaye et Dani
Kouyaté
Scénario : Olivier Delahaye
Image : Dominique Colin
Interprétation : Éric Berger, Binda
Ngazolo, Albert Delpy, Nina Melo
Un voyage à travers le temps et l’espace à travers lequel sont reconsidérées les
relations entre l’Europe et l’Afrique.
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∞«∏jÉH ójôa : êGôNEG
ÆÒÑfóf’ ójôa h …ÒZÉc ÉeGÎfÉc : ƒjQÉæ«°S
¢ù«c’ƒZCG ¢ùjÒàØ«d : ôjƒ°üJ
, ÉeƒLÉM ɰù«∏«e ,…Ò¨«Ñfóf’ ójôa : ¢ü«î°ûJ
¿ƒ«°S’ »∏Y ¿ƒdQÉe ,…RGƒY …hôª«L
Réalisation : Fred Baillif
Scénario : Kantarama Gahigiri et Fred Landenberg
Image : Lefteris Agapoulakis
Interprétation : Frédéric Landenberg,
Mélissa Haguma, Jaimerose Awazi,
Marlon Ali Lattion...
Tapis rouge
2014 - 1h31min - Suisse - Göùjƒ°S
º∏«a ƒjQÉæ«°S áHÉàc ≈∏Y ÚHôŸG óMCG ºgóYɰùj .º∏«a RÉ‚ÉH ΩÉ«≤dG :óMGh º∏M ºgOhGôj ÜÉѰûdG øe áYɪL
.Òãe h ôKDƒe ,∂ë°†e º∏«a .èàæe øY ÉãëH “¿Éc” ¿ÉLô¡e ¤EG ºgòNCÉj ºK Ò°üb
Une bande de jeunes a un rêve : faire un film. Un éducateur les aide à écrire
un court-métrage puis il les emmène au festival de Cannes pour trouver un
producteur. Un film drôle, touchant et palpitant.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
A l’ombre des cannes
France - Mozambique - Réunion (La) - Île Maurice - ¢ùjQƒe
IôjõL - ¿ƒ«fƒjQ - ≥«ÑeRƒe - ɰùfôa
2014 - 1h28min
A»°ûdG ,¥ÓZE’ÉH ¬«∏Y ºµM ≈àMôµ°ùdG ™æ°üe ‘ ºgôªY ∫GƒW ºgDhÉbó°UCGh “¿ƒ°ù«H“h“ƒcQÉe” π¨à°TG
Ö©∏à ´QGõŸG ∫GóѰSE’ §£N ób h ¢û«©dG Ö°ùµd É◊ɰU ó©j ⁄ ôµ°ùdG Ö°üb .º¡dÉeBG πc Ö«î«°S …òdG
≈∏Y ±ô°û«°S …òdG …ƒ£∏°ùdG ∫hÉ≤ŸG ,É¡LhR ™e âJCG QGƒWC’G áÑjôZ ICGôeG ,»ØjO .IôNÉa äÓ«ah ∞dƒ¨∏d
É¡«a Oƒ°ùj á∏Môe ‘ ¢ùjQƒŸG QõL ïjQÉJ øe GAõL º∏«ØdG »µëj ôµ°ùdG Ö°üb á°üb ∫ÓN øe .™bƒŸG Ωóg
.»°VÉŸG ¤EG ÚæM …CG ¬«°ùàµj ’ º∏«ØdÉa ,∂dP ™eh .á«YɪàL’G äÉbÓ©dG ∂µØJh ∫òdG
ÚàfÉà°ùfƒc ó«aGO : êGôNEG
¿hÒeƒc ÉæjôHɰU h ÚàfÉà°ùfƒc ó«aGO : ƒjQÉæ«°S
Ú∏°ùf’ ÚHɰU : ôjƒ°üJ
»æ«dÉf ,ÉeƒH êGQ ,øjó«fGƒ¡H »æfɰV : ¢ü«î°ûJ
,‹ƒH »ehÒL ,É«JÉc …OhÓc øL, ∂jƒ∏«HOhEG
ÚL ≠fhƒN ‹ OQÉfÒH
Réalisation : David Constantin
Scénario : David Constantin et Sabrina
Compeyron
Image : Sabine Lancelin
Interprétation : Danny Bhowaneedin,
Raj Bumma, Nalini Aubeeluck ,Jean
Claude Catheya, Jérôme Boulle,
Bernard Li Kwong Ken
Marco, Bissoon et leurs amis ont travaillé à l’usine de sucre toute leur vie.
L’usine est condamnée à la fermeture, ce qui va bouleverser leur horizon. La
canne à sucre n’est plus viable : à la place un terrain de golf et des villas de luxe
sont prévus. Une femme énigmatique, Devi, s’installe avec son mari, patron
autoritaire venu contrôler la démolition du site. Autour du sucre de canne se
noue l’histoire mauricienne, l’humiliation et la désintégration des relations
sociales. Pour autant, LONBRAZ KANN (A L’OMBRE DES CANNES) ne se veut pas
un appel à la nostalgie.
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GÒ‚ƒ¡µf ÉLOÉW ɨfhhÉW : êGôNEG
GÒ‚ƒ¡µf ÉLOÉW ɨfhhÉW : ƒjQÉæ«°S
GófhRÉe Òà«H : ôjƒ°üJ
…ƒÁƒª«°T ,ɨfÉeÉc hÒéæ«a : ¢ü«î°ûJ
GRƒN ʃW ,ÉÑe’õjƒµe
Réalisation : Tawonga Taddja Nkhonjera
Scénario : Tawonga Taddja Nkhonjera
Image : Peter Mazunda
Interprétation : Vinjeru Kamanga,
Chimwemwe Mkwezalamba, Tony
Khoza
B’ella
2014 - 1h42min - Malawi - …h’Ée
QGhOC’Gh ájó«∏≤àdG IÉ«◊G äÉgGôcEG ÚH ábõ‡ É¡°ùØf óŒ áæ°S 17 ≠∏ÑJ …hÓe øe IÉàa »gh ,“Ó«H” á°üb »g
ÚH AÉgòH h ≥«aƒàdG ádhÉfi É¡«∏Y ¢VôØ«°S Ée Gògh ,åjó◊G ô°ü©dG ‘ ,äÉjhÓŸG äÉ«àØdÉH áWƒæŸG Iójó÷G
º∏«ØdG èdÉ©j ,ó°TôdG ø°S ƃ∏H ‘ ÖZôJ IÉàØc á°UÉNh ,áÑdÉWh ,âNCGh áæHÉc É¡«∏Y á°VhôØŸG QGhOC’G ∞∏àfl
¿hóH Ö◊Gh á«≤«≤◊G äÉbGó°üdÉc äɪ«J º∏«ØdG ∫hÉæàjh .á≤gGôŸÉH á£ÑJôŸG á«ØWÉ©dG äÉæë°ûdG É«eGQO
,¿GôbC’G äÉWƒ¨°Vh ò«eÓJ/Ú°SQóe äÉbÓ©dGh áKGó◊G ¤EG ™∏£àdGh ¢SQGóŸG πNGO áé£∏ÑdGh πHÉ≤e
áÑZôdGh AÉHBG GƒëѰUCG øjòdG ∫ÉØWC’G áæfih áYÉæŸG ¿Gó≤ØH ÚHɰüŸG ∫É£j …òdG ¢û«ª¡àdGh QÉ©dG ᪰Uh ÒKCÉJh
.äGòdG ¢Vôa ‘ áfiÉ÷G
C’est l’histoire de Bella, une jeune fille du Malawi âgée de 17 ans. Elle se trouve à
la croisée des chemins entre la vie traditionnelle et le nouveau rôle assigné aux
filles du Malawi dans les temps modernes. Elle est tenue de jongler habilement
entre ses divers rôles de fille, de sœur, d’étudiante, et surtout d’une fille qui
veut juste grandir. Le film met à nu de façon dramatique toutes les charges
émotionnelles attendues des adolescents. Le film traite des vraies amitiés, des
romances sans contrepartie, des brimades à l’école, du désir d’être moderne,
des relations enseignants-enseignés, de la pression des pairs, de l’impact de la
stigmatisation et de la discrimination qui vient avec le VIH / sida, du sort des
enfants chefs de famille, et du désir ardent de se faire prévaloir.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
LES TERRASSES
2013 - 1h34min - Algérie - ôFGõ÷G
ôFGõ÷G 샣°S ¥ƒa ô¡ªéàJ á∏gòe Oƒ°ûM ¿GPB’G äGƒ°UCG h IÓ°üdG â«bGƒe ´É≤jEG ≈∏Y π«∏dG ¤EG ôéØdG øe
...h ,Ö°ü©àdGh ∞æ©dGh äɰ†bÉæàdG ≥∏£dG AGƒ¡dG ≈∏Y ¢ùµ©J ÉjGôe âëѰUCG á≤∏¨e øcÉeCG ,᪰UÉ©dG
¢TGƒ∏Y ¥GRôe : êGôNEG
¢TGƒ∏Y ¥GRôe : ƒjQÉæ«°S
ÚjQO ∂jQójôa : ôjƒ°üJ
ɪ«°ùf ,OGôÁóæ«H ÓjóY : ¢ü«î°ûJ
,äGƒ°T ≈°ù«Y ,…QGQõæH ø°ù◊ ,܃¡ª∏H
êÉ◊ G âjEG Ëôe ,Úc OGôe
Réalisation : Merzak Allouache
Scénario : Merzak Allouache
Image : Frédéric Derrien
Interprétation : Adila Bendimerad,
Nassima Belmihoub, Lahcene
Benzerari, Aïssa Chouat,
Mourad Khen, Myriam Ait El Hadj
De l’aube à la nuit au rythme des appels à la prière. Une foule étonnante
grouille et s’agite sur les terrasses d’Alger. Des espaces clos, devenus miroirs à
ciel ouvert des contradictions, de la violence, de l’intolérance, des...
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
39
»°ù«°S ƒdGhɰU ’ƒµ«f : êGôNEG
»°ù«°S ƒdGhɰU ’ƒµ«f : ƒjQÉæ«°S
¢ù«c’ƒHÉZCG ¢ùjÒàØ«d : ôjƒ°üJ
êÉ◊G ,∫ɰU ÉjOÉN ,»∏«Ñª«°V ÉàfCG : ¢ü«î°ûJ
,»jÉjóf ≈°ù«Y ,™fÉ«f »j’hóHCG ,™æ««°V
™fÉ«f …ó«°S ,˚ƒ«°V »j’ÉÑeɰU
Réalisation : Nicolas Sawalo Cissé
Scénario : Nicolas Sawalo Cissé
Image : Lefteris Agapoulakis
Interprétation : Anta Dembele, Kadia Sall,
El Hadj Dieng, Abdoulaye Niang, Issa
Ndiaye, Sambalaye Diop, Sidy Niang
Mbeubeuss, le terreau de l’espoir
2014 - 1h35min - Sénégal - ∫ɨæ°ùdG
ó°ûæj ,QÉcGO ‘ äÉjÉØædG ìô£e ÈcCG ,“¢SƒHƒÑe” ‘ áeɪ≤dG ∫ÓJ ¥ƒa ∫ƒéj ƒg h “É«°ù∏«LÉeGQ“ôYɰûdG
ÒãJ ICÉéa .¿É°ùfE’G ¿ƒæ÷ ¤hC’G á«ë°†dG ,¢VQC’G ´ƒ°Vƒe ∫hÉæàJô©°T äÉ«HCG øe ¬àëjôb ¬«∏Y äOÉL ɇ
.á©«Ñ£dG ÖM ≈∏Y ¬à«HôJh πØ£dG »æÑàH Ωƒ≤j .áÑ∏Y πNGO GQƒé¡e É©«°VQ ÉgôKEG ∞°ûàµj ™«°VQ áNô°U ¬gÉÑàfG
.¬H ɰUÉN ÉŸÉY ó«°ûj ¿CG πØ£dG ™«£à°ùj ÊɰùfEGÓdG h AƒHƒŸG §«ëŸG Gòg §°Sh
Ce premier long métrage de Nicolas Sawalo a pour cadre la grande décharge
de Mbeubeusse. Le réalisateur s’est penché sur la vie quotidienne des enfants
qui travaillent dans la plus grande décharge d’ordures de Dakar. Yaadikone, un
enfant né du viol d’un ramasseurs d’ordures sur sa maman alors qu’elle partait
chercher le pain très tôt le matin comme tous les jours, a été rejeté par celle-ci.
Il sera retrouvé emballé dans un carton par Ramagelissa un intellectuel poète
habitant une baraque dans un quartier proche de la décharge.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
la nuit entr’ouverte
2014 - 1h03min - Maroc - Üô¨ŸG
óŒ ¿CG ‘ ájƒb IOGQEG øY ∞°ûµj ´Éé°ûdG ÉgQɰùe .Üô¨ŸG §°Sh áHÉZ ‘ Ió«Mh É¡«∏Y Ì oY áHɰT ,á°ûFÉY
¢SÉÑY ΩôéŸG áªMQ â– É¡°ùØf óŒh É¡©«H ºà«d ,âYôYôJ å«M ¢ù∏WC’G ∫ÉÑL øe âÑ∏°So .ÉLôfl É¡°ùØæd
‘ Éà - √AGQh A»°T πc ∑ôJ ,»Hô¨e »bGôY π°UCG øe ÖJÉc ƒgh ,ÉjôcõH áKÓãdG »≤à∏«°S .ájOÉf ¬à≤jó°Uh
‘ á©HQC’G ™ªàéj .Oƒ≤ØŸG ¬«NCG øY åëH ‘ Ögò«d - ÖM ábÓY É¡H ¬£HôJ âfÉc »àdG ,âjOƒL ∂dP
.ÉgAGQhÉeh ¿Éà°SOôc ∫ƒ¡°Sh ,∫ƒÑ棰SEG ¤EG ºK ,Üô¨ŸG AÉëfCG ÈY ºgóNCÉJ á∏jƒW á∏MQ
ójóM ’ÉW : êGôNEG
ójóM ’ÉW : ƒjQÉæ«°S
±hÒH Qóæ°ùµdCG : ôjƒ°üJ
…QÉe ,ˆG óÑY ódÉN ,¿GƒLƒH ihóa : ¢ü«î°ûJ
,»°ùjQOE’G ÚdhóLÉe ,…ô£°T Ú°ùM ,Rhôc …RƒL
.ídÉŸG π«Ñf ,º«µ◊G Òª°S ,…óæg IôgR
Réalisation : Tala Hadid
Scénario : Tala Hadid
Image : Alexander Burov
Interprétation : Fadwa Boujouane, Khalid
Abdalla, Marie-Josée Croze, Hocine
Choutri, Majdouline Idrissi, Zahra Hindi,
Samir El Hakim, Nabil Melah
Aïcha, une jeune orpheline, est retrouvée seule au beau milieu d’une forêt
du centre du Maroc. Son parcours personnel et courageux révèle de sa part
une volonté farouche de s’en sortir. Arrachée des montagnes de l’Atlas où
elle a grandi pour être vendue, Aïcha se retrouve entre les mains d’Abbas, un
délinquant minable, et de son amie Nadia. Ensemble, ils rencontrent Zacaria,
un écrivain d’origine marocaine et irakienne, qui a tout quitté - et notamment
Judith, une enseignante avec qui il entretenait une relation passionnée - pour
partir à la recherche de son frère disparu. Tous les quatre, ils entreprennent un
long voyage qui va les emmener à travers le Maroc, à Istaboul, dans les plaines
du Kurdistan , et au-delà.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
41
Jury du Documentaire
∫ɪYC’G ÚH øe .ÖjôŒ h øa ɪ櫰Sh á«≤FÉKƒdG ɪ櫰ùdG ƒëf ¬ŒG ɰùfôa ‘ ¢ùØædG º∏Y ¢SQOh ،1963 ΩÉY Üô¨ŸG ‘ ódh ‘ɰüdG »∏Y
ºgQÉ«àNG ” øjòdG “äGÒî°ùdG Rƒ∏H” h “º∏«a äGRGRQh“h “Qóæª°ûdG ∫ƒ≤M ⪰U” h “Éæg øëf ,∫GÔ÷G É¡jCG” É¡LôNCG »àdG
.á«dhO á«Fɪ櫰S äÉfÉLô¡e IóY ‘ õFGƒL ≈∏Y Gƒ∏°üMh
Président
Ali Essafi né au Maroc en 1963, étudie la psychologie en France et se dirige ensuite vers le cinéma
documentaire et Art & Essai. Il réalise, entre autres, “Général, nous voilà”, “Le Silence des champs de
betteraves”, “Ouarzazate Movie” et “Shikhat’s Blues”... qui ont été sélectionnés et primés dans divers
festivals du circuit international de cinéma.
h óFɰüb h äÉjɵM h IÒ°üb ¢ü°üb ,ÉgQÉØXCG áeƒ©f òæe , âÑàc .á«Fɪ櫰S h á«Mô°ùe áLôflh áÑJÉc h á«Øë°U ,ófGôJôH-π«ØjQ ¿BG
á«Øë°Uh áÑJɵc É¡ÑgGƒe QÉ¡XEG øY ∞µJ ⁄ ,Ú◊G ∂dP òæeh .ÉeGQO π°†aCG IõFÉL âdÉf Iô°ûY á©°SÉàdG ø°S ‘ .äÉjGhQh äÉ«Mô°ùe
...áLôflh
Anne Revel-Bertrand, journaliste, auteure, metteur-en-scène et réalisatrice. Très jeune, elle écrit des
nouvelles, des contes, des poèmes, des pièces de théâtre et des romans. A dix-neuf ans elle se voit
décerner le prix de la meilleure dramatique. Depuis, elle n’a cessé de montrer ses multiples talents en tant
qu’écrivaine, journaliste et réalisatrice...
≈∏Y GÒãc π¨à°ûJh á«aÉ≤ãdG QÉÑNC’G á©HÉàŸ É°SɰSCG âZôØJ .Üô¨ŸÉH º«≤Jh á«fÉѰSE’G á«°ùæ÷G πª– ,»æ«àæLQCG π°UCG øe á«Øë°U
hCG,ájõ«∏‚E’G hCG ,á«fÉŸC’G á¨∏dÉH AGƒ°S ΩÓYE’G πFɰSh øe ójó©dG ‘ πª©dG É¡d íæ°S äɨd Ió©d É¡fÉ≤JG .áÄ«ÑdÉH ≥∏©àJ äÉYƒ°Vƒe
.á«æJ’G ɵjôeCG ‘ ɪc ÉHQhCG ‘ ,á«°ùfôØdGhCG ,á«fÉѰSE’G
Journaliste d’origine argentine, naturalisée espagnole et résidente au Maroc. Elle s’est consacrée
essentiellement à la chronique culturelle et a travaillé beaucoup sur des thématiques relatives à
l’environnement. Polyglotte elle a travaillé dans beaucoup d’organes de presse aussi bien en allemand, en
anglais, en espagnol, qu’en français.
á«æ«JÓdG ɵjôeCG ¿ÉLô¡e ,GQÉæ«JÓd »æØdG ôjóŸG ƒgh ,á«æ«JÓdG ᫵jôeC’G h á«Hô©dG ɪ櫰ùdÉH ™dh »æ«àæLQCG »Fɪ櫰S óbÉf ,hQƒe ¿É«à°ùjôc
™«é°ûJ ≈∏Y GógÉL πª©j ,á«Hô©dG ΩÓaC’G Iógɰûe øe »æ«J’ êôØàe 13000 øe ÌcC’ ìɪ°ùdG ¤EG áaɰVE’ÉH …òdG ,á«Hô©dG ɪ櫰ù∏d
.á«æ«JÓdG ɵjôeCG ∫hOh á«Hô©dG ∫hódG ÚH ∑ΰûŸG êÉàfE’G
Cinéphile argentin féru des cinamas latino-américain et arabe, il est le directeur artistique de
LATINARA, festival latino-américain du cinéma arabe, qui en plus de faire voir les films arabes à plus
de 13 000 spectateurs, encourage la coproduction entre pays arabes et latino-américains.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
2006 áæ°S .ɪ櫰ùdG ∫É› ‘ É¡JɰSGQO á©HÉàŸ ¢ùjQÉH ¤EG â∏≤àfG .ójQóà äódh .á«≤FÉKh ΩÓaCG áéàæeh áLôfl ,¢Sƒ«°S’ÉH ’hÉH
,áMGΰSG ¿hO Aɰùf :É¡æe ôcòf ,»≤FÉKh º∏«a 15 øe ÌcCG âLôNCGh ’hÉH âéàfCG ,Ú◊G ∂dP òæeh .êÉàfEÓd ácô°T â°ù°SCG
...OóL ¿GQóL h (QƒÑ©dG óæY ¿ƒ«dÉeƒ°U hCG) ALI’ENS
Paola Palacios, est une réalisatrice et productrice de films documentaires . Née à Madrid, elle s’installe
à Paris pour ses études en cinéma et ouvre sa société de production en 2006. Depuis, Paula a produit
et a réalisé plus de 15 documentaires, notamment: Femmes sans Pause, ALI’ENS (Somalis in Transit),
New Walls...
ΩÉY ‘ ô¡°TCG á«fɪK ≈°†b å«M ,∞jô°ûdG …’ƒe ÜQO ¤EG π≤f h ,23 ø°S ‘ π≤àYG .»°SÉ«°Sh ÖJÉch »Øë°U ,¢ûjójóe OGƒL
áæ°S 14 É¡æe ≈°†b .1977 ΩÉY ,á«°SÉ«°ùdG Aɰ†«ÑdG QGódG áªcÉëà ±ô©j Ée QÉWEG ‘ IóaÉf áæ°S 22 IóŸ øé°ùdÉH ¬«∏Y ºµM .1975
.1989 ΩÉ©dG ‘ ÊÉãdG ø°ù◊G ∂∏ŸG πÑb øe ¬æY ƒØ©dG ºàj ¿CG πÑb ô¡°TCG 4 h
Jaouad Mdidech, journaliste, écrivain et homme politique. Arrêté à l’âge de 23 ans, emmené à Derb
Moulay Chérif où il a passé huit mois en 1975, Jaouad Mdidech fut condamné à 22 ans de prison
ferme lors du procès politique de Casablanca, en 1977. Il en purgea 14 ans et 4 mois avant d’être
grâcié par le roi Hassan II en 1989.
‘ á«æjƒµJ äGQhO IóY øe IOÉØà°S’G ó©H »Fɪ櫰ùdG êÉàfE’G ¤EG â∏≤àfG ,IQGOE’Gh ¿ƒfÉ≤dG ‘ IRÉ› ,ƒeƒØæ«e ∂jôJÉH çQÉe
,…ófhÉj ‘ (BIAC) ≈£°SƒdG É«≤jôaCG Qƒ°U ∂æH:ƒµ°ùfƒ«dG èeÉfôH/´hô°ûŸ áHhóæe Iôjóe Ö°üæe É«dÉM ¤ƒàJ .á«Fɪ櫰ùdG ø¡ŸG
.¿hÒeɵdÉH
Marthe Patrique Minfoumou, licenciée en Droit et Administration, elle s’est convertie à la production
après plusieurs stages dans les métiers du cinéma. Elle occupe actuellement le poste d’Administratrice
Déléguée du Projet/Programme de l’UNESCO: Banque d’Images de l’Afrique Centrale (BIAC) à Yaoundé,
au Cameroun.
äGQƒ°üJ / á©«ÑWh øa” ácô°T ôjóeh ¢ù°SDƒe . AGô°†ÿG äÉMɰùŸG áÄ«¡J ∫É› ‘ Qɰûà°ùe .¢SÉØH 1967 ó«dGƒe øe Êó©°ùdG ¢ùjQOG
áÄ«¡àH ºà¡J á«Hô¨e á«©ªL ∫hCG ,ÜÉeC’ ≥HɰS ¢ù«FQ .á«LQÉÿG äGAɰ†ØdGh AGô°†ÿG ≥WÉæŸG á°Sóæg ‘ á°üàfl ácô°T ,“Üô¨ŸG
.Üô¨ŸÉH AGô°†ÿG äÉMɰùŸG
Né en 1967 à Fès. Paysagiste Consultant. Fondateur et Administrateur de Art & Nature Concepts
Maroc, Société spécialisée en Architecture du Paysage et des Espaces Extérieurs. Ancien Président de
l’ AMAP, Première Association Marocaine des Paysagistes au Maroc.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Comité Scientifique
øe ÌcCG ¢SCGÎj .É¡°SQÉÁh áaÉë°üdG ¢SQój å«M áæ°S 30 IóŸ Üô¨ŸG ‘ ¢TÉY ,ÊGOƒ°S π°UCG øe ÖJÉch ‘Éë°U ,πjÈL áë∏W
á«°SÉ«°ùdG ∫É› ‘ É¡H ¿É¡à°ùj ’ ™LGôe É¡ª¶©e Èà©J ,Ωƒ«dG »Hô©dG ⁄É©dGh Üô¨ŸG ∫ƒM ÖàµdG øe ójó©dG ¬d äô°ûfh ‘Éë°U Èæe
... ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤Mh
Président
Talha Jebril, journaliste et écrivain d’origine soudanaise, a vécu au Maroc pendant 30 ans où il enseigne
le journalisme et le pratique. Il est à la tête de plus d’un organe de presse et a publié plusieurs ouvrages
sur le Maroc et le Monde arabe de nos jours. La plupart sont considérés comme références en matière de
politique et droits de l’Homme...
á©eÉéH ,“áaÉ≤ãdG ∫É› ‘ á«∏Ñ≤à°ùŸG äɰSGQódG ó°Uôe” åëÑdG áYƒª› ‘ Iƒ°†Y É«LƒdƒHhÌfC’G ‘ áŸÉY ,¢ùjQƒ∏a ƒNhQ GQófɰS
QÉWEG ‘) á«YɪàL’G É«LƒdƒHhÎf’G º∏Y º°ù≤H á≤ë∏e áãMÉÑc á©eÉ÷G ¢ùØæH πª©Jh“á◊ɰüŸG ôgƒL :IôcGòdG ≈∏Y ®ÉØ◊G” :áWÉfôZ
(Ωƒ∏©dGh º«∏©àdGh á«HÎdG IQGRƒd ¢UÉN èeÉfôH
Sandra Rojo Flores, anthropologue membre du groupe de recherche « Observatoire de prospective culturelle
», Université de Grenade : ‘la préservation de la mémoire : essence de la réconciliation’ et où elle est
chercheur attaché au Département d’Anthropologie Sociale (dans le cadre du programme FPU du Ministère
de l’Education et des Sciences
≥∏©àJ Éjɰ†b ∫ƒM äGhóædGh πaÉëŸG øe ójó©dG ‘ ºgɰS .¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M øY ™aGóeh »WGô≤ÁO §°TÉf ,…OƒéæH ¥GRôdG óÑY
.ôFGõ÷ πLCG øe øWGƒŸG πª©∏d ¢ù°SDƒe ƒ°†Y ƒgh .»Hô©dG Üô¨ŸG á≤£æe ‘ áë∏°SC’G IQÉŒh äÉYGõædGÒHóàH
Abderrazak Bendjoudi, Militant pour la démocratie et défenseur des droits de l’Homme. Il a contribué à
plusieurs forums et séminaires autour des questions de la régulation des conflits et du commerce des armes
dans la région du Maghreb. Il est membre fondateur de l’Action Citoyenne pour l’Algérie.
ôjóe É«dÉM ƒgh .á«Hô©dG á≤£æŸG ‘ á«dÉ≤àf’G ádGó©dGh ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ∫É› ‘ ÉeÉY ô°ûY á°ùªN òæe ÒÑNh §°TÉfh ΩÉfi ,Qɰüf Ö«ÑM
.“â«Ñ∏«H” áµÑ°T QÉWEG ‘ É«≤jôaCG ∫ɪ°Th §°ShC’G ¥ô°ûdG á≤£æÃ ∞∏µe
Habib Nassar, est avocat et activiste avec plus de quinze ans d’expérience dans le domaine des droits
humains et de la justice transitionnelle dans la région arabe. Il est actuellement Directeur pour le MoyenOrient et l’Afrique du Nord à PILnet,
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
äɰù°SDƒŸG øe ójó©dÉH ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ∫É› ‘ Qɰûà°ùe ƒg ¢Tƒµ∏H Ö«ÑM ,á«WGô≤ÁódGh ¿É°ùfE’G ¥ƒ≤M ‘ äɰSGQódG õcôe ¢ù«FQ
.á«dhódGh á«æWƒdG á«eƒµ◊G ÒZh á«eƒµ◊G
Président du Centre d’études en droits humains et démocratie, Habib Belkouch est consultant en
droits humains auprès de plusieurs institutions nationales et internationales, gouvernementales et non
gouvernementales.
»°Sôc ¢ù«HÉH ≈∏«d πà– ,QGôªà°SÉH É¡«dEG ÖgòJ ∫GõJ ’h ,ôFGõ÷G ‘ äOGORG ,á«eÓ°SE’G äɰSGQódGh ¿ÉjOC’G ´ÉªàLG º∏Y IPÉà°SCG
.ɰùfôØH ,π«d ‘ ᫵«dƒKɵdG á©eÉ÷G ‘ ¿ÉjOC’G ´ÉªàLG º∏Y
Professeur de sociologie des religions et d’islamologie, née en Algérie, où elle continue d’aller souvent, Leila
Babès occupe la chaire de sociologie des religions à l’université catholique de Lille.
‘ õFGƒL ≈∏Y Gƒ∏°üM º¡æe Òãc ;É«≤jôaCG ‘ á«YɪàLG ™FÉbh øY »≤FÉKh §jô°T Ú°ùªN õgÉæj Ée êôflh ∞dDƒe ƒg »JÉHÉjO ɰùjQOEG
GóL §«°ûf ƒg ,(êÉ©dG πMɰS) ¿ÉLó«HCÉH …Oƒcƒc á©eÉL ‘ ¿hÉ©àe åMÉÑc ¬∏ªY øY ô¶ædG ±ô°üHh .É«≤jôaCÉH iȵdG äÉfÉLô¡ŸG
.…ƒ©ª÷G iƒà°ùŸG ≈∏Y
Idrissa Diabaté, est l’auteur-réalisateur d’une cinquantaine de documentaires traitant de faits sociaux en
Afrique; beaucoup d’entre eux ont été primés dans les plus prestigieux festivals d’Afrique. En dehors de son
travail en tant que chercheur associé à l’Université de Cocody à Abidjan (Côte d’Ivoire), il est très actif au
niveau associatif.
.áaÉë°ü∏d É«∏c ÆôØàj ¿CG πÑb ,á«LQÉÿG äÉbÓ©dG øY ∫hDƒ°ùªc π¨à°TG ,¿ƒfÉ≤dG ‘ RÉ› .QƒXÉædG á≤£æe ó«dGƒe øe ógGR óªMCG
ôjõZ â°ùjQÉæ«°Sh »Mô°ùe ÖJÉc .á«fÉãdG IÉæ≤dG êGƒeCG πY “∞jôdG øe Ωƒ‚” èeÉfôH Ωó≤jh ó©j ¿Éc ,¬°ùØf âbƒdG ‘h
‘ ᫨jRÉeC’ÉH …ô°üÑdG »©ª°ùdG êÉàfE’G áÑbGôe øY ∫hDƒ°ùe ƒg ،2006 ΩÉY òæe .õFGƒéH âLƒJ ¬JÉgƒjQÉæ«°S øe ¿ÉæKG ,êÉàfE’G
.…ô°üÑdG »©ª°ùdG h ɪ櫰ù∏d É«∏©dG ICÉ«¡dGQÉWEG
Ahmed Zahed est originaire de la région de Nador. Licencié en Droit, il a travaillé en tant que responsable
des relations extérieures, avant de se consacrer entièrement au journalisme. Parallèlement, il présentait à
2M l’émission “des stars du Rif” dont il est le concepteur. Dramaturge et scénariste prolifique, deux de ses
scenarii ont été primés. Depuis 2006, il est chargé du contrôle de la production audiovisuelle à la HACA.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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᫪°SôdG á≤HɰùŸG
»≤FÉKƒdG º∏«Ø∏d
Compétition Officielle
Film Documentaire
7 Vies
2014 - France - Tunisie - ¢ùfƒJ -
ɰùfôa
øe ,Ëó≤dG Ωɶæ∏d º¡æ«æM øY ¿ƒæ∏©j ∫ÉY 䃰üH h ¿ƒ«°ùfƒàdG ,á«°ùfƒàdG IQƒãdG øe äGƒæ°S çÓK ó©H
á∏MôŸ ¥É«à°TE’G ‘ iôj ’ ¬fCG ìô°üj …òdG ᪰UÉ©dG ¢ùfƒJ ‘ ô©°ûdG ∞«Ø°üàd ¿ƒdɰU ÖMɰU ,⁄ɰS º¡æ«H
á«Ø«µdG ¤EG ´ƒLôdGh ∞bGƒŸG ‘ Ò«¨àdG Gòg º¡a ‘ìGhQCG 7’ »≤FÉKƒdG »Lôfl ∫hÉëj .ÉgƒHÉW øjóHÉ©dG øjR
.Égó©H ¬KÉ©ÑfG ÜÉѰSCG ∫ƒM ∫DhɰùàdG ¤EG ºK IQƒãdG πÑbQƒJÉàµjódG IQƒ°U AÉæH É¡H ” »àdG
ójÉaƒH ÚeCG h »°ùjÓH É«∏«d : êGôNEG
ójÉaƒH ÚeCG h »°ùjÓH É«∏«d : ƒjQÉæ«°S
h ¢TÉæÿ ÚeCG ,ójÉaƒH ÚeCG : ôjƒ°üJ
IQɪY …RÉZ
ójÉaƒH ÚeCG : êÉàfƒe
Réalisation : Lilia Blaise & Amine Boufaid
Scénario : Lilia Blaise & Amine Boufaid
Image : Amine Boufaid, Amine
Lakhnach & Ghazi Amara
Montage : Amine Boufaid
Trois ans après la Révolution Tunisienne, certains tunisiens expriment haut et
fort leur regret de l’ancien régime, parmi eux Salem, le propriétaire d’un salon
de coiffure à Tunis et pour qui la nostalgie pour Ben Ali n’est plus un tabou.
Le documentaire ‘’7 Vies’’ essaie de comprendre ce changement d’attitude et
de revenir sur la construction de l’image du dictateur, sa destruction par la
Révolution et sa résurrection quelques années plus tard.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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hÉghO ¢SÓ°ù«fÉà°S ,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : êGôNEG
¢SÓ°ù«fÉà°S ,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : êÉàfƒehƒjQÉæ«°S
hÉghO
,ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL ,…QƒJ ÊGóe : ôjƒ°üJ
hÉghO ¢SÓ°ù«fÉà°S
ƒæ«àæjQƒ«a Ú«dƒL : 䃰U
Réalisation : Julien Fiorentino, Stanislas
Duhau
Scénario et montage : Julien Fiorentino,
Stanislas Duhau
Image : Madani Toure, Julien
Fiorentino, Stanislas Duhau
Son : julien Fiorentino
Bamako année 0
2013 - 55min - France - ɰùfôa
Aɰùfh ∫ÉLQ ,QÉÑch ÜÉѰT ,äÉ«àah ¿É«àa .hOÉe h ,ƒJÉjOÉc ,πjÈL ,á°ûFÉY ,ÊɰSBG ,ihBG :ºgDhɪ°SCG
¿ƒ°û«©j Ú«dÉe º¡∏c .᫵æ«dÉe hCG á«HôY ,…ɨfƒ°S ,∂«°TÉ“ ,Ê’ƒa ,GQÉÑeÉH : áØ∏àfl ∫ƒ°UCG øe ¿hQóëæj
,‹Ée ∫ɪ°T ‘ QÉéØf’ÉH Oó¡j ™°VƒdG ɪæ«H .ΩhRCÉe ó∏H ‘ IÉ«◊G ó«b ≈∏Y AÉ≤ÑdG ¿ƒdhÉëjh ƒcÉeÉH ‘ É«dÉM
.»KQɵdG …Oɰüàb’G É¡©°Vhh ádhódG ∂µØJ øªK ™aóH Ö©°ûdG Ωƒ≤j ,2012 ¢SQÉe óæe â∏°üØfG »àdG
Ée ?ôNB’G ƒ∏J Éeƒj IÉ«◊G ó«b ≈∏Y AÉ≤Ñ∏d ¿ƒ∏©Øj GPÉe .âbh …CG ‘ ™dóæJ ób Üô◊G :É¡°SÉØfCG ¢ùÑ– ᪰UÉ©dG
É«æjO GOó°ûJ É¡©e πª– »àdG á«dɪ°ûdG ìÉjôdG ∂∏J ¤G ¿hô¶æj ∞«ch ?QÉ«¡fÓd πjB’G ºgó∏Ñd º¡Jô¶f »g
?»∏ëŸG ΩÓ°SE’G ó«dÉ≤J øY É«∏c ÉÑjôZ
Ils s’appellent Awa, Assane, Aïcha, Djibril, Kadiatou, Madou. Des garçons,
des filles, des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes d’origine
bambara, peule, tamacheq, songhaï, arabe ou malinké. Ils sont Maliens, vivent
actuellement à Bamako et essaient de survivre dans un pays en crise. Alors
que la situation menace d’exploser au nord du Mali qui fait sécession depuis
mars 2012, les populations paient le prix de la désintégration de l’État et d’une
situation économique désastreuse. La capitale retient son souffle : la guerre
peut éclater demain. Comment font-ils pour survivre au quotidien ? Quel regard
portent-ils sur l’effondrement de leur pays ? Et ce vent du nord qui souffle
un rigorisme religieux si étranger aux traditions de l’Islam local, comment le
perçoivent-ils ?
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Nègre blanc
2013 - 52min - Cameroun - France - ¿hÒeɵdG -
…Góf ï«°ûdG : êGôNEG
…Góf ï«°ûdG : ƒjQÉæ«°S
…Góf ï«°ûdG : ôjƒ°üJ
ɰùfôa
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IGhôH »≤à∏j ,¬≤jôW ‘ .º¡à°üb º¡Ød Éaƒ¨°T ,≥¡ŸÉH ÚHɰüŸG øY ÉãëH “ΩɵfG” ô¡f ™Ñæe ܃°U ¬éàj ¿CG
ÚHɰüŸG ∫ƒM äGó≤੟G IQóéàe »g óM …CG ¤EG ∑QOCG »éjQóJ πµ°ûH h ∑GòfBG .Iôë°Sh AɪµM ñƒ«°T h
øe áÄØdG √ò¡d ábQÉaC’G Iô¶f Ò«¨J ≈∏Y πª©dG …Qhô°†dG øe ¬fCG ∑QOCG ɪc á«Yɪ÷G IôcGòdG ‘ ≥¡ŸÉH
,¬«∏Y Oô°S Ée ɪ¡∏à°ùe ,Gòµgh .º¡æY á«HÉéjEG IQƒ°U Ωó≤J äÉjɵM è°ùf iƒ°S π«Ñ°S øe Ée h ¢UÉî°TC’G
.“≠fɰTO” áæjóe ‘ ¬eób ÉjƒLôa ɰVôY óYCG
Réalisation : Cheikh N’diaye
Scénario : Cheikh N’diaye
Image : Cheikh N’diaye
Choqué par les atrocités commises contre les albinos africains, le conteur
camerounais Léonard I De Semnjock décide de remonter le fleuve Nkam à la
recherche des albinos et de leur histoire. Sur sa route, il croise des conteurs, de
vieux sages, des sorciers. Il comprend petit à petit à quel point les croyances
autour des albinos sont ancrées dans la mémoire collective, et qu’une manière
de faire évoluer le regard des Africains serait de créer en plus de ses spectacles,
de nouveaux contes qui donneraient une image positive des albinos. Ainsi, il
s’inspire des récits qu’on lui raconte pour créer un spectacle qu’il donne dans
la ville de Dschang.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
49
…Éa Ó«°S Ëôe ,Ó«°S …OÉN : êGôNEG
…Éa Ó«°S Ëôe ,Ó«°S …OÉN : ƒjQÉæ«°S
¢ù«jɰT’ ¢ùjQƒj : êÉàfƒeh ôjƒ°üJ
ÉàfCG »jOhOhO ,QQɰU ƒ¨«jO GóæH : ¢ü«î°ûJ
…Éa Ó«°S Ëôe , …OÉN ,QɰU
Réalisation : Khady SYLLA,
Mariama SYLLA FAYE
Scénario : Khady SYLLA,
Mariama SYLLA FAYE
Image et Montage : Yoris Lachaise
Interprétation : Penda Diogo Sarr,
Doudou Dieye Anta Sarr, Khady
et Mariama Sylla
Une simple parole
2013 - 1h03min - Sénégal - Qatar - ô£b - ∫ɨ櫰ùdG
±Ó°SC’G ¬H ΩÉb Ée ±ô©J É¡fG .QɰS ƒZƒjO GóæH »JóL ,á∏FÉ©dG Iôé°T á¶ØMôNGhCG øe IóMGh ,ÉæJô°SCG πNGO
¬ª°SG ôcòj ’ …òdG ∑GP iƒ°S ±ƒàj ⁄” :Qƒ¨æ°S ôYɰûdG ∫Éb ɪc .ÉæàdÓ°S øe AÓÑædG Aɪ°SCG ≈°ùæJ ’ ɪc
Ωƒ°TƒŸG ΩÓµdG Éæd π≤æJ äóNCÉa .É¡H ÉæàbÓY äóWƒJ É¡æ«Mh ô°†à– »eCG âfÉc ÉŸ Éæ«∏Y â∏M .“¬Jɇ ó©H
øe .áHÉàµdG øe ÊÉãdG π«é∏d »ªàæf øëf ,Iô°SC’G ‘ .¿É«°ùædG √Oó¡j ΩÓc .IôHÉZ áæeRCG øY É¡JôcGP ‘
?OÉ›C’ÉH »æ¨àdG ‘ QGôª°SE’G ≈∏Y ¿PG ¢Uôë«°S
.»ª∏ØdG Oô°ùdG ¤EG »gÉØ°ûdG Oô°ùdG øe ∫É≤àfE’G ÉfQôb OGóLC’G ΩÓc ≈°TÓàj ’ ≈àM
Dans notre famille, l’une des dernières gardiennes de la généalogie, est notre
grand-mère Penda Diogo Sarr. Elle connaît les hauts faits des ancêtres et les
précieux noms de la lignée. D’après le président poète Senghor, seul est mort
un mort dont on ne prononce plus le nom. Elle est venue chez nous durant
l’agonie de notre mère et des liens privilégiés se sont noués entre nous. Elle
a commencé à nous transmettre la parole dans cette période si obscure de
la vie. Cette parole est menacée. Qui va continuer à chanter la lignée ? Pour
lutter contre l’anéantissement de cette parole ancestrale, nous avons décidé de
passer de la tradition orale à la tradition filmée.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Un endroit pour tout le monde
2014 - 1h00min - Rwanda - Wallonie - ʃdGh
- GófGhQ
¿ƒLÉædGh ,øeõdG øe øjó≤©d .1994 ΩÉY ‘ »°ùJƒàdG ó°V á«Yɪ÷G IOÉHE’G ∫ÓN …ófGhQ ¿ƒ«∏e ƒëf πàb
á◊ɰüe IQhÒ°S ™e ÜÉѰûdG π«L É¡H ¢ûjÉ©àj »àdG á«Ø«µdG øY Iô¶f º∏«ØdG »≤∏j .iôNCG Iôe ɨe ¿ƒ°û«©j
.»°VÉŸG ìGôL øe ó©H ¢ü∏îàj ⁄ ™ªà› πNGO É¡°ù°SCG ‘ á°ûg
π°SƒZ ¢ûjGôdEG ¢ùfÉgh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : êGôNEG
π°SƒZ ¢ûjGôdEG ¢ùfÉgh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : ƒjQÉæ«°S
Òà°SQƒa ¢SÉ«JÉeh ÚcƒH πjƒL : ôjƒ°üJ
Òà°SQƒa ¢SÉ«JÉeh ¢ù«dGQ ¢Sƒ∏«‚CG : êÉàfƒe
ÉfÉeÉjƒHƒc ¢ù«jQÉ¡W h ÜɰShO »JGƒæH : ¢ü«î°ûJ
Réalisation : Angelos Rallis
et Hans Ulrich Gössl
Scénario : Hans Ulrich Gössl
et Angelos Rallis
Image : Joel Bocken & Matthias Förster
Montage : Angelos Rallis et Matthias Förster
Interprétation : Benoite Dusabe et
Thareisse Kubwiana
Environ un million de Rwandais fûrent tués durant le génocide contre les Tutsis
en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. A
place for everyone pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit
le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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»°ùjQOE’G ¥QÉW :
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Réalisation : Tarik El Idrissi
Scénario : Tarik El Idrissi
Image : Roberto Montero Recio
Montage : Ivan Roiz & Guillermo Comin
Rif 1959 briser le silence
2014 - 1h15min - Maroc - Üô¨ŸG
ádhódG AɰûfEG ó°V º¡à°VÉØàfG ≈∏Y GOQ ∞«æY ™ªb øe ∞jôdG ≥WÉæe ¿Éµ°S ≈fÉY 1959 h 1958 ÚH Ée
á«YɪàL’Gh á«°SÉ«°ùdG á«æÑdG äôeO áµ∏ªŸG ±ôW øe áé¡àæŸG ájõcôŸG á°SÉ«°ùdG ,ºgô¶f ‘ .Iójó÷G á«Hô¨ŸG
ÉeÉY 50 øe ÌcC’ »Hô¨ŸG ∞jôdG ‘ ±ƒÿG ô≤à°SG çGóMC’G ∂∏J ó©H .∞jôdG á≤£æŸ ájOɰüàb’Gh
.É«∏©a ÉgƒHÉW íѰUCG É¡æY åjó◊G h
De 1958 à 1959, les habitants des provinces rifaines ont souffert d’une féroce
répression en réponse à leur soulèvement contre la création du nouvel État
marocain. A leurs yeux, la politique centraliste du royaume a détruit leur
structure politique, sociale et économique. La peur s’est installée dans le rif
marocain pendant plus de 50, ans en créant un véritable tabou autour du
sujet.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Laurent Gbagbo :
desposte ou anti-nécolonialiste
2014 - 2h52min - Côte d’Ivoire - êÉ©dG
GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : êGôNEG
GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : ƒjQÉæ«°S
GófÉH ƒÑeƒÑe ó«©°S : ôjƒ°üJ
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êÉ©dG πMɰS ¢ù«FQ äÉëjô°üJh Ú∏YÉØdG øe áYƒª› äGOÉ¡°T ∫ÓN øe - »≤FÉKƒdG º∏«ØdG Gòg ∞°ûµj
äGôJƒàdG è«LCÉàH Ohó◊G ≈°übCG ¤EG »LƒZÉÁódG h …ƒÑ©°ûdG ,ƒÑZÉÑZ ¿GQƒd ΩÉb ∞«c - ¬°ùØf ≥HɰùdG
IGOCÉc øjódGôî°S ∞«ch êÉ©dG πMɰS øe ∫ɪ°ûdG ¿Éµ°S AɰübG ‘ ºgɰS ∞«c h.√OÓH ‘ á«ØFÉ£dG
øeh ¬Ñ©°T øe AõL iód Üô¨∏d ájOÉ©ŸG π©ØdG OhOQh õFGô¨dG áZóZOh ÖfÉLC’G ó°V ó≤◊G ôYɰûe ájó¨àd
.iôNC’G á«≤jôaC’G ܃©°ûdG
Réalisation : Saïd Mbombo Penda
Scénario : Saïd Mbombo Penda
Image : Saïd Mbombo Penda
Ce documentaire dévoile - à travers les témoignages des acteurs et les
déclarations de l’ancien président ivoirien lui-même - comment Laurent Gbagbo,
populiste et démagogue à souhait, a exacerbé les tensions communautaires
dans son pays, renforcé l’exclusion des populations du nord de la Côte d’Ivoire,
instrumentalisé la religion, nourrit le sentiment xénophobe naissant, chatouillé
les instincts et les réflexes anti-occidentaux d’une partie de son peuple et
d’autres africains.
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : êGôNEG
ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : ƒjQÉæ«°S
ófÉ«L ∫ƒH ¿ƒL : ôjƒ°üJ
Ils ne savaient pas que c’était une guerre !
2013 - 1h33min - France - ɰùfôa
Réalisation : Jean-Paul Julliand
Scénario : Jean-Paul Julliand
Image : Jean-Paul Julliand
ÚH Ée …QÉÑLE’G ó«æéà∏d Gƒ©°†N ,18 ø°S GhRhÉŒ ¿CG Oôéà ,“∫ÉàæLQCG-êQƒH øe” ¿hQóëæj º¡∏L
.“ôFGõ÷G çGóMCG” º°SG óÄàbh ¬«∏Y ≥∏£j ¿Éc …òdG ´Gô°üdG ‘ πNóàdG ≈∏Y GhÈLCG h 1962 h 1954
AÉbó°UCG” ICÉ«g âMÎbG ,“ôFGõ÷G ÜôM” É«dÉM ¬«ª°ùf ÉŸ á«æ«°ùªÿG iôcòdG QÉWEG ‘ ,2012 â°ûZ ‘
√ƒfÉY Ée ¢Uƒ°üîH º¡JGOÉ¡°ûH A’OE’G ,ô°ûY á°ùªÿG ≈eGó≤dG øjóæéŸG A’Dƒg ≈∏Y “∫ÉàæLQCG-êQƒH
. º¡HÉѰT õY ‘ ºg h ∑GòfBG
Âgés à peine de 18 ans, originaires, pour la plupart, de Bourg-Argental, ils ont
tous été appelés, entre 1954 et 1962, au titre du service militaire obligatoire
pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette période, le nom “d’événements
d’Algérie”.
En août 2012, dans le cadre du cinquantenaire de la fin de ce que l’on nomme
aujourd’hui “La guerre d’Algérie”, les Amis de Bourg-Argental ont proposé à ces
quinze anciens appelés de témoigner de la façon dont ils ont vécu cet épisode
dramatique de leur jeunesse.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
La promesse de Franco
2014 - 2h3min - France - Espagne - É«fÉѰSEG - ɰùfôa
…òdG á«Yɪ÷G IôcGòdG ¿Gó≤a ÉgÒZ øe ÌcCG É¡«a ó°ùéàj áæjóe »gh “»à«°ûà∏«H” óLƒJ ¿ƒZGQCG á≤£æe ‘
»àdG áÁó≤dG ájô≤dG ∫ÓWCG ÚH É¡fɵ°ùd áëjô÷G IôcGòdG ≈°TÓàJ Ωƒ«dG .á«∏gC’G Üô◊G ó©H É«fÉѰSEG ÜɰUCG
AÉHB’G ⪰U ΩÉeCG ...É¡°VÉ≤fCG ≈∏Y ƒµfGôa ÉgÉæH »àdG ,Iójó÷G áæjóŸG ´QGƒ°Th ∞«æY ∫Éà≤d ÉMô°ùe âfÉc
.¬à°üb »µëj πc ,¢VÉ≤fC’G ΩÉeCGh .¿ƒdAɰùàj ∫ÉØWC’G
ô∏«Áh ∑QÉe :
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êGôNEG
ƒjQÉæ«°S
ôjƒ°üJ
êÉàfƒe
Réalisation : Marc Weymuller
Scénario : Marc Weymuller
Image : Xavier Arpino
Montage : Marc Weymuller
Belchite, en Aragon, est une ville emblématique de l’amnésie collective qui
a frappé l’Espagne après la guerre civile. Aujourd’hui, la mémoire blessée
des habitants se perd dans les ruines de l’ancien village qui fut le théâtre de
très violents combats et les rues de la nouvelle ville, construite par Franco...
Confrontés au mutisme des pères, les enfants s’interrogent. Face aux décombres,
chacun raconte son histoire...
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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»∏jó«a ó«aGO : êGôNEG
»∏jó«a ó«aGO : ƒjQÉæ«°S
»∏jó«a ó«aGO : ôjƒ°üJ
The land between
2013 - 1h77min - Turquie - É«côJ
Réalisation : David Fedele
Scénario : David Fedele
Image : David Fedele
º¡°û«Y øY AGôë°üdG ܃æL øe øjóaGƒdG ábQÉaC’G øjôLÉ¡ŸG øY ᫪«ªM Iô¶f “á«æ«ÑdG á≤£æŸG” º∏«a Ωó≤j
øY ÉHhQhCG ¤EG QƒÑ©dG ƒg º¡ª∏M ,º¡ª¶©Ÿ áѰùædÉH .πeCG πµd º¡fGó≤a h Üô¨ŸG ∫ɪ°T ∫ÉÑL ‘ π¶dG ‘
A’Dƒ¡d á«eƒ«dG IÉ«ë∏d º∏«ØdG ≥Kƒj ¥ƒÑ°ùe ÒZ πµ°ûH.á∏àëŸG á«∏«∏e ‘ ÒÑc …ôµ°ùY õLÉM ≈∏Y õØ≤dG ≥jôW
ɰ†jCG ∞°ûµà°ùjh .á«fÉѰSE’Gh á«Hô¨ŸG äÉ£∏°ùdG ¿ód øe á∏eÉ©ŸG Iƒ°ùb h ∞æ©dG øe º¡JÉfÉ©eh øjôLÉ¡ŸG
∂dP ‘ Éà ,A»°T πµH IôWÉîª∏d OGó©à°SG ≈∏Y ¢SÉædG GPÉŸh ∞«c ∂dP ‘ Éà ,᫟ɩdG Éjɰ†≤dG øe ójó©dG
.π°†aCGh IójóL IÉ«M øY ÉãëH º¡FÉbó°UCGh º¡JÓFÉYh ºgó∏H IQOɨŸ h ,º¡JÉ«M
Avec un accès unique et sans précédent, ce film documente la vie quotidienne
de ces migrants piégés dans les limbes, ainsi que l’extrême violence et les
mauvais traitements qu’ils subissent à la fois les autorités marocaines et
espagnoles. Il explore également de nombreuses questions universelles, y
compris comment et pourquoi les gens sont prêts à tout risquer, y compris leur
vie, et à quitter leur pays, leur famille et leurs amis, à la recherche d’une vie
nouvelle et meilleure.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Nelson Mandela, the myth and me
2014 - 1h27min - Afrique du Sud - Allemagne - ɫfɟCG -
ÊÉHÉJÉe ƒdÉN : êGôNEG
ÊÉHÉJÉe ƒdÉN : ƒjQÉæ«°S
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É«≤jôaCG ܃æL
Oƒ©j ,2013 Ȫ°ùjO ‘ ¬JÉah ôKEG ⁄É©dG IOÉb ¬H OɰTCG …òdG …ô°üæ©dG π°üØdG ó°V ∫ɰ†ædG õeQ øe É≤∏£æe
∞æ©dG äɵ°SEG h ƒØ©dG ≈∏Y IQó≤dGh á∏«°SƒdG óéj ¿CG ´É£à°SG πJÉ≤Ÿ ΩɪàgÓd ÒãŸG QɰùŸG ¤EG êôîŸG
äGQÉ«àNE’G ∫ƒM ¢TÉ≤ædG IQÉKEG ¤EG ƒfôj πª©dG Gòg .É«gGh É¡«a πÑ≤à°ùŸG ∫GR ’ OÓH ‘ ΩÉ≤àfE’G ‘ áÑZôdG h
Ö∏£e øY ¬«°VɨJ ™e É¡é¡àfG »àdG ᫪∏°ùdG πѰù∏d øµJ ⁄CG :É¡àdAɰùe IOÉYEG ™e ÓjófÉe É¡H ΩÉb »àdG
?OÉ¡£°VE’G h õ«ŸG ∫ɵ°TCG ≈à°T øe ÊÉ©J âdGR ’ »àdG á«dÉàdG ∫É«LC’G ≈∏Y á«Ñ∏°S GQÉKBG ±É°üfE’G
Réalisation : Khalo Matabane
Scénario : Khalo Matabane
Image : Mike Downie, Giulio Biccari
Prenant pour point de départ le symbole de la lutte contre l’Apartheid salué
par les dirigeants du monde entier à sa mort en décembre 2013, le réalisateur
revient sur le parcours intriguant d’un combattant qui trouvait le moyen et la
force de pardonner pour passer à autre chose et faire taire la violence dans un
pays à l’avenir incertain à cette époque. Seulement, le débat de cette oeuvre
tourne autour d’une position qui veut que cette propension de pardonner, sans
passer par la violence et sans réparation pourrait avoir fait plus de mal que
de bien aux générations actuelles qui connaissent toujours autant d’inégalités
même si les causes directes sont aujourd’hui différentes.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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»JhQÉMƒÑdG ø°ùM : êGôNEG
»JhQÉMƒÑdG ø°ùM : ƒjQÉæ«°S
»JhQÉMƒÑdG ø°ùM : ôjƒ°üJ
L’identité d’un Front
2013 - 1h30min - Belgique - France - Maroc - Üô¨ŸG
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á«LƒdƒjójG h äÉ≤∏£æe ≈∏Y Aƒ°†dG §«∏°ùJh QÉà°ùdG ádGREG ¤EG ≈©°ùj äÉfÉgôdG Oó©àe »≤FÉKh º∏«a ƒg
Éæ«Ñe ,ƒjQɰù«dƒÑdG á¡ÑL É¡àѵJQG »àdG ™FɶØdG QÉ¡XEG ¤EGh ∫ƒ¡› ™bGƒH ¢ù«°ùëà∏d ƒjQɰù«dƒÑdG äɰSQɇ h
.ôFGõ÷Gh ɫѫd øe πc IOÉb á«dDƒ°ùe
Réalisation : Hassan El Bouharrouti
Scénario : Hassan El Bouharrouti
Image : Hassan El Bouharrouti
C’est un documentaire aux multiples enjeux qui cherche à lever le voile et mettre
les projecteurs sur les fondements, l’idéologie et les pratiques du polisario afin
de sensibiliser sur une réalité méconnue et montrer les exactions commises par
le polisario, en pointant du doigt les responsables de la Libye et de l’Algérie.
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
Panorama
Vu que les cinéphiles Nadoris, ont rarement l’occasion de
voir la production cinématographique marocaine, avant
qu’elle ne soit diffusée par la télévision, nous avons veillé à
programmer, dans le volet panorama de cette année, toute
une panoplie d’œuvres cinématographiques nationales qui
méritent d’être vus sur le grand écran .
∫ɪYC’G IógɰûŸ á°UôØdG º¡d ìÉàJ Ée GQOÉf ,QƒXÉædÉH ɪ櫰ùdG ¥É°ûY ¿C’ Gô¶f
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Activités parallèles
A l’instar des éditions précédentes, le comité d’organisation du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune
accorde une place de choix à un ensemble d’activités qui seront organisées parallèlement à la compétition officielle :
Ateliers d’écriture
Des ateliers dédiés à l’écriture du scénario et à la réalisation seront animés et encadrés par des spécialistes et des
professionnels du cinéma, marocains et étrangers, au profit des étudiants des instituts spécialisés dans les métiers du
cinéma et des jeunes issus de Nador et régions, intéressés par cette activité.
L’objectif est d’offrir aux jeunes un espace de pratique et de créativité pour mettre en application leurs apprentissages
théoriques et pour développer leurs talents.
Expositions
Les arts visuels seront également à l’honneur à travers l’organisation de deux expositions : l’une réservée aux arts
plastiques en collaboration avec « Casa de Africa », l’autre à la photographie.
Concernant la seconde exposition, les photos de quelques figures emblématiques qui symbolisent la lutte pour les droits
de l’Homme en Afrique et dans le pourtour méditerranéen orneront les murs de la galerie.
Cette initiative qui peut être considérée comme un hommage à tous les activistes qui oeuvrent pour la paix et la démocratie
est l’une des façons de sauvegarder la mémoire.
Soirée poétique
La poésie dont le principe selon Charles Baudelaire « est l’aspiration humaine vers une Beauté supérieure » a droit de
cité dans le festival de Nador à travers l’organisation d’une soirée pendant laquelle des poètes venus de pays africains et
méditerranéens déclameront leurs textes et partageront leurs sentiments, leurs rêves et leurs aspirations avec le public.
Actions caritatives
Le côté social est fortement présent. Les catégories sociales défavorisées, marginalisées ou vivant dans la précarité sont
au centre des préoccupations des organisateurs. Une délégation composée d’artistes et de journalistes rendra visite aux
orphelinats et à l’hôpital des enfants de Nador pour leur témoigner leur solidarité et leur apporter un tant soit peu de joie
et de bonheur.
D’un autre côté, les détenus du centre pénitentiaire de Nador n’ont pas été exclus de la fête et auront l’occasion de
savourer in situ quelques productions cinématographiques marocaines.
Colloques
Comme le grand invité d’honneur de la 4e édition du Festival International de Cinéma et Mémoire Commune est la Tunisie en
raison des grands bouleversements qu’elle a connus, une rencontre entre les intellectuels et les spécialistes s’impose pour
débattre de la nouvelle situation dans ce pays ami et voisin et des retombées du «printemps démocratique» sur sa politique,
son économie et sa société. Ce débat fera l’objet d’un Colloque international sous le thème : «La leçon tunisienne».
Un second colloque se tiendra également pendant le festival et qui est en rapport direct avec la thématique de la 4ème
édition « Afrique- Méditerranée : mémoire des horizons partagés ». En effet les volets sécuritaire et démocratique seront
au centre des réflexions conformément au thème retenu : « Sécurité et démocratie en Afrique et en Méditerranée »
Master class
Le master classe sera réservé une fois de plus à l’impact du cinéma et de la culture en général sur le processus de la
démocratisation, et cette fois on fera appel à un de grands spécialistes d’Afrique et des pays de la méditerranée.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Activités parallèles
Najat El Baz
Née à Meknès, vit et travaille à Casablanca (Maroc)
Formation aux arts plastiques, Paris, 2004
« La peinture est pour moi comme un poème, une
ode. Mon art exprime tout ce que je reçois, tout ce qui
m’entoure, la société et les femmes en particulier qui
méritent tout le respect.
C’est dans la peinture, qui prend vie en face de moi, que
je place tous mes sentiments, tout l’amour latent qui
réside dans mon cœur et mon âme. Cette relation avec
l’art est pour moi aussi vitale que celle de l’oxygène avec
mes poumons. »
« Tout ce qui rappelle l’idée d’une difficulté vaincue plait
en général à l’imagination des hommes !
Ils aiment à voir des exemples de la manière dont la force
corporelle ou intellectuelle de leurs semblables a su vaincre
des obstacles en apparence insurmontables et quand
l’obstacle est permanent et que les efforts ne se relâchent
jamais alors, à une admiration pour un élan d’esprit ou
d’énergie momentanée, s’en joint une autre plus profonde
pour cette force continue pour cette volonté patiente mais
immuable qui n’est donnée qu’à un si petit nombre de caractères.
Najat Elbaz est de ceux-là. » par Daniel COUTURIER
Abdel Azim ben Mohammed Eddamen
Né à l’Île Tarot - Qatif - Orient - Arabie Saoudite.
Professeur d’éducation artistique - Région de l’Est.
Directeur général du centre culturel Créativité à Qatif. Il a a été hônoré pour
l’excellence et l’innovation mondiale, en 2014, par l’Organisation de la Paix et de
l’Amitié Internationale, au Royaume du Danemark. Il est membre délégué de la
même organisation, en Arabie saoudite et président de la commission des Arts
de la campagne pour don d’organes: Laissez-nous la faire revivre!
Il est l’instigateur de la plus longue toile collective dans le monde “Amour et
Paix”, ainsi que du projet d’embellissement de la façade maritime, dans la
région orientale. Directeur du Festival touristique de Qatif, pendant cinq ans,
il a présidé le Comité des Beaux-Arts de l’Association de la Culture et des Arts
à Dammam.
Directeur général du Forum, Communication culturelle arabe, membre de
l’Association d’Histoire Saoudi, membre du Congrès international des Arts à
Washington, au centre John F. Kennedy - Il est membre du jury du concours
de logos, à Dammam. Il a été honoré sous les auspices de Sa Majesté le Roi
Abdullah, dans le cadre du Festival des créateurs arabes en 2009 et aux
Émirats arabes unis - Koweït - Algérie - Liban - Jordanie. On lui a également
rendu hommage à l’échelle universelle, dans la République populaire
de Chine.
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
21:00
19:45
18:00
16:30
15:00
11:00
09:30
--------------------7 VIES de Lilia
Blaise.
(salle de projection)
Sur invitation
Film d’ouverture
Ouverture officielle
Inauguration
& Hommage.
Sur invitation
LUNDI
04 MAI
DOC
Identité d’un front
de Mohammed Bouhruti
La promesse de Franco
de Marc Weymuller
Doc
Doc
de David Constantin
Lonbraz Kann
LM
Laurent gbagbo : despote
ou anti-néocolonialiste
de Saïd Mbombo Penda
A ziara, la lune noire
de Nawfel Saheb-Ettabaa
de Tala Habib
LM
La nuit entr’ouvert
LM
Tapis rouge
de Fred Baillif
Soleils
de Olivier Delahaye
Nkhonjera
B’ella
de Taonga Taddja
LM
de Khalo Matabane
Nelson Mandela,
the myth and me
Doc
Doc
Rif 1959 rompre le silence
de Tarik El Idrissi
de Nicolas Sawalo Cissé
de l’espoir
Mbeubeuss, le terreau
LM
LM
Les terrasses
LM
The land between
A place for everyone
de Angelos rallis
et Hans Ulrich Gossl
de David Fedel
Doc
Doc
LM
Run
de Philippe Lacôte
Ils ne savaient pas que
c’était la guerre
de Julliand Jean Paul
Activité parallèle
Une simple parole
de Silla khadye
et Mariame
(salle des conférences
hôtel mercure)
(salle des conférences
hôtel mercure)
Doc
Sécurité et démocratie en
Afrique et en Méditeranée
l’Afrique et la dette
coloniale
Débat des films
de Mardi 7 mai
VENDREDI
08 MAI
Doc
Table ronde
Débat des films
de Mardi 6 mai
JEUDI
07 MAI
Table ronde
Débat des films
de Mardi 5 mai
MERCREDI
06 MAI
de Marzak Allouache
LM
de Cheikh N’diaye
Doc
Nègre Blanc
Doc
Bamako année 0
de Julien Fiorentino et
Stanislas Toure
(salle des conférences
hôtel mercure)
La leçon Tunisienne
Table ronde
MARDI
05 MAI
Clôture
remise des Prix
et Feux d’artifice
(salle des conférences
hôtel mercure)
Coopération cinéma
Sud-sud
Work shop
Cinéma, valeurs et société
(salle des conférences
hôtel mercure)
Avec Mohamed Touzy
et Talha jibril :
Master Class
Débat des films
de Mardi 8 mai
SAMEDI
09 MAI
Programme officiel 4ème édition 2015 Salle de projection « complexe culturel »
Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
ácΰûŸG IôcGòdG h ɪ櫰ù∏d ‹hódG ¿ÉLô¡ŸG
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Adieu mère
de Mohammed Ismaïl
La lune rouge
de Hassan Benjelloun
Saga
de Outman Nacirri
Ateliers de
Réalisation, Scénario
et jeu d’acteur
(complexe culturel :
jeunesses et sports)
Ateliers de
Réalisation, Scénario
et jeu d’acteur
(complexe culturel :
jeunesses et sports)
Ateliers de
Réalisation, Scénario
et jeu d’acteur
(complexe culturel :
jeunesses et sports)
Soleil-man
de Mohamed Badaoui
Awlad lablad
de Mohamed Ismaïl
Graines de grenades
de Abdellah ferkous
Toukonna
Le retour du fils
de Ahmed Boulane
Ali Rabia et les autre
de Ahmed Boulane
Aria Delma
de Ahmed Baydou
Femmes et femmes
de Saâd Chraibi
Femmes en miroirs
de Saâd Chraibi
15:00
JEUDI
07 MAI
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
MERCREDI
06 MAI
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
MARDI
05 MAI
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
LUNDI
04 MAI
salle :complexe socio-educatif
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
17:00
Femmes en miroirs
de Saâd Chraibi
Ateliers de
Réalisation, Scénario
et jeu d’acteur
(complexe culturel :
jeunesses et sports)
VENDREDI
08 MAI
Les anges de Satan
de Ahmed Boulane
Aria Delma
de Ahmed Baydou
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
VENDREDI
08 MAI
Programme spécial enfants à capacité réduite et leurs mamans
Cérémonie d’ouverture
JEUDI
07 MAI
MERCREDI
06 MAI
MARDI
05 MAI
10:00
19:00
09:00 - 13:00
LUNDI
04 MAI
Programme Spécial jeunes – salle de la jeunesse et sport
4ème édition – 2015
Graines de grenades
de Abdellah ferkous
Toukonna
Jawhara
de Saâd Chraibi
Matinée cinéma spécial
enfants à capacité réduite
SAMEDI
09 MAI
Cérémonie de clôture
Ateliers de
Réalisation, Scénario
et jeu d’acteur
(complexe culturel :
jeunesses et sports)
SAMEDI
09 MAI
Les partenaires officiels
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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Festival International : Cinéma et Mémoire Commune
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N° dépôt légal : 2015 MO 1273
N° ISBN : 978-9954-35-307-3
Conception et impression
Tél : 05 37 73 53 09
[email protected]
les partenaires officiels