PARISDIXSEPT N° 112 – Avril/Mai 2015 - Mairie du 17e

LA FERME À LA MAIRIE
P12
CHANTECLER PLACE RICHARD-BARET
N°112PARISDIXSEPT
JOURNAL D’INFORMATION DE LA MAIRIE DU 17 E ARRONDISSEMENT WWW.MAIRIE17.PARIS.FR BIMESTRIEL NUMÉRO 112 - AVRIL/MAI 2015 · GRATUIT
AVRIL/MAI 2015
P3.ÉDITORIAL
P5.PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS
P6.UN MOIS DANS LE 17E
P10.RESTAURATION SCOLAIRE
AU ‘TOP’ DANS LE 17e
P13.DU VERT PRÈS DE CHEZ MOI !
P18.PROPRETÉ : LES BONS GESTES
P20.CHAÎNE DES SOLIDARITÉS
P31.AGENDA CULTUREL
P35.BRÈVESDIXSEPT
DATES
A RETENIR
ÉDITO
Conférence-débat sur l’accessibilité des commerces et
autres services privés, aux personnes handicapées, en
partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.
Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles Paris 17e.
q Mercredi 22 avril, à 8 h 30.
Café du maire. Un rendez-vous matinal convivial,
avec le maire, pour échanger autour d’un café.
Bistrot 21 - 21, bd Pereire
q Dimanche 26 avril, à 11h.
Journée nationale de la Déportation. Cérémonie
commémorative au Monument aux Morts organisée
par le Comité de Liaison des Associations d’Anciens
Combattants et de Résistants du 17e.
Mairie du 17e.
q Lundi 11 mai, à 19 h.
Conseil d’arrondissement du 17e. Séance publique.
Mairie du 17e.
q Vendredi 29 mai, à midi.
Le maire du 17e et les élus invitent leurs voisins
pour le coup d’envoi de la nouvelle édition de la
Fête des Voisins, dans le hall d’accueil de la mairie.
Mairie du 17e.
q Lundi 8 juin, à 11 h.
Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la
France » en Indochine. Cérémonie commémorative
au Monument aux Morts, organisée par le Comité
de Liaison des Associations d’Anciens Combattants
et de Résistants du 17e.
Mairie du 17e.
Votre immeuble ne reçoit pas le PARISDIXSEPT ?
Contactez le 0 800 746 902 (gratuit)
Vous souhaitez figurer dans la prochaine édition ?
Cithéa Communication 01 53 92 09 00 ou
[email protected]
PARISDIXSEPT
MENSUEL D’INFORMATION
DE LA MAIRIE DU 17E ARRONDISSEMENT
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : HUBERT JAMAULT
RÉDACTRICE EN CHEF : JOËLLE RACARY
RÉDACTION : LUCIEN MAILLARD
ÉDITION & RÉGIE PUBLICITAIRE
178, QUAI LOUIS-BLÉRIOT - 75016 PARIS
TÉL. : 01 53 92 09 00
[email protected]
WWW.CITHEACOMMUNICATION.FR
[email protected]
PHOTOS DE COUVERTURE ET INTÉRIEUR :
François Séjourné - P. Muraro - Philippe Muraro - Jean-Marc Volta M. Sanchez - DEVE - L. Maillard - Architectes TVK – T+G Paris - D.R.
© F.LAREBIÈRE
q Lundi 20 avril, à 15h.
UNE ENQUÊTE
INDÉPENDANTE
SUR LE RETARD
DE LA LIGNE 14
La RATP persiste et signe : la ligne 14 ouvrira au public en 2019, et
non en 2017 comme initialement promis. J’y vois l’expression d’un
formidable mépris à l’encontre des usagers, et singulièrement ceux de
la ligne 13 totalement saturée et des habitants du 17e qui attendent avec
impatience l’arrivée des arrêts à Pont-Cardinet et Porte de Clichy. Deux
arrêts hautement stratégiques puisqu’ils vont desservir la ZAC ClichyBatignolles (6 500 habitants et 10 000 salariés) d’une part, et la future cité
judiciaire (Tribunal de Grande Instance de Paris et Direction régionale
de la police judicaire) d’autre part. Deux immenses chantiers qui ont en
commun de se terminer en… 2017.
Ce retard est d’autant plus inacceptable que les difficultés qui l’expliquent
concernent le tracé hors de Paris (Clichy/Saint-Ouen RER et Mairie de
Saint-Ouen). Rien n’empêche donc le phasage des travaux et la réalisation
en priorité du tronçon Gare Saint-Lazare/ Porte de Clichy pour une
ouverture en 2017. Cette proposition que j’ai formulée en fin d’année
dernière – et qui est soutenue par 3 600 signataires de notre pétition en
ligne (www.change.org / sujet : ligne 14) a été rejetée par le président du
Syndicat des Transports d’Île-de-France sur la foi d’informations émanant
seulement de la RATP.
J’ai donc écrit au Premier ministre afin qu’une enquête indépendante soit
diligentée par les services de l’Etat. La RATP ne peut plus être juge et
partie (chargée des études, de la construction et de l’exploitation) dans cette
affaire. Il est temps que toute la lumière soit faite sur les véritables raisons
de ce retard et que toutes les options, notamment celle du phasage, soient
étudiées pour rendre aux usagers le meilleur service possible.
Comptez sur ma détermination absolue à défendre les intérêts des
habitants du 17e.
Bien sincèrement,
BRIGITTE KUSTER
Maire du 17e arrondissement
www.brigittekuster.fr
IMPRESSION : MORAULT
PAPIERS ISSUS DE FORÊTS GÉRÉES DURABLEMENT.
TIRAGE : 80 000 EXEMPLAIRES
DÉPÔT LÉGAL 2E TRIMESTRE 2015
La rédaction décline toute responsabilité pour les documents qui lui ont été remis.
N°112 PARISDIXSEPT 3
QUESTION D’HABITANTE
Je suis en recherche d’emploi
depuis plusieurs mois et je
souhaiterais savoir ce que peut faire
concrètement un arrondissement
comme le 17e pour lutter contre le
chômage ?
Françoise R. rue Brochant
© FRANÇOIS SÉJOURNÉ
RÉPONSE D’ÉLU
Que faire pour combattre,
avec nos moyens locaux, ce
fléau national qui plombe
l’économie de notre pays
quand on est une mairie
d’arrondissement qui n’est
pas une mairie de plein
exercice ? Je vous remercie
pour votre question qui me
donne l’opportunité de vous présenter l’ensemble
du dispositif lancé dans notre arrondissement,
conformément aux engagements pris par le maire,
Brigitte Kuster, lors de la campagne municipale de
2014.
Nous avons initié, dès juin 2014, la mise en place
de réunions de travail avec nos partenaires, qu’ils
soient issus du monde associatif, du monde de
l’entreprise, les institutions, les administrations…
Soixante personnes qualifiées, des experts dans leur
domaine en somme, qui nous accompagnent dans
l’organisation d’événements liés à l’emploi et à la
création d’entreprise, que nous réunirons désormais
dans le cadre de la nouvelle commission extramunicipale adoptée, à l’unanimité, lors du dernier
conseil d’arrondissement du 17e.
Notre dispositif annuel intéresse un large public :
des Cafés Contact de l’Emploi®, qui mettent en relation des demandeurs d’emploi et des recruteurs,
de manière conviviale, dans un café de l’arrondissement, des petits déjeuners de l’entrepreneur, des
forums thématiques : hôtellerie/restauration, contrat
d’alternance, emplois d’été, emplois étudiants, entreprenariat, vente à domicile… Mais aussi des permanences à la mairie avec Emploi17, nos associations
partenaires, ainsi que les Armées, la Gendarmerie et
la Police nationale (voir p.6).
L’innovation ? Organiser des événements sur
mesure en fonction des besoins spécifiques de chaque
entreprise du 17e.
Benjamin MALLO
Adjoint au maire chargé de la Vie associative,
de l’Economie et de l’Emploi
PAROLES D’HABITANTS/RÉPONSES D’ÉLUS
UTILE !
Tentative d’escroquerie, mise en garde. Les vols à la fausse
qualité, c’est-à-dire, avec usurpation d’identité, se multiplient. En
se faisant passer pour des professionnels (agents EDF, ramoneurs,
postiers, plombiers, agents de la mairie du 17e, policiers), des
escrocs abusent de votre crédulité pour s’introduire chez vous
et voler objets de valeur et liquidités. Ce type d’infraction est
gravement puni par une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans
d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
Quelques conseils pour vous protéger. Si la personne se
présente à l’interphone ou à votre porte, utilisez l’entrebâilleur
et le judas et exigez la carte professionnelle et l’ordre de mission.
En cas de refus, ne la laissez pas entrer ; si vous êtes informé d’un
avis de passage par téléphone, courrier ou par voie d’affichage,
vérifiez la venue de cette personne auprès de l’organisme d’origine,
votre bailleur, votre syndic, votre concierge ou vos voisins.
Si vous êtes âgé de 65 ans et plus, et avez été victime d’une infraction
sur la voie publique ou à votre domicile, vous pouvez vous
inscrire auprès du commissariat pour bénéficier de l’opération
« tranquillité seniors ». Si vous avez le moindre doute, appelez le
commissariat ou, en cas d’urgence, le 17- Police secours.
q Rencontre-débat, avec la participation du magazine.
«Que Choisir» et du commissariat du 17e.
Mardi 16 juin, à 14h à la mairie du 17e.
Initiative
Journée fiscale. L’Ordre des Avocats au Barreau de Paris
organise, avec le concours des mairies d’arrondissement,
une journée de consultations fiscales gratuites. Dans le 17e,
les avocats fiscalistes tiendront une permanence à la mairie,
jeudi 7 mai de 9 h à 18 h, pour aider les contribuables à
remplir leur déclaration de revenus. N’oubliez pas de vous
munir de votre formulaire de déclaration de revenus 2014
et des justificatifs.
SORTIR
Visitez la ferme du 17e.
Toute la journée, les enfants pourront
entrer dans la ferme et s’approcher
des poules, du coq, des canards, de
l’oie, des lapins et autres animaux.
Mini spectacles (voir annonce
p. 13). Entrée libre.
q Dimanche 12 avril, de 10 h à 18 h
Place Richard-Baret (devant la
mairie du 17e).
N°112 PARISDIXSEPT 5
UN MOIS DANS LE 17E
UN MOIS DANS LE 17E
Ce qui s’est passé dans votre arrondissement. Les mois de
PETITE ENFANCE
Deux nouvelles
micro-crèches
février et mars ont été marqués par la Journée internationale des Femmes, les forums de l’Emploi et des
Métiers, la visite des restaurants scolaires, la création de deux nouvelles micro-crèches, la réunion sur
les nuisances des chantiers, le vernissage de l’exposition « Urbanités », l’accueil du premier candidat
de l’opération « Et si c’était vous ? », la cérémonie des Noces d’or et de diamant, la rencontre avec les
associations à la MDA du 17e , le Tournoi des Familles des AGF 17 -18.
INAUGURATION
SPORT
L’exposition « Urbanités » consacrée aux œuvres de Patrice Larue
et Michel Ajerstejn, a été inaugurée par Brigitte Kuster et son
adjoint à la Culture, Bertrand Lavaud, en présence de Carline LubinNoël, conseillère déléguée à la Culture et de plusieurs élus. Les
deux artistes, présents pour l’occasion, posent un regard novateur
et moderne sur la ville et sur notre rapport à la vie urbaine.
L’exposition, organisée en partenariat avec la galerie Courcelles
Art Contemporain, est ouverte jusqu’au 30 avril à la mairie du 17e.
Pour son 10 tournoi de tennis des familles,
organisé au centre sportif Reims,
l’Association Générale des Familles 17-18
et l’Office du Mouvement Sportif du
17e ont connu un véritable succès avec
120 participants et de beaux vainqueurs
auxquels Brigitte Kuster et ses adjoints,
Geoffroy Boulard et Cédric LecomteSwetchnine, ont remis une coupe.
Urbanités
A défaut de nouvelles structures
publiques construites par la mairie
de Paris (+ de 2 000 demandes en
souffrance dans le 17e), les Parisiens
peuvent compter sur une offre de
garde privée en plein essor. C’est ainsi
que Brigitte Kuster et son adjointe
à la Petite Enfance, Aline Bessis, ont
récemment inauguré deux nouvelles
micro-crèches dans le 17e : Le Club
Biberon (86, rue des Dames) et Les
Petits Chaperons Rouges (place de
Lévis).
© F. SÉJOURNÉ
© F. SÉJOURNÉ
TOURNOI
DES FAMILLES
ÉGALITÉ
NOUVEAUTÉ
Françoise de Panafieu, ses frères et sœurs, très touchés des
marques de sympathie que vous leur avez témoignées après
le décès de leur mère, Hélène Missoffe, vous remercient très
sincèrement.
EMPLOI
« Et si c’était vous ? »
CHANTIER
FORUMS
Réunion sur
les nuisances
© F. SÉJOURNÉ
6 PARISDIXSEPT N°112
© F. SÉJOURNÉ
© F. SÉJOURNÉ
C’est un étudiant qui a été le premier candidat
retenu pour l’opération « Et si c’était vous ? »,
qui propose à dix habitants de passer une journée avec le maire, Brigitte Kuster. La journée a
commencé dès 8 h 30 par une rencontre avec
les habitants du quartier Lévis dans le cadre des
traditionnels Cafés du maire. Elle s’est poursuivie par une visite des services de la mairie du 17e
et un déjeuner avec Brigitte Kuster et Géraldine
Rouah-Zangrilli, conseillère d’arrondissement, à
l’origine du concept. La journée s’est achevée
par une visite guidée de l’Hôtel de Ville.
Plusieurs initiatives locales au cours du mois passé ont été
lancées sur le front de l’emploi : le Forum des métiers de
l’hôtellerie et de la restauration, en partenariat avec l’Hôtel
Hyatt, le Forum des métiers au lycée Maria-Deraismes et
les Tremplins de l’emploi à l’école nationale de commerce
Bessières. Brigitte Kuster et son adjoint à l’Emploi, Benjamin
Mallo, veillent à chaque fois à proposer aux publics concernés
des intervenants et des offres d’emploi ciblés sur les besoins
spécifiques des participants. Prochain événement emploi : le
forum des jobs d’été, le 6 mai de 10 h à 18 h à la mairie du 17e.
GRATITUDE
Remerciements de
JOURNÉE
INTERNATIONALE Françoise de Panafieu
DE LA FEMME
e
« Femmes, si vous osiez ! », tel était le thème choisi
par Brigitte Kuster et Olga Johnson, conseillère
de Paris déléguée à l’Egalité des chances, et
l’association Forces Femme, en présence de
Catherine Dumas, conseillère de Paris, ancienne
sénatrice, pour l’édition 2015 de la Journée de la
Femme à la mairie du 17e. L’idée, à travers deux
ateliers pratiques : « Osez vous reconvertir » et
« Osez y croire», suivis de la séance plénière, était
de redonner confiance aux femmes qui ont connu
un échec dans leur vie professionnelle ou qui
souhaitent changer d’orientation. La journée s’est
achevée par une conférence « Maria Deraismes,
la voix des femmes », par l’historien Lucien
Maillard.
Les grands chantiers ne vont pas sans un certain
nombre de désagréments pour les riverains.
C’est le cas tout particulièrement pour les habitants de la rue André-Suarès qui sont littéralement
cernés par les grands travaux de la Porte de Clichy
: ligne 14, tramway, Tribunal de Grande Instance et
Direction régionale de la police judiciaire.
Brigitte Kuster et Jérôme Dubus, conseiller de
Paris et délégué pour le quartier Epinettes/Bessières, ont tenu à réunir à la mairie du 17e toutes
les parties prenantes : la société d’aménagement,
la RATP, les constructeurs, mais aussi la préfecture
et le commissariat.
Un dialogue s’est noué et des mesures ont ainsi
pu être décidées, notamment le renforcement des
patrouilles de police afin de veiller au respect des
horaires du chantier.
N°112 PARISDIXSEPT 7
UN MOIS DANS LE 17E
AFFAIRES SCOLAIRES
DÉJEUNER
À LA CANTINE
© F. SÉJOURNÉ
Saviez-vous que 10 000 repas sont servis chaque jour aux
écoliers du 17e ? Brigitte Kuster et les élues en charge des
Affaires scolaires, Alix Bougeret, conseillère de Paris, et
Cécile Frattaroli, conseillère déléguée, ont déjeuné à la
cantine avec les élèves des écoles primaires et maternelles
du boulevard Pereire. Le repas s’est déroulé en présence
de la directrice, Sylvie Dauriat, et de la nutritionniste de
la caisse des écoles et des directeurs des écoles. L’occasion
pour Brigitte Kuster de féliciter le personnel des restaurants
scolaires qui cuisine chaque jour des menus de qualité
(voir dossier p. 10 et 11).
VIE ASSOCIATIVE
SENIORS
36 nouvelles associations ont rejoint la Maison des
Associations du 17e depuis la fin 2014. Un pot de
bienvenue a été organisé en leur honneur dans les
locaux de la MDA, en présence de Brigitte Kuster,
Benjamin Mallo, adjoint à la Vie associative et de la
directrice de la MDA, Joëlle Rabner. Une exposition
des peintures de Josée Lanteri-Denizot a été dévoilée
à cette occasion. Rappelons que l’inscription à la MDA
permet aux associations de bénéficier de facilités en
termes de communication, de mise à disposition de
locaux et de rencontres avec d’autres structures.
Plus de renseignements sur
www.espace-associations-17.fr
25, rue Lantiez – Paris 17e.
Brigitte Kuster a rendu hommage aux couples
qui durent à l’occasion de la cérémonie des Noces
d’Or et de Diamant, organisée avec son adjointe,
Hélène Jacquemont, en présence de Geoffroy
Boulard, premier adjoint, et Laure Candlot, adjointe
au Commerce et à l’Artisanat. Un très grand bravo
donc à Mmes et MM. Pinot, Nore, Guicheteau,
Chefdor et Dimo.
NOCES D’OR
ET DE DIAMANT
© F. SÉJOURNÉ
© F. SÉJOURNÉ
Bienvenue à la MDA
ERRATUM
BARRE BOREL
Une erreur s’est glissée dans la brève concernant la galette de l’amicale de la « barre Borel ». Il fallait lire : « Brigitte Kuster a profité
de l’occasion pour remettre au gardien, Olivier Cadiot, un diplôme d’Ange gardien pour le formidable travail qu’il effectue au
service des résidents.
N°112 PARISDIXSEPT 9
DOSSIER
DOSSIER
La restauration scolaire au ‘top’ dans le 17e
quement employée par la Caisse des Ecoles du 17e – conçoivent
et testent les recettes réalisées à partir de produits bruts frais et
de saison, indique Sylvie Dauriat. Nous réalisons les quiches
lorraines, les pizzas, les lasagnes et le hachis Parmentier. Pourquoi autant de soin ? Nous voulons veiller au goût et contrôler
tous les ingrédients qui entrent dans nos plats. Pas de fonds de
sauce, pas d’ingrédients ou de conservateurs cachés ! Les enfants
apprécient la différence. Nous le constatons, par exemple, avec les
savoureuses lasagnes maison que nous préparons avec du bœuf
haché 100 % bio. Elles reviennent moins chères que les préparations industrielles et les enfants l’adorent. » La diététicienne
sensibilise aussi les enfants en amont. A l’école élémentaire,
ses interventions concernent la composition d’un menu et la
distinction des saveurs. Elle fait jouer les enfants autour du
sucré, du salé et de l’amer. Elle s’attache particulièrement à
valoriser le petit déjeuner.
La restauration scolaire est sans doute l’une des missions les
plus importantes d’une mairie. C’est la raison pour laquelle
Brigitte Kuster et Alix Bougeret sont extrêmement vigilantes.
« Les parents sont sensibles à ce que les enfants mangent le midi,
reconnaît Alix Bougeret. Tout comme eux, nous voulons une
cuisine saine et équilibrée à l’école. C’est d’autant plus important
que, pour certains, c’est le seul repas équilibré de la journée ».
DU BIO, DES PRODUITS FRAIS,
DES GOÛTS DE SAISON ET
LES RECETTES D’UN VRAI CHEF
P
© F. Séjourné
armi ses priorités de la mandature,
Brigitte Kuster a mis en exergue la
qualité de la vie et le développement
durable. Pour Alix Bougeret,
conseillère de Paris en charge des
Affaires scolaires, la restauration
scolaire doit contribuer fortement à
atteindre cet objectif. « Les services
de restauration scolaire fonctionnent
toute l’année, même l’été, souligne Alix Bougeret,
épaulée par Cécile Frattarolli, conseillère déléguée.
Ils servent 10 000 repas quatre jours par semaine, un
peu moins de la moitié le mercredi mais continuent de
fonctionner, pendant les vacances d’été, pour les centres
aérés. Ça ne s’arrête jamais. Afin de garantir la qualité
des produits que nous utilisons, des critères rigoureux et
des labels de qualité ont été définis dans des cahiers des
charges précis. Les matières premières sont sélectionnées
9 La restauration scolaire au ‘top’ dans le 17e
10 PARISDIXSEPT N°112
pour leurs qualités nutritionnelles et gustatives, évidement,
mais aussi pour leur impact environnemental. » Les marchés
publics sont conçus à partir de nombreux lots différents
pour élargir la concurrence et, surtout, permettre aux
petites structures – PME ou coopératives – de postuler.
La part des produits labellisés, dans le total des achats,
représente environ 20 % des approvisionnements.
Chaque filière fait l’objet de deux lots distincts : l’un en
conventionnel et l’autre en ‘bio’.
DÉMARCHE VERTUEUSE
« La Caisse des Ecoles a signé, lors du dernier Salon de l’Agriculture, une charte d’engagement avec l’association Bleu-BlancCœur, afin de promouvoir une alimentation responsable, poursuit Alix Bougeret. C’est le premier arrondissement parisien
qui s’engage, avec une telle détermination, à privilégier, au-delà
du bio, les démarches vertueuses. Nous nous efforçons de nous
procurer les produits en Ile-de-France, dans un rayon de 250 km
et dans les régions du Grand Ouest. Globalement, 50 % des repas
que nous servons sont issus des filières de proximité. »
Les recettes des dix mille repas préparés dans les six
cuisines de l’arrondissement, essentiellement à partir
de produits frais et de saison, sont élaborées par une
diététicienne et un chef cuisinier. L’efficacité de cette
organisation performante repose sur les épaules de Sylvie
Dauriat qui, à la tête de la Caisse des Ecoles depuis
plus de dix ans, assure, en régie directe, la gestion de la
restauration scolaire et maîtrise l’ensemble du dispositif :
l’achat des denrées, des équipements, des services, la
gestion des personnels et la gestion financière. Dans
sa fonction, elle n’a eu de cesse, depuis des années, de
veiller à l’excellence des repas servis et de mobiliser,
par son dynamisme, les 260 personnes employées
les jours scolaires, dont une cinquantaine se déploie
aussi dans les centres de loisirs, pendant les vacances.
« L’aspect majeur de notre organisation, c’est la liaison chaude :
ce qui est préparé le matin par de vrais chefs de cuisine est
distribué chaud, le midi, par les chauffeurs de la Caisse des
écoles dans une cinquantaine d’établissements », précise Sylvie
Dauriat.
© F. Séjourné
Avec 10 000 repas préparés quatre jours par semaine (4 500 le mercredi) et servis en ‘liaison chaude’,
la Caisse des Ecoles du 17E gère avec soin et professionnalisme l’ensemble de la restauration scolaire
de l’arrondissement. Tout y est préparé dans les règles de l’art culinaire, en privilégiant les produits
bio, les productions de proximité et l’équilibre diététique. C’est la qualité du « fait maison ».
9 10 000 repas préparés quatre jours par semaine, en privilégiant
les produits bio
“Les
services de
restauration scolaire
fonctionnent toute
l’année, même l’été.
”
LE BON GOÛT EST PLUS ÉCONOMIQUE
La diététicienne, Urielle Destrez, joue un rôle capital dans
cette chaîne de compétence car le choix des menus obéit
à des règles strictes : la saison, le goût des enfants, les exigences d’équilibre alimentaire, les recommandations du
ministère de la Santé et les obligations codifiées en matière
de nutrition en milieu scolaire. Il y a en effet des grammages
maximum et minimum par catégorie d’âge, des fréquences
de services destinées à favoriser la consommation de fruits
et de légumes, de féculents, de viandes et de poissons riches
en protéines et en fer, de produits laitiers qui apportent le
calcium. Il faut aussi limiter la consommation d’aliments
ou de préparations chargés de sucre et de matières grasses.
« Un authentique chef de cuisine et une diététicienne – spécifi-
La charte Bleu-Blanc-Cœur :
filières écologiques
Fondée pour encourager les filières vertueuses de la chaîne
alimentaire, du producteur au consommateur, l’association
Bleu-Blanc-Cœur favorise l’essor de cultures traditionnelles,
riches en Omega 3 telles que le lin, le colza, le lupin, la luzerne.
L’apport agronomique de ces plantes conditionne la biodiversité,
la santé des sols, la résistance aux maladies. Leur impact
nutritionnel dans les viandes, les laitages et les œufs a été
mesuré : réduction des acides gras saturés et d’Oméga 6 et une
augmentation d’Oméga 3 conformes aux recommandations
de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail. Dans la lutte contre le
réchauffement climatique, il est prouvé qu’une alimentation
diversifiée des ruminants diminue leur rejet de méthane.
Synonyme d’une alimentation de qualité et de bien-être animal,
le logo Bleu-Blanc-Cœur est une opportunité pour restaurer
la diversité des paysages ruraux français. Dans le cadre de
la conférence de Paris sur le climat de décembre prochain,
l’association est référencée parmi les solutions recommandées
pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
En savoir plus sur
les menus, la tarification,
le paiement en ligne :
qwww.cde17.fr
qwww.mairie17.paris.fr /menus des écoles en page
d’accueil.
N°112 PARISDIXSEPT 11
ENVIRONNEMENT / DÉVELOPPEMENT DURABLE
NATURE / JARDINS
Le Festival du Développement Durable, du 7 au 12 avril
Du « Jardin des Coopains » à « Chantecler »
Un potager collectif au Parc
Martin-Luther-King et la
mairie du 17e à la campagne
UNE FÊTE CONVIVIALE DES
ASSOCIATIONS, AU MAIL BRÉCHET
Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, avec le concours précieux de Passerelles 17,
le mail Bréchet, samedi 11 avril, devient le forum des bonnes volontés.
J
12 PARISDIXSEPT N°112
© D.R.
au portable et à l’imprimante ; la
Fraternité des Epinettes suggère
de troquer les graines et la Régie
de quartier de troquer les jouets.
Autre belle idée de Passerelles 17 :
Circul’livre, pour échanger les
bouquins et partager l’appétit de
lecture. Cinq ateliers animent ce
samedi du troc et du recyclage : la
création de chouettes et de produits
ménagers /marc de café, à la Roulotte
Ressourcerie ; à la Roulotte, encore,
une conférence-débat sur l’économie
et l’industrie du recyclage – depuis
le Moyen-Âge – à Paris, par Lucien
Maillard : « La Récup, la plus vieille
histoire de Paris » ; les animateurs
du CEFIA proposent aussi un
atelier de fabrication d’instruments
de musique sur le mail Bréchet.
Interclub 17, 47 rue de Saussure, sera
aussi de la partie, en organisant,
entre 12 h 30 et 14 h 30, un « brunch
et troc » de vêtements. Comme le
souligne Jean-François Rémond,
« la convivialité est le meilleur agent
fédérateur du développement durable ».
9 Plantation de tomates
Epinettes, entre 16 h 30 et 21 h, toutes
les énergies se coalisent contre le
gaspillage alimentaire ! De 16 h 30
à 18 h, des animations ludiques :
café climat, goûter bio local et quiz
géant ; de 18 h à 19 h 30, place à
l’Ecolo-Zik-Soup – c’est-à-dire une
soupe gargantuesque préparée
à partir de la collecte de fruits et
légumes abîmés -, au quiz géant et
au jeu ‘Abeilles’… Evidemment, la
dégustation conviviale de cette soupe
villageoise clôturera la soirée.
ÉCOLOGIE LUDIQUE ET FUTÉE
Samedi 11 avril, sur le mail Bréchet,
à partir de 14 h, l’écologie ludique et
futée met son manteau d’Arlequin.
Le programme est riche : au
Repair Café, atelier tenu par ‘Les
Atomes crochus’, des bénévoles
réparent les objets courants dont
on ne veut pas se séparer ; la
Ressourcerie éphémère de la
Roulotte reçoit les objets cassés,
inutilisables, avec la Régie de
quartier - du petit électroménager
qProgramme du festival sur
www.mairie17.paris.fr et à la
mairie du 17e
qContact festival
Tél. : 01 42 28 13 78
[email protected]
e Troc Jouets-Passerelles17
L
L’idée du « Jardin des Coopains », jardin collectif situé derrière
le Belvédère, au parc Martin- Luther-King, est née d’une réflexion
entre amis : offrir à tous l’opportunité de participer au développement
d’un potager dans la ville et de récolter le produit du patient jardinage.
La vocation pédagogique du jardin est aussi importante que sa production
maraîchère.
e 12 mars dernier, le conseil du 17e arrondissement de Paris a approuvé
la délibération mettant gracieusement à la disposition de l’association
« Le Jardin des Coopains » une parcelle de 380 m² dans le parc MartinLuther-King. Amandine Vidal – au prénom prédestiné pour porter le projet
collectif avec un groupe d’amis installés dans le quartier des Batignolles reconnaît volontiers que l’objectif n’est pas le rendement mais la vertu
pédagogique et ludique de ce potager : « Nous sommes entre dix et vingt personnes,
tous habitants des Batignolles. Nous allons cultiver des légumes, des simples, des
plantes aromatiques sur sept bandes distinctes et nous amenons nos outils. Notre idée,
c’est de tester des méthodes moins répandues comme la permaculture. Notre gestion
est collective. Ce n’est pas l’addition de petites parcelles individuelles. Nous allons
ouvrir la totalité du jardin, à l’école voisine Bernard-Buffet et à la maison de retraite.
». Le « Jardin des Coopains », au-delà des pratiques culturales innovantes,
entend, à travers l’activité jardinière, renforcer les solidarités de quartier.
« Nous aurons d’ailleurs un référent par parcelle pour organiser l’entretien :
arroser et arracher les mauvaises herbes, explique Amandine Vidal. Nous
commencerons à planter le 12 avril, au terme de la Semaine du Développement
Durable. » Le choix des légumes a été arrêté : « Par quoi commencerons-nous ?
Des tomates, des aubergines, des courgettes, des épinards, des salades, des pommes
de terre. Nous allons aussi planter des framboisiers et des groseilliers. Nous serons
présents, deux fois par semaine et tout le week-end pour parler aux gens de nos activités.
L’idée, c’est de faire vivre davantage le jardin le week-end pour évoquer les questions de
l’usage raisonné de l’eau, par exemple. » Les fondateurs du « Jardins des Coopains »
veulent abondamment communiquer sur les récoltes et, surtout,
éclairer les citadins, les riverains du parc Martin- Luther-King,
sur les rythmes de la nature et des production potagères de
l’agriculture urbaine, à une échelle encore trop homéopathique :
« Nous allons travailler en priorité avec les associations du quartier. »
son coq Chantecler, ses poules, ses canards,
son oie majestueuse et sa cohorte de lapins.
Au cours de cette magnifique journée
à la campagne rue des Batignolles, les
enfants pourront s’habiller en fermier,
traire la chèvre placide et donner le biberon
au gourmand de leur choix : le petit cochon,
l’agneau et le chevreau…
C’est ainsi que naissent les vocations
d’agriculteurs et d’éleveurs.
qwww.mairie17.paris.fr
q147, rue Cardinet - 11bis, bd Berthier. Inauguration le 12 avril.
La ferme à la mairie :
Chantecler place Richard-Baret
qDimanche 12 avril de 10h à 18h, face à la mairie du 17e, place Richard-Baret,
© D.R.
ean-François Rémond, adjoint
au maire du 17e chargé du
Développement Durable
et des Espaces verts, s’attache à
éclairer les enjeux du réchauffement
climatique dans le quotidien des
quartiers : « Ces enjeux passent par des
gestes simples et une vigilance qui ne
doit pas être contraignante. Le respect
du développement durable n’est pas un
choix rabat-joie : c’est l’envie de marcher,
d’échanger. Je crois à une écologie
conviviale… »
Avec la Semaine du Développement
Durable, du 7 au 11 avril, le 17e
arrondissement entend mobiliser
toutes les générations contre le
changement climatique, déclaré
‘grande cause nationale’. Il s’agit de
montrer, à travers des événements
ludiques, que l’on peut corriger le
réchauffement d’origine anthropique
par des comportements responsables
et des solutions concrètes. « Le
Festival du Développement Durable,
explique Jean-François Rémond,
grâce au concours de la régie de quartier
Passerelles17 et à Bertrand Jullien qui
l’anime, donne une ampleur considérable
à l’événement. Déjà, Passerelles 17
développe le ‘Défi Famille Energie’ dans
le 17e. Aujourd’hui, la régie de quartier
déploie les comportements écologiques
vertueux, sur le mail Bréchet et la place
Navier, sur un air de fête… C’est une
excellente initiative. »
Le Festival du Développement
Durable se décline sur trois jours et
en quatre lieux : le 7 avril, à 20 h, au
Centre d’Animation de la Jonquière,
se déroule la soirée de présentation
de l’ensemble des événements, suivie
de projections et d’un débat avec le
public. Le 10 avril, place Navier, aux
au moment même où les jardiniers « coopains » bêcheront leur parcelle et
planteront leurs premiers légumes, une ferme s’installera avec sa basse-cour,
N°112 PARISDIXSEPT 13
ESPACE PUBLIC
Le nouveau mobilier urbain
L’AIR NEUF DE NOS RUES
Environ 150 abris voyageurs sont en cours d’installation dans le 17e arrondissement. Conçu dans
un style épuré, plus proche de celui d’Hector Guimard par sa fluidité, cet abribus 2015 sera plus
accessible pour les personnes à mobilité réduite.
L
9 Colonne à verre enterrée
les étiquettes des numéros de lignes
en relief et actionner le dispositif.
Ces nouveaux abris intègrent les
nouvelles technologies : ports USB
pour recharger les portables. Certains
seront équipés d’écrans numériques.
Dans cette transformation du
mobilier urbain, de nouvelles
corbeilles et des colonnes de verres
mieux adaptées au contexte parisien
sont également installées.
“
Le mobilier
urbain se prête
particulièrement
à l’innovation
”
AMBITION ET PRAGMATISME
Anne Peyricot, adjointe chargée de
l’Espace public et des Transports,
apprécie cette métamorphose tout
en la jugeant un peu timorée : « Ça va
dans le bon sens mais ce n’est pas assez
ambitieux dans une capitale européenne.
A Paris, nous sommes contraints par
© F. Séjourné
© F. Séjourné
© F. Séjourné
es nouveaux abribus installés
dans l’arrondissement ont
un aspect plus fluide que les
précédents. Moins d’angles aigus et
d’un accès plus facile, c’est à ça qu’on
les reconnaît au premier regard. De
taille variable, en fonction des trottoirs,
ils ont été dessinés par le designer
Marc Aurel qui a voulu évoquer, grâce
à l’élégant toit opaque en résine claire
« une feuille de platane, posé sur deux
poteaux cylindriques ». La référence
aux inspirations végétales d’Hector
Guimard n’est pas seulement un clin
d’œil. C’est un parti pris intéressant…
Marc Aurel a privilégié la modularité :
chaque abri peut être complété
d’un mobilier spécifique d’assises
et d’un mât signalétique pouvant
être décalé ou intégré à l’abri. Trois
sites bénéficieront d’une toiture
végétalisée, d’autres seront connectés
ou complétés par des assises
complémentaires. Les glaces de fond
sont droites ou en alcôve en fonction
de la largeur du trottoir. L’important,
dans ce nouvel abri voyageur, c’est la
disparition de la troisième porte qui
empêchait parfois les personnes à
mobilité réduite d’accéder au bus ou
au taxi… Les personnes non voyantes
ou malvoyantes pourront consulter
9 Corbeille Bagatelle
9 Nouveaux abribus installés dans
l’arrondissement
les catalogues existants, par les cahiers
des charges et par les Architectes des
Bâtiments de France. Nous sommes
bridés et il est difficile de changer, par
exemple, des bancs par des chaises… »
Elle suggère une démarche plus
ambitieuse : « En matière de mobilier
urbain, Paris a besoin d’un petit coup
de frais. Pourquoi ne pas imaginer un
grand concours mobilisant de jeunes
designers ? Pourquoi ne pas inaugurer,
à titre expérimental, dans un quartier,
un mobilier urbain différent avec des
couleurs vives ? Cette expérience serait
une vitrine pour les designers français. »
Pour favoriser les économies
d’énergie, des capteurs de présence
réguleront l’éclairage des abribus. Des
boutons sur le caisson d’information
permettront d’indiquer au chauffeur
qu’il doit s’arrêter. Ces améliorations
permettront de diminuer la
consommation électrique de 35 %
par rapport à celle des anciens. Mais,
dans ce domaine, c’est toujours
dans les détails que se terre le
diable du pragmatisme. Comme
le fait remarquer Anne Peyricot :
« Les nouvelles corbeilles et colonnes à
verre sont plus jolies, elles s’intègrent
mieux. Mais personne n’a prévu, dans
les nouveaux abribus, des éteignoirs à
cigarettes. La RATP a oublié de signaler
cette anomalie alors que l’année 2015
devrait être consacrée à la lutte contre
les mégots jetés. Dans les corbeilles, les
sacs plastiques masquent l’éteignoir… »
A la fin de l’année, les nouveaux
abribus seront installés. « Le mobilier
urbain se prête particulièrement à
l’innovation, conclut Anne Peyricot.
Quartier par quartier, essayons de
nous autoriser des choses nouvelles.
On peut respecter l’espace public, c’est
ma conviction, tout en favorisant
l’innovation. »
N°112 PARISDIXSEPT 15
CULTURE
CULTURE
« Urbanités » à la mairie du 17e
’urbanité, c’est une civilité
supérieure, une bienveillance dans
les rapports humains. La politesse
du cœur envers le monde. Le
même mot, en français, recouvre la
politesse « d’usage du monde » et la
civilité, l’usage avisé des villes. Les
deux peintres exposés à la mairie du
17e, Patrice Larue et Michel Ajerstejn
ont fait de cet usage avisé leur art. Ancien élève des Arts
Déco en 1968, Patrice Larue a toujours, par l’image,
exprimé la rumeur du monde. Illustrateur, notamment
pour la presse Filipacchi, il a réalisé une foultitude
de pubs, de couvertures de magazines ou de vinyls
fameux. Il a imaginé la couverture du dernier 33 tours
de Jacques Brel : ‘Les Marquises’ : « J’étais un photographe
illustrateur hyperréaliste. J’ai travaillé seul, j’ai eu un studio.
C’était un métier béni des dieux. Je suis ensuite passé à
l’illustration numérique. Je vis autrement aujourd’hui : dans
la peinture on n’a pas de délai. Quand j’étais jeune, je voulais
‘faire peintre’. Aujourd’hui, revenu à la peinture, je casse
l’hyperréalisme qui était ma signature. Je travaille très vite
© D.R.
© D.R.
au couteau. Quelquefois, ça
peut confiner à l’abstrait. »
Son bloc-notes de piéton
inspiré, c’est son appareil
photo. Il se définit comme
le ‘co-auteur’ de ses toiles
avec le hasard. « C’est ma
troisième exposition sur
Paris, dit-il. J’aime aussi
peindre New York. Paris,
c’est des horizontales. New
York, des verticales. J’avais
envie de faire exploser les
lignes droites. La photo,
pour moi, c’est un outil.
J’aime faire onduler Paris.
Je vois Paris comme une
bourgeoise indolente et
sensuelle. New York est une
ville ‘noire’, au sens du jazz
et de la beauté plastique
des Afros-Américaines. Le
rouge est aussi très présent 9 Patrice Larue
dans mes balades urbaines.
Le rouge est musical : Ray Charles le décrivait comme le
son de la trompette. J’aimerais un jour pouvoir dire comme
Matisse, à la fin de sa vie : ‘Je peins enfin comme un enfant…’»
9 NY jus a dream, Michel Ajerstejn
16 PARISDIXSEPT N°112
UNE HISTOIRE OÙ LE BON DIEU S’APPELLE
WILLY RONIS
Pour Michel Ajerstejn, l’art n’est pas seulement un ‘jeu
d’enfant’ mais la révélation d’une rencontre fortuite qui a
changé son destin. Ce gosse de Belleville dans les années
cinquante habitait rue Piat. Comme le héros du « Ballon
Rouge » d’Albert Lamorisse, il jouait avec ses copains dans
l’escalier de la rue Vilin – disparu depuis. Devenu adulte, il
découvre un jour, dans une vitrine, l’une des plus célèbres
qExposition ouverte jusqu’au 30 avril, du lundi au
vendredi, de 9 h à 17 h 30 - Mairie du 17e - 16/20, rue
des Batignolles. Patrice Larue expose également à la
galerie Courcelles Art Contemporain, 110, boulevard
de Courcelles, jusqu’au 23 mai. Tél. 06 63 66 29 95.
© ARCHITECTES TVK – T+G PARIS
Cinémas « Les 7 Batignolles » :
Multiplexe de Clichy-Batignolles
Premières projections fin 2017
9 Cinéma «Les 7 Batignolles» vu du boulevard Berthier.
Président de la SNES, société concessionnaire des sept futurs
cinémas du Multiplexe qui va voir le jour à l’extrémité ouest du
parc Martin-Luther-King, surplombant le boulevard Berthier,
Jean-Philippe Julia décrit cet ensemble ambitieux : « Il y aura trois
niveaux : un sous-sol, une entrée côté Berthier et une entrée sur le jardin.
On peut parler de deux niveaux et demi, en fait. On nous a promis une
passerelle qui enjambera le boulevard Berthier ». Au total, les sept salles
– qui reflèteront la diversité de la production cinématographique,
totaliseront 1 198 places. Déjà gestionnaire de cinémas dans douze
villes moyennes – notamment Sète, Saint-Lô et Ploërmel -, il compte
beaucoup sur le bouche à oreille pour sensibiliser le public :
« Nous passerons par les réseaux sociaux et les associations de quartier.
Le cinéma, aujourd’hui, ça n’existe plus. Il faut lui donner un ‘plus’.
A Cholet, par exemple, nous organisons des rencontres avec les
réalisateurs. Nous voulons nous différencier de la concurrence par une
programmation moins hétérogène. » Pour la décoration des sept
salles, Jean-Philippe Julia laisse carte blanche aux réalisateurs :
« Chacun habillera une salle à son goût. » L’aménageur livrera la
‘coque’ nue du Multiplexe début 2017. « Nous aurons probablement
besoin de dix à douze mois pour terminer les travaux. Cela signifie que
nous commencerons à fonctionner fin 2017 ou début 2018 », indique
Jean-Philippe Julia qui entend commencer, dans les mois qui
viennent, à resserrer les liens avec un quartier qu’il connaît
pour avoir vécu, pendant plusieurs années, rue des Apennins :
« Je ne me sens pas dépaysé aux Batignolles ».
© ARCHITECTES TVK – T+G PARIS
L
9 Le Totem, Patrice Larue
Les deux artistes réunis dans l’exposition ‘Urbanités’
à la mairie du 17e – Patrice Larue et Michel Ajerstejn – ,
organisée en partenariat avec la galerie Courcelles Art
Contemporain, ont fait de la cité le champ de leurs
recherches, de leurs enchantements.
© D.R.
© D.R.
MICHEL AJERSTEJN
ET PATRICE LARUE,
LES ENCHANTÉS
DE LA VILLE
photos de Willy Ronis et
se revoit, sur l’affiche, avec
la petite bande qu’il formait penché, affairé, sur
la grille de l’escalier. Cette
photo, emblématique du
génie du photographe si
sensible et pudique de
l’agence Rapho, premier
Français à travailler pour
Life, symbolise la liberté
des gamins de Belleville,
avant les ravages des
promoteurs… Les quatre
enfants ne s’étaient pas
aperçus de la présence de
9 Michel Ajerstejn
Willy Ronis. « C’était en
1959. On ramassait des pièces sous la grille avec des bouts de
ficelle, raconte Michel Ajerstejn. Willy Ronis était adossé à
la boulangerie. On ne l’a pas vu faire. Au dernier moment, il
nous a découverts dans son objectif. » Cette révélation tardive
est souvent advenue dans la vie de Willy Ronis : c’est en
visionnant un négatif qu’il avait découvert l’enfant sur son
tricycle au fond de la péniche au pont d’Arcole !
En contemplant la photo, Michel Ajerstejn, qui cite encore
les noms de ses copains, connut une autre révélation : celle
de l’art. « J’étais modéliste dans la mode, confie-t-il Un créatif.
La photo de Willy Ronis m’a décidé à devenir artiste. Je n’ai
jamais osé le rencontrer et lui exprimer ma gratitude. Puis j’ai
eu envie de travailler sur le verre armé qu’on utilisait pour les
verrières. Et j’ai toujours été fasciné par les lettres, les chiffres. »
Michel Ajerstejn saisit l’empreinte de ses rencontres, la
lumière de ses méditations dans le verre armé ou le bois.
Il transfigure le quotidien dans des compositions d’une
sincérité candide, éblouie. La photo est développée sur
des plaques industrielles ou des papiers-photos par un
procédé numérique puis repeinte par zones. Elle est
parfois sérigraphiée sur des plaques de verre armé ou
de plexiglas. Et la typographie donne son sens à l’œuvre.
« Plus le cadre est dégradé et plus la photo est bonne, confesset-il. Je photographie les objets de la maison, mes objets. Le verre
armé, quadrillé, donne de la profondeur à l’image. Je suis
toujours dans le graphisme, je fais une composition. » Michel
Ajerstejn compose avec ce qu’il glane au quotidien. Son
bon génie, Willy Ronis, ne voulait retenir de la vie que
ce qu’il nommait « la joie de l’imprévu » : « Des situations
minuscules, comme des têtes d’épingles. Juste avant, il n’y avait
rien, et juste après, il n’y a plus rien. Alors, il faut toujours être
prêt. » Tous les jours, Michel Ajerstejn remercie le hasard
de le combler de merveilles.
9 Cinéma Les 7 Batignolles - Vue de l’entrée
N°112 PARISDIXSEPT 17
PROPRETÉ
PROPRETÉ
© D.R.
omme l’explique Anne Peyricot,
adjointe au maire chargée de
l’Espace Public et des Transports,
2015, à Paris, doit marquer le
renforcement de la lutte contre
l’une des négligences les plus
coupables des fumeurs : jeter,
d’une poussée de l’index, les
mégots dans les grilles des arbres
ou dans le caniveau. Ce geste sera puni d’une amende
sérieusement augmentée. Sait-on que cette accumulation
de mégots compromet la croissance des arbres et
qu’un seul mégot pollue huit litres d’eau ? « Nous allons
accompagner cette campagne de la direction de la Propreté
et de l’Eau (DPE) car nous sommes responsables du bien-être
dans nos rues, tient à rappeler Anne Peyricot. On est très
allant sur tous ces sujets pour accompagner les personnels de
la DPE. Nous travaillons main dans la main. »
Un peu plus d’un millier de nouvelles corbeilles ‘bagatelle’ ont
été changées dans le 17e. Plus de 800 seront bientôt posées.
Enfin, il existe 51 colonnes à verre dans l’arrondissement,
dont 35 nouvelles, grises et plus élégantes. Deux colonnes à
verre enterrées ont été installées et plusieurs autres sont en
projet. La lutte contre les graffitis est l’une des priorités de
9 Bacs pour les commerçants
18 PARISDIXSEPT N°112
Paris. « Paris est la seule métropole à assurer un service de
nettoyage gratuit des tags sur les façades des bâtiments privés »,
précise Anne Peyricot. « Le sujet sur lequel nous devons
avancer, insiste-elle, c’est la lutte contre les encombrants.
Aux Batignolles et aux Epinettes, on a beaucoup de problèmes
dans les petites rues. Malgré le dispositif existant, on constate
beaucoup d’incivilités de la part des riverains, parfois de
professionnels. Nous avons tous les outils pour éviter les
dépôts sauvages d’encombrants qui gâtent la vie des gens, qui
dégradent la ville. Nous traquerons cette désinvolture. Ceux
qui déposent leurs encombrants à la sauvette seront retrouvés
et auront à s’acquitter d’une lourde amende. »
L’amélioration de la propreté passe aussi par le
comportement des enfants, par l’éducation. Plusieurs
écoles du 17e vont accueillir les services de la propreté
afin de sensibiliser les écoliers aux bonnes pratiques,
à l’école de la rue Saussure, à celle de la rue Legendre
et à celle de Bessières. « La propreté de nos quartiers peut
rapidement s’améliorer, même dans les rues réputées sales,
si nous faisons preuve de vigilance et de simple discipline de
citoyen », estime Anne Peyricot.
*Les maires d’arrondissement sont, malheureusement, dépourvus d’autorité
hiérarchique sur les personnels de la propreté.
Les services de la propreté :
le dispositif dans le 17e
Sur les 6 000 personnes affectées à la Propreté de Paris
– éboueurs, conducteurs, encadrants, inspecteur de salubrité –,
près de 370 personnes polyvalentes sont mobilisées par
la propreté, soit 325 éboueurs en roulement tous les jours
de 6 h à 20 h (à l’exception du 1er mai), 45 encadrants et
services supports. Ce service dispose de 52 engins utilisés
quotidiennement : 24 bennes à ordures en régie municipale,
12 engins de nettoiement de trottoirs en régie municipale,
8 engins de nettoiement de chaussées partagés entre la régie
et les entreprises privées et 8 utilitaires dédiés au ramassage
des encombrants. Le découpage a été établi en lien avec les
CCQ*, c’est-à-dire deux ateliers par secteur (Ternes/Maillot,
Courcelles/Wagram, Legendre/Lévis, Batignolles/Cardinet,
La Fourche/Guy-Môquet, Epinettes/Bessières, PereireMalesherbes, Champerret/Berthier), complété par deux
ateliers de conducteurs d’engins et un atelier d’après-midi.
Dans le 17e, la collecte des déchets est assurée par la régie
directe de la mairie de Paris.
© F. Séjourné
C
De nouvelles corbeilles et colonnes de verre vont être installées dans
l’arrondissement. Mais le civisme, c’est aussi le respect de quelques règles
simples : ne pas jeter ses mégots par terre ou des chewing-gums sur les
trottoirs, ni balancer des prospectus n’importe où… C’est aussi ramasser les
déjections canines. Sinon, cela se soldera par une amende. Plus coûteuse.
Mais, avant toute chose, il est utile de rappeler que le pouvoir en la matière
de propreté est sous l’autorité de la maire de Paris.*
L’Eco Point Mobile
Tous les premiers et troisièmes samedis du mois, de 9 h
à 13 h, l’Eco Point Mobile est un service nouveau – un véhicule
spécialement équipe – pour recueillir les petits encombrants
qui n’ont rien à faire dans les bacs verts du tri sélectif : les gros
cartons pliés, le matériel informatique, les petits appareils
ménagers (micro-ondes, sèche-cheveux, grille-pain), les
pots de peinture et les solvants, les aérosols, les piles et les
accumulateurs, les lampes, les radiographies, les cartouches
d’encre, la faïence et la vaisselle en général. C’est une
déchetterie ambulante pour les petits encombrants, en réalité.
Pour les gros encombrants, il suffit de contacter encombrants.
paris.fr ou d’appeler le 3975 pour qu’ils soient collectés au
pied du domicile.
9 Opération de sensibilisation des maîtres de chiens à la propreté
par un éducateur canin dans le quartier Poncelet
Lutter contre le gaspillage
alimentaire
Le marché ‘bio’ du boulevard des Batignolles est le théâtre
d’une campagne fort utile contre le gaspillage alimentaire.
Sait-on qu’un Français, chaque année, jette au moins
20 kg de nourriture à la poubelle, dont 7 kg de denrées
encore emballées ? A Paris, 12 kg ! Les déchets alimentaires
constituent la deuxième catégorie la plus représentée dans les
poubelles parisiennes, après le papier. Cette aberration ne peut
plus durer. C’est le sens de cette campagne contre le gâchis.
« Tu gâches », disaient jadis les grands-mères…
qEco Point Mobile, rue Cardinet, le long du parc MartinLuther-King, les 1er et 3e samedis du mois, de 9 h à 13 h.
La lutte contre l’incivisme :
une nécessité
Parmi beaucoup d’autres formes d’incivisme qui dégradent
l’espace public, il en est une plus révoltante encore que les
autres : les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections
de leur chien. Un phénomène bien souvent très ciblé,
au point qu’il existe une carte référençant les rues plus
particulièrement touchées. Catherine Dumas, conseillère de
Paris et déléguée du quartier Courcelles/Wagram est, avec
Cécile Frattaroli, conseillère d’arrondissement, à l’origine
d’une opération de sensibilisation très intéressante. Elles
ont durant toute une matinée circulé à travers le secteur
Poncelet en présence d’un éducateur canin et d’un jeune
chien. L’idée : nouer le dialogue avec les propriétaires afin
de les sensibiliser sur les nuisances en cascade qu’une
telle forme incivisme fait endurer à la collectivité et sur les
gestes qui permettent de l’éviter facilement. Cette démarche
pédagogique ne vient évidemment pas se substituer à la
nécessaire sanction. Rappelons que l’infraction est passible
d’une amende de 35 euros.
* CCQ Conseil Consultatif de Quartier
e Animation de sensibilisation au gaspillage alimentaire
au marché du boulevard des Batignolles.
© F. Séjourné
Des gestes vertueux, de bon
sens, qu’il faut respecter
© D.R.
Propreté et lutte contre l’incivisme
N°112 PARISDIXSEPT 19
ENTRAIDE
SPORT
Chaîne des solidarités
Vitalité du noble art à Max-Rousié
Entre les 6 605 repas de la solidarité servis cet hiver à la mairie du 17e, les 45 palettes constituées
pour la collecte alimentaire et l’organisation des maraudes pour les sans-domicile, la mairie du 17e
se tient aux avant-postes de la solidarité.
LA QUÊTE DES MARIAGES
Une centaine de repas ont été servis
chaque jour grâce à Anne Fouquet et
© F. Séjourné
e Banque alimentaire
20 PARISDIXSEPT N°112
aux bénévoles du Lions Club ParisArc de Triomphe, du Lions Club
Paris-Monceau Grande-Armée, de
l’Association Générale des Familles
17- 18, de l’Accueil des Villes Françaises 17 et de Class 17. « Anne Fouquet
a bien tenu la barque et prit le relais de
Françoise Cilibrasi. Il faut un certain
caractère pour tenir ainsi 73 soirées,
bénévolement », précise Christophe
Ledran. Des jeunes bénévoles de la
Maison Moadon ont également servi
le repas de solidarité du 3 mars. Enfin, le 17 décembre, pour marquer la
période de Noël, l’équipe de direction
du Hyatt Regency a cuisiné et servi
un repas de solidarité exceptionnel.
« Une belle initiative pour une cause
humanitaire : 120 repas ont été servis, se
félicite Christophe Ledran. Le repas de
solidarité est en grande partie financé par
la quête des mariages. Cela donne un sens
caritatif à ce moment heureux de la vie. »
COLLECTE ALIMENTAIRE
ET MARAUDES
La collecte alimentaire a été très généreuse, cette année encore. 26 agents de
la mairie ont participé à cette collecte
qui a permis de constituer 45 palettes,
soit trois de plus que l’an dernier. Toutes
les associations impliquées dans cette
action ont joué le jeu et remis leurs cartons avant 20 h 30. Autre volet de la solidarité : la réunion mensuelle « grande
précarité », animée par Christophe
Ledran, qui réunit les responsables
des maraudes et les travailleurs sociaux
de l’arrondissement. Cette rencontre
permet d’échanger des informations
sur l’état de santé des sans-abris, le
suivi dont ils font l’objet et l’évolution
de leur situation. « Depuis 2008, on réunit tous ceux, comme Emmaüs Pereire ou
les Robins des rues, qui agissent dans la
Grâce à un excellent encadrement et à son entraîneur Frédéric Esther, champion d’Europe
en 1998 à Minsk, médaillé de bronze en 1999 aux championnats du monde de Houston
et demi-finaliste aux JO de Sydney en 2000, le Club Sportif Epinettes-Batignolles a été,
par les résultats de ses membres, le premier club de boxe d’Ile-de-France l’an passé.
Cette école de civisme est aussi celle de la loyauté.
J
© P. Muraro
L
Le 17 e arrondissement a
toujours été pionnier dans
le domaine de la solidarité.
Christophe Ledran, adjoint chargé
des Affaires Sociales et de la Lutte
contre l’exclusion, s’est toujours
appuyé sur le tissu des bonnes
volontés locales, sur la disponibilité
des âmes généreuses pour combattre
un mal qui ronge nos villes : la
grande précarité des sans-domicile,
de femmes et d’hommes jetés à la
rue par la paupérisation. Tous les
soirs, depuis plusieurs dizaines
d’années, la mairie du 17e sert, l’hiver,
le repas de solidarité à ceux qui
désirent s’attabler, dans une paisible
convivialité, dans le hall d’accueil
de la mairie. Du 1 er décembre
2014 au 13 mars 2015, 6 605 repas
ont été servis. Sans conditions !
« L’accueil est inconditionnel dans le 17e,
contrairement à d’autres initiatives où il
faut être préalablement ‘repéré’ par les
services sociaux, souligne Christophe
Ledran. Ce moment convivial a réuni
surtout des hommes entre 30 et 50 ans.
Et quelques femmes, maintenant. »
Les jeunes boxeurs du Club Sportif
Epinettes-Batignolles ont ‘la gnaque’
9 Les maraudes
continuité. Bien que le résultat reste aléatoire, c’est un observatoire précieux. Nous
avons identifié une centaine de personnes, à
la rue, depuis de nombreuses années. Nous
avons recensé et corrélé tous les endroits
qui délivrent des repas. Notre rôle, avec le
concours des associations, c’est d’enrayer la
machine infernale de la grande précarité et
de l’exclusion. »
Repas servis toute
l’année
Paroisse Saint-Ferdinand, 21 bis, rue
d’Armaillé, le vendredi à 12 h (1€) sauf de
la mi-juillet à la mi-septembre ; Solidarité
Chrétienne des Batignolles, toute l’année
sauf juillet et août, mardi, jeudi et samedi à
12 h, Eglise réformée du 44, boulevard des
Batignolles ; Le Pont, 147, avenue de Clichy,
le lundi soir à 19 h 30, toute l’année sauf
vacances scolaires ; le restaurant solidaire
du 51, rue des Epinettes, toute l’année,
du lundi au samedi, de 17 h 15 à 19 h30 ;
le Secours catholique, petits déjeuners de
8 h 45 à 9 h 45, 38,, rue des Apennins, toute
l’année, sauf le mardi et les week-ends ;
l’ASA, Août Secours Alimentaire, ouvert
de 18 h à 20 h, 19, avenue de Saint-Ouen
(colis alimentaires).
acques Manavian, qui fut l’âme
du noble art à Max-Rousié,
avait la conviction d’avoir
trouvé en Frédéric Esther, champion
d’Europe des super-welters et grand
compétiteur sur les rings olympiques,
un successeur digne des espoirs qu’il
mettait dans la mission pédagogique,
humaniste, de la boxe. Il ne s’était pas
trompé. Comme le souligne Hugues
Charpentier, adjoint au maire chargé
de la Jeunesse et des Sports, « le Club
Sportif Epinettes-Batignolles porte
haut les couleurs du 17e arrondissement
dans toutes les compétitions et il a été,
l’an dernier, par ses résultats et le travail
accompli, le premier club de boxe d’Ilede-France ».
Ce n’est pas le fruit du hasard si, en
novembre dernier, Bengoro Bamba et
Nassic Bourhlem ont été qualifiés pour
les finales d’Ile-de-France, si Nassom
Yami a été sélectionné et si Abdelsamad
Fardaoui s’est brillamment battu. Plus
récemment, le 20 mars, Mustafa Sayed,
19 ans, a remporté le Critérium des
Novices au gymnase Max-Rousié. Ce
poids léger prometteur est précisément
entraîné par Frédéric Esther.
Educateur des Activités Physiques et
Sportives de Proximité, Mustafa Sayed
a commencé la boxe en septembre 2010.
Il s’est imposé après trois combats
d’une grande intensité. Son palmarès
est éloquent : quatre victoires pour
cinq combats.
HYGIÈNE DE VIE ET VAILLANCE
Comme l’explique Djibrine FallTélémaque, responsable de secteur
très actif et passionné des animations
sportives dans le 17e arrondissement,
cela tient à la qualité des installations
– une salle neuve, magnifique – mais
surtout au bon esprit qui règne dans
ce club. « Ce sont des jeunes qui viennent
en majorité du 17e et des quartiers ‘politique de la ville’, indique Djibrine FallTélémaque. Les gosses, on les a eus à
l’âge de 13 ans. A 13 ans, ils commencent
par la boxe éducative. Les coups ne sont
pas portés. » Les vertus du noble art ne
sont plus à démontrer. Il impose une
hygiène de vie et une discipline de fer.
« Quand on a lancé la boxe, il y avait une
guerre des gangs, avec des machettes et
des sabres. On a réussi à arrêter le massacre, estime Djibrine Fall-Télémaque.
Un des jeunes boxeurs, qui traînait avec
ces bandes, a trouvé une paix intérieure
dans la boxe. Il le dit. Malheureusement,
on ne parle pas assez de la boxe amateur.
Tous les quatre ans seulement, quand
nous sortons un champion. »
Les parents et les enfants demandent
à s’inscrire : « Les parents sont rassurés
de voir que nous avons un éducateur diplômé de la compétence de Frédéric Esther.
Pour les gosses, c’est un exutoire. Même
dans le ludique, c’est quelque chose de complet. Avec les quinze jeunes et les trente
adultes inscrits au CSEB, on est sur la
technique et les valeurs de la boxe. Ça
marche tellement qu’on est obligé de refuser
du monde. » Pour les débutants, il existe
aussi le ‘Challenge du Premier Round’.
Les jeunes qui révèlent une fibre sportive sont retenus pour le service civique
qui dure dix mois. « Ceux qui se sont
révélés, nous les prenons en apprentissage
et peuvent ainsi obtenir le brevet professionnel de la jeunesse et de l’éducation
physique. A terme, on les embauche à la mairie de Paris. Cinq jeunes sont passés par ce
dispositif. » Cela suppose, avertit
Djibrine Fall-Télémaque, une condition
physique exigeante : « On échange des
coups. C’est un sport qui met en jeu l’intégrité physique et mentale. Un boxeur qui
n’est pas en pleine forme, qui ne respire pas
bien, ne combat plus. »
qCentre sportif Max-Rousié
Club Sportif Epinettes-Batignolles
Tél. 01 44 85 42 50.
© Philippe Muraro
LE 17e AUX AVANT-POSTES DE
LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ
9 Équipe des adhérents du Club Sportif Epinettes-Batignolles
N°112 PARISDIXSEPT 21
MUSIQUE
THÉÂTRE
L’enchantement musical à la mairie du 17e
Les Rencontres de la Nuit, du 26 au 30 mai
LES JEUDIS DU CLASSIQUE,
LA BELLE PASSION
Annie Ernaux, Jacques Bonnaffé
et Gabriel Okoundji, voix d’ici,
d’ailleurs et d’aujourd’hui
Rendez-vous musicaux de la mairie du 17e, « Les Jeudis du Classique » pour goûter au grand répertoire et
les lundis de l’Orchestre de Flûtes Français pour s’immerger dans la musique de notre temps.
Comme chaque année, la Compagnie ‘La Nuit comme en plein jour’
fait donner, cette année du 26 au 30 mai, des voix contemporaines.
Des romancières, des témoins et des poètes qui racontent le
présent. Christine Faure et Marie-Christine Aury privilégient,
dans leur patient travail théâtral, les ‘écritures du réel’ qu’elles
magnifient.
22 PARISDIXSEPT N°112
dédiée à Eugène Ysaÿe qui la créa
en 1886. Olivier Charlier avait 22 ans
quand il l’enregistra avec Jean Hubeau.
Un enregistrement d’anthologie.
L’Intégrale des
18 Nocturnes pour
piano de Chopin par
Jean-Louis Caillard
“Làmusique,
où est la
il n’y a
L
ors de l’inauguration des
Rencontres de la Nuit, le 26
mai, nous mettrons en avant
des auteurs contemporains, dont,
évidemment, Annie Ernaux, qui
symbolise parfaitement ce que nous
cherchons dans ces lectures à voix
haute, explique Marie-Christine Aury.
C’est au-delà du théâtre strict. C’est la
médiation d’une pensée, d’une expérience
humaine, par la voix. » Ainsi, Yann
Migoubert, responsable des activités
artistiques de Paris Sorbonne,
a suggéré, pour ces Rencontres,
l’établissement d’un véritable
partenariat avec Paris-Sorbonne. N’at-il pas créé, en 2009, avec Laurent
Fourcaut et Michel Viel, le Centre
de la Voix, établi désormais rue
Boursault ? Cette émanation du Service
culturel de l’université Paris-Sorbonne
a pour mission de regrouper et de
dynamiser les activités universitaires
et associatives investissant le champ
disciplinaire de la voix. Son mot d’ordre
est limpide : « La voix dans toutes
ses manifestations ». La voix parlée,
proférée, scandée, psalmodiée, chantée,
relayée par l’excellente revue de poésie
‘Place de la Sorbonne’.
pas de place
pour le mal.
L
e lundi 13 avril, à 19 h 30,
l’Orchestre de Flûtes Français
révélera trois œuvres majeures :
successivement, une pièce du compositeur suisse Rainer Boesch, décédé
l’an dernier, une création mondiale du
Milanais Aldo Brizzi, connu pour ‘La
Cérémonie du Souffleur’ (2004-2005)
et l’opéra multimédia ‘Alter’, et, pour
terminer, ‘Maldoror, le cygne noir’,
d’après Lautréamont, écrit pour
orchestre de flûtes et récitant par
Détlef Kieffer, professeur de cymbalum, de musique de chambre et
de direction d’orchestre d’harmonie au Conservatoire National de
Strasbourg. A 21 ans, il avait commencé sa carrière de percussionniste soliste en créant une oeuvre de
Messiaen, dans la cathédrale de
Chartres, devant le Général de Gaulle.
qLundi 13 avril, à 19h30 Mairie du 17e
16/20, rue des batignolles
Entrée libre
www.mairie17.paris.fr
9 Jean-Louis Caillard
C’est un événement musical qu’il ne
faut pas manquer : le pianiste JeanLouis Caillard, qui fut l’élève de Vlado
Perlemuter, d’Aldo Ciccolini et d’Arturo
Benedetti Michelangeli, interprétera
l’intégrale des 18 Noctures de Frédéric
Chopin. Cet interprète ample et dense
fait de Chopin le visionnaire de son siècle.
qLundi 11 mai, à 19 h 30 à
l’auditorium Rostropovich
du conservatoire ClaudeDebussy
222, rue de Courcelles Paris 17e
Entrée libre sur réservation
Tél. 01 47 64 98 99 ou reservation.
[email protected].
e Orchestre de flûtes français OFF
e Festival Les Rencontres de la Nuit
© F. Séjourné
Le lundi de l’OFF
© Jean-Marc Volta
”
Cervantès
© D.R.
M
me de Saint-Marceaux avait
fait de la plaine Monceau
la terre d’élection des
compositeurs. Le vendredi soir, au
23 de l’avenue de Villiers puis au 100
boulevard Malesherbes, elle accueillait
Fauré, Messager, Chausson et Debussy
en voisins. L’hospitalité musicale est
une singularité du 17e que Brigitte
Kuster et Bertrand Lavaud, son adjoint
chargé de la Culture, ont restauré en
organisant « Les Jeudis du Classique ». Au
programme du jeudi 16 avril, à 19 h 30,
le Quatuor Arpeggione interprétera
le quatuor en mi bémol majeur K428 de
Mozart, hommage à son maître Haydn ;
suivra le quatuor n° 10 de Sulkhan
Tsinsadze (1925—1991), violoncelliste
et auteur de symphonies, concertos,
ballets. ‘Artiste du Peuple’ en 1987,
Tsinsagze cultiva l’héritage musical
géorgien. Le concert s’achèvera par
le quatuor n° 3 en si bémol majeur
(‘Quatuor Viennois, op.67) de Brahms,
dernier quatuor du compositeur
terminé pendant l’été 1876 près de
Heidelberg. Le jeudi 28 mai, à 19 h 30,
une formation animée par la flûtiste
Anastasia Chernova transformera
la salle des Fêtes en « Salon Musical à
Pétersbourg au XVIIIe siècle » autour de
Johann Adolph Hasse, pérégrin du style
baroque, ami de Scarlati, Yevstigney
Ipat’yevich Fomin (1761-1800), harpiste
russe qui composa des opéras pour
la cour de Saint-Pétersbourg, et
l’Ukrainien Dimitri Bortnianski (18511825), influencé par Gluck et Telemann.
Le jeudi 4 juin, le violoniste Olivier
Charlier et le pianiste Emmanuel
Strosser interpréteront la sonate n° 5,
opus 24, ‘Le Printemps’ de Beethoven,
la Sonatine opus 100 de Dvorak et
la Sonate pour violon et piano en la
majeur FWV 8, de César Franck,
« La Sorbonne est partenaire du Festival
et un prix de la Sorbonne sera remis,
cette année, par Yann Migoubert »,
se réjouit Marie-Christine Aury.
Pour l’édition 2015, nous souhaitons
recevoir Michel Serres, le poète Gabriel
Okoundji et le comédien Jacques
Bonnaffé. – fou de jazz, avec Lubat et
Henri Texier – qui se passionne pour
les poètes discrets et le patois picard.
Un homme de mots qui avait monté
avec sa compagnie ’L’Oral et Hardi’. »
Un autre événement marquera ‘Les
Rencontres de la Nuit’ : la lecture
musicale du jeune pianiste Arnaud
Dos Santos. En résidence au lycée
Jacques-Decour pour un travail
de longue haleine sur les textes
d’Annie Ernaux, ces récits de la
vie jamais ordinaire. « Ecrire est le
dernier des métiers manuels... », a
écrit le philosophe Michel Serres,
à l’honneur, cette année, au cours
du Festival.
q26 et 27 mai – Mairie du 17e
16/20, rue des Batignolles
qProgramme complet sur
www.rencontredelanuit.free.fr
L’Odéon/Ateliers
Berthier
La 3e édition
d’Adolescence
et Territoire(s),
les 22 et 23 mai
I
l s’agit d’un programme de
sensibilisation au théâtre, à la
culture et à la création, initié par
l’Odéon-Théâtre de l’Europe, auprès des
adolescents vivant dans un périmètre
proche des Ateliers Berthier, dans le
17e et dans les communes limitrophes.
Partenaires de cette opération : l’Espace
1789, le théâtre Rutebeuf, la ville de
Clichy et théâtre Gérard Philippe de
Saint-Denis. Dans une création intitulée
‘Gabriel(le)’ et inspirée d’ADN de
Dennis Kelly, une vingtaine de jeunes
comédiens amateurs ont écrit un drame
sincère et romantique, comme l’entend
cette génération, à partir de leurs
improvisations, sur le plateau. C’est une
interrogation sur le destin qu’on ne peut
nommer autrement, aujourd’hui, qu’en
se fiant aux faits-divers. Ce sont les
mythologies que le réel engendre, entre
Saint-Denis, Saint-Ouen, Clichy et les
Epinettes…
q22 et 23 mai, à 20 h
Ateliers Berthier,
rue André-Suarès Paris 17e
Réservation : Tél. 01 44 85 40 40
theatre-odeon.eu
N°112 PARISDIXSEPT 23
LA VIE LOCALE
Contrat de Ville 2015-2020
LE QUARTIER PORTE POUCHET –
PORTE DE SAINT-OUEN PRIORITAIRE
Le quartier Porte de Pouchet-Porte de Saint Ouen bénéficie désormais d’un ’Contrat de Ville’.
Ainsi, il fera l’objet d’une attention particulière pour tout ce qui touche la vie quotidienne des
familles : l’emploi, la formation professionnelle, le surendettement, les difficultés des familles
monoparentales et, notamment, l’accès aux soins.
L
vigueur. « Ce périmètre, dans le nouveau Contrat de Ville, est réduit de deux
tiers, souligne-t-elle. L’ancien quartier
prioritaire s’étendait de la Porte de
Clichy à la Porte de Saint-Ouen. On
aimerait mettre ce recul sur le compte
de l’amélioration de la situation socio-économique du quartier, mais tel
n’est malheureusement pas le cas ».
Brigitte Kuster aurait souhaité que le
périmètre ne soit pas réduit aussi brutalement et que l’on laisse aux aménagements en cours – La Cité judiciaire
à la Porte de Clichy et le prolongement
du tramway jusqu’à la Porte d’Asnières
– le temps de produire leurs effets
bénéfiques. Le gouvernement et la
mairie de Paris ont fait un choix différent qui n’est sans doute pas étranger
aux graves difficultés financières qu’ils
rencontrent l’un et l’autre.
’objectif du contrat de ville est de
réduire les inégalités sociales dans
certains quartiers de la capitale,
en s’appuyant sur la mobilisation de la
puissance publique, des associations, et
des citoyens investis dans la vie locale »,
explique Brigitte Kuster, maire du 17e
arrondissement.
Une vingtaine de quartiers populaires
à Paris bénéficient du soutien
spécifique de l’Etat, de la mairie
de Paris et de leurs partenaires
(préfecture de police, région Île-deFrance, académie de Paris, agence
régionale de santé). Le secteur compris
entre la Porte Pouchet et la Porte de
Saint-Ouen figure dans cette liste et
fait, à ce titre, l’objet d’une vigilance
renforcée en matière d’emploi, de
lutte contre le surendettement, d’aide
aux familles monoparentales, de
formation professionnelle et d’accès
aux soins, entre autres objectifs. Le
contrat de ville 2015-2020, qui succède
au Contrat Urbain de Cohésion
Sociale, lancé en 2007, bénéficiera
d’une enveloppe parisienne annuelle
de 26 millions d’euros pour financer
des actions jugées prioritaires,
comme la prévention du décrochage
scolaire, la promotion des contrats
d’apprentissage, l’aide à l’installation
de médecins et de commerces de
proximité.
© F. Séjourné
UN PÉRIMÈTRE D’ACTIONS
RÉDUIT
Brigitte Kuster a déploré, auprès de
la mairie de Paris, la réduction considérable du nouveau périmètre d’actions par rapport au Contrat Urbain
de Cohésion Sociale initialement en
LE FLOU DU ‘CONSEIL
CITOYENS’
En toute hypothèse, le Contrat de
Ville trouvera une déclinaison dans
chaque quartier afin de tenir compte
au mieux des particularités locales.
Pour le 17e, Olga Johnson, conseillère
de Paris chargée de l’Egalité des
chances auprès de Brigitte Kuster,
a particulièrement insisté sur la
lutte contre l’absentéisme scolaire,
le respect du principe de laïcité dans
l’espace public et le décloisonnement
du quartier vis-à-vis du reste de la
ville. Des enjeux qui sont absolument
prioritaires aux yeux de la mairie
du 17e.
Le dispositif du Contrat de Ville
s’accompagne de la création d’une
nouvelle instance de concertation
locale : le ‘conseil citoyens’. Composé
de 20 à 50 habitants et associatifs,
ce conseil sera associé à toutes les
politiques menées en faveur du
quartier Porte de Pouchet – Porte
de Saint-Ouen. A ce stade, toutefois,
ses prérogatives restent néanmoins
très vagues. « Je serai très attentive,
assure Brigitte Kuster, à ce que le
conseil citoyens ne vienne pas empiéter
sur l’autre instance de la démocratie
locale que constitue le conseil de quartier
Epinettes/Bessières, dirigé par Jérôme
Dubus, conseiller de Paris, qui fait déjà
un travail de terrain remarquable.
Créer des synergies vaut toujours mieux
qu’empiler les structures. »
9 Le printemps de la démocratie sur le mail Bréchet
N°112 PARISDIXSEPT 25
DÉMOCRATIE
Sécurité, emploi, logement, environnement, sport
LE CONSEIL D’ARRONDISSEMENT
DU 2 MARS 2015
EN BREF…
Sécurité
UN NOUVEAU PLAN D’ACTIONS POUR
LA SÉCURITÉ
Frédéric Péchenard, conseiller de Paris en charge de la Sécurité,
a présenté le nouveau contrat parisien de prévention et de
sécurité. Ce document décline à l’échelle parisienne les trois
programmes d’actions prévus par la Stratégie Nationale de
Prévention de la Délinquance. Il réunit autour d’actions prioritaires les acteurs de la sécurité à Paris : Police, Mairie et Justice, en
y associant l’Education nationale. Il sera à son tour actualisé au
niveau du 17e arrondissement à la fin du premier semestre 2015.
Il se traduit déjà par la tenue de réunions périodiques associant
les habitants, les élus, la Police sur les secteurs du 17e concernés
par des problèmes de délinquance, d’atteinte à la tranquillité
publique, de stupéfiants ou de prostitution, qui débouchent sur
des résultats concrets.
Emploi
RASSEMBLER LES ACTEURS DE L’EMPLOI
ET DE LA CRÉATION D’ENTREPRISES
A l’initiative de Benjamin Mallo, adjoint au maire chargé de
l’Economie et de l’Emploi, le conseil du 17e arrondissement a
décidé la création de la commission extra municipale pour
l’emploi et la création d’entreprise, qui a pour vocation à
positionner le 17e comme un arrondissement attractif pour les
entreprises innovantes. Elle vise à soutenir le développement
des start-up implantées dans l’arrondissement, par la consultation des différents acteurs du monde des jeunes entreprises
sur des décisions ou des questions les concernant. Cette commission peut être saisie de toute question liée à la vie des jeunes
entreprises et de toute action en faveur de l’emploi. Elle peut
également proposer des sujets d’information ou de discussion.
Logement
NON AUX LOGEMENTS FICTIFS
Agnès Toury, adjointe au maire chargée du Logement, a dénoncé
l’ineptie d’un projet de la mairie de Paris consistant à acheter au
16, rue Clairaut un immeuble de 28 logements existants et occupés pour le « conventionner » en logements sociaux. Au bilan,
cette opération crée zéro nouveau logement : elle ne réduira pas le
nombre accablant des plus de 140 000 foyers en attente d’un logement social. Pis, elle n’améliorera pas la mixité sociale, puisque le
16 rue Clairaut n’est pas dans un secteur en déficit de logements
sociaux. Le coût de 9,5 millions d’euros de cette opération n’a pour
seule utilité que de « faire du chiffre », puisque la « création » de
ces 28 logements sociaux est purement fictive. Agnès Toury estime
que ces 9,5 millions d’euros auraient été mieux employés pour
construire de véritables logements, ou pour créer les équipements
dont les habitants du 17e arrondissement manquent cruellement
comme les crèches ou les piscines.
Environnement
BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN…
Jean-François Rémond, adjoint au maire chargé du
Développement durable et des Espaces verts, a présenté le
projet de plan de prévention du bruit dans l’environnement.
Manquant fortement d’ambition, ce programme d’actions fait
l’impasse sur des solutions réclamées depuis de nombreuses
années par la mairie du 17e arrondissement, comme les couvertures du périphérique. Ce plan n’aborde pas non plus suffisamment les nuisances causées par les livraisons par poids
lourds. Les aménagements de voirie ont eu un effet néfaste, en
multipliant les embouteillages et les reports de circulation sur
des artères autrefois calmes. Ainsi, la mairie de Paris prétend
soigner les maux qu’elle a contribué elle-même à créer !
Sport
HALTE AU POURRISSEMENT DE LA GRÈVE !
Hugues Charpentier, adjoint au maire chargé de la Jeunesse
et des Sports, a constaté que certains établissements sportifs
municipaux sont restés fermés plus de huit dimanches sur dix
en raison de la grève qui les affecte. Aussi, le conseil d’arrondissement du 17e a voté le vœu demandant de rétablir l’ouverture les samedis et dimanches de tous les établissements sportifs, et que la Ville de Paris prenne l’attache des associations
sportives parisiennes qui ont assurément subi des pertes
financières depuis le début du conflit social.
Agenda
PROCHAINES SÉANCES DU CONSEIL
D’ARRONDISSEMENT DU 17e
 Lundi 11 mai et 15 juin 2015, à 19 h
Salle des mariages de la mairie du 17e
16/20, rue des Batignolles 75017 Paris
 Comptes-rendus des séances sur
www.mairie17.paris.fr/vie citoyenne
N°112 PARISDIXSEPT 27
DÉMOCRATIE/LIBRES OPINIONS
La vie locale
LIBRES OPINIONS
Majorité municipale du 17e
2 759 LOGEMENTS INTERMÉDIAIRES SUPPRIMÉS EN TROIS MOIS !
Et ce n’est qu’un début… La maire de Paris et son adjoint
communiste au logement conduisent, depuis plusieurs
semaines, une politique outrancière de conventionnement
des logements de la RIVP et de Paris Habitat des quartiers
Champerret et Berthier, en catimini, sans aucune
concertation avec vos élus du 17e qui sont mis devant le fait
accompli, sans informations fiables à communiquer !
La méthode est non seulement scandaleuse, mais elle est
volontairement destructrice de logements intermédiaires,
car le conventionnement consiste à transformer ces
logements en logements sociaux au titre de la loi SRU,
répartis à 70 % en PLAI ou PLUS et 30 % seulement en
PLS, le plafond de ressources le plus élevé.
Les raisons données aux locataires (obtenir des
financements pour les travaux et baisse, pour certains
de leur loyer) sont fallacieuses. Les financements seront
obtenus par les bailleurs sociaux qui pourront choisir
dans l’ensemble de leur parc social les immeubles à
rénover. Aucune assurance pour les locataires du 17 e
de bénéficier de ces travaux. Quant à la baisse éventuelle
des loyers, une infime minorité de locataires sera concernée
par ces nouveaux plafonds de ressources très peu élevés.
Les véritables objectifs de cette politique idéologique sont
bien plus pernicieux. Il s’agit tout d’abord de « faire du
chiffre » en créant artificiellement des logements sociaux
comptabilisés dans la loi SRU. Mais, dans les faits, aucune
création réelle de logements pour les Parisiens !
Derrière tout cela, une seule cible : les habitants de nos
quartiers aux revenus moyens qui ne peuvent pas acquérir
un bien immobilier ou louer dans le parc privé. Pour ceux
qui sont actuellement locataires, c’est un surloyer qui leur
sera appliqué et donc une baisse de leur pouvoir d’achat.
Pour ceux qui souhaitent rester vivre à Paris et qui avaient
l’espoir, depuis parfois très longtemps, de résider dans
un logement intermédiaire, les nouveaux plafonds de
ressources excluront leurs candidatures, les obligeant à
quitter Paris.
Une politique de peuplement par les revenus menée par
un adjoint au logement communiste soutenu par Madame
Hidalgo, voilà la réalité.
Ces trois premières vagues, d’un total de 2 759 logements,
seront suivies par d’autres, et l’ensemble des locataires
des logements intermédiaires de la RIVP et de l’ex SAGI
(Paris Habitat) doivent savoir qu’ils seront concernés.
Compte tenu de cette situation, l’enquête de ressources non
obligatoire adressée aux locataires concernés sous le motif
de préparer la répartition des catégories des logements
conventionnés ne leur accorde aucune garantie sur leur
situation locative, bien au contraire.
Avec Brigitte Kuster, nous avons saisi la maire de Paris
pour nous indigner de la méthode employée et nous
assurer auprès de vos bailleurs d’un suivi précis de la
situation des locataires actuels.
Le mépris de Madame Hidalgo vis-à-vis des habitants et
des élus du 17e renforce notre détermination.
Jean-Didier Berthault
Conseiller de Paris
Délégué du quartier Champerret/Berthier
Les élus de gauche du 17e
UN CONTRAT POUR LES QUARTIERS PRIORITAIRES
La mairie de Paris et l’Etat ont défini vingt quartiers prioritaires dont un dans le 17e arrondissement. Ils ont élaboré
un Contrat de Ville pour ces quartiers dont l’objectif principal est d’améliorer le cadre de vie des habitants.
Ce contrat a pour ambition de lutter contre le chômage et
l’échec scolaire, de soutenir la rénovation des logements
et de favoriser la cohésion sociale. Il connaîtra une déclinaison locale et chaque habitant, acteur de la vie de son
quartier, pourra y prendre part.
Aussi, le quartier de la Porte Pouchet continuera-t-il à
bénéficier d’un accompagnement des pouvoirs publics
permettant de poursuivre la transformation déjà amorcée
sous l’impulsion des élus socialistes avec notamment la
création d’un centre social ou encore l’aménagement de la
rue Pierre-Rebière.
Nous nous félicitons que ce Contrat de Ville ait été voté
par la majorité du conseil de Paris avec le soutien de l’UDI,
alors que la maire du 17e, madame Kuster, s’y est opposée
lors du dernier conseil d’arrondissement.
Annick Lepetit, Patrick Klugman, Isabelle Gachet
Gauthier Vantieghem, Agnès Pannier
N°112 PARISDIXSEPT 29
© D.R.
AGENDA
q Projection jeudi 11 juin, de
14 h à 16 h pour les enfants de l’école
et de 19 h 30 à 21 h pour les parents Mairie du 17e - 16/20, rue des Batignolles.
Bibliothèques
NOUVEAUX HORAIRES
CONCERT MÉMOIRE
A l’occasion du 100e anniversaire du
génocide arménien, l’UGAB (Union
générale arménienne de bienfaisance
France) organise un concert à la
mémoire des victimes. Il réunit
l’Armenian World Orchestra - Coro
Gulbenkian, composé de 50 musiciens
venus du monde entier, issus des
plus grands orchestres nationaux
et internationaux. Au programme :
A. Khatchaturian, M. Petrossian,
R. Komitas, W.A. Mozart. Direction :
Alain Altinoglu.
q Théâtre du Châtelet
1, place du Châtelet Paris 1er
Réservation : 10 40 28 28 40
chatelet-theatre.com www.awo2015.com
L’Art pour
grandir
MÉMOIRES DE CINÉMA
L’atelier de proximité de la cinémathèque Robert-Lynen propose
aux enfants de l’école élémentaire
Legendre de découvrir le chemin
parcouru par le cinéma depuis la
projection des premières images
mises en mouvement jusqu’aux diffusions actuelles.
D’observateurs passifs, ils deviennent des spectateurs émancipés, acteurs aussi bien dans la
réflexion que dans la pratique
puisqu’ils réaliseront un document
audiovisuel retraçant l’expérience
de leur parcours.
q Samedi 25 avril, à 16 h
Médiathèque Edmond-Rostand.
Projections
MAIS COMMENT
FONT-ELLES ?
© F. Séjourné
Génocide
arménien
et recueillirent les témoignages de ses
habitants. La plupart étaient des travailleurs de la pierre venus d’Europe,
attirés par l’ouverture des plus grandes
carrières de granit du monde. Les
personnes qui apparaissent dans ce
film sont les habitants de Barre aujourd’hui. Ils ont rendu le film possible
en restituant la parole originale de
leurs ancêtres.
De nombreux usagers des bibliothèques ont souhaité pouvoir accéder
aux bibliothèques municipales pendant leur pause déjeuner. L’équipe
des bibliothécaires du 17e a donc
accepté d’expérimenter de nouvelles
tranches horaires.
• Pour la médiathèque EdmondRostand : ouverture les mardis, jeudis
et vendredis à 13 h au lieu de 14 h. La bibliothèque est donc ouverte aux horaires
suivants pour les adultes/discothèque/
vidéo : mardi, jeudi, vendredi, de 13 h à
19 h ; mercredi de 10 h à 19 h et le samedi
de 10 h à 18 h - Pour le secteur jeunesse :
mardi, jeudi, vendredi, de 16 h à 19 h ;
mercredi et samedi de 10 h à 19h.
Chargée de famille, d’Ingrid Gogny
Ou la vraie vie filmée des mères de
famille. Chronique douce-amère d’une
famille rouennaise, celle de la réalisatrice. Quatre générations se confient
à sa caméra : les grands-parents, leurs
quatre filles, les filles de celles-ci et leurs
enfants. Humour et gravité, paroles de
femmes essentiellement, sur l’enfance,
le modèle parental, l’abandon et ses
traumatismes…
q Samedi 10 mai, à 15 h 30
Médiathèque Edmond-Rostand
Participez…
PARISARTISTES
# ÉDITION 2015
q Médiathèque Edmond-Rostand 11, rue Nicolas-Chuquet Paris 17e Tél. 01 48 88 07 17.
• Pour la bibliothèque des Batignolles,
section adultes, discothèque et jeunesse :
ouverture les mardi et mercredi, de 10 h
à 19 h ; jeudi et vendredi, de 13 h à 19 h ;
samedi, de 10 h à 12 h.
q Bibliothèque des Batignolles 16/20, rue des Batignolles Paris 17e
Tél. 01 44 69 18 30.
www.bibliotheques.paris.fr
Projection
THE STONE RIVER
En 1935, le président F.D. Roosevelt
décidé d’envoyer des écrivains dans
chaque Etat américain, afin de dresser
un portrait de l’Amérique durant la
Grande Dépression. Certains se rendirent dans la ville de Barre, Vermont
Peintres, sculpteurs, photographes,
plasticiens, mosaïstes, illustrateurs,
graveurs... Après le succès de l’édition 2014, PARISARTISTES# 2015 se
déroulera du 9 au 11 octobre dans tous
les ateliers d’artistes ainsi que dans des
lieux partenaires.
Vous pouvez vous porter candidat
jusqu’au 20 avril 2015.
Téléchargez votre dossier
de candidature à l’adresse
ci-dessous : >www.parisartistes.com/
candidatures2015/
N°112 PARISDIXSEPT 31
AGENDA
mai à 20 h 30 : Riz complet - Héroïne) ;
Philippe Ménard (Solo, création) ;
vendredi 22 mai : Journée avec quatre
chorégraphes de la région PoitouCharentes : Eloïse Deschemin (Etude
de cas : Eloïse D. Ma vie minuscule)
suite les 27, 28 et 29 mai, à 20 h 30.
Conférence
LOUISE MICHEL
Louise Michel
n’était pas seulement
une
communarde
convaincue. Elle
était surtout une
femme sensible
qui écrivit, tout
au long de son
existence des romans, des contes, des
pièces de théâtre et de très nombreux
poèmes. Victor Hugo, Jules Vallès, Paul
Verlaine entre autres, l’ont considérée
comme une écrivaine et une poétesse
de talent. Combattante libertaire, fidèle
à ses idées, elle dénonça inlassablement
les injustices sociales.
La conférence d’Alain Prat, professeur d’histoire, auteur de pièces de
théâtre, sera ponctuée de poèmes et de
chants interprétés par la comédienne
Clémentine Stépanoff. Conférence
organisée par la bibliothèque des
Batignolles, en partenariat avec la
Société Historique et Archéologique
des 8e et 17e arrondissements.
q Mai - L’Etoile du Nord
16, rue Georgette-Agutte
M° Guy-Môquet
Tél. 01 42 26 47 47
www.etoiledunord-theatre.com
Jeune public
© D.R.
SI TU ÉTAIS UNE
GOUTTE D’EAU
Batignolles : « Le Bocal » de Arzhel
Prioul. « C’est un sas de décompression, un espace de contemplation et
de détente que j’ai décidé de mettre
en scène par des mouvements de
natation. La serre est transformée
en bocal géant où des nageurs sont
reproduits sur les parois vitrées,
créant l’illusion que des individus
se baignent à l’intérieur du kiosque ».
L’Etoile du Nord
© M. Sanchez
JET LAG 6 - DANSE
Fais ce qu’il te plait ! Un mois où la
danse va investir l’espace du théâtre,
un mois où la danse a décidé de ne
pas faire la tête et de se laisser aller, ne
pas bouder son plaisir, de laisser place
à l’humour, à la dérision, à l’humeur
vagabonde des artistes. De prendre
les chemins de traverse… à vous de
les suivre !
Avec les chorégraphes Johan Amselem
(6 mai à 10 h 45, version jeune public :
Des gars des roses), Sandra Abouav et
Alexis Morel (16 mai à 14 h 30, version
jeune public : Riz complet - 19/20/21
© D.R.
q Jeudi 21 mai, à 18 h - Mairie du 17e
16/20, rue des Batignolles - Paris 17e
Sur réservation au 01 44 69 18 30.
Par la Compagnie Les Terriens
Malins, 6-7 ans. Les enfants se mettent
à la place d’une goutte d’eau qui ferait
de drôles de rencontres pendant son
grand voyage autour du monde. Les
enfants fabriqueront des gouttes
transporteuses, en réfléchissant à
la question : l’eau sale, c’est quoi ?
Ils expérimenteront ce qui se passe
lorsque l’eau entre en contact avec du
pétrole ou du savon.
q Mercredi 15 avril, à 16 h
Mairie du 17e. Sur réservation auprès
de la bibliothèque des Batignolles
au 01 44 69 18 30.
Le Bocal
ARZHEL PRIOUL
Nouvelle performance d’artiste
dans la petite serre du square des
q Du 14 avril au 3 mai
Square des Batignolles
Place du Docteur Félix-Lobligeois
Paris 17e - www.kabatignolles.wix.com
Café des Petits
Frères
CHANTS BERBÈRES
Rendez-vous au Café des Petits Frères,
vendredi 17 avril, pour entendre Lyes
Hadjem et son groupe pour un concert
de chants et musiques berbères. Un
cadre et un accueil conviviaux ouvert
à tous, et un programme d’événements
et d’animations à découvrir.
q Vendredi 17 avril, à 15 h 30
Café des Petits Frères
47, rue des Batignolles Paris 17e
Tél. 01 42 93 25 80. Ouverture du
20 au 30 avril : du lundi au vendredi
de 9 h à 12 h 30 (vacances scolaires).
Fermé vendredi 1er mai.
N°112 PARISDIXSEPT 33
BRÈVESDIXSEPT
A ce jour, 1 240 projets ont vu le
jour : Micro Musée Ephémère,
potager urbain, déjeuners musicaux, cuisine éducative mobile,
fresque murale participative,
puzzle géant, vélo-piano, défilé de
robots, vêtements intelligents...
L’Awesome Foundation Paris est
la première branche a être créée en
France. Vous avez un projet ?
q Postulez sur :
http://www.awesomefoundation.
org/fr/chapters/paris
Solidarité
OPÉRATION
‘BOUCHONS D’AMOUR’
www.prefecturedepolice.fr
CARTE GRISE
La nouvelle procédure d’obtention
de la carte grise offre deux possibilités aux demandeurs, soit de
s’adresser à :
- Antenne de Police à la mairie du
17e - 16/20, rue des Batignolles Paris
17e, sans rendez-vous de 8 h 30 à 16 h ;
- soit à la Préfecture de Police,
bureau des cartes grises (3e bureau)
42, rue Charcot Paris 13e, sur rendez-vous sur le site Internet :
www.prefecturedepolice.fr –
Rubriques : Démarches/Particulier/Permis-de-conduire-etpapiers-du-vehicule/Certificatimmatriculation/Prise de
rendez-vous.
- Par téléphone au 01 85 34 78 78,
de 8 h 45 à 12 h, du lundi au vendredi
(prise de rendez-vous et renseignements).
Dès confirmation du rendez-vous, se
munir des documents originaux et des
photocopies demandés, à partir des
listes de pièces accessibles sur le site
Internet de la préfecture.
Stationnement
résidentiel
Participez à l’opération « Récoltez
vos bouchons » en conservant le
maximum de bouchons en plastique
et en liège pour la prochaine édition.
L’objectif de l’association parrainée
par l’artiste Jean-Marie Bigard : acheter des fauteuils roulants à des sportifs handicapés, mais aussi participer
à des opérations humanitaires. A
titre indicatif, dans le 17e, la dernière
collecte de janvier, à laquelle participait l’Association ‘Les Bouchons
d’Amour Beaucerons », a récolté
670 kg de bouchons en plastique et
84 kg de bouchons en liège.
La prochaine collecte se tiendra
dans le hall de la mairie du 17e,
vendredi 18 et samedi 19 septembre
2015.
DEMANDEZ VOTRE CARTE
© F. Séjourné
Promenade
Pereire
AWESOME FOUNDATION
© D.R.
Qu’est-ce que l’Awesome Foundation Paris ? Un réseau de
personnes qui s’engagent pour
faire vivre des projets « géniaux » (‘awesome ‘), leur donner vie au niveau local, via des
bourses mensuelles de 1 000 €.
LE JARDIN S’AGRANDIT
Un nouveau téléservice plus simple
et plus rapide permet désormais aux
Parisiens de demander leur carte de
stationnement résidentiel pour leur
véhicule personnel : www.paris.fr/
stationnement. Il est également
possible de l’obtenir sous dix jour en
faisant la demande par courrier ou
immédiatement sur place en fournissant le formulaire de demande et
une photocopie des pièces justificatives : Direction de la Voirie et des
Déplacements, Sectionnement du
stationnement sur voie publique,
15, bd Carnot – 75012 Paris (liste des
pièces justificatives sur www.paris.fr
et au 3975). Guichet ouvert du lundi
au jeudi de 9 h à 16 h 30 et le vendredi
de 9 h à 16 h. Tarif de la carte 45 €
pour un an et 90 € pour trois ans.
q www.prefecturedepolice.fr
L’extension de la promenade Pereire,
entre l’avenue des Ternes et la crèche
Pereire, a permis la création d’une
nouvelle aire de jeux pour les petits,
aux couleurs vives, installée sur
un sol souple de sécurité. Cette
belle réalisation de la direction de
l’Environnement et des Espaces
© DEVE
Aide aux projets
géniaux
N°112 PARISDIXSEPT 35
BRÈVESDIXSEPT
verts a rencontré la totale adhésion
des riverains présents à l’ouverture
en décembre.
q Boulevard Pereire
M° Pereire - Porte Maillot.
« Isoler, ventiler, chauffer », tentera de répondre aux questions :
Quels travaux réaliser ? Comment
bien prendre en compte l’usage des
logements ? Comment motiver
votre copropriété ?
q Jeudi 16 avril, à 18 h 30 – OPAH
Epinettes – 47, rue des Apennins
Paris 17e – Tél. 01 58 60 32 08 –
Inscription : www.opahepinettes.
org/actualites
Eclairage public
TRAVAUX
DE MODERNISATION
OPAH Epinettes
AMÉLIORER
VOTRE HABITAT
www.espaceassociations-17.fr
VIE ASSOCIATIVE
© F. Séjourné
Le programme de renouvellement de
l’éclairage des trottoirs et de la chaussée
du 55 au 91, boulevard de Courcelles,
réalisé dans le cadre des réductions
des consommations énergétiques de
l’éclairage public, sera bien tôt achevé.
Du 55 au 77, boulevard de Courcelles,
fin des travaux le 24 avril pour le remplacement des candélabres, des luminaires, des sources lumineuses et réalisation de tranchées sur les trottoirs et
sur la chaussée (rues Pierre-Legrand,
de la Néva et de Courcelles) ; du 77 au
91, boulevard de Courcelles : travaux
du 27 avril au 22 mai.
Neutralisation provisoire de 22 places
de stationnement, de deux aires de
livraison, d’une zone deux-roues
motos, d’une station VELIB et d’une
aire « transport de fonds ».
q En savoir plus : 01 43 18 51 70.
3975 - www.chantier.paris.fr
Le nouveau site dédié à la vie associative du 17e est en ligne. Nouveau
design, le site a évolué vers une interface plus moderne. Si vous souhaitez communiquer sur un événement via le site Internet, contactez
Benjamin Mallo, adjoint au maire
chargé de la Vie associative, de
l’Economie et de l’Emploi, en lui
faisant parvenir un mail à l’adresse :
[email protected]
Retraites
© L. Maillard
ÉCOUTE/ASSISTANCE/
CONSEIL
L’OPAH des Epinettes offre depuis
plusieurs années un accompagnement personnalisé des propriétaires
et des copropriétaires souhaitant
s’engager dans un projet de travaux d’amélioration de leur habitat.
Cet organisme propose des ateliers
d’information participatifs thématiques. Le prochain, sur le thème :
L’ADIPR, Association pour la
Diffusion de l’Information au
Préretraités et Retraités, reçoit gratuitement les personnes en fin de
carrière qui souhaitent s’informer
et être accompagnées dans leurs
démarches. Elle intervient également
sur les questions de reversion, rachat
de trimestres, cumul emploi-retraite.
Les bénévoles qui assurent les permanences font partager leur expérience. L’ADIPR recherche des bénévoles pour compléter leur équipe,
principalement pour assurer l’accueil
dans les permanences.
Vous êtes intéressé ?
Contactez le 01 43 73 27 40
Email : [email protected]
Postes proposés sur www.adipr.org
q Permanences à la mairie du 17e
les 2e et 4e jeudis du mois, de 14 h à
16 h 30 – 16/20, rue des Batignolles.
La Petite
Bibliothèque
ADIFLOR
Association fondée en 2006, soutenue
par l’Organisation Internationale de
la Francophonie, l’ADIFLOR a pour
mission de redistribuer des ouvrages
d’intérêt général et scolaire en France
et dans les pays francophones. Elle a
pour objectif également de promouvoir la diversité culturelle francophone et sensibiliser les jeunes à la
lecture. Depuis trente ans, elle a soutenu et concrétisé près de 15 000 projets
dans le monde. La Petite Bibliothèque
d’ADIFLOR, en partenariat avec
Choisir un Livre, est un outil pédagogique très complet. Elle favorise
l’apprentissage du français et éveille
à la culture d’autres pays, tant par la
découverte de livres divers, que par
des ateliers ludiques. Enseignants,
bibliothécaires, animateurs de centres
de loisirs seront particulièrement
intéressés par cet outil pédagogique
qui contribue à la connaissance
d’autres cultures, d’autres pays.
q En savoir plus : http://www.
adiflor.org - [email protected]
ADIFLOR - 94, boulevard Pereire
Paris 17e - Tél. 01 40 54 78 05.
Amis du Tarot
CQFD
Fidèle à sa passion pour le tarot, Karl
Berkemal , président de l’association des
Commerçants du 17e CQFD, a organisé,
en partenariat avec le Club des Amis
du Tarot Saint-Gratien, un Tournoi en
Donne libre par deux, à la mairie du 17e.
Les vainqueurs de l’édition 2015 sont
Xavier et Jonathan Breitchet, père et fils
; et la première dame : Lydia. Une rencontre amicale pour le plus grand plaisir
des participants et des heureux lauréats.
q En savoir plus :
Christine 06 30 44 76 23.
N°112 PARISDIXSEPT 37
SERVICES 17
Mairie du 17e arrondissement
Élus
SERVICES
Le Maire
Brigitte KUSTER (UMP)
ADMINISTRATIFS
Maire du 17 arrondissement e
Les conseillers de Paris • Majorité municipale
Bernard DEBRE (UMP)
Geoffroy BOULARD (UMP)
Catherine DUMAS (UMP)
Frédéric PECHENARD (UMP)
Valérie NAHMIAS (UDI)
Tél. 01 44 69 17 08
Premier Adjoint,
Délégué CCQ* La Fourche/Guy-Môquet Tél. 01 44 69 17 08
Métiers d’Art et d’Excellence, Déléguée CCQ Courcelles -Wagram Tél. 01 44 69 17 08
Sécurité, Délégué CCQ Legendre - Lévis
Tél. 01 44 69 17 05
Déléguée CCQ* Ternes - Maillot
Jean-Didier BERTHAULT (UMP)
Alix BOUGERET (UMP)
Député de Paris, 4e circonscription
Olga JOHNSON (UDI) Jérôme DUBUS (UMP)
Tél. 01 44 69 17 08
Délégué CCQ* Champeret - Berthier
Tél. 01 44 69 17 08
Affaires scolaires
Tél. 01 44 69 17 10
Finances, Délégué CCQ* Epinettes-Bessières
Tél. 01 44 69 17 08
Cohésion citoyenne et Egalité des chances Tél. 01 44 69 13 44
Les adjoints au maire • Majorité municipale
Murielle GORDON-SCHOR (UMP)
Christophe LEDRAN (UMP)
Agnès TOURY (Société civile)
Jean-François REMOND (UMP)
Hélène JACQUEMONT (UMP)
Tél. 01 44 69 13 44
Tél. 01 44 69 13 13
Solidarité, Lien social et intergénérationnel
Culture
Hugues CHARPENTIER (UMP)
Laure CANDLOT (UMP)
Affaires sociales et Lutte contre l’Exclusion,
Délégué CCQ* Pereire-Malesherbes
Développement durable, Espaces verts, Santé et Handicap
Anne PEYRICOT (UMP) Benjamin MALLO (UMP)
Tél. 01 44 69 17 05
Logement
Bertrand LAVAUD (UDI)
Aline BESSIS (UMP)
Mémoire, Patrimoine, Monde combattant Tél. 01 44 69 13 44
Tél. 01 44 69 16 45/17 14
Espace public et Transports
Tél. 01 44 69 16 41
Jeunesse et Sports
Tél. 01 44 69 13 11
Petite Enfance
Tél. 01 44 69 17 13
Vie associative, Economie et Emploi
Tél. 01 44 69 13 11/16 41
Commerce et Artisanat
Tél. 01 44 69 13 11/17 10
Tél. 01 44 69 13 11
Cédric LECOMTE-SWETCHINE (Modem) Urbanisme - Délégué CCQ Batignolles - Cardinet
Tél. 01 44 69 17 08
*
Les conseillers d’arrondissement • Majorité municipale
Khedidja BENTAALLAH (UMP)
Carline LUBIN-NOEL (UDI) Jean Louis VINCENT (UMP)
Hubert de SEGONZAC (UMP)
Patrick KLUGMAN (PS)
ACCUEIL DU PUBLIC
• Rez-de-chaussée, hall d’accueil Tél. : 01 44 69 17 00
ANTENNE DE POLICE
Ascenseur C – 4e étage
Horaires : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30
(sans interruption). Jeudi, de 8 h 30 à 19 h (sans interruption).
Fermée le samedi. Demande de carte d’identité et passeport
sur rendez-vous uniquement – www.prefecturedepolice.fr
UNITÉ DE POLICE DE QUARTIER
(Ternes-Monceau) 3, avenue Gourgaud. Tél. : 01 44 15 83 10
COMMISSARIAT CENTRAL
19/21, rue Truffaut. Tél. : 01 44 90 37 17
TRIBUNAL D’INSTANCE
Du lundi au vendredi de 9h à 13h. Salle d’audience R.de Ch.
dans la cour porte E. Greffe et juges – Escalier A 1er étage.
Tél. : 01 45 22 74 97 – [email protected].
CAISSE DES ÉCOLES DU 17E
Reçoit de 8 h 30 à 15 h. Escalier C – 3e étage. Tél. : 01 43 87 31 09.
Inscription au fichier des demandeurs de la Ville de Paris :
se présenter munis des pièces nécessaires, afin de constituer
le dossier. Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h (sans
interruption). Jeudi : de 8 h 30 à 19 h 30 (sans interruption).
Tél. : 01 44 69 17 54 ou 55.
BIBLIOTHÈQUE DES BATIGNOLLES
Accueil : 3e étage – Escalier B – porte 312 – Tél. : 01 44 69 18 30
Mardi et mercredi : 10 h - 19 h ; jeudi et vendredi : 13 h à 19 h ;
samedi : 10 h - 12 h.
Députée de Paris 3e circonscription
Adjoint au maire de Paris
Tél. : 01 46 27 78 32
Tél. 01 42 76 51 40
Isabelle GACHET (PS) Tél. 01 42 76 51 40
Gauthier VANTIEGHEM (PS) Tél. 01 42 76 51 40
Agnès PANNIER (PS) Pauline DELPECH (EELV) Permanences de l’opposition municipale : sur rendez-vous 38 PARISDIXSEPT N°112
• Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 8 h 30 à 17 h
sans interruption
• Jeudi de 8 h 30 à 19 h 30
• Samedi de 9 h à 12 h 30 (perm. d’état civil pour célébration
des mariages, déclarations de naissance et décès).
LOGEMENT ET HABITAT
Les conseillers d’arrondissement • Opposition municipale
* CCQ : Conseil de Quartier
HORAIRES D’OUVERTURE
(17e section). Accueil : 2e étage - Escalier B
Du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 17 h. Tél. : 01 44 69 19 50.
Les conseillers de Paris • Opposition municipale
Annick LEPETIT (PS)
SNCF : Gare “Pont Cardinet”.
CENTRE D’ACTION SOCIALE
Autobus :
• 66 (Opéra – Clichy Victor Hugo) arrêt “Mairie du 17e”
• 30 (Gare de l’Est – Trocadéro) arrêt “Turin-Batignolles”
• 31 (Gare de l’Est – Étoile) arrêt “Batignolles-Marchandises”.
Géraldine ROUAH-ZANGRILLI (UMP)
Philippe GUERRE (UMP)
Métro : Rome ou Place Clichy.
Cécile FRATTAROLI (UMP)
Olivier BOUET (UMP)
18, rue des Batignolles
75840 Paris Cedex 17
Tél. : 01 44 69 17 17
Tél. : 01 42 76 51 40
EMPLOI 17
Pour un rendez-vous de suivi individualisé et d’accompagnement
vers l’emploi. Contact : Philippe Bonnard. Prise de rendez-vous
auprès de l’accueil de la mairie ou au 01 44 69 17 00.
ÉCRIVAINS PUBLICS
Prendre rendez-vous le vendredi à 8 h 30 pour la semaine
suivante les Lundi - mardi - mercredi - Tél. 01 44 69 17 00.
PROPRETÉ DU 17E 01 45 61 57 17.
ENCOMBRANTS 01 45 61 57 17.
GRAFFITIS 3975 ou faire une demande sur Internet :
www.paris.fr – graffiti – formulaire en ligne.
DÉCHETTERIE 01 40 37 15 90.