Chap. 3 : Correction des exercices complémentaires p.5 1) Albinisme a) Arbre généalogique de la famille : b) Génotypes : ils sont inscrits directement dans l'arbre généalogique, sachant que : Albinisme = maladie autosomique récessive N = Allèle sain (dominant) n = allèle responsable de l'albinisme (récessif) 2) Daltonisme et génotypes Soit XD = allèle sain (dominant) – Soit Xd = allèle du daltonisme (récessif) a) génotype d'un homme daltonien : XdY b) génotype d'une femme daltonienne : XdXd c) génotype d'une femme porteuse : XDXd 3) Daltonisme : calculs de risques a) Homme normal X femme daltonienne : Génotypes des parents : XDY X XdXd Xd XD XDXd Y XdY => Le risque d'avoir un enfant daltonien pour ce couple est de 1 sur 2. On peut même préciser que si leur enfant est une fille, elle sera obligatoirement porteuse tandis que si c'est un garçon, il sera fatalement daltonien. G. Tromba IPES de Seraing – Biologie 1h – 6T Chap. 3 – f. annexes 1/4 b) Homme daltonien X femme normale : Remarque : on ne précise pas si normal signifie « sain » ou « porteur ». Génotypes des parents : XdY X XDXD ou XDXd 1er cas 2ème cas Analyse du 1er cas : XD Xd XDXd Y XDY => Les enfants issus de ce couple sont normaux. Analyse du 2ème cas : XD Xd Xd XDXd XdXd Y XDY XdY => Le risque d'avoir un enfant daltonien est de 2/4. Conclusion : Pour que les enfants issus d'un couple formé par un homme daltonien et une femme normale soient daltoniens, il faut : 1°) que la mère soit hétérozygote (risque :1/2) 2°) que les enfants héritent du chromosome déficient (risque : 2/4) Il y a donc : 1/2 * 2/4 = 2/8 = 1/4 chance pour les enfants d'être daltoniens. 3) Exercices du livre p.148 Je teste mes connaissances - C. Vrai ou faux : a) Vrai => la fille hérite obligatoirement du chromosome X déficient de son père,lequel est forcément malade (voir ci-dessus le cas du daltonisme). b) Vrai => le fils hérite dans ce cas du chromosome déficient de sa mère. c) Faux => il y a 1 risque sur 4 d'avoir un enfant malade et 2 risques sur 4 d'avoir un enfant hétérozygote. Comme dit en classe, « à chaque enfant conçu, les compteurs sont remis à zéro ». G. Tromba IPES de Seraing – Biologie 1h – 6T Chap. 3 – f. annexes 2/4 J'exerce mes compétences – exercice 1 : (Q1) Observations: 1°) hommes et femmes peuvent être touchés 2°) le garçon III.4 est touché alors que son père II.4 est sain => ces preuves permettent de dire que l'allèle de la maladie n'est pas porté par le chromosome Y. 3°) les filles touchées (III.1 et III.5) n'ont pas leur père atteint => cette preuve permet de dire que l'allèle de la maladie n'est pas porté par le chromosome X. Si tel était le cas, les filles héritant un de leur chromosomes déficient de leur père, celui-ci devrait également être malade. (Q2) Fréquence des hétérozygotes dans la population : La maladie affecte 1 enfant sur 10000. Elle est récessive donc impose que les deux parents soient hétérozygotes. Ce qui implique pour le couple 1 risque sur 4 d'avoir un enfant malade. => Dans la population, on trouve 1 couple dont les deux parents sont hétérozygotes sur 2500. La fréquence des hétérozygotes dans la population est donc de : √ 1/2500=1 / √ 2500 = 1/50 Soit S = allèle sain (dominant) – soit s = allèle responsable de la phénylcétonurie (récessif) Couple III.2/III.3 : II.1 et II.2 ont un enfant atteint, ils sont donc hétérozygotes Ss => III.2 est soit SS (risque = 1/3) ou Ss (risque = 2/3) Même raisonnement pour III.3 => III.3 est soit SS (risque = 1/3) ou Ss (risque = 2/3) Si III.2 et III.3 sont tous les deux hétérozygotes, ils ont 1/4 risque d'avoir un enfant malade. Le couple III.2/III.3 a donc : 2/3*2/3*1/4 = 4/36 = 1/9 risque d'avoir un enfant atteint. Couple III.6/III.7 : III.6 est la sœur de III.3 => III.6 a également 2/3 risque d'être hétérozygote. III.7 a un risque de 1/50 d'être hétérozygote (on ne connaît pas ses antécédents, on utilise donc la fréquence des hétérozygotes dans la population, calculée ci-dessus). Le couple III.2/III.3 a donc : 2/3*1/50*1/4 = 2/600 = 1/300 risque d'avoir un enfant atteint. G. Tromba IPES de Seraing – Biologie 1h – 6T Chap. 3 – f. annexes 3/4 5) Analyse d'un arbre généalogique Observations : 1°) les hommes et les femmes sont touchés => le caractère n'est pas déterminé par le chromosome Y 2°) les filles touchées n'ont pas leur père touché => le caractère n'est pas porté par le chromosome X => caractère non porté par les chromosomes sexuels => autosomique 3°) les enfants atteints ont des parents sains => forme récessive Analyse génotypique : Soit N l'allèle normal (dominant) et soit n l'allèle déficient (récessif) I.1 : NN ou Nn I.2 : nn II.1 ; II.2 et II.3 : Nn III.1 et III.2 : nn III.3 et III.4 : NN ou Nn G. Tromba IPES de Seraing – Biologie 1h – 6T Chap. 3 – f. annexes 4/4
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