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témoignage
Entre Israël et Jordanie :
le Jourdain, lieu du baptême
http://paroissedemouvaux.free.fr
Contact : 03 20 26 05 87
- avril 2015
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2
o
r
é
num
Journal paroissial de Mouvaux
Synode : approuvé !
page 2
sommaire
page 3
Rencontre
Arnaud, futur diacre
page 4
Chrétiens en irak
Quelle perspective ?
page 5
Les vitraux
ont la parole
page 7
Semaine sainte
Les horaires des offices
page 8
monsieur Mouvaux
Sortir de son propre confort
Par le père Nicolas Tiberghien, curé
00 273 / 2 euros
Q
uelques semaines avant la fête de Noël,
le problème semblait difficile à résoudre :
comment célébrer le sacrement de
réconciliation dans nos paroisses alors
qu’il n’y a plus assez de prêtres ? Pourtant, après
quelques échanges lors d’une réunion entre prêtres, la solution n’a pas tardé
à s’imposer : les quatre curés iraient dans chaque paroisse pour participer
ensemble aux six célébrations du pardon. Ainsi fut fait, à Mouvaux, Bondues,
Roncq, Halluin, Wervicq et Comines. Les chrétiens furent contents de
découvrir d’autres prêtres pour qui ce fut une belle expérience de fraternité,
ce qui nous a donné envie de recommencer à Pâques. Mais pourquoi ne pas
aller plus loin dans la collaboration entre paroisses ? C’est ainsi que peu à peu
d’autres projets ont vu le jour : pour la fête de l’Ascension, la messe anticipée
de la veille sera concélébrée par l’ensemble des prêtres dans une seule église
pour tout le doyenné1. Et la veille du 15 août, un pèlerinage marial ouvert
à toutes les paroisses partira de Wervicq jusqu’à l’église de Comines dont la
restauration sera juste terminée.
De même, plusieurs paroisses du doyenné
risquaient de se retrouver cet été sans messe
dominicale faute de prêtres pour les célébrer.
Nous avons ainsi décidé, en accord avec
les Équipes d’animation paroissiale, que
les prêtres se déplaceront dans toutes les
paroisses pour assurer au moins une messe
par dimanche et par paroisse, quitte à diminuer le nombre de messes dans
d’autres lieux.
Nous souhaitons ainsi multiplier les occasions de s’entraider entre
communautés chrétiennes, parce que, nous l’expérimentons souvent, c’est
en s’ouvrant aux autres que l’on retrouve du souffle. Le pape François nous y
invite d’ailleurs fortement lorsqu’il écrit : «‌Tout chrétien et toute communauté
chrétienne discerneront quel est le chemin que le Seigneur propose, mais
nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort
et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la
lumière de l’Évangile.‌»2 Essayons, nous aussi, de répondre à cet appel.
Rejoindre toutes les
périphéries qui ont
besoin de la lumière
de l’Évangile.
1. Le doyenné des Hauts de Lys regroupe les paroisses de Mouvaux, Bondues, Roncq, Halluin, Bousbecque-Linselles, Comines-Wervicq.
2. Pape François, «La Joie de l’Évangile» nº 20
2 ❚ Avril 2015
«‌Approuvé !‌»
C’est sur ce mot, prononcé triomphalement par l’abbé
Raphaël Willot, garant du Droit Canon dans notre diocèse,
que s’est conclu le synode provincial de Lille-Arras-Cambrai.
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u cours de la quatrième et dernière assemblée
réunie à Merville le dernier week-end
de janvier, les membres
étaient appelés à voter les
objectifs généraux du synode
provincial‌ ainsi que des pistes pour
une mise en œuvre. Le document approuvé a été remis à Laurent Ulrich au
cours de la messe d’action de grâce à
la fin du week-end. Dans son discours
de clôture, l’archevêque de Lille a rappelé les mots clés de ce synode :
❙ La proximité des communautés
chrétiennes. Pour qu’elles se fassent
proches et inventives dans le projet
d’aller à la rencontre de ceux qui sont
sur les chemins de la vie.
❙ La mission des communautés chrétiennes. Il y a dans notre Église des
hommes et des femmes, serviteurs
complémentaires les uns des autres,
et chacun participe, avec son charisme
Selon la phrase de monseigneur Laurent Ulrich :
«‌Seule vaut la confiance
dans le Seigneur qui fait
regarder le passé avec reconnaissance, vivre le présent avec passion, et embrasser l’avenir avec espérance‌». Et maintenant ?
propre à la mission de l’Église dans
le monde.
❙ La communion est le troisième motclé des orientations fondamentales.
❙ Enfin, la participation de chacun en
tant que baptisé.
Début mars, le texte définitif sera envoyé à Rome, et analysé par la congrégation des évêques. Il nous sera retourné probablement pour le début de
l’été.
La fin de ce synode sera marquée solennellement par une journée et une
célébration commune aux trois diocèses, en la cathédrale Notre-Dame
de la Treille, le dimanche 27 septembre prochain. Nous y sommes tous
conviés.
Le dessins est de Luc Aerens, observateur
du synode, diacre et humoriste belge.
Entre Israël et Jordanie
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À la suite du Christ, Jeanne s’immerge
dans le Jourdain
Jeanne, 16 ans, a vécu une
expérience de «‌baptême‌»
lors d’un pèlerinage en Terre
sainte. Elle raconte.
N
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ous sommes à Qaser ElYahud, au nord de la mer
Morte, en Terre sainte, le
27 avril 2012. Sous un soleil brûlant,
nous roulons vers un fleuve dont le
nom nous est familier : le Jourdain.
Nous sommes arrivés quelques jours
plus tôt à l’aéroport de Tel-Aviv, à 5 h
du matin, de la grisaille de Paris, et
nous avons été éblouis par cette douceur matinale, cette luminosité du ciel,
et surtout par une symphonie de chants
d’oiseaux tellement bruyante que
nous avons cherché les haut-parleurs
qui auraient pu l’émettre, en attrapetouristes.
Nous nous sommes presque habitués,
depuis les six jours que nous visitons
cette région à la suite du Christ, guidés
par la Bible du Kindle de mon oncle,
prêtre franciscain, à voir partout ces
pancartes, affiches, panneaux, qui
nous sont si étrangers, interdisant les
armes à feu ou indiquant la présence
d’explosifs. Le bras de route qui mène
au fleuve est justement jalonné de
grillages
‌
portant l’inscription «Danger - mines‌» en anglais et en hébreu.
Nous laissons la voiture de location au
parking, et nous nous avançons sous
les palmiers, longeant une boutique
touristique pleine de bibelots religieux. Quelques marches à descendre,
et nous voilà devant le Jourdain : pour
moi qui m’attendais à voir le lieu où
Jean-Baptiste avait plongé Jésus dans
une eau propre et claire, dont on ne
voyait pas l’autre rive, quelle surprise !
Une rivière à l’eau boueuse, jaune et
opaque, large de quatre ou cinq mètres
tout au plus ; comment peut-on s’imaginer tout ce qu’on entend à la messe,
la pureté, la colombe, l’Esprit saint
qui descend et le massif «‌Voici mon
fils‌», alors que la saleté de ce cours
d’eau nous saute aux yeux ? Une évidence s’impose alors : Jésus, le tout
petit, le serviteur, n’est-il pas né dans
une étable ? L’eau du Jourdain était
peut-être claire et vive lorsque Jésus y
a été plongé il y a deux mille ans, mais
aujourd’hui, alors que c’est à nous de
nous plonger dans une eau couleur
ocre, nous apprenons à nous abaisser
à une hauteur de serviteur, comme il
l’a fait et comme il a voulu que nous
le fassions : une belle leçon d’humilité,
en fin de compte !
En face de nous, sur l’autre berge,
comme un miroir, des gens s’apprê-
tent eux aussi à être plongés dans
le fleuve ; les mêmes marches, les
mêmes palmiers, mais aussi les
mêmes soldats en uniforme et armés
jusqu’aux dents, et un filet, tendu
exactement au milieu, entre les deux
rives, séparant deux pays aux relations
géopolitiques plus qu’instables, Israël
et Jordanie. Mon oncle salue d’un
signe de tête le geste d’un soldat qui
a mis une fleur dans le canon de son
fusil ; cela ne l’empêcherait pourtant
pas de tirer sur quiconque essaierait
de traverser le cours d’eau.
Nous revêtons, chacun à notre tour,
l’aube blanche, et nous plongeons tout
entier, trois fois, bénis par mon oncle,
dans cette eau si pleine de sens, renouvelant ainsi notre baptême, nourris par
ce que nous avons vu et entendu, nouveaux témoins de la vie du Christ, tant
par les pierres des maisons, des grottes
et des églises, que par cette eau à la
fois souillée et purificatrice.
Jeanne L.-L. - 16 ans
Avril 2015 ❚ 3
Rencontre avec Arnaud, diacre en formation
21 mars à l’église Saint-Germain
«‌L’essentiel n’est pas de “faire le diacre”
mais d’être diacre‌»
Les collégiens
montent un spectacle
Arnaud et Élisabeth Hollebecque reçoivent «‌Porte-Voix‌» avec une chaleur et une simplicité
révélatrices de leur bien-être. Ils ont deux enfants, 6 ans et 3 ans. Élisabeth est secrétaire
dans un cabinet d’avocats et Arnaud technicien polyvalent dans une structure pour
personnes âgées.
Lexique
Comment en êtesvous arrivé à désirer
le diaconat ?
Nous avons toujours
souhaité être au service
de l’Église. C’était par
l’étude de la théologie à
l’Université catholique
de Lille, par une formation à la catéchèse pour
adulte, par la préparation
au baptême, par l’accompagnement vers la confirmation… comme témoignage de notre foi.
Je remarque que
vous dites «‌nous‌»…
Oui, car le parcours du
diaconat se fait à deux, en couple. Le
premier des quatre engagements que
prend le diacre, c’est sa famille.
Comment envisagez-vous
le diaconat ?
L’évêque donnera une lettre avec
quatre missions : d’abord la famille,
puis le lieu de travail, une mission particulière selon le charisme de chacun
et enfin le service à la paroisse.
Les gens qui s’adressent au diacre attendent des réponses, il ne faut pas les
décevoir. Ce qui est essentiel ce n’est
pas de «‌faire le diacre‌», mais d’être
diacre comme on est, tout simplement.
Venons-en à votre parcours Nous avons été interpellés par monseigneur Gérard Defois, évêque de Lille,
prédécesseur de monseigneur Ulrich.
L’année zéro est vouée à la réflexion
Diacre
Le diacre - du grec diakonos,
serviteur - est ordonné pour
aider l’évêque et les prêtres
à veiller sur la communauté
chrétienne, en particulier sur
les plus pauvres. Il participe
aussi à la vie liturgique.
Certains sont ordonnés en
vue d’être prêtres, d’autres
le sont d’une manière
permanente et sont appelés
«‌diacre permanent‌».
Lectorat
afin de creuser notre motivation avant
l’engagement dans la formation.
Les six années suivantes, nous avons
vécu cinq à six week-ends de formation
complétés d’une retraite de cinq jours
avec un accompagnement spirituel.
À partir de la deuxième année, nous
avons été assistés par une équipe composée d’un collègue de travail, d’un
prêtre, d’un religieux, d’un couple ordonné et d’un représentant de la paroisse.
À la fin de la troisième année, c’est le
rite d’admission par une lettre d’engagement à l’évêque. À partir de là, il
y a participation à toutes les manifestations où les diacres sont présents et
soutenus par un «‌parrain‌» diacre.
La quatrième année est en cours :
début janvier nous avons été présentés à la communauté paroissiale lors
des vœux (voir ci-dessous).
C’est l’engagement de lire,
comprendre et partager la
Parole de Dieu.
L
e samedi 21 mars
de 17 h 30 à 19 h en
l’église Saint-Germain,
les jeunes de l’aumônerie
des collèges Maxence Van
der Meersh de Mouvaux
et Jeannine Manuel
accueilleront parents et
jeunes des aumôneries
du doyenné des Hauts de
Lys ainsi que les paroissiens pour un spectacle
qui clôturera la journée
«‌Bouge ta planète‌» du
Comité catholique contre
la faim et pour le développement (CCFD). Le spectacle évoquera la création et l’accaparement des terres.
Plusieurs pays seront représentés.
Un entracte sera prévu avec boissons et sandwichs.
Nous vous attendons nombreux afin que les jeunes
très motivés puissent repartir de ce temps fort en
«‌parlant autour d’eux‌» de ce qu’ils auront vécu.
Joëlle Horville, animatrice de l’aumônerie
Acolytat
C’est le service de l’autel, du
dépôt des offrandes et de la
prière communautaire.
Les démarches de carême
proposées par le CCFD
Quelles sont les étapes suivantes ?
Une étape importante a eu lieu le
10 février (la Saint-Arnaud) à SaintGermain : c’est ce qu’on appelle le
«‌ministère institué‌» c’est-à-dire le ‌lectorat‌et ‌l’acolytat (voir encadré).
À l’Ascension sont prévus cinq jours
de retraite suivis de la demande d’ordination à l’évêque. Celle-ci aura lieu
en début de cinquième année, après
consultation de l’équipe.
Et ce n’est pas tout, il y a encore deux
ans de formation après l’ordination du
diacre.
Depuis plus de cinquante ans, le CCFD accompagne
les communautés chrétiennes dans une démarche
de carême qui nous invite à une ouverture au monde.
es enjeux de cette année 2015 sont nombreux :
Enjeu du «‌vivre ensemble‌» au cœur d’un monde
en pleine ébullition où les peuples, les identités, les
cultures s’entrechoquent et se divisent…
Enjeu écologique qui sera abordé en décembre
2015 en France dans le cadre de la conférence
annuelle sur les changements climatiques.
Enjeu de la souveraineté alimentaire parce que la
faim demeure un fléau et que le modèle agricole de
l’agrobusiness dont on nous vantait les bienfaits est
mis en débat.
Le CCFD-Terre solidaire nous invite à la réflexion et
à l’action dans ces différents domaines parce que
comme Benoît XVI l’évoquait dans son encyclique
L’amour de la vérité : «‌Le thème du développement
est aujourd’hui fortement lié aux devoirs qu’engendre le rapport de l’homme avec l’environnement
naturel. Celui-ci a été donné à tous par Dieu et son
usage représente pour nous une responsabilité à
l’égard des pauvres, des générations futures et de
l’humanité tout entière.‌»
Propos recueillis par André Genel
Messe d’action de grâce et vœux 2015
Le jeudi 8 janvier, après une messe d’action de grâce, les paroissiens de Mouvaux se sont
retrouvés autour de leur curé Nicolas Tiberghien pour la cérémonie traditionnelle de vœux.
L
Pour toute information, consulter le site du CCFD national :
ccfd-terresolidaire.org ou rapprochez-vous du Centre de
documentation au 39 rue de la Monnaie à Lille
ou de Françoise et Daniel Poisson - tél. 03 20 94 17 74.
Soigner tant de choses
C
N
icolas a profité de l’occasion
pour présenter à la communauté Arnaud Hollebecque,
accompagné de son épouse
Élisabeth, qui se prépare au diaconat
et sera ordonné en octobre prochain
(voir ci-dessus).
Le verre de l’amitié permit d’échanger
tout en regardant le diaporama retraçant
les évènements importants de l’année
écoulée, en passant par le rallye Cyclamen en mai, les premières communions
et l’ordination d’Étienne Motte en juin,
la fête du caté en juillet, l’inauguration
de la maison paroissiale et la fête des
trois clochers en septembre, pour finir
par les célébrations de l’avent et de
Noël par les enfants des écoles.
Chacun repartit avec l’intention d’être
encore plus acteur de la vie paroissiale
en 2015.
hacun de nous peut penser : «‌Quelle est la
chose que je dois soigner le plus ?‌» Penser :
«‌Aujourd’hui je vais soigner ça‌». Mais surtout
soigner la famille ! La famille est un trésor, les
enfants sont un trésor.
Une question que les jeunes parents peuvent
se poser : «‌Ai-je du temps pour jouer avec mes
enfants, ou suis-je toujours occupé(e) et je n’ai
pas de temps pour eux ?‌». Je vous laisse cette
question. Jouer avec ses enfants : c’est tellement beau ! Et ceci est semer l’avenir.
Le pape François
4 ❚ Avril 2015
Jean-Claude Guillebaud
et Jean d’Ormesson
nous parlent d’espérance
Jean-Claude Guillebaud :
«Une autre vie est possible»
Journaliste, éditeur,
essayiste
chrétien,
JeanClaude Guillebaud
porte un regard
optimiste
sur
le devenir de
l’homme,
plus
perceptible encore
dans ce court essai
au sous-titre évocateur : «‌Comment
retrouver l’espérance‌» . En dix
chapitres courts,
il livre un témoignage plus personnel et survole
le XXe siècle pour mettre en évidence les sources du
malaise contemporain. Contre la désespérance surmédiatisée, «‌gaz toxique que nous respirons chaque
jour‌», contre l’ambiance de crise omniprésente, il
oppose l’idée d’un monde en profonde mutation,
qui se manifeste dans cinq domaines différents : la
géopolitique et le décentrement du monde, l’économie avec la mondialisation, la génétique et le
pouvoir d’agir sur la vie, le numérique qui génère un
«‌sixième continent‌» dématérialisé, et enfin l’écologie, prise de conscience de la fragilité de l’équilibre
de vie. En marche vers un autre monde, seules
l’empathie, l’entraide et la solidarité parviendront à
«‌réparer le monde‌» : un optimisme militant !
Éditions de L’Iconoclaste. 214 p. - 14 euros
Jean d’Ormesson :
«Comme un chant d’espérance»
Écrire un roman
sur «‌rien‌» : idée
étrange dont Jean
d’Ormesson
se
sort avec brio. Le
rien et le tout,
l’espace et le
temps, le hasard
et la nécessité,
le néant et l’univers,
l’homme
et
Dieu…
De
récentes avancées
scientifiques ont
prouvé que l’univers est en continuelle expansion.
Sorti du néant, il
a donc une histoire, un avant et un après… Et Dieu
dans tout cela ? En courts chapitres, comme autant
de pensées parfois fulgurantes, l’auteur livre ses
réflexions sur le sens de la vie et de l’univers, sur
la façon, puisque création il y a nécessairement,
dont l’homme exclut Dieu de cette création, ou au
contraire le place au centre, et sur quels points
d’appui se fonde sa propre espérance en l’existence de Dieu… Le texte, très poétique et ciselé,
comporte sans doute quelques redites, mais les
phrases portent, et l’auteur use de son sens inné
de l’écriture pour y mêler, ici ou là, une petite note
d’humour, une certaine légèreté de ton qui n’altère
en rien la profondeur d’un propos complexe tenu
par un éternel amoureux de la vie.
Éditions Héloïse d’Ormesson 2014. 120 p. - 16 euros
Chrétiens en Irak,
quelle perspective ?
Au centre spirituel du
Hautmont, le 7 janvier
dernier, le frère dominicain
Hani Daniel, franco-irakien,
a témoigné de la situation
des chrétiens sur place.
Un constat amer...
Thomas Levivier - Croix du Nord
À lire
B
asé à Ankawa (près d’Erbil,
Kurdistan irakien) parmi de
nombreux réfugiés, le frère
Hani Daniel est de passage à
Lille où il a fait six ans d’études.
Il nous fait écouter des chants religieux en araméen, langue du Christ,
parlée dans son pays. Puis, dans un
français parfait, il aborde son sujet,
comme dans une conversation. Il loue
l’accueil et la fraternité réservés, dans
la métropole lilloise : «‌Ces gens parviennent en France sans valise. Ils
n’ont que leurs vêtements. Tout est à
reconstituer‌». Des aides - financière,
humaine et matérielle - sont apportées
par l’a association Accueil et Fraternité, créée à cet effet1.
L’État islamique saccage tout, en Irak.
En juin, il s’en prend à Mossoul, deuxième agglomération du pays. Le
6 août, il chasse les chrétiens de Qaraqosh (50 000 habitants). On y parle
araméen dans ce berceau du christianisme.
Les djihadistes occupent la ville,
s’emparent des habitations et proposent le choix suivant : se convertir à
l’islam, ou payer une taxe exorbitante,
ou fuir en 5 minutes, sinon ? La mort.
Effrayés les chrétiens s’enfuient en
direction d’ Erbil, la capitale du Kurdistan.
Totalement démunis, ils s’installent
dans des camps de réfugiés. «‌L es
Kurdes nous laissent venir, observe
le frère Hani, mais ils ne nous aident
pas. Ils ne nous aiment pas. En plus,
c’est la canicule (40° à l’ombre).
Beaucoup d’enfants sont malades et
les conditions sanitaires sont déficientes. J’essaie de trouver parmi les
réfugiés des médecins, des soignants,
nous faisons ce que nous pouvons
avec… rien ! Quand l’ONU prend
conscience de notre détresse, elle déverse quelques subsides et disparaît.
Une tempête de sable emporte tout.
Censée nous protéger, l’armée ira-
Le chiffre
❚❚800
kienne nous abandonne, sans un mot.
On est marginalisé, c’est incompréhensible. L’Église tente de nous reloger. Les yazidis et les chrétiens qui
ne se sont pas enfuis sont égorgés,
leurs femmes violées ou vendues aux
enchères, entre 150 euros et 35 euros
selon l’âge.‌»
Et l’Europe ? On ne voit personne ! Si,
la France se manifeste. «‌Interprète, je
rencontre monsieur Fabius, monsieur
Hollande et monsieur Fillon, peutêtre décidés à nous aider. Nous espérons beaucoup de votre pays chrétien ! Sauf que, chez vous, on a du mal
à discerner votre chrétienté…‌»
Avant la chute de Saddam, en 2003,
l’Irak comptait 1200 000 chrétiens.
Respectés par le régime, ils pratiquaient librement leur religion. Aujourd’hui, il ne reste que 250 000 chrétiens qui se cachent.
Daech brûle, viole et tue. Daech prélève les organes humains et en fait négoce pour obtenir des fonds. Daech
saccage et incendie les églises et les
monastères : cinquante-cinq édifices
chrétiens détruits, des ornements brû-
C’est le nombre de familles
chrétiennes d’Irak qui sont
accueillies en France, dont
treize dans la région et deux à
Mouvaux où elles arrivent en avril
et mai prochain (les formalités
administratives sont très longues).
D’ores et déjà un groupe s’est
mobilisé pour rassembler meubles,
vêtements et finances, car il faudra
pendant un temps assumer les
frais de ces familles (quatre et six
personnes). Il faudra aussi des
volontaires pour l’apprentissage du
français et pour le suivi scolaire des
enfants.
Pour tout renseignement,
contacter Marcel Édouard
et Marie-France Thiriez :
03 20 26 64 69 - [email protected]
lés, des bibliothèques, riches de documents précieux, en cendres…
«‌O ù est la paix que nous vivions
en 2003 ? Aujourd’hui, pour circuler nous devons présenter une carte
d’identité, sur laquelle est inscrite
notre religion. Chacun en possède
trois. On a intérêt à présenter la
bonne… Le Vatican insiste, d’abord,
pour que nous restions sur cette terre
des premiers chrétiens. Puis Rome
comprend notre martyre et recommande la fuite.‌»
Depuis dix ans, deux projets pour
l’avenir de l’Irak : celui de Dieu ou
celui des Américains ! Lequel gagne ?
Joseph Requillart
1. Contact : 2 rue du Fay 59 830 Cobrieux
accueiletfraternité@gmail.com
Dis, pourquoi il y a plusieurs religions ?
C
onfrontés tôt à différentes approches religieuses,
voire à l’athéisme, les enfants s’interrogent. Pour leur répondre, l’auteur privilégie une approche
ouverte. Ouverte sur la diversité des
religions : bouddhisme, christianisme, hindouisme, islamisme, judaïsme, chacune est identifiable par un
symbole placé à chaque fois en tête
du paragraphe qui la concerne. Ouverte sur les thématiques essentielles :
qu’est-ce qu’une religion ? En quoi
sont-elles différentes ? Dieu existe-til ? Les lieux de prière, les commandements, le calendrier des fêtes, etc.
Ouverte aussi sur la foi, différente et
pourtant semblable, qui rassemble ou
divise les hommes. Ouverte enfin dans
les éclaircissements apportés : aux cent
quarante questions correspondent autant de paragraphes courts, où certains
mots en couleurs renvoient à l’index
pour compléter et enrichir chaque explication. Solide, ce qui ne gâte rien,
bien illustré, écrit avec des mots simples, ce livre à spirales au papier épais
peut être manipulé sans crainte.
«Dis, pourquoi il y a plusieurs religions ?»
de Sophie de Mullenheim. Éditions des
Deux coqs d’Or, 2014. 14,50 euro
Avril 2015 ❚ 5
Rencontre avec Élisabeth Demortier et Blandine Grincourt, catéchistes
Comment parler de la foi
aux enfants ?
Pour découvrir le vitrail que nous présentons
aujourd’hui, il suffit d’entrer dans l’église
Saint-François, et de se retourner après
quelques pas : le vitrail se trouve à droite de
l’orgue.
Élisabeth Demortier et Blandine Grincourt, chacune à leur manière, répondent
aux nouvelles orientations de la catéchèse. Pour les enfants comme
pour les adultes, de quoi s’agit-il ? Plus que simplement «‌apprendre‌» :
«‌comprendre et faire l’expérience d’un dialogue avec Dieu‌».
fants et allumé une bougie pour signifier la présence de Dieu. Au moment
où j’amène une figurine, je me tais,
cela permet aux enfants d’intérioriser.
De même, pour raconter le buisson
ardent qui brûle et ne se consume pas
devant Moïse, je me suis arrêtée ; pour
bien montrer le côté extraordinaire de
l’événement, on a parlé du feu de cheminée, un sachet de cendres dans la
main… Enfin, je reprends la Bible
des enfants pour leur raconter un autre
passage concernant le même personnage en les faisant interagir.
B
landine Grincourt, enseignante et mère de famille, avec d’autres adultes,
consacre une heure par semaine aux CE2 et une demi-heure
mensuelle à des enfants de la maternelle au CE1 dans une école de SaintAndré, près de Lille. Grâce au parcours «‌viens et suis-moi‌» élaboré par
l’institut Notre-Dame de vie*, il s’agit
de faire faire aux enfants un cheminement biblique sur trois trimestres.
Qu’appréciez-vous
dans cette façon de présenter
la foi aux enfants ?
Blandine Gincourt. Ce cheminement
suit l’année liturgique et comporte de
nombreux domaines d’approche de la
foi : la relation à Dieu et aux autres,
l’entrée dans l’Écriture sainte et l’histoire du salut, l’initiation à la vie liturgique et sacramentelle et la découverte de l’Église… À la fin de ce
parcours, je retiens surtout la réponse
d’un enfant à la question «‌Jésus, qui
est-ce ?‌» : «‌C’est le fils de Dieu, c’est
celui qui a donné sa vie pour nous !‌»
Quels sont les trois grands piliers
de cette catéchèse ?
Dans un premier temps, nous reprenons les textes de l’Ancien Testament pour montrer comment Dieu
s’est choisi un peuple qu’il aime, à
qui il veut se faire connaître et qu’il
veut amener dans un pays où il sera
heureux. Le deuxième trimestre entre
Noël et Pâques est centré sur les faits
marquants de la vie de Jésus et nous
terminons l’année par la découverte
de l’Esprit saint avec le temps des
Apôtres. On leur raconte la Bible à
l’aide de figurines en carton qui représentent chacune un personnage
ou un symbole. Elles portent le message principal que nous voulons
transmettre aux enfants de façon silencieuse.
Comment se déroule une séance ?
Quand je suis avec la classe, je lis le
texte biblique. Au préalable, on a installé un pupitre avec la Bible des en-
Comment les enfants
s’approprient-ils le texte ?
Les enfants réalisent parfois un dessin
ou un objet qui reprend le message
principal du texte. C’est le moment où
ils ont souvent envie de parler. Mais
c’est le temps de prière qui ramène
vraiment cette parole à ce qui fait leur
vie : qu’est-ce que Dieu nous dit aujourd’hui ? Quand Jésus cherche ses
Apôtres, peut-il compter sur nous ?…
Avec des mots simples et dans cet espace de liberté qu’est le silence, on
peut lui répondre : «‌J e sais que tu
m’appelles Seigneur, me voici…‌» ou
encore «‌Jésus, viens dans mon cœur.‌»
É
lisabeth Demortier, animatrice en pastorale, fait partie
de l’équipe du service diocésain de catéchèse lillois depuis
six ans. Elle accompagne des équipes
de catéchistes qui, sur le doyenné de
Roubaix-Est, ont choisi de suivre les
nouveaux modules de catéchèse élaborés par les évêchés de Lille, Arras
et Cambrai.
Selon vous, quelles sont les
principales qualités des nouveaux
modules de catéchèse ?
Élisabeth Demortier. Cette catéchèse
propose des itinéraires spirituels pour
toutes les étapes de la vie, de l’enfance
à l’âge adulte, et peut rejoindre chacun là où il en est dans sa foi. On y
découvre ce Dieu invisible qui veut
s’adresser aux hommes comme à des
Les vitraux ont la parole
amis, et l’enfant, même s’il n’a pas
toutes les connaissances, peut naturellement avoir cette proximité avec lui.
Le module se présente
comme une progression,
quelle en est la première étape ?
Après une première séance où l’on
prend le temps d’accueillir ce que les
enfants expriment à partir d’une chanson ou d’un support visuel, on leur fait
découvrir la tradition vivante, c’est-àdire la vie d’un témoin du Christ. Le
but est de connaître Jésus à travers les
saints, de s’approprier leur message et
le questionnement qu’il soulève dans
leurs vies.
Puis vous «‌plongez‌» les enfants
au cœur du texte biblique…
Oui, nous posons le décor à travers
une petite mise en scène. Pour l’histoire de ­Zachée, les enfants se sont
mis dans la peau des personnages : le
collecteur d’impôts cupide, les gens
mécontents qui accusent Jésus parce
qu’il va chez un voleur… Après lecture de l’Évangile, je leur ai démandé :
«‌À votre avis, maintenant, qu’est-ce
qui va changer dans la vie de Zachée ?
Comment va réagir son entourage ?‌»
Les enfants jouent alors le dénouement de l’épisode et l’animateur souligne l’essentiel du message : la bonté
de Jésus qui donne envie à Zachée de
se tourner vers les autres. Un des enfants s’est fait baptiser au cours de
cette année et m’a dit : «‌Quand j’ai
senti l’eau couler sur mon front, je
me suis senti comme Zachée, transformé…‌»
Dans un troisième temps,
les enfants sont amenés
à connaître Jésus
«‌en passant par la liturgie‌».
On leur fait vivre et comprendre le
sens des rites de la messe, des sacrements, de la vie de l’Église à partir
de ce qu’ils vivent au quotidien… Et
nous terminons chaque séance par un
chant, une prière, ou par un temps festif de célébration.
Qu’avez-vous envie de dire
à un adulte qui démarre
avec un groupe de caté ?
Tout d’abord, il faut avoir vécu soimême le module, même s’il est conçu
pour les enfants, découvrir ce que cela
fait surgir comme questions pour soi ;
il s’agit de se laisser faire par ce chemin spirituel sans penser au déroulement de la séance que l’on fera avec
les jeunes.
Propos recueillis
par Véronique Droulez
* www.notredamedevie.org/
Formations-viens-suis-moi
L
e regard se pose d’abord sur la partie basse : les
couleurs rouge, orange et jaune s’entremêlent
pour évoquer des flammes. On distingue même un
bras nu qui se lève, quelques visages et des chevelures.
Un peu plus haut apparaît le motif central : un
calice de couleur claire, surmonté d’une énorme
hostie auréolée comme un soleil. On le dirait posé
sur une table, encadré de deux chandeliers.
Encore plus haut, trois anges semblent escalader
la montagne, accompagnés de plusieurs groupes
de personnes, toutes portant un voile sur la tête.
Ils paraissent se diriger vers le sommet où brille un
énorme soleil. Il n’y a qu’un seul mot visible à la
voûte du vitrail, pour guider notre compréhension
‌de cette œuvre : «aeterna‌»,
du latin «‌éternelle‌».
Pour interpréter ce vitrail,
il est important de considérer le motif central : le
pain et le vin eucharistiques. Placés au milieu,
ils expriment la présence
du corps et du sang du
Christ ressuscité qui se
donne à nous dans chaque
eucharistie.
Les corps qui se consument dans les flammes
évoquent
les
visions
ancestrales de l’enfer, en
contraste avec les anges
du ciel qui guident des
hommes et des femmes
vers la lumière éternelle.
Jean met ces paroles dans
la bouche de Jésus dans
son évangile au chapitre
6 (verset 54) : «‌Celui qui
mange ma chair et boit
mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour‌».
Comprenons bien ceci : le
mot
‌
«chair‌» désigne tout
ce qui fait la réalité de
l’homme avec ses possibilités et ses faiblesses.
Jean insiste sur la valeur
du salut de l’eucharistie.
«‌Vivre, c’est entrer en communion avec le Christ, et
dès lors avec le Père ; cet échange fait de connaissance et d’amour mutuels est promis de manière
certaine et définitive. Le repas eucharistique est,
dans le temps présent, un signe privilégié de cette
communion‌»1.
En avril, dans notre paroisse, les enfants de caté 2
vivront leur première communion. Après un beau
temps de préparation, ils s’approcheront eux aussi
de la table du Seigneur. Puissions-nous les accompagner, et redécouvrir à chaque eucharistie le don
que Dieu nous fait de son corps et de son sang pour
être témoins de son amour auprès de nos frères.
Et ainsi ensemble, nous pourrons chanter :
«Voici le corps et le sang du Seigneur,
La coupe du salut et le pain de la vie,
Dieu immortel se donne en nourriture,
Pour que nous ayons la vie éternelle.»
Marie-Sophie Desnoulez
1. Note de la Tob : Traduction œcuménique de la Bible, page 2561.
6 ❚ Avril 2015
www.lille.catholique.fr
Chrétiens dans le monde rural (CMR)
Une foi qui invite à l’action
À noter
Jeunes et famille
Atelier (17-25 ans)
Du 14 au 16 mai, plus de mille
personnes des équipes CMR nationales
se retrouveront à Hazebrouck pour
faire le bilan des cinq dernières années
et se remettre en marche
pour les cinq prochaines.
❙ Samedi 18 avril, 9 h-17 h 30. «‌À l’âge de «‌tous les
possibles‌», quel sens donner à sa vie ?‌» Avec un coach
et un psychologue.
Centre spirituel du Hautmont - 31, rue Mirabeau à Mouvaux
03 20 26 09 61 - [email protected] L
Familles
a famille, le travail, la santé, l’engagement : ces sujets nous concernent tous.
Chaque mois, dans les zones rurales de
la région, des hommes et des femmes
se retrouvent pour partager sur ces thèmes. Le
petit plus est de faire le lien avec l’Évangile,
grâce à l’accompagnateur et aux outils proposés par le mouvement. C’est une manière
de vivre notre foi complémentaire de la vie
d’Église et de la célébration du dimanche.
Nous ne restons pas entre nous à discuter, nous
essayons aussi d’agir dans la société en fonction de nos valeurs et nos échanges. Pour nous,
le message d’Évangile est toujours d’actualité.
Il est porteur d’espérance pour le monde et
nous invite à nous engager.
Nous souhaitons montrer un visage ouvert sur
la société d’aujourd’hui. Le pape demande
aux chrétiens d’aller aux périphéries : cela ne
signifie pas seulement de voir ce qui va mal,
mais aussi d’essayer d’agir au mieux afin de
rejoindre ceux qui n’ont pas la parole, ceux qui
doutent.
❙ Samedi 18 et dimanche 19 avril, 14 h-17 h.
Vivre un temps en famille autrement.
Centre spirituel du Hautmont - 31, rue Mirabeau à Mouvaux
03 20 26 09 61 - [email protected] Ch’ti pélé (13-15 ans)
❙ 25 au 30 avril. Avec des centaines de collégiens,
rejoins des pèlerins du monde entier à Lourdes.
Infos et inscriptions sur www.christonlille.com
Marche du Grand Vent
❙ Jeudi 14 mai, Ascension. Marche dans les
Flandres, avec le Service diocésain des jeunes.
Infos sur www.christonlille.com
Sorties culturelles
Spectacle «‌Cœur à cœur‌»
❙ Vendredi 17 et samedi 18 avril, 20 h.
À partir de 8 ans. Durée : 1 h 10
Magali Everaere
Monastère de la Plaine.
Gospel
Témoignage de Marc Deheele, maire de Buysscheure
❙ Samedi 18 avril à 19 h ou 20 h 30 à la cathédrale
de Lille.
«‌Je suis impliqué dans la vie associative de mon village depuis vingt-cinq ans et dans l’équipe
municipale depuis vingt ans. Cet engagement est motivé pour l’essentiel par la contribution que
chacun doit avoir pour la construction de la société. L’équipe CMR est un endroit où je reprécise le
pourquoi et le comment de mes humbles contributions à une société du «‌mieux-être‌». L’équipe CMR
m’aide aussi à critiquer la manière avec laquelle je manifeste ma foi chrétienne au quotidien.‌»
Place Gilleson à Lille - 03 20 31 59 12
[email protected] - http://cathedralelille.com
«‌L’équipe CMR, un lieu pour mieux comprendre et mieux m’impliquer‌»
Chrétiens dans le monde rural : 1, contour de l’Église 59 270 Méteren - tél. 03 28 48 73 46 - www.cmr59lille.fr
Nuit des cathédrales
❙ Samedi 9 mai : la cathédrale de Lille ouvre ses
portes en soirée pour un programme culturel et
spirituel.
http://cathedralelille.com
Denier de l’Église
Votre don fait vivre l’Église !
La nouvelle campagne du denier de l’Église est lancée, pour verser
un traitement aux prêtres et rémunérer les salariés du diocèse.
L
’Église ne reçoit aucune subvention de l’État ni du
Vatican. C’est votre don au denier qui sert à faire
vivre 534 personnes : 369 prêtres en activité ou retraités, 9 séminaristes et 156 salariés laïcs (équivalent
temps plein). Votre don permet à l’Église d’accomplir sa
mission : annoncer la Parole de Dieu, célébrer les grands
moments de la vie et servir tout homme, en particulier
ceux qui souffrent.
Infos : [email protected] - 03 28 36 54 22
Comment et combien donner ?
❙ Vous pouvez donner par chèque, espèces,
prélèvement automatique ou faire un don en ligne‌
sur www.denierchti.fr
❙ L’Église en France propose de donner 1 à 2% du
revenu annuel. À titre indicatif, le don moyen du denier
dans notre diocèse est de 217 €.Toute contribution,
aussi modeste soit-elle, est précieuse. L’important est la
participation du plus grand nombre. N’oubliez pas que
votre don est déductible de l’impôt sur le revenu.
Rencontres
Témoignage
❙ Vendredi 17 avril, 19 h 30-21 h 30. Mario et
Françoise Denaeyer partagent leur expérience à
Saint-Jacques-de-Compostelle.
70, rue Victorine Deroide à Merville - tél. 03 28 42 82 27
Soirée de louange
❙ Samedi 18 avril, soirée proposée par les
Franciscains et la famille franciscaine, avec la participation d’instrumentistes et de groupes de prière.
Église Saint-Jean Bosco de Mons-en-Barœul
Sens et défis de l’Église
❙ Mercredi 22 avril, 14 h. La place des femmes, des
familles, des jeunes.
Monastère - 770, rue Félix-Dehau à Bouvines - 03 20 41 50 28
Avril 2015 ❚ 7
Horaires des offices de pâques
Sacrement de réconciliation en doyenné
Dimanche 29 mars : Rameaux et de la Passion du Seigneur
Samedi 21 mars
10 h 30 Mouvaux église Saint-Germain.
Lundi 23 mars 19 h Halluin église Saint-Hilaire.
Mardi 24 mars 15 h Wervick Sud église Immaculée
Conception.
Mercredi 25 mars 19 h 30 Bondues église Saint-Vaast.
Jeudi 26 mars 19 h Linselles église de la Nativité
de Notre-Dame.
Vendredi 27 mars 19 h Roncq église Saint-Piat.
Lundi 30 mars 19 h Comines église Saint-Chrysole.
Aux heures habituelles de messe, bénédiction du buis.
(à l’entrée ou en dehors des églises)
Jeudi saint 2 avril : la Cène du Seigneur
18 h Sacré-Cœur suivie de la nuit de l’adoration.
19 h 30 Saint-Vaast, Bondues.
Vendredi saint 3 avril
15 h Saint-Germain, chemin de croix.
19 h 30 Saint-François, célébration de la Passion.
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est VUE
et LUE
Samedi saint 4 avril : veillée pascale
20 h Sacré-Cœur.
Dimanche saint 5 avril : Pâques, résurrection de jésus
9 h Saint-François.
11 h Saint-Germain.
Contactez
C
ontact
Bayard Service Régie
au 03 20 13 36 70
Carnet paroissial
Partagez vos vacances
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de construction personnelle, dans un
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l’échange et l’écoute. En ouvrant votre maison,
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l’épanouissement d’un enfant, pour contribuer à
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l’esprit qui nous anime : désintéressement,
respect des différences, reconnaissance des
richesses et des capacités de l’enfant, discrétion
sur son passé et sur sa famille.
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contactez-nous !
L’équipe AFV
Contact : Secours catholique,
39 rue de la Monnaie 59 000 Lille - 06 88 59 21 91
[email protected]
Infos pratiques
Permanences
Lundi, mercredi et vendredi de 14 h à 18 h.
Permanence d’accueil uniquement
Samedi de 9 h 30 à 11 h 30.
10 place de Gaulle - Mouvaux
tél. 03 20 26 05 87
Secrétaire paroissiale : Karine Feret
[email protected]
❚❚L’urgent et l’essentiel
Seigneur,
ce soir, je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer,
tant je suis pressé par l’urgence.
J’ai tant de choses à faire : courriers, messages électroniques,
dossiers, réunions, rendez-vous…
Comprends-moi, Seigneur,
dans la vie moderne, tout est devenu urgent.
Mais voici que toi, tu m’apprends à distinguer l’urgent de
l’essentiel.
Et si l’essentiel, demain, consistait à rester disponible
pour tel appel imprévu, pour telle rencontre inopinée ?
Et si l’essentiel se cachait dans les interstices de l’agenda
trop rempli ?
Seigneur,
apprends-moi à rester disponible pour l’imprévu,
car c’est peut-être en acceptant de perdre son temps
que finalement on le gagne.
Qu’importe les choses urgentes à faire,
l’essentiel, ce soir, c’est de guetter ta présence.
Seigneur, apprends-moi chaque jour
à faire passer l’essentiel avant l’urgent.
Jean-Marie Petitclerc Prières glanées, éditions Fidélité
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par le baptême
Décembre
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Valentine Lambin, Héloïse Caffier, Garance Carlier, Rose Capowiez, Gabriel Covain-Leblan, Thaïs Vins, Arthur Carrette, Louis Renaud, O’rava Haereraaroa.
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Mme née Isabelle Gaude, 93 ans. Mme Trentesaux, née
Françoise Vernier, 92 ans. Mme née Pascale Toulemonde,
82 ans. Mme Robert Desbouvries, née Paule Lefebvre,
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bousculent, subir ou inventer sa vie ?‌» Subir, rebondir ou
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Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP
Président : père Xavier Bris - Rédacteur en chef : père Gérard Serien
Textes et photos : droits réservés
Rédaction : 10 place de Gaulle - 59 420 Mouvaux - Tél. 03 20 26 05 87
Édité par Bayard Service Édition
Parc d’activité du Moulin - Allée Hélène Boucher BP 60 090 59 874 Wambrechies Cedex
Tél. 03 20 13 36 60 - fax 03 20 13 36 89
Directeur de la publication : Georges Sanerot
Secrétaire de rédaction : Frédéric Pascal
Maquette : Florence Dupond Régie publicitaire : Bayard Service Régie - tél. 03 20 13 36 70
Imprimerie : Indicateur Hazebrouck - Commission paritaire 68 309 - Dépôt légal : 2e trimestre 2015
Prochaine parution : 25 mai 2015 - 24 août 2015.
8 ❚ Avril 2015
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PFEG - CPJE (Classe à Projet Jeunes Entrepreneurs) - Littérature et Société Sciences et Laboratoire - Méthodes et Pratiques Scientifiques - Latin - Grec Musique - Volley-ball
Merci à nos annonceurs
ancienne bonneterie, rue d’Isly,
depuis longtemps oubliée, mais toujours
occupée par plein d’activités, s’est offert une vocation supplémentaire. Non
contente d’abriter un hammam et un
spa, elle se donne l’allure d’un loft avec
deux grandes chambres d’hôtes. Avide
de nouveauté, M. Mouvaux explore les
lieux. Il n’en croit pas ses yeux : une
serre tropicale, peuplée d’une trentaine
d’espèces de végétaux accueille les hôtes qui savourent leur petit-déjeuner. Sportif, notre explorateur rêve de se baigner dans la grande piscine voisine, chauffée
par des panneaux solaires. Mais (économie d’énergie oblige) elle n’est ouverte
que de fin mars à septembre.
■■Comme
tous les ans, M. Mouvaux
va faire son petit tour à la «‌Bourse
aux collectionneurs‌», organisée par le
Lion’s Club. Toujours plus de succès !
Les passionnés affluent de tous les horizons. Perspicace, notre ami note que
les exposants n’hésitent pas non plus
à faire le voyage depuis l’Oise ou le
Calaisis : un évènement mouvallois ?
Mieux encore : un évènement régional !
fervent de marche à pied en
pleine nature, M. Mouvaux fait vibrer
sa fibre écologique en observant un
étrange manège avec les poissons de
l’étang du parc du Hautmont. On les
pêche à l’aide d’un seau et on les jette
tout doucement dans une pelleteuse !
Choqué, mais curieux, M. Mouvaux
mène son enquête. On lui explique
qu’il faut éviter d’abimer les écailles
des poissons, ils sont donc traités avec
un soin quasiment vétérinaire et trans-
■■La SRU (loi : Solidarité et le renou-
portés (en pelleteuse), aussitôt vers un
autre étang, le temps que le leur soit
récuré. N’ayant jamais voyagé en pelleteuse, notre ami se dit que c’est sûrement confortable…
vellement urbain) fait de notre cité
une image de mixité sociale. Au long
de ses pérégrinations «‌citoyennes‌»,
M. Mouvaux recense des logements
sociaux un peu partout : ils cadrent
parfaitement dans le paysage ; voyez
l’ancien poste EDF sur le boulevard,
le quartier de l’Escalette, le Cil édifié juste après-guerre, sans oublier le
cœur de ville. Au total sept cent vingt
logements sociaux ! Peut mieux faire,
dit-on, mais ce n’est pas fini…
■■Et
■■Et
puis, toujours flânant au parc du
Hautmont, c’est un rite, M. Mouvaux
constate que les travaux de relooking
avancent. L’écologie du site et la biodiversité y sont bien respectées ! Pourquoi s’interroge-t-il ? Il réfléchit très
vite et une réponse pertinente jaillit de
l’esprit : il s’agit de favoriser le retour
des espèces animales bousculées par
ses longs mois de travaux. Fier de sa
trouvaille, il redresse la tête et poursuit sa promenade d’un pas guilleret…
■■Grand
un enfant qui souffre d’un handicap, et
‌qui ont envie d’échanger : «Ce qui est
fascinant s’entend-il dire, c’est le chemin que nous fait faire notre enfant‌».
Cette association est animée par une
équipe de bénévoles, au centre spirituel du Hautmont.
■■M.
Mouvaux s’intéresse à l’association ‌Cœur de maman‌qui existe à
Lille depuis quelques années. Elle est
ouverte à toutes les mamans qui ont
le forum des aînés ? Certes,
M. Mouvaux n’est pas un perdreau de
l’année. Mais il se sent encore jeune.
Quand il apprend qu’une nouvelle édition du Forum des aînés se déroule le
14 mars à l’espace Jean-Richmond, il
se regarde dans le miroir : s’il se glisse
au milieu des participants, il passera
inaperçu. Alors, il enfile son pardessus et rejoint la manifestation. Nos
aînés et leurs familles y découvrent
les réponses à leurs attentes de la vie
quotidienne grâce au Centre communal d’action sociale (CCAS) et à diverses associations qui tiennent un
stand. M. Mouvaux envisage ses vieux
jours, l’esprit apaisé.
ECOLES MATERNELLES et PRIMAIRES
CATHOLIQUES de MOUVAUX
• SAINT-FRANÇOIS
5, rue Pierre Prévost - 03 20 26 38 30
[email protected] - www.ecolesaintfrancois.fr
Quelques saints de mars et d’avril
• SAINTE-JEANNE-D’ARC
25, rue de Londres - 03 20 26 07 12
[email protected] - http://ecolejeannedarc-mouvaux.fr
• SACRÉ-CŒUR – SAINT-PAUL
46, rue Vauban - 03 20 26 01 67
[email protected] - www.sacrecoeursaintpaul.fr
COLLEGE PRIVE
SAINT THOMAS
6e bilangue Anglais/Allemand – LV2 : Allemand, Espagnol,
Latin - Découverte professionnelle 3h
Classes à option volley-ball avec le club Tourcoing Lille Métropole Nord
111 rue de Lille, 59200 Tourcoing
234 bis rue de Lille, 59223 Roncq
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Tél : 03.20.76.98.50
Tél : 03.28.35.08.45
■■Le
31 mars : saint Benjamin,
diacre, martyr en Perse (+ 401). À
la suite d’une provocation d’un évêque
qui détruit un temple païen, le roi de
Perse déclenche une cruelle persécution de trois années. Benjamin est arrêté parce que sa prédication convertit
beaucoup de mages adeptes du Dieu
Soleil. Condamné à mort pour préférer adorer le Christ au lieu du soleil, il
meurt en martyr.
■■Le 22 avril : Sainte Valérie vierge
et martyre à Limoges (3 e siècle).
Valérie est la fille du gouverneur de
Limoges. Elevée dans la religion chrétienne, elle fait vœu de chasteté pour
se livrer à une vie contemplative et refuse d’épouser un haut fonctionnaire.
Celui-ci, fou de colère, la fit décapi-
ter. La légende dit qu’elle prend sa tête
dans les mains et la porte à l’autel où
Saint Martial célébrait les mystères.
■■Le 28 avril : saint Germain
évêque (+ 576). Germain voit le jour
près d’Autun, non désiré par sa mère
qui souhaite avorter. Elle y renonce,
l’enfant vécut. Après des études à
Avallon, il devient moine dans une
petite communauté locale. L’évêque
d’Autun l’ordonne prêtre pour évangéliser ce pays des Francs. Abbé
de Saint-Symphorien d’Autun, les
moines s’en méfient : il donne leur
pain aux pauvres. Le roi, Childebert,
fils de Clovis, se prend d’amitié pour
lui. Le voilà évêque de Paris. Il opère
des guérisons miraculeuses et libère
les esclaves. Il contribue au dévelop-
Autel latéral (droite) de l’église
Saint-Germain de Mouvaux.
pement du culte des saints gaulois. Il
fonde aussi l’abbaye qui devient SaintGermain-des-Prés où il est enterré.
Prière
21.7.11.9.16.7.23.20 // 18.17.23.20 //
9.20.3.16.6.11.20 //
12.3.11 // 4.7.21.17.11.16 // 6.7 //
4.17.11.20.7 // 7.22 // 15.3.16.9.7.20 //
21.7.11.9.16.7.23.20 // 18.17.23.20 //
9.20.3.16.6.11.20 //
12.3.11 // 4.7.21.17.11.16 // 6.7.22.20.7 //
16 17 23 20 20.11 //
6.7 // 22.17.16 // 3.15.17.23.20 //
Jeu
Remets les lettres dans le bon ordre
et tu découvriras l’un des sept sacrements.
C’est le signe de la présence du Christ,
de sa vie donnée pour tous.
A
S
I
U
I
E
E
R
C
H
T
Voici le code : a=3, b=4, c=5… y=1, z= 2.
À toi de jouer !