LPO Info n° 25 (printemps 2015) - LPO Coordination Rhône

Bulletin de liaison destiné aux membres de la Ligue pour la
n° 25
Photo : Jean-Jacques Peyrard
Parution début avril 2015
Printemps 2015
Protection des Oiseaux Drôme
EDITO
Photo : Jean-Christophe Cordara
C
e trimestre qui vient de passer a laissé
des sentiments complètement opposés aux
anciens du CORA. En effet nous avons perdu,
au mois de janvier, un ami cher, naturaliste et
ancien président de notre association, Jacques
Duchamp. Nous le regretterons toujours.
Et, un peu plus tard, nous avons eu le plaisir
d’apprendre la naissance du deuxième enfant
de notre directeur, Vivien, qui vient d’être papa
d’un petit garçon, Léon. Un départ, une arrivée…
Dur de se sentir en équilibre lorsque nous perdons un ami et, peu de temps après, nous partageons la joie d’un autre. De plus, Loïc David,
administrateur à la LPO Drôme, a également été
papa d’une petite fille, Calie, le 20 décembre
dernier, Pierre-Yves Croyal, un bénévole très
actif vient aussi d’avoir une petite Adèle, le 12
février et personnellement, je suis, depuis le 27
janvier, grand-père de Norah, qui m’apporte
beaucoup de joie. Bienvenue à toutes ces filles !
Léon sera bien entouré dans les observatoires…
Et la vie de notre LPO continue également, vous
le verrez tout au long de ce LPO Info, avec une
vie associative des plus dynamiques souvent en
lien avec le suivi d’études très pointues.
Une nouvelle à noter, c’est la création d’un nouveau groupe à la LPO Drôme, après les groupes
locaux, jeunes et le groupe effraie, voici le
groupe chiroptères qui voit le jour sous l’animation de Thomas Deana, notre très volontaire et
passionné chiroptérologue. Cela ne fait qu’officialiser ce qui existait déjà mais c’est très bien de
le formaliser de cette façon. Sans doute que des
« vocations » émergeront de ce groupe. Bonne
route à eux !
Cette année nous fêterons les quarante ans de la
création du GDERV (Groupe Drômois d’Etudes et
de Recherches sur les Vertébrés), section drômoise du CORA. Ce GDERV est apparu à Vercheny, lieu de résidence du
président fondateur, JeanPierre
Choisy et
d’Aimée Traversaz, cofondatrice.
Ce petit « noyau » était composé pour une
part d’élèves éducateurs de J-P. C. mais aussi
de quelques autres toujours actifs tels Roger Mathieu,
Yves Bertrand et moi-même (recruté par hasard par Aimée
parce que nous étions issus de la même vallée savoyarde,
la Maurienne). Comme quoi, des fois, être né quelque
part, cela laisse des traces…
Puis le groupe a pris de l’ampleur et a « migré » à la MNE
de Romans pour s’installer ensuite dans des locaux de
l’INRA, à Saint-Marcel-lès-Valence, où nous sommes actuellement, et devenir entretemps LPO, comme vous le
savez.
Bien sûr, comme chaque décennie, nous avons voulu
retourner aux sources et retrouver nos anciens locaux.
Une demande en a été faite au nouveau directeur de
l’école de Vercheny, qui m’a donné son accord.
Cet anniversaire serait bien l’occasion de renouveler
la présidence de la LPO Drôme et d’insuffler ainsi un
nouvel élan à notre association…
A bientôt, donc, à notre Assemblée Générale, le vendredi
24 avril (voyez notre encart) !
Bien naturalistement à toutes et tous,
Gilbert DAVID
Président LPO Drôme
2
Vie associative
Hommage à Jacques Duchamp
LPO Info Rhône-Alpes
Projet associatif Rhône-Alpes - Auvergne
Le Groupe local de Die aux Rencontre de l’Ecologie
Le Groupe Jeunes en Haute-Savoie
8
Chronique ornithologique
13
Programmes, études, suivis
Des ambassadeurs pour l’Effraie
Comptage hivernal des chiroptères en Drôme
Comptages d’oiseaux d’eau hivernants
Suivi du Moineau soulcie dans les Baronnies
Suivis des rapaces diurnes et nocturnes
22
Communiqués de presse
Protection des amphibiens à Moras
Coupes rases dans les ripisylves
24
Agenda
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 1
Hommage à Jacques Duchamp,
ancien président du CORA Drôme
J
acques n’était pas qu’un collègue de
travail; il n’était pas non plus qu’un
naturaliste hors-pair, c’était, avant tout,
un ami.
Quand Fabienne m’a envoyé un mél pour
m’annoncer son décès et qu’elle m’a demandé d’écrire un témoignage, j’ai reçu sa
demande avec le sentiment d’une grande
tristesse et d’un grand honneur et puis je
me suis dit : « En serai-je capable, trouverai-je les mots justes ? ». Je n’en suis pas
sûr encore maintenant mais je vais essayer
avec des petits moyens mais tout mon
cœur. Je n’ai pas la prétention de décrire
la personnalité de Jacques : je ne peux dire
que mon ressenti, mon affection pour lui.
Nous ne nous sommes pas beaucoup revus
depuis son départ en retraite, et je le regrette. En sa compagnie, j’étais heureux de
partager des moments privilégiés.
Jacques avait un humour bien à lui : il avait
toujours les mots qui décrivaient très bien
la situation et les personnages, sans haine
mais sans concession. Il se moquait parfois
d’un tel ou un tel mais en y mettant une
note qui adoucissait son propos, presque
comme pour s’excuser. Il avait des convictions fortes et savait les faire partager avec
son sourire indéfinissable.
La première fois que j’ai vu Jacques, c’était
début 1976, à l’enterrement du chef de
centre de l’ONF de l’époque à Valence,
monsieur Pi. Il était en uniforme et, sur sa
tignasse abondante, son képi semblait
flotter, n’arrivant pas à couvrir toute sa
chevelure. Tout de suite, je me suis dit :
« Ce gars-là, il me plaît. Avec des cheveux
pareils, on ne peut pas être foncièrement
mauvais ». Ma première impression était
la bonne.
Plus tard, lorsqu’il fut à l’origine de l’arrestation des braconniers de chamois de St
Julien en Quint (un coup de filet retentissant), il m’a dit : « Tu sais, c’est vraiment
con pour eux : il aurait suffit qu’ils fassent
partie de notre groupe de naturalistes, et
ils auraient su que nous faisions une sortie
ce dimanche là… Ils auraient ainsi fait gaffe
et nous n’aurions pas pu les coincer ».
Plus tard encore, il avait la spécialisation
Santé-forêt. Une fois, notre hiérarchie l’a
sollicité pour qu’il vienne dans « MA forêt » de Romeyer étudier des sapins dépérissants. J’avais signalé incidemment une
attaque de scolytes curvidentés. Pendant
que nous montions sur les lieux, je lui avais
dit : « Tu sais, il suffit d’attendre : soit le
sapin est assez fort pour se débarrasser du
parasite, soit il mourra, et ce ne sera pas la
faute du scolyte mais du changement climatique et donc, pour moi, dans les deux
cas, nous n’y pourrons rien, localement. »
Et il me répondit en souriant : « Je visite
beaucoup de forêts, et il y a deux sortes de
forestiers : ceux qui s’affolent et qui demandent des produits en toute urgence
pour lutter contre les moindres problèmes
(c’est la grande majorité) et quelques
autres (moins nombreux) qui pensent que
les traitements ne résolvent rien. J’ai fait
cette formation principalement pour étudier l’évolution des insectes... ».
Il ne se plaçait dans aucun des deux cas
qu’il avait cités : c’était Jacques…. Cela ne
l’empêchait pas de tempêter contre les
idioties de nos semblables.
Je me rappelle également quand il a monté le dossier du Val Sainte-Marie. A
l’époque, je bataillais pour la création
d’une RBI à Boulc, sur la montagne de la
Pare, en forêt domaniale de Jocou. Quand
nous nous rencontrions, il me disait : « J’ai
plus de chance que toi : ce n’est pas parce
que mon projet est meilleur que le tien,
mais je suis plus près des décideurs, et tu
passes pour un trublion. Ils pensent que je
suis plus modéré. » Et c’est lui, en effet,
qui a réussi. Sacré Duduche !
Jacques s’était aussi engagé dans le syndicalisme et, comme la plupart des agents
de terrain et secrétaires de la Drôme de
l’époque, il a fait partie des fondateurs du
SNAF (Syndicat National des Agents Forestiers). Il a été membre du bureau national.
Tous les deux, nous avons été les rédacteurs des premiers journaux de ce nouveau syndicat. Je me souviens des journées de rigolade lorsque nous faisions les
mises en page avec Gunther Béroud, notre
premier secrétaire général. Les « copiercoller » (au sens propre, avec ciseaux, dans
les articles envoyés) pour voir ce que cela
donnerait. Nous nous réunissions chez
Gunther puis, lorsque le SNAF a pris de
l’ampleur, à Romans, dans un petit local
loué à cet effet. C’était un vrai plaisir :
nous avions la foi des débutants et de la
nouveauté. Le choix des articles envoyés
par nos collègues était fait avec sérieux
mais Jacques ne se départait jamais de sa
jovialité et de son humour moqueur, parfois sarcastique.
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 2
Des anecdotes de ce genre j’en ai beaucoup et elles me remontent par bribes.
Duduche était bien sûr un fin gastronome
et il cuisinait très bien, contrairement à
moi. Un jour que je mangeais chez lui
(nous étions tous les deux), il avait préparé
du poisson avec tout ce qu’il faut autour.
Je l’ai choqué en lui demandant de la…
moutarde. Plusieurs années après, il racontait à tous en rigolant qu’il ne connaissait qu’un seul gars qui mettait de la moutarde sur un poisson bien préparé (je ne
me rappelle plus comment et avec quelle
sauce). J’avais dû le vexer quand même…
Heureusement, il ne m’en a pas tenu trop
rigueur…
De même, quand nous nous voyions au
GDERV, puis au CORA, dont il a été président : c’était un adhérent actif dans son
Vercors. Il se déplaçait peu ailleurs en
Drôme ; déjà, le Diois, c’était loin pour lui,
alors, je ne vous parle pas des Baronnies !
Comme il se plaisait à dire : « Je suis un
hyper sédentaire qui fait parfois de grands
sauts migratoires dans le monde ». En
effet, il aimait faire de beaux voyages naturalistes. Naturaliste, il était l’un des meilleurs, et toujours prêt à partager ses observations, ses réflexions. Peu après la
grande tempête de 1999, il m’a dit : « Ce
n’est pas terrible pour la forêt mais ce sera
bon pour les cervidés et autres herbivores ». Son optimisme était sans faille.
Jacques, tu me manques déjà, tu nous
manques. Je ne crois pas en un au-delà,
très hypothétique, mais, s’il y en a un, je te
souhaite une éternité de bonheur, de rigolade et plus encore.
Adieu Duduche ! Ton souvenir restera en
nous…
Gilbert David
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LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 3
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 4
Vie associative
La LPO Drôme participe au projet associatif
Rhône-Alpes-Auvergne
C
omme vous avez pu le lire
sur le LPO Infos RhôneAlpes en page 3, un séminaire
s’est tenu les 31 janvier et 1 er
février à Notre Dame de l’Hermitage, à Saint-Chamond, dans
la Loire, pour anticiper la fusion des deux régions RhôneAlpes et Auvergne. Il a réuni
plus de soixante participants et
la Drôme y était représentée
par cinq de ses membres : trois
salariés, Vivien Chartendrault,
Sylvie Portier et Thomas Deana, et
deux administrateurs, Frédéric Cloître
et moi-même.
Ce séminaire a été remarquablement
organisé, avec un animateur d’une
grande compétence. Sept sessions
étaient au programme avec pour ambition d’identifier et de structurer les
points importants rassemblant les
forces vives au sein du réseau LPO mais
aussi de passer en revue les opportunités et les écueils avec en filigrane les
deux questions majeures : « Que veuton que la LPO régionale soit dans dix
ans ? Comment y parvenir ? ».
La LPO est, en nombre d’adhérents, la
première Association de Protection de
la Nature de France, et la future région Rhône-Alpes-Auvergne repré-
sente une force considérable :
- humaine, avec 7200 adhérents, plus
de 400 bénévoles et 80 salariés ;
- économique, avec un budget de
plus de 4 millions d’euros en 2013 :
- naturaliste, avec plus de 7 millions
de données.
Elle est un interlocuteur de premier
plan en matière de biodiversité pour
les décideurs, les élus et les citoyens.
Au terme de ces deux jours, un calendrier a été établi incluant l’état
des lieux Rhône-Alpes-Auvergne en
2015, le nouvel environnement politique début 2016, notre organisation, notre stratégie de conservation
de la biodiversité, nos partenariats,
pour aboutir, fin du deuxième
trimestre 2016, à la formalisation du
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 5
projet 2016-2020. Ces orientations
vont être débattues et structurées
dans les instances des associations
constituant les deux réseaux LPO
régionaux sous la houlette d’un COmité de PILotage. Deux nouveaux
séminaires sont programmés en octobre 2015 et en janvier 2016 à des
moments charnières de la construction du projet.
Ce séminaire a été un moment de
rencontre exceptionnel tant par l’enthousiasme des participants et la
qualité des discussions que par la
bonne humeur de tous et l’envie de
partager ; avec un seul but commun : agir pour la Biodiversité.
Jean-Louis Bonis
vie associative - groupes LPO Drôme
La LPO Drôme aux Rencontres de l’Ecologie au Quotidien
L
es Rencontres de l’Ecologie
au Quotidien à Die se sont
déroulées de la meilleure façon
possible. La LPO Drôme,
comme d’habitude, était bien
présente même si le thème de
l’an dernier « la biodiversité »
était plus « porteur » pour
nous. Ces dix jours des Rencontres ont rassemblé plus de
dix-mille personnes, ce qui a
dépassé toutes nos espérances.
Cette année, le choix de
« Ralentir » me convenait bien
également. C’est donc tout
naturellement que nous avons
commencé par un film sur l’escargot qui, avec un déplacement, en pointe, de 1 millimètre par seconde – soit 6 cm
par minute ou 3,6 mètres à
l’heure – incarne vraiment la
lenteur.
Pour le film-débat sur la chevêchette c’est une autre histoire.
Pour cette lilliputienne des
rapaces nocturnes (guère plus
grosse qu’un moineau), c’est
dans sa sédentarité qu’il faut voir le ralentissement. En effet, si l’oiseau est vif
et souvent en mouvement, il ne migre
pas ou bien peu, et il est cantonné sur les
Hauts-Plateaux du Vercors pour notre
département.
J’ai eu le plaisir de voir plusieurs classes
de primaires venir assister à la projection
et poser des questions très pertinentes
pendant le débat. Bravo à ces élèves !
Un autre film -débat é tait au programme : Les champignons. Qui pense
connaître ce… quoi d’aille urs ? Pas une
plante, pas plus un animal, le champignon est autre chose. Ce que l’on voit
de lui n’est que l’exhibition de sa reproduction. Le reste est caché, secret.
Sans la symbiose (mycorhize) avec le
mycélium d’un champignon, les arbres
n’auraient pas l’allure, la hauteur que
Le groupe local de Nyons
en visite à Montélimar-Tricastin
N
otre sortie du dimanche 14 décembre « Hivernants,
canards etc. » à Châteauneuf-du-Rhône a été très
réussie : Jean-Louis Bonis nous a accueillis sur son territoire, où nous étions venus à douze, avec beaucoup d'oiseaux observés, de 62 espèces différentes, parmi lesquelles un vol de 23 Grues cendrées (photo prise par un
autre observateur 40 km en amont de notre observation).
Bruno Gravelat
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 6
l’on voit. Ce film montre, scientifiquement mais très didactiquement, la fa ce souterraine de
ces espèces bien à part. Le public a été conquis et est ressorti
avec une autre idée de ce règne
à part.
Nous ne nous sommes pas contentés de proje ter des films !
Côté pratique, nous avons animé deux séances de confection
de nichoirs et mangeoires, avec
des adultes e t des e nfants, le
mercredi, tout cela dans une
ambiance très conviviale et
dans la bonne humeur. Les
tournevis ont parfois laissé la
place à la visseuse pour finir le
travail...
Bien s ûr, comme chaque année,
la sortie à la découverte de la
nature proche de Die a attiré
une bonne vingtaine de personnes qui, ayant bravé les intempéries du dé but de balade,
ont pu apprécier le beau soleil
de fin de parcours. Nous avons
commencé par les jardins puis
longé la Drôme à la découverte de la
ripisylve et de son écosystème bien particulier. Comme il neigeait, les traces
étaient peu visibles ; c’est là que j’ai
sorti mon « joker » : des pattes d’ongulés locaux avec lesquelles nous nous
sommes amusés à tracer des empreintes fictives…
Gilbert David
vie associative - groupes LPO Drôme
Photos : Thierry Vibert
Le groupe Jeunes en Haute-Savoie
Une harelde boréale, à côté d’une fouque macroule
Oiseaux d’eaux au Lac du Bourget
Garots à œil d’or (mâl e et femelle)
C
Migrateurs à la base de loisirs Motz-Seyssel
et hiver fut calme pour le groupe,
mais nous s ommes tout de même
partis un week -end en Savoie et Haute Savoie rencontrer le groupe Jeunes 73
et 74 qui – rappelez-vous – était venu
nous rendre visite ce t automne.
Une journée magnifique s ur le Lac du
Bourget avec plusie urs observations
forts sympathiques : Garrot à œil d’or,
Nette rousse, des m illiers de fuligules,
plongeon catmarin, macreuse brune,
harles huppé et bièvre et – la grosse
surprise de la journée – une Harelde
boréale observée à quelques mètres de
nous, au milie u d’une centaine de
nettes rousses, superbe...
En fin d’après-midi, nous nous sommes
dirigés vers le barrage de Motz, un site
intéressant au printemps car il offre un
couvert pour les espèces en m igration.
Chaque années y sont organisées des
journées Tête en l’air (comme à PierreAiguille). Ici, on aura observé un râle
d’eau qui arpentait la roselière à la recherche de nourriture, des bécassines
des marais et une belle diversité de canards.
Pour terminer notre journée en beauté,
nous sommes allés chercher une pie grièche grise qui, malheureusement, ne
s’est montrée que furtivement.
Après une be lle soirée tartiflette (eh oui
… spécialité régionale !), nous sommes
partis dimanche en direction du Lac
Léman, sous la pluie, malhe ureusement... Nous avons eu le temps de visiter quelques autres sites où nous avons
pu observer de grandes quantités de
grèbes à cou noir (des bandes de deux cents oiseaux), grèbes huppés, fuligules
morillon et milouin, harle bièvre. Au
milieu de tous ces oiseaux, on a pu reconnaître un grèbe esclavon ainsi que
quinze macreuses brunes.
Au final, ce fut un super week -end rempli de be lles observations, et nous
remercions le groupe des jeunes de
Savoie et Ha ute -Savoie qui nous a très
bien accueillis dans sa belle région.
A refaire !
A noter aussi pour cette période : notre
groupe a participé au comptage d’oiseaux d’eau sur l’Isère (Wetlands) et,
depuis dé but février, tourne tous ses
regards vers le suivi de la m igration de
Pierre-Aiguille. Il participe également à
l’organisation des 20 ans de Tête en
l’air.
Rémi Metais
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LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 7
Chronique ornithologique
Pour des raisons de temps, seules les observations
que j'ai jugées les plus marquantes y figurent.
Bonne lecture et bon printemps !
Grèbe castagneux : rarement plus de quelques individus sur un même site ; cinq sites accueillent plus d’une
dizaine d’individus : max de 29 le 18/1 à La Roche-deGlun (L. David et al.), de 16 le 26/12 à Châteauneuf-surIsère (R. Métais), de 15 le 17/1 à Châteauneuf-duRhône (Y. Smit, V. Fort, J-L. Bonis), et de 11 le 4/1
à Sainte-Eulalie-en-Royans et Saint-Nazaire-en-Royans
(R. Métais, J-C. Cordara).
Grèbe huppé : près de 220 données (moins de 150 l’an
passé) avec des effectifs supérieurs aux derniers hivers.
A titre de comparaison, 199 individus ont été observés
en Drôme-Ardèche à la mi-janvier 2015, contre 48 en
2014 et 95 en 2013. Voici les plus grandes troupes
(lâches) dénombrées : 42 le 19/2 à Montélimar (J-L.
Bonis), 37 le 17/1 à Serves-sur-Rhône, 30 le 2/1 à La
Roche-de-Glun et 28 le 5/1 à Mercurol (B. Delhome).
*Grèbe jougris : un individu a stationné du 3/1 au 31/1
à Etoile-sur-Rhône (V. Palomares et al., donnée homologuée par le CHR) ; ce visiteur se fait de plus en plus
rare en France et la dernière donnée drômoise remontait à plus d’une décennie.
Butor étoilé : trois observations, 1 le 8/1 à Ancône
(A. Fougeroux), 1 le 17/1 à Châteauneuf-du-Rhône
(Y. Smit) et 1 le 17/2 à La Roche-de-Glun (P. Riner).
Héron garde-bœufs : un dortoir en bordure de la rivière Isère est découvert sur Bourg-de-Péage ; il rassemble jusqu'à 42 individus le 23/2 (J-C. Cordara) ; ailleurs, maximum de 71 le 13/1 à Montmeyran (J. GirardClaudon).
même site sont faibles, essentiellement notés à l'unité,
tant dans les champs qu'en bordure de rivière ou
de plan d'eau. Max de 9 le 30/12 à La Roche-de-Glun
(B. Delhome).
Cigogne noire : 4 premiers migrateurs observés à
Pierre-Aiguille à des dates inhabituellement précoces :
1 le 18/2 et 3 le 19/2 (B. Delhome).
Photo : Jean-Louis Bonis
Cette chronique a été réalisée à partir de
la sélection d’observations ornithologiques saisies
sur www.faune-drome.org.
La période concernée correspond à l’hiver
(du 1er décembre 2014 au 28 février 2015).
Grande Aigrette : près de 280 données, soit 100 de
plus que l'an passé ! Par contre, les effectifs sur un
Photo : Vincent Palomares
Vincent Palomares
Cigogne blanche : sur la période, plus de 2000 migratrices sont observées à Pierre-Aiguille, dont déjà 318 le
30/1 ! Sur ce site, le maximum observé est de 458 le
20/2 (B. Delhome)... Au moins 2800 sont comptabilisées en Drôme, soit deux fois plus que l'an passé à la
même époque ! Ces chiffres confirment l'augmentation
des effectifs en Europe de l'Ouest, expliquant que
chaque année, de nouveaux records soient battus sur
les sites réguliers de suivi de la migration de l'espèce.
Oie cendrée : 15 observations dont 11 concernant plus
de 400 migrateurs prénuptiaux à partir du 27/1 à Châteauneuf-sur-Isère (V. Chartendrault) ; max de 128 le
1/2 à Salles-sous-Bois (C. Long) et d'une centaine le
14/2 à Bouchet (J-N. Heron).
Tadorne de Belon : les derniers migrateurs postnuptiaux
sont notés le 7/12 avec 21 en vol sud à La Roche-de-Glun
(L. David) ; un individu a hiverné du 30/12 au 22/2 dans
le secteur de Romans-sur-Isère (R. Métais et al.) ; des
oiseaux en halte sont également notés durant cette période avec 3 le 17/1 à Tain-l'Hermitage (B. Delhome) et 3
le 3/2 à Châteauneuf-du-Rhône (R. Mathieu).
Canard siffleur : 60 données, soit deux fois plus que
l'an passé (et quatre fois plus que l'hiver d'avant) mais
la plupart concerne des stationnements, notamment
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 8
chronique ornithologique
Canard chipeau : comme l'an passé, majorité des données en janvier, avec un effectif maximal de 58 le 6/1 à
Châteauneuf-du-Rhône (J-L. Bonis).
Nette rousse : comme l'an passé, les effectifs d'hivernants sont plutôt faibles quoique supérieurs, avec un
max de 44 le 24/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) ;
à noter des mouvements fin février avec notamment 25
en halte à La Roche-de-Glun le 24/2 (P. Riner).
Fuligule milouin : 669 individus sont comptés à la mijanvier, ce qui est supérieur aux deux hivers précédents.
L'essentiel de cet effectif a été compté dans le secteur de
Châteauneuf-du-Rhône (430 individus), où davantage
d'oiseaux étaient présents en décembre, avec notamment 760 le 14/12 (B. Gravelat, J-L. Bonis).
Fuligule nyroca : un bel effectif hivernal d'au moins 5-8
individus avec jusqu'à 4 mâles et 1 femelle le 19/12
à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury), 1 à 2 à Etoile-surRhône du 3/1 au 28/2 (V. Palomares, F. Lloret et al) et
1 femelle le 4/1 à Saint-Nazaire-en-Royans (R. Métais,
J-C. Cordara). A noter que, sur ces deux sites, deux mâles
hybrides nyroca x milouin ont également été observés.
Fuligule morillon : effectif de la mi-janvier conforme à
celui de l'an passé avec 121 individus dénombrés. Maxima
obtenus sur des secteurs classiques avec 63 le 17/1 à
Châteauneuf-du-Rhône (Y. Smit, V. Fort et J-L. Bonis) et 30
le 4/1 à Saint-Nazaire-en-Royans (R. Métais, J-C. Cordara).
Macreuse brune : deux individus observés, ce qui n'est
pas habituel dans le département puisque cette espèce
n'est pas observée annuellement ; 1 les 15 et 19/12 à
Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) puis 1 le 29/12 à La
Roche-de-Glun (L. David, R. Métais, J. Lesage et A. Charbonneau).
Harle huppé : deux individus avec un oiseau en plumage féminin le 5/12 à Tain-l'Hermitage (V. Palomares)
et un mâle de première année le 22/12 à Châteauneufdu-Rhône (S. Maury).
Harle bièvre : la présence régulière de l'espèce en hiver
se confirme cette année encore avec une quinzaine de
données concernant 12-14 individus, dont 2 à 4 stationnant dans le secteur de Sainte-Eulalie-en-Royans du
21/12 au 26/2 (F. Arod, L. David, R. Métais, J-C. Cordara). Précédant ce stationnement, des mouvements ont
été notés en décembre avec 3 le 7/12 à Tainl'Hermitage (B. Delhome), 5 à Etoile-sur-Rhône le 14/12
(F. Lloret et N. Gauthier), 1 les 22 et 24/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) et 1 le 26/12 à Châteauneufsur-Isère (R. Métais).
Milan noir : contrairement à l'an passé, des oiseaux
ont été observés dès février : 1 le 5/2 à Margès (J-J.
Bertin), 1 le 13/2 à Tulette (A. Moureau), 1 le 17/2
à Loriol-sur-Drôme (P. Riner), 3 à Pierre-Aiguille le 23/2
(B. Delhome) et 3 le 28/2 à Charpey (Anonyme).
Milan royal : près de cinq fois plus de données que l'an
passé (30 en 12, 10 en 01 et 54 en 02) ; l'espèce semble
toutefois ne faire que traverser le département en période hivernale, soit suite à des épisodes de froid ou de
neige, soit lors de la remontée prénuptiale. En janvier,
les quelques observations ne montrent en effet aucun
stationnement sur un secteur donné. Des mouvements
de fuite notés en première décade de décembre avec
notamment 19 individus en vol sud-ouest à SaintMarcel-lès-Valence (R. Métais) puis 13 le 10/12 à Albon
(V. Palomares). En février, plus de 300 migrateurs sont
déjà comptabilisés à Pierre-Aiguille, soit presque autant
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 9
Photo : Jean-Louis Bonis
Photo : Jean-Louis Bonis
dans les secteurs de Châteauneuf-sur-Isère et Châteauneuf-du-Rhône. Sur ce dernier site, un maximum de 11
individus est noté le 17/1 (V. Fort & J-L. Bonis).
Canard pilet : à Châteauneuf-du-Rhône, 3 les 28/12
et 6/1, et 6 le 10/1 (S. Maury, J-L. Bonis, N. Bazin et
V. Fort) ; ailleurs, 1 le 13/2 à Saint-Nazaire-en-Royans
(N. Vincent-Martin).
Canard souchet : 4 le 1/12 à Serves-sur-Rhône, 2 le 9/12
à La Roche-de-Glun (V. Palomares), à Châteauneuf-duRhône, max de 14 les 28 et 29/12 (S. Maury) et max de
10 le 19/2 à Montélimar (J-L. Bonis).
chronique ornithologique
Busard Saint-Martin : 43 données (11 en 12, 13 en 01 et
19 en 02), majoritairement réparties dans les secteurs de
plaine autour de Romans-sur-Isère et Valence. Assez peu
noté dans le nord Drôme cet hiver…
Aigle de Bonelli : alors que l'e spèce n'avait pas été trouvée malgré une recherche spécifique le 13/12 dans
le massif de la forêt de Saoû, ce sont 2 individus qui sont
tout de même observés fin février ! Un immature
(2A probable) est noté le 25/2 à Nyons (J. Traversier)
et un adulte est observé le 28/2 à Bézaudun-sur-Bîne
(C. Arlaud).
Faucon émerillon : 26 données (4 l'hiver passé) ; ce
nombre plus important de données est lié à un hivernage
d'au moins deux individus observés à de multiples reprises dans le secteur de Génissieux et Saint-Paul-lèsRomans (J-C. Cordara). Ailleurs, bien peu de données : 1
le 2/1 à Bouvante (F. Arod), 1 le 6/1 à Gigors-et-Lozeron
(R. Mathieu), 1 le 4/2 à Salettes (T. Deana), 1 le 4/2 à
Alixan (F. Lloret) ; aucune dans le nord-Drôme...
Grue cendrée : des mouvements de fuite (neige et froid)
sont notés jusqu'au 1 er janvier et totalisent 170 individus :
50 le 14/12 à Etoile-sur-Rhône (N. Gauthier, F. Lloret,
dont 23 revues à Châteauneuf-du-Rhône (B. Gravelat), 60
le 30/12 à Buis-les-Baronnies (D. Webley, A. Hargreaves),
40 le 31/12 à Montclar-sur-Gervanne (T . Deana) et 27 le
1/1 à Cornillac (C. Tessier). En février, 150 migratrices
sont notées en vol nord à Pierre-Aiguille, dont la première
le 19/2, puis 39 le 24/2, 89 le 25/2 et 2 le 26/2 (B. Delhome, R. Métais, J-C. Cordara, M. & L. Granier et al.).
Pluvier doré : 3 données : 1 le 1/1 à Génissieux (J-C. Cordara), 2 le 14/2 puis 1 le 20/2 à Albon (B. Delhome).
Vanneau huppé : 48 données (14 en 12, 11 en 01 et 23
en 02) ; max de 109 le 14/2 à Albon (B. Delhome), 105 le
16/2 à Romans-sur-Isère (L. David) et 88 le 14/12 à LensLestang (V. Palomares).
Combattant varié : 2 individus ont stationné du 21 au
23/2 à Génissieux (J-C. Cordara, F. Lloret, L. David) ; pas
d'autres observations (mais la période ne s'y prêtait
guère!).
Bécassine des marais : à noter : un bel hivernage d'une
troupe de 18 individus dans le secteur de Montélimar
(J-L. Bonis) ; les rares autres données ne concernaient que
1 à 4 individus.
Courlis cendré : aucun hivernage n'est noté, comme les
années précédentes. Les 3 derniers migrateurs sont notés
le 6/12 à Chabeuil (J-C. Cordara) ; les 3 premiers sont signalés le 25/2 à Pierre-Aiguille (R. Métais).
*Labbe indéterminé : observation exceptionnelle d'un
labbe de type pomarin le 6/12 à Etoile-sur-Rhône
(F. Lloret, donnée acceptée en labbe parasite / pomarin
par le CHR) !
Goéland cendré : 16 observations, dont 11 concernant
des oiseaux à l'unité ; faibles effectifs malgré quelques
épisodes de gel et neige plus au nord qui auraient pu faire
descendre des hivernants… A noter toutefois : 39 le
30/12 au dortoir de Bourg-lès-Valence (R. Métais)
et la remontée de 7 individus le 16/2 à Pierre-Aiguille (B.
Delhome).
Photo : Vincent Palomares
Photo : Jean-Christophe Cordara
que sur l'e nsemble du printemps en 2009 ou 2010 (suivis
salarié) ! Cela augure un printemps exceptionnel pour
cette espèce sur le site ! En février, maxima journaliers de
58 le 18/2 et 50 le 25/2 (B. Delhome ; R. Métais et al.).
Circaète Jean-le-Blanc : observation précoce de 2 individus le 20/2 à Etoile-sur-Rhône (G. David) ; unique donnée
de la période.
Busard de s rose aux : aucune donnée hivernale
cette année.
Goéland brun : 35 données dont 13 en provenance du
dortoir de Bourg-lès-Valence où, comme l'an passé, les
effectifs étaient maximaux en décembre, avec seulement
8 individus le 30/12 (R. Métais). Premiers migrateurs prénuptiaux à partir de mi-février à Pierre-Aiguille et max de
11 le 19/2 (B. Delhome).
*Goéland argenté : 5 individus sont observés cet hiver,
tous au dortoir de Bourg-lès-Valence : 1 H2 le 5/12
(V. Palomares), 3 adultes différents se succèdent entre
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 10
Photo d’archive : Vincent Palomares
le 28/1 et le 20/2 (A. Le Calvez, V. Palom ares) et
1 H1 le 28/2 (A. Le Calvez) (données en cours d'examen par le CHR).
*Goéland pontique : davantage que l'an passé, un
peu plus conforme aux hivers précédents, avec 7
individus observés cet hiver, tous au dortoir de
Bourg-lès-Valence : 1 ad. le 9/12 (V. Palomares), 3
H1 différents (dont un avec bague rouge et l'autre
avec bague jaune ; programmes polonais), le 1 er le
28/1, le 2 e le 10/2 et un 3 e le 16/2, encore 2 le 24/2
(A. Le Calve z) ; 1 H3 le 29/1 et 1 ad. le 24/2 (A. Le
Calvez). Données en cours d'examen par le CHR.
Effraie de s clochers : 13 données (4 l’hiver passé, 11
et 2 les précédents), dont aucune ne concernant un
individu victime du trafic routier ! C'est une excellente nouvelle ! Les données sont en provenance des
communes suivantes : Saint-Gervais-sur -Roubion,
Chabeuil (Anonyme s), Saint -Marcel -lès-Valence (L.
David, L. Delaye), Bouchet (J -N. Heron), Ch âteauneuf
-du-Rhône
(R. Mathieu), Châtillon-Saint-Jean (J-C. Cordara), Génissieux (R. Métai s, J. Lesage) et Nyons (Y. Smit).
Chevêchette d'Europe : chant entendu le 19/2 à
Treschenu-Creyers (G. Le Duc)
Hibou moyen -duc : 20 données, essentiellement en
provenance du dortoir de Saint-Marcel-lès-Valence
où jusqu'à 16 individus sont observés le 27/1 (L. Delaye). Ailleurs, 1 le 5/1 à Chantemerle-les-Blés (B.
Delhome), 2 le 18/1 à Châteauneuf -sur -Isère (R. Métais, A. Ch arbonneau, J. Lesage), 1 le 19/2 à Chabeuil
(D. Girard) et 1 le 26/2 à Châteaudouble (Anonyme).
Hirondelle de rochers : dernière le 4/12 à Gervans
(V. Palom ares) ; les trois premières de retour sont
notées le 20/2 à Pierre-Aiguille (B. Delhome). A noter que, contrairement à l'Ardèche, le département
ne semble pas accueillir d'hivernants au cœur de
l'hiver.
Photo : Thomas Cugnod
chronique ornithologique
Cincle plongeur : à noter : jusqu'à 11 individus signalés
sur un même secteur de Sainte-Eulalie-en-Royans
le 4/1 (F. Arod, J-C. Cordara, R. Métais).
Accenteur alpin : 26 données (seulement 3 en
décembre) ; à noter quelques troupes d'hivernants :
8 à Eygluy-Escoulin le 29/12 (R. Mathieu), 10 à La Rochesur-le-Buis le 1/1 (A. Delhomme), 7 à Montbrun-les-Bains
le 8/1 (A. Hargreaves), 10 le 10/1 à Treschenu-Creyers (S.
Maury) et 20 le 11/2 au Poët-Laval (D. Arsac).
Tarier pâtre : 56 données (contre une vingtaine l'an
passé et 10 l'hiver précédent), signe du fait que l'hiver
n'a pas été si rude que cela et / ou que plus d'observateurs sont sortis ;-).
Merle à plastron : rare cas d'hivernage noté cette année à Montauban-sur-l'Ouvèze, avec un mâle du 27/12
au 2/2 (J. Bettex).
Grive litorne : plus d'une centaine de données
(13 en 12, 43 en 01 et 50 en 02), avec une remontée
plus marquée en février. Quelques rares bandes
rassemblant plus d'une centaine d'individus sont
notées : 120 le 1/1 à Condorcet (R. de Coster), 115
le 4/1 à Comp s, 110 le 11/2 à Crupies (N. Vincent Martin ), 120 le 16/2 à Montclar -sur -Gervanne
et 150 le 18/2 à Plan-de-Baix (T. Dean a).
Grive mauvis : près d'une centaine de données, bien
plus que d'habitude ! Rarement de gros effectifs :
maximum de 70 le 22/2 à Moras-en-Valloire (R. Métais). Sinon, à noter : des troupes maximales d'une
trentaine d'individus le 14/12 à Châteauneuf-du-Rhône
(B. Gravelat, J-L. Bonis), le 18/12 à La Coucourde (S.
Maury), le 23/1 à Eurre (J. Armand), le 3/2 à Serves-surRhône (V. Palomares), le 16/2 à Montclar-sur-Gervanne
et le 18/2 à Plan-de-Baix (T. Deana).
Pouillot véloce : deux fois plus de données que l'an
passé, avec des rassemblements en bordure de plan
d'eau, notamment à La Roche-de-Glun, avec un maximum de 36 le 3/2 (B. Delhome), mais aussi par
exemple 10 le 11/2 à Beauvallon (A. Charbonneau).
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 11
chronique ornithologique
Photo : Vincent Palomares
Crave à bec rouge : peu de données mais de jolies
troupes, avec 220 le 14/12 à Menglon (J. Traversier),
150 le 18/1 à Luc-en-Diois (F. Varagnat) et 100 le 19/12
à Châtillon-en-Diois (A. Rebours).
Corneille mantelée : un individu « pur » est observé
à trois reprises les 7, 9 et 20/12 à Divajeu (P. Riner,
E. Wolff) ; trois individus hybrides noire x mantelée
sont également signalés : 1 le 12/12 à Chabeuil (A. Le
Calvez), 1 le 28/12 à Pierrelatte (N. Bazin) et 1 le 22/01
à Bouvières (E. Ruchon).
Moineau soulcie : seulement 3 données avec 9 le
17/12 à Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze (C. Tessier), 6 le
19/1 à Montclar-sur-Gervanne (T. Deana) et 1 le 16/2 à
Bésignan (A. Hargreaves).
Niverolle alpine : 5 données dans le secteur du Diois
avec 1 le 30/1 à Omblèze (B. Pascal), 2 les 2 et 6/2 à
Bézaudun-sur-Bîne (N. Vincent-Martin), 1 le 6/2 à Lucen-Diois (F. Varagnat) et 10 le 16/2 à Vassieux-enVercors (M. Génard).
Photo d’archive : Vincent Palomares
*Pouillot de Sibérie : deux données : 1 le 16/12 à
Livron-sur-Drôme (S. Maury, sous réserve d'homologation régionale) et 1 le 28/1 à La Roche-de-Glun (A.
Le Calvez, examen CHR en cours) ; également 2 individus silencieux, de type sibérien : 1 le 22/1 à Bourglès-Valence (L. Delaye) et 1 le 3/2 à La Roche-de-Glun
(J-C. Cordara).
Rémiz penduline : trois données : 1 le 15/12 à MoursSaint-Eusèbe (F. Lloret), 7 le 2/1 à La Roche-de-Glun
(B. Delhome) et 6 le 11/2 à Granges-lès-Beaumont
(A. Clavel).
Chocard à bec jaune : quelques belles troupes hivernales sont notées : max de 500 le 17/2 à Châtillon-enDiois (F. Varagnat), 300 le 5/2 à Menglon (I. Brault) et
250 le 30/1 à Plan-de-Baix (B. Pascal).
Pinson du Nord : seulement 80 données et aucune concernant plus de 10 individus ensemble... C'est suffisamment rare pour être noté !
Venturon montagnard : 81 données, essentiellement
en provenance des reliefs du Vercors aux Baronnies ;
quelques troupes rassemblant plusieurs dizaines sont
observées : max de 80 le 26/1 dans un champ de thym
serpolet à Marignac-en-Diois (J-P. Grèzes), 20 le 28/12
à Châtillon-en-Diois (F. Varagnat), 20 le 30/12 à Omblèze (P-A. Hutter), 40 le 1/2 à La Charce (C. Tessier), 35
le 15/2 à Aix-en-Diois (F. Varagnat), 25 le 16/2 à Montclar-sur-Gervanne (T. Deana) et 25 le 23/2 à Rémuzat
(C. Tessier).
Sizerin flammé : comme l'an passé, unique donnée
d’un individu à la mangeoire, mais cette fois le 8/2 à
Grâne (P. Vallet).
Bruant fou : à noter : deux jolies troupes hivernales de 20
individus pour cette espèce, le 12/12 à Piégros-la-Clastre
(J-P. Grèzes) et le 30/12 à Larnage (J-L. Traversier).
Bruant proyer : seulement 5 données : 2 les 3 et 15/12
à La Garde-Adhémar (N. Bazin, S. Maury), max de 30 le
2/1 à Chabeuil (N. Vincent-Martin) et 1 le 28/1 à Albon
(V. Palomares).
* Taxon soumis à homologation régionale par le Comité
d’Homologation rhônalpin
Ayez le déclic : « J’observe, je clique !»
Saisissez vos observations sur www.faune-drome.org
!
Plus de 1 400 observateurs inscrits pour un plus de 348 000 données saisies à ce jour
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 12
Programmes, études, suivis...
Formation d’ambassadeurs de l'effraie
Nichoir posé dans le clocher d’Allan
Départ en prospection à Chamaret
N
os ambassadeurs étaient bien au rendez -vous le weekend des 8 et 9 novembre derniers. Ils ont tous appris à
repérer la chouette effraie, à enquêter auprès des habitants
de cinq comm unes dans la Drôme provençale (Grignan,
Taulignan, Montbrison-sur-Lez, Chamaret et Montségur -surLauzon), à diagnostiquer si un site est propice ou non à la
mise en place de nichoirs, le manque d'habitats dans le bâti
étant l'une des principales causes du déclin de la Dame
blanche en Drôme. Pour finir le temps de formation et de
mise en application, le groupe a participé à la mise en place
d'un nichoir dans le clocher de la commune d'Alla n.
Après ce week-end, nos ambassadeurs sont tous rentrés
chez eux avec pour mission la prospection de leur territoire.
Cette action a permis entre autres de déterminer la présence
de l'Effraie des clochers dans le secte ur de prospection et
nous a mis e n contact avec des habitants e t des acteurs locaux désireux de l'aider.
L'adjoint au maire de Chamaret souhaite qu’un nichoir soit
installé dans le clocher de l'église, fabriqué e t monté avec les
élèves de l'école comm unale.
L'association "L'hirondelle aux champs", constituée d'agriculteurs, propose elle aussi un partenariat pour effectuer cette
opération de sauvegarde dans les plaines de Marsanne.
Cette aventure humaine liée à l'animal a créé du lien social,
parfois même familial. Les témoignages de nos ambassadeurs nous prouvent que la mise en situation et l’appartenance à une équipe les engagent durablement dans la protection de la biodiversité.
La LPO Drôme est heureuse aujourd'hui de compter une
trentaine de biodiv'acteurs intégrés au groupe Effraie.
Nous remercions Anne Fourier et l'Aspas pour sa participation à la co-coordination et à l'animation de la formation de
nos protecteurs.
Depuis, nous recevons de nom breuses demandes de différentes régions de la France pour former de nouveaux ambassadeurs, c'est pourquoi nous pourrions réaliser un programme de formation complet, en a ppui à la Mission rapaces
LPO, pour les trois espèces phares : Effraie (nichoirs dans le
bâti), Chevêche (arbres têtards) et Busards (enclos pour les
nichées au s ol).
A suivre...
Boris Misiak
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 13
programmes, études, suivis...
Comptage hivernal des
Les comptages hivernaux de Chauves-souris font
partie d’une longue tradition naturaliste de dénombrer et d’évaluer sur un laps de temps plus ou moins
long les populations animales – ici, des Chiroptères –
pour savoir si ces populations augmentent,
diminuent ou stagnent. Ce genre d’opération
nécessite donc de suivre d’année en année les mêmes
Présentation des sites
Les 17 et 18 janvier, deux équipes de deux salariés, accompagnés d’une dizaine de bénévoles, ont visité dans
la plus grande discrétion les six sites suivants.
 Grottes des Sadoux, , inférieure et supérieure, vallée
de la Courance (secteur de la Roanne), site suivi depuis
2002 (quelques observations antérieures). Ces deux
cavités sont intégrées dans une Réserve Naturelle Régionale faisant partie elle-même d’un site Natura 2000.
 Mine du col de la Batie (Roanne), site découvert en
2007 et suivi depuis 2008.
Minioptère
de Schreibers
Murin
à oreilles
échancrées
sites, aux mêmes dates et de la même manière.
En Drôme, moins d’une dizaine de sites fait l’objet
d’un suivi hivernal, qui est calé chaque année sur
le troisième week-end de janvier. Il s’agit de sites
identifiés comme importants pour l’hibernation
du Minioptère de Schreibers et des Grands et Petits
rhinolophes.
 Grotte du Reychas (Roanne), suivie depuis 1999, cette
cavité fait aussi partie du site Natura 2000 de la grotte
des Sadoux.
 Grotte de Solaure (Roanne) site suivi depuis 2006
(quelques données antérieures). Située en limite d’un
site Natura 2000, la protection de cette grotte par
l’Office National des Forêts (car située dans une forêt
domaniale) s’est concrétisée par la pose d’un périmètre
grillagé en 2013.
 Grotte de Baume Sourde (vallée du Roubion), suivie
Hiver 2015
Grand
rhinolophe
Petit
rhinolophe
Murin de
Daubenton
Murin de
grande taill e
Murin de
petite taill e
Grottes
des Sadoux
13
5
18
Mine du col
de la Batie
4
33
37
Grotte
du Reychas
2
8
Grotte
de Solaure
62
3
16
81
Grotte de
Baume
Sourde
23
33
10 125
10 181
Grotte
des Piaroux
75
9
180
8
2
1
5
Total
par espèce
179
91
10 321
8
2
1
5
Oreillard sp.
1
Total
par site
11
280
1
10 608
Nombre d’individus comptés sur chaque site cet hiver et totaux
depuis 1995 (quelques observations antérieures).
Cette grotte est aussi au cœur d’un site Natura 2000, et
des démarches sont en cours pour la classer en Réserve
Naturelle Régionale.
 Grotte des Piaroux (Vercors ouest), suivie depuis 2002
(quelques observations antérieures). Nous travaillons à
la protection de cette cavité : un site Natura 2000
l’incluant est en cours de désignation.
Résultats des comptages
Evolution des effectifs de Minioptère de Schreibers sur les
principaux sites :
Le Minioptère, à Baume Sourde, c’est près de 10% de la population connue e n hibernation en France (sur moins de 30
sites), d’où l’importance de la protection de se site.
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 14
programmes, études, suivis...
Stéphane Vincent
Chiroptères en Drôme
Minioptères en essaim à Baume Sourde cet hiver
Effectifs hivernaux du Minioptère de Schreibers
à la grotte de Baume Sourde de 1989 à 2015
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 15
programmes, études, suivis...
600
Effectifs hivernants de Minioptère de Schreibers
à la grotte des Piaroux de 2002 à 2015
Effectifs hivernaux de Grands rhinolophes comptés en Drôme
de 2007 à 2015 sur six sites de référence
200
500
150
400
300
100
200
50
100
0
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
absolu de 2014 correspond à la période la plus douce jamais
observée (en 2007, température très douce, un peu de gel
mais surtout, comptage partiel).
Le Grand rhinolophe semble donc réagir aux conditions hivernales avec un possible dé placement vers des sites non suivis
en cas de grand froid. Va-t-il plus profondément sous terre ?
Yoann Peyrard
Les comptages entrepris avant 2000 montraient la présence
d’un groupe comprenant (suivant les années) entre 5 000 et
9 000 inividus. E n 2002, une é pizootie provoque une chute
des effectifs de l’Europe de l’oues t de près de 50%, ressentie
sur les sites d’hibernation comme Ba ume Sourde, dont l’essaim tombe à 5 000 hivernants. Après quatre années de stagnation, le nombre de Minioptères remonte à 8 000 individus
et s’y maintient cinq années de s uite. En 2012, surprise, plus
de 4 000 individus supplémentaires sont comptabilisés et on
atteint le chiffre inégalé de 13 000 individus.
Depuis, le groupe diminue régulièrement mais 2015 reste au dessus de la dizaine de milliers.
Le Minioptère est observé toute l’année à la Grotte des Piaroux, y compris en hiver, mais dans des proportions assez
modestes. Ce site – dénombré depuis 2002 – montre une
évolution différente de ce lle de Baume Sourde, notamment
sur les premières années de suivi, où l’effectif était à son
maximum (de 2002 à 2006). A partir de 2007, on enregistre
pendant cinq années moins d’une centaine de Minioptères
sur la cavité. En 2012, ça remonte pas ma l et, les deux années suivantes, on retrouve des valeurs « hautes » à plus de
Petit rhinolophe
Sur l’ensemble des sites suivis, 2009 et 2013 restent les années record pour le Petit rhinolophe. 2015 n’en est pas à
toucher le fond (atteint en 2011), mais quand même, peut
mieux faire !
Ce qu’on observe pour le Grand rhinolophe vis -à-vis de la
météo (et qui demeure une hypothèse) ne marche pas pour
le Petit !
Yoann Peyrard
Effectifs hivernaux de Petits rhinolophes comptés en Drôme
de 2007 à 2015 sur six sites de référence
Grands rhinolophes
300 individus. Pour 2015, l’effectif est assez moyen.
Pour le Grand rhinolophe, 2015 est la troisième meilleure
année en neuf ans de suivi. Par rapport aux données météo,
on constate que l’évolution des chiffres de cette es pèce colle
assez bien. Les hivers les plus « durs » (2009 et 2010) voient
une nette diminution des effectifs. A l’opposé, le record
140
120
100
80
60
40
20
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 16
programmes, études, suivis...
Les quelques individus d’autres espèces (Murins, oreillards)
n’apportent pas grand-chose au grand mystère de l’hibernation de certains genres dans notre région. En Drôme, rien
que pour le Murin à oreilles échancrées, plus de quatre-mille
femelles adultes sont dénom brées sur les colonies de reproduction. Si on y ajoute les mâles et les je unes de l’année
ayant réussi le tes t de l’émancipation, ça fait beaucoup de
monde. La grotte des Piaroux est le principal s ite où on observe ce murin, avec un record de 16 individus en hiver…
Dans l’ensemble, l’évolution des effectifs des trois principa les
espèces sur les sites suivis montre une progression avec de
fortes fluctuations d’une année sur l’autre (certains sites
sont suivis depuis plus de vingt ans).
Les efforts de protection menés entre autres par la LPO sur
certains sites semblent donc porter leurs fruits, certainement
en compléme nt d’une évolution des pratiques agricoles
(parmi lesquelles l’abandon sur certains secteurs), après
le grand effondrement des populations de chauves-souris
observé après la seconde guerre mondiale.
Voir nos sorties en ligne
Yoann Peyrard
et en page 24 de ce numéro !
Des efforts restent à faire quant à la protection des sites majeurs d’hibernation, mais aussi des habita ts indispensables
aux chauves -souris pour se nourrir, se reproduire, se déplacer... Bref, un vaste programme !
Merci aux bénévoles toujours très nombreux -ses et passionné-es ! Participants : Kévin Barré, Jérôme Bonnardot, Thomas
Deana, Céline Le Barz, Jonathan Lesage, Anne Métaireau,
Sam, Philippe Mesda, Julien Girard-Claudon, Arthur Vernet et
Stéphane Vincent.
Thomas Deana
Groupe chiroptères
et prospections à venir
Un Groupe chiroptères LPO Drôme est en train de voir le jour.
N’hésitez pas à demander à en faire partie !
Les prospections 2015 débuteront à partir de mai.
Si vous souhaitez participer à des captures, comptages,
recherches en bâtiment et/ou un radiopistage, contactez
Thomas Deana par mail : thomas.deana(at)lpo.fr !
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 17
programmes, études, suivis...
Vincent Palomares
Résultats des comptages d’oiseaux d’eau
Canard chipeau
C
Grand Cormoran
e ne sont qu’à peine sept-mille oiseaux d’eau hivernants qui ont été dénombrés en cette mijanvier 2015 sur les sites du réseau comptés chaque
hiver sur les deux départements. A titre de comparaison, les effectifs étaient légèrement moindres l’an passé mais deux fois supérieurs en 2013 (voir premier tableau ci-contre)…
Par rapport à l’hiver précédent, les effectifs sont plus
élevés pour certaines espèces, notamment pour le
Grèbe huppé et la Poule d’eau (quatre fois plus qu’en
2014 et deux fois plus qu’en 2013) ou encore le Fuligule
milouin (voir plus loin). Par contre, comme l’an passé,
les effectifs restent assez faibles pour le Canard colvert
et la Mouette rieuse et on constate une quasi disparition de la Nette rousse dans le secteur d’hivernage classique des gravières de Châteauneuf-du-Rhône. Ce secteur abritait encore plus de 400 hivernants en 2013 et
des dérangements liés à des activités de pêche et / ou
de chasse y avaient été suspectés. Cependant, l’effectif
de milouins étant devenu supérieur à celui de 2013, il
faut rechercher une autre cause à cette diminution,
notamment au niveau de la ressource alimentaire…
Une observation de fuligule nyroca constitue la seule
mention d’une espèce d’oiseau d’eau sortant un peu de
l’ordinaire. Un bilan bien terne au final…
Concernant les comptages du Grand Cormoran, sur
treize dortoirs comptés en 2014 et 2015, les effectifs
sont également moindres cet hiver avec un total de
1723 individus, contre plus de 2100 les deux hivers précédents. Dans le détail, la baisse ne concerne que la
moitié des dortoirs; les autres ont des effectifs relativement stables ou en très légère augmentation (voir second tableau ci-contre).
Une explication à cette évolution peut être liée à un
fort taux de prélèvement par tirs sélectifs, avérés au
niveau de l’île de la Platière…
Remerciements aux équipes de comptage (ci-après)
et rendez-vous en janvier 2016 !
ARDE : Moyenne Vallée de l’Ardèche (Alain Ladet, Corinne Bauvet, Florian Veau, Sébastien Valentin)
CHAT : Vallée du Rhône entre Cruas-07 et Châteauneuf
-du-Rhône-26 (Vincent Fort, Jean-Michel Faton, Jérôme
Armand, Jean-Louis Bonis)
DONZ : Vallée du Rhône dans le secteur de Donzère-26
(pas de retour pour l’instant)
GERV : Vallée du Rhône dans le secteur d’Arras-surRhône-07 et Gervans-26 (Benoit Delhome)
LOGI : Vallée du Rhône de la Voulte-sur-Rhône-07 aux
Tourettes-26 (Jean-Michel Faton et Jérôme Armand)
PLAT : Réserve Naturelle de la Platière (07/38) et sites
associés (Association des Amis de l’Ile de la Platière)
RAMI : Basse Vallée de la Drôme (Ramières) (JeanMichel Faton et Jérôme Armand)
ROCH : Vallée du Rhône dans les secteurs de La Rochede-Glun-26 et Bourg-lès-Valence-26 (Jean-Christophe
Cordara, Jonathan Lesage, Loïc David, Rémi Métais)
VANE : Basse Vallée de l’Isère entre Romans-sur-Isère26 et Beaumont-Monteux-26 (Jean-Christophe Cordara,
Jonathan Lesage, Loïc David, Rémi Métais)
Vincent Palomares,
responsable de la coordination
interdépartemental e
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 18
programmes, études, suivis...
hivernants en Drôme-Ardèche à la mi-janvier 2015
Nom Espèce
ARDE
CHAT
GERV
5
12
0
94
43
14
357
236
54
240
82
33
Héron cendré
54
39
4
21
11
18
Grande Aigrette
15
11
10
25
22
11
4
9
20
10
2
Grèbe castagneux
Grèbe huppé
Grand Cormoran
A.garzette
Héron garde-bœufs
14
LOGI
PLAT
RAMI
ROCH
VANE
2015
2014
2013
23
37
14
91
68
109
40
8
199
48
95
30
1032
1488
1501
1
155
122
163
94
99
99
49
24
34
44
30
87
238
197
184
3
2
0
1
1
2
4
3
14
7
12
79
64
80
5
32
54
36
431
1695
1770
3016
1
1
0
5
51
444
669
108
574
1
2
4
121
117
72
0
1
0
7
3
1
30
Cygne tuberculé
102
Ouette d'Egypte
3
24
26
63
12
Tadorne de Belon
Canard siffleur
11
Canard chipeau
39
3
19
18
Sarcelle d’hiver
1
4
11
9
2
Canard colvert
240
259
55
312
185
Canard souchet
1
Nette rousse
1
Fuligule milouin
645
Fuligule nyroca
1
Fuligule morillon
82
11
17
196
4
22
18
2
21
Fuligule milouinan
Poule d’eau
7
Foulque macroule
48
1
759
Vanneau huppé
15
12
30
5
118
34
64
1
2
136
68
966
636
1290
42
0
0
1
5
3
2
1
19
18
16
41
394
381
288
1
0
0
188
879
1269
3612
519
833
6951
6606
11804
Saint Georgesles-Bains
Salavas
SaulcesurRhône
Soyons
TOTAL
42
Chevalier culblanc
1
2
1
Chevalier guign ette
4
1
3
8
2
Goéland leucophée
7
232
40
35
9
Goéland brun
30
1
Mouette rieuse
TOTAL
705
109
69
291
222
2734
327
1061
624
148
Comptages d’oiseaux d’eau hivernants à la mi -janvier 2015
Berrias
Chât.duRhône
Chât.surIsère
Viviers
La
Voulte
126
16
15
215
341
23
120
271
76
231
217
35
1723
22
125
?
324
164
273
61
120
287
169
261
189
104
2099
35
85
?
76
242
268
105
230
419
84
216
346
?
2106
Andance
Balazuc
2015
37
2014
2013
Ozon Limony
Comptages de cormorans au dortoir
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 19
programmes, études, suivis...
C
e printem ps 2015, l’association
Sentouleygues, en partenariat
avec la LPO Drôme, a pour projet
d’inventorier le moineau soulcie dans
les Baronnies. Pour cela, une demande
de soutien a été faite auprès de la Fondation Ellis E lliot.
L’objectif principal pour
cette année es t de connaître
au mieux sa répartition
exacte et d’avoir une idée
de ses effectifs, en espérant
donner ainsi une impulsion
à la sauvegarde de cette
espèce en forte diminution
ces dernières décennies.
La déprise agricole d’aprèsguerre est certainement l’un
des facteurs les plus déterminants de sa raréfaction
(tout comme la pie grièche
méridionale ou le traque t
oreillard), mais le soulcie se
maintient ! Il fait partie intégrante de
l’avifaune des Baronnies, à l’oues t d’un
noyau de population alpin encore prospère…
De par sa présence, il représente en
Drôme un écosystème agricole diversifié, souvent pâturé e t e xempt d’intrants
chimiques (ou faibles et localisés). Il
semble donc important de se soucier de
cet oiseau discret, symbole d’un cortège
de passereaux liés aux champs et à une
agriculture préservée.
A propos des connaissances sur le Moineau soulcie en Drôme, nous ne partons
pas de zéro. La petite population du
Plateau des Chaux (sur la commune de
Gigors et Lozeron) es t particulièrement
bien suivie depuis bientôt ving t ans par
François Humbert et Sébastien Blache
(baguage, pose de nichoirs). Cette population centrale liée à la vallée de la
Drôme et ses affluents (Gervanne,
Diois), représente – avec celle des Baronnies – le bastion de l’espèce dans
notre département.
La population drômoise rassemble ses
effectifs les plus importants de la région
Rhône -Alpes e t, bie n qu’ils se conser-
vent essentiellement dans les zones de
relief, il serait intéressant de conna ître
avec précision les secteurs de pla ine où
l’espèce se maintient. Entre Rhône et
Pré-Alpes, elle est de mention récente
en basse-vallée de la Drôme et au sud
de la plaine de Valence sur les com-
munes de Chabrillan, Ambonil et jusqu’au confluent avec le Rhône à Loriol.
Plus au s ud, le s oulcie est noté comme
nicheur régulier jusqu’en 1994 à Grignan par Georges Olioso puis à nouveau
vingt ans plus tard s ur cette même commune, ainsi qu’à Montjoyer. Ces petits
noyaux d’oiseaux niche urs sont d’importance, car comme bon nombre d’espèces, ils agissent en corridor biologique, mettant en lien les populations
alpines e t ce lles du Massif Central (Haut
-Vivarais et sud Ardèche).
Au-delà du maintien d’une espè ce, le
Moineau soulcie es t aussi l’indica teur
précieux d’une certaine forme d’agriculture, celle qui favorise la biodiversité
plutôt que le contraire. A l’heure des
bassins de monoculture et des paysages
dégradés, repérer le moineau soulcie
est donc une aubaine!
Comment
le repérer
Cavernicole, le moineau soulcie est un
anthropophile. Il peut nicher au cœur
des villages, dans le vieux bâti en pierre
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 20
comme dans un hangar métallique ou
en bois, pourvu que ces bâtiments
soient riches en cavités et que le milieu
alentour lui soit favorable (riche en orthoptères notamment). Il s’installe ainsi
en colonies lâches de quelques couples
et peut coha biter avec ses proches cousins, le moineau domestique et le moineau friquet.
Au cœur des zones agricoles dépourvues de bâtiments, il est à rechercher
dans les cavités creusées
par les pics (noyers, peupliers, amandiers et divers
arbres fruitiers…) ou, plus
rarement, dans les trous
creusés par les guêpiers.
Les sites de nidification les
plus typiques (car sûrement
les plus faciles à trouver)
restent les supports de fils
électriques, où il niche dans
des tubes mé talliques creux.
De loin, posé sur un fil électrique, on
peut confondre le moineau soulcie avec
ses proches cousins (notamment la femelle du moineau domestique) ainsi
qu’avec le bruant proyer, plus massif.
On peut également le repérer à l’ouïe
car c’est un oiseau relativement bruyant
sur les sites de reproduction, d’un cri
grinçant qui n’est pas sans rappeler celui du verdier d’Europe ou du serin cini.
Prospections à venir
Deux sorties sont proposées ce printemps autour du Moineau soulcie :
- A Gigors-et-Lozeron, avec le groupe
Jeunes de la LPO Drôme (date à définir).
- Le 3 mai 2015, avec le groupe local
LPO Drôme du Nyonsais et l’association
Sentouleygues : RV à Sainte -Jalles à
7h30 devant l’église romane.
Participez à enrichir la connaissance de
cette espèce dans notre département :
vos observations nous intéressent!
Olivier Lannes
lannes.baronnies(at)gmail.com
Source : faune -drôme.org
Vincent Palomares
Projet d’inventaire du moineau soulcie
petronia petronia dans les Baronnies
programmes, études, suivis...
Rapaces nocturnes : la grande enquête
L
a LPO France, en partenariat avec le CNRS de Chizé, lance
un inventaire national des rapaces nocturnes. Beaucoup de
données existent sur les rapaces diurnes mais très peu sur les
rapaces nocturnes : ce vide sera comblé avec les résultats de
cette enquête qui va se dérouler sur trois ans : 2015, 2016 et
2017. Le territoire métropolitain est divisé en carrés de 5 km de
côté. Ces carrés sont divisés en petits carrés de 1 km de côté, et
un point d'écoute est localisé dans chacun de ces petits carrés.
Le principe utilisé est la « repasse » : les chants de différents
rapaces nocturnes sont diffusés à partir d'une enceinte, et les
réponses sont comptabilisées. Deux passages par carré seront
effectués : l'un en février et l'autre en mai. En février, des contacts seront recherchés avec la chevêche d'Athéna, l'effraie des
clochers, la chouette hulotte et le grand duc d'Europe. Au printemps, on y ajoutera les petits et moyens ducs. Ce protocole
très rigoureux a été mis en place de manière que les données
soient collectées de la même façon dans toute la France. Les
équipes de bénévoles sont mobilisées et comptent bien sur de
belles surprises dans le monde discret des rapaces nocturnes !
Dominique Ducrocq
Trois carrés sont prospectés dans la Drôme : Montélimar,
Bouvante et Châtillon-Saint-Jean (carte ci-contre).
Suivi des busards en Drôme :
nouvelle stratégie d’action
L
Guillaume Brouard
S
uite à not re p artic ipation à la réunion région al e du rés eau Busards
du mois d e d écembre 2014 à Lyon,
nous pensons qu’il serait judic ieux d e
reconsidérer notre strat égi e d’action
concernant le busard cendré d ans le
nord Drôme.
L’idée est d e supprimer les transects
habituels pour s e consacrer au suivi d e
la reproduction de l ’espèc e en se cantonnant dans un premi er temps au
secteur d e Montrigaud, en Drôme des
collines, afin d'opti miser l a prot ection
en évo luant sur un sect eur plus restreint .
L’objectif est de repérer les territoi res
occupés et l es coupl es nich eurs, afin d e
Suivi des
rapaces diurnes 2015
garantir l eur nidific ation et l a pro tection des nichées tout en minimisant les
risques et d angers envi ronnants.
L’enjeu final est la p rés erv ation d e cett e
espèc e menac ée d’extinction .
Le réf érent Busards de la LPO Rhône
propose de nous accomp agn er lors
d’une journée d e prospection afin d e
nous apporter son exp ertise et son
expérienc e d e t errain au profit du secteur d e l a plain e d e Montri gaud .
Nous ne manquerons pas de vous solliciter en tre mi -avril et mi -mai pour nous
aider à trouv er c es couples nicheurs,
aussi, rés erv ez d’ores et d éjà les week ends en qu estion !
Didier Fayol as
'Observatoire rapaces est un recensement
le plus exhaustif possible des couples de
rapaces nicheurs diurnes présents sur un carré
de 5 kilomètres de côté. Au moins un carré par
département doit être suivi chaque année, à
choisir parmi cinq carrés tirés au sort.
La technique de dénombrement des rapaces
est laissée au choix des observateurs. La période de suivi s'étend de février - début mars
(autour des palombes, aigles) à juillet voire
début septembre (faucon hobereau, circaète
Jean-le-Blanc), à raison d'environ deux journées de terrain par mois pour approcher l'exhaustivité. Cela peut se faire seul, à deux, en
équipe... Christophe Carton s’étant éloigné de
la Drôme l’an dernier, aucun carré n’y a été
suivi en Drôme…
Les carrés 2015 concernent les communes de
Saint-Sorlin-en-Valloire, Le Grand Serre/limite
Isère, Loriol-sur-Drôme/Saulce-sur-Rhône, La
Bégude-de-Mazenc, Orcinas/Comps.
Alors, si vous êtes motivé(e) pour coordonner
la prospection d'un carré, n'hésitez pas à
me contacter ! Je pourrai vous fournir la carte
correspondante.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur :
http://observatoire-rapaces.lpo.fr...
Cindie Arlaud
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 21
Communiqués de presse
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 22
communiqués de presse
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 23
Agenda du printemps 2015
M
M
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Mise
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jouuurrr su
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w
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in
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in
fo
info
rm
form
rmaaatio
tio
tionnn
Dates et RV
Actions
Inscription impérative, merci !
Dimanche 29 mars
Sortie migrateurs à Tartuguières, dans l’Hérault (journée).
Grpe LPO Drôme Montélimar - Tricastin - Tête de piaf
jean-louis.bonis (at)orange.fr
Vendredi 3 avril
RV à 19h - Siège LPO Drôme
Réunion du groupe herpétologique* LP O Drôme
* reptiles et amphibiens
Alexandre Movia : 04 75 57 32 39 *3
alexandre.movia(at)lpo.fr
Vendredi 3 avril
RV à 19h
La Nuit de la chouette dans le Royans
devant la poste de Saint-Jean-en-Royans
Francois Arod : 06 85 29 86 24
francoisleonarod(at)gmail.com
Samedi 4 avril
RV à 18h45 à l’OT de Nyons
La Nuit de la chouette à Nyons (LPO Drôme -ASPAS)
Présentation et écoute des rapaces nocturnes des Baronnies
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
sianne(at)wanadoo.fr - 04 75 27 19 38
Samedi 4 avril
RV à 14h - Siège LPO Drôme
La Nuit de la chouette à Saint-Marcel-lès-Valence
Boris Misiak : animation.drome(at)lpo. fr
Construction de nichoirs, film, ren contre avec les ambassadeurs, repas partagé, sortie à la tombée de la nuit
Mercredi 15 avril
RV à 14h
Atelier nichoirs
Médiathèque Chabeuil
Boris Misak
Vendredi 24 avril
Ecole de Vercheny
Assemblée générale ordinaire
Sylvie Portier, Gilbert David (et al.)
sylvie.portier(at)lpo.fr - gilbert.david(at)lpo.fr
Les 25 et 26 avril
Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique et mammifères
RV le 25 à 14h à l’OT de Nyons Sortie à Valdrôme
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
Les 25 et 26 avril
Covoiturage depuis Die
Oiseaux de montagne
Romeyer (nuit en refuge)
Gilbert David
gilbert.david(at)lpo.fr
Dimanche 3 mai
RV à 8h à Die
Dimanche 3 mai
RV à 7h30 à Ste Jalles
Début mai (précisé fin mars)
Grotte des Sadoux (N 2000)
Dimanche 10 mai
RV à 6h30 à l’OT de Nyons
Dimanche 17 mai
RV à 6h30h à l’OT de Nyons
Dimanche 17 mai
RV à 9h à Die
Mercredi 20 mai
RV à 14h au jardin public
Vendredi 22 mai
Lieu précisé ultérieurement
Samedi 23 mai
RV très tôt !
Samedi 23 mai
RV à 20h à la Halle
Samedi 23 mai
RV à 7h15 à l’OT de Nyons
Migration et chants d'oiseaux
Belvédère de Pierre-Aiguille ou Col de Lus-la-Croix-Haute
Sortie Moineau soulcie
devant l’église romane
Journée d'aide à des éleveurs préservant les milieux ouverts du sit e
Pose de clôtures (pique -nique offert aux bénévoles)
Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique et mammifères
Montagne de Chamouse
Oiseaux de Montagne des Baronnies
Gresse/Mévouillon
Sortie orchidées avec Frédéric Marais
Gilbert David
Journée de l'environnement à Montélimar
Boris Misiak
Nuit de la chauve-souris (film et observations en extérieur)
Vallées de la Gervanne et de la Sye
Sortie « chants d’oiseaux » aux aurores
Lieu à définir, près de Montélimar
Soirée Grands rapaces à Dieulefit
Laure Vuinée
Nuptial et alluvial en Drôme provençale (matinée)
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
yann.smit(at)orange.fr
Samedi 23 mai
RV à 10h ou à 15h
Découverte d’une Réserve de vie sauvage® au bord du Rhône
Parking rive droite barrage électrique de Châteauneuf-du -Rhône
Anne Fourier : actions (at)aspas -nature.org
(LPO Drôme -ASPAS)
Samedi 23 mai
RV à 21h10 à Peyrins
A la découverte de l’Engoulevent (une heure environ)
Parking au sud des étangs de Peyrins (en face de l’Escoffine )
Alexandre Movia
Dimanche 24 mai
RV à 14h à Die
Sortie Castors et oiseaux du Diois
Parking des Aires
Gilbert David
Lundi 25mai (Pentecôte)
dès 10h et toute la journée
La biodiversité de Saint-Maurice
sur la montagne Saint-Maurice, à Dieulefit
Boris Misiak
Les 6 et 7 juin
A la recherche des moineaux soulcie dans les Baronnies
Association Sentouleygues et Groupe Jeunes LPO Drôme
Rémi Metais : remi_26(at)live.fr
Dimanche 7 Juin
RV à 7h à l’OT de Nyons
Plateau de Condorcet
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
Dimanche 14 juin
RV à 15h à Die
Sortie castor
Gilbert David
Samedi 13 juin
Sortie rolliers et outardes dans le sud Drôme (demi -journée)
Grpe LPO Drôme Mtlmr - Tric -Tête de piaf
Dimanche 14 juin
RV à 6h15 à l’OT de Nyons
Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique
Cervel de Brette
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
du 27 juin au 4 juillet
Sadoux - Aucelon (N 2000)
Radiopistage du Petit murin (gîtes et terrains de chasse)
NB : bénévolat de nuit !
Laure Vuinée
Association Sentouleygues et
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
Laure Vuinée : 04 75 76 87 04
laure.vuinee(at)lpo.fr
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
Groupe local LPO Drôme du Nyonsais
Gilbert David
Grpe LPO Drôme Mtlmr - Tric -Tête de piaf
Boris Misiak
LPO Info Dr ô me - Bul letin édité par la Li gue p our la Pr otect ion des Oise au x D rô m e - D om aine de Got heron - 263 20 Sa int -Marce l -lès -Vale nce
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Ducrocq, François Léglise, Sylvie Portier, Aimée Traversaz - Coordination et mise en page :Sylvie Portier.
La reproduction des textes et illustrations, même partielle, est soumise à autorisation du responsable de la publication.
Les opinions exprimées et les informations publiées dans cette revue n'engagent que leur auteur et non la LPO Drôme.
ISSN 2106-7333 - Imprimé à 450 ex. entièrement sur papier recyclé, par l’imprimerie LMDES à Saint-Marcel-lès-Valence.
Le Conseil Général de la Drôme participe aux frais de fonctionnement de la LPO Drôme.
LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 24