Magazine des paroisses du secteur de la Lomagne du Gers n° 19 Engagés au service de l’autre alain pinoges/ciric bimestriel - avril 2015 - 3 e en vies Lomagne Participation annuelle 15 € - participation de soutien à partir de 20 € ■■ Notre-Damede-Fleurance Vie paroissiale pages 5-6 Paraboles ■■Saint-Blaisedu-FezensaguetLomagne La charité, c’est l’affaire de tous page 7 32 ■■ n.-d.-de-tudetsaint-clair Le club Bon Accueil à Saint-Clar page 17 Villes et villages jumelés Se sentir Gersois et Européen ■■ saint-jacquesen-lectourois Témoignage d’une catéchumène page 18 pages II - III 2 Dossier Dossier édito Engagement Pendant le Carême, et dans la semaine sainte, il nous est demandé de nous engager à la suite du Christ, comme ses amis le firent après son départ et sa résurrection. Nous engager concrètement, au service de nos frères, de nos amis, de nos patients, de nos concitoyens… non pas en pensées et en prières mais concrètement. Jésus attend de nous de l’écoute, de la tendresse, de la présence. Il ne s’agit pas de dire « Je prie, je verrai cela plus tard, je t’écouterai après… » Non, Jésus attend que nous nous levions, que nous fassions pour l’autre ce dont il a besoin dans l’instant. Souvent, nous essayons de manipuler Dieu dans nos prières, en lui demandant d’intervenir pour telle ou telle situation, nous osons même penser « Mais si Tu existes, fais que… ». Jésus a essayé lui aussi mais a vite accepté « Que ta volonté soit faite ». Alors soyons aussi des hommes (et des femmes !) de volonté, au service des autres, au service de Dieu. Comme tous ces bénévoles dont vous lirez les témoignages dans ce bulletin qui a voulu saluer l’engagement. Bonne lecture, et surtout, belles rencontres ! Maryse Pascau Vies en Lomagne Rédaction : 30, rue Nationale - 32 700 Lectoure Tél. 05 62 68 83 83 Directeur de publication : Abbé David Cenzon Rédactrice en chef : Maryse Pascau Régie publicitaire : Bayard Service Régie Imprimerie : Merico Delta Print (12) ISSN : 1165-6484 - Dépôt légal à parution Abonnement annuel : 15 � - Abonnement de soutien : 20 � (verser au compte de la paroisse) Crédits photos : Vies en Lomagne, sauf mentions spéciales Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 Engagement, vie as Nombreux sont celles et ceux qui renoncent à une position de simple spectateur, s’engagent pour une cause et mettent leur pensée et leur action au service des autres. Pourquoi, comment et où s’engager ? L a réponse à cette question est à la fois simple et difficile. En effet, s’engager c’est se lancer dans une histoire d’amour et de joie, donner de soi en étant selon l’expression de Benoît XVI « disponible à se perdre pour l’autre », chacun à sa manière, en fonction de ses « talents ». L’engagement est donc davantage une question de volonté que de compétence. Là réside la difficulté… Mais où s’engager ? Pourquoi pas dans une association ? Leur nombre est pléthorique. Le centre d’économie de la Sorbonne et le Centre national de la recherche scientifique recensent en France 1 300 000 associations actives, tous domaines confondus. Le choix est donc vaste et permet de trouver l’engagement qui convient à chacun : humanitaire, social, culturel, politique, sportif, spirituel, vie conjugale, religieuse… De plus, autorisées par la loi en 1901, certaines associations comme la Croix Rouge, le CCFD, Médecins sans frontière, le club du Vieux Manoir, les Amis de Flaran, les Restos du cœur, le Secours catholique, le scoutisme, etc. sont reconnues d’utilité publique depuis 1948. Elles bénéficient des compétences de 16 millions de bénévoles actifs dont le nombre progresse de 4 % par an. Voici quelques exemples d’engagement S’engager pour soigner Avant même d’avoir achevé ses études, le Dr A. Ludger, médecin à Puycasquier, a mis très jeune ses talents et son énergie au service des corps et des cœurs meurtris. Quelle fut l’origine de sa décision ? Il nous livre les motivations de son engagement auprès des malades et handicapés à Lourdes, dans le cadre de l’association Hospitalité Sainte-Bernadette, durant le pèlerinage annuel des malades : « S’engager pour défendre ses convictions me semble une chose naturelle que j’ai acquise grâce à mon éducation familiale et confessionnelle. Le choix de la médecine a toujours été une évidence : être au service, soigner les corps et écouter les âmes. Se rapprocher de l’autre en le rassurant. De là à suivre le chemin qui mène à Lourdes, il n’y avait qu’un pas. Une première expérience en tant qu’étudiant, une découverte, celle d’un autre monde, une bulle d’amitié, de partage, de véritable compassion, une leçon de vie et d’amour déclinée par les malades et les soignants. Cette première cure demandait à l’évidence, des piqûres de rappel, et cet engagement dans le pèlerinage des malades est devenu, pour moi, un acte indispensable. Il m’a rappelé les vraies valeurs de la vie. Il m’a permis de les remettre à leur place dans un quotidien trop souvent matérialiste. Donner de son temps pour les autres, c’est l’immense plaisir de voir la lumière dans leurs yeux… Alors, comment ne pas s’engager ? » S’engager contre la misère et donner de l’espoir Nombreuses sont les associations caritatives, souvent moins célèbres et médiatisées que les Restos du cœur mais cependant très actives. Ainsi le Secours catholique, fondé le 8 septembre 1946 par l’abbé Jean Rodhain, à l’appel de Dossier 3 ssociative, bénévolat l’assemblée des cardinaux et évêques de France, a pour mission « de faire rayonner la charité chrétienne par une solidarité concrète en France et dans le monde ». Une bénévole parmi les 67 000 de cette association témoigne : « Pourquoi mon engagement au Secours catholique ? Parce que le chemin vers Dieu passe obligatoirement par celui de nos frères. Mgr Rodhain disait : "Nous sommes les mains du Cœur de Dieu". J’ai fait partie pendant quelques années de l’équipe Action internationale du Secours catholique qui m’a ouvert les yeux sur la détresse des personnes vivant dans des pays tellement éloignés de nous qu’on pourrait presque les oublier. Pendant mes années d’enseignement, j’ai essayé de sensibiliser les jeunes à une société plus juste, plus solidaire. La jeunesse est ouverte à ce genre de discours et son enthousiasme pour la cause, vous aide à agir. Il y a eu la vente de petites bougies que chacun s’efforçait de vendre autour de lui… Nous arrivions à un bénéfice substantiel qu’ils étaient heureux d’envoyer vers l’Inde, le Pérou ou Haïti, ou bien un mini vide-grenier organisé pendant les récréations d’une journée. Les idées ne manquaient pas… J’ai quitté l’équipe mais, avec l’aide d’une autre bénévole, nous participons à la Journée nationale, une journée pour ne pas oublier que la misère existe, qu’elle est quotidienne, qu’elle frappe et détruit moralement des femmes, des enfants, des personnes isolées, qu’il y a désormais, installée dans notre pays, la précarité… » À la fin de son témoignage, cette personne ajoute : « Nous pouvons trouver des prétextes pour ne rien faire, ne pas agir, ne pas penser. Nous pouvons rester dans nos tranquillités. La charité n’a que faire des discours bien conçus, élitistes. La charité, c’est d’abord avoir un cœur, l’ouvrir, donner de soi sans contrepartie, sans attente, gratuitement ». Bel exemple d’un engagement pour « être près de ceux qui sont loin de tout ». Marguerite Aris avec la collaboration de Pierre-Marc Sabarros. S’engager pour sauver des vies « C’est le rêve de tout jeune enfant ou adolescent d’être pompier. » à l’exemple des sapeurs pompiers. En France, ils sont environ 200 000 hommes et femmes qui vivent un engagement quotidien au service des autres. Et à Saint-Clar ? Ils sont vingt-et-un pompiers volontaires, dont deux femmes et parmi eux deux infirmiers. Tous ont une profession. Ils vivent donc cet engagement en même temps que leurs métiers. Pour eux, solidarité, disponibilité, service ne sont pas de vains mots. C’est le seul service public, présent jour et nuit, répondant aux divers besoins, toujours plus nombreux dans le secours à la personne. Conditions d’engagement Être âgé de 16 à 55 ans - Jouir de ses droits civiques - Exercer son activité avec obéissance, discrétion et responsabilité - remplir les conditions d’aptitude physiques et médicales en fonction des missions exercées - Être disponible particulièrement en journée. À Saint-Clar, certains ont la possibilité de quitter leur travail. La formation Tout sapeur-pompier volontaire bénéficie d’une formation initiale, adaptée aux missions exercées dans son centre de secours : service à la personne, secourisme, incendie, opérations diverses. Ils ont d’un à trois ans pour se former. Ils ne partent en intervention qu’après être formés. Tous les premiers vendredis du mois, après le travail, ils ont une rencontre sur le maintien des acquis, appelée manœuvre. Témoignage de Pierre-Marc « C’est le rêve de tout jeune enfant ou adolescent d’être pompier. Je connaissais ce milieu, ma mère Nicole étant chef de centre avant son décès. Ainsi en mai 2005, âgé de 17 ans et étant étudiant, j’ai pu m’engager, voulant me donner aux autres et aimant l’esprit d’équipe. Vous n’entendez plus la sirène… car tout pompier a sans cesse sur lui un "sélectif" qui le prévient pour une intervention. C’est le centre de traitement de l’alerte à Auch qui nous avertit. Pour un malaise, il faut quatre pompiers ; pour le feu, six pompiers, pour les accidents cinq à sept pompiers. Il y a 43 centres de secours dans le département du Gers, regroupés en compagnie. Pour Saint-Clar, c’est la Ténareze - Lomagne. Chaque soir, sur notre logiciel d’internet, nous devons signaler notre présence pour le lendemain. Travaillant à Condom, je fais surtout des interventions de nuit, avec astreinte chez moi, à raison d’une semaine mensuelle car nous sommes quatre équipes de nuit. Nous faisons environ 150 interventions par an : 70 % de secours à la personne, 15 % incendies, 15 % accidents, plus les opérations diverses. Nous sommes des volontaires et non des bénévoles. Nous percevons par heure d’intervention 8 à 11 euros selon le grade de l’armée. Le chef de centre est lieutenant, je suis sergent et très heureux d’être pompier volontaire. Il y a, à Lectoure, une section «jeunes sapeurs-pompiers» pour les 12 à 16 ans, le samedi matin pour apprendre les gestes qui sauvent. Venez nous rejoindre car nous ne sommes pas assez nombreux. Nous vous ferons partager notre passion. » n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 4 Dossier S’engager dans la vie religieuse et consacrée Témoignage de frère Jean Guerric Espiau, originaire de Montesquieu (Gers), moine de l’abbaye cistercienne de Sainte-Marie-du-Désert, dans la Haute-Garonne, près de Cadours. E n octobre prochain, j’aurai la joie de célébrer mon jubilé, c’est-à-dire les cinquante ans de mon premier engagement dans la vie monastique cistercienne, après deux ans de noviciat. C’était le 7 octobre 1965, en la fête de Notre-Dame-du-Rosaire. Dans le chapitre de l’abbaye de SainteMarie-du-Désert, j’étais entouré de mes anciens condisciples du grand séminaire d’Auch, venus pour leur retraite de début d’année scolaire. L’année suivante, ils se joindraient aux séminaristes de la région à Toulouse. Le regretté abbé Paul Cantaloup, supérieur, avait été invité à prononcer l’allocution d’usage. L’excellent exégète qu’il était parla du Cantique des cantiques, ce livre biblique qui, à travers les amours d’un homme et d’une femme, nous dit l’amour de Dieu pour son peuple élu, pour chacun(e) de nous. Saint Bernard, le plus connu de nos Pères dans la vie cistercienne, a longuement commenté ce livre. Le premier à s’engager, c’est Dieu, qui veut contracter avec nous une alliance d’amour. Notre engagement n’est qu’une réponse à cet appel. « Un témoin de l’évangile, rappelle le pape François, est quelqu’un qui a rencontré Jésus-Christ, qui l’a connu, ou plutôt, qui s’est senti connu de lui, reconnu, aimé, pardonné, et que cette rencontre a touché en profondeur, le remplissant d’une joie nouvelle et donnant un nouveau sens à la vie. » Cette rencontre, où je me suis senti aimé et pardonné, je l’ai faite peu avant mon départ au service militaire, au cours de la retraite que nous suivions au séminaire, début octobre, guidé par un jésuite. Elle a été, je pense, à la racine de ma vocation monastique, du désir de m’engager pour toujours sur cette voie, ce que j’ai fait par mes vœux définitifs, nous disons solennels, encore un 7 octobre, en 1968. Cette année 2015, cinquante ans après Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 Frère Guerric, moine cistercien. la promulgation du décret Perfectae Caritatis et la fin du concile Vatican II, l’église célèbre une Année de la Vie consacrée. Est-ce pour regarder avec nostalgie vers le passé ? Pour pleurer sur les misères de notre temps, où les vocations se raréfient, où des communautés disparaissent ? Il est vrai que la période postconciliaire, qui semblait ouvrir un avenir plein de promesses, a connu, à côté de très belles réalisations, bien des tâtonnements, des erreurs, des défections, dans l’ensemble de la vie de l’église, dans la vie religieuse, dans chacune de nos vies. Nos itinéraires ne sont pas toujours rectilignes, comme celui de notre frère Marie-Joseph Cassant, mort en 1903 à l’âge de 25 ans et déclaré bienheureux par le saint pape Jean-Paul II en 2004. Jour après jour, il s’est laissé saisir par l’amour du Christ, dans le quotidien de sa vie monastique, à travers les épreuves physiques et spirituelles. Son exemple et celui de bien d’autres saints, nous invitent à poursuivre la route dans l’espérance et la joie, nous sachant toujours des pécheurs pardonnés, que le Seigneur ne cesse d’appeler à son intimité. Non, penser à nos premiers engagements ne doit engendrer ni nostalgie, ni découragement. Écoutons plutôt ce que nous écrivait tout récemment la congrégation romaine pour la vie consacrée, se référant au pape François : « La vie consacrée, alimentée à l’espérance de la promesse, est appelée à continuer le chemin sans se laisser conditionner par ce qu’on laisse derrière soi : quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela. Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but (Philippiens 3.13-14). L’espérance n’est pas basée sur nos forces et notre nombre, mais sur les dons de l’Esprit : la foi, la communion, la mission. Les consacrés sont un peuple qui s’est rendu libre en professant les conseils évangéliques, qui les poussent à regarder dans la foi au-delà du présent, et les invitent à élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous ». L’équipe de Notre- Dame-de-Tudet-Saint-Clair Paroisse Notre-Dame-de-Fleurance 5 Vie paroissiale Fleurance : « Fête de la réconciliation et B’ABBA » P ar un pluvieux petit matin morose de la mi-carême, tous les enfants du secteur Lomagne qui vont faire prochainement leur première des communions, accompagnés de leurs parents, se pressent au presbytère. Les enfants ont rendez-vous pour « se réconcilier avec Jésus. Le presbytère, peu à peu, se met à ressembler à une ruche bruissante ! Les cinquante-cinq enfants vont se préparer avec leurs catéchistes, à recevoir ce sacrement de réconciliation qui, pour certains, est « nouveau ». Tout ce petit monde se dirige vers l’église, où les attendent les abbés Cenzon, de Lary, Sanon, Tognon et le père Jean-Baptiste, chanoine, pour leur donner ce sacrement. Un temps commun de préparation autour de l’évangile de Zachée est proposé aux enfants. Puis chacun (y compris les catéchistes) a pu rencontrer un prêtre. Retour par groupe au presbytère pour finaliser ce temps autour d’un dessin et d’une méditation (toujours avec Zachée). Pendant ce temps, d’autres catéchistes accueillent la trentaine de parents pour un « B’Abba » Mais enfin, c’est quoi un Les parents sont prêts pour le « B’abba ». « B’Abba » ? C’est un petit-déjeuner catéchétique convivial, afin qu’ils puissent échanger entre eux sur la transmission de la foi à leurs enfants. Les parents sont arrivés « fatigués, speed, curieux ou intimidés » ne sachant pas « ce que l’on allait leur demander ». Mais ils vont repartir « contents de leur nouvelle expérience » voire même « joyeux » après « avoir passé une matinée formidable », on « remercie chaleureusement » les organisateurs (trices) ! Ils ont découvert, à travers l’écoute de la « parabole de l’Enfant prodigue et les échanges suscités par le choix des jeux de cartes successifs » que malgré des vies différentes, ils se posent les mêmes questions et ont les mêmes préoccupations, les mêmes idées sur les grandes lignes de l’éducation de leurs enfants. Certains ont « osé » le covoiturage Les enfants avant le départ vers l’église. n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 6 Paroisse Notre-Dame-de-Fleurance et sont arrivés à six : « On est moins intimidés et on apprend déjà à se connaître dans la voiture ». Bien que les femmes soient majoritaires, il y a aussi des papas… On les applaudit bien fort et on leur demande comment les faire venir plus nombreux ? Voici leur souhait : « Organiser un apéritif, avec match à la clé » et ils sont d’accord pour « une séance de catéchèse à la mi-temps ! » Alors oui, en voilà une bonne idée pour l’équipe d’animation paroissiale ! Tout le monde s’est ensuite retrouvé pour une prière finale avec la récitation d’un beau « Notre Père » sous la houlette de l’abbé Charles de Lary, si heureux d’avoir, pour un temps, retrouvé son ancienne paroisse en pleine effervescence… que tous et toutes soient remerciés ! Les catéchistes : Annick, Brigitte, Cécile, Chantal, Françoise, Geneviève, Huguette, Joëlle, Josiane, Juanita, Marie-Agnès, Marie-France, Roselyne, Sylvie, Vicky La prière finale. à votre service pour organiser de nouveaux « B’Abba » sur le thème de votre choix, s’adresser à vos presbytères respectifs [email protected] animatrice pastorale responsable des catéchistes Lourdes, pourquoi pas moi ? Corinne SImon/ciric Chaque année, au mois d’août, le diocèse d’Auch organise un pèlerinage à Lourdes pour accompagner les malades et les personnes handicapées du Gers. Ce sont quatre jours de partage, de joie, d’échange auprès de tous les blessés de la vie. Tous ceux qui ont vécu cela ne sont pas repartis tels qu’ils étaient venus. Environ 100 à 110 malades font cette démarche qui, pour certains est la seule sortie de l’année. Mais pour cela, il faut des accompagnants, hommes et femmes et pourquoi pas C’est une vraie famille où l’on se sent bien ! vous ? L’Hospitalité Notre-Dame-de-Lourdes est une grande famille, la première fois on hésite, on ne connaît pas, qu’est-ce que je vais y faire ? Quatre jours ! C’est long ! Et puis quelqu’un que je connais y participe déjà et insiste pour que j’y vienne, et alors… pourquoi ne pas essayer ? Allez, c’est décidé, j’y vais ! Et je découvre, j’y suis accueilli (e) et bien que je sois un peu perdu(e) dans l’espace qui nous est réservé, je sens comme une chaleur, un accueil, c’est vrai, c’est une vraie famille où l’on se sent bien. Je pensais que c’était uniquement à moi d’apporter du réconfort à toutes ces personnes qui souffrent et je m’aperçois qu’en fait, ce sont elles qui nous apportent, c’est un échange, on communique, on passe des moments forts. Et puis, il y a les célébrations auxquelles on participe et qui ont été préparées par toute une équipe et qui rejoignent le thème du pèlerinage de cette année qui est Lourdes, la joie de la mission. Le temps passe et c’est déjà le jour du retour, ces quatre jours, on ne les a pas vus passer, j’ai découvert, j’ai aimé et c’est promis je reviendrai. Cette année, le pèlerinage se déroule du 21 au 24 août, alors n’hésitez pas, on a besoin de vous. Et si vous ne pouvez pas vous libérer, pourquoi ne pas y participer financièrement, en donnant un peu, pour permettre à ceux qui voudraient venir, et qui n’ont pas les moyens pécuniaires, d’y participer. Merci à toutes et à tous. Contact : Danièle Guilbert - 06 82 85 40 01 contact Presbytère : 135, rue Pasteur - 32 500 Fleurance - Tél. : 05 62 06 11 05 - Courriel : [email protected] Site : http://notredamedefleurance-catho32.cef.fr Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 Paroisse Saint-Blaise-du-Fezensaguet-Lomagne 7 La charité, c’est l’affaire de tous (suite) Mardi 17 mars, un partage de carême pour la paroisse C’est la Société Saint-Vincent-de-Paul, déjà présentée dans le dossier du journal N° 18 en page 4 par Thierry Boyer, qui était notre invitée à la soirée, cette année. Le témoignage devant des membres de toute la paroisse, car sept clochers sur douze étaient représentés, fut très instructif et émouvant. À L’image de leur fondateur, le père Ozanam* et sous le patronage de saint Vincent de Paul, les « confrères » qui sont les membres actifs de chaque conférence (groupe de personnes), ainsi que les bénéficiaires de cette charité de proximité, comme Zohra, qui témoigne très émue de sa prise en charge, sont un écho à cette pensée du saint patron : « J’ai peine de votre peine ! » Thierry et Sandrine nous décrivent toutes les formes d’aide qu’ils tentent d’apporter à leurs frères et sœurs dans la peine ou le besoin. Un exposé également riche sur le travail en commun avec les autres associations, car « personne n’est de trop pour soulager la misère » dit Sandrine, en expliquant que d’autres associations caritatives ont davantage de moyens, suivant les situations rencontrées. Ils répondent aussi aux questions des participants : « Tout le monde peut le faire, on s’entraide au début et puis on prend vite l’habitude ». Il n’y a que deux conférences dans le Gers et pourtant des centaines de personnes sont suivies, chaque année. C’est dire le fort engagement de tous les membres ! Alors après Auch et récemment Saint-Majan, à l’initiative du père Adler, Mauvezin, avec l’aide de la paroisse, sera-t-elle la troisième conférence du Gers ? *On apprend que père Ozanam est parent éloigné de Claire de Castelbajac. Thierry raconte le lien qu’il a avec elle et le couvent de Boulaur où elle repose : c’est là qu’il a reçu l’appel à aider les plus fragiles. Avec certains, il a organisé une chorale animée par sœur Agnès les dimanches après-midi, un lien qui dure, unit, rassemble… La soirée se termine par un partage de mets simples que chacun apportés et la discussion se poursuit avec ses voisins de tablée. Discrètement les enveloppes de dons sont données à Thierry pour son œuvre et elles sont bien sûr plus nombreuses que le nombre de participants. Merci à tous et à la mairie de Monfort qui a prêté la salle du troisième âge pour cet événement. L’équipe de rédaction de la paroisse Saint-Blaise du Fezensaguet Lomagne L’accueil des participants à Monfort. La charité, une affaire de famille. Un partage dans la joie. Une comédie musicale pour Claire de Castelbajac La comédie musicale réalisée par le père Jean-Marie Luc sur la vie de Claire de Castelbajac « La joie en plein cœur » est arrivée à Paris en décembre 2014 après une tournée en province. Devant le succès rencontré, avec plus de deux mille spectateurs, elle a été rejouée en mars 2015 dans la capitale. Une soixantaine de jeunes acteurs bénévoles chantent et dansent sur scène encadrés par des professionnels. Thierry Boyer de la Société Saint-Vincent-de-Paul, nous a annoncés, lors de la rencontre du 17 mars à Monfort, qu’un spectacle sur le même thème, un ange passe, serait donné à l’initiative de l’association SSVP, à l’institut SaintChristophe de Masseube, le samedi 2 mai 2015 à 20 h 30. n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 8 Paroisse Saint-Blaise-du-Fezensaguet-Lomagne « En tout, aimer et servir ! » Les offices religieux en établissements d’hébergement Avec l’accord des personnes représentées et de l’équipe d’aumônerie, Roselyne, Odette, Monique, Daniel…, de ces établissements, qu’il faut remercier de leur engagement, voici quelques photos et petites phrases relevées chez certains résidents : La salle de l’hôpital Père Christian donne la paix E n 2014, devant le Parlement européen, le pape François soulignait le lien entre la personne, la dignité et la transcendance, car la personne humaine est « créée à l’image de Dieu et pour la ressemblance avec lui » (Gn 1,26). « On prie, on rencontre des personnes que l’on ne voyait plus ! » nous dit Marguerite (dite « Margot ») La chorale « Oh vous savez, on prie tous les jours, mais avec la messe il y a la communion en plus », rajoute Lucienne. Si toute vie est un parcours fait d’ombre et de lumière, notre rôle est d’aider à ne pas se résigner à un destin inexorable. À Mauvezin, dans les deux établissements hébergeant des personnes âgées, l’hôpital local et la résidence d’Albret, l’abbé Christian Sanon célèbre chaque mois « Et puis on chante et j’aime tant chanter ! » nous dit une pensionnaire de la Résidence d’Albret. la messe aux résidents. Combien de ces aînés témoignent d’une jeunesse d’esprit qui donne de la valeur aux années qu’il reste à vivre, avec la force de l’Espérance ! Geneviève et Marie qui assistent régulièrement à ces messes Les jeunes de l’aumônerie de Mauvezin vous invitent à leur pèlerinage à Lourdes ! Notre prochain « pélé » à Lourdes aura lieu le 30 mai 2015. Nous profitons des pages dans ce journal pour inviter les paroissiens qui veulent se joindre à nous à se faire connaître auprès des responsables de l’aumônerie : Nicole et Christian 05 62 06 86 45 et 07 85 80 90 36. Nous emporterons un repas « sorti du sac » pour pique-niquer ensemble. Les renseignements nécessaires vous seront communiqués à l’inscription. N’hésitez pas à venir nous rejoindre. Nous clôturerons ensemble le mois de Marie dans un sanctuaire rénové. Nous serons ravis de partager cette journée avec vous et le père Christian qui nous accompagnera. L’équipe d’aumônerie Devant la grotte de Lourdes. contact Presbytère : 4 place du 8 mai - à Mauvezin. Tél. : 05 62 06 81 39 Courriel : [email protected] - Permanences les lundis de 9 h 30 à 11 h et jeudi de 14 h à 17 h. Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 Église du Gers en mouvement Rémi Roux, Scop Ethiquable de Fleurance Le social avant le financier Rémi Roux, 50 ans, est l’un des fondateurs de « Ethiquable », une société de distribution de produits alimentaires, basée à Fleurance. N é à Toulouse au sein d’une famille catholique et engagée, Rémi Roux fêtera ses cinquante ans cette année. Comme ses huit frères et sœurs, dont plusieurs sont médecins comme leur père, Rémi a eu envie « de faire quelque chose pour les autres ». Après ses études à l’école de commerce, il a travaillé dans plusieurs entreprises, avant de racheter la « Maison de Fleurance », avec deux amis, en 2003. Tous les trois ont créé, sous la marque « Ethiquable » une SCOP (société coopérative et participative), dont les capitaux appartiennent aux employés, qui se la transmettent de salarié à salarié. Le nom « Ethiquable » réunit les valeurs exprimées par les deux mots éthique et équitable. Éthique comme Rémi Roux défend le commerce équitable. les principes de la morale. Équitable, comme sont des prix plus élevés mais destinés à aider les petits producteurs à se développer et à devenir autonomes. « La SCOP a un but plus social que financier. Elle a été agréée entreprise solidaire. » Cette année, huit millions de produits, provenant du monde entier, ont été vendus à quatre mille magasins en France, d’autres à Berlin et mille en Belgique. Le dernier projet de Rémi et son équipe, « Paysans d’ici », permet aux petits paysans bio de bénéficier d’une démarche solidaire, en leur permettant d’écouler des produits gersois issus de l’agriculture familiale et traditionnelle. Bernadette Armengaud I allô ! Monseigneur Vers les périphéries… Ce titre peut paraître un peu bizarre, mais vous reconnaissez une expression chère à notre pape François lorsqu’il invite sans cesse l’Eglise à aller vers les « périphéries existentielles… ». Non seulement notre Eglise n’est pas une secte coupée du monde, mais, depuis sa naissance, elle est envoyée en mission. Tout baptisé est invité à sortir de chez lui pour rencontrer son frère, surtout celui qu’il ne connaît pas. Les médias contribuent merveilleusement à ce travail. Dans le diocèse, nous n’avons pas un réseau numérique spécifique, mais avec les journaux paroissiaux nous allons à la rencontre de la vie. Nous sortons de chez nous pour parler sur le terrain avec les gens du travail, des associations, des diverses réalités gersoises, afin de mieux nous connaître et de mieux nous rencontrer. Merci à toutes les équipes qui œuvrent dans ce sens. Elles font œuvre de salut et d’évangélisation… Bravo ! Vous êtes dans la dynamique voulue par le concile Vatican II lorsqu’il disait que la presse n’a pas seulement un objectif missionnaire, mais qu’elle a aussi une fonction sociale importante. Alors, bonne route pour la suite et merci de toute cette vie que vous nous donnez comme offrande à Notre Seigneur ! + Maurice Gardès, archevêque d’Auch, le samedi 7 février 2015 billet La loi et les cultes La loi du 9 décembre 1905 est à relire par les temps qui courent. Elle précise que « la République ne reconnaît aucun culte ». Cet extrait de l’article 2 est cité par certaines personnes (élus ou particuliers) qui se refusent à entrer dans des lieux de culte et s’insurgent contre les représentants de la République qui osent le faire. Que ces personnes aient des réticences à entrer dans une église, cela peut se comprendre. Mais se référer à l’article cité, c’est mal connaître la loi de 1905. L’article 2 dit en effet que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Pour qui sait lire, il est clair que la non-reconnaissance par la République est une affaire d’argent public, et non une interdiction faite à des personnes. « Reconnaître » et « connaître » sont deux choses différentes. Le mot reconnaître a le sens juridique très précis d’accorder (et en l’occurrence de ne pas accorder) un statut de droit public. La République ne reconnaît aucun culte, c’est-à-dire qu’elle n’accorde à aucun culte un statut de droit public. Il n’y a donc plus de « religion d’état », les conseils économiques des paroisses ne sont plus des organismes d’état, les bâtiments publics ne portent plus de signes religieux, le gouvernement n’a plus à rédiger le catéchisme (comme jadis Napoléon). Mais cela ne veut pas dire que la République ignore les religions et leurs fidèles, ni qu’elle les enferme dans les sacristies. Elle ne reconnaît pas les cultes, mais elle a tout intérêt à les connaître. La loi de 1905 est une loi de libre circulation pour tous. Jacques Fauré mars-avril 2015 - paraboLes 32 II Église du Gers dans la société Villes et villages jumelés se sentir Gersois et europé La plupart des villes du Gers et beaucoup de villages sont jumelés avec d’autres villes ou villages de l’espace européen. Ces amitiés durables et ces liens vivants disent que notre département se veut ouvert aux autres. I l semble qu’il existe environ 20 000* jumelages entre des villes de toute l’Europe, et le Gers n’est pas en reste. Par contre, l’origine de ces relations n’est pas toujours la même. Pour le Gers, nous avons choisi, sans prétendre être complet, trois exemples différents. À Mirande, la volonté de contacts est venue très vite, puisque le jumelage y existe depuis cinquante ans. L’émigration italienne des années 20 est à l’origine de contacts familiaux entre Gers et Italie, et s’est traduite par le jumelage de Ruda (région de Trieste, nord de Venise) avec Castin et Duran. L’exode au début de la guerre de 39-45 a amené à Lectoure des réfugiés alsaciens de Saint-Louis et cet événement a donné lieu à un autre type de jumelage. Au-delà de ces origines différentes, les jumelages entre villes ont en commun de pratiquer surtout des échanges socioculturels. Et comme cela se passe au niveau de la commune, ces échanges n’ont rien de théorique. Il s’agit plutôt de visites sur le terrain, de partages d’expériences et de savoir-faire dans les domaines les plus divers. Cela se fait avec le concours des associations locales. Il faut noter aussi l’implication des établissements scolaires. Et tout cela n’est pas étranger à la vocation de l’Europe, souvent évoquée par les papes : « Réconcilier l’homme avec son semblable, en s’acceptant les uns les autres entre Européens de diverses traditions culturelles ou familles de pensée. » (Jean Paul II) Jacques Fauré * À consulter : www.twinning.org du Conseil des communes et régions d’Europe MIraNDe 50 ans de jumelage LeCToUre eT saINT-LoUIs Début juillet 1965, quatre villes d’Europe sont devenues jumelles sous la halle de Mirande : se sont retrouvées Korntal près de Stuttgart, Tubize près de Bruxelles, San Mauro Torinese près de Turin. Dans les années 90 viendra se joindre L’Eliana près de Valencia. Cinquante ans de rencontres, tout particulièrement avec Journée de l’Europe à Mirande en 2012. les scolaires des écoles On échange… autour de produits locaux. primaires, du collège et des deux lycées. Des jeunes sont allés faire chez les uns et les autres des « eurostages » : dans la restauration, le petit artisanat, dans des garages et autres services. Il y a eu des échanges entre associations : pompiers, anciens combattants, clubs, activités culturelles diverses. Des relations durables entre les générations et les personnes, dans l’amitié, et jusqu’à des mariages. 2015 est l’année du cinquantenaire. La semaine précédant la journée de l’Europe, des activités seront proposées : marchés européens, des « Europiades » avec des activités sportives, divers ateliers. Et le samedi 2 mai une grande journée européenne à la salle Beaudran rassemblera la population et des personnalités avec des danses, un repas festif, de la musique. Gérard Marcadet paraboLes 32 - mars-avril 2015 après l’exode de 19 Septembre 1939. Après huit jours d’errance, 3 000 réfugiés de Saint-Louis (Haut-Rhin) entassés dans des wagons à bestiaux, arrivent en gare de Lectoure. La population lectouroise met tout en œuvre pour les accueillir le mieux possible. Les repas sont servis sous la halle aux grains, la municipalité de Saint-Louis s’installe dans une maison rue Nationale. Malgré les différences de culture et de langage, des liens étroits se créent, plusieurs mariages seront célébrés plus tard. Après l’armistice, les réfugiés retournent à Saint-Louis occupée par les Allemands. Quelques jeunes refusent de partir et s’engagent dans la résistance. En 1979, création à Saint-Louis de l’association des amis de Lectoure, et dans notre ville, celle des amis de Saint-Louis. C’est le début de nombreux contacts et d’échanges entre les populations, notamment par trains spéciaux, en 1980 vers Lectoure, l’année suivante vers Saint-Louis. En 1984, c’est le 40e anniversaire de la libération de Saint-Louis. Par la suite, les deux associations continuent ces contacts : repas choucroute à Église du Gers dans la société éen L’Espagne aussi a des villes partenaires de communes gersoises, dont Ampuero jumelée avec Éauze. Dossier réalisé par Joseph Bec, Jacques Fauré, Claude Baudé, Gérard Marcadet DUraN eT CasTIN 939 Jumelage européen avec ruda Échange de cadeaux entre les présidents des comités de jumelage de Saint-Louis et de Lectoure. Lectoure, repas gascon à Saint-Louis avec daube ou cassoulet. Mais aussi : expositions, échanges scolaires, théâtre, marchés de Noël, etc. Des liens personnels très forts ont permis de maintenir la relation entre nos deux cités à travers les divers changements politiques. Propos recueillis par Claude Baudé Le jumelage entre Castin et Duran en France et Ruda en Italie (Frioul) existe depuis 2000. À l’origine, des habitants de Duran, descendants d’émigrants italiens des années 20, rendaient régulièrement visite à leur famille dans la commune de Ruda. De là est née l’idée d’un jumelage, avec les tra- En 2014, Oreste Ulian est devenu membre d’honneur vaux d’un comité, présidé de l’association nationale des partisans d’Italie. par Gérard Grossac et Joël De g. à dr. Gilbert Ulian, ancien maire de Duran, Dabezies, qui ont abouti son père Oreste, Palmina Miam, maire de Ruda. aux cérémonies officielles de jumelage, du 14 au 17 juillet à Ruda et du 25 au 29 août à Castin et Duran. Le jumelage avec Ruda se veut partie prenante d’une véritable politique européenne, invitant les collectivités locales à participer au maintien de la paix. Les rencontres du jumelage sont l’occasion de manifestations où la population est largement présente, avec la participation des association locales. Rencontre musicales, échanges autour de l’environnement, rencontres entre jeunes sportifs, visites diverses, cours d’italien, etc. Ces rencontres ont lieu tous les deux ans, et l’année intermédiaire est occupée par un voyage découverte soit en France, soit en Italie (cette année en Toscane début mai). Il faut noter aussi, en 2006, la soirée mémorable où italiens et français ont vécu ensemble la finale du Mundial qui opposait leurs équipes nationales. Jacques Fauré mars-avril 2015 - paraboLes 32 III IV Église du Gers dans son temps brèves diocésaines b’abba B’abba est un outil catéchétique convivial qui permet de parler ensemble de la foi. Dans une ambiance sereine et détendue, on découvre des récits de la Bible réactualisés afin de mieux discerner la présence de Dieu dans ce monde. On y parle aussi de l’éducation des enfants, de la souffrance, de la fin de vie, etc. Contact : Bernadette Coustham : [email protected] 09 81 99 77 83 Geneviève Fourcade : 06 17 07 93 37 [email protected] Joëlle Portello : 06 43 15 02 80 [email protected] emmaüs L’association Emmaüs Gers Gascogne a besoin de bénévoles. Pour réagir devant la souffrance et l’exclusion des pauvres, devenez aujourd’hui « amis d’Emmaüs ». Communauté Emmaüs Gers Gascogne « Lamothe » RN 21 Auch. Tel : 05 62 63 36 02 [email protected] pèlerinages diocésains 2015 • Lourdes, dimanche 23 août : journée diocésaine avec les malades handicapés • La Turquie « Sur les pas de saint Paul » du 2 au 11 septembre • La Croatie, du 25 septembre au 3 octobre. Contact : service diocésain des pèlerinages. JeanPierre Roussel. Lieu dit Guinlet. 32800 Eauze - Tél. : 05 62 09 94 54/06 20 66 75 25 pelerinagesdiocesainauch@ orange.fr Vie consacrée La commission diocésaine de la vie consacrée propose : • jeudi 12 mars, journée doctrinale chez les Petites Sœurs des pauvres, « Consacrées du diocèse qui sommes-nous ? » • dimanche 26 avril, journée diocésaine festive de la vie consacrée, avec messe présidée par Mgr Gardès, cathédrale d’Auch, 15 h 30. site Internet du diocèse : http://auch.catholique.fr paraboLes 32 - mars-avril 2015 Les mots de la foi Descendu aux enfers «e nfer » vient du mot latin « infernus », profondeur, lieu destiné aux supplices des condamnés. Dans le langage courant, le mot évoque des situations angoissantes ou des souffrances sans issue. Il refait surface actuellement dans des récits littéraires ou historiques. Beaucoup de religions ont placé le séjour des morts, sous terre, dans les profondeurs. Dans la religion chrétienne, le mot désigne l’aboutissement d’un refus volontaire et absolu de Dieu, et de tout secours offert par lui ; une auto exclusion définitive de la communion avec lui. « Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. » Dans le credo nous affirmons que le Christ, après la mort sur la croix, est « descendu aux enfers ». L’enfer est un état et non un lieu. Mort pour nos péchés, le Christ a connu réellement l’état de mort. Il est « descendu » dans les profondeurs de l’humanité que l’Écriture appelle enfer, (ou shéol). Jésus est venu libérer les âmes saintes qui attendaient leur libérateur. Il n’est pas descendu aux enfers pour délivrer les Icône orientale de la descente de Jésus aux enfers. damnés, ni pour détruire l’enfer, mais pour libérer les justes qui l’avaient précédé. L’acte de salut opéré par le Christ n’excepte aucun vivant, toutes les vies avant et après lui, sont récapitulées dans l’acte d’amour du Christ, « il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». La descente de Jésus aux enfers est l’accomplissement jusqu’à la plénitude de l’annonce évangélique du salut. Claude Baudé découverte Le pigeonnier de Jordanis, à auch Le pigeonnier de Jordanis porte la date de 1774. Il est peut-être le dernier pigeonnier daté de la région, le droit de colombier ayant été aboli par un décret du 4 août 1789. Jusque-là, le droit de colombage était réservé aux seigneurs, propriétaires de terres nobles. Le pigeonnier de Jordanis est un bâtiment en pied, indépendant de toute autre bâtisse, très bien conservé et entretenu comme il se doit par la famille de Pierre Esquerré. D’une surface couverte de 60 m², en hexagone, ses murs sont en pierre et il est inscrit sur la liste des monuments historiques depuis 1973. Les bandeaux bien visibles sont des obstacles, interdisant l’accès aux prédateurs. Le premier rang Jordanis et son pigeonnier se trouvent à l’est d’Auch, enduit de matériau lisse est éloigné du sol de 3 à 4 mètres pour protéger les pigeons, des belettes, chemin du Haget. fouines, rats et autres. Outre cette protection, des pierres arrondies sur l’extérieur empêchent l’accès aux lucarnes d’envol, côté soleil levant. Les propriétaires accueillent avec gentillesse et un peu de fierté, des groupes de marcheurs amoureux du patrimoine gascon. Colette Sabathé Vie des paroisses 13 carnet Sépultures « Dieu donne la vie pour toujours. » Paroisse Notre-Damede-Fleurance Fleurance • 2 février, Brigitte Calderon 80 ans. • 5 février, André Daries 90 ans. • 9 février, Maurice Castadere 70 ans. • 13 février, Roland Lille 83 ans. • 25 février, Pierrette Bayles 83 ans. • 25 février, Pierre Dugros 89 ans. • 26 février, Yvonne Mascarade 95 ans. • 27 février, Raymonde Dubois 94 ans. • 2 mars, Lucienne Tounique 91 ans. • 2 mars, Geneviève Unusic 92 ans. • 4 mars, Jeanne Verdier 93 ans. • 6 mars, Fernande Allegranza 94 ans. • 6 mars, Anita Upherte 89 ans. • 10 mars, Adorine Soro 91 ans. • 11 mars, Jeanne Cantaloup 87 ans. • 13 mars, Élie Los 92 ans. • 13 mars, Véronique Hombrouckx 49 ans. • 16 mars, Alice Oulès 97 ans. • 21 mars, Roger Lacoste 96 ans. • 25 mars, Anna Bozza 97 ans. • 25 mars, Paul Sillières 93 ans. • 26 mars, Maria Yuste 84 ans. Montestruc • 2 février, Yvette Lannes 94 ans. • 19 mars, Yvette Carême 90 ans. • 26 mars, Yvette Saint-Laurent 84 ans. Castelnau d’Arbieu • 3 février, Jean Magnié 72 ans. Notre-Dame-de-Gaillan • 10 février, Jean Brembilla 74 ans. Saint-Brès • 11 février, Marie-Jeanne Caubet 100 ans. • 14 février, Martine Etcheverry 63 ans. • 11 mars, Eva Lacourt 95 ans. Tourrenquets • 17 février, Marie-Chantal Grazide 51 ans. Crastes • 17 février, Guy Valette 49 ans. Sainte-Radegonde • 25 février, Elodie Benazet 101 ans. La Sauvetat • 3 mars, Éliette Odorico 88 ans. Roquefort • 3 mars, Germaine Cortade 92 ans. Pis • 5 mars, Michel Lerda 64 ans. Lagarde • 10 mars, Émile Galli 80 ans. Mirepoix • 10 mars, Francis Pommies 72 ans. Tourrens • 23 mars, Éloi Cassé 94 ans. Maravat • 27 mars, Yvonne Fourcade 87 ans. Brugnens • 27 mars, François Mingous 88 ans. Paroisse Saint-Blaisedu-Fezensaguet-Lomagne Sérempuy • 4 février, Jacky Dutilleul, 74 ans Mauvezin • 9 mars, René Labédan, 90 ans • 16 mars, Madeleine Leroy née Castet, 87 ans • 25 mars, Ferdinand Steen, 90 ans Bouvées • 18 mars, Maurice Faget, 94 ans Paroisse Notre-Damede-Tudet Saint-Clair Bivès • 2 février, Gilberte Saint-Amans, Castéron • 11 mars, Bruno Vanzetti, 84 ans Estramiac • 23 mars, Nicolas Daubas, 51 ans Gaudonville • 7 mars, Jean-Marie Magnain, 60 ans Isle-Bouzon • 10 février, Marcel Giraud, 84 ans • 3 avril Christian Constantinople, 67 ans Saint-Clar • 24 février, Maria Juarez, 94 ans Saint-Créac • 4 mars, Maurice Dirat, 69 ans Tournecoupe • 27 février, Jean Audisio, 95 ans Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois Castet-Arrouy • 2 avril, André Pouches, 86 ans Gimbrède • 4 mars, Catherine Lenoble, 59 ans Lagarde-Fimarcon • 2 avril, Henri Pasini, 68 ans Lectoure • 7 février, Renée Nascimbene, 70 ans • 9 février, Maria PolleseL, 98 ans • 10 février, Robert Segrestan, 89 ans • 17 février, Sarah Lasseran, 92 ans • 20 février, Annie Lhospital, 87 ans • 5 mars, Marcel Mayor, 83 ans • 9 mars, Louis Verdun, 91 ans • 10 mars, Jean-Baptiste Deganuto, 83 ans Mas d’Auvignon • 27 février, Sylvie Lauze, 88 ans Miradoux • 13 mars, Jeanne Lacour, 101 ans Plieux • 21 mars, Raymond Biraud, 81ans Pouy-Roquelaure • 5 février, Raymonde Long, 85 ans Saint-Avit • 13 février, Joséphine Quattrin, 102 ans Saint-Martin-de-Goyne • 24 février, Christiane Baldassari, 76 ans Sainte-Mère • 26 février, René Calestroupat, 87 ans • 28 février, Andrée Kozlowski, 99 ans • 12 mars, Lucette Fave, 90 ans Terraube • 25 février, Léa Irague, 95 ans • 17 mars, Maria Fabre, 97 ans POMPES FUNÈBRES Bayard Service Régie Fleuriste décorateur 160, rue de la sur - 31700 Beauzelle 10, rue de la République 32120 Mauvezin ✆ 05 62 74 78 26 Fax 05 62 74 78 21 05 62 06 94 11 BALEUR [email protected] RUE DES JUSTICES Galerie MARCHE U 32120 MAUVEZIN Tél. 05 62 06 92 20 Fax 05 62 06 94 87 n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 14 Vie des paroisses calendrier des messes Notre-Dame-de-Fleurance Messe à Fleurance tous les dimanches et fêtes à 10 h 30 Messe dans le rural : le samedi à 18 h 30 et le dimanche à 9 h 00 JUIN Samedi 6 juin Le samedi messe anticipée à 18h • Bajonnette Dimanche 7 juin • Réjaumont Samedi 13 juin • Lagarde MAI Samedi 2 mai Dimanche 14 juin • Taybosc • Pas de messe dans le rural Fleurance – première des communions • Sainte-Radegonde • Biane Dimanche 3 mai Samedi 20 juin Samedi 9 mai Dimanche 21 juin • Saint-Brès • Maravat Dimanche 10 mai Notre-Dame-de-TudetSaint-Clair Samedi 27 juin • Mirepoix Jeudi 14 mai – Fête de l’Ascension • Fleurance 10 h 30 Sauf le 30 mai 25 avril à Sérempuy 2 mai à Solomiac 9 mai à Sarrant 16 mai à Sainte-Gemme 23 mai à Saint-Antonin 6 juin à Bouvées 13 juin à Mansempuy 20 juin à Avensac 27 juin à Homps • Puységur Dimanche 28 juin • Miramont-Latour Saint-Blaise-du-FezensaguetLomagne Messes le dimanche (sauf mention spéciale) Tous les dimanches : Saint-Clar : 10 h 30 (sauf mention spéciale) • Sainte-Christie Le dimanche et les jours de fêtes 19 avril Samedi 16 mai • Cadeilhan • Pauilhac Dimanche 17 mai Samedi 23 mai Dimanche 24 mai Samedi 30 mai • Monfort 9 h 30 • Mauvezin 11 h Sauf le dimanche 7 juin, messe de communion et profession de foi, à 10 h 30 à Mauvezin Dimanche 31 mai Messes en semaine • La Sauvetat Lundi 25 mai • 10 h 30 Lamothe Endo • Lalanne • Pas de messe dans le rural Peinture • Vitrerie PaPiers Peints reVêtements de façades iBre Jean-Claude tél. 05 53 48 08 44 Port. 06 21 75 33 88 à la chapelle de Mauvezin : Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 8 h 30 Jeudi à 18h à l’église Saint-Michel Froid Climatisation ÉleCtriCitÉ tél. 05 62 06 29 54 Chemin de Las-Laquès - 32500 Fleurance E-mail [email protected] Site www.menastori.fr sarl • 10 h 30 : Mauroux avec la FNACA 10 mai • Saint-Clar Bénédiction des orgues par monseigneur Gardès. Jeudi 14 mai : l’Ascension • 10 h 30 : Magnas Dimanche 14 juin • Tudet à 10 h 30 Cars teyssié Excursions - Tourisme France - Étranger Lectoure - FLeurance ✆ 05 62 06 28 76 Fax 05 62 64 28 66 Providence DESBARATS 17, rue Alexandre Laffont 32500 FLEURANCE 7j/7 et 24h/24 Tél. 05 62 05 64 27 [email protected] École St-JoSeph - École St-laurent Cuvée fûts de Chêne vin de pays - Côtes de GasCoGne 32480 Berrac Tél./Fax 05 62 28 83 40 ImmaCulée ConCeptIon • Maternelle • Primaire • Garderie - Étude jusqu’à 18h. Collège St-JoSeph lyCée St-Jean • 6e à 3e • Demi-pension • Externat - Internat • Séries L, ES, S • Demi-pension • Externat - Internat 8, rue Ste-Claire 1, rue Abbé-Tournier Ch. de Lamarque lectoure tél. 05 62 68 81 08 Magasin ouvert du mardi au dimanche 47 rue Nationale 32700 Lectoure 05 62 29 26 73 www.saintjosephlectoure.com ÉCole St-laurent • Maternelle • Primaire • Garderie - Étude jusqu’à 18h. 48, rue Jean-Jaurès Tél. 05 62 06 12 25 Collège St-JoSeph • 6e à la 3e • Demi-pension • Externat Rue Ramon Tél. 05 62 06 13 96 Fleurance www.saintjosephfleurance.com kOAgyGet vous ?tv 05 62 74 78 26n Vie des paroisses 15 calendrier des messes Dimanche 21 juin • Saint Clar, messe des familles avec le verre de l’amitié Dimanche 28 juin • Mauroux Rural 11h : 24 mai Pentecôte AVRIL 26 avril 31 mai • 10 h 45 Cathédrale, une seule Messe pour toute la Paroisse • Sempesserre Pas de messe dans le rural Saint-Jacques-en-Lectourois MAI 3 mai JUIN 7 juin • Castéra-Lectourois • Castet-Arrouy, Esclaux • 10 h 45 Cathédrale premières communions • 11h Larroque-Engalin • 10 h 45 Cathédrale de Lectoure : Professions de foi • 10 h 45 Cathédrale confirmations • 11h Flamarens 10 mai Tous les samedis : 18 h 00 : Saint-Esprit Tous les dimanches : • 8 h 30 : Providence • 9 h 00 : Carmel • 10 h 45 : Cathédrale 14 mai Jeudi de l’Ascension 17 mai 21 juin • Saint-Avit-Frandat 27 juin • Mas d’Auvignon Retrouvez tous ces horaires de messes sur le site Messe Info : http://egliseinfo.catholique.fr Corinne SImon/ciric ATTENTION ! En raison de problème de santé de nos prêtres âgés au service de nos paroisses, et du départ de l’abbé Commenges pour Condom (l’abbé Cenzon assurant aussi l’aumônerie du Carmel), nous n’avons prévu qu’une seule messe par dimanche dans le rural pour ce trimestre. Merci de votre compréhension. • Marsolan 14 juin Sylvie et éric GRANDé GArAGe VeNeT voir et eNteNdre Tél. 05 62 68 80 53 28, rue Nationale Tél. 05 62 68 87 44 49, rue d’Antichan Tél. 05 62 68 83 02 Lavage / entretien réparations, ventes toutes marques P. cHArroN opticien Audioprothésiste Boulangerie - Pâtisserie LECTOURE route d’agen LecToure • Optique : du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h • Acoustique : du lundi au samedi sur rendez-vous 96, rue Nationale - Lectoure tél. 05 62 68 96 66 Épicerie fine (sans gluten) Fruits et Légumes Rayon FRAIS - Pain Hygiène et bien-être Ouvert du lundi au vendredi de 17h à 20h et le samedi de 9h à 13h 16 bis rue Despeyrous (face à la poste) 82500 Beaumont de Lomagne Tél 09 60 45 11 74 - mob 06 82 75 61 28 Fabien DESBARATS 71, rue Nationale 32700 Lectoure 7j/7 et 24h/24 Tél. 05 62 29 25 90 n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 16 Paroisse Notre-Dame-de-Tudet-Saint-Clair Culture au cœur de Saint-Clar La médiathèque : bilan très positif Depuis son ouverture en 2012, la fréquentation de la médiathèque est en hausse, pourquoi un tel succès ? Les enfants à la médiathèque écoutent le conte. I nstallée dans l’ancien presbytère rénové, la nouvelle médiathèque vise plusieurs objectifs qui expliquent son développement : être un lieu de culture, un lieu d’accueil et un lieu de vie. Un lieu culturel ouvert à tous En effet, avec plus de 760 adhérents en 2014, tous les âges sont représentés. On compte cependant une majorité d’adultes, 61 %, malgré la gratuité de l’abonnement jusqu’à 18 ans. Le succès se remarque aussi dans l’origine des abonnés. Si 67 % viennent de St Clar et de son canton, la médiathèque attire également les habitants des départements limitrophes du Gers et quelques lecteurs parisiens… Pour intéresser un vaste public, Florianne Garonne, bibliothécaire, précise : « la médiathèque a développé des partenariats avec différentes structures telles que la Médiathèque départementale du Gers, l’ACLED de St Clar, le Musée Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 de l’école, la ludothèque de Fleurance, l’office du tourisme, la maison de retraite et la librairie-tartinerie de Sarrant ». Une association, « les Amis de la médiathèque », a été créée et permet le fonctionnement de ce lieu culturel grâce à la participation active de bénévoles qui aident lors des animations. « N’hésitez pas à venir nous rejoindre ! Nous sommes toujours à la recherche de personnes volontaires… sans les bénévoles, les activités sont limitées » ajoute F. Garonne. Un lieu d’accueil et de vie L’accueil des enfants • dans le cadre scolaire du mercredi matin • pour les cours d’anglais des 5-8 ans tous les 15 jours • pour écouter des contes, participer à des ateliers, admirer un spectacle de marionnettes… L’accueil des adolescents et des adultes : • ateliers autour de la BD • conversations en espagnol, en anglais • formation à l’informatique • ateliers d’écriture Le succès de la médiathèque est également dû à son cadre agréable, lieu de vie, espace de rencontre. Certaines personnes n’hésitent pas à pousser la porte et à s’installer confortablement pour lire, parler de leurs lectures, écouter de la musique, utiliser la wifi ou les ordinateurs car on s’y sent « comme chez soi ». La consultation des documents sur place reste libre et gratuite. « Soyez curieux, la médiathèque se fait par vous et pour vous » nous rappelle Mme Garonne. Alors, n’hésitez pas, poussez la porte vous aussi, en lecteur curieux ou en futur bénévole désireux de donner de son temps. Anne Rouzaud avec l’aimable collaboration de Florianne Garonne Paroisse Notre-Dame-de-Tudet-Saint-Clair 17 Le bénévolat dans la vie associative Le club Bon Accueil à Saint-Clar A ssociation régie par la loi du 1 er juillet 1901, le club Bon Accueil est affilié à la Fédération départementale du Gers « GénérationMouvement », appelé auparavant « les Aînés ruraux ». Le siège est à Auch, à la Mutualité sociale agricole. « En dehors de toute idéologie politique, philosophique ou religieuse, quels que soit le sexe, la race, la nationalité des personnes, le club a plusieurs objectifs : - d’aider les adhérents à lutter contre l’isolement. - de favoriser leur maintien à domicile. - de favoriser le rapprochement des générations. - de participer à l’animation de la vie communale dans le respect des convictions de chacun. - d’organiser des déplacements, voyages, activités et manifestations dans l’intérêt des membres. - d’organiser des actions de solidarité, de loisirs, culturelles et sportives. » (Statuts du club). Les activités du club sont nombreuses et variées - Les lundis et les vendredis de 14 heures à 16 heures se déroule la marche. Vous pouvez vous joindre à ce groupe en les retrouvant au monument aux morts, bâtons en mains… Dix marcheurs vous accueilleront avec joie. Ces marches sont adaptées à un public le plus large possible, autour de Saint-Clar. - Les mercredis de 14 heures à 15 h 30, à la salle du club, vingt-deux choristes se retrouvent pour apprendre de nouvelles chansons, répéter et préparer des concerts, animation dans des maisons de retraite. Le mardi 21 avril, au Mouzon à Auch, rencontre de toutes les chorales du département. Vous aimez chanter, vous détendre, vivre l’amitié, venez nous rejoindre. Notre chef de chœur, Jean-Claude Bouffil, espère de nouveaux choristes. - Tous les jeudis de 14 heures à 17 heures, dans la salle très accueillante du club, jeux de société, plusieurs tables pour la belote, le scrabble etc. - Les premiers mardis du mois : initiation à l’informatique. - Tous les samedis matin (sauf pendant les vacances scolaires) onze personnes sont inscrites pour l’aquagym à Lavit de Lomagne. Nous faisons cette activité avec le club de Mauvezin. Des actions de solidarité. Chaque année, est organisée la « Fête humanitaire » avec la participation des chorales de l’inter club et les danseurs d’Urdens, au profit de diverses associations. En 2014, ce fut pour l’association « Handicap auditif » du Gers et pour le centre des enfants handicapés de Roquetaillade. Chaque association a reçu 1 300 euros. - Fin novembre une quinzaine de personnes du club participe à la collecte de la Banque alimentaire à l’Intermarché de Saint-Clar. Le repas des anniversaires Chaque trimestre, c’est dans la joie que ces dames repartent avec une jolie plante et ces messieurs avec une bonne bouteille de vin… pour avoir vieilli d’un an ! Une animation est prévue : chants, danses, lotos, etc. Des voyages Certains sont d’un jour comme le 9 juin : le petit train d’Artouste dans les Pyrénées. Du 6 au 12 juillet 2015 : Tour de Bretagne. Venez nous rejoindre. Marguerite Aris Des moments d’amitié, de partage et de détente. n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 18 Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois Témoignage d’une catéchumène - Comment et pour quelles raisons vous est venue l’idée de demander le baptême ? - Je ne parlerais pas d’une idée mais plutôt d’un besoin voire d’une cohérence, entre ce que je ressens, ce que je fais déjà, comme aller à l’église ou prier, et ce que cela représente : une vie chrétienne dans laquelle je fais mien le Credo en me confiant à Dieu. J’ai commencé à penser réellement à me faire baptiser quand j’ai rencontré le prêtre qui a célébré notre mariage. J’ai beaucoup de chance d’avoir croisé son chemin, car c’est sa qualité d’écoute et son ouverture d’esprit qui m’ont permis d’appréhender la religion catholique et l’idée de demander le baptême. Ensuite les épreuves douloureuses que j’ai traversées m’ont montré que je trouvais de la force dans ma croyance en la vie éternelle, finalement la base du baptême. À chaque grossesse je disais que je me ferai baptiser avec l’enfant à naître… sans le faire. Finalement la jeunesse, l’assiduité et la ferveur de la communauté catholique de Lectoure m’ont aidée à me lancer dans la préparation au baptême. - Quel est votre parcours ? Dans la vie et par rapport à la religion ? - Née au sein d’une famille athée, de parents baptisés, j’ai pourtant le sentiment d’avoir été élevée dans des valeurs chrétiennes, d’amour, de respect, de joie, de justice, et de courage. Me marier à l’église et baptiser mes enfants n’ont jamais fait de doute pour moi. Mon intérêt et mes questionnements sur la foi sont d’ailleurs très anciens, puisque dès le primaire, je cherchais un missel pour apprendre le Notre Père et le Je vous salue Marie, et je ne comprenais pas pourquoi je n’allais pas au catéchisme. J’ai été gardée par une dame très pratiquante qui me chantait des cantiques, et me parlait souvent de sa foi et de ses attentions pour son église. Adolescente, je suis restée attentive à mes amis catholiques pratiquants, dont je partageais les valeurs ; il ne me manquait plus que de découvrir l’amour de Dieu, et le message du Christ. Je pense que mon goût pour le chant Vies en Lomagne n°19 - avril 2015 Corentine et son parrain Frédéric Pagnacco. classique m’a aidé à prier, et à rentrer dans les églises. J’ai ainsi découvert que je m’y sentais bien. Aux côtés de mon mari, je me suis réjouie d’approfondir la foi chrétienne, et une raison de me rendre à la messe. Si j’ai commencé par les dates symboliques comme Noël, Les Rameaux, ou Pâques, je m’y suis rendue ensuite plus régulièrement, jusqu’à devenir celle qui rappelle l’horaire le dimanche matin. - Comment êtes-vous entourée ? Que vous apporte cette préparation au baptême ? - Je suis entourée par quatre personnes et monsieur l’abbé David Cenzon. Mes accompagnateurs sont tout simplement exceptionnels. Et c’est une grâce qu’ils aient été mis sur ma route. Leur foi n’est pas seulement sincère et profonde, elle est aussi réfléchie. En cela, ma préparation à leur côté est une chance. Cette étape et les réunions qui la jalonnent m’apparaissent parfaitement indispensables en termes de connaissance et d’approfondissement des notions de la foi chrétienne. - Comment se passe-t-elle concrètement ? Le temps, les réunions… - Nous nous réunissons une fois par mois. Après avoir pris des nouvelles des uns et des autres, et nous être un peu restaurés, nous échangeons sur le sujet proposé au préalable. Mes accompagnateurs me font l’honneur de prendre le temps de réfléchir au thème choisi avant de venir. Après des éclaircissements, ou des explications précises et liturgiques, viennent ensuite des témoignages, toujours très forts en émotions, car alors chacun se livre. Enfin, nous finissons par une prière commune, avant de nous quitter au bout de 2 h 30 voire 3 heures d’échanges. - Comment vous sentez-vous à l’approche de la célébration ? - J’ai hâte ! J’ai d’abord craint de ne pas savoir à quoi m’attendre, et j’ai regretté de ne pas avoir déjà participé à une vigile pascale, comme nous l’avez proposé notre prêtre de famille. Maintenant je me dis qu’ainsi chaque moment sera une découverte. Tant le feu sur le parvis que l’entrée progressive, la lecture des textes, et le baptême que je découvrirai le samedi 4 avril au soir avec la communion et les dons de l’Esprit saint, entourée de mes proches, et de mes merveilleux accompagnateurs. Un grand moment de joie à venir et à partager. Corentine Quéméré Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois 19 Merci Mireille ! Fête de départ pour Mireille, après des années d’engagement auprès du Secours catholique. C ’était un mardi de janvier, un mardi ordinaire pour la plupart, mais un mardi particulier pour l’équipe du Secours catholique de Lectoure. Ce jour-là, nous souhaitions remercier Mireille Tombu notre doyenne pour ses très nombreuses années d’engagement à nos côtés. Pensez donc, Mireille notre nonagénaire souhaitait « faire valoir ses droits à la retraite » ! Quelle idée ! Monsieur le curé a accepté de nous héberger au presbytère et avait même eu la délicate attention de chauffer la Artisans, commerçants, écoles, entrepreneurs... faites-vous connaître, contactez-nous au 05 62 74 78 26 salle depuis la veille. Nous nous sommes retrouvés une trentaine d’amis, avec monsieur le curé, vers 16 heures pour entourer Mireille et tirer les rois. Différents types de galettes étaient représentés, selon la recette préférée de chacune de celles qui ont mis à profit leurs talents de pâtissières. Bien sûr le cidre, le vin blanc et le jus de fruit ont coulé à flot. En l’absence de Denise Castadère, notre présidente (grippée), Huguette Berthomieu a remis une belle plante et des gâteries, avec les remerciements de l’équipe, à notre invitée d’honneur. Puis nous avons assisté à la projection de photos du dernier défilé de mode du Secours catholique. Mireille nous a remerciés et rassurés en nous disant qu’elle continuerait à venir de temps en temps nous dire bonjour à la boutique. Voilà un bel après-midi de partage et de convivialité, Merci Mireille pour votre engagement et votre immense gentillesse. 1 Place de la république 32500 Fleurance Tél : 05 62 06 11 42 ouvert le dimanche matin L’équipe MEUBLES - SALONS - LITERIES DÉCORATIONS - CADEAUX 05 62 07 88 47 www.la-maison-de-fleurance.fr 58, Avenue Charles de Gaulle (rte d’Auch) 32500 FLEURANCE n°19- avril 2015 Vies en Lomagne 20 Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois Le premier engagé N ingram ous approchons de la semaine sainte. Saint Luc nous dit que Jésus « prit résolument le chemin de Jérusalem » (9, 51). Et, en relisant la Passion, nous allons voir comment « Il nous aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1) en donnant sa vie pour nous. Parler d’engagement, n’est-ce pas d’abord contempler le Seigneur, lui qui, « de condition divine… est devenu semblable aux hommes… jusqu’à la mort et le mort sur une croix » ? (Ph.2). Car, « au commencement », Dieu, le premier, s’est engagé dans le monde, d’abord en le créant, puis en s’y incarnant : « Le Verbe s’est fait chair, il a demeuré parmi nous ». Nos engagements, grands ou petits, ne sont jamais qu’une réponse à cet engagement originel. C’est pourquoi ils peuvent être tenus. Il est urgent de bien le comprendre et de le dire. Parmi toutes les crises que notre époque peut dénombrer, il y a, avouons-le, celle de l’engagement. En tous les domaines : mariage, vie religieuse ou sacerdotale, responsabilités politiques, etc. Pourquoi ? Sommes-nous donc plus volages, inconstants, désabusés qu’autrefois ? Idéaliser le passé est une tentation récurrente. Nous ne sommes sans doute ni meilleurs, ni pires que nos pères. Peut-être, simplement, avons-nous peur. L’homme du XXIe siècle, s’il n’est pas nécessairement clairvoyant, est doté d’une forme de lucidité sur ses faiblesses, son insuffisance, ses lâchetés. « Comment peut-on s’engager pour la vie aujourd’hui ? », entend-on souvent. C’est une bonne question ! S’y dérober en affirmant : « Parce qu’on l’a toujours fait ! », est un peu court. Ma seule réponse : parce que, Lui, le premier, s’est engagé. Quand je m’engage, c’est Lui, d’abord, qui s’engage. Si je ne compte que sur mes forces humaines, j’ai bien raison de trembler ou de faire marche arrière. Prendre des risques, voire jouer sa vie, s’aventurer jusqu’au bout dans une voie inconnue, en suis-je capable ? De moi-même, rien n’est moins sûr, mais si j’ai cette confiance qu’un Autre trace mon chemin, et qu’appuyée sur Lui, tout devient possible, alors, je peux sans crainte ni présomption dire « oui ». D’autre part, ce que je choisis maintenant, suis-je certaine de le vouloir demain ? Ne puis-je pas changer ? C’est toute la question de la fidélité. Si je pense que tout est relatif, si je ne crois pas que la Vérité existe - non en moi, mais en Celui qui a dit : « Je suis la Vérité », se donner le droit d’évoluer paraît logique, humain. La persévérance ne peut se fonder que sur la bonté, la beauté, la vérité de ce à quoi je m’engage. Pour être témoins du Christ par notre engagement dans l’Église, quel qu’il soit, il nous faut sans cesse recevoir de Lui l’humilité et l’audace qui nous feront dire par Lui, avec Lui, comme Lui : « Me voici, ô Dieu pour faire ta volonté » (Hébr. 10). Les sœurs du Carmel contact Presbytère : 30, rue Nationale - 32 700 Lectoure - Tél. : 05 62 68 83 83 - Courriel : [email protected] Site paroissial : http://paroisse.lectoure.free.fr ★★★ Act’immo Gers 05 62 58 00 16 Maison ossature bois charpente et couverture Plat du jour isolation à déjeuner parquets traditionnels Tél. 05 62 68 82 44 et flottants www.hotel-de-bastard.com [email protected] « Le Pin » - 32700 SAINTE-MÈRE 05 62 68 91 14 J.-Luc Ferris 2, avenue Charles-de-Gaulle - BP 40 Fleurance cedex Tél. 05 62 06 68 08 - Fax 05 62 06 04 14 E-mail : [email protected] www.actimmogers.com www.orpi.com Le cochon bLeu Librairie café 52, rue nationale 32700 Lectoure 09 50 53 22 90 Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h le dimanche de 9h à 15h E-mail / [email protected] Sélection et mise en vente de demeures de charme aux cours de la LOMAGNE de GASCOGNE Agence immobilière internAtionAle 46, rue Nationale - 32700 Lectoure Tél. : 05 62 28 71 08 E-mail : [email protected] www.gascony-properties.com Audition Merlet 1seul numéro du lundi au vendredi 05 62 63 61 76 Nouveau sur Lectoure 54, rue Nationale Ouvert mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h vendredi de 9h à 12h et vic-FezeNsac 4, al. du Bataillon de l’Armagnac Ouvert jeudi 9h à 12h et de 14h à 18h vendredi de 9h à 12h Faites confiance à nos annonceurs
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