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GROUPE SPELEOLOGIQUE OLORONAIS
32, Place Gambetta - 64400 Oloron Sainte Marie
ETHS UEILHS
DETH
DETHGAVE
GAVE N°
N°226
227
JUIN 2013 - ISSN: 12610925
Rédaction Laborde Henri. Publication et mise en page : Groupe Spéléologique Oloronais
La grotte Gracianne. Photo : Samuel Maysonnave
ETHS UEILHS DETH GAVE - N° 227 - JUIN 2013
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SPELEOLOGIE
MASSIF D’EDRE. Commune de Lanne en Barétous
Vallée de Barlanés
Dimanche 17 Mars 2013. Participants: Samuel Maysonnave, Henri et Roger Laborde.
Comme d’habitude c’est une sortie précipitée mais nous avons cette chance de pouvoir avec
un laps de temps restreint et aussi grâce à notre situation géographique, de trouver un lieu où
nous pouvons faire un minimum de choses.
Dans la matinée, je suis allé à Arette faire un tour au rassemblement régional. C ‘est ainsi que j’ai
fait la connaissance au stand de Bernard et Edith Trouvé, de Samuel Maysonnave, nouveau
membre du club.
En revenant à la maison, comme il faisait beau, j’ai pensé qu’on pourrait aller faire un tour à
Barlanés élargir une entrée de puits que j’avais sondé à une dizaine de mètres.
Henri disponible, Samuel toujours à Arette et partant pour se joindre à nous; Il est 16 h lorsque
nous nous retrouvons à la place de Lanne. Entretemps le temps a tourné au mauvais. Il pleut, il fait
froid. Nous avons les parapluies, Samuel lui, a enfilé sa combinaison toujours recouverte d’argile
de sa dernière sortie à Gracianne.
Nous sommes rapidement sur le lieu, légèrement en contrebas de la route. Je présente un premier site qui m’a intrigué dès
que je l’ai aperçu .En effet j’ai l’impression qu’un pierrier de 3x3 m
en bordure de paroi ne me semble pas naturel. Il est composé de
gros cailloux qui semblent de la même grosseur et donc capable
d’avoir été portés par une personne. Ils auraient pu être entassés
pour cacher ou obstruer quelque chose. Ce n’est que mon point
de vue mais, il mérite qu’on s’y intéresse. Nous voilà devant notre
objectif. Je lance un gros caillou pour sonder la profondeur du
puits. A notre grande surprise celui-ci descend en roulant bien
plus que je ne pensais. Dans sa progression il semble qu’il
entraine avec lui d’autres cailloux. Ce n’est pas vertical mais, ça
semble prometteur. Samuel après avoir bien observé ce départ et
malgré son gabarit, pénètre à mon grand étonnement dans la
niche d’entrée. Il ne va pas bien loin. Pendant un court moment,
j’ai pensé que nous étions venus pour rien et donc, pas de désob.
Mais comme je le supposais, ensuite, il y a un coude à 90°qui pince. Il est donc nécessaire
d’assurer un meilleur confort, surtout si cette cavité devenait intéressante. Avec l’utilisation de
deux pailles, le passage est agrandi. Samuel aurait bien voulu poursuivre l’explo mais la sagesse
l’emportera, mardi il fera jour. J’en profite pour montrer une autre entrée à une cinquantaine de
mètres de là et qui mériterait elle aussi une grosse désob.
Compte rendu et photo: Roger Laborde
Mardi 19 Mars 2013. Participants : Eric Jamet, Samuel Maysonnave, Henri Laborde.
Après une désobstruction réussie ce dimanche, retour sur les lieux avec une ambition au plus
haut. Nous avons une corde de 120m et une ribambelle d’amarrages. Nous allons nous confronter
à ce nouveau gouffre et à sa profondeur. Le sondage avec des cailloux nous laisse penser que
nous avons là un gouffre profond.
Nous cassons la croûte sur le bord de la route, nous nous équipons puis rejoignons l’entrée de
la cavité. Equipement du conduit d’entrée qui n’a rien de large jusqu’à un coude (arrêt de Samuel
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ce dimanche). Devant moi, une forte pente dans une
diaclase peu large. Je plante un spit, laissant à Samuel le
soin de doubler cet amarrage et je descends. J’arrive audessus d’un palier caillouteux, laissant à Samuel le soin de
placer au-dessus une déviation. Je continue et atteins ce
palier. Pendant que je plante deux spits, Samuel qui est
passé devant, essaie de passer un goulet et s’arrête devant
un mini ressaut. Elargissement du passage et moi je
m’interroge .Ce gouffre ne correspond pas à mes prévisions.
La profondeur atteinte n’est que de 15 à 20 m et devant, il
n’y a pas de certitude d’un prochain puits. Je passe devant,
descends le petit goulet et me rends compte que le sol est
colmaté ! Il y a partout de l’argile de décantation…On est
bien au fond de la cavité ! Je remonte en effectuant la topo.
Eric prend le relais et vérifie le moindre coin. N’a-t-on pas
bouché avec les cailloux un départ de puits en nettoyant la
raillère au-dessus ? Non, rien ne sortira. Retour à la surface.
Nous ne sommes qu’à mi après-midi,nous décidons d’aller
revoir un porche à cinquante mètres à l’ouest découvert par
Roger. Un énorme amas d’argile et de blocs obstrue le point bas du site. Après un moment
d’hésitation devant la tâche, nous attaquons le déblaiement. C’est Eric qui remue les blocs. A
l’aide d’un mouflage, tout remonte à la surface. Deux blocs
nécessitent d’être disloqués pour être sortis en miettes. Samuel
prend le relais et après deux heures d’efforts, on voit le terminus
s’élargir et nous montrer clairement une suite.
Derniers efforts et Samuel se glisse dans une chatière. Il
débouche dans un petit conduit en diaclase. Nous le suivons,
mais au bout de 15/20m, le conduit se termine. Petite déception
puisque c’est terminé, mais bon, c’est mieux qu’une désob sans
aucun résultat. Nous nous rendons compte que sur les parois, il
y a des coups de pointerolles. Il y en a partout, sur les parois et
en plafond…Ce site, est en réalité une ancienne mine ! De
quelle époque, pour quel minerai ? Nous n’avons pas la
capacité d’apprécier ce que nous avons sous les yeux. Il est
clair que l’avis d’un spécialiste serait le bienvenu. Autre
question que l’on peut se poser; le site a-t-il été fermé par
l’homme ou s’est-il comblé naturellement ? Impossible de
répondre aussi à cette question. Finalement, nous sommes ici
devant un cas plutôt énigmatique
Compte rendu Henri Laborde. Photos : Samuel Maysonnave et Roger Laborde
.
Le clôt de Bouchet
Lundi 25 Mars 2013. Participants : Samuel Maysonnave et Nicolas Azais.
Météo : Ensoleillé. Etat des routes : Praticables
Le clôt de Bouchet …. Mais quel étrange nom pour un gouffre. Quand nous sommes arrivés sur
les lieux nous avons supposé que ce nom pouvait venir de l’entrée. Une magnifique marche de 67
m de haut. Une marche à ne pas louper.
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La
descente
s’est
passée
convenablement. Pourtant, quand nous
sommes arrivés en bas, la pause barre
céréale a été bien appréciée. Nous nous
sommes donc mis à l’aise, assis sur de
nombreux sacs poubelles …. !!!! ???? Des
quoi ?? Et oui, surprise. Depuis de
nombreuses années, ce trou a dû être
utilisé comme poubelle géante. C’est triste à
voir.
En regardant autour de nous, nous nous
sommes rendu compte que nous n’étions
pas seuls, comme vous pouvez le voir.
Nous sommes ensuite repartis à l’exploration de
cette cavité. Et là, on a pris notre pied. Plus on
descendait, plus on entendait le clapotis de l’eau.
En arrivant dans une galerie inférieure nous avons
trouvé le fameux petit cours d’eau.
L’ancien locataire du Clôt
Petit cours d’eau souterrain
Nous avons commencé par remonter ce cours
d’eau, mais avons été rapidement stoppés. On
avait oublié l’équipement de plongée pour
continuer  Nous avons donc dû descendre le
cours d’eau.
Nous avons découvert différentes formes de roche
comme la photo le montre :
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Dans le calme et l’obscurité de la cavité un petit bip a attiré notre attention. Ma montre nous
rappelait qu’il était temps de penser à remonter.
Nous sommes donc revenus sur nos pas pour retrouver le bas du puits. Au début de
l’ascension un petit stress nous a parcouru. On avait l’impression de ressentir des zones de
frottement. Nous sommes donc devenus aussi légers qu’une plume et notre peur s’est dissipée
lorsqu’on a réalisé qu’il n’y avait finalement pas de danger.
Merci à Henri d’avoir été notre vigie pour cette sortie !!
Compte rendu et photos :Sam & Nico
SOUVENIRS, SOUVENIRS
Topo : G.S.L.L.O - Février 1977
01/03/1970 : Monsieur Aubert emmène dans
sa voiture son fils Gérard, Cimorra Francois
et Laborde Roger, membres de la section du
club Léo Lagrange d’Oloron, explorer une
cavité dont il a appris l’existence. Arrivée sur
les lieux, l’équipe est informée de ce que ce
gouffre a déjà été descendu et se nommerait
Bouchet ou Boucher. Encore aujourd’hui, bien
difficile de savoir son vrai nom. Il se peut que
ce gouffre ait été exploré (jusqu’où ?) par
Monsieur Boucher de Mauléon qui réalisa
durant cette période de nombreuses
découvertes spéléologiques et archéologiques
dans notre région. Qu’à cela ne tienne, il est
décidé de faire l’explo de ce puits qui est
d’une profondeur à laquelle cette équipe
inexpérimentée n’a pas l’habitude de se
mesurer. Pas assez de matériel ce jour-là
mais, une tentative pour voir fut faite. Cinq
échelles sont envoyées dans le puits. En bout
de celles-ci, le fond ne semblait pas très loin.
Ce sera pour la prochaine fois.
Le 08/031970 : Aubert Gérard, Arhex Henri, Cimorra François et Laborde Roger reviennent sur
les lieux. Nouvelle descente et de nouveau trop court en échelles. Arrêt vers -60m, pas assez
d’échelles.
Le 01/08/1971 : Descente et exploration du puits d’entrée par Aubert Gérard, Cimorra François,
Lojo Gérard, Ladousse Bernard, Michon, Romanin François, Tumiotto Didier, Laborde Henri.
Le 14/ 08/1971 : Exploration de la salle qui fait suite après le P.67, ainsi que du puits suivant par
Lojo Gérard, Romanin François, Cimorra François, Henri et Roger Laborde.
Le 31/10/1971 : Aubert Gérard, Lojo Gérard Tumiotto Didier, Laborde Henri parviennent au siphon.
De nouvelles sorties auront lieu en topo ou au fil des ans, en initiation et entrainement « jumars ».
Plus de 40 ans après, les nouveaux spéléos du G .S.O perpétuent la tradition. Ils permettent
malheureusement aussi de nous informer sur l’évolution et la pollution de nos cavités.
Roger Laborde
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MASSIF DU BAGER. Commune d’Arudy
Grotte de Samuel.
Samedi 06 avril 2013. Participants : Samuel Maysonnave, Vincent Quatrepoint.
Samedi, peu de monde dispo, dommage. Samuel est de la partie. Plusieurs choses à faire.
On prend l’option de visiter un trou qu’il gratte depuis un moment au-dessus d’Arudy. Il souhaite
que je porte un regard sur la cavité.
Co voiturage depuis Arudy-beach avec le coffre plein de trucs qui peuvent servir en spéléo.
Le froid, la pluie, et la neige sont de la partie. Pas chouette le temps.
Arrivés sur les lieux, on visite une grande
doline en bord de route juste après la maison
forestière de Laüs. Le trou est là, entre des
blocs. L’entrée a été élargie à coups de marteau.
Le courant d’air est quasi inexistant.
On visite le trou : un cheminement en
colimaçon dans une trémie conduit à une salle
par un P 12. La salle est séparée en 2 par une
arche et des lames suspendues. Des cheminées
remontantes forment le plafond.
Un puits de 13 mètres, parallèle à la salle
terminale marque le point bas de la cavité.
Absence de courant d’air flagrant indiquant une
suite évidente. Quelques diverticules sont
contrôlés. Un filet d’eau se perd dans un éboulis
au centre de la salle principale.
Une fois de plus, nos horloges biologiques ainsi que le froid nous font remonter déguster
une fougasse maison réalisée par Samuel. Nous irons nous mettre à l’abri dans la maison
forestière. Deux bucherons également cassent la croûte. Une transaction fougasse contre pâté
maison se fait. Nous refusons le Ricard et le rouge. Hé oh, nous après, on va faire la topo.
Dur de se remettre en route surtout quand le feu dans la cabane fait de petites flammes
comparé à la neige qui tombe dehors et à l’eau qui goutte dans le trou.
Trou d’ailleurs qui ne porte pas de nom. Une prise de contact sera faite avec le G.S.V.O
pour demander la règle d’attribution des noms dans le secteur.
En pleine digestion, nous retournons dans le trou faire la topo. Il fait froid, c’est mouillé, on
a froid aux mains, aux pieds, bref partout. Quelques photos en bas sont faites pour immortaliser la
journée avant de remonter en déséquipant.
A souligner, dans le ressaut après l’entrée, de jolis fossiles ressemblant à des vers ou une
anguille ou encore du corail sont présent.
Une fois la topo retranscrite sur papier, nous la transmettrons aux amis du G.S.V.O.
Actuellement, le trou est déséquipé. Reste 4 plaquettes à enlever.
Si vous souhaitez le visiter, soyez prudents dans la trémie. De nombreux blocs sont
instables.
TPST : 5 heures.
Compte rendu et photo: Vincent Quatrepoint
MASSIF DE SEGU. Commune d’Issor
Clôt des Deux Burins – Gouffre S.C 7.
Samedi 13 Avril 2013 .Participants : Daniel Kircher, Samuel Maysonnave et son copain
Bertrand, Henri et Roger Laborde.
Nous sommes cinq aujourd’hui pour cette journée désob. Samuel a profité de cette sortie pour
amener Bertrand, un copain de l’équipe des « fourres-tout ». Notre temps est limité, Samuel et
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Henri doivent être de retour aux voitures pour 17 h. C’est Daniel qui donne le tempo de la marche
d’approche qui se fera assez rapidement. Arrivés au clôt des Deux Burins, pendant que les uns se
restaurent, je réalise l’installation d’une paille, ce sera le dessert. Réussi, du moins en apparence.
Avec Bertrand et Samuel nous poursuivons cet élargissement. Pendant ce temps, Henri et Daniel
vont au S.C 7. Aux Deux Burins, il ne faut pas se fier aux apparences, c'est encore bien étroit.
Deux autres pailles dans des positions pas toujours très confortables seront placées et réussies.
Le marteau ne sera pas de trop lui aussi. Finalement, seul Samuel arrivera à descendre après le
nettoyage d’un palier; un goulet vertical de 2m. En bas, c’est colmaté. Profondeur totale, 4 m
environ, ce n’est pas payé. Nous rassemblons notre matériel et descendons rejoindre nos
camarades.
L’entrée est un puits fractionné de 25m environ.
C’est l’occasion pour Bertrand de faire
connaissance avec le descendeur. Il se
débrouillera ainsi que pour la remontée comme un
ancien. Suivra ensuite Samuel et pour moi l’attente
en profitant du soleil. Heure oblige, le retour à la
surface se fait assez rapidement. Tout le monde est
content, la désob se passe mieux que prévu. Henri
est optimiste et regrette de ne pas être venu plus
tôt. Tout le monde est prêt à revenir pour
poursuivre ce chantier. Ce n’est pas tout, il faut
rentrer : le train n’attend pas, même notre
Président. C’est Daniel qui se charge du tempo. Ce
n’est pas possible, il avait du cheval dans son petit
déjeuner.
Roger Laborde
MASSIF DE SCRAPES. Commune d’Arette
Grotte /Gouffre d’Ambielle.
Samedi 20 Avril 2013. Participants : Patrice et Mathieu Dumontier, Nicolas Azais, Vincent
Quatrepoint, Vincent Cazarrès, Samuel Maysonnave, Henri Laborde.
Lorsque nous nous retrouvons au local, je
vois que le groupe de départ a entrepris une
cure d’amaigrissement. Il manque trois
personnes
à l’appel…Ce ne sera pas un
handicap pour la sortie d’aujourd’hui puisque
nous sommes toujours sept destinés à aller au
fond. Préparé la veille par Vincent, le matériel
est déjà dans les sacs et nous n’avons pas
besoin de trainer au local. Arrêt à Arette chez
Claire et Yvon Hènaff pour un café qui nous fait
du bien.
Arrivés sur place, harnachement des
personnes et descente dans la cavité. Equipement du ressaut de 5m puis du P.30. Pendant que
Samuel descend pour terminer l’équipement, Vincent part sur la main courante, à droite. La corde
trop courte dans le P.30 nous oblige à revoir nos moyens en matériel d’autant plus que la traversée
manque de points d’amarrages (goujons)… Nous démontons celle-ci et rallongeons la corde pour
le puits. Le temps que tout le monde descende et voilà que l’équipe s’allonge en longueur.
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Alors que les premiers montent un ressaut
de 5m, les derniers arrivent sur la chatière. Un
duo formé de Patrice et Samuel fait le crochet
pour passer par les galeries supérieures. Nous
nous retrouvons tous dans la salle avant le
P.45, pour casser la croûte. La pause
terminée, Vincent file équiper le P.45 pendant
que je vais reprendre des visées topos vers la
galerie des Merveilles avec Nicolas. Les autres
rejoignent Vincent dans le bas du P.45 et en
profitent pour réaliser une séance photo.
Nouveau regroupement et nouvelle séance
topo dans le P.45.Nous prenons le chemin du
retour avec devant un groupe que nous ne
reverrons pas (Samuel, Nicolas et Vincent C).
Derrière, en prenant le temps, nous repassons par la galerie des Merveilles, déséquipons la cavité
et sortons à l’air libre vers 20h30. Le temps de passer à Arette chez Claire et Yvon et la soirée sera
bien entamée pour le retour à Oloron.
Compte rendu : Henri Laborde, photo : Vincent Quatrepoint
Dimanche 21 Avril 2013 : Participants : Henri et Roger Laborde.
Je profite de cet après-midi pour montrer à Henri, deux petites ouvertures sur ce massif de
Scrapès, site privilégié des explos du G.S.O cet hiver. A ma façon, je voulais y participer. Au cours
d’une de mes balades, je trouvais quelques cavités. L’absence d’un inventaire et mes souvenirs
qui s’obscurcissent, me laissèrent perplexe sur deux d’entre elles. Vue, pas vue ?
Aujourd’hui, c’est sûr c’est « pas vue » puisque, j’ai passé quelques petites heures à dégager
les entrées. C’était par une très belle après-midi ensoleillée comme on n’en voit plus depuis trop
longtemps. La casquette était obligatoire et la falaise me donnait une ombre bienvenue ; le rêve.
La première ; un griffon en pied de paroi, avec du courant d’air. Bouché par de la terre que j’ai
enlevé partiellement, me semblait intéressante. Là où je n’avais fait que mettre la tête, Henri se
couche et pénètre le passage étroit. A sa droite, une faille pas très large et descendante de
quelques mètres par où les cailloux
disparaissent. C’est étroit mais c’est passable.
Inconvénient, la roche a été fragilisée par les tirs
de mines et, il n’y a pas de courant d’air. Face à
lui, une trémie remontante sur plusieurs mètres.
C’est peut-être de là que vient le courant d’air.
C’est pas bon signe, car cela doit avoir une
relation avec la carrière et donc l’extérieur. Nous
allons ensuite voir la deuxième ouverture. Elle
est dans la carrière et en paroi, les tirs de mines
ont créé cette ouverture avec derrière un
conduit remontant de quelques mètres assez
large. Un léger courant d’air semble s’en
échapper. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de
temps ni de coups de massette encore moins de
pailles que j’avais dans mon sac pour agrandir le passage. Taper doucement et faire attention à
mes pieds. A tour de rôle, avec une petite appréhension nous passerons ce passage guillotine, Ça
tient ? Petite désescalade de deux mètres et nous voilà sur un sol comblé de gros blocs qui se
sont détachés des parois suite aux tirs. Le conduit, sorte de puits remontant, semble se fermer au
bout de 6/7m. Difficile de l’atteindre ; sécurité oblige. Nous ressortons déçus de ces trous
souffleurs. Au retour, contrôle d’une autre cavité par Henri. Après la descente d’un conduit large et
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terreux, contrôle de deux petites salles. Une topo serait à faire. Cet endroit a déjà été visité;
présence de traces de pas et d’un crayon. Henri, ce n’est pas toi qui l’avais perdu ?
Roger Laborde
MASSIF DU MAILH ARROUY. Commune d’Oloron Sainte Marie
Grotte/Gouffre de Gracianne.
Samedi 04 Mai 2013. Participants : Valérie Perlin, Anouk et Léa Lhomer, Pascale et Henri
Laborde, Samuel Maysonnave, Michel Raby.
Au départ, nous devions faire du canyoning…Vu la situation du moment, avec des cours d’eau
frisant la crue, nous n’avons pas le choix. Inutile de prendre des risques, nous irons plutôt dans
une cavité. Au lieu de nager dans de belles vasques, nos demoiselles prendront un bon bain de
boue ! Gracianne doit bien se prêter à la situation et en plus c’est gratuit…C’est une petite bande
joyeuse qui se retrouve au local pour essayer et prendre le matériel. Direction le Bager et
équipement sur la nouvelle plateforme forestière. Là les visages sont plus attentifs, des rires plus
tendus ; c’est compliqué des baudriers qui ne s’enfilent pas rapidement, tous les « machins »
pendus en bout des petites cordes, ça perturbe un peu nos jeunes et si l’aventure est prévue
joyeuse, le changement avec la vie quotidienne est perceptible. Départ sur la piste encombrée par
la végétation de printemps qui explose de tous côtés. Dans le bois, ce sont les arbres morts et
l’argile glissante suivie du rapaillon argileux juste avant l’entrée. Bon, l’entrée en matière n’est pas
mal et on sent les jeunes femmes toutes dévolues à notre force tranquille…
Le petit puits d’entrée (fractionné) est un
premier test qui se passe plutôt bien. Léa
traine un peu mais globalement, elle s’en
sort très bien. Visite de la salle déclive
avec ses concrétions qui se délitent.
Poursuite vers la deuxième salle et le
ramping obligatoire. Ça, c’est particulier et
pour les genoux sur le rocher; dur dur…Ce
n’est pas top. Il va y avoir des bleus
partout demain ! On arrive dans cette
salle, avec coulées de stalactites, le
« doigt levé » et la « vierge et l’enfant ».
Petite pause casse-croûte et arrivée du
chevalier Michel, tout propre vêtu ! Trois
mois qu’il n’a pas mis le nez dans une
cavité !!! C’est presque une renaissance…
Nous regardons sur le côté un départ descendant, pas large et peu ragoûtant. Les volontaires
ne se bousculent pas pour y aller. Demi-tour et direction vers un autre secteur. C’est Valérie qui
passe devant dans la zone du ramping. Un peu aidée, elle retrouve le chemin de l’aller. Dans ce
secteur, on a vite fait de tomber dans des culs de sacs étroits.
Nous nous dirigeons maintenant vers le ressaut de 5m que Samuel se charge d’équiper. Toutes
les filles sont en admiration devant son aisance naturelle ! Utilisation d’amarrages naturels et mise
en place des amarrages s’enchainent facilement les uns après les autres. Tout le monde franchit
l’obstacle et nous filons dans la galerie laminoir. Là, nous n’y étions pas venus le 14 mars et c’est
peut-être ici qu’il y a la suite de la cavité. Au bout, nous avons un petit ressaut. Samuel s’engage et
tombe sur un puits. Problème, la corde est trop courte et nous n’avons rien d’autre pour rabouter...
Nous amorçons le retour d’autant plus que l’heure tourne.
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Nous serons dehors vers 19h, bien cra cra mais satisfaits de notre sortie. Nous en profitons
pour aller à côté, à la source d’Aïgua Réda. Nettoyage des affaires et du matériel. Il y a de quoi
faire : la séance prendra du temps.
Compte rendu : Henri Laborde, Photos : Michel Raby
MASSIF DE REBENACQ. Commune de Buzy
Gouffre Junqua « inférieure » ou gouffre du lavoir. Commune de Buzy.
Dimanche 05 Mai 2013. Participants : Anouk Lhomer, Samuel Maysonnave, Henri Laborde.
Ces derniers temps, Samuel et son copain sont intervenus dans un petit vallon en amont de
Rébénacq. Un petit départ de galerie au-dessus d’une résurgence les a amenés à élargir le
conduit et finalement buter sur un colmatage…
La rencontre avec un habitant du vallon va amener nos deux amis à visiter un petit gouffre
menant à un ruisseau souterrain. Samuel se charge aujourd’hui de nous montrer tout cela et de
faire la topographie de ce gouffre de « Junqua ».
Cet après-midi donc, nous nous retrouvons sur place et Samuel nous présente les cavités. Si
l’entrée de la galerie est étroite, le gouffre de Junqua inférieur au-dessus n’est guère plus large.
D’ailleurs Anouk se demande à quelle sauce on va la manger…Le puits n’est pas profond (3,50m
seulement), mais le goulet d’entrée nécessite de mettre le descendeur en bout de longe. Nous
entamons la topographie de la cavité ! Petit diverticule bien calcifié sur le côté avec de grosses
concrétions cassées à la base. En plafond, deux petits lapiaz de voûte sont visibles. Ensuite, nous
changeons de direction et franchissons une chatière plutôt …coton ! Derrière, petite descente et
arrivée dans une petite salle au sol mi sablonneux, mi argileux. Longeant la paroi opposée, un
ruisseau arrivant d’un siphon se termine sur un autre siphon. Il a un joli débit et celui de l’amont
serait plongeable. Il y a de bonnes chances pour que celui de l’aval soit en relation avec la source
du ruisseau à l’extérieur.
Topo de cette partie, ainsi que d’une très belle
galerie supérieure fossile. Après un point bas, on
bute sur un départ peu ragoûtant qui doit aboutir
dans la salle. Retour vers la surface avec le
passage des chatières. Ce sera l’occasion pour
Samuel de garder pour la postérité des images
de grimaces d’une partie d’entre nous…
A la sortie, nous serons accueillis par le
propriétaire du terrain et nous en serons quittes
pour aller prendre l’apéritif chez lui.
Compte rendu : Henri Laborde.
Photo : Samuel Maysonnave
MASSIF de la P.S.MARTIN. Commune de Sainte Engrâce.
Errekaltia, Ste Engrâce.
Dimanche 21 avril 2013. Participants : Vincent Quatrepoint, Christine Gastéreguy et Jef
Godart au café/infos.
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8h17 et j’attends sur le parking. Vincent a 2 minutes de
retard !!!! Ce garçon se relâche, ce n’est plus ce que c’était…
enfin passons…
Aujourd’hui au programme, retrouver l’accès par les berges
du trou qui s’ouvre en rive gauche au milieu du canyon
d’Errekaltia et continuer la désob.
Tony et Jef avaient il y a une dizaine d’années commencé à
explorer cette cavité, susceptible de donner derrière le
premier siphon de la Grotte aux Lacs de Kakouetta.
Nous faisons une première pause à l’accueil de La Verna
où
Jef nous donne les explications pour retrouver le
cheminement par la falaise.
C’est assez simple, à droite de la grange et tout droit vers
le canyon, jusqu’à trouver les vieilles cordes et les suivre.
Il dissuade ensuite Vincent d’amener son tuba, qui pense dès
aujourd’hui faire la traversée et ressortir par le lac.
Nos kits bien chargés (180m de corde, quincaille, perfo,
batterie, pailles….) nous partons gaiement vers l’aventure.
Premier stop, nous avons oublié le papier pour bourrer les
trous derrière les pailles. Demi- tour au petit pas de course, je ramène tout un rouleau de papier
toilette !
La grange et son côté droit est vite repérée et nous nous enfonçons dans la jungle de buis. Le
passage n’est pas aisé et il faut tailler son chemin pour avancer. Plusieurs tentatives de directions
sans trouver la moindre trace de corde.
Nous mettons une première mise en place de corde pour aller voir mais celle-ci me semble
donner très en amont dans le canyon.
Changement de direction et redescente, nous prenons un élastique de slip accroché autour d’un
arbre pour une vieille sangle et pensons être dans la bonne direction. Nous sommes cette fois ci
très en aval…. Et toujours pas de vieille corde en vue.
Le temps tourne, mon ventre me signale qu’il est midi passé.
Je me vois bien casser la croûte dans le pré, mais je
comprends très vite que je ne mangerai pas tant que je ne
serai pas dans le trou ! Finalement tentative ultime entre
nos deux directions. A coups de scie nous nous frayons un
chemin. Vincent pose un premier rappel et en bas de celui-ci
aperçoit une vieille main courante. Gagné !
Nous suivons ensuite le cheminement de nos
prédécesseurs. En passant nous trouvons une corde lovée
et pleine de mousse ainsi qu’une massette.
Nous entendons des voix dans le canyon et prenons
moultes précautions pour ne pas décrocher quelques
pavasses sur les canyonistes.
Nous faisons jonction avec ce groupe pile au niveau de
l’entrée de la cavité. Vieille connaissance Mauléonaise:
Pampeya, un ancien spéléo et ses copains.
Au boulot ! Le chantier est là, après un petit passage en
diaclase, nous arrivons à la base d’un grand puits remontant.
Une petite chatière humide et voilà le passage à élargir dans
la calcite.
Vincent a déjà armé le perfo. 1 er trou, paille, aïe, le
bourroir est resté à Oloron. Je trouve une brindille bien calibrée. 1 er tir. Une bonne lame est partie.
Prometteur. 2ème tour, Vincent perce dans la calcite mais tombe sur une roche un peu
mouligasse… 2ème tir qui fait pouf mais ne décolle rien.
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Le 3ème non plus mais fissure un peu la roche. J’essaie de faire sauter la roche avec la
pointerolle. Et pim et pam, pleine d’ardeur, je frappe de plus en plus fort et gling ! gling ! gling ! …
La pointerolle tombe dans le trou. Zut, mais le puits semble assez haut….
Nous changeons de paroi, la roche est plus saine et nous y ferons les autres tirs. Les munitions
épuisées, le chantier a peu avancé mais ce qui est fait n’est plus à faire.
Nous laissons dans le trou le papier toilette, une 2è massette qui s’y trouvait ainsi qu’une autre
corde. Nous sommes assez chargés pour le retour.
Retour à la voiture en moins de 2h.
Compte rendu : Christine Gastéréguy, photos Vincent Quatrepoint
SPELEO SECOURS C.D.S 64
Journée A.S.V. Camou-Cihigue le 7 avril 2013.
Participants : P.H, Kitou, Eric K, Alain Grèsillon, Paul, Michel L, Brigitte.
Didier Marion, Vincent Quatrepoint, Christine Gastéréguy (G.S.O), Serge Planès (L.M/G.S.O).
Journée de révision ou de découverte de l’A.S.V pour certains.
Le soleil était avec nous, ce qui était très bien.
Le matin a été consacré au bilan primaire avant déplacement de la victime, puis aux techniques de
déplacement et d’immobilisation avec utilisation du matériel spécifique (collier cervical, attelle
cervico thoracique, attelles souples).
L’après-midi, mise en situation en cavité avec simulation d’intervention de l’équipe A.S.V, bilan,
déplacement de victime (qui a trouvé qu’elle était très bien prise en charge et que les techniques
avaient été bien intégrées …), et mise en point chaud.
Christine Gastéréguy
PLONGEE
Lac de Laminako-Ziloa. Commune de Sainte Engrâce.
Samedi 20 Avril 2013. Participants : Frédéric Verlaguet et Charles Piault.
Frédéric m’appelle le jeudi 18 : « que fais-tu ce samedi ? »
- « je vais à Ambielle … »
- « Peux-tu annuler et venir avec moi ? Objectif : La Mouline, plongée remise en état du fil
d‘Ariane…assistance technique pour toi».
Je modifie mon programme et retrouve Frédéric samedi matin. Arrivé à son domicile, il
m’annonce: changement de programme : « importante fonte de neige, débit volumineux, courant
rendant la plongée difficile, je préfère abandonner. Nous allons à Laminako pour continuer ta
formation de plongeur ». C’est ainsi que nous partons pour Ste-Engrâce. 13h 30, nous sommes
sur place et prenons un mini repas. 14h 30, nous sommes équipés et descendons au bord de
l’eau. Le lac est à son niveau maximum, nous rentrons dans l’eau, nageons en surface jusqu’audessus de la « fosse à merde ». Nous nous immergeons et atteignons le fond du lac. Paysage
lunaire … couleur bleuté … Il faut maîtriser « poumon ballaste, le gonflage de la combinaison
étanche mais …qui fuit un peu, la stab…comme cela se passe bien, nous allons en longeant la
falaise en direction de la grotte. L’eau est froide, 5 ou 6°. Nage tranquille, bonne visibilité, nous
arrivons à proximité de la faille, le courant est très net, des herbes aquatiques ondulent, nous
avançons lentement. Cote -18, le trou noir de l’entrée est proche, le courant nous oblige à nous
tenir aux grosses pierres du fond … Nous jouons deux minutes à cache-cache avec une truite qui
se laisse toucher de la main. Nous commençons à avoir froid, ma combinaison « étanche » prend
l’eau de partout. Nous ne rentrerons pas dans la faille à cause du courant trop important. Nous
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faisons demi-tour en visitant le fond du lac. Inutile de palmer sur une dizaine de mètres car le
courant nous transporte, au-delà nous devons nager. Arrivés à proximité des marches nous
faisons surface.
Nous sortons de l’eau : objectif atteint.
Frédo me dit que j’ai bien maîtrisé, les deux manomètres sont à la même valeur… 50mn de
plongée, je dois encore me perfectionner !!
Changement de tenue, mini quatre heure, et retour à Cardesse.
Charles Piault.
Les chauves-souris et la grotte d’Ambielle (Arette).
Hiver 2012 / 2013
Située sur un contrefort de la façade nord pyrénéenne, la grotte d’Ambielle bénéficie d’une
situation d’avant-garde dans le piémont béarnais. Nous avons là un environnement constitué de
bocages, de bois et de pelouses. Le milieu agricole est fort, basé surtout sur le pastoralisme et
l’élevage en général. Il est peu perturbé par des pratiques agricoles intensives nocives pour
l’environnement. La grotte, située à 475m d’altitude est formée d’une galerie d’entrée de belles
dimensions puis d’un système de puits et galeries conséquentes. Elle jouit également d’une
température douce.
Plusieurs espèces de chauves-souris utilisent cet espace durant une partie de l’année. La
période est encore mal définie mais le point fort semble être l’hivernage. L’absence de nourriture,
les intempéries et le froid en particulier obligent ces petits mammifères à se réfugier dans des gîtes
répondant à leurs besoins vitaux.
Vivant sur les réserves de graisse accumulées durant l’automne en particulier, elles vont
attendre la fin de la période hivernale pour reprendre leurs activités habituelles. Le passage
hivernal est critique car elles sont particulièrement vulnérables.
Nous nous devons de les respecter car tout réveil signifie une
dépense d’énergie imprévue qui fera défaut par la suite. Une
forte mortalité est alors prévisible …
Ambielle accueille trois espèces issues du même genre de
chauves-souris ; les rhinolophes. On trouve là les petits et
grands rhinolophes ainsi que les euryales. Ce sont des
espèces qui font l’objet d’un suivi particulier, car fortement
menacées. Elles ont disparu de plusieurs régions du centre de
la France par exemple. Comme les animaux, les habitats sont
également protégés par la loi.
Remarqués par les explorateurs d’après-guerre, ces
animaux ou à défaut les tas de guano faisaient de cette cavité
un site d’hibernation connu. Il a fallu attendre les années 2000
pour voir les premiers comptages.
L’opération de réhabilitation du site par le G.S.O cet
automne 2012 a amené autre chose. En plus d’un comptage
hivernal classique, nous avons pu faire des observations sur
toute la période d’hiver. Menées par de petites équipes
sensibilisées, nous avons observé les différentes espèces dans
tout ou partie de la cavité.
Voici ce que l’on peut en dire.
Les grands rhinolophes
Le 23 février, nous avons observé un pic lors du comptage hivernal avec un essaim de 89
individus et 3 autres dispersés dans la galerie d’entrée en particulier (tous hibernants).
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L’essaim se trouvait alors dans la galerie d’entrée, en haut des marches. Total : 92 individus.
- Le 04 avril, toujours au même endroit, l’essaim « ne comprenait plus » que 49 animaux. 7 autres
étaient dispersés dans le reste de la cavité, exception faite du P.45. Total : 56 individus.
-Le 20 avril, ce chiffre descend à 52 au total.
Les petits rhinolophes :
On n’observe pas de regroupement sous forme d’essaim. L’emplacement pour l’hivernage ou
les transits (Automne /Printemps) est divers et parfois déconcertant : à 30 cm du sol !, « Pendus »
à une corde en place, derrière un bloc, parfois sur une zone de forte humidité. Pour les localiser, il
faut être attentif ; on est souvent surpris par les petits recoins qu’ils occupent
Leur localisation dans la cavité se répartit sur l’ensemble des conduits horizontaux et verticaux,
mais rien dans la zone du puits de 45m.
Le 20 octobre 2012, nous en verrons 11 jusqu’à l’étroiture des griffades,
Le 23 février: 26; Le 04 avril: 12 et le 20 avril: 11.
Les rhinolophes euryales :
Longtemps confondus avec les grands rhinolophes, nous n’avions pas de données nettes
jusqu’à cette année. Le 23 février, deux individus ont été identifiés avec l’aide du G.C.A dans la
galerie terminale, à la base du P.45…Le soupçon sur un groupe de 18 autres individus dans le
plafond du P.45 a été levé le 05 avril lors d’une autre sortie au même endroit. Pour ces animaux,
on ne peut négliger une arrivée tardive dans la cavité
Présence de guano :
Les excréments de chauves-souris sont dénommés « guano ». Celui-ci peut indiquer une
présence en un lieu donné d’un nombre plus ou moins important de chauves-souris ou une durée
plus ou moins longue sur un site. L’hivernage en lui-même ne « produit » que très peu de guano.
Nous le voyons bien lorsque nous sommes sous l’essaim de grands rhinos. A Ambielle, nous
voyons au moins cinq sites plus ou moins conséquents de guano, parfois très récents; Il y a un
point dans la galerie d’entrée en suivant le ressaut de 5m. Deux autres plus ténus se situent en
haut et dans la salle supérieure avant le P.45. Dans la galerie des Merveilles, nous avons plusieurs
dépôts plus ou moins actuels. En haut de la « cheminée des racines », il y a un fort dépôt. Enfin, à
mi descente du P.45, nous en trouvons aussi de conséquents et frais.
COMMENTAIRES :
Selon l’espèce et la période, nous voyons des comportements différents :
Le grand rhinolophe, a occupé la cavité du 20 octobre au 20 avril au minimum, soit six mois de
l’année ! Nous trouvons le plus d’individus en plein hivernage. Il y a déplacement de l’essaim à
l’automne. On voit que selon les années, il utilise différents sites mais semble privilégier la grande
galerie d’entrée. En dehors de la zone du P.45, on trouve 8 à 10 animaux erratiques.
Le petit rhinolophe, fidèle à un éparpillement soigneusement entretenu, se retrouve partout dans
la cavité à peu près dans les mêmes périodes que le grand rhino ; soit six mois de l’année… On
ne le trouve pas dans le secteur du P.45.
L’euryale, est la surprise de l’année avec un nombre limité d’individus (2 et 18), observés sur une
période limitée de fin d’hivernage (1mois1/2). Ils n’étaient pas en hibernation. D’évidence, nous
n’avons pas tous les éléments de connaissance sur cette espèce.
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Les tas de guano, parfois frais, montrent que des animaux en nombre vont et viennent à
l’automne et au printemps. Ce peut être également (pour partie du moins) un groupe n’hibernant
pas…
Nos visites n’ont pas souvent permis d’aller partout. Ce manque laisse planer des doutes et
entraine un certain nombre de suppositions. Cela laisse de quoi réfléchir pour les prochaines
saisons.
Article: Henri Laborde, photo : Vincent Quatrepoint
Grotte Ambielle : Evolution comptage hiver 2012/2013
100
90
80
Grds Rhinolophes
70
60
50
40
30
Euryales
20
10
Pts Rhinolophes
0
20/10/2012
23/02/2013
04,05/04/2013
20/04/2013
GEOLOGIE
Histoire d’une grande discordance :
La discordance post-hercynienne sous la Rivière de la PierreSaint-Martin
Pour l’histoire que je vais vous raconter, ayez sous les yeux l’échelle des temps géologiques
publiée page 16 du bulletin 226 : tout a commencé il y a un peu plus de 400 millions d’années,
lorsque débuta ce que l’on appelle le cycle orogénique hercynien dont allait naître (si je puis dire),
cent millions d’années plus tard, à l’occasion d’une collision générale des plaques lithosphériques
alors présentes, la formidable chaîne hercynienne. Une chaîne qui couvrit toute l’actuelle Europe
centrale et occidentale ainsi que la bordure est des Etats unis d’aujourd’hui (Appalaches), alors
accolés à l’Europe : il n’y avait pas encore d’Atlantique. Il n’existait d’ailleurs, en ces temps du
Paléozoïque supérieur, qu’un seul, immense continent : la Pangée. Il était la conséquence de cette
collision générale qui avait « aggloméré » toutes les plaques en une gigantesque et unique
mosaïque. On ne sait pas trop pourquoi les plaques « flottant » sur le manteau terrestre s’étaient
donné ce rendez-vous mondial, mais on sait qu’il eut lieu et que de cette mondiale collision naquit,
comme prise dans un étau entre plusieurs plaques, la chaîne hercynienne, laquelle n’avait sans
doute rien à envier à l’actuel Himalaya. (Vous trouverez tous les termes en italique sur « Google »
ou dans un bon dictionnaire de géologie (par exemple : Alain Foucault et Jean-François Raoult,
« Dictionnaire de géologie » chez Dunod).
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Comme dans toute orogénèse bien « planifiée », les choses commencèrent dans la (les) mer(s)
et océans d’alors. Durant le Dévonien et le Carbonifère, une abondante sédimentation de sables,
d’argiles et de silts déposa les puissantes formations que les mouvements tectoniques allaient
plisser vers la fin du Carbonifère. (Le plissement lui-même allait prendre tout de même quelques
dizaines de millions d’année). Et durant le Viséen et jusqu’au Westphalien, une épaisse formation
de flysch que l’on qualifie, dans le domaine hercynien, de « Culm », annonce la crise qui se
précise. C’est ce Viséen fait d’un millefeuille de grès et de schistes, qui forme aujourd’hui les
parois instables de la salle de la Verna. Mais durant le Dévonien et le Carbonifère se déposèrent
aussi, « à l’occasion », des formations calcaires : Dévonien moyen, Dévonien final-Carbonifère
basal (le « mur d’escalade » de la Verna), Namurien… Puis, comme annoncé, les plaques se
rencontrèrent selon une collision frontale infiniment lente, se « rentrèrent » d’une certaine façon les
unes dans les autres. Dans tout ça, les vestiges de la chaîne hercynienne que révèlent grâce à
l’érosion la zone axiale de nos Pyrénées ne formaient qu’un tout petit morceau du gigantesque
orogène.
Le plissement était achevé à la fin du Carbonifère (environ 300 millions d’années). L’érosion
entreprit alors de raboter, tout au long de quelques dizaines de millions d’années, ce qui avait été
une immense chaîne de montagnes, réduisant celle-ci à l’état de pénéplaine, c’est-à-dire de « plat
pays ». Puis il y eut encore des nuits et des jours… Un nouveau cycle orogénique débuta au Trias
(240 millions d’années) : le cycle « alpin », qui allait façonner nos Pyrénées actuelles. Il y eut
encore des mers, des fosses où s’accumulaient le flysch crétacé, et des plateformes en mers peu
profondes sur lesquelles se déposaient des calcaires. Ainsi en fut-il de notre « Pierre » dont le
socle paléozoïque plissé avait été raboté à l’extrême durant le Permien et le Trias, et sur lequel, la
mer étant revenue à la suite d’une transgression régionale, se déposa entre autres la puissante
formation crétacée des « Calcaires des Canyons ».
Aujourd’hui, la discordance des lendemains de l’Hercynien et de l’aube des temps
mésozoïques, c’est à dire la « discordance post-hercynienne, est cette surface à peu près plane
avec au-dessous le Paléozoïque plissé et au-dessus les calcaires des Canyons reposant
pratiquement à plat. On peut l’examiner « à découvert » dans le cirque de Lescun et ses bordures :
en cet endroit, on voit clairement la formation crétacée des Calcaires des Canyons (Aiguilles
d’Ansabère, Pic d’Anie, Orgues de Camplong…) reposant à plat sur le Paléozoïque aux bancs
redressés. Mais pour aller voir ce «phénomène» de la géologie locale, qui pourra le cas échéant
servir de modèle pour comprendre ce qui se passe sous la Salle de la Verna et tout autour, mieux
vaut avoir dans son sac, outre le marteau, la boussole, le carnet (et crayon !!!), la loupe et le
couteau suisse, la toute récente et splendide feuille 1069 (Laruns-Somport) de la Carte
Géologique de la France à l’échelle du 1 : 50 000, éditée par le BRGM. Les bonnes librairies se
feront un plaisir de la commander pour vous. Mais elle n’est pas donnée… En tout cas le livret qui
va avec est un véritable document géologique pour « apprendre les Pyrénées »…
Mais revenons à la Pierre. Tout ce qui, dans et autour de la Verna, est au-dessous de ce plan
de discordance: la presque totalité du réseau Arphidia, le Maria-Dolorès aval et le puits
Aziza/Parment au niveau du Martine entre autres, ne peut donc être que dans le Paléozoïque.
CQFD. Mais sachez, les ami(e)s, que je ne vous apporte-là rien de nouveau : d’autres l’ont dit bien
avant moi. Je ne fais que repasser un message un peu oublié, que rafraichir la mémoire, si je puis
dire. Car il faut avoir cette image en tête pour « aller plus loin» dans la vision, la compréhension
des choses de la Pierre… La suite (en principe !) dans le bulletin n° 228.
Et puis, si vous voulez en savoir plus et si le cœur vous en dit, je suis prêt à vous parler de tout
cela à l’occasion d’une éventuelle rencontre, mais pas en soirée…
Jacques Bauer – 23 avril, révisé et complété le 27 mai.
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Page 16
Crétacé
Paléozoïque
PLAN
COUPE
Ou PROFIL
La discordance
Post - hercynienne
Partie du réseau d’arphidia
dans le Paléozoïque
Fond topo :
Corentin QUEFFELEC « Jusqu’au fond du gouffre »
Tome 1 - P 180
ETHS UEILHS DETH GAVE - N° 227 - JUIN 2013
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VIE ASSOCIATIVE
Salut à toutes et à tous.
Etant le dernier arrivé dans le club et n'ayant
pas encore rencontré tout le monde, je tenais à
faire une petite présentation.
Je m'appelle Mathieu Dumontier, j'ai 25 ans
et suis graphiste 3D de formation. Actuellement
sans travail depuis quelques mois, je cherche à
me réorienter un "chouilla".
Concernant la spéléo, je suis tombé dedans
quand j'étais petit et ma pratique en est restée
là un bon moment ! Etant revenu dans la
région il y a peu, c'est avec beaucoup de joie
que je recolle avec ces loisirs montagnards et
que je me lance à fond dans cette activité
souterraine.
Cette pratique regroupe, à mon sens, tout ce
qu'il faut pour prendre son pied : Technique et effort physique, dépaysement et aventure,
responsabilité et solidarité. Avec un chouilla d'adrénaline. Bref le compte y est !
Sinon, je suis le plus souvent barbu, motivé et les étroitures ne m'aiment pas du tout ! Sûrement
à cause de la marmite...Ou la barbe... Les avis divergent !
Au plaisir : Mathieu
LISTE DES MEMBRES G.S.O au 01 JUIN 2013
NOMS
AZAIS Nicolas
SPELEO
BAUER Jacques
Initiateur
CAMY Hervé
Initiateur
CAZARRES Vincent
CANYON
AUTRE
Géologue
Moniteur
Artificier
Moniteur
CAZETIEN Valentin
CAZETIEN Robert
Géologue
COURBUN Jean Marc
Chiroptères
DE PAZZIS Louis
Initiateur
Géologue
DUMONTIER Mathieu
DUMONTIER Patrice
Plongeur
Archéologue
niveau 4
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TEL
05 59 69 29 23
06 82 64 90 44
05 59 61 20 80
05 59 28 42 25
06 08 25 94 56
05 59 60 17 66
06 73 38 90 44
05 59 21 41 02
05 59 21 41 02
06 32 98 79 20
05 59 83 03 86
06 73 34 84 16
05 59 33 47 83
05 59 39 63 60
06 85 72 28 96
05 59 39 63 60
06 81 31 08 04
ADRESSE
1463, chemin de l’école Castétarbe - 64300
Orthez [email protected]
Château de Baas, 27 route de Bourdettes 64800 Nay
Rue de la Navarre - 64130 Mauléon Licharre
17, Avenue des Nives - 64150 Mourenx
[email protected]
Quartier Trouilh, chemin d’Angousture
64360 Monein
Quartier Trouilh, chemin d’Angousture
64360 Monein [email protected]
Chemin Vignau - 64110 Jurançon
[email protected]
9, rue de la Fontaine - 64160 Morlaàs
[email protected]
4, rue Auguste Peyré - 64400Oloron Ste Marie
[email protected]
4, rue Auguste peyré - 64400 Oloron Ste Marie
[email protected]
Page 18
EBRARD Dominique
Archéologue
05 59 65 61 43
Makoroa - 64120 Aïcirits -Camou – Suhast
[email protected]
ERB Alfred
Plongeur
06 83 25 15 53
27, rue Joseph Lacaze - 64110 Gelos
[email protected]
GALANT Michel
06 73 47 88 31
GARBE Nathan
09 75 22 25 98
06 89 85 61 33
2, cité des Esquirous - 64170 Artix
[email protected]
Quartier Trouilh, chemin Lahore
64360 Monein
[email protected]
10, rue Adoue - 64400 Oloron St Marie
[email protected]
Quartier Castet - 64360 Monein
[email protected]
Quartier Castet - 64360 Monein
4, chemin de Monguilan - 64680 Ogeu les bains
[email protected]
64570 - Arette [email protected]
GASTEREGUY Christine
Initiateur
GENIN Thierry
Initiateur
Moniteur
C.E du S.S.F
Infirmière
05 59 21 37 37
GENIN Titouan
GILBERT Eric
Géologue
HENAFF Claire et Yvon
GODART Jean François
Instructeur
B.E.E.S
Instructeur
B.E.E.S
C.T
S.S.F
JAMET Eric
JIMENEZ Josette
KIRCHER Daniel
LABORDE Henri
05 59 39 14 18
Infirmière
Initiateur
LABORDE Roger
05 59 21 37 37
05 59 36 22 01
06 33 29 93 21
05 59 34 56 81
05 40 03 31 28
06 32 03 28 00
05 59 34 62 25
06 26 15 95 81
05 59 28 43 34
05 59 39 93 36
06 31 00 60 11
05 59 39 96 92
05 59 28 54 71
LACROUTS Marc
Médecin
LACAZE – BUZY Hervé
Instructeur
D.E stg
05 59 21 46 50
06 32 20 29 24
06 69 16 18 25
LEVEQUE Guillaume
06 83 14 56 23
MAIRE Marcel
05 59 21 49 08
06 80 16 45 69
05 59 39 14 18
06 45 54 81 75
MARION Didier
MAYSONNAVE Samuel
Médecin
Initiateur
escalade
PIAULT Charles
PLANES Serge
05 59 84 05 80
06 86 36 18 00
Initiateur
POUBLAN Laurent
QUATREPOINT Vincent
B.E
05 59 37 28 55
Instructeur
D.E
B.E
06 085 21 45 78
06 81 88 44 95
RABY Michel
05 5939 56 54
SANTAL Patrick
Moniteur
Moniteur
SARTRE Francis
Moniteur
Moniteur
09 64 36 89 76
06 81 22 84 53
0559 36 06 33
TEILLET Eric
Moniteur
Moniteur
05 59 36 04 98
TROUVE Bernard et Edith
VERLAGUET Frédéric
WATIEAUX Claude
Moniteur
Moniteur
Alpinisme
Artificier
Plongeur niv. 3 - FFESSM
Plongeur niv 3 FFESSM - Artificier
ETHS UEILHS DETH GAVE - N° 227 - JUIN 2013
05 59 21 78 56
06 79 78 23 23
05 59 21 26 05
06 77 61 72 02
05 58 52 22 58
06 11 07 88 33
53, rue de Montpezat - 64000 Pau
cds64@ffspeleo [email protected]
Le Bourg - 64570 Ance
[email protected]
2, rue Louis Barthou - 64130 Mauléon Licharre
50, ave d’Espagne - 64400 Bidos
[email protected]
5, rue d’Aspe - 64400 Oloron St Marie
[email protected]
Maison Althabe - 64470 Montory
[email protected]
6, chemin Biscarros - 64360 Cuqueron
[email protected]
26, rue de Ruchelle - 64510 Assat
[email protected]
3, rue Guillaumet - 64400 Goès
[email protected]
Route d’Ucha - 64360 Monein
[email protected]
10, rue Adoue - 64400 Oloron St Marie
23, rue de la gare - 64260 Arudy
[email protected]
40, avenue de Buros - 64000 Pau
[email protected]
Maison Goxoèna - 64220 Uhart Cize
[email protected]
4 rue des jardins du laü - 64000 Pau
[email protected]
6, rue Albert Rioux - 64400 Oloron St Marie
[email protected]
66, route du Somport - 64400 Gurmençon
[email protected]
Le Bourg - 64260 Aste Béon
[email protected]
21, chemin des Moulins - 64400 Estos
[email protected]
PGHM - 64400 Oloron St Marie
[email protected]
Propriété Moncaubeig - 64290 Lasseubètat
[email protected]
Route d’Oloron - 64360 Cardesse
[email protected]
29 Route de Million - 640270 Le Vignau
[email protected]
Page 19
AGENDA
SOMMAIRE N° 227
SPELEOLOGIE
Vallée de Barlanés…………………..P2
Le Clôt de Bouchet………………….P3
Le gouffre Samuel .…….…………...P6
Le gouffre S.C7 et des burins...…P6
La grotte d’Ambielle ……………….P7
La grotte Gracianne……………..…P9
Le gouffre Junqua ………………….P10
Le gouffre d’Errekaltia……………P10
Journée A.S.V ……………………..…P12
PLONGEE………………………………P12
CHIROPTERES
Les chauves-souris de la grotte
d’Ambielle……………………………...P13
GEOLOGIE……………………………..P15
Histoire d’une grande discordance
VIE ASSOCIATIVE
Présentation …………………………P18
Liste des membres…………………P18
AGENDA………………………………..P20
REMERCIEMENTS…………………P20
ADRESSES ET
SITES INTERNET
Dates des sorties Office des Sports et
« La Haüt »
Sorties O.S : Jeudis 11 et 18 juillet, 01 et 22
Août 2013.
« La Haüt » : 23 juillet et 08 Août.
Signalez vos disponibilités pour l’encadrement
de ces sorties, merci.
Dés
REMERCIEMENTS POUR LA
REALISATION
DE CE BULLETIN
Articles : Christine Gastéréguy, Jacques Bauer,
Vincent Quatrepoint. Nicolas Azais, Charles
Piault. Henri et Roger Laborde. Eric Jamet,
Mathieu Dumontier.
Photos : Samuel Maysonnave, Vincent
Quatrepoint, Nicolas Azais, Michel Raby, Mathieu
Dumontier, Roger Laborde.
Topo : « Les réseaux aval de la Pierre St Martin »
A.R.S.I.P.
Suivi du bulletin: Christine Gastéréguy, Michel
Raby, Jacques Bauer, Henri Laborde.
Réalisation de la maquette : Roger Laborde.
F.F.S : 28, rue Delandine 69002 Lyon - 04
72 56 09 63 WWW.ffspeleo.fr
C.D.S 64 : Centre Nelson Paillou, 12 rue professeur Garrigou - 64000 Pau - 05 59 14 19 19
[email protected]
Mathieu Rasse - 06 76 70 10 48 [email protected]
Office des Sports d’Oloron : Maison des Sports, place de la résistance - 64400 Oloron St Marie.
En cas d'accident, prévenez le Conseiller Technique Départemental en Spéléologie :
LABAT Jérôme - Coordonnées : Dom 05.40.03.99.46 - Trav. 06.20.55.74.59
Port 06.86.53.06.61
Spéléo Secours Français : 0 800 121 123
P.G.H.M : 05 59 10 02 50 .
Météo Montagne : 08 92 68 02 64
ETHS UEILHS DETH GAVE - N° 227 - JUIN 2013
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