L`église et l`argent des fidèles éGLISE

éGLISE
Bulletin bimensuel
de l’actualité diocésaine
Dossier
L’église et l’argent
des fidèles
n°12 - 15 juin 2014 - 2 e
2
édito
Sommaire
Par Véronique Diaz, économe diocésain
dossier
• L’église et l’argent
des fidèles
p. 4 à 9
• L’épreuve économique L’Église est présente
de la transmission de la foi
p. 4-5
• Annoncer l’Évangile est un métier formidable
p. 6-7
• « Donner c’est Espérer ! »
p. 8-9
association
• Un nouveau délégué au Secours
Catholique de Charente
p. 10-11
• Assemblée générale de l’APLB
p. 12-13
patrimoine
• Bénédiction mobilier liturgique
à Montbron
p. 14-15
agenda
• Concert des Petits Chanteurs à la croix de bois
p. 16
église d’Angoulême
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
226, rue de Bordeaux - 16021 Angoulême Cedex
Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous chrétiens, qui
sommes engagés souvent bien au-delà de nos paroisses,
dans des associations de nos quartiers, dans nos communes, en tant que bénévoles, responsables ou élus, nous
percevons bien que nous participons à cette présence de
l’Église dans la société civile. Mais cette présence est-elle
perçue, reconnue ou tout simplement visible par tous ?
Savons-nous que concrètement, notre Église diocésaine
est présente à travers ses aumôneries dans de nombreux
lieux publics non seulement dans les hôpitaux et les cliniques auprès des malades, mais aussi auprès des détenus
de la Maison d’Arrêt, dans les collèges et les lycées auprès des jeunes, auprès des Gens du Voyage, auprès des
Migrants, auprès des familles qui connaissent la précarité de l’emploi ou financière au Secours catholique, ou
auprès des parents de jeunes enfants ? Et tout au long de
l’année civile diront les uns, pastorale, diront les autres,
se produisent dans ces lieux des rencontres, individuelles
ou collectives, intimes ou plus partagées, où se découvre
et se déploie l’annonce de la Bonne Nouvelle. La Bonne
Nouvelle, là où on ne l’attend plus !
N’est-ce pas précisément
ce à quoi nous a appelés le pape François ?
Tél. : 05 45 91 34 44 - [email protected]
éditeur : évêché d’Angoulême
Directrice de la publication : Véronique Diaz
Rédacteur en chef : Denis Charbonnier
Comité de rédaction : Danielle Landreau,
Catherine Joslet
Délégué épiscopal : Père Guy Rougerie
Photos : Diocèse d’Angoulême
sauf mentions spéciales
Réalisation :
Bayard Service édition Grand Sud-Ouest
4 rue Jean-Amiel - 31700 Blagnac
Tél. : 05 62 74 78 20 - www.bayard-service.com
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Secrétaire de rédaction : Magali Siroit
Imprimeur : AMCL - 31650 Saint-Orens
Commission paritaire : n° 1115L83909
Dépôt légal à parution
190
■
15 juin 2014 - n°12 -
Le service de la charité (diaconie) n’est pas affaire de spécialistes et de professionnels. Il concerne chacun d’entre
nous. Le développement des liens entre le service de la
charité, l’annonce de la Parole de Dieu et la célébration
des sacrements est un enjeu fort pour la vie et la mission
des communautés chrétiennes dans le monde… dans
notre diocèse et au sein de nos paroisses. Le mois de juin
est traditionnellement le temps des bilans et nul doute
que chacune des équipes de ces aumôneries pourra encore témoigner cette année de richesses et trésors reçus
et partagés avec les uns ou les autres, malades, jeunes,
parents, détenus…
Les bilans sont aussi financiers, car si la présence de
l’Église est gratuite, elle a un coût ! Et l’Église doit
rendre compte précisément de l’utilisation des dons des
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
3
Agenda
de notre évêque
e dans notre société !
Dimanche 15 juin
• 9 h 30, à Saint-André, Eucharistie
et reconnaissance de la Fraternité
trinitaire de Béthanie comme
association privée de fidèles
Lundi 16 juin
• 15 h, Conseil diocésain des religieuses
Mardi 17 juin
• Paris, au centre Sèvres, à 16 h,
session de formation des étudiants de
l’École nationale de la magistrature.
Conférence sur « Les croyances
religieuses des détenus »
• 19 h, au collège des Bernardins,
participation à un groupe de
réflexion sur « Musulmans et
catholiques en France : quel avenir ? »
Mercredi 18 juin
• 18 h : table ronde à la Sorbonne sur
« La gouvernance pontificale de Pie
XI »
Jeudi 19 juin
• 15 h : séance de travail de l’Académie française
Vendredi 20 juin
• 9 h : messe suivie de la réunion du Conseil épiscopal
• 15 h : réunion des associations
diocésaines
Samedi 21 juin
• 14 h 30 : bureau du Conseil
presbytéral
• 18 h : à Saint-Martial, baptême de Noéli
chrétiens qui sont sa seule ressource. Et en matière financière, les trésors sont plus rares !
Notre diocèse n’échappe pas à la règle canonique et au
droit civil et doit publier ses comptes. L’information donnée annuellement reste trop souvent l’affaire encore de
quelques-uns, membres des conseils économiques qu’ils
soient paroissiaux, de doyennés ou diocésains.
Notre diocèse a besoin de la mobilisation de tous, non
seulement pour annoncer l’Évangile, mais aussi pour
permettre de poursuivre cette mission. Aujourd’hui,
les ressources de notre Église diocésaine (denier, casuel,
quêtes, legs) sont en baisse. Les charges courantes sont
stabilisées mais l’immobilier pèse très lourd. Si nous souhaitons ensemble poursuivre notre mission, nous devons
informer, comprendre, mesurer et réagir…
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine -
Dimanche 22 juin
• À 16 h, à Confolens, Eucharistie
pour les 25 ans d’ordination du père Michel Fernandez et du père Baudoin de Beauvais
Mardi 24 juin
• Session du Conseil épiscopal à l’abbaye de Maumont (jusqu’au jeudi 26)
Vendredi 27 juin
• 18 h 30 : réunion du groupe de
travail autour de l’abbaye de Bassac
Samedi 28 juin
• 9 h 30, à l’abbaye de Maumont, avec l’école de la foi
Dimanche 29 juin
• 10 h, à l’abbaye de Maumont,
Eucharistie avec la profession
solennelle de sœur Estelle
15 juin 2014 - n°12 ■
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4
dossier
L’église et l’argent des fidèles
L’épreuve économique
de la transmission de la foi
Le mois de juin est le temps des bilans pastoraux au sein
des paroisses, des services et des mouvements. Cette relecture
de l’année pastorale est très souvent riche de rencontres
et d’événements vécus à la Lumière de l’Évangile. Les bilans
financiers font également partie de ce calendrier.
L
es comptes des
paroisses et des doyennés sont terminés et ont
été remontés à l’économat qui
les intègre à la comptabilité
générale de l’association diocésaine, support juridique,
administratif et financier du
diocèse d’Angoulême. Ce
sont ces comptes consolidés
qui traduisent la réalité économique du diocèse et dont,
sans doute par défaut d’intérêt, on ne soigne pas suffisamment la communication. C’est
pourtant de cette information
que dépend la compréhension
des enjeux et par conséquent
la mobilisation des chrétiens
et des communautés.
Ce devoir d’information (à
donner et à recevoir) doit
être porté par tous à tous les
niveaux, au niveau paroissial,
au niveau des doyennés et au
niveau du diocèse. Ce devoir
d’information concerne aussi
bien les prêtres, les trésoriers,
les membres des conseils économiques que les équipes
d’animation pastorale, les
responsables des services et
mouvements. L’Église a avant
tout besoin de chrétiens qui
Quelques chiffres repères :
28 salaires, « équivalent temps plein », ont été versés
aux 53 personnes salariées du diocèse pour quelques
heures ou un temps plein.
16 personnes affectées à une mission pastorale,
20 à l’administration ou au secrétariat (diocèse,
doyennés ou paroisses), 17 à l’entretien et au service,
85 prêtres ayant reçu un traitement. Le revenu d’un
prêtre pour un mois est de 940 euros. Il est par ailleurs
logé. Un mois de maison de retraite d’un prêtre coûte 1 850
euros. Le complément mensuel moyen de retraite que
le diocèse verse à chaque prêtre âgé est de 420 euros
192
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15 juin 2014 - n°12 -
s’engagent, qui la soutiennent, qui croient en sa mission, qui sont fidèles, et ne la
lâchent pas en route, et qui
veulent transmettre aux générations de demain ce message
d’Évangile qui les a fait
grandir. C’est ce sens que
nous devons retrouver, nous
réapproprier, comprendre et
partager autour de nous. Et
tout cela passe aussi par des
réalités économiques !
Le budget du diocèse, comment
ça marche ?
Un budget diocésain est
scindé en deux niveaux de
dépenses et de recettes :
-Le budget courant des
dépenses quotidiennes des
paroisses, des doyennés, des
services pastoraux et des
services généraux. Il intègre
entre autres les dépenses de
personnel, le traitement des
prêtres, l’entretien du patrimoine et les frais divers de
fonctionnement. Ce budget
est couvert par les recettes
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
dossier
5
Comptes de
résultats 2013 en
quelques chiffres
Denier, quêtes,
casuel, dons
• 2013 : 2 490 881
• 2012 : 2 712 597
Autres ressources
• 2013 : 797 997
• 2012 : 826 287
Traitement des prêtres
• 2013 : 766 295
• 2012 : 712 314
L’Église a besoin de chrétiens qui s’engagent pour
transmettre le message de l’Évangile aux générations
de demain.
Charges de personnel
• 2013 : 1 001 797
• 2012 : 1 059 153
courantes des paroisses
(denier, casuel, quêtes,
offrandes de messe) et des ressources annexes collectées au
sein des services pastoraux
et généraux.
-Le budget exceptionnel,
pour parler le langage comptable, que l’on qualifiera
plus justement « d’imprévisible » par la nature des
recettes qui composent ce
budget, c’est-à-dire les legs.
Les autres recettes exceptionnelles, dites prévisibles,
sont constituées par les cessions de biens immobiliers.
Les charges exceptionnelles
sont généralement peu
conséquentes.
Entretien immobilier
• 2013 : 181 058
• 2012 : 123 799
Ainsi le résultat d’un exercice est la somme du budget
courant et du budget exceptionnel, intégrant cette
« variable imprévisible » que
sont les legs et qui en fonction
de leur existence impactent
considérablement le résultat
bénéficiaire ou déficitaire.
Plusieurs sous-budgets composent le budget diocésain. Ce
sont ceux des paroisses et des
doyennés, des services pastoraux (santé, formation chrétienne, pèlerinages, jeunes,
solidarité), des services généraux (communication, maison
diocésaine, archives, bibliothèque, économat, évêché). Il
y a également le sous-budget
du patrimoine immobilier.
Enfin les associations satellites (ADACEP, ACASAJMJ,
ADERA (pour la catéchèse
et la librairie), l’Association
foncière, le Syndicat professionnel ecclésiastique et
les associations paroissiales
font partie du périmètre diocésain. Elles ont une comptabilité autonome qui doit
cependant faire l’objet d’une
information.
Véronique Diaz
Charges liées à la pastorale
• 2013 : 350 527 Maison diocésaine
• 2013 : 110 569 Autres charges
• 2013 : 1 700 944
• 2012 : 2 163 496
Dotation
aux amortissements
• 2013 : 455 262
• 2012 : 425 801
Charges de fonctionnement
• 2013 : 4 566 452
• 2012 : 4 484 563
résultat de fonctionnement
• 2013 : 1 277 574
• 2012 : 945 679
Résultat exceptionnel
• 2013 : 601 380
• 2012 : 935 844
Résultat
• 2013 : - 547 695
• 2012 : - 63 525
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dossier
L’église et l’argent des fidèles
Annoncer l’Évangile
est un métier formidable
Pour annoncer l’Évangile et témoigner de la Bonne Nouvelle
du Christ, le diocèse d’Angoulême a besoin de personnes,
prêtres et laïcs, formées, responsables et pleinement engagées
dans leurs missions.
D
emandez aux prêtres, toutes mes activités quotiqu’ils soient du dio- diennes de mère, de femme, de
cèse d’Angoulême ou parent d’élève, de voisine, de
d’ailleurs, qu’elle est leur mis- paroissienne, de citoyenne, de
sion ? Ils répondront à coup sûr témoigner par ma vie de l’Évan« Ma mission première est d’an- gile et de la Parole de Dieu.
noncer le Christ. Mon métier Salariée, appelée plus spécifiest formidable et mes journées quement à servir l’église dans
sont pleines de rencontres et l’aumônerie, je me suis engagée
de surprises ». Chaque mois, à aller à la rencontre des jeunes,
le diocèse verse une rémuné- à être là où ils sont, c’est-à-dire
ration de 940 euros à chaque sur les lieux de leur scolarité,
prêtre pour qu’il mène sa mais aussi sur internet et les
mission. Tous reconnaissent réseaux sociaux. Ce sont nos
aussi que rien
actes
qui
ne serait postémoignent
sible sans les
et rendent
Pour rendre
laïcs salariés
possible
cette
présente l’église présence. ».
de l’église
dans la société,
et engagés à
Cette réalité
j’essaie de
leurs côtés
vécue par
pour por- témoigner par ma Yollande en
ter la Bonne
depuis
vie de l’Évangile poste
le mois de janN o u ve l l e .
et de la Parole de vier 2014 est
Cette mission
Dieu. »
en responsacelle de toutes
bilité dans les
ces
peraumôneries
sonnes engade l’enseignement public, par gées quotidiennement dans le
exemple, Yollande Lallemand service de la pastorale catéchéla définit ainsi : « Pour rendre tique. la réussite du rassemprésente l’église dans la société, blement de l’éveil à la foi, le
j’essaie au maximum et dans 18 mai 2014, n’a été possible
«
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■
15 juin 2014 - n°12 -
Colette Decool, responsable du SDPC a tout
donné pour organiser la
fête de l’éveil à la foi.
que grâce à l’engagement professionnel de Colette Decool,
responsable du service et à
l’équipe de bénévoles, qu’elle
a su motiver et animer autour
de ce projet. C’est également
le cas pour la pastorale des
jeunes, avec l’organisation de
pèlerinages, rassemblements
et manifestations diverses où
les jeunes générations peuvent vivre leur foi ensemble
et reconnaître en eux le Christ
vivant. Le pôle de la solidarité et de nombreux services
et mouvements ont besoin
des laïcs en responsabilité et
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
dossier
de prêtres accompagnateurs.
Des hommes et des femmes
qui doivent suivre des formations essentielles pour les
personnes qui rendent visite
aux malades ou assurent l’accompagnement au deuil par
exemple.
Notre mission :
l’écoute
Martine Brillet est responsable salariée de l’aumônerie
à la maison d’arrêt. « Nous
sommes envoyés en prison par
l’Église diocésaine, au nom de
l’Évangile, et accueillis dans
l’institution pénitentiaire, de
laquelle nous recevons l’agrément d’aumôniers, au titre de
la liberté de culte. En Charente,
nous sommes trois aumôniers,
un prêtre, une laïque salariée,
un laïc bénévole et une équipe
élargie de huit personnes. Notre
mission à l’intérieur est l’écoute,
et l’accompagnement des personnes détenues pour prier,
célébrer, partager la Parole,
se questionner sur sa foi. Nous
portons le souci de la réinsertion
des personnes en collaborant
avec l’ensemble des acteurs en
détention. À l’extérieur, nous
réfléchissons aux projets autour
de la sortie de prison, menés
par le « Collectif-prison »,
en lien avec les associations
et travailleurs sociaux. Une
femme détenue un jour m’a
dit : « Vivre la Bonne Nouvelle,
c’est se rendre compte que l’on
s’intéresse à ce que l’on est et
pas à ce que l’on a fait. Ça m’a
permis de pouvoir être à l’écoute
de mon prochain et de l’aider à
trouver son chemin de liberté,
comme on m’a aidé à trouver le
mien ». La présence de l’aumônerie en prison rappelle à tous,
que la voix de l’Église incarcérée a toute sa place dans cette
grande famille des chrétiens !
Une place pour
les gens du voyage
Son engagement de salariée
du diocèse d’Angoulême,
Claudine Le Drappier l’assure
au sein de l’aumônerie des
gens du voyage. « Après le
départ du père Marc Prunier,
aumônier des gens du voyage,
les cv n’ont pas afflué pour
Première communion pour une enfant du voyage.
7
demander le poste. Pas d’équipe
non plus pour assurer la relève.
Connaissant Marc depuis longtemps, il m’a demandé si j’accepterais de prendre la suite
de sa mission. J’ai beaucoup
hésité, car j’avais un travail où
je gagnais normalement ma vie,
alors s’occuper de l’aumônerie
des gens du voyage ? Il est vrai
aussi qu’un certain nombre de
personnes ne comprend pas qu’il
y ait quelqu’un pour s’occuper
des gens du voyage. Il faut savoir
que l’aumônerie a été créée aux
lendemains de la guerre par un
Jésuite le père Fleury, qui avait
rencontré des gitans dans les
camps d’internement. Il a tellement été touché par leur foi
et leurs conditions de vie qu’il
ne les a plus quittés jusqu’à sa
mort. Quelle place leur a laissé
notre Église catholique ? Ils
sont allés chez les évangéliques,
"Vie et lumière" (une secte qui
les oblige à se refaire baptiser
s’ils ne veulent pas aller périr
en enfer !). Aujourd’hui, je me
sens vraiment seule dans ma
mission. Je sais que la situation économique du diocèse est
difficile et qu’après mon départ
en retraite il n’y aura plus d’argent pour payer un aumônier
qui assure toutes ces rencontres
sans importance : la catéchèse
des enfants, la préparation au
baptême et sa célébration. Les
gens du voyage font partie de
ces pauvres qui sont au cœur
de l’Église. Ma mission est de
créer avec eux une vraie fraternité dans la mouvance de
diaconia. »
Denis Charbonnier
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dossier
L’église et l’argent des fidèles
« Donner c’est Espérer ! »
Ce numéro d’Église d’Angoulême, voudrait permettre à chacun
de s’arrêter un instant, pour prendre conscience du sens et de
l’importance des différents dons que nous destinons à notre
Église diocésaine, lui permettant ainsi d’avoir les moyens de vivre
et d’annoncer l’Évangile. Pour cela, j’ose faire un détour
par le Nouveau Testament.
A
vec la personne de
l’apôtre Paul découvrons comment et
pourquoi il organise une
collecte pour subvenir aux
besoins des pauvres de
Jérusalem. (2 Corinthiens
8,1-9 et 1 Corinthiens 16,14). Vers les années 50-55, au
concile de Jérusalem, saint
Jacques qui commençait à se
désespérer des finances de
l’Église de Jérusalem avait
donné comme recommandation à saint Paul de faire
quelque chose pour elle. Il
avait retenu la consigne. Il
écrivit alors à toutes les Églises
qu’il avait évangélisées et il
leur dit : « Vous allez mettre
de côté le surplus et je passerai
d’église en église, je prendrai
des délégués de chaque Église
et, ensemble, nous remonterons
à Jérusalem. » Et saint Paul
justifie aux Corinthiens l’initiative qu’il prend : « Puisque
vous avez reçu largement tous
les dons, la foi, la Parole et la
connaissance de Dieu, cette
ardeur et cet amour que vous
tenez de tout, que votre générosité soit large ». Il leur dit :
196
■
15 juin 2014 - n°12 -
« souvenez-vous, le don que
vous avez reçu par moi, Paul,
la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, vous l’avez reçu
gratuitement et ce don est inestimable et précieux. Or par qui
avez-vous reçu cela ? Par une
autre Église qui est celle de
Jérusalem ».
Construire une
église généreuse
II leur présente l’Église
comme ce corps vivant où
chaque cellule reçoit la vie
d’une autre cellule, comme
dans notre corps à nous, les
globules rouges apportent
partout les matériaux dont
nous avons besoin. Paul leur
dit : « Vous êtes insérés dans
un énorme circuit de vie qui
est l’amour, la connaissance de
Dieu, la foi, la Parole de Dieu!
C’est pourquoi votre geste de
générosité doit être large. À
votre tour, vous aussi, soyez
communicatifs de l’amour de
Dieu : si vous commencez à
capitaliser ce que vous avez
reçu en le gardant dans votre
cœur, la circulation de l’amour
de Dieu ne se fera pas, l’Église
ne se construira pas à travers
le monde ».
Enfin, Il éclaire de manière
essentielle le principe fondamental de cette générosité
la ramenant à la générosité
de Jésus-Christ lui-même,
« Jésus Christ qui, pour vous,
de riche qu’il était, s’est fait
pauvre, pour vous enrichir
de sa pauvreté ». Le Christ a
manifesté aux hommes l’infinie générosité de son amour
en se donnant, à travers un
geste humble et pauvre, celui
de devenir un homme parmi
nous, de quitter momentanément sa richesse pour
entrer dans notre condition
humaine. L’origine de l’Église
comme circulation d’amour,
de générosité et de service
mutuel, c’est le Christ Luimême. Saint Paul tire les
conclusions. Cette circulation
d’amour doit toucher tous les
registres de notre existence,
dans tous ces gestes, de ceux
qui touchent le plus intime de
nous-mêmes aux plus indifférents, il faut que la même
communication de vie soit
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
dossier
9
réalisée, que le partage soit
effectif.
Pour Paul, la collecte au profit de l’Église de Jérusalem
a été d’une immense importance. Au point que c’est
pour la remettre en mains
propres qu’il est retourné à
Jérusalem, qu’il y a été trahi,
arrêté et envoyé à Rome où il
sera mis à mort. Paul est mort
pour une quête, mais quelle
quête ! Cette collecte est le
gage financier de son ambition religieuse et communautaire : les chrétiens d’origine
païenne sont des chrétiens de
plein droit. Ils participent du
même Christ en qui ils ont été
baptisés. Ils sont associés aux
mêmes promesses, ayant reçu
le même Esprit.
À la suite de Paul, découvrons ensemble que donner
c’est Espérer. Espérer être,
avec d’autres, des communicatifs de l’Amour de Dieu.
Père Guy Rougerie
le père guy rougerie est vicaire général.
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Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine -
15 juin 2014 - n°12 ■
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association
Un nouveau délégué au Secours Catholique de Charente
Le Secours Catholique
permet un enrichissement pe
Julien Ricaud est le nouveau délégué du Secours Catholique
de Charente. Dans cette charge de « direction », il succède à
Martine Berrier partie à la retraite en avril dernier. En poste depuis
le 10 juin, il nous parle de sa mission et de sa vision du Secours
Catholique.
- Julien Ricaud, vous étiez
pendant six ans au Secours
Catholique du Maine-etLoire. Quelle était votre
mission ?
- J’étais animateur de réseaux
de solidarité. C’est un poste
de coordination des équipes
locales et je devais m’occuper
plus spécialement des solidarités familiales.
- Quelle est votre vision
du poste de délégué
du Secours Catholique ?
- Le délégué participe au
pilotage de l’ensemble de
la délégation du Secours. Il
doit s’assurer que les grandes
orientations sont remplies
avec un regard sur la comptabilité, la trésorerie et les ressources humaines. Le délégué
Le premier lundi du mois, il n’est pas question
de manquer la braderie du Secours catholique
à Angoulême.
198
■
15 juin 2014 - n°12 -
est chargé du management
des équipes de salariés. Ainsi,
le responsable départemental
du Secours est en lien direct
avec le président, le trésorier
et l’aumônier
- Qu’est-ce qui vous a séduit
à Angoulême ?
- Pour moi, c’est une évolution
dans mon parcours, puisque
j’étais animateur du Secours
dans le Maine-et-Loire. Je
connaissais déjà la Charente.
Dans mes fonctions précédentes, en dehors du Secours
Catholique, je travaillais pour
une entreprise privée à la
fois dans les Deux-Sèvres,
la Charente-Maritime et la
Charente. Comme je connaissais
un peu la Charente, ça me rassurait. J’aime bien ces départements à taille humaine. La
Charente ressemble au Maineet-Loire, c’est un département
rural et j’y retrouve des sujets
que j’ai déjà pu aborder, comme
l’isolement en campagne.
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
association
Catholique est important.
C’est un enjeu passionnant de
pouvoir aider cette organisation a se développer et agir
contre la pauvreté. Ce projet
est en cours d’élaboration. Je
vais devoir le finaliser avec
l’équipe en place. Ce que je
vois, c’est qu’il y a à la fois
une volonté d’être à l’écoute
des situations d’urgence et
des personnes, de les orienter,
apporter des aides matérielles
et en même temps s’attacher
aux causes de la pauvreté.
ersonnel
Âgé de 36 ans, Julien
Ricaud est marié
et père de deux enfants.
- La Charente est un département avec une majorité d’habitants pouvant prétendre au
logement social, ce qui montre
une certaine pauvreté. Quand
on prend des responsabilités
au Secours catholique est-ce
qu’on se dit qu’il y a du travail
à faire ?
- Pour ma part, il me reste
à découvrir la réalité de ce
département. Mais effectivement, cet indicateur montre
que le projet du Secours
- Quel est ce travail ?
- Il s’agit de créer du lien
social, des groupes conviviaux, des sorties, des repas
festifs pour renforcer les
liens avec les personnes qui
vivent la pauvreté. Ce qui
compte c’est de s’inscrire
dans la durée en agissant avec
les personnes concernées.
Cette ambition du Secours
Catholique me plaît beaucoup. C’est une association
qui souhaite dépasser l’urgence pour faire évoluer la
société. C’est toute la richesse
des différentes personnes que
le Secours fait se rencontrer.
Les différentes cultures, les
différentes éducations, les
11
différents milieux sociaux. Il
y a aussi la dimension spirituelle. J’aime cette église qui
propose à tous de venir vivre
la fraternité.
- Vous succédez à Martine
Berrier qui a passé 20 ans
de sa vie au poste de délégué.
Pensez-vous pouvoir prendre
vos marques facilement ?
- Ce que je sais, c’est que je
ne remplacerai pas Martine
Berrier. Je vais simplement
prendre sa suite, avec mon
expérience dans l’écoute et
la rencontre des autres. Je ne
serai pas simplement au service des projets de la délégation. C’est un enrichissement
personnel qui est possible
avec les membres du Secours
Catholique et les personnes
accueillies. Cette mission
permet de tisser des relations
intimes avec les personnes.
Martine Berrier a sans doute
des liens très forts avec des
personnes et tout ça ne se
remplace pas. Ça reste personnel et l’aventure du Secours
Catholique s’enrichit aussi de
ces rencontres.
Propos recueillis par
Denis Charbonnier
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Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine -
15 juin 2014 - n°12 ■
199
12
association
Assemblée générale de l’APLB
Les valeurs chrétiennes,
un cap pour les jeunes à la dé
Les responsables et membres de l’APLB, association du père Le
Bideau, se sont retrouvés à la maison diocésaine, les 4 et 5 juin
2014, pour les assemblées générales de l’APLB, des « associations
filles » et des entreprises d’insertion intermédiaires. Des structures
qui œuvrent au côtés des enfants en difficulté.
- Jean-Marie Laurent, vous
êtes le président de l’APLB,
une association fondée en 1941
par le père Le Bideau. Quelle
est son histoire ?
- C’était un père montfortain
qui, en 1933, est revenu du
Canada où il avait fait son
noviciat dans des instituts où
étaient accueillis des jeunes
qui évitaient ainsi la prison.
C’était un milieu très rude
avec des enfants très durs. En
1933, il est rentré en France
après avoir contracté la tuberculose. Il avait été nommé à
Angoulême parce que les pères
montfortains pensaient que le
climat lui conviendrait mieux.
C’est ainsi qu’il est arrivé dans
la communauté monfortaine
d’Obezine, à Angoulême. Il
a retrouvé progressivement
la santé et il a entamé son
Valérie Albot, directrice de l’ITEP de l’Anguienne, à
Angoulême, et Jean-Marie Laurent, président de l’APLB.
action auprès des jeunes. Le
père Jean-Baptiste Le Bideau
anime un patronage pour les
enfants de quartiers défavorisés où vivent des familles dans
une grande pauvreté. Dès le
début de la guerre, le patronage prend de l’ampleur. Une
Lors de l’assemblée générale, les 4 et 5 juin 2014, les
foyers de l’APLB à Ruffec, Ruelle et Angoulême ont été
rassemblés en une seule maison d’enfants à caractère
sociale. Elle s’appelle la MECS « Jean Baptiste ».
L’ITEP « Tous vents » basée à Angoulême est devenu
l’ITEP de l’Angoumois.
200
■
15 juin 2014 - n°12 -
cantine est créée et le père Le
Bideau devient mendiant pour
nourrir les enfants. Devant
le flux des enfants égarés,
abandonnés, orphelins suite
à la débâcle, la Petite Œuvre,
comme on l’appelle alors, s’installe d’abord dans diverses
maisons jamais assez grandes,
puis dans les baraquements
militaires de Chanzy. Une association est créée en 1941. Elle
prend le nom de « La Mère des
Pauvres » et ses statuts sont
déposés à la préfecture d’Angoulême. À la fin de la guerre,
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
association
érive
l’association et ses centaines
d’enfants s’installent sur le
camp « des Trois Chênes »
à Basseau où se trouve
encore aujourd’hui le siège.
Elle prend alors le nom de
« Marie Mère des Pauvres ».
C’est en 1978 qu’elle prend
le nom de son fondateur
décédé en 1973 et devient
alors l’APLB (Association
Père Le Bideau).
- Cette association est-elle
restée fidèle aux valeurs
chrétiennes de son créateur ?
- Nous sommes toujours
attachés aux valeurs chrétiennes. Notre projet associatif, dont nous parlons lors
de cette assemblée générale,
a été long à mettre en place.
Nous l’avons écrit à partir du
projet de l’action sociale de
l’Église et de l’encyclique de
Léon XIII Rerum novarum.
Certes, cette encyclique est
ancienne mais c’est tout de
même la base de notre système social. Je pense que
nous avons un sens de l’humain qui est différent des
associations dites humanistes. Nous essayons toujours de garder nos attaches
religieuses, bien que dans nos
associations nous nous devons
d’être laïcs.
13
L’APLB est à l’origine de la création d’associations
filles: deux associations intermédiaires, AISD’EMPLOI d’Angoulême et AI Service du Fleix (Dordogne) et 2
Entreprises de Travail Temporaire et d’Insertion, Le
Maillon d’Angoulême et C3I du Fleix (Dordogne).
- Quelle est votre mission
aujourd’hui ?
- À Angoulême, nous sommes
implantés à « Tous vents ».
Il y a là une « MECS » une
Maison d’enfants à caractère
social. Et puis il y a un ITEP,
c’est un institut beaucoup
plus médicalisé pour des
enfants qui sont encore plus
déstructurés. « Tous vents » est
le seul établissement de l’APLB
qui ait ces deux pôles. Dans les
autres établissements de l’APLB
en région Poitou-Charentes, il
n’y a que des « MECS ». Nous
recueillons les enfants que les
services publics et l’ASE, nous
confient. Ils ont connu de nombreux problèmes de famille ou
de société et ont besoin d’être
repris en main. Nous essayons
de les remettre dans des
conditions de vie favorable.
C’est-à-dire apprendre à dire
« Bonjour » à dire « Merci » et
à dormir dans un lit. Ensuite,
il faut les reconstruire pour
qu’ils deviennent des hommes
qui vivent normalement, voire
fondent une famille et aient un
logement.
- Les cadres de ces associations étaient également réunis
à Angoulême. Quelle était la
raison de ce rassemblement ?
- Tous les mois et demi, nous
avons une réunion entre
conseil d’administration et
les directeurs pour aborder
les problèmes. Nous, nous
sommes bénévoles et ce sont
eux, les directeurs, qui sont
professionnels et nous avons
besoin de nous retrouver
régulièrement. Notre difficulté aujourd’hui c’est que
nous sommes confrontés à
des jeunes qui sont de plus
en plus déstructurés et nous
avons à définir notre politique
associative au regard de nos
valeurs. Comment recevoir
ces enfants ? Comment doiton évoluer pour recevoir au
mieux ces enfants et répondre
aux demandes des juges pour
les jeunes sous contrainte judiciaire, de l’ASE, l’aide sociale
à l’enfance, et les conseils
généraux puisque ce sont eux
qui financent. C’est pourquoi
après avoir assuré la formation de nos économes, nous
entamons une formation des
cadres, des chefs de service
et des psychologues qui ont
toute leur place dans nos établissements puisqu’ils ont une
action auprès des jeunes et des
éducateurs. De plus, en cette
année 2014, nous avons à réécrire notre projet associatif et
l’évolution de la gouvernance.
Propos recueillis par
Denis Charbonnier
14
patrimoine
Bénédiction mobilier liturgique à Montbron
Ces signes qui rendent
visible l’indicible
Le jeudi de l’Ascension, lors de la messe de 11 heures,
les chanoines de Saint-Augustin, à Montbron, bénissaient
les nouveaux éléments du mobilier liturgique de l’église, le Christ,
suspendu au-dessus de l’autel, et l’ambon.
D
epuis le concile
Vatican II trois éléments du mobilier
liturgique d’une église expriment le mystère du Christ : le
siège de présidence, l’autel
et l’ambon. La réforme de
Vatican II a fortement recommandé que l’ambon ne soit
pas seulement un simple
pupitre mobile mais qu’il soit
en harmonie avec l’architecture de l’autel et fixe. De cet
ambon doit être proclamée
la parole du Seigneur pour
qu’elle soit entendue. Ainsi
les chrétiens sont invités à se
nourrir de la grâce de Dieu à
cette double table qu’est la
Parole à l’ambon et l’eucharistie à l’autel.
Le nouvel ambon de l’église
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Saint-Maurice de Montbron
est l’œuvre de l’artiste
Claude Gruer, décédé l’an
dernier. Originaire du village
de Solesmes il est auteur de
nombreuses œuvres d’art
liturgique pour les bénédictins de l’abbaye de Solesme,
de nombreuses paroisses et la
maison mère des chanoines de
Saint-Augustin en Ardèche.
Cet artiste a déja réalisé le
chemin de croix de l’église
de Montbron et l’autel. Le
devant de cet autel, figuratif, représente le Seigneur et
ses apôtres lors de la dernière
cène. L’artiste est également
l’auteur du Christ suspendu
au-dessus de l’autel. « Cette
scénographie du Christ en croix
suspendu au-dessus de l’autel
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202
■
15 juin 2014 - n°12 -
Hugues Paulze d’Ivoy,
prieur des chanoines
de Saint-Augustin.
rappelle bien que cet autel est
en même temps le rocher du
sacrifice et la table du dernier
repas du Seigneur. Puisque le
repas de l’eucharistie c’est au
fond le sacrifice du Seigneur, le
don de son corps et de son sang,
de son mystère pascal qui nous
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Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
patrimoine
viennent sous la forme d’un
repas et nous lient d’amitié et
de communion avec le Christ »
précise le P. Hugues Paulze
d’Ivoy prieur de Montbron.
Pour ce qui est de l’ambon,
il a été dessiné par l’artiste
Claude Gruer. Les frères de
Saint-Augustin viennent de
le faire réaliser dans la même
pierre calcaire que celle de
l’autel. Cette pierre provenant
de la région de Montbron,
Marthon et Chazelles. « Sur
cet ambon, lieu de proclamation de la parole de Dieu, le
motif dessiné et réalisé par
Claude Gruer représente une
mandorle étoilée. C’est la
gloire du mystère de Dieu.
Sur cet ambon figure également un très beau symbolisme
tiré du livre de l’Apocalypse :
l’agneau égorgé et en même
temps vivant. Il représente le
sacrifice du Christ et son mystère pascal, posé sur le livre de
vie fermé par les sept sceaux.
Le livre de vie dans l’Apocalypse c’est l’histoire du salut,
qui renferme chacune de nos
histoires personnelles. Les
sept sceaux, c’est le mystère
de l’Esprit Saint qui permet
de l’intérieur de notre foi et de
notre Amour de Dieu de comprendre le livre de vie. C’est-àdire comment la Parole nous
révèle, non seulement l’amour
de Dieu pour nous mais le
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Détail de l’ambon,
le livre de vie fermé
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15
Le Christ suspendu
au-dessus de l’autel.
sens de notre rencontre avec
Dieu, de notre vie ici-bas et de
notre marche vers le royaume
de Dieu. Les lieux liturgiques,
l’art liturgique les rites liturgiques signifient toujours plus
que ce que nos sens peuvent en
percevoir sur le moment. C’est
ce qui est très beau dans les
sacrements. Ce sont des signes
visibles, concrets, matériels,
tirés du pain, du vin, de l’eau
de la pierre et du bois. Mais
Dieu et le Christ lui-même s’en
servent pour nous dire et nous
donner encore plus. »
Denis Charbonnier
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Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine -
15 juin 2014 - n°12 ■
203
16
agenda
Calendrier
diocésain
Mardi 17 juin
Réunion des responsables
des trois sites d’expositions
du festival de la bande dessinée
chrétienne toute la journée
à la maison diocésaine.
Mercredi 18 juin
réunion du CCFD de 10 heures
à 12 h 30 à la maison diocésaine.
Jeudi 19 juin
• de 9 h 30 à 12 heures réunion
de l’association Saint-Françoisde-Salle à la maison diocésaine
• réunion des responsables
du Rosaire toute la journée
à la maison diocésaine.
Dimanche 22 juin
à 16 heures église de Confolens
célébration eucharistique à
l’occasion des 25 ans d’ordination
des pères Michel Fernandez et
Baudoin de Beauvais présidée
par Mgr Claude Dagens.
Mercredi 25 juin
concert des petits chanteurs à
la croix de bois à l’église SainteEulalie de Champniers. Ce concert
est organisé par la paroisse
de Champniers.
Je m’abonne à Église d’Angoulême
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ABONNEMENT : Annuel : 40 e, de soutien à partir de 45 e
204
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15 juin 2014 - n°12 -
Samedi 28 juin
ordination sacerdotale du frère
Jean-Sidoine de la communauté
de Saint-Jean à Vézelay. Frère
Jean-Sidoine présidera sa première messe pour le diocèse d’Angoulême le dimanche 6 juillet à
10 h 30 à l’église Saint-Vivien de
Cherves.
Dimanche 29 juin
à 10 heures à l’abbaye de
Maumont profession solennelle
de sœur Estelle.
Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine