Pèlerinage du Monde du Travail à Notre-Dame de Chartres Prochaine route du 8 au 10 mai 2015 Présentation Il y a plus de soixante ans, trois chrétiens se connaissant bien, deux ouvriers et un cadre, décident de se rendre à Chartres en action de grâces. A la crypte de la cathédrale d'autres personnes se joignent à eux pour prier : le Pèlerinage du Monde du Travail était né ! Depuis, tous les printemps, des hommes et des femmes de tout âge, de toute culture, de toute condition sociale, se mettent en marche pour un week-end de partage et de prière. Ils sont franciliens, provinciaux, d'autres viennent de beaucoup plus loin ; depuis 1967. notamment, certains sont belges. L’esprit des premières routes fut sauvegardé au fil des années : au Pèlerinage du Monde du Travail chacun peut trouver écoute, respect de l'autre, échanges à partir d'expériences de vie et recherche spirituelle, le tout accompagné d'un confort limité (hébergement dans une grange de ferme et sous tentes) afin de rompre vraiment avec les habitudes. Une quarantaine de kilomètres de marche, en plein coeur de la Beauce, sac au dos, en groupes d'une douzaine de personnes et par étapes, donne l'opportunité de retrouver le goût du dépassement, de la solidarité, de la joie d'être ensemble, de revenir à l'essentiel que nous dit l'Évangile. En cheminant, côte à côte, les pèlerins cherchent, portent et offrent ce qui fait leur vie. Le Pèlerinage du Monde du Travail à Notre-Dame de Chartres s'adresse à tous ceux qui souhaitent partager : leur foi, leurs recherches, leur soif de vérité, de vie. Historique Le Père de la Villéon, premier aumônier, expliquait, en 1997 à l’occasion du cinquantenaire, l'origine du Pélé et l'esprit qui déjà l’animait : « Il y a 50 ans, trois jeunes hommes sont venus me trouver à la sacristie de l'église de Suresnes. Ils m'ont dit qu'ils allaient partir à Chartres, à pied, en amitié et en prière, en action de grâce au sortir d’années difficiles, et, qu'ils seraient heureux que je vienne avec eux. Pour moi, cela signifiait quitter la paroisse pendant un week-end ; il ne fallait pas le faire pour répondre à une invitation sympathique certes mais probablement sans suite. Aussi, leur ai-je répondu : "Venez l'an prochain plus nombreux !". L'année suivante, ils sont revenus à dix. Les trois premiers avaient raconté leur route jusqu'à la crypte de Chartres, où ils étaient entrés, sans arrêter leurs chants et leurs prières, accompagnés par d'autres visiteurs de la cathédrale. Alors, avec la bénédiction du Père Suhard, je suis parti pour Chartres avec les dix de la deuxième année puis un nombre de pèlerins toujours croissant les années suivantes. ». « Nous avons appelé notre pélé "Pèlerinage du Travail’. Pour quelles raisons ? Robert le dirait certainement mieux que moi : Peut-être... à cause de N.D. du Travail dans le 14ème? de Saint-Joseph, patron des travailleurs ? Mais aussi, tout simplement, parce qu'il était question, un peu partout, du ‘Pèlerinage des Etudiants’, et que notre pélé réunissait des personnes plus âgées, toutes ‘au travail’ et engagées, qu’il s’agisse d’ouvriers, d’employés, de cadres ou de membres de professions libérales. Jamais nous n'aurions eu l'idée que ce nom de ‘pèlerinage du travail’ puisse déplaire. Et pourtant… il a même choqué ! L'Eglise avait découvert l'action catholique spécialisée. Les rencontres, les groupes de réflexion étaient organisés par secteurs économiques et catégories sociales… Or, depuis les débuts du pélé, nous formions un groupe de toutes catégories, très cordial, bien uni dans la prière, et il nous fut demandé de retirer ce nom de ‘pèlerinage du travail’. Alors, nous avons refusé poliment, et avons poursuivi, ensemble, notre démarche… Je crois que nous avons eu raison de ne rien casser, mais aussi de refuser l'idée que des hommes, même très différents, ne puissent s'aimer, travailler et prier ensemble. Je crois que nous avons eu raison de ne pas accepter de générer des "exclus". » Une ligne simple et pérenne de partage et de prière Suite au questionnement de certains, des Carmélites de Montmartre principalement, les caractéristiques du ‘Pèlerinage du Monde du Travail ‘ sont précisées, par écrit. Avec la charte de 1954, la ligne du pélé est fixée : l’accent est mis sur la prière -plus précisément dans le cadre du travail à cette époque- ; ce pélé est : - rafraîchissement spirituel ; il permet de renouveler les engagements pris, mais, il est également fortement tourné vers la vie au quotidien, - levée des barrières sociales, action pour un monde plus juste et plus fraternel, il implique une exigence soutenue tant personnelle que collective, dans un - esprit de service modeste, humble et concret. Depuis, le Pèlerinage du Monde du Travail reste fidèle à cette ligne : Contre vents et marées, le Pèlerinage du Monde du Travail, au cœur des réalités, continue à être : - lieu de partage sur les différents aspects de notre vie quotidienne à la lumière de l’Evangile, - espace privilégié de prière, permettant à chacun de donner un temps à sa vie intérieure, dans la paix et la joie de Jésus et Marie. Ces deux axes reviennent toujours très clairement dans le thème annuel, choisi par les pèlerins pour accompagner la réflexion au fil des kilomètres. Les liens qui se tissent sur la route sont généreux, dans le sens des efforts de l'Eglise d’aujourd’hui à l’égard du monde ; ils sont solides et durables : - source de franche amitié. Ainsi, de décennie en décennie, notre Pèlerinage permet à tout un chacun de laisser son quotidien, pour partager sa soif de vérité et d’amour, d’entrevoir le vrai bonheur que nous dévoile Jésus-Christ. Pèlerinage du Monde du Travail ; 3, allée du Buisson de la Bergère – 94120 Fontenay-sous-Bois Tél : 07 81 67 59 40 - e-mail : [email protected] - Site Internet : http://pelechartres.free.fr
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