LA FERME À LA MAIRIE P12 CHANTECLER PLACE RICHARD-BARET N°112PARISDIXSEPT JOURNAL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17 E ARRONDISSEMENT WWW.MAIRIE17.PARIS.FR BIMESTRIEL NUMÉRO 112 - AVRIL/MAI 2015 · GRATUIT AVRIL/MAI 2015 P3.ÉDITORIAL P5.PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS P6.UN MOIS DANS LE 17E P10.RESTAURATION SCOLAIRE AU ‘TOP’ DANS LE 17e P13.DU VERT PRÈS DE CHEZ MOI ! P18.PROPRETÉ : LES BONS GESTES P20.CHAÎNE DES SOLIDARITÉS P31.AGENDA CULTUREL P35.BRÈVESDIXSEPT DATES A RETENIR ÉDITO Conférence-débat sur l’accessibilité des commerces et autres services privés, aux personnes handicapées, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e. q Mercredi 22 avril, à 8 h 30. Café du maire. Un rendez-vous matinal convivial, avec le maire, pour échanger autour d’un café. Bistrot 21 - 21, bd Pereire q Dimanche 26 avril, à 11h. Journée nationale de la Déportation. Cérémonie commémorative au Monument aux Morts organisée par le Comité de Liaison des Associations d’Anciens Combattants et de Résistants du 17e. Mairie du 17e. q Lundi 11 mai, à 19 h. Conseil d’arrondissement du 17e. Séance publique. Mairie du 17e. q Vendredi 29 mai, à midi. Le maire du 17e et les élus invitent leurs voisins pour le coup d’envoi de la nouvelle édition de la Fête des Voisins, dans le hall d’accueil de la mairie. Mairie du 17e. q Lundi 8 juin, à 11 h. Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Indochine. Cérémonie commémorative au Monument aux Morts, organisée par le Comité de Liaison des Associations d’Anciens Combattants et de Résistants du 17e. Mairie du 17e. Votre immeuble ne reçoit pas le PARISDIXSEPT ? Contactez le 0 800 746 902 (gratuit) Vous souhaitez figurer dans la prochaine édition ? Cithéa Communication 01 53 92 09 00 ou [email protected] PARISDIXSEPT MENSUEL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17E ARRONDISSEMENT DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : HUBERT JAMAULT RÉDACTRICE EN CHEF : JOËLLE RACARY RÉDACTION : LUCIEN MAILLARD ÉDITION & RÉGIE PUBLICITAIRE 178, QUAI LOUIS-BLÉRIOT - 75016 PARIS TÉL. : 01 53 92 09 00 [email protected] WWW.CITHEACOMMUNICATION.FR [email protected] PHOTOS DE COUVERTURE ET INTÉRIEUR : François Séjourné - P. Muraro - Philippe Muraro - Jean-Marc Volta M. Sanchez - DEVE - L. Maillard - Architectes TVK – T+G Paris - D.R. © F.LAREBIÈRE q Lundi 20 avril, à 15h. UNE ENQUÊTE INDÉPENDANTE SUR LE RETARD DE LA LIGNE 14 La RATP persiste et signe : la ligne 14 ouvrira au public en 2019, et non en 2017 comme initialement promis. J’y vois l’expression d’un formidable mépris à l’encontre des usagers, et singulièrement ceux de la ligne 13 totalement saturée et des habitants du 17e qui attendent avec impatience l’arrivée des arrêts à Pont-Cardinet et Porte de Clichy. Deux arrêts hautement stratégiques puisqu’ils vont desservir la ZAC ClichyBatignolles (6 500 habitants et 10 000 salariés) d’une part, et la future cité judiciaire (Tribunal de Grande Instance de Paris et Direction régionale de la police judicaire) d’autre part. Deux immenses chantiers qui ont en commun de se terminer en… 2017. Ce retard est d’autant plus inacceptable que les difficultés qui l’expliquent concernent le tracé hors de Paris (Clichy/Saint-Ouen RER et Mairie de Saint-Ouen). Rien n’empêche donc le phasage des travaux et la réalisation en priorité du tronçon Gare Saint-Lazare/ Porte de Clichy pour une ouverture en 2017. Cette proposition que j’ai formulée en fin d’année dernière – et qui est soutenue par 3 600 signataires de notre pétition en ligne (www.change.org / sujet : ligne 14) a été rejetée par le président du Syndicat des Transports d’Île-de-France sur la foi d’informations émanant seulement de la RATP. J’ai donc écrit au Premier ministre afin qu’une enquête indépendante soit diligentée par les services de l’Etat. La RATP ne peut plus être juge et partie (chargée des études, de la construction et de l’exploitation) dans cette affaire. Il est temps que toute la lumière soit faite sur les véritables raisons de ce retard et que toutes les options, notamment celle du phasage, soient étudiées pour rendre aux usagers le meilleur service possible. Comptez sur ma détermination absolue à défendre les intérêts des habitants du 17e. Bien sincèrement, BRIGITTE KUSTER Maire du 17e arrondissement www.brigittekuster.fr IMPRESSION : MORAULT PAPIERS ISSUS DE FORÊTS GÉRÉES DURABLEMENT. TIRAGE : 80 000 EXEMPLAIRES DÉPÔT LÉGAL 2E TRIMESTRE 2015 La rédaction décline toute responsabilité pour les documents qui lui ont été remis. N°112 PARISDIXSEPT 3 QUESTION D’HABITANTE Je suis en recherche d’emploi depuis plusieurs mois et je souhaiterais savoir ce que peut faire concrètement un arrondissement comme le 17e pour lutter contre le chômage ? Françoise R. rue Brochant © FRANÇOIS SÉJOURNÉ RÉPONSE D’ÉLU Que faire pour combattre, avec nos moyens locaux, ce fléau national qui plombe l’économie de notre pays quand on est une mairie d’arrondissement qui n’est pas une mairie de plein exercice ? Je vous remercie pour votre question qui me donne l’opportunité de vous présenter l’ensemble du dispositif lancé dans notre arrondissement, conformément aux engagements pris par le maire, Brigitte Kuster, lors de la campagne municipale de 2014. Nous avons initié, dès juin 2014, la mise en place de réunions de travail avec nos partenaires, qu’ils soient issus du monde associatif, du monde de l’entreprise, les institutions, les administrations… Soixante personnes qualifiées, des experts dans leur domaine en somme, qui nous accompagnent dans l’organisation d’événements liés à l’emploi et à la création d’entreprise, que nous réunirons désormais dans le cadre de la nouvelle commission extramunicipale adoptée, à l’unanimité, lors du dernier conseil d’arrondissement du 17e. Notre dispositif annuel intéresse un large public : des Cafés Contact de l’Emploi®, qui mettent en relation des demandeurs d’emploi et des recruteurs, de manière conviviale, dans un café de l’arrondissement, des petits déjeuners de l’entrepreneur, des forums thématiques : hôtellerie/restauration, contrat d’alternance, emplois d’été, emplois étudiants, entreprenariat, vente à domicile… Mais aussi des permanences à la mairie avec Emploi17, nos associations partenaires, ainsi que les Armées, la Gendarmerie et la Police nationale (voir p.6). L’innovation ? Organiser des événements sur mesure en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise du 17e. Benjamin MALLO Adjoint au maire chargé de la Vie associative, de l’Economie et de l’Emploi PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS UTILE ! Tentative d’escroquerie, mise en garde. Les vols à la fausse qualité, c’est-à-dire, avec usurpation d’identité, se multiplient. En se faisant passer pour des professionnels (agents EDF, ramoneurs, postiers, plombiers, agents de la mairie du 17e, policiers), des escrocs abusent de votre crédulité pour s’introduire chez vous et voler objets de valeur et liquidités. Ce type d’infraction est gravement puni par une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Quelques conseils pour vous protéger. Si la personne se présente à l’interphone ou à votre porte, utilisez l’entrebâilleur et le judas et exigez la carte professionnelle et l’ordre de mission. En cas de refus, ne la laissez pas entrer ; si vous êtes informé d’un avis de passage par téléphone, courrier ou par voie d’affichage, vérifiez la venue de cette personne auprès de l’organisme d’origine, votre bailleur, votre syndic, votre concierge ou vos voisins. Si vous êtes âgé de 65 ans et plus, et avez été victime d’une infraction sur la voie publique ou à votre domicile, vous pouvez vous inscrire auprès du commissariat pour bénéficier de l’opération « tranquillité seniors ». Si vous avez le moindre doute, appelez le commissariat ou, en cas d’urgence, le 17- Police secours. q Rencontre-débat, avec la participation du magazine. «Que Choisir» et du commissariat du 17e. Mardi 16 juin, à 14h à la mairie du 17e. Initiative Journée fiscale. L’Ordre des Avocats au Barreau de Paris organise, avec le concours des mairies d’arrondissement, une journée de consultations fiscales gratuites. Dans le 17e, les avocats fiscalistes tiendront une permanence à la mairie, jeudi 7 mai de 9 h à 18 h, pour aider les contribuables à remplir leur déclaration de revenus. N’oubliez pas de vous munir de votre formulaire de déclaration de revenus 2014 et des justificatifs. SORTIR Visitez la ferme du 17e. Toute la journée, les enfants pourront entrer dans la ferme et s’approcher des poules, du coq, des canards, de l’oie, des lapins et autres animaux. Mini spectacles (voir annonce p. 13). Entrée libre. q Dimanche 12 avril, de 10 h à 18 h Place Richard-Baret (devant la mairie du 17e). N°112 PARISDIXSEPT 5 UN MOIS DANS LE 17E UN MOIS DANS LE 17E Ce qui s’est passé dans votre arrondissement. Les mois de PETITE ENFANCE Deux nouvelles micro-crèches février et mars ont été marqués par la Journée internationale des Femmes, les forums de l’Emploi et des Métiers, la visite des restaurants scolaires, la création de deux nouvelles micro-crèches, la réunion sur les nuisances des chantiers, le vernissage de l’exposition « Urbanités », l’accueil du premier candidat de l’opération « Et si c’était vous ? », la cérémonie des Noces d’or et de diamant, la rencontre avec les associations à la MDA du 17e , le Tournoi des Familles des AGF 17 -18. INAUGURATION SPORT L’exposition « Urbanités » consacrée aux œuvres de Patrice Larue et Michel Ajerstejn, a été inaugurée par Brigitte Kuster et son adjoint à la Culture, Bertrand Lavaud, en présence de Carline LubinNoël, conseillère déléguée à la Culture et de plusieurs élus. Les deux artistes, présents pour l’occasion, posent un regard novateur et moderne sur la ville et sur notre rapport à la vie urbaine. L’exposition, organisée en partenariat avec la galerie Courcelles Art Contemporain, est ouverte jusqu’au 30 avril à la mairie du 17e. Pour son 10 tournoi de tennis des familles, organisé au centre sportif Reims, l’Association Générale des Familles 17-18 et l’Office du Mouvement Sportif du 17e ont connu un véritable succès avec 120 participants et de beaux vainqueurs auxquels Brigitte Kuster et ses adjoints, Geoffroy Boulard et Cédric LecomteSwetchnine, ont remis une coupe. Urbanités A défaut de nouvelles structures publiques construites par la mairie de Paris (+ de 2 000 demandes en souffrance dans le 17e), les Parisiens peuvent compter sur une offre de garde privée en plein essor. C’est ainsi que Brigitte Kuster et son adjointe à la Petite Enfance, Aline Bessis, ont récemment inauguré deux nouvelles micro-crèches dans le 17e : Le Club Biberon (86, rue des Dames) et Les Petits Chaperons Rouges (place de Lévis). © F. SÉJOURNÉ © F. SÉJOURNÉ TOURNOI DES FAMILLES ÉGALITÉ NOUVEAUTÉ Françoise de Panafieu, ses frères et sœurs, très touchés des marques de sympathie que vous leur avez témoignées après le décès de leur mère, Hélène Missoffe, vous remercient très sincèrement. EMPLOI « Et si c’était vous ? » CHANTIER FORUMS Réunion sur les nuisances © F. SÉJOURNÉ 6 PARISDIXSEPT N°112 © F. SÉJOURNÉ © F. SÉJOURNÉ C’est un étudiant qui a été le premier candidat retenu pour l’opération « Et si c’était vous ? », qui propose à dix habitants de passer une journée avec le maire, Brigitte Kuster. La journée a commencé dès 8 h 30 par une rencontre avec les habitants du quartier Lévis dans le cadre des traditionnels Cafés du maire. Elle s’est poursuivie par une visite des services de la mairie du 17e et un déjeuner avec Brigitte Kuster et Géraldine Rouah-Zangrilli, conseillère d’arrondissement, à l’origine du concept. La journée s’est achevée par une visite guidée de l’Hôtel de Ville. Plusieurs initiatives locales au cours du mois passé ont été lancées sur le front de l’emploi : le Forum des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, en partenariat avec l’Hôtel Hyatt, le Forum des métiers au lycée Maria-Deraismes et les Tremplins de l’emploi à l’école nationale de commerce Bessières. Brigitte Kuster et son adjoint à l’Emploi, Benjamin Mallo, veillent à chaque fois à proposer aux publics concernés des intervenants et des offres d’emploi ciblés sur les besoins spécifiques des participants. Prochain événement emploi : le forum des jobs d’été, le 6 mai de 10 h à 18 h à la mairie du 17e. GRATITUDE Remerciements de JOURNÉE INTERNATIONALE Françoise de Panafieu DE LA FEMME e « Femmes, si vous osiez ! », tel était le thème choisi par Brigitte Kuster et Olga Johnson, conseillère de Paris déléguée à l’Egalité des chances, et l’association Forces Femme, en présence de Catherine Dumas, conseillère de Paris, ancienne sénatrice, pour l’édition 2015 de la Journée de la Femme à la mairie du 17e. L’idée, à travers deux ateliers pratiques : « Osez vous reconvertir » et « Osez y croire», suivis de la séance plénière, était de redonner confiance aux femmes qui ont connu un échec dans leur vie professionnelle ou qui souhaitent changer d’orientation. La journée s’est achevée par une conférence « Maria Deraismes, la voix des femmes », par l’historien Lucien Maillard. Les grands chantiers ne vont pas sans un certain nombre de désagréments pour les riverains. C’est le cas tout particulièrement pour les habitants de la rue André-Suarès qui sont littéralement cernés par les grands travaux de la Porte de Clichy : ligne 14, tramway, Tribunal de Grande Instance et Direction régionale de la police judiciaire. Brigitte Kuster et Jérôme Dubus, conseiller de Paris et délégué pour le quartier Epinettes/Bessières, ont tenu à réunir à la mairie du 17e toutes les parties prenantes : la société d’aménagement, la RATP, les constructeurs, mais aussi la préfecture et le commissariat. Un dialogue s’est noué et des mesures ont ainsi pu être décidées, notamment le renforcement des patrouilles de police afin de veiller au respect des horaires du chantier. N°112 PARISDIXSEPT 7 UN MOIS DANS LE 17E AFFAIRES SCOLAIRES DÉJEUNER À LA CANTINE © F. SÉJOURNÉ Saviez-vous que 10 000 repas sont servis chaque jour aux écoliers du 17e ? Brigitte Kuster et les élues en charge des Affaires scolaires, Alix Bougeret, conseillère de Paris, et Cécile Frattaroli, conseillère déléguée, ont déjeuné à la cantine avec les élèves des écoles primaires et maternelles du boulevard Pereire. Le repas s’est déroulé en présence de la directrice, Sylvie Dauriat, et de la nutritionniste de la caisse des écoles et des directeurs des écoles. L’occasion pour Brigitte Kuster de féliciter le personnel des restaurants scolaires qui cuisine chaque jour des menus de qualité (voir dossier p. 10 et 11). VIE ASSOCIATIVE SENIORS 36 nouvelles associations ont rejoint la Maison des Associations du 17e depuis la fin 2014. Un pot de bienvenue a été organisé en leur honneur dans les locaux de la MDA, en présence de Brigitte Kuster, Benjamin Mallo, adjoint à la Vie associative et de la directrice de la MDA, Joëlle Rabner. Une exposition des peintures de Josée Lanteri-Denizot a été dévoilée à cette occasion. Rappelons que l’inscription à la MDA permet aux associations de bénéficier de facilités en termes de communication, de mise à disposition de locaux et de rencontres avec d’autres structures. Plus de renseignements sur www.espace-associations-17.fr 25, rue Lantiez – Paris 17e. Brigitte Kuster a rendu hommage aux couples qui durent à l’occasion de la cérémonie des Noces d’Or et de Diamant, organisée avec son adjointe, Hélène Jacquemont, en présence de Geoffroy Boulard, premier adjoint, et Laure Candlot, adjointe au Commerce et à l’Artisanat. Un très grand bravo donc à Mmes et MM. Pinot, Nore, Guicheteau, Chefdor et Dimo. NOCES D’OR ET DE DIAMANT © F. SÉJOURNÉ © F. SÉJOURNÉ Bienvenue à la MDA ERRATUM BARRE BOREL Une erreur s’est glissée dans la brève concernant la galette de l’amicale de la « barre Borel ». Il fallait lire : « Brigitte Kuster a profité de l’occasion pour remettre au gardien, Olivier Cadiot, un diplôme d’Ange gardien pour le formidable travail qu’il effectue au service des résidents. N°112 PARISDIXSEPT 9 DOSSIER DOSSIER La restauration scolaire au ‘top’ dans le 17e quement employée par la Caisse des Ecoles du 17e – conçoivent et testent les recettes réalisées à partir de produits bruts frais et de saison, indique Sylvie Dauriat. Nous réalisons les quiches lorraines, les pizzas, les lasagnes et le hachis Parmentier. Pourquoi autant de soin ? Nous voulons veiller au goût et contrôler tous les ingrédients qui entrent dans nos plats. Pas de fonds de sauce, pas d’ingrédients ou de conservateurs cachés ! Les enfants apprécient la différence. Nous le constatons, par exemple, avec les savoureuses lasagnes maison que nous préparons avec du bœuf haché 100 % bio. Elles reviennent moins chères que les préparations industrielles et les enfants l’adorent. » La diététicienne sensibilise aussi les enfants en amont. A l’école élémentaire, ses interventions concernent la composition d’un menu et la distinction des saveurs. Elle fait jouer les enfants autour du sucré, du salé et de l’amer. Elle s’attache particulièrement à valoriser le petit déjeuner. La restauration scolaire est sans doute l’une des missions les plus importantes d’une mairie. C’est la raison pour laquelle Brigitte Kuster et Alix Bougeret sont extrêmement vigilantes. « Les parents sont sensibles à ce que les enfants mangent le midi, reconnaît Alix Bougeret. Tout comme eux, nous voulons une cuisine saine et équilibrée à l’école. C’est d’autant plus important que, pour certains, c’est le seul repas équilibré de la journée ». DU BIO, DES PRODUITS FRAIS, DES GOÛTS DE SAISON ET LES RECETTES D’UN VRAI CHEF P © F. Séjourné armi ses priorités de la mandature, Brigitte Kuster a mis en exergue la qualité de la vie et le développement durable. Pour Alix Bougeret, conseillère de Paris en charge des Affaires scolaires, la restauration scolaire doit contribuer fortement à atteindre cet objectif. « Les services de restauration scolaire fonctionnent toute l’année, même l’été, souligne Alix Bougeret, épaulée par Cécile Frattarolli, conseillère déléguée. Ils servent 10 000 repas quatre jours par semaine, un peu moins de la moitié le mercredi mais continuent de fonctionner, pendant les vacances d’été, pour les centres aérés. Ça ne s’arrête jamais. Afin de garantir la qualité des produits que nous utilisons, des critères rigoureux et des labels de qualité ont été définis dans des cahiers des charges précis. Les matières premières sont sélectionnées 9 La restauration scolaire au ‘top’ dans le 17e 10 PARISDIXSEPT N°112 pour leurs qualités nutritionnelles et gustatives, évidement, mais aussi pour leur impact environnemental. » Les marchés publics sont conçus à partir de nombreux lots différents pour élargir la concurrence et, surtout, permettre aux petites structures – PME ou coopératives – de postuler. La part des produits labellisés, dans le total des achats, représente environ 20 % des approvisionnements. Chaque filière fait l’objet de deux lots distincts : l’un en conventionnel et l’autre en ‘bio’. DÉMARCHE VERTUEUSE « La Caisse des Ecoles a signé, lors du dernier Salon de l’Agriculture, une charte d’engagement avec l’association Bleu-BlancCœur, afin de promouvoir une alimentation responsable, poursuit Alix Bougeret. C’est le premier arrondissement parisien qui s’engage, avec une telle détermination, à privilégier, au-delà du bio, les démarches vertueuses. Nous nous efforçons de nous procurer les produits en Ile-de-France, dans un rayon de 250 km et dans les régions du Grand Ouest. Globalement, 50 % des repas que nous servons sont issus des filières de proximité. » Les recettes des dix mille repas préparés dans les six cuisines de l’arrondissement, essentiellement à partir de produits frais et de saison, sont élaborées par une diététicienne et un chef cuisinier. L’efficacité de cette organisation performante repose sur les épaules de Sylvie Dauriat qui, à la tête de la Caisse des Ecoles depuis plus de dix ans, assure, en régie directe, la gestion de la restauration scolaire et maîtrise l’ensemble du dispositif : l’achat des denrées, des équipements, des services, la gestion des personnels et la gestion financière. Dans sa fonction, elle n’a eu de cesse, depuis des années, de veiller à l’excellence des repas servis et de mobiliser, par son dynamisme, les 260 personnes employées les jours scolaires, dont une cinquantaine se déploie aussi dans les centres de loisirs, pendant les vacances. « L’aspect majeur de notre organisation, c’est la liaison chaude : ce qui est préparé le matin par de vrais chefs de cuisine est distribué chaud, le midi, par les chauffeurs de la Caisse des écoles dans une cinquantaine d’établissements », précise Sylvie Dauriat. © F. Séjourné Avec 10 000 repas préparés quatre jours par semaine (4 500 le mercredi) et servis en ‘liaison chaude’, la Caisse des Ecoles du 17E gère avec soin et professionnalisme l’ensemble de la restauration scolaire de l’arrondissement. Tout y est préparé dans les règles de l’art culinaire, en privilégiant les produits bio, les productions de proximité et l’équilibre diététique. C’est la qualité du « fait maison ». 9 10 000 repas préparés quatre jours par semaine, en privilégiant les produits bio “Les services de restauration scolaire fonctionnent toute l’année, même l’été. ” LE BON GOÛT EST PLUS ÉCONOMIQUE La diététicienne, Urielle Destrez, joue un rôle capital dans cette chaîne de compétence car le choix des menus obéit à des règles strictes : la saison, le goût des enfants, les exigences d’équilibre alimentaire, les recommandations du ministère de la Santé et les obligations codifiées en matière de nutrition en milieu scolaire. Il y a en effet des grammages maximum et minimum par catégorie d’âge, des fréquences de services destinées à favoriser la consommation de fruits et de légumes, de féculents, de viandes et de poissons riches en protéines et en fer, de produits laitiers qui apportent le calcium. Il faut aussi limiter la consommation d’aliments ou de préparations chargés de sucre et de matières grasses. « Un authentique chef de cuisine et une diététicienne – spécifi- La charte Bleu-Blanc-Cœur : filières écologiques Fondée pour encourager les filières vertueuses de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, l’association Bleu-Blanc-Cœur favorise l’essor de cultures traditionnelles, riches en Omega 3 telles que le lin, le colza, le lupin, la luzerne. L’apport agronomique de ces plantes conditionne la biodiversité, la santé des sols, la résistance aux maladies. Leur impact nutritionnel dans les viandes, les laitages et les œufs a été mesuré : réduction des acides gras saturés et d’Oméga 6 et une augmentation d’Oméga 3 conformes aux recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Dans la lutte contre le réchauffement climatique, il est prouvé qu’une alimentation diversifiée des ruminants diminue leur rejet de méthane. Synonyme d’une alimentation de qualité et de bien-être animal, le logo Bleu-Blanc-Cœur est une opportunité pour restaurer la diversité des paysages ruraux français. Dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat de décembre prochain, l’association est référencée parmi les solutions recommandées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En savoir plus sur les menus, la tarification, le paiement en ligne : qwww.cde17.fr qwww.mairie17.paris.fr /menus des écoles en page d’accueil. N°112 PARISDIXSEPT 11 ENVIRONNEMENT / DÉVELOPPEMENT DURABLE NATURE / JARDINS Le Festival du Développement Durable, du 7 au 12 avril Du « Jardin des Coopains » à « Chantecler » Un potager collectif au Parc Martin-Luther-King et la mairie du 17e à la campagne UNE FÊTE CONVIVIALE DES ASSOCIATIONS, AU MAIL BRÉCHET Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, avec le concours précieux de Passerelles 17, le mail Bréchet, samedi 11 avril, devient le forum des bonnes volontés. J 12 PARISDIXSEPT N°112 © D.R. au portable et à l’imprimante ; la Fraternité des Epinettes suggère de troquer les graines et la Régie de quartier de troquer les jouets. Autre belle idée de Passerelles 17 : Circul’livre, pour échanger les bouquins et partager l’appétit de lecture. Cinq ateliers animent ce samedi du troc et du recyclage : la création de chouettes et de produits ménagers /marc de café, à la Roulotte Ressourcerie ; à la Roulotte, encore, une conférence-débat sur l’économie et l’industrie du recyclage – depuis le Moyen-Âge – à Paris, par Lucien Maillard : « La Récup, la plus vieille histoire de Paris » ; les animateurs du CEFIA proposent aussi un atelier de fabrication d’instruments de musique sur le mail Bréchet. Interclub 17, 47 rue de Saussure, sera aussi de la partie, en organisant, entre 12 h 30 et 14 h 30, un « brunch et troc » de vêtements. Comme le souligne Jean-François Rémond, « la convivialité est le meilleur agent fédérateur du développement durable ». 9 Plantation de tomates Epinettes, entre 16 h 30 et 21 h, toutes les énergies se coalisent contre le gaspillage alimentaire ! De 16 h 30 à 18 h, des animations ludiques : café climat, goûter bio local et quiz géant ; de 18 h à 19 h 30, place à l’Ecolo-Zik-Soup – c’est-à-dire une soupe gargantuesque préparée à partir de la collecte de fruits et légumes abîmés -, au quiz géant et au jeu ‘Abeilles’… Evidemment, la dégustation conviviale de cette soupe villageoise clôturera la soirée. ÉCOLOGIE LUDIQUE ET FUTÉE Samedi 11 avril, sur le mail Bréchet, à partir de 14 h, l’écologie ludique et futée met son manteau d’Arlequin. Le programme est riche : au Repair Café, atelier tenu par ‘Les Atomes crochus’, des bénévoles réparent les objets courants dont on ne veut pas se séparer ; la Ressourcerie éphémère de la Roulotte reçoit les objets cassés, inutilisables, avec la Régie de quartier - du petit électroménager qProgramme du festival sur www.mairie17.paris.fr et à la mairie du 17e qContact festival Tél. : 01 42 28 13 78 [email protected] e Troc Jouets-Passerelles17 L L’idée du « Jardin des Coopains », jardin collectif situé derrière le Belvédère, au parc Martin- Luther-King, est née d’une réflexion entre amis : offrir à tous l’opportunité de participer au développement d’un potager dans la ville et de récolter le produit du patient jardinage. La vocation pédagogique du jardin est aussi importante que sa production maraîchère. e 12 mars dernier, le conseil du 17e arrondissement de Paris a approuvé la délibération mettant gracieusement à la disposition de l’association « Le Jardin des Coopains » une parcelle de 380 m² dans le parc MartinLuther-King. Amandine Vidal – au prénom prédestiné pour porter le projet collectif avec un groupe d’amis installés dans le quartier des Batignolles reconnaît volontiers que l’objectif n’est pas le rendement mais la vertu pédagogique et ludique de ce potager : « Nous sommes entre dix et vingt personnes, tous habitants des Batignolles. Nous allons cultiver des légumes, des simples, des plantes aromatiques sur sept bandes distinctes et nous amenons nos outils. Notre idée, c’est de tester des méthodes moins répandues comme la permaculture. Notre gestion est collective. Ce n’est pas l’addition de petites parcelles individuelles. Nous allons ouvrir la totalité du jardin, à l’école voisine Bernard-Buffet et à la maison de retraite. ». Le « Jardin des Coopains », au-delà des pratiques culturales innovantes, entend, à travers l’activité jardinière, renforcer les solidarités de quartier. « Nous aurons d’ailleurs un référent par parcelle pour organiser l’entretien : arroser et arracher les mauvaises herbes, explique Amandine Vidal. Nous commencerons à planter le 12 avril, au terme de la Semaine du Développement Durable. » Le choix des légumes a été arrêté : « Par quoi commencerons-nous ? Des tomates, des aubergines, des courgettes, des épinards, des salades, des pommes de terre. Nous allons aussi planter des framboisiers et des groseilliers. Nous serons présents, deux fois par semaine et tout le week-end pour parler aux gens de nos activités. L’idée, c’est de faire vivre davantage le jardin le week-end pour évoquer les questions de l’usage raisonné de l’eau, par exemple. » Les fondateurs du « Jardins des Coopains » veulent abondamment communiquer sur les récoltes et, surtout, éclairer les citadins, les riverains du parc Martin- Luther-King, sur les rythmes de la nature et des production potagères de l’agriculture urbaine, à une échelle encore trop homéopathique : « Nous allons travailler en priorité avec les associations du quartier. » son coq Chantecler, ses poules, ses canards, son oie majestueuse et sa cohorte de lapins. Au cours de cette magnifique journée à la campagne rue des Batignolles, les enfants pourront s’habiller en fermier, traire la chèvre placide et donner le biberon au gourmand de leur choix : le petit cochon, l’agneau et le chevreau… C’est ainsi que naissent les vocations d’agriculteurs et d’éleveurs. qwww.mairie17.paris.fr q147, rue Cardinet - 11bis, bd Berthier. Inauguration le 12 avril. La ferme à la mairie : Chantecler place Richard-Baret qDimanche 12 avril de 10h à 18h, face à la mairie du 17e, place Richard-Baret, © D.R. ean-François Rémond, adjoint au maire du 17e chargé du Développement Durable et des Espaces verts, s’attache à éclairer les enjeux du réchauffement climatique dans le quotidien des quartiers : « Ces enjeux passent par des gestes simples et une vigilance qui ne doit pas être contraignante. Le respect du développement durable n’est pas un choix rabat-joie : c’est l’envie de marcher, d’échanger. Je crois à une écologie conviviale… » Avec la Semaine du Développement Durable, du 7 au 11 avril, le 17e arrondissement entend mobiliser toutes les générations contre le changement climatique, déclaré ‘grande cause nationale’. Il s’agit de montrer, à travers des événements ludiques, que l’on peut corriger le réchauffement d’origine anthropique par des comportements responsables et des solutions concrètes. « Le Festival du Développement Durable, explique Jean-François Rémond, grâce au concours de la régie de quartier Passerelles17 et à Bertrand Jullien qui l’anime, donne une ampleur considérable à l’événement. Déjà, Passerelles 17 développe le ‘Défi Famille Energie’ dans le 17e. Aujourd’hui, la régie de quartier déploie les comportements écologiques vertueux, sur le mail Bréchet et la place Navier, sur un air de fête… C’est une excellente initiative. » Le Festival du Développement Durable se décline sur trois jours et en quatre lieux : le 7 avril, à 20 h, au Centre d’Animation de la Jonquière, se déroule la soirée de présentation de l’ensemble des événements, suivie de projections et d’un débat avec le public. Le 10 avril, place Navier, aux au moment même où les jardiniers « coopains » bêcheront leur parcelle et planteront leurs premiers légumes, une ferme s’installera avec sa basse-cour, N°112 PARISDIXSEPT 13 ESPACE PUBLIC Le nouveau mobilier urbain L’AIR NEUF DE NOS RUES Environ 150 abris voyageurs sont en cours d’installation dans le 17e arrondissement. Conçu dans un style épuré, plus proche de celui d’Hector Guimard par sa fluidité, cet abribus 2015 sera plus accessible pour les personnes à mobilité réduite. L 9 Colonne à verre enterrée les étiquettes des numéros de lignes en relief et actionner le dispositif. Ces nouveaux abris intègrent les nouvelles technologies : ports USB pour recharger les portables. Certains seront équipés d’écrans numériques. Dans cette transformation du mobilier urbain, de nouvelles corbeilles et des colonnes de verres mieux adaptées au contexte parisien sont également installées. “ Le mobilier urbain se prête particulièrement à l’innovation ” AMBITION ET PRAGMATISME Anne Peyricot, adjointe chargée de l’Espace public et des Transports, apprécie cette métamorphose tout en la jugeant un peu timorée : « Ça va dans le bon sens mais ce n’est pas assez ambitieux dans une capitale européenne. A Paris, nous sommes contraints par © F. Séjourné © F. Séjourné © F. Séjourné es nouveaux abribus installés dans l’arrondissement ont un aspect plus fluide que les précédents. Moins d’angles aigus et d’un accès plus facile, c’est à ça qu’on les reconnaît au premier regard. De taille variable, en fonction des trottoirs, ils ont été dessinés par le designer Marc Aurel qui a voulu évoquer, grâce à l’élégant toit opaque en résine claire « une feuille de platane, posé sur deux poteaux cylindriques ». La référence aux inspirations végétales d’Hector Guimard n’est pas seulement un clin d’œil. C’est un parti pris intéressant… Marc Aurel a privilégié la modularité : chaque abri peut être complété d’un mobilier spécifique d’assises et d’un mât signalétique pouvant être décalé ou intégré à l’abri. Trois sites bénéficieront d’une toiture végétalisée, d’autres seront connectés ou complétés par des assises complémentaires. Les glaces de fond sont droites ou en alcôve en fonction de la largeur du trottoir. L’important, dans ce nouvel abri voyageur, c’est la disparition de la troisième porte qui empêchait parfois les personnes à mobilité réduite d’accéder au bus ou au taxi… Les personnes non voyantes ou malvoyantes pourront consulter 9 Corbeille Bagatelle 9 Nouveaux abribus installés dans l’arrondissement les catalogues existants, par les cahiers des charges et par les Architectes des Bâtiments de France. Nous sommes bridés et il est difficile de changer, par exemple, des bancs par des chaises… » Elle suggère une démarche plus ambitieuse : « En matière de mobilier urbain, Paris a besoin d’un petit coup de frais. Pourquoi ne pas imaginer un grand concours mobilisant de jeunes designers ? Pourquoi ne pas inaugurer, à titre expérimental, dans un quartier, un mobilier urbain différent avec des couleurs vives ? Cette expérience serait une vitrine pour les designers français. » Pour favoriser les économies d’énergie, des capteurs de présence réguleront l’éclairage des abribus. Des boutons sur le caisson d’information permettront d’indiquer au chauffeur qu’il doit s’arrêter. Ces améliorations permettront de diminuer la consommation électrique de 35 % par rapport à celle des anciens. Mais, dans ce domaine, c’est toujours dans les détails que se terre le diable du pragmatisme. Comme le fait remarquer Anne Peyricot : « Les nouvelles corbeilles et colonnes à verre sont plus jolies, elles s’intègrent mieux. Mais personne n’a prévu, dans les nouveaux abribus, des éteignoirs à cigarettes. La RATP a oublié de signaler cette anomalie alors que l’année 2015 devrait être consacrée à la lutte contre les mégots jetés. Dans les corbeilles, les sacs plastiques masquent l’éteignoir… » A la fin de l’année, les nouveaux abribus seront installés. « Le mobilier urbain se prête particulièrement à l’innovation, conclut Anne Peyricot. Quartier par quartier, essayons de nous autoriser des choses nouvelles. On peut respecter l’espace public, c’est ma conviction, tout en favorisant l’innovation. » N°112 PARISDIXSEPT 15 CULTURE CULTURE « Urbanités » à la mairie du 17e ’urbanité, c’est une civilité supérieure, une bienveillance dans les rapports humains. La politesse du cœur envers le monde. Le même mot, en français, recouvre la politesse « d’usage du monde » et la civilité, l’usage avisé des villes. Les deux peintres exposés à la mairie du 17e, Patrice Larue et Michel Ajerstejn ont fait de cet usage avisé leur art. Ancien élève des Arts Déco en 1968, Patrice Larue a toujours, par l’image, exprimé la rumeur du monde. Illustrateur, notamment pour la presse Filipacchi, il a réalisé une foultitude de pubs, de couvertures de magazines ou de vinyls fameux. Il a imaginé la couverture du dernier 33 tours de Jacques Brel : ‘Les Marquises’ : « J’étais un photographe illustrateur hyperréaliste. J’ai travaillé seul, j’ai eu un studio. C’était un métier béni des dieux. Je suis ensuite passé à l’illustration numérique. Je vis autrement aujourd’hui : dans la peinture on n’a pas de délai. Quand j’étais jeune, je voulais ‘faire peintre’. Aujourd’hui, revenu à la peinture, je casse l’hyperréalisme qui était ma signature. Je travaille très vite © D.R. © D.R. au couteau. Quelquefois, ça peut confiner à l’abstrait. » Son bloc-notes de piéton inspiré, c’est son appareil photo. Il se définit comme le ‘co-auteur’ de ses toiles avec le hasard. « C’est ma troisième exposition sur Paris, dit-il. J’aime aussi peindre New York. Paris, c’est des horizontales. New York, des verticales. J’avais envie de faire exploser les lignes droites. La photo, pour moi, c’est un outil. J’aime faire onduler Paris. Je vois Paris comme une bourgeoise indolente et sensuelle. New York est une ville ‘noire’, au sens du jazz et de la beauté plastique des Afros-Américaines. Le rouge est aussi très présent 9 Patrice Larue dans mes balades urbaines. Le rouge est musical : Ray Charles le décrivait comme le son de la trompette. J’aimerais un jour pouvoir dire comme Matisse, à la fin de sa vie : ‘Je peins enfin comme un enfant…’» 9 NY jus a dream, Michel Ajerstejn 16 PARISDIXSEPT N°112 UNE HISTOIRE OÙ LE BON DIEU S’APPELLE WILLY RONIS Pour Michel Ajerstejn, l’art n’est pas seulement un ‘jeu d’enfant’ mais la révélation d’une rencontre fortuite qui a changé son destin. Ce gosse de Belleville dans les années cinquante habitait rue Piat. Comme le héros du « Ballon Rouge » d’Albert Lamorisse, il jouait avec ses copains dans l’escalier de la rue Vilin – disparu depuis. Devenu adulte, il découvre un jour, dans une vitrine, l’une des plus célèbres qExposition ouverte jusqu’au 30 avril, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30 - Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles. Patrice Larue expose également à la galerie Courcelles Art Contemporain, 110, boulevard de Courcelles, jusqu’au 23 mai. Tél. 06 63 66 29 95. © ARCHITECTES TVK – T+G PARIS Cinémas « Les 7 Batignolles » : Multiplexe de Clichy-Batignolles Premières projections fin 2017 9 Cinéma «Les 7 Batignolles» vu du boulevard Berthier. Président de la SNES, société concessionnaire des sept futurs cinémas du Multiplexe qui va voir le jour à l’extrémité ouest du parc Martin-Luther-King, surplombant le boulevard Berthier, Jean-Philippe Julia décrit cet ensemble ambitieux : « Il y aura trois niveaux : un sous-sol, une entrée côté Berthier et une entrée sur le jardin. On peut parler de deux niveaux et demi, en fait. On nous a promis une passerelle qui enjambera le boulevard Berthier ». Au total, les sept salles – qui reflèteront la diversité de la production cinématographique, totaliseront 1 198 places. Déjà gestionnaire de cinémas dans douze villes moyennes – notamment Sète, Saint-Lô et Ploërmel -, il compte beaucoup sur le bouche à oreille pour sensibiliser le public : « Nous passerons par les réseaux sociaux et les associations de quartier. Le cinéma, aujourd’hui, ça n’existe plus. Il faut lui donner un ‘plus’. A Cholet, par exemple, nous organisons des rencontres avec les réalisateurs. Nous voulons nous différencier de la concurrence par une programmation moins hétérogène. » Pour la décoration des sept salles, Jean-Philippe Julia laisse carte blanche aux réalisateurs : « Chacun habillera une salle à son goût. » L’aménageur livrera la ‘coque’ nue du Multiplexe début 2017. « Nous aurons probablement besoin de dix à douze mois pour terminer les travaux. Cela signifie que nous commencerons à fonctionner fin 2017 ou début 2018 », indique Jean-Philippe Julia qui entend commencer, dans les mois qui viennent, à resserrer les liens avec un quartier qu’il connaît pour avoir vécu, pendant plusieurs années, rue des Apennins : « Je ne me sens pas dépaysé aux Batignolles ». © ARCHITECTES TVK – T+G PARIS L 9 Le Totem, Patrice Larue Les deux artistes réunis dans l’exposition ‘Urbanités’ à la mairie du 17e – Patrice Larue et Michel Ajerstejn – , organisée en partenariat avec la galerie Courcelles Art Contemporain, ont fait de la cité le champ de leurs recherches, de leurs enchantements. © D.R. © D.R. MICHEL AJERSTEJN ET PATRICE LARUE, LES ENCHANTÉS DE LA VILLE photos de Willy Ronis et se revoit, sur l’affiche, avec la petite bande qu’il formait penché, affairé, sur la grille de l’escalier. Cette photo, emblématique du génie du photographe si sensible et pudique de l’agence Rapho, premier Français à travailler pour Life, symbolise la liberté des gamins de Belleville, avant les ravages des promoteurs… Les quatre enfants ne s’étaient pas aperçus de la présence de 9 Michel Ajerstejn Willy Ronis. « C’était en 1959. On ramassait des pièces sous la grille avec des bouts de ficelle, raconte Michel Ajerstejn. Willy Ronis était adossé à la boulangerie. On ne l’a pas vu faire. Au dernier moment, il nous a découverts dans son objectif. » Cette révélation tardive est souvent advenue dans la vie de Willy Ronis : c’est en visionnant un négatif qu’il avait découvert l’enfant sur son tricycle au fond de la péniche au pont d’Arcole ! En contemplant la photo, Michel Ajerstejn, qui cite encore les noms de ses copains, connut une autre révélation : celle de l’art. « J’étais modéliste dans la mode, confie-t-il Un créatif. La photo de Willy Ronis m’a décidé à devenir artiste. Je n’ai jamais osé le rencontrer et lui exprimer ma gratitude. Puis j’ai eu envie de travailler sur le verre armé qu’on utilisait pour les verrières. Et j’ai toujours été fasciné par les lettres, les chiffres. » Michel Ajerstejn saisit l’empreinte de ses rencontres, la lumière de ses méditations dans le verre armé ou le bois. Il transfigure le quotidien dans des compositions d’une sincérité candide, éblouie. La photo est développée sur des plaques industrielles ou des papiers-photos par un procédé numérique puis repeinte par zones. Elle est parfois sérigraphiée sur des plaques de verre armé ou de plexiglas. Et la typographie donne son sens à l’œuvre. « Plus le cadre est dégradé et plus la photo est bonne, confesset-il. Je photographie les objets de la maison, mes objets. Le verre armé, quadrillé, donne de la profondeur à l’image. Je suis toujours dans le graphisme, je fais une composition. » Michel Ajerstejn compose avec ce qu’il glane au quotidien. Son bon génie, Willy Ronis, ne voulait retenir de la vie que ce qu’il nommait « la joie de l’imprévu » : « Des situations minuscules, comme des têtes d’épingles. Juste avant, il n’y avait rien, et juste après, il n’y a plus rien. Alors, il faut toujours être prêt. » Tous les jours, Michel Ajerstejn remercie le hasard de le combler de merveilles. 9 Cinéma Les 7 Batignolles - Vue de l’entrée N°112 PARISDIXSEPT 17 PROPRETÉ PROPRETÉ © D.R. omme l’explique Anne Peyricot, adjointe au maire chargée de l’Espace Public et des Transports, 2015, à Paris, doit marquer le renforcement de la lutte contre l’une des négligences les plus coupables des fumeurs : jeter, d’une poussée de l’index, les mégots dans les grilles des arbres ou dans le caniveau. Ce geste sera puni d’une amende sérieusement augmentée. Sait-on que cette accumulation de mégots compromet la croissance des arbres et qu’un seul mégot pollue huit litres d’eau ? « Nous allons accompagner cette campagne de la direction de la Propreté et de l’Eau (DPE) car nous sommes responsables du bien-être dans nos rues, tient à rappeler Anne Peyricot. On est très allant sur tous ces sujets pour accompagner les personnels de la DPE. Nous travaillons main dans la main. » Un peu plus d’un millier de nouvelles corbeilles ‘bagatelle’ ont été changées dans le 17e. Plus de 800 seront bientôt posées. Enfin, il existe 51 colonnes à verre dans l’arrondissement, dont 35 nouvelles, grises et plus élégantes. Deux colonnes à verre enterrées ont été installées et plusieurs autres sont en projet. La lutte contre les graffitis est l’une des priorités de 9 Bacs pour les commerçants 18 PARISDIXSEPT N°112 Paris. « Paris est la seule métropole à assurer un service de nettoyage gratuit des tags sur les façades des bâtiments privés », précise Anne Peyricot. « Le sujet sur lequel nous devons avancer, insiste-elle, c’est la lutte contre les encombrants. Aux Batignolles et aux Epinettes, on a beaucoup de problèmes dans les petites rues. Malgré le dispositif existant, on constate beaucoup d’incivilités de la part des riverains, parfois de professionnels. Nous avons tous les outils pour éviter les dépôts sauvages d’encombrants qui gâtent la vie des gens, qui dégradent la ville. Nous traquerons cette désinvolture. Ceux qui déposent leurs encombrants à la sauvette seront retrouvés et auront à s’acquitter d’une lourde amende. » L’amélioration de la propreté passe aussi par le comportement des enfants, par l’éducation. Plusieurs écoles du 17e vont accueillir les services de la propreté afin de sensibiliser les écoliers aux bonnes pratiques, à l’école de la rue Saussure, à celle de la rue Legendre et à celle de Bessières. « La propreté de nos quartiers peut rapidement s’améliorer, même dans les rues réputées sales, si nous faisons preuve de vigilance et de simple discipline de citoyen », estime Anne Peyricot. *Les maires d’arrondissement sont, malheureusement, dépourvus d’autorité hiérarchique sur les personnels de la propreté. Les services de la propreté : le dispositif dans le 17e Sur les 6 000 personnes affectées à la Propreté de Paris – éboueurs, conducteurs, encadrants, inspecteur de salubrité –, près de 370 personnes polyvalentes sont mobilisées par la propreté, soit 325 éboueurs en roulement tous les jours de 6 h à 20 h (à l’exception du 1er mai), 45 encadrants et services supports. Ce service dispose de 52 engins utilisés quotidiennement : 24 bennes à ordures en régie municipale, 12 engins de nettoiement de trottoirs en régie municipale, 8 engins de nettoiement de chaussées partagés entre la régie et les entreprises privées et 8 utilitaires dédiés au ramassage des encombrants. Le découpage a été établi en lien avec les CCQ*, c’est-à-dire deux ateliers par secteur (Ternes/Maillot, Courcelles/Wagram, Legendre/Lévis, Batignolles/Cardinet, La Fourche/Guy-Môquet, Epinettes/Bessières, PereireMalesherbes, Champerret/Berthier), complété par deux ateliers de conducteurs d’engins et un atelier d’après-midi. Dans le 17e, la collecte des déchets est assurée par la régie directe de la mairie de Paris. © F. Séjourné C De nouvelles corbeilles et colonnes de verre vont être installées dans l’arrondissement. Mais le civisme, c’est aussi le respect de quelques règles simples : ne pas jeter ses mégots par terre ou des chewing-gums sur les trottoirs, ni balancer des prospectus n’importe où… C’est aussi ramasser les déjections canines. Sinon, cela se soldera par une amende. Plus coûteuse. Mais, avant toute chose, il est utile de rappeler que le pouvoir en la matière de propreté est sous l’autorité de la maire de Paris.* L’Eco Point Mobile Tous les premiers et troisièmes samedis du mois, de 9 h à 13 h, l’Eco Point Mobile est un service nouveau – un véhicule spécialement équipe – pour recueillir les petits encombrants qui n’ont rien à faire dans les bacs verts du tri sélectif : les gros cartons pliés, le matériel informatique, les petits appareils ménagers (micro-ondes, sèche-cheveux, grille-pain), les pots de peinture et les solvants, les aérosols, les piles et les accumulateurs, les lampes, les radiographies, les cartouches d’encre, la faïence et la vaisselle en général. C’est une déchetterie ambulante pour les petits encombrants, en réalité. Pour les gros encombrants, il suffit de contacter encombrants. paris.fr ou d’appeler le 3975 pour qu’ils soient collectés au pied du domicile. 9 Opération de sensibilisation des maîtres de chiens à la propreté par un éducateur canin dans le quartier Poncelet Lutter contre le gaspillage alimentaire Le marché ‘bio’ du boulevard des Batignolles est le théâtre d’une campagne fort utile contre le gaspillage alimentaire. Sait-on qu’un Français, chaque année, jette au moins 20 kg de nourriture à la poubelle, dont 7 kg de denrées encore emballées ? A Paris, 12 kg ! Les déchets alimentaires constituent la deuxième catégorie la plus représentée dans les poubelles parisiennes, après le papier. Cette aberration ne peut plus durer. C’est le sens de cette campagne contre le gâchis. « Tu gâches », disaient jadis les grands-mères… qEco Point Mobile, rue Cardinet, le long du parc MartinLuther-King, les 1er et 3e samedis du mois, de 9 h à 13 h. La lutte contre l’incivisme : une nécessité Parmi beaucoup d’autres formes d’incivisme qui dégradent l’espace public, il en est une plus révoltante encore que les autres : les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections de leur chien. Un phénomène bien souvent très ciblé, au point qu’il existe une carte référençant les rues plus particulièrement touchées. Catherine Dumas, conseillère de Paris et déléguée du quartier Courcelles/Wagram est, avec Cécile Frattaroli, conseillère d’arrondissement, à l’origine d’une opération de sensibilisation très intéressante. Elles ont durant toute une matinée circulé à travers le secteur Poncelet en présence d’un éducateur canin et d’un jeune chien. L’idée : nouer le dialogue avec les propriétaires afin de les sensibiliser sur les nuisances en cascade qu’une telle forme incivisme fait endurer à la collectivité et sur les gestes qui permettent de l’éviter facilement. Cette démarche pédagogique ne vient évidemment pas se substituer à la nécessaire sanction. Rappelons que l’infraction est passible d’une amende de 35 euros. * CCQ Conseil Consultatif de Quartier e Animation de sensibilisation au gaspillage alimentaire au marché du boulevard des Batignolles. © F. Séjourné Des gestes vertueux, de bon sens, qu’il faut respecter © D.R. Propreté et lutte contre l’incivisme N°112 PARISDIXSEPT 19 ENTRAIDE SPORT Chaîne des solidarités Vitalité du noble art à Max-Rousié Entre les 6 605 repas de la solidarité servis cet hiver à la mairie du 17e, les 45 palettes constituées pour la collecte alimentaire et l’organisation des maraudes pour les sans-domicile, la mairie du 17e se tient aux avant-postes de la solidarité. LA QUÊTE DES MARIAGES Une centaine de repas ont été servis chaque jour grâce à Anne Fouquet et © F. Séjourné e Banque alimentaire 20 PARISDIXSEPT N°112 aux bénévoles du Lions Club ParisArc de Triomphe, du Lions Club Paris-Monceau Grande-Armée, de l’Association Générale des Familles 17- 18, de l’Accueil des Villes Françaises 17 et de Class 17. « Anne Fouquet a bien tenu la barque et prit le relais de Françoise Cilibrasi. Il faut un certain caractère pour tenir ainsi 73 soirées, bénévolement », précise Christophe Ledran. Des jeunes bénévoles de la Maison Moadon ont également servi le repas de solidarité du 3 mars. Enfin, le 17 décembre, pour marquer la période de Noël, l’équipe de direction du Hyatt Regency a cuisiné et servi un repas de solidarité exceptionnel. « Une belle initiative pour une cause humanitaire : 120 repas ont été servis, se félicite Christophe Ledran. Le repas de solidarité est en grande partie financé par la quête des mariages. Cela donne un sens caritatif à ce moment heureux de la vie. » COLLECTE ALIMENTAIRE ET MARAUDES La collecte alimentaire a été très généreuse, cette année encore. 26 agents de la mairie ont participé à cette collecte qui a permis de constituer 45 palettes, soit trois de plus que l’an dernier. Toutes les associations impliquées dans cette action ont joué le jeu et remis leurs cartons avant 20 h 30. Autre volet de la solidarité : la réunion mensuelle « grande précarité », animée par Christophe Ledran, qui réunit les responsables des maraudes et les travailleurs sociaux de l’arrondissement. Cette rencontre permet d’échanger des informations sur l’état de santé des sans-abris, le suivi dont ils font l’objet et l’évolution de leur situation. « Depuis 2008, on réunit tous ceux, comme Emmaüs Pereire ou les Robins des rues, qui agissent dans la Grâce à un excellent encadrement et à son entraîneur Frédéric Esther, champion d’Europe en 1998 à Minsk, médaillé de bronze en 1999 aux championnats du monde de Houston et demi-finaliste aux JO de Sydney en 2000, le Club Sportif Epinettes-Batignolles a été, par les résultats de ses membres, le premier club de boxe d’Ile-de-France l’an passé. Cette école de civisme est aussi celle de la loyauté. J © P. Muraro L Le 17 e arrondissement a toujours été pionnier dans le domaine de la solidarité. Christophe Ledran, adjoint chargé des Affaires Sociales et de la Lutte contre l’exclusion, s’est toujours appuyé sur le tissu des bonnes volontés locales, sur la disponibilité des âmes généreuses pour combattre un mal qui ronge nos villes : la grande précarité des sans-domicile, de femmes et d’hommes jetés à la rue par la paupérisation. Tous les soirs, depuis plusieurs dizaines d’années, la mairie du 17e sert, l’hiver, le repas de solidarité à ceux qui désirent s’attabler, dans une paisible convivialité, dans le hall d’accueil de la mairie. Du 1 er décembre 2014 au 13 mars 2015, 6 605 repas ont été servis. Sans conditions ! « L’accueil est inconditionnel dans le 17e, contrairement à d’autres initiatives où il faut être préalablement ‘repéré’ par les services sociaux, souligne Christophe Ledran. Ce moment convivial a réuni surtout des hommes entre 30 et 50 ans. Et quelques femmes, maintenant. » Les jeunes boxeurs du Club Sportif Epinettes-Batignolles ont ‘la gnaque’ 9 Les maraudes continuité. Bien que le résultat reste aléatoire, c’est un observatoire précieux. Nous avons identifié une centaine de personnes, à la rue, depuis de nombreuses années. Nous avons recensé et corrélé tous les endroits qui délivrent des repas. Notre rôle, avec le concours des associations, c’est d’enrayer la machine infernale de la grande précarité et de l’exclusion. » Repas servis toute l’année Paroisse Saint-Ferdinand, 21 bis, rue d’Armaillé, le vendredi à 12 h (1€) sauf de la mi-juillet à la mi-septembre ; Solidarité Chrétienne des Batignolles, toute l’année sauf juillet et août, mardi, jeudi et samedi à 12 h, Eglise réformée du 44, boulevard des Batignolles ; Le Pont, 147, avenue de Clichy, le lundi soir à 19 h 30, toute l’année sauf vacances scolaires ; le restaurant solidaire du 51, rue des Epinettes, toute l’année, du lundi au samedi, de 17 h 15 à 19 h30 ; le Secours catholique, petits déjeuners de 8 h 45 à 9 h 45, 38,, rue des Apennins, toute l’année, sauf le mardi et les week-ends ; l’ASA, Août Secours Alimentaire, ouvert de 18 h à 20 h, 19, avenue de Saint-Ouen (colis alimentaires). acques Manavian, qui fut l’âme du noble art à Max-Rousié, avait la conviction d’avoir trouvé en Frédéric Esther, champion d’Europe des super-welters et grand compétiteur sur les rings olympiques, un successeur digne des espoirs qu’il mettait dans la mission pédagogique, humaniste, de la boxe. Il ne s’était pas trompé. Comme le souligne Hugues Charpentier, adjoint au maire chargé de la Jeunesse et des Sports, « le Club Sportif Epinettes-Batignolles porte haut les couleurs du 17e arrondissement dans toutes les compétitions et il a été, l’an dernier, par ses résultats et le travail accompli, le premier club de boxe d’Ilede-France ». Ce n’est pas le fruit du hasard si, en novembre dernier, Bengoro Bamba et Nassic Bourhlem ont été qualifiés pour les finales d’Ile-de-France, si Nassom Yami a été sélectionné et si Abdelsamad Fardaoui s’est brillamment battu. Plus récemment, le 20 mars, Mustafa Sayed, 19 ans, a remporté le Critérium des Novices au gymnase Max-Rousié. Ce poids léger prometteur est précisément entraîné par Frédéric Esther. Educateur des Activités Physiques et Sportives de Proximité, Mustafa Sayed a commencé la boxe en septembre 2010. Il s’est imposé après trois combats d’une grande intensité. Son palmarès est éloquent : quatre victoires pour cinq combats. HYGIÈNE DE VIE ET VAILLANCE Comme l’explique Djibrine FallTélémaque, responsable de secteur très actif et passionné des animations sportives dans le 17e arrondissement, cela tient à la qualité des installations – une salle neuve, magnifique – mais surtout au bon esprit qui règne dans ce club. « Ce sont des jeunes qui viennent en majorité du 17e et des quartiers ‘politique de la ville’, indique Djibrine FallTélémaque. Les gosses, on les a eus à l’âge de 13 ans. A 13 ans, ils commencent par la boxe éducative. Les coups ne sont pas portés. » Les vertus du noble art ne sont plus à démontrer. Il impose une hygiène de vie et une discipline de fer. « Quand on a lancé la boxe, il y avait une guerre des gangs, avec des machettes et des sabres. On a réussi à arrêter le massacre, estime Djibrine Fall-Télémaque. Un des jeunes boxeurs, qui traînait avec ces bandes, a trouvé une paix intérieure dans la boxe. Il le dit. Malheureusement, on ne parle pas assez de la boxe amateur. Tous les quatre ans seulement, quand nous sortons un champion. » Les parents et les enfants demandent à s’inscrire : « Les parents sont rassurés de voir que nous avons un éducateur diplômé de la compétence de Frédéric Esther. Pour les gosses, c’est un exutoire. Même dans le ludique, c’est quelque chose de complet. Avec les quinze jeunes et les trente adultes inscrits au CSEB, on est sur la technique et les valeurs de la boxe. Ça marche tellement qu’on est obligé de refuser du monde. » Pour les débutants, il existe aussi le ‘Challenge du Premier Round’. Les jeunes qui révèlent une fibre sportive sont retenus pour le service civique qui dure dix mois. « Ceux qui se sont révélés, nous les prenons en apprentissage et peuvent ainsi obtenir le brevet professionnel de la jeunesse et de l’éducation physique. A terme, on les embauche à la mairie de Paris. Cinq jeunes sont passés par ce dispositif. » Cela suppose, avertit Djibrine Fall-Télémaque, une condition physique exigeante : « On échange des coups. C’est un sport qui met en jeu l’intégrité physique et mentale. Un boxeur qui n’est pas en pleine forme, qui ne respire pas bien, ne combat plus. » qCentre sportif Max-Rousié Club Sportif Epinettes-Batignolles Tél. 01 44 85 42 50. © Philippe Muraro LE 17e AUX AVANT-POSTES DE LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ 9 Équipe des adhérents du Club Sportif Epinettes-Batignolles N°112 PARISDIXSEPT 21 MUSIQUE THÉÂTRE L’enchantement musical à la mairie du 17e Les Rencontres de la Nuit, du 26 au 30 mai LES JEUDIS DU CLASSIQUE, LA BELLE PASSION Annie Ernaux, Jacques Bonnaffé et Gabriel Okoundji, voix d’ici, d’ailleurs et d’aujourd’hui Rendez-vous musicaux de la mairie du 17e, « Les Jeudis du Classique » pour goûter au grand répertoire et les lundis de l’Orchestre de Flûtes Français pour s’immerger dans la musique de notre temps. Comme chaque année, la Compagnie ‘La Nuit comme en plein jour’ fait donner, cette année du 26 au 30 mai, des voix contemporaines. Des romancières, des témoins et des poètes qui racontent le présent. Christine Faure et Marie-Christine Aury privilégient, dans leur patient travail théâtral, les ‘écritures du réel’ qu’elles magnifient. 22 PARISDIXSEPT N°112 dédiée à Eugène Ysaÿe qui la créa en 1886. Olivier Charlier avait 22 ans quand il l’enregistra avec Jean Hubeau. Un enregistrement d’anthologie. L’Intégrale des 18 Nocturnes pour piano de Chopin par Jean-Louis Caillard “Làmusique, où est la il n’y a L ors de l’inauguration des Rencontres de la Nuit, le 26 mai, nous mettrons en avant des auteurs contemporains, dont, évidemment, Annie Ernaux, qui symbolise parfaitement ce que nous cherchons dans ces lectures à voix haute, explique Marie-Christine Aury. C’est au-delà du théâtre strict. C’est la médiation d’une pensée, d’une expérience humaine, par la voix. » Ainsi, Yann Migoubert, responsable des activités artistiques de Paris Sorbonne, a suggéré, pour ces Rencontres, l’établissement d’un véritable partenariat avec Paris-Sorbonne. N’at-il pas créé, en 2009, avec Laurent Fourcaut et Michel Viel, le Centre de la Voix, établi désormais rue Boursault ? Cette émanation du Service culturel de l’université Paris-Sorbonne a pour mission de regrouper et de dynamiser les activités universitaires et associatives investissant le champ disciplinaire de la voix. Son mot d’ordre est limpide : « La voix dans toutes ses manifestations ». La voix parlée, proférée, scandée, psalmodiée, chantée, relayée par l’excellente revue de poésie ‘Place de la Sorbonne’. pas de place pour le mal. L e lundi 13 avril, à 19 h 30, l’Orchestre de Flûtes Français révélera trois œuvres majeures : successivement, une pièce du compositeur suisse Rainer Boesch, décédé l’an dernier, une création mondiale du Milanais Aldo Brizzi, connu pour ‘La Cérémonie du Souffleur’ (2004-2005) et l’opéra multimédia ‘Alter’, et, pour terminer, ‘Maldoror, le cygne noir’, d’après Lautréamont, écrit pour orchestre de flûtes et récitant par Détlef Kieffer, professeur de cymbalum, de musique de chambre et de direction d’orchestre d’harmonie au Conservatoire National de Strasbourg. A 21 ans, il avait commencé sa carrière de percussionniste soliste en créant une oeuvre de Messiaen, dans la cathédrale de Chartres, devant le Général de Gaulle. qLundi 13 avril, à 19h30 Mairie du 17e 16/20, rue des batignolles Entrée libre www.mairie17.paris.fr 9 Jean-Louis Caillard C’est un événement musical qu’il ne faut pas manquer : le pianiste JeanLouis Caillard, qui fut l’élève de Vlado Perlemuter, d’Aldo Ciccolini et d’Arturo Benedetti Michelangeli, interprétera l’intégrale des 18 Noctures de Frédéric Chopin. Cet interprète ample et dense fait de Chopin le visionnaire de son siècle. qLundi 11 mai, à 19 h 30 à l’auditorium Rostropovich du conservatoire ClaudeDebussy 222, rue de Courcelles Paris 17e Entrée libre sur réservation Tél. 01 47 64 98 99 ou reservation. [email protected]. e Orchestre de flûtes français OFF e Festival Les Rencontres de la Nuit © F. Séjourné Le lundi de l’OFF © Jean-Marc Volta ” Cervantès © D.R. M me de Saint-Marceaux avait fait de la plaine Monceau la terre d’élection des compositeurs. Le vendredi soir, au 23 de l’avenue de Villiers puis au 100 boulevard Malesherbes, elle accueillait Fauré, Messager, Chausson et Debussy en voisins. L’hospitalité musicale est une singularité du 17e que Brigitte Kuster et Bertrand Lavaud, son adjoint chargé de la Culture, ont restauré en organisant « Les Jeudis du Classique ». Au programme du jeudi 16 avril, à 19 h 30, le Quatuor Arpeggione interprétera le quatuor en mi bémol majeur K428 de Mozart, hommage à son maître Haydn ; suivra le quatuor n° 10 de Sulkhan Tsinsadze (1925—1991), violoncelliste et auteur de symphonies, concertos, ballets. ‘Artiste du Peuple’ en 1987, Tsinsagze cultiva l’héritage musical géorgien. Le concert s’achèvera par le quatuor n° 3 en si bémol majeur (‘Quatuor Viennois, op.67) de Brahms, dernier quatuor du compositeur terminé pendant l’été 1876 près de Heidelberg. Le jeudi 28 mai, à 19 h 30, une formation animée par la flûtiste Anastasia Chernova transformera la salle des Fêtes en « Salon Musical à Pétersbourg au XVIIIe siècle » autour de Johann Adolph Hasse, pérégrin du style baroque, ami de Scarlati, Yevstigney Ipat’yevich Fomin (1761-1800), harpiste russe qui composa des opéras pour la cour de Saint-Pétersbourg, et l’Ukrainien Dimitri Bortnianski (18511825), influencé par Gluck et Telemann. Le jeudi 4 juin, le violoniste Olivier Charlier et le pianiste Emmanuel Strosser interpréteront la sonate n° 5, opus 24, ‘Le Printemps’ de Beethoven, la Sonatine opus 100 de Dvorak et la Sonate pour violon et piano en la majeur FWV 8, de César Franck, « La Sorbonne est partenaire du Festival et un prix de la Sorbonne sera remis, cette année, par Yann Migoubert », se réjouit Marie-Christine Aury. Pour l’édition 2015, nous souhaitons recevoir Michel Serres, le poète Gabriel Okoundji et le comédien Jacques Bonnaffé. – fou de jazz, avec Lubat et Henri Texier – qui se passionne pour les poètes discrets et le patois picard. Un homme de mots qui avait monté avec sa compagnie ’L’Oral et Hardi’. » Un autre événement marquera ‘Les Rencontres de la Nuit’ : la lecture musicale du jeune pianiste Arnaud Dos Santos. En résidence au lycée Jacques-Decour pour un travail de longue haleine sur les textes d’Annie Ernaux, ces récits de la vie jamais ordinaire. « Ecrire est le dernier des métiers manuels... », a écrit le philosophe Michel Serres, à l’honneur, cette année, au cours du Festival. q26 et 27 mai – Mairie du 17e 16/20, rue des Batignolles qProgramme complet sur www.rencontredelanuit.free.fr L’Odéon/Ateliers Berthier La 3e édition d’Adolescence et Territoire(s), les 22 et 23 mai I l s’agit d’un programme de sensibilisation au théâtre, à la culture et à la création, initié par l’Odéon-Théâtre de l’Europe, auprès des adolescents vivant dans un périmètre proche des Ateliers Berthier, dans le 17e et dans les communes limitrophes. Partenaires de cette opération : l’Espace 1789, le théâtre Rutebeuf, la ville de Clichy et théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis. Dans une création intitulée ‘Gabriel(le)’ et inspirée d’ADN de Dennis Kelly, une vingtaine de jeunes comédiens amateurs ont écrit un drame sincère et romantique, comme l’entend cette génération, à partir de leurs improvisations, sur le plateau. C’est une interrogation sur le destin qu’on ne peut nommer autrement, aujourd’hui, qu’en se fiant aux faits-divers. Ce sont les mythologies que le réel engendre, entre Saint-Denis, Saint-Ouen, Clichy et les Epinettes… q22 et 23 mai, à 20 h Ateliers Berthier, rue André-Suarès Paris 17e Réservation : Tél. 01 44 85 40 40 theatre-odeon.eu N°112 PARISDIXSEPT 23 LA VIE LOCALE Contrat de Ville 2015-2020 LE QUARTIER PORTE POUCHET – PORTE DE SAINT-OUEN PRIORITAIRE Le quartier Porte de Pouchet-Porte de Saint Ouen bénéficie désormais d’un ’Contrat de Ville’. Ainsi, il fera l’objet d’une attention particulière pour tout ce qui touche la vie quotidienne des familles : l’emploi, la formation professionnelle, le surendettement, les difficultés des familles monoparentales et, notamment, l’accès aux soins. L vigueur. « Ce périmètre, dans le nouveau Contrat de Ville, est réduit de deux tiers, souligne-t-elle. L’ancien quartier prioritaire s’étendait de la Porte de Clichy à la Porte de Saint-Ouen. On aimerait mettre ce recul sur le compte de l’amélioration de la situation socio-économique du quartier, mais tel n’est malheureusement pas le cas ». Brigitte Kuster aurait souhaité que le périmètre ne soit pas réduit aussi brutalement et que l’on laisse aux aménagements en cours – La Cité judiciaire à la Porte de Clichy et le prolongement du tramway jusqu’à la Porte d’Asnières – le temps de produire leurs effets bénéfiques. Le gouvernement et la mairie de Paris ont fait un choix différent qui n’est sans doute pas étranger aux graves difficultés financières qu’ils rencontrent l’un et l’autre. ’objectif du contrat de ville est de réduire les inégalités sociales dans certains quartiers de la capitale, en s’appuyant sur la mobilisation de la puissance publique, des associations, et des citoyens investis dans la vie locale », explique Brigitte Kuster, maire du 17e arrondissement. Une vingtaine de quartiers populaires à Paris bénéficient du soutien spécifique de l’Etat, de la mairie de Paris et de leurs partenaires (préfecture de police, région Île-deFrance, académie de Paris, agence régionale de santé). Le secteur compris entre la Porte Pouchet et la Porte de Saint-Ouen figure dans cette liste et fait, à ce titre, l’objet d’une vigilance renforcée en matière d’emploi, de lutte contre le surendettement, d’aide aux familles monoparentales, de formation professionnelle et d’accès aux soins, entre autres objectifs. Le contrat de ville 2015-2020, qui succède au Contrat Urbain de Cohésion Sociale, lancé en 2007, bénéficiera d’une enveloppe parisienne annuelle de 26 millions d’euros pour financer des actions jugées prioritaires, comme la prévention du décrochage scolaire, la promotion des contrats d’apprentissage, l’aide à l’installation de médecins et de commerces de proximité. © F. Séjourné UN PÉRIMÈTRE D’ACTIONS RÉDUIT Brigitte Kuster a déploré, auprès de la mairie de Paris, la réduction considérable du nouveau périmètre d’actions par rapport au Contrat Urbain de Cohésion Sociale initialement en LE FLOU DU ‘CONSEIL CITOYENS’ En toute hypothèse, le Contrat de Ville trouvera une déclinaison dans chaque quartier afin de tenir compte au mieux des particularités locales. Pour le 17e, Olga Johnson, conseillère de Paris chargée de l’Egalité des chances auprès de Brigitte Kuster, a particulièrement insisté sur la lutte contre l’absentéisme scolaire, le respect du principe de laïcité dans l’espace public et le décloisonnement du quartier vis-à-vis du reste de la ville. Des enjeux qui sont absolument prioritaires aux yeux de la mairie du 17e. Le dispositif du Contrat de Ville s’accompagne de la création d’une nouvelle instance de concertation locale : le ‘conseil citoyens’. Composé de 20 à 50 habitants et associatifs, ce conseil sera associé à toutes les politiques menées en faveur du quartier Porte de Pouchet – Porte de Saint-Ouen. A ce stade, toutefois, ses prérogatives restent néanmoins très vagues. « Je serai très attentive, assure Brigitte Kuster, à ce que le conseil citoyens ne vienne pas empiéter sur l’autre instance de la démocratie locale que constitue le conseil de quartier Epinettes/Bessières, dirigé par Jérôme Dubus, conseiller de Paris, qui fait déjà un travail de terrain remarquable. Créer des synergies vaut toujours mieux qu’empiler les structures. » 9 Le printemps de la démocratie sur le mail Bréchet N°112 PARISDIXSEPT 25 DÉMOCRATIE Sécurité, emploi, logement, environnement, sport LE CONSEIL D’ARRONDISSEMENT DU 2 MARS 2015 EN BREF… Sécurité UN NOUVEAU PLAN D’ACTIONS POUR LA SÉCURITÉ Frédéric Péchenard, conseiller de Paris en charge de la Sécurité, a présenté le nouveau contrat parisien de prévention et de sécurité. Ce document décline à l’échelle parisienne les trois programmes d’actions prévus par la Stratégie Nationale de Prévention de la Délinquance. Il réunit autour d’actions prioritaires les acteurs de la sécurité à Paris : Police, Mairie et Justice, en y associant l’Education nationale. Il sera à son tour actualisé au niveau du 17e arrondissement à la fin du premier semestre 2015. Il se traduit déjà par la tenue de réunions périodiques associant les habitants, les élus, la Police sur les secteurs du 17e concernés par des problèmes de délinquance, d’atteinte à la tranquillité publique, de stupéfiants ou de prostitution, qui débouchent sur des résultats concrets. Emploi RASSEMBLER LES ACTEURS DE L’EMPLOI ET DE LA CRÉATION D’ENTREPRISES A l’initiative de Benjamin Mallo, adjoint au maire chargé de l’Economie et de l’Emploi, le conseil du 17e arrondissement a décidé la création de la commission extra municipale pour l’emploi et la création d’entreprise, qui a pour vocation à positionner le 17e comme un arrondissement attractif pour les entreprises innovantes. Elle vise à soutenir le développement des start-up implantées dans l’arrondissement, par la consultation des différents acteurs du monde des jeunes entreprises sur des décisions ou des questions les concernant. Cette commission peut être saisie de toute question liée à la vie des jeunes entreprises et de toute action en faveur de l’emploi. Elle peut également proposer des sujets d’information ou de discussion. Logement NON AUX LOGEMENTS FICTIFS Agnès Toury, adjointe au maire chargée du Logement, a dénoncé l’ineptie d’un projet de la mairie de Paris consistant à acheter au 16, rue Clairaut un immeuble de 28 logements existants et occupés pour le « conventionner » en logements sociaux. Au bilan, cette opération crée zéro nouveau logement : elle ne réduira pas le nombre accablant des plus de 140 000 foyers en attente d’un logement social. Pis, elle n’améliorera pas la mixité sociale, puisque le 16 rue Clairaut n’est pas dans un secteur en déficit de logements sociaux. Le coût de 9,5 millions d’euros de cette opération n’a pour seule utilité que de « faire du chiffre », puisque la « création » de ces 28 logements sociaux est purement fictive. Agnès Toury estime que ces 9,5 millions d’euros auraient été mieux employés pour construire de véritables logements, ou pour créer les équipements dont les habitants du 17e arrondissement manquent cruellement comme les crèches ou les piscines. Environnement BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN… Jean-François Rémond, adjoint au maire chargé du Développement durable et des Espaces verts, a présenté le projet de plan de prévention du bruit dans l’environnement. Manquant fortement d’ambition, ce programme d’actions fait l’impasse sur des solutions réclamées depuis de nombreuses années par la mairie du 17e arrondissement, comme les couvertures du périphérique. Ce plan n’aborde pas non plus suffisamment les nuisances causées par les livraisons par poids lourds. Les aménagements de voirie ont eu un effet néfaste, en multipliant les embouteillages et les reports de circulation sur des artères autrefois calmes. Ainsi, la mairie de Paris prétend soigner les maux qu’elle a contribué elle-même à créer ! Sport HALTE AU POURRISSEMENT DE LA GRÈVE ! Hugues Charpentier, adjoint au maire chargé de la Jeunesse et des Sports, a constaté que certains établissements sportifs municipaux sont restés fermés plus de huit dimanches sur dix en raison de la grève qui les affecte. Aussi, le conseil d’arrondissement du 17e a voté le vœu demandant de rétablir l’ouverture les samedis et dimanches de tous les établissements sportifs, et que la Ville de Paris prenne l’attache des associations sportives parisiennes qui ont assurément subi des pertes financières depuis le début du conflit social. Agenda PROCHAINES SÉANCES DU CONSEIL D’ARRONDISSEMENT DU 17e Lundi 11 mai et 15 juin 2015, à 19 h Salle des mariages de la mairie du 17e 16/20, rue des Batignolles 75017 Paris Comptes-rendus des séances sur www.mairie17.paris.fr/vie citoyenne N°112 PARISDIXSEPT 27 DÉMOCRATIE/LIBRES OPINIONS La vie locale LIBRES OPINIONS Majorité municipale du 17e 2 759 LOGEMENTS INTERMÉDIAIRES SUPPRIMÉS EN TROIS MOIS ! Et ce n’est qu’un début… La maire de Paris et son adjoint communiste au logement conduisent, depuis plusieurs semaines, une politique outrancière de conventionnement des logements de la RIVP et de Paris Habitat des quartiers Champerret et Berthier, en catimini, sans aucune concertation avec vos élus du 17e qui sont mis devant le fait accompli, sans informations fiables à communiquer ! La méthode est non seulement scandaleuse, mais elle est volontairement destructrice de logements intermédiaires, car le conventionnement consiste à transformer ces logements en logements sociaux au titre de la loi SRU, répartis à 70 % en PLAI ou PLUS et 30 % seulement en PLS, le plafond de ressources le plus élevé. Les raisons données aux locataires (obtenir des financements pour les travaux et baisse, pour certains de leur loyer) sont fallacieuses. Les financements seront obtenus par les bailleurs sociaux qui pourront choisir dans l’ensemble de leur parc social les immeubles à rénover. Aucune assurance pour les locataires du 17 e de bénéficier de ces travaux. Quant à la baisse éventuelle des loyers, une infime minorité de locataires sera concernée par ces nouveaux plafonds de ressources très peu élevés. Les véritables objectifs de cette politique idéologique sont bien plus pernicieux. Il s’agit tout d’abord de « faire du chiffre » en créant artificiellement des logements sociaux comptabilisés dans la loi SRU. Mais, dans les faits, aucune création réelle de logements pour les Parisiens ! Derrière tout cela, une seule cible : les habitants de nos quartiers aux revenus moyens qui ne peuvent pas acquérir un bien immobilier ou louer dans le parc privé. Pour ceux qui sont actuellement locataires, c’est un surloyer qui leur sera appliqué et donc une baisse de leur pouvoir d’achat. Pour ceux qui souhaitent rester vivre à Paris et qui avaient l’espoir, depuis parfois très longtemps, de résider dans un logement intermédiaire, les nouveaux plafonds de ressources excluront leurs candidatures, les obligeant à quitter Paris. Une politique de peuplement par les revenus menée par un adjoint au logement communiste soutenu par Madame Hidalgo, voilà la réalité. Ces trois premières vagues, d’un total de 2 759 logements, seront suivies par d’autres, et l’ensemble des locataires des logements intermédiaires de la RIVP et de l’ex SAGI (Paris Habitat) doivent savoir qu’ils seront concernés. Compte tenu de cette situation, l’enquête de ressources non obligatoire adressée aux locataires concernés sous le motif de préparer la répartition des catégories des logements conventionnés ne leur accorde aucune garantie sur leur situation locative, bien au contraire. Avec Brigitte Kuster, nous avons saisi la maire de Paris pour nous indigner de la méthode employée et nous assurer auprès de vos bailleurs d’un suivi précis de la situation des locataires actuels. Le mépris de Madame Hidalgo vis-à-vis des habitants et des élus du 17e renforce notre détermination. Jean-Didier Berthault Conseiller de Paris Délégué du quartier Champerret/Berthier Les élus de gauche du 17e UN CONTRAT POUR LES QUARTIERS PRIORITAIRES La mairie de Paris et l’Etat ont défini vingt quartiers prioritaires dont un dans le 17e arrondissement. Ils ont élaboré un Contrat de Ville pour ces quartiers dont l’objectif principal est d’améliorer le cadre de vie des habitants. Ce contrat a pour ambition de lutter contre le chômage et l’échec scolaire, de soutenir la rénovation des logements et de favoriser la cohésion sociale. Il connaîtra une déclinaison locale et chaque habitant, acteur de la vie de son quartier, pourra y prendre part. Aussi, le quartier de la Porte Pouchet continuera-t-il à bénéficier d’un accompagnement des pouvoirs publics permettant de poursuivre la transformation déjà amorcée sous l’impulsion des élus socialistes avec notamment la création d’un centre social ou encore l’aménagement de la rue Pierre-Rebière. Nous nous félicitons que ce Contrat de Ville ait été voté par la majorité du conseil de Paris avec le soutien de l’UDI, alors que la maire du 17e, madame Kuster, s’y est opposée lors du dernier conseil d’arrondissement. Annick Lepetit, Patrick Klugman, Isabelle Gachet Gauthier Vantieghem, Agnès Pannier N°112 PARISDIXSEPT 29 © D.R. AGENDA q Projection jeudi 11 juin, de 14 h à 16 h pour les enfants de l’école et de 19 h 30 à 21 h pour les parents Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles. Bibliothèques NOUVEAUX HORAIRES CONCERT MÉMOIRE A l’occasion du 100e anniversaire du génocide arménien, l’UGAB (Union générale arménienne de bienfaisance France) organise un concert à la mémoire des victimes. Il réunit l’Armenian World Orchestra - Coro Gulbenkian, composé de 50 musiciens venus du monde entier, issus des plus grands orchestres nationaux et internationaux. Au programme : A. Khatchaturian, M. Petrossian, R. Komitas, W.A. Mozart. Direction : Alain Altinoglu. q Théâtre du Châtelet 1, place du Châtelet Paris 1er Réservation : 10 40 28 28 40 chatelet-theatre.com www.awo2015.com L’Art pour grandir MÉMOIRES DE CINÉMA L’atelier de proximité de la cinémathèque Robert-Lynen propose aux enfants de l’école élémentaire Legendre de découvrir le chemin parcouru par le cinéma depuis la projection des premières images mises en mouvement jusqu’aux diffusions actuelles. D’observateurs passifs, ils deviennent des spectateurs émancipés, acteurs aussi bien dans la réflexion que dans la pratique puisqu’ils réaliseront un document audiovisuel retraçant l’expérience de leur parcours. q Samedi 25 avril, à 16 h Médiathèque Edmond-Rostand. Projections MAIS COMMENT FONT-ELLES ? © F. Séjourné Génocide arménien et recueillirent les témoignages de ses habitants. La plupart étaient des travailleurs de la pierre venus d’Europe, attirés par l’ouverture des plus grandes carrières de granit du monde. Les personnes qui apparaissent dans ce film sont les habitants de Barre aujourd’hui. Ils ont rendu le film possible en restituant la parole originale de leurs ancêtres. De nombreux usagers des bibliothèques ont souhaité pouvoir accéder aux bibliothèques municipales pendant leur pause déjeuner. L’équipe des bibliothécaires du 17e a donc accepté d’expérimenter de nouvelles tranches horaires. • Pour la médiathèque EdmondRostand : ouverture les mardis, jeudis et vendredis à 13 h au lieu de 14 h. La bibliothèque est donc ouverte aux horaires suivants pour les adultes/discothèque/ vidéo : mardi, jeudi, vendredi, de 13 h à 19 h ; mercredi de 10 h à 19 h et le samedi de 10 h à 18 h - Pour le secteur jeunesse : mardi, jeudi, vendredi, de 16 h à 19 h ; mercredi et samedi de 10 h à 19h. Chargée de famille, d’Ingrid Gogny Ou la vraie vie filmée des mères de famille. Chronique douce-amère d’une famille rouennaise, celle de la réalisatrice. Quatre générations se confient à sa caméra : les grands-parents, leurs quatre filles, les filles de celles-ci et leurs enfants. Humour et gravité, paroles de femmes essentiellement, sur l’enfance, le modèle parental, l’abandon et ses traumatismes… q Samedi 10 mai, à 15 h 30 Médiathèque Edmond-Rostand Participez… PARISARTISTES # ÉDITION 2015 q Médiathèque Edmond-Rostand 11, rue Nicolas-Chuquet Paris 17e Tél. 01 48 88 07 17. • Pour la bibliothèque des Batignolles, section adultes, discothèque et jeunesse : ouverture les mardi et mercredi, de 10 h à 19 h ; jeudi et vendredi, de 13 h à 19 h ; samedi, de 10 h à 12 h. q Bibliothèque des Batignolles 16/20, rue des Batignolles Paris 17e Tél. 01 44 69 18 30. www.bibliotheques.paris.fr Projection THE STONE RIVER En 1935, le président F.D. Roosevelt décidé d’envoyer des écrivains dans chaque Etat américain, afin de dresser un portrait de l’Amérique durant la Grande Dépression. Certains se rendirent dans la ville de Barre, Vermont Peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, mosaïstes, illustrateurs, graveurs... Après le succès de l’édition 2014, PARISARTISTES# 2015 se déroulera du 9 au 11 octobre dans tous les ateliers d’artistes ainsi que dans des lieux partenaires. Vous pouvez vous porter candidat jusqu’au 20 avril 2015. Téléchargez votre dossier de candidature à l’adresse ci-dessous : >www.parisartistes.com/ candidatures2015/ N°112 PARISDIXSEPT 31 AGENDA mai à 20 h 30 : Riz complet - Héroïne) ; Philippe Ménard (Solo, création) ; vendredi 22 mai : Journée avec quatre chorégraphes de la région PoitouCharentes : Eloïse Deschemin (Etude de cas : Eloïse D. Ma vie minuscule) suite les 27, 28 et 29 mai, à 20 h 30. Conférence LOUISE MICHEL Louise Michel n’était pas seulement une communarde convaincue. Elle était surtout une femme sensible qui écrivit, tout au long de son existence des romans, des contes, des pièces de théâtre et de très nombreux poèmes. Victor Hugo, Jules Vallès, Paul Verlaine entre autres, l’ont considérée comme une écrivaine et une poétesse de talent. Combattante libertaire, fidèle à ses idées, elle dénonça inlassablement les injustices sociales. La conférence d’Alain Prat, professeur d’histoire, auteur de pièces de théâtre, sera ponctuée de poèmes et de chants interprétés par la comédienne Clémentine Stépanoff. Conférence organisée par la bibliothèque des Batignolles, en partenariat avec la Société Historique et Archéologique des 8e et 17e arrondissements. q Mai - L’Etoile du Nord 16, rue Georgette-Agutte M° Guy-Môquet Tél. 01 42 26 47 47 www.etoiledunord-theatre.com Jeune public © D.R. SI TU ÉTAIS UNE GOUTTE D’EAU Batignolles : « Le Bocal » de Arzhel Prioul. « C’est un sas de décompression, un espace de contemplation et de détente que j’ai décidé de mettre en scène par des mouvements de natation. La serre est transformée en bocal géant où des nageurs sont reproduits sur les parois vitrées, créant l’illusion que des individus se baignent à l’intérieur du kiosque ». L’Etoile du Nord © M. Sanchez JET LAG 6 - DANSE Fais ce qu’il te plait ! Un mois où la danse va investir l’espace du théâtre, un mois où la danse a décidé de ne pas faire la tête et de se laisser aller, ne pas bouder son plaisir, de laisser place à l’humour, à la dérision, à l’humeur vagabonde des artistes. De prendre les chemins de traverse… à vous de les suivre ! Avec les chorégraphes Johan Amselem (6 mai à 10 h 45, version jeune public : Des gars des roses), Sandra Abouav et Alexis Morel (16 mai à 14 h 30, version jeune public : Riz complet - 19/20/21 © D.R. q Jeudi 21 mai, à 18 h - Mairie du 17e 16/20, rue des Batignolles - Paris 17e Sur réservation au 01 44 69 18 30. Par la Compagnie Les Terriens Malins, 6-7 ans. Les enfants se mettent à la place d’une goutte d’eau qui ferait de drôles de rencontres pendant son grand voyage autour du monde. Les enfants fabriqueront des gouttes transporteuses, en réfléchissant à la question : l’eau sale, c’est quoi ? Ils expérimenteront ce qui se passe lorsque l’eau entre en contact avec du pétrole ou du savon. q Mercredi 15 avril, à 16 h Mairie du 17e. Sur réservation auprès de la bibliothèque des Batignolles au 01 44 69 18 30. Le Bocal ARZHEL PRIOUL Nouvelle performance d’artiste dans la petite serre du square des q Du 14 avril au 3 mai Square des Batignolles Place du Docteur Félix-Lobligeois Paris 17e - www.kabatignolles.wix.com Café des Petits Frères CHANTS BERBÈRES Rendez-vous au Café des Petits Frères, vendredi 17 avril, pour entendre Lyes Hadjem et son groupe pour un concert de chants et musiques berbères. Un cadre et un accueil conviviaux ouvert à tous, et un programme d’événements et d’animations à découvrir. q Vendredi 17 avril, à 15 h 30 Café des Petits Frères 47, rue des Batignolles Paris 17e Tél. 01 42 93 25 80. Ouverture du 20 au 30 avril : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 (vacances scolaires). Fermé vendredi 1er mai. N°112 PARISDIXSEPT 33 BRÈVESDIXSEPT A ce jour, 1 240 projets ont vu le jour : Micro Musée Ephémère, potager urbain, déjeuners musicaux, cuisine éducative mobile, fresque murale participative, puzzle géant, vélo-piano, défilé de robots, vêtements intelligents... L’Awesome Foundation Paris est la première branche a être créée en France. Vous avez un projet ? q Postulez sur : http://www.awesomefoundation. org/fr/chapters/paris Solidarité OPÉRATION ‘BOUCHONS D’AMOUR’ www.prefecturedepolice.fr CARTE GRISE La nouvelle procédure d’obtention de la carte grise offre deux possibilités aux demandeurs, soit de s’adresser à : - Antenne de Police à la mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e, sans rendez-vous de 8 h 30 à 16 h ; - soit à la Préfecture de Police, bureau des cartes grises (3e bureau) 42, rue Charcot Paris 13e, sur rendez-vous sur le site Internet : www.prefecturedepolice.fr – Rubriques : Démarches/Particulier/Permis-de-conduire-etpapiers-du-vehicule/Certificatimmatriculation/Prise de rendez-vous. - Par téléphone au 01 85 34 78 78, de 8 h 45 à 12 h, du lundi au vendredi (prise de rendez-vous et renseignements). Dès confirmation du rendez-vous, se munir des documents originaux et des photocopies demandés, à partir des listes de pièces accessibles sur le site Internet de la préfecture. Stationnement résidentiel Participez à l’opération « Récoltez vos bouchons » en conservant le maximum de bouchons en plastique et en liège pour la prochaine édition. L’objectif de l’association parrainée par l’artiste Jean-Marie Bigard : acheter des fauteuils roulants à des sportifs handicapés, mais aussi participer à des opérations humanitaires. A titre indicatif, dans le 17e, la dernière collecte de janvier, à laquelle participait l’Association ‘Les Bouchons d’Amour Beaucerons », a récolté 670 kg de bouchons en plastique et 84 kg de bouchons en liège. La prochaine collecte se tiendra dans le hall de la mairie du 17e, vendredi 18 et samedi 19 septembre 2015. DEMANDEZ VOTRE CARTE © F. Séjourné Promenade Pereire AWESOME FOUNDATION © D.R. Qu’est-ce que l’Awesome Foundation Paris ? Un réseau de personnes qui s’engagent pour faire vivre des projets « géniaux » (‘awesome ‘), leur donner vie au niveau local, via des bourses mensuelles de 1 000 €. LE JARDIN S’AGRANDIT Un nouveau téléservice plus simple et plus rapide permet désormais aux Parisiens de demander leur carte de stationnement résidentiel pour leur véhicule personnel : www.paris.fr/ stationnement. Il est également possible de l’obtenir sous dix jour en faisant la demande par courrier ou immédiatement sur place en fournissant le formulaire de demande et une photocopie des pièces justificatives : Direction de la Voirie et des Déplacements, Sectionnement du stationnement sur voie publique, 15, bd Carnot – 75012 Paris (liste des pièces justificatives sur www.paris.fr et au 3975). Guichet ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 16 h 30 et le vendredi de 9 h à 16 h. Tarif de la carte 45 € pour un an et 90 € pour trois ans. q www.prefecturedepolice.fr L’extension de la promenade Pereire, entre l’avenue des Ternes et la crèche Pereire, a permis la création d’une nouvelle aire de jeux pour les petits, aux couleurs vives, installée sur un sol souple de sécurité. Cette belle réalisation de la direction de l’Environnement et des Espaces © DEVE Aide aux projets géniaux N°112 PARISDIXSEPT 35 BRÈVESDIXSEPT verts a rencontré la totale adhésion des riverains présents à l’ouverture en décembre. q Boulevard Pereire M° Pereire - Porte Maillot. « Isoler, ventiler, chauffer », tentera de répondre aux questions : Quels travaux réaliser ? Comment bien prendre en compte l’usage des logements ? Comment motiver votre copropriété ? q Jeudi 16 avril, à 18 h 30 – OPAH Epinettes – 47, rue des Apennins Paris 17e – Tél. 01 58 60 32 08 – Inscription : www.opahepinettes. org/actualites Eclairage public TRAVAUX DE MODERNISATION OPAH Epinettes AMÉLIORER VOTRE HABITAT www.espaceassociations-17.fr VIE ASSOCIATIVE © F. Séjourné Le programme de renouvellement de l’éclairage des trottoirs et de la chaussée du 55 au 91, boulevard de Courcelles, réalisé dans le cadre des réductions des consommations énergétiques de l’éclairage public, sera bien tôt achevé. Du 55 au 77, boulevard de Courcelles, fin des travaux le 24 avril pour le remplacement des candélabres, des luminaires, des sources lumineuses et réalisation de tranchées sur les trottoirs et sur la chaussée (rues Pierre-Legrand, de la Néva et de Courcelles) ; du 77 au 91, boulevard de Courcelles : travaux du 27 avril au 22 mai. Neutralisation provisoire de 22 places de stationnement, de deux aires de livraison, d’une zone deux-roues motos, d’une station VELIB et d’une aire « transport de fonds ». q En savoir plus : 01 43 18 51 70. 3975 - www.chantier.paris.fr Le nouveau site dédié à la vie associative du 17e est en ligne. Nouveau design, le site a évolué vers une interface plus moderne. Si vous souhaitez communiquer sur un événement via le site Internet, contactez Benjamin Mallo, adjoint au maire chargé de la Vie associative, de l’Economie et de l’Emploi, en lui faisant parvenir un mail à l’adresse : [email protected] Retraites © L. Maillard ÉCOUTE/ASSISTANCE/ CONSEIL L’OPAH des Epinettes offre depuis plusieurs années un accompagnement personnalisé des propriétaires et des copropriétaires souhaitant s’engager dans un projet de travaux d’amélioration de leur habitat. Cet organisme propose des ateliers d’information participatifs thématiques. Le prochain, sur le thème : L’ADIPR, Association pour la Diffusion de l’Information au Préretraités et Retraités, reçoit gratuitement les personnes en fin de carrière qui souhaitent s’informer et être accompagnées dans leurs démarches. Elle intervient également sur les questions de reversion, rachat de trimestres, cumul emploi-retraite. Les bénévoles qui assurent les permanences font partager leur expérience. L’ADIPR recherche des bénévoles pour compléter leur équipe, principalement pour assurer l’accueil dans les permanences. Vous êtes intéressé ? Contactez le 01 43 73 27 40 Email : [email protected] Postes proposés sur www.adipr.org q Permanences à la mairie du 17e les 2e et 4e jeudis du mois, de 14 h à 16 h 30 – 16/20, rue des Batignolles. La Petite Bibliothèque ADIFLOR Association fondée en 2006, soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’ADIFLOR a pour mission de redistribuer des ouvrages d’intérêt général et scolaire en France et dans les pays francophones. Elle a pour objectif également de promouvoir la diversité culturelle francophone et sensibiliser les jeunes à la lecture. Depuis trente ans, elle a soutenu et concrétisé près de 15 000 projets dans le monde. La Petite Bibliothèque d’ADIFLOR, en partenariat avec Choisir un Livre, est un outil pédagogique très complet. Elle favorise l’apprentissage du français et éveille à la culture d’autres pays, tant par la découverte de livres divers, que par des ateliers ludiques. Enseignants, bibliothécaires, animateurs de centres de loisirs seront particulièrement intéressés par cet outil pédagogique qui contribue à la connaissance d’autres cultures, d’autres pays. q En savoir plus : http://www. adiflor.org - [email protected] ADIFLOR - 94, boulevard Pereire Paris 17e - Tél. 01 40 54 78 05. Amis du Tarot CQFD Fidèle à sa passion pour le tarot, Karl Berkemal , président de l’association des Commerçants du 17e CQFD, a organisé, en partenariat avec le Club des Amis du Tarot Saint-Gratien, un Tournoi en Donne libre par deux, à la mairie du 17e. Les vainqueurs de l’édition 2015 sont Xavier et Jonathan Breitchet, père et fils ; et la première dame : Lydia. Une rencontre amicale pour le plus grand plaisir des participants et des heureux lauréats. q En savoir plus : Christine 06 30 44 76 23. N°112 PARISDIXSEPT 37 SERVICES 17 Mairie du 17e arrondissement Élus SERVICES Le Maire Brigitte KUSTER (UMP) ADMINISTRATIFS Maire du 17 arrondissement e Les conseillers de Paris • Majorité municipale Bernard DEBRE (UMP) Geoffroy BOULARD (UMP) Catherine DUMAS (UMP) Frédéric PECHENARD (UMP) Valérie NAHMIAS (UDI) Tél. 01 44 69 17 08 Premier Adjoint, Délégué CCQ* La Fourche/Guy-Môquet Tél. 01 44 69 17 08 Métiers d’Art et d’Excellence, Déléguée CCQ Courcelles -Wagram Tél. 01 44 69 17 08 Sécurité, Délégué CCQ Legendre - Lévis Tél. 01 44 69 17 05 Déléguée CCQ* Ternes - Maillot Jean-Didier BERTHAULT (UMP) Alix BOUGERET (UMP) Député de Paris, 4e circonscription Olga JOHNSON (UDI) Jérôme DUBUS (UMP) Tél. 01 44 69 17 08 Délégué CCQ* Champeret - Berthier Tél. 01 44 69 17 08 Affaires scolaires Tél. 01 44 69 17 10 Finances, Délégué CCQ* Epinettes-Bessières Tél. 01 44 69 17 08 Cohésion citoyenne et Egalité des chances Tél. 01 44 69 13 44 Les adjoints au maire • Majorité municipale Murielle GORDON-SCHOR (UMP) Christophe LEDRAN (UMP) Agnès TOURY (Société civile) Jean-François REMOND (UMP) Hélène JACQUEMONT (UMP) Tél. 01 44 69 13 44 Tél. 01 44 69 13 13 Solidarité, Lien social et intergénérationnel Culture Hugues CHARPENTIER (UMP) Laure CANDLOT (UMP) Affaires sociales et Lutte contre l’Exclusion, Délégué CCQ* Pereire-Malesherbes Développement durable, Espaces verts, Santé et Handicap Anne PEYRICOT (UMP) Benjamin MALLO (UMP) Tél. 01 44 69 17 05 Logement Bertrand LAVAUD (UDI) Aline BESSIS (UMP) Mémoire, Patrimoine, Monde combattant Tél. 01 44 69 13 44 Tél. 01 44 69 16 45/17 14 Espace public et Transports Tél. 01 44 69 16 41 Jeunesse et Sports Tél. 01 44 69 13 11 Petite Enfance Tél. 01 44 69 17 13 Vie associative, Economie et Emploi Tél. 01 44 69 13 11/16 41 Commerce et Artisanat Tél. 01 44 69 13 11/17 10 Tél. 01 44 69 13 11 Cédric LECOMTE-SWETCHINE (Modem) Urbanisme - Délégué CCQ Batignolles - Cardinet Tél. 01 44 69 17 08 * Les conseillers d’arrondissement • Majorité municipale Khedidja BENTAALLAH (UMP) Carline LUBIN-NOEL (UDI) Jean Louis VINCENT (UMP) Hubert de SEGONZAC (UMP) Patrick KLUGMAN (PS) ACCUEIL DU PUBLIC • Rez-de-chaussée, hall d’accueil Tél. : 01 44 69 17 00 ANTENNE DE POLICE Ascenseur C – 4e étage Horaires : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 (sans interruption). Jeudi, de 8 h 30 à 19 h (sans interruption). Fermée le samedi. Demande de carte d’identité et passeport sur rendez-vous uniquement – www.prefecturedepolice.fr UNITÉ DE POLICE DE QUARTIER (Ternes-Monceau) 3, avenue Gourgaud. Tél. : 01 44 15 83 10 COMMISSARIAT CENTRAL 19/21, rue Truffaut. Tél. : 01 44 90 37 17 TRIBUNAL D’INSTANCE Du lundi au vendredi de 9h à 13h. Salle d’audience R.de Ch. dans la cour porte E. Greffe et juges – Escalier A 1er étage. Tél. : 01 45 22 74 97 – [email protected]. CAISSE DES ÉCOLES DU 17E Reçoit de 8 h 30 à 15 h. Escalier C – 3e étage. Tél. : 01 43 87 31 09. Inscription au fichier des demandeurs de la Ville de Paris : se présenter munis des pièces nécessaires, afin de constituer le dossier. Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h (sans interruption). Jeudi : de 8 h 30 à 19 h 30 (sans interruption). Tél. : 01 44 69 17 54 ou 55. BIBLIOTHÈQUE DES BATIGNOLLES Accueil : 3e étage – Escalier B – porte 312 – Tél. : 01 44 69 18 30 Mardi et mercredi : 10 h - 19 h ; jeudi et vendredi : 13 h à 19 h ; samedi : 10 h - 12 h. Députée de Paris 3e circonscription Adjoint au maire de Paris Tél. : 01 46 27 78 32 Tél. 01 42 76 51 40 Isabelle GACHET (PS) Tél. 01 42 76 51 40 Gauthier VANTIEGHEM (PS) Tél. 01 42 76 51 40 Agnès PANNIER (PS) Pauline DELPECH (EELV) Permanences de l’opposition municipale : sur rendez-vous 38 PARISDIXSEPT N°112 • Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 8 h 30 à 17 h sans interruption • Jeudi de 8 h 30 à 19 h 30 • Samedi de 9 h à 12 h 30 (perm. d’état civil pour célébration des mariages, déclarations de naissance et décès). LOGEMENT ET HABITAT Les conseillers d’arrondissement • Opposition municipale * CCQ : Conseil de Quartier HORAIRES D’OUVERTURE (17e section). Accueil : 2e étage - Escalier B Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h. Tél. : 01 44 69 19 50. Les conseillers de Paris • Opposition municipale Annick LEPETIT (PS) SNCF : Gare “Pont Cardinet”. CENTRE D’ACTION SOCIALE Autobus : • 66 (Opéra – Clichy Victor Hugo) arrêt “Mairie du 17e” • 30 (Gare de l’Est – Trocadéro) arrêt “Turin-Batignolles” • 31 (Gare de l’Est – Étoile) arrêt “Batignolles-Marchandises”. Géraldine ROUAH-ZANGRILLI (UMP) Philippe GUERRE (UMP) Métro : Rome ou Place Clichy. Cécile FRATTAROLI (UMP) Olivier BOUET (UMP) 18, rue des Batignolles 75840 Paris Cedex 17 Tél. : 01 44 69 17 17 Tél. : 01 42 76 51 40 EMPLOI 17 Pour un rendez-vous de suivi individualisé et d’accompagnement vers l’emploi. Contact : Philippe Bonnard. Prise de rendez-vous auprès de l’accueil de la mairie ou au 01 44 69 17 00. ÉCRIVAINS PUBLICS Prendre rendez-vous le vendredi à 8 h 30 pour la semaine suivante les Lundi - mardi - mercredi - Tél. 01 44 69 17 00. PROPRETÉ DU 17E 01 45 61 57 17. ENCOMBRANTS 01 45 61 57 17. GRAFFITIS 3975 ou faire une demande sur Internet : www.paris.fr – graffiti – formulaire en ligne. DÉCHETTERIE 01 40 37 15 90.
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