DOSSIER DE PRESSE Le ministère de la Culture et de la Communication présente Les 29, 30 et 31 mai 2015 Festival de l’histoire de l’art Les Pays-Bas invités à Fontainebleau Thème : matière de l’œuvre www.festivaldelhistoiredelart.com #FHA15 RELATIONS PRESSE HEYMANN, RENOULT ASSOCIÉES Sarah Heymann Adeline Suzanne et Abigaïl Nogues 01 44 61 76 76 [email protected] [email protected] www.heymann-renoult.com Le Cyclop © Jean Tinguely Fontainbleau © Béatrice LECUYER-BIBAL Editorial Fleur Pellerin © Nicolas Reitzaum 3 En 2015, pour sa cinquième édition, le Festival de l’histoire de l’art, qui se tient au château de Fontainebleau, a choisi de porter sa réflexion sur la matière des œuvres et propose une sélection riche et variée de plus de deux cents événements, sous le regard des Pays-Bas, pays invité. Cette année, le public pourra explorer tous les rapports existants entre l’œuvre d’art et la matière : la création et les matériaux, l’imaginaire et le langage, l’authentique et le factice, mais aussi le pauvre et le précieux. La matière est non seulement utilisée, mais transformée par les gestes humains et tout particulièrement sublimée par le geste artistique. Les Pays-Bas sont depuis des siècles un des foyers de la création artistique européenne. La peinture médiévale, celle des grands maîtres hollandais, l’architecture, les arts plastiques, la sculpture ou encore la mode ou le design ont permis aux Pays-Bas de développer l’histoire de l’art au sein de toutes les disciplines artistiques et ont inspiré de très nombreux courants artistiques. Le Festival de l’histoire de l’art favorise la rencontre du public avec tous ceux qui font l’histoire de l’art, conservateurs et restaurateurs, collectionneurs, artistes et marchands, enseignants-chercheurs et professeurs de l’Éducation nationale engagés dans l’éducation artistique et culturelle, éditeurs et libraires. Il veut donner le goût de voir, des clefs pour comprendre, aiguiser le regard devant les œuvres, des plus anciennes aux plus contemporaines. Conçu comme un événement résolument interdisciplinaire rassemblant des spécialistes du monde entier, le Festival propose en outre durant trois jours, les 29, 30 et 31 mai à Fontainebleau, trois grands rendez-vous : - le Forum de l’actualité, vitrine de l’actualité du monde des arts, - le Salon du livre et de la revue d’art, - Art & Caméra, festival dans le festival, consacré au film et à l’art. Toutes ces manifestations, accessibles gratuitement, se déroulent au château et dans toute la ville de Fontainebleau. Je remercie chaleureusement l’ensemble des professionnels qui concourent à l’organisation du Festival ainsi qu’au rayonnement de l’histoire de l’art. Je remercie également tous nos partenaires qui permettent d’inscrire le Festival de l’histoire de l’art, dans le riche calendrier culturel du printemps. Fleur Pellerin ministre de la Culture et de la Communication Sommaire Éditorial de Fleur Pellerin, Ministère de la Culture et de la Communication 3 5e édition du Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau 5 Le thème : Matière de l’œuvre 7 Forum de l’actualité, les Pays-Bas pays invité 11 Art & Caméra 13 Salon du Livre et de la Revue d’Art 17 Programmation culturelle 18 Les organisateurs du festival 26 Les partenaires du festival 31 Les visuels HD libres de droits 41 Les informations pratiques 47 5e édition du Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau 5 Créé en 2010 par le ministère de la Culture et de la Communication sur le modèle des Rendez-vous de l’histoire de Blois, le Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau est un événement résolument pluridisciplinaire autour des arts visuels, qui établit un dialogue fécond entre les images et les mots, à la croisée de l’enseignement et de la recherche universitaire, faisant dialoguer les arts visuels avec les arts vivants, la littérature, les sciences humaines... Le Festival a pour ambition de faire voir et d'apprendre à voir, éclairer les inspirations, les correspondances et les signes de toute création artistique, qu’elle prenne la forme d’un film, d’une œuvre musicale, d’un objet ethnographique ou d’un édifice aperçu tous les jours sans qu’il soit possible de le replacer dans son temps. Au-delà des frontières académiques des périodes et des approches, il appelle à confronter les pratiques et les formes de création, leur continuité dans l’histoire ou la force de leur expression dans les imaginaires contemporains et plus anciens, européens ou extra européens. Espace de réflexion et d’expression pour tous les arts visuels, le Festival de l’histoire de l’art entend tisser des liens entre les disciplines et les professionnels. C’est cette ouverture qui lui permet de porter un regard différent sur les œuvres et de mieux comprendre les démarches qui les inspirent. Attaché à proposer un débat où la parole se partage librement sans distinction d’aucune sorte, le Festival invite amateurs et professionnels - chercheurs, universitaires, étudiants, conservateurs et l’ensemble des professionnels de l’histoire de l’art - à échanger leurs expertises et leurs expériences. Parce qu’il est une mise en lumière de la création dans toute sa diversité, le Festival offre un espace de liberté où se retrouvent chaque année écrivains, musiciens, comédiens ou danseurs, tous conviés à renouveler le dialogue avec l’histoire des arts visuels. Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, le Festival de l’histoire de l’art propose pendant trois jours conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres au sein du château ainsi que dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau. Événement convivial et ouvert, la manifestation a pour ambition de rassembler tous les publics, amateurs et professionnels. Le festival a plus que doublé sa fréquentation depuis sa première édition en 2011. En 2014, ce sont en effet plus de 30 000 visiteurs qui ont pu profiter des très nombreuses conférences, tables-rondes, concerts ou lectures organisés durant les trois jours de la manifestation. Les 80 éditeurs et libraires du salon du livre et de la revue d’art ont reçu plus de 7000 visites. La programmation Art & Caméra a quant à elle permis à 5000 spectateurs de profiter de plus de 70 films projetés en trois jours dont plusieurs inédits. La programmation 2015, riche de plus de trois cents événements accessibles gratuitement, offre de nombreuses rencontres, des conférences, des tables rondes, des projections, des lectures… Elle s’organise autour d’un thème, Matière de l’œuvre, et d’un pays invité au Forum de l’actualité, les PaysBas. 5e édition du Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau 6 UN THÈME : MATIÈRE DE L’ŒUVRE Après la Folie, le Voyage, l’Éphémère et Collectionner, c’est au tour de la Matière de l’œuvre (ou son immatérialité) d’être l’objet de notre intérêt en 2015. TROIS RENDEZ-VOUS • Le Forum de l’actualité, vitrine de l’actualité du monde des arts et du pays invité, les Pays-Bas. • Art & Caméra, panoramas et perspectives sur le film et l’art, section cinéma du Festival rendant hommage aux cinéastes néerlandais et abordant les différents aspects du thème ainsi que les liens entre le cinéma et l'histoire de l'art. • Le Salon du livre et de la revue d’art qui réunira cette année encore environ 70 éditeurs et libraires. L’organisation du Festival est conduite par un comité de pilotage qui réunit la direction générale des patrimoines, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau. La programmation du Festival est établie par un comité scientifique piloté par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et présidé par Pierre Rosenberg, de l’Académie Française, président-directeur honoraire du musée du Louvre. L’INHA assure la coordination et la mise en œuvre de cette programmation. Robert Henke, Fragile Territories, 2012, Le Lieu Unique © courtesy of the artist / Robert Henke Thème : Matière de l’œuvre 7 Radiographie de sculpture sur bois, Antonio del Pollaiuolo, Milon de Crotone, Louvre (OA 7381) © C2RMF Le Festival invitera cette année à explorer les rapports entre l’œuvre d’art et la matière. Qu’est-ce que la matière de l’œuvre ? Se réduit-elle au médium (peinture, bois, bronze...) ? Les relations entre création et matériaux impliquent aussi l’imaginaire et le langage. Combinaison ou invention de matériaux, jeux sur l’authentique et le factice, le pauvre ou le précieux ou encore remploi et recyclage : la matière est non seulement utilisée, mais transformée par les gestes humains, dont le geste artistique est une catégorie particulière, que l’on essaiera de cerner. Comment et pourquoi les artistes choisissent-ils un matériau ? On interrogera aussi le rapport de chacun d’entre nous à la matérialité de l’œuvre. À l’heure où se développent les moyens virtuels de visualisation, il s’agit de comprendre ce qu’apporte une expérience directe de l’œuvre. Si la dématérialisation caractérise nombre d’expériences artistiques du XXe et du XXIe siècles, comment ces œuvres interrogent la matière elle-même ? Quel est leur support matériel et technique ? L’opposition du matériel et du virtuel apparaît en partie factice, par la complémentarité entre matériel et immatériel dans la création et l’expérience de l’art, aujourd’hui comme hier. Conférence inaugurale par l’artiste néerlandais Jan Dibbets, sur le rapport de son œuvre (photographie, land art, installations) avec la matérialité en dialogue avec Erik Verhagen, historien de l’art. Thème : Matière de l’œuvre 8 Art et techniques En 1929, les mécènes de l’avant-garde Marie-Laure et Charles de Noailles imaginent un bal des Matières où Charles arbore un smoking en plastique ! On verra comment l’apparition de nouveaux matériaux ont inspiré ou inspirent les artistes. Plusieurs stylistes ou designers viendront présenter leur travail sur les matières du futur comme Iris van Herpen, François Azambourg, Antoine Boudin... L’architecture est marquée par les innovations techniques : l’emploi du fer ou du béton, caché ou manifeste, est en débat au XIXe et au XXe siècle. La photographie, elle aussi, est marquée par les changements techniques. Ces derniers conditionnent aussi la connaissance et la restauration des œuvres : tout récemment, l’accélérateur de particules (synchrotron) Soleil de Saclay a été utilisé pour pénétrer les secrets de fabrication d’œuvres peintes ou de cuirs polychromes. Les matériaux évoluent avec le temps, selon des processus qui peuvent intéresser les créateurs, qui les combattent ou les accélèrent. Johanne Lamoureux (directrice des études à l’INHA) reviendra sur « la viande, matière à sensation » dans le travail de Méta-harmonie, Le Cyclop de Jean Jana Sterbak. La destruction de la matière fascine dans les ruines. Tinguely De l’antiquité à nos jours, le remploi de matériaux est très important en architecture et en sculpture notamment, mais aussi dans le cinéma, avec la pratique de récupération de morceaux de pellicules (le found footage). Une lecture des Pierres de Venise de Ruskin par Olivier Balazuc (comédien français) nous rappelera combien la cathédrale Saint-Marc est un trophée de marbres pillés dans toute la Méditerranée. Le faux, le toc, le précieux Avec la destruction, le remploi et le recyclage, on approche la question de l’authenticité de l’œuvre. Celle-ci tient-elle à ses matériaux originaux ? Mais combien de pierres d’origine reste-t-il dans l’escalier en fer à cheval du Château de Fontainebleau ? L’architecte chargé de sa restauration, Patrick Ponsot, nous en fera une visite guidée. Au Japon, les temples sont régulièrement détruits et reconstruits à l’identique : ce n’est pas l’ancienneté des matériaux qui importe. On s’interrogera sur les écoles de restauration des œuvres et des monuments : dans quel mesure faut-il compléter, substituer ? À quel moment le souci de retrouver un état antérieur, plus « original » de l’œuvre, conduit-il à inventer voire à créer un faux ? Cérémonie Waapi Saaki, Balokwil, village de Nyamikum, East Sepik Province, Papouasie-NouvelleGuinée, 18 juillet 2014 © Ludovic Coupaye Le faux peut-être recherché pour des raisons économiques ou plastiques. On montrera la richesse des créations en matériaux factices (carton pierre, stuc, mastic…), sans oublier les trompes-l’œil, fauxmarbres etc. L’imitation des matières est déjà très présente en Egypte ancienne, comme le montrera Karine Seigneau (doctorante à Lyon II). Vrai ou faux ? Précieux ou pauvre ? Des matériaux sont considérés comme nobles ou précieux, d’autres comme pauvres et méprisables, mais ces hiérarchies changent selon les temps et les lieux. Des mouvements ou attitudes artistiques revendiquent l’emploi de matières dédaignées comme l’arte povera, dans les années 1960. Thème : Matière de l’œuvre 9 Le geste et la matière Ce thème interroge aussi le geste, le travail de la main de l’artiste, quelque soit son support. Elisabeth Lebovici (historienne de l’art, journaliste et critique d’art) et Philippe Peltier (conservateur du patrimoine au musée du Quai Branly) enquêteront sur la pratique du « grattage » de Matisse et ses significations. En écho aux arts plastiques, les élèves du (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris) CNSMDP proposeront un parcours dans l’œuvre de Bach pour montrer comment le jeu du musicien (cordes pincées, frappées et frottées) dépend de l’évolution technique des instruments. La dématérialisation est un aspect important de la création des XXe et XXIe siècles : de l’art conceptuel aux arts numériques, il rencontre des révolutions techniques et sociales importantes. Jean Clair proposera un voyage dans l’œuvre matérielle et immatérielle de Marcel Duchamp, «entre angélisme et scatologie». On montrera cependant ce qu’il y a de matériel dans les arts numériques, qui nécessite supports techniques et stockage. Les regards croisés de Jean-Luc Boissier (directeur de la recherche à Paris 8 et à l’EnsaLab), Christine Buci-Glucksmann (philosophe), Andreas Broeckman (historien de l’art) et Thierry Dufrêne (direceur recherche à Paris 8 et l’Ensadlab) reviendront sur l’exposition Les Immatériaux proposée par Jean-François Lyotard en 1975. Auguste Rodin, Assemblage, Masque de Camille Claudel et main gauche de Pierre de Wissant, 1895, plâtre © Musée Rodin / Christian Baraja Toucher l’œuvre La dématérialisation marque enfin les relations que le spectateur entretient avec l’œuvre d’art. On en fera l’inventaire et on essaiera de caractériser toutes les relations à l’œuvre d’art qui ne se résument pas à la vue, mais peuvent impliquer le toucher, l’ouïe, l’odorat… Quel accès à l’œuvre pour le public malvoyant ? Le graveur Christian Bessigneul présentera son travail pour des livres tactiles. À l’heure des visites virtuelles et des bases de données géantes, qu’apporte le contact direct avec une œuvre ? Conférences sur des œuvres iconiques On percera les secrets de fabrication d’oeuvres phares jalonnant l’histoire de l’art, de la Victoire de Samothrace à la chaise Wassily de Marcel Breuer, en passant par la Joconde, les Cathédrales de Rouen de Monet, le Balzac de Rodin... Thème : Matière de l’œuvre 10 Les arts extra-européens à l’honneur Cette année, le Festival s’ouvre davantage aux arts extra-européens, grâce à un ensemble d’interventions croisant histoire de l’art, archéologie et anthropologie, avec Pierre Lemonnier (ethnologue au CNRS), Frédécric Joulian (anthropologue à l’Ehess), Pierre Soulier (philosophe), Nathan Schlanger (professeur d’archéologie)... On découvrira les ignames décorées de Papouasie-Nouvelle Guinée sous l’œil de Ludovic Coupaye (auteur d’une thèse sur le sujet). L’Ecole Française d’Extrême Orient nous proposera un voyage dans les arts du Cambodge, autour d’ensembles statuaires récemment découverts, ainsi que des métaux dans les arts khmers. Buste de Visnu couché. Seconde moitié du XIe siècle. Mebon occidental, Angkor (province de Siem Reap, Cambodge). Bronze, H. 122 cm, L. 222 cm. Musée national du Cambodge, Phnom Penh. (©EFEO, fonds Cambodge, réf. EFEO_CAM03137) Entre histoire et création contemporaine Cette année encore, le thème du Festival permet d’accueillir de nombreux artistes, qui reviennent sur l’ensemble de leur œuvre, comme Joseph Kudelka ou Steina et Woody Vasulka (sous réserve). D’autres donnent l’occasion de découvrir une œuvre, comme celle du designer Jean-Baptiste Fastrez ou encore du plasticien Christiaan Zwanikken. Le Forum de l’actualité acceuille les réflexions des acteurs du monde de l’art sur le patrimoine, la recherche, la transmission des savoirs, les enjeux du marché de l’art, etc. Cette année, un dialogue entre Laurent Fabius et Pierre Rosenberg explorera les relations passées et présentes entre l’art et la diplomatie. Chaque année, le Festival invite un pays à comparer ses méthodes de recherche, de restauration et d’enseignement de l’histoire de l’art, avec celles de la France. En 2015, ce sont les Pays-Bas qui sont à l’honneur. Forum de l’actualité, les Pays-Bas pays invité 11 Identité L’imaginaire collectif associe immédiatement les Pays-Bas à la peinture du siècle d’or. Un premier axe de notre réflexion sera le rôle de l’art dans la construction d’une identité néerlandaise au XIXe siècle. Cette fonction politique de l’art sera interrogée dans une perspective européenne. On discutera aussi la notion d’école nationale en comparant les situations françaises, italiennes et néerlandaises. La naissance de cette notion, ses causes et ses effets sur la perception de l’art. Les travers d’une notion qui rend peu compte des transferts, des échanges artistiques. L’art néerlandais, hier et aujourd’hui, existe-t-il? Puissance essentielle au XVIIe siècle, lors de ce que l’on a appelé la première mondialisation, les PaysBas ont une longue histoire de voyages, d’échanges, et de conquêtes. Ils ont ainsi bénéficié d’échanges artistiques intenses avec l’Asie. On verra par exemple comment les productions de Delft, avant d’être considérées comme un patrimoine national néerlandais, étaient des imitations de la céramique chinoise. Que reste-t-il du cosmopolitisme ? Que faire de ces histoires ? L’œuvre de Fiona Tan, artiste néerlandaise originaire d’Indonésie, interroge l’identité transculturelle des objets et la création, à travers eux, d’une mémoire collective. On analysera de près deux réalisations muséales majeures et emblématiques des relations entre l’histoire de l’art et l’histoire des Pays-Bas : le Rijksmuseum et la Mauritshuis, dont la réouverture récente a été très médiatisée. Fiona Tan, Nele/Nellie (2013). Avec l'aimable autorisation de l’artiste et de la Frith Street Gallery, Londres Forum de l’actualité, les Pays-Bas pays invité 12 L’objet Moins célèbres que la peinture du siècle d’or, les arts décoratifs hollandais ont pourtant une longue histoire et ont connu, à la faveur de l’essor des Pays-Bas de l’époque moderne, une diffusion mondiale, comme les faïences ou les textiles. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, et surtout depuis l’Expo 58, le design néerlandais s’est imposé sur la scène internationale, occupant des partis résolument modernistes. Ce mouvement a été accompagné d’une promotion du design plus contemporain et plus quotidien au musée, grâce notamment au directeur du Stedelijk Museum d’Amsterdam, Willem Sandberg. Timo de Rijk (Université de Delft) racontera cette success story du dutch design. On essaiera de faire le lien, dans le même temps, avec les recherches importantes menées en histoire de l’art, en dialogue avec d’autres disciplines (histoire, sociologie) sur la culture matérielle. La présence de la graphiste Li Edelkoort et des designers du studio Formafantasma permettra d’évoquer la création contemporaine. Lidewij Edelkoort © Thirza Schaap L’histoire de l’art aux Pays-Bas Le Festival sera l’occasion de faire connaître de grandes figures de l’histoire de l’art des Pays-Bas, dont les vies raconteront l’essor des études depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Les Pays-Bas ont une politique d’étude et de documentation très innovante. On mettra en relief le travail du RKD, l’Institut néerlandais d’histoire de l’art. On présentera des projets titanesques comme le Rembrandt Research Project, celui mené sur la correspondance de Van Gogh ou de Mondrian… Les recherches menées à l’Université de Delft sur la reproduction en 3D des peintures montrera l’apport de ces techniques à la connaissance du travail du peintre. On fera connaître également la participation néerlandaise à des projets internationaux comme les chantiers de fouilles, l’action du KNIR (Institut néerlandais de Rome) etc. Une rétrospective du cinéaste néerlandais Johan Van der Keuken permettra de découvrir ou redécouvrir les films qu’il a réalisés sur l’art entre les années 1970 et 1990, notamment sur le travail du peintre Lucevert (Grand Prix de la Biennale du Film sur l’art du Centre Pompidou 1994). Art & Caméra 13 Johan van der Keuken, Tournage de Si tu sais où je suis, cherche-moi, film sur l’artiste Lucebert Art & Caméra, section cinématographique du Festival de l’histoire de l’art, a pour vocation de valoriser le cinéma en tant que médium artistique, de transmettre les savoirs de l’histoire de l’art par le biais du 7e art et d’établir un pont entre les historiens de l’art et le grand public. En proposant une programmation autour du thème du Festival, Art & Caméra explore les différentes façons dont le thème a été traité par les cinéastes. D’autre part, à travers le focus sur l’art, Art & Caméra cherche à éclairer les liens existant entre le cinéma et les autres arts, à montrer comment cinéastes et artistes s’inspirent réciproquement. Enfin, Art & Caméra propose de s’interroger sur la façon dont les cinéastes représentent l’art et écrivent ainsi à leur manière une histoire de l’art. L’édition 2015 d’Art & Caméra proposera une riche programmation d’environ 70 films et conférences autour des Pays-Bas et du thème « Matière de l’œuvre ». Art & Caméra 14 Matière de l’œuvre Le thème «Matière de l’œuvre» sera abordé, de la lanterne magique au numérique, en insistant à la fois sur les matériaux et les pratiques qui les mettent en œuvre, jusqu’au cas très particulier du cinéma sans caméra. De la lanterne magique au numérique Le Bal des Matières, organisé par Charles et Marie-Laure de Noailles pour la haute société parisienne en 1929, a été l’occasion pour les invités de briller par l’originalité de leurs costumes, mais aussi de multiples commandes artistiques. L’une d’elles est un spectacle de lanternes magiques. Les plaques de verre sont l’œuvre de Jean Hugo, la musique de Jean Auric, sur un livret mélangeant l’histoire d’Hélène de Troie et celle de Faust. Paul O’Doyé, Etienne de Beaumont en costume «or», le Bal des Matières, hôtel particulier des Noailles, place des États-unis, Paris, 18 juin 1929 © Collection particulière / villa Noailles Le Festival projettera ces plaques, encore conservées à la Villa Noailles (Hyères), avec deux lanternes magiques : expérience directe d’une technique qui a précédé l’invention du cinéma. Une série de conférences et concerts sur le thème du Bal des Matières accompagnera cet événement exceptionnel. Une conférence mettra en valeur comment le passage de l’argentique au numérique a induit des changements esthétiques en termes de texture d’image, cadrage, profondeur de champs, etc. Le film Family Viewing d’Atom Egoyan, témoigne de ces changements et d’un travail sur les différentes esthétiques entre analogique et numérique. Plaque de verre de Jean Hugo, Faust le Magicien , 1929 © Villa Noailles Restaurer, travailler, détruire et recycler la pellicule Herbert Brenon filmant La Danseuse espagnole (restauration, cinéconcert avec l’école municipale de musique de Fontainebleau) Les changements de supports s’accompagnent d’un besoin de conservation des pellicules et de restauration des films. L’Eye Filmmuseum d’Amsterdam prêta l’une de ses dernières restaurations, La Danseuse espagnole, un film de 1923 de Herbert Brenon, dont la musique sera jouée par l’orchestre de l’école municipale de musique de Fontainebleau. Art & Caméra 15 Jean Desmet, réalisateur néerlandais et distributeur du cinéma des premiers temps, a collectionné des films entre 1907 et 1916. Pour certains de ces films, une technique typique de cette époque s’attache au rendu de la pellicule, qui est teintée et colorisée. Mark Paul Meyer, le conservateur de l’Eye Museum en charge de l’exposition Desmet (2014), viendra présenter la procédure de colorisation des films. La collection Desmet contient les seules et uniques copies de nombreuses œuvres. Elle est entrée en 2011 au patrimoine mondial de l’Unesco. Gavroche rêve de grandes chasses (Gavroche op jacht), 1912, Paul Bertho, Collection Eye Museum Certains cinéastes expérimentaux réalisent des films sans caméra. Paolo Gioli touche directement les objets qu’il veut représenter avec une pellicule ultra-sensible. La pellicule imprime ainsi l’objet filmé par ce contact direct. Le travail direct sur la pellicule de cinéma est également l’une des spécificités des cinéastes Peter Kubelka et Stan Brakhage. Rencontres et tables-rondes permettront de mettre en valeur cette technique, mais aussi de souligner une réflexion plus globale : le cinéma réfléchit à ses propres composants, notamment à travers l’œuvre de Jose Luis Guerin, Tren de sombras. Pays invité : Pays-Bas Nous aurons le plaisir d’organiser une rétrospective autour des œuvres cinématographiques sur l’art de Johan van der Keuken, l’un des plus grands documentaristes néerlandais, décédé en 2001, notamment ceux sur le peintre néerlandais Lucebert (1924-1994) et celui sur la musique africaine Cuivres débridés, à la rencontre du swing. Waiter! de Alex van Warmerdam© BAC Films(hommages aux réalisateurs En collaboration avec l’Eye Museum, Art & Caméra présentera plusieurs films néerlandais contemporains consacrés à l’art et aux artistes néerlandais, ainsi que des films restaurés par cette institution. Art & Caméra rendra hommage à des cinéastes néerlandais tels qu’Alex van Warmerdam, Gerrit van Dijk et Sherman de Jesus. Art & Caméra 16 Soutien à la création Pour soutenir la création musicale, Art & Caméra demande chaque année à des musiciens de composer et de jouer la musique de deux ou trois ciné-concerts. Depuis 2012, au moins un de ces ciné-concerts est confié à des musiciens professionnels tandis que l’autre est pris en charge par l’école municipale de musique de Fontainebleau, qui crée pour l’occasion un orchestre d’écoliers, collégiens et lycéens. Pour l’édition 2015, ce travail de collaboration avec les élèves musiciens sera renouvelé avec un cinéconcert sur le thème de la restauration du film La Danseuse espagnole. Le travail commencera cinq mois en amont du Festival. En 2014, Art & Caméra a créé un atelier pratique sur le thème « Filmer avec un téléphone portable ». Cet atelier se tiendra également en 2015, pendant les trois jours du Festival. Grâce à celui-ci, nous enseignons aux participants les possibilités d’expression artistique qu’offrent ces appareils. En 2012, Art & Caméra a mis en place un prix d’aide à la création baptisé Prix Art & Caméra. Ce prix est décerné à un projet de film sur l’art en phase d’écriture. Il résulte de la volonté du Festival de l’histoire de l’art de promouvoir le film sur l’art pour donner un nouveau souffle à la création de ce genre cinématographique, dont les réalisateurs sont confrontés à la rareté des soutiens financiers et moraux. En effet, le choix de récompenser un projet en genèse plutôt qu’un film déjà réalisé découle de la prise de conscience du Festival de l’histoire de l’art de la nécessité d’aider la production de films sur l’art, un genre cinématographique à part qui connait un ralentissement sensible. Cette initiative a pu voir le jour grâce au soutien du Centre national du cinéma et l’image animée, de l’Académie de France à Rome-Villa Medici et du Fresnoy. Jeune public Art & Caméra consacrera une large place au jeune public. En 2014, nous avions accueilli pour les séances scolaires 1400 élèves, sur la seule journée du vendredi. Une école parisienne figurait également parmi les établissements participants. Une séance scolaire au Festival en 2014 © FHA14 / Thibaut Chapotot Afin d’encourager l’analyse filmique, Art & Caméra soumet sept courts métrages, en lien avec le thème « Matière de l’œuvre », aux délibérations du jury lycéen du prix Jeune Critique. Salon du Livre et de la Revue d’Art 17 Le salon du livre et de la revue d’art du festival s’affirme depuis son origine comme une composante essentielle de la manifestation. Organisé avec le groupe Art et Beaux livres du syndicat national de l’édition, il reçoit le soutien du centre national du livre et l’appui du syndicat de la librairie française. Liant la présentation de l’actualité éditoriale et celle du fonds, il a pour ambition de proposer toute la diversité de l’offre, du livre illustré à la revue savante, en passant par les essais et les publications de thèses. Il se veut l’expression du travail d’éditeurs passionnés, inventifs, militants. Il illustre leur rôle indispensable dans la construction, la diffusion et l’enseignement de l’histoire de l’art. Enfin, il réunit éditeurs et libraires, dans une étroite et conviviale complémentarité, pour s’inspirer librement, sans s’y restreindre, du pays invité, les Pays-Bas et du thème retenu, « matière de l’œuvre ». Comme en 2014, le salon aura lieu dans la Cour ovale du château de Fontainebleau. Il devrait réunir près de 70 éditeurs et libraires (généralistes, spécialisés et jeunesse). En outre, plusieurs librairies néerlandais ont d’ores et déjà annoncé leur présence. Comme les années précédentes, un prix de la traduction (intraduction et extraduction) sera remis à l’occasion du salon. En 2014, le Salon du livre et de la revue d’art a reçu plus de 5 000 visites. L’édition 2015 ambitionne au moins le même succès. Le Salon du livre et de la revue d’art, dans la Cour Ovale du château de Fontainebleau © FHA14 / Thibaut Chapotot Programmation culturelle 18 L’UNIVERSITÉ DE PRINTEMPS Le ministère de l’Éducation nationale propose dans le cadre du Festival de l’histoire de l’art, une Université de printemps. Intégrée au Plan national de formation, elle est prioritairement destinée aux cadres et aux enseignants chargés de l’enseignement d’histoire des arts. Pour la première fois, elle sera également ouverte à tous les publics du Festival. La coordination scientifique en est assurée par l’Institut national d’histoire de l’art et l’Inspection générale de l’Éducation nationale. En adéquation avec le thème «matière de l’œuvre», se tiendront une trentaine de « parcours ». Constitués de deux communications scientifiques et d’une proposition pédagogique, ces parcours favoriseront l’échange entre professionnels du monde artistique (chercheurs, conservateurs, artistes, etc.) et enseignants. Proposition phare de la contribution de l’Institut national d’histoire de l’art à la formation des enseignants, cette initiative représente une occasion très féconde d’échange entre l’Education nationale et la communauté scientifique. Elle correspond également à une forte demande de formation des enseignants et veut contribuer à la qualité du parcours d’éducation artistique et culturelle des élèves. Salle des colonnes © DR Programmation culturelle 19 DÉCOUVERTE DU CHÂTEAU AVEC LES ÉTUDIANTS DE L’ÉCOLE DU LOUVRE ET DE PARIS-SORBONNE Les visiteurs du château croiseront sur leur chemin des étudiants de l’École du Louvre et de l’université Paris-Sorbonne partenaires d’une opération de médiation originale. Ces jeunes historiens de l’art seront présents en permanence sur l’ensemble du site et tout au long du Festival. Certains répondront aux questions du public sur les œuvres phares du château, d’autres feront de courtes présentations à heures fixes dans les salles. Cette grande opération de médiation a été préparée et encadrée par les équipes pédagogiques de l’Ecole du Louvre et de l’université Paris-Sorbonne. Médiation des étudiants de l’Ecole du Louvre et de Paris-Sorbonne © DR Programmation culturelle 20 LES VISITES CONFÉRENCES Des visites spécialement conçues permettront de découvrir le château et son histoire autour des matières employées dans l’architecture, les décors, les œuvres picturales. Des conservateurs du château partageront exceptionnellement leur expertise sur les sujets de leurs spécialités (sculptures, peinture, mobiliers). Avec le soutien de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, des visites thématiques seront organisées tout le week-end pour arpenter le château sous l’angle de la matière. Certains espaces habituellement fermés au public seront proposés en visite guidée pendant le Festival. Les visiteurs pourront ainsi découvrir le théâtre Impérial récemment restauré, les Petits Appartements de Napoléon Ier, ou encore le boudoir Turc de Marie-Antoinette et Joséphine, tout juste restauré. Enfin, des présentations de l’exposition temporaire « Pie VII face à Napoléon » seront organisées par les Amis du château de Fontainebleau. Visite de la galerie François Ier lors de la dernière édition du Festival de l’histoire de l’art © DR Programmation culturelle 21 POUR LES FAMILLES ET LE JEUNE PUBLIC Les activités jeune public Une programmation spécifique pour les familles et le jeune public est proposée tout au long du Festival : des visites et des ateliers seront accessibles, dans une démarche d’éducation artistique et culturelle. • Des visites du château et des jardins seront spécialement conçues pour les plus jeunes et leurs parents • Ceux qui souhaitent mettre en pratique leur créativité pourront le faire dans des ateliers installés dans la galerie des Fleurs, cour de la Fontaine • Petits et grands sont invités à découvrir les œuvres de 300 élèves dans la « petite galerie de mythologie », installée dans le Fumoir de Napoléon III Atelier pédagogique © DR L’offre scolaire UN PROJET D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE SUR TOUTE L’ANNÉE : LA CRÉATION D’UN CABINET DE MYTHOLOGIE AU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU Dans le cadre des actions d’Éducation artistique et culturelle de l’Établissement et en accord avec la thématique du Festival, un partenariat avec l’Éducation nationale et la Société des Amis et Mécènes du Château a permis de mobiliser plus de 300 élèves, du CE1 à la 4ème, sur un projet de création d’une galerie de mythologie au château de Fontainebleau, tout au long de l’année scolaire 2014-2015. Après le cabinet de curiosité, en 2014, c’est à nouveau l’approche humaniste qui a été privilégiée, autour d’une nouvelle thématique : les Antiques et la mythologie gréco-romaine. L’ambition est de reconstituer un « cabinet mythologique » de la Renaissance mettant l’imaginaire et les sources antiques en valeur. La Renaissance se caractérise par son culte appuyé de l’Antiquité. Le château de Fontainebleau, créateur d’une école artistique et manifeste de la Renaissance française, se nourrit de cet héritage précieux. La demeure des rois de France abonde ainsi en scènes mythologiques tirées d’Hésiode, Ovide, Homère, sur des supports artistiques d’une exceptionnelle qualité (fresques, stucs, bronzes, huiles, ébène, etc.). Ce panorama de références civilisationnelles sert de point de départ à la constitution, par les 14 classes partenaires, d’un « cabinet mythologique » tenant à la fois de l’atelier d’artiste et de la collection de princes humanistes, et présentant les sources de l’imagination et de la poésie occidentale. La découverte des matériaux de création, ainsi que de l’art de la statuaire, est au coeur de la thématique du Festival d’histoire de l’art, invitant à l’exploration des liens entre le travail de la matière et le rendu de l’immatériel. Élèves, professeurs, parents, inspecteurs de l’Education nationale, conseillers pédagogiques et artistes plasticiens, travaillent avec le service pédagogique et les Amis du Château autour de ce projet ambitieux et original qui aboutira à la création d’un espace muséographique ouvert au public le week-end du Festival, dans une salle historique du château. Programmation culturelle 22 LES PERFORMANCES DANS LES ESPACES DU CHÂTEAU Une dizaine de concerts seront programmée par le Conservatoire national de musique et de danse de Paris dans les espaces historiques du château de Fontainebleau. Le Festival mettra à l’honneur des élèves des départements « disciplines instrumentales classique et contemporaine » et « musique ancienne ». Ces concerts sont l’occasion pour le Conservatoire de manifester sa volonté de s’ouvrir au monde extérieur et de développer partenariats et contacts avec le public. Ils reflètent la diversité et l’excellence des activités pédagogiques de cette grande maison. Ce partenariat souligne la curiosité, l’initiative et le dynamisme au service de l’éclosion des grands talents de demain, plaisir que le Conservatoire est fier de partager avec le public du château de Fontainebleau. Concert donné dans la salle de Bal lors de la dernière édition du Festival de l’histoire de l’art © DR Programmation culturelle PIE VII FACE À NAPOLÉON LA TIARE DANS LES SERRES DE L’AIGLE 23 Du mar 28 sa juin u 29 201 5 Le château de Fontainebleau a accueilli par deux fois le pape Pie VII, comme hôte sur le chemin du sacre en 1804, puis comme prisonnier entre 1812 et 1814. L’appartement des Reines-Mères, baptisé depuis lors « appartement du Pape », en conserve aujourd’hui le souvenir. Fontainebleau est à cet égard l’un des lieux qui incarne le mieux les relations tumultueuses entre Rome et Paris, dont l’une des expressions est la « guerre d’image » que se livrent les deux puissances, de 1796 à 1814. L’exposition évoque d’abord la mainmise des Français sur quelques-uns des trésors de la collection pontificale, la célébration du concordat de 1801 par l’imagerie officielle ou encore l’iconographie subtile des cadeaux diplomatiques lors du sacre de 1804. La guerre de propagande, qui atteint son paroxysme avec l’invasion des États pontificaux en 1808 et l’arrestation de Pie VII en 1809, est ensuite décryptée à travers l’image d’une Rome antique renaissant grâce au « César moderne ». Le Pape, retenu à Savone depuis 1809, est conduit à Fontainebleau en 1812, où les deux protagonistes s’affrontent. L’Empereur parvient à arracher en janvier 1813 un éphémère concordat au Pape qui, libéré en 1814, est accueilli à Rome par une imagerie triomphaliste. Près de 130 œuvres, parmi lesquelles des acquisitions inédites, ainsi que des prêts exceptionnels des musées du Vatican ou de la Sacristie pontificale, illustrent un affrontement où se combinent enjeux religieux, politiques et artistiques. En écho, sur les lieux mêmes de sa détention, les éléments retrouvés et restaurés du mobilier qu’a connu Pie VII sont rassemblés pour la première fois depuis le Premier Empire. Commissaires : Christophe Beyeler et Jean Vittet, conservateurs en chef au château de Fontainebleau Affiche de l’exposition © DR Programmation culturelle 24 LES RENCONTRES INTERNATIONALES ÉTUDIANTES Pour la quatrième année consécutive, le Festival propose des Rencontres étudiantes internationales afin d'aider à la création de réseaux de jeunes chercheurs et d'amener des étudiants avancés dans les études d’histoire de l’art (master et doctorat) à rencontrer des professionnels de la culture et de la recherche dans un rapport plus familier. Deux ateliers permettent également aux étudiants de présenter leur point de vue sur l’historiographie de la discipline. Les deux premières années, le Festival a rapproché quarante à cinquante étudiants français et originaires du pays invité (le Royaume-Uni en 2013, la Suisse en 2014). Lors de l'édition 2015, le Festival souhaite accueillir quinze étudiants français accompagnés de quinze étudiants néerlandais mais également quinze jeunes chercheurs de l'Union européenne, grâce au soutien de la Fondation Hippocrène, fondation destinée à renforcer la cohésion entre jeunes européens. En faisant ainsi connaître au tout début de leur carrière de futurs universitaires ou conservateurs, en les aidant à nouer des contacts avec leurs aînés et leurs contemporains, le Festival se propose de contribuer au développement de parcours professionnels européens et non seulement nationaux. Ces rencontres souhaitent être une pierre à la constitution d'une communauté européenne de l'histoire de l'art, fondée sur des relations personnelles nées lors du temps bref et intense du Festival mais entretenue ensuite par les Anciens des rencontres. Ce pari sur l'avenir permettra, on l'espère, de constituer progressivement un réseau d'historiens de l'art européens en contact avec leurs homologues extraeuropéens invités par le Festival. Petit-déjeuner des rencontres internationales étudiantes © FHA Programmation culturelle 25 LE BUREAU D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES HISTORIENS DE L’ART (BAIP-HA) Grâce à un mécène privé et à l’initiative de M. Pierre Rosenberg, le Bureau d’aide à l’insertion professionnelle des historiens de l’art (BAIP-HA), a été créé en Avril 2012, à la suite du recrutement de Marie-Claire Doumerg-Grellier, chargée de mission. Cette création de poste est liée dès le départ au festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau, afin que cette réunion devienne un lieu de rencontre privilégié entre tous les professionnels de cette discipline. Hébergé à l’INHA, il a pour mission principale de favoriser l’insertion professionnelle des historiens de l’art diplômés des universités françaises et de l’École du Louvre en les réunissant dans un même réseau professionnel. Il doit faciliter la rencontre entre les diplômés en histoire de l’art et des personnes en poste dans des structures culturelles voire des particuliers. Cette médiation est à la base de toutes les actions du BAIP-HA. Ce dernier diffuse des offres d’emploi, propose des outils adaptés aux recruteurs et des conseils spécifiques aux historiens de l’art en matière d’accompagnement et d’aide à l’insertion professionnelle. Le BAIP-HA s’adresse d’un côté aux entreprises recherchant les services d’un historien de l’art et, de l’autre, aux étudiants et diplômés en histoire de l’art, archéologie, médiation, muséologie, patrimoine, en recherche de stage ou d’emploi. Ses missions : • Diffuser des offres de stages et d’emploi dans le milieu culturel. • Proposer des rencontres avec des professionnels sur les différents métiers accessibles aux historiens de l’art (tables rondes thématiques, « les métiers de l’histoire de l’art », témoignages sous forme de conférences). • Organiser des ateliers de valorisation de compétences (« Club des compétences ») spécifiques pour les historiens de l’art et de réflexion sur les outils de la recherche d’emploi (CV, entretien, visibilité numérique…). • Donner des conseils aux jeunes diplômés en histoire de l’art lors de ces ateliers ou conférences sur les démarches de recherche d’emploi, les stages, les débouchés actuels, les différents statuts juridiques pour travailler en tant qu’historien de l’art indépendant (auto-entrepreneur entre autres). • Démarcher les professionnels de la culture, du secteur public (musées, bibliothèques, ministères) comme du secteur privé (galeries d’art, fondations, maisons d’édition, sociétés de ventes volontaires), organisateurs de manifestations (biennales, salons, foires, etc.), afin de faire connaître ses services : rédaction et diffusion d’annonces, profilage à partir de la CV-thèque du BAIP-HA (environ 400 historiens de l’art inscrits). Les organisateurs 26 LA DIRECTION GÉNÉRALE DES PATRIMOINES La direction générale des patrimoines conduit les missions exercées par l’État dans les domaines de l’architecture, des archives, des musées, ainsi que du patrimoine monumental et archéologique. La direction générale des patrimoines est plus précisément chargée de l’étude, de la protection, de la conservation, de la restauration et de la valorisation des collections des musées, des archives publiques, du patrimoine archéologique, des monuments et des espaces protégés, ainsi que des autres biens culturels protégés au titre du code du patrimoine et du code de l’urbanisme pour leur intérêt historique, esthétique et culturel. Elle exerce le contrôle scientifique et technique de l’État sur les archives publiques et sur les archives privées protégées, les musées de France, les opérations archéologiques, les monuments historiques et les espaces protégés ainsi que sur les opérations d’inventaire général du patrimoine culturel. Elle assure la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires qui lui confèrent une compétence d’inspection, d’avis ou d’autorisation au titre de la protection des patrimoines ou de la qualité architecturale ou paysagère. Elle contribue à l’enrichissement des collections publiques. Elle définit, coordonne et évalue l’action de l’État en matière de collecte, de conservation, de communication et de mise en valeur des archives publiques à des fins administratives, civiques, scientifiques et culturelles. Elle veille à la sauvegarde des archives privées présentant, du point de vue de l’histoire, un intérêt public. Elle coordonne l’action de l’État en ce qui concerne l’application des dispositions législatives et réglementaires relatives à ses domaines de compétence, ainsi que celles régissant les enseignements et les professions relevant de ces domaines. Elle veille à leur mise en oeuvre. Elle exerce ces mêmes compétences en faveur des oeuvres photographiques et du patrimoine ethnologique et immatériel. Elle veille à l’observation et au développement du marché de l’art et du mécénat. La direction générale des patrimoines favorise la création architecturale, veille à la promotion de la qualité architecturale et apporte son concours à la politique de sauvegarde et de mise en valeur des espaces. Elle garantit le respect et l’intégrité des démarches patrimoniales et contribue à la politique de l’État en matière d’aménagement du territoire, de paysage et de la ville. Elle élabore et veille à l’application de la législation sur le métier d’architecte. Elle assure la tutelle de l’ordre des architectes. Elle exerce le contrôle scientifique sur l’enseignement de l’architecture. Elle assure la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires qui lui confèrent une compétence d’inspection, d’avis ou d’autorisation au titre de la protection des patrimoines ou de la qualité architecturale ou paysagère. Enfin, elle assure la tutelle des grands établissements publics et services à compétence nationale de son secteur comme les musées nationaux ou le Centre des monuments nationaux, la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et la Cité de l’architecture et du patrimoine, ou encore comme les vingt écoles nationales supérieures d’architecture. http://www.culturecommunication.gouv.fr/ Les organisateurs 27 L’INSTITUT NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ ART Établissement public de recherche et de formation s’appuyant sur une bibliothèque exceptionnelle, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a pour mission de développer l’activité scientifique et de contribuer à la coopération nationale et internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. Créé en 2001 et placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Communication et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’INHA s’articule autour de deux départements, le département de la Bibliothèque et de la Documentation et le département des Études et de la Recherche qui pilote huit domaines de recherche : l’histoire de l’art antique, l’histoire de l’archéologie, l’histoire de l’art médiéval, l’histoire du goût, pratiques de l’histoire de l’art, l’histoire de l’architecture, l’art par-delà les beaux-arts / arts décoratifs, design, culture matérielle ; histoire de l’art contemporain XXe - XXIe siècles et arts et architecture dans la mondialisation. Depuis 2008, l’INHA s’est enrichi d’une nouvelle composante, l’unité InVisu, « l’Information visuelle et textuelle en histoire de l’art : nouveaux terrains, corpus, outils », fruit d’un partenariat avec le CNRS. Les premiers travaux d’InVisu portent sur l’histoire de l’architecture et du patrimoine en Méditerranée du XIXe au XXIe siècle. L’INHA exerce des activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances. Il assure : • la constitution, la conservation, l’enrichissement et la valorisation de ses collections propres et des collections qui lui sont confiées, réunies au sein de la Bibliothèque de l’INHA, collections Jacques Doucet; • l’accès aux ressources documentaires sous toutes leurs formes, et leur diffusion; • l’initiation à la recherche, à l’utilisation des techniques documentaires et à la conservation des collections. L’INHA est installé dans la Galerie Colbert (75002 Paris), qui rassemble un grand nombre d’institutions d’enseignement et de recherche en histoire de l’art et en archéologie. La Bibliothèque de l’INHA, collections Jacques Doucet, accueille la communauté scientifique dans la salle Ovale du Quadrilatère Richelieu, dans l’attente de la rénovation de la célèbre salle Labrouste. À l’automne 2016, la Bibliothèque de l’INHA, rejointe par la Bibliothèque centrale des musées nationaux et enrichie d’une partie des collection de la Bibliothèque de l’École nationale supérieure des Beaux-arts, intégrera la salle Labrouste du quadrilatère Richelieu et proposera aux lecteurs 1 700 000 documents, dont 260 000 en accès libre, et 410 places de consultation. L’INHA est membre associé de deux ComUE (Communautés d’Universités et d’Établissements), la ComUE Sorbonne-Universités et la ComUE héSam Université (Hautes études/Sorbonne/Arts et métiers) et membre fondateur du RIHA (International Association of Research Institutes in the History of Art), qui regroupe les instituts de recherche en histoire de l’art implantés en Europe et en Amérique du Nord. L’INHA entretient ainsi d’étroites relations avec le Clark Art Institute, à Williamstown, le Getty Research Institute, à Los Angeles, la Scuola Normale Superiore, à Pise, ou encore le Zentralinstitut für Kunstgeschichte, à Munich. http://www.inha.fr. Les organisateurs 28 LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU « La vraie demeure des rois, la maison des siècles ». Napoléon à Sainte-Hélène, août 1816. Au cœur de 130 hectares de parc et jardins, le château de Fontainebleau et ses 1500 pièces, inscrit depuis 1981 au patrimoine mondial de l’UNESCO, ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire. Fontainebleau… Au poids de l’histoire, telle que les rois de France l’y ont pour partie écrite pendant huit siècles, s’ajoute l’héritage artistique dont rendent compte l’architecture, les décors et les ameublements exceptionnels du château, unique résidence de cette ampleur qui soit parvenue jusqu’à nous, depuis la chute de l’Empire en 1870. La République, consciente de ce patrimoine incomparable, l’a toujours entretenu et offert à la jouissance du public. C’est la mission de l’Etablissement public du château de Fontainebleau aujourd’hui de le faire partager au plus grand nombre. Ecrin du Festival de l’histoire de l’art depuis sa création en 2011, le château vit au rythme des grands rendez-vous culturels nationaux et d’une programmation riche : expositions, visites, animations et ateliers, à destination de tous les publics, se succèdent au long de l’année. La saison 2015 est marquée par une grande exposition consacrée aux relations entre le pape Pie VII et l’empereur Napoléon Ier, ainsi que par l’ouverture au public, après trois années de restauration, du boudoir Turc de Marie-Antoinette et Joséphine. Tous les week-ends, un ensemble d’activités, renouvelé chaque trimestre, est proposé aux familles, afin que chaque génération découvre le château à sa manière. Le château porte également une attention particulière aux publics spécifiques : public scolaire, public en situation de handicap et public du champ social. A ce titre, un important volet pédagogique caractérise cette cinquième édition du Festival de l’histoire de l’art, par une programmation dédiée au jeune public, scolaire et non scolaire. Plus d’informations : 01 60 71 50 60/70 www.chateaudefontainebleau.fr Château de Fontainebleau © FMR Les organisateurs 29 LE COMITÉ SCIENTIFIQUE Président du comité scientifique : Pierre Rosenberg, de l’Académie Française, présidentdirecteur honoraire du musée du Louvre Sylvie Aubenas, conservateur général, directeur du département des Estampes et de la Photographie, Bibliothèque nationale de France (BnF) Isabelle Balsamo, conservatrice générale du patrimoine, direction générale des patrimoines au sein de l’Inspection des patrimoines, ministère de la Culture et de la Communication Laurent Baridon, professeur d’histoire de l’art contemporain, université Lumière-Lyon II Vincent Berjot, directeur général des Patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication Olivier Bonfait, professeur d’histoire de l’art, université de Bourgogne, président de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités (APAHAU) Florence Buttay, maître de conférences, université Bordeaux III, chargée de mission à l’INHA, coordinatrice du Festival de l’histoire de l’art Maurizio Canesso, galeriste Giovanni Careri, directeur d’études, EHESS Pascale Charron, maitre de conférences, université François Rabelais, Tours/ Centre d’Études Supérieures de la Renaissance. Pierre Curie, conservateur en chef du patrimoine, chargé de la filière peinture du département restauration du C2RMF Frédérique Desbuissons, maître de conférences en histoire de l’art moderne et contemporain, conseiller scientifique, INHA Vincent Droguet, conservateur général, directeur du patrimoine et des collections du château de Fontainebleau Philippe Durey, directeur de l’École du Louvre Alexia Fabre, conservateur en chef du musée d’Art contemporain du Val-de-Marne (MAC-VAL) Sophie Fermigier, direction générale pour la recherche et l’innovation, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Adrien Goetz, maitre de conférences, université ParisSorbonne Éric Gross, directeur de l’Institut national du patrimoine (INP) Vincent Guichard, directeur général du Centre archéologique européen Valérie Guillaume, conservatrice générale du Patrimoine, directrice du musée Carnavalet-Histoire de Paris, de la Crypte archéologique du parvis Notre-Dame et des Catacombes Jean-François Hebert: président de l’établissement public du château de Fontainebleau Michel Hochmann, professeur d’histoire de l’art moderne, directeur d’études, École pratique des hautes études (EPHE) Dominique Jacquot, conservateur en chef, musée des Beaux-Arts de Strasbourg Marie-Christine Labourdette, Directrice chargée des Musées de France, Direction générale des patrimoines Johanne Lamoureux, professeur d’histoire de l’art, directrice du département des Études et de la Recherche, Institut national d’histoire de l’art (INHA) Ségolène Le Men, professeur d’histoire de l’art à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre senior de l’Institut universitaire de France Annick Lemoine, maître de conférences d’histoire de l’art, université Rennes II, chargée de mission pour l’histoire de l’art, Académie de France à Rome - Villa Medicis Antoinette Le Normand-Romain, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) Pascal Liévaux, chef du département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, direction des Patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication Ger Luijten, directeur de la Fondation Custodia Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre (représenté par Marie Claire Le Bourdellès) Sophie Mouquin, directrice des études, Ecole du Louvre, maître de conférences en histoire de l’art, université Lille III Valérie Nègre, professeur d’histoire de l’architecture, École nationale supérieure d’architecture Paris La Villette, chercheur, UMR AUsser Christine Peltre, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université de Strasbourg, présidente du Comité français d’histoire de l’art (CFHA). Philippe Plagnieux, professeur d’histoire de l’art médiévale à l’université de Besançon, professeur à l’École nationale des chartes Florence Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) (représentée par Ghislaine Desbuissons) Henri de Rohan-Csermak, inspecteur général de l’éducation nationale, chargé de l’histoire des arts Alain Schnapp, professeur d’archéologie grecque, université Paris I dr. Chris Stolwijk, Director of the RKD - Netherlands institute for art history Gennaro Toscano, Professeur des universités, Directeur des études du département des conservateurs, de la recherche et des relations scientifiques de l’Institut National du Patrimoine Caroline van Eck, professeur d’histoire de l’art et d’architecture, université de Leyde Marie-Paule Vial, conservateur en chef du patrimoine, chargée de mission à la direction de l’action culturelle de Marseille Christian Volle, éditeur Pierre Wat, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Les organisateurs 30 UNE ÉQUIPE DÉDIÉE L’organisation du Festival est conduite par un comité de pilotage qui réunit la direction générale des patrimoines / service des musées de France, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau. COMITÉ DE PILOTAGE Direction générale des patrimoines, Service des musées de France Marie-Christine Labourdette, directrice, chargée des musées de France, Philippe Parizot, chef du bureau du pilotage des musées nationaux Établissement public du château de Fontainebleau Jean François Hebert, président Patrick Farçat, délégué général du Festival de l’histoire de l’art Isabelle de Gourcuff, administratrice générale Institut national de l’Histoire de l’art Antoinette Le Normand-Romain, directeur général Florence Buttay, directrice scientifique PROGRAMMATION SCIENTIFIQUE / INSTITUT NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ART Florence Buttay, directrice scientifique Thierry Dufrêne, secrétaire scientifique du comité international de l’histoire de l’art Myoung-Jin Cho, programmatrice «Art & Caméra» Marie Dessaillen, assistante scientifique Marie-Astrid Pourchet, assistante scientifique PROGRAMMATION CULTURELLE / CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU Vincent Droguet, directeur du patrimoine et des collections Éric Grebille, responsable du mécénat et des partenariats Alexis de Kermel, responsable de la communication Hugo Plumel, chef du service des publics David Millerou, chef du département de l’action pédagogique Estelle Pataut, chef du département de l’action culturelle SALON DU LIVRE ET DE LA REVUE D’ART Éric Gross, directeur du salon Pascale le Thorel, responsable des éditions, École nationale supérieure des Beaux-Arts, présidente du groupe Art et Beaux livres du Syndicat national de l’édition Monelle Hayot, éditions d’art Monelle Hayot COMMUNICATION Département de la communication de la direction générale des patrimoines François Muller, chef du département de la communication Florence Barreto, chargée de mission MÉCÉNAT Délégation à l’information et à la communication Karim Maatoug, chargé de mission RELATIONS AVEC LA PRESSE Heymann Renoult Associées Sarah Heymann Adeline Suzanne Abigaïl Nogues Les partenaires 31 Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est heureux de s’associer au Festival de l’histoire de l’art pour sa cinquième Université de printemps d’histoire des arts. Cette manifestation, conduite en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art, le Château de Fontainebleau et l’École du Louvre, est l’un des grands rendez-vous culturels et scientifiques du plan national de formation. Elle accompagne le développement du parcours d’éducation artistique et culturelle créé par la Loi d’orientation et de refondation de l’école de la république du 8 juillet 2013. Sous le titre À l’école de la collection, cette session s’adresse aux inspecteurs et aux formateurs en charge de l’enseignement d’histoire des arts en France et, plus largement, à tous les enseignants passionnés par l’histoire des arts. Elle entend explorer dans toute leur richesse les affinités qui existent entre l’école et la collection, en se concentrant sur les démarches partenariales autour des collections muséales dont la fréquentation par les professeurs et les élèves est en constante progression. À travers des études de cas pratiques et des tables rondes, plusieurs thématiques seront mises à l’épreuve des regards croisés d’historiens de l’art, d’artistes, d’universitaires et de responsables de services éducatifs de musées, d’enseignants et de formateurs. http://www.education.gouv.fr Institut National du Patrimoine L’Institut national du patrimoine est un établissement d’enseignement supérieur du ministère de la culture et de la communication. Il a pour mission, d’une part, le recrutement par concours et la formation des conservateurs du patrimoine de l’État, de la Ville de Paris et de la fonction publique territoriale, en partenariat avec le Centre national de la fonction publique territoriale - Institut national des études territoriales. D’autre part, à travers son master restaurateur du patrimoine, l’Inp sélectionne, également par concours, et forme des restaurateurs du patrimoine habilités à intervenir sur les collections publiques. Chaque année, l’Institut national du patrimoine accueille entre 40 et 50 élèves conservateurs et environ vingt élèves restaurateurs. Pour favoriser la diversité dans le recrutement, l’Inp a ouvert en 2010 une classe préparatoire intégrée (CPI) aux concours externes de conservateur du patrimoine, en partenariat avec l’Ecole du Louvre et l’Ecole nationale des chartes, et avec le soutien de la Fondation Culture & Diversité et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ). Depuis la création de la CPI, 11 de ses élèves ont déjà été admis au concours. L’Inp propose également un très large éventail de sessions de formation permanente. Avec plus de cinquante séminaires et stages de formation, réunissant chaque année plus de 1000 participants, l’Inp a fait du développement de la formation permanente des professionnels du patrimoine un enjeu majeur. Ainsi, avec le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Inp a créé en 2013 l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP), instance de formation commune aux deux établissements qui tient ses sessions au Fort Saint-Jean à Marseille. L’Inp est aussi un lieu de recherche et de diffusion culturelle à travers des conférences, des journées d’études, des séminaires et des colloques qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et universitaires, françaises et étrangères. Enfin, l’inp inscrit ses missions dans un réseau de coopérations internationales, en envoyant ses élèves en stage à l’étranger, en recevant des stagiaires étrangers, mais également en exportant ses formations et son expertise. Membre d’HeSam Université (Hautes études, Sorbonne, Arts et métiers), l’Inp s’inscrit aujourd’hui dans un ensemble de 15 établissements réunissant près de 55000 étudiants et 4 300 enseignants et chercheurs. HeSam université constitue notamment le plus important ensemble dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. http://www.inp.fr Les partenaires 32 Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais La Réunion des musées nationaux - Grand Palais présente chaque année une quarantaine d’événements culturels très diversifiés à Paris, en région et à l’international. Le Grand Palais, l’un des monuments préférés des Français, en est la vitrine prestigieuse en plein coeur de Paris. Expositions, concerts, défilés, salons, performances… la programmation, à la fois exigeante et populaire, est accessible à tous les publics dans le souci de la démocratisation culturelle et s’accompagne d’une riche offre de médiation. Au-delà des événements, la Réunion des musées nationaux - Grand Palais diffuse la culture à travers ses activités éditoriales, son réseau de librairies boutiques d’art et son agence photographique, première agence française d’images d’art. La Réunion des musées nationaux - Grand Palais contribue enfin à l’enrichissement des collections nationales en procédant à des acquisitions pour le compte de l’État. http://www.rmn.fr MINES ParisTech Partenaire du Festival depuis sa création, le site MINES ParisTech de Fontainebleau accueille des conférences dans ses salles de classe pendant trois jours. Mines ParisTEch forme depuis sa création en 1783 des ingénieurs de très haut niveau capables de résoudre des problèmes complexes dans des champs très variés. Première école en France par son volume de recherche contractuelle, MINES ParisTech dispense une importante activité de recherche orientée vers l’industrie, avec le soutien d’ARMINES, structure dédiée à la recherche partenariale. Ses domaines de recherche s’étendent de l’énergétique aux matériaux, en passant par les mathématiques appliquées, les géosciences et les sciences économiques et sociales. L’École développe également la création de chaires d’enseignement et de recherche sur des thèmes émergents. MINES ParisTech est membre fondateur de ParisTech qui rassemble 12 des plus grandes écoles d’ingénieurs et de management parisiennes. L’École est également membre fondateur de l’université de recherche Paris Sciences et Lettres qui rassemble 16 institutions d’enseignement supérieur et de recherche prestigieuses, situées au cœur de Paris. www.mines-paristech.fr Paris-Sorbonne Paris-Sorbonne, héritière d’une tradition humaniste séculaire, est une université de lettres et de sciences humaines de réputation internationale. Elle est constituée de 17 Unités de Formation et de Recherche qui font son originalité et assurent son rayonnement. Paris-Sorbonne a mis en place avec succès des licences et des masters professionnels, mais sa vocation première demeure la transmission d’une culture générale de haut niveau. En développant les capacités de réflexion, l’expression écrite et orale, la connaissance et la compréhension des civilisations, les disciplines enseignées à Paris-Sorbonne visent à former des individus aptes à faire face aux évolutions permanentes du marché du travail, des citoyens à la fois lucides et actifs, et, enfin, des savants, pour les étudiants qui souhaitent se spécialiser, faire progresser les connaissances scientifiques et transmettre celles-ci à leur tour. Paris-Sorbonne est également membre fondateur de « Sorbonne Universités » qui regroupe de grands établissements parisiens comme l’université Pierre et Marie Curie (UMPC), le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), l’UTC, l’INSEAD, etc… www.paris-sorbonne.fr Les partenaires 33 L’École du Louvre L’École du Louvre est un établissement d’enseignement supérieur qui dispense des cours d’histoire de l’art, d’archéologie, d’épigraphie, d’anthropologie et de muséologie. Fondée en 1882, établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, elle est, depuis sa création, située au Palais du Louvre, à proximité du musée dont elle porte le nom. L’École propose à ses élèves un cursus, selon le schéma universitaire européen (Licence–Master-Doctorat), composé de trois cycles sanctionnés par des diplômes, et une classe préparatoire aux concours de conservateur du patrimoine. Sa pédagogie, qui associe cours théoriques et approche concrète, s’appuie sur l’étude des témoignages matériels des différentes cultures (sites, édifices, oeuvres, objets conservés dans les collections), elle est mise en oeuvre par un corps enseignant composé en majorité de conservateurs de musée et de professionnels du patrimoine. Parallèlement, l’École du Louvre permet à des auditeurs d’accéder à certains enseignements destinés aux élèves (cours du jour) ; organise d’autres cours ouverts au plus large public (cours du soir, cours d’été, cours en régions, cours de la Ville de Paris, cycles de découverte…) ; participe à la formation des stagiaires commissaires-priseurs ; organise des colloques scientifiques, conférences et journées d’étude ; publie des manuels pour les élèves et des ouvrages de recherche spécialisés. www.ecoledulouvre.fr www.ecoledulouvre.fr Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Le Conservatoire a pour mission principale de dispenser un enseignement hautement spécialisé et une formation professionnelle de haut niveau dans les domaines de la musique, de la danse et des nouvelles technologies du son. Cet enseignement comprend les connaissances théoriques et la maîtrise pratique nécessaires à l’exercice de ces arts ou professions dans les activités suivantes : disciplines instrumentales classiques et contemporaines, musique ancienne, jazz et musiques improvisées, disciplines vocales, écriture, composition, direction d’orchestre, musicologie et analyse, pédagogie et formation à l’enseignement, métiers du son, et, pour la danse, danse classique et danse contemporaine. La formation s’inscrit aujourd’hui dans le cadre de l’harmonisation européenne des cursus de l’enseignement supérieur (LMD). Pour l’exercice de ses missions, le Conservatoire organise en particulier, dans le cadre de l’apprentissage de la scène, environ 300 spectacles musicaux et chorégraphiques dans ses trois salles publiques ainsi que dans de nombreuses institutions partenaires, à Paris, en France et à l’étranger, contribuant au rayonnement national et international de l’établissement. Ce sont l’ensemble de ces ressources au service de l’institution, gage d’une formation de haut niveau, qui permettent d’assurer aux élèves une insertion professionnelle remarquable et reconnue dans les différents métiers de la musique et de la danse. www.conservatoiredeparis.fr CENTRE NATIONAL DU LIVRE Établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, le Centre national du livre a pour mission de soutenir tous les acteurs de la chaîne du livre, du papier au numérique : les auteurs, les traducteurs, les éditeurs, les libraires, les bibliothécaires, les organisateurs de manifestations littéraires. Chaque année, il contribue ainsi à la réalisation de plus de 3 000 projets. Parmi ceux-ci, plus de 600 librairies, 500 auteurs et traducteurs, 200 bibliothèques, 100 manifestations littéraires, 1 800 livres et revues publiés. Il participe ainsi à la création littéraire francophone. http://www.centrenationaldulivre.fr Les partenaires 34 Le Syndicat de la Librairie Française Le Syndicat de la Librairie Française regroupe plus de 600 librairies de toutes tailles, généralistes ou spécialisées, dont la vente de livres au détail constitue l’activité principale. Il est le syndicat représentatif des libraires. Le SLF représente et défend la spécificité du métier de libraire auprès de tous les acteurs de la chaîne du livre, des partenaires sociaux et des pouvoirs publics. Le SLF défend au quotidien les intérêts des libraires et l’avenir de leur métier face aux nombreux défis auxquels la profession doit faire face aujourd’hui. Il assure la représentation collective de la librairie auprès des éditeursdiffuseurs- distributeurs, des pouvoirs publics (Ministères de la culture, du travail, de l’économie, des PME, Assemblée nationale, Sénat, collectivités locales…), ainsi que des instances paritaires (convention collective, formation, salaires…). Son action s'appuie sur les valeurs d'indépendance et de promotion de la diversité culturelle ainsi que sur la valorisation du travail des libraires, conjuguant le service personnalisé au client, l’offre d’un assortiment varié de qualité et une animation sociale et culturelle liée à l’ancrage dans un territoire. Le travail du syndicat est organisé autour de plusieurs commissions qui couvrent l’ensemble des enjeux qui concernent aujourd’hui les librairies : social, juridique, commercial, transport, formation, communication et numérique. Ses principaux axes d’action sont : L’amélioration de la situation économique des librairies (marge, trésorerie, bonnes pratiques, négociations commerciales, logistique, délais de livraison…). La mise en place ou la promotion d’outils collectifs au service des libraires (observatoire économique, outils de relations clients, communication, présence sur Internet, réflexion sur le commerce associé). L’organisation de la branche de la librairie en matière sociale (nouvelle conven tion collective, nouvelle classification des emplois, négociation des salaires minimaux…). L’adaptation de l’offre de formation La promotion et la défense du prix unique du livre La représentation des libraires auprès des pouvoirs publics (Ministères, Parlement, associations d’élus locaux, collectivités territoriales…). La préparation de la librairie au marché du numérique L’élaboration de stratégies de communication sur la librairie auprès du public. L’adaptation des marchés publics afin de favoriser la présence des libraires sur les ventes aux collectivités . L’action européenne et internationale. Par ailleurs, le SLF fait connaître l’actualité de ses missions, les métiers en librairie et sa vision de la chaîne du livre à travers son site syndicat-librairie.fr et ses publications. Il organise tous les deux ans les Rencontres nationales de la librairie (Lyon en 2011, Bordeaux en 2013). http://www.syndicat-librairie.fr Les partenaires 35 Centre National du Cinéma et de l’Image Animée Dans le secteur du cinéma, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) apporte des aides à la création, à la production, à la distribution de films, au court métrage, à l’exploitation, aux industries techniques, aux cinématographies en développement, à l’exportation du film français et désormais il aide à la numérisation des films de patrimoine. Les actions du CNC en faveur de l’industrie des programmes audiovisuels s’organisent autour des aides à la production de programmes destinés à l’ensemble des réseaux télévisuels, à la création d’oeuvres audiovisuelles à caractère innovant, aux industries techniques de l’audiovisuel et à la promotion à l’étranger des programmes audiovisuels. Le CNC soutient la recherche et l’innovation dans le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia. Il accompagne les mutations du secteur des industries techniques liées au déploiement des technologies numériques en soutenant l’équipement, l’innovation et les travaux de ces entreprises. Il favorise également la prise de risque des producteurs recourant, dans le cadre de la production d’une oeuvre cinématographique ou audiovisuelle, aux nouvelles technologies de l’image et du son, en particulier à la 3D relief. Il soutient l’utilisation des nouvelles technologies dans la création artistique contemporaine, en partenariat avec les directions concernées du ministère de la Culture et de la Communication. Il soutient a promotion des oeuvres notamment dans le cadre de nombreux festivals et met en place des dispositifs d’éducation artistique au cinéma. http://www.cnc.fr/web/fr Académie de France à Rome - Villa Médicis L’Académie de France à Rome – Villa Médicis, sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, favorise la création artistique et promeut un dialogue fécond et toujours renouvelé entre les cultures, les arts et les époques historiques, dans leur diversité. Fondée en 1666 par Louis XIV, l’Académie de France à Rome a comme mission fondatrice et centrale l’accueil des artistes et des chercheurs. Y ont séjourné, entre autres, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Hector Louis Berlioz, Jean-Baptiste Carpeaux, Claude Debussy, Charles Garnier, mais aussi Lili Boulanger, Henri Dutilleux, Hervé Guibert et de nombreux artistes et historiens de l’art aujourd’hui internationalement reconnus. Soucieuse de s’ouvrir au public, elle propose une programmation culturelle active et variée – expositions, concerts, projections, rencontres littéraires, colloques – qui en fait un véritable laboratoire artistique, entre la France et l’Italie, ouvert sur l’Europe et sur le reste du monde. Elle s’emploie en outre à conserver et à faire connaître les jardins et les collections de la Villa Médicis, son siège depuis 1803, notamment à travers des visites guidées organisées tous les jours. De nombreuses générations d’artistes se sont succédé à l’Académie de France à Rome. Elle est aujourd’hui ouverte internationalement à tous les champs de la création et de la réflexion sur les arts. Plusieurs types de résidences y sont désormais proposés, selon des durées, des conditions et des objectifs différents. http://www.villamedici.it Les partenaires 36 L’INA, une collection audiovisuelle unique La conservation des archives audiovisuelles, cinématographiques, télévisuelles et radiophoniques, constitue un impératif premier pour qui se montre soucieux de l’histoire des XXème et XXIème siècles. La prise de conscience de la valeur artistique et historique des documents filmés s’est affirmée dans l’entre-deux guerres, déterminant la création de cinémathèques qui, comme la Cinémathèque française, sont l’oeuvre de personnalités passionnées de cinéma. C’était le cas d’Henri Langlois qui a constitué des « collections » de films comme d’autres des collections d’oeuvres d’art. Elle a déterminé également la création de services d’archives, tels en France le Service cinématographique des armées à partir des reportages filmés par ses cameramen pendant la Seconde Guerre mondiale ou l’initiative originale d’Albert Kahn de constituer les Archives de la Planète. C’est à partir de ces diverses initiatives, privées pour la plupart, et des collections ainsi rassemblées que s’est dégagée la notion de patrimoine audiovisuel. Les archives de la télévision ont suivi, à partir de 1949, un cheminement analogue. Initialement considérées comme centre de ressources pour les besoins de la télévision, elles ont peu à peu été reconnues comme faisant partie intégrante du patrimoine national. Depuis 1974, l’Ina assure la conservation, la numérisation, la gestion de ce patrimoine audiovisuel français. A ce titre, l’institut est concerné au premier chef par la question de la gestion des collections et des exploitations que l’on peut en faire auprès des différents publics. L’Ina, entreprise culturelle de l’audiovisuel, rassemble et conserve les images et les sons qui fondent notre mémoire collective. Il les authentifie, leur donne sens et les partage avec le plus grand nombre. Accessible à tous grâce au site ina.fr, ce fonds est aussi mis au service de la production, de la diffusion, de l’édition, de la recherche, de l’éducation et de l’animation culturelle. Désireux d’être un producteur engagé et un éditeur innovant, l’Ina développe de nombreux contenus pour valoriser ses images et les rendre accessibles à tous les publics, sur tous les écrans : WebTV, mobile, tablette, TV connectées, Vidéo à la demande (VOD) … http://www.institut-national-audiovisuel.fr Fondation Hippocrène La Fondation Hippocrène est une fondation d’utilité publique familiale et indépendante dont la mission principale est de contribuer à renforcer la cohésion entre les jeunes Européens. Elle fait « Vivre l’Europe » en soutenant financièrement des projets aussi bien culturels, éducatifs, qu’humanitaires et sociaux. Elle a reçu le titre de Grand mécène de la culture du Ministère de la Culture en novembre 2011. Depuis octobre 2002, la Fondation présente des expositions d’art contemporain intitulées Propos d’Europe. Ces expositions ont pour objectif de mettre en lumière une scène artistique d’un pays et la richesse de la diversité culturelle en Europe, exposant les oeuvres d’artistes vivant dans plusieurs pays du continent dont la création est nourrie de leur culture. La Fondation Hippocrène est aussi à l’initiative du Prix Hippocrène de l’éducation à l’Europe, organisé en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dont la première édition a eu lieu en 2010. http://www.fondation-hippocrene.fr Les partenaires 37 Fondation culture et diversité La Fondation Culture et Diversité, créée en 2006 par Marc Ladreit de Lacharrière, a pour mission l’accès aux arts, à la culture et aux formations artistiques pour les jeunes issus de l’éducation prioritaire. La Fondation Culture et Diversité développe tout d’abord des programmes de sensibilisation culturelle et de pratique artistique en faveur de la cohésion sociale qui contribuent au partage des repères culturels, à l’épanouissement de chacun et à l’apprentissage du vivre-ensemble. La Fondation Culture et Diversité met en place également des programmes en faveur de l’égalité des chances dans l’accès aux grandes Écoles de la Culture pour des lycéens issus de l’éducation prioritaire. En partenariat avec le ministère de l’Education nationale, la Fondation d’entreprise a formalisé pour tous ses programmes d’égalité des chances des sessions d’information des professeurs référents des établissements scolaires partenaires. Convaincues que les métiers des musées et du patrimoine doivent être accessibles à tous au-delà de questions culturelles, géographiques, économiques et sociales, la Fondation Culture et Diversité développe en particulier depuis 2006 en partenariat avec l’Ecole du Louvre le programme « Egalité des Chances à l’Ecole du Louvre » en lien étroit avec les professeurs d’histoire des arts. La Fondation Culture et Diversité apporte son soutien à l’organisation de l’Université de Printemps dont le thème est « à l’école de la collection ». http://www.fondationcultureetdiversite.org/ Fontainebleau, une ville aux multiples atouts Née des activités créées autour du château et de l’une des plus belles et plus grandes forêt en France, la ville Fontainebleau constitue aujourd’hui un pôle touristique et économique des plus attractifs dans le sud de la Seine-et-Marne, à moins d’une heure de Paris. Belles demeures, hôtels particuliers, commerces de proximité, restaurants et hôtellerie diversifiée invitent les visiteurs à un agréable séjour aux portes de Paris. C’est également un pôle administratif et d’équipements de santé important qui contribue à son animation et à son développement économique. 15 000 Bellifontains résident à Fontainebleau, au sein d’une agglomération de 35 000 habitants, et plus de 500 commerces en activité jalonnent les rues piétonnes du centre-ville. Outre son château, Fontainebleau offre aux visiteurs un patrimoine culturel riche : une église du XVIIème siècle, des armoiries célèbres, des hôtels de charme, un quartier « équestre » du Carrousel au cœur du Centre Sportif d’Équitation Militaire... De grands rendez-vous événementiels ponctuent le calendrier bellifontain : fête de musique qui accueille près de 20 000 visiteurs, événements autour de Napoléon, fête de la nature... les gourmands peuvent également s’adonner au plaisir gustatif en flânant à travers le marché, tout en appréciant la douceur du célèbre fromage le « Fontainebleau ». C’est ainsi tout naturellement que la Ville apporte son soutien au Festival de l’histoire de l’art depuis sa création. Plus d’infos : www.fontainebleau.fr Contact presse : Juliette Chabot [email protected] Les partenaires 38 Fontainebleau tourisme Fontainebleau Tourisme, Office de Tourisme de la Communauté de communes du Pays de Fontainebleau, porte l’engagement du territoire en matière de valorisation de ses atouts touristiques. Cinq villes participent à cet essor : Avon, Bouron-Marlotte, Fontainebleau, Recloses et Samois-sur-Seine. La communauté de communes regroupe 35 000 habitants et l’Office de tourisme accueille chaque année plus de 50 000 visiteurs. Fontainebleau Tourisme accompagne de nombreux projets touristiques et s’associe depuis plusieurs années au Festival de l‘histoire de l’art, en apportant un soutien financier, promotionnel, humain et logistique. Le Pays de Fontainebleau constitue une destination touristique idéale pour les amateurs de patrimoine culturel et naturel. Fontainebleau, ville royale avec son château, ses places et son somptueux théâtre, est un havre de paix, nichée au cœur de 17000 hectares de forêt, labellisée ©Forêt d’Exception depuis juin 2013. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Château de Fontainebleau, initiateur du Festival de l’histoire de l’art, est le témoin unique de presque huit siècles d’histoire de France. Près du château, le cœur de la « Ville Impériale » offre un marché élu «Marché d’exception» par le Conseil National des Arts Culinaires. Les rues piétonnes du cœur de ville proposent une offre commerciale et gastronomique dense et diversifiée. Capitale du Cheval, et Ville marraine de la Garde Républicaine, Fontainebleau est également profondément attachée à sa tradition séculaire. Le site du Grand Parquet affiche des manifestations toute l’année, pour les amateurs de cheval mais pas uniquement : Salon du VTT, Fontainebleau-Plage et Salon des Espaces verts, entre autres. L’hippodrome de la Solle, un des plus anciens de France, accueille également des visiteurs pour les grandes courses dans son écrin de verdure. Enfin, le Pays de Fontainebleau abrite des villages au charme exceptionnel. Bourron-Marlotte, haut lieu de l’Impressionnisme, Recloses, village intimiste niché au cœur de la forêt,Avon, commune chargée d’histoire, et Samois sur Seine, en bord de fleuve, terre d’Adoption de Stéphane Mallarmé. Passage obligé à tout visiteur sur l’ile du Berceau, sur laquelle se déroule chaque année le célèbre festival international de Jazz Django Reinhardt. Plus d’infos : www.fontainebleau-tourisme.com Tel : 01 60 74 99 99 Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-etMarne Sous l’impulsion de 60 chefs d’entreprise Élus et de 30 Membres Associés, les 300 Collaborateurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne sont mobilisés sur l’ensemble du territoire départemental pour soutenir, fédérer et accompagner au quotidien plus de 43 000 entreprises. Pour répondre à la vitalité des entreprises et du territoire, la CCI Seine-et-Marne développe 3 grands domaines de compétences : l’expertise économique, l’accompagnement des entreprises et la formation professionnelle, et représente le monde économique auprès des Pouvoirs Publics. Impliquée dans le développement du tourisme du département, la CCI s’engage naturellement auprès des sites et évènements majeurs du territoire comme le Château de Fontainebleau et le Festival d’Histoire de l’art, vecteurs de retombées économiques pour les entreprises. www.seineetmarne.cci.fr Twitter : @ccism77 Blog du Président : http://president.seineetmarne.cci.fr Les partenaires 39 Seine-et-Marne Tourisme Seine-et-Marne Tourisme est l’Agence de Développement Touristique du département de la Seine-et-Marne située à Fontainebleau. L’agence est un organisme associé au Conseil général de Seine-et-Marne. Elle est présidée par Lionel Walker, Vice-Président du Conseil général de Seine-et-Marne, chargé du Tourisme, des Musées et du Patrimoine, et Laurent Devillers, Directeur Général. Une cinquantaine de collaborateurs se charge de la promotion, du développement et de la commercialisation de l’offre touristique du territoire. Département touristique leader en région Ile-de-France après Paris, laSeine-et-Marne est un terriroire riche d’un patrimoine exceptionnel et varié avec : 3 sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO (Château de Fontainebleau, Cité Médiévale de Provins, Réserve de biosphère de la forêt de Fontainebleau), la 1ère destination touristique en Europe (Disneyland® Paris), des sites de renommée internationale (Château de Vaux-le-Vicomte, Barbizon…), le 1er centre d’écotourisme d’Ile-de-France à Franchard, 632 édifices protégés, 231 monuments classés, 400 monuments inscrits, 19 musées dont 5 départementaux, près de 135 000 hectares de forêt dont la forêt de Fontainebleau (15 millions de visites estimées par an), 1 800 km de cours d’eau dont 310 km de voies navigables, 3 000 km de sentiers pédestres balisés, 8 bases de loisirs dont 5 régionales, 19 espaces naturels protégés... Cette destination très prisée attire plus d’un tiers des 32,7 millions d’arrivées hôtelières de la région Paris Ile-de-France. La Seine-et-Marne (4,6 millions d’arrivées hôtelières) est après Paris (15,7 millions d’arrivées), le 1er département d’Ile-de-France soit 14,2 % des arrivées hôtelières. www.visit.paris-whatelse.com et www.paris.whatelse.com La Petite Voix Depuis 2014, La Petite Voix accompagne le Festival de l’histoire de l’art. La Petite Voix du Festival de l’histoire de l’art est un groupe ouvert – en passe de devenir une association – qui réunit des étudiants de toutes disciplines et des lycéens intéressés par l’histoire de l’art. L’essentiel de notre travail consiste en la publication d’articles et d’interviews, mais nous travaillons à développer notre activité en soutenant de jeunes artistes (design de sacs, photos, etc.) et en organisant diverses manifestations tout au long de l’année (conférences, etc.). Notre objectif est de donner une voix à des regards jeunes et amateurs, pour diffuser l’histoire de l’art auprès d’un public large et varié. En cela nous croisons l’idée du Festival qui souhaite entre autre ouvrir un dialogue entre amateurs, étudiants et professionnels. C’est pourquoi chaque année nous nous attachons à suivre les axes proposés par le Festival. www.lapetitevoixdufha.com. Amis du château de Fontainebleau La Société des amis et mécènes du château de Fontainebleau, créée en février 2006 et régie par la loi de 1901, s’est fixée pour missions de : • • • mieux faire connaître le château et ses jardins par ses activités et ses publications participer à leur rayonnement et à leur conservation par ses actions de mécénat contribuer à la transmission du savoir auprès des jeunes à travers son site éducatif et ses animations auprès des scolaires. Animée par une équipe de bénévoles, elle tient une permanence au pavillon des Vitriers du château de Fontainebleau, et participe à diverses opérations telles que la Nuit des musées, les Journées européennes du patrimoine ou le Festival de l’histoire de l’art. Les adhérents de la Société des amis et mécènes du château de Fontainebleau bénéficient de la gratuité du droit d’entrée au château ainsi que des tarifs réduits pour les visites guidées thématiques et pour les ateliers. www.musee-chateau-fontainebleau.fr/SAMCF Les partenaires 40 Cinéma l’Ermitage Fondé par la famille Reynaud, l’Ermitage décline une programmation à la fois accessible et exigeante. Le cinéma l’Ermitage propose chaque semaine des films en sortie nationale, des films grand public, des films d’art et d’essai français et étrangers, mais aussi des soirées Opéra et Théâtre. Les films étrangers sont le plus souvent présentés en version originale. Lieu de rencontre, l’Ermitage reçoit régulièrement de jeunes réalisateurs qui viennent à la rencontre du public. C’est également un lieu de débats sur des sujets de société où les projections donnent lieu à des échanges animés. Cinéma l’Ermitage, 6 rue de France, 77300 Fontainebleau www.cinefontainebleau.fr Âne Vert théâtre Une salle de spectacle de 72 places L’âne vert ? Pourquoi ce nom, comme sorti d’un roman de Marcel Aymé ? C’est que certaines vieilles pierres du 6, rue des Sablons sont celles de l’ancienne « Auberge de l’Âne vert », établie en 1523, et qui a accueilli une foule de personnages illustres, parmi lesquels Boileau, Mansart, Le Nôtre, d’Alembert… et le bouffon Triboulet. Les anciennes écuries sont désormais reconverties en espaces dévolus au spectacle. Grâce à ses gradins munis de coussins, la salle offre à ses hôtes visibilité, excellente acoustique et confort. Et une connivence sensible et directe se crée avec les artistes. Danse, théâtre, chanson, lectures, musique se conjuguent pour offrir un éventail de sorties culturelles, attractives, divertissantes à un prix modéré. anevert.jimdo.com Transdev Transdev, acteur majeur de la mobilité, filiale de la Caisse des Dépôts, opère des réseaux de transport public de voyageurs en France et dans 21 pays à travers le monde. Au service des collectivités locales et des populations, le Groupe conçoit, construit et exploite dans les villes et les territoires des solutions de transport intégrées qui combinent tous les modes de déplacement : collectifs ou individuels, sur route, par rail ou sur l’eau, associés à des services voyageurs innovants qui facilitent la mobilité. Les 95 000 collaborateurs de Transdev partagent une même ambition : être les partenaires de choix de leurs clients pour faire avancer la mobilité. Ils sont animés par les mêmes valeurs associant esprit entrepreneurial, responsabilité, sens de l’intérêt général. Fort de leur expérience et de sa palette unique de métiers, Transdev conçoit et met en oeuvre pour les voyageurs des solutions personnalisées et performantes au bénéfice d’une mobilité responsable. Des mobilités qui réinventent les transports publics, afin de concilier réponse aux besoins individuels et enjeux collectifs. www.transdev-idf.com Les partenaires 41 L’hôtel IBIS L’hôtel IBIS Château de Fontainebleau, situé au cœur du centre-ville et proche du Château de Fontainebleau vous propose ses 86 chambres d’hotel avec wifi offert, et un espace terrasse fleurie pour profiter d’un petit déjeuner ou d’un moment privilégié au calme. Destinations rêvées des promeneurs, randonneurs et des amateurs d’escalade à 5mn depuis l’hotel. Hôtel l’Aigle Noir Partenaire du Festival de l’histoire de l’art, le majestueux Hôtel Aigle Noir occupe une ancienne demeure de caractère privée datant du XVIIIe siècle, à 100 mètres du château de Fontainebleau. Il propose des chambres climatisées avec connexion Wi-Fi gratuite. Les chambres sont spacieuses et décorées dans le style Empire avec des étoffes précieuses et des meubles anciens. Elles disposent toutes d’une télévision à écran plat et d’un lecteur DVD et d’une sélection de DVD. Un copieux petit-déjeuner buffet est servi tous les matins dans une salle lumineuse, ou dans votre chambre moyennant un supplément. L’établissement possède également une épicerie fine proposant un éventail de produits locaux et gastronomiques. http://www.hotelaiglenoir.fr Planche de visuels 42 Édition 2014 1 2 3 4 43 Thème : Matière de l’œuvre 6 8 5 7 9 10 11 12 Thème : Matière de l’œuvre 44 14 13 15 17 16 18 45 Pays invité : Pays-Bas 20 19 21 22 23 24 25 Légendes 46 1 Soirée des intervenants, Jardin de Diane, château de Fontainebleau © FHA14 / Thibaut Chapotot 2 La cour d'honneur du château de Fontainebleau pendant le Festival © FHA14 / Thibaut Chapotot 3 Récital de piano dans la Salle de Bal © FHA14 / Thibaut Chapotot 16 Crépissage d’une maison dans la ville de Dia, 2009 (Mali) © Vincent Laureau 4 Fontainbleau © Béatrice Lecuyer-Bibal 17 Le Cyclop © Jean Tinguely 5 Robert Henke, Destructive Observation Field, 2014, Le Fresnoy © courtesy of the artist / Anna Katharina Scheidegger 18 Sculpture de César, Le Centaure, hommage à Pablo Picasso © DR 6 Robert Henke, Fragile Territories, 2012, Le Lieu Unique © courtesy of the artist / Robert Henke 19 Johannes Vermeer, La laitière, vers 1660, huile sur toile © Rijksmuseum, Rijks Studio Cérémonie Waapi Saaki, Balokwil, village de Nyamikum, East Sepik Province, PapouasieNouvelle-Guinée, 18 juillet 2014 © Ludovic Coupaye 20 7 8 9 10 11 Paul O’Doyé, La baronne de Almeida en costume « paille », le Bal des Matières, hôtel particulier des Noailles, place des États-unis, Paris, 18 juin 1929 © Collection particulière / villa Noailles Paul O’Doyé, Etienne de Beaumont en costume « or », le Bal des Matières, hôtel particulier des Noailles, place des États-unis, Paris, 18 juin 1929 © Collection particulière / villa Noailles Sceau équestre d’Albrecht de WittelsbachStraubing, gouverneur du Hainaut, cire, 1e moitié du XIVe siècle © Archives nationales de France Fragment de Carreau à l’oiseau sous une branche fleurie, détail, Iran, XVIIe siècle, céramique à décor de ligne noire, MAO 936/593, musée du Louvre © Lucile Martinet 12 Trumeau de glace du cabinet de l’hôtel Le Bas de Montargis, après dégagement des repeints, Louvre © C2RMF 13 Auguste Rodin, Assemblage, Masque de Camille Claudel et main gauche de Pierre de Wissant, 1895, plâtre © Musée Rodin / Christian Baraja 14 Rembrandt, Portrait d’un couple en Isaac et Rebecca, connu sous le titre La Fiancée juive (détail), vers 1662 © Rijksmuseum Amsterdam, inv. no. SK-C-216 15 21 22 23 Jordaens, L’Usure est un grand mal (détail), 31 plis de marouflage, usure de la couche picturale sur les plis © Musée du Louvre, atelier de restauration du département des arts graphiques / Hélène Bartelloni Rembrandt Harmensz. van Rijn (Leiden 1606 – 1669 Amsterdam), Le moulin « De Bok » sur le bastion « Het Blauwhoofd », Plume et encre brune © Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris Aelbert Cuyp (Dordrecht 1620 – 1691 Dordrecht), La ville d’Amersfoort vue du sud-est, XVIIe, pierre noire, lavis © Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris Vincent Van Gogh, Autoportrait, 1887, huile sur toile © Rijksmuseum, Rijks Studio Lidewij Edelkoort © Thirza Schaap 24 Fiona Tan, Nele/Nellie (2013). Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Frith Street Gallery, Londres. 25 Studio Formafantasma - © Federico Floriani Informations pratiques 47 EN VOITURE, DEPUIS PARIS Au départ de Paris, emprunter le périphérique sud direction A6 Lyon (Porte d’Orléans ou Porte d’Italie), sortie Fontainebleau puis suivre les indications « château ». La ville de Fontainebleau comptabilise 4 500 places de stationnement dont plus de la moitié sont gratuites. EN TRAIN, DEPUIS PARIS Paris Gare de Lyon (grandes lignes) direction La cour d'honneur du château de Fontainebleau pendant le Montargis- Sens ou Laroche-Migennes, descendre à Festival © FHA14 / Thibaut Chapotot la Gare de Fontainebleau-Avon. Les trains circulent dernier) de 6h15 à 00h49 dans le sens Paris- Fontainebleau et de 5h30 à minuit dans le sens FontainebleauParis, le trajet dure 40 minutes. Tous les horaires : http://www.transilien.com À LA GARE DE FONTAINEBLEAU AVON Prendre la sortie « gare routière » (à côté du quai en provenance de Paris). Des bus Véolia assurent la navette entre la gare et le Château (et inversement ; bus payant, toutes les 30 minutes). Trajet simple dans le bus Véolia (ligne régulière ou « festival ») : 1,90 euros le trajet. ACCÈS GRATUIT LE WEEK END GRÂCE AU DÉZONAGE DU PASS NAVIGO Pendant les weekends du vendredi minuit au dimanche minuit, les voyageurs détenteurs d’un forfait Navigo mois ou annuel peuvent utiliser l’ensemble des transports en commun d’Île-de-France, quelles que soient les zones de validité de leur forfait, avec leur abonnement habituel. Ce dispositif est valable sur l’ensemble du réseau métro, RER, bus, tramway, Transilien et Noctilien, pour une liberté totale. PLANS DES SITES DU FESTIVAL Mairie de Fontainebleau Château de Fontainebleau Les conférences et lectures auront lieu dans les salles historiques, les salles pédagogiques et le parc du château. MINES ParisTech L’École accueillera les forums “actualité, découvertes et jeunes chercheurs” et “nouvelles technologies”. Théâtre de l’Âne Vert Théâtre municipal Cinéma L’Ermitage Le festival “Art et caméra” aura lieu dans ce cinéma du centre ville de Fontainebleau. Salle des Élections
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