CRÉDIT LYONNAIS RAPPORT ANNUEL 2002 RAPPORT ANNUEL 2002 DEPUIS JANVIER 2002, LE CRÉDIT LYONNAIS EST LE MÉCÈNE PRINCIPAL DU DÉVELOPPEMENT DU MUSÉE DU LOUVRE SUR INTERNET. CE PARTENARIAT AMBITIEUX, PUISQU’IL S’AGIT DE RENDRE LES TRÉSORS DU LOUVRE ACCESSIBLES À DISTANCE, EST PRÉVU POUR UNE DURÉE DE CINQ ANS. C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE CE RAPPORT ANNUEL EST ILLUSTRÉ PAR DES REPRODUCTIONS D’ŒUVRES DU MUSÉE. SOMMAIRE 2 I MESSAGE DES DIRIGEANTS 4 I FAITS MARQUANTS 5 I ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ 6 I CHIFFRES CLÉS 10 I BANQUE DE RÉSEAU EN FRANCE 20 I GESTION D’ACTIFS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL 28 I BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DÉONTOLOGIE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS RELATIONS AVEC LES CLIENTS RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS L’ENVIRONNEMENT PARTENARIATS AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE 92 I RAPPORT DE GESTION 109 I RISQUES ET SOLVABILITÉ 122 I ÉTATS FINANCIERS 188 I INFORMATIONS JURIDIQUES 202 I TABLE DE CONCORDANCE COB DE GAUCHE À DROITE : R.- G. Ojeda, Chuzeville, C. Larrieu, Arnaudet, G. Blot, J. Schormans, P. Bernard, F. Raux, B. Hatala, M. Beck-Coppola, P. Willi, S. Hubert, Popovitch. I I I I I I I I Direction de la Communication – 42 52 55 65 78 86 88 90 – Crédit photos : Luc Pérénom – Revault. Photos RMN : H. Lewandowski, C. Jean, J.- G. Berizzi, M. Bellot, 40 I GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LUTTEUR, ANTIQUITÉS ÉPOQUE ROMAINE, AUTUN, IER SIÈCLE APRÈS J.-C. STATUETTE MASCULINE ASSISE BIDJOGO, GUINÉE-BISSAU VASE EN FAÏENCE VERNISSÉE EN FORME DE TÊTE DE FEMME, SYRIE, XIIIE SIÈCLE AVANT J.-C. APPLIQUE : GORGONE, GRÈCE, IIE MOITIÉ DU VIE SIÈCLE AVANT J.-C. OUCHEBTI DE RAMSÈS IV, ÉGYPTE, 1150 AVANT J.-C. STATUETTE ÉQUESTRE DE CHARLEMAGNE, METZ, IXE SIÈCLE ÉPOQUE CAROLINGIENNE STATUETTE GRANDEUR NATURE DU CHANCELIER NAKHTI, ÉGYPTE, VERS 2 150 AVANT J.-C. SAINTE MARIE-MADELEINE, GRÉGOR ERHART, ALLEMAGNE, VERS 1515-1520 IDOLE CLOCHE, THÈBES, VERS 700 AVANT J.-C. STATUE DE RAHERKA ET MERESANKH, ÉGYPTE, VE DYNASTIE GRANDE PORTEUSE D’AUGE, ÉGYPTE, VERS 2000-1800 AVANT J.-C. IDOLE CLOCHE, ANTIQUITÉS GRECQUES, BOÉTIE, VERS 700 AVANT J.-C. PENDELOQUE : PETIT DIEU HITTITE, ANATOLIE LE SCRIBE ACCROUPI, ÉGYPTE, ANCIEN EMPIRE, VE DYNASTIE PENDENTIF : TRIADE OSIRIENNE AU NOM D’OSORKON, ÉGYPTE, XXIIE DYNASTIE DIEU AU SOURIRE ET À LA MAIN D’OR, IRAN, DÉBUT DU IIE MILLÉNAIRE AVANT J.-C. DAME D’AUXERRE, FABRICATION : CRÈTE (?), VERS 630 AVANT J.-C. MODÈLE DE BARQUE, ÉGYPTE, IXE-XIE DYNASTIE STATUETTE MOAI KAVAKAVA, ÎLE DE PÂQUES, XIXE SIÈCLE PIED DE MIROIR CARYATIDE EN BRONZE, THÈBES, FIN VIE SIÈCLE AVANT J.-C. NOTATIONS A* (STANDARD & POOR’S) A1* (MOODY’S) A* (FITCHRATINGS) * Implication positive Profil du groupe Forte de six millions de clients, servis dans 1 844 agences, la banque de réseau en France contribue pour plus de la moitié au résultat net du groupe. La gestion d’actifs a capté en 2002, dans un environnement très difficile, 10 milliards d’euros de capitaux nouveaux : elle gère près de 140 milliards d’euros. Pour les grandes entreprises, le Crédit Lyonnais continue de réorienter ses activités de banque de financement vers les financements structurés et, en banque d’investissement, à concentrer son action sur des activites de niches. Le Crédit Lyonnais a fortement renforcé sa structure financière avec la multiplication de ses résultats par 5 en 4 ans, et un ratio Tier one porté à 8,2 % en 2002. Le présent document de référence a été déposé auprès de la Commission des Opérations de Bourse, le 7 avril 2003, conformément au règlement n° 98-01. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété par une note d’opération visée par la Commission des Opérations de Bourse. 2 Message du Président et du Directeur Général jean peyrelevade dominique ferrero L’histoire du Crédit Lyonnais s’est accélérée à la fin de l’année 2002. L’offre de rapprochement amical du Crédit Agricole marque un tournant décisif. Elle ouvre une ère nouvelle, de développement pour notre Établissement appelé à construire, avec le Crédit Agricole, un nouveau groupe bancaire de tout premier plan en Europe. Bilan : la valeur et la qualité retrouvées de notre établissement L’offre du Crédit Agricole, justifie, a posteriori, l’immense travail accompli collectivement pour redresser puis conforter la solidité financière de notre Établissement. Nos actionnaires, qui ont massivement fait confiance au Crédit Lyonnais depuis juillet 1999, date de sa privatisation, sont ainsi récompensés de leur adhésion : la valeur de leurs titres a été multipliée par plus de 2. Focus 2002 Cette opération, et ce n’est pas un hasard, a lieu au terme d’un exercice qui dégage le meilleur résultat net de l’histoire du Crédit Lyonnais : 853 millions d’euros. Ces résultats ont pourtant été obtenus dans un environnement peu favorable : économie en ralentissement, marchés déprimés. Ils attestent d’une amélioration continue de la rentabilité opérationnelle du Crédit Lyonnais. Ils sont le fruit d’actions menées depuis trois ans, depuis la privatisation, dans la continuité du redressement engagé en novembre 1993. Quatre grandes orientations ont présidé à ces actions. Tout d’abord, l’accent a été mis sur une relance de la croissance des revenus, notamment dans la banque de proximité en France, où l’objectif majeur depuis trois ans est d’accroître le nombre de clients, la part de marché et les volumes de produits vendus. Un effort analogue a été consenti dans tous les autres départements du groupe. En second lieu, le groupe, depuis trois ans, s’est attaché à strictement contrôler l’évolution de ses coûts. Cette discipline ne s’est relâchée à aucun moment – même aux périodes les plus “exubérantes” de la bulle Internet – ni dans aucun domaine. Le ralentissement de la progression, puis la décroissance des dépenses informatiques en sont les meilleurs exemples. En outre, l’allègement systématique de toutes les organisations fonctionnelles a été recherché, dans le but de favoriser la maîtrise des coûts mais surtout d’accroître la réactivité du groupe, de le rendre plus souple face à l’évolution de l’environnement. Ce sont ces actions qui ont permis au Crédit Lyonnais de s’adapter rapidement à la détérioration de l’économie en 2002. Enfin, sachant que la réduction du coût du risque est, pour une banque, le meilleur levier d’amélioration de sa rentabilité, la vigilance sur la maîtrise des risques, déjà largement engagée, a été renforcée, notamment sur les risques de contrepartie. Une ère nouvelle Le nouveau groupe que nous nous apprêtons à bâtir avec le Crédit Agricole s’appuiera sur des complémentarités très grandes, dans le respect – nous y sommes très attachés – des cultures, des réseaux et des marques des deux maisons. Ce nouvel Établissement aura les moyens de mener à bien une politique de croissance forte et rentable et de figurer rapidement parmi les groupes européens puissants de dimension mondiale. C’est à la réalisation de cette tâche ambitieuse et exaltante que nous consacrerons désormais le meilleur de nos efforts. 3 Faits marquants de l’année 2002 JANVIER Le Crédit Lyonnais conclut un partenariat de 5 ans avec le Musée du Louvre visant à financer le développement de son site Internet. FÉVRIER Dominique Ferrero, Directeur Général, nomme membres du Comité Exécutif, Jérôme Brunel, responsable de la Direction des relations humaines et sociales du groupe, et Yves Perrier, Directeur financier. Patrice Durand et Alain Papiasse, déjà membres du Comité Exécutif, sont nommés Directeurs Généraux délégués. En association avec Standard & Poor’s, Crédit Lyonnais Asset Management (CLAM) lance 2 fonds cotés sur indices européens, SPDR Europe 350 et SPDR Euro. La revue Project Finance Magazine attribue sept récompenses pour des financements de projets réalisés en 2001. MARS Lancement de la campagne Testez votre banque auprès des non-clients. Le programme Avantage passe le cap des 1 500 000 adhérents. AVRIL Le Comité intersyndical de l’épargne salariale labellise Pacteo Label, l’offre d’épargne salariale socialement responsable de CLAM. Lancement de la deuxième augmentation de capital réservée aux salariés. MAI Le secteur recrutement lance une campagne de communication dans plus de 400 agences, sur le thème : “Le Crédit Lyonnais s’engage pour l’emploi des jeunes.” JUIN Pour la 4e année consécutive, CLAM remporte les Lauriers d’or d’Investir Magazine dans la catégorie “banque à réseau” pour l’ensemble de sa gamme de FCP actions et obligations. CLAM a également été primé par le magazine Le Revenu et remporte le Trophée d’argent dans la catégorie “fonds obligataires euros sur dix ans”. Standard and Poor’s relève les notes du Crédit Lyonnais de long terme et de court terme. JUILLET Le Crédit Lyonnais détient 100 % du capital de Lixxbail après le rachat au CCF de sa part de 50 % dans cette société de crédit-bail, aujourd’hui le n° 2 en France sur ce marché. AOÛT Le Conseil d’Administration coopte, sur proposition du Comité des nominations créé le 16 mai, Jean-Marc Espalioux comme administrateur en remplacement de Francis Mer. SEPTEMBRE Le Crédit Lyonnais est la première banque française à lancer un service d’information boursière par reconnaissance de la parole : en composant le 0 820 800 850, l’utilisateur peut gérer son portefeuille de titres et passer des ordres sur le marché français. La qualité de l’assistance technique du Crédit Lyonnais (téléphone, e-mail et aide en ligne de CL interactif) est récompensée par deux prix : l’un au titre des banques à distance, l’autre pour l’ensemble des secteurs d’activités (source TMCC). OCTOBRE Allianz obtient l’accord du Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) pour dépasser le seuil de 10 % dans le capital du Crédit Lyonnais. NOVEMBRE Le Crédit Lyonnais étoffe son offre de services non bancaires en proposant, sur ses distributeurs automatiques de billets (DAB), l’achat de recharges pour les téléphones mobiles. Le 22 novembre, l’Etat met aux enchères sa participation de 10,9 % dans le capital du Crédit Lyonnais. BNP Paribas remporte l’appel d’offre, en proposant un prix de 58 euros par action (accepté par le CECEI le 19 décembre). DÉCEMBRE Le 5 décembre, le Conseil d’Administration coopte, sur proposition du Comité des nominations, René Carron, nouveau Président du Crédit Agricole S.A., en remplacement de Marc Bué, démissionnaire. Le 16 décembre, le Crédit Agricole et le Crédit Lyonnais présentent un projet de rapprochement amical. Jacques Baudouin, en charge de la banque de détail en France, est nommé membre du Comité Exécutif. Les agences de notation Moody’s, Standard & Poor’s et FitchRatings mettent sous implication positive la note à long terme du Crédit Lyonnais. DIRECTION DU CRÉDIT LYONNAIS ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ Président du Conseil d’administration Jean Peyrelevade Directeur Général Président du Comité Exécutif Secrétariat Général Jean-François Verny Stratégie et développement Jérôme Grivet Communication Nicolas Chaine Etudes économiques et financières Jean-Paul Betbéze Dominique Ferrero Membre du Comité Exécutif Directeur Général délégué Membre du Comité Exécutif Directeur Général délégué Membre du Comité Exécutif Membre du Comité Exécutif Membre du Comité Exécutif Jacques Baudouin Alain Papiasse Patrice Durand Yves Perrier Jérôme Brunel Banque de détail en France Banque de financement et d’investissement Gestion d’actifs Finances, risques, audit Ressources humaines Marché des particuliers et des professionnels Michel Guigal Relations entreprises & institutionnels Pascal Poupelle Crédit Lyonnais Asset Management Pierre Persico Finances du groupe Yves Perrier Francis Cantérini (adjoint) Relations humaines et sociales du groupe Banque d’investissement Jacques Théveneau Private banking international Maurice Monbaron Inspection générale Jean Cedelle 8 Directions d’exploitation Marchés de capitaux Joël Jeuvell Réseau international Bernard Mignucci Union des Assurances Fédérales Jean-Pierre Wiedmer Risques du groupe Bernard Darmayan Informatique, supports Systèmes d’information, informatique Aline Bec Traitements et services à la clientèle Michel Delattre Immeubles, achats et logistique Olivier Lambert Affaires juridiiques Jean-Baptiste de Cabanes 5 Chiffres clés RÉSULTATS 2002 2001 2000 en millions d’euros Produit net bancaire 6 762 6 726 6 804 Résultat brut d’exploitation 1 990 1 946 1 997 (563) (678) (363) 1 373 1 279 1 636 853 812 701 Coût du risque Résultat courant Résultat net part du groupe résultat net part du groupe roe du groupe en millions d’euros 165 553 701 poids des métiers en % 812 853 3,7 en % du résultat des métiers 10,3 10,3 10,6 10,4 57 % 21 % 22 % banque de réseau en france 2002 2001 2000 1999 1998 2002 2001 2000 1999 1998 gestion d’actifs banque de financement et d’investissement en milliards d’euros 14,8 12,7 12,9 18,6 31/12/01 7,9 31/12/00 2,48 31/12/99 2,38 31/12/98 2,06 2002 1,69 1999 1998 0,59 31/12/02 en euros 2001 capitalisation boursière 2000 résultat net par action STRUCTURE FINANCIÈRE 6 834 7 697 9 106 10 060 10,4 % 10,7 % 10,1 % 8 378 7 952 11,2 % 8,2 % 7 379 1 685 11,0 % 460 1 222 464 690 468 637 460 966 677 8 484 7,0 % 6,8 % 6 271 6,9 % 5,4 % fonds propres* en millions d’euros 31/12/02 31/12/01 31/12/00 31/12/99 31/12/98 31/12/02 31/12/01 31/12/00 31/12/99 31/12/98 4 472 ratio international de solvabilité en % frbg intérêts minoritaires part du groupe * après distribution/projet de distribution. dont ratio sur fonds propres durs (tier 1) 7 Chiffres clés RÉSULTATS DES MÉTIERS 2002 en millions d’euros résultat net roe (%)* 2001 résultat net roe (%)* 2000 résultat net roe (%)* Banque de réseau en France 539 22,5 503 20,3 463 19,9 Gestion d’actifs 203 ns 212 ns 232 ns Banque de financement et d’investissement 212 5,3 128 3,3 330 8,8 138 4,1 (14) ns 239 7,8 74 11,4 142 18,8 91 13,6 Ensemble des métiers 954 14,6 843 12,9 1 025 16,6 Holding et autres (101)** ns (31) ns (324) ns Résultat net part du groupe 853 10,4 812 10,6 701 10,3 Banque de financement Banque d’investissement * ROE des métiers calculé sur la base de fonds propres normatifs (Tier 1 de 6 %). ** Dont 95 millions d’euros de provisions sur titres. ACTIVITÉ 31/12/02 31/12/01 31/12/00 en milliards d’euros Total du bilan 244,9 202,4 188,0 99,7 96,0 89,7 Ressources de la clientèle 104,2 94,9 87,0 Actifs gérés et conseillés 139,8 144,8 144,2 Prêts bruts à la clientèle EFFECTIFS 31/12/02 31/12/01 31/12/00 en unités de temps plein Groupe 40 950 41 349 40 341 Crédit Lyonnais France 29 065 29 300 28 701 NOTATIONS agences de notation Moody’s notation long terme A 1* notation court terme P1 Standard & Poor’s A* A 1* FitchRatings A* F 1* * Implication positive. 9 1 0 LES PARTICULIERS LES PROFESSIONNELS LES ENTREPRISES DU MIDDLE MARKET DE HAUT EN BAS : ENCENSOIR À L’AIGLE, ÉGYPTE, IXE SIÈCLE LA DENTELLIÈRE, VERMEER DE DELFT, XVIIE SIÈCLE PALETTE DE SCRIBE AU NOM DE TOUTANKHAMON, ÉGYPTE, NOUVEL EMPIRE BOUTEILLE À LONG COL DU VICE-ROI TUQUZTEMUR, SYRIE OU ÉGYPTE, VERS 1345 PLAT OVALE À DÉCOR DE “RUSTIQUES FIGURINES”, BERNARD PALISSY, XVIE SIÈCLE LE DESSERT DE GAUFRETTES, LUBIN BAUGIN, XVIIE SIÈCLE CHAISE D’APPARAT, ÉGYPTE, VERS 1400-1300 AVANT J.-C. TÊTE D’ENSEIGNE AJOURÉE, IRAN, VIIIE SIÈCLE AVANT J.-C. L’ENFANT AU TOTON, JEAN-BAPTISTE SIMÉON CHARDIN, XVIIIE SIÈCLE PLAT AU PAON, TURQUIE, MI XVIE SIÈCLE PIED DE MIROIR CARYATIDE EN BRONZE, THÈBES, FIN VIE SIÈCLE AVANT J.-C. LE BÉNÉDICITÉ, JEAN-BAPTISTE SIMÉON CHARDIN, XVIIIE SIÈCLE PAGE SUIVANTE : VASE D’ÉMÈSE, SYRIE, VIE SIÈCLE Banque de réseau en France la banque de détail en france regroupe les activités de banque des particuliers, des professionnels et des très petites entreprises, celles dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 millions d’euros. l’année 2002 est une année charnière pour la banque des particuliers qui est à nouveau en phase d’ouvertures de comptes. les nouveaux canaux de distribution électroniques et téléphoniques marquent un développement croissant et offrent à la clientèle une palette de services innovants. les effectifs commerciaux ont été renforcés afin de mieux répondre aux attentes de la clientèle. 1 1 BANQUE DE RÉSEAU EN FRANCE LES PARTICULIERS 1 2 développement de l’activité commerciale Les particuliers Malgré un environnement économique dégradé et une conjoncture boursière très défavorable, la croissance de l’activité de banque de détail s’est poursuivie en 2002. Poursuite du programme d’ouverture d’agences Lancées en 2001, les actions de développement des implantations commerciales se sont poursuivies afin d’optimiser l’efficacité du réseau de distribution. Le programme d’ouverture de 150 nouvelles implantations sur des marchés en développement d’ici à fin 2004 est entré dans sa phase active : 51 nouveaux points de vente sont ouverts ou en cours de réalisation à fin 2002. Ce programme s’accompagne aussi souvent que possible d’une automatisation des opérations de guichet. Une nouvelle approche commerciale Les derniers mois de 2002 ont connu les premiers exemples de déploiement du projet ACP (Approche Commerciale des Particuliers) dans la Banque des particuliers et professionnels. Ainsi, les directions d’exploitation de l’Est et de la Méditerranée et un certain nombre de directions des particuliers et professionnels à Paris, dans le sud du bassin parisien et en Rhône-Alpes et Auvergne, fonctionnent selon cette nouvelle organisation commerciale. 1 700 000 adhérents au programme de fidélité avantage à fin 2002 progression nette des comptes en 2002 36 000 Le projet ACP vise à adapter le dispositif commercial aux attentes et à la valeur des différents segments de clientèle, permettant par là même de contribuer à la croissance du portefeuille de clients de la Banque des particuliers et professionnels et de son chiffre d’affaires. Une proportion importante de la force commerciale va être réallouée en faveur de la clientèle présentant le plus fort potentiel de développement. Cet objectif implique un effort considérable de formation des collaborateurs. Le projet continuera à être déployé tout au long de l’année 2003. 80 % des directions particuliers et professionnels fonctionneront selon le schéma ACP à la fin du premier semestre 2003. Développement du fonds de commerce : conquête et fidélisation de la clientèle En 2002, le fonds de commerce des particuliers connaît une évolution positive : la progression nette pour l’année s’établit à environ 36 000 comptes. Cet indicateur reflète le dynamisme retrouvé du Crédit Lyonnais dans l’attractivité de son offre lors de l’entrée en relation avec le client et la capacité de son réseau commercial à séduire de nouveaux clients. Cette conquête a été soutenue par des actions de parrainage, une opération Testez-nous, sur le 1er trimestre 2002, proposant des offres de produits attractives, et un partenariat avec Sony dans le cadre de la rentrée étudiante. Par ailleurs, le livret Zébulon a été lancé fin 2002, complétant ainsi la gamme d’une offre pour les moins de 12 ans. Parallèlement à son effort de conquête, le Crédit Lyonnais a poursuivi la promotion de son programme de fidélité Avantage qui compte, à fin 2002, 1 700 000 adhérents, soit plus d’un client sur quatre. La qualité d’ensemble de la relation à l’agence se maintient à un niveau très élevé, avec un taux de satisfaction de près de 90 %. Quant à la qualité de la relation avec le conseiller, elle obtient un taux supérieur à 93 % d’opinions positives de la part des clients qui sont par ailleurs plus de 92 % à avoir l’intention de développer leur relation avec le Crédit Lyonnais (source : MV2 Conseil). quelques chiffres les particuliers et les professionnels 6 000 000 clients individuels 4 200 000 comptes individuels 318 000 comptes de professionnels 32,6 milliards d’euros encours des prêts * 101,3 milliards d’euros avoirs clientèle * dont 46,7 milliards d’euros ressources de bilan * * encours moyens 1 3 BANQUE DE RÉSEAU EN FRANCE LES PARTICULIERS 1 4 Nouvelle progression des ressources et de l’assurance vie En raison de la conjoncture boursière défavorable en 2002, on assiste à un regain d’intérêt pour les placements sécurisés. Les ressources de bilan sont en croissance de 4,5 %, tirées essentiellement par les ressources à vue en hausse de 7,6 % avec une part de marché qui passe sur une année (septembre à septembre) de 8,3 % à 8,4 %. Les ressources d’épargne, elles, augmentent globalement de 3,1 % conduisant à un léger effritement en terme de part de marché (septembre à septembre), qui revient de 4,8 % à 4,7 %. La collecte en assurance vie continue à se développer. Les souscriptions augmentent de 4,2 % en 2002, progression sensiblement supérieure à la moyenne du marché de l’assurance vie. Poursuite de la croissance des crédits à court terme La production de crédits à la consommation a été soutenue tout au long de l’année, avec une progression de l’encours de près de 7,6 %, capitalisant sur le lancement à fin 2001 de la nouvelle offre de prêts personnels Version Libre. Le crédit permanent a également progressé. Les capitaux utilisés ont augmenté de 5,3 % par rapport à 2001. Cette évolution favorable va se poursuivre dans le cadre du nouveau partenariat avec Sofinco, filiale de Crédit Agricole S.A.. Au total, la part de marché dans les crédits à court terme passe de 4,7 % à 4,8 % sur une année (septembre à septembre). particuliers et professionnels souscriptions en assurance vie clientèle des particuliers 3,5 milliards d’euros en 2001 3,6 milliards d’euros en 2002 crédits à court terme * crédits immobiliers * 7,0 milliards d’euros en 2001 17,3 milliards d’euros en 2001 7,4 milliards d’euros en 2002 19,3 milliards d’euros en 2002 Excellente performance des crédits à l’habitat Grâce à un dynamisme commercial soutenu, les encours de crédits immobiliers ont progressé à un rythme de près de 11,3 % dans un contexte de forte concurrence. Cette excellente performance, sur un produit particulièrement stratégique pour les actions de conquête de nouveaux clients, a entraîné un accroissement sensible de la part de marché qui passe en un an de 5,6 % à 5,9 %. Forte expansion de la vente de produits d’assurance IARD Tout en continuant à commercialiser la gamme classique (près de 120 000 nouveaux contrats), l’activité commerciale IARD a été fortement soutenue en 2002 par la production de la Garantie Accident de la Vie, avec près de 50 000 nouveaux contrats. Par ailleurs, depuis novembre, le Crédit Lyonnais a élargi sa gamme Prévoyance avec la mise sur le marché d’une garantie obsèques : 20 000 contrats ont été commercialisés en 2 mois, ce qui représente une entrée significative sur ce nouveau marché. La gestion privée : bonne résistance dans un contexte difficile Dans un contexte économique et boursier difficile, la gestion privée a su consolider la relation privilégiée avec sa clientèle haut de gamme. Le nombre de clients progresse sensiblement pour atteindre 136 000, en hausse de 2,6 % par rapport à l’année précédente. Le montant des capitaux gérés résiste bien en dépit de l’évolution négative des marchés. L’année 2002 a également été mise à profit pour préparer une évolution significative de l’organisation, notamment dans le but d’optimiser le niveau de conseil et de satisfaction de la clientèle. De nombreuses innovations pour les cartes de paiement Le Crédit Lyonnais reste, en 2002, le leader du marché des cartes haut de gamme, avec la carte Visa Premier. L’année a été riche en innovations dans le domaine des cartes de paiement. La carte Cléo, lancée en mai, avec de nombreux services associés, a été très favorablement reçue par les clients. Ces services, spécifiques au Crédit Lyonnais, comportent notamment un accès avec réduction à des chèques cinéma, à des bons ressources 15,3 milliards d’euros en 2001 16,4 milliards d’euros en 2002 à vue* 29,4 milliards d’euros en 2001 30,3 milliards d’euros en 2002 épargne* * encours moyens e-carte bleue sur internet 25 000 clients 50% de part de marché 1 5 1 6 d’achat utilisables dans de grandes enseignes de la distribution et à des locations de voiture. Le Crédit Lyonnais a également été précurseur dans le domaine de la sécurisation des paiements sur Internet, avec le lancement de la e-carte bleue qui a déjà séduit près de 25 000 clients, soit une part de marché de 50 % pour le Crédit Lyonnais. De plus, toutes les cartes Cléo et Premier du Crédit Lyonnais émises en 2002 possèdent la fonction porte-monnaie électronique (Moneo), incluse gratuitement. Enfin, tous les distributeurs du Crédit Lyonnais permettent le rechargement des cartes prépayées de téléphone portable pour les trois opérateurs français. L’offre de services à distance : une gamme plus complète et des utilisateurs plus nombreux En 2002, la gamme des services de banque à distance s’est enrichie d’une fonction particulièrement remarquable : un service de transactions boursières par téléphone en reconnaissance vocale. Le Crédit Lyonnais était déjà la première grande banque française à proposer, dès mai 2001, un service d’informations boursières utilisant cette technologie. La distribution en ligne de produits et services destinés aux particuliers a connu un essor important en 2002, avec une augmentation de 40 % des demandes reçues sur www.clparticuliers.com, le portail des particuliers du Crédit Lyonnais. Avec un peu plus de deux années d’existence, e.creditlyonnais, l’agence 100 % en ligne du Crédit Lyonnais, complète aujourd’hui le dispositif du groupe en matière de canaux de distribution. Le nombre de clients d’e.creditlyonnais a plus que doublé en un an. Le service de suivi de compte par SMS, Crédit Lyonnais Avertis, a lui aussi été à l’honneur en 2002, le nombre d’utilisateurs ayant quasiment triplé, pour atteindre 80 000 abonnés. Internet reste le canal qui connaît la progression la plus régulière, puisque le nombre d’utilisateurs particuliers et professionnels des services transactionnels a augmenté de 53 % en 2002. particuliers et professionnels Crédit Lyonnais Avertis (suivi de compte par SMS) 80 000 abonnés BANQUE DE RÉSEAU EN FRANCE LES PROFESSIONNELS une offre spécifique Les professionnels Développement et intensification des relations Poursuivant son effort d’amélioration de ses résultats, le Crédit Lyonnais s’est attaché à renforcer ses liens avec la clientèle des artisans, des commerçants, des professions libérales et des petites entreprises puis à développer les nouvelles entrées en relation. Une offre de produits et de services adaptée et actualisée a permis d’étayer une politique commerciale dynamique et constructive. C’est ainsi que le Crédit Lyonnais a développé, au deuxième trimestre 2002, un produit d’épargne salariale dénommé Pacteo Pro. Avec 3 500 plans d’épargne déjà commercialisés, la banque se situe parmi les tout premiers acteurs du marché. Croissance maîtrisée des crédits Dans un contexte de demande en baisse et de concurrence toujours très vive, le Crédit Lyonnais a poursuivi en 2002 la distribution de crédits aux professionnels sur la base de volumes sensiblement comparables, tout en renforçant la qualité de ses risques. La simplification des procédures, entamée dès 1998, l’adéquation des financements et la tarification proposée, ont permis une progression satisfaisante des encours. La rapidité des délais de réponse, de deux ou trois jours au maximum, constitue un véritable avantage concurrentiel. 3 500 Pacteo Pro plans d’épargne salariale 1 7 BANQUE DE RÉSEAU EN FRANCE LES ENTREPRISES DU MIDDLE MARKET 1 8 une nouvelle organisation Les entreprises du middle market Afin d’améliorer la rentabilité des relations avec les entreprises françaises de taille moyenne, il a été décidé en 2001, d’en rattacher l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement (BFI). La Direction du marché entreprises France (DMEF), créée début 2002, est ainsi désormais responsable des relations avec environ 9 500 clients du middle market français. Organisée en 18 directions régionales entreprises réparties sur toute la France et intégrée en terme d’animation au sein de la Direction des relations entreprises et institutionnels de la BFI, la DMEF continue de s’appuyer sur le réseau de la banque de détail pour ses systèmes d’information, sa logistique, sa gestion financière et comptable. De la même façon, les résultats de la DMEF continuent d’être intégrés dans les données de la banque de détail en terme de communication financière, ce qui préserve la cohérence avec les présentations précédentes et la comparabilité avec les principales banques françaises. En 2002, les petites entreprises (dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 millions d’euros) ont rejoint les centres d’affaires professionnels et petites entreprises de la Banque des particuliers et professionnels. Les activités de corporate finance Les activités de corporate finance sur le middle market français sont un des axes de développement fort de la banque d’entreprise, qui dispose maintenant d’une banque d’affaires dédiée à ce segment de marché. Celle-ci est relayée dans chaque direction régionale par un spécialiste métier et les directeurs régionaux ont pris la responsabilité de “senior banker” sur un portefeuille déterminé de clients stratégiques. Dans un contexte de marché difficile, les opérations de capital investissement ont fléchi au premier semestre pour retrouver un flux plus soutenu par la suite. De même, les mandats de conseil en rapprochement ont vu leur nombre réduit mais pour des volumes plus importants. Les opérations de financements structurés ont sensiblement progressé notamment dans les domaines de l’ingénierie patrimoniale et financière et des rachats d’entreprises à effet de levier (LBO). Ceci a permis à l’activité de syndication de se classer au 1er rang par le nombre de transactions arrangées en France à fin octobre 2002 (source : Global Loan Syndication). L’opération la plus significative a été le placement de 100 millions d’euros en crédit-bail adossé sur des actifs pour le compte de la société Pinguely Haulotte. Les activités de banque commerciale L’activité de banque commerciale est restée globalement bien orientée, malgré la forte dégradation de la conjoncture qui caractérise l’année 2002. Les ressources La gamme d’OPCVM dédiée aux entreprises a poursuivi son développement, avec à nouveau une progression à deux chiffres des encours. Les ressources de bilan étant stables, l’année 2002 est donc favorable sur les ressources du middle market. L’année a également été marquée par le lancement réussi du service transactionnel d’achat/ventes d’OPCVM sur le site CLentreprises.com, ainsi que par l’élargissement de la gamme de supports garantis pour les entreprises. Les emplois Les emplois à moyen et long terme de bilan se sont contractés, dans un contexte d’atonie de la demande qui a également eu des effets sur le niveau des prix. La production courante de crédit-bail, tant mobilier qu’immobilier, est en revanche restée stable (hors opérations de montant exceptionnel), ce qui peut être considéré comme une performance dans l’environnement difficile de 2002, le marché du crédit-bail mobilier étant lui-même en légère régression. Le marché de l’affacturage a fléchi l’an passé, pour la première fois depuis l’introduction en France de cette technique ; les apports du réseau entreprises à Eurofactor, filiale commune du Crédit Lyonnais et d’Euler-Hermès, ont connu une évolution similaire. Fin juin 2002, le Crédit Lyonnais a repris la totalité du capital de Loxxia-Slibail. Devenue désormais Lixxbail, cette société est aujourd’hui le n° 2 français dans le domaine du crédit-bail. Les activités de crédit-bail énergie et de location financière évolutive pour le matériel informatique notamment, qui appartenaient en totalité au Crédit Lyonnais, ont été apportées à Lixxbail à la même époque. Les flux et services Les volumes de flux bancaires traités sont globalement stables, avec une contraction des flux crédit que compense une nouvelle hausse des flux débit. Le mouvement de fond de la dématérialisation des moyens de paiement se poursuit, avec notamment une forte croissance du virement commercial mobilisable (Vcom) dans le haut du segment middle market. L’offre de services à l’international L’offre de services à valeur ajoutée à l’international est une des priorités de la Banque de l’entreprise, dont le réseau de spécialistes régionaux a été complété en 2002. Le nombre de clients équipés d’outils de “cash management” international a quasiment doublé ; l’intérêt du middle market continue de s’affirmer pour ce type d’offre dans un contexte d’intensification des échanges, particulièrement au niveau européen. Le réseau de partenaires, qui couvre l’ensemble de l’Union Européenne, a été complété par la signature, en novembre, d’une convention avec la banque BBL pour l’accompagnement des clients du Crédit Lyonnais en Belgique. L’offre de logiciels de gestion et de transmission des crédits documentaires Windoc, lancée en 2001, a été encore améliorée par sa connexion avec l’outil de production Bank Trade, qui accélère et fiabilise la mise en place des crédits documentaires pour les moyens et gros utilisateurs. L’épargne salariale Le réseau Entreprises s’est très fortement mobilisé sur ce thème en 2002. La formation des commerciaux a été renforcée sur l’offre PME découlant des dispositions de la loi Fabius. Le nombre de visites et le nombre de contrats signés ont fortement progressé. L’offre Pacteo Entreprises a été lancée en janvier 2003 : il s’agit une offre complète, adaptée aux nouvelles dispositions réglementaires, comprenant un Plan d’Epargne Entreprise et un Plan Partenarial d’Epargne Salariale Volontaire Interentreprise. 1 9 2 0 CRÉDIT LYONNAIS ASSET MANAGEMENT UNION DES ASSURANCES FÉDÉRALES PRIVATE BANKING INTERNATIONAL LAING & CRUICKSHANK INVESTMENT MANAGEMENT LTD. DE HAUT EN BAS : PENDELOQUE : PETIT DIEU HITTITE, ANATOLIE L’ASTRONOME DIT AUSSI L’ASTROLOGUE, VERMEER DE DELFT, XVIIE SIÈCLE LA PRÉDICATION DE SAINT ÉTIENNE À JÉRUSALEM, VITTORE CARPACCIO, XV/XVIE SIÈCLE PEINTURE AU PLAFOND, HORACE VERNET, XIXE SIÈCLE PROJET DE DÉCORATION POUR LA GALERIE FARNÈSE, ANNIBALE CARRACCI, XVI/XVIIE SIÈCLE PORTRAIT DE FEMME DITE “ISABELLE D’ESTE”, LÉONARD DE VINCI, XVIE SIÈCLE ALBUM DU MAROC, EUGÈNE DELACROIX, XIXE SIÈCLE PORTRAIT DE L’ARTISTE TENANT UNE ACADÉMIE, LUIS EUGENIO MÉLENDEZ, XVIIIE SIÈCLE VIE DE SAINT BRUNO, EUSTACHE LE SUEUR, XVIIE SIÈCLE Gestion d’actifs en France et à l’international en dépit d’un contexte défavorable aux placements en actions, le volume des souscriptions a dépassé 10 milliards d’euros, enregistrant une nouvelle progression par rapport à l’année précédente (souscriptions de 9,5 milliards d’euros en 2001). chacune des entités a contribué à cette évolution favorable. la forte baisse des marchés d’actions s’est traduite par une diminution de la valeur des actifs, partiellement compensée par les nouvelles souscriptions : c’est ainsi que les encours en fin d’année enregistrent un recul de 3,4 % pour s’établir à 140 milliards d’euros. 2 1 GESTION D’ACTIFS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL CRÉDIT LYONNAIS ASSET MANAGEMENT 2 2 un bon niveau de collecte dans un marché difficile Crédit Lyonnais Asset Management Crédit Lyonnais Asset Management (CLAM) est en charge de la gestion collective, de la gestion institutionnelle ainsi que de la définition de la stratégie d’investissement de la gestion privée du réseau France. L’année 2002 a été marquée par : – l’enrichissement des offres de gestion classique (CLAM), alternative (Systeia) et quantitative (ABF) ; – le lancement d’une nouvelle offre en matière d’épargne salariale destinée aux professionnels ; – trois nouvelles certifications ISO pour les activités de CLAM et de ses filiales CLAM Finance et Crédit Lyonnais Epargne Entreprise ; – la création de Crédit Lyonnais Asset Management Immobilier. Bonne tenue des encours gérés dans un environnement dégradé Malgré un contexte particulièrement difficile sur les marchés en 2002 (baisse de 34 % du CAC 40 entre le 28 décembre 2001 et le 31 décembre 2002), les encours au 31 décembre 2002 (65,2 milliards d’euros) sont proches de ceux du 31 décembre 2001 (68,1 milliards d’euros) grâce au très bon niveau des souscriptions réalisées sur l’année 2002 (+ 5,6 milliards d’euros), notamment sur les fonds destinés aux entreprises et aux institutionnels. Crédit Lyonnais Asset Management a réussi à consolider une position déjà solide sur son marché domestique en optimisant son dispositif de gestion : renforcement des équipes de gérants et création d’une cellule d’analyse éthique. Sa part de marché sur les encours est ainsi en progression assez nette, passant de 7,6 % à 8,0 % en une année (septembre à septembre). Crédit Lyonnais Asset Management a anticipé dès l’automne 2001 la dégradation de l’environnement économique et boursier. Afin d’éviter une baisse de la rentabilité, la société a engagé, dès 2002, des actions fortes de maîtrise de ses frais généraux (notamment pour les frais liés aux effectifs, à l’informatique et à la communication). Développement et réorganisation de la gamme de produits Lancement de 14 nouveaux fonds garantis Le Crédit Lyonnais a proposé à la clientèle des particuliers 12 nouveaux fonds garantis Beau Fixe en 2002 dans des versions éligibles et non éligibles au PEA. Ces fonds ont permis au réseau de collecter 704 millions d’euros (contre 659 millions d’euros en 2001). Un fonds garanti à horizon court terme (deux ans), Talisman, a été créé en novembre 2002 pour la clientèle haut de gamme et dans le but de réorienter les capitaux détenus sur les comptes à terme Optilion. Un fonds garanti assurance vie Garantie Décembre 2010 a été lancé en septembre 2002. Enrichissement de l’offre produits La gamme Spécialis, créée en 2001 et destinée à la clientèle de particuliers pour la diversification de portefeuille, s’est enrichie de trois nouveaux supports en 2002 : – Dynalion Sérénité PEA : FCP actions destiné à la rémunération des liquidités dans le PEA, initialement créé pour la gestion privée, a été intégré dans la gamme Spécialis ; – Oblilion OATi : FCP investi en obligations indexées sur l’inflation, initialement créé pour la gestion privée, a été intégré dans la gamme Spécialis ; – Dynalion Sectoriel Monde : fonds sectoriel investi en actions internationales. Rationalisation de la gamme Lion Fortune et enregistrement à l’étranger Crédit Lyonnais Asset Management, dont l’offre de fonds de droit luxembourgeois s’était enrichie au fil des années, a rationalisé et rassemblé celle-ci au sein de la Sicav coordonnée à compartiments multiples Lion Fortune. Cette offre est destinée à une clientèle de particuliers via des distributeurs européens, à une clientèle gestion privée internationale, ainsi qu’à une clientèle de grands investisseurs institutionnels. Avec 19 compartiments, Lion Fortune ouvre ainsi aux investisseurs de larges possibilités de diversification à travers un véhicule d’investissement unique. Lion Fortune est aujourd’hui, pour tout ou partie de ses compartiments, autorisée à la commercialisation dans 9 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Chili, France, Grande-Bretagne, Italie, Luxembourg, Suisse. Elle devient ainsi l’offre phare à l’international de Crédit Lyonnais Asset Management. Sur 19 compartiments ouverts, 8 sont d’ores et déjà notés par Standard & Poor’s Fund Management Ratings. Un site internet www.lionfortune.com dédié à la Sicav a été lancé en octobre 2002. Elargissement de l’offre de gestion alternative et quantitative Systeia Capital Management, filiale à 78 % de CLAM, spécialisée dans la gestion et la commercialisation de fonds alternatifs, a développé au cours de l’année 2002 une offre complète de produits de gestion alternative au travers de cinq programmes. Déclinés sous forme de fonds, ils relèvent d’une approche de rendement absolu, décorrélé de l’évolution des marchés traditionnels, obligataires, actions et devises, selon différentes stratégies : – “Event Driven”, investissant sur des événements de marché, plus particulièrement lors d’opérations de fusions/acquisitions, – “Futures”, intervenant sur les marchés de Futures sur la base de modèles systématiques et “suiveurs de tendance” ; – “Statistical Arbitrage”, reposant sur une approche systématique des marchés d’actions européens ; – “Convertible Arbitrage”, arbitrage d’obligations convertibles européennes ; – “Natural Events Derivatives”, investissant sur une nouvelle classe d’actifs, principalement les dérivés climatiques. distinctions 65,2 milliards d’euros encours au 31 décembre 2002 clam a été, pour la quatrième année consécutive, récompensé en 2002 par les “lauriers d’or” d’investir magazine pour la meilleure gamme de fcp actions et obligations sur 5 ans dans la catégorie des banques à réseau. le palmarès a été réalisé à partir de la base standard & poor’s micropal et prend en compte la performance des fcp de droit français. 2 3 GESTION D’ACTIFS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL CRÉDIT LYONNAIS ASSET MANAGEMENT 2 4 Dans un contexte boursier 2002 particulièrement défavorable, ces principaux fonds alternatifs affichent une performance annualisée d’environ 10 %. Les fonds sont libellés en euros et en dollars afin de répondre à la demande d’investisseurs basés tant en Europe qu’aux Etats-Unis et en Asie. ABF Capital Management, filiale à 77 % de CLAM, gère de manière quantitative 60 fonds, investis essentiellement sur les marchés actions. ABF Capital Management a lancé en 2002, ABF Green Planet Fund à vocation environnementale. Afin d’offrir à sa clientèle un produit complémentaire des actions lui permettant d’optimiser l’investissement obligataire, ABF Capital Management a par ailleurs créé en 2002, ABF Oblistratégie. Distinctions Plusieurs fonds de CLAM ont été distingués au cours de l’année 2002 : – le fonds Lion Fortune Latin American Equities a reçu le premier prix dans sa catégorie aux Lipper Funds Awards 2002 en Italie et en Allemagne, et aux Standard & Poors Fund Awards 2002 au Royaume-Uni ; – le fonds Dynalion Europe Hors France a été primé Lauréat “Best Sellers” sur un an, catégorie “Actions, banques à réseau”, par les Grands prix de la gestion d’actifs de l’AGEFI ; – le fonds Lion Indice 7-10 a obtenu le Trophée d’argent du meilleur fonds sur dix ans, catégorie “Fonds obligataires euro” lors des Trophées 2002 de Revenu Magazine. Epargne salariale Crédit Lyonnais Epargne Entreprise, société financière habilitée par le Conseil des marchés financiers, créée en 2001 et contrôlée à 100 % par CLAM Finance a poursuivi activement son développement en 2002. Activité commerciale CLAM gère l’épargne salariale de plus de 3 700 entreprises, françaises et internationales, au bénéfice de 870 000 salariés, ce qui représente des encours d’environ 4,5 milliards d’euros à fin décembre 2002. Lancement d’une nouvelle offre pour les professionnels : Pacteo Pro Depuis la loi Fabius, l’épargne salariale est accessible à de nouvelles catégories d’entreprises, en particulier les commerçants, les artisans et les professions libérales. En liaison avec les équipes commerciales du Crédit Lyonnais dédiées au segment des professionnels, CLAM a mis en place une offre spécifique. Pacteo Pro est une formule à double détente composée d’un Plan d’Epargne Entreprise sur cinq ans et d’un Plan Partenarial d’Epargne Salariale Volontaire Interentreprise sur dix ans, deux formules complémentaires qui s’appuient sur trois nouvelles gammes de fonds : une gamme profilée, une gamme de diversification et une gamme long terme. Cette nouvelle offre a remporté un vif succès avec déjà plus de 2 600 produits vendus. Label du Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES) Pacteo Label, l’offre d’épargne salariale socialement responsable de Crédit Lyonnais Asset Management, a obtenu en avril 2002 le label du Comité intersyndical de l’épargne salariale constitué en début d’année par quatre formations syndicales françaises. Pacteo Label est un fonds commun de placement multientreprises dont les décisions d’investissement sont fondées sur des critères financiers, mais aussi sociaux, sociétaux et environnementaux. Il couvre l’ensemble des objectifs et horizons de placement des salariés. Il est doté d’un Conseil de Surveillance unique, majoritairement composé de salariés. Pacteo Label est ouvert à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et quel que soit le dispositif d’épargne salariale envisagé. Certifications et notations Poursuivant activement la démarche visant à améliorer la qualité de ses procédures et prestations, Crédit Lyonnais Asset Management a obtenu de nouvelles certifications au cours de l’exercice 2002. CLAM Finance : activité de négociation d’opérations de marché certifiée ISO 9001 CLAM est la première société de gestion à être certifiée par l’Association française pour le management et l’amélioration de la qualité (AFAQ) au titre des activités de négociation et de middle office liées à la gestion d’actifs, exercées dans le cadre de sa filiale CLAM Finance. Le périmètre de la certification comprend la réception de l’ordre par la table de négociation, la prise en compte de l’ordre et son exécution, le rapprochement et le contrôle de l’ordre avec les contreparties par le middle office, la validation définitive et la diffusion d’instructions vers le client et les dépositaires. Ces différentes étapes se parcourent en un seul flux, à partir d’une seule saisie des données au stade initial (Straight Through Processing). Administration de fonds : certification ISO 9001 Après avoir été la première société de gestion certifiée ISO 9002 pour la valorisation des OPCVM à vocation générale en novembre 2000, CLAM a obtenu en 2002 la certification ISO 9001 (version 2000) pour l’ensemble de son activité d’administration de fonds. Le périmètre de cette nouvelle certification recouvre, pour tous types d’OPCVM, ainsi que pour les mandats de gestion, la valorisation, la comptabilité OPCVM, le rapprochement avec les dépositaires, les reportings et les règlements de frais. Au total, plus de 600 portefeuilles représentant 75 000 valeurs liquidatives entrent dans le champ de cette nouvelle certification. Epargne salariale : tenue de compte certifiée ISO 9001 Crédit Lyonnais Epargne Entreprise a obtenu la certification ISO 9001 (version 2000) pour l’ensemble de son activité : tenue de compte, réception et transmission d’ordres pour compte de tiers, information aux porteurs (plateforme téléphonique, site Internet et éditique). Notation Fitch-AMR : confirmation de la note “aa” Dans le cadre de son processus de révision annuelle, l’agence de notation Fitch-AMR, filiale de FitchRatings, a confirmé la note Asset Manager “aa” attribuée à Crédit Lyonnais Asset Management pour ses activités de gestion basées à Paris. La note “aa” se situe au 3e rang de l’échelle de notation de Fitch-AMR et traduit un excellent niveau de qualité en termes de sécurité et de maîtrise des risques liés aux activités de gestion d’actifs. Restructuration de l’offre patrimoniale : création de Crédit Lyonnais Asset Management Immobilier Crédit Lyonnais Asset Management a regroupé en une seule entité ses deux filiales de gestion dédiées à la diversification patrimoniale : la Société Lyonnaise de Gérance Immobilière, qui gère notamment les Sociétés Civiles de Placements Immobiliers (SCPI) du groupe Crédit Lyonnais, et la Société Lyonnaise de Gestion, spécialisée dans la gestion de groupements forestiers. Cette opération de simplification des structures marque la volonté de CLAM de promouvoir le métier de gestion d’actifs immobiliers pour compte de tiers. Crédit Lyonnais Asset Management Immobilier gère 750 millions d’euros d’actifs, dont 18 groupements forestiers et 612 millions d’euros de patrimoine immobilier. Avec plus de 500 millions d’euros d’encours gérés en SCPI, Crédit Lyonnais Asset Management Immobilier se classe au 6e rang des sociétés de gestion de SCPI. 2 5 2 6 GESTION D’ACTIFS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL UNION DES ASSURANCES FÉDÉRALES PRIVATE BANKING INTERNATIONAL LAING & CRUICKSHANK INVESTMENT MANAGEMENT LTD. la diversification des offres Union des Assurances Fédérales Filiale à 100 % du Crédit Lyonnais, l’Union des Assurances Fédérales (UAF) est l’un des dix premiers assureurs vie en France. Elle exerce par ailleurs une activité dommages au travers de deux filiales : – La Médicale de France, qui compte au rang des principaux acteurs du marché de l’assurance des professionnels du secteur de la santé ; – Afcalia, qui fournit des contrats d’assurance dommages couvrant des risques liés à des produits ou des services bancaires. L’année 2002 confirme le développement du groupe, en particulier sur le marché stratégique de l’assurance vie, avec un volume d’activité en hausse (+ 5 %) à un niveau sensiblement supérieur au marché de sorte que la part de marché de l’UAF passe de 4,9 % à 5,0 % en termes de collecte et de 3,5 % à 3,8 % en termes d’encours. Dans un contexte boursier très défavorable, la part des contrats en unités de compte est en baisse et représente 20 % du chiffre d’affaires, ce qui reste cependant une bonne performance, en ligne avec les évolutions constatées sur le marché. Avec le retour en force des contrats en euros, c’est-à-dire à capital garanti et effet cliquet, l’assurance vie prouve une nouvelle fois sa capacité à s’adapter aux demandes du marché. Sous l’effet des nouvelles souscriptions et de la capitalisation des intérêts, les provisions mathématiques, qui représentent les encours de contrats d’assurance vie, progressent de 8,2 % à plus de 26,4 milliards d’euros bien que les encours des contrats en unités de compte soient affectés par l’évolution des marchés. La situation des marchés financiers actions conduit à constater une moins-value latente globale de 350 millions d’euros sur le portefeuille actions et immobilier. Cette moins-value est à comparer à une plus-value latente globale de plus de 1 milliard d’euros sur le portefeuille obligataire. Les effets de cette évolution des marchés sur les résultats et la solvabilité du groupe restent très mesurés compte tenu des possibilités de reprises d’autres provisions techniques. En terme d’activité, on notera : – une activité vie toujours soutenue du réseau du Crédit Lyonnais qui propose à ses clients une gamme centrée sur trois produits : Lionvie Bleu Indien, Actilionvie 2 et Lionvie Rouge Corinthe pour les contrats haut de gamme avec, en outre, deux contrats spécifiques Lionvie Distribution qui offre des revenus aux souscripteurs et Lionvie Atout Pep ; – le développement de l’offre assurance de personnes avec le lancement en fin d’année d’un produit garantie obsèques et la croissance soutenue des produits accidents de la vie ; – la poursuite du développement des opérations de diversification telles que UAF Patrimoine, un réseau de conseillers “vie” dans les agences de la Médicale de France et une activité internationale via la filiale luxembourgeoise Féderlux qui propose aux résidents européens des contrats en libre prestation de service. Au total, le chiffre d’affaires consolidé atteint 4 milliards d’euros. une consolidation des acquis Private Banking International Dans une conjoncture mondiale caractérisée par une baisse généralisée des marchés boursiers, la ligne-métier Private Banking International, dont le siège est à Genève, a su tout à la fois consolider ses acquis, fidéliser sa clientèle et poursuivre une politique d’expansion. Ainsi, la progression de 4 % du nombre de clients, avec plus de 24 000 comptes ouverts à fin 2002, et la stabilisation des actifs sous gestion à 12,4 milliards d’euros, sont le reflet du dynamisme commercial des équipes internationales étayé par un constant effort d’amélioration des services rendus à la clientèle haut de gamme. Forte de ses développements opérés en Amérique centrale, au Moyen-Orient et en Europe au cours des trois dernières années, la ligne-métier bénéficie d’un réseau de spécialistes de gestion locaux lui permettant une pénétration très ciblée des marchés privilégiés. A ce jour, le réseau Private Banking International du Crédit Lyonnais se compose de six sites hors de France : Suisse, Luxembourg, Miami, Monaco, les Bahamas et Singapour, ainsi que de sept antennes commerciales et d’une société de gestion en Belgique. L’harmonisation des services offerts au sein de la ligne-métier ainsi que la spécialisation des équipes sont renforcées en permanence afin de répondre aux besoins d’une clientèle qui bénéficie déjà de sources d’informations financières très étendues. Cette harmonisation commerciale s’accompagne d’une mutualisation progressive des services fonctionnels de la ligne-métier qui, outre les économies d’échelle qu’elle suscite, assure également la constante amélioration de la qualité des services rendus à la clientèle. La gamme des différents services offerts comprend, outre la gestion de fortune, une vaste palette de conseils d’ordre juridique, fiscal et commercial ainsi qu’une approche personnalisée de la situation patrimoniale de chaque client. une gestion haut de gamme Laing & Cruickshank Investment Management Ltd. Laing & Cruickshank Investment Management Ltd. (LACIM), une des principales sociétés du Royaume-Uni spécialisée dans la gestion pour le compte de la clientèle haut de gamme, gère un portefeuille de particuliers représentant un encours de 4,3 milliards de livres sterling. 2 7 BANQUE D’INVESTISSEMENT BANQUE DE FINANCEMENT 2 8 DE HAUT EN BAS : MODÈLE DE BARQUE, ÉGYPTE, IX/XIE DYNASTIE LE DÉBARQUEMENT DE CLÉOPÂTRE À TARSE, CLAUDE GELLÉE, XVIIE SIÈCLE LE DOGE SUR LE BUCENTAURE, FRANCESCO GUARDI, XVIIIE SIÈCLE VENISE, LA PIAZZETTA, JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT, XIXE SIÈCLE UN CHIMISTE DANS SON LABORATOIRE, JEAN-BAPTISTE SIMÉON CHARDIN, XVIIIE SIÈCLE SIR HENRY WYATT, HANS HOLBEIN LE JEUNE, XVIE SIÈCLE LE CHANCELIER SÉGUIER, CHARLES LE BRUN, XVIIE SIÈCLE DÉPART DU BUCENTAURE VERS LE LIDO DE VENISE, FRANCESCO GUARDI, XVIIIE SIÈCLE NÉGOCIANT DANS SON CABINET, ARIÉ DE VOIS, XVIIE SIÈCLE GRANDE PORTEUSE D’AUGE, ÉGYPTE, VERS 2000/1800 AVANT J.-C. MARINE, SOLEIL COUCHANT, CLAUDE-JOSEPH VERNET, XVIIIE SIÈCLE Banque de financement et d’investissement dans un contexte économique mondial difficile, particulièrement sur les marchés, l’activité de la banque de financement et d’investissement du crédit lyonnais a fait preuve d’une solide résistance au cours de l’année 2002. ceci résulte de la stratégie de niches adoptée pour les activités de banque d’investissement, et de la réallocation des ressources en faveur des financements structurés pour les activités de banque de financement tout en visant une maîtrise toujours plus efficiente des risques. 2 9 BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT BANQUE D’INVESTISSEMENT 3 0 une stratégie de niches Banque d’investissement Activités actions : des résultats contrastés dans une année délicate Primaire et secondaire actions Dans un marché primaire actions (et assimilés) européen déprimé, le Crédit Lyonnais a maintenu en 2002 un profil particulièrement visible. Parmi les opérations réalisées sur le premier marché, citons la direction de l’ouverture du capital des Autoroutes du Sud de la France (la plus grosse introduction européenne de l’année) et l’obtention du mandat de conseil de l’Etat français pour l’ouverture du capital d’EDF, s’ajoutant à celui de la Snecma, toujours en cours d’exécution. Sur le marché des capitalisations moyennes (Mid Cap), le Crédit Lyonnais est resté leader grâce à des opérations phares : il a dirigé l’introduction de la société Afflelou sur le second marché (la plus importante opération de l’année), et les augmentations de capital de Pierre & Vacances et de Vranken. Sur le marché secondaire européen, 2002 a été une année où la spécialisation des équipes s’est avérée judicieuse. Le choix d’une focalisation sur les secteurs économiques traditionnels a permis à l’activité d’enregistrer un repli moindre que celui des indices du nouveau marché (– 50 %), et du second marché (– 19 %). Premier et second marchés e 5 position dans le classement actions françaises établi par thomson financial En outre, une forte proximité avec les sociétés suivies et un positionnement en tant que spécialiste ont également permis à la banque de maintenir un bon niveau d’activité sur les blocs de titres. En Asie, le groupe Crédit Lyonnais Securities Asia (CLSA) a amélioré sa position (2e courtier asiatique d’après le Asiamoney Broker Poll 2002, 4e en 2001) malgré une mauvaise conjoncture pour les marchés émergents. CLSA s’est recentré sur ses principales activités dans les pays émergents asiatiques : ses activités de courtage en Amérique latine, en Europe de l’Est, en Afrique, et au Moyen-Orient ont été fermées. En banque d’investissement, malgré une année difficile sur le marché asiatique, CLSA a réalisé quelques opérations de placement dont l’une s’est vu décerner les titres de “Best Secondary Offering” par Finance Asia et de “Best Innovative Deal” par Asiamoney. Enfin, la joint-venture entre CLSA et son partenaire chinois (qui porte sur le primaire, l’origination de titres de sociétés chinoises) vient d’obtenir l’agrément des autorités chinoises : il s’agit de la première licence de ce type délivrée par la Chine. Aux Etats-Unis, Crédit Lyonnais Americas a confirmé sa pénétration sur le marché des actions américaines. Il a été cochef de file arrangeur de l’introduction en Bourse de Willows (80 millions de dollars) ; Crédit Lyonnais Securities USA est le 3e broker le plus actif dans le domaine de l’énergie aux Etats-Unis. Private equity Les équipes de Private equity du groupe, pour compte de tiers et pour compte propre, ont été regroupées, en 2002, au sein d’une société de gestion : Crédit Lyonnais Private Equity. Celle-ci intervient en capital risque, capital développement et pour les rachats d’entreprises à effet de levier (LBO). Un fonds dédié au marché secondaire a été lancé fin 2002 en complément du FCPI Crédit Lyonnais Innovation 4 pour favoriser les financements à l’innovation. Enfin, un partenariat avec le Crédit Agricole a permis la création de Pragma Capital, société de gestion dédiée au LBO sur des cibles de valeur d’entreprise supérieure à 100 millions d’euros, segment non couvert jusqu’à présent. Crédit Lyonnais Securities Asia e 2 courtier asiatique selon le asiamoney broker poll 2002 3 1 BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT BANQUE D’INVESTISSEMENT 3 2 Produits dérivés sur actions et indices Malgré l’environnement négatif des marchés actions, l’activité dérivés actions est restée soutenue. Ces bonnes performances ont été réalisées grâce au développement de la clientèle dans tous les centres financiers, en s’appuyant sur une innovation permanente sur des produits garantis, indexés d’une part sur actions et indices et d’autre part sur des actifs hybrides (fonds communs de placements, fonds alternatifs, actions et inflation). Activité conseil : une activité en forte hausse Dans un marché des fusions et acquisitions en baisse globale de 40 % par rapport à l’exercice précédent, l’activité conseil du Crédit Lyonnais, pilotée par Clinvest, filiale à 100 % du groupe, marque une progression de plus de 50 %. Les transactions conseillées confirment le fort positionnement de Clinvest pour la clientèle française : – sur le marché du conseil aux grandes entreprises, Clinvest a été conseil dans le cadre d’opérations structurantes (Castorama/Kingfisher, Vivendi Universal Publishing Europe, Lagardère, Houghton Mifflin) ou d’accompagnement de modifications de périmètre (LVMH/Pommery, Arcelor/Almetal, DCN-Thalès) ; – en France, Clinvest se classe ainsi au 10e rang, en position de 2e banque française généraliste de ce classement (Source : Fusions & Acquisitions Magazine) ; – sur le segment des moyennes capitalisations, Clinvest a été conseil pour des interventions à forte technicité (Rhodia/Latexia, Sodiaal/Yoplait, Skalli/Lustucru, Giraudie Auffève/Deutsche Bank). Sur ce marché, la 2e position encore obtenue cette année par le groupe en nombre d’opérations conseillées en France confirme la forte présence du Crédit Lyonnais (Source : Fusions & Acquisitions Magazine). Au plan européen, le classement établi par Thomson Financial, place le Crédit Lyonnais en 14e position (3e banque française), avec la plus forte progression d’une année sur l’autre. Le montant record des commissions facturées sur l’exercice s’accompagne d’une internationalisation croissante (plus de 50 % de transactions transfrontalières) et d’une présence renforcée auprès des acteurs de Private equity (plus de 50 % des facturations). Ces performances reposent, pour une large part, sur le succès d’un dispositif international qui présente désormais une couverture mondiale complète : – au travers d’implantations locales spécialisées, au Crédit Lyonnais Americas (8e en Amérique latine et 6e au Brésil, Source : Thomson Financial), et au Crédit Lyonnais Securities Asia ; – et de partenariats exclusifs aux Etats-Unis avec Peter J. Solomon Company, au Royaume-Uni avec Bridgewell, mais aussi en Allemagne, en Italie et en Espagne. Activités de taux : une activité soutenue Dérivés de taux L’activité dérivés de taux a été très profitable en 2002. La tendance constatée les années précédentes s’est encore renforcée, avec une forte progression de l’activité investisseurs et des produits à valeur ajoutée. Le périmètre géographique s’est étendu et les cinq grands centres ont vu leurs profits augmenter de manière homogène. Les résultats de trading ont également été en hausse sensible dans toutes les devises. De nombreuses récompenses ont salué les performances du Crédit Lyonnais, parmi lesquelles : – une place de 1re banque de la zone euro (et de 5e banque mondiale) pour les produits exotiques en euro (Source : Risk Magazine, panel Asset Managers, juin 2002) ; – une 1re place pour le nombre d’opérations, et une 3e place pour les volumes comme dealer de Medium Term Notes structurés de taux (Source : mtn-i, 20 août 2002) ; – des places de 2e à Hong Kong, en Corée et à Taiwan sur les swaps & options de taux (Source : Risk Magazine, décembre 2002). Dérivés de crédit Cette activité, structurée en ligne produit mondiale en 2001 a connu une très forte expansion en 2002. Celle-ci s’est effectuée tant à travers des produits structurés qu’à travers des produits obligataires classiques. La montée en puissance observée en 2002 devrait se poursuivre en 2003 en termes de gamme de produits et de couverture clientèle. Marchés de dettes En 2002, le Crédit Lyonnais a poursuivi son redéploiement sur le marché obligataire euros, afin d’y accompagner ses clients émetteurs internationaux. Malgré un marché difficile au second semestre, les émissions dirigées par le groupe, parmi lesquelles figurent celles réalisées pour Casino, Vinci, Unibail et RCI Banque, ont toutes rencontré un franc succès auprès des investisseurs. Par ailleurs, les investisseurs bénéficient depuis l’été d’une recherche obligataire dédiée. En matière d’émissions structurées privées et de titrisation de titres (ABS), le Crédit Lyonnais maintient sa position de leadership, réalisant des opérations tant en Asie qu’en Europe et aux USA, et plaçant de manière privée aux Etats-Unis des émissions structurées pour des émetteurs européens, américains et asiatiques. Les principales opérations réalisées à ce titre en 2002, l’ont été pour l’US Army Hospitality Fund, Socram, Libravou, Delta Airlines et Northwest Airlines. Les opérations de titrisation de créances commerciales (ABCP) au service de la clientèle du groupe Crédit Lyonnais ont à nouveau connu un fort développement en 2002, en particulier en Europe et aux Etats-Unis. La qualité des équipes du groupe a permis de structurer ces transactions pour répondre aux attentes nouvelles et diverses des clients corporates, notamment la première titrisation de créances commerciales répondant aux normes IAS en matière de déconsolidation. Les conduits ABCP alimentés par ces opérations ont atteint en fin d’année une taille dépassant 8 milliards d’euros. Parmi les principales opérations de titrisation de créances commerciales en 2002, citons les montages réalisés pour Arcelor, Bunge, Ford Motor Credit Corp, Faurecia et Arvin Meritor. 3 3 BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT BANQUE DE FINANCEMENT 3 4 une orientation accrue vers les financements structurés Banque de financement L’année 2002 a permis de franchir une étape au sein de la banque de financement : le poids des activités de financements structurés dépasse désormais celui des activités commerciales classiques. Ceci résulte de la décision de réallouer une partie des ressources destinées à la banque commerciale classique en faveur des activités dégageant une plus forte valeur ajoutée. Les financements structurés : des compétences sectorielles ciblées et reconnues Le Crédit Lyonnais est présent depuis de longues années dans des secteurs d’activités où il a acquis une compétence et un savoir-faire qui lui valent chaque année des classements parmi les premiers sur ces activités. Télécommunications En 2002, malgré un marché globalement en croissance, de nombreux opérateurs de télécommunication (fixes, mobiles) et câblo-opérateurs ont dû faire face à une poursuite de la dégradation de leur situation financière, entraînant une forte réserve des marchés financiers à leur égard. Ceci les a conduit à ajuster leurs stratégies. Dans ce contexte, le Crédit Lyonnais a maintenu un suivi rapproché du portefeuille et a adopté une approche très sélective à l’égard des nouvelles transactions proposées. Sur ces bases, il a confirmé sa présence active sur ce marché. Notons en particulier que le groupe a été arrangeur et agent du financement du rachat des parts de Cegetel par Vivendi Universal (1,3 milliard d’euros) et arrangeur d’un financement du câblo-opérateur GCI en Alaska (225 millions de dollars). Immobilier d’hôtellerie et de loisirs L’activité s’est maintenue à un niveau satisfaisant en termes de volume et de profitabilité, tout en veillant à une stricte maîtrise des risques. Globalement, les engagements sont stables (7,7 milliards d’euros) et se répartissent à hauteur de 59 % en France et 41 % à l’étranger. Ces encours comprennent notamment les engagements sur les investisseurs hôteliers (28 %), les promoteurs (20 %), le logement social et l’aménagement urbain (4 %). Outre l’opération déjà citée réalisée avec l’United States Army Hospitality Fund, des mandats importants ont été obtenus tant en France (financement de l’immeuble d’ING à Paris Rive gauche pour 206 millions d’euros et financement pour Nexity pour 106 millions d’euros) qu’à l’étranger : en Australie et en Grande-Bretagne. Transport aéronautique Dans un contexte difficile, notamment marqué par les faillites de US Airways et de United Airlines aux Etats Unis, l’année 2002 a néanmoins permis au Crédit Lyonnais d’accroître son offre de services à ses meilleurs clients. Outre l’opération de titrisation (EETC) pour Northwest Airlines déjà citée, plusieurs opérations de leasing fiscal japonais ont été arrangées : mentionnons les opérations menées pour SAS (un Airbus A340), Iberia (un A320) et Cathay Pacific (un A330). Le Crédit Lyonnais a également arrangé la dette du financement en leasing américain (ETI) d’un B747 combi pour KLM et un financement d’avions Boeing et Airbus de la compagnie SAS. Enfin, il a participé à plusieurs opérations d’émission d’actions et/ou d’obligations convertibles notamment pour Jet Blue et Alitalia. Transport maritime La politique sélective en matière de type de clientèle, de navire et de structuration d’opérations a été poursuivie avec succès. Ceci a permis de renforcer à nouveau le développement de l’activité maritime en tant qu’arrangeur d’opérations de premier plan au niveau international tout en diversifiant l’offre de produits proposés aux armateurs. Cette diversité s’illustre par le rôle d’arrangeur dans des opérations de cofinancement japonais, pour la Sonatrach en Algérie (195 millions de dollars), dans un crédit-bail fiscal français pour deux porte-conteneurs et dans un programme de titrisation de créances commerciales pour l’armateur français CMA-CGM. Le Crédit Lyonnais a aussi été conseil financier d’une joint-venture regroupant un gouvernement du Moyen-Orient et un grand armateur asiatique pour le financement d’un méthanier. secteur aéronautique engagements immobiliers transport finance (jane’s) a décerné au crédit lyonnais la distinction d’“aircraft finance house of the year” pour la seconde année consécutive. 7,7 milliards d’euros 3 5 BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT BANQUE DE FINANCEMENT 3 6 Energie Le secteur énergie a continué à diversifier sa base de clientèle sur le plan mondial. Une action de redéploiement a été lancée en Europe sur les marchés porteurs (Europe du Sud) dans le segment Electricité, et dans le segment Pétrole & Gaz à destination des grands groupes pétroliers tant pour des opérations à court terme que pour des opérations de financements structurés. Le financement des indépendants pétroliers aux USA, ainsi que celui des grandes sociétés d’ingénierie et services à l’industrie pétrolière est resté soutenu. Les engagements sur l’Amérique ont globalement été réduits, notamment dans l’électricité. Outre l’obtention du mandat de l’Etat français pour l’ouverture du capital d’EDF déjà citée, les principaux mandats obtenus en 2002 sont ceux de : – arrangeur et agent de financements pour le groupe PRIDE (450 millions de dollars) ; – arrangeur de financements de projets au Nigeria (800 millions de dollars) et en Egypte (1 milliard de dollars). Ingénierie financière, financements de projets et financements d’acquisition Les activités des trois lignes métier ont été très soutenues en 2002 tant au niveau français et européen qu’au niveau mondial (Asie, Moyen-Orient et Amérique latine). Tirant les bénéfices d’une organisation efficiente, les équipes ont su conduire une politique commerciale dynamique et concrétiser des opérations importantes. Ingénierie Financière L’année 2002 a été marquée par les tendances suivantes : – une forte demande en matière d’accompagnement financier d’externalisation d’actifs (notamment industriels) dans un contexte de marché difficile voire restrictif débouchant sur des offres de solutions nouvelles constituant de véritables déconsolidations ; – une demande soutenue de financements optimisés dans le cadre d’opérations transfrontalières ; – une demande accrue de financements diversifiés tels que titrisation structurée, monétisation d’actifs et/ou émission de produits de fonds propres hybrides. projets désignés opérations de l’année par project finance magazine par ifr au moyen-orient, afrique du nord qgtl (pétrole et gaz) en europe, afrique et moyen-orient nlng plus (meilleur financement de projet) en afrique nlng plus (pétrole et gaz) en amérique du nord fluvanna (électricité) en amérique latine el tesoro (mines) en asie-pacifique paiton (restructuration) Financement de projets En 2002, la politique de forte sélectivité a été maintenue en privilégiant les rôles d’arrangeurs, sur des projets de grande envergure, ou sur des projets notables par leur innovation, dans des segments de marché où le Crédit Lyonnais a une place de leader. Au cours de l’année écoulée, en Europe et au Moyen-Orient le groupe a obtenu plusieurs mandats d’arrangeur chef de file parmi lesquels un mandat de 1 364 millions de dollars à Oman, le projet Nigeria LNG Plus (un milliard de dollars), et un mandat de 700 millions de dollars au Qatar. Des missions de conseiller financier ont aussi été obtenues pour de grands clients comme Elyo/Suez (centrale électrique) et Bouygues/Dragados (liaison ferroviaire Perpignan – Figueras). Parallèlement, en Asie, des mandats de conseil financier ont été obtenus au Japon pour Sita (projet d’incinérateur), en Corée pour LG (projet de métro aérien à Uijongbu) et en Chine pour Ondéo (privatisation partielle de la distribution des eaux à Pudong). En Australie, le Crédit Lyonnais a pris part en tant qu’underwriter à l’opération de privatisation de l’aéroport de Sydney et au financement du réseau de pipelines de Duke Energy. Enfin, en Amérique latine, la politique commerciale est restée axée sur les clients stratégiques, sur les marchés “Investment grade” (Chili, Mexique et Trinidad) et sur les projets reposant sur l’exportation de gaz liquide ou de produits miniers. Ceci a permis au Crédit Lyonnais d’être arrangeur de deux opérations au Chili et coarrangeur d’une opération au Mexique et d’une autre au Chili. Le Crédit Lyonnais est également intervenu sur le second marché pour acheter des parts du financement mis en place pour le projet Atlantic LNG à Trinidad. Le Crédit Lyonnais est en 3e position dans le classement global des banques mandatées en tant qu’arrangeur principal pour les financements de projets énergie (en volumes) et en 4e position dans le classement équivalent pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient (en volumes) (Source : Dealogic Capital Data Loanware). Sur le plan de l’organisation, notons que les équipes européennes ont été réunies sous une seule autorité avec la réduction de l’équipe infrastructure de Londres, et que la centralisation géographique des activités en Asie a été terminée. Des économies d’échelle ont ainsi pu être obtenues. par project finance international par corporate finance magazine en europe, afrique et moyen-orient nlng plus (pétrole et gaz) nlng plus (meilleur financement de projet) 3 7 BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT BANQUE DE FINANCEMENT 3 8 Financement d’acquisitions En Europe, le marché des rachats d’entreprises à effet de levier (LBO) a continué d’enregistrer, en 2002, une baisse du nombre de transactions alors que la taille moyenne des opérations augmentait sensiblement. En dépit de ce contexte, l’activité du Crédit Lyonnais a été très satisfaisante, notamment en Europe continentale. Les marchés français et allemand ont été les plus actifs, avec des succès importants : six mandats d’arrangeurs chefs de file ont été remportés (Neopost, HiLite, Panzani, Un Jour Ailleurs, Yoplait et Béghin-Say), ainsi que de nombreuses positions d’arrangeurs dans les plus importantes opérations de l’année (Legrand, Smurfit, ATU, Haarmann & Reimer, Demag, Approvia-Multimédia). Une présence renforcée en Italie a permis au Crédit Lyonnais de profiter d’un marché assez actif, en intervenant dans cinq transactions. En dépit d’une économie mondiale ralentie, le portefeuille a démontré sa solidité et la sélectivité en matière de risques s’est avérée adaptée. En Asie, le Crédit Lyonnais a accompagné la croissance d’un marché embryonnaire en étudiant une demi-douzaine de transactions. A ce titre, il a remporté le mandat d’arrangeur du financement de l’acquisition du groupe Cosmetic Care par Investor AB. Le marché s’annonce surtout prometteur en Corée du Sud et au Japon. Aux Etats-Unis, après quasiment deux années de contraction et un premier semestre encore atone, la tendance s’est inversée à partir de l’été avec un début de reprise de l’activité. Le principal ressort de cette reprise, encore timide, a été la conjonction du bas niveau atteint par le prix des actifs et la forte liquidité des fonds d’investissements LBO qui ont levé des montants de capitaux significatifs et ont peu investi, en 2001 et 2002. Ces derniers se sont remis à acheter avec l’espérance retrouvée de rendements élevés. Les secteurs d’activité les plus prisés ont été : le “manufacturing” qui avait connu la correction la plus sévère depuis le début du ralentissement économique, la sécurité/protection pour des raisons conjoncturelles évidentes, et les secteurs liés à l’habitat ; le secteur de la construction résidentielle restant dynamique grâce à des taux de crédit en forte baisse. Le Crédit Lyonnais a bien profité de ce contexte, les clients (sponsors financiers) ayant été parmi les plus actifs sur le marché et le “credit crunch” ayant réduit le nombre d’acteurs bancaires à une quinzaine d’institutions dont le Crédit Lyonnais. Le coût du risque s’est également amélioré, grâce notamment au retour de nombreux dossiers à des conditions de performance satisfaisantes. Enfin, cette présence active dans la phase de creux de marché devrait permettre à la banque de bien profiter de la reprise. La Banque commerciale Le marché institutionnel La stratégie commerciale du Crédit Lyonnais envers la clientèle des institutionnels s’est poursuivie avec succès en 2002. Les produits structurés, les dérivés d’actions, de taux et de risques, la gestion déléguée d’actifs, le Private equity et le conseil en rapprochements font partie de l’offre faite systématiquement aux clients ou prospects. Les succès obtenus au cours de cette période illustrent ces développements : plusieurs montages, associant des opérations de titrisation (ABS) et des dérivés de risques (CDS), ont pu être réalisés par le jeu croisé des équipes d’Asie et d’Europe, portant sur des montants importants, avec des clients et contreparties situés sur les deux continents. En Asie, les équipes de dérivés d’actions ont remporté des succès significatifs auprès de sociétés de gestion d’actifs qui souhaitaient commercialiser des fonds indexés, ou à capital garanti, auprès de leurs clients particuliers. En Espagne, les produits de gestion alternative ont rencontré un réel succès auprès de fonds de fonds. Enfin, aux Etats-Unis, de nouvelles transactions à base fiscale ont pu être conclues ainsi que des opportunités de rapprochement d’acteurs américains et européens. Les activités internationales – Financements internationaux Le Crédit Lyonnais a conforté, en 2002, sa présence en tant que l’un des principaux intervenants français en matière de crédit export et de cofinancement, grâce à sa capacité à offrir des financements multisources du fait de sa proximité avec les agences de crédit export, les organisations multilatérales de financements, les syndicats d’assurance privée, les organismes bilatéraux et les marchés de capitaux. La ligne-métier dispose d’équipes spécialisées tant auprès des principaux exportateurs, en Europe, en Asie et à New York, qu’auprès des grands importateurs des pays émergents. Parmi les principales opérations réalisées, citons la signature des premiers crédits acheteurs français sur la Russie depuis la crise de 1998, le premier rôle d’arrangeur pour un projet Pidireguas avec CFE (Mexique) depuis l’Espagne, le premier accord cadre avec un emprunteur philippin (Meralco) qui a donné l’occasion d’arranger les premiers crédits acheteurs autrichiens et suisses et un rôle de cochef de file des crédits Cernavoda (Roumanie) pour un total de 175 millions d’euros. – Matières premières La ligne-métier matières premières finance les flux d’exportation de pétrole et produits dérivés, de minerais et métaux, et de matières premières agricoles. Ses clients sont des producteurs, des négociants et de grands importateurs. Réorganisée par grands secteurs (énergie, métaux, produits agricoles) en début d’année 2002, cette ligne-métier a pu accroître sa rentabilité par une maîtrise des coûts et des risques et par une activité plus soutenue en financements structurés notamment sur les marchés suivants : le pétrole (Russie, Moyen-Orient, Afrique), les métaux (Russie, Asie centrale), le coton (Afrique de l’Ouest, Asie centrale), et le cacao (Afrique de l’Ouest). – Focus sur la région Afrique/Moyen-Orient En 2002, dans un environnement difficile, la Banque a poursuivi le développement de ses activités dans la région Afrique/Moyen-Orient, auprès de la clientèle de particuliers et d’entreprises et a veillé à la préservation de ses parts de marché. L’année 2002 a été marquée par l’ajustement du dispositif avec la suppression ou la contraction d’implantations : cession de l’UIBG (Guinée) et du Crédit Lyonnais Liban, fermeture de la Représentation Générale en Jordanie, allègement des structures (Turquie, Egypte), et regroupement des services centraux du Crédit Lyonnais Cameroun à Douala. 3 9 4 0 LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DÉONTOLOGIE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS DE HAUT EN BAS : POT COUVERT À DÉCOR POLYCHROME, MANUFACTURE DE SAINT-CLOUD, XVIIIE SIÈCLE YUCCA GLORIOSA DANS LE PARC DE NEUILLY, ANTOINE CHAZAL, XIXE SIÈCLE L’ETÉ OU RUTH ET BOOZ, NICOLAS POUSSIN, XVIIE SIÈCLE TRIPTYQUE DE LA FAMILLE BRAQUE, ROGIER VAN DER WEYDEN, XVE SIÈCLE PATÈNE, SAINT-DENIS, IXE SIÈCLE ÉPOQUE CAROLINGIENNE PAYSAGE AVEC UNE RIVIÈRE ET UNE BAIE, JOSEPH MALLORD WILLIAM TURNER, XVIII/XIXE SIÈCLE LE PASSAGE DU RUBICON PAR CÉSAR, JEAN FOUQUET, XVE SIÈCLE IDOLE CLOCHE, ANTIQUITÉS GRECQUES, BOÉTIE, VERS 700 AVANT J.-C. PLAT PORTANT L’INSCRIPTION “MEMENTO MEI”, ITALIE, XVIE SIÈCLE CONVERSATION DANS UN PARC, THOMAS GAINSBOROUGH, XVIIIE SIÈCLE LE PONT DE NARNI, JEAN-BAPTISTE-CAMILLE COROT, XIXE SIÈCLE RELATIONS AVEC LES CLIENTS RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS L’ENVIRONNEMENT PARTENARIATS AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE Gouvernement d’entreprise et développement durable il est d’usage de définir le développement durable comme tout ce qui concourt à assurer les besoins présents sans compromettre la réalisation de ceux des générations futures. le crédit lyonnais met en pratique cette valeur dans l’ensemble de ses relations avec les différentes parties prenantes : transparence envers les actionnaires, respect des collaborateurs, recherche de la satisfaction des clients et application d’une déontologie rigoureuse, partenariats avec la société civile, relations avec les fournisseurs mais aussi, gestion des impacts directs et indirects de l’activité sur l’environnement. le crédit lyonnais entre dans la composition de trois indices majeurs de développement durable : l’aspi eurozone, le ftse 4 good et le dow jones sustainability world index. 4 1 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 4 2 le respect de la transparence Le gouvernement d’entreprise Le Crédit Lyonnais veille au respect des recommandations des rapports Viénot et à la mise en œuvre, dans les meilleurs délais, de celles du rapport Bouton. Le Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais a précisé dans son règlement intérieur, depuis septembre 2001, les modalités de son propre fonctionnement, ainsi que les droits et obligations qui s’attachent à la fonction d’Administrateur. Le règlement intérieur a été modifié en mai 2002 pour permettre notamment la création d’un Comité des nominations, qui vient compléter le dispositif préexistant des comités constitués en son sein. Conseil d’Administration Le Conseil d’Administration comprend 17 membres : le Président, 8 Administrateurs membres du Groupe d’Actionnaires Partenaires, 4 Administrateurs indépendants, 1 Administrateur représentant les actionnaires salariés, et 3 Administrateurs représentant les salariés. Au regard des critères proposés par le rapport Bouton, peuvent également être considérés comme indépendants les Administrateurs représentant des sociétés membres du GAP qui détiennent une part inférieure à 10 % dans le capital du Crédit Lyonnais. Cela concerne 4 Administrateurs. Le Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais comporte donc 8 Administrateurs indépendants. La composition, le fonctionnement et l’exercice de la mission du Conseil d’Administration sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires ainsi qu’aux stipulations des statuts de la société. Chargé de déterminer les orientations de l’activité de la société et de veiller à leur mise en œuvre, le Conseil d’Administration a investi son Président de la mission de veiller à la stratégie générale du groupe. Prénom et nom Fonction principale Nombre de titres détenus Sommes versées au titre des jetons de présence pour l’exercice 2002 Date de première nomination Date d’échéance du mandat Président de la banque 3 315 32 000 euros En tant qu’Administrateur : 5 novembre 1993 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2006 PRÉSIDENCE Jean Peyrelevade Né en 1939 En tant que Président du Conseil d’Administration : 12 novembre 1993 MEMBRES DU GROUPE D’ACTIONNAIRES PARTENAIRES Pierre Bastide Né en 1941 Secrétaire Général de la Fédération Nationale du Crédit Agricole 623 24 500 euros 9 janvier 2003 en remplacement de Jean-Luc Tavernier* (sa cooptation est soumise à ratification de l’Assemblée Générale) Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2006 Diethart Breipohl Né en 1939 Membre du Conseil de Surveillance de Allianz AG 1 000 25 125 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2002 René Carron Né en 1942 Président de Crédit Agricole S.A. 1 000 4 292 euros 5 décembre 2002 en remplacement de Marc Bué (sa cooptation est soumise à ratification de l’Assemblée Générale) Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Gérard de la Martinière Né en 1943 Membre du Directoire du groupe Axa 6 116 30 500 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2006 Jean Laurent Né en 1944 Directeur Général de Crédit Agricole S.A. 1 000 42 333 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2006 * Pierre Bastide était précédemment censeur, il avait été nommé le 12 octobre 1999. 4 3 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 4 4 Prénom et nom Fonction principale Nombre de titres détenus Sommes versées au titre des jetons de présence pour l’exercice 2002 Date de première nomination Date d’échéance du mandat Christian Merle Né en 1953 Administrateur représentant Banca Intesa 1 000 21 750 euros 18 janvier 2001 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2002 Gonzalo Terreros Né en 1944 Administrateur représentant Banco Bilbao Vizcaya Argentaria 1 000 29 625 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2002 Axel von Ruedorffer Né en 1941 Directeur Général de Commerzbank 1 000 16 125 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2002 ADMINISTRATEURS INDÉPENDANTS René Barbier de la Serre Né en 1940 Conseiller de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque 1 534 45 333 euros 12 juin 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Philippe Camus Né en 1948 Président Exécutif d’EADS NV 1 000 30 500 euros 11 juillet 1997 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Jean-Marc Espalioux Né en 1952 Président du Directoire de Accor SA 1 000 15 458 euros 1er août 2002 en remplacement de Francis Mer (sa cooptation est soumise à ratification de l’Assemblée Générale) Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2006 Jean-Pierre Rosso Né en 1940 Président de CNH Global NV 1 000 18 375 euros 7 septembre 2000 * Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 * Jean-Pierre Rosso était précédemment censeur, il avait été nommé le 12 octobre 1999. Prénom et nom Fonction principale Nombre de titres détenus Sommes versées au titre des jetons de présence pour l’exercice 2002 Date de première nomination Date d’échéance du mandat 32 000 euros 12 octobre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 ADMINISTRATEUR REPRÉSENTANT LES ACTIONNAIRES SALARIÉS Arlette Murie-Salvo Née en 1946 Responsable des relations sociales à la Direction d’Exploitation Méditerranée 92 actions, 560 parts de FCP Crédit Lyonnais Actions, et 40 parts de FCP Crédit Lyonnais Actions 2 ADMINISTRATEURS ÉLUS PAR LE PERSONNEL SALARIÉ Jacky Hortaut Né en 1949 Assistant de direction à la Direction ParticuliersProfessionnels Paris Etoile 1 Aucun jeton de présence versé au titre de l’exercice 2002 17 mai 1994 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Sylvain Robin Né en 1953 Chargé de travaux administratifs et bancaires à l’Unité d’Appui Commercial de Dijon 36 actions et 522 parts de FCP Crédit Lyonnais Actions 32 000 euros 2 septembre 1999 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Claude-Max Vieu Né en 1946 Auditeur interne à Marseille 20 actions, 220 parts de FCP Crédit Lyonnais Actions, et 23 parts de FCP Crédit Lyonnais Actions 2 5 792 euros 2 mai 2001 Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004 Le transfert de propriété des titres que l’Etat détenait dans le capital du Crédit Lyonnais à BNP Paribas étant intervenu le 19 décembre 2002, les mandats d’Administrateurs représentant l’Etat au sein du Conseil d’Administration ont pris fin à cette date. Pour mémoire, M. Marc Bué et M. Francis Mer ont perçu respectivement 30 708 euros et 15 458 euros au titre des jetons de présence pour l’exercice 2002. 40 855 euros ont été versés à M. le Payeur Général du Trésor au titre des jetons de présence pour l’exercice 2002 (10 542 euros au titre du mandat de M. Jean-Philippe Cotis, 23 000 euros au titre du mandat de M. Jean-Pierre Jouyet, et 7 313 euros au titre du mandat de M. Jean-Luc Tavernier). 4 5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 4 6 Autres mandats et fonctions exercés Jean Peyrelevade Administrateur de Bouygues, LVMH, Suez et Power Corporation of Canada, et membre du Conseil de Surveillance du groupe Lagardère. Au sein du groupe Crédit Lyonnais : Président du Conseil de Surveillance de Clinvest. Pierre Bastide Au sein du groupe Crédit Agricole : – au niveau national, Vice-Président de Crédit Agricole S.A., et Administrateur de PREDICA, – au niveau régional, Directeur Général du Crédit Agricole Centre-France. En dehors du groupe, il est Président-Directeur Général de la banque Chalus et Administrateur du journal La Montagne. Diethart Breipohl Membre du Conseil de Surveillance de Beiersdorf AG, Continental AG, Karstadt Quelle AG, MG Technologies AG, KM Europa Metal AG, Administrateur de Euler & Hermès, Assurances Générales de France, Banco Popular Español et Banco Portugues do Investimento (BPI). René Carron Président de la Caisse locale de Crédit Agricole de Yenne, de la Caisse Régionale de Crédit Agricole des Savoie, de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, et de SAS La Boétie, Administrateur de Crédit Agricole Indosuez, SACAM, SOFINCO, Banca Intesa, du Fonds de coopération Crédit Agricole Mutuel et de la Fondation du Crédit Agricole Pays de France, membre du Comité de Direction de ADICAM. Gérard de la Martinière Au sein du groupe AXA : Président des Ateliers de Construction du Nord de la France – ANF, d’AXA Ré Finance, de FDR Participations et de la société Beaujon, Directeur Général Délégué et Administrateur de Finaxa, Administrateur de AXA Cessions, Compagnie Financière de Paris, Oudinot Finance et AXA Insurance Holding Co. Ltd (Japon). En dehors du groupe AXA : Administrateur de Schneider Electric. Jean Laurent Président du Conseil d’Administration de Crédit Agricole Indosuez, Vice-Président de Banca Intesa et de Banco Espirito Santo. Administrateur de SA Rue Impériale. Christian Merle Président de Banca Primavera. Gonzalo Terreros Vice-Président du Conseil d’Administration de Banca Nazionale del Lavoro, et Administrateur de Banco Ganadero, Banco Continental, BBVA Bancomer et Nomisma. Axel von Ruedorffer Au sein du groupe Commerzbank : Président du Conseil de Surveillance de Hypothekenbank in Essen AG, Vice-Président du Conseil de Surveillance de la Caisse Centrale de Réescompte SA, membre du Conseil de Surveillance de Afina Bufete de Socios Financieros SA, CommerzLeasing und Immobilien AG, et ImmobilienLeasing-Verwaltungsgesellschaft Düsseldorf mbH, Président du Conseil d’Administration de Erste Europäische Pfandbrief-und Kommunalkreditbank AG, et Administrateur de Commerzbank Asset Management Italia SpA. En dehors du groupe Commerzbank : il est Président du Conseil de Surveillance de Commerz Unternehmensbeteiligungs-AG, de Stiebel Eltron-Gruppe, Vice-Président du Conseil de Surveillance de Allgemeine Kreditversicherung AG et de AKA Ausfuhrkredit-Gesellschaft mbH, membre du Conseil de Surveillance de Audi AG, Avis Europe plc, et Erste Bank der Oesterreichischen Sparkassen AG, membre du Comité Consultatif de Hannover Finanz GmbH Beteiligungen und Kapitalanlagen et de Viking Schiffsfinanz AG, Administrateur de Banca Intesa, Mediobanca – Banca di Credito Finanziaro SpA, et Viking Ship Finance (Overseas) Ltd. René Barbier de la Serre Président du Conseil d’Administration de Tawa UK Ltd. (Londres), Administrateur délégué de Harwanne Compagnie de Participations Industrielles et Financières SA (Genève), Administrateur de Sanofi-Synthélabo et de Schneider Electric, membre du Conseil de Surveillance de Pinault Printemps Redoute, Euronext NV (Amsterdam), la Compagnie Financière Saint-Honoré et la Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque et censeur de Nord-Est SA et Fimalac SA. Philippe Camus Au sein du groupe Lagardère : Président Exécutif d’EADS Participations BV, Président d’EADS France, Président du Conseil d’Administration d’Arjil Commanditée – Arco, Administrateur de Editions Amaury, Hachette Filipacchi Médias, La Provence et Nice Matin, Représentant Permanent de Lagardère SCA au Conseil d’Administration de Hachette SA et Représentant Permanent de Hachette SA au Conseil d’Administration de Hachette Distribution Services. En dehors du groupe Lagardère : Administrateur de Dassault Aviation. Jean-Marc Espalioux Au sein du groupe Accor : Administrateur de Accor UK et de CWT Holdings BV. En dehors du groupe Accor : Administrateur d’Air France, membre du Conseil de Surveillance de Vivendi Environnement. Jean-Pierre Rosso Administrateur de ADC Telecommunications Inc. et de Medtronic Inc. 4 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 4 8 Le Conseil d’Administration s’est réuni 10 fois pendant l’exercice 2002, avec une assiduité moyenne de 78 %. Le Conseil a approuvé les orientations budgétaires, les comptes annuels, semestriels et trimestriels. Il a également examiné le rapport annuel sur la déontologie, ainsi que le rapport sur le contrôle interne et la mesure et la surveillance des risques pour l’exercice 2001. Par ailleurs, le Conseil a décidé des modalités de l’augmentation de capital réservée au personnel. En fin d’année, 4 séances extraordinaires ont traité des conséquences sur l’évolution de l’actionnariat de la sortie de l’Etat du capital du Crédit Lyonnais. Le Conseil a été saisi, lors de la séance du 15 décembre, d’une offre publique proposée par le groupe Crédit Agricole. Obligations des Administrateurs Le règlement intérieur prévoit que les Administrateurs doivent s’abstenir d’effectuer, à titre personnel, toute opération sur les actions du Crédit Lyonnais en dehors de quatre “périodes vertes” de cinq semaines chacune, qui commencent au lendemain de la publication des résultats trimestriels, semestriels ou annuels. En outre, aucune vente ou couverture ne peut être effectuée par les Administrateurs moins d’un mois après le dernier achat en Bourse, et les opérations sur instruments dérivés de l’action Crédit Lyonnais sont limitées à la seule couverture de la position physique et ne peuvent consister qu’en l’achat d’options de vente sur des marchés réglementés. Les Comités du Conseil d’Administration Le règlement intérieur du Conseil prévoit que ses délibérations sont préparées, dans certains domaines, par des comités spécialisés composés exclusivement d’Administrateurs nommés par le Conseil, qui instruisent les affaires entrant dans leurs attributions et soumettent au Conseil leurs avis et propositions. Trois comités d’étude ont été ainsi constitués : Le Comité des risques et des comptes, présidé par M. Jean Laurent, compte parmi ses membres MM. René Barbier de la Serre, Philippe Camus, et Gonzalo Terreros. Il est chargé d’évaluer la manière d’établir et d’arrêter les comptes sociaux et consolidés, y compris la méthodologie de détermination des provisions, selon les principales catégories de risques. Il veille également à la qualité du contrôle interne, notamment à la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, pris dans le cadre de l’ensemble des activités de la banque. Le Comité s’est réuni 5 fois au cours de l’exercice 2002, avec un taux de participation moyen de 67 %, pour examiner, outre les comptes annuels, semestriels et trimestriels, le rapport sur le contrôle interne, sur la déontologie et sur la mesure et le suivi des risques pour l’exercice 2001, le dispositif de contrôle et de suivi des risques de marché, le plan d’audit 2002, la gestion du risque de crédit du portefeuille Corporate, le suivi du projet Bâle II, et les rapports de la Commission bancaire traitant notamment de la gestion des risques de marché, des risques PME et de la méthodologie RAROC, du dispositif de gel des fonds et de suivi des embargos. Il a examiné, en détail, les dispositifs de la banque en matière de maîtrise du risque, et l’évolution des principaux engagements, notamment dans le secteur des télécommunications. Le Comité des rémunérations est présidé par M. René Barbier de la Serre et compte parmi ses membres MM. Diethart Breipohl et Jean-Marc Espalioux. Dans le cadre des autorisations consenties par l’Assemblée Générale ainsi que des modalités d’attributions et conditions d’exercice arrêtées par le Conseil d’Administration, le Comité des rémunérations a pour mission de valider les rémunérations du Président, du Directeur Général, et des membres du Comité Exécutif, ainsi que les principes de rémunération des cadres hors classification, notamment pour ce qui est de la partie variable liée aux performances. Il connaît aussi des propositions de la Direction Générale en matière d’attributions individuelles d’options d’achat ou de souscription de titres de capital du Crédit Lyonnais. Le Comité s’est réuni 4 fois au cours de l’exercice 2002, avec une assiduité moyenne de 92 %. Il a notamment examiné les rémunérations des mandataires sociaux, les modalités d’attribution des stock-options, et le dispositif d’augmentation de capital réservée aux salariés en 2002. Le Comité des nominations a été créé par le Conseil d’Administration en mai 2002. Il est présidé par M. Jean Peyrelevade, et compte parmi ses membres MM. René Barbier de la Serre, Diethart Breipohl et Jean-Marc Espalioux. Il est chargé de mener, en vue d’éclairer le Conseil d’Administration à ce sujet, toute réflexion relative à la composition de celui-ci, de faire au Conseil toute proposition quant aux nominations d’Administrateurs à soumettre au vote de l’Assemblée Générale ou aux cooptations d’Administrateurs à décider en cas de vacance de siège entre deux réunions de l’Assemblée Générale. Il propose également au Conseil la composition des comités constitués par celui-ci en son sein. Depuis sa création, le Comité des nominations a proposé au Conseil d’Administration la cooptation de M. Jean-Marc Espalioux en remplacement de M. Francis Mer, de M. Carron en remplacement de M. Bué, et de M. Bastide en remplacement de M. Tavernier. Jetons de présence L’Assemblée Générale du 2 mai 2001 a fixé à 530 000 euros le montant des jetons de présence au titre de l’exercice 2001. Ce montant a été reconduit pour l’exercice 2002. Dans ce cadre, le Conseil a décidé de l’attribution d’un montant fixe de 15 500 euros par Administrateur et censeur, et, au prorata de la présence, d’un montant complémentaire de 1 500 euros par séance du Conseil et par réunion de l’Assemblée Générale. Il a en outre été alloué un jeton supplémentaire d’un montant fixe de 10 000 euros aux Présidents des comités d’étude, et d’un montant variable de 1 500 euros par séance aux Administrateurs membres de ces comités. Le montant des jetons de présence versé au titre de 2002 a été de 529 729 euros, avant déduction fiscale pour les Administrateurs résidant hors de France. 4 9 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 5 0 Direction du Crédit Lyonnais Conformément à la possibilité offerte par la loi NRE et adoptée par le Conseil d’Administration, le 23 mai 2001, la présidence du Conseil d’Administration et la Direction générale sont dissociées. M. Jean Peyrelevade assure la présidence du Conseil d’Administration, veille à la stratégie générale du groupe ainsi qu’aux relations avec les principaux actionnaires, tandis que M. Dominique Ferrero, directement mandaté à cet effet par le Conseil, assure la direction générale, dans toutes ses composantes exécutives et opérationnelles*. La Direction s’organise autour des comités suivants : Le Comité stratégique, présidé par M. Jean Peyrelevade, comprend M. Dominique Ferrero, Directeur Général, et les membres du Comité Exécutif. Ce comité arrête la stratégie générale du groupe. Le Comité Exécutif, présidé par M. Dominique Ferrero, Directeur Général, comprend 5 autres membres nommés par lui : – M. Patrice Durand, Directeur Général délégué, responsable, d’une part, des activités de gestion d’actifs et, d’autre part, des flux et moyens de paiement, traitement des opérations et des fonctions juridique, informatique, immobilière et logistique ; – M. Alain Papiasse, Directeur Général délégué, responsable de la Banque de financement et d’investissement. Il supervise notamment les relations avec les entreprises et les institutionnels, les activités de marché et de conseil, la banque d’investissement, les financements structurés, le réseau international et la ligne-métier Private equity ; – M. Jacques Baudouin, responsable de la Banque de détail en France ; – M. Jérôme Brunel, responsable des ressources humaines et sociales du groupe ainsi que du développement des partenariats ; – M. Yves Perrier, responsable des finances du groupe. Il supervise la Direction des risques du groupe, ainsi que l’inspection générale et l’audit interne. Ensemble, ils assurent la direction du groupe dans les domaines opérationnel, organisationnel et administratif. * Mandats exercés par le Directeur Général : M. Dominique Ferrero est membre du Conseil de Surveillance d’Atos et Administrateur de Vinci et des Assurances Générales de France. Il a été Administrateur des Editions Gallimard et, au sein du groupe, de CLCI (fin de mandats en 2002). Le Comité de direction générale, présidé et composé par M. Dominique Ferrero, assure la gestion opérationnelle du groupe. Il se réunit une fois par semaine et examine tous les sujets liés à la politique commerciale, à l’organisation, au contrôle, à la communication et aux ressources humaines. Outre les membres du Comité Exécutif, il comprend : – Aline Bec, Direction des Systèmes d’Information et Direction des Services et Technologies Informatiques, – Jean Cédelle, Inspection Générale, – Nicolas Chaine, Direction de la Communication, – Bernard Darmayan, Direction des Risques du Groupe, – Bertrand Duval, Direction des Grandes Relations Entreprises, – Michel Delattre, Direction des Services à la Clientèle et des Flux, – Jérôme Grivet, Direction de la Stratégie et du Développement, – Michel Guigal, Direction des Marchés Particuliers et Professionnels, – Joël Jeuvell, Direction des Marchés de Capitaux, – Henri Mazzella, Direction du Marché Entreprises France, – Bernard Mignucci, Direction du Réseau International, – Marc Paix, adjoint à la Direction des Services à la Clientèle et des Flux, – Pierre Persico, Crédit Lyonnais Asset Management, – Pascal Poupelle, Direction des Relations Entreprises et Institutionnels, – Jacques Théveneau, Direction de la Banque d’Investissement, – Jean-François Verny, Secrétariat Général, – Jean-Pierre Wiedmer, Union des Assurances Fédérales. S’ajoutent à ces organes de direction des comités spécialisés* présidés par le Directeur Général ou un membre du Comité Exécutif. Les différents secteurs de risque sont examinés par quatre comités, qui se réunissent chaque trimestre : • le Comité ALM est chargé de la maîtrise des risques financiers du groupe pour la gestion du bilan ; • le Comité de portefeuille de crédit définit les politiques de crédit, par direction et par activité, du groupe. L’application des orientations définies par ce comité est elle-même suivie par des comités spécialisés : – le Comité des opérations, bihebdomadaire, la plus haute instance de décision en matière d’autorisations de financements, – le Comité des risques sensibles, trimestriel, analyse les dossiers les moins bien notés et statue sur les niveaux de provisionnement, • le Comité des risques de marché du groupe est chargé de suivre l’évolution des risques de marché et des dispositifs de surveillance ; ce comité se réunit aussi en formation restreinte, deux fois par mois, pour le pilotage continu de la politique arrêtée en ce domaine ; • le Comité des risques opérationnels est chargé du suivi et de la couverture de ces risques. * La mission et le fonctionnement de ces différents comités sont davantage précisés dans la partie “Gestion des risques” de ce rapport. 5 1 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DÉONTOLOGIE 5 2 assurer le respect maximal des règles Déontologie La poursuite de la chute des marchés financiers et les affaires survenues aux Etats-Unis ont entraîné, de la part des diverses autorités de tutelle dans le monde, un durcissement des règles relatives à l’information financière et aux obligations de bonne conduite professionnelle des métiers de la finance. Les banques ont été concernées dans toutes les composantes de leur activité, marchés, banque d’investissement et banque de particuliers. Des réglementations françaises strictes et appliquées de façon rigoureuse ont évité à la France de trop souffrir de cette crise de confiance. Le Crédit Lyonnais, pour sa part, avait mené, depuis plusieurs années, des actions de perfectionnement de ses standards en matière de gouvernement d’entreprise et de déontologie ou de prévention du blanchiment qui lui permettent de se situer au niveau des bonnes pratiques. Prévention des conflits d’intérêts La présence de tous les métiers de la banque et de la finance au sein du Crédit Lyonnais avait déjà justifié la mise en place de dispositifs de gestion de la circulation de l’information (“Murailles de Chine”) entre les activités susceptibles de générer des conflits d’intérêts ou de porter atteinte à l’intégrité des marchés. En 2002, ces dispositifs ont été mieux formalisés et rappelés aux collaborateurs concernés. Cela a permis de constater que les nouvelles réglementations, sur l’analyse financière par exemple, avaient été largement anticipées ; la mise à niveau s’est donc faite sans difficultés. 61 déontologues dont l’efficacité est renforcée par un dispositif de contrôle interne Devoir de conseil vis-à-vis de la clientèle La poursuite de la chute des indices boursiers a provoqué une croissance du nombre des réclamations de clients “particuliers”, inquiets de l’évolution de leurs investissements. Mais le nombre de cas où le devoir de conseil en matière de Bourse a été mis en cause par les autorités de tutelle ou de justice est resté très faible malgré leur caractère parfois très médiatique. Les efforts de sensibilisation du personnel aux règles de déontologie et l’intervention du réseau d’agences, des déontologues et du médiateur du Crédit Lyonnais expliquent probablement ce constat. Le Crédit Lyonnais continuera à porter beaucoup d’attention à la prise en compte de l’intérêt de ses clients et, tout particulièrement, de ceux qui se reposent sur ses conseils pour leurs opérations de placement. Lutte contre le blanchiment et les activités terroristes Le service Risk management sécurité financière est chargé pour le groupe Crédit Lyonnais de coordonner la lutte contre le blanchiment d’argent et d’identifier les fonds de terroristes. Sur un plan préventif, ce service, intégré à la Direction des risques du groupe, a pour missions : – l’élaboration et la mise à jour d’une cartographie des risques, – l’élaboration d’un manuel de référence adressé à toutes les unités du groupe, – la tenue et la mise à jour des listes embargos à des fins de surveillance des flux, – l’élaboration des normes applicables à toutes les unités, – le contrôle des chèques en provenance de pays à risques ; et sur un plan opérationnel : – le traitement des dossiers de blanchiment, – la responsabilité d’un comité mensuel, – la “due diligence” pour les unités du groupe, – les relations externes. les actions menées depuis plusieurs années au crédit lyonnais en matière de gouvernement d’entreprise et de déontologie ou de prévention du blanchiment concernent toutes les composantes de l’activité de la banque. 5 3 5 4 Ces missions sont destinées à assurer le respect maximal des textes législatifs et des directives internationales en anticipant parfois certaines évolutions. Pour atteindre ces objectifs, le service s’est abonné à des bases de données spécifiques qui lui permettent d’acquérir une connaissance approfondie des clients, prospects ou apporteurs d’affaires. En matière d’embargos, la mise en place d’une application informatique spécifique a permis de filtrer et d’étudier des transactions susceptibles de tomber sous le coup d’un embargo. En 2003, à partir de bases de données internes, des requêtes ciblées et périodiques vont êtres lancées afin d’identifier les comptes, les clients ou les flux à risques (de blanchiment). A chaque fois, il appartiendra à la cellule Sécurité financière de se prononcer, via le comité mensuel prévention du blanchiment, sur l’opportunité de la poursuite des relations. Organisation et activité de la déontologie L’effectif des déontologues s’est accru en 2002 (61 personnes contre 46 fin 2001), avec un renforcement plus marqué dans la gestion d’actifs et dans les activités de marché. L’efficacité des déontologues s’est trouvée renforcée par un recours croissant à un dispositif de contrôle interne lui-même plus efficace et une coopération étroite avec le département chargé des réclamations de la clientèle. Les règles internes d’éthique et de déontologie Elles ont été introduites à partir de 1989 et sont donc bien intégrées dans la culture du personnel. A titre indicatif, sont consignés dans les normes de déontologie les thèmes suivants : Au sein du groupe : – comportement personnel des collaborateurs et respect des personnes (égalité des chances, non-discrimination, respect de la vie privée, développement des capacités individuelles…) ; – respect du secret professionnel, en application des dispositions de la loi bancaire, pour protéger les informations concernant les clients ou concernant la banque elle-même ; – protection de l’image du Crédit Lyonnais et bon usage de ses biens ; – prévention et règlement des conflits d’intérêts entre la banque et ses collaborateurs ; – droit et devoir d’appel des collaborateurs soumis à des pressions en vue de les inciter à enfreindre les règles de déontologie. Dans les comportements avec l’extérieur : – les pratiques commerciales et la conciliation des intérêts des clients et de ceux de la banque, ainsi que de la qualité des services offerts à la clientèle ; – les relations avec les fournisseurs ; – les relations avec la presse ; – le respect des lois et des réglementations. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES une politique de communication régulière Le Crédit Lyonnais et ses actionnaires Evolution du Capital Composition du capital au 31 janvier 2003 Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 octobre 1999, le Conseil d’Administration a décidé, le 17 janvier 2002, de procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Lyonnais. Le 27 juin 2002, 4 652 728 actions nouvelles ont ainsi été créées, portant le nombre d’actions composant le capital du Crédit Lyonnais de 344 139 912 à 348 792 640 actions. Par ailleurs, le 2 septembre 2002, 1 786 698 actions gratuites ont été attribuées par l’Etat aux salariés ou anciens salariés ayant conservé leurs titres depuis la privatisation de la banque. Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 14 novembre 2002, a décidé d’autoriser, dans le cas où une offre publique d’achat et/ou d’échange serait déclarée recevable par le Conseil des marchés financiers, l’exercice immédiat des options de souscriptions d’actions attribuées aux dirigeants et à certains cadres du Crédit Lyonnais et de ses filiales, ainsi que la vente pendant la période de l’offre des actions souscrites. Dans ce cadre, 78 624 actions ont été souscrites avant la clôture de l’exercice, portant le nombre de titres constituant le capital du Crédit Lyonnais à 348 871 264 . Cette décision est destinée à permettre aux salariés du Crédit Lyonnais porteurs d’options de souscription d’actions, qui ont contribué au développement du Crédit Lyonnais, de ne pas perdre le bénéfice de leurs options en cas de dépôt d’une offre publique d’achat ou d’échange sur le Crédit Lyonnais. Le 22 novembre 2002, l’Etat a annoncé la mise en vente de 38,1 millions d’actions émises par le Crédit Lyonnais représentant environ 10,9 % de son capital suivant une procédure ouverte et concurrentielle. Au terme de cette procédure, le groupe BNP Paribas a été sélectionné comme allocataire de ces actions. Le 16 décembre 2002, le Crédit Agricole S.A. et SACAM Développement, filiale à 100 % des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, ont déposé auprès des autorités boursières françaises un projet d’offre publique portant sur les titres du Crédit Lyonnais en vue d’un rapprochement amical entre les deux groupes. 5 5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES 5 6 Au 31 janvier 2003, à la connaissance du Crédit Lyonnais, la répartition du capital et des droits de vote* était la suivante : actionnaires actions soumises aux règles du groupe d’actionnaires partenaires participation globale Nombre d’actions % du capital % des droits de vote Nombre d’actions % du capital % des droits de vote Groupe Crédit Agricole S.A. (1) 62 042 108 17,78 18,61 33 705 295 9,66 10,11 AGF (2) 35 185 387 10,08 7,34 20 222 914 5,80 6,07 AXA 18 548 561 5,32 5,56 18 520 561 5,31 5,56 Commerzbank 13 469 498 3,86 4,04 13 469 498 3,86 4,04 Banco Bilbao Vizcaya Argentaria 13 011 030 3,73 3,90 12 639 058 3,62 3,79 Banca Intesa 12 701 280 3,64 3,81 9 260 280 2,65 2,78 Salariés groupe Crédit Lyonnais 18 754 772 5,38 5,63 – – – 4 867 004 1,39 – – – – BNP Paribas 57 013 531 16,34 17,10 – – – Société Générale 13 278 907 3,81 3,98 – – – Public 100 020 736 28,67 30,03 – – – Total 348 892 814 100,00 100,00 107 817 606 30,90 32,35 Groupe Crédit Lyonnais (1) (1) Hors position de trading. (2) Parmi les actions détenues par AGF qui ne sont pas soumises aux dispositions du Groupe d’Actionnaires Partenaires, 10 706 043 actions sont privées de droits de vote jusqu’au 21 mars 2003. A la connaissance de la société, il n’existe pas d’autre actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert, 5 % ou plus du capital ou des droits de vote. * Les actions privées de droit de vote sont d’une part les actions détenues en autocontrôle et, d’autre part celles qui n’auraient pas été déclarées lors de franchissement de seuil selon les règles énoncées dans l’article 5 des statuts (cf. partie relative aux renseignements de caractère général). évolution du capital sur les 5 derniers exercices Nombre de titres créés Montant nominal de capital créé Capital social au 31 décembre 1997 Valeur nominale* Prime d’émission Nombre d’actions total Nouveau capital en euros 27, 44 52 166 250 1 431 484 838 9,15 156 498 750 1 431 484 838 1998 Division par trois de la valeur nominale des titres 104 332 500 Réduction de capital (réduction de la valeur nominale des titres de 60 FRF à 33 FRF) Augmentation de capital (apport de la clause participative) 0 (644 168 177) 5,03 644 168 177 156 498 750 787 316 661 122 409 913 615 821 941 5,03 1 792 872 531 278 908 663 1 403 138 602 (2 408 694 472) 278 908 663 1 403 138 602 (28 346 236) 278 908 663 1 431 484 838 907 172 992 326 588 887 1 676 201 216 (16 596 049) 326 588 887 1 692 797 265 15 748 322 326 588 887 1 692 797 265 Annulation du droit correspondant à la clause participative Augmentation de capital (incorporation de prime d’émission) 0 28 346 236 1999 Augmentation de capital (privatisation) 47 680 224 244 716 378 Augmentation de capital (incorporation de prime d’émission) 0 16 596 049 Boni de fusion (CRG) 0 5,13 2000 Augmentation de capital (OPE sur l’UAF) 9 915 708 51 395 758 5,18 320 443 292 336 504 595 1 744 193 023 Augmentation de capital (salariés) 4 490 974 23 277 915 5,18 111 110 761 340 995 569 1 767 470 939 3 144 343 16 287 697 5,18 80 610 033 344 139 912 1 783 758 636 4 652 728 24 116 191 5,18 111 734 546 348 792 640 1 807 874 827 78 624 407 527 5,18 1 821 817 348 871 264 1 808 282 354 21 550 111 699 5,18 512 042 348 892 814 1 808 394 053 2001 Augmentation de capital (salariés) 2002 Augmentation de capital (salariés) Augmentation de capital (levées d’options) 2003 Augmentation de capital (levées d’options) * Valeur implicite et arrondie après le 28 décembre 1998 : comme la loi le permet, la valeur nominale des actions n’est pas mentionnée dans les statuts et résulte de la division du montant du capital par le nombre d’actions existantes. 5 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES 5 8 Pacte d’actionnaires Un pacte d’actionnaires (“le Pacte”), destiné à assurer la présence au capital du Crédit Lyonnais d’un Groupe d’Actionnaires Partenaires (“GAP”) a été conclu le 29 juin 1999 à l’occasion de la cession de gré à gré réalisée lors du transfert du Crédit Lyonnais au secteur privé et conformément au cahier des charges. Aux termes de ce Pacte, les membres du GAP se sont consenti mutuellement un droit de préemption applicable à toute cession à un tiers ou à un membre du GAP de titres pactés, à savoir des titres acquis conformément au cahier des charges lors de la réalisation du transfert au secteur privé du Crédit Lyonnais ou en application du droit de rachat dont bénéficient les membres du GAP en cas de changement ou de prise de contrôle de l’un d’entre eux ou de droit de préemption. Ce droit de préemption joue également dans l’hypothèse d’une offre publique. Le Pacte expirera le 29 juin 2003 ; il se renouvellera ensuite par tacite reconduction pour des périodes successives de trois ans chacune, sauf dénonciation faite par l’un des membres du GAP au moins trois mois avant l’expiration de chacune des échéances du Pacte. Cette dénonciation a pour effet de délier le seul membre du GAP concerné. En outre, le droit de préemption expire par anticipation (i) si le pourcentage de capital et des droits de vote du Crédit Lyonnais représenté par le total des titres pactés vient à représenter moins de 10 % du capital et des droits de vote du Crédit Lyonnais, ou (ii) si une personne, y compris membre du GAP, vient à détenir, seule ou de concert, le contrôle majoritaire du Crédit Lyonnais, à l’issue d’une offre publique. L’action Crédit Lyonnais Historique boursier L’introduction en Bourse de l’action Crédit Lyonnais a été réalisée le 8 juillet 1999, le prix d’émission ayant été de 25,50 euros pour les actionnaires individuels et de 26,20 euros pour les investisseurs institutionnels. Le premier jour, à la clôture, l’action avait enregistré une hausse de 13,8 % et le volume échangé avait atteint 19 482 854 titres. Sur le second semestre 1999, l’action Crédit Lyonnais a gagné 78 % pour clôturer à 45,40 euros en fin d’année après un mois de décembre particulièrement animé. Pendant cette période, l’action a constamment surperformé l’indice CAC 40. Le 6 septembre, l’entrée de l’action du Crédit Lyonnais dans l’indice CAC 40 a entraîné un fort volume de titres échangés (7 888 503). évolution du cours de l’action et du volume de titres échangés 60 50 40 30 20 cours du titre crédit lyonnais 18/03/2003 17/02/2003 12/12/2002 17/01/2003 9/10/2002 11/11/2002 6/08/2002 6/09/2002 3/06/2002 4/07/2002 26/03/2002 30/04/2002 21/01/2002 21/02/2002 13/11/2001 14/12/2001 10/09/2001 11/10/2001 6/07/2001 volumes échangés 8/08/2001 2/05/2001 5/06/2001 27/03/2001 22/02/2001 22/01/2001 15/12/2000 12/10/2000 14/11/2000 9/08/2000 11/09/2000 2/06/2000 6/07/2000 2/05/2000 23/02/2000 27/03/2000 21/01/2000 17/11/1999 20/12/1999 13/09/1999 14/10/1999 8/07/1999 10 11/08/1999 16 000 000 14 000 000 12 000 000 10 000 000 8 000 000 6 000 000 4 000 000 2 000 000 0 0 L’année 2000 s’est déroulée dans un contexte moins porteur, particulièrement au second semestre où le marché était globalement baissier ; l’action Crédit Lyonnais a clôturé l’année à 37,20 euros. En octobre 2000 a été créé l’Euronext 100, nouvel indice européen comptant le titre Crédit Lyonnais parmi les cent valeurs qui le composent. Dès lors, il est venu s’ajouter au CAC 40 dans le suivi de la gestion indicielle de l’action. Le calcul rétroactif de l’Euronext 100 au 1er janvier 2000 montre que, sur cet exercice, le titre Crédit Lyonnais a évolué parallèlement à ces indices (Euronext 100 et CAC 40). Au cours du premier semestre 2001, l’action Crédit Lyonnais a continué à surperformer les deux indices CAC 40 et Euronext 100. Dès le début du second semestre, les marchés ont accusé une tendance à la baisse qui s’est accentuée le 11 septembre. Dans les jours qui ont suivi, le titre Crédit Lyonnais a baissé jusqu’à 34,05 euros. Il s’est redressé par la suite, et a clôturé l’année à 37,50 euros. Au cours de l’exercice 2001, le titre Crédit Lyonnais a donc gagné 0,81 % alors que le CAC 40 et l’Euronext 100 ont respectivement reculé de 21,97 % et de 19,73 %. Après un début d’année 2002 au cours duquel les cours de l’action ont peu évolué, reflétant la stabilité du marché, le titre Crédit Lyonnais s’est nettement détaché à compter de la fin février, amorçant une tendance haussière jusqu’au début mai, alors que les indices CAC 40 et Euronext 100 suivaient une évolution baissière. Par la suite, l’action a, peu ou prou, suivi le mouvement boursier du marché jusqu’au début du mois d’octobre. A compter de cette période, il a de nouveau surperformé le marché, à l’instar des autres valeurs du secteur bancaire. Ce mouvement à la hausse s’est très fortement accentué avec l’entrée au capital de BNP Paribas, rendue publique le 23 novembre 2002. Le cours s’est enfin stabilisé légèrement au dessous de 54 euros à compter de début décembre : l’annonce d’une offre publique par le Crédit Agricole sur le Crédit Lyonnais le 16 décembre n’a pas eu d’impact significatif à cet égard. Le titre a clôturé le 31 décembre 2002 à 53,30 euros. évolution du cours de clôture du titre crédit lyonnais, du cac 40 et de l’euronext 100 (base 100 au 7 juillet 1999) 240 190 140 crédit lyonnais cac 40 euronext 100 5 9 18/03/2003 28/02/2003 7/02/2003 7/01/2003 7/11/2002 6/09/2002 8/07/2002 7/05/2002 7/03/2002 7/01/2002 7/11/2001 7/09/2001 6/07/2001 7/05/2001 7/03/2001 8/01/2001 7/11/2000 7/09/2000 7/07/2000 8/05/2000 7/03/2000 7/01/2000 8/11/1999 7/09/1999 40 7/07/1999 90 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES 6 0 données boursières Capital social en nombre de titres 31/12/2002 31/12/2001 31/12/2000 31/12/1999 348 871 264 344 139 912 340 995 569 326 588 887 18,60 12,90 12,70 14,80 Capitalisation boursière (en milliards d’euros) BNPA (euros) 2,48 2,38 2,06 1,69 ANPA (2) (euros) 24,40 23,30 21,70 19,30 (1) P/ANPA (euros) 2,18 1,61 1,71 2,35 P E R (3) 21,50 15,80 18,10 26,90 Cours de clôture (euros) (4) plus haut plus bas dernier 54,00 28,96 53,30 45,75 34,05 37,50 49,80 34,99 37,20 54,00 25,75 45,40 (1) Bénéfice net par action (hors actions autocontrôle). (2) Actif net par action (hors actions autocontrôle). (3) Cours / BNPA. (4) Données relatives à l’ensemble de l’exercice (Source Euronext). Dividende Depuis la privatisation, le Crédit Lyonnais applique une politique de distribution de son résultat conforme à la pratique moyenne constatée sur la place de Paris, soit un taux de distribution de l’ordre de 30 %. Dans cet esprit, le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 29 avril 2003 un dividende net par action de 0,80 euro (soit 1,20 euro, avoir fiscal de 50 % inclus) et lui demandera de lui déléguer le pouvoir de fixer la date de détachement du coupon et de mise en paiement du dividende. Le montant de la distribution atteindra ainsi 279 millions d’euros correspondant à 32,7 % du résultat consolidé. Dividende net (euro) Dividende global (euro) Taux de distribution (2) (1) 2002 2001 2000 1999 1998 0,80 0,75 0,65 0,50 – 1,20 1,13 0,98 0,75 – 32,7% 31,8 % 31,6 % 29,6 % – (1) Avoir fiscal de 50 % compris. (2) Dividendes nets versés/résultat net part du groupe. Rentabilité pour l’actionnaire Le tableau ci-dessous présente le rendement global d’un investissement réalisé par un actionnaire individuel en action Crédit Lyonnais. Le calcul, fondé sur les cours de Bourse au moment de l’investissement (privatisation en 1999 ou début d’année dans les autres cas), prend en compte le réinvestissement des dividendes perçus (avoir fiscal compris). Pour l’investisseur ayant souscrit à la privatisation, il est tenu compte de l’attribution gratuite (1 pour 10) distribuée en janvier 2001. Tous les résultats sont donnés avant tout impact de la fiscalité. Ainsi, à titre d’exemple, l’actionnaire ayant souscrit à la privatisation du Crédit Lyonnais et réinvesti les dividendes perçus en cours de période en actions Crédit Lyonnais aurait enregistré un rendement annualisé moyen, à fin 2002, de 29 %. Durée de détention de l’action Rentabilité brute cumulée Rentabilité moyenne annualisée 1 exercice (2002) 42 % 42 % 2 exercices (2001 à 2002) 47 % 21 % 3 exercices (2000 à 2002) 23 % 7% 4 exercices* (1999 à 2002) 143 % 29 % * Souscription à la privatisation (juillet 1999) au prix de 25,50 euros. Programme d’achats d’actions Dans le cadre des autorisations données au Conseil d’Administration par les Assemblées Générales des 27 avril 2000, 2 mai 2001 et 24 avril 2002 d’acquérir sur le marché ou hors marché ses propres actions, dans la limite d’un nombre d’actions représentant 10 % du capital social, le Crédit Lyonnais a procédé, au cours des exercices 2001 et 2002, aux opérations d’achat et de vente suivantes : Achats Ventes Nombre de titres Cours moyen (en euros) 2001 3 069 029 36,88 2002 1 980 491 42,28 Cours moyen (en euros) Nombre de titres autodétenus à la clôture de l’exercice – – 3 769 744 883 231 42,85 4 867 004 Nombre de titres 6 1 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES ACTIONNAIRES 6 2 Plans d’options L’Assemblée Générale Extraordinaire du Crédit Lyonnais a, lors de sa réunion du 24 avril 2002, autorisé le Conseil d’Administration à attribuer aux dirigeants et à certains cadres du Crédit Lyonnais et de ses filiales des options de souscription d’actions jusqu’au 30 juin 2003 dans la limite de 3 500 000 actions. Cette résolution n’a donné lieu à aucune mise en œuvre de la part du Conseil d’Administration. Le tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques des trois plans en cours. Le Conseil d’Administration du 14 novembre 2002 a décidé, pour des raisons de gestion des ressources humaines, d’autoriser, dans le cas où une offre publique d’achat et/ou d’échange sur les titres de la banque serait déclarée recevable par le Conseil des marchés financiers, l’exercice immédiat de ces options ainsi que la cession des actions acquises dans le cadre des plans ou leur conversion au porteur pendant la période de l’offre. mise en œuvre des plans Date de l’Assemblée autorisant le plan d’options Date du Conseil fixant les modalités du plan Nombre d’actions susceptibles d’être achetées ou souscrites dont par le Président et les membres du Comité Exécutif (1) Nombre de bénéficiaires 1999 2001 2002 12 octobre 1999 27 avril 2000 2 mai 2001 18 novembre 1999 18 janvier 2001 17 janvier 2002 1 935 000 97 380 2 282 130 200 000 2 966 550 440 000 800 981 1 004 Date de départ d’exercice des options 18 novembre 2002 18 janvier 2004 17 janvier 2005 Date d’expiration 18 novembre 2006 18 janvier 2008 17 janvier 2009 28,01 euros 38,94 euros 36,76 euros Prix d’exercice (1) Présents au moment de l’attribution des options. Les actionnaires individuels Dans un environnement boursier difficile, la bonne tenue de l’action a incité certains investisseurs privés à réaliser leur plus-value sur le titre. Le nombre des actionnaires individuels s’est donc infléchi à environ 800 000 ; ce chiffre place toujours le Crédit Lyonnais dans les premières sociétés du CAC 40. Tout au long de l’année 2002, le groupe a poursuivi sa politique d’écoute et d’information des actionnaires individuels. Une politique d’écoute Le Comité consultatif composé de 12 membres, dont un actionnaire salarié, a été renouvelé partiellement en début d’année. Il a accueilli trois nouveaux actionnaires originaires de Bordeaux et de Paris et un actionnaire salarié parisien. Sa composition est représentative de l’actionnariat du Crédit Lyonnais. Le comité s’est réuni trois fois dans l’année. Il a : – participé à la préparation de l’Assemblée Générale 2002 et à celle de 2003 ; – exprimé son avis sur le plan de la communication actionnaires 2003 ; – proposé des améliorations sur le site Internet www.actionnaires.creditlyonnais.fr. Une enquête de satisfaction sur le contenu et la présentation de la Lettre aux Actionnaires a été réalisée au mois de juin 2002. Ses résultats ont pu être pris en compte dès la lettre de septembre 2002. Le N° Vert 0 800 17 17 17 a été enrichi de “pages” d’actualités sur le groupe et sur la vie du club. Il a enregistré 80 000 appels dont 5 700 ont donné lieu à un dialogue avec un collaborateur de l’équipe Relations Actionnaires. Il a aussi permis aux actionnaires clients de recevoir leur carte d’admission à l’Assemblée Générale sur simple appel. Une politique d’information continue Plus de 60 000 actionnaires ou investisseurs ont été contactés en 2002 pour participer aux 23 réunions organisées par le Crédit Lyonnais dans l’ensemble de la France. Quatre réunions (Lyon, Toulouse, Vincennes, Paris) ont permis aux actionnaires de dialoguer avec le Président, Jean Peyrelevade ou le Directeur Général, Dominique Ferrero. Des éclairages sur l’environnement économique et financier ont été donnés par les économistes du Crédit Lyonnais lors de ces rencontres. Des conférences réservées aux membres du Club ont été animées sur le thème des “warrants”, la transmission de patrimoine ou la présentation des résultats annuels. Au total, depuis trois ans, plus de 11 000 actionnaires ont participé à 62 réunions sur l’ensemble de la France. Les publications de la Lettre aux Actionnaires (quatre fois par an), d’un compte-rendu de l’Assemblée Générale et d’une synthèse de l’activité ont été maintenues. L’ensemble des documents financiers destinés aux actionnaires ainsi que le cours de l’action Crédit Lyonnais en temps réel sont disponibles sur le site Internet www.actionnaires.creditlyonnais.fr. 6 3 6 4 Les investisseurs institutionnels Des réunions d’information sont organisées à l’intention des investisseurs institutionnels et des analystes financiers, français et étrangers, au moment de la publication des résultats annuels et semestriels, à Paris et à Londres. Les résultats trimestriels sont présentés et commentés lors de conférences téléphoniques en français et en anglais. Le Crédit Lyonnais a par ailleurs participé, en 2002, à plusieurs conférences bancaires à Paris, à Amsterdam, à Venise et à New York et il a poursuivi son programme de rencontres individuelles avec des investisseurs institutionnels à Paris et sur les principales places financières européennes et nord-américaines, avec en moyenne, un déplacement par mois. Au mois de décembre 2002, dans le prolongement de l’annonce de l’offre amicale du Crédit Agricole, il a participé avec ce dernier, à un programme spécifique de communication : de nombreux investisseurs ont été rencontrés dans ce cadre en France, en Europe et aux Etats-Unis. agenda 2003 de la communication financière COMMUNICATION FINANCIÈRE DU GROUPE DENIS KLEIBER TÉL. : 01 42 95 67 89 FAX : 01 42 95 94 37 RELATIONS ACTIONNAIRES INDIVIDUELS BRIGITTE DRÈGE TÉL. : 01 42 95 43 21 FAX : 01 42 95 94 37 RELATIONS INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS CHRISTIAN VALLOIS TÉL. : 01 42 95 67 89 FAX : 01 42 95 94 37 14 FÉVRIER PUBLICATION DES RÉSULTATS ANNUELS 2002 29 AVRIL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES 14 MAI PUBLICATION DES RÉSULTATS DU 1ER TRIMESTRE 2003 30 JUILLET PUBLICATION DES RÉSULTATS SEMESTRIELS 2003 6 NOVEMBRE PUBLICATION DES RÉSULTATS DES 9 PREMIERS MOIS 2003 pour toute nouvelle manifestation ou un complément d’information, nous vous donnons rendez-vous sur le site www.creditlyonnais.com dans la section finance et actionnariat. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS optimiser la mobilité des ressources humaines Le Crédit Lyonnais et ses collaborateurs Le Crédit Lyonnais a poursuivi en 2002 la politique développée au cours des années antérieures, consistant à anticiper les évolutions nécessaires de son organisation et à les gérer en termes de ressources humaines avec autant de transparence et de flexibilité que possible. En effet, si toute entreprise doit anticiper et s’adapter aux évolutions de son environnement (en particulier aux évolutions démographiques importantes et à l’allongement probable de la durée de vie professionnelle), cela est particulièrement vrai pour le Crédit Lyonnais en France, dont la pyramide des âges est sensiblement déséquilibrée : presque 40 % des collaborateurs ont 50 ans ou plus. Ce phénomène, associé à l’évolution des organisations, des technologies et des métiers bancaires, exige de l’entreprise une forte capacité à optimiser la mobilité de ses ressources humaines. L’adaptation fine des effectifs aux besoins du Crédit Lyonnais France s’appuie largement sur une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, des dispositifs favorisant la mobilité fonctionnelle, ainsi que sur des départs volontaires (préretraites) de nature à permettre un renouvellement accru par recrutement externe. Au niveau du groupe, la même ligne politique de gestion prévisionnelle est recherchée lorsque cela est possible, en tenant compte des spécificités des différents marchés. 6 5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 6 6 Profil des collaborateurs (données du bilan social et sur le groupe) étudiants à temps partiel et contrats de formation en alternance effectifs crédit lyonnais france (hors monaco) En UTP* 2002 2001 Total CL France 29 009 29 243 dont % CDI 98,5 % 98,6 % dont % CDD 1,5 % 1,4 % En UTP* 2002 2001 Etudiants à temps partiel et contrats divers moins de mi-temps 228 219 Contrat d’apprentissage 437 418 Contrat de qualification 355 426 Afin de matérialiser les gains de productivité générés par les différents projets de réorganisation interne engagés au Crédit Lyonnais, un programme de préretraites CATS a été mis en œuvre. Le rythme de déploiement des projets a été adapté pour coïncider avec celui des départs. Le démarrage du programme de préretraites CATS 2002-2006 s’est traduit par une baisse de 588 UTP* en 2002. Cette politique a permis de maintenir un haut niveau d’embauche en CDI (1 376 UTP) afin de répondre notamment aux besoins commerciaux. *unité de temps plein. A fin 2002, le total des contrats de formation en alternance est en légère baisse (– 6 %) mais dans le même temps, 239 contrats ont été transformés en CDI contre 162 en 2001. Ces transformations représentent 19 % des recrutements de CDI et concernent en majorité des personnes de moins de 25 ans, ce qui contribue au rajeunissement des effectifs. la répartiton hommes/femmes au sein du crédit lyonnais 2002 2001 UTP* % UTP % Hommes 12 726 43,9 12 931 44,2 Femmes 16 283 56,1 16 312 55,8 Total 29 009 100,0 29 243 100,0 La part de femmes atteint 56 %, en très légère progression (0,3 point en un an, 0,7 point en deux ans). La proportion de femmes dans l’encadrement reste plus faible que celle des hommes, bien qu’en amélioration, leur poids parmi les cadres ayant augmenté d’environ 2 points en un an. Leur positionnement global est notamment taux d’encadrement dû à la forte féminisation des métiers d’accueil, 2002 2001 % Hommes/cadres 67,0 68,9 % Femmes/cadres 33,0 31,1 % cadres/effectif total 27,6 25,7 de chargées de clientèle particuliers dans le réseau et d’opérateurs de traitement. le recrutement 2002 Techniciens Femmes Contrats à durée indéterminée Hommes Cadres Femmes 1 022 61,1 % 38,9 % 2001 Hommes 354 42,1 % Techniciens Total 1 376 57,9 % Femmes Cadres Hommes Femmes 926 58,1 % Hommes 456 41,9 % 43,0 % Total 1 382 57,0 % dont transformation de CDD en CDI dont transformation contrats d’alternance en CDI 158 221 3 18 161 239 121 149 5 13 126 162 Contrats d’apprentissage signés dans l’année 229 - 229 244 - 244 Contrats de qualification signés dans l’année 204 - 204 223 - 223 Sur l’ensemble des embauches de cadres en contrats à durée indéterminée, la part de femmes est de 42,1 %, sensiblement supérieure à leur part actuelle parmi les cadres (33 %). *Unité de temps plein. 6 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 6 8 analyse des départs En nombre 2002 2001 2 426 2 118 328 0 0 981 368 749 552 169 263 178 251 705 Le turnover global pour les collaborateurs en Départs dont : Démissions Départs ARPE* Transferts de contrats vers d’autres sociétés Retraites, pré-retraites complètes Autres départs définitifs Sorties provisoires contrat à durée indéterminée s’établit à 7,8 % en 2002, contre 6,8 % en 2001 et 7,1 % en 2000. L’augmentation constatée est imputable au programme de préretraites CATS, qui, à lui seul représente 2,1 %, le taux des démissions marquant un recul de 0,7 point (1,1 % en 2002, contre 1,8 % et 1,6 % les années antérieures). * ARPE : Allocation de remplacement pour l’emploi. Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences Le 12 décembre 2001 était signé au Crédit Lyonnais France un “accord relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans le cadre du dispositif de cessation anticipée d’activité”, complément à l’accord de préretraites conclu en juillet 2001. Le dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est ainsi reconnu comme essentiel dans la conduite de la politique des ressources humaines et dans l’accompagnement des grandes décisions stratégiques de l’entreprise, dans l’intérêt des salariés. Il prévoit d’une part une réflexion globale paritaire et, d’autre part, des mesures spécifiques de gestion prévisionnelle du personnel de plus de 40 ans. La réflexion paritaire Le Crédit Lyonnais a engagé en 2002 des négociations avec les organisations syndicales sur ce thème. L’ambition d’une telle démarche, originale au sein des grandes entreprises françaises, le Crédit Lyonnais étant pionnier dans ce domaine, est double : d’une part, anticiper les grandes évolutions des ressources de l’entreprise (tant sur le plan des effectifs que sur celui des compétences), d’autre part, définir au plus tôt les actions permettant de répondre aux besoins futurs de recrutement, de mobilité professionnelle et géographique, et de formation. Les évolutions attendues d’ici à trois ans, concernant les principaux métiers de trois des grandes activités de la banque (banque de détail, traitements et services à la clientèle, informatique), ont d’ores et déjà été analysées de façon précise au cours de l’année 2002. Au-delà de ce premier état des lieux, qui concerne aujourd’hui plus de 20 000 salariés (soit environ les deux tiers des effectifs) et des projections réalisées métier par métier, l’ambition du Crédit Lyonnais est d’approfondir et de pérenniser, notamment au niveau de la méthode, cette approche, qui répond à un besoin clairement identifié d’anticipation et à ce titre, est accueillie de façon favorable par l’ensemble des acteurs : responsables ressources humaines, responsables opérationnels et organisations syndicales. Le “rendez-vous” carrière Il s’agit d’un entretien de gestion spécifique piloté par le gestionnaire de ressources humaines qui intervient à un moment clé de la vie professionnelle de collaborateurs qui capitalisent déjà une ou plusieurs expériences professionnelles, au sein du Crédit Lyonnais ou dans d’autres entreprises, et qui ont encore devant eux une phase importante de carrière. Tous les collaborateurs qui ont entre 45 ans et 48 ans sont concernés sans distinction, ainsi que ceux de plus de 48 ans qui en feront la demande avant 2006. Les enjeux sont importants pour le Crédit Lyonnais car sur 31 300 collaborateurs à fin 2001, 6 000 étaient dans la tranche d’âge concernée et 6 900 avaient entre 49 ans et 52 ans. Les “rendez-vous” carrière répondent à 3 objectifs principaux : – opérer un changement culturel tant auprès des collaborateurs, des gestionnaires de ressources humaines que des responsables hiérarchiques ; – faciliter l’adéquation hommes/besoins de l’entreprise, en identifiant l’éventail des secteurs d’activité vers lesquels les collaborateurs peuvent être orientés ; – maintenir au plus haut niveau la motivation des collaborateurs de plus de 45 ans. Un programme de formation conséquent a été mis en œuvre pour professionnaliser les gestionnaires de ressources humaines à la démarche d’orientation requise pour les “rendez-vous” carrière. A fin décembre 2002, plus de la moitié des 80 gestionnaires ont ainsi bénéficié de deux jours de formation et d’un coaching lors de leurs premiers entretiens, réalisé par un consultant extérieur à l’entreprise. Des outils innovants ont été également spécifiquement élaborés pour faciliter l’interactivité pendant l’entretien. Une préparation en amont de l’entretien est réalisée par le collaborateur par le biais d’un livret préparatoire transmis et commenté par son responsable hiérarchique. Au cours de l’entretien, grâce au concours du gestionnaire de ressources humaines et à l’aide des outils, le collaborateur identifie ses compétences et aptitudes principales, qui sont ensuite rapprochées des secteurs d’orientation caractérisant les grandes activités du Crédit Lyonnais. A l’issue de l’entretien, le collaborateur reçoit une fiche de synthèse reprenant ses principales compétences et aptitudes ainsi que le ou les secteurs d’orientation identifiés. Il peut, s’il souhaite avoir plus d’informations sur un secteur donné, bénéficier d’un plan de visite dans ledit secteur. Il peut également, en accord avec le gestionnaire, demander un bilan de compétences complémentaire en toute confidentialité afin, par exemple, d’affiner certaines pistes d’orientation internes ou externes. Le calendrier de mise en œuvre de ce programme ambitieux de gestion des collaborateurs de plus de 45 ans est le suivant : à fin 2003, quelque 2 000 collaborateurs devraient avoir été reçus. 6 9 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 7 0 L’accord relatif au travail à temps partiel est le fruit de plus d’une année de négociations. Il se substitue à l’ancien accord-cadre de 1983, qu’il était devenu nécessaire d’adapter et de moderniser afin de prendre en compte les dispositions nouvelles contenues dans la loi Aubry 2 du 19 janvier 2000, et les contraintes nées des changements intervenus dans l’organisation et le fonctionnement de l’entreprise au cours des dernières années. Le nouveau dispositif vise également à répondre aux aspirations des salariés en favorisant l’équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Les principales nouveautés concernent la création d’un régime de travail à 90 % et d’un régime de temps partiel pour raisons familiales. La durée du temps de travail pour la majorité des salariés à temps plein du Crédit Lyonnais est de 1 600 heures par an. Des régimes de travail diversifiés ont été mis en place au Crédit Lyonnais France. Au total, 13 % de l’effectif payé au 31 décembre 2002 bénéficie d’une formule de travail à temps partiel (16 % des techniciens et 7 % des cadres). Hors préretraites progressives et temps partiel médical, le temps partiel est à 96 % le fait des collaboratrices. Sur les trois dernières années, le poids du temps partiel marque une baisse, du fait de l’option de retour à temps plein offerte aux personnes à temps partiel à l’occasion du passage aux 35 heures. L’accord du 9 juillet constitue une nouvelle phase du développement de l’accès des instances représentatives du personnel et des organisations syndicales à la messagerie et à l’intranet du Crédit Lyonnais. Il améliore les modes d’accès aux équipements mis en place et, surtout, étend son champ d’application aux Comités d’établissement et aux coordinateurs syndicaux régionaux. D’autres négociations ont été ouvertes en 2002, parmi lesquelles la négociation sur le passage des responsables d’unités commerciales en cadres autonomes, qui s’est poursuivie tout au long de l’année. Le SNB et la CFTC ont d’ores et déjà annoncé leur signature sur ce projet, qui vise principalement à améliorer la reconnaissance statutaire et financière des responsables d’unités commerciales. Adopté en 2002, le rythme désormais mensuel des séances ordinaires de Comité central d’établissement favorise un dialogue social riche et régulier au niveau national. De plus, cette nouvelle programmation a permis une meilleure articulation avec le fonctionnement des Comités d’établissement. Celui-ci a trouvé en 2002 son équilibre, après une année de transition marquée par une adaptation à la nouvelle configuration en 9 Comités d’établissement. En définitive, les nouveaux périmètres ont contribué à repositionner les comités à un niveau pertinent pour mener un dialogue social de qualité. état du dialogue avec les partenaires sociaux 6 accords nationaux ont été signés avec les organisations syndicales en 2002. Dates Liste des accords Signataires 8 janvier 2002 Accord d’entreprise relatif au travail à temps partiel CFTC, CGT, FO, SNB 29 janvier 2002 Accord salarial pour l’année 2002 SNB 6 mai 2002 Avenant n° 2 de révision à l’accord du 26 juin 1998 relatif au Compte Epargne Temps CFTC, FO et SNB 24 mai 2002 Accord de participation des salariés aux résultats de l’entreprise CFTC, SNB 9 juillet 2002 Accord relatif à l’utilisation par les instances représentatives du personnel et les organisations syndicales de la messagerie interne et de l’intranet CFDT, CFTC, CGT, FO et SNB 9 octobre 2002 Avenant n° 1 à l’accord d’entreprise relatif à la cessation anticipée d’activité du 12 juillet 2001 CFTC, FO et SNB Cadre de vie Au-delà des aides relativement classiques dont bénéficie le personnel en raison de circonstances familiales (aides directes telles que les allocations de crèche et de garde d’enfants, ou indirectes, via les subventions au Comité d’entreprise), le Crédit Lyonnais gère depuis longtemps deux institutions particulières : un centre de consultations médicales et une crèche. Centre de consultations médicales à Paris Au Crédit Lyonnais, un centre de consultations médicales existe depuis 1901. Il est situé à proximité du siège central. Ce centre, qui n’a aucun caractère obligatoire, permet au personnel de consulter gratuitement des médecins spécialistes sur le lieu de travail. Il ne dispense pas de soins. Par assimilation avec les centres de soins (ex-dispensaires), il doit recevoir tous les cinq ans l’agrément de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales d’Ile-de-France. Dirigé depuis 1993 par le professeur Khayat, chef du service d’oncologie médicale à l’hôpital de la Salpêtrière, le centre compte 4 médecins généralistes et 23 spécialistes réputés dans les principales disciplines médicales. En 2002, 7 345 consultations ont été données. Crèche Le Crédit Lyonnais a ouvert sa première crèche, à proximité de son siège parisien, en 1945. La crèche répond à des normes légales et réglementaires, sous contrôle de la Direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé de la ville de Paris, et dispose d’un agrément pour 70 lits. Les enfants, de quelques mois à trois ans, y sont accueillis par un personnel spécialisé, salarié de l’entreprise. Intégration des personnes handicapées Dans le cadre des dispositions de la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés, la politique d’intégration volontariste menée par le Crédit Lyonnais s’est manifestée notamment par un partenariat avec l’Agefiph (Association nationale de gestion de fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), depuis avril 2000, renouvelé pour 2003 et 2004 par la signature d’une nouvelle convention. L’expression claire de la volonté politique du Comité Exécutif est relayée par des actions de sensibilisation envers l’ensemble du personnel. La création et l’implication d’un réseau de 20 correspondants, piloté et animé par une structure dédiée “intégration des personnes handicapées” de 7 personnes, permet une action efficace. Au 31 décembre 2002, 1 455 personnes handicapées sont recensées au Crédit Lyonnais France. Les objectifs prioritaires et réalistes des actions en faveur des personnes reconnues bénéficiaires de la loi de 1987 au Crédit Lyonnais sont : – Le recrutement En 2002, 22 contrats d’embauche ou de stage ont été signés avec des nouveaux collaborateurs handicapés, au Crédit Lyonnais France. Des opportunités n’ont pu être saisies, en particulier pour des contrats de formation en alternance, par manque de candidats répondant aux compétences requises. – Le maintien dans l’emploi Aménagements de postes, formations spécifiques, accompagnements individualisés répondent aux problématiques diverses qui sont rencontrées. – La formation des personnes handicapées et l’adaptation de leur environnement Adaptation des rythmes des formations standards, implication du collectif de travail, tutorat : chaque situation demande une solution particulière. 7 1 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 7 2 Enquête de satisfaction du personnel, fidélisation des employés, intégration des jeunes embauchés Enquête de satisfaction auprès du personnel Comme chaque année depuis 1994, le Crédit Lyonnais a réalisé en mai 2002 un sondage auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble de son personnel en France, confié à l’institut IPSOS. 1500 collaborateurs, dont les noms sont tirés au sort, sont interrogés par téléphone. Les résultats sont restitués sous forme de statistiques au Crédit Lyonnais et sont ensuite communiqués à l’ensemble du personnel via les supports de communication du groupe. Les thèmes abordent les motifs de satisfaction, et d’insatisfaction, concernant l’ensemble de la vie professionnelle : éléments de motivation, rémunération, formation, relations sociales, conditions de travail, ambiance, relations hiérarchiques, organisation, perception des changements, moyens d’information et connaissance de l’entreprise. Ces résultats, analysés par grands métiers, permettent d’apprécier le climat social, mais aussi d’identifier des domaines sensibles, des points forts et des axes de progrès. Cette étape quantitative est complétée et précisée par une approche plus qualitative, au travers de groupes d’expression réalisés par l’institut de sondage. Les résultats du baromètre social, ainsi que la synthèse du bilan social de l’entreprise sont systématiquement diffusés sur l’intranet du groupe : CoLor. satisfaction professionnelle (cumul des réponses “satisfait” et “très satisfait” en %) 82 83 ambiance 66 87 82 80 intérêt du travail 67 67 50 possibilité de formation 63 49 45 reconnaissance des efforts et mérites 56 42 36 possibilités d’évolution Enquête auprès des nouveaux recrutés Dans un contexte marqué par une politique de renouvellement important des effectifs (3 500 nouveaux collaborateurs intégrés en contrat à durée indéterminée sur les trois dernières années au Crédit Lyonnais France), et par l’évolution des attentes des jeunes générations, l’intégration devient un enjeu crucial pour l’établissement. En dépendent notamment, la création d’un lien social entre le salarié et l’entreprise et la fidélisation durable des collaborateurs. Alors même que le Crédit Lyonnais connaît un taux de fidélisation élevé, il a lancé, en 2002, une réflexion de fond sur ses processus d’intégration en vue de les améliorer et d’affiner sa connaissance des attentes des nouveaux embauchés pour mieux y répondre. Une enquête a été réalisée en juillet 2002, dont l’objectif était d’identifier les facteurs facilitant, ou entravant l’intégration des nouveaux recrutés. Pour analyser ces facteurs, 1 300 questionnaires ont été envoyés à l’ensemble des collaborateurs recrutés en 2001 par le Crédit Lyonnais en France. Les questions portaient sur les différentes étapes de l’intégration que sont l’accueil dans l’entreprise, la prise de poste, l’accompagnement opérationnel et le suivi en termes de ressources humaines (gestion, formation). Des entretiens individuels ont ensuite été réalisés afin de préciser certains aspects. Une synthèse des résultats a été diffusée dans les supports d’information du groupe. Cette enquête a permis d’identifier des périodes sensibles et a donné lieu à la création de groupes de travail portant notamment sur la conception du stage d’intégration. L’enquête a mis en lumière les éléments suivants : – 87 % des nouvelles recrues sont satisfaites de leur intégration ; – le processus de recrutement, l’accueil, les entretiens d’évaluation et de suivi d’intégration, le rôle joué par la ligne-métier ressources humaines ont été évalués très favorablement ; – restent à améliorer : le “juste à temps” des formations et, dans certains cas, l’accueil de proximité. extrait des résultats du baromètre social 2002 secteur banque et assurances en europe niveaux de satisfaction exprimés à l’égard des différentes composantes de la vie professionnelle, comparés aux résultats du secteur banque et assurances européen et à la moyenne des entreprises françaises, tous secteurs d’activité confondus. crédit lyonnais moyenne des entreprises en france 7 3 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 7 4 Pour accompagner cette politique d’intégration, une mallette d’accueil est dorénavant remise à tout nouvel embauché afin de lui donner des repères, des informations et des orientations concrètes destinées à faciliter son arrivée dans l’entreprise. Une “charte d’accueil”, véritable engagement de l’ensemble de l’entreprise à l’égard des nouveaux arrivants, sera instaurée durant le premier semestre 2003 avec pour objectif de sensibiliser et d’impliquer tous les acteurs à l’accueil de proximité et d’homogénéiser les pratiques. Enfin, plusieurs groupes de travail ont pour mission de faire évoluer le “juste à temps” des formations, la politique de tutorat et de refondre le séminaire d’intégration destiné aux cadres nouvellement embauchés. L’ensemble de ces actions souligne l’importance que l’entreprise accorde à l’intégration pérenne des nouveaux arrivants, gage d’une bonne coopération entre les différentes générations. Le plan de stock-options : un outil de fidélisation Les options de souscription d’actions constituent un outil de fidélisation des collaborateurs leur permettant d’acquérir des actions de leur entreprise à des conditions préférentielles. Dans cette optique, le Crédit Lyonnais a mis en place trois plans de souscription (1999, 2001 et 2002) sur une population de cadres supérieurs et de cadres à potentiel. Le nombre de bénéficiaires est passé de 800 en 1999 à 1 004 pour le plan 2002. Une illustration de l’attention portée à la satisfaction du personnel : la Direction des services et traitements informatiques Les métiers de l’informatique et de l’organisation sont habituellement marqués par un taux de rotation du personnel élevé et par un marché de l’emploi très fluctuant, rendant l’exercice de recrutement souvent difficile. Très tendu en 2000 et au premier semestre 2001, le marché est devenu ensuite plutôt atone. Dans ce contexte, le Crédit Lyonnais France a poursuivi une stratégie d’internalisation accrue visant à renforcer la maîtrise des projets, et a recruté ainsi environ 400 collaborateurs en trois ans. Une attention particulière est portée à la formation des embauchés. D’importants moyens de communication interne sont déployés pour intégrer les collaborateurs de ces métiers, outre la classique convention annuelle ; par exemple des petits déjeuners permettent des échanges libres entre management et collaborateurs. La gestion a pour objectif de permettre des parcours de carrière diversifiés et d’assurer une équité de traitement, tandis que la politique de rémunération vise à promouvoir la performance. Les médias électroniques sont privilégiés pour assurer une bonne transparence : boite à lettres “RH”, bourse des emplois dédiée. Cette politique contribue à maintenir le turnover sur ces métiers très en deçà de celui du marché (environ 1,3 % sur un an contre 4 % sur le marché). Formation et évaluation des compétences La “démarche compétences” au Crédit Lyonnais Depuis 1998, le Crédit Lyonnais est entré dans une “démarche compétences” dont les objectifs s’inscrivent dans une politique de ressources humaines à long terme : – évaluer les collaborateurs à partir des compétences requises pour leur emploi ; – mettre en place des plans de professionnalisation individualisés : développer les compétences nécessaires aux collaborateurs pour leur poste ; – faciliter la gestion des collaborateurs par les compétences, en particulier pour les collaborateurs du groupe à haut potentiel. Les enjeux d’une telle démarche sont importants tant pour l’entreprise qui recherche en permanence une amélioration des performances que pour les collaborateurs qui souhaitent être des acteurs à part entière de leur parcours professionnel et qui ont besoin que l’entreprise leur dise clairement ce qu’elle pense d’eux. De fait, tous les collaborateurs du Crédit Lyonnais sont concernés par l’évaluation qui se déroule une fois par an entre novembre et décembre. Environ 85 % d’entre eux sont effectivement évalués. L’évaluation s’effectue à partir de trois supports principaux : – le référentiel de compétences de l’emploi du collaborateur évalué, – le plan de professionnalisation individuel, – l’évaluation globale de la tenue de poste qui, au-delà des compétences mises en œuvre par le collaborateur, apprécie ses performances et le positionne sur une échelle de A à E (A étant le niveau d’excellence). Les référentiels de compétences sont établis à partir de groupes de travail composés systématiquement de professionnels du métier concerné et de représentants des ressources humaines. Ainsi, entre 1998 et 1999 ce sont quelque 160 référentiels de compétences par emploi qui ont été conçus pour être exploités dans le cadre du processus d’évaluation du Crédit Lyonnais dès 1999. En 2001, un référentiel de compétences relationnelles et managériales à destination des encadrants sans référentiel spécifique métier a été construit, complété en 2002 d’un référentiel dit de “compétences clés” pour les cadres supérieurs de l’entreprise. A ce jour, les référentiels de compétences par emploi couvrent plus de 90 % des métiers de la banque. Au Crédit Lyonnais, trois domaines de compétences ont été identifiés : technique, relationnel et méthodologique. Toutes les compétences sont répertoriées dans un dictionnaire des compétences. La “démarche compétences” est aujourd’hui bien appropriée par les différents acteurs de l’entreprise. Le Crédit Lyonnais est entré depuis l’année 2000 dans une phase de maintenance et d’optimisation de celle-ci, avec une volonté de grande transparence envers les collaborateurs quant à l’exploitation des informations issues de l’évaluation. Depuis 2002, tous les collaborateurs qui deviennent pour la première fois encadrants ainsi que tous ceux qui accèdent à un poste de gestionnaire de ressources humaines, bénéficient d’une formation spécifique à l’entretien d’évaluation. Charge à eux d’accompagner ensuite leurs collaborateurs dans cette démarche. 7 5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE CRÉDIT LYONNAIS ET SES COLLABORATEURS 7 6 La formation des responsables hiérarchiques Au-delà des formations métiers répertoriées dans le catalogue des actions de formation des directions du Crédit Lyonnais, un vaste programme de professionnalisation managériale a été lancé en 2002. Il concerne tous les collaborateurs cadres de l’entreprise qui seront dorénavant accompagnés à chaque moment pivot de leur vie d’encadrant. Trois niveaux de formations ont ainsi été élaborés et correspondent à : – la première fois qu’un collaborateur devient encadrant : niveau manager prise de poste ; – l’accession à un niveau de responsabilité managériale élargi (par exemple, en nombre de collaborateurs) : niveau manager confirmé – l’accession à un niveau de management dit “stratégique” (pour les collaborateurs occupant l’un des 200 postes à plus haut niveau de responsabilité du Crédit Lyonnais) : niveau manager stratégique. Le bilan social Il est établi chaque année un bilan social, document mis à la disposition du public sur demande. Une brochure de synthèse des principales données du bilan social est adressée à l'ensemble des collaborateurs. Epargne salariale La politique suivie en 2002 a visé à offrir un meilleur service aux porteurs de parts et à leur permettre plus de souplesse dans la gestion de leur épargne salariale : valorisation et opportunité de cession quotidienne du fonds d’actionnariat salarié, possibilité de cession à prix plancher et meilleure lisibilité du relevé d’épargne salariale. Parallèlement, a été poursuivie la simplification du dispositif d’épargne salariale au Crédit Lyonnais en aménageant notamment la gamme des fonds communs de placement. Le Crédit Lyonnais a, en outre, poursuivi le développement de l’actionnariat salarié dans le groupe en France et à l’international en procédant au cours du deuxième trimestre à la troisième augmentation de capital réservée aux collaborateurs. Les salariés du Crédit Lyonnais bénéficient d’un système d’intéressement prévu par l’accord signé en juin 2001 pour les exercices 2001 à 2003. Les montants distribués à ce titre, au cours des cinq derniers exercices se sont élevés à : 10 millions d’euros au titre de l’exercice 1998, 28 millions d’euros pour 1999, 32 millions d’euros pour 2000, 8 millions d’euros pour 2001 et 49 millions d’euros pour 2002. partenariat avec le Louvre la convention de parrainage du site internet du louvre offre la possibilité aux collaborateurs du crédit lyonnais d’accéder au musée dans des conditions préférentielles pendant la durée du partenariat. les bénéficiaires sont les salariés du crédit lyonnais et ceux des filiales majoritaires, en contrat à durée indéterminée, en activité pendant cette période. environ 35 000 cartes nominatives ont été remises aux intéressés. Filiales : impact des activités sur le développement régional et les populations locales Crédit Lyonnais Americas Le Crédit Lyonnais Americas a mis en place un ensemble d’avantages sociaux qui va au-delà des strictes exigences réglementaires mais qui est conforme aux pratiques locales de la profession. Ces avantages comprennent, par exemple, divers programmes d’assurance (décès, invalidité, retraite…) à la charge du Crédit Lyonnais Americas, des jours de congés payés supplémentaires, des financements à conditions préférentielles. Le Crédit Lyonnais Americas accorde également une importance toute particulière au respect des dispositions légales en matière de lutte contre la discrimination et le harcèlement sexuel, comme le montre le rapport fourni spontanément chaque année aux autorités américaines pour détailler la composition du personnel. Ces dispositions forment un chapitre spécifique du règlement intérieur de l’entreprise et leur violation est sanctionnée par des mesures disciplinaires. Zone Afrique subsaharienne En Afrique subsaharienne, des dispositions sociales particulières ont également été développées. Dans ces pays, les systèmes de retraite étant souvent quasi inexistants, un dispositif de retraite complémentaire a été mis en place dans toutes les unités. De même, en matière d’assurance médicale, ont été mis en place, pour le personnel local des unités de la banque, des systèmes de mutuelles pour les salariés (avec participation de la banque) ou une garantie médicale négociée avec une compagnie d’assurances installée localement. En ce qui concerne la formation, plusieurs programmes sont proposés aux collaborateurs : stages d’intégration, cycles de formation technique ou de formation managériale, formation commerciale, et poursuite de la formation professionnelle en vue de l’obtention de diplômes bancaires. Au sein de la Direction Afrique Moyen-Orient réside la volonté de promouvoir les cadres locaux. En effet, cette région a tout récemment élargi son approche en matière de mobilité fonctionnelle et géographique des cadres à l’ensemble de ses filiales africaines, permettant ainsi l’enrichissement mutuel des filiales, l’accélération des possibilités de promotion des collaborateurs les plus compétents et le sentiment d’appartenance au groupe. En ce qui concerne le futur recrutement de cadres, le Crédit Lyonnais privilégie au travers, notamment, d’une présence régulière au forum de recrutement organisé tous les ans à Paris par la société Africa Search, l’embauche de jeunes cadres africains qui souhaitent revenir dans leur pays. 7 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE RELATIONS AVEC LES CLIENTS 7 8 mesurer en permanence la satisfaction des clients Relations avec les clients L’engagement du Crédit Lyonnais au regard de la qualité du service rendu à ses clients est matérialisé depuis 1995 par une Charte Qualité. Depuis lors, de nombreuses actions ont été entreprises dans ce sens. L’écoute des clients Le Crédit Lyonnais a mis en place plusieurs baromètres de mesure de la satisfaction de la clientèle pour le réseau d’agences ainsi que pour les nouveaux canaux de distribution (plates-formes téléphoniques, sites Internet). Les résultats de ces baromètres sont analysés de manière à trouver des pistes d’amélioration du service rendu aux clients et aux non-clients. On peut citer en exemple d’action consécutive à ces enquêtes, l’amélioration de l’accueil par la création de référentiels de comportement spécifiques à chaque fonction. Un bilan de ces enquêtes est mis chaque année à la disposition de la clientèle. L’édition 2002 fait ressortir un degré de satisfaction comparable à celui de l’année précédente : 89,5 % des clients du Crédit Lyonnais se déclarent satisfaits. Les engagements formels Depuis 1996, le Crédit Lyonnais s’engage dans le cadre de l’opération En temps et en heure à respecter certains délais vis-à-vis de sa clientèle pour la réalisation de différentes prestations. Si le Crédit Lyonnais ne respecte pas l’un de ses engagements, une contrepartie est versée au client qui en fait la demande. A titre d’exemple, la banque s’engage à délivrer une carte bancaire provisoire dans les deux jours ouvrés suivant la demande du client, en cas de perte ou de vol d’une Carte Premier. Lorsque cet engagement n’est pas respecté, le Crédit Lyonnais verse une indemnité de 10 euros à tout client qui en fait la demande. Une centaine de demandes d’indemnités de clients a été recensée en 2002. Les relations avec la clientèle Le Crédit Lyonnais dispose d’un service Relations Clientèle ayant pour missions la prise en charge et le traitement des réclamations non résolues en agences, ainsi que le reporting auprès de la Direction Générale du nombre et de la nature des réclamations. Il met au point différents supports (guide, documentation, assistance aux réponses…) pour améliorer le traitement local des réclamations. Il propose aussi des axes d’amélioration. Ce service a traité 18 000 interventions en 2002. Ce chiffre est en légère hausse par rapport à 2001 (16 000 interventions), à l’image de l’ensemble du secteur bancaire. Une enquête de satisfaction des utilisateurs de ce service (700 clients interrogés chaque année), permet de valider ou de modifier son mode d’intervention. Ce service a obtenu en juillet 2002 la certification ISO 9001 (version 2000) pour ses activités de gestion des réclamations, demandes d’information des clients et non-clients et des demandes d’assistance du réseau d’agences (voir ci-après “les certifications ISO”). Par ailleurs, le comité consultatif national du crédit et du titre, créé par la loi bancaire du 24 janvier 1984, est le lieu privilégié du dialogue entre les banques et leurs clientèles. La Fédération bancaire française et les représentants des grands réseaux bancaires participent activement aux travaux, et à l’élaboration de propositions visant à améliorer la relation banque-client. Afin de donner une assise plus grande à sa représentativité, depuis 1998, ce comité se réunit en formation élargie, permettant à toutes les organisations de consommateurs représentatives au sens de la loi, et aux organisations caritatives, de s’exprimer. De façon plus spécifique, le Crédit Lyonnais a l’honneur de représenter la profession bancaire au sein de la délégation du Medef qui siège au Conseil national de la consommation, et apporte en particulier son expertise sur tous les thèmes transverses (mise en place de l’euro, loyauté des pratiques commerciales, publicité ou dossiers européens). Le médiateur Le Crédit Lyonnais a institué une procédure de médiation dès 1996, avant que ceci soit imposé par la loi Murcef de 2001. La Charte de la Médiation du Crédit Lyonnais a pour objet de faciliter le règlement amiable des différends pouvant apparaître avec la clientèle. Cette Charte définit la fonction de médiateur ainsi que ses domaines d’intervention. Le médiateur est une personnalité indépendante, missionnée pour deux ans. Michel Guillaume, Conseiller d’Etat, exerce cette fonction depuis janvier 2002. 7 9 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE RELATIONS AVEC LES CLIENTS 8 0 Les coordonnées de la Médiation figurent, depuis cette année, sur la documentation destinée aux clients dans les agences, et, depuis décembre 2002 sur les relevés de compte bancaire. De ce fait, le nombre de lettres adressées au médiateur a fortement augmenté en 2002. Conformément à la Charte, ces courriers sont transmis au service Relations Clientèle pour étude et tentative de règlement préalable. Le nombre des avis rendus par le médiateur est stable en 2002, autour de 30 par an (soit 4 % des réclamations reçues). Les avis ont porté pour une large part sur les titres et les crédits. Le programme Avantage En 1998, le Crédit Lyonnais a lancé un programme de fidélisation à destination de sa clientèle. Ce programme, libre et gratuit, compte 1 700 000 adhérents à ce jour. Les adhérents cumulent des points sur leurs comptes bancaires. Parmi les choix proposés, ils peuvent décider d’utiliser ces points pour faire des dons au Centre français de protection de l’enfance (CFPE), association qui vient en aide, chaque année, à plus de 11 000 enfants de tous âges dans le monde entier. Le Crédit Lyonnais aide le CFPE dans les domaines de l’éducation, de l’alimentation ou de la santé. Plus de 400 000 euros ont ainsi été versés au CFPE, en 2002, par les clients adhérents au programme Avantage du Crédit Lyonnais. Sécurité En vue d’améliorer la protection des personnes et des biens et de lutter contre les diverses formes de criminalité, différentes actions ont été entreprises au cours de l’année écoulée. Le nouveau concept d’automatisation des agences apporte une sécurité accrue grâce notamment à la mise en œuvre d’une succession de dispositifs techniques performants améliorant les capacités de réaction. En 2002, 24 agences automatisées ont été livrées, et plusieurs dizaines sont en cours de réalisation. Le programme annuel d’investissement en équipements s’est poursuivi, notamment par l’amélioration des systèmes de télésurveillance et de vidéo. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en conformité des agences au décret Transports de fonds, un groupe projet a été mis en place pour piloter l’adaptation de l’ensemble du réseau (2000 sites en France) aux nouvelles normes de sécurité. Il s’agit de sécuriser le parcours du convoyeur ainsi que le local technique où il prépare et manipule les fonds, pièces et billets. Enfin, de nombreux stages de formation ont été dispensés à près d’un millier de collaborateurs en agence, et plus de 70 exercices d’évacuation ont été réalisés, dans les immeubles de plus de 50 personnes. Le suivi de la qualité et la mise en place d’actions correctives Le Tableau de bord qualité a été créé pour évaluer la différence entre les résultats obtenus et les objectifs définis. En 2002, les démarches engagées ont permis d’améliorer l’accueil des clients et non-clients dans les agences, le traitement des réclamations, l’édition des relevés de compte, le traitement des dossiers d’assurance vie, la disponibilité des canaux de banque à distance (dont Internet). Chaque année, les différents métiers élaborent un plan d’action qualité qui s’appuie sur les orientations définies par le Comité Exécutif. Le plan d’action qualité est un véritable contrat de progrès ; il constitue un engagement fort du management et vise des résultats mesurables. Il vise notamment à identifier les attentes des clients, développer des engagements explicites, sécuriser les prestations, maîtriser les relations avec les fournisseurs et mener les actions correctives et préventives prioritaires. Une unité du groupe et un réseau de “collaborateurs qualité” dans chaque direction ont une mission d’accompagnement et de suivi de ces plans. Les certifications ISO La norme ISO est progressivement apparue comme l’un des moyens de structurer la démarche qualité en permettant de mieux maîtriser les processus de réalisation et de contrôle. La version ISO 9001 (version 2000), intégrant l’écoute des clients et la mesure de leur satisfaction, offre une nouvelle opportunité pour rappeler l’engagement à leur égard affirmé dans la Charte. En 1995, le Crédit Lyonnais obtenait la première certification ISO de la profession bancaire en France. Depuis lors, 20 certificats ont été acquis (7 en 2002) et renouvelés, dans les activités les plus diverses, en France et à l’étranger, notamment : tables de marchés du réseau France, épargne salariale, valorisation des OPCVM, contrôle interne et métier d’audit, service Relations Clientèle (réclamations), recrutement, virements de trésorerie et assistance informatique. Dix démarches de certification sont actuellement en cours et d’autres, en projet, concernent directement les clients (gestion de flux, crédits documentaires, fonds communs de placement immobilier) ou les fonctions de soutien aux commerciaux. 8 1 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE RELATIONS AVEC LES CLIENTS 8 2 Un exemple : la démarche qualité chez CLAM Depuis deux à trois ans, plusieurs départements de Crédit Lyonnais Asset Management ont initié des démarches qualité. Un faisceau d’initiatives converge ainsi pour accroître la satisfaction des clients par une meilleure qualité des services et des produits de CLAM. Au cœur de ce mouvement, l’informatique a initié, il y a deux ans, un grand projet d’industrialisation. Ce projet vise à atteindre une sécurité et une efficacité optimales des traitements informatiques, en particulier des activités de marchés. Par ailleurs, l’ensemble de la société a œuvré pour répondre aux questions et aux exigences de l’agence de notation Fitch-AMR. CLAM est noté “aa” et a désormais comme objectifs d’atteindre la note “aa+” et d’être référencé auprès de consultants internationaux plus nombreux. Les certifications décernées par l’Association française pour le management de l’amélioration de la qualité (AFAQ) constituent la troisième forme de démarche qualité. Depuis deux ans environ, de nombreuses certifications ont été obtenues ou sont en voie d’obtention : tenue de compte de l’activité d’épargne salariale, administration de fonds, négociation d’opérations de marché, et bientôt, audit interne, moyens généraux, services clients et international. La qualité de la prestation fournie au client interne, gage de l’excellence des services au client externe Citons l’exemple de la Direction des services à la clientèle et des flux, qui assure le traitement de l’essentiel des opérations confiées au réseau. Elle a pour objectif de devenir la Banque de services du Crédit Lyonnais et de procurer au réseau un avantage concurrentiel déterminant. Dans cette optique, cette direction a mis en place un ensemble de mesures qualitatives et d’écoute réciproque permettant de contractualiser les relations avec les clients internes et d’améliorer les processus de traitement : – le traitement des recherches et réclamations par la mise en place d’équipes dédiées (50 équipes regroupant 250 collaborateurs) ; – le développement du partenariat et la contractualisation des opérations par la mise en place de conventions de services ; – le développement des bonnes pratiques à partir d’initiatives locales ; – la réalisation d’une enquête pour mesurer la satisfaction des clients internes prolongée en 2002 par la création de “groupes d’expression clients” ; – la mise en place d’un dispositif de contrôle interne visant au pilotage des risques grâce à deux outils : le tableau de bord des risques opérationnels associé au dispositif d’autoévaluation (Vigie), et la cartographie des risques (constats factuels). En 2003, la Direction des services à la clientèle et des flux poursuivra ses efforts de qualité par : – le suivi de la performance opérationnelle, c’est-à-dire le suivi des processus sensibles en terme d’impact commercial opérationnel, à partir d’une référence normée, pour se prémunir contre une détérioration de la qualité des traitements et offrir aux clients un meilleur niveau de prestations. Ce suivi doit être mis en place dès le début de l’année 2003 ; – le développement des démarches de certification de processus. Le développement durable dans l’offre de Crédit Lyonnais Asset Management (CLAM) CLAM est la filiale spécialisée dans la gestion d’actifs du Crédit Lyonnais. A ce titre, elle a développé une offre spécifique d’investissement socialement responsable (ISR). L’investissement socialement responsable a pour ambition de réconcilier responsabilité sociale et performance financière. La conviction de CLAM est que la performance d’une entreprise dans la durée dépend de sa capacité à mener en parallèle : – une bonne gestion économique et financière, – une bonne gestion des hommes, – une gestion respectueuse de l’environnement. A ce titre, l’investissement socialement responsable est un prolongement de l’expertise financière de CLAM : l’ISR intègre les critères financiers qui fondent la gestion classique, mais étend ses critères de sélection au-delà. CLAM est un acteur majeur de l’ISR sur le marché français. En effet, la société fut l’un des précurseurs de la gestion éthique et des fonds de partage : création d’Hymnos en 1989, puis de trois fonds de partage entre 1991 et 1994, Epargne Solidarité Habitat, Eurco Solidarité et Actions Sud (les deux premiers bénéficiant du label d’épargne solidaire Finansol). CLAM dispose à ce jour d’une cellule de recherche interne, dédiée à l’ISR. Les analystes rencontrent, à l’intérieur de l’entreprise, les directions générales, mais aussi les directions des ressources humaines et de l’environnement, et à l’extérieur de l’entreprise, les syndicats, les associations, les Organisations Non Gouvernementales. Au cœur des équipes de gestion, ils travaillent conjointement avec les analystes financiers et les gérants. Par ailleurs, CLAM a été l’une des trois premières sociétés de gestion à recevoir le label du Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES) en avril 2002. 8 3 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE RELATIONS AVEC LES CLIENTS 8 4 Intégration de la notion de développement durable dans la politique de crédit La nécessaire prise en compte de la notion de développement durable est progressivement intégrée dans les normes et procédures édictées par la Direction des risques du groupe. En termes de politique de crédit par exemple, le comportement des clients en matière de développement durable fait désormais partie des critères examinés par le Crédit Lyonnais pour définir sa politique de risque et sa stratégie commerciale envers chacun d’entre eux. Le Crédit Lyonnais participe ainsi à la diffusion de cette préoccupation au-delà de ses activités propres, et réduit son exposition au risque de réputation. Par ailleurs, a été instauré en 2002 un Comité grands risques dont l’un des rôles est de valider la politique de risques et la stratégie commerciale envers les principaux clients du Crédit Lyonnais sur la base d’une revue des relations avec ces clients. Cette revue, dont le format est imposé, comprend une analyse stratégique du client qui intègre, parmi les critères à examiner, la manière dont le client se comporte en terme de développement durable (gouvernement d’entreprise, comportement de l’entreprise vis-à-vis des préoccupations de croissance soutenable). Le premier Comité grands risques s’est tenu au mois d’octobre 2002. Plus généralement, la Direction des risques du groupe a engagé un programme de mise à jour des normes et des procédures de maîtrise et de gestion du risque de crédit. Dans le cadre de ces travaux, les références au développement durable seront intégrées, à chaque fois que cela s’avèrera pertinent. Le développement durable devrait également être intégré à la politique de crédit des unités à l’étranger. C’est chose faite pour le Crédit Lyonnais Americas (CLA). En effet, la prévention des conflits d’intérêts et le respect des règles éthiques font partie des éléments essentiels repris dans le préambule des normes et procédures établies par le CLA en matière de crédit. Par ailleurs, celles-ci comportent une rubrique consacrée spécialement à la prise en compte des aspects environnementaux dans les analyses de crédit. Cette préoccupation est également reflétée dans des clauses spécifiques des contrats de prêt consacrées au respect des règles applicables en matière d’environnement. Risques opérationnels Pour garantir à ses clients un service fiable et de qualité, le Crédit Lyonnais a mis en place un dispositif de gestion du risque opérationnel qui vise notamment à réduire l’occurrence des risques opérationnels et le cas échéant à en minimiser l’impact sur sa clientèle ; parmi les réalisations, citons : – en terme de prévention, le renouvellement en 2002 de la certification ISO 9002 de l’outil d’évaluation de la qualité du contrôle interne (Vigie) par l’AFAQ ; cette certification a été étendue à l’ensemble du groupe, soit cinquante unités en France et à l’étranger, cette dimension mondiale constituant une première pour la certification en secteur bancaire ; – en terme de minimisation de l’impact d’un sinistre éventuel sur les clients, la mise en place fin 2001 d’un groupe de travail visant à généraliser et à pérenniser dans chaque unité un plan de continuation d’activité. Les capacités de la banque dans ce domaine avaient été saluées unanimement lors de l’incendie du siège central de la banque en 1996 ; – en ce qui concerne la Direction des services et traitements informatiques, une plus grande sécurisation des sites de production a été mise en place, afin de répondre plus rapidement à un éventuel problème technique. glossaire fonds éthiques fonds d’epargne salariale Les fonds éthiques intègrent des critères spécifiques de sélection des titres selon une logique d’exclusion de secteurs d’activité tels que le tabac, l’alcool, le jeu, l’armement, ou/et de sélection de sociétés innovantes en matière de politique sociale et environnementale. Les fonds d’épargne salariale, labellisés par le Comité intersyndical de l’épargne salariale (CIES), sont gérés en fonction de critères de sélection qui, selon les propres termes du CIES, “tiennent compte non seulement de critères financiers, mais aussi des pratiques sociales et environnementales des entreprises, notamment le respect des normes fondamentales définies par l’Organisation Internationale du Travail”. fonds de partage Les fonds de partage intègrent la dimension extra-financière par le mécanisme de reversement à une organisation humanitaire de tout ou partie des revenus dégagés par le support, même s’ils ne sont pas nécessairement gérés en fonction de critères de sélection extra-financiers. Ils sont conçus comme un soutien financier à une association et ouvrent droit à déduction fiscale. fonds de développement durable Les fonds de développement durable relèvent du concept défini par la commission Brundtland de l’ONU en 1987. Ils abordent la sélection des titres selon la notion de “triple bottom line” : la valeur créée pour l’actionnaire repose à long terme sur trois piliers, l’environnement, le social et la performance économique. fonds solidaires Les fonds solidaires, ainsi qualifiés dans le cadre de la loi Fabius parce qu’ils détiennent 5 % à 10 % de titres d’entreprises solidaires, intègrent la dimension extra-financière au niveau de l’objet du placement, de la contribution qu’ils apportent au développement de l’économie locale et régionale, de l’insertion ou du microcrédit. Ils constituent l’une des composantes de l’offre d’épargne salariale labellisée par le CIES. 8 5 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS 8 6 placer l’éthique au centre du dispositif Relations avec les fournisseurs Le Crédit Lyonnais dispose d’une fonction Direction des achats afin de gérer au mieux ceux-ci et d’intégrer progressivement les préoccupations de développement durable aux relations avec les fournisseurs. La Direction des achats La Direction des achats a pour vocation d’intervenir tant pour le compte du Crédit Lyonnais lui-même, que pour ses filiales françaises et étrangères. Le respect des règles de déontologie et la rotation régulière du personnel sont, entre autres, des éléments qui font l’objet d’un suivi particulier. En 2002, la Direction des achats a négocié et traité près de 1 100 millions d’euros d’engagements de dépenses pour le compte du groupe Crédit Lyonnais, dont 500 millions d’euros d’équipements, logiciels et prestations informatiques, et 230 millions d’euros de prestations de communication et de services. Par ailleurs, la Direction des achats s’efforce d’intensifier sa démarche d’achats en milieux protégés (entreprises ordinaires créées pour l’emploi des personnes handicapées), principalement à partir d’achats de conditionnement et d’impression. Relations avec les fournisseurs Une plaquette “Etre fournisseur du Crédit Lyonnais” est remise, par les acheteurs, à tout nouveau fournisseur. Ce document aborde explicitement les thèmes importants de l’éthique et de la déontologie et rappelle les règles de bonne conduite dans la relation client/fournisseur. Les conditions générales d’achat et les contrats-cadre font référence aux obligations et engagements des fournisseurs et des sous-traitants : normes et règles impératives dans les domaines de l’environnement, de la sécurité, du travail et en particulier les règles édictées par l’OIT relatives au travail forcé et au travail des enfants. Lors des réponses aux appels d’offres, le fournisseur doit préciser s’il bénéficie de la certification ISO 14001 ou s’il a entrepris une telle démarche : la grille de réponse des fournisseurs et par conséquent les critères de choix du Crédit Lyonnais incluent différents éléments relevant du développement durable. Ainsi, certains contrats font explicitement référence à des obligations des fournisseurs : – les contrats de déménagement (emballages recyclables), – les contrats de travaux (traitement des déchets et des gravats), – les contrats de nettoyage (respect des règles d’hygiène et de sécurité). Suppression du papier par dématérialisation de documents De nombreux appels d’offres et de consultations sont opérés via des systèmes de messagerie, évitant ainsi l’édition et l’envoi de documents en papier. Plus de 80 % des commandes sont saisies par les collaborateurs directement sur des serveurs électroniques mettant fin à la commande papier. Enfin, l’utilisation d’une plate-forme électronique d’échange de factures électroniques, pour tendre vers leur dématérialisation, est en cours de généralisation. Recours à la sous-traitance Le Crédit Lyonnais compte environ 1 500 prestataires sous contrat avec la direction des services et technologies informatiques ou les maîtrises d’ouvrage localisées dans les autres directions. Le concours d’un prestataire remplit un double objectif : trouver une compétence qui n’est pas disponible en interne, sur des activités dont l’évolution à terme est inconnue, ou sur des projets à horizon défini. Ainsi, par définition, le recrutement n’est pas le prolongement naturel de leur présence temporaire au Crédit Lyonnais. La procédure de maîtrise des coûts conduit parfois à choisir d’internaliser une fonction assumée par un prestataire au sein du groupe. Dans ce cadre, le Crédit Lyonnais peut être amené à décider, au cas par cas, pour remplir une fonction auparavant externalisée, de recruter le personnel qui l’assumait jusqu’alors. Ce choix varie en fonction des postes à pourvoir et des profils recherchés. 8 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE L’ENVIRONNEMENT 8 8 une prise en compte croissante L’environnement Bien que le Crédit Lyonnais, en tant qu’entreprise de services, ne soit que peu concerné de manière directe par les préoccupations environnementales, la notion de respect de l’environnement est prise en considération au sein de l’entreprise, et ce de façon croissante. Economies d’énergie Le Crédit Lyonnais mène depuis plusieurs années une politique de gestion de l’énergie applicable à l’ensemble de son parc immobilier, qu’il en soit locataire ou propriétaire. Lors de l’aménagement de sites nouveaux, le choix porte toujours sur des locaux de qualité, respectant les coefficients thermiques recommandés par le milieu de l’immobilier. L’optimisation de la consommation d’énergie est également un souci permanent pour les gestionnaires d’immeubles qui passent avec des sociétés extérieures des contrats d’exploitation dans lesquels sont incluses des clauses financières incitatives à la baisse des consommations. Les systèmes de gestion technique de bâtiment qui sont mis en place dans les grands immeubles constituent l’outil principal d’aide à la conduite d’exploitation dans le respect de ces clauses. Qu’il s’agisse de bureaux ou d’agences commerciales, les aménagements privatifs sont réalisés selon les normes Crédit Lyonnais, fréquemment plus restrictives ou incitatives que les textes officiels. Ainsi, dans le but d’éviter le gaspillage de ressources, les niveaux d’éclairement sont limités à des valeurs convenables dans les locaux de travail, les sources lumineuses mises en œuvre sont quasi systématiquement de type fluorescent, et l’utilisation de l’eau de ville est prohibée pour le rafraîchissement des locaux quels qu’ils soient. Un des objectifs du Crédit Lyonnais en 2003 est d’assurer le suivi de sa consommation en énergie électrique, puis sa diminution, ces actions devenant possibles grâce à un tableau de bord Internet mis à disposition de ses clients par EDF dès l’année 2002. Respect de l’environnement Le respect de l’environnement et la prévention des nuisances sur la santé des collaborateurs à leur poste de travail font également partie des valeurs du Crédit Lyonnais. De nombreuses substances y sont prohibées ou à usage limité : le risque de feu dans les salles informatiques est couvert par l’utilisation de gaz non polluants, plus rarement par pulvérisation d’eau. Le microfilmage, qui nécessitait des solutions à base de sels d’argent, a été abandonné. Pour assurer le chauffage des locaux, le gaz est préféré au fioul, générateur de fumées contenant du soufre. Les groupes électrogènes de secours ne sont installés que sur des sites hautement névralgiques, et ne sont mis en fonctionnement que pendant les coupures du réseau EDF, ce qui limite le rejet de fumées dans l’atmosphère. De même, parmi les groupes de production de froid utilisés pour la climatisation de certains locaux, ceux qui utilisent des chloro-fluoro-carbures ne répondant pas aux critères de respect de l’environnement sont mis au rebut. Le parc des transformateurs électriques haute tension est revu, les appareils contenant du pyralène sont progressivement remplacés par des appareils qui utilisent l’air comme diélectrique. L’élimination de l’amiante dans les locaux a été assurée dans le respect absolu des normes actuelles, en liaison avec les autorités de contrôle. Les batteries d’accumulateurs font également l’objet de destruction, selon les précautions d’usage, par des entreprises spécialisées délivrant des attestations de retraitement. La volonté du Crédit Lyonnais est aussi de participer à l’effort de réduction de la consommation de matériaux. Les tubes fluorescents usagés, les déchets techniques comme les câbles électriques, les filtres et divers métaux, et les déchets produits par les restaurants des sites les plus importants sont récupérés et retraités. Les cartouches d’encre utilisées dans les photocopieurs et les imprimantes, sont également récupérées et recyclées par les entreprises de maintenance du parc de machines. Projet Oxygen Oxygen est un projet qui vise à accélérer les échanges et le partage d’informations entre toutes les personnes qui participent à l’élaboration et la gestion d’un dossier, grâce à un système de scannérisation et de dématérialisation des documents. Outre l’impact direct sur la réduction des coûts de traitement, ce projet induit une économie significative sur l’utilisation du papier. Pour situer l’importance de l’enjeu, il convient de rappeler qu’au Crédit Lyonnais les états informatiques internes représentent annuellement environ 180 millions de pages, soit 6 000 pages par collaborateur sans compter les divers fax, photocopies et les documents envoyés par les clients. De telles masses posent des problèmes de classement, d’archivage et de consultation. Selon les hypothèses actuelles, l’effet écologique correspondrait à une économie annuelle de : – 60 000 ramettes de papier, c’est-à-dire l’équivalent de 150 tonnes, pour la photocopie des documents ; – l’équivalent de 100 tonnes de papier pour les états informatiques ; – l’équivalent de 5 tonnes de carton pour les économies de pochettes et dossiers divers ; sans compter les frais de rangement et de transport. Financement de projets à caractère environnemental Le Crédit Lyonnais a participé à nombre d’équipements améliorant l’environnement, par le biais de leur financement, tant en France qu’à l’étranger (traitement de l’eau, des déchets, réhabilitation ou remplacement de centrales au charbon). Ainsi, en septembre 2002, au travers de sa société de crédit-bail, le Crédit Lyonnais a financé, en tant que lead-arrangeur, une usine d’incinération de déchets dans la région de Perpignan. Le montant total de l’opération s’élève à plus de 100 millions d’euros. Au début de l’année 2002, le groupe a, par ailleurs, été banque conseil, dans le cadre du projet de privatisation et d’extension du réseau d’eau de Pudong (Chine), dont la capacité journalière est de 1,2 millions m3, supérieure à celle du grand Paris. Aux Emirats arabes unis, le Crédit Lyonnais a arrangé le financement d’une usine de dessalement d’eau de mer pour un montant de plus d’un milliard et demi de dollars. Enfin, sur le segment de l’énergie renouvelable (énergie éolienne), le groupe a participé à plusieurs opérations en Espagne et en Italie. 8 9 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE PARTENARIATS AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE 9 0 Les 4 axes d’une politique sélective Partenariats avec la société civile Le Crédit Lyonnais a choisi de privilégier quatre types d’actions de partenariat avec la société civile : les partenariats sportifs, le mécénat culturel, l’histoire économique et la recherche médicale. Les partenariats sportifs Le Crédit Lyonnais a conclu de longue date des partenariats dans deux disciplines sportives rassemblant un large public : le cyclisme et le judo. Le cyclisme : un partenariat sous conditions Le Crédit Lyonnais a engagé, voici vingt-deux ans, un partenariat avec la Société du Tour de France ; il est, depuis 1987, le partenaire officiel du Maillot jaune. Lors du renouvellement de ce partenariat en juillet 2002 (jusqu’en 2008), une clause a été intégrée au contrat pour permettre à la banque de se désengager au cas où des problèmes de dopage viendraient à entacher l’image du Tour. Le Judo : des valeurs pour les jeunes Le Crédit Lyonnais est le premier partenaire (depuis 1985) de la Fédération Française de Judo. Ce partenariat a pour objet de promouvoir les valeurs de ce sport auprès des jeunes au travers de manifestations telles que le tournoi de France juniors, les “mercredis” d’entraînement de jeunes judokas par les membres de l’équipe de France, ainsi que la coupe de France des cadets et cadettes (trophée Crédit Lyonnais) à laquelle ont participé 55 000 jeunes judokas. De plus, la banque soutient financièrement des sportifs de haut niveau tels que Séverine Vandenhende (championne du monde 1997), Frédérique Jossinet (championne d’Europe 2002), Christophe Massina (champion du Monde universitaire) et Frédéric Demontfaucon (champion du Monde 2001). Le mécénat culturel : le partenariat avec le Musée du Louvre Le Crédit Lyonnais a conclu début 2002 un partenariat avec le Musée du Louvre pour une période de cinq ans, visant à financer le développement de son site Internet. Cette opération permettra aux internautes de découvrir les salles et les œuvres par des visites interactives et d’accéder à des services tels que la billetterie. Par ailleurs, Crédit Lyonnais Asset Management a poursuivi en 2002 son soutien à la fondation Dina ViernyMusée Maillol, au travers de deux expositions, l’une sur le thème “Toulouse-Lautrec et l’affiche”, et l’autre consacrée au peintre Robert Rauschenberg. L’histoire économique Depuis sa fondation en 1863, le Crédit Lyonnais analyse les problématiques des entreprises et finance leur développement. Il a ainsi constitué un fonds d’archives économiques, qui est mis gratuitement à la disposition des chercheurs français et étrangers grâce à son service spécialisé d’archives historiques. Une centaine de chercheurs universitaires sont ainsi reçus chaque année. Des outils de recherche et des expositions historiques virtuelles sont proposées sur le site Internet creditlyonnais.com, sous la rubrique “Histoire et archives”. Par ailleurs, en finançant chaque année le prix Crédit Lyonnais pour l’Histoire d’Entreprise, d’un montant de 15 000 euros, la banque œuvre aux côtés de l’Association pour le développement de l’histoire économique, pour que soit distinguée une histoire d’entreprise, indépendante et novatrice dans le choix et le traitement de son sujet. La banque finance également l’édition d’études anciennes réalisées par son service d’études financières. La recherche médicale et l’aide à l’enfance Le Crédit Lyonnais s’associe chaque année à la semaine de la recherche sur le cerveau, organisée par la Fédération pour la recherche sur le cerveau. Cette action vise à sensibiliser le grand public sur les maladies du cerveau et à collecter des dons au profit de la recherche. A cette occasion, le support des collaborateurs en agence est sollicité pour diffuser l’information auprès des clients. Par ailleurs, le Crédit Lyonnais soutient le Centre français de protection de l’enfance, au travers de son programme de fidélisation Avantage. Les adhérents ont en effet la possibilité de transformer leurs points en dons au CFPE (voir dans la partie “Relations avec les clients” le paragraphe consacré au programme Avantage). Les actions locales Outre les actions nationales, le Crédit Lyonnais soutient de nombreuses opérations locales. Chaque Direction d’exploitation participe à la vie locale en apportant son concours financier à des manifestations ou des associations à caractère local ou régional dans les domaines les plus variés : culturels, sportifs, éducatifs… Parmi les centaines de participations financières du Crédit Lyonnais ainsi enregistrées en 2002, citons le festival de musique d’Auvers-sur-Oise, auquel l’établissement est fidèle depuis plus de dix ans, et le festival de musique du vieux Lyon. Les actions des unités à l’étranger Les unités du Crédit Lyonnais à l’étranger, à l’instar des directions françaises, participent à différentes opérations de parrainage. Ainsi, à titre d’exemple, les actions de parrainage engagées par le Crédit Lyonnais Americas (CLA) prennent d’abord la forme d’un soutien financier apporté à divers organismes culturels (Metropolitan Museum of Art, MoMa, Brooklyn Academy of Music…). Elles se manifestent ensuite par la mise à disposition de l’intranet de l’entreprise pour des opérations à caractère social, menées par des membres du personnel (campagnes de don du sang, marche pour la lutte contre le cancer du sein). Enfin, elles comportent une opération spécifique consistant à verser à des organisations d’aide à l’enfance, au nom des clients du CLA, le montant des cadeaux d’entreprise que ceux-ci auraient pu recevoir en fin d’année. 9 1 9 2 DE HAUT EN BAS : SCRIBE ACCROUPI, ÉGYPTE, ANCIEN EMPIRE, VE DYNASTIE DÉTAIL DE SAINT JÉRÔME DANS LE DÉSERT, JOACHIM PATINIR (OU PATENIER), VERS 1480-1524 VUE IMAGINAIRE (TEMPLE DE LA SIBYLLE DE TIVOLI, PONT DE TALAVÉRA), JAN BRUEGHEL, XVI/XVIIE SIÈCLE LE COUP DE SOLEIL, JACOB VAN RUISDAEL, XVIIE SIÈCLE PAYSAGE AVEC FUITE EN ÉGYPTE, DOMENICO ZAMPIERI, XV/XVIE SIÈCLE DÉTAIL DU TRIPTYQUE DE LA FAMILLE BRAQUE, ROGIER VAN DER WEYDEN, XVE SIÈCLE TULIPIÈRE EN FAÏENCE, PAYS-BAS BILAN Rapport de gestion 93 I compte de résultat consolidé résumé 95 I commentaires sur les résultats 104 I bilan consolidé résumé 105 I commentaires sur le bilan et l’activité 107 I évolution récente et perspectives d’avenir 109 I risques et solvabilité 9 3 9 4 RAPPORT DE GESTION compte de résultat consolidé résumé Exercice 2002 Exercice 2001 Exercice 2000 pro forma Produit net bancaire 6 762 6 726 6 702 Résultat brut d’exploitation 1 990 1 946 1 967 Résultat d’exploitation 1 427 1 268 1 612 Résultat net consolidé 938 886 777 Résultat net part du groupe 853 812 701 (en millions d’euros) COMPTE DE RÉSULTAT commentaires sur les résultats Le résultat net de l’exercice 2002 s’élève à 853 millions baissent de 3,4 % du fait plus particulièrement de la chute d’euros, en hausse de 5 % par rapport à celui de l’exercice des commissions de courtage. La progression de la marge 2001, malgré l’incidence du provisionnement du portefeuille brute des sociétés d’assurance (+ 2,6 %) traduit le bon titres (95* millions d’euros après impôt). développement de l’assurance vie en 2002. Sa formation s’analyse comme suit : RLes frais de gestion (4 772 millions d’euros) sont en baisse de 0,2 %. Hors effet périmètre (+ 0,2 point dû RLes revenus du groupe – hors provisions TAP – sont à la prise de contrôle à 100 % de Lixxbail) et effet de en progression de 1,6 % ; à taux de change constant, change (– 1 point, traduisant la baisse du dollar), l’évolution ils augmentent de 2,7 %. est de 0,6 %, les gains de productivité réalisés ayant Le produit net bancaire (6 762 millions d’euros) est R largement compensé les investissements commerciaux, en légère hausse (+ 0,5 % et + 1,6 % à taux de change dans le réseau France principalement. constant), avec des évolutions différentes : REn conséquence, le résultat brut d’exploitation • les revenus de la banque de réseau sont en progression progresse de 2,3 % (et 5,7 % hors provisions sur titres) de 3,4 % ; ils représentent plus de la moitié (51 %) à 1 990 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation des revenus du groupe ; s’améliore de 1,2 point à 69,5 % (hors incidence des • les revenus de la gestion d’actifs sont pratiquement provisions sur titres incluses dans le produit net bancaire). stables (– 0,8 %) malgré une conjoncture particulièrement défavorable pour ce métier ; RLa charge du risque (563 millions d’euros) est en • les revenus des activités de banque de financement baisse de 16,9 %, le coût du risque reculant de 56 points et d’investissement résistent bien (– 1,4 %) dans de base en 2001 à 50 points de base en 2002. un contexte peu porteur pour les activités de marché. • Dans la banque de détail, la charge du risque est Par nature de revenus, les intérêts progressent fortement demeurée à un niveau modéré (120 millions d’euros), (+ 6,1 %) grâce notamment au développement des crédits comparable à celui de 2001 (143 millions d’euros). dans la banque de réseau, alors que les commissions *Soit 150 millions d’euros avant impôt se décomposant en : - 108 millions d’euros relatifs au portefeuille de titres de l’activité de portefeuille inscrits en minoration du PNB ; - 42 millions d’euros relatifs au portefeuille de participations inscrits dans la rubrique “Gains ou pertes sur actifs immobilisés”. répartition du produit net bancaire assurances 8 % résultat net de trading* 11 % revenus nets d’intérêts 45 % commissions 36 % * Après prise en compte du coût de portage des portefeuilles. 9 5 9 6 RAPPORT DE GESTION • Sur le segment des grandes entreprises, le coût RLe résultat d’exploitation (1 427 millions d’euros) du risque demeure faible hors Etats-Unis, la progression augmente de 12,5 % par rapport à celui de l’exercice 2001. en Europe étant compensée par des reprises de provisions spécifiques antérieurement constituées en Asie, suite à des remboursements de créances. Aux Etats-Unis, la charge du risque reste élevée (328 millions d’euros) ; elle est néanmoins en baisse sensible par rapport à 2001 (444 millions d’euros) qui constituait une référence particulièrement élevée du fait du dossier Enron (140 millions d’euros). RLe résultat exceptionnel est négatif de 32 millions d’euros. La plus-value encaissée sur la vente d’un groupe d’immeubles parisiens ayant été plus que compensée par les coûts de mise en place de l’euro fiduciaire, des coûts de restructuration et les ajustements des provisions pour les départs en préretraite prévus en France en 2003/2004. Le stock de provisions générales a été maintenu au RAprès prise en compte de la charge fiscale même niveau qu’à fin 2001, la baisse en euros (888 millions (360 millions d’euros) qui conduit à un taux effectif d’impôt contre 950 millions) étant exclusivement imputable à l’effet de 27,7 % (contre 28,8 % en 2001), de l’amortissement des de change (le dollar ayant baissé contre euro de 15 % survaleurs (43 millions d’euros) et des intérêts minoritaires entre les deux dates de référence). (85 millions d’euros), le résultat net part du groupe atteint Ainsi, la couverture générale des risques sectoriels 853 millions d’euros contre 812 millions d’euros en 2001. aux Etats-Unis est inchangée à 234 millions de dollars (soit 224 millions d’euros) à fin 2002. De même, la provision à caractère général est stable à 169 millions d’euros. RLe rendement des fonds propres, calculé sur une base de capitaux propres en progression de 6,4 %, s’élève à 10,4 % contre 10,6 % en 2001. Enfin, les provisions risques pays (495 millions d’euros) RLe résultat net par action progresse à 2,48 euros enregistrent également l’effet change sur le dollar. contre 2,38 euros en 2001. COMPTE DE RÉSULTAT analyse des résultats par métiers L’analyse des résultats consolidés par métiers présentée Les activités du groupe sont agrégées en trois métiers ci-après vise à donner une représentation des performances stratégiques et un pôle “Holding et autres” : du groupe dans chacun de ses métiers principaux, comme • la banque de réseau en France regroupe les activités de s’il s’agissait d’entités indépendantes. banque de détail en France (particuliers, professionnels, PME), Les principales conventions sont : • une allocation des fonds propres sur la base des capitaux réglementaires à hauteur de 6 % des engagements pondérés et de la part nécessaire à la couverture des risques de marché ; les fonds propres alloués au pôle “Holding et autres” correspondent à l’addition des fonds propres réglementaires relatifs à ses actifs et de l’excédent ou l’insuffisance de fonds propres disponibles au niveau du groupe (écart entre la somme des fonds propres alloués et les fonds propres comptables moyens part du groupe) ; • le produit net bancaire comprend d’une part le PNB généré par les activités du métier et d’autre part, la rémunération des fonds propres alloués, diminuée du coût de la liquidité ; • les frais généraux comprennent les frais directs, ainsi qu’une quote-part des charges de structure du groupe ; • l’ensemble des provisions (y compris les provisions prudentielles) a été réparti entre les métiers ; • la position fiscale du groupe fait l’objet d’une gestion centralisée. Dans ce cadre, la charge fiscale est affectée aux métiers sur la base du taux moyen normatif que le groupe juge représentatif, compte tenu de la localisation des revenus et de la situation fiscale d’ensemble. En 2002, comme en 2001, le taux normatif retenu est ainsi que les activités des filiales spécialisées destinées à la clientèle de détail en France (crédit à la consommation, assurances et crédit-bail aux particuliers et PME), et la gestion privée en France; • la banque de financement et d’investissement intègre les activités de financement (banque commerciale, financements spécialisés) effectuées pour les grandes entreprises en France et à l’international et les activités de banque d’investissement qui rassemble les activités sur actions (primaire, secondaire, produits dérivés, gestion pour compte propre), les activités sur taux et change et le conseil ; • la gestion d’actifs comporte les gestions mobilières (CLAM principalement), la gestion privée à l’international et l’activité d’assurance exercée via la filiale UAF ; • le pôle “Holding et autres” regroupe : – d’une part, les activités de la banque de réseau hors de France principalement, – d’autre part, la fonction de centrale financière que le groupe exerce vis-à-vis des métiers. Sont également inscrits dans ce pôle, les produits ou les charges de nature exceptionnelle qui relèvent de la gestion du portefeuille d’activités du groupe ou des projets transverses. de 30 %. L’écart entre la charge fiscale affectée aux métiers En cas de modification du périmètre d’affectation par métiers et la charge fiscale globale est inscrit dans la rubrique des activités, un retraitement des résultats de l’exercice “Holding et autres”. précédent est opéré afin d’assurer la comparabilité Les retours sur fonds propres ou ROE de chaque métier des évolutions. sont calculés en divisant le résultat net part du groupe de chaque métier par le montant des fonds propres alloués à ce métier. 9 7 RAPPORT DE GESTION 9 8 La banque de réseau en France La banque de réseau enregistre une nouvelle hausse de son résultat net à 539 millions d’euros (+ 9,5 %) et de sa rentabilité avec un ROE de 22,5 % contre 20,6 % en 2001. Cette progression confirme la dynamique favorable engagée depuis quatre ans ; celle-ci résulte de 3 facteurs : de bonnes performances commerciales, une progression limitée des frais de gestion grâce aux gains de productivité et un coût du risque maîtrisé. (en millions d’euros) 2002 2001 2000 Variation 2002/2001 3,4 % Produit net bancaire 3 438 3 325 3 360 Frais généraux et amortissements (2 507) (2 463) (2 556) 1,8 % Résultat brut d’exploitation 931 862 804 8,0 % Charge du risque (120) (143) (109) – 16,6 % Sociétés mises en équivalence – – – ns Gains ou pertes sur actifs immobilisés 2 – – ns 813 719 695 13,2 % Résultat courant Résultat exceptionnel et autres (37) (15) (25) x 2,5 Résultat net avant impôt 776 704 670 10,3 % Impôt (235) (212) (202) 10,7 % (2) 1 (5) ns 539 493 463 9,5 % Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe Fonds propres normatifs ROE après impôt 2 400 2 400 2 300 22,5 % 20,6 % 19,9 % RLa hausse (+ 3,4%) du produit net bancaire REn conséquence, le résultat brut d’exploitation (3 438 millions d’euros) reflète : (931 millions d’euros) est en sensible augmentation (+ 8,0 %) • de bonnes performances au plan des volumes : et le coefficient d’exploitation revient de 74,1 % à 72,9 %. les encours de crédit sont en hausse de 8,2 % sur un an, tirés par les prêts immobiliers (+ 11,3 %) et les crédits à la consommation (+ 7,6 %) ; les ressources de bilan progressent de 4,5 %, sous l’effet de la hausse toujours RLa charge du risque (120 millions d’euros) est du même ordre de grandeur qu’en 2001 (143 millions d’euros) ; le coût du risque reste au niveau modéré de 31 points de base. soutenue des dépôts à vue (+ 7,6%) ; RLe résultat net part du groupe atteint 539 millions • une progression de la marge d’intermédiation d’euros (+ 9,5 %), induisant une nouvelle hausse à 331 points de base, soit 13 points de base de mieux du rendement des fonds propres : 22,5 % contre qu’en 2001 (318 points de base) ; 20,6 % en 2001. • des commissions en légère progression (+ 0,9 %) ; la forte augmentation des commissions de service (+ 6,4 %) a, en effet, permis de compenser la baisse des commissions sur titres (– 7,0 %) liée au contexte boursier. RLes frais de gestion (2 507 millions d’euros) restent bien maîtrisés (+ 1,8%). Les coûts de développement commercial, incluant les frais d’ouverture et de rénovation d’agences ainsi que le renforcement des effectifs commerciaux, ont été en grande partie compensés par la poursuite des gains de productivité dans les back-offices et une maîtrise accrue de la dépense informatique. COMPTE DE RÉSULTAT La gestion d’actifs La gestion d’actifs maintient un résultat net élevé (203 millions d’euros), en baisse de seulement 5,6 % malgré une conjoncture particulièrement défavorable pour ce métier. Cette bonne résistance résulte de deux facteurs : – une collecte élevée (10 milliards d’euros), qui pour l’essentiel a compensé la baisse des valorisations ; – la politique de réduction des coûts mise en œuvre depuis un an qui produit pleinement ses effets. (en millions d’euros) 2002 2001 2000 Variation 2002/2001 – 0,8 % Produit net bancaire 701 706 703 Frais généraux et amortissements (376) (367) (334) 2,3 % Résultat brut d’exploitation 325 339 369 – 4,1 % Charge du risque (2) 2 3 ns Sociétés mises en équivalence 5 3 – ns Gains ou pertes sur actifs immobilisés (2) (2) – ns Résultat courant 326 342 372 – 4,7 % Résultat exceptionnel et autres (27) (26) (18) ns Résultat net avant impôt 299 316 354 – 5,4 % Impôt (96) (101) (112) – 5,1 % – – (10) ns Résultat net part du groupe 203 215 232 – 5,6 % Fonds propres normatifs 200 200 100 ns ns ns Intérêts minoritaires ROE après impôt RLe produit net bancaire (701 millions d’euros) RLes frais de gestion (376 millions d’euros) enregistrent n’est qu’en léger recul sur un an (– 0,8 %), ce qui, une hausse limitée à 2,3 % ; ils sont même en baisse de 2,9 % dans le contexte de marché très difficile de l’année 2002 entre le second et le premier semestre 2002. constitue une bonne performance. Celle-ci reflète : Cette évolution favorable des coûts est conforme aux • un bon niveau d’activité de CLAM dont la collecte orientations retenues après deux années, 2000 et 2001, s’est élevée à 5,6 milliards d’euros compensant pour marquées par d’importants investissements pour étoffer la les deux tiers la baisse des valorisations. Cette collecte gamme de produits et diversifier les canaux de distribution. a été tirée par la clientèle institutionnelle, qui constitue depuis deux ans un axe de développement de CLAM ; • une forte progression des encours en assurance vie RLe résultat net (203 millions d’euros) est en baisse de 5,6 % sur un an. (+ 8,2 %) ; • un bon niveau d’activité de la gestion privée internationale (près de 1 milliard d’euros de nouvelles souscriptions). RGlobalement, les encours gérés s’élèvent à 139,8 milliards d’euros au 31 décembre 2002, en légère baisse (– 3,4 %) par rapport à fin 2001, cette évolution traduisant deux facteurs opposés : • une collecte élevée (10 milliards d’euros) qui représente une progression de 6,9 points ; • la baisse des valorisations qui a une incidence négative de 10,3 points. 9 9 1 0 0 RAPPORT DE GESTION La banque de financement et d’investissement Le résultat net dégagé par la banque de financement et d’investissement en 2002 est en progression de 51 % par rapport à celui de 2001, sous le double effet d’une hausse du résultat opérationnel et d’une baisse marquée de la charge du risque aux Etats-Unis par rapport à une année 2001 exceptionnellement élevée. (en millions d’euros) 2002 2001 2000 Variation 2002/2001 Produit net bancaire 2 430 2 464 2 554 – 1,4 % Frais généraux et amortissements (1 705) (1 766) (1 804) – 3,4 % Résultat brut d’exploitation 725 698 750 3,7 % Charge du risque (400) (501) (189) – 20,2 % – – – ns Sociétés mises en équivalence Gains ou pertes sur actifs immobilisés (16) 12 – ns Résultat courant 309 209 561 48,2 % Résultat exceptionnel et autres (9) 19 (83) ns Résultat net avant impôt 300 228 478 31,5 % Impôt (92) (69) (144) – 33,7 % Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe 4 (19) (4) ns 212 140 330 51,0 % Fonds propres normatifs 4 000 4 000 3 700 ROE après impôt 5,3 % 3,5 % 8,8 % RLe résultat brut d’exploitation (725 millions d’euros) – la réduction de la base de coûts (– 4,6 %) reflétant progresse de 3,7 % par rapport à l’exercice 2001. principalement l’adaptation du dispositif international ; Cette évolution est la conséquence : – le coefficient d’exploitation s’améliore en conséquence • d’une diminution (– 1,4 %) du produit net bancaire de 3,7 points à 57,3 %. (2 430 millions d’euros), en raison de la baisse des revenus • La charge du risque (389 millions d’euros) baisse de du courtage et du primaire actions, dont l’activité a été 20,5%, en raison d’une réduction du coût du provisionnement impactée par la dépression des marchés d’actions en 2002 ; des risques aux Etats-Unis, celui-ci demeurant toutefois • d’une baisse plus marquée (– 3,4 %) des frais de gestion à un niveau encore élevé (328 millions d’euros). (1 705 millions d’euros), reflétant la poursuite de la politique Sur un plan géographique, les situations sont satisfaisantes d’adaptation du dispositif et de la baisse des versements pour l’ensemble du monde à l’exception des Etats-Unis de performance des opérateurs de marché. où la perte après provisions a cependant été réduite de La diminution sensible de la charge du risque (– 20,2 %, 182 millions d’euros en 2001 à 74 millions d’euros en 2002. à 400 millions d’euros) résulte principalement de la Les autres régions affichent un résultat (212 millions d’euros) réduction du provisionnement des risques américains. supérieur de 15 % à celui de l’exercice 2001. RLa banque de financement dégage un bénéfice net de RLa banque d’investissement enregistre un résultat net 138 millions d’euros en 2002, contre un résultat tout juste de 74 millions d’euros, en recul de 46,5 % sur un an, à l’équilibre en 2001. Cette évolution reflète l’amélioration conduisant à un rendement des fonds propres de 11,4 % des performances opérationnelles et la baisse de la charge contre 18,3 % en 2001. Les performances ont été du risque. satisfaisantes sur l’ensemble des lignes-produits • Le résultat brut d’exploitation s’améliore de 11,1 % à l’exception du courtage. à 598 millions d’euros, grâce à : – une croissance des revenus de 1,5 %, tirés par les financements structurés (+ 13,4 %) qui représentent désormais plus de 50 % des revenus de cette activité ; COMPTE DE RÉSULTAT Hors courtage, les activités de marché et de conseil ont Le courtage, en revanche, a continué d’être fortement enregistré une bonne résistance de leurs activités ; pénalisé par la chute des Bourses, entraînant des revenus en effet, le produit net bancaire n’est en baisse que de en baisse de 16,9 % en 2002 succédant à une chute 1,9 % par rapport à celui de l’exercice 2001, et la tendance de 37 % en 2001. à l’amélioration s’est d’ailleurs renforcée au cours La restructuration de cette activité est bien engagée : de l’année. Cette évolution favorable a été obtenue les frais de gestion ont été réduits de 13,5 % en 2002 en maintenant un profil prudent de risque. Celui-ci, mesuré et cette base de coûts sera de nouveau réduite en 2003 en VaR, s’est établi en moyenne sur l’année 2002 à du fait des mesures d’ajustements des effectifs décidées 19,3 millions d’euros, contre 20,7 millions d’euros en 2001. en fin d’année 2002. Holding et autres (en millions d’euros) 2002 2001 2000 Produit net bancaire* 193 231 140 Frais généraux et amortissements (184) (184) (94) 9 47 46 (41) (36) (60) (7) – 2 Gains ou pertes sur actifs immobilisés (36) (2) 24 Résultat courant (75) 9 12 (683) Résultat brut d’exploitation Charge du risque Sociétés mises en équivalence Surcoût EPFR Résultat exceptionnel et autres Résultat net avant impôt – – (2) (12) 18 (77) (3) (653) Impôt 63 23 386 Intérêts minoritaires (87) (56) (57) (101) (36) (324) 1 565 1 071 646 Résultat net part du groupe Fonds propres normatifs * A noter : l’augmentation du PNB et des frais généraux de la holding en 2001, par rapport aux chiffres publiés, est liée au changement de méthode de comptabilisation de la production immobilisée. Ce pôle regroupe, d’une part, les activités des filiales • La contribution de ce pôle au résultat net du groupe de banque de réseau hors de France et reflète, d’autre part, en 2002 est négative de 101 millions d’euros. Cependant, la fonction de centrale financière que le groupe exerce hors provisions sur titres, dont l’incidence nette après vis-à-vis des métiers. impôt est de – 95 millions d’euros, le résultat net de ce pôle • Le résultat brut d’exploitation de ce pôle en 2002 est en est quasiment à l’équilibre : – 6 millions d’euros. baisse de 38 millions d’euros par rapport à celui de 2001, • Les filiales de banque de réseau hors de France (Afrique conséquence principalement de deux facteurs opposés : pour l’essentiel) ont une activité principalement de banque – l’impact des provisions relatives au portefeuille de titres de détail. Elles ont, dans l’ensemble, bien résisté dans de l’activité de portefeuille (108 millions d’euros) ; une conjoncture économique peu porteuse, à l’exception – une progression des revenus provenant du renforcement de la BNI Crédit Lyonnais Madagascar affectée par la crise des fonds propres du groupe. traversée en 2002 par l’île. 1 0 1 1 0 2 RAPPORT DE GESTION synthèse des résultats par secteurs d’activité Année 2002 (en millions d’euros) Banque de réseau en France Gestion d’actifs Banque de financement et d’investissement Total des métiers Holding et autres Total consolidé Produit net bancaire 3 438 701 2 430 6 569 193 6 762 Frais de gestion (2 507) (376) (1 705) (4 588) (184) (4 772) Résultat brut d’exploitation 931 325 725 1 981 9 1 990 Provisions (120) (2) (400) (522) (41) (563) Sociétés mises en équivalence – 5 – 5 (7) (2) Gains ou pertes sur actifs immobilisés 2 (2) (16) (16) (36) (52) Résultat courant 813 326 309 1 448 (75) 1 373 Résultat exceptionnel et autres (37) (27) (9) (73) (2) (75) Résultat net avant impôt 776 299 300 1 375 (77) 1 298 Impôt (235) (96) (92) (423) 63 (360) (2) – 4 2 (87) (85) 539 203 212 954 (101) 853 2 400 200 4 000 6 600 1 565 8 165 22,5 % ns 5,3 % 14,5 % ns 10,4 % Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe Fonds propres normatifs ROE après impôt COMPTE DE RÉSULTAT Année 2001 (en millions d’euros) Banque de réseau en France Gestion d’actifs Banque de financement et d’investissement Total des métiers Holding et autres Total consolidé Produit net bancaire 3 325 706 2 464 6 495 231 6 726 Frais généraux et amortissements (2 463) (367) (1 766) (4 596) (184) (4 780) Résultat brut d’exploitation 862 339 698 1 899 47 1 946 Provisions (143) 2 (501) (642) (36) (678) 3 Sociétés mises en équivalence – 3 – 3 – Gains ou pertes sur actifs immobilisés – (2) 12 10 (2) 8 719 342 209 1 270 9 1 279 Résultat courant Résultat exceptionnel et autres (15) (26) 19 (22) (12) (34) Résultat net avant impôt 704 316 228 1 248 (3) 1 245 Impôt (212) (101) (69) (382) 23 (359) 1 – (19) (18) (56) (74) 493 215 140 848 (36) 812 2 400 200 4 000 6 600 1 071 7 671 20,6 % ns 3,5 % 12,9 % ns 10,6 % Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe Fonds propres normatifs ROE après impôt 1 0 3 RAPPORT DE GESTION 1 0 4 bilan consolidé résumé Actif 31/12/2000 pro forma 31/12/2001 36 968 43 150 70 436 85 775 92 137 19 395 17 816 24 808 Passif 31/12/2002 31/12/2002 31/12/2001 31/12/2000 pro forma Opérations de trésorerie et interbancaires 61 954 42 146 35 346 96 160 Opérations avec la clientèle 78 790 74 401 66 270 27 521 Titres à revenus fixes et variables – – – 27 227 29 785 Placement des entreprises d’assurances – – – 21 060 22 035 20 984 Valeurs immobilisées et divers – – – – – – Provisions techniques des entreprises d’assurances 27 395 25 342 23 307 – – – Dettes représentées par un titre 32 544 25 470 27 369 – – – Provisions et divers 29 466 21 300 21 734 – – – Dettes subordonnées 4 677 4 569 5 444 – – – Fonds propres 10 060 9 137 8 536 188 006 202 365 244 886 Total 244 886 202 365 188 006 (en millions d’euros) BILAN commentaires sur le bilan et l’activité Total de bilan Les ressources de clientèle Au 31 décembre 2002, le total du bilan du groupe s’élève Au 31 décembre 2002, les ressources clientèle sont à 245 milliards d’euros contre 202 milliards d’euros en forte hausse (+ 8,9%) à 103,3 milliards d’euros contre au 31 décembre 2001, en hausse de 21 %. 94,9 milliards d’euros fin 2001. Près des trois quarts Cette progression résulte en grande partie d’une reprise de ces ressources (73%) sont collectées en France. de l’activité interbancaire notamment par l’utilisation L’année 2002 a enregistré de bonnes performances sur les des titres de créances négociables (TCN). Elle a été facilitée dépôts des particuliers et professionnels, dont les encours par l’amélioration du rating de la banque intervenue moyens progressent de 4,5%. On note en particulier : au cours de l’année 2002. - une progression très soutenue des dépôts à vue (+ 7,6 %) après une année 2001 déjà très satisfaisante (+ 6,1 %) ; Les emplois de clientèle - une hausse de 3,1 % de l’épargne à régime spécial et des Au 31 décembre 2002, les prêts bruts à la clientèle comptes à terme, comparable à celle de l’an dernier. s’établissent à 99,7 milliards d’euros, contre 96,1 milliards d’euros au 31 décembre 2001, en hausse de 3,7 % par Les fonds propres rapport à l’an dernier. Les capitaux propres part du groupe (8,4 milliards d’euros) Cette évolution provient de trois facteurs : progressent de 5,4 % par rapport à fin 2001, en raison • le développement de l’activité commerciale en France, principalement : • la consolidation à 100 % de Lixxbail, filiale spécialisée • du résultat de la période (853 millions d’euros, minorés dans le crédit-bail mobilier, au lieu de 50 % précédemment, de la distribution prévue : 279 millions d’euros) ; • la baisse des encours octroyés aux entreprises à l’étranger. • de l’augmentation de capital réservée aux salariés Le poids des concours aux particuliers et aux professionnels (137 millions d’euros) ; en France a continué de croître pour atteindre 35 % de ce • en contrepartie, l’incidence de l’écart de conversion total. En effet, les performances commerciales enregistrées a réduit les fonds propres de 207 millions d’euros en 2001 se sont amplifiées en 2002 : la croissance en volume et la hausse de l’autocontrôle de 81 millions d’euros. des encours moyens de crédits a atteint 8,2 % en 2002, En 2002, les intérêts minoritaires ont fortement augmenté, contre 6 % en 2001. A noter, l’excellente performance passant de 690 millions d’euros à fin 2001 à 1 222 millions des crédits à l’habitat (+ 11,3 % par rapport à 2001) et celle à fin 2002 à la suite : des crédits à la consommation (+ 7,6 %). • de l’émission de 750 millions d’actions de préférence, L’activité de prêt aux entreprises continue de se recentrer en avril 2002, sur la France qui représente 62 % de l’ensemble des • du remboursement de 80 millions d’euros d’actions concours aux entreprises (contre 57 % en 2001). Le groupe de préférence émises en 1992. a en effet poursuivi sa politique de réduction d’encours Sur ces bases, et après prise en compte du FRBG à l’international et plus particulièrement sur les Etats-Unis. (460 millions d’euros) les fonds propres du groupe s’élèvent Sur la période, les crédits aux PME sont restés à un niveau à 10 060 millions d’euros. comparable à celui de l’an dernier, dans un contexte Ils contribuent à un ratio international de solvabilité de 11,2 % économique peu propice à la demande et compte tenu au 31 décembre 2002 (contre 10,1 % au 31 décembre 2001). de l’application d’une politique stricte en matière d’octroi La part des fonds propres durs (Tier 1) s’est fortement de concours. renforcée au cours de l’exercice 2002 : elle représente 1 0 5 1 0 6 RAPPORT DE GESTION 8,2 % d’un total de 112 milliards d’euros d’engagements les projets les plus importants, assure la cohérence pondérés (contre 6,9 %, pour 121 milliards d’euros de ces derniers avec la stratégie du groupe et des métiers d’engagements pondérés à la fin de l’année 2001). ainsi qu’une forte sélectivité en fonction de la rentabilité ou des obligations réglementaires. Parmi les développements Capitaux gérés et conseillés prioritaires ont ainsi notamment été retenus, dans la Le groupe est parvenu à limiter l’impact négatif d’un contexte banque de réseau, les outils permettant de mieux gérer la de marché très difficile sur le niveau de ses encours gérés. relation client via les différents canaux (agences, téléphone, Au 31 décembre 2002, les actifs gérés et conseillés SMS…) ou dans la banque de marchés, les outils relatifs au niveau mondial atteignent 139,8 milliards d’euros aux produits dérivés. Une même logique de sélectivité en décembre 2002, en recul de 3,4 % par rapport à l’année présidant les validations, par les métiers, des projets plus précédente, les nouvelles souscriptions (10 milliards d’euros) limités ou des évolutions de systèmes existants, la dépense ayant permis d’atténuer l’effet des baisses de valeurs d’investissements informatiques a diminué d’environ 5 % boursières (– 15 milliards d’euros). en 2002. La décomposition de ces actifs s’établit comme suit : Dans l’immobilier, les investissements sont essentiellement • CLAM : 65,2 milliards d’euros, en recul de 4,3 % liés au développement de la banque de réseau : création par rapport à l’année 2001 ; de 150 nouvelles agences sur la période 2002-2004 et plan • assurance vie : 29,7 milliards d’euros ; de rénovation de l’ensemble des agences sur dix ans, avec • la gestion privée (domestique et internationale) : plus de 200 rénovations par an sur la période 2003-2005. 44,9 milliards d’euros, en retrait de 10,2% par rapport Enfin, les opérations de croissance externe sont très à l’exercice précédent. limitées, le groupe privilégiant, pour son développement, la croissance organique. Elles ne viennent donc qu’en La politique d’investissements complément très ciblé sur des métiers choisis et, La politique d’investissements du groupe est définie en fonction d’opportunités. En 2002, il a ainsi été finalisé dans le cadre des budgets et des projections financières l’acquisition de la participation de 50 % du CCF dans à trois ans. Elle porte sur trois volets principaux : le capital de Lixxbail ; en contrepartie, le groupe a vendu l’informatique, l’immobilier et les opérations de croissance ses intérêts dans GPK Finance ainsi que dans ses filiales externe. au Liban et en Guinée, conformément à sa politique Dans le domaine de l’informatique, le groupe a mis en d’optimisation de son réseau à l’international. place un schéma directeur qui, à partir des propositions des différents métiers, fixe les orientations et les priorités sur une base pluriannuelle. Cette démarche, qui concerne ÉVOLUTION RÉCENTE évolution récente et perspectives d’avenir Les Conseils d’Administration de Crédit Agricole S.A. représentés à l’exception de MM. Jouyet et Tavernier. et du Crédit Lyonnais se sont réunis le 15 décembre 2002 M. Jean Laurent a exposé au Conseil d’Administration et ont approuvé le projet de rapprochement amical entre les principales modalités de l’offre publique portant sur les deux groupes. la totalité des actions de la société : Dans ce cadre, une offre publique visant la totalité des • offre publique mixte d’achat et d’échange à titre actions Crédit Lyonnais initiée conjointement par Crédit principal : 148,24 euros et 5 actions Crédit Agricole S.A. Agricole S.A. et par SACAM Développement, filiale contre 4 actions Crédit Lyonnais, soit une contre-valeur à 100 % des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, par titre Crédit Lyonnais de 56 euros et 58,5 euros, a fait l’objet, le 16 décembre 2002, d’un dépôt auprès du sur base respective du cours de Crédit Agricole S.A. Conseil des marchés financiers (CMF) ainsi que d’une au 13 décembre 2002 ou sur une moyenne un mois au demande d’agrément auprès des autorités de tutelle des 22 novembre 2002, se traduisant par une prime de 43,8 % et activités bancaires et d’assurance. L’offre a été déclarée de 61,1 % sur le cours du Crédit Lyonnais au 22 novembre recevable par le CMF le 23 décembre 2002 (avis de ou sur la moyenne un mois au 22 novembre ; recevabilité n° 202C1699). Les autorisations des autorités • offre publique d’achat à titre subsidiaire (OPA) : 56 euros de tutelle des activités d’assurance ont été obtenues par action Crédit Lyonnais (dans la limite d’un plafond le 10 janvier 2003 et le Comité des établissements de crédit d’actions Crédit Lyonnais égal à 66,18 % du nombre total et des entreprises d’investissement (CECEI) a, par décision d’actions Crédit Lyonnais apportées aux offres du 13 mars 2003, autorisé Crédit Agricole S.A. et SACAM subsidiaires), soit une prime de 43,8 % sur le cours du Développement à prendre le contrôle du Crédit Lyonnais. Crédit Lyonnais au 22 novembre ou 54,2 % sur la moyenne Cette autorisation est assortie de certaines conditions un mois au 22 novembre ; qui ne mettent pas en cause l’intérêt stratégique et • offre publique d’échange à titre subsidiaire (OPE) : financier de l’opération. L’offre est ouverte du 28 mars 37 actions Crédit Agricole S.A. contre 10 actions au 6 mai 2003 inclus. Crédit Lyonnais (dans la limite d’un plafond d’actions L’offre fait l’objet d’une note d’information conjointe aux Crédit Lyonnais égal à 33,82 % du nombre total d’actions sociétés Crédit Agricole S.A., SACAM Développement et Crédit Lyonnais apportées aux offres subsidiaires), Crédit Lyonnais visée par la Commission des Opérations de soit une contre-valeur par titre Crédit Lyonnais de Bourse sous le numéro 03-188 en date du 25 mars 2003. 56,1 euros et 63,5 euros, sur base respective du cours Cette note d’information est disponible sans frais sur simple de Crédit Agricole S.A. au 13 décembre 2002 ou sur une demande auprès du Crédit Lyonnais et sur le site Internet de moyenne un mois au 22 novembre 2002, se traduisant par une la COB (www.cob.fr). prime de 44,0 % et 74,7% sur le cours du Crédit Lyonnais au 22 novembre ou sur la moyenne un mois au 22 novembre. Avis motivé du Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais • Cette structure permet de répondre aux attentes des “Le Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais s’est d’une proportion différente de numéraire et de titres. réuni le 15 décembre 2002 sous la présidence de • L’Offre est faite sous la condition que les co-initiateurs M. Jean Peyrelevade afin de considérer le projet d’offre détiennent à l’issue de l’offre, compte tenu des actions publique mixte d’achat et d’échange à titre principal assortie Crédit Lyonnais qu’ils détiennent déjà et des actions qui à titre subsidiaire d’une offre publique d’achat et d’une offre seraient préemptées par Crédit Agricole S.A. dans le cadre publique d’échange de Crédit Agricole S.A. et de SACAM du pacte d’actionnaires entre membres du GAP, au moins Développement portant sur les titres de la société. Tous les 50,01 % du capital et des droits de vote du Crédit Lyonnais membres du Conseil d’Administration étaient présents ou appréciés à la date de clôture de l’offre. actionnaires du Crédit Lyonnais qui souhaiteraient bénéficier 1 0 7 1 0 8 RAPPORT DE GESTION A la date d’aujourd’hui, les co-initiateurs détiennent 17,8 % Le Président expose par ailleurs, que Crédit Agricole S.A. du capital du Crédit Lyonnais (sur une base non diluée). et SACAM Développement ont l’intention d’offrir Le Président, Jean Peyrelevade et le Directeur Général, Dominique Ferrero, ont exposé l’intérêt stratégique de l’opération pour la société, afin de lui permettre de participer à la constitution d’un groupe européen puissant, de dimension mondiale, fondé sur une dynamique de croissance forte et rentable. Le nouveau groupe disposera d’une base nationale exceptionnellement solide en banque de détail, d’un portefeuille d’activités remarquablement complémentaires et de compétences reconnues sur chacun de ses métiers. Le rapprochement est fondé sur le respect des cultures, des réseaux et des marques des deux groupes, et donnera naissance à un acteur majeur sur chacun de ses marchés : – première banque de détail en France (plus de 21 millions de clients) ; – des positions de tout premier plan dans les services financiers spécialisés (crédit à la consommation, affacturage, crédit bail, etc.) ; – un leader français dans les métiers de gestion d’actifs (331 milliards d’euros d’actifs gérés) ; sous certaines conditions, aux titulaires d’options de souscription d’actions ainsi qu’aux fonds communs de placement d’entreprise et actionnaires salariés du Crédit Lyonnais, la faculté de bénéficier d’un contrat de liquidité portant sur les actions Crédit Lyonnais en leur possession ou résultant de l’exercice des options de souscription d’actions. Le Conseil d’Administration, après en avoir délibéré, a décidé, à la majorité de 13 Administrateurs sur les 16 présents ou représentés, que l’offre de Crédit Agricole S.A. et de SACAM Développement est conforme aux intérêts du Crédit Lyonnais du fait de la qualité du projet industriel, de la complémentarité entre les deux établissements et des principes de politique sociale exposés par le Crédit Agricole. MM. de la Martinière, Robin et Hortaut se sont abstenus. De plus, le Conseil d’Administration a constaté que l’offre de Crédit Agricole S.A. et de SACAM Développement dégage une prime importante par rapport au cours de Bourse comme rappelé ci-dessus”. – un acteur européen significatif en banque privée ; L’activité des deux premiers mois de 2003 se situe, pour – une compétitivité accrue en banque de financement et l’essentiel, dans le prolongement de celle du deuxième d’investissement. semestre 2002. RISQUES BILAN risques et solvabilité La Direction des risques du groupe est rattachée directement Ces normes sont définies sous la responsabilité de au membre du Comité Exécutif en charge des finances, la Direction des risques du groupe en concertation avec des risques et de l’audit du groupe. Elle est ainsi indépendante les différentes lignes commerciales clients ou produits, des filières opérationnelles; elle est responsable des risques puis mises en vigueur par une décision du Comité Exécutif. de contrepartie, de marché, financiers et opérationnels pour l’ensemble du groupe. Les risques juridiques sont RPrincipaux comités liés à la gestion des risques suivis par la Direction juridique du groupe. Les “risques sensibles” font l’objet, tant au niveau des régions que des directions d’exploitation, d’examens au Les risques de contrepartie moins trimestriels dans des comités spécifiques. Au niveau RCircuits de décision du groupe, un Comité des risques sensibles se réunit pour Les circuits des demandes de crédit ont été modifiés examiner sur la base des “groupes clients”, ceux dont en 2002 de manière à : les engagements sont les plus importants et dont la note • confirmer l’implication des lignes commerciales dans de signature indique un risque élevé. Le lien entre ce le processus de décision, en conditionnant l’approbation comité et les Comités provisions permet une plus grande d’une demande à la double signature de la ligne commerciale réactivité tant aux risques qu’aux moyens de les couvrir. pilote et des engagements compétents ; Le groupe Crédit Lyonnais s’est doté d’un Comité • améliorer l’efficacité de la Direction des risques portefeuille de crédit dont le rôle est de décider des du groupe en imposant un maximum de deux échelons politiques de crédit proposées par les lignes clients et par d’analyse avant la décision. les lignes métiers dans le cadre des priorités stratégiques Les Comités de crédit sont de règle dans les unités. arrêtées par le Comité Exécutif. Ses travaux s’appuient sur L’instance ultime d’arbitrage et de décision en matière des outils d’analyse des portefeuilles de crédit du groupe de crédit est le Comité des opérations qui se prononce pour déceler notamment les concentrations qui seraient sur les engagements qui excèdent les délégations excessives (par note de signature, par industrie, par ou qui requièrent un arbitrage à cet échelon. région), en intégrant les méthodes RAROC là où elles sont Le Comité des opérations est un comité bihebdomadaire disponibles. présidé par un membre du Comité Exécutif. Il est composé du responsable de la Direction des risques du groupe, RCommunication de représentants des engagements, de responsables de Un intranet “corporate” a été mis en place. Il permet d’étendre directions clients et produits, du responsable des ingénieurs à l’ensemble du groupe la consultation sur écran : conseils, d’un représentant de la Direction des finances • des engagements portés par le groupe, par contrepartie du groupe et d’économistes. et par “groupe client” et ce, dès le premier euro, quelle que soit l’unité concernée ; RNormes • des périmètres des groupes ; Le recueil des Normes pour la maîtrise et la gestion • de leur direction pilote ; du risque de crédit rassemble tous les concepts, principes • de nombreuses informations relatives aux “groupes et règles à observer durant la vie d’un crédit, du processus clients” qui représentent les grands engagements (historique de décision d’octroi au suivi courant, voire le cas échéant, des notations avec leurs commentaires, niveaux de au passage de provisions ou aux modalités de recouvrement. délégation, responsable du suivi de la relation). Il consigne la règle commune à l’ensemble du groupe Crédit Lyonnais. 1 0 9 1 1 0 RAPPORT DE GESTION L’utilisation de l’approche RAROC dans le groupe Crédit Les encours qui font l’objet d’un reporting et d’une gestion Lyonnais s’est poursuivie en 2002. Cette approche permet centralisés (190,3 milliards d’euros à fin décembre 2002) se l’évaluation, pour chaque client et chaque métier, de la perte répartissent par grandes catégories de contreparties de la potentielle liée au risque de crédit et du capital économique manière suivante : Milliards d’euros requis. Les travaux réalisés en France et aux Etats-Unis % englobent les principales implantations en Europe Etat, collectivités locales 10,3 5,4 et en Asie en ce qui concerne les financements classiques Institutions financières 53,5 28,1 et les financements de projets. Parallèlement, le projet Assurances 3,7 1,9 “capital économique” a pour objectif de préparer la réforme Entreprises industrielles 90,0 47,3 du ratio Cooke. Particuliers et professionnels 32,8 17,3 190,3 100,0 Total RAnalyse du portefeuille Encours globaux Par rapport à fin 2001, le poids relatif des encours sur les Les encours bruts des opérations faites par le groupe avec entreprises industrielles a baissé d’environ 6 points, évolution l’ensemble de sa clientèle (particuliers, professionnels, inverse à celle des encours sur les institutions financières. entreprises, banques et institutions financières) représente La répartition par secteur économique de l’ensemble des un montant de 207 milliards d’euros à fin 2002 en hausse encours sur les entreprises industrielles témoigne de la de 3 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2001. forte diversification du portefeuille. Ce montant comprend tous les engagements (au bilan et Les engagements sur les 12 premiers secteurs économiques au hors bilan, sans déduction de garanties quelles qu’elles dont le poids individuel relatif est supérieur à 3 % du total soient) du groupe à l’égard de l’ensemble de ses contreparties. représentent 59,4 % du portefeuille des entreprises Les risques de contrepartie du groupe restent largement industrielles : diversifiés. L’analyse du poids relatif de la répartition des engagements bruts dans chaque grande région Electricité (production, distribution) 7,6 % du monde fait apparaître par rapport à 2001 une place plus Pétrole, gaz, énergie 7,3 % prépondérante des engagements en France (62,3 % contre Commerce de gros et distribution non alimentaire 6,2 % 57,0 %) et une diminution de ceux sur l’Amérique du Nord Promotion immobilière 6,0 % (16,5 % contre 20,9 %) et sur l’Amérique latine (1,9 % Câble, télécom 4,8 % contre 2,5 %). Automobile 4,8 % Bâtiments, travaux publics 4,6 % Transport aérien 4,3 % Commerce de gros et distribution alimentaire 3,8 % Engagements (en % du total) France 62,3 % Autres pays d’Europe de l’Ouest 7,3 % Hôtellerie, tourisme 3,4 % Autres pays d’Europe 1,4 % Chimie 3,4 % Holdings 3,2 % Amérique du Nord Amérique latine 16,5 % 1,9 % Afrique – Moyen-Orient 3,6 % Japon 2,7 % Asie (hors Japon) et Océanie 4,3 % Total 100,0 % RRisques Etats-Unis A fin décembre 2002, le montant des actifs pondérés du Crédit Lyonnais Americas s’élève, sur l’ensemble du continent américain, à 15,7 milliards USD, en diminution de 3 % par rapport à fin 2001. A la même date, les actifs pondérés aux Etats-Unis s’élèvent à 14,6 milliards USD contre 14,8 milliards USD à fin 2001. Sur ce montant, 11,8 milliards USD sont relatifs aux entreprises. RISQUES BILAN Le portefeuille est largement diversifié : (investment grade). Spécialisées dans le crédit à la consommation et dans la clientèle de particuliers, Centrales électriques, utilities 10,6 % elles sont moins touchées par la récession économique Banques d’affaires 10,6 % du fait de la diversification de leurs portefeuilles, Pétrole et gaz 8,6 % et du niveau élevé de leur profitabilité. Fonds d’investissement 8,5 % Les clients, groupes industriels et commerciaux, sont Hôtel, restauration, loisirs 6,0 % caractérisés par une concentration sur les secteurs où Sociétés financières 5,5 % l’industrie japonaise est puissante ; par exemple, l’électronique Assurances 5,0 % et l’automobile. Les secteurs en grande difficulté (construction, BTP et matériaux de construction 4,3 % immobilier, distribution, assurance) sont exclus. Banques commerciales et hypothécaires 3,9 % Services 3,9 % Electronique 48 % Secteur automobile 3,6 % Pétrole 17 % Immobilier 3,3 % Automobile 12 % Câble 3,0 % Industrie lourde 10 % Transport 2,5 % Chimie Santé 2,2 % Agroalimentaire 3% Chimie 2,1 % Machines outils 2% 1,7 % Total Télécoms Autres 14,5 % Total 100,0 % 8% 100 % Ces groupes bénéficient dans leur très grande majorité, d’une implantation mondiale les rendant moins vulnérables L’environnement économique aux Etats-Unis a été légèrement aux évolutions de la conjoncture domestique. meilleur en 2002 qu’en 2001. Cependant, deux secteurs Le Crédit Lyonnais qui, au Japon, intervient en tant que ont été plus particulièrement affectés par la conjoncture : banque de financement et d’investissement, poursuit les télécoms (comme déjà en 2001) et l’électricité. sa politique de redéploiement de ses engagements vers La charge globale du risque pour l’année 2002 s’est élevée les opérations de financements structurés. à 328 millions d’euros contre 444 millions d’euros en 2001. Par ailleurs, le groupe a maintenu en 2002 le montant RRisques sectoriels de la provision générale en USD (234 millions USD). Secteur du transport aérien A fin décembre 2002, l’exposition sur le secteur du Risques Japon R transport aérien (compagnies aériennes et financements A fin décembre 2002, les engagements sur l’Etat s’élèvent bénéficiant directement de sûretés sur les actifs) s’élève à 3,1 milliards d’euros. Les engagements sur les banques, à 1,27 milliard USD, après déduction des garanties émises autres groupes financiers, groupes industriels et commerciaux par les assureurs-crédit européens qui interviennent ont évolué de la façon suivante : dans de nombreuses transactions Airbus. (en milliards d’euros) Ces encours comprennent 1,09 milliard USD d’engagements, 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 Banques 1,6 1,5 0,9 Autres groupes financiers 1,3 0,9 0,7 Groupes industriels et commerciaux 2,3 2,0 1,5 des banques publiques. Enfin, les engagements corporate Total 5,2 4,4 3,1 sur des compagnies aériennes s’élèvent à 179 millions USD, principalement sur des compagnies aériennes, bénéficiant de sûretés sur des avions modernes de transport de passagers. Certains engagements en Asie sont, en outre, garantis par dont une partie à échéance de moins d’un an. L’exposition sur les banques est concentrée sur les quatre grands groupes bancaires japonais. L’exposition sur les groupes financiers se concentre sur Les engagements sont bien répartis géographiquement entre Europe/Afrique/Moyen-Orient (39 %), Amériques (39 %) et Asie/Australie (22 %). les sociétés de toute première taille et de qualité 1 1 1 1 1 2 RAPPORT DE GESTION Par ailleurs le Crédit Lyonnais, aux côtés d’autres partenaires, de la moitié de ce montant concernant des producteurs) ; est investisseur dans deux sociétés opérant dans le domaine les deux tiers de ces derniers se rapportaient à l’Amérique. du leasing opérationnel d’avions. Le montant de L’affaire Enron à la fin de 2001 et le ralentissement l’investissement est d’environ 154 millions USD et est économique notamment ont particulièrement affecté garanti par le portefeuille d’aéronefs de ces sociétés. quelques grands groupes américains du secteur, avec un impact grandissant au cours du second semestre. Secteur de l’immobilier Cette situation a conduit la banque à enregistrer quelque Au 31 décembre 2002, les encours globaux de l’immobilier 160 millions d’euros de provisions sur ce secteur. représentent 7,7 milliards d’euros dont 59 % en France et 41 % à l’étranger. Secteur télécommunications Ces encours comprennent notamment les engagements sur Les engagements globaux du Crédit Lyonnais sur ce secteur les promoteurs (20 %), le logement social et l’aménagement (y compris les câbles, tours et satellites) s’élèvent à fin 2002 urbain (4 %), les investisseurs hôteliers (28 %), les autres à 5,3 milliards d’euros. Ils se répartissent comme suit : investisseurs immobiliers (43 %). • 49 % concernent l’Europe, dont près de la moitié sur des En France, les engagements immobiliers du groupe sont opérateurs historiques ; en légère progression par rapport à 2001, passant de • 22 % concernent les Etats-Unis (y compris le câble 4,2 milliards d’euros à 4,5 milliards d’euros (y compris les américain) ; engagements par signature pour 1,6 milliard d’euros) dont • 12 % sont sur les équipementiers et concentrés sur des 0,12 milliard d’euros d’encours sensibles provisionnés à 77%. grandes contreparties ; La répartition de ces encours est équilibrée. En effet, • 8 % concernent le reste du monde, essentiellement l’Asie la banque a 22 % de ses engagements dans l’immobilier de et l’Europe centrale ; bureaux, 40 % dans le logement et 19% dans l’hôtellerie. • 9 % autres projets (satellites…). Les encours concernent pour plus des trois quarts des Les encours qui font l’objet d’une provision s’élèvent promoteurs, aménageurs ou investisseurs filiales de grands à 536 millions d’euros et sont provisionnés à 48 %. groupes français ou internationaux de premier plan. A l’étranger, les engagements du groupe Crédit Lyonnais Secteur assurances diminuent, de 3,6 milliards d’euros à 3,2 milliards d’euros Le montant total des crédits aux compagnies d’assurances d’une année à l’autre. s’élève à 2,6 milliards d’euros (contre 3,6 milliards d’euros Ces engagements restent situés principalement aux Etats-Unis à fin 2001). (2 milliards d’euros contre 2,6 milliards d’euros) où ils Les crédits au secteur réassurance sont de 0,7 milliard financent soit des investisseurs immobiliers (52 %) soit d’euros (contre 1,1 milliard d’euros à fin 2001). des investisseurs hôteliers (43 %) ou des constructeurs de maisons individuelles (9 %). RRisques pays Il s’agit toujours de groupes de premier plan ou d’actifs Le groupe a maintenu son dispositif en matière de suivi producteurs de cash-flow. et de contrôle des risque pays : Globalement, les encours sensibles ne représentent que • analyse et notation des pays, selon des paramètres 5,2 % de l’ensemble des engagements totaux ; ils sont économiques et politiques ; couverts à 38 %. • revues et ajustements réguliers des notes attribuées aux Malgré le ralentissement économique aux Etats-Unis pays, en utilisant inter alia les notations des agences et en Europe depuis près de deux ans les structures des de rating externes comme point de référence ; prêts continuent de montrer une résistance satisfaisante. • fixation de plafonds annuels d’engagements par pays et par type d’opérations, en fonction de la perception Secteur de l’énergie du risque associé au pays concerné, et couvrant les crédits A fin décembre 2002, les engagements du Crédit Lyonnais sur en devises et les crédits en monnaie locale ; le secteur de l’énergie étaient de 13,5 milliards d’euros dont • reporting régulier de l’ensemble des expositions sur des 6,4 milliards d’euros dans le secteur de l’électricité (moins pays à risques ; RISQUES BILAN • autorisation spécifique de toute nouvelle opération La politique de provisionnement du groupe n’a pas été impliquant un risque pays. modifiée et continue à reposer sur une double approche : Le groupe a maintenu sa politique de prudence, continuant d’une part, sur un taux de provisionnement pays déterminé à diminuer son exposition globale sur ces pays. en fonction de la note attribuée par un Comité de notation L’amélioration qualitative du portefeuille a, en outre, été pays, au terme d’une analyse multicritère (économique, poursuivie par la limitation voire la réduction des plafonds financier, politique) et, d’autre part, sur un taux de pondération alloués aux pays les moins bien notés et par une priorité des opérations, variable selon le niveau de risque qui leur mise sur les opérations à composante risque pays modéré est associé. La combinaison de ces deux critères détermine (opérations couvertes par des assurances, opérations la contribution de chaque opération au provisionnement structurées ou offshore), ainsi que sur les opérations avec global du risque pays. des clients faisant partie de grands groupes multinationaux Tous les pays émergents sont intégrés dans ce dispositif. ou internationaux. A la clôture de l’exercice 2002, le stock de provisions En même temps, un suivi plus rapproché des évolutions sur générales risques pays s’élève à 495 millions d’euros les pays en situation de crise, ou dont la probabilité d’une contre 512 millions d’euros à fin 2001. crise a augmenté, a été mis en place. Par ailleurs, à fin 2002, les risques portés par le groupe Régions spécifiques : • Amérique latine : L’année 2002 a été marquée par un recul de la croissance dans les principaux pays : Brésil, Mexique, Argentine. En ce qui concerne l’Argentine, le groupe a poursuivi en 2002 ses efforts de réduction systématique de son exposition : ainsi les encours ont été ramenés à 203 millions d’euros à fin décembre 2002 (255 millions d’euros au 31 décembre 2001 et 295 millions d’euros au 31 décembre 2000). Pour le Brésil, une position de grande prudence a été adoptée : l’exposition a ainsi été réduite à 278 millions d’euros à fin décembre 2002 (679 millions d’euros à fin 2001). Sur l’ensemble de cette région, le Crédit Lyonnais maintient sa politique très sélective : globalement, l’exposition en terme de risque pays sur la zone a diminué de 31 % au cours de l’année 2002. • Asie : Le Crédit Lyonnais a poursuivi son approche sélective sur la zone asiatique en réduisant les opérations de financement sur les pays les plus impactés par la récession mondiale et en concentrant son activité sur les pays les mieux notés (Corée, Hong Kong, Chine et Inde). Les encours du groupe sur l’ensemble de cette région ont diminué de 18 % en 2002. • Turquie : Les difficultés du pays demeurant (crise de liquidité, problèmes du secteur bancaire et financier), le Crédit Lyonnais a maintenu son approche d’une gestion très rapprochée et précise de ses opérations, en concentrant son activité sur les meilleures contreparties industrielles et bancaires. L’exposition au 31 décembre 2002 s’élevait à 110 millions d’euros. sur les pays ayant fait l’objet de restructuration sont couverts à 95,4 % (contre 93,4 % à fin 2001). Enfin, le groupe porte une exposition globale de 1 614 millions d’euros de bonds Brady (cf. note 24 des états financiers) qui ne font pas l’objet de provisions dans la mesure où le remboursement du principal est garanti à l’échéance par des obligations zéro coupon du gouvernement américain. RRisque de contrepartie sur instruments financiers L’exposition courante liée aux opérations conditionnelles (dérivés, prêts/emprunts de titres, repos) mises en place par les salles de marché sur sous-jacents (taux, changes, actions et indices) se répartissait au 31 décembre 2002 de la manière suivante : Exposition totale 15,1 milliards d’euros Investment grade 88 % Non investment grade moins de 8 % Non notés moins de 5 % Politique de provisionnement et couverture des risques R Face à l’ensemble des risques pris, le Crédit Lyonnais enregistre deux natures de provisionnement : • des provisions spécifiques destinées à couvrir la perte probable sur les créances douteuses ; • des provisions sectorielles à caractère général visant à couvrir au-delà des risques spécifiques, les risques inhérents à l’activité bancaire dans certaines régions ou secteurs d’activités. Il s’agit notamment des provisions risques pays, de la provision générale sur les pays sensibles d’Asie, de la provision générale Etats-Unis. 1 1 3 1 1 4 RAPPORT DE GESTION L’ensemble des engagements douteux (sur créances Les efforts de consolidation de cet ensemble se sont interbancaires et clientèle, titres et hors bilan) s’élèvent poursuivis au long de l’année 2002, aboutissant à la validation à 6,9 milliards d’euros. Ils sont constitués des encours non du modèle interne par les autorités réglementaires. performants et des engagements sur lesquels le groupe Le développement en 2002 d’une ligne-métier spécialisée anticipe un éventuel non-recouvrement. Ils représentent dans les dérivés de crédit a amené le Crédit Lyonnais à lui 3,6 % de l’intégralité des risques de contrepartie du groupe dédier une équipe de Risk management spécifique. et sont couverts à hauteur de 61,1 % par les provisions spécifiques. RPérimètre En tenant compte des provisions sectorielles à caractère Le dispositif couvre l’ensemble des risques de marché, général, le taux de couverture global ressort à 75,7 %. qui se définissent comme les pertes potentielles liées aux Le tableau ci-après donne la répartition par zone variations des taux d’intérêt, des cours de change, du prix géographique : des actions, du prix des produits de base et leurs volatilités, • de la part des engagements douteux dans le total des ainsi que de la qualité des émetteurs de titres. engagements sur chaque région ; Il s’applique principalement aux livres de négociation des • du taux de couverture de ces engagements douteux par activités de banque de financement et d’investissement les provisions spécifiques ; mais s’étend progressivement à d’autres périmètres, tels • du taux de couverture de ces engagements douteux par que la gestion du risque de taux et de change de la gestion l’ensemble des provisions. actif passif, ou les risques pour compte propre connexes Part des engagements douteux Taux de couverture spécifique Taux de couverture global France 2,4 62,2 71,2 Autres pays d’Europe de l’Ouest 5,7 51,8 51,8 Autres pays d’Europe 3,7 74,8 110,8 Amérique du Nord 4,6 48,5 Amérique latine 8,5 59,6 113,7 11,5 90,1 110,9 – – – (en %) à la gestion pour compte de tiers. ROrganisation Afrique/Moyen-Orient Japon 64,0* Les comités de décision et de suivi des risques L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du Comité des risques de marché, présidé par le membre du Comité Exécutif en charge de la Direction des risques du groupe et associant le membre du Comité Exécutif responsable des activités de marché : • le Comité plénier, qui se réunit trimestriellement, fixe chaque année le montant global des limites de risque Asie (hors Japon) et Océanie 8,0 59,0 84,9 de marché ; Total 3,6 61,1 75,7 • le Comité restreint, qui se réunit bimensuellement, * Le taux de couverture des encours américains non performants ressort à 100,5 %. entérine toute nouvelle demande de limite dans le cadre défini par le Comité plénier et s’assure du respect des indicateurs de surveillance, des règles spécifiques de A l’intérieur de ce périmètre (bilan, hors bilan sur l’ensemble gestion et des limites d’underwriting. des contreparties), le montant des seules créances douteuses Par ailleurs, le Comité des risques et des comptes est de la clientèle est couvert à 64,1 % par les provisions informé du montant global des limites. spécifiques et à 80,4 % en tenant compte des provisions Enfin, la ligne-métier audit interne s’assure, par des sectorielles à caractère général. missions régulières, du respect des normes de contrôle interne du groupe. Les risques de marché La maîtrise des risques de marché au Crédit Lyonnais Les fonctions de contrôle des risques s’appuie sur un dispositif structuré, comprenant une Les fonctions de contrôle des risques de marché forment organisation de Risk management indépendante, des une ligne-métier mondiale indépendante, rattachée depuis procédures de contrôle et de reporting robustes et homogènes, début 2001 à la Direction des risques du groupe et organisée appliquées à un système de mesure fiable et exhaustif. selon trois grandes missions : RISQUES BILAN Le Risk management RMéthodes de mesure • Instruction des demandes de limites émanant du front La mesure en Value at Risk (VaR) office auprès du Comité des risques de marché ; La mesure en VaR constitue depuis bientôt deux ans l’élément • élaboration des méthodes de mesure des risques ; central du dispositif de mesure des risques. La récente • définition des méthodes de valorisation, soumises validation du modèle interne par les autorités réglementaires au Comité de validation des “pricers”, émanation permet de conforter son utilisation pour le suivi opérationnel du Comité des risques de marché ; des risques de marché. • analyse des positions et notification des dépassements La VaR est l’évaluation de la perte potentielle que le éventuels. portefeuille du Crédit Lyonnais pourrait subir en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, Le suivi d’activité sur un intervalle de un jour et pour un intervalle de confiance • Production quotidienne des résultats et des indicateurs de 99 %, en s’appuyant sur un an d’historique de données. de risque, à partir de paramètres de marché validés Le modèle interne du Crédit Lyonnais intègre des méthodes de façon indépendante ; de calcul différenciées selon les produits traités : • comparaison quotidienne des indicateurs de risque avec • VaR historique pour toutes les activités de produits dérivés les limites allouées. (y compris dérivés de crédit mais hors matières premières) La surveillance du dispositif et les actions ; • Définition des règles de bonnes pratiques du Risk • VaR paramétrique sur les produits linéaires de taux et de management ; change ; • contrôle de l’adéquation et de l’exhaustivité du dispositif ; • VaR Monte Carlo sur les matières premières. • validation méthodologique des indicateurs de risque La VaR modélise la plupart des facteurs de risque sans toutefois et vérification de l’impact sur les fonds propres. couvrir de façon exhaustive le risque spécifique de taux. L’évolution de la VaR sur les activités de marché s’est présentée de la façon suivante au cours de l’année 2002 : Ventilation de la VaR (1 jour, 99 %) par ligne-produit en 2002 (en millions d’euros) Minimum Maximum Moyenne Portefeuilles linéaires de taux et change* 5,1 12,1 8,7 Portefeuilles de dérivés de taux 2,2 7,9 Portefeuilles de dérivés de crédit 0,6 11,2 Portefeuilles d’options de change 0,4 5,7 Portefeuilles actions 3,6 19,5 Portefeuilles de matières premières 0,7 2,9 27/03/2002 26/06/2002 26/09/2002 27/12/2002 7,2* 10,1 8,0 9,7 5,1 4,9 4,4 4,3 5,9 5,7 5,0 4,1 – 1,9 3,4 7,8 2,5 1,0 0,3 1,7 0,9 0,7 0,7 9,5 9,1 10,3 12,8 3,6 19,5 1,7 3,6 2,1 1,3 1,9 1,0 14,6 27,8 19,3 (6,3) (6,2) (13,8) (11,4) (9,7) 18,3 24,2 18,4 17,9 24,2 Effet de compensation Total 28/12/2001 * VaR consolidée ne tenant pas compte des effets de compensation entre les sous-lignes-produits correspondantes. Les autres indicateurs émetteur, devises autorisées, échéances maximales), La mesure en VaR est associée à un jeu d’indicateurs ils comprennent notamment un système de “loss alerts” complémentaires ou explicatifs, dont la plupart font l’objet et de “stop loss”. de limites : • les indicateurs analytiques sont utilisés à des fins • les indicateurs opérationnels permettent de parfaire explicatives par le Risk management. l’encadrement en risques. Déclinés par activité (risque 1 1 5 RAPPORT DE GESTION 1 1 6 Les stress scénarios Ces scénarios, au nombre de soixante-quinze, sont adaptés La VaR ne permettant pas d’appréhender l’impact de aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels conditions extrêmes de marché, le Crédit Lyonnais s’appuie ils sont calculés. sur un ensemble de scénarios extrêmes, qui sont le résultat Les portefeuilles sont ainsi évalués régulièrement, voire à la de deux approches complémentaires : demande, du niveau de portefeuille le plus fin jusqu’au niveau • les scénarios historiques consistent à reproduire sur le le plus global. Les résultats les plus significatifs sont présentés portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans au Comité des risques de marché. le passé ; • les scénarios hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, ajustés en fonction des évolutions économiques. A fin décembre 2002, les scénarios les plus significatifs étaient les suivants : Stress scénarios au 31/12/2002 Hypothèses des stress scénarios (44) M€ Toutes lignes-produits Hypothétique pour les taux. Historique pour le change (accords du Plaza) ; les actions (crise de 1987) ; les matières premières (guerre du Golfe d’août 1990 et crise Sumitomo). (99) M€ Taux et change Scénario hypothétique : hausse des taux et baisse des volatilités. (85) M€ Taux et change Scénario hypothétique : hausse des taux et des volatilités. (24) M€ Taux et change Scénario historique répliquant la crise asiatique de 1997. (19) M€ Taux et change Scénario hypothétique “spread obligataire”. (51) M€ Actions Scénario hypothétique : baisse du marché et hausse de la volatilité. RProcédures de contrôle Le backtesting Le suivi des limites Par construction du modèle interne, une perte quotidienne ne Les limites sont déterminées au niveau groupe par ligne- devrait excéder la VaR calculée que deux ou trois fois par an. produit, puis déclinées jusqu’aux niveaux les plus fins. Un processus de backtesting compare en permanence la Le Risk management assure le suivi quotidien de l’ensemble VaR avec le résultat quotidien des lignes-produits, calculé à des limites et reporte leur éventuel franchissement aux la fois sur la base des positions réelles et selon l’hypothèse niveaux appropriés. Les dépassements significatifs ainsi de positions inchangées, comme exposé dans le graphique que les variations significatives de résultats sont portés ci-dessous. La VaR du Crédit Lyonnais ne présente aucune à la connaissance du Comité des risques de marché. exception sur l’année 2002. var p/l quotidien théorique 31/12/2002 20/12/2002 12/12/2002 21/11/2002 02/12/2002 12/11/2002 01/11/2002 23/10/2002 14/10/2002 24/09/2002 03/10/2002 13/09/2002 04/09/2002 26/08/2002 06/08/2002 15/08/2002 26/07/2002 17/07/2002 08/07/2002 18/06/2002 27/06/2002 29/05/2002 07/06/2002 20/05/2002 09/05/2002 30/04/2002 10/04/2002 19/04/2002 01/04/2002 21/03/2002 12/03/2002 01/03/2002 20/02/2002 11/02/2002 31/01/2002 22/01/2002 11/01/2002 20 15 10 5 0 -5 -10 -15 -20 -25 -30 02/01/2002 VaR (1 jour, 99 %) et P/L quotidien théorique en 2002 (en millions d’euros) RISQUES BILAN Les risques financiers RRisque d’illiquidité et de transformation Les activités de la banque commerciale et les opérations Le Département de la Gestion Actif-Passif a pour mission propres de l’établissement, dites de “haut de bilan”, d’assurer la gestion du risque de liquidité du groupe dans engendrent des risques de transformation sur les durées, les conditions optimales. Il s’appuie sur des normes de d’illiquidité, de taux ou de change. gestion de la liquidité validées par le Comité ALM groupe Pour gérer ces risques financiers, le Crédit Lyonnais a mis et sur une organisation de l’activité de trésorerie sous la en place un dispositif qui s’appuie sur : responsabilité d’une ligne-métier mondiale localisée au sein • une méthodologie d’évaluation, de gestion et de suivi des de la Direction des marchés de capitaux. Le Département risques, ainsi qu’une série de normes de gestion approuvées de la Gestion Actif-Passif veille à l’adéquation de la durée par le Comité Exécutif, applicables à l’ensemble du groupe, des actifs et des passifs dans le cadre défini par le Comité décrivant les conditions de mise en œuvre de la ALM groupe pour la gestion de la liquidité à court terme méthodologie ; et la transformation à un et cinq ans. • une architecture de contrôle indépendant sur trois niveaux La situation de transformation est appréciée après et des procédures d’information périodique. application des lois conventionnelles d’écoulement Au sein de la Direction des finances du groupe, en liquidité aux postes du bilan. le Département de la Gestion Actif-Passif assure Le Département de la Gestion Actif Passif effectue un suivi directement le suivi de l’activité du Crédit Lyonnais France rapproché de la liquidité des huit unités les plus importantes en collaboration avec les directions concernées et sous (qui représentent plus de 90% du bilan et de la consommation la responsabilité du Comité ALM groupe. de liquidité consolidés), celui-ci détaillant niveau et type Le Comité ALM groupe, présidé par un membre du Comité d’utilisations, type de financements, de contreparties et Exécutif prend, sur proposition du Département de la Gestion maturité. Un reporting portant sur les 5 principales unités Actif-Passif, les décisions nécessaires à la gestion des risques du groupe, permet de vérifier en permanence la sécurité financiers dans le groupe, qui sont ensuite mises en œuvre du financement de la banque sur les marchés à court par ce même département. Le Comité ALM groupe valide en terme, et le cas échéant de prendre les mesures correctrices outre, la méthodologie d’analyse et de mesure des risques. nécessaires en liaison avec la ligne-métier trésorerie. En ce qui concerne les entités hors Crédit Lyonnais France Le Département de la Gestion Actif-Passif coordonne par (filiales en France et filiales et agences à l’étranger), ailleurs les actions des principaux collecteurs de ressources la gestion des risques ALM incombe en premier lieu au afin d’optimiser le refinancement et l’accès au marché. Comité ALM de l’entité ou à défaut au Comité régional en fonction de la taille de l’unité. Chaque entité concernée RRisque de taux procède à la mesure de son exposition (en appliquant La gestion du risque de taux s’effectue selon deux une méthodologie validée par le Département de la Gestion modalités différentes : Actif-Passif), la couvre selon les normes groupe et reporte • toutes les opérations disposant des caractéristiques les positions résiduelles au Département de la Gestion d’opérations de marché sont adossées systématiquement Actif-Passif. auprès des salles de marchés ; Au deuxième niveau, ce département assure la consolidation • les autres (dont le montant unitaire est faible, l’échéancier des positions au niveau groupe. Il définit la méthodologie incertain, ou celles dont le taux est réglementé), font l’objet groupe et exerce un contrôle (de niveau 2) sur les entités du d’un dispositif spécifique de manière à pouvoir déterminer groupe tant au niveau organisationnel que méthodologique. une position globale qui puisse faire l’objet de couvertures La Direction des risques du groupe valide l’approche sur les marchés de capitaux. d’ensemble de mesure et de gestion des risques financiers Le Département de la Gestion Actif-Passif est responsable (contrôle de niveau 3). Elle suit les projets d’évolution de ce dispositif qui vise à maîtriser les risques financiers de ce dispositif et rend compte de son appréciation non gérés par la Direction des marchés de capitaux. au Comité Exécutif. L’organisation et la méthodologie afférentes à la gestion du risque de taux sont déterminées par le Comité ALM groupe sur proposition du Département de la Gestion Actif-Passif. 1 1 7 1 1 8 RAPPORT DE GESTION Elles visent à mesurer l’exposition au risque de taux en cas selon une méthodologie déterminée avec l’assistance d’évolution défavorable des paramètres de marché ; elles du Département de la Gestion Actif-Passif et validée par prévoient : ce dernier, est adossé auprès du trésorier de l’entité qui • des concepts communs ; le gère dans le cadre de ses limites propres. Dans certains • des normes définissant les domaines de responsabilité cas particuliers, l’entité ne disposant pas de trésorier de chacun des intervenants ; propre, des limites d’exposition sont définies par le Comité • des modalités d’application adaptées aux différents types ALM groupe. d’entités. La position résiduelle en risque fait l’objet d’un reporting La méthodologie cible a vocation à servir de référentiel trimestriel au Département de la Gestion Actif-Passif qui à l’ensemble des entités du groupe. s’assure ainsi un contrôle de second niveau, ce qui permet Afin de déterminer l’exposition résiduelle au risque de taux de présenter au Comité ALM groupe une exposition d’intérêt, plusieurs techniques sont utilisées. Chaque au risque de taux consolidée (par devise). opération est prise en compte dans l’analyse du risque de taux selon des règles conventionnelles qui traduisent RRisque de change le comportement économique de ces produits. Conformément aux normes du groupe, les positions La méthodologie retenue suppose d’élaborer pour chaque de change initiées par la Banque Commerciale sont ligne de bilan concernée une convention de modélisation systématiquement adossées auprès des salles des marchés. d’écoulement et de non-corrélation aux taux de marché L’essentiel des positions de change est ainsi localisé (par exemple pour les postes qui ne peuvent pas être et suivi par les salles de marchés. Les positions de change directement représentés sous forme d’un échéancier). opérationnelles constituées d’une part des résultats en Ces conventions, fondées au maximum sur des études formation et des provisions en devises du Crédit Lyonnais statistiques, sont régulièrement revues par le Département France, et d’autre part du résultat en formation des agences de la Gestion Actif-Passif en collaboration avec les unités et des filiales à l’étranger, sont gérées en centralisé sous la ou directions concernées. De par leur caractère responsabilité du Comité ALM groupe. conventionnel, ces paramètres d’ajustement du modèle Le Département de la Gestion Actif-Passif assure en outre relèvent de décisions de direction générale : ils sont validés la gestion des risques structurels liés aux investissements par le Comité ALM groupe. financés par achats de devises, aux réserves constituées En 2002, un certain nombre de conventions ont été dans les implantations étrangères et au réemploi, pour des actualisées dont les plus notables concernent l’épargne raisons réglementaires locales, de fonds propres dans logement ainsi que les remboursements anticipés sur les une devise différente de celle des apports. Le mode crédits immobiliers aux particuliers. de financement (emprunts ou achats de devises) de ces Des impasses représentatives de la position en risque de investissements est décidé au cas par cas en fonction des chacune des directions sont ainsi calculées ; elles intègrent, stratégies d’investissements et des perspectives à long terme sous forme d’équivalent delta, l’impact des options sur les devises. Pour mémoire, le reporting réglementaire de la explicites vendues à la clientèle et servent de base aux CAD recense l’ensemble des positions de change du groupe. décisions de couverture et au calcul de la sensibilité de la marge nette d’intérêt à une variation des taux de 1 %. • Au Crédit Lyonnais France, la position de la Banque Le contrôle interne et les risques opérationnels Commerciale France (BCF), structurellement excédentaire La Direction des risques du groupe a achevé le déploiement de ressources à taux fixe, fait l’objet de macrocouvertures de la fonction de management des risques opérationnels sous forme de swaps. Le résultat de ces opérations est dans les métiers du groupe (banque de détail, banque de affecté à la Banque Commerciale France ; la sensibilité de la financement et d’investissement, gestion d’actifs et private marge d’intérêt de cette dernière, à une variation de banking international), tant au siège que dans les unités à 100 points de base des taux d’intérêt, est de l’ordre de 2 %. l’étranger. Le dispositif reposant sur la désignation de • Pour ce qui concerne les entités hors le Crédit Lyonnais responsables de la supervision du contrôle interne et des France, l’essentiel de la position en risque de taux, mesurée risques opérationnels au sein des directions est monté RISQUES BILAN en puissance et a été généralisé. Ce dispositif comprend fonction des paramètres communiqués et des enquêtes (ou est relayé par) un réseau de Risk managers en charge menées par les autorités réglementaires (Quantitative du volet opérationnel de la prévention de la fraude Impact Study). et du blanchiment dans chaque unité géographique. En complément, la prise en compte d’une part, de la Le Comité des risques opérationnels groupe, qui réunit qualité du contrôle interne, d’autre part, de la couverture ces responsables du contrôle interne sous la présidence des assurances renforcera la capacité prédictive du futur d’un membre du Comité Exécutif, a développé ses missions modèle global. au cours de sa deuxième année de fonctionnement en : Cette expérience significative permet au Crédit Lyonnais de • vérifiant la complétude et la qualité des dispositifs mis en contribuer activement aux groupes de travail internationaux, œuvre pour assurer la maîtrise des risques opérationnels et dans le cadre de l’Institute of International Finance (IIF) et du contrôle interne par les unités ; de l’Industry Technical Working Group (ITWG). • surveillant l’évolution du coût de ces risques au travers Cette approche est complétée par une évaluation qualitative de la remontée des pertes opérationnelles ; des risques reposant sur le dispositif certifié ISO • effectuant un point régulier sur l’évaluation des risques d’autoévaluation du contrôle interne (Vigie) et la généralisation opérationnels, notamment à partir des cartographies de des cartographies des risques opérationnels. risques, des autoévaluations du contrôle interne (Vigie) et Selon une périodicité désormais bisannuelle, le programme des constats de l’audit interne ; Vigie a porté en 2002 sur environ 25 unités opérationnelles • prenant les décisions et mesures appropriées aux faits réparties dans tous les métiers (Directions d’exploitation marquants qui lui ont été rapportés ; de la banque des particuliers et professionnels, Direction • vérifiant l’adéquation et l’efficacité des politiques de des services et technologies informatiques, Crédit Lyonnais prévention des risques opérationnels, en particulier la mise Asset Management, Crédit Lyonnais Luxembourg, Direction en œuvre des plans de continuité d’activités et la constitution des marchés de capitaux et entités des pays des régions d’une organisation de gestion de crise ; BFI…) ainsi que sur les fonctions support groupe. • examinant les incidences des nouveaux dispositifs en Ces autoévaluations qui permettent un positionnement matière de lutte contre le blanchiment et le financement par rapport à un référentiel cible de bonnes pratiques du terrorisme ; débouchent sur une mise à jour régulière des plans • procédant à un examen annuel de la couverture de ces d’actions sous revue du Comité de contrôle interne risques par les polices d’assurance dans le contexte post de chaque unité. 11 septembre 2001. Début 2002, la certification ISO du processus Vigie a été Dans le cadre de la préparation à la réforme du ratio renouvelée et étendue à la quasi-totalité du groupe. de solvabilité (Bâle II) a été poursuivie la mise au point des Conçues selon une méthode normée prenant en compte la outils de quantification des risques basés sur le recensement typologie des risques opérationnels de Bâle II et l’ensemble et la modélisation des pertes subies au titre des risques des composantes précitées (Vigie, constats d’audit, niveau opérationnels. La connaissance détaillée de ces pertes à de pertes…), les cartographies de risques opérationnels travers un historique interne atteignant maintenant quatre ans ont été étendues à tout le périmètre Crédit Lyonnais ainsi permet de confirmer les principales sources de risque : qu’à quelques filiales, permettant de mieux cibler fraude, traitement des flux, monétique, obligations les processus ou fonctions nécessitant une surveillance réglementaires, qui déterminent les priorités des actions particulière ou renforcée. préventives ou correctives. les risques opérationnels, le groupe poursuit avec le concours Prévention du blanchiment et du financement du terrorisme de ses experts statisticiens la modélisation des courbes de La cellule Risk management sécurité financière a vu, distribution des pertes selon une méthode avancée de type en cours d’année, le rattachement des effectifs et des VaR (Méthode de distribution des pertes / Loss Distribution missions de prévention du blanchiment de l’ancien groupe Approach), la méthode forfaitaire (Standardized Approach) de prévention de la fraude et du blanchiment. Cette faisant en parallèle l’objet de simulations en interne en réorganisation a entraîné un traitement centralisé de tous En vue du calcul des fonds propres réglementaires couvrant R 1 1 9 1 2 0 RAPPORT DE GESTION les dossiers relevant de la lutte contre le blanchiment, tant pour les enquêtes préventives lors d’entrées en relation ou d’opérations complexes, que pour les dossiers d’anomalies ou de soupçons liés à des fonctionnements de comptes ou à des opérations particulières, et ce pour toutes les unités du Crédit Lyonnais, y compris certaines filiales rattachées. Ce dispositif central a été complété par la mise en place opérationnelle des Superviseurs du contrôle interne et des risques opérationnels (SCIRO) dans les directions d’exploitation de la banque de particuliers professionnels, ainsi que dans les autres unités, marché entreprises et services clientèle et flux. Un nouveau système de centralisation de l’information et de statistiques permet de détecter plus rapidement les points de faiblesse et d’apporter les solutions adaptées, que ce soit en matière de règles ou de procédures, ou en matière de formation et sensibilisation. La prise en compte de nouvelles obligations en matière de prévention du financement d’activités terroristes et d’embargos a entraîné la mise en place d’un filtre syntaxique au niveau du traitement des flux à l’international, permettant de détecter, d’arrêter et de traiter toute opération pouvant se rapporter à des mesures d’embargo ou de gel des avoirs, françaises, européennes ou américaines concernant des personnes physiques ou morales, et des pays. Du 17 octobre jusqu’au 31 décembre 2002, 590 000 messages ont été filtrés, dont 9 250 ont fait l’objet d’un traitement soit par la Direction des services à la clientèle et des flux, soit par la Direction des risques du groupe sécurité financière. Dans le cadre de la prévention du blanchiment et du financement du terrorisme, un nouveau règlement du Comité de la Réglementation Bancaire Française (CRBF 2002/01) a institué une obligation de contrôle des chèques bancaires. Cela s’est traduit par une organisation de ces nouveaux contrôles tant au niveau des unités de traitement que des unités commerciales. Au cours du second semestre, un programme de surveillance d’environ 5 millions de chèques a été mis en place, accompagné d’actions de formation des services concernés. RRisques opérationnels généraux couverts par les assurances La couverture des risques opérationnels généraux par les assurances est mise en place dans une perspective de protection du bilan et du compte de résultat du groupe ; elle est appréciée en fonction de deux facteurs principaux, l’analyse des risques opérationnels et les dispositions du marché de l’assurance. L’appréciation des besoins d’assurance des risques opérationnels est définie à partir des travaux de la Direction des risques du groupe sur la base de la sinistralité observée et de l’exposition du groupe à ces risques. Les dispositions du marché de l’assurance, bien que tendues, ont permis de maintenir des programmes communs au périmètre de consolidation du groupe pour les risques de forte intensité dans les domaines de la fraude et du vol, des responsabilités civiles professionnelles, de la responsabilité des mandataires sociaux et de la perte d’exploitation. Des programmes couvrent des sous-ensembles sur des critères d’implantations géographiques dans le domaine des responsabilités civiles d’exploitation et pour racheter des franchises accrues sous les programmes communs. Les assurances hors de ces programmes concernent des risques de dommages aux biens (incendie…) techniquement plus simples. Les risques de moindre intensité, qui ne peuvent être assurés dans des conditions économiques satisfaisantes sont conservés sous forme de franchises. La couverture par l’assurance de risques particuliers identifiés est propre à certaines activités de financements, par exemple certains financements d’actifs mobiles ; elle est réalisée en complément des assurances générales ci-dessus. Ces programmes d’assurances sont placés auprès de compagnies d’assurances dont la solidité financière est l’objet d’un suivi permanent. Les risques juridiques Un certain nombre d’actions en responsabilité ont été engagées contre le Crédit Lyonnais. Après les avoir étudiées, et en fonction de ses connaissances et des éléments dont il dispose, le Crédit Lyonnais considère que ces actions n’ont aucun effet prévisible significatif sur les comptes du groupe au-delà des provisions constituées. Ces actions sont détaillées dans la note 38 des états financiers. RISQUES BILAN Ratios réglementaires utilisant la méthode standard pour les années 2001 et RRatio de solvabilité international (ratio Cooke) antérieures, les risques de marché pour l’année 2002 étant Le ratio global de couverture des risques du groupe par les calculés selon la méthode standard et selon le modèle VaR fonds propres est calculé conformément aux modalités sur le périmètre homologué par la Commission bancaire. du règlement CRB 90-02. Le ratio international de solvabilité s’établit à 11,2 % Ce ratio couvre les risques de contrepartie et les risques au 31 décembre 2002 contre 10,1 % au 31 décembre 2001. de marché. Le calcul des risques de marché est effectué en Conformément à la position définie par Bruxelles, le ratio au 31 décembre 2001 représente le ratio minimum jusqu’en 2014. RDétail des fonds propres Fonds propres prudentiels, encours pondérés et ratio de solvabilité Fonds propres prudentiels (en millions d’euros) Capitaux propres part du groupe 2002 2001 2000 8 657 8 207 7 599 Dividendes (279) (258) (222) Fonds pour risques bancaires généraux 460 464 468 1 222 699 646 Déductions prudentielles (1) (898) (801) (803) Total fonds propres durs 9 162 8 311 7 690 Total fonds propres complémentaires 4 013 4 290 5 129 348 695 395 Autres déductions (2) (1 002) (1 044) (1 252) Total fonds propres prudentiels 12 521 12 252 11 962 112 015 121 365 109 221 11,2 10,1 11,0 8,2 6,9 7,0 2002 2001 2000 105 916 109 213 102 302 6 099 12 152 6 919 112 015 121 365 109 221 Intérêts minoritaires après distribution Total fonds propres surcomplémentaires Risques pondérés Ratio international de solvabilité (%) Ratio Tier 1 (%) (1) Principalement formées par les survaleurs et les immobilisations incorporelles. (2) Participations dans des sociétés financières non consolidées ou mises en équivalence. L’évolution des emplois pondérés s’analyse comme suit : (en millions d’euros) Risques de contrepartie Risques de marché (1) Total (1) Pour 2000 et 2001 ceux-ci sont calculés sur la base du modèle standard, et en 2002 pour partie selon le modèle standard et pour partie selon le modèle VaR sur le périmètre homologué par la Commission bancaire. RRatio de solvabilité européen (Ratio Cad) RRatio de liquidité Le ratio global de couverture des risques du groupe par Pour la surveillance de la liquidité à court terme, le coefficient les fonds propres, calculé conformément aux modalités du de liquidité à un mois s’établissait pour le Crédit Lyonnais règlement CRB 95-02, transposant la directive européenne à 129 % en moyenne sur l’exercice 2002. A chaque fin de sur l’adéquation des fonds propres, s’établit à 150 % mois de l’année 2002, il s’est situé au-dessus du minimum au 31 décembre 2002 contre 138 % au 31 décembre 2001. réglementaire de 100 %. 1 2 1 1 2 2 Etats financiers 123 i compte de résultat consolidé détaillé 124 i bilan consolidé détaillé 126 i états financiers publiés 2000 128 i évolution des fonds propres consolidés 129 i note préliminaire 130 i principes comptables 139 i notes annexes 139 139 140 140 140 141 141 142 142 143 143 144 144 145 146 146 146 147 148 148 149 149 150 151 152 153 154 154 155 155 155 156 156 158 160 160 161 161 162 163 164 165 174 note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note note 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 Intérêts, produits et charges assimilés Intérêts et assimilés sur opérations interbancaires Intérêts et assimilés sur opérations clientèle Revenus des portefeuilles titres Charges sur dettes représentées par un titre Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés Commissions Marge brute des activités d’assurance Produit net bancaire par zone géographique Frais de personnel Engagements pour retraites, indemnités de départ en retraite et avantages sociaux assimilés Plans d’options Rémunération des dirigeants Coût du risque Gains ou pertes sur actifs immobilisés Résultat exceptionnel Impôts sur les sociétés Opérations avec les établissements de crédit (actif) Opérations avec la clientèle (actif) Couverture des créances douteuses de la clientèle Engagements sur les pays émergents Encours de provisions Portefeuille titres Activités d’assurance Participations mises en équivalence Immobilisations Ecarts d’acquisition Comptes de régularisation et divers (actif et passif) Opérations avec les établissements de crédit (passif) Opérations avec la clientèle (passif) Dettes représentées par un titre (par durée restant à courir) Dettes subordonnées Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des 3 derniers exercices Situation boursière de l’action Crédit Lyonnais Titres inscrits au nom du Crédit Lyonnais Actions de préférence Faits exceptionnels ou litiges Eléments du bilan consolidé par durée restant à courir Engagements donnés Engagements sur instruments financiers à terme Périmètre de consolidation Honoraires des commissaires aux comptes 175 i rapport des commissaires aux comptes 176 i comptes sociaux 180 i activités et résultats des sociétés du groupe 184 i liste des filiales et participations 186 i organigramme financier COMPTES CONSOLIDÉS compte de résultat consolidé détaillé 2002 2001 (en millions d’euros) 2000 pro forma (1) Produits nets sur capitaux et opérations de marché 4 088 3 981 3 849 Intérêts et produits assimilés (note 1) 9 461 11 636 13 693 Intérêts et charges assimilées (note 1) (7 159) (9 465) (11 468) 91 95 91 1 723 1 720 1 346 Revenus des titres à revenu variable (note 4) Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation (note 6) Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés (note 7) Commissions nettes (note 8) Autres produits et charges d’exploitation (28) (5) 187 2 083 2 141 2 287 32 60 35 559 544 531 Produit net bancaire (note 10) 6 762 6 726 6 702 Charges générales d’exploitation (4 494) (4 476) (4 439) Frais de personnel (notes 11 à 14) (2 804) (2 759) (2 765) Autres frais administratifs (1 690) (1 717) (1 674) Marge brute des activités d’assurance (note 9) Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles Résultat brut d’exploitation (278) (304) 1 990 1 946 (296) 1 967 Coût du risque (note 15) (563) (678) (355) Résultat d’exploitation 1 427 1 268 1 612 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence (note 26) (2) 3 2 Gains ou pertes sur actifs immobilisés (note 16) (52) 8 24 1 373 1 279 1 638 0 0 (683) (32) (1) (77) (360) (359) (72) (43) (33) (29) Résultat courant avant impôt Surcoût EPFR Résultat exceptionnel (note 17) Impôts sur les bénéfices (note 18) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe 85 74 76 853 812 701 Résultat par action (en euros) 2,48 2,38 2,06 Résultat dilué par action (en euros) (2) 2,43 2,35 2,05 (1) Les comptes 2000 pro forma suivent la règlementation applicable depuis 2001 aux états de synthèse publiés, et intègrent le reclassement, intervenu en 2001, de l’effet de l’activation des frais engagés en interne pour le développement de logiciels, antérieurement présenté en “Produits net bancaire” et qui figure désormais en “Réduction des frais généraux”. (2) Simulation de l’exercice de la totalité des options attribuées dans le cadre des plans en cours à la date d’arrêté. 1 2 3 1 2 4 ÉTATS FINANCIERS bilan consolidé détaillé Actif 2002 2001 (en millions d’euros, au 31 décembre) Caisse, banques centrales, CCP Effets publics et valeurs assimilées (note 24) 2000 pro forma (1) 4 293 4 337 3 150 31 960 20 089 16 891 Opérations avec les établissements de crédit (note 19) 34 183 18 724 16 927 Opérations avec la clientèle (notes 20 et 21) 96 160 92 137 85 775 Obligations et autres titres à revenu fixe (note 24) 13 640 9 208 11 048 Actions et autres titres à revenu variable (note 24) 13 881 8 608 8 347 Placements des entreprises d’assurance (note 25) 29 785 27 227 24 808 Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme (note 24) 631 546 783 Participations mises en équivalence (note 26) 35 42 143 1 700 1 750 1 719 441 347 372 18 177 19 350 18 043 244 886 202 365 188 006 Immobilisations corporelles et incorporelles (note 27) Ecarts d’acquisition (note 28) Comptes de régularisation et autres actifs (note 29) Total actif (1) Les comptes 2000 pro forma suivent la règlementation applicable depuis 2001 aux états de synthèse publiés. Hors bilan (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 Engagements de financement donnés (note 40) 52 485 55 556 53 146 Engagements de garantie donnés (note 40) 28 271 31 561 33 202 Engagements donnés sur titres Opérations en devises : monnaies à recevoir Engagements sur instruments financiers à terme (note 41) 1 665 1 803 1 212 133 768 147 918 146 157 1 436 454 1 325 446 1 757 800 COMPTES CONSOLIDÉS Passif 2002 2001 (en millions d’euros, au 31 décembre) Banques centrales, CCP 2000 pro forma (1) 104 95 182 Opérations avec les établissements de crédit (note 30) 61 850 42 051 35 164 Opérations avec la clientèle (note 31) 78 790 74 401 66 270 Dettes représentées par un titre (note 32) 32 544 25 470 27 369 Provisions techniques des sociétés d’assurance (note 25) 27 395 25 342 23 307 Autres passifs et comptes de régularisation (note 29) 18 872 26 998 18 807 Provisions pour risques et charges (note 23) 2 117 2 216 2 637 Dettes subordonnées (note 33) 4 677 4 569 5 444 Fonds pour risques bancaires généraux 460 464 468 Intérêts minoritaires 1 294 743 693 Capitaux propres part du groupe 7 600 8 657 8 207 Capital souscrit (note 34) 1 808 1 784 1 767 Primes d’émission 1 935 1 822 1 741 Réserves consolidées 4 061 3 789 3 391 Résultat de la période 853 812 701 244 886 202 365 188 006 Total passif (1) Les comptes 2000 pro forma suivent la règlementation applicable depuis 2001 aux états de synthèse publiés. Hors bilan (en millions d’euros, au 31 décembre) Engagements de financement reçus d’établissements de crédit Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit Engagements reçus sur titres Opérations en devises : monnaies à livrer 2002 2001 2000 7 403 5 609 1 305 11 556 13 391 12 643 1 743 2 087 1 410 133 414 147 646 145 615 1 2 5 1 2 6 ÉTATS FINANCIERS états financiers publiés 2000 Actif (en millions d’euros, au 31 décembre) Opérations de trésorerie et interbancaires Caisse, Banques centrales, CCP Créances sur les établissements de crédit Passif 2000 publié 19 771 3 150 (en millions d’euros, au 31 décembre) Opérations de trésorerie et interbancaires Banques centrales, CCP 2000 publié 35 346 182 16 621 Opérations avec les établissements de crédit 35 164 Opérations avec la clientèle 85 682 Opérations avec la clientèle 66 583 Créances sur la clientèle 81 702 Comptes créditeurs de la clientèle 65 858 Opérations de crédit-bail et assimilées 3 980 Titres donnés en pension livrée 725 Opérations sur titres et divers 78 664 Opérations sur titres, provisions et divers Obligations et autres titres à revenu fixe 27 939 Dettes sur titres empruntés Actions et autres titres à revenu variable 7 874 Autres dettes de titres 3 814 Instruments conditionnels 3 208 Instruments conditionnels 3 902 9 107 Placements des entreprises d’assurance 24 808 Comptes de régularisation et autres passifs Comptes de régularisation et autres actifs 14 835 Provisions pour risques et charges et divers Valeurs immobilisées Prêts subordonnés et participatifs Participations et activité de portefeuille Participations mises en équivalence Immobilisations Ecarts d’acquisition 3 889 399 1 256 143 1 719 372 44 822 2 049 2 643 Provisions techniques des entreprises d’assurance 23 307 Dettes représentées par un titre 32 494 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 21 808 Emprunts obligataires 5 248 Emprunts subordonnés 3 320 Titres assimilés à des fonds propres 2 118 Fonds propres (y compris résultat) 8 761 Fonds pour risques bancaires généraux Situation nette (y compris résultat) 468 8 293 Part du groupe Capital 1 741 Réserves consolidées 3 391 Part des intérêts minoritaires 617 Résultat de l’exercice 777 Part du groupe 701 Part des intérêts minoritaires Total actif 188 006 1 767 Primes d’émission Total passif 76 188 006 COMPTES CONSOLIDÉS Compte de résultat (en millions d’euros) Produits net d’intérêts et assimilés 2000 publié 2 602 Intérêts et produits assimilés 13 788 Intérêts et charges assimilées (11 186) Produits nets sur opérations financières 1 129 Produits nets sur titres de transaction et sur instruments financiers à terme 705 Produits nets sur opérations de change et d’arbitrage 358 Produits nets sur titres de placement 66 Autres produits et charges d’exploitation bancaire (1) Produits nets sur capitaux, opérations de marché et divers 3 730 Commissions nettes 2 287 Produits nets sur immobilisations financières 146 Marge brute des activités d’assurance 531 Autres produits nets d’exploitation Produit net bancaire 110 6 804 Frais généraux et amortissements (4 807) Frais de personnel (2 754) Impôts et taxes Autres charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements (142) (1 615) (296) Résultat brut d’exploitation 1 997 Charge nette des provisions (363) Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat courant avant impôt Surcoût EPFR 2 1 636 (683) Résultat exceptionnel (97) Impôts courants et différés sur les sociétés (70) Solde des amortissements et reprises d’écarts d’acquisition (29) Résultat net 757 Part des intérêts minoritaires Résultat net part du groupe (hors activités cédées) Résultat net des activités cédées Résultat net part du groupe 76 681 20 701 1 2 7 1 2 8 ÉTATS FINANCIERS évolution des fonds propres consolidés Capital (en millions d’euros) Fonds propres au 31 décembre 2000 avant résultat Primes Réserves d’émission consolidées part du groupe (1) Capitaux Intérêts propres minoritaires part du groupe Capitaux propres consolidés FRBG Fonds propres consolidés 7 984 1 767 1 741 3 391 6 899 617 7 516 468 Résultat 2000 – – 701 701 76 777 – 777 Distribution – – (221) (221) (56) (277) – (277) 1 767 1 741 3 871 7 379 637 8 016 468 8 484 17 81 – 98 – 98 – 98 Variation de l’autocontrôle – – (109) (109) – (109) – (109) Variation du périmètre – – – – 9 9 – 9 Fonds propres au 31 décembre 2000 après affectation Augmentation de capital Variation des taux de conversion – – 25 25 23 48 1 49 Autres variations – – 2 2 – 2 (5) (3) 8 528 Fonds propres au 31 décembre 2001 avant résultat 1 784 1 822 3 789 7 395 669 8 064 464 Résultat 2001 – – 812 812 74 886 – 886 Distribution – – (255) (255) (53) (308) – (308) 1 784 1 822 4 346 7 952 690 8 642 464 9 106 24 113 – 137 – 137 – 137 Emission d’actions de préférence – – – – 750 750 – 750 Remboursement d’actions de préférence – – – – (85) (85) – (85) Fonds propres au 31 décembre 2001 après affectation Augmentation de capital Variation de l’autocontrôle – – (81) (81) – (81) – (81) Variation du périmètre – – – – (60) (60) – (60) Variation des taux de conversion – – (207) (207) (86) (293) (4) (297) Autres variations – – 3 3 – 3 – 3 1 808 1 935 4 061 7 804 1 209 9 013 460 9 473 – – 853 853 85 938 – 938 1 808 1 935 4 914 8 657 1 294 9 951 460 10 411 – – (279) (279) (72) (351) – (351) 1 808 1 935 4 635 8 378 1 222 9 600 460 10 060 Fonds propres au 31 décembre 2002 avant résultat Résultat 2002 Fonds propres au 31 décembre 2002 après résultat Proposition de distribution Fonds propres au 31 décembre 2002 après projet d’affectation (1) Part du groupe dans les réserves, différences de consolidation, écart de réévaluation, écart de conversion. COMPTES CONSOLIDÉS note préliminaire Les principales modalités de la restructuration financière du Crédit Lyonnais, approuvées par la Commission européenne le 20 mai 1998, ont été décrites de manière détaillée dans le rapport annuel 1998. Les conditions de l’accord, acceptées par le Crédit Lyonnais, qui continuent de produire leurs effets concernent : • le maintien des ratios de solvabilité au minimum au niveau atteint au 31 décembre 2001, entre cette date et 2014 ; • la distribution jusqu’en 2003 d’au moins 58 % du résultat social sous forme de dividendes. Incidence de la restructuration financière sur la présentation des comptes du groupe Prêt à EPFR En 2000, le surcoût du prêt à EPFR (correspondant à la différence entre le coût du refinancement de ce prêt pour le Crédit Lyonnais et les intérêts reçus au titre de ce prêt) R s’est élevé à 271 millions d’euros et a été comptabilisé Aux actifs transférés à CDR a été substitué un prêt à EPFR prorata temporis chaque trimestre. dont la rémunération a été portée au niveau du coût moyen S’y est ajouté au quatrième trimestre 2000 le provisionnement de refinancement de ce prêt pour le Crédit Lyonnais, intégral du surcoût afférent à cette opération pour les jusqu’en 1999 inclus ; l’impact de ce prêt a donc été exercices futurs (2001 à 2005), figé par le recours à des totalement neutralisé au niveau du produit net bancaire swaps, soit 412 millions d’euros en valeur actualisée. jusqu’à fin 1999. En conséquence, les comptes postérieurs à 2000 A partir de 2000, ce prêt est rémunéré au TMM. ne subissent plus l’impact négatif du prêt EPFR. 1 2 9 1 3 0 ÉTATS FINANCIERS principes comptables Les règles appliquées pour l’établissement des comptes du Enfin, lorsque des restrictions sévères et durables remettent Crédit Lyonnais suivent les principes retenus par le Conseil en cause substantiellement le contrôle ou l’influence exercée national de la comptabilité, les règlements du Conseil de la sur une société, celle-ci n’est pas consolidée. réglementation bancaire et les instructions de la Commission De même, les sociétés dont la détention est temporaire bancaire. ou résulte de la restructuration de créances sont exclues du périmètre de consolidation. Principes de consolidation RPérimètre de consolidation Sont incluses dans le périmètre de consolidation retenu pour la préparation des comptes consolidés du groupe Crédit Lyonnais toutes les sociétés sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable, sous réserve qu’elles présentent un caractère significatif. Ce caractère résulte d’un total de bilan supérieur à 0,03 % du bilan consolidé du groupe pour les sociétés contrôlées, ou d’une situation nette supérieure à 0,1 % de la situation nette consolidée part du groupe pour les sociétés sous influence notable. Entrent également dans le périmètre de consolidation les sociétés dont les critères sont inférieurs aux seuils de signification qui précèdent, mais qui correspondent à un investissement stratégique ou dont l’activité est en démarrage rapide. Les structures juridiques distinctes entités ad hoc, créées spécifiquement pour la gestion d’une opération ou d’un ensemble d’opérations similaires, sont consolidées, même en l’absence de lien en capital, dès lors que le groupe en a en substance le contrôle, en vertu de contrats, d’accords ou de clauses statutaires. En revanche, sont exclues du périmètre de consolidation les structures relevant d’une relation fiduciaire ou d’une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt de différentes parties, aucune d’entre elles ne contrôlant l’entité de manière exclusive. Cependant, les entités ad hoc consolidables existant au 1er janvier 2000, qui auront cessé d’exister dans un délai maximum de 5 ans et dans lesquelles aucun nouvel investissement n’est effectué, peuvent ne pas être consolidées. Leur activité et leurs éléments financiers sont alors présentés en annexe aux comptes consolidés. RMéthodes de consolidation Sociétés intégrées globalement Les sociétés à caractère financier ou dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires et financières, en particulier l’assurance, et sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, sont consolidées par intégration globale. Le contrôle exclusif est établi lorsque le groupe dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une société afin de tirer avantage de ses activités. Ce contrôle résulte : • de la détention par le groupe de la majorité des droits de vote ; • de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance ; cette condition est présumée remplie lorsque le groupe dispose de 40 % des droits de vote de la société et qu’aucun autre actionnaire ne détient une fraction supérieure à la sienne ; • du droit d’exercer une influence dominante, en vertu de contrats, d’accords ou de clauses statutaires, même en l’absence de lien en capital. C’est notamment le cas dans les entités ad hoc, pour lesquelles l’influence dominante exercée par le groupe est démontrée dès lors que deux des trois critères suivants sont vérifiés : • pouvoirs de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ad hoc, ou sur les actifs qui la composent ; capacité de dissoudre l’entité, d’en changer les statuts ou au contraire de s’opposer formellement à leur modification ; COMPTES CONSOLIDÉS • capacité à bénéficier de tout ou de la majorité des résultats acquise. Lorsqu’il constitue un actif, cet écart est amorti de l’entité, que ce soit sous forme de flux de trésorerie ou linéairement sur une période dépendant de l’activité des de droit à une quote-part d’actif net, de droit à la majorité sociétés acquises, actuellement n’excédant pas vingt ans. des actifs résiduels en cas de liquidation ; Des amortissements exceptionnels sont constatés lorsque • exposition à la majorité des risques relatifs à l’entité ; tel est la situation économique de la société le justifie. Lorsque le cas si les investisseurs extérieurs bénéficient d’une garantie l’écart d’acquisition est négatif, il est rapporté immédiatement de la part de l’entité ou de l’entreprise, leur permettant de au résultat s’il provient de conditions d’achat favorables, limiter de façon importante leur prise de risque. ou inscrit au passif comme une provision s’il correspond à une prévision de pertes ou de défaut de rendement de Sociétés intégrées proportionnellement l’entreprise acquise. Cette provision est alors reprise au Les sociétés à caractère financier, ou dont l’activité se situe compte de résultat en fonction de l’occurrence de ces dans le prolongement des activités bancaires et financières, événements ou selon un plan préalablement établi. contrôlées conjointement par le Crédit Lyonnais et d’autres Les écarts d’évaluation correspondent à la différence entre actionnaires, sont consolidées par intégration proportionnelle. la valeur réestimée des actifs, des passifs et des Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une société engagements hors bilan de la société acquise et leur valeur exploitée en commun par un nombre limité d’actionnaires, comptable. Ils sont comptabilisés selon les règles de sorte que les politiques financières et opérationnelles communes applicables aux éléments correspondants. résultent de leur accord. Notamment, les écarts d’évaluation dégagés globalement sur l’ensemble des éléments de bilan et de hors bilan des Sociétés mises en équivalence activités d’intermédiation, présentés en immobilisations Les sociétés sur lesquelles le groupe exerce une influence incorporelles, font l’objet d’un amortissement linéaire sur la notable sont consolidées par la méthode de la mise en durée de vie estimée des éléments auxquels ils se équivalence. rapportent. Les fonds de commerce valorisés à l’occasion L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux d’une acquisition ne sont pas amortis mais sont politiques financières et opérationnelles d’une société sans provisionnés en cas d’évolution défavorable des indicateurs en détenir le contrôle. L’influence notable est présumée dès d’activité et des facteurs économiques retenus pour leur lors que le groupe détient plus de 20 % des droits de vote valorisation initiale. d’une société. Règles de consolidation R Conversion des états financiers libellés en monnaies étrangères Coût d’acquisition des titres, écart d’acquisition et écart d’évaluation Tant dans les comptes consolidés que dans ceux du Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la unités à l’étranger sont convertis aux cours de change rémunération remise par le groupe au vendeur, majoré de en vigueur à la clôture de l’exercice. Les postes du compte tous les coûts directement imputables à l’acquisition, nets de résultat sont convertis sur la base des cours de change de l’économie d’impôt correspondante. moyens de l’exercice. Lorsque la prise de contrôle d’une société est obtenue par Les comptes des filiales situées dans des pays à forte la remise de titres d’une filiale antérieurement détenue par inflation sont convertis sur la base du cours de clôture, en le groupe, l’opération est analysée comme une acquisition, incluant l’effet de corrections monétaires destinées à refléter dont le coût est égal à la valeur de négociation des titres l’incidence réelle de l’inflation. remis au vendeur. L’écart entre cette valeur et la valeur Les écarts de conversion sur les capitaux propres et le comptable de la quote-part de l’actif net de la filiale ainsi résultat des unités consolidées résultant de l’évolution des accordée au vendeur constitue un résultat de cession. cours des devises sont inscrits au bilan dans les capitaux L’écart d’acquisition correspond à la différence entre le propres consolidés. Ceux résultant de la conversion des coût d’acquisition et la valeur réestimée des actifs, des dotations en capital des succursales étrangères figurant au passifs et des engagements hors bilan de la société bilan du Crédit Lyonnais dans les comptes de régularisation Crédit Lyonnais, les postes des bilan et hors bilan des 1 3 1 1 3 2 ÉTATS FINANCIERS sont portés au poste de “Réserves consolidées” du bilan En assurance dommage, sont constituées : consolidé du groupe Crédit Lyonnais. • des provisions pour primes non acquises (fractions des Par ailleurs lorsque la situation le justifie l’écart de conversion primes émises correspondant aux exercices suivants, les débiteur compris dans les capitaux propres fait l’objet frais d’acquisition correspondant à ces primes étant d’une provision. enregistrés à l’actif) ; • des provisions pour risques en cours calculées, branche Intégration globale des entreprises d’assurance par branche, sur les primes reportées, quand l’estimation de Les principes comptables, les règles d’évaluation et de la sinistralité majorée des frais de gestion et de règlement est consolidation propres aux activités d’assurance sont supérieure au total des primes et des produits financiers futurs; maintenus dans les comptes consolidés du groupe • des provisions pour sinistres à payer nettes des prévisions Crédit Lyonnais. Les postes des comptes des entreprises de recours à encaisser ; elles sont calculées sur la base d’assurance intégrées globalement sont présentés dans les d’une évaluation, dossier par dossier, des sinistres déclarés postes de même nature du bilan, du hors bilan et du compte et sur une estimation des sinistres tardifs (survenus mais non de résultat consolidés, à l’exception des éléments suivants : déclarés) pour les branches automobiles et multirisques, Placement des entreprises d’assurance majorées des coûts de gestion. Les placements des entreprises d’assurance comprennent Les contrats “vie” étant essentiellement des contrats l’ensemble des placements réalisés en représentation des d’épargne, les provisions d’assurance vie correspondent à contrats d’assurance vie et non-vie et des capitaux propres la valeur acquise de l’épargne accumulée par les assurés à des entreprises d’assurance : la clôture de l’exercice. Cette provision résulte de calculs • placements représentatifs des contrats en unités de actuariels fondés sur l’utilisation de taux prospectifs compte, enregistrés à la valeur de réalisation des supports prudents, notamment au regard des taux de rendements de référence des contrats à la clôture de l’exercice ; estimés des actifs affectés à la représentation des contrats. • valeurs mobilières à revenu fixe, comptabilisées à leur Compte tenu des caractéristiques de prise en compte des coût d’acquisition pied de coupon, les différences constatées frais d’acquisition dans les contrats, ces frais d’acquisition entre les valeurs de remboursement et d’acquisition faisant ne sont pas reportés. l’objet d’un étalement actuariel sur la durée de vie résiduelle Une provision pour risque d’exigibilité des engagements des titres concernés ; une provision pour dépréciation est techniques est constituée, s’il y a lieu, conformément aux constituée lorsqu’il est constaté une dégradation durable règles définie par le code des assurances. de la valeur d’un titre provoquée par des éléments liés à la Les comptes de participation aux bénéfices comprennent les solvabilité de l’émetteur ; produits financiers, les prélèvements de marge, les dotations • valeurs mobilières à revenu variable, comptabilisées à ou reprises aux réserves légales et réglementaires ; le solde leur coût historique hors frais ; il est procédé à l’examen de de ces comptes, qui constitue la participation aux bénéfices, tout titre dont la moins-value latente atteint 30 % sur une est réparti entre les provisions mathématiques pour durée de 6 mois consécutifs , en vue de constituer, s’il y a incorporation immédiate aux assurés et la provision pour lieu, une provision pour dépréciation à caractère durable ; participation aux excédents (dotation ou reprise de report • placements immobiliers, comptabilisés à leur coût d’achat, antérieur). hors frais de commercialisation et d’acquisition, et amortis La réserve de capitalisation, destinée à couvrir la dépréciation sur une durée en fonction de la destination de l’immeuble ; des actifs et la diminution de leurs revenus, est constituée en cas de dépréciation durable, sur la base d’évaluation à dans les comptes individuels des sociétés d’assurance lors dire d’expert, une provision pour dépréciation est constituée. des cessions en plus-value réalisées avant l’échéance des Le montant des placements effectués par les sociétés valeurs mobilières à revenu fixe. d’assurance auprès des sociétés du groupe Crédit Lyonnais A dater du 1er janvier 2001, en application du nouveau texte est donné dans les notes annexes (note 25). sur les comptes consolidés des sociétés d’assurance, les Provisions techniques des entreprises d’assurance mouvements sur la réserve de capitalisation sont annulés Les provisions techniques correspondent aux engagements en totalité dans les comptes consolidés. Simultanément, vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires des contrats. compte tenu de la forte probabilité de cession en moins-value COMPTES CONSOLIDÉS des titres soumis à cette réserve, il est constitué une Principes comptables provision pour participation aux bénéfices différée, sur Les opérations réalisées dans le cadre de l’activité bancaire la partie concernant les assurés “vie”. Un impôt différé net sont évaluées, en règle générale, en fonction de l’intention passif est constaté sur le solde de ces mouvements. de gestion ayant prévalu à leur conclusion. En application de la nouvelle réglementation des sociétés Ainsi, les opérations de l’activité d’intermédiation sont d’assurance, une provision d’égalisation, concernant enregistrées à leur coût historique et font l’objet de les assurances groupe vie et non-vie, s’est substituée dépréciation en fonction du risque de contrepartie. aux anciennes réserves de stabilité. Ces dernières ne Les produits et les charges relatifs à ces opérations (intérêts correspondant plus aux nouveaux critères de constitution et commissions assimilées) sont comptabilisés pour leur ont été retraitées en situation nette. montant couru, constaté prorata temporis en respectant le Marge brute des sociétés d’assurance principe de la spécialisation des exercices. La marge brute des sociétés d’assurance est principalement Les résultats des opérations sur instruments financiers à formée des primes et cotisations acquises, des charges de terme conclues en couverture affectée ou en gestion globale prestation comprenant les variations des provisions du taux d’intérêts de l’activité d’intermédiation sont enregistrés techniques, nettes de réassurance, et des produits nets en regard des intérêts qu’ils couvrent. des placements. Les opérations relatives aux activités de marché sont Le montant des résultats relatifs aux placements réalisés par évaluées à leur valeur de marché (à l’exception des prêts, les sociétés d’assurance auprès d’autres sociétés du groupe des emprunts et des titres de placement), ou lorsque Crédit Lyonnais est donné dans les notes annexes (note 25). la complexité des opérations l’impose, par utilisation de modèles internes faisant appel à des paramètres Opérations de crédit-bail de marché. Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les Les commissions correspondant à des prestations de service opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont enregistrées à la date de la réalisation de la prestation. sont présentées sous la rubrique “Opérations avec la clientèle” du bilan consolidé pour leur encours déterminé d’après la comptabilité dite financière ; ces encours sont Crédits à la clientèle et provisionnement du risque de contrepartie substitués à ceux déterminés selon les règles juridiques et Les crédits à la clientèle comprennent les créances fiscales. La réserve latente de crédit-bail, correspondant à commerciales, les crédits à court et long terme ainsi que la différence entre les encours financiers et les encours les comptes débiteurs de la clientèle. Ils sont inscrits au fiscaux, est inscrite parmi les réserves consolidées pour bilan à leur valeur nominale. son montant net d’impositions différées. Lorsque ces Les créances sont enregistrées sans compensation avec encours sont douteux, et notamment lorsqu’ils présentent les dettes, excepté s’il existe une lettre de fusion de une échéance impayée depuis plus de trois mois (biens comptes. La comptabilisation doit également être faite meubles) ou depuis plus de six mois (biens immeubles), dans la même entité. la perte finale probable sur l’opération, compte tenu de la Les engagements par signature constituant le hors bilan valeur marchande du bien, est prise en compte pour comprennent les engagements irrévocables de financement déterminer le montant de provision nécessaire. et de garantie n’ayant pas donné lieu à des mouvements R de fonds. Traitement des plus-values et des moins-values de cessions internes Les plus-values dégagées lors de cessions ou d’apports d’actifs entre les unités consolidées sont déduites du résultat. Les moins-values éventuelles dégagées lors de cessions intragroupes sont également retraitées, pour autant que la Les créances sur la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque probable de non-recouvrement et, en tout état de cause, lorsqu’elles présentent des échéances impayées depuis plus de trois mois (plus de six mois en matière immobilière). valeur de l’actif cédé ainsi reconstituée ne soit pas supérieure à la valeur résultant de l’application de la méthode d’évaluation propre à cet actif (valeur d’inventaire). 1 3 3 1 3 4 ÉTATS FINANCIERS Les créances douteuses font l’objet d’une provision pour dépréciation enregistrée en diminution de l’actif, destinée à ROpérations de titrisation couvrir la perte probable qui en résultera pour Les créances cédées lors d’opérations de titrisation l’établissement. Cette provision peut être déterminée par cessent de figurer au bilan du groupe. une estimation individuelle de la perte probable attachée à Les parts spécifiques du fonds commun de créances chaque créance douteuse. Dans le cas des crédits aux éventuellement acquises par le groupe sont enregistrées particuliers, la provision est fréquemment calculée sur la à leur prix d’acquisition en “Titres de placement”, base d’une évaluation statistique du risque de recouvrement. leur rémunération est alors comptabilisée lors de son Cette évaluation est faite sur des populations homogènes de encaissement. L’appréciation du risque de remboursement créances en terme de nature de créances, de risques et de anticipé des créances et/ou du risque de défaillance initial probabilité de survenance du risque, à partir de l’observation et de leur évolution au cours des exercices futurs entraîne de données réellement constatées. la constatation de provisions pour dépréciation de ces parts. En matière d’engagements immobiliers, une distinction est établie entre participations en capital et concours bancaires. RTitres Les participations en capital font l’objet d’une analyse Les titres comprennent : économique trimestrielle fondée sur l’état du marché • les valeurs mobilières à revenu fixe (taux fixe ou taux immobilier et le rythme de commercialisation observé. variable lié à un taux de référence constaté sur un marché) La méthode de provisionnement intègre les coûts de ou variable (notamment actions) ; portage et la défaillance éventuelle d’associés non • les bons du Trésor et autres titres de créances négociables financiers du tour de table. Les concours bancaires sont ainsi que les instruments du marché interbancaire et, également soumis à une évaluation trimestrielle, portant d’une manière générale, toutes les créances représentées notamment sur les garanties, l’évolution des prix de marché par un titre négociable sur un marché. et le coût éventuel de portage. Le classement des titres en six catégories (titres de Les intérêts comptabilisés sur les créances douteuses font transaction, titres de placement, titres de l’activité de l’objet d’une provision intégrale portée en diminution du portefeuille, titres d’investissement, titres de participation produit net bancaire. et autres titres détenus à long terme) et leur méthode Les provisions affectées à des risques spécifiques inscrits d’évaluation et de comptabilisation sont fonction de leur au bilan sont portées en déduction des actifs correspondants. nature et de l’intention de gestion exprimée lors de leur Les engagements de hors bilan dont la mise en jeu apparaît acquisition. comme probable font l’objet d’une provision inscrite au passif au poste “Provision pour risques et charges”. Titres de transaction En complément de ces provisions individualisées, le groupe Sont classés sous cette catégorie les titres négociables sur constitue des provisions affectées à la couverture de un marché dont la liquidité est assurée et qui sont acquis risques latents sur opérations bancaires, au titre de zones ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter géographiques spécifiques, des risques pays ou encore à brève échéance. assurant la couverture globale d’un ensemble d’actifs (nature Sauf dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché, de concours, secteur économique, etc.). ces titres ne peuvent demeurer plus de six mois dans le Les provisions pour risques pays sont, en particulier, portefeuille de transaction. Au-delà de cette période, leur déterminées sur la base d’une analyse de la situation transfert vers le portefeuille de placement ou d’investissement économique de chaque pays, de la typologie des se fait à la valeur de marché du jour du transfert. Les titres engagements sur ceux-ci et de l’appréciation des risques de transaction sont comptabilisés à leur coût d’acquisition, associés à ces deux critères. frais d’acquisition inclus. Les provisions sectorielles et pour risques pays décrites Ils sont évalués à chaque arrêté comptable au prix de ci-dessus sont inscrites au passif au poste “Provisions pour marché le plus récent, les variations de valeur étant portées risques et charges divers”. au compte de résultat. COMPTES CONSOLIDÉS Titres de placement Titres d’investissement Sont classés en titres de placement les titres acquis avec Le portefeuille de titres d’investissement est constitué de l’intention de les détenir plus de six mois, sans pour autant titres à revenu fixe (donc excluant les actions) acquis avec devoir être conservés durablement. Ils sont comptabilisés à l’intention de les détenir durablement (en principe jusqu’à leur coût d’acquisition, c’est-à-dire au prix auquel ils ont l’échéance) et qui, soit sont financés par des ressources été acquis ou à la valeur déterminée par les termes du contrat globalement adossées, soit font l’objet d’une couverture du d’acquisition. Les frais d’acquisition sont enregistrés risque de taux. Les titres d’investissement sont comptabilisés directement en charges. à leur coût d’acquisition, c’est-à-dire au prix auquel ils A la date d’arrêté des comptes, ils sont évalués sur la base ont été acquis ou à la valeur déterminée par les termes du du dernier cours connu pour les titres cotés et sur la base de contrat d’acquisition. Les frais d’acquisition sont enregistrés leur valeur probable de négociation pour les titres non cotés. directement en charges. Les moins-values latentes, calculées ligne à ligne, sont L’écart entre le prix d’entrée et la valeur de remboursement provisionnées, les plus-values latentes ne sont pas prises est enregistré au compte de résultat sur la durée de en compte. vie résiduelle des titres concernés. Une provision pour Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation dépréciation est constatée en cas de risque de non- ainsi que les plus ou moins-values de cession calculées remboursement à l’échéance. En revanche aucune provision selon la méthode du “Premier entré – Premier sorti” sont n’est constatée par référence à la valeur de marché, sauf enregistrées sous la rubrique “Gains ou pertes sur dans le cas d’une cession programmée des titres. opérations de portefeuille de placement et assimilés”. Titres de participation non consolidés Titres de l’activité de portefeuille Les titres de participation non consolidés regroupent les Les titres de l’activité de portefeuille (TAP) sont des titres à revenu variable que le groupe entend détenir investissements en titres à revenu variable, réalisés en vue durablement et qui donnent des droits dans le capital d’une d’en retirer, à plus ou moins longue échéance, une rentabilité entreprise lorsque ces droits, en créant un lien durable avec satisfaisante sans que l’investisseur n’intervienne dans la celle-ci, sont destinés à contribuer à l’activité du groupe. gestion et n’investisse durablement dans le fonds de Les titres sont comptabilisés à leur coût d’acquisition, commerce de l’entreprise émettrice. L’activité de portefeuille c’est-à-dire au prix auquel ils ont été acquis ou à la valeur doit être exercée de manière significative et permanente déterminée par les termes du contrat d’acquisition. Les frais dans un cadre structuré, afin d’obtenir une rentabilité d’acquisition des titres sont inscrits directement en charge. récurrente, provenant principalement des plus-values de A la date d’arrêté des comptes, il est procédé à une cession réalisées. évaluation à la valeur d’utilité de chaque ligne de titre. Ces titres sont comptabilisés à leur coût d’acquisition, Cette valeur correspond à ce que le groupe accepterait c’est-à-dire au prix auquel ils ont été acquis ou à la valeur de décaisser pour obtenir les titres considérés, s’il avait à déterminée par les termes du contrat d’acquisition. Les frais les acquérir avec la même intention de gestion. Elle est d’acquisition des titres sont inscrits directement en charge. estimée à partir de différents critères tels que cours de A la date d’arrêté des comptes, les titres sont évalués ligne Bourse, actif net, actif net comptable réévalué, rentabilité, par ligne. Cette évaluation est fondée sur une analyse éléments prévisionnels, ou une combinaison de ces critères. multicritère, intégrant le cours de marché lorsqu’il s’agit de Les moins-values latentes, calculées ligne à ligne, sont titres cotés. Les moins-values latentes, calculées ligne à provisionnées, les plus-values latentes ne sont pas prises ligne, sont provisionnées, les plus-values latentes ne sont en compte. pas prises en compte. Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession calculées ainsi que les plus ou moins-values de cession calculées selon la méthode du “Premier entré – Premier sorti” sont selon la méthode du “Premier entré – Premier sorti” enregistrées sous la rubrique “Gains ou pertes sur actifs sont enregistrées sous la rubrique “Gains ou pertes sur immobilisés”. opérations de portefeuille de placement et assimilés”. 1 3 5 1 3 6 ÉTATS FINANCIERS Autres titres détenus à long terme • Les titres prêtés ne figurent plus à l’actif du bilan mais Les autres titres détenus à long terme, sont des une créance représentative de leur valeur comptable y est investissements réalisés en titres à revenu variable, dans inscrite, évaluée en fonction des règles applicables aux l’intention de favoriser le développement de relations titres prêtés. La rémunération afférente au contrat de prêt professionnelles durables en créant un lien privilégié avec est enregistrée prorata temporis. l’entreprise émettrice. Mais le développement de ces relations s’exerce sans influence dans la gestion de RInstruments financiers à terme l’entreprise dont les titres sont détenus, en raison du faible Opérations de change à terme pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Les opérations de change à terme réalisées dans une intention Ces titres sont également comptabilisés à leur coût autre que de couverture sont évaluées sur la base du cours d’acquisition, ils sont évalués et provisionnés selon les de change à terme applicable à la durée restant à courir. mêmes règles que celles applicables aux titres de Les gains ou les pertes résultant de cette évaluation sont participation non consolidés (cf. paragraphe précédent). passés en compte de résultat. Les opérations de change à terme conclues à titre de RActions propres couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments Les actions propres destinées aux opérations de régularisation homogènes sont évaluées symétriquement à l’élément de cours sont enregistrées en “Titres de placement” et couvert. Les résultats de cette évaluation viennent corriger provisionnées selon les modalités habituelles de cette ceux de l’élément couvert. catégorie. Les actions propres détenues dans le cadre d’opérations Opérations sur produits dérivés de gestion financière sont, dans les comptes sociaux, Les engagements hors bilan relatifs aux opérations sur classées en “Valeurs immobilisées”. Elles sont alors évaluées produits dérivés reprennent le montant du capital notionnel au plus bas entre leur valeur de marché et leur prix des contrats non dénoués à la clôture de l’exercice. Dans le d’acquisition (à l’exception de celles détenues dans le but cas d’opérations optionnelles, les engagements reflètent le d’une annulation qui ne font l’objet d’aucune dépréciation). montant des capitaux nominaux de l’instrument sous-jacent. Les actions comptabilisées en “Valeurs immobilisées” en Les opérations conclues dans le cadre d’une activité de comptes sociaux sont déduites des fonds propres consolidés négociation ou de gestion spécialisée d’un portefeuille sous la rubrique “Autocontrôle”. de transaction, sont évaluées sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture. Les gains ou les pertes résultant RCessions temporaires d’éléments d’actifs, opérations de cette évaluation sont enregistrés au compte de résultat. de pensions livrées sur titres et prêts de titres Les opérations concourant à la constitution d’une position • Les opérations de cession d’actifs avec faculté de rachat ouverte isolée sont évaluées sur la base de leur valeur de sont caractérisées par la faculté et non l’obligation de rachat marché à la date de clôture. Les pertes latentes résultant des actifs par le cédant à l’échéance du contrat. Les actifs de cette évaluation font l’objet d’une provision pour risques. vendus avec faculté de rachat ne figurent plus à l’actif du Les gains latents ne sont pas enregistrés. bilan. Le prix convenu de rachat, en cas d’exercice de la Les opérations conclues à titre de couverture d’un élément faculté, est enregistré en hors bilan. Dans la mesure où ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont évaluées l’exercice de cette faculté est fortement probable, le résultat symétriquement à l’élément couvert. Les résultats de cette de cession est neutralisé par un compte de régularisation évaluation viennent corriger ceux de l’élément couvert. et les actifs continuent à être évalués selon les règles Les opérations de couverture du risque global de taux sont applicables à leur catégorie. évaluées selon une méthode symétrique à celle qui • Les titres donnés en pension livrée sont maintenus à l’actif s’applique aux éléments d’actif et de passif couverts. du bilan et la dette vis-à-vis du cessionnaire est inscrite En conséquence, les résultats de ces opérations sont au passif. Les principes retenus pour l’évaluation et la enregistrés prorata temporis. reconnaissance des revenus sont ceux applicables à la catégorie à laquelle les titres vendus appartiennent. COMPTES CONSOLIDÉS Détermination de la valeur de marché des instruments financiers D’une manière générale, les amortissements des La valeur de marché des instruments financiers à terme linéaire sur les durées suivantes : correspond à leur prix de marché, lorsqu’il existe, ou résulte Immeubles : d’un calcul établi à partir de paramètres de valorisation de Agencements, installations : 10 ans marché. Matériels, machines : 3 à 5 ans Les paramètres de valorisation qui ne font pas l’objet d’une Mobiliers et autres : 5 à 10 ans cotation directement accessible sont déterminés sur la base Parmi les immobilisations incorporelles figurent notamment de prix obtenus auprès de courtiers ou de contreparties, les logiciels, acquis ou développés par le groupe pour son complétés par une analyse qualitative et accompagnés, usage propre, qui sont amortis sur leur durée probable le cas échéant, d’une réfaction, lorsque la rareté des d’utilisation, dans un délai maximal de cinq ans. immobilisations corporelles sont calculés selon la méthode 50 ans transactions sur le marché le justifie. REngagements sociaux Contre-valorisation des opérations en devises Dans le compte de résultat, les produits et les charges enregistrés en monnaies étrangères sont convertis dans la devise locale des sociétés consolidées aux taux de change en vigueur le jour de leur constatation. Au bilan, les positions de change sont évaluées aux cours de change de fin de période. Les profits et les pertes de change liés à cette réévaluation sont généralement enregistrés dans le compte de résultat, excepté ceux constatés sur les actifs en devises détenus de façon durable (titres d’investissement, de participation et les autres titres détenus à long terme), financés dans la monnaie locale (autre que celle dans laquelle les titres sont libellés). Dans ce cas particulier, l’écart résultant de la réévaluation figure en compte de bilan et ne passe en résultat qu’en cas de cession. RImmobilisations Les immobilisations acquises avant le 31 décembre 1976 sont comptabilisées à leur valeur d’utilité à cette date, celles acquises postérieurement à cette date le sont au coût d’acquisition. Conformément à l’option prévue par la réglementation bancaire, la valeur brute du patrimoine immobilier d’exploitation apporté en 1992 par le Crédit Lyonnais à l’une de ses filiales spécialisées est inscrite au Dans la plupart des pays où les sociétés du groupe exercent leur activité, les engagements sociaux sont généralement couverts par des cotisations passées en charges, versées à des fonds de retraite ou d’assurance qui gèrent ensuite le paiement des pensions ou des indemnités. Les engagements complémentaires non couverts par ces organismes extérieurs sont provisionnés. Les engagements sont évalués sur la base des droits acquis en date de clôture, corrigés statistiquement pour prendre en compte les probabilités relatives à la mortalité et à la rotation du personnel, et actualisés. Les provisions constituées correspondent à la fraction de ces engagements non couverte par les fonds gérés par des organismes extérieurs, évaluées de façon prudente à la même date. REmprunts obligataires Les primes des emprunts obligataires sont déduites des résultats par fraction égale au prorata de la durée de l’emprunt. Les émissions à coupon-zéro sont enregistrées au passif du bilan à leur prix d’émission, majoré du montant des intérêts courus au taux actuariel de l’emprunt. Les frais d’émission sont étalés sur la durée de vie de l’emprunt. bilan consolidé pour sa valeur d’apport. Les immobilisations acquises en crédit-bail auprès de sociétés du groupe consolidées sont inscrites en immobilisations. Au compte de résultat, les amortissements correspondant à ces immobilisations figurent en “Dotations aux amortissements”. RFonds pour risques bancaires généraux (FRBG) Conformément aux possibilités offertes par la réglementation bancaire, le groupe constitue un fonds pour risques bancaires généraux. Celui-ci est destiné à se prémunir contre des risques éventuels inhérents aux activités commerciales et de marché, non identifiés et non mesurables à la date d’arrêté des comptes. 1 3 7 1 3 8 ÉTATS FINANCIERS RImpôt sur les sociétés Par prudence, l’effet des déficits fiscaux reportables n’est pris en compte que lorsque la capacité bénéficiaire future Les sociétés du groupe Crédit Lyonnais sont soumises à des entités fiscales concernées, après absorption des l’impôt sur les sociétés selon les règles et les taux en vigueur différences temporaires positives, garantit leur utilisation dans les pays où elles sont implantées. Les impôts exigibles et qu’ils ne présentent plus de risque de contestation par à ce titre sont provisionnés à la clôture de la période à laquelle l’administration fiscale. ils se rattachent. En application de la méthode du report variable, l’effet des En France, le taux d’imposition de droit commun est de éventuelles variations de taux d’imposition sur les impôts 33,33 %. Un taux d’imposition réduit à 19 % s’applique aux différés constatés antérieurement est enregistré au compte résultats de cessions de titres de participation. de résultat dès lors que ces changements ont été décidés. En 1995 a été instituée une contribution temporaire additionnelle de l’impôt sur les sociétés, réduite à 3 % pour l’exercice 2002, à laquelle s’ajoute une contribution sociale de 3,3 % lorsque l’IS excède 763 000 euros. Institué par la loi de Finances pour 1988, le régime d’intégration fiscale pour lequel le Crédit Lyonnais a opté concerne, outre la maison mère, 59 de ses filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95 %. Le groupe calcule les impôts différés résultant des écarts temporaires apparaissant entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des éléments d’actif et de passif du bilan consolidé. Les différences temporaires négatives donnent lieu à provisionnement intégral des passifs d’impôts correspondants. Les différences temporaires positives sont échéancées en fonction de leur date de reversement probable. Sont comptabilisés les actifs d’impôts différés dont la recouvrabilité, sur un horizon de temps prévisible, est probable, compte tenu des prévisions de capacité bénéficiaire des entités fiscales concernées et à l’issue d’une appréciation conservatrice des aléas liés aux réglementations fiscales en vigueur. Il n’est pas pratiqué d’actualisation. RParticipation et intéressement des salariés Les sociétés du groupe dont les salariés bénéficient d’un système de participation en provisionnent le montant dans l’exercice au cours duquel les droits des salariés sont nés. Pour le Crédit Lyonnais Métropole, un nouvel accord d’intéressement a été signé pour les exercices 2001 à 2003. Il repose sur une approche globale de la “rémunération variable collective”, qui inclut également la participation. La “rémunération variable collective” est fonction de trois facteurs : le résultat net du groupe, l’évolution du rendement des fonds propres (ROE) et l’évolution du coefficient d’exploitation. Le montant de l’intéressement est égal à la différence entre “la rémunération variable collective” et le montant de la réserve de participation. Un nouvel accord de participation a été signé pour les exercices 2002 et 2003, la réserve de participation est désormais calculée selon le régime de droit commun. Les charges d’intéressement et de participation sont enregistrées en “Frais de personnel”. COMPTES CONSOLIDÉS notes annexes note 1 Intérêts, produits et charges assimilées Charges d’intérêts Produits d’intérêts Produits (charges) nets 2002 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma Opérations interbancaires (note 2) (3 696) (5 185) (6 760) 2 897 4 184 5 326 (799) (1 001) (1 434) Opérations avec la clientèle (note 3) (2 181) (2 651) (2 991) 5 600 6 455 7 246 3 419 3 804 4 255 – – – 313 250 229 313 250 229 (1 282) (1 629) (1 717) – – – (1 282) (1 629) (1 717) – – – 651 747 892 651 747 892 (7 159) (9 465) (11 468) 9 461 11 636 13 693 2 302 2 171 2 225 (en millions d’euros) Opérations de crédit-bail et assimilés Dettes représentées par un titre (note 5) Obligations et autres titres à revenu fixe (note 4) Total des intérêts et produits (charges) assimilés note 2 Intérêts et assimilés sur opérations interbancaires Charges d’intérêts Produits d’intérêts Produits (charges) nets 2002 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma Intérêts sur comptes à vue, à terme, prêts et emprunts (2 313) (4 194) (5 915) 1 993 3 562 4 802 (320) (632) (1 113) Intérêts sur opérations de pension (1 383) (991) (845) 904 622 524 (479) (369) (321) Total des produits (charges) sur opérations interbancaires (3 696) (5 185) (6 760) 2 897 4 184 5 326 (799) (1 001) (1 434) (en millions d’euros) 1 3 9 ÉTATS FINANCIERS 1 4 0 note 3 Intérêts et assimilés sur opérations clientèle Charges d’intérêts 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma (2 158) (2 642) (2 967) 5 224 6 092 6 872 3 066 3 450 3 905 (23) (9) (24) 376 363 374 353 354 350 (2 181) (2 651) (2 991) 5 600 6 455 7 246 3 419 3 804 4 255 Commissions assimilées à des intérêts (note 8) Total des produits (charges) sur opérations avec la clientèle note Produits (charges) nets 2001 (en millions d’euros) Produits sur créances et charges sur comptes créditeurs Produits d’intérêts 2002 4 Revenus des portefeuilles titres (en millions d’euros) 2002 2001 2000 pro forma Intérêts et assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe Sur titres de placement 143 168 199 Sur titres d’investissement 359 459 575 Sur opérations de couverture et divers 149 120 118 651 747 892 Sur titres de placement 39 13 53 Sur titres de l’activité de portefeuille (1) 19 51 – Sous-total Revenus des titres à revenu variable Sur titres de participation et autres titres détenus à long terme Sous-total Total des revenus des portefeuilles titres 33 31 38 91 95 91 742 842 983 (1) Les revenus des “Titres de l’activité de portefeuille”, catégorie créée en 2001, sont compris en 2000 dans les chiffres de revenus sur “Titres de participation et autres titres détenus à long terme”. note 5 Charges sur dettes représentées par un titre (en millions d’euros) 2002 2001 2000 pro forma Charges sur certificats de dépôt et autres titres (809) (994) (888) Charges sur emprunts obligataires (228) (291) (414) Charges sur dettes subordonnées (245) (344) (415) (1 282) (1 629) (1 717) Total COMPTES CONSOLIDÉS note 6 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation (en millions d’euros) 2002 2001 2000 pro forma Résultats sur titres de transaction (303) 620 143 (12) 97 358 Résultats sur instruments financiers à terme 2 038 1 003 845 Total des gains ou pertes sur portefeuille de négociation (1) 1 723 1 720 1 346 2001 2000 pro forma Résultats sur opérations de change (1) Ces résultats sont déterminés avant prise en compte du coût de portage des portefeuilles. note 7 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés (en millions d’euros) 2002 Résultat net sur titres de placement Plus-values de cession 43 26 56 Moins-values de cession (30) (79) (63) Dotations aux provisions pour dépréciation (31) (15) (23) Reprises de provisions pour dépréciation 30 102 96 12 34 66 109 31 144 Sous-total Résultat net sur titres de l’activité de portefeuille Plus-values de cession Moins-values de cession (41) (17) (31) (146) (74) (10) 38 21 18 Sous-total (40) (39) 121 Total des produits nets sur portefeuille de placement et assimilés (28) (5) 187 Dotations aux provisions pour dépréciation Reprises de provisions pour dépréciation 1 4 1 ÉTATS FINANCIERS 1 4 2 note 8 Commissions 2002 (en millions d’euros) Produits Commissions assimilées à des intérêts 376 Commissions de découvert 17 Commissions sur engagements de financement 154 Commissions sur engagements de garantie 205 Commissions nettes 2 814 Commissions sur opérations avec la clientèle 1 075 Commissions sur prestations de services financiers 1 243 Produits nets sur moyens de paiement 328 Commissions sur opérations interbancaires et de trésorerie 83 Commissions sur titres, instruments financiers à terme et change 85 Total des commissions note 3 190 Charges 2001 Net Produits (23) – 353 17 363 18 (23) 131 – (731) Charges 2000 pro forma Net Produits Charges Net (9) – 354 18 374 19 (24) – 350 19 150 (4) 146 179 (14) 165 205 2 083 195 2 706 (5) (565) 190 2 141 176 2 795 (10) (508) 166 2 287 (188) 887 954 (52) 902 916 (67) 849 (235) 1 008 1 268 (216) 1 052 1 452 (237) 1 215 (156) 172 318 (129) 189 301 (115) 186 (72) 11 36 (35) 1 28 (26) 2 (80) 5 130 (133) (3) 98 (63) 35 (754) 2 436 3 069 (574) 2 495 3 169 (532) 2 637 9 Marge brute des activités d’assurance 2002 (en millions d’euros) Primes acquises Charges de prestations Variation de provisions Produits nets de placements (1) Autres charges techniques Marge brute des activités d’assurance 2001 2000 Vie Non-vie Total Vie Non-vie Total Vie Non-vie Total 3 790 (2 052) (2 008) 736 – 216 (93) (45) 15 – 4 006 (2 145) (2 053) 751 – 3 620 (1 778) (2 042) 595 (4) 194 (83) (21) 63 – 3 814 (1 861) (2 063) 658 (4) 3 762 (1 676) (2 530) 861 (1) 183 (80) (10) 22 – 3 945 (1 756) (2 540) 883 (1) 466 93 559 391 153 544 416 115 531 (1) La part des produits dégagés par les placements réalisés par les sociétés d’assurance auprès d’autres sociétés du groupe Crédit Lyonnais s’élève à 44 millions d’euros au 31 décembre 2002, 31 millions d’euros au 31 décembre 2001, 37 millions d’euros au 31 décembre 2000. Reconstitution du résultat technique 2002 (en millions d’euros) 2001 2000 Vie Non-vie Total Vie Non-vie Total Vie Non-vie Total Marge brute des activités d’assurance 466 Produits des placements nets de l’activité non technique (20) Frais généraux (57) Commissions (102) 93 559 391 153 544 416 115 531 (5) (21) (77) (25) (78) (179) (35) (53) (112) (31) (22) (73) (66) (75) (185) (22) (47) (106) (23) (20) (70) (45) (67) (176) Résultat technique (10) 277 191 27 218 241 2 243 287 COMPTES CONSOLIDÉS note 10 Produit net bancaire par zone géographique (1) (en millions d’euros) 2002 2001 2000 pro forma 72 % 8% 11 % 6% 3% 72 % 10 % 8% 7% 3% 71 % 10 % 8% 8% 3% 100 % 100 % 100 % 6 762 6 726 6 702 2002 2001 2000 pro forma Rémunérations Charges sociales et fiscales sur rémunérations (3) (1 895) (909) (1 917) (842) (1 887) (878) Total (2 804) (2 759) (2 765) Produit net bancaire France Europe Amériques Asie-Pacifique Reste du monde PNB de la période (1) Définie en fonction de la localisation des entités dans lesquelles sont comptabilisés les résultats. note 11 Frais de personnel (en millions d’euros) (1) (2) (1) Ce montant comprend : – intéressement des salariés du Crédit Lyonnais : 49 millions d’euros en 2002, 8 millions d’euros en 2001, 32 millions d’euros en 2000 ; – participation des salariés du Crédit Lyonnais : 0 million d’euros en 2002, 39 millions d’euros en 2001, 33 millions d’euros en 2000. Ces montants sont calculés à compter de l’exercice 2001, selon les modalités de l’accord signé le 29 juin 2001, décrites dans la partie “Principes comptables”. (2) Ce montant comprend au titre des engagements de retraite du Crédit Lyonnais en France, 15 millions d’euros en 2002, 29 millions d’euros en 2001, 21 millions d’euros en 2000. (3) Ce montant comprend au titre des versements par le Crédit Lyonnais en France des cotisations obligatoires aux régimes de retraite, 166 millions d’euros en 2002, 157 millions d’euros en 2001, 139 millions d’euros en 2000. Effectifs du groupe (Entités consolidées par intégration globale et entités consolidées par intégration proportionnelle prises au prorata du pourcentage de détention). (au 31 décembre, en unités de temps plein) 2002 2001 2000 Crédit Lyonnais France (1) Filiales françaises Filiales et agences européennes Autres filiales et agences étrangères 29 065 3 345 2 362 6 178 29 300 3 176 2 413 6 460 28 701 2 587 2 477 6 576 Total 40 950 41 349 40 341 (1) y compris l’agence de Monaco. Les effectifs du groupe diminuent de 399 unités de temps plein (UTP) du fait : • d’une baisse des effectifs du Crédit Lyonnais France pour – 235 UTP soit une baisse de 0,8 % ; • d’une hausse des effectifs des filiales françaises pour + 169 UTP essentiellement due à des variations de périmètre consolidé : intégration globale de Lixxbail, mise en équivalence de Seliance et cession de GPK Finance ; • d’une baisse des effectifs sur l’Europe de l’Ouest de – 50 UTP notamment sur la filiale CL Securities (UK) ; • d’une baisse des effectifs sur les autres filiales et agences étrangères de – 274 UTP dont – 123 sur l’Afrique (cession de UIB Guinée, baisse d’effectifs à Madagascar et au Caire), – 94 UTP en Asie principalement sur le groupe CL Securities Asia BV et – 42 UTP par la cession du CL Liban. 1 4 3 ÉTATS FINANCIERS 1 4 4 note 12 Engagements pour retraites, indemnités de départ en retraite et avantages sociaux assimilés Dans la plupart des pays où les sociétés du groupe exercent leur activité, les engagements sociaux sont généralement couverts par des cotisations passées en charges, versées à des fonds de retraites ou d’assurance qui gèrent ensuite le paiement des pensions ou des indemnités. Les engagements complémentaires non couverts par ces organismes extérieurs sont provisionnés. Au 31 décembre 2002, les provisions constituées à ce titre s’élèvent à 139 millions d’euros, dont 92 millions d’euros au Crédit Lyonnais France. Ces engagements font l’objet d’une évaluation actuarielle sur la base des droits acquis en date de clôture, intégrant des hypothèses de mortalité, de rotation du personnel, d’érosion monétaire et d’évolution de carrière. En France, l’évaluation des engagements s’appuie sur la “table-vie” 1988-1990, adaptée à la profession bancaire. Les taux d’actualisation et d’érosion monétaire utilisés au 31 décembre 2002 laissent un différentiel d’environ 2,5 %. En France, suite à l’accord professionnel du 13 septembre 1993 par lequel l’ensemble des banques AFB a adhéré aux régimes nationaux AGIRC et ARRCO, le Crédit Lyonnais a conservé des engagements résiduels vis-à-vis des retraités et des salariés présents au 1er janvier 1994, au titre de leurs services passés. Ces engagements sont couverts par les réserves de la Caisse de Retraite du Crédit Lyonnais et, depuis 2001, par les fonds d’assurance constitués à cet effet. Cette dernière fraction était antérieurement couverte par provision. Sont également versées des indemnités de départ à la retraite, des primes pour l’attribution des médailles du travail et des pensions surcomplémentaires. Les engagements correspondants sont soit provisionnés, soit couverts par des fonds d’assurance constitués à cet effet. note 13 Plans d’options Sur autorisation de l’Assemblée Générale du Crédit Lyonnais, le Conseil d’Administration a mis en place des plans de souscriptions d’actions à destination des dirigeants et de certains cadres du Crédit Lyonnais et de ses filiales. Les caractéristiques des trois plans d’options en cours au 31 décembre 2002 sont les suivantes. Année des plans 1999 Date de l’Assemblée autorisant le plan d’options 2001 2002 12 octobre 1999 27 avril 2000 2 mai 2001 18 novembre 1999 18 janvier 2001 17 janvier 2002 1 935 000 2 282 130 2 966 550 97 380 200 000 440 000 800 981 1 004 Date de départ d’exercice des options 18 novembre 2002 18 janvier 2004 17 janvier 2005 Date d’expiration 18 novembre 2006 18 janvier 2008 17 janvier 2009 28,01 euros 38,94 euros 36,76 euros Nombre d’actions attribuées Prix d’exercice Plan • M. Jean Peyrelevade 180 000 36,76 2002 • M. Dominique Ferrero 140 000 36,76 2002 Aux dix salariés non mandataires sociaux dont le nombre d’options est le plus élevé 340 000 36,76 2002 Date du Conseil fixant les modalités du plan d’options Nombre total d’actions susceptibles d’être achetées ou souscrites dont par le Président et les membres du Comité Exécutif (1) Nombre de bénéficiaires Prix d’exercice (1) Présents au moment de l’attribution des options. Options de souscription d’actions consenties en 2002 Aux mandataires sociaux Durant l’exercice 2002, 78 624 options ont été levées. 21 550 options supplémentaires ont été levées jusqu’au 31 janvier 2003. COMPTES CONSOLIDÉS note 14 Rémunération des dirigeants a) La rémunération des cadres dirigeants du Crédit Lyonnais comporte les mêmes éléments que ceux qui s’appliquent à la généralité des cadres supérieurs de la banque : • Une partie fixe, déterminée après pesée de chaque poste par référence aux conditions qui prévalent sur le marché. • Une partie variable, qui est fonction du niveau d’atteinte d’objectifs fixés en début d’année. Les objectifs retenus sont, pour partie, des objectifs collectifs indexés sur les résultats des branches d’activité dans lesquels les intéressés exercent leur activité et, pour partie, des objectifs individuels arrêtés en début d’année pour chaque cadre supérieur après concertation entre sa hiérarchie et lui, ou des appréciations portées par la hiérarchie et les collègues de travail. Le montant de la rémunération variable est un pourcentage de la rémunération fixe, qui peut varier entre 0 % en cas de non atteinte des objectifs fixés et un pourcentage de la rémunération fixe qui peut atteindre jusqu’à 50 % de celle-ci pour les cadres au niveau le plus élevé, s’ils ont dépassé le niveau d’objectifs qui leur avait été assigné. • Une attribution d’options de souscription d’actions du Crédit Lyonnais. Le choix des bénéficiaires et le nombre d’options attribuées tiennent compte des performances réalisées et du potentiel des personnes concernées pour le développement à venir du groupe. b) En ce qui concerne les cadres dirigeants, l’application à leur niveau de ces principes de détermination de la rémunération conduit aux éléments suivants : Rémunération fixe La rémunération fixe en année pleine du Président, du Directeur Général et des membres du Comité Executif présents au 31 décembre 2002 a atteint 2 904 900 euros pendant l’année 2002. Au sein de ce montant global, les rémunérations fixes des mandataires sociaux se sont établies à : Président : 720 000 euros ; Directeur Général : 530 000 euros. Rémunération variable Pour le Président, le Directeur Général et les autres membres du Comité Exécutif, le montant de la rémunération variable est fonction d’objectifs quantitatifs fixés en début d’année par le Conseil d’Administration et son Comité des rémunérations, qui sont directement liés au résultat et à la marche du groupe, ainsi que d’une appréciation qualitative. Le total des rémunérations variables versées en 2002, au titre de l’exercice 2001, au Président, au Directeur Général et aux autres membres du Comité Exécutif présents en fin d’année s’est élevé à 875 680 euros. Au sein de cette somme, les rémunérations variables du Président et du Directeur Général, dont le pourcentage par rapport à la rémunération fixe peut atteindre 100 % (70 % pour certains membres du Comité Exécutif), se sont élevées respectivement à 219 530 euros et 131 720 euros. Options de souscription d’actions Au cours de l’année 2002 un plan de stock-options a été mis en place. 440 000 options ont été attribuées au Président, au Directeur Général et aux autres membres du Comité Exécutif présents au moment de l’attribution. Trois nouveaux membres ayant été nommés au Comité Exécutif courant 2002, le montant attribué aux membres présents en fin d’année s’élève à 530 000 options. Sur ce montant, 180 000 options ont été attribuées au Président et 140 000 options au Directeur Général. c) Enfin, en ce qui concerne les jetons de présence des membres du Comité Exécutif à raison des mandats détenus dans les sociétés du groupe, le montant global versé au titre de l’exercice 2002 s’établit à 90 104 euros. Au sein de ce total, le Président a perçu 32 000 euros de jetons de présence. Le Directeur Général n’a perçu aucun jeton de présence. d) Le Crédit Lyonnais a mis en place au profit de ses deux mandataires sociaux une prestation de retraite assurée directement par la société. Il ouvre au profit de ces personnes un droit à percevoir une pension d’un montant égal à 6 % de la moyenne de leurs deux dernières rémunérations fixes par année de présence au Crédit Lyonnais (plus une validation forfaitaire de trois années supplémentaires pour le Président). La pension versée est, en toute hypothèse, plafonnée à 75 % de la moyenne des rémunérations fixes perçues pendant les deux dernières années d’activité. Les membres du Comité Exécutif, dont le Président et le Directeur Général, ont la disposition d’une voiture (avec chauffeur pour certains d’entre eux). 1 4 5 ÉTATS FINANCIERS 1 4 6 note 15 Coût du risque (en millions d’euros) Provisions pour risques de contrepartie Dotations de l’exercice Reprises de provisions devenues sans objet 2002 2001 2000 pro forma (538) (609) (355) (1 149) (1 375) (937) 675 799 632 (50) Pertes sur créances non provisionnées et récupération de créances amorties (64) (33) Provisions pour risques et litiges (25) (69) – (563) (678) (355) Total coût du risque note 16 Gains ou pertes sur actifs immobilisés (en millions d’euros) 2002 2001 2000 pro forma Plus-values de cession 2 14 15 Moins-values de cession (1) (1) (1) 1 13 14 Résultat net sur titres d’investissement Sous-total Résultat net sur autres titres détenus à long terme et titres de participation Plus-values de cession 54 8 19 Moins-values de cession (76) (5) (17) Dotations aux provisions (73) (44) (5) Reprises de provisions Sous-total 30 23 14 (65) (18) 11 Résultat net sur immobilisations corporelles et incorporelles 12 13 (1) Sous-total 12 13 (1) Total des gains ou pertes sur actifs immobilisés (52) 8 24 2001 2000 pro forma note 17 Résultat exceptionnel (en millions d’euros) Produits exceptionnels Charges exceptionnelles 2002 96 161 280 (128) (162) (357) Total net (32) (1) (77) Coûts de restructuration (34) (100) (65) Plus-values de cession 53 95 – Euro (21) – (47) Autres (30) 4 35 Total net (32) (1) (77) COMPTES CONSOLIDÉS note 18 Impôts sur les sociétés Détail de l’impôt au compte de résultat (en millions d’euros) Résultat avant impôt Impôts courants Impôts différés Total impôt groupe 2002 2001 2000 pro forma 1 298 1 245 849 (289) (351) (276) (71) (8) 204 (360) (359) (72) Taux effectif d’impôt (exprimé en taux) Taux d’imposition de droit commun français Effet des résultats en perte 2002 2001 35,43 % 36,43 % 2,51 % 1,95 % Effet des différences permanentes – 5,85 % – 3,60 % Effets des différences temporaires positives arrivant en déductibilité – 4,31 % – 1,88 % Effet des taux d’imposition étrangers – 2,27 % – 2,59 % 2,22 % – 1,48 % 27,73 % 28,83 % 2001 2000 pro forma Autres éléments Taux effectif d’impôt Encours des impôts différés au bilan 2002 (en millions d’euros) Sociétés intégrées au groupe fiscal français Autres sociétés Total Impôts différés actif 202 73 275 314 315 Impôts différés passif (144) (93) (237) (164) (157) Impôts différés nets 58 (20) 38 150 158 En application de la réglementation, le groupe comptabilise les impôts différés actifs dont la recouvrabilité est probable au regard d’une estimation prudente de la capacité bénéficiaire future des entités fiscales concernées et d’une appréciation conservatrice des aléas liés aux règlementations fiscales en vigueur dans les pays où le groupe est présent. Au 31 décembre 2002, le montant des impôts différés actifs résultant de différences temporaires, qui n’a pas été comptabilisé, est estimé à 342 millions d’euros (contre 401 millions d’euros au 31 décembre 2001), dont 203 millions d’euros relatifs au FRBG et aux provisions générales inchangés par rapport au 31 décembre 2001. Au 31 décembre 2002, comme au 31 décembre 2001 et au 31 décembre 2000, certaines entités étrangères du groupe présentaient des déficits fiscaux reportables, qui n’ont fait l’objet d’aucune activation d’impôts, compte tenu des aléas qui les affectent. 1 4 7 ÉTATS FINANCIERS 1 4 8 note 19 Opérations avec les établissements de crédit (actif) (en millions d’euros, au 31 décembre) Montant brut (Provisions) 2002 2001 2000 pro forma Montant net Montant net Montant net Comptes à vue 2 298 (13) 2 285 2 888 2 884 Comptes et prêts à terme 9 556 (254)(1) 9 302 5 681 5 587 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total des créances avec les établissements de crédit 2 190 2 190 2 343 1 988 20 084 20 084 7 524 6 162 322 322 288 306 34 183 18 724 16 927 37 88 100 34 450 (267) Dont créances rattachées (1) Dont 180 millions d’euros au titre du provisionnement des créances restructurées sur pays émergents. note 20 Opérations avec la clientèle (actif) (en millions d’euros, au 31 décembre) Créances commerciales Montant brut 1 154 Comptes ordinaires débiteurs 5 599 Autres concours à la clientèle 76 418 Crédits à l’exportation (Provisions) (154) 2002 2001 2000 pro forma Montant net Montant net Montant net 1 154 1 384 1 754 5 599 6 377 6 052 76 264 73 596 69 457 2 643 2 643 3 552 3 382 Crédits de trésorerie 28 572 28 572 30 614 29 559 Crédits à l’équipement 13 547 13 547 13 423 13 324 Crédits à l’habitat 21 846 21 846 19 635 17 465 5 761 4 731 3 947 3 895 1 641 1 780 Autres crédits 5 915 Affacturage 3 895 Total des concours à la clientèle Créances douteuses Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Opérations de crédit-bail et assimilés Total des opérations avec la clientèle (154)(1) 83 171 (154) 83 017 81 357 77 263 5 471 (3 261) 2 210 2 222 2 223 433 433 987 631 4 294 4 294 3 121 1 585 168 (21) 147 211 93 6 201 (142) 6 059 4 239 3 980 99 738 (3 578) 96 160 92 137 85 775 609 611 732 Dont créances rattachées (1) Provisionnement des créances restructurées sur pays émergents. COMPTES CONSOLIDÉS note 21 Couverture des créances douteuses de la clientèle (1) (en millions d’euros, au 31 décembre) Montant des concours bruts à la clientèle Montant des créances douteuses (2)(3) Montant des provisions spécifiques (2) Taux de créances douteuses dans les concours clientèle bruts Taux de couverture des créances douteuses par les provisions spécifiques Taux de couverture des créances douteuses par les provisions spécifiques et les provisions générales (1)(2) 2002 2001 2000 87 377 5 929 (3 799) 6,8 % 87 654 6 506 (4 244) 7,4 % 83 292 6 242 (3 994) 7,5 % 64,1 % 65,2 % 64,0% 80,4 % 81,5% 81,4% (1) Hors prêt EPFR (1 549 millions d’euros au 31 décembre 2002 contre 188 millions d’euros au 31 décembre 2001). (2) Y compris décotes sur créances acquises sur le marché secondaire. (3) Y compris créances restructurées sur pays émergents. note 22 Engagements sur les pays émergents Le Crédit Lyonnais poursuit sa politique de réduction de ses encours sur les pays émergents (– 22,7 % sur deux ans, dont – 35 % sur l’Asie) et d’amélioration de la qualité de son portefeuille en privilégiant les opérations à risque réduit, comme les financements de commerce international, les financements de projets, les opérations structurées. Le tableau ci-dessous présente l’évolution des engagements (créances et titres) du groupe, à l’exception des concours garantis par les assureurs-crédits, ceux nantis par des sûretés réelles hors de la zone, des risques souverains et des financements du commerce international. (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 (1) Amérique latine dont Argentine (2) Brésil (2) Autres pays d’Amérique Latine Asie dont Hong Kong Chine Asie 5 Pays (3) Autres pays d’Asie Europe centrale et orientale Autres pays 1 161 203 278 680 2 734 146 393 1 860 335 983 2 212 1 679 255 679 745 3 339 195 454 2 303 387 1 093 2 334 1 429 295 428 706 4 203 377 597 2 833 396 1 197 2 342 Total 7 090 8 445 9 171 (1) Pro forma à périmètre constant. (2) Argentine et Brésil : voir tableau ci-après. (3) Indonésie, Thailande, Malaisie, Philippines, Corée du Sud. Le tableau ci-dessous détaille le montant total des engagements du Crédit Lyonnais sur deux pays émergents sensibles d’Amérique du Sud (Argentine et Brésil). (en millions d’euros, au 31 décembre 2002) Argentine Brésil Banque Clientèle Locale Filiales de groupes internationaux 61 142 102 40 84 194 156 38 Total 203 278 Le taux de couverture de ces engagements au 31 décembre 2002 (hors agios compromis) ressort à 70 % sur l’Argentine et à 13 % sur le Brésil. 1 4 9 1 5 0 ÉTATS FINANCIERS note 23 Encours de provisions (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 pro forma 4 565 4 999 5 056 267 303 308 3 557 3 976 4 064 Portefeuille titres 606 573 524 Autres éléments d’actif 135 147 160 2 637 Provisions inscrites en déduction des éléments d’actifs suivants Opérations interbancaires Opérations clientèle Provisions inscrites au passif 2 117 2 216 Provisions pour risques individuels de contrepartie 481 435 418 Provisions pour risques pays 495 512 598 Provisions sectorielles USA 224 265 213 Autres provisions sectorielles 169 173 175 Provisions pour engagements sociaux et retraites (note 12) 139 137 361 Autres provisions pour risques et charges 609 694 872 6 682 7 215 7 693 Total encours de provisions Analyse en flux de l’encours de provisions (en millions d’euros, au 31 décembre) Encours 2001 Dotations nettes Utilisations Autres variations (1) Encours 2002 7 215 776 (944) (365) 6 682 Encours de provisions (1) Notamment les différences de change, les variations de périmètre et les reclassements. Classement des dotations nettes aux provisions au compte de résultat (en millions d’euros) 2002 2001 Dotations nettes classées dans le produit net bancaire (258) (124) (86) Dotation nette aux provisions sur agios compromis (139) (154) (162) Dotation nette aux provisions sur portefeuille titres (note 7) (109) 34 81 (10) (4) (5) 6 227 6 (499) (645) (305) Dotations nettes classées en gains et pertes sur actifs immobilisés (39) (15) 0 Dotations nettes classées en résultat exceptionnel 18 38 (84) Autres dotations nettes aux provisions Dotations nettes classées en frais généraux Dotations nettes classées en coût du risque (note 15) Dotations nettes classées en impôts sur les bénéfices Total des dotations nettes aux provisions 2000 pro forma (4) 16 (2) (776) (503) (471) COMPTES CONSOLIDÉS note 24 Portefeuille titres 2002 2001 2000 Valeur brute Provisions Valeur nette comptable Valeur de marché Valeur de remboursement Valeur nette comptable Valeur de marché Valeur nette comptable Valeur de marché Titres de transaction 41 631 – 41 631 – – 23 732 – 20 106 – Effets publics et valeurs assimilées 22 424 – 22 424 – – 13 976 – 9 190 – 7 793 – 7 793 – – 3 939 – 3 414 – 11 414 – 11 414 – – (en millions d’euros, au 31 décembre) Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Dont titres cotés 39 948 5 817 – 7 502 – 23 574 – 19 973 – Titres de placement 6 713 (134) 6 579 6 604 – 4 958 5 014 4 254 4 251 Effets publics et valeurs assimilées 3 156 (24) 3 132 3 145 – 2 092 2 108 1 579 1 567 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 746 (48) 2 698 2 701 – 2 150 2 159 2 303 2 302 811 (62) 749 758 – 716 747 372 382 1 955 – 1 610 – Actions et autres titres à revenu variable Dont titres cotés 3 454 Titres d’investissement 9 662 (109) 9 553 9 205 9 332 7 140 6 302 11 453 11 015 Effets publics et valeurs assimilées 6 453 (49) 6 404 6 119 6 275 4 021 3 327 6 122 5 702 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 209 (60) 3 149 3 086 3 057 3 119 2 975 5 331 5 313 4 757 – 7 782 – 1 926 (208) 1 745 – 2 075 2101 473 501 1 321 – 314 – Dont titres cotés Titres de l’activité de portefeuille 7 646 Dont titres cotés Total des titres de transaction, de placement, d’investissement et de l’activité de portefeuille 1 718 1 362 59 932 (451) 59 481 – – 37 905 – 36 286 – Effets publics et valeurs assimilées 32 033 (73) 31 960 – – 20 089 – 16 891 – Obligations et autres titres à revenu fixe 13 748 (108) 13 640 – – 9 208 – 11 048 – Actions et autres titres à revenu variable 14 151 (270) 13 881 – – 8 608 – 8 347 – 786 (155) 631 590 – 546 547 783 785 Dont Titres de participations non consolidés et autres titres détenus à long terme • Le montant des créances rattachées s’élève à 249 millions d’euros au 31 décembre 2002. • Le montant des titres d’investissement cédés avant échéance s’élève à 274 millions d’euros au 31 décembre 2002 contre 1 042 millions d’euros au 31 décembre 2001 et 1 903 millions d’euros au 31 décembre 2000. Le montant des titres prêtés s’élève à 1 035 millions d’euros au 31 décembre 2002. Au cours de l’exercice 2002 : – 142 millions d’euros de titres d’investissement ont été reclassés en titres de placement; – 75 millions d’euros de titres de placement ont été reclassés en titres d’investissement. • L’écart constaté au 31 decembre 2002, entre la valeur de marché et la valeur nette comptable du portefeuille d’investissement, correspond à hauteur de 523 millions d’euros aux “Brady bonds”, dont le nominal est garanti par des obligations zéro coupon du gouvernement américain (1 614 millions d’euros de valeur nette comptable au 31 décembre 2002 contre 1 898 millions d’euros au 31 décembre 2001). Au total, le portefeuille consolidé comprend 263 millions d’euros de titres mexicains, 831 millions d’euros de titres brésiliens, 374 millions d’euros de titres argentins et 146 millions d’euros d’autres titres. 1 5 1 1 5 2 ÉTATS FINANCIERS note 25 Activités d’assurance Placements des sociétés d’assurance 2002 (en millions d’euros, au 31 décembre) Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Placements immobiliers Titres à revenus fixes Titres à revenus variables Autres placements Créances rattachées Total (1) (2) Vie 2001 Non-vie Total Vie 6 136 – 6 136 337 20 357 16 163 556 3 513 1 160 2000 Non-vie Total Vie Non-vie Total 6 223 – 6 223 307 21 328 5 566 – 5 566 292 24 16 719 14 680 138 316 14 818 14 442 144 14 586 4 673 3 213 1 021 4 234 2 330 516 2 846 – 3 3 – 3 3 – 3 3 1 885 12 1 897 1 615 6 1 621 1 486 5 1 491 28 034 1 751 29 785 26 038 1 189 27 227 24 116 692 24 808 (1) La part des placements réalisés par des sociétés d’assurance auprès d’autres sociétés du groupe s’élève à 857 millions d’euros au 31 décembre 2002, 884 millions d’euros au 31 décembre 2001, 1 664 millions d’euros au 31 décembre 2000. (2) L’écart entre la valeur comptable et la valeur de réalisation des placements des sociétés d’assurance s’élève à 1 436 millions d’euros au 31 décembre 2002 (contre 1 450 millions d’euros au 31 décembre 2001 et 1 467 millions d’euros au 31 décembre 2000). Provisions techniques des sociétés d’assurance (en millions d’euros, au 31 décembre) Provisions techniques liées aux contrats d’assurance vie Provisions techniques des contrats en unités de compte Provisions techniques liées aux autres contrats d’assurance Réserve de capitalisation (1) Total 2002 2001 2000 20 944 18 908 17 177 6 136 6 171 5 718 315 263 252 0 0 160 27 395 25 342 23 307 (1) Au 31 décembre 2001, en application de la nouvelle réglementation relative à la consolidation des sociétés d’assurance, la totalité de la réserve de capitalisation constituée dans les comptes sociaux a été annulée dans les comptes consolidés. COMPTES CONSOLIDÉS Comptes consolidés synthétiques du groupe Union des Assurances Fédérales Bilan (en millions d’euros, au 31 décembre) Placements (hors créances rattachées) (1) Autres actifs Comptes de régularisation Total actif Capitaux propres (2) Réserve de capitalisation Provisions techniques Autres passifs Comptes de régularisation Total passif 2002 2001 2000 27 888 25 601 23 316 410 196 296 1 689 1 631 1 190 29 987 27 428 24 802 1 040 1 035 1 025 – – 160 27 395 25 342 23 147 1 552 1 051 228 – – 242 29 987 27 428 24 802 (1) Les créances rattachées aux placements, présentées sur la ligne “Placements des sociétés d’assurance” dans le bilan consolidé du Crédit Lyonnais, figurent en comptes de régularisation dans le bilan consolidé publié par l’UAF. (2) Au 31 décembre 2002, les capitaux propres sont présentés nets de la distribution d’un acompte sur dividendes de 120 millions d’euros. Compte de résultat (en millions d’euros) Résultat technique net (note 9) Résultat non technique Résultat exceptionnel 2002 2001 2000 277 218 243 22 68 40 2 (3) (3) Impôts sur les bénéfices (103) (98) (101) Résultat de l’exercice 198 185 179 note 26 Participations mises en équivalence (en millions d’euros au 31 décembre) 2002 2001 2000 Valeurs des sociétés mises en équivalence au bilan consolidé Quote-part des sociétés mises en équivalence dans le résultat net Valeurs des sociétés mises en équivalence au bilan consolidé Quote-part des sociétés mises en équivalence dans le résultat net Valeurs des sociétés mises en équivalence au bilan consolidé Quote-part des sociétés mises en équivalence dans le résultat net 3 0 3 0 143(1) 2 Mises en équivalence non financières 32 (2) 39 3 0 0 Total 35 (2) 42 3 143 2 Mises en équivalence financières (1) Dont, en 2000, 138 millions d’euros au titre de l’UBAF consolidée par intégration proportionnelle à partir de 2001. 1 5 3 1 5 4 ÉTATS FINANCIERS note 27 Immobilisations (en millions d’euros, au 31 décembre) Terrains utilisés pour les activités propres du groupe Autres terrains Immeubles utilisés pour les activités propres du groupe Autres immeubles Mobilier, équipement et autres Valeur brute 2000 Valeur brute 2001 Acquisitions 206 203 1 15 15 – 1 344 1 316 23 23 747 785 Cessions Autres variations Valeur brute 2002 (3) 3 204 – – 15 86 (104) (15) 1 283 – – – 23 67 (46) (74) 732 Fonds de commerce 41 56 – (2) 9 63 Frais d’établissement 17 25 3 (1) (7) 20 792 835 137 (42) (15) 915 3 185 3 258 294 (198) (99) 3 255 Amortissements Amortissements et provisions et provisions 2000 2001 Dotations de l’exercice Reprises de l’exercice (1) Autres immobilisations incorporelles Total brut (en millions d’euros, au 31 décembre) Terrains utilisés pour les activités propres du groupe 2 2 – Autres terrains – – – 551 536 75 7 7 1 457 479 98 Immeubles utilisés pour les activités propres du groupe Autres immeubles Mobilier, équipement et autres Autres Amortissements variations et provisions 2002 – 1 – – (85) (10) 516 – – 8 (40) (69) 468 Fonds de commerce 5 6 – (1) 5 10 Frais d’établissement 16 15 1 (1) – 15 Autres immobilisations incorporelles 428 463 104 (32) 2 537 Total des amortissements et provisions 1 466 1 508 279 (160) (72) 1 555 Total net 1 719 1 750 1 700 note 28 Ecarts d’acquisition (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 Valeur brute (1) 578 446 437 Amortissements (137) (99) (65) Total 441 347 372 (1) L’augmentation en 2002 correspond principalement à l’écart dégagé lors de l’acquisition des 50 % de Lixxbail Groupe. La valeur brute comprend également, pour 331 millions d’euros, l’écart dégagé lors de la prise de contrôle intégrale du capital de l’Union des Assurances Fédérales en 2000. COMPTES CONSOLIDÉS note 29 Comptes de régularisation et divers (actif et passif) Actif 2001 2000 pro forma 2002 2001 2000 pro forma 1 352 1 032 2 173 1 309 3 574 5 892 – – 2 845 3 848 1 225 1 923 581 3 469 4 245 – – 4 059 1 952 2 163 1 335 390 4 990 3 208 – – 4 005 88 1 016 1 480 – 2 559 6 558 1 974 8 926 4 397 676 667 725 – 2 758 4 321 1 948 3 581 4 131 820 1 431 455 – 3 040 3 902 2 049 3 814 3 361 18 177 19 350 18 043 26 998 18 807 18 872 (en millions d’euros, au 31 décembre) Comptes d’encaissement Comptes de règlement sur opérations sur titres Dépôts de garantie sur marché à terme Stock de matières premières et stock immobilier Débiteurs et créditeurs divers (1) Instruments conditionnels Dettes sur titres empruntés Autres dettes de titres Comptes de régularisation Total consolidé Passif 2002 (1) Y compris autres actifs d’assurance et part des réassureurs dans les provisions techniques (160 millions d’euros en 2002, 66 millions d’euros en 2001, 71 millions d’euros en 2000 ; y compris impôts différés actif et passif sur sociétés intégrées cf. note 18). note 30 Opérations avec les établissements de crédit (passif) (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 pro forma Comptes ordinaires créditeurs Emprunts et comptes à terme Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 2 177 22 160 733 36 780 3 685 23 425 1 252 13 689 2 612 19 253 37 13 262 Total (1) 61 850 42 051 35 164 (1) Dont intérêts courus non échus qui s’élèvent à 132 millions d’euros au 31 décembre 2002 (contre 213 millions au 31 décembre 2001 et 295 millions d’euros au 31 décembre 2000). note 31 Opérations avec la clientèle (passif) (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 pro forma Particuliers et professionnels Comptes ordinaires créditeurs Comptes créditeurs à terme Comptes d’épargne à régime spécial Entreprises Comptes ordinaires créditeurs Comptes créditeurs à terme Titres donnés en pension livrée 50 559 17 143 8 240 25 176 28 231 12 439 12 422 3 370 48 672 15 711 8 490 24 471 25 729 13 882 10 661 1 186 45 129 14 727 5 386 25 016 21 141 11 325 9 091 725 Total (1) 78 790 74 401 66 270 (1) Dont intérêts courus non échus qui s’élèvent au 31 décembre 2002 à 861 millions d’euros (contre 872 millions au 31 décembre 2001 et 948 millions d’euros au 31 décembre 2000). 1 5 5 ÉTATS FINANCIERS 1 5 6 note 32 Dettes représentées par un titre (par durée restant à courir) Durée restant à courir au 31 décembre 2002 (en millions d’euros) Total des dettes représentées par un titre Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans 14 479 6 965 9 713 1 387 TCN Total 32 544 30 767 EMTN (1) Autres titres 283 1 547 5 264 – 7 094 13 769 5 224 3 323 1 357 23 673 214 100 1 086 – 1 400 96 20 13 – 129 117 74 27 30 248 Emprunts obligataires (2) Emis en devises IN Emis en autres devises Bons de caisse 1 529 (1) Emissions réalisées par le Crédit Lyonnais SA pour ses besoins de financement. (2) Les émissions ont été majoritairement réalisées par le Crédit Lyonnais. note 33 Dettes subordonnées (en millions d’euros, au 31 décembre) Dettes subordonnées Emprunts subordonnés (1) 2002 2001 2000 4 677 4 569 5 444 3 786 2 829 3 320 Titres participatifs 264 264 264 TSDI 412 412 435 TSIP 150 957 1 290 Titres de capital 47 98 129 Dépôt de garantie à caractère mutuel 18 9 6 (1) Dont la durée restant à courir au 31 décembre 2002 est détaillée ci-après. Emprunts subordonnés par durée restant à courir Durée restant à courir au 31 décembre 2002 (en millions d’euros) Emprunts subordonnés Emis en devises IN Emis en autres devises Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total 153 1 124 671 1 838 3 786 153 1 123 462 1 761 3 499 – 1 209 77 287 Titres participatifs Ces titres ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la société qui les a émis. Leur rémunération est indexée sur un indice de marché et se compose d’une partie fixe et d’une partie variable qui dépend des résultats de l’émetteur. Les titres participatifs du Crédit Lyonnais ont été émis en octobre 1984 à un prix égal au pair, et leur rémunération est payable le 22 octobre de l’année suivant celle au titre de laquelle elle est due. Cette rémunération ne peut en aucun cas être inférieure à 85 % du TMO ou supérieure à 130 % du TMO (le Taux moyen obligataire est la moyenne arithmétique des taux moyens mensuels de rendement à la date de règlement des souscriptions des emprunts garantis par l’Etat et assimilés). La partie fixe de la rémunération est égale à 40 % du TMO, tel que défini ci-avant. COMPTES CONSOLIDÉS La partie variable est égale à 33 % du TMO, multiplié par un coefficient de participation (CP). Ce coefficient est établi par le calcul suivant : Précédent CP calculé X Résultat 2002 (au sens du contrat d’émission) Précédent résultat bénéficiaire (au sens du contrat d’émission) Les résultats retenus pour ce calcul sont établis à capitaux propres, périmètre de consolidation et principes comptables comparables. Pour l’exercice 2002, les éléments du calcul sont : Coefficient de participation 2001 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2902 Résultat 2001 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 812 millions d’euros Résultat 2002 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853 millions d’euros Coefficient de participation 2002 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,3956 Conformément aux dispositions du contrat d’émission, la rémunération servie aux porteurs de titres participatifs en octobre 2003 sera égale à 119,053 % du TMO qui sera constaté pour la période du 1er septembre 2002 au 31 août 2003. Au titre de l’année 2001, un coupon brut de 8,32538 euros par titre a été mis en paiement le 22 octobre 2002. Les titres participatifs sont cotés en euros coupon couru inclus à la Bourse de Paris. Le tableau ci-dessous reprend les principales données relatives à la situation boursière de ces titres : Titres participatifs du Crédit Lyonnais Plus haut Cours en euros Plus bas Nombre de titres échangés 1er trimestre 2002 137,00 122,30 14 096 2e trimestre 2002 139,00 132,30 14 107 3e trimestre 2002 142,00 130,30 13 583 4e trimestre 2002 142,00 127,00 57 693 Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) Les TSDI n’ont pas d’échéance contractuelle et ne sont remboursables qu’au gré de l’émetteur ou en cas de liquidation de la société, après désintéressement complet de tous les créanciers mais avant remboursement des titres participatifs de l’émetteur. Le montant indiqué reprend les émissions du Crédit Lyonnais de novembre 1985 et janvier 1987. La rémunération des TSDI émis par le Crédit Lyonnais est établie sur la base d’un taux d’intérêt variable, égal à la moyenne arithmétique des taux moyens mensuels de rendement au règlement des emprunts garantis par l’Etat et assimilés (le TMO), diminuée d’une marge. Cette rémunération peut être différée en cas d’absence de bénéfice distribuable. Titres subordonnés à intérêts progressifs (TSIP) Ces titres ont été émis en 1990, 1991 et 1992. Ils n’ont pas d’échéance contractuelle et ne sont remboursables qu’au gré de l’émetteur ou en cas de liquidation de la société, après désintéressement complet de tous les créanciers mais avant remboursement des titres participatifs et des titres de capital émis. La rémunération des TSIP est établie sur la base d’un taux d’intérêt variable égal, pour les TSIP émis en francs français, au PIBOR 1 mois capitalisé (le P1C) et pour les TSIP émis en dollars, au LIBOR augmenté d’une marge progressive dans le temps. Cette rémunération peut être différée en cas d’absence de bénéfice distribuable chez l’émetteur. 1 5 7 1 5 8 ÉTATS FINANCIERS Titres de capital Les titres de capital “capital notes” émis par le groupe appartiennent à la catégorie généralement dénommée “titres subordonnés à durée indéterminée reconditionnés”. Le Crédit Lyonnais a émis en 1988 des titres de capital pour un montant de 520 millions de dollars. Ces titres sont subordonnés et non cumulatifs ; ils permettent aussi d’absorber des pertes. La rémunération des titres de capital est indexée sur le LIBOR. Les intérêts dus au-delà de la quinzième année, qui ont fait l’objet d’un règlement forfaitaire à l’émission sont comptabilisés depuis 1992 au passif du bilan consolidé, en déduction du montant brut émis. Ces intérêts font l’objet d’une actualisation annuelle transitant par le compte de résultat. note 34 Modifications intervenues dans la répartition du capital au cours des 3 derniers exercices Modifications intervenues au cours de l’exercice 2000 Au cours de l’exercice 2000, la composition du capital du Crédit Lyonnais a subi quatre modifications. • L’Assemblée Générale Mixte du 12 octobre 1999 a approuvé le projet de reconstitution des certificats d’investissement en actions, objet de la résolution N° 8, en application de l’article 283-1-2 de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966, et a décidé de procéder à cette reconstitution par la cession à titre gratuit aux porteurs de certificats d’investissement, des certificats de droits de vote correspondants. Cette opération a été réalisée le 22 février 2000. • Le Crédit Lyonnais a déposé le 6 mars 2000 auprès du Conseil des marchés financiers, un projet d’offre publique d’échange simplifiée portant sur les actions de l’Union des Assurances Fédérales (UAF), dans laquelle il détenait 56,45 % du capital. A l’issue de cette opération, 9 915 708 actions nouvelles ont été créées et corrélativement le capital du Crédit Lyonnais a été porté de 1 692 797 265 euros à 1 744 193 023 euros. Composition du capital à la suite de l’offre publique d’échange sur les actions de l’Union des Assurances Fédérales (UAF) Montant en euros Nombre d’actions % du Capital % de droits de vote 877 141 341 169 225 589 50,3 48,9 Groupe Actionnaires Partenaires 563 817 095 108 776 403 32,3 33,4 Etat 169 348 505 32 672 158 9,7 10,0 Public Salariés groupe Crédit Lyonnais 73 370 211 14 155 207 4,2 4,3 Réserve attribution gratuite 56 883 878 10 974 523 3,3 3,4 Groupe Crédit Lyonnais Total actions 3 631 993 700 715 0,2 – 1 744 193 023 336 504 595 100,0 100,0 • Au cours du deuxième trimestre, conformément à l’autorisation donnée au Conseil d’Administration par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 octobre 1999 et à la décision du Conseil d’Administration du 6 mars 2000 de procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Lyonnais, 4 490 974 actions nouvelles ont été souscrites et intégralement libérées, et le capital social a été ainsi porté de 1 744 193 023 euros à 1 767 470 939 euros. La participation des salariés a été augmentée de 4,2 % à 5,2 %. • Par ailleurs, conformément au pacte d’actionnaires partenaires, lors du changement de contrôle du Crédit Commercial de France, les 3 267 216 actions qu’il détenait ont été achetées par les membres du GAP, au prorata de leur participation. Enfin, conformément à la résolution N° 8 de l’Assemblée Générale du 27 avril 2000, autorisant le Conseil d’Administration à statuer sur la conversion du capital en euros, celle-ci a été votée lors du Conseil d’Administration qui s’est tenu le 7 septembre 2000. COMPTES CONSOLIDÉS Capital au 31 décembre 2000 Montant en euros Nombre d’actions % du capital % de droits de vote Public 875 694 225 168 946 399 49,5 48,1 Groupe Actionnaires Partenaires 570 547 453 110 074 881 32,3 33,3 Etat 169 348 505 32 672 158 9,6 9,9 Salariés groupe Crédit Lyonnais 92 334 016 17 813 866 5,2 5,4 Réserve attribution gratuite 55 914 747 10 787 550 3,2 3,3 3 631 993 700 715 0,2 – 1 767 470 939 340 995 569 100,0 100,0 Groupe Crédit Lyonnais Total actions Modifications intervenues au cours de l’exercice 2001 Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 octobre 1999, le Conseil d’Administration a décidé, le 18 janvier 2001, de procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Lyonnais. 3 144 343 actions nouvelles ont ainsi été souscrites et intégralement libérées portant le nombre de titres constituant le capital du Crédit Lyonnais à 344 139 912 actions. Le 7 septembre 2001, le Conseil d’Administration a entériné cette augmentation de capital et a validé le nouveau montant du capital social : 1 783 758 636 euros. Composition du capital au 31 décembre 2001 Montant en euros Nombre d’actions % du Capital % de droits de vote Public 884 216 110 170 591 496 49,6 48,6 Groupe Actionnaires Partenaires 576 978 477 111 316 250 32,3 33,7 Etat 169 347 530 32 672 158 9,5 9,9 Salariés groupe Crédit Lyonnais 96 506 618 18 618 987 5,4 5,6 Réserve attribution gratuite 37 170 426 7 171 277 2,1 2,2 Groupe Crédit Lyonnais 19 539 475 3 769 744 1,1 – 1 783 758 636 344 139 912 100,0 100,0 Total actions Modifications intervenues au cours de l’exercice 2002 Au cours de l’exercice 2002 sont intervenus les événements suivants : • Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 octobre 1999, le Conseil d’Administration a décidé, le 17 janvier 2002, de procéder à une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Lyonnais. 4 652 728 actions nouvelles ont ainsi été souscrites et intégralement libérées, portant le nombre de titres constituant le capital du Crédit Lyonnais à 348 792 640 ; • Le Conseil d’Administration, dans sa séance du 14 novembre 2002, a décidé d’autoriser, dans le cas où une offre publique d’achat et/ou d’échange serait déclarée recevable par le Conseil des marchés financiers, l’exercice immédiat des options de souscription d’actions attribuées aux dirigeants et à certains cadres, ainsi que la vente, pendant la période de l’offre, des actions souscrites. 78 624 actions ont été souscrites avant la clôture de l’exercice, portant le nombre de titres constituant le capital du Crédit Lyonnais à 348 871 264. 1 5 9 1 6 0 ÉTATS FINANCIERS Composition du capital au 31 décembre 2002 Montant en euros Nombre d’actions % du Capital % de droits de vote Public 879 109 140 169 606 210 48,6 50,9 Groupe Actionnaires Partenaires 803 183 294 154 957 864 44,4 43,3 Salariés groupe Crédit Lyonnais 100 763 086 19 440 186 5,6 5,8 25 226 834 4 867 004 1,4 – 1 808 282 354 348 871 264 100,0 100,0 Groupe Crédit Lyonnais Total actions Le nombre total de droits de vote à fin 2002 est de 333 298 217. Sur les trois derniers exercices, le capital social du Crédit Lyonnais a, en conséquence, évolué comme suit : Nombre d’actions Montant en euros 31 décembre 2000 340 995 569 1 767 470 939 31 décembre 2001 344 139 912 1 783 758 636 31 décembre 2002 348 871 264 1 808 282 354 er Evolution du capital depuis le 1 janvier 2003 Jusqu’au 31 janvier 2003, 21 550 actions nouvelles ont été créées en conséquence de la levée d’options de souscriptions. Le capital a, de ce fait, été porté au 31 janvier 2003 à 1 808 394 053 euros, divisé en 348 892 814 actions. note 35 Situation boursière de l’action Crédit Lyonnais Le nombre total de titres échangés au cours de l’année 2002 atteint 398 millions pour un montant de 17,9 milliards d’euros. Le volume moyen mensuel des titres échangés a évolué dans une fourchette de 16 à 99,6 millions de titres. Année 2002 Cours le plus haut Date du cours le plus haut Cours le plus bas Date du cours le plus bas Moyenne des cours moyens mensuels de clôture Moyenne des volumes moyens mensuels échangés 1er trimestre 43,90 27/03/2002 36,34 22/02/2002 38,86 1 012 589 2e trimestre 48,29 14/05/2002 42,40 14/06/2002 45,20 1 183 369 3e trimestre 45,70 05/07/2002 33,09 30/09/2002 41,76 1 251 937 4e trimestre 54,00 16/12/2002 28,96 09/10/2002 42,14 2 863 237 Source : cours de clôture, Euronext. note 36 Titres inscrits au nom du Crédit Lyonnais Conformément aux dispositions de l’article 217-4 de la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales, des informations sont données ci-après sur les achats et les ventes en Bourse par le Crédit Lyonnais de ses actions, ainsi que sur les autres transferts et cessions opérés conformément aux dispositions des articles 217-2 et suivants de la même loi. Achats Ventes Nombre de titres Cours moyen Nombre de titres Cours moyen 1 980 491 42,28 883 231 42,85 Stock au 31/12/2001 Mouvements 2002 Stock au 31/12/2002 Nombre de titres Valeur en euros Fraction du capital correspondante 3 769 744 125 519 714 1,10 % 4 867 004 190 079 279 1,40 % COMPTES CONSOLIDÉS note 37 Actions de préférence En août 2002, le groupe a procédé au remboursement anticipé de l’émission d’actions de préférence de 527 millions de francs (soit 80 millions d’euros) effectuée en 1992, par l’intermédiaire de sa filiale luxembourgeoise, Crédit Lyonnais Capital 1 SCA. Par l’intermédiaire de sa filiale luxembourgeoise, Crédit Lyonnais Capital SCA, le groupe a procédé en juillet 1993 à l’émission de 350 millions de dollars d’actions de préférence, placées sur le marché américain. Ces actions donnent droit à leurs porteurs à un dividende préférentiel non cumulatif au taux de 9,50 %. Par l’intermédiaire de sa filiale américaine, Crédit Lyonnais Preferred Capital 1 LLC, le groupe a procédé en avril 2002 à l’émission de 750 millions d’euros d’actions de préférence placées sur les marchés européens. Ces actions de préférence donnent droit à leurs porteurs à un dividende préférentiel non cumulatif. Le taux de ce dividende est établi à 7,047 % pendant les dix premières années suivant la date de l’émission. Le produit de ces émissions est classé parmi les intérêts minoritaires. note 38 Faits exceptionnels ou litiges Un certain nombre d’actions en responsabilité ont été engagées contre le Crédit Lyonnais. Après les avoir étudiées, et en fonction de ses connaissances et des éléments dont il dispose, le Crédit Lyonnais considère que ces actions n’ont aucun effet prévisible significatif sur les comptes du groupe au-delà des provisions constituées. Ceci s’applique notamment au procès intenté par Sumitomo à l’encontre de Crédit Lyonnais Rouse à propos d’opérations effectuées sur le marché à terme du cuivre dans les premières années de la décennie 1990 (cf document de référence du 12 mai 1999, page 97). Une action a été engagée, en janvier 2000, par le liquidateur d’un “hedge-fund” américain contre le Crédit Lyonnais. Le Crédit Lyonnais estime être en situation de se défendre vigoureusement. La procédure relative au plan de redressement, au cours de la période 1991-1993, de la société Executive Life se poursuit. La description en a été faite dans le document de référence (page 96-97) enregistré en date du 12 mai 1999 sous le numéro R 99-192 auprès de la Commission des Opérations de Bourse et a fait l’objet d’actualisations notamment dans le prospectus visé par la Commission des Opérations de Bourse le 21 novembre 2002 sous le numéro 02-1167. Une action a été intentée contre plusieurs défendeurs, dont le Crédit Lyonnais, par un compétiteur d’Altus Finance lors de la procédure d’enchère relative à Executive Life, alléguant que les faits invoqués par l’administrateur judiciaire (conservator, liquidator and rehabilitator) lui ont également causé un préjudice. L’action de groupe (class action) intentée contre plusieurs défendeurs, dont le Crédit Lyonnais par un bénéficiaire du règlement transactionnel issu du plan de redressement d’Executive Life a été rejetée. Cette décision de rejet a été confirmée en appel. Enfin, l’action liée intentée contre plusieurs défendeurs, dont le Crédit Lyonnais, par le Procureur Général de l’Etat de Californie a été rejetée. Toutefois le Procureur Général de l’Etat de Californie a fait appel de cette décision de rejet. Les conversations se poursuivent avec les autorités compétentes. Compte tenu des modalités de garantie par le CDR, le groupe Crédit Lyonnais n’a pas au stade actuel constitué de provisions en relation avec le dossier Executive Life. Par ailleurs, les risques afférents aux actions en responsabilité, relatives à des opérations initiées par le groupe antérieurement à 1994, ont été transférés au CDR dans les conditions du protocole signé avec l’Etat le 5 avril 1995. A la date d’établissement de ce document, aucun fait exceptionnel ou litige autres que ceux mentionnés ci-dessus, n’est susceptible d’avoir une incidence sensible sur l’activité, les résultats, le patrimoine ou la situation financière du Crédit Lyonnais ou de son groupe. 1 6 1 ÉTATS FINANCIERS 1 6 2 note 39 Eléments du bilan consolidé par durée restant à courir Actif Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations de trésorerie, interbancaires et assimilées 34 311 17 465 14 402 4 258 70 436 Caisse, Banques centrales, CCP, créances sur établissement de crédit et valeurs reçues en pension 14 742 1 601 1 115 612 18 070 Titres reçus en pension livrée 14 051 5 951 82 – 20 084 5 502 9 866 13 149 3 443 31 960 22 424 (en millions d’euros, au 31 décembre 2002) Effets publics et assimilés Effets publics et assimilés-Transaction 3 440 8 529 9 497 958 Effets publics et assimilés-Placement 1 375 1 249 475 33 3 132 687 88 3 177 2 452 6 404 Effets publics et assimilés-Investissement Prêts subordonnés 16 47 56 203 322 Opérations avec la clientèle 22 548 10 855 38 210 24 547 96 160 Créances et comptes débiteurs 18 464 10 851 38 203 24 201 91 719 5 639 – – – 5 639 12 307 9 731 35 180 22 803 80 021 518 1 120 3 023 1 398 6 059 4 083 4 – 207 4 294 Comptes ordinaires débiteurs Créances sur la clientèle Opérations de crédit-bail et assimilées Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés 1 – 7 139 147 2 457 1 205 6 872 3 106 13 640 Titres de transaction 879 570 4 250 2 094 7 793 Titres de placement 460 76 1 420 742 2 698 1 118 559 1 202 270 3 149 Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total 35 423 24 423 1 865 243 61 954 Obligations et autres titres à revenu fixe Titres d’investissement Passif (en millions d’euros, au 31 décembre 2002) Opérations de trésorerie et interbancaires Banques centrales, comptes ordinaires créditeurs, emprunts et comptes à terme, valeurs données en pension 14 937 8 133 1 861 243 25 174 Titres donnés en pension livrée 20 486 16 290 4 – 36 780 Opérations avec la clientèle 66 987 2 688 5 827 3 288 78 790 Comptes créditeurs de la clientèle 63 767 2 688 5 677 3 288 75 420 3 220 – 150 – 3 370 Dettes représentées par un titre 14 479 6 965 9 713 1 387 32 544 Titres du marché interbancaire et TCN Titres donnés en pension livrée 14 052 6 771 8 587 1 357 30 767 Emprunts obligataires 310 120 1 099 – 1 529 Bons de caisse 117 74 27 30 248 Emprunts subordonnés 153 1 124 671 1 838 3 786 COMPTES CONSOLIDÉS note 40 Engagements donnés (en millions d’euros, au 31 décembre) 2002 2001 2000 52 485 55 556 53 146 7 345 4 515 5 644 En faveur de la clientèle 45 140 51 041 47 502 dont ouverture de crédits confirmés 40 002 48 230 44 732 28 271 31 561 33 202 Engagements de financement En faveur d’établissements de crédit Engagements de garantie D’ordre d’établissements de crédit D’ordre de la clientèle 4 867 7 306 9 221 23 404 24 255 23 981 1 6 3 1 6 4 ÉTATS FINANCIERS note 41 Engagements sur instruments financiers à terme 2002 (en millions d’euros, au 31 décembre) Opérations de couverture 2001 2000 Autres opérations de marché Total Opérations de couverture Autres opérations de marché Opérations de couverture Autres opérations de marché 84 922 713 18 262 94 603 751 18 262 5 679 18 – 82 539 1 401 40 973 6 593 7 – 85 277 809 50 700 12 199 245 10 821 703 132 1 609 – – 701 523 90 469 – – – 90 469 18 414 12 254 292 10 821 807 480 1 609 57 250 47 098 701 523 95 148 – 4 361 318 90 469 22 453 464 18 – 124 431 – 56 737 67 694 – 4 986 – 4 506 480 – 1 092 17 585 2 1 930 670 295 20 – – 670 275 78 024 – – – 78 024 15 358 783 5 16 69 623 – 61 160 8 463 – 2 427 – 2 244 183 – 11 12 120 11 1 101 1 210 772 21 – – 1 210 751 64 963 11 – – 64 952 19 206 649 648 6 832 13 585 7 481 14 233 471 471 11 233 10 734 108 89 15 791 15 436 – – 20 470 25 512 20 470 25 512 249 260 10 853 10 891 196 82 7 798 8 957 – – 56 604 57 022 56 604 57 022 – – 39 661 39 071 – – 25 414 24 274 575 442 76 491 105 065 77 066 105 507 1 086 215 62 429 79 751 1 091 196 70 845 55 273 2 172 1 170 1 514 937 3 686 2 107 1 544 826 2 393 2 292 563 814 918 793 1 189 67 2 524 922 3 713 989 1 359 54 3 304 1 504 1 20 3 117 1 600 1 306 655 1 436 454 143 223 1 182 223 82 625 1 675 175 Opérations fermes Opérations sur marché organisé – Contrats de taux 9 681 – Contrats de change 38 – Autres contrats – Opérations de gré à gré – Contrats de taux 55 – Contrats de change 47 – Autres contrats – – Swaps de taux (1) 104 348 a) Position ouverte – b) Couverture affectée 57 250 c) Couverture globale (2) 47 098 d) Portefeuille de transaction – – Swaps de devises (1) 4 679 a) Position ouverte – b) Couverture affectée 4 361 c) Couverture globale 318 d) Portefeuille de transaction – – Swaps d’indices boursiers et autres 4 039 Opérations conditionnelles Opérations sur marché organisé – Options de taux achetées vendues – Options de change achetées vendues – Autres options achetées vendues Opérations de gré à gré – Options de taux achetées vendues – Options de change achetées vendues – Autres options achetées vendues Sous-total Total 129 799 1 436 454 (1) Les catégories a, b, c et d correspondent aux rubriques définies à l’article 2.1 du règlement 90-15. (2) Données 2000 présentées hors effet des contrats internes. 1 325 446 1 757 800 COMPTES CONSOLIDÉS note 42 Périmètre de consolidation En 2002 les principales modifications intervenues sur le périmètre sont : • l’intégration globale au 30 juin 2002 de Lixxbail, antérieurement intégrée proportionnellement, suite au rachat au Crédit Commercial de France (CCF) de la totalité de sa participation ; • l’intégration globale au 1er janvier 2002 de CL Distribuidora de Títulos y Valores Mobiliares (CL DTVM) société récemment acquise, de CL Preferred Capital 1 LLC, société créée au cours du premier semestre 2002 et de Ester Finance ; • la cession de GPK Finance, du Crédit Lyonnais Liban et de l’Union internationale de Banque en Guinée (UIBG) antérieurement intégrées globalement ; • la déconsolidation au 1er janvier 2002 de PEP H, PEP SAS U, Crédit Lyonnais Securities Europe Plc, CL Euro Securities, CL Securities Holding et CLAM Alternative Asset PE antérieurement intégrées globalement et désormais situées en-dessous des seuils de consolidation ; • la consolidation par mise en équivalence de Seliance antérieurement consolidée par intégration globale ; • la liquiditation de CL Securities Europe España, CL Capital 1 SCA et CL Nouvelles Technologies. En 2001 étaient intervenues : • la cession du Crédit Lyonnais Canada et du Crédit Lyonnais Nigéria ; • la liquidation de Bosbel et Crédit Lyonnais Asset Securities Holding LCC ; • la déconsolidation de Monacredit se trouvant en deçà des seuils de consolidation ; • la fusion de Crédit Lyonnais Rouse France avec CLC Bourse ; • la consolidation par intégration proportionnelle de l’Union des Banques Arabes et Francaises (UBAF) et de Multinational Asset Co. Ltd (Maco) antérieurement consolidées par mise en équivalence ; • la consolidation par intégration globale de nouvelles sociétés acquises ou créées relevant de l’activité “gestion d’actifs” : Systeia Capital Management, ABF Capital Management, CLAM Private Equity SA, CLAM Alternative Asset PE, CL Private Equity Holding ; • la filialisation de l’activité Epargne Entreprise du Crédit Lyonnais avec la société Crédit Lyonnais Epargne Entreprise ; • l’acquisition de la société Banco Crédit Lyonnais Brasil. 1 6 5 1 6 6 ÉTATS FINANCIERS Banque de réseau France et étranger Méthode (en %) Banque Thémis (ex-Banque de l’Ile-de-France) Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IP 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IG 95,0 95,0 95,0 95,0 95,0 95,0 – – – – – 50,0 50,0 IG 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 IP 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IP 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IP 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IG 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 IP 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 IP 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IG 98,8 98,8 98,8 98,8 98,7 98,7 IG 100,0 100,0 50,0 50,0 50,0 48,9 IP 43,9 43,9 43,9 43,9 – – IG 65,0 65,0 65,0 65,0 65,0 65,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 20, rue Treilhard - 75008 PARIS BNI Crédit Lyonnais Madagascar 74, avenue du 26-Juin-1960 - BP 174 - 101 TANANARIVO - Madagascar CL Développement Economique 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Eurofactors SA Avenue Louise 140 - BP 7 - 1150 BRUXELLES - Belgique CL Sénégal Angle boulevard Ehadj-Djiily-M’Baye et rue Huart - BP 56 - DAKAR - Sénégal Commercial Bank (CL Nigeria) Ltd Plot 146B Ligali Ayorinde Street, Victoria Island PMB 12829 LAGOS - Nigeria Crédit du Maroc 48-58, boulevard Mohamed-V - Immeuble El Baz - BP 13579 CASABLANCA 01 - Maroc Eurofactor 4, avenue Laurent-Cely - Tour d’Asnières - 92608 ASNIERES Eurofactor GmbH Bajuwarenring 3 - D-82041 - MUNCHEN - Allemagne Eurofactor UK Ltd 3, Muirfield Crescent Docklands - Bellerive house E14 9SZ LONDRES - Grande-Bretagne Finalion 28, villa Le Baudran - Le Baudran - 94110 ARCUEIL Financière Européenne d’Affacturage 4, avenue Laurent-Cely - Tour d’Asnières - 92608 ASNIERES Inter-factor Europa SA Calle Cerrano 21 - 28001 - MADRID - Espagne Interfimo 46, boulevard de la Tour-Maubourg - 75007 PARIS Lixxbail Groupe (4) 106, rue des Trois-Fontanot - 92000 NANTERRE Maco 190, avenue Charles-de-Gaulle - 92523 NEUILLY-SUR-SEINE SCB CL Cameroun Avenue Monseigneur-Vogt - BP 700 - YAOUNDE - Cameroun Slibail Autos 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. COMPTES CONSOLIDÉS Méthode (en %) Slibail Energie Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ME 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 47,8 IG 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 51,0 IP 43,9 43,9 43,9 43,9 43,9 43,9 IG 56,3 56,3 56,3 56,3 56,3 56,3 – – – 68,3 68,3 68,3 68,3 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Slibail Immobilier 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Slibail Murs 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Sociedade CL Eurofactoring SA Avenida Duque de Avila 141 3 dto - Edificio Omni 1050 LISBONNE - Portugal Société Ivoirienne de Banque 34, boulevard de la République - 01 BP 1300 - ABIDJAN - Côte d’Ivoire Union des Banques Arabes et Françaises “UBAF” 190, avenue Charles-de-Gaulle - 92523 NEUILLY-SUR-SEINE Union Gabonaise de Banque Avenue du Colonel-Parant - BP 315 - 2238 LIBREVILLE - Gabon Union Internationale de Banque en Guinée “UIBG” (3) 5e boulevard angle 6e avenue - BP 324 Commune de Kaloum - CONAKRY - Guinée Gestion d’actifs Méthode (en %) ABF Capital Management Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 77,0 77,0 52,2 52,2 – – IG 100,0 100,0 – – – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ME 100,0 100,0 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – – – 99,2 99,2 99,2 99,2 43, rue Vineuse - 75116 PARIS CL Distruidora de Títulos (DTVM) (7) Cerqueira César - AI ITU 852 - 01421-001 SAO POLO - Brésil CL Private Banking International Monaco - SAM 1, avenue des Citronniers - BP 230 - 98007 MONTECARLO CLAM Alternative Asset PE (2) 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS CLAM Finance 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS Corelyon 148, avenue de la Faiencerie - L1511 LUXEMBOURG Crédit Lyonnais Asset Management “CLAM” 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS Crédit Lyonnais Epargne Entreprise 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS GPK Finance (3) 3, rue de Gramont - 75002 PARIS IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. 1 6 7 1 6 8 ÉTATS FINANCIERS Méthode (en %) Laing & Cruickshank Invest. Mngt Ltd Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 100,0 100,0 – – – – – 100,0 100,0 – – IG 85,5 85,5 72,8 72,8 – – IG 77,0 77,0 52,2 52,2 – – IG 78,0 78,0 78,0 78,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES Grande-Bretagne PEP H (2) 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS PEP SAS U (2) 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS Rivoli Vineuse 1 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS Rivoli Vineuse 2 168, rue de Rivoli - 75001 PARIS Systeia Capital Management 43-47, avenue de la Grande-Armée - 75116 PARIS Union des Assurances Fédérales “UAF” (groupe) 52, rue Taitbout - 75009 PARIS Banque d’investissement Méthode (en %) Banco Crédit Lyonnais Brasil Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – Alameda ITU 852 - 12 Andar - Jardin Paulista 01421-001 SAO POLO - Brésil Crédit Lyonnais Capital Investissement 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Capital Markets Asia BV Strawinskylaan 3501 - Atrium Building - 1077ZX AMSTERDAM - Pays-Bas CL Capital Markets Group Mngt Ltd 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Capital Markets plc 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Finance (Guernsey) Ltd Sarnia House - suite 13 et 15 30322 LE TRUCHOT ST-PETER-PORT - Grande-Bretagne CL Financial Products (Guernsey) Ltd Sarnia House - suite 13 et 15 30322 LE TRUCHOT ST-PETER-PORT - Grande-Bretagne CL Global Partners Inc. 1301, avenue of The Americas - 10019 - NEW YORK - USA CL Private Equity Holding 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Private Equity SA 43-47, avenue de la Grande-Armée - 75116 PARIS IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. COMPTES CONSOLIDÉS Méthode (en %) CL Rouse France Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt – – – – – 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 98,1 98,1 66,9 66,9 66,9 66,9 – – – 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100, rue de Réaumur - 75002 PARIS CL Rouse (USA) Ltd 180, Maiden Lane - 10038 NEW YORK - USA CL Rouse Ltd 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Securities 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Securities (Asia) BV (groupe) 88, Queensway - one pacific place - HONG KONG CL Securities Europe – España (6) Calle Juan Bravo, 3B - 1° - 28006 MADRID - Espagne CL Securities Europe – France 3, rue de Gramont - 75002 PARIS CL Securities Europe Plc (2) 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Securities Europe – Switzerland AG Zollikerstrasse n°4 - BP 1873 - 8032 - ZURICH - Suisse CL Securities Europe Holding SA 3, rue de Gramont - 75002 PARIS CL Securities Europe Small Caps 1, boulevard Vivier-Merle - Tour Suisse - 69003 LYON CL Securities Holding (2) Broadwalk House-5, Appold Street - EC2A 2DA LONDRES - Grande Bretagne CL Securities USA Inc. 1301, avenue of The Americas - 10019 NEW YORK - USA CL Singapour Merchant Bankers Ltd 16, Collyer Quay - Hitachi Tower 23-01 - 49318 SINGAPOUR CL Uruguay SA Circunvalación Durango, 1378 plaza Zabala - MONTEVIDEO 1100 - Uruguay CL Venture Capital 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CLC Bourse 3, rue de Gramont - 75002 PARIS Clinvest 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. 1 6 9 1 7 0 ÉTATS FINANCIERS Méthode (en %) Consortium Rhodanien de Promotion Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Gramont Contrepartie Options SNC 3, rue de Gramont - 75002 PARIS Slims SA 1, boulevard Vivier-Merle - 69002 LYON Top Trades 3, rue de Gramont - 75002 PARIS Banque de financement Méthode (en %) CL Asset Funding Trust Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – – – 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 90,0 90,0 90,0 90,0 90,0 90,0 – – – 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 66,7 66,7 66,7 66,7 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 One Rodney Square 920 King Street 19801 WILMINGTON (Delaware) - USA CL Asset Securities Holding LLC 15, East North Street - Dover - Delaware 19901 KENT COUNTY - USA CL Bank Hungary Ltd Jozsef NADOR ter 7 - H 1051 BUDAPEST - Hongrie CL Bank Polska SA Al Jerozolimskie 65/79 - Lim centre - 00-697 VARSOVIE - Pologne CL Bank Praha AS Ovocny trh 8 - Myslbek building - 110 00 PRAHA - République Tchèque CL Bank Slovakia AS Klemensova 2/A POBox 70 - 81109 BRATISLAVA - Slovaquie CL Euro Securities Ltd (2) Broadwalk House-5, Appold Street - EC2A 2DA LONDRES - Grande Bretagne CL Hong Kong (Finance) Ltd 88, Queensway - two Pacific Place - GPOBox 9757 HONG KONG CL Leasing Corporation 1301, avenue of The Americas - 10019 NEW YORK - USA CL Leasing Japan Company Ltd 2-3 Uchisaiwai-Cho, 2 Chome, Chiyoda Ku - 100-0011 TOKYO - Japon CL Liban (3) Avenue Charles Malek - ACHRAFIEH - BP 11 - 113 - Liban CL Luxembourg SA 26A, boulevard Royal L2449 - BP 32 - L2094 LUXEMBOURG CL North America Inc. 1301, avenue of The Americas 10019 - NEW YORK - USA IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. COMPTES CONSOLIDÉS Méthode (en %) CL Rusbank SA Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – – – – – 100,0 100,0 IG 96,7 96,7 96,7 96,7 96,7 96,7 99,4 99,4 99,4 99,4 99,4 99,4 12, Nevsky Prospect - 191186 SAINT PETERSBOURG - Russie CL Suisse SA 64, rue du Stand - CH-1211 - GENEVE 11 - Suisse CL Ukraine 23A, Volodymyrska street - Ukrainian house - 252034 KIEV - Ukraine CLASI 1301, avenue of The Americas - 10019 NEW YORK - USA Crédit Lyonnais Forfaiting 27-29, rue de Choiseul - 75002 PARIS LF Investments 1301, avenue of The Americas - 10019 NEW YORK - USA Monacrédit 1, avenue des Citronniers - MC 98006 - MONACO PT Bank CL Indonesia j1 Jendral Sudirman 28 - Wisma GBKI SUITE 1501 - 10210 - JAKARTA - Indonésie Soflim IG 1, rue des Italiens - 75009 PARIS Holding Méthode (en %) BV Bosbel HOL Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt – – – – – 100,0 100,0 – – – 100,0 0,1 100,0 0,1 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 0,1 100,0 0,1 100,0 0,1 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 S Hertogenbosch - AMSTERDAM - Pays-Bas CL Capital 1 SCA (6) 26A, boulevard Royal - L2094 LUXEMBOURG CL Assurance, Réassurance, Courtage “CLARC” 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Benelux BV Strawinskylaan 3501 - Atrium Building - 1077ZX AMSTERDAM - Pays-Bas CL Capital Markets International 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Capital SCA 26A, boulevard Royal - L2094 LUXEMBOURG CL Europe SA 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Global Banking 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CLIFAP 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. 1 7 1 1 7 2 ÉTATS FINANCIERS Méthode (en %) CL Immobilier Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt Contrôle Intérêt IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 – – – 100,0 100,0 – – IG 100,0 0,0 – – – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 – – – – IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 IG 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ME 73,5 73,5 73,5 73,5 – – 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Investissements Financiers Immobiliers 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Investments Ltd 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Marchés de Capitaux 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Nouvelles Technologies (6) 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Preferred Capital 1 LLC (7) 1301, avenue of The Americas - 10019 NEW YORK - USA CL Property Broadwalk 5, Appold street - Broadwalk house - EC2A 2DA LONDRES - Grande-Bretagne CL Titres Restructurés 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS CL Verwaltungs und Beteiligungs GmbH Gebande Pollux - Platz der Einheit 2 - 60327 FRANCFORT - Allemagne Cogefo 90, quai de Bercy - Immeuble Seine - 75613 PARIS Compagnie Financière pour le développement des Industries Mécaniques “C2P” 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Compagnie Industrielle et Financière “ACE” 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Compagnie Lyonnaise de Gestion et de Promotion 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Consortium Rhodanien de Réalisations 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Ester Finance 4, avenue Laurent-Cely - Tour d’Asnières - 92608 ASNIERES Lion Participations 3 19, boulevard des Italiens - 75002 PARIS Lion Participations 6 90, quai de Bercy - 75613 PARIS Notolion BV Strawinskylaan 3501 - Atrium Building - 1077ZX AMSTERDAM - Pays-Bas Seliance 19, le Parvis - Immeuble Elysée-La Défense - 92073 PARIS-La-Défense IG : intégration globale / IP : intégration proportionnelle / ME : mise en équivalence. (1) Fusion. (2) Déconsolidation. (3) Cession. (4) Consolidée par intégration proportionnelle jusqu’au 31 décembre 2001. (5) Consolidée par intégration globale jusqu’au 31 décembre 2001. (6) Dissolution. (7) Création. COMPTES CONSOLIDÉS Succursales étrangères du Crédit Lyonnais CL Bangkok IBF CRC Tower, All Seasons Place, Unit 4 – 87 Wireless Road, Pathumwan - 10330 BANGKOK - Thaïlande CL Bombay Apeejay House – Dinsha Vachha Road - 400 020 MUMBAI - Inde CL Bruxelles Avenue Louise 416-Bte 6 (6e étage) - 1050 BRUXELLES - Belgique CL Francfort Gebaude Pollux – Platz Der Einheit 2, D-60327– D-60005 FRANKFURT/MAIN - Allemagne CL Hong Kong 27th Floor, Two Pacific Place - 88 Queensway Admiralty- HONG KONG CL Istanbul Özden Is Merkezi - Nispetiye Caddesi No 14 Kat: 1-2 - 80600 l. Levent - ISTANBUL - Turquie CL Japon Hibiya Kokusai Building - 2-3, Uchisaiwai-Cho, 2 Chome, Chiyoda-Ku – 100–0011 TOKYO - Japon CL Labuan Main Office Tower - Financial Park Labuan, Jalan Merdeka – 87000 Federal Territory LABUAN - Malaisie CL Le Caire 3, rue El Yemen - Guizeh – 12612 LE CAIRE – Po Box 41 Guizeh – Egypte CL Luxembourg 26 A, boulevard Royal L-2449 - L-2094 LUXEMBOURG CL Madrid Juan Bravo, n° 3-B - 28006 MADRID – Espagne CL Philippines Pacific Star Building-Makati Avenue cor. Gil Puyat Avenue - 1200 MAKATI CITY – Indonésie CL Miami 601 Brickell Key Drive, Suite 800 - FL 33131 MIAMI – USA CL Milan Corso Buenos Aires 54 - 20124 MILANO – Italie CL Netherlands Atrium Building, 5th Floor - Strawinskylaan 3093 - 1077 ZX AMSTERDAM - Pays-Bas CL Shanghaï 36/F - China Merchants Tower - 161, Lujiazui Road, Pudong - 200120 SHANGHAI - Chine CL Séoul Youone building – 75–95, Seosomun Dong - Chung–Ku - 100-110 SEOUL - Corée du Sud CL Singapour Centennial Tower 11 – 01 – 3, Temasek Avenue (039190) - 903639 SINGAPOUR CL Taïwan Hong Kuo Building – N°167 Tun Hua North Road - 105 TAIPEI - Taïwan CL UK Broadwalk House - 5, Appold Street - EC2A 2DA LONDRES - Grande Bretagne CL US Branches Crédit Lyonnais Building - 1301 avenue of the Americas - NY 10019 NEW YORK - USA CL Vietnam 10, Trang Thi Str. - HANOI - Vietnam Par ailleurs, la structure ad hoc Lyon Short Term qui avait été maintenue hors du périmètre de consolidation depuis 2000 en application de la dérogation aux véhicules en voie d’extinction a cessé ses activités en 2002. A noter que les véhicules Atlantic, Lafayette et Capital Plus qui portent des programmes d’asset-backed securities développés pour le compte de la clientèle ne sont pas consolidés au 31 décembre 2002 en application des principes comptables du groupe sur les véhicules ad hoc. A titre d’information, le montant des émissions réalisées par ces structures au 31 décembre 2002 sont les suivants : Atlantic : 2,8 milliards USD – Lafayette : 0,7 milliard USD – Capital Plus : 26,7 milliards JPY. 1 7 3 ÉTATS FINANCIERS 1 7 4 note 43 Honoraires des commissaires aux comptes (en milliers d’euros) Deloitte Touche Tohmatsu Montant % 2002 2001 2002 2001 PricewaterhouseCoopers Audit Montant % 2002 2001 2002 2001 Audit CAC, certification, examen des comptes individuels et consolidés Autres missions accessoires et autres missions d’audit Sous-total 3 408 3 378 62 % 67 % 2 819 2 862 49 % 50 % 1 498 1 247 28 % 24 % 438 565 8% 10 % 4 906 4 625 90 % 91 % 3 257 3 427 57 % 60 % 40 % Autres prestations Juridique, fiscal, social 345 307 6% 6% 2 350 2 308 41 % Technologies de l’information 216 131 4% 3% 82 – 2% – – – – – 6 – – – Audit interne Autres – – – – 6 – – – Sous-total 561 438 10 % 9% 2 444 2 308 43 % 40 % 5 467 5 063 100 % 100 % 5 701 5 735 100 % 100 % Total COMPTES CONSOLIDÉS rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés exercice clos le 31 décembre 2002 En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés du Crédit Lyonnais relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2002, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que ces comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes de la profession applicables en France. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris et Neuilly, le 14 février 2003 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte Touche Tohmatsu Gérard Hautefeuille José Luis Garcia 1 7 5 ÉTATS FINANCIERS 1 7 6 comptes sociaux du crédit lyonnais Bilan résumé Actif 2000 2001 2002 38 262 46 059 73 626 75 211 81 160 82 187 13 811 14 470 23 477 40 788 36 353 27 454 – – – – – – – – – – 168 072 – 178 042 – 206 744 Passif (en millions d’euros, au 31 décembre) (avant répartition) 2002 2001 2000 Opérations de trésorerie et interbancaires 65 160 46 066 36 696 Opérations avec la clientèle 72 627 68 348 60 277 Titres à revenus fixes et variables – – – Valeurs immobilisées et divers – – – Dettes représentées par un titre 28 286 21 881 23 775 Provisions et divers 28 086 30 158 35 171 Dettes subordonnées 5 790 5 071 5 902 6 795 206 744 6 518 178 042 6 251 168 072 Fonds propres Total Compte de résultat résumé L’effet de l’activation des frais engagés en interne pour le développement de logiciels, antérieurement présenté en produit net bancaire, figure désormais en réduction des frais généraux. Les données relatives au 31 décembre 2000 et au 31 décembre 2001 ont été retraitées pro forma en conséquence. 2002 2001 pro forma 2000 pro forma Produits nets sur capitaux, opérations de marché et divers Commissions nettes Autres produits nets d’exploitation 3 204 1 263 101 3 250 1 238 195 3 063 1 372 89 Produit net bancaire Charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements 4 568 (3 366) (176) 4 683 (3 382) (189) 4 524 (3 415) (188) Frais généraux et amortissements (3 542) (3 571) (3 603) Résultat brut d’exploitation Coût du risque 1 026 (587) 1 112 (562) 921 (214) Résultat d’exploitation Gains ou pertes sur actifs immobilisés 439 (26) 550 5 707 14 Résultat courant avant impôt Produits et charges exceptionnels Impôt sur les sociétés Dotation ou reprise nette au FRBG & provisions réglementées 413 27 (23) (19) 555 (58) (91) (17) 721 (647) 15 (6) Résultat net 398 389 83 (en millions d’euros) COMPTES COMPTES CONSOLIDÉS SOCIAUX commentaires sur les comptes sociaux du crédit lyonnais Au 31 décembre 2002, le total de bilan du Crédit Lyonnais L’évolution du produit net bancaire s’analyse ainsi : s’établit à 206,7 milliards d’euros contre 178,0 milliards au • une légère érosion des produits nets sur capitaux et 31 décembre 2001. Cette évolution est principalement due, opérations de marché (– 1,4 %), qui masque des évolutions à l’actif, aux opérations de trésorerie et interbancaires contrastées : les bonnes performances de la banque du fait de la progression des titres d’Etat en portefeuille ; de réseau sur le marché domestique ; la diminution sensible au passif, aux dettes représentées par un titre des dividendes perçus par les succursales à l’étranger ; (+ 6,4 milliards d’euros), sous l’effet d’un volume d’émissions les provisions sur portefeuilles titres, du fait d’une important de TCN. conjoncture boursière défavorable ; La hausse des emplois de clientèle traduit la progression • une amélioration des commissions nettes (+ 2 %). continue de l’activité de crédit sur le marché des particuliers, Les frais généraux et amortissements diminuent de 1 % essentiellement en France (crédits à l’habitat principalement). par rapport à 2001, reflet de la maîtrise des charges Les ressources clientèle au bilan progressent également, générales d’exploitation. avec notamment une hausse des dépôts à vue. En conséquence, le résultat brut d’exploitation diminue Les opérations sur titres progressent sensiblement, du fait de 7,7 %. notamment d’une forte croissance des portefeuilles de La charge du risque, compte tenu d’un coût du risque transaction. Par ailleurs, la diminution des valeurs américain toujours élevé, reste dans des proportions immobilisées et divers est la conséquence d’une contraction identiques à 2001. des volumes, tant à l’actif qu’au passif du bilan, sur les En 2002, les produits et charges exceptionnels enregistrent instruments conditionnels. principalement une plus-value liée à la cession du bail sur L’augmentation des capitaux propres est due au résultat des immeubles parisiens, ainsi qu’un complément du coût de la période et à l’augmentation de capital réservée aux anticipé des mesures de préretraites prévues sur 2002/2006. salariés de 137 millions d’euros intervenue en juin 2002. Le résultat net du Crédit Lyonnais de l’exercice 2002 s’établit à 398 millions d’euros. 1 7 7 1 7 8 ÉTATS FINANCIERS résultats des cinq derniers exercices 2002 2001 2000 1999 1998 I. Capital en fin d’exercice Capital social (en euros) 1 808 282 353 1 783 758 636 1 767 470 939 1 692 797 265 1 431 484 838 Nombre d’actions ordinaires existantes 348 871 264 344 139 912 340 995 569 324 725 735 250 351 537 Nombre de certificats d’investissement – – – 1 863 152 28 557 126 Nominal des actions et des certificats d’investissement (en euros) – – – – – 12 437 245 719 14 469 940 701 16 250 902 478 12 978 119 131 14 729 276 919 1 061 888 562 883 760 860 509 146 714 700 297 571 1 375 339 841 (22 843 089) 90 834 501 (14 534 871) 66 620 695 (1 105 521 456) 33 247 068 24 495 772 – II. Opérations et résultats de l’exercice (en euros) Chiffre d’affaires hors taxes (1) Résultat avant impôt, participation des salariés, et dotation aux amortissements et provisions Impôt sur les bénéfices Participation des salariés due au titre de l’exercice – 38 715 740 Résultat après impôt, participation des salariés, et dotation aux amortissements et provisions 397 995 180 389 282 313 82 556 401 201 943 628 1 326 928 401 Résultat distribué 279 097 011 258 104 934 221 647 120 163 305 148 – Résultat après impôt, participation des salariés, avant dotation aux amortissements et provisions 3,11 2,19 1,44 1,86 8,89 Résultat après impôt, participation des salariés, et dotation aux amortissements et provisions 1,14 1,13 0,24 0,62 4,76 Dividende attribué à chaque action et certificat d’investissement 0,80 0,75 0,65 0,50 0,00 Effectif moyen des salariés payés pendant l’exercice (UTP) (2) 31 031 30 805 30 743 31 407 33 042 Effectif moyen payé du CL Métropole (UTP) (2) 29 269 29 006 28 953 29 628 31 056 1 312 582 953 1 276 978 681 1 273 979 048 1 218 234 438 1 233 739 609 467 882 074 435 622 666 438 997 553 436 865 599 458 642 555 III. Résultat par action ou par certificat d’investissement (en euros) IV. Personnel Montant de la masse salariale de l’exercice (en euros) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (Sécurité sociale - œuvres sociales) (en euros ) (1) Le chiffre d’affaires reprend les intérêts et produits assimilés, les revenus des titres à revenu variable, les commissions, les gains ou pertes sur opérations financières et les autres produits d’exploitation. (2) A partir de 1999, les effectifs sont calculés sur la base des effectifs payés et non plus des effectifs administratifs. COMPTES SOCIAUX rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels exercice clos le 31 décembre 2002 En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2002, sur : – le contrôle des comptes annuels du Crédit Lyonnais établis conformément aux règles et principes comptables applicables en France, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; – les vérifications et les informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 2. Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital, vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris et Neuilly, le 14 février 2003 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte Touche Tohmatsu Gérard Hautefeuille José Luis Garcia 1 7 9 1 8 0 ÉTATS FINANCIERS activités et résultats des sociétés du groupe Le tableau ci-après présente les principales données financières des sociétés du groupe Crédit Lyonnais, intégrées globalement et proportionnellement. Date de clôture de l’exercice (contre-valeur, en millions d’euros) Capitaux propres sociaux hors résultat Total du bilan Prêts bruts à la clientèle Produit net bancaire Résultat net Banque Thémis 31.12.02 31.12.01 23 31 115 265 148 289 100 % 20 26 6 (8) CLSE France 31.12.02 31.12.01 32 47 226 218 0 0 99,94 % 22 21 (19) (22) 1 153 1 111 453 411 0 0 100 % 74 79 37 43 332 282 394 263 0 0 100 % 212 213 56 67 39 40 1 125 1 150 1 176 1 209 51 % 71 74 5 2 971 1 312 30 124 27 423 0 0 100 % 372 356 191 184 13 13 4 71 0 46 100 % 3 3 2 1 Interfimo 31.12.02 31.12.01 130 126 115 82 29 34 98,84 % 23 21 6 4 CL Capital Investissement 31.12.02 31.12.01 104 114 103 99 14 15 100 % 7 0 5 (15) Lixxbail Group 31.12.02 31.12.01 123 46 3 617 1 910 3 629 1 875 100 % 58 37 5 4 80 73 6 71 9 27 100 % 6 5 2 1 9 6 251 270 302 310 100 % 7 7 4 3 France COGEFO 31.12.02 31.12.01 CL Asset Management 31.12.02 31.12.01 Finalion 31.12.02 31.12.01 Groupe Union des Assurances Fédérales 31.12.02 31.12.01 CL Forfaiting 31.12.02 31.12.01 Slibail Autos 31.12.02 31.12.01 Slibail Energie 31.12.02 31.12.01 ACTIVITÉS COMPTESET CONSOLIDÉS RÉSULTATS Date de clôture de l’exercice (contre-valeur, en millions d’euros) Capitaux propres sociaux hors résultat Total du bilan Prêts bruts à la clientèle Produit net bancaire Résultat net 38 33 304 331 307 330 100 % 9 8 5 5 Slibail Immobilier 31.12.02 31.12.01 130 130 1 957 1 750 1 984 1 731 100 % 36 33 27 28 Eurofactor France 31.12.02 31.12.01 160 105 1 519 1 618 1 491 1 482 47,80 % 59 65 (18) 10 1 021 1 033 108 282 0 0 100 % (27) 9 (72) (10) Crédit Lyonnais Asset Management Finance 31.12.02 31.12.01 48 30 2 066 699 101 266 100 % 63 52 32 18 CLC Bourse 31.12.02 31.12.01 28 28 1 048 377 3 5 99,94 % 35 47 11 8 143 138 959 1 159 255 254 43,93 % 22 22 3 5 444 442 1 883 1 043 255 58 100 % 226 240 (5) (11) 83 82 356 352 241 377 100 % 32 33 6 2 33 237 15 17 0 0 100 % 24 29 9 13 70 87 41 208 0 0 100 % 14 8 4 (2) 355 174 643 309 207 0 100 % 93 90 (17) (24) Slibail Murs 31.12.02 31.12.01 Consortium Rhodanien de Réalisation 31.12.02 31.12.01 Union des Banques Arabes et Françaises 31.12.02 31.12.01 Europe CLCM (Groupe) 31.12.02 31.12.01 CL Luxembourg SA 31.12.02 31.12.01 CL Property Broadwalk 31.12.02 31.12.01 CLSE Switzerland 31.12.02 31.12.01 CL Securities 31.12.02 31.12.01 1 8 1 1 8 2 ÉTATS FINANCIERS Date de clôture de l’exercice (contre-valeur, en millions d’euros) Capitaux propres sociaux hors résultat Total du bilan Prêts bruts à la clientèle Produit net bancaire Résultat net 328 319 2 526 2 535 1 834 1 816 100 % 142 140 40 35 CL Bank Praha AS 31.12.02 31.12.01 23 16 497 447 125 148 100 % 10 10 6 1 CL Bank Polska SA 31.12.02 31.12.01 53 51 148 251 80 119 100 % 15 22 3 10 CL Rusbank SA 31.12.02 31.12.01 10 9 197 287 172 232 100 % 18 20 9 26 CL Bank Hungary Ltd 31.12.02 31.12.01 27 26 137 175 46 65 100 % 12 12 4 4 CL Securities USA 31.12.02 31.12.01 80 101 1 387 1 001 0 0 100 % 103 102 2 (7) Crédit Lyonnais Asset Funding Trust 31.12.02 31.12.01 864 661 896 643 0 0 100 % 29 53 28 (20) CL Uruguay 31.12.02 31.12.01 8 10 9 11 1 1 100 % 3 3 2 1 Banco Crédit Lyonnais Brasil 31.12.02 31.12.01 31 47 86 158 19 2 100 % 13 0 2 0 6 66 81 66,67 % 4 (2) 1 126 1 042 51 % 100 98 16 12 CL Suisse SA 31.12.02 31.12.01 Amériques Afrique du Nord - Moyen-Orient CL Liban 31.12.01 Crédit du Maroc 31.12.02 31.12.01 135 140 1 749 1 647 ACTIVITÉS COMPTESET CONSOLIDÉS RÉSULTATS Date de clôture de l’exercice (contre-valeur, en millions d’euros) Capitaux propres sociaux hors résultat Total du bilan Prêts bruts à la clientèle Produit net bancaire Résultat net BNI CL Madagascar 31.12.02 31.12.01 18 20 234 242 129 125 51,06 % 20 24 0 4 SCB CL Cameroun 31.12.02 31.12.01 18 15 405 337 188 186 65 % 27 28 5 3 CL Sénégal 31.12.02 31.12.01 16 13 150 160 112 124 95 % 11 11 1 4 Société Ivoirienne de Banque 31.12.02 31.12.01 21 22 253 316 213 234 51 % 23 23 0 2 Union Gabonaise de Banque 31.12.02 31.12.01 17 17 190 181 135 121 56,25 % 18 17 3 4 2 22 18 68,31 % 3 0 0 16 0 0 0 0 100 % 0 0 0 0 Groupe CL Securities Asia BV. 31.12.02 31.12.01 117 193 352 571 0 0 98,11 % 143 191 (56) 55 PT Bank CL Indonesia 31.12.02 31.12.01 0 (20) 5 3 1 25 96,71 % 1 6 2 30 Afrique subsaharienne UIB Guinée 31.12.01 Asie-Pacifique CL Hong Kong Finance 31.12.02 31.12.01 1 8 3 1 8 4 ÉTATS FINANCIERS liste des filiales et participations au 31/12/2002 Capital (en milliers de devises) DEV Capitaux propres autres que le capital (en milliers de devises) Quote-part du capital détenue (en %) 24 000 970 333 145 225 12 196 433 881 230 960 795 000 100 000 30 020 45 000 801 564 1 524 270 330 18 294 511 615 304 000 000 38 112 93 832 49 426 259 273 6 098 13 313 33 539 7 622 80 188 EUR USD EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR EUR IDR EUR EUR USD EUR EUR EUR EUR EUR EUR 4 791 (40 535) 103 223 139 653 756 562 72 084 51 (21 492) (17 506) (5 951) 996 951 4 694 683 682 57 270 1 055 989 (291 001) 4 139 41 807 – 19 147 1 505 30 751 122 889 78 448 24 024 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 97,60 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 96,71 % 51,00 % 98,91 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 50 058 101 148 195 000 843 995 136 007 8 756 228 267 21 496 EUR EUR GBP EUR EUR USD EUR EUR 243 085 273 925 46 098 – 62 584 (33 515) 104 284 – 15,11 % 36,73 % 33,33 % 16,50 % 50,00 % 18,26 % 43,93% 23,36 % A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication : 1. Filiales (+ 50 % ) BANQUE THEMIS (ex-BIDF) CL ASSET FUNDING TRUST CL GLOBAL BANKING CL MARCHE DE CAPITAUX CIE DE GESTION FONCIERE - COGEFO CL CAPITAL MARKETS INTERNATIONAL CL PREFERRED CAPITAL 1 LLC CL PRIVATE EQUITY HOLDING (ex-LP12) CL TITRES RESTRUCTURES (ex-LP7) CL VENTURE CAPITAL CLARC CLINFIM CONSORTIUM RHODANIEN DE REALISATION CREDIT LYONNAIS DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE CREDIT LYONNAIS EUROPE SA CREDIT LYONNAIS INDENOSIA PT BANK FINALION INTERFIMO LF INVESTMENT LP LION PARTICIPATION 3 SLIBAIL ENERGIE SLIBAIL MURS SLIBAIL IMMOBILIER SLIBAIL AUTOS CL CAPITAL INVESTMENT 2. Participations et filiales (détenues entre 10 et 50 %) EUROFACTOR (ex-SFF) CL ASSET MANAGEMENT CLAM CL INVEST LTD CREDIT LOGEMENT B FINANCIERE EUROPEENNE D’AFFACTURAGE 1301 SIXTH AVENUE UNION DE BANQUES ARABES ET FRANCAISES (UBAF) VEV SA B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication : Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Participations dans les sociétés françaises (ensemble) Participations dans les sociétés étrangères (ensemble) FILIALES COMPTES ET PARTICIPATIONS CONSOLIDÉS Valeur brute comptable des titres détenus (en milliers d’euros) Valeur nette Prêts et avances Montant des cautions comptable des consentis par le et avals donnés par titres détenus Crédit Lyonnais et non le Crédit Lyonnais (en milliers d’euros) encore remboursés (en milliers d’euros) (en milliers d’euros) Chiffre d’affaires HT du dernier exercice écoulé (PNB) (en milliers d’euros) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (en milliers d’euros) Dividendes encaissés par le Crédit Lyonnais au cours de l’exercice (en milliers d’euros) 35 685 903 843 311 147 60 827 1 014 604 312 368 45 337 100 000 30 020 45 000 1 735 839 30 491 810 914 85 371 1 315 325 52 624 20 994 116 093 65 351 259 253 58 365 26 047 186 912 102 838 81 457 27 523 900 024 273 727 60 827 1 014 604 309 982 45 337 78 508 11 511 40 610 1 735 839 7 338 810 914 73 966 1 315 325 5 20 994 116 093 47 413 259 253 54 730 26 047 183 133 88 050 81 457 29 128 – 8 501 – – 168 801 – 84 374 – – – – – 30 – – 701 166 756 – – 198 467 221 130 1 578 687 – – 2 010 – 16 703 – – – – – – – – – – 30 – 2 604 695 305 – – 255 737 237 306 1 738 107 6 028 67 19 699 29 109 26 591 28 750 73 868 (1 382) 36 265 (9 365) 1 021 (2 545) 197 651 (524) (21 560) 5 200 20 083 710 70 637 22 783 (3 346) 4 785 7 278 8 621 35 524 5 795 6 659 5 924 27 547 8 343 (1 039) 37 196 (53 074) 36 251 (9 557) (17 493) (3 492) 194 478 (2 201) (67 459) 4 937 165 282 1 850 2 591 5 535 (3 392) (91 172) 1 240 5 677 26 353 6 046 4 834 – 11 566 – – – – – – – – – – – – – – 727 – 3 952 – – – 29 977 – – 59 464 102 799 99 957 134 493 86 819 73 860 123 615 36 082 46 238 102 799 99 957 134 493 86 819 37 889 84 006 – 311 051 30 663 110 778 – 3 007 – 90 753 – 192 538 650 – – – – – – 102 158 212 098 95 557 – 2 694 87 201 49 517 – (33 107) 44 183 18 583 – 2 586 (18 566) 7 740 – 641 – – 6 724 – – – – 45 237 37 954 120 001 13 537 41 356 21 802 106 839 9 760 686 059 – – – 429 495 348 013 – – 1 060 9 201 337 294 1 8 5 Banque de réseau en France 100 Crédit Lyonnais Développement Economique Slibail Murs 100 Financière 50 Européenne d’Affacturage SAS 15,3 65 Crédit Lyonnais Investissements Financiers Immobiliers Eurofactor 99,4 100 Slibail Energie 100 Eurofactor GmbH Soflim 100 Slibail Immobilier 100 Inter-factor Europa SA 100 Eurofactor UK LTD 100 100 Slibail Autos Crédit Lyonnais Venture Capital 100 51 100 Finalion Sociedad CL Eurofactoring SA CL Asset Funding Trust 100 98,8 100 Interfimo CL Eurofactors SA Clinvest 100 100 Crédit Lyonnais Forfaiting Banque Thémis 100 CLIFAP 100 LF Investissements 100 Crédit Lyonnais Capital Investissement Lixxbail Groupe 100 Crédit Lyonnais 100 100 Lion Participations 3 Consortium Rhodanien de Réalisations COGEFO 100 Crédit Lyonnais Investissements Financiers Immobiliers 100 Crédit Lyonnais Immobilier 100 100 100 Compagnie Industrielle et financière ACE Corelyon 100 Compagnie financière pour le développement des industries mécaniques - C2P 100 Crédit Lyonnais Assurance Réassurance Courtage - CLARC 100 100 Lion Participations 6 Crédit Lyonnais Titres restructurés 100 CL Capital SCA 100 73,5 100 Union des Assurances Fédérales Seliance 99,6 Compagnie 100 Lyonnaise de Gestion et de Promotion 99,6 100 CL Distruidora de Títulos (DTVM) (Brazil) AFCALIA La Médicale de France CL Preferred Capital 1 LLC 99 99,7 Crédit Lyonnais Europe SA CL (Investments) Ltd 33,3 100 100 CL Verwaltungs und Beteiligungs GmbH 100 Notolion BV 100 CL Benelux BV 100 Federlux 1 Les Assurances Fédérales-Vie CL Suisse SA CL Property Broadwalk 100 Holding CL Luxembourg SA Gestion d’actifs Organigramme financier en 2002 Sociétés Holding Holding ou filiales apparaissant déjà dans l’organigramme 100 % d’intérêt direct du Crédit Lyonnais Banque de financement et d’investissement 100 Crédit Lyonnais Marchés de Capitaux 100 Crédit Lyonnais Capital Markets International 100 Crédit Lyonnais Global Banking CL Europe SA 35 100 CL Global Partners Inc. 100 SLIMS SA 100 CL North America Inc. 35 CL Ukraine 100 30 Notolion BV 100 100 100 100 50,1 49,9 100 CL Securities Europe Switzerland AG 100 Crédit Lyonnais Securities Europe France 100 CL Financial Products (Guernsey) Ltd 100 Top Trades CL Securities Europe Holding SA 100 CL Finance (Guernsey) Ltd 100 CLC Bourse 100 CL Rusbank SA 100 CL Securities (USA) Inc. 100 CL Bank Praha AS 100 CL Leasing Corporation 100 CL Bank Hungary Ltd CL Securities Asia BV 90 CL Bank Slovakia AS CL Hong Kong Finance Ltd 100 CL Bank Polska SA PT Bank CL Indonesia 100 CL Leasing Japan Co. Ltd CL Singapour Merchant Bankers Ltd 100 CL Uruguay SA Crédit Lyonnais Private Equity Holding 100 Banco CL Brasil 100 CL Capital Markets Asia BV 100 CLASI 98,1 96,7 Crédit Lyonnais Securities Europe Small Caps 66,66 CL (Investments) Ltd 100 Gramont Contrepartie Options SNC 100 CL Capital Markets Plc 100 Consortium Rhodanien de Promotion 100 CL Rouse Ltd 100 100 100 Ester Finance 100 100 CL Rouse (USA) Ltd CL Private Equity SA CL Capital Markets Group Management Ltd CL Securities 63,3 36,7 Crédit Lyonnais Asset Management - CLAM 78 100 Systeia Capital Management CLAM Finance 100 CL Epargne Entreprise Rivoli Vineuse 1 85,5 67 95 Rivoli Vineuse 2 CL Sénégal 19,7 51 100 CL Capital Markets Plc Sté Ivoirienne de Banque ABF Capital Management 65 SCB CL Cameroun 51 BNI CL Madagascar 43,9 UBAF 100 Laing & Cruickshank Investment Management Ltd 43,9 56,3 100 Crédit Lyonnais Private Banking International Monaco SAM MACO 51 en France et à l’international Filiales consolidées par intégration globale Union Gabonaise de Banque Crédit du Maroc Banque de réseau hors de France Filiales consolidées par mise en équivalence Filiales consolidées par intégration proportionnelle 1 8 8 INFORMATIONS JURIDIQUES Informations juridiques 189 i résolutions 193 i rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées 198 i renseignements de caractère général 202 i table de concordance cob 203 i responsable du document de référence et responsables du contrôle des comptes RÉSOLUTIONS résolutions proposées à l’assemblée générale ordinaire du 29 avril 2003 RPremière résolution RTroisième résolution Approbation des comptes sociaux de l’exercice clos au Affectation du résultat social. 31 décembre 2002. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, sur proposition du Conseil d’Administration, Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport décide l’affectation du montant total distribuable, du Conseil d’Administration, du rapport général des 585 513 225,84 euros, constitué de : commissaires aux comptes et des observations du Comité • bénéfice de l’exercice : 397 995 179,67 euros central d’entreprise, et conformément aux propositions du • report à nouveau : 187 518 046,17 euros Conseil d’Administration, approuve les comptes de l’exercice de la manière suivante : clos le 31 décembre 2002 tels qu’ils lui sont présentés, • attribution aux actions, à titre de dividende, d’une somme faisant ressortir un résultat de 397 995 179,67 euros. de 279 097 011,20 euros. Le dividende par titre s’élève à 0,80 euro, assorti d’un avoir fiscal de 0,40 euro ; Deuxième résolution R • affectation en report à nouveau du solde, soit Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos au 306 416 214,64 euros. 31 décembre 2002. L’Assemblée Générale délègue au Conseil d’Administration L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum le pouvoir de fixer la date de détachement du coupon et de et de majorité requises pour les Assemblées Générales mise en paiement du dividende visé ci-dessus. Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport L’Assemblée Générale rappelle, conformément à la loi, du Conseil d’Administration et du rapport général qu’un dividende de 3,28 francs (0,50003 euro), assorti d’un des commissaires aux comptes, et conformément aux avoir fiscal de 1,64 franc (0,25001 euro) a été servi au titre propositions du Conseil d’Administration, approuve les de l’exercice 1999. Un dividende de 0,65 euro, assorti d’un comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2002 avoir fiscal de 0,325 euro a été servi au titre de l’exercice 2000. tels qu’ils lui sont présentés. Un dividende de 0,75 euro, assorti d’un avoir fiscal de 0,375 euro a été servi au titre de l’exercice 2001. 1 8 9 1 9 0 INFORMATIONS JURIDIQUES RQuatrième résolution RSeptième résolution Approbation de la convention de participation au capital Ratification de la cooptation d’un Administrateur. à hauteur de 3 % conclue avec Europay France, dont le Crédit Agricole est également actionnaire. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum Ordinaires, ratifie la cooptation de M. Pierre Bastide, et de majorité requises pour les Assemblées Générales en qualité d’Administrateur, en remplacement de Ordinaires, après avoir entendu lecture du rapport spécial M. Jean-Luc Tavernier, pour la durée du mandat qui restait des commissaires aux comptes sur les opérations à courir, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée et conventions visées par l’article 225-38 du Code de à statuer sur les comptes de l’exercice clos fin 2006. commerce, approuve, dans les conditions de l’article 225-40 du Code de commerce, la convention conclue avec RHuitième résolution Europay France et mentionnée dans ledit rapport spécial. Nomination d’un Administrateur. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum RCinquième résolution Ratification de la cooptation d’un Administrateur. et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, nomme M. Diethart Breipohl, en qualité L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum d’Administrateur, pour une durée de six années, et de majorité requises pour les Assemblées Générales soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer Ordinaires, ratifie la cooptation de M. Jean-Marc Espalioux, sur les comptes de l’exercice clos fin 2008. en qualité d’Administrateur, en remplacement de M. Francis Mer, pour la durée du mandat qui restait à RNeuvième résolution courir, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer Nomination d’un Administrateur. sur les comptes de l’exercice clos fin 2006. L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales RSixième résolution Ratification de la cooptation d’un Administrateur. Ordinaires, nomme M. Christian Merle, en qualité d’Administrateur, pour une durée de six années, L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer et de majorité requises pour les Assemblées Générales sur les comptes de l’exercice clos fin 2008. Ordinaires, ratifie la cooptation de M. René Carron, en qualité d’Administrateur, en remplacement de M. Marc Bué, RDixième résolution pour la durée du mandat qui restait à courir, soit jusqu’à Nomination d’un Administrateur. l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum de l’exercice clos fin 2004. et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, nomme M. Axel von Ruedorffer, en qualité d’Administrateur, pour une durée de six années, soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos fin 2008. RÉSOLUTIONS ROnzième résolution Nomination d’un Administrateur. L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au Conseil d’Administration pour décider de telles émissions, en déterminer toutes les conditions et préciser les L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum caractéristiques des titres et des droits qui y seront et de majorité requises pour les Assemblées Générales attachés, qu’ils soient détachables ou non, ainsi Ordinaires, nomme M. Gonzalo Terreros, en qualité que les modalités d’émission et de remboursement, d’Administrateur, pour une durée de six années, étant entendu que les titres ainsi émis pourront : soit jusqu’à l’Assemblée Générale appelée à statuer – être rémunérés selon toutes modalités non contraires sur les comptes de l’exercice clos fin 2008. aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et notamment être assortis de tous taux d’intérêts tels que RDouzième résolution taux d’intérêts fixes, variables, révisables ou indexés ; Autorisation d’émissions obligataires. – être remboursés selon toutes modalités non contraires L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et de majorité requises pour les Assemblées Générales et notamment par le procédé d’une indexation ou sous Ordinaires, après avoir entendu lecture du rapport forme de prime de remboursement au dessus du pair, du Conseil d’Administration, autorise le Conseil fixe ou variable, ladite prime s’ajoutant au montant maximal d’Administration, avec faculté de subdélégation, à émettre, de 10 milliards d’euros fixé ci-dessus. en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il déterminera, Cette autorisation est valable pour une période de cinq ans sur le marché français et/ou international, jusqu’à à compter de la date de la présente autorisation, et annulera concurrence d’un montant nominal maximal de dix (10) et remplacera, à compter de la prochaine délibération milliards d’euros ou de la contre-valeur de ce montant du Conseil d’Administration décidant d’en faire usage ou en toute autre monnaie ou en unité monétaire quelconque de subdéléguer les pouvoirs reçus en vertu de la présente établie par référence à plusieurs monnaies, calculée résolution, l’autorisation donnée au Conseil d’Administration à la date d’émission, toutes valeurs mobilières par l’Assemblée Générale Mixte des actionnaires réunie représentatives de droits de créance sur la société le 24 avril 2002. notamment : – des obligations simples ou assorties de warrants ou RTreizième résolution de droit de souscrire ou d’acquérir des valeurs mobilières Autorisation donnée au Conseil d’Administration pour représentatives de droits de créance sur la société ; opérer sur les titres de la société. – des valeurs mobilières assimilées tels que titres Statuant aux conditions de quorum et de majorité d’une subordonnés, remboursables ou à durée indéterminée, Assemblée Générale Ordinaire, l’Assemblée Générale, libellées soit en euros, soit en monnaie étrangère après avoir pris connaissance du rapport du Conseil ou en unité monétaire quelconque établie par référence d’Administration et de la note d’information visée à plusieurs monnaies, avec ou sans garantie hypothécaire par la COB, autorise le Conseil d’Administration à opérer ou autre dans les proportions, sous les formes, sur les actions de la société, sous réserve du respect et aux taux et conditions d’émission et amortissement des dispositions légales et réglementaires applicables qu’il déterminera. au moment de son intervention, et notamment dans le respect des conditions et obligations posées par les dispositions des articles L. 225-209 à L. 225-212 du Code de commerce. 1 9 1 1 9 2 INFORMATIONS JURIDIQUES L’Assemblée Générale décide que la société pourra Elle est également destinée à permettre à la société d’opérer acquérir sur le marché ou hors marché ses propres actions en Bourse ou hors marché sur ses actions dans tout autre dans la limite d’un nombre d’actions représentant 10 % du but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi capital social, soit, sur la base du capital actuel, 34 889 281 ou la réglementation en vigueur. En particulier, la société (étant précisé que, les actions déjà détenues au titre de la pourra acquérir, céder ou transférer ses propres actions, mise en œuvre de précédents programmes de rachat, à des fins de gestion économique et financière du capital seront prises en compte pour la détermination du nombre ou à des fins de gestion active de ses fonds propres d’actions détenues par la société) et vendre ou transférer au regard de ses besoins de financement, ainsi que dans le tout ou partie des actions ainsi acquises. Les limites cadre de l’accomplissement de services d’investissements d’intervention sont les suivantes : tels que définis par le Code monétaire et financier. – le prix de vente par action devra être au moins égal Les actions ainsi détenues pourront être annulées dans à 30 euros ; les limites et selon les modalités prévues par la loi. – le prix d’achat par action ne pourra pas dépasser Cette autorisation est valable pour une période maximale 70 euros. de dix-huit mois, et annulera et remplacera, à compter Ces prix sont fixés sous réserve des ajustements qui de la prochaine délibération du Conseil d’Administration pourraient être induits par des opérations sur le capital décidant d’en faire usage ou de subdéléguer les pouvoirs ou par la mise en place d’autres opérations prévues par reçus en vertu de la présente résolution, l’autorisation les textes en vigueur, notamment l’utilisation des facultés donnée au Conseil d’Administration par l’Assemblée offertes par les dispositions de l’article L. 225-209, 3e alinéa du Générale Mixte des actionnaires réunie le 24 avril 2002. Code de commerce et de l’article L. 443-5 du Code du travail. En vue d’assurer l’exécution de la présente autorisation, Le montant maximal de l’opération s’élève par conséquent tous pouvoirs sont conférés au Conseil d’Administration, à 2 442 249 670 euros. avec faculté de subdélégation, pour passer tout ordre L’achat de ces actions, ainsi que leur vente, ou transfert de Bourse, conclure tous accords, en vue notamment pourront être réalisés par tout moyen, y compris par de la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions, utilisation de produits dérivés et par des opérations effectuer toutes déclarations auprès de la Commission optionnelles, et à tout moment, y compris en période des Opérations de Bourse, du Conseil des marchés d’offre publique, dans les limites que pourrait permettre financiers et tout autre organisme, remplir toutes formalités la réglementation boursière. et, d’une manière générale, faire le nécessaire. Cette autorisation est destinée à permettre à la société d’opérer en Bourse sur ses actions en vue d’en régulariser RQuatorzième résolution le cours ou en vue de leur attribution aux salariés. Formalités. L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée pour effectuer tous dépôts ou formalités. CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées exercice clos le 31 décembre 2002 Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. En application des dispositions de l’article L. 225-40 du Code du commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. 1. Conventions conclues au cours d’exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice 1.1 – Accord global de restructuration financière Comme cela a été mentionné dans notre rapport spécial pour l’exercice 1994, il existe une incertitude d’ordre doctrinal sur la qualité de représentant de l’Etat ou non, au regard des dispositions de l’article L. 225-40 du Code de commerce, des Administrateurs désignés par ce dernier. Dans ce contexte et compte tenu de l’incidence de l’accord global de restructuration financière, signé entre l’Etat et votre société le 5 avril 1995, sur ses comptes et sur la situation patrimoniale des actionnaires, il a été estimé approprié que cette convention et les avenants successifs soient soumis à l’approbation de votre assemblée. L’accord, signé avec effet au 1er janvier 1994, entre l’Etat et votre société stipulait le transfert d’actifs et d’engagements compromis ne relevant pas des métiers de base du Crédit Lyonnais au Consortium de réalisation (CDR), financé par l’Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR) au travers d’un prêt participatif du Crédit Lyonnais pour un montant maximal de 22,1 milliards d’euros (145 milliards de francs), et dont l’échéance finale se situe au plus tard au 31 décembre 2014. Au cours de la période comprise entre 1995 et 2001, ont eu lieu des opérations de titrisation et de cession de créances d’une partie du prêt à EPFR, ainsi que des remboursements, de telle sorte que le solde net du prêt à EPFR dans les livres du Crédit Lyonnais s’élevait à 188 millions d’euros (1,2 milliard de francs) au 31 décembre 2001. 1 9 3 1 9 4 INFORMATIONS JURIDIQUES Au 31 décembre 2002, après la libération de la tranche H, le solde net du prêt est porté à 1 530 millions d’euros (10 milliards de francs). Les montants encaissés dans le cadre de ces opérations de titrisation et de cession de créances n’ont pu être affectés au remboursement des instruments de financement de ce prêt, compte tenu des caractéristiques de ces derniers, ils ont donc été replacés sur le marché. Par ailleurs, l’approbation du plan de redressement par la Commission de Bruxelles était, après amendement conclu au cours de l’exercice 1998, conditionné au fait que le prêt à EPFR soit rémunéré au TMM à partir de l’exercice 2000, entraînant un surcoût correspondant au différentiel entre le taux du prêt et le taux moyen des instruments de financement. Afin de neutraliser l’évolution du risque de taux, des opérations de swaps de taux ont été mises en force au cours de l’exercice 2000. Compte tenu de ces opérations de couverture et du caractère certain du surcoût pour la période courant de 2001 à 2005, ce différentiel a été entièrement provisionné en 2000 dans les comptes du Crédit Lyonnais pour un montant net de 259 millions d’euros après prise en considération de l’incidence de l’impôt sur les sociétés. En conséquence, les comptes postérieurs à 2000 ne subissent plus l’effet négatif du prêt EPFR. Le solde de cette provision s’élève à 72,6 millions d’euros au 31 décembre 2002. 1.2 – Garantie du Crédit Lyonnais à certains dirigeants dans le cadre des relations avec le groupe MGM, Comfinance et Sasea Le Crédit Lyonnais garantit MM. Jean-Yves Haberer et François Gille contre toute conséquence financière pouvant découler des relations du groupe Crédit Lyonnais avec le groupe MGM, Comfinance et Sasea ainsi qu’avec toute société ou tout dirigeant de ces mêmes groupes. 1.3 – Convention d’intégration fiscale La convention d’intégration fiscale signée le 2 juin 1997 a permis de réaliser sur l’exercice 2002 une économie d’impôt de 56 millions d’euros. Une nouvelle convention d’intégration fiscale a été signée le 16 décembre 2002. 1.4 – Conventions conclues avec le Crédit Agricole S.A. et Sofinco dans le cadre d’un partenariat dans le crédit à la consommation Les conventions consistent en une association au sein de sociétés en participation en vue de développer en commun l’activité d’octroi de prêts personnels à la clientèle (hors étudiants) et de crédits permanents. Les apports des parties sont : – pour le Crédit Lyonnais : jouissance des contrats, moyens humains, techniques et de structure pour la vente et l’autorisation, dans le réseau, de ces crédits ; – pour Sofinco, filiale de Crédit Agricole S.A. : savoir-faire, notamment en matière commerciale, de marketing, de tarification et de risque ainsi que mise à disposition des moyens informatiques, d’outils de suivi et de pilotage de l’activité. Cet accord de partenariat a été progressivement mis en place sur les deux derniers mois de 2001 pour ce qui concerne la production de prêts personnels. Le résultat de la société en participation Crédits Personnels Sofinco s’établit à 35,7 millions d’euros au 31 décembre 2002 dont 29,8 millions d’euros au titre de la quote-part du Crédit Lyonnais. Concernant l’accord de partenariat sur les crédits permanents, la société en participation Crédits Permanents Sofinco est opérationnelle depuis décembre 2002. Le résultat de la société en participation n’est pas significatif au 31 décembre 2002. CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES 1.5 – Conventions conclues avec la Caisse des dépôts et consignations dans le cadre, d’une part, d’un regroupement des activités dans le domaine des services offerts aux émetteurs de titres, et, d’autre part, dans la mise en commun des activités de conservation de valeurs mobilières pour la clientèle des particuliers 1.5.1 Le Crédit Lyonnais et la Caisse des dépôts et consignations avaient conclu, en date du 18 avril 2000, un pacte d’actionnaires pour la mise en commun de leurs activités dans le domaine des services offerts aux émetteurs de titres : une société nouvelle, Euro Emetteurs Finance, a été créée par apport des activités de l’un et l’autre partenaires actionnaires. Le capital est réparti à 50 % moins une voix pour le Crédit Lyonnais et à 50 % plus une voix pour la Caisse des dépôts et consignations. Cette société est opérationnelle depuis le 2 octobre 2000. Le résultat d’exploitation de la société Euro Emetteurs Finance ne présente pas de caractère significatif pour l’exercice clos le 31 décembre 2002. 1.5.2 Par ailleurs, le Crédit Lyonnais s’est associé à la Caisse nationale des Caisses d’Epargne et à la Caisse des dépôts et consignations en matière de conservation de valeurs mobilières pour la clientèle des particuliers. Plus précisément, cette association porte sur le traitement des opérations administratives, informatiques et comptables relatives à la tenue de comptes conservation d’instruments financiers et, sur le traitement d’ordres transmis par tous canaux, y compris Internet, pour compte de la clientèle de particuliers. La première étape de la mise en œuvre de ce partenariat, signé en date du 20 juin 2000, est constituée par la prise de participation du Crédit Lyonnais à hauteur de 6,6 % dans le capital de Gestitres, société détenue jusqu’à cette date à parité par la Caisse nationale des Caisses d’Epargne et la Caisse des dépôts et consignations. Cette participation représente la rémunération de l’apport en nature d’actifs constitués de modules informatiques SIVM développés par le Crédit Lyonnais pour les besoins de l’activité avant la mise en œuvre de ce partenariat. Du fait de retards observés durant la phase de migration, les partenaires ont signé un avenant au contrat d’origine en vue de déconnecter l’apport de l’activité (et du transfert du personnel) de l’achèvement des travaux informatiques pour lesquels un nouveau calendrier avait été aménagé. L’apport de l’activité de conservation de titres grand public à Gestitres est intervenu le 1er novembre 2001. A cette occasion, la participation du Crédit Lyonnais dans le capital de Gestitres a été portée à 34 %. La migration des chaînes informatiques du Crédit Lyonnais vers le système informatique de Gestitres a été complétée le 16 novembre 2002. Désormais le service fourni par Gestitres au Crédit Lyonnais est régi par le contrat de prestations de services suivant les termes qui avaient été initialement prévus. 1.6 – Conventions conclues avec le Banco Bilbao Vizcaya Argentaria dans le cadre de la cession du Crédit Lyonnais Portugal Dans le cadre des actions menées par le Crédit Lyonnais pour satisfaire les contraintes imposées par la Commission de Bruxelles en termes de réduction de sa présence commerciale en Europe, le Crédit Lyonnais, via sa filiale Crédit Lyonnais Europe, a cédé à Banco Bilbao Vizcaya Argentaria sa participation dans Crédit Lyonnais Portugal. Accessoirement, à cette cession réalisée le 23 février 2001, le Crédit Lyonnais a fourni une garantie usuelle de passif non révélé valable jusqu’en mai 2002, une garantie fiscale valable jusqu’à échéance du délai de prescription fiscale et une garantie d’actif spécifique afférente à un risque de crédit individualisé, sans date d’échéance. La garantie usuelle de passif est tombée en désuétude sans être actée. Au cours de l’exercice 2002, Banco Bilbao Vizcaya Argentaria a appelé le Crédit Lyonnais pour 3 492 652,24 euros au titre de la garantie fiscale. 1 9 5 1 9 6 INFORMATIONS JURIDIQUES 1.7 – Contrat d’acquisition conclu avec le groupe AGF dans le cadre de l’acquisition de la filiale AGF Braseg au Brésil Dans le cadre de son expansion ciblée et au vu des perspectives d’affaires intéressantes offertes par le Brésil, le Crédit Lyonnais souhaitait disposer dans ce pays d’une filiale bancaire de plein exercice. Le Crédit Lyonnais a ainsi acheté aux AGF sa filiale Banco AGF Braseg. Après accord de la Banque centrale brésilienne, cette acquisition a été réalisée le 28 novembre 2001. Le prix d’acquisition s’élèvait à 112 millions de réals, soit l’équivalent de 51 millions d’euros. Au cours de l’exercice 2002, le Crédit Lyonnais a appelé la garantie d’AGF do Brasil et d’AGF Brasil Seguros SA pour le règlement d’un litige fiscal d’un montant de 8 335 234 BRL soit l’équivalent de 3 280 942,33 USD. Ce litige était en instance lors de la cession des titres de Banco AGF Braseg et d’AGF Trading et avait fait l’objet d’une déclaration à l’annexe 6.12 du contrat de cession. 1.8 – Garantie de placement en quirats délivrée en faveur de détenteurs de parts d’EURL investies en quirats, placements sous forme de participation dans la copropriété d’un remorqueur “Abeille Mahavel (5)” Dans le cadre général de ses activités de conseil à la clientèle, le Crédit Lyonnais a été amené en 1995 à proposer à un certain nombre de personnes physiques un placement en quirats (visa COB 95-02 du 17 octobre 1995). Ce placement a pris la forme de la souscription par des personnes physiques de parts d’EURL, ces EURL se portant elles-mêmes acquéreurs de parts de quirats représentant chacun une participation dans la copropriété d’un remorqueur “Abeille Mahavel (5)”. La détention de ces quirats est la seule activité de ces EURL, dont la gestion administrative est assurée par une filiale du Crédit Lyonnais. La cession de ces quirats est réalisée par cession des parts d’EURL à un tiers prédéterminé pour un prix arrêté à l’avance. Le cessionnaire de ces parts d’EURL a demandé une garantie de passif au cédant. Le Crédit Lyonnais, à la fois en sa qualité de promoteur du produit financier, de conseil des investisseurs et d’entité contrôlant la gestion des EURL, a été amené en date du 21 décembre 2001 à cautionner la garantie de passif que réclame le cessionnaire pour un montant global de 4 775 593 euros. M. Peyrelevade a personnellement souscrit à la totalité des parts d’une des 18 EURL concernées, laquelle s’est portée acquéreur d’un quirat. Les termes et conditions des contrats proposés à la signature de M. Peyrelevade, comme de la garantie que délivrait le Crédit Lyonnais, sont identiques à l’ensemble de la classe des autres investisseurs privés qui ont souscrit au même produit. La garantie de placement n’a pas été mise en jeu au cours de l’exercice 2002. 1.9 – Externalisation des passifs sociaux Dans le cadre de l’externalisation d’une partie de son passif social, le Crédit Lyonnais avait conclu en 2001 : • d’une part, avec les AGF, un contrat de gestion des indemnités de fin de carrière. Ce contrat de gestion n’a pas fait l’objet d’avenant au cours de l’exercice 2002. • d’autre part, avec la CNP Assurances et CARDIF Assurances Vie, un contrat de gestion de ses engagements de retraite dont la part de la CNP est de 60 % en co-assurance. Au 31 décembre 2002, 3 159 020 euros de cotisations complémentaires ont été versées à la CNP Assurances. CONVENTIONS COMPTES RÉGLEMENTÉES CONSOLIDÉS 2. Conventions conclues au cours de cet exercice En application de l’article L. 225-38 du Code de commerce, il a été porté à notre connaissance des conventions, conclues dans le contexte exposé ci-après, et qui ont fait l’objet d’une autorisation préalable de la part de votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer les caractéristiques et les modalités essentielles de ces conventions, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. 2.1 – Entrée du Crédit Lyonnais au capital d’Europay France afin de renforcer sa compétitivité dans l’activité monétique Afin de renforcer sa position dans la monétique internationale, le Crédit Lyonnais est devenu actionnaire à hauteur de 3 % de la société Europay France pour un investissement de 1,9 million d’euros. Cet accord permet au Crédit Lyonnais de devenir acteur au travers des réseaux internationaux – non seulement Visa mais aussi Mastercard – et de renforcer sa compétitivité en bénéficiant de la tarification préférentielle dont bénéficient les actionnaires d’Europay France. En contrepartie, le Crédit Lyonnais s’est engagé à émettre des cartes proposées par Europay France au sein de son réseau Banque des particuliers et des professionnels. La société Europay France exploite les licences Eurocard, Mastercard, Maestro, Cirrus et Eurochèque. Administrateurs communs : MM. Jean Laurent et Marc Bué. Le Président du Conseil d’Administration de votre société ne nous a informés d’aucune autre convention que celles citées ci-dessus, conclues au cours de l’exercice 2002, et visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce. Paris et Neuilly, le 28 février 2003 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte Touche Tohmatsu Gérard Hautefeuille José Luis Garcia 1 9 7 INFORMATIONS JURIDIQUES 1 9 8 renseignements de caractère général concernant le crédit lyonnais Renseignements de caractère général française ou étrangère, dans les conditions définies par la réglementation applicable aux banques. R L’objet du Crédit Lyonnais consiste également à prendre et Crédit Lyonnais à détenir des participations dans les entreprises, françaises Siège social : 18, rue de la République - 69002 Lyon ou étrangères, existantes ou en création, dans les conditions Siège central et administratif : définies par la réglementation applicable aux banques. 19, boulevard des Italiens - 75002 Paris L’objet du Crédit Lyonnais consiste enfin à exercer à titre Dénomination et siège social habituel toute activité non bancaire dans le respect de la R réglementation applicable aux banques, notamment l’activité Le Crédit Lyonnais, fondé en 1863, sous la forme de courtage, et en particulier le courtage d’assurances. de société à responsabilité limitée, a été constitué sous Pour la réalisation de son objet, le Crédit Lyonnais peut, la forme de société anonyme le 25 avril 1872. aussi bien en France qu’à l’étranger, créer toute filiale et Le Crédit Lyonnais, nationalisé à la date du 1 janvier 1946, établir toute succursale ou agence et d’une manière générale, en exécution de la loi du 2 décembre 1945, a été privatisé effectuer, tant pour son compte que pour le compte de tiers, le 15 juillet 1999. seul ou en participation, toutes opérations financières, Forme Juridique er commerciales, industrielles, ou agricoles, qu’elles soient Législation R mobilières ou immobilières, dans les limites fixées par En sa qualité de banque, le Crédit Lyonnais est régi la législation et la réglementation applicables aux banques.” par le Code monétaire et financier et la réglementation bancaire. RRegistre du commerce et des sociétés et code APE La législation commerciale, notamment le Code de RCS Lyon : 954 509 741 commerce, dans ses dispositions relatives aux sociétés Siret : anonymes, est applicable au Crédit Lyonnais. APE/NAF : 651 C RDate de constitution et durée RConsultation des documents Sa durée, fixée primitivement à cinquante ans à partir Les documents relatifs à la société peuvent être consultés de sa constitution, a été prorogée successivement jusqu’au au siège central. 31 décembre de l’an 2024. 954 509 741 000 11 RExercice social RObjet social Son exercice social s’étend du 1er janvier au 31 décembre Aux termes de l’article 3 des statuts, l’objet social de chaque année. du Crédit Lyonnais est le suivant : “L’objet du Crédit Lyonnais consiste à effectuer, à titre de profession habituelle, toutes opérations de banque RRépartition statutaire des bénéfices (Extraits des articles 7 et 25 des statuts) et toutes opérations connexes mentionnées dans Chaque action donne droit dans la propriété de l’actif la législation en vigueur et notamment le Code monétaire social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de et financier, en France et à l’étranger, avec toute liquidation à une part égale à la quotité du capital social personne, physique ou morale, de droit public ou privé, qu’elle représente. RENSEIGNEMENTS DE COMPTES CARACTÈRE CONSOLIDÉS GÉNÉRAL Le compte de résultat récapitule les produits et les charges Les Assemblées Générales sont convoquées dans les de l’exercice, sans qu’il soit tenu compte de leur date conditions prévues par les textes en vigueur et les réunions d’encaissement ou de paiement. Il fait apparaître, ont lieu soit au siège central, soit en tout autre lieu indiqué par différence après déduction des amortissements et des dans l’avis de convocation. provisions, le bénéfice ou la perte de l’exercice. Elles délibèrent sur leur ordre du jour dans les conditions Il est prélevé sur le bénéfice de l’exercice, diminué, prévues par la loi. le cas échéant, des pertes antérieures : Elles sont présidées par le Président du Conseil • les sommes à porter en réserve en application de la loi d’Administration ou à défaut par un Administrateur désigné ou des statuts et, en particulier, 5 % au moins pour par le Président à cet effet, ou encore à défaut par le doyen constituer le fonds de réserve légale jusqu’à ce que d’âge des Administrateurs. le fonds ait atteint le dixième du capital social ; Les assemblées spéciales des titulaires de catégories • les sommes que l’Assemblée Générale, sur la proposition d’actions sont convoquées, se réunissent et délibèrent du Conseil d’Administration, jugera utile d’affecter à toutes dans les délais, formes et conditions prévus par les réserves ordinaires, extraordinaires ou spéciales ou de dispositions législatives et réglementaires en vigueur. reporter à nouveau. Sur décision du Conseil d’Administration publié dans l’avis Le solde est distribué aux actionnaires dans la proportion de réunion et l’avis de convocation de toute Assemblée de leur participation au capital. Générale, les actionnaires peuvent, dans les conditions L’Assemblée Générale, statuant sur les comptes de fixées par la réglementation en vigueur, adresser leur l’exercice, peut accorder à chaque actionnaire, pour tout formule de procuration et de vote par correspondance ou partie du dividende ou des acomptes sur dividende mis soit sous forme papier soit par télétransmission. en distribution, une option entre le paiement du dividende Le Conseil d’Administration peut décider que les ou des acomptes sur dividende, soit en numéraire, soit actionnaires peuvent participer et voter à toute assemblée en actions émises par le Crédit Lyonnais, conformément par visioconférence ou autre moyen de télécommunication aux dispositions légales et réglementaires en vigueur. dans les conditions fixées par la réglementation. Hors le cas de réduction de capital, aucune distribution L’Assemblée Générale Ordinaire annuelle se réunit dans ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux les cinq mois de la clôture de l’exercice ; des Assemblées propres sont ou deviendraient, à la suite de celle-ci, Générales Ordinaires peuvent en outre être convoquées inférieurs au montant du capital augmenté des réserves extraordinairement à toute époque de l’année. que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer. L’Assemblée Générale Ordinaire a notamment les pouvoirs suivants : RAssemblées Générales • elle prend connaissance chaque année des rapports (Articles 20-21-22 des statuts) du Conseil d’Administration et des commissaires aux Les décisions des actionnaires sont prises en Assemblée comptes et de l’ensemble des documents prévus par la loi. Générale. Ces documents devront auparavant avoir été Les Assemblées Générales sont composées de tous les communiqués au Comité central d’entreprise, dont les actionnaires. observations lui seront transmises en même temps que Les Assemblées Générales Ordinaires sont celles qui sont lesdits rapports ; appelées à prendre toutes décisions qui ne modifient pas • elle fixe le montant des jetons de présence des les statuts. Administrateurs, qui sont répartis par le Conseil Les Assemblées Générales Extraordinaires sont celles d’Administration, le tout dans les conditions prévues appelées à décider ou autoriser des modifications directes par la loi. ou indirectes des statuts. L’Assemblée Générale Extraordinaire, statuant sur le Lorsque la propriété des actions est démembrée entre un rapport du Conseil d’Administration, peut, à toute époque, nu-propriétaire et un usufruitier, le droit de vote appartient, apporter toutes modifications aux présents statuts. quelle que soit la nature de l’Assemblée, Ordinaire ou Les décisions des Assemblées Générales sont constatées Extraordinaire, à l’usufruitier. par des procès-verbaux sur un registre spécial. 1 9 9 INFORMATIONS JURIDIQUES 2 0 0 La justification à faire vis-à-vis des tiers des décisions quatorze mille cinquante-trois euros (1 808 394 053 euros). prises par l’Assemblée Générale résulte des copies ou Il est représenté par trois cent quarante-huit millions extraits certifiés conformes par le Président du Conseil huit cent quatre-vingt-douze mille huit cent quatorze d’Administration ou par son délégué. (348 892 814) actions entièrement libérées. Le droit de communication des actionnaires s’exerce dans Les actions ne bénéficient pas de droit de vote double les conditions prévues par les textes en vigueur. et ne sont grevées d’aucun nantissement ni de droit Le droit de participer aux assemblées est subordonné quelconque en faveur de tiers. à l’accomplissement des formalités prévues par la réglementation en vigueur cinq jours avant la date RCapital autorisé mais non émis de la réunion de l’assemblée. a- Options de souscription d’actions Dans le cadre des autorisations qui lui ont été accordées Renseignements de caractère général concernant le capital par les Assemblées Générales des 12 octobre 1999, RDéclaration de franchissement de seuil décidé d’attribuer des options de souscription d’actions. (Article 5 des statuts) Trois plans d’options ont ainsi été arrêtés : Toute personne, physique ou morale, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir, directement ou indirectement, un nombre d’actions représentant 0,5 % du capital ou des droits de vote, est tenue, dans les cinq jours à compter du jour de la négociation des titres qui lui permettent d’atteindre ou de franchir ce seuil, de déclarer à la société par lettre recommandée avec accusé de réception envoyée au siège central, le nombre total des actions ou le nombre de droits de vote qu’elle possède, ainsi que le nombre total des titres donnant accès à terme au capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés. Cette déclaration devra être renouvelée dans les conditions mentionnées ci-dessus chaque fois que la part du capital ou des droits de vote détenue augmentera ou diminuera d’une fraction supérieure ou égale à 0,5 % du capital ou des droits de vote. 27 avril 2000 et 2 mai 2001, le Conseil d’Administration a – le premier, le 18 novembre 1999 portant sur 1 935 000 options ; – le deuxième, le 18 janvier 2001 portant sur 2 282 130 options ; – et le troisième, le 17 janvier 2002 portant sur 2 966 550 options. Au 31 janvier 2003, 100 174 options de souscription d’actions attribuées dans le cadre de ces plans ont été levées (cf. note 13 des états financiers). L’Assemblée Générale du 24 avril 2002 a autorisé le Conseil d’Administration à attribuer aux dirigeants et à certains cadres du Crédit Lyonnais et de ses filiales des options de souscription d’actions jusqu’au 30 juin 2003 dans la limite de 3 500 000 actions. Cette résolution n’a donné lieu à aucune mise en œuvre de la part du Conseil d’Administration. A défaut d’avoir été déclarées dans les conditions b- Autorisations générales d’émission de titres ci-dessus, les actions excédant la fraction qui aurait dû être de capital ou donnant accès au capital déclarée sont privées de droit de vote dans les conditions L’Assemblée Générale Mixte du 24 avril 2002 a autorisé prévues par la loi, dans la mesure où un ou plusieurs le Conseil d’Administration, pour un délai de vingt-six mois : actionnaires détenant 5 % au moins du capital • A augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois : ou des droits de vote en font la demande lors de 1. par émission de valeurs mobilières avec maintien l’Assemblée Générale. du droit préférentiel de souscription (y compris des bons Cette disposition complète le dispositif légal visant autonomes) donnant accès, immédiatement ou à terme, les déclarations de franchissement des seuils à une quotité du capital social (à l’exception des actions de participations. de priorité, des actions à dividende prioritaire sans droit de vote et des certificats d’investissement) ; Capital social R 2. ou par incorporation de réserves, bénéfices, primes (Article 4 des statuts) d’émission ou tout autre élément susceptible d’être Au 31 janvier 2003, le capital social du Crédit Lyonnais est incorporé au capital. de un milliard huit cent huit millions trois cent quatre-vingt- RENSEIGNEMENTS DE COMPTES CARACTÈRE CONSOLIDÉS GÉNÉRAL Le plafond nominal global des augmentations de capital Le 13 juillet 2001, il a été constaté que 3 144 343 actions visées aux 1. et 2. ci-dessus est fixé à 3 milliards d’euros ; avaient été souscrites et entièrement libérées. à l’intérieur du plafond ci-dessus, le montant nominal Le 13 juillet 2001, à l’issue de la souscription de cette des augmentations de capital par incorporation visées augmentation de capital réservée aux salariés, le capital au 2. est fixé à 2 milliards d’euros. social est représenté par 344 139 912 actions. En outre, le montant nominal global des émissions Toujours dans le cadre de cette même autorisation, de valeurs mobilières représentatives de créances donnant le Conseil d’Administration en date du 17 janvier 2002 accès au capital ne pourra excéder 2 milliards d’euros. a décidé de procéder à une nouvelle augmentation • à augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois de capital. Le 27 juin 2002, il a été constaté que par émission sans droit préférentiel de souscription 4 652 728 actions avaient été souscrites et entièrement des actionnaires de toutes les valeurs mobilières, y compris libérées. Le 27 juin 2002, à l’issue de cette augmentation des bons autonomes, donnant accès immédiatement de capital réservée aux salariés, le capital social était ou à terme à une quotité du capital social. représenté par 348 792 640 actions. Cette même assemblée a fixé à : L’Assemblée Générale du 24 avril 2002 a autorisé – 500 millions d’euros, le plafond nominal global le Conseil, pendant une durée de cinq ans, à procéder de l’augmentation de capital susceptible de résulter à des augmentations de capital réservées aux salariés de l’émission de ces valeurs mobilières sans droit du Crédit Lyonnais ou des entreprises incluses dans le préférentiel de souscription des actionnaires ; périmètre de consolidation du Crédit Lyonnais et adhérents – et à 1 milliard d’euros, le montant nominal global à un plan d’épargne entreprise ou à un plan partenarial des émissions de valeurs mobilières représentatives d’épargne salariale volontaire, dans la limite de 5 % de créances donnant accès au capital ; du capital social existant à la date de l’assemblée. le tout dans la limite de la fraction non utilisée des plafonds Ainsi, le nombre total d’actions qui pourrait être émis, respectivement fixés au paragraphe précédent relatif tant par utilisation de l’autorisation donnée par l’Assemblée aux émissions de valeurs mobilières avec maintien du droit Générale du 24 avril 2002 d’augmenter le capital social préférentiel de souscription. au profit des salariés (17 206 995), que de l’utilisation RTitres donnant accès au capital est de 606 579 421. L’Assemblée Générale du 12 octobre 1999 a autorisé Le nombre total d’actions émises et potentielles s’élève, le Conseil, pendant une durée de cinq ans, à procéder au 31 janvier 2003, à 955 472 235. potentielle des droits et autorisations visés aux a- et b-, à des augmentations de capital réservées aux salariés, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, du Crédit RAutorisation pour opérer sur ses propres titres Lyonnais et des sociétés et groupements dans lesquels L’Assemblée Générale Mixte du 24 avril 2002 a autorisé il détient une participation qui entre dans les prévisions le Conseil d’Administration à opérer sur ses propres de l’article L225-180 du Code de commerce sur les actions, sous réserve du respect des dispositions légales sociétés commerciales, dans la limite de 5 % du capital et réglementaires applicables au moment de son social existant à la date de l’assemblée. intervention. Faisant usage de cette autorisation, le Conseil Cette autorisation est notamment destinée à permettre d’Administration en date du 6 mars 2000 a décidé à la société de régulariser le cours de ses titres, et à de procéder à une telle augmentation. Le 20 juillet 2000, procéder à des attributions aux salariés. Elle est également il a été constaté que 4 490 974 actions avaient été destinée à lui permettre d’opérer en Bourse ou hors marché souscrites et entièrement libérées. sur ses actions dans tout autre but autorisé ou qui viendrait Le 20 juillet 2000, à l’issue de la souscription de cette à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur. augmentation de capital réservée aux salariés, le capital Cette autorisation est donnée pour une période maximale social est représenté par 340 995 569 actions. de dix-huit mois, et dans la limite d’un nombre d’actions Faisant usage de cette même autorisation, le Conseil représentant 10 % du capital social. d’Administration en date du 18 janvier 2001 a décidé de procéder à une nouvelle augmentation de capital. 2 0 1 2 0 2 INFORMATIONS JURIDIQUES table de concordance cob La table de concordance ci-dessous renvoie aux principales rubriques exigées dans le cadre du règlement de la Commission des Opérations de Bourse 98-01 et aux pages du rapport annuel correspondantes. RUBRIQUES Pages I RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES I.1 Personne qui assume la responsabilité du document de référence 203 I.2 Attestation du responsable du document de référence 203 I.3 Responsables du contrôle des comptes 203 I.4 Responsable de l’information 203 III RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LE CRÉDIT LYONNAIS ET SON CAPITAL III.1 Renseignements de caractère général concernant le Crédit Lyonnais III.2 Renseignements de caractère général concernant le capital III.3 Répartition actuelle du capital et des droits de vote III.4 Marché des instruments financiers de l’émetteur III.5 Dividendes IV RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITÉ 198 à 201 158 à 160, 200 à 201 56 à 64 58 à 61, 156 à 158, 160, 161 60 IV.1 Présentation de la société et du groupe IV.3 Effectifs 10 à 108, 143, 165 à 173, 186 à 187 IV.4 Politique d’investissements IV.5 Renseignements concernant les principales filiales 180 à 183 IV.7 Risques de l’émetteur 109 à 121 V PATRIMOINE – SITUATION FINANCIÈRE – RÉSULTATS V.1 Comptes consolidés et sociaux de l’émetteur V.2 Renseignements concernant les sociétés non consolidées V.4 Renseignements concernant les sociétés consolidées VI ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE VI.1 Composition et fonctionnement des organes d’administration et de direction VI.2 Intérêts des dirigeants dans le capital VI.3 Schémas d’intéressement du personnel VII RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ÉVOLUTION RÉCENTE ET PERSPECTIVES 65 à 69, 143 106 123 à 175, 176 à 179 184, 185 165 à 173 42 à 51 144, 145 74 à 76, 138, 143 à 145 VII.1 Evolution récente 107, 108 VII.2 Perspectives d'avenir 107, 108 Seul le rapport annuel en langue française, document de référence, a été déposé à la Commission des Opérations de Bourse. En conséquence, seul ce document fait foi à l’égard des tiers. DOCUMENT COMPTES DECONSOLIDÉS RÉFÉRENCE responsable du document de référence et responsables du contrôle des comptes Personne qui assume la responsabilité du document de référence Ce document de référence a été établi sous la responsabilité M. Dominique Ferrero, Directeur Général qu’il contient portant sur la situation financière et les comptes. de M. Dominique Ferrero, Directeur Général. Il nous appartient d’émettre un avis sur la sincérité des informations Nos diligences ont consisté, conformément aux normes Attestation du responsable du document de référence professionnelles applicables en France, à apprécier A ma connaissance, les données du présent document sont et les comptes, à vérifier leur concordance avec les comptes conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les ayant fait l’objet d’un rapport. Elles ont également consisté informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur à lire les autres informations contenues dans le document jugement sur le patrimoine, l’activité, la situation financière, de référence, afin d’identifier le cas échéant les incohérences les résultats et les perspectives de la société ; elles ne significatives avec les informations portant sur la situation comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée. financière et les comptes, et de signaler les informations Le Directeur Général, Dominique Ferrero la sincérité des informations portant sur la situation financière manifestement erronées que nous aurions relevées sur la base de notre connaissance générale du Crédit Lyonnais Responsables du contrôle des comptes acquise dans le cadre de notre mission. PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT prévisionnelles isolées résultant d’un processus Représenté par Gérard Hautefeuille d’élaboration structuré. En conséquence, notre lecture 32, rue Guersant – 75017 Paris n’a pas eu à prendre en compte les hypothèses retenues DELOITTE TOUCHE TOHMATSU par les dirigeants et leur traduction chiffrée. Représenté par José Luis Garcia Les comptes annuels et consolidés des exercices 2000 185, avenue Charles-de-Gaulle – 92200 Neuilly-sur-Seine à 2002 arrêtés par le Conseil d'Administration selon Ces deux cabinets ont été nommés lors de l’Assemblée les principes comptables français ont fait l’objet d’un audit Générale Ordinaire du 27 avril 2000 pour un mandat d’une par nos soins selon les normes professionnelles applicables durée de six exercices, qui expire à l’issue de l’Assemblée en France, et ont été certifiés sans réserve ni observation. Générale Ordinaire devant statuer sur les comptes Sur la base de ces diligences, nous n’avons pas de l’exercice clos le 31 décembre 2005. d’observation à formuler sur la sincérité des informations Suppléants portant sur la situation financière et les comptes présentées • M. Dominique Paul, commissaire aux comptes suppléant Ce document de référence ne contient pas de données dans ce document de référence. Paris et Neuilly, le 4 avril 2003 de la société PricewaterhouseCoopers Audit Les commissaires aux comptes • M. Philippe Vassor, commissaire aux comptes suppléant de Deloitte Touche Tohmatsu. PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT Représenté par Gérard Hautefeuille DELOITTE TOUCHE TOHMATSU Avis des commissaires aux comptes sur le document de référence Représenté par José Luis Garcia En notre qualité de commissaires aux comptes du Crédit Lyonnais et en application du règlement COB 98-01 modifié Responsable de l'information par le règlement 2002-06, nous avons procédé, conformé- Denis Kleiber, responsable du Département de la ment aux normes professionnelles applicables en France, à Communication Financière du groupe. la vérification des informations portant sur la situation Tél. : 01 42 95 67 89 financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence. 2 0 3 Crédit Lyonnais Société anonyme au capital de 1 808 394 053 euros Siège social : Lyon Siège central : 19, boulevard des Italiens, 75002 Paris. France. Tél. 01 42 95 70 00
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