Journal de la Fédération de Haute-Garonne du Parti Communiste Français - Prix 1,30 e Projet, rassemblement : ouvrons le débat L ors des dernières élections départementales, les résultats du PCF ont traduit une bonne résistance en pourcentage et nombre de voix, souvent en légère progression. Mais ce résultat est loin d’être à la hauteur des enjeux de la situation politique. D’autant que nous perdons un nombre important d’élu-e-s, souvent en raison du redécoupage, en passant de 227 conseillers généraux sortants à 166 conseillers PCF et apparentés. Autant de points d’appui en moins pour les luttes, pour la mise en œuvre de solutions progressistes pour les populations. Au lendemain de ces élections, la réalité politique du pays est très préoccupante : abstention massive, poursuite de l’implantation locale du FN, victoire de la droite. Le total des forces de gauche ne rassemble au premier tour que 36,5 % des exprimés, alors que pour les dernières élections de ce type, il s’élevait à 48,2 %. La défaite cuisante subie par le PS, sauf dans notre région, en est la première responsable, mais force est de constater que c’est l’ensemble de la gauche qui en pâtit. La question est donc de savoir comment éviter le scénario du pire, comment éviter une marginalisation durale des idées et des valeurs de gauche? D’autant que le gouvernement reste une nouvelle fois sourd aux attentes du pays : il continue au contraire sa politique en faveur du Medef, en décidant d’un nouvel allégement de 2,5 milliards de la fiscalité des entreprises. On y va… l Manif 1er mai : Place du Capitole - 10h Après la manif, paëlla des communistes à la fédération Dans ce contexte, le succès de la journée d’action syndicale du 9 avril est un point d’appui pour les luttes qui se développent dans le pays, notamment sur la question des salaires. La journée du 1er mai doit confirmer ce frémissement positif du mouvement social. Mais si le changement a besoin du mouvement social, le mouvement social a aussi un besoin vital de perspective politique. Pour cela, nous devons sortir de la simple incantation pour offrir un véritable projet, une visée politique, déclinée en réponses progressistes, qui mettent en cause la politique libérale, celle du capital.. Et, dans le même temps, nous devons nous atteler plus que jamais à la construction d’un rassemblement crédible, majoritaire à gauche, pour leur mise en œuvre. Le dernier Conseil National a proposé d’y contribuer lors d’une réunion nationale le 20 mai, qui réunira les membres du CN, les parlementaires, les secrétaires fédéraux, des élus, pour la rédaction d’un premier texte sur les priorités essentielles pour sortir de la crise politique et sur les mesures immédiates pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Le Conseil national a également défini nos objectifs politiques pour les élections régionales de décembre 2015 : « Ne pas laisser les régions basculer à droite et prendre très au sérieux le risque FN au regard de son implantation et du mode de scrutin. Rassembler à gauche pour des pactes régionaux de progrès social, écologique et démocratique. » Le débat est lancé chez les communistes pour élaborer des propositions concrètes pour nos régions, pour faire gagner des politiques de gauche, à partir des rassemblements progressistes les plus larges. DominiqueSatgé-Sangély Membre du Conseil National du PCF N° 285 - 24 avril 2015 Envoi par La Poste le 23 avril 2015 Adresses Services Bon conseil pour les bons amis E Midi-Pyrénées Impression s’est associé à Public Imprim pour étoffer ses services 1, allée Marc Saint-Saën - BP 73657 31036 Toulouse cedex 1 T. 05 61 44 11 12 - F. 05 61 40 07 52 www.public-imprim.fr Librairie de la ëns arc St-Sa BP 73657 ulouse 31036 To Cedex 01 o sso-Camb Métro Ba 2 3 6 1 4 4 Tél. 05 61 7 0 0 1 4 1 Fax 05 62 oo.fr ad an w @ aissance librairie.ren 1, allée M Renaissance Les nouvelles 31 Bimensuel départemental du Parti Communiste Français 1, allée Marc Saint-Saëns - 31100 Toulouse - Tél. : 05 61 31 61 31 E-mail : [email protected] - Directeur de la publication : Boris Audigié Gérante : Josette Suardi. Rédactrice en chef : Dominique Satgé Comité de rédaction : Monique Durrieu, Frédéric Mouchanat, Arnaud Daimé, Delphine Miquel, Martine Versevy, Monique Marconis, Xavier Lambert, Théo Aubin. Photo : D.R. 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Le 11 avril 2014, après un recours de L’Association Nationale des Opérateurs Détaillants en Énergie (A.N.O.D.E) qui regroupe les fournisseurs alternatifs : Planète OUI et Poweo Direct Energie, le Conseil d’Etat a estimé que la hausse de 2012 était insuffisante pour couvrir les coûts d’électricité, et a enjoint aux ministres de prendre un nouvel arrêté tarifaire. En application de la décision du Conseil d’Etat, les pouvoirs publics ont alors décidé une augmentation supplémentaire 2 et rétroactive de 5 % HT en moyenne pour les clients au Tarif Bleu, pour la période du 23 juillet 2012 au 31 juillet 2013. Après les rapports éclairés de la Cour des « Comtes », voici la décision complice des Conseillers d’Etat ; ils ont été traversés par la crainte de voir s’émousser les profits des adversaires de notre bonne vieille entreprise publique EDF*. Eux, qui n’ont pas mis un centime dans la mise en œuvre de notre réseau public d’électricité, ont reçu un bon Conseil, ce qui peut nous faire penser que les conseilleurs ne sont pas les payeurs. DidierGaudefroy *Je vous accorde qu’elle est moins publique qu’à une époque. So c i al La mariée était trop belle… M anifester c’est toujours sérieux, mais pas forcément triste. Pour preuve, la parodie et le mariage avorté entre l’aéroport de Blagnac et le consortium chinois représenté par le groupe Symbiose. La mariée -l’aéroport- a bien tenté de s’enfuir, mais a été rattrapée lors de cette « farce » organisée par le Collectif unitaire contre la privatisation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Bernard Marquié, remettait à la mariée « de force » le vœu adopté la veille lors du Conseil municipal de Toulouse, sur proposition du Groupe communiste. Avant de se disperser, sous le regard curieux et bienveillant de nombreux passagers, la centaine de manifestants présents, en habits du dimanche et chapeaux du début du 20ème siècle - dont une vingtaine de militants communistes - ont distribué aux voyageurs des cartes postales-pétition à adresser au président de la République. Au recto, un paquet de cigarette détourné affiche « privatiser nuit gravement à la santé et au bien public des Toulousains ». Au verso les signataires, opposés à la privatisation, appellent le président à revenir sur la cession de l’aéroport à Symbiose. Cette manifestation originale s’est déroulée le premier jour des vacances, jour d’affluence à l’aéroport, qui coïncidait aussi avec la mise en service du tramway Envol reliant le centreville à l’aéroport, expliquait Chantal Beer-Demander, représentante du collectif. « Nous ne lâcherons rien, nous allons continuer pied à pied, contre cette privatisation avec l’objectif l’élargir le rassemblement » concluait Bernard Marquié en tendant la carte postale aux voyageurs fraîchement débarqués. FC Scandale : Macron persiste et signe l’arrêté de privatisation de l’aéroport ! Fidèle ses choix ultralibéraux, et sans attendre la décision du Conseil d’Etat, le ministre Macron a signé la vente de la gestion de l’aéroport de Toulouse au groupe Symbiose, contre l’intérêt général de la région et du pays. Non seulement il vend les 49,9 % des parts de l’Etat mais l’arrêté confirme également l’option de vente des 10,01 % restants, ce qui rendra l’actionnaire privé majoritaire d’ici trois ans, contrairement aux engagements du ministre. C’est un véritable déni de démocratie : E. Macron n’a tenu compte ni de l’opposition des salariés d’ATB, ni de celle du Conseil municipal de Toulouse, qui a voté à l’unanimité le 9 avril dernier le vœu présenté par Pierre Lacaze au nom du groupe communiste, ni de celle du Conseil départemental, ni de celle des citoyens mobilisés dans le Collectif unitaire contre la privatisation de l’aéroport. Au moment même où les plans de licenciements se multiplient, Macron s’entête à vendre le patrimoine des Français pour fi- nancer sa politique de cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, avec pour seul résultat une augmentation sans précédent des dividendes versés à leurs actionnaires ! L’aéroport de Toulouse est pourtant un équipement structurant du développement régional, qui a bénéficié d’infrastructures financées par nos impôts et qui est rentable. La santé et la sécurité des habitants doivent être préservées, ce qui est incompatible avec 3 l’augmentation du trafic (20 millions de passagers par an au lieu de 7,5 aujourd’hui) prévue par le groupe Symbiose. Le PCF, ses élus et ses militants, avec le collectif unitaire, vont amplifier la mobilisation pour stopper ce scandale : le ministre Macron tente de décourager les opposants à la privatisation en les mettant devant le fait accompli. Mais c’est un mauvais calcul. La bataille menée à l’époque contre le péage de Roques nous montre la voie à suivre : ce péage, décidé contre l’avis de la population, avait été maintenu, construit, mis en service. La mobilisation de la population, à laquelle avaient largement contribué les militant-e-s communistes, a pourtant abouti à sa suppression… PierreLacaze Secrétaire départemental du PCF So c i al L Non au péage de L’Union ! es automobilistes qui empruntent la sortie 15 de l’autoroute A68 vers L’UnionSaint Jean ne le connaissent que trop bien : à chaque passage, ils doivent débourser 0,50 euros pour le plus grand profit des actionnaires de Vinci, heureux concessionnaire de l’autoroute. Le péage de L’Union a ainsi le privilège d’être le péage le plus cher de France : 0,5 euros pour 1,5 km ! De plus, comme le précise Marc Péré, maire de L’Union depuis 2014, « c’est le seul péage interne de Toulouse-Métropole. La sortie n°15 est totalement saturée. Cela pénalise la zone d’activité économique de Balma-Montredon, qui est très importante pour L’Union mais aussi pour Balma, Saint-Jean et Montrabé. » Toutes ces raisons ont poussé Marc Péré à adresser un courrier au préfet de région, Pascal Mailhos, pour lui demander d’étudier la suppression de ce péage et lui proposer la création d’une nouvelle sortie de l’autoroute. Il souligne en effet que « l’autoroute longe le nord de la zone d’activités de Montredon sur 1,5 km, entre la rocade et la route d’Albi. Créer une sortie « 15 bis » permettrait l’accès à cette zone par le nord et allègerait d’autant la fréquentation de la sortie 15. » Une solution qui semble frappée au coin du bon sens. Mais le préfet dans sa réponse au maire de L’Union, souligne la difficulté que constituerait la négociation avec Vinci pour réaliser cette sortie supplémentaire. Car selon Marc Péré, « si la sortie 15 bis n’est pas envisagée, c’est pour que les automobilistes aillent jusqu’au péage. » Mais le maire de L’Union n’entend pas renoncer : il a contacté les maires de Balma, Saint-Jean et Montarabé pour qu’ils portent ensemble cette revendication. Une revendication qui a déjà une longue histoire puisque les communistes de L’Union, Saint-Jean et Castelmaurou avaient, dès le début des années 90, lancé le mouvement de protestation contre ce péage, bientôt relayé par un Collectif animé par son président Didier Lauture, avec le soutien actif des élue-s communistes du secteur, Marie Bire à L’Union, Alex Insa à Balma, Robert Bertrand Conférence-débat à la Bourse du Travail 27 avril 2015 à 9h30 LA Fédération CGT-PTT en Algérie de 1943 à l’Indépendance avec Louis Cardin, auteur de « Une histoire du syndicalisme CGT en Algérie », spécialiste de l’Algérie à l’Institut d’Histoire Sociale FAPT-CGT. L e syndicalisme en Algérie s’est développé en situation coloniale de peuplement. Le syndicat est aussi « un article d’importation » et comme tel, il prolonge l’organisation syndicale française. Ce n’est qu’en 1956, alors que la guerre de libération nationale est en plein développement, que le syndicalisme algérien issu de la CGT se donne une centrale nationale : l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA). Des deux côtés de la Méditerranée, les militants de la Fédération CGT-PTT vont payer un lourd tribut à la guerre… A l’issue de ce débat une collation vous sera proposée, vers 13 heures (participation aux frais 5 euros.) Réservation par téléphone au 05 61 61 49 97 ou par courriel : [email protected] à Verfeil et Michel Vayssières au Conseil Régional. Marc Péré, alors conseiller municipal, y participait également. Signatures de pétitions (plus de 900 portées à la préfecture) actions « péage gratuit » avec levée des barrières avaient ponctuées la mobilisation. Une histoire qui pourrait bien connaître une suite, à l’heure où les énormes profits réalisés par les sociétés d’autoroutes, rendent encore plus intolérable le péage le plus cher de France ! DS Nos peines… Louis Malirat a cessé son combat pour la vie. Communiste, militant syndical reconnu de la CGT au sein des syndicats du bâtiment, Louis est décédé à l’âge de 86 ans. Militant communiste dans son quartier du Mirail, il va créer l’association des copropriétaires de la cité Paul Gauguin. Le militantisme a imprimé toute sa vie, puisque après les combats de la Libération, il va adhérer à 18 ans à la Jeunesse Communiste. Louis fut aussi un militant des Auberges de Jeunesse, un homme engagé face à la guerre américaine contre le peuple Vietnamien. Ses amis, la Fédération du PCF lui ont rendu un hommage lors de ses obsèques. Notre camarade, Gilbert Baqué, poète, vient de nous quitter. Ses camarades lui rendront hommage dans le prochain numéro des Nouvelles 31. 4 V i e du Par t i 1er mai ensemble ! Paëlla géante du PCF à la Fédération, après la manifestation Agenda fédéral l Dimanche 26 avril Réunion des exécutifs des fédérations PCF de la région Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon sur les élections régionales. l Mardi 28 avril à 18h30 Réunion des élus communistes des communes de Toulouse-Métropole et des élus métropolitains PCF à la fédération. Inscris-toi dès maintenant en téléphonant au 05 61 31 61 31 ou par courriel à [email protected] Participation aux frais (apéro, repas, vin) : 10 euros par personne. Gratuit pour les enfants. l Mercredi 29 avril à 20h Projection-débat : ECUADOR un film de Jacques Sarasin, avec Obey AMENT, responsable du secteur Amérique Latine du PCF à l’ESAV 56, rue du Taur Toulouse l Vendredi 1er mai à 10h Manifestation départ Place du Capitole l Vendredi 1er mai après la manif Paëlla géante des communistes à la fédération (inscriptions sur fede.pcf31@ orange.fr) Pour un printemps de luttes l Mardi 5 mai à 20h30 Réunion départementale des communistes sur les élections régionales (Forum de la fédération.) Retrouvez toutes les informations sur notre site www.31.pcf.fr Abonnement ! Nouvelles 31 : Campagne d’abonnements 2015 Cette année, par souci d’économie, nous n’avons pas envoyé à nos lecteurs la lettre de relance habituelle en fin d’année pour le renouvellement de leur abonnement pour l’année 2015. C’est donc par l’intermédiaire de votre journal que nous le faisons aujourd’hui. Renouveler votre abonnement rapidement, c’est donner aux Nouvelles 31 les moyens financiers nécessaires pour continuer à vous informer sur l’activité et la réflexion des communistes de Haute-Garonne, sur le mouvement social de notre département. Nous demandons également aux secrétaires de sections de penser à abonner les nouveaux adhérents et à rappeler aux camarades de leur section de régler rapidement leur réabonnement pour l’année en cours. Abonnez-vous ou renouvelez votre abonnement avant le 30 avril 2015 Nom : ...................................................................Prénom :......................................................................................... Adresse :..................................................................................................................................................................... Tél. : ......................................................... Courriel :.......................................................................................... Joindre un chèque de règlement à l’ordre des « Nouvelles 31 » Abonnement normal : 25 € Abonnement de soutien : 35 € - 45 € ou plus… A retourner à : Nouvelles 31 - 1, allée Marc Saint-Saëns - BP 73657 - 31036 Toulouse Cedex 1 5 So c i al 9 Avril un bon point d’appui L a journée d’actions et de mobilisations intersyndicales et interprofessionnelles de mercredi, avec 8000 manifestants dans les rues de Toulouse marque le retour d’un mouvement social d’ampleur. Le succès de cette journée, à l’initiative de la CGT, de FO, de Solidaires et de la FSU, pour permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires, est un point d’appui qui arrive au bon moment. Alors que la magnitude de cette journée sociale est très forte, les grands médias, eux, n’ont presque rien diffusé des défilés, rien dit des revendications, préférant passer en boucle la famille Le Pen. Interrog e ons-nous ! S elon certains avis, mettre autour d’une même table, pour une discussion à bâtons rompus, des gens d’horizons très divers qui partagent la conviction «qu’on ne peut plus continuer comme ça à gauche», devrait aboutir à «ouvrir de nouveaux chemins» pour une politique «véritablement de gauche». Ce serait idéal, mais la démarche n’expose-t-elle pas à certains dangers ? N’entre-t-elle pas en cohérence avec la représentation d’une «classe politique» chapeautant «la société civile » ? Par-là n’a-t-elle pas tendance à légitimer les abandons de citoyenneté et le refuge dans la délégation de pouvoir ? Avec, dans le même droit fil, les régressions de la compréhension des enjeux démocratiques, le désintérêt de la politique et au bout l’abstention de voter ? Déjà, n’a-t-on pas une inversion de la relation entre les citoyens et leurs élus ? Au lieu que ceux-ci aient à répondre sous la pression éclairée des premiers de la manière dont ils assurent le mandat qu’ils en ont reçu, ce sont les élus qui sollicitent l’adhésion des électeurs aux propositions qu’ils élaborent. La dépolitisation nuit tout autant à la définition citoyenne des impératifs à exiger des élus, qu’à l’apport d’un soutien populaire à un travail d’élu. Prenons l’exemple de la réalisation d’une réduction du temps de travail, en 1997. La délégation de pouvoir et le manque d’intervention citoyenne ont permis que le gouvernement gauche-plurielle s’arrête à un compromis disputé entre ses membres : les 35h. Dans les années 90-95, la revendication, portée notamment par la CGT, était déjà aux 32h. Nombre d’articles avaient démontré qu’une réduction insuffisante permettrait des détournements de la nouvelle loi. De fait, bien vite la mise en place des 35h a été pervertie, particulièrement par l’annualisation du temps de travail et autres duperies, ce qui signifiait justement que l’on était sur un terrain ad hoc de l’affrontement capital / travail ! Néanmoins l’expérience peut servir, aujourd’hui que la revendication des 32h revient plus fortement à l’ordre du jour. Le passage aux 35h a eu, selon le rapport d’une commission d’enquête parlementaire publié en décembre 2014, une efficacité sur la baisse du taux de chômage : 350 000 chômeurs en moins, de 1999 à 2000. La mesure a eu un coût de départ de l’ordre 12 800 euros par emploi créé, cela donne idée du potentiel des 41 milliards à désenclaver de la «baisse de charges patronales». Par ailleurs, la productivité de la main-d’œuvre française est l’une des plus importante au monde, devant celles de l’Allemagne et de la Suède, avec 41,40 euros/h en 2011 (statistiques officielles de l’UE). De quoi augmenter les salaires, satisfaire la revendication des 32h, au moins. C’est nécessaire, c’est matériellement possible. Et politiquement ? Rien n’est écrit. Nul ne peut dire si les soupapes de sécurité idéologiques tiendront encore longtemps sur la marmite des dégradations matérielles et morales de la vie quotidienne, même si sont renforcées à tout va les insinuations anticommunistes. FrançoiseSavioz 6 Culture Dans le cadre de la journée d’études « La création artistique comme processus dialectique » organisée par l’Université Jean-Jaurès, LARA-SEPPIA, Axe Poîétique, Cognition et Technologies de l’Émergence et la Librairie de La Renaissance, qui aura lieu le 18 mai à prochain à partir de 10h Salle D29, Maison de la Recherche de l’Université de Toulouse Jean Jaurès, nous vous invitons à participer à la Liberté pour Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens Signez, faites signer la pétition en ligne http://www.plateforme-palestine.org/ PETITION-pour-la-LIBERATION-de, 4167 Table ronde Art et sciences : deux volets singuliers d’un même processus, le processus de création ? avec Jean-Paul JOUARY, Philosophe Bruno CHAUDRET, Académicien des sciences Xavier LAMBERT, Professeur des universités en arts plastiques 18 mai 2015 20h30 LIBRAIRIE FORUM de la RENAISSANCE 1 allée Marc Saint-Saëns Toulouse 200 m Métro Basso-Cambo Maison de la Recherche/Université de Toulouse Jean Jaurès LARA-SEPPIA / Axe Poîétique / Cognition et Technologies de l’Émergence / Librairie de la Renaissance
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