Festival de l`histoire de l`art

DOSSIER DE PRESSE
Le ministère
de la Culture et de
la Communication
présente
Les 29, 30 et 31
mai 2015
Festival de l’histoire de
l’art
Les Pays-Bas invités à Fontainebleau
Thème : matière de l’œuvre
www.festivaldelhistoiredelart.com
#FHA15
RELATIONS PRESSE
HEYMANN, RENOULT ASSOCIÉES
Sarah Heymann
Adeline Suzanne et Abigaïl Nogues
01 44 61 76 76
[email protected]
[email protected]
www.heymann-renoult.com
Le Cyclop © Jean Tinguely
Fontainbleau © Béatrice LECUYER-BIBAL
Editorial
Fleur Pellerin © Nicolas Reitzaum
3
En 2015, pour sa cinquième édition, le Festival de l’histoire de l’art, qui se tient au château de
Fontainebleau, a choisi de porter sa réflexion sur la matière des œuvres et propose une sélection
riche et variée de plus de deux cents événements, sous le regard des Pays-Bas, pays invité.
Cette année, le public pourra explorer tous les rapports existants entre l’œuvre d’art et la matière : la
création et les matériaux, l’imaginaire et le langage, l’authentique et le factice, mais aussi le pauvre et
le précieux. La matière est non seulement utilisée, mais transformée par les gestes humains et tout
particulièrement sublimée par le geste artistique.
Les Pays-Bas sont depuis des siècles un des foyers de la création artistique européenne. La peinture
médiévale, celle des grands maîtres hollandais, l’architecture, les arts plastiques, la sculpture ou encore
la mode ou le design ont permis aux Pays-Bas de développer l’histoire de l’art au sein de toutes les
disciplines artistiques et ont inspiré de très nombreux courants artistiques.
Le Festival de l’histoire de l’art favorise la rencontre du public avec tous ceux qui font l’histoire de
l’art, conservateurs et restaurateurs, collectionneurs, artistes et marchands, enseignants-chercheurs
et professeurs de l’Éducation nationale engagés dans l’éducation artistique et culturelle, éditeurs et
libraires. Il veut donner le goût de voir, des clefs pour comprendre, aiguiser le regard devant les œuvres,
des plus anciennes aux plus contemporaines.
Conçu comme un événement résolument interdisciplinaire rassemblant des spécialistes du monde
entier, le Festival propose en outre durant trois jours, les 29, 30 et 31 mai à Fontainebleau, trois grands
rendez-vous :
- le Forum de l’actualité, vitrine de l’actualité du monde des arts,
- le Salon du livre et de la revue d’art,
- Art & Caméra, festival dans le festival, consacré au film et à l’art.
Toutes ces manifestations, accessibles gratuitement, se déroulent au château et dans toute la ville de
Fontainebleau.
Je remercie chaleureusement l’ensemble des professionnels qui concourent à l’organisation du Festival
ainsi qu’au rayonnement de l’histoire de l’art.
Je remercie également tous nos partenaires qui permettent d’inscrire le Festival de l’histoire de l’art,
dans le riche calendrier culturel du printemps.
Fleur Pellerin
ministre de la Culture et de la Communication
Sommaire
Éditorial de Fleur Pellerin, Ministère de la Culture et de la
Communication
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5e édition du Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau
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Le thème : Matière de l’œuvre
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Forum de l’actualité, les Pays-Bas pays invité
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Art & Caméra
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Salon du Livre et de la Revue d’Art
17
Programmation culturelle
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Les organisateurs du festival
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Les partenaires du festival
31
Les visuels HD libres de droits
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Les informations pratiques
47
5e édition du Festival
de l’histoire de l’art
de Fontainebleau
5
Créé en 2010 par le ministère de la Culture et de la Communication sur le modèle des Rendez-vous
de l’histoire de Blois, le Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau est un événement résolument
pluridisciplinaire autour des arts visuels, qui établit un dialogue fécond entre les images et les mots, à la
croisée de l’enseignement et de la recherche universitaire, faisant dialoguer les arts visuels avec les arts
vivants, la littérature, les sciences humaines...
Le Festival a pour ambition de faire voir et d'apprendre à voir, éclairer les inspirations, les correspondances
et les signes de toute création artistique, qu’elle prenne la forme d’un film, d’une œuvre musicale, d’un
objet ethnographique ou d’un édifice aperçu tous les jours sans qu’il soit possible de le replacer dans
son temps.
Au-delà des frontières académiques des périodes et des approches, il appelle à confronter les pratiques
et les formes de création, leur continuité dans l’histoire ou la force de leur expression dans les imaginaires
contemporains et plus anciens, européens ou extra européens. Espace de réflexion et d’expression pour
tous les arts visuels, le Festival de l’histoire de l’art entend tisser des liens entre les disciplines et les
professionnels. C’est cette ouverture qui lui permet de porter un regard différent sur les œuvres et de
mieux comprendre les démarches qui les inspirent.
Attaché à proposer un débat où la parole se partage librement sans distinction d’aucune sorte, le Festival
invite amateurs et professionnels - chercheurs, universitaires, étudiants, conservateurs et l’ensemble
des professionnels de l’histoire de l’art - à échanger leurs expertises et leurs expériences. Parce qu’il
est une mise en lumière de la création dans toute sa diversité, le Festival offre un espace de liberté où
se retrouvent chaque année écrivains, musiciens, comédiens ou danseurs, tous conviés à renouveler le
dialogue avec l’histoire des arts visuels.
Conçu comme un carrefour des publics et des savoirs, le Festival de l’histoire de l’art propose
pendant trois jours conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres au
sein du château ainsi que dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau. Événement convivial et
ouvert, la manifestation a pour ambition de rassembler tous les publics, amateurs et professionnels.
Le festival a plus que doublé sa fréquentation depuis sa première édition en 2011. En 2014, ce sont
en effet plus de 30 000 visiteurs qui ont pu profiter des très nombreuses conférences, tables-rondes,
concerts ou lectures organisés durant les trois jours de la manifestation. Les 80 éditeurs et libraires du
salon du livre et de la revue d’art ont reçu plus de 7000 visites. La programmation Art & Caméra a quant
à elle permis à 5000 spectateurs de profiter de plus de 70 films projetés en trois jours dont plusieurs
inédits.
La programmation 2015, riche de plus de trois cents événements accessibles gratuitement, offre
de nombreuses rencontres, des conférences, des tables rondes, des projections, des lectures… Elle
s’organise autour d’un thème, Matière de l’œuvre, et d’un pays invité au Forum de l’actualité, les PaysBas.
5e édition du Festival
de l’histoire de l’art
de Fontainebleau
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UN THÈME : MATIÈRE DE L’ŒUVRE
Après la Folie, le Voyage, l’Éphémère et Collectionner, c’est au tour de la Matière de l’œuvre (ou son
immatérialité) d’être l’objet de notre intérêt en 2015.
TROIS RENDEZ-VOUS
• Le Forum de l’actualité, vitrine de l’actualité du monde des arts et du pays invité, les Pays-Bas.
• Art & Caméra, panoramas et perspectives sur le film et l’art, section cinéma du Festival rendant
hommage aux cinéastes néerlandais et abordant les différents aspects du thème ainsi que les liens
entre le cinéma et l'histoire de l'art.
• Le Salon du livre et de la revue d’art qui réunira cette année encore environ 70 éditeurs et libraires.
L’organisation du Festival est conduite par un comité de pilotage qui réunit la direction générale des
patrimoines, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau. La programmation du
Festival est établie par un comité scientifique piloté par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et
présidé par Pierre Rosenberg, de l’Académie Française, président-directeur honoraire du musée du
Louvre. L’INHA assure la coordination et la mise en œuvre de cette programmation.
Robert Henke, Fragile Territories, 2012, Le Lieu Unique © courtesy of the artist / Robert Henke
Thème : Matière de l’œuvre
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Radiographie de sculpture sur bois, Antonio del Pollaiuolo, Milon de Crotone, Louvre (OA 7381) © C2RMF
Le Festival invitera cette année à explorer les rapports entre l’œuvre d’art et la matière. Qu’est-ce que
la matière de l’œuvre ? Se réduit-elle au médium (peinture, bois, bronze...) ?
Les relations entre création et matériaux impliquent aussi l’imaginaire et le langage. Combinaison ou
invention de matériaux, jeux sur l’authentique et le factice, le pauvre ou le précieux ou encore remploi et
recyclage : la matière est non seulement utilisée, mais transformée par les gestes humains, dont le geste
artistique est une catégorie particulière, que l’on essaiera de cerner.
Comment et pourquoi les artistes choisissent-ils un matériau ? On interrogera aussi le rapport de chacun
d’entre nous à la matérialité de l’œuvre. À l’heure où se développent les moyens virtuels de visualisation, il
s’agit de comprendre ce qu’apporte une expérience directe de l’œuvre. Si la dématérialisation caractérise
nombre d’expériences artistiques du XXe et du XXIe siècles, comment ces œuvres interrogent la matière
elle-même ? Quel est leur support matériel et technique ? L’opposition du matériel et du virtuel apparaît
en partie factice, par la complémentarité entre matériel et immatériel dans la création et l’expérience
de l’art, aujourd’hui comme hier.
Conférence inaugurale par l’artiste néerlandais Jan Dibbets, sur le rapport de son œuvre (photographie,
land art, installations) avec la matérialité en dialogue avec Erik Verhagen, historien de l’art.
Thème : Matière de l’œuvre
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Art et techniques
En 1929, les mécènes de l’avant-garde Marie-Laure et Charles
de Noailles imaginent un bal des Matières où Charles arbore un
smoking en plastique ! On verra comment l’apparition de nouveaux
matériaux ont inspiré ou inspirent les artistes. Plusieurs stylistes ou
designers viendront présenter leur travail sur les matières du futur
comme Iris van Herpen, François Azambourg, Antoine Boudin...
L’architecture est marquée par les innovations techniques : l’emploi
du fer ou du béton, caché ou manifeste, est en débat au XIXe et au XXe
siècle. La photographie, elle aussi, est marquée par les changements
techniques. Ces derniers conditionnent aussi la connaissance et
la restauration des œuvres : tout récemment, l’accélérateur de
particules (synchrotron) Soleil de Saclay a été utilisé pour pénétrer
les secrets de fabrication d’œuvres peintes ou de cuirs polychromes.
Les matériaux évoluent avec le temps, selon des processus
qui peuvent intéresser les créateurs, qui les combattent ou les
accélèrent. Johanne Lamoureux (directrice des études à l’INHA)
reviendra sur « la viande, matière à sensation » dans le travail de
Méta-harmonie, Le Cyclop de Jean
Jana Sterbak. La destruction de la matière fascine dans les ruines.
Tinguely
De l’antiquité à nos jours, le remploi de matériaux est très important
en architecture et en sculpture notamment, mais aussi dans le cinéma, avec la pratique de récupération
de morceaux de pellicules (le found footage). Une lecture des Pierres de Venise de Ruskin par Olivier
Balazuc (comédien français) nous rappelera combien la cathédrale Saint-Marc est un trophée de
marbres pillés dans toute la Méditerranée.
Le faux, le toc, le précieux
Avec la destruction, le remploi et le recyclage, on
approche la question de l’authenticité de l’œuvre. Celle-ci
tient-elle à ses matériaux originaux ? Mais combien de
pierres d’origine reste-t-il dans l’escalier en fer à cheval
du Château de Fontainebleau ? L’architecte chargé de
sa restauration, Patrick Ponsot, nous en fera une visite
guidée. Au Japon, les temples sont régulièrement détruits
et reconstruits à l’identique : ce n’est pas l’ancienneté des
matériaux qui importe. On s’interrogera sur les écoles de
restauration des œuvres et des monuments : dans quel
mesure faut-il compléter, substituer ? À quel moment le
souci de retrouver un état antérieur, plus « original » de
l’œuvre, conduit-il à inventer voire à créer un faux ?
Cérémonie Waapi Saaki, Balokwil, village de
Nyamikum, East Sepik Province, Papouasie-NouvelleGuinée, 18 juillet 2014 © Ludovic Coupaye
Le faux peut-être recherché pour des raisons économiques ou plastiques. On montrera la richesse
des créations en matériaux factices (carton pierre, stuc, mastic…), sans oublier les trompes-l’œil, fauxmarbres etc. L’imitation des matières est déjà très présente en Egypte ancienne, comme le montrera
Karine Seigneau (doctorante à Lyon II).
Vrai ou faux ? Précieux ou pauvre ? Des matériaux sont considérés comme nobles ou précieux,
d’autres comme pauvres et méprisables, mais ces hiérarchies changent selon les temps et les lieux.
Des mouvements ou attitudes artistiques revendiquent l’emploi de matières dédaignées comme l’arte
povera, dans les années 1960.
Thème : Matière de l’œuvre
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Le geste et la matière
Ce thème interroge aussi le geste, le travail de
la main de l’artiste, quelque soit son support.
Elisabeth Lebovici (historienne de l’art, journaliste
et critique d’art) et Philippe Peltier (conservateur du
patrimoine au musée du Quai Branly) enquêteront
sur la pratique du « grattage » de Matisse et ses
significations. En écho aux arts plastiques, les
élèves du (Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Paris) CNSMDP
proposeront un parcours dans l’œuvre de Bach
pour montrer comment le jeu du musicien (cordes
pincées, frappées et frottées) dépend de l’évolution
technique des instruments.
La dématérialisation est un aspect important de la
création des XXe et XXIe siècles : de l’art conceptuel
aux arts numériques, il rencontre des révolutions
techniques et sociales importantes. Jean Clair
proposera un voyage dans l’œuvre matérielle et
immatérielle de Marcel Duchamp, «entre angélisme
et scatologie». On montrera cependant ce qu’il y a
de matériel dans les arts numériques, qui nécessite
supports techniques et stockage. Les regards croisés
de Jean-Luc Boissier (directeur de la recherche à
Paris 8 et à l’EnsaLab), Christine Buci-Glucksmann
(philosophe), Andreas Broeckman (historien de
l’art) et Thierry Dufrêne (direceur recherche à Paris
8 et l’Ensadlab) reviendront sur l’exposition Les
Immatériaux proposée par Jean-François Lyotard en
1975.
Auguste Rodin, Assemblage, Masque de Camille Claudel et
main gauche de Pierre de Wissant, 1895, plâtre © Musée Rodin
/ Christian Baraja
Toucher l’œuvre
La dématérialisation marque enfin les relations que le spectateur entretient avec l’œuvre d’art. On en
fera l’inventaire et on essaiera de caractériser toutes les relations à l’œuvre d’art qui ne se résument
pas à la vue, mais peuvent impliquer le toucher, l’ouïe, l’odorat… Quel accès à l’œuvre pour le public
malvoyant ? Le graveur Christian Bessigneul présentera son travail pour des livres tactiles. À l’heure
des visites virtuelles et des bases de données géantes, qu’apporte le contact direct avec une œuvre ?
Conférences sur des œuvres iconiques
On percera les secrets de fabrication d’oeuvres phares jalonnant l’histoire de l’art, de la Victoire de
Samothrace à la chaise Wassily de Marcel Breuer, en passant par la Joconde, les Cathédrales de Rouen
de Monet, le Balzac de Rodin...
Thème : Matière de l’œuvre
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Les arts extra-européens à l’honneur
Cette année, le Festival s’ouvre davantage aux arts extra-européens, grâce à un ensemble d’interventions
croisant histoire de l’art, archéologie et anthropologie, avec Pierre Lemonnier (ethnologue au CNRS),
Frédécric Joulian (anthropologue à l’Ehess), Pierre Soulier (philosophe), Nathan Schlanger (professeur
d’archéologie)... On découvrira les ignames décorées de Papouasie-Nouvelle Guinée sous l’œil de
Ludovic Coupaye (auteur d’une thèse sur le sujet).
L’Ecole Française d’Extrême Orient nous proposera un voyage dans les arts du Cambodge, autour
d’ensembles statuaires récemment découverts, ainsi que des métaux dans les arts khmers.
Buste de Visnu couché. Seconde moitié du XIe siècle. Mebon occidental, Angkor (province de Siem Reap,
Cambodge). Bronze, H. 122 cm, L. 222 cm. Musée national du Cambodge, Phnom Penh. (©EFEO, fonds Cambodge,
réf. EFEO_CAM03137)
Entre histoire et création contemporaine
Cette année encore, le thème du Festival permet d’accueillir de nombreux artistes, qui reviennent
sur l’ensemble de leur œuvre, comme Joseph Kudelka ou Steina et Woody Vasulka (sous réserve).
D’autres donnent l’occasion de découvrir une œuvre, comme celle du designer Jean-Baptiste Fastrez
ou encore du plasticien Christiaan Zwanikken.
Le Forum de l’actualité acceuille les réflexions des acteurs du monde de l’art sur le patrimoine, la
recherche, la transmission des savoirs, les enjeux du marché de l’art, etc. Cette année, un dialogue
entre Laurent Fabius et Pierre Rosenberg explorera les relations passées et présentes entre l’art et la
diplomatie.
Chaque année, le Festival invite un pays à comparer ses méthodes de recherche, de restauration et
d’enseignement de l’histoire de l’art, avec celles de la France. En 2015, ce sont les Pays-Bas qui sont
à l’honneur.
Forum de l’actualité,
les Pays-Bas pays invité
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Identité
L’imaginaire collectif associe immédiatement les Pays-Bas à la peinture du siècle d’or. Un premier axe
de notre réflexion sera le rôle de l’art dans la construction d’une identité néerlandaise au XIXe siècle.
Cette fonction politique de l’art sera interrogée dans une perspective européenne. On discutera aussi la
notion d’école nationale en comparant les situations françaises, italiennes et néerlandaises. La naissance
de cette notion, ses causes et ses effets sur la perception de l’art. Les travers d’une notion qui rend peu
compte des transferts, des échanges artistiques. L’art néerlandais, hier et aujourd’hui, existe-t-il?
Puissance essentielle au XVIIe siècle, lors de ce que l’on a appelé la première mondialisation, les PaysBas ont une longue histoire de voyages, d’échanges, et de conquêtes. Ils ont ainsi bénéficié d’échanges
artistiques intenses avec l’Asie. On verra par exemple comment les productions de Delft, avant d’être
considérées comme un patrimoine national néerlandais, étaient des imitations de la céramique chinoise.
Que reste-t-il du cosmopolitisme ? Que faire de ces histoires ? L’œuvre de Fiona Tan, artiste néerlandaise
originaire d’Indonésie, interroge l’identité transculturelle des objets et la création, à travers eux, d’une
mémoire collective.
On analysera de près deux réalisations muséales majeures et emblématiques des relations entre l’histoire
de l’art et l’histoire des Pays-Bas : le Rijksmuseum et la Mauritshuis, dont la réouverture récente a été
très médiatisée.
Fiona Tan, Nele/Nellie (2013). Avec l'aimable autorisation de l’artiste et de la Frith Street Gallery, Londres
Forum de l’actualité,
les Pays-Bas pays invité
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L’objet
Moins célèbres que la peinture du siècle d’or, les arts décoratifs
hollandais ont pourtant une longue histoire et ont connu, à la faveur de
l’essor des Pays-Bas de l’époque moderne, une diffusion mondiale,
comme les faïences ou les textiles. Depuis la fin de la deuxième
guerre mondiale, et surtout depuis l’Expo 58, le design néerlandais
s’est imposé sur la scène internationale, occupant des partis
résolument modernistes. Ce mouvement a été accompagné d’une
promotion du design plus contemporain et plus quotidien au musée,
grâce notamment au directeur du Stedelijk Museum d’Amsterdam,
Willem Sandberg. Timo de Rijk (Université de Delft) racontera cette
success story du dutch design. On essaiera de faire le lien, dans le
même temps, avec les recherches importantes menées en histoire
de l’art, en dialogue avec d’autres disciplines (histoire, sociologie)
sur la culture matérielle. La présence de la graphiste Li Edelkoort
et des designers du studio Formafantasma permettra d’évoquer la
création contemporaine.
Lidewij Edelkoort © Thirza Schaap
L’histoire de l’art aux Pays-Bas
Le Festival sera l’occasion de faire connaître de grandes figures de l’histoire de l’art des Pays-Bas, dont
les vies raconteront l’essor des études depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Les Pays-Bas ont une politique d’étude et de documentation très innovante. On mettra en relief le
travail du RKD, l’Institut néerlandais d’histoire de l’art. On présentera des projets titanesques comme le
Rembrandt Research Project, celui mené sur la correspondance de Van Gogh ou de Mondrian…
Les recherches menées à l’Université de Delft sur la reproduction en 3D des peintures montrera
l’apport de ces techniques à la connaissance du travail du peintre.
On fera connaître également la participation néerlandaise à des projets internationaux comme les
chantiers de fouilles, l’action du KNIR (Institut néerlandais de Rome) etc.
Une rétrospective du cinéaste néerlandais Johan Van der Keuken permettra de découvrir ou redécouvrir
les films qu’il a réalisés sur l’art entre les années 1970 et 1990, notamment sur le travail du peintre
Lucevert (Grand Prix de la Biennale du Film sur l’art du Centre Pompidou 1994).
Art & Caméra
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Johan van der Keuken, Tournage de Si tu sais où je suis, cherche-moi, film sur l’artiste Lucebert
Art & Caméra, section cinématographique du Festival de l’histoire de l’art, a pour vocation de valoriser
le cinéma en tant que médium artistique, de transmettre les savoirs de l’histoire de l’art par le biais du 7e
art et d’établir un pont entre les historiens de l’art et le grand public. En proposant une programmation
autour du thème du Festival, Art & Caméra explore les différentes façons dont le thème a été traité par
les cinéastes.
D’autre part, à travers le focus sur l’art, Art & Caméra cherche à éclairer les liens existant entre le cinéma
et les autres arts, à montrer comment cinéastes et artistes s’inspirent réciproquement. Enfin, Art &
Caméra propose de s’interroger sur la façon dont les cinéastes représentent l’art et écrivent ainsi à leur
manière une histoire de l’art.
L’édition 2015 d’Art & Caméra proposera une riche programmation d’environ 70 films et conférences
autour des Pays-Bas et du thème « Matière de l’œuvre ».
Art & Caméra
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Matière de l’œuvre
Le thème «Matière de l’œuvre» sera abordé, de la lanterne magique au numérique, en insistant à la fois
sur les matériaux et les pratiques qui les mettent en œuvre, jusqu’au cas très particulier du cinéma sans
caméra.
De la lanterne magique au numérique
Le Bal des Matières, organisé par Charles et Marie-Laure de Noailles
pour la haute société parisienne en 1929, a été l’occasion pour les invités
de briller par l’originalité de leurs costumes, mais aussi de multiples
commandes artistiques. L’une d’elles est un spectacle de lanternes
magiques. Les plaques de verre sont l’œuvre de Jean Hugo, la musique
de Jean Auric, sur un livret mélangeant l’histoire d’Hélène de Troie et
celle de Faust.
Paul O’Doyé, Etienne de Beaumont
en costume «or», le Bal des
Matières, hôtel particulier des
Noailles, place des États-unis,
Paris, 18 juin 1929 © Collection
particulière / villa Noailles
Le Festival projettera ces plaques, encore conservées à la Villa Noailles
(Hyères), avec deux lanternes magiques : expérience directe d’une
technique qui a précédé l’invention du cinéma. Une série de conférences
et concerts sur le thème du Bal des Matières accompagnera cet
événement exceptionnel.
Une conférence mettra en valeur comment le
passage de l’argentique au numérique a induit
des changements esthétiques en termes de texture
d’image, cadrage, profondeur de champs, etc. Le
film Family Viewing d’Atom Egoyan, témoigne de
ces changements et d’un travail sur les différentes
esthétiques entre analogique et numérique.
Plaque de verre de Jean Hugo, Faust le Magicien , 1929 ©
Villa Noailles
Restaurer, travailler, détruire et
recycler la pellicule
Herbert Brenon filmant La Danseuse espagnole (restauration, cinéconcert avec l’école municipale de musique de Fontainebleau)
Les changements de supports s’accompagnent
d’un besoin de conservation des pellicules et
de restauration des films. L’Eye Filmmuseum
d’Amsterdam prêta l’une de ses dernières
restaurations, La Danseuse espagnole, un film
de 1923 de Herbert Brenon, dont la musique
sera jouée par l’orchestre de l’école municipale
de musique de Fontainebleau.
Art & Caméra
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Jean Desmet, réalisateur néerlandais et
distributeur du cinéma des premiers temps,
a collectionné des films entre 1907 et 1916.
Pour certains de ces films, une technique
typique de cette époque s’attache au rendu
de la pellicule, qui est teintée et colorisée.
Mark Paul Meyer, le conservateur de l’Eye
Museum en charge de l’exposition Desmet
(2014), viendra présenter la procédure de
colorisation des films. La collection Desmet
contient les seules et uniques copies de
nombreuses œuvres. Elle est entrée en
2011 au patrimoine mondial de l’Unesco.
Gavroche rêve de grandes chasses (Gavroche op jacht), 1912, Paul Bertho,
Collection Eye Museum
Certains cinéastes expérimentaux réalisent des films sans caméra. Paolo Gioli touche directement les
objets qu’il veut représenter avec une pellicule ultra-sensible. La pellicule imprime ainsi l’objet filmé par
ce contact direct.
Le travail direct sur la pellicule de cinéma est également l’une des spécificités des cinéastes Peter
Kubelka et Stan Brakhage.
Rencontres et tables-rondes permettront de mettre en valeur cette technique, mais aussi de souligner
une réflexion plus globale : le cinéma réfléchit à ses propres composants, notamment à travers l’œuvre
de Jose Luis Guerin, Tren de sombras.
Pays invité : Pays-Bas
Nous aurons le plaisir d’organiser
une rétrospective autour des
œuvres cinématographiques sur
l’art de Johan van der Keuken, l’un
des plus grands documentaristes
néerlandais, décédé en 2001,
notamment ceux sur le peintre
néerlandais Lucebert (1924-1994) et
celui sur la musique africaine Cuivres
débridés, à la rencontre du swing.
Waiter! de Alex van Warmerdam© BAC Films(hommages aux réalisateurs
En collaboration avec l’Eye Museum, Art & Caméra présentera plusieurs films néerlandais
contemporains consacrés à l’art et aux artistes néerlandais, ainsi que des films restaurés par cette
institution.
Art & Caméra rendra hommage à des cinéastes néerlandais tels qu’Alex van Warmerdam, Gerrit van Dijk
et Sherman de Jesus.
Art & Caméra
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Soutien à la création
Pour soutenir la création musicale, Art & Caméra demande chaque année à des musiciens de composer
et de jouer la musique de deux ou trois ciné-concerts. Depuis 2012, au moins un de ces ciné-concerts
est confié à des musiciens professionnels tandis que l’autre est pris en charge par l’école municipale de
musique de Fontainebleau, qui crée pour l’occasion un orchestre d’écoliers, collégiens et lycéens.
Pour l’édition 2015, ce travail de collaboration avec les élèves musiciens sera renouvelé avec un cinéconcert sur le thème de la restauration du film La Danseuse espagnole. Le travail commencera cinq mois
en amont du Festival.
En 2014, Art & Caméra a créé un atelier pratique sur le thème « Filmer avec un téléphone
portable ». Cet atelier se tiendra également en 2015, pendant les trois jours du Festival.
Grâce à celui-ci, nous enseignons aux participants les possibilités d’expression artistique qu’offrent ces
appareils.
En 2012, Art & Caméra a mis en place un prix d’aide à la création baptisé Prix Art & Caméra. Ce
prix est décerné à un projet de film sur l’art en phase d’écriture. Il résulte de la volonté du Festival de
l’histoire de l’art de promouvoir le film sur l’art pour donner un nouveau souffle à la création de ce genre
cinématographique, dont les réalisateurs sont confrontés à la rareté des soutiens financiers et moraux.
En effet, le choix de récompenser un projet en genèse plutôt qu’un film déjà réalisé découle de la prise
de conscience du Festival de l’histoire de l’art de la nécessité d’aider la production de films sur l’art, un
genre cinématographique à part qui connait un ralentissement sensible. Cette initiative a pu voir le jour
grâce au soutien du Centre national du cinéma et l’image animée, de l’Académie de France à Rome-Villa
Medici et du Fresnoy.
Jeune public
Art & Caméra consacrera une large
place au jeune public. En 2014, nous
avions accueilli pour les séances
scolaires 1400 élèves, sur la seule
journée du vendredi. Une école
parisienne figurait également parmi
les établissements participants.
Une séance scolaire au Festival en 2014 © FHA14 / Thibaut Chapotot
Afin
d’encourager
l’analyse
filmique, Art & Caméra soumet sept
courts métrages, en lien avec le
thème « Matière de l’œuvre », aux
délibérations du jury lycéen du prix
Jeune Critique.
Salon du Livre
et de la Revue d’Art
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Le salon du livre et de la revue d’art du festival s’affirme depuis son origine comme une composante
essentielle de la manifestation. Organisé avec le groupe Art et Beaux livres du syndicat national de
l’édition, il reçoit le soutien du centre national du livre et l’appui du syndicat de la librairie française.
Liant la présentation de l’actualité éditoriale et celle du fonds, il a pour ambition de proposer toute la
diversité de l’offre, du livre illustré à la revue savante, en passant par les essais et les publications de
thèses.
Il se veut l’expression du travail d’éditeurs passionnés, inventifs, militants. Il illustre leur rôle indispensable
dans la construction, la diffusion et l’enseignement de l’histoire de l’art. Enfin, il réunit éditeurs et libraires,
dans une étroite et conviviale complémentarité, pour s’inspirer librement, sans s’y restreindre, du pays
invité, les Pays-Bas et du thème retenu, « matière de l’œuvre ».
Comme en 2014, le salon aura lieu dans la Cour ovale du château de Fontainebleau. Il devrait réunir près
de 70 éditeurs et libraires (généralistes, spécialisés et jeunesse). En outre, plusieurs librairies néerlandais
ont d’ores et déjà annoncé leur présence.
Comme les années précédentes, un prix de la traduction (intraduction et extraduction) sera remis à
l’occasion du salon.
En 2014, le Salon du livre et de la revue d’art a reçu plus de 5 000 visites. L’édition 2015 ambitionne au
moins le même succès.
Le Salon du livre et de la revue d’art, dans la Cour Ovale du château de Fontainebleau © FHA14 / Thibaut Chapotot
Programmation culturelle
18
L’UNIVERSITÉ DE PRINTEMPS
Le ministère de l’Éducation nationale propose dans le cadre du Festival de l’histoire de l’art, une Université
de printemps. Intégrée au Plan national de formation, elle est prioritairement destinée aux cadres et aux
enseignants chargés de l’enseignement d’histoire des arts. Pour la première fois, elle sera également
ouverte à tous les publics du Festival.
La coordination scientifique en est assurée par l’Institut national d’histoire de l’art et l’Inspection générale
de l’Éducation nationale. En adéquation avec le thème «matière de l’œuvre», se tiendront une trentaine de
« parcours ». Constitués de deux communications scientifiques et d’une proposition pédagogique, ces
parcours favoriseront l’échange entre professionnels du monde artistique (chercheurs, conservateurs,
artistes, etc.) et enseignants.
Proposition phare de la contribution de l’Institut national d’histoire de l’art à la formation des enseignants,
cette initiative représente une occasion très féconde d’échange entre l’Education nationale et la
communauté scientifique. Elle correspond également à une forte demande de formation des enseignants
et veut contribuer à la qualité du parcours d’éducation artistique et culturelle des élèves.
Salle des colonnes © DR
Programmation culturelle
19
DÉCOUVERTE DU CHÂTEAU AVEC LES ÉTUDIANTS
DE L’ÉCOLE DU LOUVRE ET DE PARIS-SORBONNE
Les visiteurs du château croiseront sur leur chemin des étudiants de l’École du Louvre et de l’université
Paris-Sorbonne partenaires d’une opération de médiation originale. Ces jeunes historiens de l’art seront
présents en permanence sur l’ensemble du site et tout au long du Festival. Certains répondront aux
questions du public sur les œuvres phares du château, d’autres feront de courtes présentations à heures
fixes dans les salles.
Cette grande opération de médiation a été préparée et encadrée par les équipes pédagogiques de
l’Ecole du Louvre et de l’université Paris-Sorbonne.
Médiation des étudiants de l’Ecole du Louvre et de Paris-Sorbonne © DR
Programmation culturelle
20
LES VISITES CONFÉRENCES
Des visites spécialement conçues permettront de découvrir le château et son histoire autour des
matières employées dans l’architecture, les décors, les œuvres picturales. Des conservateurs du
château partageront exceptionnellement leur expertise sur les sujets de leurs spécialités (sculptures,
peinture, mobiliers). Avec le soutien de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, des visites
thématiques seront organisées tout le week-end pour arpenter le château sous l’angle de la matière.
Certains espaces habituellement fermés au public seront proposés en visite guidée pendant le Festival.
Les visiteurs pourront ainsi découvrir le théâtre Impérial récemment restauré, les Petits Appartements
de Napoléon Ier, ou encore le boudoir Turc de Marie-Antoinette et Joséphine, tout juste restauré. Enfin,
des présentations de l’exposition temporaire « Pie VII face à Napoléon » seront organisées par les Amis
du château de Fontainebleau.
Visite de la galerie François Ier lors de la dernière édition du Festival de l’histoire de l’art © DR
Programmation culturelle
21
POUR LES FAMILLES ET LE JEUNE PUBLIC
Les activités jeune public
Une programmation spécifique pour les
familles et le jeune public est proposée
tout au long du Festival : des visites et
des ateliers seront accessibles, dans
une démarche d’éducation artistique et
culturelle.
•
Des visites du château et des
jardins seront spécialement conçues
pour les plus jeunes et leurs parents
•
Ceux qui souhaitent mettre en
pratique leur créativité pourront le faire
dans des ateliers installés dans la galerie
des Fleurs, cour de la Fontaine
•
Petits et grands sont invités à
découvrir les œuvres de 300 élèves dans
la « petite galerie de mythologie », installée
dans le Fumoir de Napoléon III
Atelier pédagogique © DR
L’offre scolaire
UN PROJET D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE SUR TOUTE L’ANNÉE : LA CRÉATION
D’UN CABINET DE MYTHOLOGIE AU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
Dans le cadre des actions d’Éducation artistique et culturelle de l’Établissement et en accord avec la
thématique du Festival, un partenariat avec l’Éducation nationale et la Société des Amis et Mécènes du
Château a permis de mobiliser plus de 300 élèves, du CE1 à la 4ème, sur un projet de création d’une
galerie de mythologie au château de Fontainebleau, tout au long de l’année scolaire 2014-2015.
Après le cabinet de curiosité, en 2014, c’est à nouveau l’approche humaniste qui a été privilégiée, autour
d’une nouvelle thématique : les Antiques et la mythologie gréco-romaine. L’ambition est de reconstituer
un « cabinet mythologique » de la Renaissance mettant l’imaginaire et les sources antiques en valeur. La
Renaissance se caractérise par son culte appuyé de l’Antiquité. Le château de Fontainebleau, créateur
d’une école artistique et manifeste de la Renaissance française, se nourrit de cet héritage précieux. La
demeure des rois de France abonde ainsi en scènes mythologiques tirées d’Hésiode, Ovide, Homère,
sur des supports artistiques d’une exceptionnelle qualité (fresques, stucs, bronzes, huiles, ébène, etc.).
Ce panorama de références civilisationnelles sert de point de départ à la constitution, par les 14 classes
partenaires, d’un « cabinet mythologique » tenant à la fois de l’atelier d’artiste et de la collection de
princes humanistes, et présentant les sources de l’imagination et de la poésie occidentale. La découverte
des matériaux de création, ainsi que de l’art de la statuaire, est au coeur de la thématique du Festival
d’histoire de l’art, invitant à l’exploration des liens entre le travail de la matière et le rendu de l’immatériel.
Élèves, professeurs, parents, inspecteurs de l’Education nationale, conseillers pédagogiques et artistes
plasticiens, travaillent avec le service pédagogique et les Amis du Château autour de ce projet ambitieux
et original qui aboutira à la création d’un espace muséographique ouvert au public le week-end du
Festival, dans une salle historique du château.
Programmation culturelle
22
LES PERFORMANCES DANS LES ESPACES DU CHÂTEAU
Une dizaine de concerts seront programmée par le Conservatoire national de musique et de danse de
Paris dans les espaces historiques du château de Fontainebleau. Le Festival mettra à l’honneur des élèves
des départements « disciplines instrumentales classique et contemporaine » et « musique ancienne ».
Ces concerts sont l’occasion pour le Conservatoire de manifester sa volonté de s’ouvrir au monde
extérieur et de développer partenariats et contacts avec le public. Ils reflètent la diversité et l’excellence
des activités pédagogiques de cette grande maison. Ce partenariat souligne la curiosité, l’initiative et le
dynamisme au service de l’éclosion des grands talents de demain, plaisir que le Conservatoire est fier
de partager avec le public du château de Fontainebleau.
Concert donné dans la salle de Bal lors de la dernière édition du Festival de l’histoire de l’art © DR
Programmation culturelle
PIE VII FACE À NAPOLÉON
LA TIARE DANS LES SERRES DE L’AIGLE
23
Du
mar 28
sa
juin u 29
201
5
Le château de Fontainebleau a accueilli par deux fois le pape Pie VII, comme hôte sur le chemin du sacre
en 1804, puis comme prisonnier entre 1812 et 1814. L’appartement des Reines-Mères, baptisé depuis
lors « appartement du Pape », en conserve aujourd’hui le souvenir.
Fontainebleau est à cet égard l’un des lieux qui incarne le mieux les relations tumultueuses entre Rome
et Paris, dont l’une des expressions est la « guerre d’image » que se livrent les deux puissances, de 1796
à 1814.
L’exposition évoque d’abord la mainmise des Français sur quelques-uns des trésors de la collection
pontificale, la célébration du concordat de 1801 par l’imagerie officielle ou encore l’iconographie subtile
des cadeaux diplomatiques lors du sacre de 1804. La guerre de propagande, qui atteint son paroxysme
avec l’invasion des États pontificaux en 1808 et l’arrestation de Pie VII en 1809, est ensuite décryptée à
travers l’image d’une Rome antique renaissant grâce au « César moderne ». Le Pape, retenu à Savone
depuis 1809, est conduit à Fontainebleau en 1812, où les deux protagonistes s’affrontent. L’Empereur
parvient à arracher en janvier 1813 un éphémère concordat au Pape qui, libéré en 1814, est accueilli à
Rome par une imagerie triomphaliste.
Près de 130 œuvres, parmi lesquelles des acquisitions inédites, ainsi que des prêts exceptionnels des
musées du Vatican ou de la Sacristie pontificale, illustrent un affrontement où se combinent enjeux
religieux, politiques et artistiques.
En écho, sur les lieux mêmes de sa détention, les éléments retrouvés et restaurés du mobilier qu’a connu
Pie VII sont rassemblés pour la première fois depuis le Premier Empire.
Commissaires : Christophe Beyeler et Jean Vittet, conservateurs en chef au château de Fontainebleau
Affiche de l’exposition © DR
Programmation culturelle
24
LES RENCONTRES INTERNATIONALES ÉTUDIANTES
Pour la quatrième année consécutive, le Festival propose des Rencontres étudiantes internationales
afin d'aider à la création de réseaux de jeunes chercheurs et d'amener des étudiants avancés dans
les études d’histoire de l’art (master et doctorat) à rencontrer des professionnels de la culture et de la
recherche dans un rapport plus familier. Deux ateliers permettent également aux étudiants de présenter
leur point de vue sur l’historiographie de la discipline.
Les deux premières années, le Festival a rapproché quarante à cinquante étudiants français et originaires
du pays invité (le Royaume-Uni en 2013, la Suisse en 2014). Lors de l'édition 2015, le Festival souhaite
accueillir quinze étudiants français accompagnés de quinze étudiants néerlandais mais également quinze
jeunes chercheurs de l'Union européenne, grâce au soutien de la Fondation Hippocrène, fondation
destinée à renforcer la cohésion entre jeunes européens.
En faisant ainsi connaître au tout début de leur carrière de futurs universitaires ou conservateurs, en les
aidant à nouer des contacts avec leurs aînés et leurs contemporains, le Festival se propose de contribuer
au développement de parcours professionnels européens et non seulement nationaux. Ces rencontres
souhaitent être une pierre à la constitution d'une communauté européenne de l'histoire de l'art, fondée
sur des relations personnelles nées lors du temps bref et intense du Festival mais entretenue ensuite par
les Anciens des rencontres. Ce pari sur l'avenir permettra, on l'espère, de constituer progressivement
un réseau d'historiens de l'art européens en contact avec leurs homologues extraeuropéens invités par
le Festival.
Petit-déjeuner des rencontres internationales étudiantes © FHA
Programmation culturelle
25
LE BUREAU D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES
HISTORIENS DE L’ART (BAIP-HA)
Grâce à un mécène privé et à l’initiative de M. Pierre Rosenberg, le Bureau d’aide à l’insertion
professionnelle des historiens de l’art (BAIP-HA), a été créé en Avril 2012, à la suite du recrutement
de Marie-Claire Doumerg-Grellier, chargée de mission. Cette création de poste est liée dès le départ
au festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau, afin que cette réunion devienne un lieu de rencontre
privilégié entre tous les professionnels de cette discipline.
Hébergé à l’INHA, il a pour mission principale de favoriser l’insertion professionnelle des historiens de
l’art diplômés des universités françaises et de l’École du Louvre en les réunissant dans un même réseau
professionnel. Il doit faciliter la rencontre entre les diplômés en histoire de l’art et des personnes en
poste dans des structures culturelles voire des particuliers. Cette médiation est à la base de toutes les
actions du BAIP-HA. Ce dernier diffuse des offres d’emploi, propose des outils adaptés aux recruteurs
et des conseils spécifiques aux historiens de l’art en matière d’accompagnement et d’aide à l’insertion
professionnelle.
Le BAIP-HA s’adresse d’un côté aux entreprises recherchant les services d’un historien de l’art et, de
l’autre, aux étudiants et diplômés en histoire de l’art, archéologie, médiation, muséologie, patrimoine, en
recherche de stage ou d’emploi.
Ses missions :
•
Diffuser des offres de stages et d’emploi dans le milieu culturel.
•
Proposer des rencontres avec des professionnels sur les différents métiers accessibles aux
historiens de l’art (tables rondes thématiques, « les métiers de l’histoire de l’art », témoignages sous
forme de conférences).
•
Organiser des ateliers de valorisation de compétences (« Club des compétences ») spécifiques
pour les historiens de l’art et de réflexion sur les outils de la recherche d’emploi (CV, entretien, visibilité
numérique…).
•
Donner des conseils aux jeunes diplômés en histoire de l’art lors de ces ateliers ou conférences sur les démarches de recherche d’emploi, les stages, les débouchés actuels, les différents statuts
juridiques pour travailler en tant qu’historien de l’art indépendant (auto-entrepreneur entre autres).
•
Démarcher les professionnels de la culture, du secteur public (musées, bibliothèques, ministères)
comme du secteur privé (galeries d’art, fondations, maisons d’édition, sociétés de ventes volontaires),
organisateurs de manifestations (biennales, salons, foires, etc.), afin de faire connaître ses services :
rédaction et diffusion d’annonces, profilage à partir de la CV-thèque du BAIP-HA (environ 400 historiens
de l’art inscrits).
Les organisateurs
26
LA DIRECTION GÉNÉRALE DES PATRIMOINES
La direction générale des patrimoines conduit les missions exercées par l’État dans
les domaines de l’architecture, des archives, des musées, ainsi que du patrimoine
monumental et archéologique.
La direction générale des patrimoines est plus précisément chargée de l’étude, de la protection,
de la conservation, de la restauration et de la valorisation des collections des musées, des archives
publiques, du patrimoine archéologique, des monuments et des espaces protégés, ainsi que des autres
biens culturels protégés au titre du code du patrimoine et du code de l’urbanisme pour leur intérêt
historique, esthétique et culturel.
Elle exerce le contrôle scientifique et technique de l’État sur les archives publiques et sur les
archives privées protégées, les musées de France, les opérations archéologiques, les monuments
historiques et les espaces protégés ainsi que sur les opérations d’inventaire général du patrimoine
culturel. Elle assure la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires qui lui confèrent
une compétence d’inspection, d’avis ou d’autorisation au titre de la protection des patrimoines ou de la
qualité architecturale ou paysagère.
Elle contribue à l’enrichissement des collections publiques.
Elle définit, coordonne et évalue l’action de l’État en matière de collecte, de conservation, de
communication et de mise en valeur des archives publiques à des fins administratives, civiques,
scientifiques et culturelles. Elle veille à la sauvegarde des archives privées présentant, du point de vue
de l’histoire, un intérêt public.
Elle coordonne l’action de l’État en ce qui concerne l’application des dispositions législatives et
réglementaires relatives à ses domaines de compétence, ainsi que celles régissant les enseignements
et les professions relevant de ces domaines. Elle veille à leur mise en oeuvre.
Elle exerce ces mêmes compétences en faveur des oeuvres photographiques et du patrimoine
ethnologique et immatériel.
Elle veille à l’observation et au développement du marché de l’art et du mécénat.
La direction générale des patrimoines favorise la création architecturale, veille à la promotion de
la qualité architecturale et apporte son concours à la politique de sauvegarde et de mise en valeur des
espaces. Elle garantit le respect et l’intégrité des démarches patrimoniales et contribue à la politique de
l’État en matière d’aménagement du territoire, de paysage et de la ville.
Elle élabore et veille à l’application de la législation sur le métier d’architecte. Elle assure la tutelle
de l’ordre des architectes. Elle exerce le contrôle scientifique sur l’enseignement de l’architecture.
Elle assure la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires qui lui confèrent une
compétence d’inspection, d’avis ou d’autorisation au titre de la protection des patrimoines ou de la
qualité architecturale ou paysagère.
Enfin, elle assure la tutelle des grands établissements publics et services à compétence nationale
de son secteur comme les musées nationaux ou le Centre des monuments nationaux, la Réunion des
musées nationaux - Grand Palais et la Cité de l’architecture et du patrimoine, ou encore comme les vingt
écoles nationales supérieures d’architecture.
http://www.culturecommunication.gouv.fr/
Les organisateurs
27
L’INSTITUT NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ ART
Établissement public de recherche et de formation s’appuyant sur une bibliothèque exceptionnelle, l’Institut
national d’histoire de l’art (INHA) a pour mission de développer l’activité scientifique et de contribuer à la
coopération nationale et internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine.
Créé en 2001 et placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Communication et de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’INHA s’articule autour de deux départements, le
département de la Bibliothèque et de la Documentation et le département des Études et de la
Recherche qui pilote huit domaines de recherche : l’histoire de l’art antique, l’histoire de l’archéologie,
l’histoire de l’art médiéval, l’histoire du goût, pratiques de l’histoire de l’art, l’histoire de l’architecture,
l’art par-delà les beaux-arts / arts décoratifs, design, culture matérielle ; histoire de l’art contemporain
XXe - XXIe siècles et arts et architecture dans la mondialisation.
Depuis 2008, l’INHA s’est enrichi d’une nouvelle composante, l’unité InVisu, « l’Information visuelle
et textuelle en histoire de l’art : nouveaux terrains, corpus, outils », fruit d’un partenariat avec le CNRS.
Les premiers travaux d’InVisu portent sur l’histoire de l’architecture et du patrimoine en Méditerranée du
XIXe au XXIe siècle.
L’INHA exerce des activités de recherche, de formation et de diffusion des connaissances.
Il assure :
• la constitution, la conservation, l’enrichissement et la valorisation de ses collections propres
et des collections qui lui sont confiées, réunies au sein de la Bibliothèque de l’INHA, collections
Jacques Doucet;
• l’accès aux ressources documentaires sous toutes leurs formes, et leur diffusion;
• l’initiation à la recherche, à l’utilisation des techniques documentaires et à la conservation des
collections.
L’INHA est installé dans la Galerie Colbert (75002 Paris), qui rassemble un grand nombre d’institutions
d’enseignement et de recherche en histoire de l’art et en archéologie. La Bibliothèque de l’INHA,
collections Jacques Doucet, accueille la communauté scientifique dans la salle Ovale du Quadrilatère
Richelieu, dans l’attente de la rénovation de la célèbre salle Labrouste.
À l’automne 2016, la Bibliothèque de l’INHA, rejointe par la Bibliothèque centrale des musées nationaux
et enrichie d’une partie des collection de la Bibliothèque de l’École nationale supérieure des Beaux-arts,
intégrera la salle Labrouste du quadrilatère Richelieu et proposera aux lecteurs 1 700 000 documents,
dont 260 000 en accès libre, et 410 places de consultation.
L’INHA est membre associé de deux ComUE (Communautés d’Universités et d’Établissements), la
ComUE Sorbonne-Universités et la ComUE héSam Université (Hautes études/Sorbonne/Arts et métiers)
et membre fondateur du RIHA (International Association of Research Institutes in the History of Art),
qui regroupe les instituts de recherche en histoire de l’art implantés en Europe et en Amérique du
Nord. L’INHA entretient ainsi d’étroites relations avec le Clark Art Institute, à Williamstown, le Getty
Research Institute, à Los Angeles, la Scuola Normale Superiore, à Pise, ou encore le Zentralinstitut für
Kunstgeschichte, à Munich.
http://www.inha.fr.
Les organisateurs
28
LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
« La vraie demeure des rois, la maison des siècles ». Napoléon à Sainte-Hélène, août 1816. Au cœur de
130 hectares de parc et jardins, le château de Fontainebleau et ses 1500 pièces, inscrit depuis 1981 au
patrimoine mondial de l’UNESCO, ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire.
Fontainebleau… Au poids de l’histoire, telle que les rois de France l’y ont pour partie écrite pendant huit
siècles, s’ajoute l’héritage artistique dont rendent compte l’architecture, les décors et les ameublements
exceptionnels du château, unique résidence de cette ampleur qui soit parvenue jusqu’à nous, depuis
la chute de l’Empire en 1870. La République, consciente de ce patrimoine incomparable, l’a toujours
entretenu et offert à la jouissance du public. C’est la mission de l’Etablissement public du château de
Fontainebleau aujourd’hui de le faire partager au plus grand nombre.
Ecrin du Festival de l’histoire de l’art depuis sa création en 2011, le château vit au rythme des grands
rendez-vous culturels nationaux et d’une programmation riche : expositions, visites, animations et
ateliers, à destination de tous les publics, se succèdent au long de l’année.
La saison 2015 est marquée par une grande exposition consacrée aux relations entre le pape Pie VII
et l’empereur Napoléon Ier, ainsi que par l’ouverture au public, après trois années de restauration, du
boudoir Turc de Marie-Antoinette et Joséphine.
Tous les week-ends, un ensemble d’activités, renouvelé chaque trimestre, est proposé aux familles, afin
que chaque génération découvre le château à sa manière.
Le château porte également une attention particulière aux publics spécifiques : public scolaire, public en
situation de handicap et public du champ social. A ce titre, un important volet pédagogique caractérise
cette cinquième édition du Festival de l’histoire de l’art, par une programmation dédiée au jeune public,
scolaire et non scolaire.
Plus d’informations : 01 60 71 50 60/70
www.chateaudefontainebleau.fr
Château de Fontainebleau © FMR
Les organisateurs
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LE COMITÉ SCIENTIFIQUE
Président du comité scientifique :
Pierre Rosenberg, de l’Académie Française, présidentdirecteur honoraire du musée du Louvre
Sylvie Aubenas, conservateur général, directeur du
département des Estampes et de la Photographie,
Bibliothèque nationale de France (BnF)
Isabelle Balsamo, conservatrice générale du
patrimoine, direction générale des patrimoines au sein
de l’Inspection des patrimoines, ministère de la Culture
et de la Communication
Laurent Baridon, professeur d’histoire de l’art
contemporain, université Lumière-Lyon II
Vincent Berjot, directeur général des Patrimoines du
ministère de la Culture et de la Communication
Olivier Bonfait, professeur d’histoire de l’art, université
de Bourgogne, président de l’Association des
professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des
universités (APAHAU)
Florence Buttay, maître de conférences, université
Bordeaux III, chargée de mission à l’INHA, coordinatrice
du Festival de l’histoire de l’art
Maurizio Canesso, galeriste
Giovanni Careri, directeur d’études, EHESS
Pascale Charron, maitre de conférences, université
François Rabelais, Tours/ Centre d’Études Supérieures
de la Renaissance.
Pierre Curie, conservateur en chef du patrimoine,
chargé de la filière peinture du département restauration
du C2RMF
Frédérique Desbuissons, maître de conférences en
histoire de l’art moderne et contemporain, conseiller
scientifique, INHA
Vincent Droguet, conservateur général, directeur
du patrimoine et des collections du château de
Fontainebleau
Philippe Durey, directeur de l’École du Louvre
Alexia Fabre, conservateur en chef du musée d’Art
contemporain du Val-de-Marne (MAC-VAL)
Sophie Fermigier, direction générale pour la recherche
et l’innovation, ministère de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche
Adrien Goetz, maitre de conférences, université ParisSorbonne
Éric Gross, directeur de l’Institut national du patrimoine
(INP)
Vincent Guichard, directeur général du Centre
archéologique européen
Valérie Guillaume, conservatrice générale du
Patrimoine, directrice du musée Carnavalet-Histoire de
Paris, de la Crypte archéologique du parvis Notre-Dame
et des Catacombes
Jean-François Hebert: président de l’établissement
public du château de Fontainebleau
Michel Hochmann, professeur d’histoire de l’art
moderne, directeur d’études, École pratique des hautes
études (EPHE)
Dominique Jacquot, conservateur en chef, musée des
Beaux-Arts de Strasbourg
Marie-Christine Labourdette, Directrice chargée des
Musées de France, Direction générale des patrimoines
Johanne Lamoureux, professeur d’histoire de
l’art, directrice du département des Études et de la
Recherche, Institut national d’histoire de l’art (INHA)
Ségolène Le Men, professeur d’histoire de l’art à
l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre
senior de l’Institut universitaire de France
Annick Lemoine, maître de conférences d’histoire
de l’art, université Rennes II, chargée de mission pour
l’histoire de l’art, Académie de France à Rome - Villa
Medicis
Antoinette Le Normand-Romain, directeur général de
l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)
Pascal Liévaux, chef du département du pilotage de
la recherche et de la politique scientifique, direction
des Patrimoines du ministère de la Culture et de la
Communication
Ger Luijten, directeur de la Fondation Custodia
Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du
Louvre (représenté par Marie Claire Le Bourdellès)
Sophie Mouquin, directrice des études, Ecole du
Louvre, maître de conférences en histoire de l’art,
université Lille III
Valérie Nègre, professeur d’histoire de l’architecture,
École nationale supérieure d’architecture Paris La
Villette, chercheur, UMR AUsser
Christine Peltre, professeur d’histoire de l’art
contemporain à l’université de Strasbourg,
présidente du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).
Philippe Plagnieux, professeur d’histoire de l’art
médiévale à l’université de Besançon, professeur à
l’École nationale des chartes
Florence Robine, directrice générale de l’enseignement
scolaire (DGESCO) (représentée par Ghislaine
Desbuissons)
Henri de Rohan-Csermak, inspecteur général de
l’éducation nationale, chargé de l’histoire des arts
Alain Schnapp, professeur d’archéologie grecque,
université Paris I
dr. Chris Stolwijk, Director of the RKD - Netherlands
institute for art history
Gennaro Toscano, Professeur des universités, Directeur
des études du département des conservateurs, de
la recherche et des relations scientifiques de l’Institut
National du Patrimoine
Caroline van Eck, professeur d’histoire de l’art et
d’architecture, université de Leyde
Marie-Paule Vial, conservateur en chef du patrimoine,
chargée de mission à la direction de l’action culturelle
de Marseille
Christian Volle, éditeur
Pierre Wat, professeur des universités, université Paris
1 Panthéon-Sorbonne
Les organisateurs
30
UNE ÉQUIPE DÉDIÉE
L’organisation du Festival est conduite par un comité de pilotage qui réunit la direction générale des
patrimoines / service des musées de France, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de
Fontainebleau.
COMITÉ DE PILOTAGE
Direction générale des patrimoines, Service
des musées de France
Marie-Christine Labourdette, directrice, chargée
des musées de France,
Philippe Parizot, chef du bureau du pilotage des
musées nationaux
Établissement public du château de
Fontainebleau
Jean François Hebert, président
Patrick Farçat, délégué général du Festival de
l’histoire de l’art
Isabelle de Gourcuff, administratrice générale
Institut national de l’Histoire de l’art
Antoinette Le Normand-Romain, directeur
général
Florence Buttay, directrice scientifique
PROGRAMMATION SCIENTIFIQUE / INSTITUT
NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ART
Florence Buttay, directrice scientifique
Thierry Dufrêne, secrétaire scientifique du comité
international de l’histoire de l’art
Myoung-Jin Cho, programmatrice «Art &
Caméra»
Marie Dessaillen, assistante scientifique
Marie-Astrid Pourchet, assistante scientifique
PROGRAMMATION CULTURELLE / CHÂTEAU
DE FONTAINEBLEAU
Vincent Droguet, directeur du patrimoine et des
collections
Éric Grebille, responsable du mécénat et des
partenariats
Alexis de Kermel, responsable de la
communication
Hugo Plumel, chef du service des publics
David Millerou, chef du département de l’action
pédagogique
Estelle Pataut, chef du département de l’action
culturelle
SALON DU LIVRE ET DE LA REVUE D’ART
Éric Gross, directeur du salon
Pascale le Thorel, responsable des éditions,
École nationale supérieure des Beaux-Arts,
présidente du groupe Art et Beaux livres du
Syndicat national de l’édition
Monelle Hayot, éditions d’art Monelle Hayot
COMMUNICATION
Département de la communication de la direction
générale des patrimoines
François Muller, chef du département de la
communication
Florence Barreto, chargée de mission
MÉCÉNAT
Délégation à l’information et à la communication
Karim Maatoug, chargé de mission
RELATIONS AVEC LA PRESSE
Heymann Renoult Associées
Sarah Heymann
Adeline Suzanne
Abigaïl Nogues
Les partenaires
31
Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche
Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est
heureux de s’associer au Festival de l’histoire de l’art pour sa cinquième Université de printemps
d’histoire des arts. Cette manifestation, conduite en partenariat avec l’Institut national d’histoire
de l’art, le Château de Fontainebleau et l’École du Louvre, est l’un des grands rendez-vous culturels et scientifiques du
plan national de formation. Elle accompagne le développement du parcours d’éducation artistique et culturelle créé par
la Loi d’orientation et de refondation de l’école de la république du 8 juillet 2013.
Sous le titre À l’école de la collection, cette session s’adresse aux inspecteurs et aux formateurs en charge de
l’enseignement d’histoire des arts en France et, plus largement, à tous les enseignants passionnés par l’histoire des arts.
Elle entend explorer dans toute leur richesse les affinités qui existent entre l’école et la collection, en se concentrant sur
les démarches partenariales autour des collections muséales dont la fréquentation par les professeurs et les élèves est
en constante progression.
À travers des études de cas pratiques et des tables rondes, plusieurs thématiques seront mises à l’épreuve des regards
croisés d’historiens de l’art, d’artistes, d’universitaires et de responsables de services éducatifs de musées, d’enseignants
et de formateurs.
http://www.education.gouv.fr
Institut National du
Patrimoine
L’Institut national du patrimoine est un
établissement d’enseignement supérieur du
ministère de la culture et de la communication.
Il a pour mission, d’une part, le recrutement par concours et la formation des conservateurs du patrimoine de l’État, de la
Ville de Paris et de la fonction publique territoriale, en partenariat avec le Centre national de la fonction publique territoriale
- Institut national des études territoriales. D’autre part, à travers son master restaurateur du patrimoine, l’Inp sélectionne,
également par concours, et forme des restaurateurs du patrimoine habilités à intervenir sur les collections publiques.
Chaque année, l’Institut national du patrimoine accueille entre 40 et 50 élèves conservateurs et environ vingt élèves
restaurateurs. Pour favoriser la diversité dans le recrutement, l’Inp a ouvert en 2010 une classe préparatoire intégrée (CPI)
aux concours externes de conservateur du patrimoine, en partenariat avec l’Ecole du Louvre et l’Ecole nationale des
chartes, et avec le soutien de la Fondation Culture & Diversité et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité
des chances (ACSÉ). Depuis la création de la CPI, 11 de ses élèves ont déjà été admis au concours.
L’Inp propose également un très large éventail de sessions de formation permanente. Avec plus de cinquante séminaires
et stages de formation, réunissant chaque année plus de 1000 participants, l’Inp a fait du développement de la formation
permanente des professionnels du patrimoine un enjeu majeur. Ainsi, avec le Musée des civilisations de l’Europe et de
la Méditerranée (MuCEM), l’Inp a créé en 2013 l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP), instance de
formation commune aux deux établissements qui tient ses sessions au Fort Saint-Jean à Marseille.
L’Inp est aussi un lieu de recherche et de diffusion culturelle à travers des conférences, des journées d’études, des
séminaires et des colloques qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et
universitaires, françaises et étrangères.
Enfin, l’inp inscrit ses missions dans un réseau de coopérations internationales, en envoyant ses élèves en stage à
l’étranger, en recevant des stagiaires étrangers, mais également en exportant ses formations et son expertise. Membre
d’HeSam Université (Hautes études, Sorbonne, Arts et métiers), l’Inp s’inscrit aujourd’hui dans un ensemble de 15
établissements réunissant près de 55000 étudiants et 4 300 enseignants et chercheurs. HeSam université constitue
notamment le plus important ensemble dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine.
http://www.inp.fr
Les partenaires
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Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais
La Réunion des musées nationaux - Grand Palais présente chaque année une quarantaine
d’événements culturels très diversifiés à Paris, en région et à l’international. Le Grand Palais,
l’un des monuments préférés des Français, en est la vitrine prestigieuse en plein coeur de Paris.
Expositions, concerts, défilés, salons, performances… la programmation, à la fois exigeante
et populaire, est accessible à tous les publics dans le souci de la démocratisation culturelle et
s’accompagne d’une riche offre de médiation.
Au-delà des événements, la Réunion des musées nationaux - Grand Palais diffuse la culture à travers ses activités
éditoriales, son réseau de librairies boutiques d’art et son agence photographique, première agence française d’images
d’art.
La Réunion des musées nationaux - Grand Palais contribue enfin à l’enrichissement des collections nationales en
procédant à des acquisitions pour le compte de l’État.
http://www.rmn.fr
MINES ParisTech
Partenaire du Festival depuis sa création, le site MINES ParisTech de
Fontainebleau accueille des conférences dans ses salles de classe pendant
trois jours. Mines ParisTEch forme depuis sa création en 1783 des ingénieurs
de très haut niveau capables de résoudre des problèmes complexes dans des
champs très variés.
Première école en France par son volume de recherche contractuelle, MINES
ParisTech dispense une importante activité de recherche orientée vers
l’industrie, avec le soutien d’ARMINES, structure dédiée à la recherche partenariale.
Ses domaines de recherche s’étendent de l’énergétique aux matériaux, en passant par les mathématiques
appliquées, les géosciences et les sciences économiques et sociales. L’École développe également la création de
chaires d’enseignement et de recherche sur des thèmes émergents. MINES ParisTech est membre fondateur de
ParisTech qui rassemble 12 des plus grandes écoles d’ingénieurs et de management parisiennes.
L’École est également membre fondateur de l’université de recherche Paris Sciences et Lettres qui rassemble 16
institutions d’enseignement supérieur et de recherche prestigieuses, situées au cœur de Paris.
www.mines-paristech.fr
Paris-Sorbonne
Paris-Sorbonne, héritière d’une tradition humaniste séculaire, est une université
de lettres et de sciences humaines de réputation internationale. Elle est
constituée de 17 Unités de Formation et de Recherche qui font son originalité
et assurent son rayonnement. Paris-Sorbonne a mis en place avec succès des
licences et des masters professionnels, mais sa vocation première demeure la
transmission d’une culture générale de haut niveau. En développant les capacités
de réflexion, l’expression écrite et orale, la connaissance et la compréhension
des civilisations, les disciplines enseignées à Paris-Sorbonne visent à former des individus aptes à faire face aux
évolutions permanentes du marché du travail, des citoyens à la fois lucides et actifs, et, enfin, des savants, pour
les étudiants qui souhaitent se spécialiser, faire progresser les connaissances scientifiques et transmettre celles-ci
à leur tour. Paris-Sorbonne est également membre fondateur de « Sorbonne Universités » qui regroupe de grands
établissements parisiens comme l’université Pierre et Marie Curie (UMPC), le Muséum National d’Histoire Naturelle
(MNHN), l’UTC, l’INSEAD, etc…
www.paris-sorbonne.fr
Les partenaires
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L’École du Louvre
L’École du Louvre est un établissement d’enseignement
supérieur qui dispense des cours d’histoire de l’art,
d’archéologie, d’épigraphie, d’anthropologie et de
muséologie. Fondée en 1882, établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, elle est,
depuis sa création, située au Palais du Louvre, à proximité du musée dont elle porte le nom. L’École propose
à ses élèves un cursus, selon le schéma universitaire européen (Licence–Master-Doctorat), composé de trois
cycles sanctionnés par des diplômes, et une classe préparatoire aux concours de conservateur du patrimoine. Sa
pédagogie, qui associe cours théoriques et approche concrète, s’appuie sur l’étude des témoignages matériels
des différentes cultures (sites, édifices, oeuvres, objets conservés dans les collections), elle est mise en oeuvre
par un corps enseignant composé en majorité de conservateurs de musée et de professionnels du patrimoine.
Parallèlement, l’École du Louvre permet à des auditeurs d’accéder à certains enseignements destinés aux élèves
(cours du jour) ; organise d’autres cours ouverts au plus large public (cours du soir, cours d’été, cours en régions,
cours de la Ville de Paris, cycles de découverte…) ; participe à la formation des stagiaires commissaires-priseurs ;
organise des colloques scientifiques, conférences et journées d’étude ; publie des manuels pour les élèves et des
ouvrages de recherche spécialisés. www.ecoledulouvre.fr
www.ecoledulouvre.fr
Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris
Le Conservatoire a pour mission principale de dispenser
un enseignement hautement spécialisé et une formation
professionnelle de haut niveau dans les domaines de la
musique, de la danse et des nouvelles technologies du
son. Cet enseignement comprend les connaissances
théoriques et la maîtrise pratique nécessaires à l’exercice
de ces arts ou professions dans les activités suivantes : disciplines instrumentales classiques et contemporaines,
musique ancienne, jazz et musiques improvisées, disciplines vocales, écriture, composition, direction d’orchestre,
musicologie et analyse, pédagogie et formation à l’enseignement, métiers du son, et, pour la danse, danse
classique et danse contemporaine. La formation s’inscrit aujourd’hui dans le cadre de l’harmonisation européenne
des cursus de l’enseignement supérieur (LMD).
Pour l’exercice de ses missions, le Conservatoire organise en particulier, dans le cadre de l’apprentissage de la
scène, environ 300 spectacles musicaux et chorégraphiques dans ses trois salles publiques ainsi que dans de
nombreuses institutions partenaires, à Paris, en France et à l’étranger, contribuant au rayonnement national et
international de l’établissement.
Ce sont l’ensemble de ces ressources au service de l’institution, gage d’une formation de haut niveau, qui
permettent d’assurer aux élèves une insertion professionnelle remarquable et reconnue dans les différents métiers
de la musique et de la danse.
www.conservatoiredeparis.fr
CENTRE NATIONAL DU LIVRE
Établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, le
Centre national du livre a pour mission de soutenir tous les acteurs de la chaîne
du livre, du papier au numérique : les auteurs, les traducteurs, les éditeurs, les
libraires, les bibliothécaires, les organisateurs de manifestations littéraires.
Chaque année, il contribue ainsi à la réalisation de plus de 3 000 projets. Parmi
ceux-ci, plus de 600 librairies, 500 auteurs et traducteurs, 200 bibliothèques,
100 manifestations littéraires, 1 800 livres et revues publiés. Il participe ainsi à la création littéraire francophone.
http://www.centrenationaldulivre.fr
Les partenaires
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Le Syndicat de la Librairie Française
Le Syndicat de la Librairie Française regroupe plus de 600 librairies de
toutes tailles, généralistes ou spécialisées, dont la vente de livres au
détail constitue l’activité principale. Il est le syndicat représentatif des
libraires. Le SLF représente et défend la spécificité du métier de libraire
auprès de tous les acteurs de la chaîne du livre, des partenaires sociaux
et des pouvoirs publics. Le SLF défend au quotidien les intérêts des
libraires et l’avenir de leur métier face aux nombreux défis auxquels la profession doit faire face aujourd’hui. Il
assure la représentation collective de la librairie auprès des éditeursdiffuseurs- distributeurs, des pouvoirs publics
(Ministères de la culture, du travail, de l’économie, des PME, Assemblée nationale, Sénat, collectivités locales…),
ainsi que des instances paritaires (convention collective, formation, salaires…).
Son action s'appuie sur les valeurs d'indépendance et de promotion de la diversité culturelle ainsi que sur la
valorisation du travail des libraires, conjuguant le service personnalisé au client, l’offre d’un assortiment varié de
qualité et une animation sociale et culturelle liée à l’ancrage dans un territoire.
Le travail du syndicat est organisé autour de plusieurs commissions qui couvrent l’ensemble des enjeux qui
concernent aujourd’hui les librairies : social, juridique, commercial, transport, formation, communication et
numérique. Ses principaux axes d’action sont :
L’amélioration de la situation économique des librairies (marge, trésorerie, bonnes pratiques, négociations
commerciales, logistique, délais de livraison…).
La mise en place ou la promotion d’outils collectifs au service des libraires (observatoire économique, outils de
relations clients, communication, présence sur Internet, réflexion sur le commerce associé).
L’organisation de la branche de la librairie en matière sociale (nouvelle conven tion collective, nouvelle classification
des emplois, négociation des salaires minimaux…).
L’adaptation de l’offre de formation La promotion et la défense du prix unique du livre La représentation des libraires
auprès des pouvoirs publics (Ministères, Parlement, associations d’élus locaux, collectivités territoriales…).
La préparation de la librairie au marché du numérique L’élaboration de stratégies de communication sur la librairie
auprès du public.
L’adaptation des marchés publics afin de favoriser la présence des libraires sur les ventes aux collectivités .
L’action européenne et internationale.
Par ailleurs, le SLF fait connaître l’actualité de ses missions, les métiers en librairie et sa vision de la chaîne du livre
à travers son site syndicat-librairie.fr et ses publications. Il organise tous les deux ans les Rencontres nationales de
la librairie (Lyon en 2011, Bordeaux en 2013).
http://www.syndicat-librairie.fr
Les partenaires
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Centre National du Cinéma et de l’Image Animée
Dans le secteur du cinéma, le Centre national du cinéma et de l’image animée
(CNC) apporte des aides à la création, à la production, à la distribution de films, au
court métrage, à l’exploitation, aux industries techniques, aux cinématographies
en développement, à l’exportation du film français et désormais il aide à la numérisation des films de patrimoine.
Les actions du CNC en faveur de l’industrie des programmes audiovisuels s’organisent autour des aides à la
production de programmes destinés à l’ensemble des réseaux télévisuels, à la création d’oeuvres audiovisuelles
à caractère innovant, aux industries techniques de l’audiovisuel et à la promotion à l’étranger des programmes
audiovisuels. Le CNC soutient la recherche et l’innovation dans le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia. Il
accompagne les mutations du secteur des industries techniques liées au déploiement
des technologies numériques en soutenant l’équipement, l’innovation et les travaux de ces entreprises. Il
favorise également la prise de risque des producteurs recourant, dans le cadre de la production d’une oeuvre
cinématographique ou audiovisuelle, aux nouvelles technologies de l’image et du son, en particulier à la 3D relief.
Il soutient l’utilisation des nouvelles technologies dans la création artistique contemporaine, en partenariat avec les
directions concernées du ministère de la Culture et de la Communication.
Il soutient a promotion des oeuvres notamment dans le cadre de nombreux festivals et met en place des dispositifs
d’éducation artistique au cinéma.
http://www.cnc.fr/web/fr
Académie de
France à
Rome - Villa Médicis
L’Académie de France à Rome – Villa Médicis, sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication,
favorise la création artistique et promeut un dialogue fécond et toujours renouvelé entre les cultures, les arts et les
époques historiques, dans leur diversité.
Fondée en 1666 par Louis XIV, l’Académie de France à Rome a comme mission fondatrice et centrale l’accueil des
artistes et des chercheurs. Y ont séjourné, entre autres, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Hector Louis Berlioz,
Jean-Baptiste Carpeaux, Claude Debussy, Charles Garnier, mais aussi Lili Boulanger, Henri Dutilleux, Hervé Guibert
et de nombreux artistes et historiens de l’art aujourd’hui
internationalement reconnus. Soucieuse de s’ouvrir au public, elle propose une programmation culturelle active
et variée – expositions, concerts, projections, rencontres littéraires, colloques – qui en fait un véritable laboratoire
artistique, entre la France et l’Italie, ouvert sur l’Europe et sur le reste du monde. Elle s’emploie en outre à conserver
et à faire connaître les jardins et les collections de la Villa Médicis, son siège depuis 1803, notamment à travers des
visites guidées organisées tous les jours.
De nombreuses générations d’artistes se sont succédé à l’Académie de France à Rome. Elle est aujourd’hui ouverte
internationalement à tous les champs de la création et de la réflexion sur les arts. Plusieurs types de résidences y
sont désormais proposés, selon des durées, des conditions et des objectifs différents.
http://www.villamedici.it
Les partenaires
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L’INA, une collection audiovisuelle unique
La conservation des archives audiovisuelles, cinématographiques, télévisuelles
et radiophoniques, constitue un impératif premier pour qui se montre soucieux
de l’histoire des XXème et XXIème siècles. La prise de conscience de la valeur
artistique et historique des documents filmés s’est affirmée dans l’entre-deux
guerres, déterminant la création de cinémathèques qui, comme la Cinémathèque
française, sont l’oeuvre de personnalités passionnées de cinéma. C’était le cas
d’Henri Langlois qui a constitué des « collections » de films comme d’autres des
collections d’oeuvres d’art.
Elle a déterminé également la création de services d’archives, tels en France le Service cinématographique des
armées à partir des reportages filmés par ses cameramen pendant la Seconde Guerre mondiale ou l’initiative
originale d’Albert Kahn de constituer les Archives de la Planète. C’est à partir de ces diverses initiatives, privées
pour la plupart, et des collections ainsi rassemblées que s’est dégagée la notion de patrimoine audiovisuel.
Les archives de la télévision ont suivi, à partir de 1949, un cheminement analogue. Initialement considérées comme
centre de ressources pour les besoins de la télévision, elles ont peu à peu été reconnues comme faisant partie
intégrante du patrimoine national.
Depuis 1974, l’Ina assure la conservation, la numérisation, la gestion de ce patrimoine audiovisuel français. A ce
titre, l’institut est concerné au premier chef par la question de la gestion des collections et des exploitations que
l’on peut en faire auprès des différents publics.
L’Ina, entreprise culturelle de l’audiovisuel, rassemble et conserve les images et les sons qui fondent notre mémoire
collective. Il les authentifie, leur donne sens et les partage avec le plus grand nombre. Accessible à tous grâce
au site ina.fr, ce fonds est aussi mis au service de la production, de la diffusion, de l’édition, de la recherche, de
l’éducation et de l’animation culturelle. Désireux d’être un producteur engagé et un éditeur innovant, l’Ina développe
de nombreux contenus pour valoriser ses images et les rendre accessibles à tous les publics, sur tous les écrans :
WebTV, mobile, tablette, TV connectées, Vidéo à la demande (VOD) …
http://www.institut-national-audiovisuel.fr
Fondation Hippocrène
La Fondation Hippocrène est une fondation d’utilité publique familiale et indépendante
dont la mission principale est de contribuer à renforcer la cohésion entre les jeunes
Européens. Elle fait « Vivre l’Europe » en soutenant financièrement des projets aussi bien
culturels, éducatifs, qu’humanitaires et sociaux. Elle a reçu le titre de Grand mécène de
la culture du Ministère de la Culture en novembre 2011.
Depuis octobre 2002, la Fondation présente des expositions d’art contemporain
intitulées Propos d’Europe. Ces expositions ont pour objectif de mettre en lumière une scène artistique d’un pays
et la richesse de la diversité culturelle en Europe, exposant les oeuvres d’artistes vivant dans plusieurs pays du
continent dont la création est nourrie de leur culture.
La Fondation Hippocrène est aussi à l’initiative du Prix Hippocrène de l’éducation à l’Europe, organisé en partenariat
avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dont la première édition
a eu lieu en 2010.
http://www.fondation-hippocrene.fr
Les partenaires
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Fondation culture et diversité
La Fondation Culture et Diversité, créée en 2006 par Marc Ladreit de Lacharrière, a pour
mission l’accès aux arts, à la culture et aux formations artistiques pour les jeunes issus
de l’éducation prioritaire. La Fondation Culture et Diversité développe tout d’abord des
programmes de sensibilisation culturelle et de pratique artistique en faveur de la cohésion
sociale qui contribuent au partage des repères culturels, à l’épanouissement de chacun et
à l’apprentissage du vivre-ensemble.
La Fondation Culture et Diversité met en place également des programmes en faveur de l’égalité des chances dans
l’accès aux grandes Écoles de la Culture pour des lycéens issus de l’éducation prioritaire. En partenariat avec le
ministère de l’Education nationale, la Fondation d’entreprise
a formalisé pour tous ses programmes d’égalité des chances des sessions d’information des professeurs référents
des établissements scolaires partenaires.
Convaincues que les métiers des musées et du patrimoine doivent être accessibles à tous au-delà de questions
culturelles, géographiques, économiques et sociales, la Fondation Culture et Diversité développe en particulier
depuis 2006 en partenariat avec l’Ecole du Louvre le programme « Egalité des Chances à l’Ecole du Louvre » en
lien étroit avec les professeurs d’histoire des arts. La Fondation Culture et Diversité apporte son soutien à
l’organisation de l’Université de Printemps dont le thème est « à l’école de la collection ».
http://www.fondationcultureetdiversite.org/
Fontainebleau, une ville aux multiples atouts
Née des activités créées autour du château et de l’une des plus belles et plus grandes
forêt en France, la ville Fontainebleau constitue aujourd’hui un pôle touristique et
économique des plus attractifs dans le sud de la Seine-et-Marne, à moins d’une heure
de Paris. Belles demeures, hôtels particuliers, commerces de proximité, restaurants
et hôtellerie diversifiée invitent les visiteurs à un agréable séjour aux portes de Paris.
C’est également un pôle administratif et d’équipements de santé important qui contribue à son animation et à son
développement économique. 15 000 Bellifontains résident à Fontainebleau, au sein d’une agglomération de 35 000
habitants, et plus de 500 commerces en activité jalonnent les rues piétonnes du centre-ville.
Outre son château, Fontainebleau offre aux visiteurs un patrimoine culturel riche : une église du XVIIème siècle, des
armoiries célèbres, des hôtels de charme, un quartier « équestre » du Carrousel au cœur du Centre Sportif d’Équitation
Militaire... De grands rendez-vous événementiels ponctuent le calendrier bellifontain : fête de musique qui accueille près
de 20 000 visiteurs, événements autour de Napoléon, fête de la nature... les gourmands peuvent également s’adonner
au plaisir gustatif en flânant à travers le marché, tout en appréciant la douceur du célèbre fromage le « Fontainebleau ».
C’est ainsi tout naturellement que la Ville apporte son soutien au Festival de l’histoire de l’art depuis sa création.
Plus d’infos : www.fontainebleau.fr Contact presse : Juliette Chabot [email protected]
Les partenaires
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Fontainebleau tourisme
Fontainebleau Tourisme, Office de Tourisme de la Communauté de communes du
Pays de Fontainebleau, porte l’engagement du territoire en matière de valorisation de
ses atouts touristiques. Cinq villes participent à cet essor : Avon, Bouron-Marlotte,
Fontainebleau, Recloses et Samois-sur-Seine. La communauté de communes
regroupe 35 000 habitants et l’Office de tourisme accueille chaque année plus
de 50 000 visiteurs. Fontainebleau Tourisme accompagne de nombreux projets touristiques et s’associe
depuis plusieurs années au Festival de l‘histoire de l’art, en apportant un soutien
financier, promotionnel, humain et logistique.
Le Pays de Fontainebleau constitue une destination touristique idéale pour les amateurs de patrimoine culturel et
naturel.
Fontainebleau, ville royale avec son château, ses places et son somptueux théâtre, est un havre de paix, nichée au
cœur de 17000 hectares de forêt, labellisée ©Forêt d’Exception depuis juin 2013. Classé au patrimoine mondial de
l’Unesco, le Château de Fontainebleau, initiateur du Festival de l’histoire de l’art, est le témoin unique de presque
huit siècles d’histoire de France.
Près du château, le cœur de la « Ville Impériale » offre un marché élu «Marché d’exception» par le Conseil National
des Arts Culinaires. Les rues piétonnes du cœur de ville proposent une offre commerciale et gastronomique dense
et diversifiée.
Capitale du Cheval, et Ville marraine de la Garde Républicaine, Fontainebleau est également profondément
attachée à sa tradition séculaire. Le site du Grand Parquet affiche des manifestations toute l’année, pour les
amateurs de cheval mais pas uniquement : Salon du VTT, Fontainebleau-Plage et Salon des Espaces verts, entre
autres. L’hippodrome de la Solle, un des plus anciens de France, accueille également des visiteurs pour les grandes
courses dans son écrin de verdure.
Enfin, le Pays de Fontainebleau abrite des villages au charme exceptionnel. Bourron-Marlotte, haut lieu de
l’Impressionnisme, Recloses, village intimiste niché au cœur de la forêt,Avon, commune chargée d’histoire,
et Samois sur Seine, en bord de fleuve, terre d’Adoption de Stéphane Mallarmé. Passage obligé à tout visiteur sur
l’ile du Berceau, sur laquelle se déroule chaque année le célèbre festival international de Jazz Django Reinhardt.
Plus d’infos :
www.fontainebleau-tourisme.com
Tel : 01 60 74 99 99
Chambre de Commerce
et d’Industrie de Seine-etMarne
Sous l’impulsion de 60 chefs d’entreprise Élus et de 30 Membres Associés, les 300 Collaborateurs de la Chambre
de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne sont mobilisés sur l’ensemble du territoire départemental pour
soutenir, fédérer et accompagner au quotidien plus de 43 000 entreprises. Pour répondre à la vitalité des entreprises
et du territoire, la CCI Seine-et-Marne développe 3 grands domaines de compétences : l’expertise économique,
l’accompagnement des entreprises et la formation professionnelle, et représente le monde économique auprès des
Pouvoirs Publics.
Impliquée dans le développement du tourisme du département, la CCI s’engage naturellement auprès des sites et
évènements majeurs du territoire comme le Château de Fontainebleau et le Festival d’Histoire de l’art, vecteurs de
retombées économiques pour les entreprises.
www.seineetmarne.cci.fr
Twitter : @ccism77
Blog du Président : http://president.seineetmarne.cci.fr
Les partenaires
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Seine-et-Marne Tourisme
Seine-et-Marne Tourisme est l’Agence de Développement Touristique du département
de la Seine-et-Marne située à Fontainebleau. L’agence est un organisme associé au
Conseil général de Seine-et-Marne. Elle est présidée par Lionel Walker, Vice-Président du
Conseil général de Seine-et-Marne, chargé du Tourisme, des Musées et du Patrimoine,
et Laurent Devillers, Directeur Général. Une cinquantaine de collaborateurs se charge
de la promotion, du développement et de la commercialisation de l’offre touristique du
territoire.
Département touristique leader en région Ile-de-France après Paris, laSeine-et-Marne est
un terriroire riche d’un patrimoine exceptionnel et varié avec : 3 sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité
par l’UNESCO (Château de Fontainebleau, Cité Médiévale de Provins, Réserve de biosphère de la forêt de
Fontainebleau), la 1ère destination touristique en Europe (Disneyland® Paris), des sites de renommée internationale
(Château de Vaux-le-Vicomte, Barbizon…), le 1er centre d’écotourisme d’Ile-de-France à Franchard, 632 édifices
protégés, 231 monuments classés, 400 monuments inscrits, 19 musées dont 5 départementaux, près de 135 000
hectares de forêt dont la forêt de Fontainebleau (15 millions de visites estimées par an), 1 800 km de cours d’eau
dont 310 km de voies navigables, 3 000 km de sentiers pédestres balisés, 8 bases de loisirs dont 5 régionales, 19
espaces naturels protégés... Cette destination très prisée attire plus d’un tiers des 32,7 millions d’arrivées hôtelières
de la région Paris Ile-de-France. La Seine-et-Marne (4,6 millions d’arrivées hôtelières) est après Paris (15,7 millions
d’arrivées), le 1er département d’Ile-de-France soit 14,2 % des arrivées hôtelières.
www.visit.paris-whatelse.com et www.paris.whatelse.com
La Petite Voix
Depuis 2014, La Petite Voix accompagne le Festival de l’histoire de l’art. La Petite Voix du Festival de l’histoire de
l’art est un groupe ouvert – en passe de devenir une association – qui réunit des étudiants de toutes disciplines et
des lycéens intéressés par l’histoire de l’art.
L’essentiel de notre travail consiste en la publication d’articles et d’interviews, mais nous travaillons à développer
notre activité en soutenant de jeunes artistes (design de sacs, photos, etc.) et en organisant diverses manifestations
tout au long de l’année (conférences, etc.).
Notre objectif est de donner une voix à des regards jeunes et amateurs, pour diffuser l’histoire de l’art auprès
d’un public large et varié. En cela nous croisons l’idée du Festival qui souhaite entre autre ouvrir un dialogue
entre amateurs, étudiants et professionnels. C’est pourquoi chaque année nous nous attachons à suivre les axes
proposés par le Festival.
www.lapetitevoixdufha.com.
Amis du château de Fontainebleau
La Société des amis et mécènes du château de Fontainebleau,
créée en février 2006 et régie par la loi de 1901, s’est fixée pour
missions de :
•
•
•
mieux faire connaître le château et ses jardins par ses activités et ses publications
participer à leur rayonnement et à leur conservation par ses actions de mécénat
contribuer à la transmission du savoir auprès des jeunes à travers son site éducatif et ses animations auprès
des scolaires.
Animée par une équipe de bénévoles, elle tient une permanence au pavillon des Vitriers du château de Fontainebleau,
et participe à diverses opérations telles que la Nuit des musées, les Journées européennes du patrimoine ou le
Festival de l’histoire de l’art.
Les adhérents de la Société des amis et mécènes du château de Fontainebleau bénéficient de la gratuité du droit
d’entrée au château ainsi que des tarifs réduits pour les visites guidées thématiques et pour les ateliers.
www.musee-chateau-fontainebleau.fr/SAMCF
Les partenaires
40
Cinéma l’Ermitage
Fondé par la famille Reynaud, l’Ermitage décline une programmation à la fois accessible et exigeante.
Le cinéma l’Ermitage propose chaque semaine des films en sortie nationale, des films grand public,
des films d’art et d’essai français et étrangers, mais aussi des soirées Opéra et Théâtre. Les films
étrangers sont le plus souvent présentés en version originale. Lieu de rencontre, l’Ermitage reçoit
régulièrement de jeunes réalisateurs qui viennent à la rencontre du public. C’est également un lieu
de débats sur des sujets de société où les projections donnent lieu à des échanges animés.
Cinéma l’Ermitage, 6 rue de France, 77300 Fontainebleau
www.cinefontainebleau.fr
Âne Vert théâtre
Une salle de spectacle de 72 places
L’âne vert ? Pourquoi ce nom, comme sorti d’un roman de Marcel Aymé ?
C’est que certaines vieilles pierres du 6, rue des Sablons sont celles de
l’ancienne « Auberge de l’Âne vert », établie en 1523, et qui a accueilli une foule de
personnages illustres, parmi lesquels Boileau, Mansart, Le Nôtre, d’Alembert… et
le bouffon Triboulet.
Les anciennes écuries sont désormais reconverties en espaces dévolus au spectacle.
Grâce à ses gradins munis de coussins, la salle offre à ses hôtes visibilité, excellente acoustique et confort. Et une
connivence sensible et directe se crée avec les artistes.
Danse, théâtre, chanson, lectures, musique se conjuguent pour offrir un éventail de sorties culturelles, attractives,
divertissantes à un prix modéré.
anevert.jimdo.com
Transdev
Transdev, acteur majeur de la mobilité, filiale de la Caisse
des Dépôts, opère des réseaux de transport public de
voyageurs en France et dans 21 pays à travers le monde.
Au service des collectivités locales et des populations,
le Groupe conçoit, construit et exploite dans les villes et les territoires des solutions de transport intégrées qui
combinent tous les modes de déplacement : collectifs ou individuels, sur route, par rail ou sur l’eau, associés à des
services voyageurs innovants qui facilitent la mobilité. Les 95 000 collaborateurs de Transdev partagent une même
ambition : être les partenaires de choix de leurs clients pour faire avancer la mobilité. Ils sont animés par les mêmes
valeurs associant esprit entrepreneurial, responsabilité, sens de l’intérêt général. Fort de leur expérience et de sa
palette unique de métiers, Transdev conçoit et met en oeuvre pour les voyageurs des solutions personnalisées et
performantes au bénéfice d’une mobilité responsable. Des mobilités qui réinventent les transports publics, afin de
concilier réponse aux besoins individuels et enjeux collectifs.
www.transdev-idf.com
Les partenaires
41
L’hôtel IBIS
L’hôtel IBIS Château de Fontainebleau, situé au cœur du centre-ville et proche du
Château de Fontainebleau vous propose ses 86 chambres d’hotel avec wifi offert, et un
espace terrasse fleurie pour profiter d’un petit déjeuner ou d’un moment privilégié au
calme. Destinations rêvées des promeneurs, randonneurs et des amateurs d’escalade
à 5mn depuis l’hotel.
Hôtel l’Aigle Noir
Partenaire du Festival de l’histoire de l’art, le majestueux Hôtel Aigle Noir occupe
une ancienne demeure de caractère
privée datant du XVIIIe siècle, à 100 mètres du château de Fontainebleau.
Il propose des chambres climatisées avec connexion Wi-Fi gratuite. Les
chambres sont spacieuses et décorées dans le style Empire avec des étoffes
précieuses et des meubles anciens. Elles disposent toutes d’une télévision à écran plat et d’un lecteur DVD et d’une
sélection de DVD. Un copieux petit-déjeuner buffet est servi tous les matins dans une salle
lumineuse, ou dans votre chambre moyennant un supplément. L’établissement possède également une épicerie
fine proposant un éventail de produits locaux et gastronomiques.
http://www.hotelaiglenoir.fr
Planche de visuels
42
Édition 2014
1
2
3
4
43
Thème : Matière de l’œuvre
6
8
5
7
9
10
11
12
Thème : Matière de l’œuvre
44
14
13
15
17
16
18
45
Pays invité : Pays-Bas
20
19
21
22
23
24
25
Légendes
46
1
Soirée des intervenants, Jardin de Diane,
château de Fontainebleau © FHA14 / Thibaut
Chapotot
2
La cour d'honneur du château de Fontainebleau
pendant le Festival © FHA14 / Thibaut Chapotot
3
Récital de piano dans la Salle de Bal © FHA14 /
Thibaut Chapotot
16
Crépissage d’une maison dans la ville de Dia,
2009 (Mali) © Vincent Laureau
4
Fontainbleau © Béatrice Lecuyer-Bibal
17
Le Cyclop © Jean Tinguely
5
Robert Henke, Destructive Observation Field,
2014, Le Fresnoy © courtesy of the artist / Anna
Katharina Scheidegger
18
Sculpture de César, Le Centaure, hommage à
Pablo Picasso © DR
6
Robert Henke, Fragile Territories, 2012, Le Lieu
Unique © courtesy of the artist / Robert Henke
19
Johannes Vermeer, La laitière, vers 1660, huile
sur toile © Rijksmuseum, Rijks Studio
Cérémonie Waapi Saaki, Balokwil, village de
Nyamikum, East Sepik Province, PapouasieNouvelle-Guinée, 18 juillet 2014 © Ludovic
Coupaye
20
7
8
9
10
11
Paul O’Doyé, La baronne de Almeida en costume
« paille », le Bal des Matières, hôtel particulier
des Noailles, place des États-unis, Paris, 18 juin
1929 © Collection particulière / villa Noailles
Paul O’Doyé, Etienne de Beaumont en costume
« or », le Bal des Matières, hôtel particulier des
Noailles, place des États-unis, Paris, 18 juin
1929 © Collection particulière / villa Noailles
Sceau équestre d’Albrecht de WittelsbachStraubing, gouverneur du Hainaut, cire, 1e moitié
du XIVe siècle © Archives nationales de France
Fragment de Carreau à l’oiseau sous une branche
fleurie, détail, Iran, XVIIe siècle, céramique à
décor de ligne noire, MAO 936/593, musée du
Louvre © Lucile Martinet
12
Trumeau de glace du cabinet de l’hôtel Le Bas
de Montargis, après dégagement des repeints,
Louvre © C2RMF
13
Auguste Rodin, Assemblage, Masque de Camille
Claudel et main gauche de Pierre de Wissant,
1895, plâtre © Musée Rodin / Christian Baraja
14
Rembrandt, Portrait d’un couple en Isaac et
Rebecca, connu sous le titre La Fiancée juive
(détail), vers 1662 © Rijksmuseum Amsterdam,
inv. no. SK-C-216
15
21
22
23
Jordaens, L’Usure est un grand mal (détail), 31
plis de marouflage, usure de la couche picturale
sur les plis © Musée du Louvre, atelier de
restauration du département des arts graphiques
/ Hélène Bartelloni
Rembrandt Harmensz. van Rijn (Leiden 1606
– 1669 Amsterdam), Le moulin « De Bok » sur
le bastion « Het Blauwhoofd », Plume et encre
brune © Fondation Custodia, Collection Frits
Lugt, Paris
Aelbert Cuyp (Dordrecht 1620 – 1691 Dordrecht),
La ville d’Amersfoort vue du sud-est, XVIIe, pierre
noire, lavis © Fondation Custodia, Collection
Frits Lugt, Paris
Vincent Van Gogh, Autoportrait, 1887, huile sur
toile © Rijksmuseum, Rijks Studio
Lidewij Edelkoort © Thirza Schaap
24
Fiona Tan, Nele/Nellie (2013). Avec l’aimable
autorisation de l’artiste et de la Frith Street
Gallery, Londres.
25
Studio Formafantasma - © Federico Floriani
Informations pratiques
47
EN VOITURE, DEPUIS PARIS
Au départ de Paris, emprunter le périphérique sud
direction A6 Lyon (Porte d’Orléans ou Porte d’Italie),
sortie Fontainebleau puis suivre les indications
« château ».
La ville de Fontainebleau comptabilise 4 500 places de
stationnement dont plus de la moitié sont gratuites.
EN TRAIN, DEPUIS PARIS
Paris Gare de Lyon (grandes lignes) direction
La cour d'honneur du château de Fontainebleau pendant le
Montargis- Sens ou Laroche-Migennes, descendre à
Festival © FHA14 / Thibaut Chapotot
la Gare de Fontainebleau-Avon. Les trains circulent
dernier) de 6h15 à 00h49 dans le sens Paris- Fontainebleau et de 5h30 à minuit dans le sens FontainebleauParis, le trajet dure 40 minutes.
Tous les horaires : http://www.transilien.com
À LA GARE DE FONTAINEBLEAU AVON
Prendre la sortie « gare routière » (à côté du quai en provenance de Paris). Des bus Véolia assurent la
navette entre la gare et le Château (et inversement ; bus payant, toutes les 30 minutes). Trajet simple dans le
bus Véolia (ligne régulière ou « festival ») : 1,90 euros le trajet.
ACCÈS GRATUIT LE WEEK END GRÂCE AU
DÉZONAGE DU PASS NAVIGO
Pendant les weekends du vendredi minuit au dimanche minuit, les voyageurs détenteurs d’un forfait
Navigo mois ou annuel peuvent utiliser l’ensemble des transports en commun d’Île-de-France, quelles
que soient les zones de validité de leur forfait, avec leur abonnement habituel. Ce dispositif est valable sur
l’ensemble du réseau métro, RER, bus, tramway, Transilien et Noctilien, pour une liberté totale.
PLANS DES SITES DU FESTIVAL
Mairie de Fontainebleau
Château de Fontainebleau
Les conférences et lectures auront lieu dans
les salles historiques, les salles pédagogiques
et le parc du château.
MINES ParisTech
L’École accueillera les forums “actualité,
découvertes et jeunes chercheurs” et
“nouvelles technologies”.
Théâtre de l’Âne Vert
Théâtre municipal
Cinéma L’Ermitage
Le festival “Art et caméra” aura lieu dans ce
cinéma du centre ville de Fontainebleau.
Salle des Élections