Bulletin de liaison destiné aux membres de la Ligue pour la n° 25 Photo : Jean-Jacques Peyrard Parution début avril 2015 Printemps 2015 Protection des Oiseaux Drôme EDITO Photo : Jean-Christophe Cordara C e trimestre qui vient de passer a laissé des sentiments complètement opposés aux anciens du CORA. En effet nous avons perdu, au mois de janvier, un ami cher, naturaliste et ancien président de notre association, Jacques Duchamp. Nous le regretterons toujours. Et, un peu plus tard, nous avons eu le plaisir d’apprendre la naissance du deuxième enfant de notre directeur, Vivien, qui vient d’être papa d’un petit garçon, Léon. Un départ, une arrivée… Dur de se sentir en équilibre lorsque nous perdons un ami et, peu de temps après, nous partageons la joie d’un autre. De plus, Loïc David, administrateur à la LPO Drôme, a également été papa d’une petite fille, Calie, le 20 décembre dernier, Pierre-Yves Croyal, un bénévole très actif vient aussi d’avoir une petite Adèle, le 12 février et personnellement, je suis, depuis le 27 janvier, grand-père de Norah, qui m’apporte beaucoup de joie. Bienvenue à toutes ces filles ! Léon sera bien entouré dans les observatoires… Et la vie de notre LPO continue également, vous le verrez tout au long de ce LPO Info, avec une vie associative des plus dynamiques souvent en lien avec le suivi d’études très pointues. Une nouvelle à noter, c’est la création d’un nouveau groupe à la LPO Drôme, après les groupes locaux, jeunes et le groupe effraie, voici le groupe chiroptères qui voit le jour sous l’animation de Thomas Deana, notre très volontaire et passionné chiroptérologue. Cela ne fait qu’officialiser ce qui existait déjà mais c’est très bien de le formaliser de cette façon. Sans doute que des « vocations » émergeront de ce groupe. Bonne route à eux ! Cette année nous fêterons les quarante ans de la création du GDERV (Groupe Drômois d’Etudes et de Recherches sur les Vertébrés), section drômoise du CORA. Ce GDERV est apparu à Vercheny, lieu de résidence du président fondateur, JeanPierre Choisy et d’Aimée Traversaz, cofondatrice. Ce petit « noyau » était composé pour une part d’élèves éducateurs de J-P. C. mais aussi de quelques autres toujours actifs tels Roger Mathieu, Yves Bertrand et moi-même (recruté par hasard par Aimée parce que nous étions issus de la même vallée savoyarde, la Maurienne). Comme quoi, des fois, être né quelque part, cela laisse des traces… Puis le groupe a pris de l’ampleur et a « migré » à la MNE de Romans pour s’installer ensuite dans des locaux de l’INRA, à Saint-Marcel-lès-Valence, où nous sommes actuellement, et devenir entretemps LPO, comme vous le savez. Bien sûr, comme chaque décennie, nous avons voulu retourner aux sources et retrouver nos anciens locaux. Une demande en a été faite au nouveau directeur de l’école de Vercheny, qui m’a donné son accord. Cet anniversaire serait bien l’occasion de renouveler la présidence de la LPO Drôme et d’insuffler ainsi un nouvel élan à notre association… A bientôt, donc, à notre Assemblée Générale, le vendredi 24 avril (voyez notre encart) ! Bien naturalistement à toutes et tous, Gilbert DAVID Président LPO Drôme 2 Vie associative Hommage à Jacques Duchamp LPO Info Rhône-Alpes Projet associatif Rhône-Alpes - Auvergne Le Groupe local de Die aux Rencontre de l’Ecologie Le Groupe Jeunes en Haute-Savoie 8 Chronique ornithologique 13 Programmes, études, suivis Des ambassadeurs pour l’Effraie Comptage hivernal des chiroptères en Drôme Comptages d’oiseaux d’eau hivernants Suivi du Moineau soulcie dans les Baronnies Suivis des rapaces diurnes et nocturnes 22 Communiqués de presse Protection des amphibiens à Moras Coupes rases dans les ripisylves 24 Agenda LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 1 Hommage à Jacques Duchamp, ancien président du CORA Drôme J acques n’était pas qu’un collègue de travail; il n’était pas non plus qu’un naturaliste hors-pair, c’était, avant tout, un ami. Quand Fabienne m’a envoyé un mél pour m’annoncer son décès et qu’elle m’a demandé d’écrire un témoignage, j’ai reçu sa demande avec le sentiment d’une grande tristesse et d’un grand honneur et puis je me suis dit : « En serai-je capable, trouverai-je les mots justes ? ». Je n’en suis pas sûr encore maintenant mais je vais essayer avec des petits moyens mais tout mon cœur. Je n’ai pas la prétention de décrire la personnalité de Jacques : je ne peux dire que mon ressenti, mon affection pour lui. Nous ne nous sommes pas beaucoup revus depuis son départ en retraite, et je le regrette. En sa compagnie, j’étais heureux de partager des moments privilégiés. Jacques avait un humour bien à lui : il avait toujours les mots qui décrivaient très bien la situation et les personnages, sans haine mais sans concession. Il se moquait parfois d’un tel ou un tel mais en y mettant une note qui adoucissait son propos, presque comme pour s’excuser. Il avait des convictions fortes et savait les faire partager avec son sourire indéfinissable. La première fois que j’ai vu Jacques, c’était début 1976, à l’enterrement du chef de centre de l’ONF de l’époque à Valence, monsieur Pi. Il était en uniforme et, sur sa tignasse abondante, son képi semblait flotter, n’arrivant pas à couvrir toute sa chevelure. Tout de suite, je me suis dit : « Ce gars-là, il me plaît. Avec des cheveux pareils, on ne peut pas être foncièrement mauvais ». Ma première impression était la bonne. Plus tard, lorsqu’il fut à l’origine de l’arrestation des braconniers de chamois de St Julien en Quint (un coup de filet retentissant), il m’a dit : « Tu sais, c’est vraiment con pour eux : il aurait suffit qu’ils fassent partie de notre groupe de naturalistes, et ils auraient su que nous faisions une sortie ce dimanche là… Ils auraient ainsi fait gaffe et nous n’aurions pas pu les coincer ». Plus tard encore, il avait la spécialisation Santé-forêt. Une fois, notre hiérarchie l’a sollicité pour qu’il vienne dans « MA forêt » de Romeyer étudier des sapins dépérissants. J’avais signalé incidemment une attaque de scolytes curvidentés. Pendant que nous montions sur les lieux, je lui avais dit : « Tu sais, il suffit d’attendre : soit le sapin est assez fort pour se débarrasser du parasite, soit il mourra, et ce ne sera pas la faute du scolyte mais du changement climatique et donc, pour moi, dans les deux cas, nous n’y pourrons rien, localement. » Et il me répondit en souriant : « Je visite beaucoup de forêts, et il y a deux sortes de forestiers : ceux qui s’affolent et qui demandent des produits en toute urgence pour lutter contre les moindres problèmes (c’est la grande majorité) et quelques autres (moins nombreux) qui pensent que les traitements ne résolvent rien. J’ai fait cette formation principalement pour étudier l’évolution des insectes... ». Il ne se plaçait dans aucun des deux cas qu’il avait cités : c’était Jacques…. Cela ne l’empêchait pas de tempêter contre les idioties de nos semblables. Je me rappelle également quand il a monté le dossier du Val Sainte-Marie. A l’époque, je bataillais pour la création d’une RBI à Boulc, sur la montagne de la Pare, en forêt domaniale de Jocou. Quand nous nous rencontrions, il me disait : « J’ai plus de chance que toi : ce n’est pas parce que mon projet est meilleur que le tien, mais je suis plus près des décideurs, et tu passes pour un trublion. Ils pensent que je suis plus modéré. » Et c’est lui, en effet, qui a réussi. Sacré Duduche ! Jacques s’était aussi engagé dans le syndicalisme et, comme la plupart des agents de terrain et secrétaires de la Drôme de l’époque, il a fait partie des fondateurs du SNAF (Syndicat National des Agents Forestiers). Il a été membre du bureau national. Tous les deux, nous avons été les rédacteurs des premiers journaux de ce nouveau syndicat. Je me souviens des journées de rigolade lorsque nous faisions les mises en page avec Gunther Béroud, notre premier secrétaire général. Les « copiercoller » (au sens propre, avec ciseaux, dans les articles envoyés) pour voir ce que cela donnerait. Nous nous réunissions chez Gunther puis, lorsque le SNAF a pris de l’ampleur, à Romans, dans un petit local loué à cet effet. C’était un vrai plaisir : nous avions la foi des débutants et de la nouveauté. Le choix des articles envoyés par nos collègues était fait avec sérieux mais Jacques ne se départait jamais de sa jovialité et de son humour moqueur, parfois sarcastique. LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 2 Des anecdotes de ce genre j’en ai beaucoup et elles me remontent par bribes. Duduche était bien sûr un fin gastronome et il cuisinait très bien, contrairement à moi. Un jour que je mangeais chez lui (nous étions tous les deux), il avait préparé du poisson avec tout ce qu’il faut autour. Je l’ai choqué en lui demandant de la… moutarde. Plusieurs années après, il racontait à tous en rigolant qu’il ne connaissait qu’un seul gars qui mettait de la moutarde sur un poisson bien préparé (je ne me rappelle plus comment et avec quelle sauce). J’avais dû le vexer quand même… Heureusement, il ne m’en a pas tenu trop rigueur… De même, quand nous nous voyions au GDERV, puis au CORA, dont il a été président : c’était un adhérent actif dans son Vercors. Il se déplaçait peu ailleurs en Drôme ; déjà, le Diois, c’était loin pour lui, alors, je ne vous parle pas des Baronnies ! Comme il se plaisait à dire : « Je suis un hyper sédentaire qui fait parfois de grands sauts migratoires dans le monde ». En effet, il aimait faire de beaux voyages naturalistes. Naturaliste, il était l’un des meilleurs, et toujours prêt à partager ses observations, ses réflexions. Peu après la grande tempête de 1999, il m’a dit : « Ce n’est pas terrible pour la forêt mais ce sera bon pour les cervidés et autres herbivores ». Son optimisme était sans faille. Jacques, tu me manques déjà, tu nous manques. Je ne crois pas en un au-delà, très hypothétique, mais, s’il y en a un, je te souhaite une éternité de bonheur, de rigolade et plus encore. Adieu Duduche ! Ton souvenir restera en nous… Gilbert David Son matériel Longue-vue ayant très peu servi, achetée en mars 2010, avec housse LEICA Apo televid 82 - Visée 45 plus Oculaire 25x50 WWW Asph Pied Leica trima+rotule fluide dh1 avec housse L'ensemble : 2 900 € En option : appareil pho to avec ad aptateur D Lux 4 : 350 € Frais de port à la charge de l'acheteur. Contacter Fabienne : 06 75 99 29 46 - fbeguin(at)aol.co m LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 3 LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 4 Vie associative La LPO Drôme participe au projet associatif Rhône-Alpes-Auvergne C omme vous avez pu le lire sur le LPO Infos RhôneAlpes en page 3, un séminaire s’est tenu les 31 janvier et 1 er février à Notre Dame de l’Hermitage, à Saint-Chamond, dans la Loire, pour anticiper la fusion des deux régions RhôneAlpes et Auvergne. Il a réuni plus de soixante participants et la Drôme y était représentée par cinq de ses membres : trois salariés, Vivien Chartendrault, Sylvie Portier et Thomas Deana, et deux administrateurs, Frédéric Cloître et moi-même. Ce séminaire a été remarquablement organisé, avec un animateur d’une grande compétence. Sept sessions étaient au programme avec pour ambition d’identifier et de structurer les points importants rassemblant les forces vives au sein du réseau LPO mais aussi de passer en revue les opportunités et les écueils avec en filigrane les deux questions majeures : « Que veuton que la LPO régionale soit dans dix ans ? Comment y parvenir ? ». La LPO est, en nombre d’adhérents, la première Association de Protection de la Nature de France, et la future région Rhône-Alpes-Auvergne repré- sente une force considérable : - humaine, avec 7200 adhérents, plus de 400 bénévoles et 80 salariés ; - économique, avec un budget de plus de 4 millions d’euros en 2013 : - naturaliste, avec plus de 7 millions de données. Elle est un interlocuteur de premier plan en matière de biodiversité pour les décideurs, les élus et les citoyens. Au terme de ces deux jours, un calendrier a été établi incluant l’état des lieux Rhône-Alpes-Auvergne en 2015, le nouvel environnement politique début 2016, notre organisation, notre stratégie de conservation de la biodiversité, nos partenariats, pour aboutir, fin du deuxième trimestre 2016, à la formalisation du LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 5 projet 2016-2020. Ces orientations vont être débattues et structurées dans les instances des associations constituant les deux réseaux LPO régionaux sous la houlette d’un COmité de PILotage. Deux nouveaux séminaires sont programmés en octobre 2015 et en janvier 2016 à des moments charnières de la construction du projet. Ce séminaire a été un moment de rencontre exceptionnel tant par l’enthousiasme des participants et la qualité des discussions que par la bonne humeur de tous et l’envie de partager ; avec un seul but commun : agir pour la Biodiversité. Jean-Louis Bonis vie associative - groupes LPO Drôme La LPO Drôme aux Rencontres de l’Ecologie au Quotidien L es Rencontres de l’Ecologie au Quotidien à Die se sont déroulées de la meilleure façon possible. La LPO Drôme, comme d’habitude, était bien présente même si le thème de l’an dernier « la biodiversité » était plus « porteur » pour nous. Ces dix jours des Rencontres ont rassemblé plus de dix-mille personnes, ce qui a dépassé toutes nos espérances. Cette année, le choix de « Ralentir » me convenait bien également. C’est donc tout naturellement que nous avons commencé par un film sur l’escargot qui, avec un déplacement, en pointe, de 1 millimètre par seconde – soit 6 cm par minute ou 3,6 mètres à l’heure – incarne vraiment la lenteur. Pour le film-débat sur la chevêchette c’est une autre histoire. Pour cette lilliputienne des rapaces nocturnes (guère plus grosse qu’un moineau), c’est dans sa sédentarité qu’il faut voir le ralentissement. En effet, si l’oiseau est vif et souvent en mouvement, il ne migre pas ou bien peu, et il est cantonné sur les Hauts-Plateaux du Vercors pour notre département. J’ai eu le plaisir de voir plusieurs classes de primaires venir assister à la projection et poser des questions très pertinentes pendant le débat. Bravo à ces élèves ! Un autre film -débat é tait au programme : Les champignons. Qui pense connaître ce… quoi d’aille urs ? Pas une plante, pas plus un animal, le champignon est autre chose. Ce que l’on voit de lui n’est que l’exhibition de sa reproduction. Le reste est caché, secret. Sans la symbiose (mycorhize) avec le mycélium d’un champignon, les arbres n’auraient pas l’allure, la hauteur que Le groupe local de Nyons en visite à Montélimar-Tricastin N otre sortie du dimanche 14 décembre « Hivernants, canards etc. » à Châteauneuf-du-Rhône a été très réussie : Jean-Louis Bonis nous a accueillis sur son territoire, où nous étions venus à douze, avec beaucoup d'oiseaux observés, de 62 espèces différentes, parmi lesquelles un vol de 23 Grues cendrées (photo prise par un autre observateur 40 km en amont de notre observation). Bruno Gravelat LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 6 l’on voit. Ce film montre, scientifiquement mais très didactiquement, la fa ce souterraine de ces espèces bien à part. Le public a été conquis et est ressorti avec une autre idée de ce règne à part. Nous ne nous sommes pas contentés de proje ter des films ! Côté pratique, nous avons animé deux séances de confection de nichoirs et mangeoires, avec des adultes e t des e nfants, le mercredi, tout cela dans une ambiance très conviviale et dans la bonne humeur. Les tournevis ont parfois laissé la place à la visseuse pour finir le travail... Bien s ûr, comme chaque année, la sortie à la découverte de la nature proche de Die a attiré une bonne vingtaine de personnes qui, ayant bravé les intempéries du dé but de balade, ont pu apprécier le beau soleil de fin de parcours. Nous avons commencé par les jardins puis longé la Drôme à la découverte de la ripisylve et de son écosystème bien particulier. Comme il neigeait, les traces étaient peu visibles ; c’est là que j’ai sorti mon « joker » : des pattes d’ongulés locaux avec lesquelles nous nous sommes amusés à tracer des empreintes fictives… Gilbert David vie associative - groupes LPO Drôme Photos : Thierry Vibert Le groupe Jeunes en Haute-Savoie Une harelde boréale, à côté d’une fouque macroule Oiseaux d’eaux au Lac du Bourget Garots à œil d’or (mâl e et femelle) C Migrateurs à la base de loisirs Motz-Seyssel et hiver fut calme pour le groupe, mais nous s ommes tout de même partis un week -end en Savoie et Haute Savoie rencontrer le groupe Jeunes 73 et 74 qui – rappelez-vous – était venu nous rendre visite ce t automne. Une journée magnifique s ur le Lac du Bourget avec plusie urs observations forts sympathiques : Garrot à œil d’or, Nette rousse, des m illiers de fuligules, plongeon catmarin, macreuse brune, harles huppé et bièvre et – la grosse surprise de la journée – une Harelde boréale observée à quelques mètres de nous, au milie u d’une centaine de nettes rousses, superbe... En fin d’après-midi, nous nous sommes dirigés vers le barrage de Motz, un site intéressant au printemps car il offre un couvert pour les espèces en m igration. Chaque années y sont organisées des journées Tête en l’air (comme à PierreAiguille). Ici, on aura observé un râle d’eau qui arpentait la roselière à la recherche de nourriture, des bécassines des marais et une belle diversité de canards. Pour terminer notre journée en beauté, nous sommes allés chercher une pie grièche grise qui, malheureusement, ne s’est montrée que furtivement. Après une be lle soirée tartiflette (eh oui … spécialité régionale !), nous sommes partis dimanche en direction du Lac Léman, sous la pluie, malhe ureusement... Nous avons eu le temps de visiter quelques autres sites où nous avons pu observer de grandes quantités de grèbes à cou noir (des bandes de deux cents oiseaux), grèbes huppés, fuligules morillon et milouin, harle bièvre. Au milieu de tous ces oiseaux, on a pu reconnaître un grèbe esclavon ainsi que quinze macreuses brunes. Au final, ce fut un super week -end rempli de be lles observations, et nous remercions le groupe des jeunes de Savoie et Ha ute -Savoie qui nous a très bien accueillis dans sa belle région. A refaire ! A noter aussi pour cette période : notre groupe a participé au comptage d’oiseaux d’eau sur l’Isère (Wetlands) et, depuis dé but février, tourne tous ses regards vers le suivi de la m igration de Pierre-Aiguille. Il participe également à l’organisation des 20 ans de Tête en l’air. Rémi Metais OPTIQUE BOURDEAU Spécialiste Jumelles et Longues-vues 55, rue de la Charité - 69002 LYON Tél. : 04 78 37 81 07 - Fax : 04 78 37 70 07 - site : http://optique-bourdeau.com LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 7 Chronique ornithologique Pour des raisons de temps, seules les observations que j'ai jugées les plus marquantes y figurent. Bonne lecture et bon printemps ! Grèbe castagneux : rarement plus de quelques individus sur un même site ; cinq sites accueillent plus d’une dizaine d’individus : max de 29 le 18/1 à La Roche-deGlun (L. David et al.), de 16 le 26/12 à Châteauneuf-surIsère (R. Métais), de 15 le 17/1 à Châteauneuf-duRhône (Y. Smit, V. Fort, J-L. Bonis), et de 11 le 4/1 à Sainte-Eulalie-en-Royans et Saint-Nazaire-en-Royans (R. Métais, J-C. Cordara). Grèbe huppé : près de 220 données (moins de 150 l’an passé) avec des effectifs supérieurs aux derniers hivers. A titre de comparaison, 199 individus ont été observés en Drôme-Ardèche à la mi-janvier 2015, contre 48 en 2014 et 95 en 2013. Voici les plus grandes troupes (lâches) dénombrées : 42 le 19/2 à Montélimar (J-L. Bonis), 37 le 17/1 à Serves-sur-Rhône, 30 le 2/1 à La Roche-de-Glun et 28 le 5/1 à Mercurol (B. Delhome). *Grèbe jougris : un individu a stationné du 3/1 au 31/1 à Etoile-sur-Rhône (V. Palomares et al., donnée homologuée par le CHR) ; ce visiteur se fait de plus en plus rare en France et la dernière donnée drômoise remontait à plus d’une décennie. Butor étoilé : trois observations, 1 le 8/1 à Ancône (A. Fougeroux), 1 le 17/1 à Châteauneuf-du-Rhône (Y. Smit) et 1 le 17/2 à La Roche-de-Glun (P. Riner). Héron garde-bœufs : un dortoir en bordure de la rivière Isère est découvert sur Bourg-de-Péage ; il rassemble jusqu'à 42 individus le 23/2 (J-C. Cordara) ; ailleurs, maximum de 71 le 13/1 à Montmeyran (J. GirardClaudon). même site sont faibles, essentiellement notés à l'unité, tant dans les champs qu'en bordure de rivière ou de plan d'eau. Max de 9 le 30/12 à La Roche-de-Glun (B. Delhome). Cigogne noire : 4 premiers migrateurs observés à Pierre-Aiguille à des dates inhabituellement précoces : 1 le 18/2 et 3 le 19/2 (B. Delhome). Photo : Jean-Louis Bonis Cette chronique a été réalisée à partir de la sélection d’observations ornithologiques saisies sur www.faune-drome.org. La période concernée correspond à l’hiver (du 1er décembre 2014 au 28 février 2015). Grande Aigrette : près de 280 données, soit 100 de plus que l'an passé ! Par contre, les effectifs sur un Photo : Vincent Palomares Vincent Palomares Cigogne blanche : sur la période, plus de 2000 migratrices sont observées à Pierre-Aiguille, dont déjà 318 le 30/1 ! Sur ce site, le maximum observé est de 458 le 20/2 (B. Delhome)... Au moins 2800 sont comptabilisées en Drôme, soit deux fois plus que l'an passé à la même époque ! Ces chiffres confirment l'augmentation des effectifs en Europe de l'Ouest, expliquant que chaque année, de nouveaux records soient battus sur les sites réguliers de suivi de la migration de l'espèce. Oie cendrée : 15 observations dont 11 concernant plus de 400 migrateurs prénuptiaux à partir du 27/1 à Châteauneuf-sur-Isère (V. Chartendrault) ; max de 128 le 1/2 à Salles-sous-Bois (C. Long) et d'une centaine le 14/2 à Bouchet (J-N. Heron). Tadorne de Belon : les derniers migrateurs postnuptiaux sont notés le 7/12 avec 21 en vol sud à La Roche-de-Glun (L. David) ; un individu a hiverné du 30/12 au 22/2 dans le secteur de Romans-sur-Isère (R. Métais et al.) ; des oiseaux en halte sont également notés durant cette période avec 3 le 17/1 à Tain-l'Hermitage (B. Delhome) et 3 le 3/2 à Châteauneuf-du-Rhône (R. Mathieu). Canard siffleur : 60 données, soit deux fois plus que l'an passé (et quatre fois plus que l'hiver d'avant) mais la plupart concerne des stationnements, notamment LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 8 chronique ornithologique Canard chipeau : comme l'an passé, majorité des données en janvier, avec un effectif maximal de 58 le 6/1 à Châteauneuf-du-Rhône (J-L. Bonis). Nette rousse : comme l'an passé, les effectifs d'hivernants sont plutôt faibles quoique supérieurs, avec un max de 44 le 24/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) ; à noter des mouvements fin février avec notamment 25 en halte à La Roche-de-Glun le 24/2 (P. Riner). Fuligule milouin : 669 individus sont comptés à la mijanvier, ce qui est supérieur aux deux hivers précédents. L'essentiel de cet effectif a été compté dans le secteur de Châteauneuf-du-Rhône (430 individus), où davantage d'oiseaux étaient présents en décembre, avec notamment 760 le 14/12 (B. Gravelat, J-L. Bonis). Fuligule nyroca : un bel effectif hivernal d'au moins 5-8 individus avec jusqu'à 4 mâles et 1 femelle le 19/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury), 1 à 2 à Etoile-surRhône du 3/1 au 28/2 (V. Palomares, F. Lloret et al) et 1 femelle le 4/1 à Saint-Nazaire-en-Royans (R. Métais, J-C. Cordara). A noter que, sur ces deux sites, deux mâles hybrides nyroca x milouin ont également été observés. Fuligule morillon : effectif de la mi-janvier conforme à celui de l'an passé avec 121 individus dénombrés. Maxima obtenus sur des secteurs classiques avec 63 le 17/1 à Châteauneuf-du-Rhône (Y. Smit, V. Fort et J-L. Bonis) et 30 le 4/1 à Saint-Nazaire-en-Royans (R. Métais, J-C. Cordara). Macreuse brune : deux individus observés, ce qui n'est pas habituel dans le département puisque cette espèce n'est pas observée annuellement ; 1 les 15 et 19/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) puis 1 le 29/12 à La Roche-de-Glun (L. David, R. Métais, J. Lesage et A. Charbonneau). Harle huppé : deux individus avec un oiseau en plumage féminin le 5/12 à Tain-l'Hermitage (V. Palomares) et un mâle de première année le 22/12 à Châteauneufdu-Rhône (S. Maury). Harle bièvre : la présence régulière de l'espèce en hiver se confirme cette année encore avec une quinzaine de données concernant 12-14 individus, dont 2 à 4 stationnant dans le secteur de Sainte-Eulalie-en-Royans du 21/12 au 26/2 (F. Arod, L. David, R. Métais, J-C. Cordara). Précédant ce stationnement, des mouvements ont été notés en décembre avec 3 le 7/12 à Tainl'Hermitage (B. Delhome), 5 à Etoile-sur-Rhône le 14/12 (F. Lloret et N. Gauthier), 1 les 22 et 24/12 à Châteauneuf-du-Rhône (S. Maury) et 1 le 26/12 à Châteauneufsur-Isère (R. Métais). Milan noir : contrairement à l'an passé, des oiseaux ont été observés dès février : 1 le 5/2 à Margès (J-J. Bertin), 1 le 13/2 à Tulette (A. Moureau), 1 le 17/2 à Loriol-sur-Drôme (P. Riner), 3 à Pierre-Aiguille le 23/2 (B. Delhome) et 3 le 28/2 à Charpey (Anonyme). Milan royal : près de cinq fois plus de données que l'an passé (30 en 12, 10 en 01 et 54 en 02) ; l'espèce semble toutefois ne faire que traverser le département en période hivernale, soit suite à des épisodes de froid ou de neige, soit lors de la remontée prénuptiale. En janvier, les quelques observations ne montrent en effet aucun stationnement sur un secteur donné. Des mouvements de fuite notés en première décade de décembre avec notamment 19 individus en vol sud-ouest à SaintMarcel-lès-Valence (R. Métais) puis 13 le 10/12 à Albon (V. Palomares). En février, plus de 300 migrateurs sont déjà comptabilisés à Pierre-Aiguille, soit presque autant LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 9 Photo : Jean-Louis Bonis Photo : Jean-Louis Bonis dans les secteurs de Châteauneuf-sur-Isère et Châteauneuf-du-Rhône. Sur ce dernier site, un maximum de 11 individus est noté le 17/1 (V. Fort & J-L. Bonis). Canard pilet : à Châteauneuf-du-Rhône, 3 les 28/12 et 6/1, et 6 le 10/1 (S. Maury, J-L. Bonis, N. Bazin et V. Fort) ; ailleurs, 1 le 13/2 à Saint-Nazaire-en-Royans (N. Vincent-Martin). Canard souchet : 4 le 1/12 à Serves-sur-Rhône, 2 le 9/12 à La Roche-de-Glun (V. Palomares), à Châteauneuf-duRhône, max de 14 les 28 et 29/12 (S. Maury) et max de 10 le 19/2 à Montélimar (J-L. Bonis). chronique ornithologique Busard Saint-Martin : 43 données (11 en 12, 13 en 01 et 19 en 02), majoritairement réparties dans les secteurs de plaine autour de Romans-sur-Isère et Valence. Assez peu noté dans le nord Drôme cet hiver… Aigle de Bonelli : alors que l'e spèce n'avait pas été trouvée malgré une recherche spécifique le 13/12 dans le massif de la forêt de Saoû, ce sont 2 individus qui sont tout de même observés fin février ! Un immature (2A probable) est noté le 25/2 à Nyons (J. Traversier) et un adulte est observé le 28/2 à Bézaudun-sur-Bîne (C. Arlaud). Faucon émerillon : 26 données (4 l'hiver passé) ; ce nombre plus important de données est lié à un hivernage d'au moins deux individus observés à de multiples reprises dans le secteur de Génissieux et Saint-Paul-lèsRomans (J-C. Cordara). Ailleurs, bien peu de données : 1 le 2/1 à Bouvante (F. Arod), 1 le 6/1 à Gigors-et-Lozeron (R. Mathieu), 1 le 4/2 à Salettes (T. Deana), 1 le 4/2 à Alixan (F. Lloret) ; aucune dans le nord-Drôme... Grue cendrée : des mouvements de fuite (neige et froid) sont notés jusqu'au 1 er janvier et totalisent 170 individus : 50 le 14/12 à Etoile-sur-Rhône (N. Gauthier, F. Lloret, dont 23 revues à Châteauneuf-du-Rhône (B. Gravelat), 60 le 30/12 à Buis-les-Baronnies (D. Webley, A. Hargreaves), 40 le 31/12 à Montclar-sur-Gervanne (T . Deana) et 27 le 1/1 à Cornillac (C. Tessier). En février, 150 migratrices sont notées en vol nord à Pierre-Aiguille, dont la première le 19/2, puis 39 le 24/2, 89 le 25/2 et 2 le 26/2 (B. Delhome, R. Métais, J-C. Cordara, M. & L. Granier et al.). Pluvier doré : 3 données : 1 le 1/1 à Génissieux (J-C. Cordara), 2 le 14/2 puis 1 le 20/2 à Albon (B. Delhome). Vanneau huppé : 48 données (14 en 12, 11 en 01 et 23 en 02) ; max de 109 le 14/2 à Albon (B. Delhome), 105 le 16/2 à Romans-sur-Isère (L. David) et 88 le 14/12 à LensLestang (V. Palomares). Combattant varié : 2 individus ont stationné du 21 au 23/2 à Génissieux (J-C. Cordara, F. Lloret, L. David) ; pas d'autres observations (mais la période ne s'y prêtait guère!). Bécassine des marais : à noter : un bel hivernage d'une troupe de 18 individus dans le secteur de Montélimar (J-L. Bonis) ; les rares autres données ne concernaient que 1 à 4 individus. Courlis cendré : aucun hivernage n'est noté, comme les années précédentes. Les 3 derniers migrateurs sont notés le 6/12 à Chabeuil (J-C. Cordara) ; les 3 premiers sont signalés le 25/2 à Pierre-Aiguille (R. Métais). *Labbe indéterminé : observation exceptionnelle d'un labbe de type pomarin le 6/12 à Etoile-sur-Rhône (F. Lloret, donnée acceptée en labbe parasite / pomarin par le CHR) ! Goéland cendré : 16 observations, dont 11 concernant des oiseaux à l'unité ; faibles effectifs malgré quelques épisodes de gel et neige plus au nord qui auraient pu faire descendre des hivernants… A noter toutefois : 39 le 30/12 au dortoir de Bourg-lès-Valence (R. Métais) et la remontée de 7 individus le 16/2 à Pierre-Aiguille (B. Delhome). Photo : Vincent Palomares Photo : Jean-Christophe Cordara que sur l'e nsemble du printemps en 2009 ou 2010 (suivis salarié) ! Cela augure un printemps exceptionnel pour cette espèce sur le site ! En février, maxima journaliers de 58 le 18/2 et 50 le 25/2 (B. Delhome ; R. Métais et al.). Circaète Jean-le-Blanc : observation précoce de 2 individus le 20/2 à Etoile-sur-Rhône (G. David) ; unique donnée de la période. Busard de s rose aux : aucune donnée hivernale cette année. Goéland brun : 35 données dont 13 en provenance du dortoir de Bourg-lès-Valence où, comme l'an passé, les effectifs étaient maximaux en décembre, avec seulement 8 individus le 30/12 (R. Métais). Premiers migrateurs prénuptiaux à partir de mi-février à Pierre-Aiguille et max de 11 le 19/2 (B. Delhome). *Goéland argenté : 5 individus sont observés cet hiver, tous au dortoir de Bourg-lès-Valence : 1 H2 le 5/12 (V. Palomares), 3 adultes différents se succèdent entre LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 10 Photo d’archive : Vincent Palomares le 28/1 et le 20/2 (A. Le Calvez, V. Palom ares) et 1 H1 le 28/2 (A. Le Calvez) (données en cours d'examen par le CHR). *Goéland pontique : davantage que l'an passé, un peu plus conforme aux hivers précédents, avec 7 individus observés cet hiver, tous au dortoir de Bourg-lès-Valence : 1 ad. le 9/12 (V. Palomares), 3 H1 différents (dont un avec bague rouge et l'autre avec bague jaune ; programmes polonais), le 1 er le 28/1, le 2 e le 10/2 et un 3 e le 16/2, encore 2 le 24/2 (A. Le Calve z) ; 1 H3 le 29/1 et 1 ad. le 24/2 (A. Le Calvez). Données en cours d'examen par le CHR. Effraie de s clochers : 13 données (4 l’hiver passé, 11 et 2 les précédents), dont aucune ne concernant un individu victime du trafic routier ! C'est une excellente nouvelle ! Les données sont en provenance des communes suivantes : Saint-Gervais-sur -Roubion, Chabeuil (Anonyme s), Saint -Marcel -lès-Valence (L. David, L. Delaye), Bouchet (J -N. Heron), Ch âteauneuf -du-Rhône (R. Mathieu), Châtillon-Saint-Jean (J-C. Cordara), Génissieux (R. Métai s, J. Lesage) et Nyons (Y. Smit). Chevêchette d'Europe : chant entendu le 19/2 à Treschenu-Creyers (G. Le Duc) Hibou moyen -duc : 20 données, essentiellement en provenance du dortoir de Saint-Marcel-lès-Valence où jusqu'à 16 individus sont observés le 27/1 (L. Delaye). Ailleurs, 1 le 5/1 à Chantemerle-les-Blés (B. Delhome), 2 le 18/1 à Châteauneuf -sur -Isère (R. Métais, A. Ch arbonneau, J. Lesage), 1 le 19/2 à Chabeuil (D. Girard) et 1 le 26/2 à Châteaudouble (Anonyme). Hirondelle de rochers : dernière le 4/12 à Gervans (V. Palom ares) ; les trois premières de retour sont notées le 20/2 à Pierre-Aiguille (B. Delhome). A noter que, contrairement à l'Ardèche, le département ne semble pas accueillir d'hivernants au cœur de l'hiver. Photo : Thomas Cugnod chronique ornithologique Cincle plongeur : à noter : jusqu'à 11 individus signalés sur un même secteur de Sainte-Eulalie-en-Royans le 4/1 (F. Arod, J-C. Cordara, R. Métais). Accenteur alpin : 26 données (seulement 3 en décembre) ; à noter quelques troupes d'hivernants : 8 à Eygluy-Escoulin le 29/12 (R. Mathieu), 10 à La Rochesur-le-Buis le 1/1 (A. Delhomme), 7 à Montbrun-les-Bains le 8/1 (A. Hargreaves), 10 le 10/1 à Treschenu-Creyers (S. Maury) et 20 le 11/2 au Poët-Laval (D. Arsac). Tarier pâtre : 56 données (contre une vingtaine l'an passé et 10 l'hiver précédent), signe du fait que l'hiver n'a pas été si rude que cela et / ou que plus d'observateurs sont sortis ;-). Merle à plastron : rare cas d'hivernage noté cette année à Montauban-sur-l'Ouvèze, avec un mâle du 27/12 au 2/2 (J. Bettex). Grive litorne : plus d'une centaine de données (13 en 12, 43 en 01 et 50 en 02), avec une remontée plus marquée en février. Quelques rares bandes rassemblant plus d'une centaine d'individus sont notées : 120 le 1/1 à Condorcet (R. de Coster), 115 le 4/1 à Comp s, 110 le 11/2 à Crupies (N. Vincent Martin ), 120 le 16/2 à Montclar -sur -Gervanne et 150 le 18/2 à Plan-de-Baix (T. Dean a). Grive mauvis : près d'une centaine de données, bien plus que d'habitude ! Rarement de gros effectifs : maximum de 70 le 22/2 à Moras-en-Valloire (R. Métais). Sinon, à noter : des troupes maximales d'une trentaine d'individus le 14/12 à Châteauneuf-du-Rhône (B. Gravelat, J-L. Bonis), le 18/12 à La Coucourde (S. Maury), le 23/1 à Eurre (J. Armand), le 3/2 à Serves-surRhône (V. Palomares), le 16/2 à Montclar-sur-Gervanne et le 18/2 à Plan-de-Baix (T. Deana). Pouillot véloce : deux fois plus de données que l'an passé, avec des rassemblements en bordure de plan d'eau, notamment à La Roche-de-Glun, avec un maximum de 36 le 3/2 (B. Delhome), mais aussi par exemple 10 le 11/2 à Beauvallon (A. Charbonneau). LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 11 chronique ornithologique Photo : Vincent Palomares Crave à bec rouge : peu de données mais de jolies troupes, avec 220 le 14/12 à Menglon (J. Traversier), 150 le 18/1 à Luc-en-Diois (F. Varagnat) et 100 le 19/12 à Châtillon-en-Diois (A. Rebours). Corneille mantelée : un individu « pur » est observé à trois reprises les 7, 9 et 20/12 à Divajeu (P. Riner, E. Wolff) ; trois individus hybrides noire x mantelée sont également signalés : 1 le 12/12 à Chabeuil (A. Le Calvez), 1 le 28/12 à Pierrelatte (N. Bazin) et 1 le 22/01 à Bouvières (E. Ruchon). Moineau soulcie : seulement 3 données avec 9 le 17/12 à Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze (C. Tessier), 6 le 19/1 à Montclar-sur-Gervanne (T. Deana) et 1 le 16/2 à Bésignan (A. Hargreaves). Niverolle alpine : 5 données dans le secteur du Diois avec 1 le 30/1 à Omblèze (B. Pascal), 2 les 2 et 6/2 à Bézaudun-sur-Bîne (N. Vincent-Martin), 1 le 6/2 à Lucen-Diois (F. Varagnat) et 10 le 16/2 à Vassieux-enVercors (M. Génard). Photo d’archive : Vincent Palomares *Pouillot de Sibérie : deux données : 1 le 16/12 à Livron-sur-Drôme (S. Maury, sous réserve d'homologation régionale) et 1 le 28/1 à La Roche-de-Glun (A. Le Calvez, examen CHR en cours) ; également 2 individus silencieux, de type sibérien : 1 le 22/1 à Bourglès-Valence (L. Delaye) et 1 le 3/2 à La Roche-de-Glun (J-C. Cordara). Rémiz penduline : trois données : 1 le 15/12 à MoursSaint-Eusèbe (F. Lloret), 7 le 2/1 à La Roche-de-Glun (B. Delhome) et 6 le 11/2 à Granges-lès-Beaumont (A. Clavel). Chocard à bec jaune : quelques belles troupes hivernales sont notées : max de 500 le 17/2 à Châtillon-enDiois (F. Varagnat), 300 le 5/2 à Menglon (I. Brault) et 250 le 30/1 à Plan-de-Baix (B. Pascal). Pinson du Nord : seulement 80 données et aucune concernant plus de 10 individus ensemble... C'est suffisamment rare pour être noté ! Venturon montagnard : 81 données, essentiellement en provenance des reliefs du Vercors aux Baronnies ; quelques troupes rassemblant plusieurs dizaines sont observées : max de 80 le 26/1 dans un champ de thym serpolet à Marignac-en-Diois (J-P. Grèzes), 20 le 28/12 à Châtillon-en-Diois (F. Varagnat), 20 le 30/12 à Omblèze (P-A. Hutter), 40 le 1/2 à La Charce (C. Tessier), 35 le 15/2 à Aix-en-Diois (F. Varagnat), 25 le 16/2 à Montclar-sur-Gervanne (T. Deana) et 25 le 23/2 à Rémuzat (C. Tessier). Sizerin flammé : comme l'an passé, unique donnée d’un individu à la mangeoire, mais cette fois le 8/2 à Grâne (P. Vallet). Bruant fou : à noter : deux jolies troupes hivernales de 20 individus pour cette espèce, le 12/12 à Piégros-la-Clastre (J-P. Grèzes) et le 30/12 à Larnage (J-L. Traversier). Bruant proyer : seulement 5 données : 2 les 3 et 15/12 à La Garde-Adhémar (N. Bazin, S. Maury), max de 30 le 2/1 à Chabeuil (N. Vincent-Martin) et 1 le 28/1 à Albon (V. Palomares). * Taxon soumis à homologation régionale par le Comité d’Homologation rhônalpin Ayez le déclic : « J’observe, je clique !» Saisissez vos observations sur www.faune-drome.org ! Plus de 1 400 observateurs inscrits pour un plus de 348 000 données saisies à ce jour LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 12 Programmes, études, suivis... Formation d’ambassadeurs de l'effraie Nichoir posé dans le clocher d’Allan Départ en prospection à Chamaret N os ambassadeurs étaient bien au rendez -vous le weekend des 8 et 9 novembre derniers. Ils ont tous appris à repérer la chouette effraie, à enquêter auprès des habitants de cinq comm unes dans la Drôme provençale (Grignan, Taulignan, Montbrison-sur-Lez, Chamaret et Montségur -surLauzon), à diagnostiquer si un site est propice ou non à la mise en place de nichoirs, le manque d'habitats dans le bâti étant l'une des principales causes du déclin de la Dame blanche en Drôme. Pour finir le temps de formation et de mise en application, le groupe a participé à la mise en place d'un nichoir dans le clocher de la commune d'Alla n. Après ce week-end, nos ambassadeurs sont tous rentrés chez eux avec pour mission la prospection de leur territoire. Cette action a permis entre autres de déterminer la présence de l'Effraie des clochers dans le secte ur de prospection et nous a mis e n contact avec des habitants e t des acteurs locaux désireux de l'aider. L'adjoint au maire de Chamaret souhaite qu’un nichoir soit installé dans le clocher de l'église, fabriqué e t monté avec les élèves de l'école comm unale. L'association "L'hirondelle aux champs", constituée d'agriculteurs, propose elle aussi un partenariat pour effectuer cette opération de sauvegarde dans les plaines de Marsanne. Cette aventure humaine liée à l'animal a créé du lien social, parfois même familial. Les témoignages de nos ambassadeurs nous prouvent que la mise en situation et l’appartenance à une équipe les engagent durablement dans la protection de la biodiversité. La LPO Drôme est heureuse aujourd'hui de compter une trentaine de biodiv'acteurs intégrés au groupe Effraie. Nous remercions Anne Fourier et l'Aspas pour sa participation à la co-coordination et à l'animation de la formation de nos protecteurs. Depuis, nous recevons de nom breuses demandes de différentes régions de la France pour former de nouveaux ambassadeurs, c'est pourquoi nous pourrions réaliser un programme de formation complet, en a ppui à la Mission rapaces LPO, pour les trois espèces phares : Effraie (nichoirs dans le bâti), Chevêche (arbres têtards) et Busards (enclos pour les nichées au s ol). A suivre... Boris Misiak LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 13 programmes, études, suivis... Comptage hivernal des Les comptages hivernaux de Chauves-souris font partie d’une longue tradition naturaliste de dénombrer et d’évaluer sur un laps de temps plus ou moins long les populations animales – ici, des Chiroptères – pour savoir si ces populations augmentent, diminuent ou stagnent. Ce genre d’opération nécessite donc de suivre d’année en année les mêmes Présentation des sites Les 17 et 18 janvier, deux équipes de deux salariés, accompagnés d’une dizaine de bénévoles, ont visité dans la plus grande discrétion les six sites suivants. Grottes des Sadoux, , inférieure et supérieure, vallée de la Courance (secteur de la Roanne), site suivi depuis 2002 (quelques observations antérieures). Ces deux cavités sont intégrées dans une Réserve Naturelle Régionale faisant partie elle-même d’un site Natura 2000. Mine du col de la Batie (Roanne), site découvert en 2007 et suivi depuis 2008. Minioptère de Schreibers Murin à oreilles échancrées sites, aux mêmes dates et de la même manière. En Drôme, moins d’une dizaine de sites fait l’objet d’un suivi hivernal, qui est calé chaque année sur le troisième week-end de janvier. Il s’agit de sites identifiés comme importants pour l’hibernation du Minioptère de Schreibers et des Grands et Petits rhinolophes. Grotte du Reychas (Roanne), suivie depuis 1999, cette cavité fait aussi partie du site Natura 2000 de la grotte des Sadoux. Grotte de Solaure (Roanne) site suivi depuis 2006 (quelques données antérieures). Située en limite d’un site Natura 2000, la protection de cette grotte par l’Office National des Forêts (car située dans une forêt domaniale) s’est concrétisée par la pose d’un périmètre grillagé en 2013. Grotte de Baume Sourde (vallée du Roubion), suivie Hiver 2015 Grand rhinolophe Petit rhinolophe Murin de Daubenton Murin de grande taill e Murin de petite taill e Grottes des Sadoux 13 5 18 Mine du col de la Batie 4 33 37 Grotte du Reychas 2 8 Grotte de Solaure 62 3 16 81 Grotte de Baume Sourde 23 33 10 125 10 181 Grotte des Piaroux 75 9 180 8 2 1 5 Total par espèce 179 91 10 321 8 2 1 5 Oreillard sp. 1 Total par site 11 280 1 10 608 Nombre d’individus comptés sur chaque site cet hiver et totaux depuis 1995 (quelques observations antérieures). Cette grotte est aussi au cœur d’un site Natura 2000, et des démarches sont en cours pour la classer en Réserve Naturelle Régionale. Grotte des Piaroux (Vercors ouest), suivie depuis 2002 (quelques observations antérieures). Nous travaillons à la protection de cette cavité : un site Natura 2000 l’incluant est en cours de désignation. Résultats des comptages Evolution des effectifs de Minioptère de Schreibers sur les principaux sites : Le Minioptère, à Baume Sourde, c’est près de 10% de la population connue e n hibernation en France (sur moins de 30 sites), d’où l’importance de la protection de se site. LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 14 programmes, études, suivis... Stéphane Vincent Chiroptères en Drôme Minioptères en essaim à Baume Sourde cet hiver Effectifs hivernaux du Minioptère de Schreibers à la grotte de Baume Sourde de 1989 à 2015 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 15 programmes, études, suivis... 600 Effectifs hivernants de Minioptère de Schreibers à la grotte des Piaroux de 2002 à 2015 Effectifs hivernaux de Grands rhinolophes comptés en Drôme de 2007 à 2015 sur six sites de référence 200 500 150 400 300 100 200 50 100 0 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 absolu de 2014 correspond à la période la plus douce jamais observée (en 2007, température très douce, un peu de gel mais surtout, comptage partiel). Le Grand rhinolophe semble donc réagir aux conditions hivernales avec un possible dé placement vers des sites non suivis en cas de grand froid. Va-t-il plus profondément sous terre ? Yoann Peyrard Les comptages entrepris avant 2000 montraient la présence d’un groupe comprenant (suivant les années) entre 5 000 et 9 000 inividus. E n 2002, une é pizootie provoque une chute des effectifs de l’Europe de l’oues t de près de 50%, ressentie sur les sites d’hibernation comme Ba ume Sourde, dont l’essaim tombe à 5 000 hivernants. Après quatre années de stagnation, le nombre de Minioptères remonte à 8 000 individus et s’y maintient cinq années de s uite. En 2012, surprise, plus de 4 000 individus supplémentaires sont comptabilisés et on atteint le chiffre inégalé de 13 000 individus. Depuis, le groupe diminue régulièrement mais 2015 reste au dessus de la dizaine de milliers. Le Minioptère est observé toute l’année à la Grotte des Piaroux, y compris en hiver, mais dans des proportions assez modestes. Ce site – dénombré depuis 2002 – montre une évolution différente de ce lle de Baume Sourde, notamment sur les premières années de suivi, où l’effectif était à son maximum (de 2002 à 2006). A partir de 2007, on enregistre pendant cinq années moins d’une centaine de Minioptères sur la cavité. En 2012, ça remonte pas ma l et, les deux années suivantes, on retrouve des valeurs « hautes » à plus de Petit rhinolophe Sur l’ensemble des sites suivis, 2009 et 2013 restent les années record pour le Petit rhinolophe. 2015 n’en est pas à toucher le fond (atteint en 2011), mais quand même, peut mieux faire ! Ce qu’on observe pour le Grand rhinolophe vis -à-vis de la météo (et qui demeure une hypothèse) ne marche pas pour le Petit ! Yoann Peyrard Effectifs hivernaux de Petits rhinolophes comptés en Drôme de 2007 à 2015 sur six sites de référence Grands rhinolophes 300 individus. Pour 2015, l’effectif est assez moyen. Pour le Grand rhinolophe, 2015 est la troisième meilleure année en neuf ans de suivi. Par rapport aux données météo, on constate que l’évolution des chiffres de cette es pèce colle assez bien. Les hivers les plus « durs » (2009 et 2010) voient une nette diminution des effectifs. A l’opposé, le record 140 120 100 80 60 40 20 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 16 programmes, études, suivis... Les quelques individus d’autres espèces (Murins, oreillards) n’apportent pas grand-chose au grand mystère de l’hibernation de certains genres dans notre région. En Drôme, rien que pour le Murin à oreilles échancrées, plus de quatre-mille femelles adultes sont dénom brées sur les colonies de reproduction. Si on y ajoute les mâles et les je unes de l’année ayant réussi le tes t de l’émancipation, ça fait beaucoup de monde. La grotte des Piaroux est le principal s ite où on observe ce murin, avec un record de 16 individus en hiver… Dans l’ensemble, l’évolution des effectifs des trois principa les espèces sur les sites suivis montre une progression avec de fortes fluctuations d’une année sur l’autre (certains sites sont suivis depuis plus de vingt ans). Les efforts de protection menés entre autres par la LPO sur certains sites semblent donc porter leurs fruits, certainement en compléme nt d’une évolution des pratiques agricoles (parmi lesquelles l’abandon sur certains secteurs), après le grand effondrement des populations de chauves-souris observé après la seconde guerre mondiale. Voir nos sorties en ligne Yoann Peyrard et en page 24 de ce numéro ! Des efforts restent à faire quant à la protection des sites majeurs d’hibernation, mais aussi des habita ts indispensables aux chauves -souris pour se nourrir, se reproduire, se déplacer... Bref, un vaste programme ! Merci aux bénévoles toujours très nombreux -ses et passionné-es ! Participants : Kévin Barré, Jérôme Bonnardot, Thomas Deana, Céline Le Barz, Jonathan Lesage, Anne Métaireau, Sam, Philippe Mesda, Julien Girard-Claudon, Arthur Vernet et Stéphane Vincent. Thomas Deana Groupe chiroptères et prospections à venir Un Groupe chiroptères LPO Drôme est en train de voir le jour. N’hésitez pas à demander à en faire partie ! Les prospections 2015 débuteront à partir de mai. Si vous souhaitez participer à des captures, comptages, recherches en bâtiment et/ou un radiopistage, contactez Thomas Deana par mail : thomas.deana(at)lpo.fr ! LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 17 programmes, études, suivis... Vincent Palomares Résultats des comptages d’oiseaux d’eau Canard chipeau C Grand Cormoran e ne sont qu’à peine sept-mille oiseaux d’eau hivernants qui ont été dénombrés en cette mijanvier 2015 sur les sites du réseau comptés chaque hiver sur les deux départements. A titre de comparaison, les effectifs étaient légèrement moindres l’an passé mais deux fois supérieurs en 2013 (voir premier tableau ci-contre)… Par rapport à l’hiver précédent, les effectifs sont plus élevés pour certaines espèces, notamment pour le Grèbe huppé et la Poule d’eau (quatre fois plus qu’en 2014 et deux fois plus qu’en 2013) ou encore le Fuligule milouin (voir plus loin). Par contre, comme l’an passé, les effectifs restent assez faibles pour le Canard colvert et la Mouette rieuse et on constate une quasi disparition de la Nette rousse dans le secteur d’hivernage classique des gravières de Châteauneuf-du-Rhône. Ce secteur abritait encore plus de 400 hivernants en 2013 et des dérangements liés à des activités de pêche et / ou de chasse y avaient été suspectés. Cependant, l’effectif de milouins étant devenu supérieur à celui de 2013, il faut rechercher une autre cause à cette diminution, notamment au niveau de la ressource alimentaire… Une observation de fuligule nyroca constitue la seule mention d’une espèce d’oiseau d’eau sortant un peu de l’ordinaire. Un bilan bien terne au final… Concernant les comptages du Grand Cormoran, sur treize dortoirs comptés en 2014 et 2015, les effectifs sont également moindres cet hiver avec un total de 1723 individus, contre plus de 2100 les deux hivers précédents. Dans le détail, la baisse ne concerne que la moitié des dortoirs; les autres ont des effectifs relativement stables ou en très légère augmentation (voir second tableau ci-contre). Une explication à cette évolution peut être liée à un fort taux de prélèvement par tirs sélectifs, avérés au niveau de l’île de la Platière… Remerciements aux équipes de comptage (ci-après) et rendez-vous en janvier 2016 ! ARDE : Moyenne Vallée de l’Ardèche (Alain Ladet, Corinne Bauvet, Florian Veau, Sébastien Valentin) CHAT : Vallée du Rhône entre Cruas-07 et Châteauneuf -du-Rhône-26 (Vincent Fort, Jean-Michel Faton, Jérôme Armand, Jean-Louis Bonis) DONZ : Vallée du Rhône dans le secteur de Donzère-26 (pas de retour pour l’instant) GERV : Vallée du Rhône dans le secteur d’Arras-surRhône-07 et Gervans-26 (Benoit Delhome) LOGI : Vallée du Rhône de la Voulte-sur-Rhône-07 aux Tourettes-26 (Jean-Michel Faton et Jérôme Armand) PLAT : Réserve Naturelle de la Platière (07/38) et sites associés (Association des Amis de l’Ile de la Platière) RAMI : Basse Vallée de la Drôme (Ramières) (JeanMichel Faton et Jérôme Armand) ROCH : Vallée du Rhône dans les secteurs de La Rochede-Glun-26 et Bourg-lès-Valence-26 (Jean-Christophe Cordara, Jonathan Lesage, Loïc David, Rémi Métais) VANE : Basse Vallée de l’Isère entre Romans-sur-Isère26 et Beaumont-Monteux-26 (Jean-Christophe Cordara, Jonathan Lesage, Loïc David, Rémi Métais) Vincent Palomares, responsable de la coordination interdépartemental e LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 18 programmes, études, suivis... hivernants en Drôme-Ardèche à la mi-janvier 2015 Nom Espèce ARDE CHAT GERV 5 12 0 94 43 14 357 236 54 240 82 33 Héron cendré 54 39 4 21 11 18 Grande Aigrette 15 11 10 25 22 11 4 9 20 10 2 Grèbe castagneux Grèbe huppé Grand Cormoran A.garzette Héron garde-bœufs 14 LOGI PLAT RAMI ROCH VANE 2015 2014 2013 23 37 14 91 68 109 40 8 199 48 95 30 1032 1488 1501 1 155 122 163 94 99 99 49 24 34 44 30 87 238 197 184 3 2 0 1 1 2 4 3 14 7 12 79 64 80 5 32 54 36 431 1695 1770 3016 1 1 0 5 51 444 669 108 574 1 2 4 121 117 72 0 1 0 7 3 1 30 Cygne tuberculé 102 Ouette d'Egypte 3 24 26 63 12 Tadorne de Belon Canard siffleur 11 Canard chipeau 39 3 19 18 Sarcelle d’hiver 1 4 11 9 2 Canard colvert 240 259 55 312 185 Canard souchet 1 Nette rousse 1 Fuligule milouin 645 Fuligule nyroca 1 Fuligule morillon 82 11 17 196 4 22 18 2 21 Fuligule milouinan Poule d’eau 7 Foulque macroule 48 1 759 Vanneau huppé 15 12 30 5 118 34 64 1 2 136 68 966 636 1290 42 0 0 1 5 3 2 1 19 18 16 41 394 381 288 1 0 0 188 879 1269 3612 519 833 6951 6606 11804 Saint Georgesles-Bains Salavas SaulcesurRhône Soyons TOTAL 42 Chevalier culblanc 1 2 1 Chevalier guign ette 4 1 3 8 2 Goéland leucophée 7 232 40 35 9 Goéland brun 30 1 Mouette rieuse TOTAL 705 109 69 291 222 2734 327 1061 624 148 Comptages d’oiseaux d’eau hivernants à la mi -janvier 2015 Berrias Chât.duRhône Chât.surIsère Viviers La Voulte 126 16 15 215 341 23 120 271 76 231 217 35 1723 22 125 ? 324 164 273 61 120 287 169 261 189 104 2099 35 85 ? 76 242 268 105 230 419 84 216 346 ? 2106 Andance Balazuc 2015 37 2014 2013 Ozon Limony Comptages de cormorans au dortoir LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 19 programmes, études, suivis... C e printem ps 2015, l’association Sentouleygues, en partenariat avec la LPO Drôme, a pour projet d’inventorier le moineau soulcie dans les Baronnies. Pour cela, une demande de soutien a été faite auprès de la Fondation Ellis E lliot. L’objectif principal pour cette année es t de connaître au mieux sa répartition exacte et d’avoir une idée de ses effectifs, en espérant donner ainsi une impulsion à la sauvegarde de cette espèce en forte diminution ces dernières décennies. La déprise agricole d’aprèsguerre est certainement l’un des facteurs les plus déterminants de sa raréfaction (tout comme la pie grièche méridionale ou le traque t oreillard), mais le soulcie se maintient ! Il fait partie intégrante de l’avifaune des Baronnies, à l’oues t d’un noyau de population alpin encore prospère… De par sa présence, il représente en Drôme un écosystème agricole diversifié, souvent pâturé e t e xempt d’intrants chimiques (ou faibles et localisés). Il semble donc important de se soucier de cet oiseau discret, symbole d’un cortège de passereaux liés aux champs et à une agriculture préservée. A propos des connaissances sur le Moineau soulcie en Drôme, nous ne partons pas de zéro. La petite population du Plateau des Chaux (sur la commune de Gigors et Lozeron) es t particulièrement bien suivie depuis bientôt ving t ans par François Humbert et Sébastien Blache (baguage, pose de nichoirs). Cette population centrale liée à la vallée de la Drôme et ses affluents (Gervanne, Diois), représente – avec celle des Baronnies – le bastion de l’espèce dans notre département. La population drômoise rassemble ses effectifs les plus importants de la région Rhône -Alpes e t, bie n qu’ils se conser- vent essentiellement dans les zones de relief, il serait intéressant de conna ître avec précision les secteurs de pla ine où l’espèce se maintient. Entre Rhône et Pré-Alpes, elle est de mention récente en basse-vallée de la Drôme et au sud de la plaine de Valence sur les com- munes de Chabrillan, Ambonil et jusqu’au confluent avec le Rhône à Loriol. Plus au s ud, le s oulcie est noté comme nicheur régulier jusqu’en 1994 à Grignan par Georges Olioso puis à nouveau vingt ans plus tard s ur cette même commune, ainsi qu’à Montjoyer. Ces petits noyaux d’oiseaux niche urs sont d’importance, car comme bon nombre d’espèces, ils agissent en corridor biologique, mettant en lien les populations alpines e t ce lles du Massif Central (Haut -Vivarais et sud Ardèche). Au-delà du maintien d’une espè ce, le Moineau soulcie es t aussi l’indica teur précieux d’une certaine forme d’agriculture, celle qui favorise la biodiversité plutôt que le contraire. A l’heure des bassins de monoculture et des paysages dégradés, repérer le moineau soulcie est donc une aubaine! Comment le repérer Cavernicole, le moineau soulcie est un anthropophile. Il peut nicher au cœur des villages, dans le vieux bâti en pierre LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 20 comme dans un hangar métallique ou en bois, pourvu que ces bâtiments soient riches en cavités et que le milieu alentour lui soit favorable (riche en orthoptères notamment). Il s’installe ainsi en colonies lâches de quelques couples et peut coha biter avec ses proches cousins, le moineau domestique et le moineau friquet. Au cœur des zones agricoles dépourvues de bâtiments, il est à rechercher dans les cavités creusées par les pics (noyers, peupliers, amandiers et divers arbres fruitiers…) ou, plus rarement, dans les trous creusés par les guêpiers. Les sites de nidification les plus typiques (car sûrement les plus faciles à trouver) restent les supports de fils électriques, où il niche dans des tubes mé talliques creux. De loin, posé sur un fil électrique, on peut confondre le moineau soulcie avec ses proches cousins (notamment la femelle du moineau domestique) ainsi qu’avec le bruant proyer, plus massif. On peut également le repérer à l’ouïe car c’est un oiseau relativement bruyant sur les sites de reproduction, d’un cri grinçant qui n’est pas sans rappeler celui du verdier d’Europe ou du serin cini. Prospections à venir Deux sorties sont proposées ce printemps autour du Moineau soulcie : - A Gigors-et-Lozeron, avec le groupe Jeunes de la LPO Drôme (date à définir). - Le 3 mai 2015, avec le groupe local LPO Drôme du Nyonsais et l’association Sentouleygues : RV à Sainte -Jalles à 7h30 devant l’église romane. Participez à enrichir la connaissance de cette espèce dans notre département : vos observations nous intéressent! Olivier Lannes lannes.baronnies(at)gmail.com Source : faune -drôme.org Vincent Palomares Projet d’inventaire du moineau soulcie petronia petronia dans les Baronnies programmes, études, suivis... Rapaces nocturnes : la grande enquête L a LPO France, en partenariat avec le CNRS de Chizé, lance un inventaire national des rapaces nocturnes. Beaucoup de données existent sur les rapaces diurnes mais très peu sur les rapaces nocturnes : ce vide sera comblé avec les résultats de cette enquête qui va se dérouler sur trois ans : 2015, 2016 et 2017. Le territoire métropolitain est divisé en carrés de 5 km de côté. Ces carrés sont divisés en petits carrés de 1 km de côté, et un point d'écoute est localisé dans chacun de ces petits carrés. Le principe utilisé est la « repasse » : les chants de différents rapaces nocturnes sont diffusés à partir d'une enceinte, et les réponses sont comptabilisées. Deux passages par carré seront effectués : l'un en février et l'autre en mai. En février, des contacts seront recherchés avec la chevêche d'Athéna, l'effraie des clochers, la chouette hulotte et le grand duc d'Europe. Au printemps, on y ajoutera les petits et moyens ducs. Ce protocole très rigoureux a été mis en place de manière que les données soient collectées de la même façon dans toute la France. Les équipes de bénévoles sont mobilisées et comptent bien sur de belles surprises dans le monde discret des rapaces nocturnes ! Dominique Ducrocq Trois carrés sont prospectés dans la Drôme : Montélimar, Bouvante et Châtillon-Saint-Jean (carte ci-contre). Suivi des busards en Drôme : nouvelle stratégie d’action L Guillaume Brouard S uite à not re p artic ipation à la réunion région al e du rés eau Busards du mois d e d écembre 2014 à Lyon, nous pensons qu’il serait judic ieux d e reconsidérer notre strat égi e d’action concernant le busard cendré d ans le nord Drôme. L’idée est d e supprimer les transects habituels pour s e consacrer au suivi d e la reproduction de l ’espèc e en se cantonnant dans un premi er temps au secteur d e Montrigaud, en Drôme des collines, afin d'opti miser l a prot ection en évo luant sur un sect eur plus restreint . L’objectif est de repérer les territoi res occupés et l es coupl es nich eurs, afin d e Suivi des rapaces diurnes 2015 garantir l eur nidific ation et l a pro tection des nichées tout en minimisant les risques et d angers envi ronnants. L’enjeu final est la p rés erv ation d e cett e espèc e menac ée d’extinction . Le réf érent Busards de la LPO Rhône propose de nous accomp agn er lors d’une journée d e prospection afin d e nous apporter son exp ertise et son expérienc e d e t errain au profit du secteur d e l a plain e d e Montri gaud . Nous ne manquerons pas de vous solliciter en tre mi -avril et mi -mai pour nous aider à trouv er c es couples nicheurs, aussi, rés erv ez d’ores et d éjà les week ends en qu estion ! Didier Fayol as 'Observatoire rapaces est un recensement le plus exhaustif possible des couples de rapaces nicheurs diurnes présents sur un carré de 5 kilomètres de côté. Au moins un carré par département doit être suivi chaque année, à choisir parmi cinq carrés tirés au sort. La technique de dénombrement des rapaces est laissée au choix des observateurs. La période de suivi s'étend de février - début mars (autour des palombes, aigles) à juillet voire début septembre (faucon hobereau, circaète Jean-le-Blanc), à raison d'environ deux journées de terrain par mois pour approcher l'exhaustivité. Cela peut se faire seul, à deux, en équipe... Christophe Carton s’étant éloigné de la Drôme l’an dernier, aucun carré n’y a été suivi en Drôme… Les carrés 2015 concernent les communes de Saint-Sorlin-en-Valloire, Le Grand Serre/limite Isère, Loriol-sur-Drôme/Saulce-sur-Rhône, La Bégude-de-Mazenc, Orcinas/Comps. Alors, si vous êtes motivé(e) pour coordonner la prospection d'un carré, n'hésitez pas à me contacter ! Je pourrai vous fournir la carte correspondante. Pour plus d'informations, rendez-vous sur : http://observatoire-rapaces.lpo.fr... Cindie Arlaud LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 21 Communiqués de presse LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 22 communiqués de presse LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 23 Agenda du printemps 2015 M M ise Mise isesss ààà jo jo jouuurrr su su surrr w w w ww w ww .fa w.fa .fauuune nene--dddro ro e. m rom e. m or e.or orggg in in fo info rm form rmaaatio tio tionnn Dates et RV Actions Inscription impérative, merci ! Dimanche 29 mars Sortie migrateurs à Tartuguières, dans l’Hérault (journée). Grpe LPO Drôme Montélimar - Tricastin - Tête de piaf jean-louis.bonis (at)orange.fr Vendredi 3 avril RV à 19h - Siège LPO Drôme Réunion du groupe herpétologique* LP O Drôme * reptiles et amphibiens Alexandre Movia : 04 75 57 32 39 *3 alexandre.movia(at)lpo.fr Vendredi 3 avril RV à 19h La Nuit de la chouette dans le Royans devant la poste de Saint-Jean-en-Royans Francois Arod : 06 85 29 86 24 francoisleonarod(at)gmail.com Samedi 4 avril RV à 18h45 à l’OT de Nyons La Nuit de la chouette à Nyons (LPO Drôme -ASPAS) Présentation et écoute des rapaces nocturnes des Baronnies Groupe local LPO Drôme du Nyonsais sianne(at)wanadoo.fr - 04 75 27 19 38 Samedi 4 avril RV à 14h - Siège LPO Drôme La Nuit de la chouette à Saint-Marcel-lès-Valence Boris Misiak : animation.drome(at)lpo. fr Construction de nichoirs, film, ren contre avec les ambassadeurs, repas partagé, sortie à la tombée de la nuit Mercredi 15 avril RV à 14h Atelier nichoirs Médiathèque Chabeuil Boris Misak Vendredi 24 avril Ecole de Vercheny Assemblée générale ordinaire Sylvie Portier, Gilbert David (et al.) sylvie.portier(at)lpo.fr - gilbert.david(at)lpo.fr Les 25 et 26 avril Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique et mammifères RV le 25 à 14h à l’OT de Nyons Sortie à Valdrôme Groupe local LPO Drôme du Nyonsais Les 25 et 26 avril Covoiturage depuis Die Oiseaux de montagne Romeyer (nuit en refuge) Gilbert David gilbert.david(at)lpo.fr Dimanche 3 mai RV à 8h à Die Dimanche 3 mai RV à 7h30 à Ste Jalles Début mai (précisé fin mars) Grotte des Sadoux (N 2000) Dimanche 10 mai RV à 6h30 à l’OT de Nyons Dimanche 17 mai RV à 6h30h à l’OT de Nyons Dimanche 17 mai RV à 9h à Die Mercredi 20 mai RV à 14h au jardin public Vendredi 22 mai Lieu précisé ultérieurement Samedi 23 mai RV très tôt ! Samedi 23 mai RV à 20h à la Halle Samedi 23 mai RV à 7h15 à l’OT de Nyons Migration et chants d'oiseaux Belvédère de Pierre-Aiguille ou Col de Lus-la-Croix-Haute Sortie Moineau soulcie devant l’église romane Journée d'aide à des éleveurs préservant les milieux ouverts du sit e Pose de clôtures (pique -nique offert aux bénévoles) Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique et mammifères Montagne de Chamouse Oiseaux de Montagne des Baronnies Gresse/Mévouillon Sortie orchidées avec Frédéric Marais Gilbert David Journée de l'environnement à Montélimar Boris Misiak Nuit de la chauve-souris (film et observations en extérieur) Vallées de la Gervanne et de la Sye Sortie « chants d’oiseaux » aux aurores Lieu à définir, près de Montélimar Soirée Grands rapaces à Dieulefit Laure Vuinée Nuptial et alluvial en Drôme provençale (matinée) Groupe local LPO Drôme du Nyonsais yann.smit(at)orange.fr Samedi 23 mai RV à 10h ou à 15h Découverte d’une Réserve de vie sauvage® au bord du Rhône Parking rive droite barrage électrique de Châteauneuf-du -Rhône Anne Fourier : actions (at)aspas -nature.org (LPO Drôme -ASPAS) Samedi 23 mai RV à 21h10 à Peyrins A la découverte de l’Engoulevent (une heure environ) Parking au sud des étangs de Peyrins (en face de l’Escoffine ) Alexandre Movia Dimanche 24 mai RV à 14h à Die Sortie Castors et oiseaux du Diois Parking des Aires Gilbert David Lundi 25mai (Pentecôte) dès 10h et toute la journée La biodiversité de Saint-Maurice sur la montagne Saint-Maurice, à Dieulefit Boris Misiak Les 6 et 7 juin A la recherche des moineaux soulcie dans les Baronnies Association Sentouleygues et Groupe Jeunes LPO Drôme Rémi Metais : remi_26(at)live.fr Dimanche 7 Juin RV à 7h à l’OT de Nyons Plateau de Condorcet Groupe local LPO Drôme du Nyonsais Dimanche 14 juin RV à 15h à Die Sortie castor Gilbert David Samedi 13 juin Sortie rolliers et outardes dans le sud Drôme (demi -journée) Grpe LPO Drôme Mtlmr - Tric -Tête de piaf Dimanche 14 juin RV à 6h15 à l’OT de Nyons Oiseaux de Montagne des Baronnies, botanique Cervel de Brette Groupe local LPO Drôme du Nyonsais du 27 juin au 4 juillet Sadoux - Aucelon (N 2000) Radiopistage du Petit murin (gîtes et terrains de chasse) NB : bénévolat de nuit ! Laure Vuinée Association Sentouleygues et Groupe local LPO Drôme du Nyonsais Laure Vuinée : 04 75 76 87 04 laure.vuinee(at)lpo.fr Groupe local LPO Drôme du Nyonsais Groupe local LPO Drôme du Nyonsais Gilbert David Grpe LPO Drôme Mtlmr - Tric -Tête de piaf Boris Misiak LPO Info Dr ô me - Bul letin édité par la Li gue p our la Pr otect ion des Oise au x D rô m e - D om aine de Got heron - 263 20 Sa int -Marce l -lès -Vale nce - Tél : 04 75 5 7 32 39 - Mel : drom e(at)l po.fr - Site : http://rh one -alpes .lpo .fr - Site de d onnée s n atura liste s : ww w .faune -drom e.org Responsable de la publication : Gilbert David : gilbert.david(at)lpo.fr - Relectures : Jean-Louis Bonis, Dominique Ducrocq, François Léglise, Sylvie Portier, Aimée Traversaz - Coordination et mise en page :Sylvie Portier. La reproduction des textes et illustrations, même partielle, est soumise à autorisation du responsable de la publication. Les opinions exprimées et les informations publiées dans cette revue n'engagent que leur auteur et non la LPO Drôme. ISSN 2106-7333 - Imprimé à 450 ex. entièrement sur papier recyclé, par l’imprimerie LMDES à Saint-Marcel-lès-Valence. Le Conseil Général de la Drôme participe aux frais de fonctionnement de la LPO Drôme. LPO Info Drôme n° 25 • Printe mps 2015 • 24
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