journal du 24 mars 2015 - Le journal de Sacré

L’HORIZON
BRANCHÉ
Vol.1
No. 13
Pâques
La vie de M. Armand Desgagné
24 mars 2015
Soirée de la femme
Chronique économique
1
Éditorial
Me voilà assise devant un bon feu de
foyer, la plume à la main. La neige
tombe doucement dehors mais je ne la
vois pas; je suis au sous-sol. Ce serait
l’automne, je serais peut-être en-haut à
regarder par la fenêtre comme un petit
enfant. Pas aujourd’hui. L’hiver a été
« rough » et j’en ai « plein mon
casque »! Tsé là, ras-le-bol du beau
grand tapis blanc-brun! La seule chose
qui me console, c’est le soleil qui est
levé plus longtemps pendant la journée
et l’air doucereux qui annonce le
printemps. Ah! Le printemps… Le
printemps,
c’est
le
congé
des
travailleurs
forestiers,
c’est
les
bourgeons qui apparaissent sur les
branches, c’est la fonte des neiges,
c’est les oiseaux qui gazouillent. Le
printemps, c’est quand il commence à
faire assez chaud pour se déshabiller
mais lorsqu’il fait encore trop froid pour
avoir un essaim de mouches tout autour
de ta tête. Le printemps, c’est la
couleur, le renouveau, la résurrection…
Nous y voilà donc! Qui dit résurrection,
dit Pâques et, bien sûr, j’ai prévu le
coup.
Par la même occasion, nous vous avons
préparé une très belle entrevue avec M.
Armand Desgagné qui nous raconte
comment se passait Pâques, dans son
temps. Vous aurez aussi l’occasion de
lire ce qu’a été « sa vie » jusqu’à
maintenant.
Voilà! Je ne vous retiens pas plus
longtemps.
Joyeuses Pâques!
Dans cette édition, il y aura donc un
petit
« historique »
de
quelques
traditions de Pâques ainsi qu’une
entrevue avec sa vedette; non, pas
Jésus mais bien le lapin! Oui, je sais,
Jésus est une plus grande vedette que
le lapin mais je n’ai pas osé lui
demander une entrevue. Je lui demande
déjà tellement d’autres choses!
2
Ma Vie…
Par Nathalie Dufour
Mon père est arrivé ici à 19 ans. Il avait
étudié pendant trois ans pour devenir
forgeron. Il est venu s’établir à SacréCœur en 1899 dans le but de coloniser
et d’établir sa boutique de forge. Il s’est
marié deux fois et a eu seize enfants.
Comme il en a perdu plusieurs, il y en a
six que je n’ai pas connus. Pendant ces
années-là, mon père a décidé d’ouvrir
un autre commerce. Il était situé dans la
grosse maison où mon frère Daniel a
habité plus tard. L’établissement avait
trois étages : celle du bas, le premier
plancher puis le haut.
Quand je suis venu au monde, mon
père avait déjà son magasin général. Je
suis né au mois d’octobre 1925. Nous
sommes dix enfants à la maison. J’ai
quatre ans quand la crise de 1929
commence. Auparavant, les gens
faisaient facturer ce dont ils avaient
besoin au magasin. A l’automne, la
marchandise arrivait par bateau. Mon
père avait alors six mois pour payer.
Sachant cela, les gens en général
prenaient la même échéance puisqu’ils
n’étaient pas riches. Mais quand la crise
arriva, l’économie tomba ainsi que les
salaires. Or, les clients n’avaient plus la
capacité de payer. Alors, les marchands
ont failli. Par contre, papa, lui, a reçu
l’aide de l’un de ses frères qui était curé.
L’ayant beaucoup aidé auparavant, mon
oncle étant reconnaissant, lui donna
suffisamment pour qu’il puisse racheter
le magasin et en obtenir un autre. Celuici se situait dans la maison où Henri
Morin a demeuré, en face de chez
Pièces
d’Autos
Deschênes.
Ce
commerce
appartenait
à
Joseph
Bouchard, un frère de Brod. Nous avons
apportés la marchandise au magasin de
mon père et il a fait une vente « éclair »
pour tenter de vendre autant que
possible. On s’en est sorti comme ça.
Je commence l’école à l’âge de six ans.
À l’époque, les classes mixtes existent
mais les garçons et les filles ne peuvent
pas se parler d’autre chose que ce qui a
trait à l’école. Cela ne m’empêche pas
de les regarder. L’une d’entre elles attire
mon attention. Elle s’appelle Blandine
Maltais. Nous avons le même âge et
nous sommes les deux plus petits de
l’école. J’ai le béguin pour elle, mais on
ne peut pas se parler, car c’est interdit.
Mon père était un homme religieux.
Dans le temps, on disait le chapelet en
famille; le père et la mère ensemble
avec les enfants. Moi, j’ai toujours aimé
aller à la messe. Quand j’étais enfant,
on nous disait que la fête religieuse la
plus importante, c’était Pâques. Alors,
pendant les quarante jours qui
précédaient, nous étions dans une
période qu’on appelait le Carême. Donc,
les mercredis et vendredis, c’était les
jours maigres. Nous ne pouvions donc
pas manger de viande. Les gens se
nourrissaient de poissons. On nous
servait de la morue salée, car nous ne
pouvions avoir de la morue fraîche
comme maintenant. Les sept jours qui
précédaient Pâques, nous appelions ça
la semaine sainte. Le jeudi saint, les
cloches arrêtaient de sonner jusqu’au
dimanche de Pâques. Alors, on nous
faisait croire que les cloches s’en
allaient à Rome. Moi, je ne croyais pas
à ça, parce que des cloches ça ne
3
volent pas dans les airs! Les jeudi,
vendredi et samedi saints étaient des
jours de jeûne. Nous n’avions droit à
aucune viande durant ces trois jours-là.
Le dimanche de Pâques, tous les gens
allaient à la messe. Après, nous fêtions
à la maison en famille. Vu que j’étais
enfant lors de la crise, pendant ces
années-là, puisque mon père possédait
un magasin, on prenait quelques
chocolats. Mais en général, les gens
étaient trop pauvres pour offrir à leurs
enfants des bonbons ou du chocolat.
Tellement que, quand j’allais à l’école et
que je mangeais une pomme, on me
demandait : « Donnes-nous ton cœur de
pomme. ». Ça c’était un cadeau qu’on
pouvait faire aux enfants. Mais moi, ça
me faisait assez pitié que parfois, je leur
donnais la pomme au complet. J’aimais
autant m’en passer. Chez nous, on en
avait tant qu’on voulait, alors qu’eux
étaient tellement pauvres qu’ils se
contentaient du coeur!
Je vais à la messe tous les matins.
Bientôt, je deviens servant. Vers l’âge
de huit ans, je commence à faire les
foins chez mon beau-frère Hector
Maltais. Tous les étés, il vient me
chercher. C’est dans ces années-là que
mon père abandonne son métier de
forgeron. Le charbon, à la longue, nuit à
sa santé. Comme il s’aperçoit que mon
frère Daniel est très habile pour forger, il
lui ouvre une boutique. Je continue
d’aller à la messe le matin. Je fais
souvent des neuvaines. Maintenant, on
me demande de faire des lectures. Mon
parrain commence à se bâtir une
maison d’été. Ma marraine étant à
Québec, je suis très souvent avec lui.
Comme il est musicien, il joue de la
musique à l’église. C’est en sa
compagnie que je commence à chanter.
J’ai neuf ans la première fois. Je suis
d’ailleurs le premier enfant de cet âge
qui chante comme soliste à la messe.
Dans mes temps libres, je travaille avec
mon frère. Je fais des roues complètes,
des casseroles, des « porte-ordures » et
des boites à pain. On a tout le matériel
requis pour faire ça. On soude parfois
des sciottes. Comme l’argent est rare à
cause de la crise, si un bûcheron casse
son sciotte, il doit le faire souder.
J’apprends comment faire. Je fais aussi
des voitures pour transporter du bois
avec Daniel. J’ai maintenant quatorze
ans. Depuis quelques temps déjà, j’aide
mon parrain car sa santé s’est
détériorée. Il a tellement mis d’ardeur à
construire sa petite maison qu’il s’est
rendu malade. J’en prends soin autant
que je le peux mais il nous quitte bientôt
pour un monde meilleur. L’été de mes
quinze ans, je travaille à la beurrerie.
Par la suite, je vais travailler à la PassePierre avec mon père et mes frères. J’ai
dix-huit ans quand mon père décède. À
partir de ce moment, je décide d’aller
travailler en forêt. Je travaille pendant
deux ans à Sault-au-Moutons. Je
charrie avec un cheval. L’hiver d’après,
je fais des chemins et j’en trace.
Ensuite, j’ai bûché deux ans à Baie-
Comeau. Là, j’ai appris à bûcher comme
il faut! Le premier hiver, je scie 260
cordes de pitounes au petit sciotte. Je
pèse 125 lbs habillé. Mon jobber, c’est
Josaphat « Pit » Brisson. Un jour, il me
fait demander à son bureau. Il me dit : «
Tu viendras me voir, j’ai affaire à toi. ».
Je me pose des questions. Je ne sais
pas ce qu’il veut. Je me rends à son
bureau. Je lui demande si j’ai fait
quelque chose de mal? Il me dit :
« C’est le contraire, je veux te féliciter!
J’pensais jamais d’avoir un homme de
même, pas plus gros que ça et faire
4
autant d’ouvrage! C’est des félicitations
que je veux te faire. ». Je suis bien
content et je le remercie. Pendant le
deuxième hiver, je bûche encore.
Ensuite, je fais du transport avec une
chaloupe sur un grand lac. Je fais ça
environ un mois. Par la suite, l’un de ses
frères est arrivé et a pris ce travail. Il lui
avait promis. Il me dit : « Ça te
déranges-tu? Je ne veux pas te fâcher.
Voudrais-tu recommencer à bûcher? ».
Je lui réponds qu’au contraire, ça me
fait plaisir. Alors, je retourne bûcher.
Comme j’aime prier et que parfois on
est loin, j’ai toujours mon chapelet dans
ma poche. Quand je peux m’en aller
seul, je dis un chapelet en chemin.
Lorsque je reviens, j’en dis un autre. Je
bûche finalement cet hiver là 213
cordes. Toujours au petit sciotte car,
dans ce temps-là, la scie mécanique
n’existe pas. Peu après, je me fais une
blessure. Je me prépare à revenir mais
le jobber me dit : « Tu t’en vas pas,
j’veux te garder. J’ai un show-boy, le
deuxième en cuisine. Je l’aime pas. Y
fait rien de ben lui… Je le renvoie pis tu
vas prendre sa place. ». Je reste donc
deux ou trois semaines encore. Je suis
avec le cuisinier et j’aime beaucoup
travailler avec lui. Il est propre, à l’ordre
et il n’a que dix-huit ans. C’est son oncle
qui l’a élevé et il était le chef cuisinier de
toute la compagnie à Baie-Comeau ce
qui fait que notre cuisinier est
terriblement habile. Je travaille avec lui
jusqu’à la fin du chantier.
ouvrir mon propre salon. Celui-ci est
situé dans ma petite maison au bord du
chemin, celle que mon parrain avait
construite. Je l’ai achetée de ma
marraine. Puisque c’était une maison
d’été, je la finie pour que je puisse y
vivre en hiver.
Ça fait maintenant deux ans que je
travaille comme barbier. Pendant ces
deux années, bien que je travaille
énormément et que je n’ai pas
beaucoup de temps pour faire autre
chose. Je fréquente des filles à
l’occasion. Comme je reviens toujours à
mon amour d’enfance et que pour elle
c’est la même chose, Blandine et moi
décidons enfin de nous marier. Nous
nous marions en été, le 15 juillet 1950.
Nous avons tous les deux 24 ans. Nous
nous marions à 6 h 30 du matin afin de
pouvoir déjeuner, car nous faisons notre
voyage de noces à bord du bateau de la
Canada Steamship Lines et son départ
est à 11 h. Nous avons plusieurs invités,
car nous sommes deux couples en
même temps. Nous nous marions en
compagnie de ma sœur Sophie et de
mon beau-frère, Yvan Desmeules.
Lorsque j’ai ouvert mon salon de
barbier, il est situé en haut. J’ai donc
décidé de travailler sur la construction
Peu de temps après, je vais étudier à
Québec en coiffure pour devenir barbier.
Cette idée m’est venue subitement,
comme un rêve. À vingt-deux ans,
j’installe mon salon. Je ne suis pas aller
à l’école pour mon cours car je ne
m’étais pas décidé au bon moment.
Lorsque l’école me rappelle, je suis
barbier depuis un moment déjà. J’ai
donc appris mon métier auprès d’un
coiffeur qui avait un gros salon. Quand
j’ai terminé mon apprentissage, j’ai tout
acheté ce qu’il me fallait de lui pour
5
de la salle paroissiale qui venait de
commencer. J’avais besoin d’argent
pour finir mon sous-sol et nous ne
pouvions emprunter à l’époque. Par la
suite, j’ai pu installer mon salon au
sous-sol.
Seize mois après notre mariage,
Suzanne naît suivie de Michèle. Puis,
c’est le tour de Luc et d’Huguette.
Lorsqu’elle était petite, Huguette me
suivait partout. Nous étions là-bas, sur
la galerie de notre petite maison. Boss
Bouchard était venu se faire raser. Je lui
ai dit : « Attends-moi sur la galerie. Je
vais raser le Monsieur et je reviens… ».
Probablement qu’elle est partie pour
venir me trouver. Comme la maison
était proche du chemin, elle s’est faite
heurtée par une moto. Moi, je venais
tout juste de descendre en bas. Elle a
volé à 75 pieds et je l’ai vue passer
dans le châssis. Comme je n’avais pas
commencé à raser mon client, je lui ai
dit : « Excuses-moi, tu reviendras. Je
vais aller ramasser ma petite fille ». Elle
avait trois ans. Elle a encore trois ans.
C’est encore mon p’tit bébé. Je l’ai aimé
cette petite fille-là!
Par la suite, Claude, Carole et Charles
ont vu le jour. Enfin, ce fut le tour
d’Andrée, le bébé. Nous avons donc eu
huit enfants.
Nous vivons dans notre petite maison
que j’aime tout particulièrement. Le
docteur Tremblay est un bon voisin.
Malheureusement, quelques années
plus tard, on m’a exproprié. Nous avons
dû déménager. Le plus triste dans tout
ça, c’est qu’ils ont dû démolir notre
maison,
car
elle
n’était
pas
transportable. Heureusement pour nous,
j’avais déjà entendu des rumeurs
d’expropriation. Puisque je me doutais
que ça puisse arriver, je m’étais acheté
un terrain. Si la maison aurait été plus
éloignée du chemin, nous ne serions
jamais partis. J’étais près de l’église,
j’étais près de tout. J’aimais ça!
J’ai été barbier quarante-deux ans et
demi. J’ai travaillé terriblement làdedans. C’était de douze à quatorze
heures par jour tout le temps. J’ai fait
entre 180 à 190 000 têtes à part des
massages facials. À l’époque, on en
donnait beaucoup. Il y avait aussi les
traitements capillaires. Pendant une
certaine période, je coupe autant de
cheveux chez les femmes que chez les
homes. C’est la mode de la coupe à la
« garçonne ». J’en ai fait terriblement.
Surtout quand les petites filles allaient à
l’école. Elles venaient se faire couper
les cheveux le midi. Ici, je devais avoir
80 à 85 % de la population des hommes
comme clientèle. J’avais aussi au moins
50 % des hommes de Tadoussac et à
peu près pareil à Baie-Ste-Catherine. Je
les ai presque tous perdus, car plusieurs
sont décédés.
Quand j’étais jeune, on essayait de
nous faire croire bien des choses. Mais
moi, c’est en Dieu que je croyais. J’ai
toujours cru en lui. Les autres peuvent
avoir les croyances qu’ils voudront, ça
ne m’intéresse pas. Moi, c’est Dieu qui
m’intéresse. Ma femme et moi, on a
toujours dit le chapelet avec nos enfants
quand ils étaient petits et on le dit
encore tous les deux. J’aime bien les
prêtres quand ils sont à leur place et
qu’ils se mêlent de leur religion mais
pas ceux qui se mêlent des affaires
personnelles
des
gens.
J’aime
terriblement M. le curé Bradette. Ça,
c’est un saint! C’est terrible qu’il est bon.
6
Les années ont passé. Suzanne est
mariée à Luc Morin. Ils ont trois enfants.
Elle est à sa retraite. Michèle s’est
mariée, puis s’est séparée. Elle est
maintenant avec un ingénieur. Ils sont
tous les deux à la retraite. Elle vit près
de Sherbrooke dans une vieille maison.
C’est assez beau! Elle a eu deux
enfants avec son premier mari. Luc est
marié à Monique Dufour et ils ont trois
enfants. Ils viennent faire un tour tous
les dimanches. Claude est marié à une
femme de Québec. Ils demeurent à
Terrebonne. Il a été contremaitre
longtemps pour la ville. Ils ont deux
enfants. Carole est mariée à Yvan
Tremblay. Elle a trois enfants. Charles
est marié à une femme de Montréal. Il
demeure à Ville d’Anjou. Il travaille en
hôtellerie. Ils ont deux enfants. Andrée
est mariée à Luc Duchesne. Elle a deux
enfants. Elle est infirmière et demeure
aux Escoumins. C’est notre bébé.
Quand elle m’écrit une carte, elle signe
toujours : « ton bébé ».
Aujourd’hui, je fais le ménage, je suis
infirmier, je fais la cuisine et j’entretiens
la maison en-dedans et en-dehors. Ça
demande des efforts mais j’aime ça car
j’aime travailler. Moi, mon passe-temps,
c’est de travailler. Quand j’étais jeune,
moi, des vacances, je n’ai pas connu ça.
J’étais pas obligé, mais j’aimais
travailler donc j’ai toujours travaillé.
Depuis peu de temps, j’ai perdu mes
deux meilleurs amis : Joseph-Eugène
Dufour qui était mon cousin et mon
grand chum quand j’étais jeune. C’était
aussi mon beau-frère. Ensuite, c’est
Édouard Dufour qui part à son tour. Il
était mon grand chum quand on allait à
l’école. On était du même âge et du
même mois. Je l’aimais car il était drôle
et toujours de bonne humeur. On avait
bien du plaisir ensemble. On a
commencé l’école en même temps. Il
est resté à Sacré-Cœur jusqu’à ce qu’il
se marie. Après son mariage, il est parti
à Portneuf et il est toujours demeuré là.
Sa femme était très belle. Elle est partie
il y a longtemps déjà.
Cet été, ça va faire 65 ans que Blandine
et moi sommes mariés. On a toujours
été ensemble. J’ai marié la plus belle
femme de Sacré-Cœur et je suis aussi
amoureux d’elle qu’à nos vingt ans.1
1
Merci à Mme Rosy Deschênes pour les photos
servant à agrmémenter cet article.
7
Suzanne Desgagné
Michèle Desgagné
Luc Desgagné
Huguette Desgagné
Claude Desgagné
Armand Desgagné
Blandine Maltais
Carole Desgagné
Charles Desgagné
Andrée Desgagné
8
Noémie Duchesne
Alexandra Duchesne
Dominique Desgagné
Roxanne Desgagné
Stéphanie Tremblay
Charles Tremblay
Annick Tremblay
Frédéric Desgagné
Marc-André Desgagné
Martin Desgagné
Pierre-Luc Desgagné
Jocelyn Desgagné
Véronique Dufour
Gabriel Gauthier
Geneviève Morin
Valérie Morin
David Morin
Alexann Tremblay
Louanne Desgagné
Emmeric Desgagné
Jonathan Desgagné
Esthéban Desgagné
Élisabeth Desgagné
Alexis Dufour
Mathéo Gauthier
Sarah-Maude Gauthier
Thomas Gauthier
Jacob Gauthier
Xavier Gauthier
Philippe Boulianne
Florence Boulianne
Zoé Therrien
Ève-Lorie Morin
Étienne Morin
Sara
Bonjour Gontrand!
Gontrand
Bonjour Mme Brisson.
Sara
Je suis enchantée de vous
avoir
aujourd’hui
en
entrevue. Je suis vraiment
surprise. Comment faitesvous pour parler?
Gontrand
Et vous?
Sara
… Vous devez quand
même avouer que les
lapins qui parlent, ce n’est
pas courant…
Gontrand
Tous les lapins de Pâques
parlent!
Sara
Oui mais les lapins…
Gontrand
Nous ne sommes pas que
de petits lapins qui courent
partout et qui font des
crottes! Nous sommes des
lapins de Pâques! Nous
sommes
des
lapins
magiques.
Sara
Ah! Et vous habitez dans la
forêt?
Gontrand
Non. Tous les lapins de
Pâques habitent à Rome.
Nous sommes des maîtres
confiseurs. Nous faisons
BEAUCOUP de chocolat
de toutes les formes, de
toutes les saveurs.
Sara
Bien. Et comment le
chocolat se rend-t-il dans
notre cour?
Gontrand
Le jeudi avant Pâques, les
cloches de toutes les
églises du monde arrêtent
de sonner. Ce qu’elles
font? Elles partent à Rome.
Là-bas,
nous
les
remplissons de chocolat.
Quand on a fini, les lapinsdistributeurs embarquent
sur leurs vélos magiques et
ils suivent les cloches. Ils
pédalent deux jours sans
s’arrêter.
Les
lapinsdistributeurs, ils pédalent
en chocolat! Ça prend de
l’énergie pour faire ce
métier. Ils s’entraînent
toute l’année. Ce qui est
vraiment bien c’est qu’ils
ont droit à du chocolat tout
le long du voyage! Arrivés
à destination, les lapins
cachent les chocolats à des
endroits stratégiques de
toutes les cours où il y a
des enfants.
Sara
Des endroits stratégiques?
Gontrand
Oui. Ils ont des cartes
faites par ordinateur par les
lapins-informaticiens.
Ceux-ci ont des cartes bien
précises fournies par nos
lapins-géographes et ils
inscrivent les endroits où
cacher le chocolat.
9
Sara
Et comment savent-ils qu’il
y a des enfants dans les
maisons où ils déposent
leurs « trésors-sucrés »?
Gontrand
Ça, c’est grâce aux lapinsmouchards. Les lapinsmouchards, ils vivent parmi
les lapins domestiques
dans les forêts ou les
maisons. Ils savent tout
mais ne parlent que très
peu et que dans un seul
langage : le « Mok! Mok! ».
Ça, c’est le langage
universel des lapins du
monde entier. Ils sont
munis de puce installée
dans leur pelage. Les
lapins-mouchards
n’ont
qu’à
s’asseoir
d’une
manière stratégique pour
nous signifier qu’il y a un
ou des enfants à cette
adresse.
Sara
Merci beaucoup, Gontrand.
Cette entrevue a été très
instructive!
Gontrand
Vous êtes la bienvenue.
LLaappiinn ddee PPââqquueess
Cette légende tient son origine
d’Allemagne. Elle raconte l’histoire
d’une femme très pauvre qui n’avait
aucun présent à offrir à ses enfants, le
jour de Pâques. Elle décida donc de
décorer des œufs et de les cacher un peu
partout dans son jardin. Lorsque les
enfants sortirent, ils eurent la surprise de
voir plusieurs lapins près des œufs. Le
hasard leur a donc fait conclure que les
lapins pondaient des œufs dans la nuit
précédant Pâques. C’est alors que les
enfants se sont mis à construire des nids
qu’ils mettaient dans leur jardin dans
l’espoir que les lapins les rempliraient
d’œufs la veille du grand jour.
Œ
Œuuffss ddee P
Pââqquueess
L’œuf représente plusieurs choses.
Tout d’abord, dans la religion
chrétienne, celui-ci symbolise la
résurrection du Christ. Le Sauveur serait
sorti du tombeau comme un poussin sort
d’un œuf.
Une légende orthodoxe raconte que le
jour de Pâques, Marie de Magdala serait
allée voir l’empereur Tibère pour lui
reprocher la mort de Jésus et lui
annoncer sa résurrection. Face au
scepticisme de celui-ci, l’œuf que Marie
tenait à la main se serait teinté de rouge,
10
petits enfants que les cloches ne
sonnaient plus parce qu’elles étaient
parties à Rome. Elles reviennent dans la
nuit de Pâques chargées d’œufs en
chocolat qu’elles déversent dans les
jardins. Le lendemain, les enfants vont
chercher les sucreries qu’elles ont
dissimulées.
prouvant ainsi à l’empereur la véridicité
de ce que lui racontait sa compagne.
Par ailleurs, le symbole de l’œuf date de
bien avant l’ère chrétienne. En effet, des
œufs d’autruche ont été retrouvés dans
des tombes en Afrique australe. Ces
œufs, datant de 60 000 ans, étaient peints
avec des formes géométriques, des
motifs animaliers ou végétaux.
Dans la religion celtique, on offrait des
œufs peints à la déesse Eostre qui a
d’ailleurs donné son nom à Pâques
(Easter).
LLeess œ
œuuffss eenn cchhooccoollaatt
Certaines communes organisent des
chasses aux œufs pour les adultes la fin
de semaine de Pâques. Dans un bois ou
un endroit restreint donné, les
participants
doivent
découvrir
le
maximum d’œufs avant une heure
donnée. Tous les œufs ont une valeur
différente et certains permettent de
gagner des lots intéressants.
LLaa bbaattaaiillllee dd’’œ
œuuffss
Cette coutume est plus répandue dans
les pays orthodoxes. Après la
célébration du samedi saint à l’église,
lors du repas familial, chacun frappe son
œuf contre celui de l’autre. Le gagnant
est celui qui garde son œuf intact. L’œuf
vainqueur est synonyme de chance.
Jusqu’au XIXe siècle, les œufs étaient
naturels et décorés par des enfants. À
partir du XVIIIe siècle, les œufs frais se
sont vidés pour les remplir de chocolat
liquide. En 1847, les frères Fry inventent
un mélange « sucre, beurre de cacao,
chocolat en poudre » qui permet
d’obtenir une pâte molle que l’on peut
verser dans des moules. Le chocolat qui
était bu jusque là, peut désormais être
croqué et façonné de forme multiple par
les confiseurs.
LLaa cchhaassssee aauuxx œ
œuuffss
Pâques s’écrit avec un « s » parce que c’est
une fête qui commémore plusieurs
événements à la fois. Ainsi, Pâques rend
hommage à la dernière Cène, à la Passion
du Christ et à sa résurrection.
Chez les catholiques, les cloches
cessent de sonner à partir de la messe
du jeudi saint en signe de deuil. On ne
les réentend qu’à la fin de la veillée de
Pâques (précédant le jour de Pâques).
Pour expliquer cela, on racontait aux
11
Les 7 et 14 mars derniers, Sacopan, en
collaboration avec le Club Chasse et
Pêche de Tadoussac, a organisé des
activités pour ses travailleurs.
La première fin de semaine, une
quarantaine de personnes se sont
déplacées. La deuxième, c’est une
trentaine de personnes qui ont pris part
à l’événement.
Si, le 7 mars, le patin et la raquette
furent les plus populaires, c’est la
glissade en chambre à air qui a connu le
plus grand engouement le 14 mars.
Cependant, dans les deux fins de
semaine, c’est la pêche qui a connu le
plus grand succès. Plusieurs pêcheurs
ont été très heureux d’attraper leur
quota.
Comme l’événement se voulait familial,
des cabanes chauffées étaient mises à
la disposition de ceux qui avaient froid.
De plus, un petit lunch était servi sur
l’heure du dîner.
Tout le monde a bien apprécié cette
activité.
Les organisateurs ont été plutôt
satisfaits de l’événement et il y a de
bonnes chances pour que ceux-ci
renouvellent l’expérience l’an prochain.2
2
Merci à Gino Tremblay pour l’envoi des photos
de ses petits moussees, Jasmin et Maxime.
12
T
Tyyppeess ddee llooggeem
meennttss
•
•
•
•
3 ½ (logement pour personne
seule ou couple);
4 ½ (logement pour couple avec
1 enfant ou 1 adulte et 1 enfant
ou pour 2 personnes nonconjointes)
5 ½ (logement pour couple ou
personne seule AVEC deux
enfants ou plus);
6 ½(logement pour couple ou
personne seule AVEC trois
enfants ou plus).
C
Crriittèèrreess dd’’aaddm
miissssiibbiilliittéé
•
Personne ou famille à faible
revenu (- de 25 000 $ / an);
• Personne ayant résidé à SacréCœur au moins 12 mois au cours
des 24 derniers mois.
* Ce dernier critère n’est pas pris
en compte s’il n’y a pas de liste
d’attente.
les
données
d’adultes,
d’enfants, de revenus, du
montant
des biens et de lieu de résidence au
comité ainsi que les preuves. Aucun nom
n’est mentionné .Comme nous sommes
dans un petit village, cette procédure
assure
au
demandant
que
sa
demande soit traitée de façon impartiale,
sans préjugés.
R
Rôôllee dduu ccoom
miittéé ddee sséélleeccttiioonn
Le comité doit attribuer le pointage
selon les critères établis par la SHQ et
ensuite classer votre demande selon le
nombre de chambres requis et le
nombre de points obtenus. Ainsi, si vous
êtes une personne seule avec deux
enfants, vous ne serez pas classé dans
la même catégorie qu’un couple et un
seul enfant.
LLeess ccrriittèèrreess ddee ccllaasssseem
meenntt
•
•
•
P
Poouurr ffaaiirree uunnee ddeem
maannddee
Dans un premier temps, vous devez
contacter Mme Christianne Tremblay.
Vous pouvez le faire par courriel à
l’adresse suivante : [email protected]
ou par téléphone au 581-234-9382.
E
Ennssuuiittee??
Mme Tremblay vous donnera rendezvous à son bureau situé dans le haut de
l’établissement pour personnes âgées
autonomes, les Pignons Populaires (56,
rue Jourdain). Vous devrez lui fournir
votre avis de cotisation provincial. Par la
suite, elle vous donnera un numéro et
vous expliquera le processus de
sélection. Elle apportera ensuite ladite
demande au comité de sélection dont les
membres ont signé l’accord de
confidentialité tel qu’exigé par la SHQ.
Mme Tremblay n’apporte cependant que
Nombre d’enfants;
Revenu;
La date de votre demande.
Le conseil d’administration devra ensuite
accepter la liste d’admissibilité.
Cette liste est toujours confidentielle.
Ensuite s’il y a un logement de libre dans
votre
catégorie, Mme
Tremblay
communiquera avec la personne et si
elle est toujours intéressée elle sera
ensuite invitée à venir le visiter et signer
le bail.
À l’heure actuelle, il y a trois logements
familiaux disponibles sur la rue Pineault.
Pour toutes informations ou pour remplir
une demande, vous pouvez contacter
Mme Christianne Tremblay au numéro
de téléphone ou à l’adresse électronique
ci-hauts mentionnés.3
3
Un grand merci à Mme Christianne Tremblay
pour se collaboration à l’éclaboration de cet
article.
13
4
4
Merci à Mme Rosy Deschênes pour l’envoi des
photos servant à la rétrospective photographique
de cet événement.
14
NOTRE DÉVELOPPEMENT SOCIOÉCONOMIQUE.
Un peu d’histoire (suite 8)
C’était effectivement le syndic qui nous
annonçait que notre offre d’achat avait
été retenue mais, à la condition que tous
les documents liés à la vente, au
paiement et à la prise de possession
soient signés le 28 mars 1985. Cette
bonne nouvelle nous enthousiasmait
mais en même temps, elle commandait
une multitude de procédures et surtout,
très peu de temps pour en assurer
l’exécution et le bon fonctionnement.
Nous avons d’abord trouvé un nom à la
compagnie qui agirait à titre d’acheteur.
Le 25 mars 1985, donc il y a maintenant
30 ans, nous avons procédé à
l’incorporation de BOISACO. Cette
appellation signifiait :
BOIS pour bois;
SA pour SAcré-Cœur;
CO pour Sacré-COeur,
ou COmpagnie ou COeur (celui qui bat
en chacun(e) de nous).
Nous devions nous assurer d’avoir
l’argent (prêt temporaire de Rexfor) pour
payer comptant à la signature et avec le
ministre délégué aux Forêts M. JeanPierre Jolivet, procéder à l’annonce de
cette nouvelle. Celle-ci a eu lieu à la
Salle paroissiale (Sacré-Cœur) le 28
mars 1985 à 14 :00 heures et c’est M.
Jolivet
qui
est
venu
lui-même
communiquer cette primeur à la
communauté.
Pendant ce temps, M. Marc Gilbert et le
soussigné étaient à Montréal, au
41e étage de l’édifice de la Banque
Impériale de Commerce, afin de
procéder pour et au nom de BOISACO,
Inc., à l’acquisition de tous les actifs en
faillite de Produits Forestiers Saguenay,
Ltée. L’opération était impressionnante
car il y avait là toute une batterie de
professionnels composée principalement
d’avocats
et
de
notaires et
qui
représentaient
les
nombreux
intervenants
concernés
par
cette
transaction. Nous en avons certainement
compté plus d’une trentaine et encore,
certains étaient confinés à titre d’expertsconseils dans des antichambres un peu
partout sur tout l’étage. Personnellement,
je n’avais jamais vu un tel déploiement
de spécialistes et ça faisait drôle, bizarre
et inhabituel tout à la fois.
Permettez-nous de vous raconter cette
petite anecdote particulièrement suave :
alors que nous procédions par étape et
en conformité avec l’ordre du jour de
clôture de la transaction, voilà qu’on
nous annonce une paralysie de la suite
des événements. En effet, on nous
indique que la banque ne veut pas céder
les
actifs
avant
d’avoir
été
payée, que Rexfor ne
veut
pas
débourser son prêt à moins que lesdits
actifs ne lui soient offerts en garantie et
que BOISACO n’étant pas encore
propriétaire, est dans l’impossibilité de
garantir le prêt de Rexfor. Nous étions
donc carrément dans un cul-de-sac et
malgré toute l’expertise, le savoir, les
connaissances et l’expérience de ces
nombreux professionnels, personne ne
réussissait à dénouer cette impasse.
L’affaire risquait
donc subitement
d’avorter et dire que pendant ce tempslà, le ministre Jolivet proclamait devant
toute la presse et les gens de SacréCœur (paraît-il que la salle n’avait pu
contenir tout le monde…) que notre rêve
était devenu une réalité.
Alors que la tension montait, que les
positions se raffermissaient et que le
temps passait, nous avons osé
suggérer une procédure toute simple,
15
en posant à tout ce beau monde, la
question suivante : « Et si chacune des
parties comparantes et concernées
s’engageait
par
écrit
à
poser
ultérieurement les gestes et les
signatures requis pour donner suite et
effets à l’opération, telle que définie dans
l’ordre du jour de signature (« Closing »)?
Dans les minutes suivantes, un
document contenant cet engagement
était signé et la suite des procédures
reprenait.
À suivre….
Guy Deschênes
C’est à Québec, le 19 septembre dernier,
que les cercles des fermières du Québec
annonçaient sa programmation en
l’honneur du centième anniversaire de
l’organisation.
Tricot graffitis
« L’activité
phare
de
cette
programmation du centenaire sera
certainement l’événement Tricot graffitis,
auquel participeront tous les Cercles. »5,
peut-on lire sur le site Internet de
l’organisation. Cette activité consiste
donc
à
faire
une
gigantesque
courtepointe symbolisant la diversité
ainsi que l’union de toutes « ces femmes,
qui partout à travers le Québec, année
après
année,
ont
transmis
et
transmettent encore leur savoir. »6.
Pour
célébrer
le centenaire
de
l’Association, les cercles de toutes les
régions devront organiser diverses
activités
manifestant
leur
fierté
d’appartenir à l’organisation.
Courtepointe du cercle des fermières de l’ÎleBizard
« Les Cercles de Fermières sont une
Association de femmes vouées à
l’amélioration des conditions de vie de la
femme et de la famille ainsi qu’à la
transmission du patrimoine artisanal et
culturel ».7
5
http://cfq.qc.ca/nouvelles/lancement-activitesdu-100e-anniversaire-cfq/
6
Idem
7
Idem
16
INVITATION À UN PARTAGE AUTOUR
D'UN DOCUMENTAIRE : « HEUREUX
NAUFFRAGE ».
L'ÉVÊQUE DE NOTRE DIOCÈSE, MGR
JEAN-PIERRE BLAIS, NOUS INVITAIT
RÉCEMMENT À L'ÉCOUTE ET AU
PARTAGE
AUTOUR
DE CE
DOCUMENTAIRE
D'UN
JEUNE
CINÉASTE DU SAGUENAY.
IL NOUS INVITAIT APRÈS COUP, À
FAIRE LA MÊME DÉMARCHE DANS
NOTRE COMMUNAUTÉ AFIN DE
RECUEILLIR DES POINTS DE VUE
DANS CE RAPPORT DE MODERNITÉ
ET D'ANNONCE DE LA FOI DANS LA
SOCIÉTÉ ACTUELLE.
VOUS
Y
ENTENDREZ
LES
COMMENTAIRES DE NOMBREUX
ARTISTES, GENS DE FOI, NON
CROYANT, JEUNES ET AINÉS...
VOUS Y ÊTES INVITÉ MARDI LE 31
MARS PROCHAIN À 19 H 00 À LA
SACRISTIE.
VOUS
POURREZ
EXPRIMÉ LIBREMENT ET SANS
OBLIGATION VOS RÉPONSES À
QUELQUES QUESTIONS LIBRES. Le
tout devrait se terminer autour de 20 H
15 20 H 30.
BIENVENUE À TOUS.
Jeudi Saint, 2 avril: Messe à 19 h 00
nous invitant à vivre ce repas avec
Jésus et ses Apôtres et à partager
avec LUI son CORPS ET SON SANG.
Suivra, Une HEURE DE PRIÈRES et
d'ADORATION libre avec LUI.
Vendredi Saint, 3 avril: 15 h 00. Office
nous invitant à LE suivre dans sa
PASSION ET SA MORT POUR NOUS.
Suivra à 19 h 00 en soirée UNE PRIÈRE
EN MARCHANT AVEC LUI vers CE
"CHEMIN DE LA CROIX".
Samedi Saint, 4 avril 22 h 00: Messe
ou Veillée Pascale dans la prière où
nous passerons de l'obscurité à la
lumière d'une nouvelle vie...
Dimanche de Pâques, 5 avril à 9 h 00:
Célébration de la Parole où nous
partagerons sur ce RENOUVEAU nous
conduisant à notre propre résurrection.
VOUS ÊTES LES BIENVENUS À
VIVRE CES MOMENTS INTENSES
AVEC LUI.
Votre équipe locale et son pasteur,
l'abbé Jean-Baptiste Bradette (qui sera
secondé pour nos cinq paroisses, par
l'abbé Job que vous connaissez déjà).
Claude Deschênes, animateur zone 1.
Crédit photo : Gina Dufour
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