ﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋ ● https://ashtarout.org –– –– e-mail : [email protected] ● ’Ashtaroût Bulletin volant n° 2014∙0715 (juillet 2014), 4 p. ~ Métaψ ISSN 1727-2009 Amine Azar Reconsidération de la notion d’objet-partiel en psychanalyse Résumé. – Les objets-partiels sont une grande conquête (mé- Plusieurs remarques : 1/ En psychanalyse on ne distingue pas les objets animés des objets inanimés, ni les êtres humains des animaux. 2/ Le message principal des Trois Essais sur la Sexualthéorie de Freud est la découverte que l’objet de la pulsion est instable, mouvant, arbitraire, substituable. Mais dans certains états spéciaux, comme la toxicomanie, l’énamoration, la passion, les perversions sexuelles, ou le délire, un objet est soudé à la pulsion 1, – du moins pendant un certain temps. Soudure, et non pas jointure ou imbrication. Et le destin des soudures est de céder quelquefois à un moment ou un autre. 3/ Il est encore apparu qu’en psychanalyse nous n’avons affaire qu’à des pulsions partielles, dont la réunion ne se fait pas sans difficulté, et au prix de renoncements et de compromis. 4/ On a beau y faire, la pulsion sexuelle ne peut se contenter d’une satisfaction symbolique (sublimation). Une fraction irréductible de la pulsion sexuelle (variable d’un individu à l’autre) exige une satisfaction directe. 5/ On a beau y faire, il y a quelque chose dans la pulsion sexuelle qui en rend la satisfaction complète hors de portée. La notion d’objet-partiel est un raffinement apporté à la notion d’objet. Apparemment, l’expression est calquée sur celle de pulsion partielle. L’objet-partiel correspondrait à la pulsion partielle, introduisant de la sorte une crise larvée dans la pensée psychanalytique. La variabilité de l’objet de la pulsion, qui fut la thèse de départ, est offusquée en chemin. Le sein devient pour ainsi dire l’objet naturel de la pulsion orale, promettant une satisfaction complète ; les fèces, celui de la pulsion anale, avec la même promesse ; et que sais-je encore. Ce n’est pas tout. Revenons à Freud. Ce dernier a singulièrement compliqué le problème de l’objet en psychanalyse par son approche du fétichisme. Pour connue) de la psychanalyse. Ils représentent les exutoires de notre rage, transformés en choses animées et douées de parole en vertu de notre peur de la rétorsion. Ils peuplent notre discours intérieur et y introduisent leur cacophonie. Ils constituent l’un des particuliers de base de notre monde intérieur, avec, entre autres, les personnes unidimensionnelles, notre image spéculaire, et, bien sûr, l’Autre∙jouisseur. Mots-Clés. – Personnes unidimensionnelles – Image spéculaire – Autre∙jouisseur – Rage – Représailles – Discours intérieur. 1 Les éléments du problème On ne sait pas à qui attribuer l’invention de l’objet-partiel en psychanalyse. La notion appartient sans doute à Freud, la conception à Karl Abraham, mais l’expression semble due à Melanie Klein. Cette question de personnes écartée, allons à l’essentiel. Tel que le problème se pose, c’est l’objet en psychanalyse qui est le fond de la question. Et l’objet en psychanalyse c’est l’objet de la pulsion. FREUD (1905d) : Trois Essais sur la Théorie Sexuelle. – GW, 5 : 46-47. SE, 7 : 147-148. OCF, 6 : 80. 1 1 Freud le fétiche (sexuel) représente le pénis manquant de la mère 1. Il est, en somme, le substitut (ou la symbolisation) d’un objet qui n’existe pas. Autrement dit : l’anacoluthe est l’emblème du fétichiste. Nous en étions là quand Lacan est intervenu dans ce débat pour en subvertir un à un tous les termes. Il a d’abord scindé l’objet (humain ?) en grand Autre et en petit autre. Puis il a introduit la Chose. Puis il a exclu des objets partiels le Phallus. Puis il a créé la catégorie d’objet petit (a), en ajoutant (avec raison) le regard et la voix aux objets partiels déjà répertoriés. Le résultat de ces opérations a été de reléguer l’objet de la pulsion aux oubliettes au bénéfice de l’objet du désir. de personne à personne qui est donnée d’emblée à la naissance, doit donc être minorée pour éviter une contradiction à l’intérieur du système. Je me suis démarqué d’Edward Glover, il faut encore que je me démarque de Peter Strawson (1959). Dans son essai de métaphysique descriptive intitulé Les Individus [Individuals], nous ne faisons connaissance avec les personnes qu’au bout de cent pages. Il faut en passer d’abord par les corps (Bodies), puis par les sons (Sounds). Cinquante pages de plus et nous apprenons qu’il y a une personne, et une seule, à laquelle on peut attribuer des états de conscience sans avoir à utiliser obligatoirement des critères comportementaux, et c’est soi-même. La belle affaire ! Qu’importent les états de conscience quand il s’agit d’établir une relation de personne à personne ? Une bonne description n’a pas besoin de tant de métaphysique. La relation de personne à personne est une donnée de base de la situation anthropologique fondamentale. Elle débute à la naissance. On a beau dire que les nouveau-nés viennent au monde démunis, en désaide, dans un état de déréliction, ils n’en sont pas moins parfaitement équipés de compétences pour la relation interhumaine. Ce ne sont pas seulement les philosophes qui n’en voulaient rien savoir. Psychologues et psychanalystes étaient, jusqu’à récemment, logés eux aussi à la même enseigne 4. 2 Quelques désaccords À mon sens l’invention de l’objet-partiel est une grande conquête de la psychanalyse, même si elle passe inaperçue et se trouve méconnue. C’est dire que je suis en total désaccord avec Edward Glover qui avait préconisé naguère d’abandonner cette notion 2. Encore faut-il savoir de quoi il s’agit exactement. Qu’est-ce qu’un objet partiel ? Les kleiniens croient avoir tout dit en démarquant Karl Abraham, et en opposant l’objet partiel (de la position paranoïde-schizoïde) à l’objet total (de la position dépressive). Alors que ce sont eux, les kleiniens, et Melanie Klein à leur tête, qui ont maintenu que la relation d’objet est donnée dès le départ, dès la naissance. C’est ainsi que nous avons des assertions embarrassées dans le genre de celle qui est placée ici entre parenthèses 3 : 3 L’Enfant & les Sortilèges Si l’objet-partiel est une grande conquête, c’est qu’il est au cœur de la fonction symbolique. S’agissant de la fonction symbolique, il est devenu courant de se reporter à l’étude de Melanie Klein (1930) intitulée : L’Importance de la formation du symbole dans le développement du Moi. Le cas Dick, dont c’est le compte rendu, est en effet fort impressionnant. En trois séances, Melanie Klein parvint à faire redémarrer, chez cet enfant de quatre ans, la fonction symbolique tombée en panne après un frêle début. Mais ce n’est pas là que nous pourrions apprendre quelque chose à propos de la fonction symbolique elle-même. À mon sens, il serait plus approprié de recourir à une étude antérieure, moins célèbre sans doute, mais dont la fraîcheur ne peut que surprendre 5. L’emploi que je fais du terme ‛relations d’objet’ se fonde sur mon allégation que le nourrisson a, dès le commencement de la vie postnatale, une relation à la mère (bien que centrée en priorité sur son sein) qui est imprégnée des éléments fondamentaux d’une relation d’objet, c.-à-d. d’amour, de haine, de fantaisies, d’angoisses et de défenses. L’embrouille provient de ce que l’objet total n’est atteint, suivant nos kleiniens, qu’avec la position dépressive, située vers le 8e mois. La relation Cf. FREUD (1910c) : Un souvenir d’enfance de Léonardo de Vinci. – GW, 8 : 166-166. SE, 11 : 166-166. OCF, 10 : 121-122. Egalement la même année dans une note ajoutée à la 2e éd. des Trois Essais sur la Théorie Sexuelle. – GW, 5 : 54. SE, 7 : 155. OCF, 6 : 89. 2 GLOVER (1968) : The Birth of the Ego, pp. 15-16 et 29 ; trad. franc. pp. 26 et 48. 3 MELANIE KLEIN (1952) : Les origines du transfert, trad. franc. p. 15. 1 Cf. en autres : STAMBAK NIERE (1988), etc. 4 & al. (1983), STERN (1985), BOUDON- Lacan lui-même en a témoigné à la séance du 27 janvier 1960 de son séminaire sur L’Ethique de la Psychanalyse, Seuil, 1986, p. 139. 5 2 sujet de la part des objets extérieurs et des objets intériorisés. Elle est de 1929, et s’intitule : Les situations infantiles d’angoisse reflétées dans une œuvre d’art et dans l’élan créateur. Cette étude comporte deux volets. Seule le premier va m’intéresser 1. Il se rapporte à une fantaisie lyrique de Maurice Ravel (1925) composée sur un livret de Colette (1916). Le choix de cette fantaisie lyrique par Melanie Klein est judicieux. Ce qu’elle ne parvient pas à articuler clairement est déductible du livret de Colette, ou même du synopsis qui accompagne le livret. Jetons un coup d’œil sur le début de ce synopsis (signé Caroline Bouju) : C’est la fameuse « retaliation », c’est-à-dire la rétorsion ou les représailles. Voilà qui est bien dit, mais ça tourne court. Il me semble que trois ou quatre remarques au moins devraient être faites dans cette connexion. 4 Définitions On chercherait en vain dans le texte de Melanie Klein le mot magique qu’on pouvait espérer de sa part, – celui d’objet-partiel. Les objets brisés et les animaux meurtris sont des objetspartiels au sens psychanalytique du terme. D’où la définition des objets-partiels que je propose : tout exutoire de notre rage se transforme en une chose animée et douée de parole, en vertu de la crainte des représailles qui nous étreint à la gorge. Où se rencontrent ces objets-partiels ? Il faut faire preuve de mauvaise volonté pour ne pas le savoir. Ils peuplent notre discours intérieur et y introduisent cette cacophonie de haut-parleurs qui nous étourdit souvent. On voit par là qu’il ne peut exister aucun lien, aucune continuité possible, entre les objets-partiels et les soi-disant objets totaux. Que sont ces soidisant objets totaux ? Si ce sont des personnes, celles-ci sont données d’emblée à la naissance. Il n’y a nul besoin d’aller les chercher au cœur de l’angoisse du 8e mois. En ce sens, il n’y a donc pas d’objets totaux. Et pourtant nous savons qu’à un moment ou à un autre, peu avant la maîtrise de la parole et de la locomotion, nous avons affaire à une espèce très particulière d’objet total. Cet objet total singulier – Lacan l’a épinglé assez tôt dans sa carrière – n’est autre que notre image (totalisante) reflétée dans un miroir. N’allons pas plus loin pour cette fois. Tout est paisible dans la maison ; le chat ronronne, le feu crépite. L’Enfant, lui, paresse : au lieu de copier sa page d’écriture, il songe, en mordillant son porte-plume, à toutes les bêtises qu’il pourrait faire cet après-midi. Bientôt, sa rêverie est interrompue par Maman, venue lui apporter à goûter : elle constate que le devoir n’est pas fait et qu’il y a une tache d’encre sur le tapis. Pour comble, l’Enfant lui tire la langue : c’en est trop, il sera puni et devra rester seul jusqu’au dîner. À peine la porte est-elle fermée que l’Enfant trépigne de rage, jette par terre tasse et théière, martyrise l’écureuil dans sa cage, tire la queue du chat, attise les braises, lance la bouilloire dans la cheminée, lacère la tapisserie, arrache le balancier de l’horloge comtoise et enfin, déchire ses livres en poussant un cri de joie tonitruant, avant de s’effondrer, épuisé, au creux d’un gros fauteuil. C’est alors que la magie entre en scène : un à un, les objets brisés, les animaux meurtris vont se mettre à parler, et à travers leurs dures remontrances ou leurs plaintes amères, l’Enfant apeuré et honteux prendra conscience des tortures qu’il leur a aveuglément infligées. Ce synopsis ne vaut certes pas le texte inspiré de Colette. Par exemple, la crise de rage de l’Enfant est dénommée par Colette : une frénésie de perversité. À la fin de sa crise, Colette précise que : Saoul de dévastation, [l’Enfant] va tomber essoufflé entre les bras du grand fauteuil couvert d’une housse à fleurs. Mais le synopsis nous donne une idée qui suffit à nos besoins. La notation du synopsis : « C’est alors que la magie entre en scène », n’est pas dans Colette. Elle est bienvenue. Car c’est là le point d’inflexion de la fantaisie. Ce point d’inflexion ne pouvait échapper à Melanie Klein, qui le commente ainsi 2 : 5 Conclusion Pour utiliser le vocabulaire de la métaphysique descriptive de Strawson, je dirai que les particuliers de base de notre monde intérieur appartiennent à plusieurs ordres distincts. Il y a, entre autres, des personnes unidimensionnelles, des objets-partiels, notre image spéculaire, et il a bien sûr aussi l’autre∙jouisseur (AZAR, 2002). Lorsque les objets sont introjectés, les attaques lancées contre eux avec toutes les armes du sadisme suscitent l’appréhension d’attaques analogues contre le Le second volet de cette étude est non moins attachant que le premier. Je le recommande vivement. 2 MELANIE KLEIN (1929) : Les situations infantiles d’angoisse…, trad. franç., p. 256. (Traduction refaite). 1 3 Les personnes sont une donnée de base appartenant à la situation anthropologique fondamentale, à la condition de les considérer sous le caractère où elles apparaissent dans les contes de fées, – où ce sont des personnages unidimensionnels. Les objets-partiels sont des exutoires de notre rage, que notre crainte des représailles anime, et leur confère la parole. Enfin notre image spéculaire est cette carotte après laquelle nous courons en pensant éviter les coups de bâton de l’autre∙jouisseur. Le chassé-croisé entre les particuliers de base tisse le récit de notre vie. [10] [11] [12] [13] [14] [15] A [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [16] AZAR, Amine 2002 : L’instance de l’autre∙jouisseur illustrée par des exemples pris chez Zola, Schreber & le marquis de Sade, in ’Ashtaroût, cahier hors-série n° 5, décembre 2002, pp. 22-40. @ 2014 : Melanie Klein savait-elle vraiment ce qu’elle faisait en jouant avec les enfants, in ’Ashtaroût, bulletin volant n° 2014∙0604, juin 2014, 13 p. [17] BAUDONNIERE, Pierre-Marie 1988 : L’Évolution des Compétences à Communiquer chez l’Enfant de 2 à 4 ans. – Paris, PUF, Croissance de l’Enfant Genèse de l’Homme, in-8º, 208 p. [18] COLETTE (1873-1954) 1916 : L’Enfant & les Sortilèges, fantaisie lyrique en deux parties. – Paris, Jacques Damase éditeur, 1 vol. cartonné, 1992, 22 ½ x 13 cm, 64 p., illustr. [19] FREUD, Sigmund (1856-1939) 1905d : Trois Essais sur la Théorie Sexuelle. – OCF, 6 : 63-181. 1910c : Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci. – OCF, 10 : 83-164. GLOVER, Edward (1888-1972) 1956 : On the Early Development of Mind: selected papers on Psycho-Analysis. – NY: International Universities Press, 1970, in-8º, xi+483 p. 1968 : The Birth of the Ego: a nuclear hypothesis. – London: George Allen & Unwin, in-8º, 125 p. ● La Naissance du Moi, présentation et traduction par J. Chazaud. – Toulouse, Privat, Rhadamanthe, in-8º, 1979, 219 p. 1930 : [Cas Dick] L’importance de la formation du symbole dans le développement du Moi, repris in Essais de Psychanalyse, Payot, 1968, pp. 263-278. 1947 : Contributions to Psychoanalysis 1921-1945 / Essais de Psychanalyse 1921-1945, trad. de Marguerite Derrida, introd. de Ernest Jones, introd. à l’éd. franç. de Nicolas Abraham et Maria Torok. – Paris, Payot, Science de l’Homme, 1968, in-8º, 456 p. 1952 : Les origines du transfert, trad. franç. in Le Transfert & autres écrits, PUF, 1995, pp. 13-24. 1995 : Le Transfert & autres écrits, textes traduits de l’anglais par Claude Vincent. – Paris, PUF, Bibliothèque de Psychanalyse, in-8º, vii+97 p. LACAN, Jacques (1901-1981) 1936 : Le stade du miroir. (Inédit). 1986 : Le Séminaire – Livre VII : L’Ethique de la Psychanalyse (1959-1960), texte établi par Jacques-Alain Miller. – Paris, Seuil, in-8°, 383 p. RAVEL, Maurice (1875-1937) 1925 : L’Enfant & les Sortilèges, fantaisie lyrique. – Chœurs et Maîtrise de la R.T.F., Orchestre National de la R.T.F., Lorin Maazel. Polydor International GmbH, Hamburg, 1961. Deutsche Grammophon, 1981, coffret CD de 43 mn, avec livret. STAMBAK, M. & al. 1983 : Les Bébés entre Eux : découvrir, jouer, inventer ensemble. – Paris, PUF, Le Psychologue, in-8º, 192 p. STERN, Daniel N. 1985 : Le Monde Interpersonnel du Nourrisson : une perspective psychanalytique et développementale, traduit de l’américain par Alain Lazartigues et Dominique Pérard. – Paris, PUF, Le Fil Rouge, 1989, in-8º, 381 p. STRAWSON, Peter F. (1919-2006) 1959 : Individuals : an essay in descriptive metaphysics. – London: Methuen, University Paperbacks, in-8º, 1971, 255 p. ● Les Individus : essai de métaphysique descriptive, traduit de l’anglais par A. Shalom et Paul Drong. – Paris, Seuil, L’Ordre Philosophique, in-8º, 1973, 290 p. Creative Commons Attribution ― Non commercial ― No derivative works Justificatif de diffusion sur le site ashtarout.org www.ashtarout.org/handle/123456789/239 KLEIN, Melanie (1882-1960) 1929 : Les situations infantiles d’angoisse reflétées dans une œuvre d’art [Colette et Ravel] et dans l’élan créateur [Karin Michaelis et Ruth Kjär], repris in Essais de Psychanalyse, Payot, 1968, pp. 254-262. Mis en ligne le 29 avril 2015 A 4
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