Bulletin d’Information du Club Indépendant Bordelais N° 333 – Juillet-Août 2015 La Livinière ( Bordeaux-Sète 2015 ) (© Phil Maze) « La bicyclette n'est pas seulement un outil de locomotion ; elle devient encore un moyen d'émancipation, une arme de délivrance. Elle libère l'esprit et le corps des inquiétudes morales, des infirmités physiques que l'existence moderne, toute d'ostentation, de convention, d'hypocrisie – où paraître est tout, être n'étant rien – suscite, développe, entretient au grand détriment de la santé. » Vélocio Bordeaux-Sète 2015 Balade en Réolais et Bazadais 20e anniversaire de la Confrérie des 650B Une semaine dans la Dombes Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Page 1 Editorial Le CIBiste Bon été à tous ! Mensuel d’information du Club Indépendant Bordelais http://cib.ffct.org Siège Social 51 rue Theresia Cabarrus 33000 Bordeaux, 05 56 31 95 91 Directeur de la publication Dominique Gracia-Bescos 51 rue Theresia Cabarrus 33000 Bordeaux, 05 56 31 95 91 E-mail : [email protected] Rédaction conception graphique et maquette Philippe Maze 06 20 87 54 68 Philippe Meyer 06 83 07 38 70 E-mail : [email protected] Note : Les articles, dessins et photos envoyés pour publication doivent parvenir à la rédaction avant le 15 du mois pour parution le mois suivant. H ier je roulais dans Bordeaux pour rentrer chez moi dans la pleine chaleur de l’après-midi quand, ayant aperçu un autre cycliste dans mon petit rétroviseur, je lui signalai machinalement un objet sur la chaussée présentant un risque potentiel. Cette bonne pratique de cyclotouriste eut son petit effet car l’homme me rejoignit en deux coups de pédale pour me remercier. Intrigué par mon vélo dont la vocation de voyage est assez visible, le jeune homme se mit à me parler de son goût pour le voyage à bicyclette qu’il avait l’habitude de pratiquer avec son VTT reconverti et une remorque. Aussitôt la conversation s’enclencha, conversation que nous avons poursuivie à l’arrêt d’un feu rouge. Je cernai assez vite la personnalité de ce voyageur bordelais qui rêvait de repartir. Pour lui la clé du bonheur était là. Je compris assez vite qu’il était très méfiant à l’égard des clubs de cyclotourisme. Je lui ai parlé du CIB mais n’eus pas assez de temps pour le convaincre. Durant cet échange, nous ne nous étions pas aperçus que le feu était repassé plusieurs fois au rouge. Voilà donc une catégorie de personnes qui ayant goûté au voyage itinérant ont été pris par le virus, dont la monture est tout simplement leur propre vélo, qui n’ont pas besoin d’appartenir à un groupe pour céder à l’envie de partir. Sans parler du plaisir de revenir et de témoigner, partager son propre enthousiasme. La rédaction du CIBiste vous souhaite à tous un bel été. Vos projets de cyclotourisme, même modestes, seront de beaux projets ! Phil. Maze Bientôt les 80 ans du CIB Le bureau du club réfléchit à la manière dont nous pourrions fêter l’évènement. Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous en faire part ! Impression Lu pour vous La Rochelle reliée à la Normandie 7 rue du Commandant Cousteau 33100 Bordeaux 05 56 32 04 04 Dépôt légal : à parution ISSN 1297-4838 Dans ce numéro : Editorial ...............................................2 Lu pour vous........................................2 Courrier ...............................................3 Bordeaux — Sète 2015 ........................4 Balade en Réolais et Bazadais .............7 20e anniversaire de la Confrérie des 650B ..............................................9 Une semaine dans la Dombes ............10 Echos du peloton................................12 Mémentos et divers............................16 Page 2 L a Rochelle est désormais reliée à la Normandie par la Vélo Francette : 630 kilomètres de voies en site propre dont 45 en Charente-Maritime, à 80 % des pistes cyclables. Cette route traverse trois parcs naturels (du Marais Poitevin, de Loire-Anjou-Touraine et de Normandie-Maine), sept départements et 25 villages de caractère. Le cyclotouriste est un être choyé des décideurs touristiques comme en témoigne la multiplication des itinéraires, de routes ou de promenades qui lui sont dédiés. La Charente-Maritime n'était déjà pas en reste avec sa longue portion de Vélodyssée (route qui relie Roscoff à Hendaye). La typologie sur cet itinéraire montre que les cyclos roulent en moyenne 62 kilomètres par jour. 44 % roulent en couple et 21 % avec des enfants. L'ouverture officielle de la Vélo Francette est l'aboutissement d'une démarche de dix ans. Reliant Ouistreham (ville côtière normande) à La Rochelle, elle cible aussi une clientèle britannique réputée friande de périples en vélo. Source Sud-Ouest (23/06/2015) Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Courrier reçu Le 18/05/15 Festif 20e anniversaire de la Confrérie des 650B en Normandie, près de Condé-sur-Vire, avec quelques côtes. Temps mitigé, belles virées autour de la Vire, visite d’une andouillerie, de fours à chaux et de la cathédrale de Coutances. Bien amicalement, Henri Bosc Le 20e anniversaire de la Confrérie s’est brillamment déroulé et j’ai eu le plaisir de rencontrer Henri avec lequel j’ai évoqué les souvenirs de l’année 1991 passée à Bordeaux. Amitiés à tous les Cibistes, Pierre Vilain Normandie — Vieux gréements dans le port (Aquarelle de Philippe Saty) Le 19/05/15 Chers Amis, Un petit séjour en Bretagne à Saint Malo. Beaucoup de vent, un peu de pluie, pas mal de soleil ! Puis direction Châteauneuf pour la fête européenne du camping-car. Le tandem reste à l’abri !! Bises à tous, Annie, Pascal. Le 25/05/115 Chers Amis, Temps très couvert pour notre traditionnelle Pentecôte à ND des Cyclistes. Messe en souvenir des cyclistes et cyclotouristes disparus puis passage obligé au café Tortoré où Colette (84 ans) nous a reçus les bras ouverts. Bien amicalement, Henri et Paul Bosc Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Page 3 Randonnée Aventure Bordeaux Sète 2015 © Phil Maze par Phil. Maze Une belle équipe prête au grand départ N et j’apprécie la road liste fournie, le tracé GPS récupéré sur Openrunner et réalisé par les organisateurs : c’est moderne, sécurisant et cela complète favorablement le fléchage lui-même parfait. Nous prendrons le café à Sauveterre de Guyenne. Tout le monde est maintenant détendu, nous sommes dans les temps et la journée promet d’être belle. Nous sommes très vite rattrapés par les premiers pelotons de vélos ultralight avec leur caravane de voitures suiveuses en tout genre. C’est le moment le plus cocasse de cette journée : les regards condescendants de ces messieurs et quelques dames en costumes bariolés qui évoquent notre courage, notre authenticité de cyclotouristes, j’en passe et des meilleures. Certains nous plaignent : les pauvres, ils roulent sans assistance ! Ils foncent et comme la fable célèbre, nous les retrouvons souvent arrêtés auprès de leur voiture assistante à boire ou manger. En cas de problème technique, ils claquent des doigts. Arrivés à Monségur, nous sommes en manches courtes et nous nous enduisons de crème solaire : le soleil est omniprésent et le thermomètre grimpe. Arrivés à Allemans du Dropt, c’est notre premier contrôle, poche pique-nique. Au lieu de nous agglutiner sous la halle du village, nous trouvons un délicieux talus herbeux avec bancs pour nous reposer et dévorer nos provisions. L’humeur de chacun est au beau fixe et nous prendrons le temps d’un café et d’une visite de l’église tout à fait remarquable avec ses peintures du XIIème siècle. Vous vous en doutez, les cyclo sportifs sont déjà loin. Nous entrons dans le Lot et Garonne et apprécions la belle campagne avec son architecture remarquable. La chaleur est pesante et nous avançons en recherchant l’ombre tout au long des 50 kilomètres qui nous séparent de notre halte du soir. Dany est épuisée et s’octroie une sieste avant même de prendre sa douche. Pierrette et Jocy, nous quittent, ramenées en voiture par le mari de Jocy. Le dîner sera l’occasion pour Ragnar d’arroser son anniversaire. A peine la tête posée sur l’oreiller, je m’endors aussitôt, à peine dérangé par les ronflements de mon compagnon de chambre. Le lendemain nous prenons la route de Saint Antoine de Ficalba. Je revois le petit matin gris, la route serpentant dans des anciens chemins creux, véritables tunnels de verdure. Les champs de blé vert ondoyant sous ce vent qui s’applique a nous pousser depuis que nous sommes partis de Bordeaux : vraiment le vélo que j’adore ! Les petites côtes que nous grimpons sont équilibrées, pas trop raides et nos muscles chauffent progressivement, les cœurs battent à la bonne vitesse permettant de Pigeonnier à Allemans du Dropt Page 4 © Phil Maze © Phil Maze © Phil Maze e cherchez pas les autres participants de Bordeaux Sète sur notre photo de départ, nous étions les premiers ! En regardant de plus près, vous verrez derrière les sourires, les mâchoires légèrement crispées, les yeux fatigués à cause de la nuit trop brève à guetter le réveil du coin de l’œil. Les premiers gestes libérateurs furent les premiers coups de pédales donnés dans la fraîcheur du matin puis la joie de retrouver notre belle équipe. Cette année nous sommes 9, comme pour Bordeaux Bilbao. L’ensemble des participants sont aguerris à ce genre de randonnée sauf Dany, nouvelle arrivée au club qui possède tous les atouts de volonté et de courage pour se lancer dans cette aventure. D’autant plus que Jutta, Ragnar, Domi, Hervé, Christine, Bernard J., Clarisse et moi serons là pour la soutenir. Pierrette, Jocy, le compagnon de Dany et l’un de leurs amis sont venus nous encourager et nous suivre un moment dans cette première étape. Dès l’arrivée de Christine, nous pouvons nous élancer le long du quai de Garonne. La côte de Carignan est idéale pour nous mettre en jambes et donner le tempo de l’avancée de notre petit groupe. Arrivés à Créon, le compagnon de Dany et leur ami nous quittent pour rentrer par la piste Lapébie. Nous continuons par l’itinéraire prévu Pédaler au petit matin : le bonheur ! Les champs de blé en Lot et Garonne Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Randonnée Aventure © Phil Maze repartons en affrontant une longue montée vers le lac des Cammazes. Heureusement, une éclaircie durera le temps de cette partie du parcours. Vient ensuite le très beau BPF de Saissac dont nous admirons le beau château en ruine à la faveur d’une percée fugitive du soleil. En effet, c’est une violente averse chargée de grêle qui nous cingle les mollets dès notre pointage effectué. Nous ne boudons pas notre plaisir de voir ces groupes de cyclos, serrés les uns contre les autres sous l’abri d’un gros arbre et regardant éberlués, 9 randonneurs avec sacoches et capes de pluie, passer en sifflotant pour se donner du courage. Les commentaires sur notre passage sont flatteurs et presqu’envieux. Nous pénétrons alors dans le Minervois où le paysage change au profit de jolies bosses ourlées de vignobles, buissons et cyprès. Quelques uns d’entre nous, trop impatients, prennent le large. Nous les retrouverons douchés à nous attendre dans la maison d’hôte, lieu de notre hébergement du soir. Malgré cette fausse note à notre belle solidarité, nous passons une superbe soirée car notre hôte est aux petits soins. Dany est cette fois bien fatiguée et ressent quelques douleurs. Le lendemain, nouvelle demi-heure de mécanique : les freins de Christine et une crevaison pour Clarisse. Nous repartons le regard fixé sur le ciel encore bien noir ce matin. Nous atteignons le très joli BPF de Minerve, désert à cette heure matinale et nous avons recours à la photo près du panneau indicateur à défaut de tampon. Encore quelques bosses et Dany souffre dans les montées. Je lui prodigue quelques conseils, l’oblige à manger, boire et l’entraîne dans mon sillage. Cette technique est payante et nous maintenons l’unité du groupe jusqu’au contrôle de Murviel les Béziers. A partir de cet instant le parcours fléché devient sensiblement différent du tracé GPS. Les plus véloces se mettent à pédaler sans trop regarder en arrière et notre groupe se scinde en deux. Dany est épaulée par Domi. Hervé et moi perdons un peu de temps en retirant nos coupe-vent et pause crème solaire. Nous avançons tous les 4 en jonglant avec le vent intense qui tantôt nous pousse, tantôt nous freine. Je reconnais le paysage de mon Bordeaux Sète en cyclo camping, réalisé 2 ans auparavant. Dany La belle halle de Auvillar recherche du magasin et de son atelier vélo. Bravo pour le professionnalisme du technicien qui nous accueille et réparera en moins d’une heure. C’est beau une équipe solidaire ! Nous savourons notre chance que cela se soit produit dans cette ville. Notre fin d’après-midi est bien agréable car le paysage change : nous évoluons maintenant non loin du Tarn qui est très beau au milieu de sa vallée et ses cultures. Peu avant notre arrivée à l’hôtel de Saint Sulpice, la pluie s’installe et notre compteur affiche un peu plus de 150 km. Dany est tout émerveillée d’avoir roulé autant dans une journée et nous offre l’apéritif. Après une bonne nuit, nous avons droit à notre petite demi-heure de mécanique : une fixation de sacoche avant a cassé sur le vélo de Clarisse. Cette réparation de fortune tiendra jusqu’à notre arrivée. Nous partons avec la cape de pluie et ne la quitterons, hélas que très rarement jusqu’au soir. Une rapide pause café au BPF de Puylaurens au paysage dégradé par la météo maussade. Au contrôle de Revel, nous n’avons roulé que 56 kilomètres et arrivons en même temps que la plupart des autres participants. Nous avons droit à un bol de soupe chaude, fortement appréciée car nous frissonnons dans nos vêtements humides. Nous Les arcades de la place de Montauban Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 © Phil Maze © Phil Maze © Phil Maze converser en roulant. Ce sont les meilleurs moments de la journée, instants où notre équipe avance pendant que les cyclosportifs en sont sans doute encore au petit déjeuner. L’ascension de Puymirol est un peu plus longue et nous assistons au défilé des autres équipes qui grimpent allègrement, s’interpellent joyeusement, nous saluent en nous dépassant. Nous ferons notre pause café culture à Auvillar, magnifique avec sa halle circulaire et son église fortifiée : c’est un BPF qui se justifie pleinement et nous faisons tamponner nos cartes au passage. Notre route suit ensuite les bords de la Garonne et une fois n’est pas coutume, nous accélérons dans ces longues portions de lignes droites, poussés avantageusement par le vent. A Montbeton, faubourg de Montauban, le contrôle nous accueille et nous cherchons un petit coin à l’abri du soleil et du vent qui commence à fraîchir. Nous ne résistons pas à l’envie de visiter le centre de Montauban qui vaut le détour avec sa belle bastide à doubles colonnes. Mais nous constatons que Ragnar a un rayon de cassé ! Pas question de continuer ainsi : Hervé a l’idée de trouver un magasin décathlon proche de cette grande ville, je trouve l’adresse et le téléphone sur internet, Ragnar appelle et nous voila partis à la L’atelier vélo du Décathlon de Montauban Dany profite de toutes les occasions Page 5 malaise est vite dissipé et nous rentrons en paix jusqu’à destination. Pour conclure, je dirais que notre club avec ses convictions cyclotouristiques a su conservé ses valeurs durant ce voyage. Ce qui peut être considéré, avec le recul, comme des défauts de communication ont perturbé la dernière étape de cette aventure. Je pense que la crainte de ne pas arriver à l’heure y était pour beaucoup. Il n’y avait pourtant pas lieu de paniquer car même le deuxième groupe est arrivé largement dans les temps et a même pu monter au Mont St Clair (contrôle optionnel). Bravo à tous et bravo en particulier pour sa prouesse à Dany a qui je laisse la parole : Pluie et grêle à Saissac © Phil Maze A la recherche d’un abri du vent et de la pluie Au départ du dernier jour j’ai évidemment un peu souffert – ce serait mentir de ne pas l’avouer. Pourtant, je ne garde que de belles images de cette épopée (paysages et villages superbes) et je me souviens du bien-être apporté par la solidarité de mes acolytes du CIB qui ont bien pris soin de moi et qui m’ont donné confiance. C’est sans aucun doute grâce à eux que j’ai pu pousser un énorme cri de bonheur lorsque notre petit groupe de 4 (Domi, Phil, Hervé et moi) a atteint le panneau d’entrée de SETE. Merci – Merci – Merci à tous les 8 pour ces 4 jours d’aventure. J’ai goûté au périple – J’y reviendrai – Je repars dès qu’un projet se profile à l’horizon. Dany (qui fait ses débuts au CIB et en cyclotourisme mais qui compte bien durer !) © Phil Maze dire après une telle aventure ! Q ueMaillon faible de ce petit groupe de 9, Le magnifique village de Minerve La joie rayonnante de Dany Pigeonnier dans la campagne tarnaise Page 6 © Phil Maze © Phil Maze © Phil Maze sent alors la proximité de la Méditerranée et nous assistons avec plaisir à sa métamorphose : sa fatigue devient énergie, elle est heureuse, elle savoure ces instants où nous longeons le littoral. Le vent est latéral et nous faisons de multiples écarts. Nous stoppons pour prendre des photos de la mer émeraude, superbe avec ses vagues échevelées par le vent. Sans nouvelle du peloton de tête, nous atteignons le panneau Sète et faisons plusieurs photos souvenir. Dany est aux anges et nous sommes tous heureux. Arrivée au point de contrôle final à 16h20, donc largement dans les temps impartis. Hervé et moi en profitons pour grimper, avec nos sacoches, sans pousser le vélo, jusqu’au sommet du mont Saint Clair que nous atteignons après trois arrêts paliers afin de stabiliser un peu l’affolement cardiaque. La récompense est indescriptible, belle à couper le souffle. Le panorama est formidable sous le ciel bleu. Nous redescendons et arrivons à point nommé pour le début du discours de clôture. Tout le monde est là : organisateurs et bénévoles sont très applaudis. Le buffet et le pot qui suivent sont très appréciés. Une fois à notre hôtel, les douches prises, nous trouvons un petit restaurant à proximité pour fêter la fin de cette belle aventure. C’est aussi l’occasion de partager nos impressions et de faire le point sur les petits couacs dans notre équipée. Le dimanche est consacré à la visite de la tombe de Georges Brassens mais nous n’avons pas le temps de visiter le musée qui lui est consacré et parait-il très bien. Nous reprenons le train avec une certaine appréhension car sans doute dû à un bug dans le système informatique SNCF, nos billets ne portent pas la mention de réservation des emplacements vélos. Une fois à bord, le © Phil Maze Le Tarn à Villemur © Phil Maze © Phil Maze © Dominique G.B. Randonnée Aventure Le château Cathare de Saissac Le verre à la main, nous fêtons notre réussite Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 L’Excentrée de Mai Balade dans le Réolais et le Bazadais par Henri Bosc (texte et photos) Les délices du reposant chemin de halage U n ciel d'un bleu limpide qui se couvrira progressivement de photogéniques cumulus accueille dans la fraîcheur matinale à la gare de La Réole 10 Cibistes venus participer à l'excentrée du mois préparée comme d'habitude par Yves Baumann : Patrick, Alain, Bernard L (venu et reparti avec son engin profilé), Claudia, Jocy, Luc, Henri (le narrateur et photographe du jour), Jutta (notre secrétaire) et son amie Christina et bien sûr Yves qui se promène dans son jardin puisqu'il habite proche de Langon. Après le café du matin, Yves nous guide sans hésiter sur de petites routes sinueuses à souhait, sur le plan horizontal mais aussi vertical : on aura en effet à grimper (et heureusement à descendre) de nombreuses côtes, certaines à fort pourcentage**, où Alain sera à la peine. Mais quelle tranquillité de rouler sur des voies dépourvues de circulation, dans la verdure, à travers champs et forêts, au sein d'une Au départ de La Réole Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 nature en fleurs, accompagnés du chant des oiseaux et surtout des grillons ! Yves nous amène d'abord par la D226 à Bassanne voir le moulin à eau fortifié de Piis avec sa grosse tour carrée : édifice en bois du 12ème siècle, il fut bâti en fortifications fin 13ème ou 14ème siècle ; juché sur une motte, il était protégé par des douves et des palis et remparts en bois ; c'est aujourd’hui un bâtiment de pierre complètement restauré. Nous nous arrêtons peu après à Pondaurat, sur la route de Vézelay à Saint-Jacquesde-Compostelle ; ouverte en permanence, une commanderie, fondée à la fin du 13ème siècle par les moines de l'ordre de SaintAntoine, les Antonins, peut abriter les pèlerins de passage ; cette commanderie fortifiée qui comporte une église, un couvent et un moulin, est située à proximité du pont péager médiéval (13ème/14ème siècles) qui franchit la Bassanne, avec à son extrémité une croix de chemin monumentale. Le moulin de Piis Après le passage près d'une maison fortifiée d'une tour et aux églises romanes Saint-Roch de Savignac (12ème siècle) et Saint-Sulpice de Brannens (11ème et 12ème siècles, avec un rajout au 15ème siècle), nous arrivons à l'abbaye SainteMarie du Rivet, d'origine carolingienne, où vivent des moniales cisterciennes ; nous ne nous y attardons pas car nous avons encore des monuments à voir avant notre piquenique prévu à Bazas. Près d'Auros, c'est l'ancienne église paroissiale Saint-Germain qui attire notre attention (11ème/12ème siècles, plusieurs fois dévastée et entièrement restaurée) avant d'arriver à Brouqueyran où nous faisons une plus longue pause, non pas au château du Mirail (érigé en 1348), mais à l'église Saint-Pierre-es-Liens dans le bourg : datant du 12ème siècle ; elle est ouverte et nous pouvons y entrer mais c'est l'extérieur qui est le plus intéressant ; d'origine romane (abside), puis gothique (14ème/16ème siècles), elle comporte un clocher à arcades à trois baies avec deux balcons bien caractéristiques et un porche du 17ème siècle. L'ancien maire nous explique qu'elle a été rénovée par une association en partenariat avec la mairie, grâce en particulier aux dons d'une centenaire native de la commune, habitant Paris, liée aux propriétaires des Folies Bergères dont elle aurait hérité (cette association a organisé en 2004 la fonte sur site de deux nouvelles cloches). Après Cazats et son église romane Saint-Martin remaniée au 15ème siècle (clocher-pignon avec galerie caractéristique du Bazadais), nous arrivons sur la vaste place de la cité épiscopale de Bazas, dominée par la cathédrale gothique Saint-JeanBaptiste : édifiée aux 13ème et 14ème siècles, elle fut rebâtie entre 1583 et 1655 après avoir été dévastée par les Huguenots ; elle mesure 83 mètres de long et est actuellement en travaux. Nous la revisitons rapidement avant ou après le pique-nique que nous prenons dans le jardin du chapitre avec ses vestiges du 15ème siècle. Une fois le digestif café consommé, nous repartons sur des routes qui ne sont toujours pas plates. Encore une église romane du 11ème siècle à Sauviac (SaintPraxède), puis nous nous arrêtons pour visiter l'église Saint-Laurent de Birac : d'architecture romane, construite initialement au Halte sur le chemin Page 7 L’Excentrée de Mai Ruelle de Pondaurat 13ème siècle sur la base d'une chapelle du 12ème siècle, elle a été ensuite remaniée et agrandie au 16ème siècle ; elle se caractérise par son clocher-tour recouvert d'un simple toit relativement plat, mais surtout elle abrite des peintures murales du 15ème siècle dont Yves nous fait la description. Jutta et Christina nous quittent alors pour rentrer plus vite. Toujours des côtes (d'après Yves, c'est à chaque fois vraiment la dernière !) et des églises, romane à Gajac (Saint-Martin, 12ème siècle), 18ème siècle au centre de Sigalens (Saint-Pierre), encore romane à L’abbaye du Rivet Eglise Saint Laurent de Birac Aillas-le-Vieux (Notre-Dame, 12ème siècle), 17ème et 18ème siècles à Noaillac ( Saint-Jean). C'est enfin à Meilhan-sur-Garonne la plongée par un difficile chemin de terre sur le « canal latéral à la Garonne dont nous emprunterons avec délice le reposant chemin de halage entouré de grands platanes. Nous y verrons quelques embarcations dont une passant une écluse. C'est un canal de petit gabarit datant du 19ème siècle reliant Toulouse à Castets-en-Dorthe, indispensable prolongement du canal du Midi qui relie Toulouse à la Méditerranée ; l'ensemble Pique-nique dans le jardin du chapitre La belle bastide de Bazas forme le canal des deux mers entre la Méditerranée et l'Atlantique. Petit arrêt pour encore quelques photos à la base de loisirs et halte nautique de Fontet où sont amarrés de nombreux bateaux, avant de retrouver nos voitures à La Réole, après cette agréable balade bosselée de 80 km. ** Il paraîtrait qu'à partir d'un certain âge le chiffrage d''un pourcentage est purement subjectif car la même pente augmenterait progressivement avec les années, surtout quand on est octogénaire. De retour à La Réole Courrier reçu Dax, le 9/06/2015 Chers Amis, Deuxième semaine de cure ! Quel boulot ! Entre les bains de boue, les douches, les « malaxages » et autre fantaisies, nous allons avoir une peau de bébé ! A condition qu’il en reste ! Bises à tous et à bientôt. Annie et Pascal Page 8 Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Concentration des 650 B Le vingtième anniversaire de la confrérie des 650 B Texte et photos Henri Bosc Le groupe au départ en Normandie O n a fêté le 28 septembre 2014, au col de la Croix du Mazet (650 m), le 20e anniversaire de la première rencontre des adeptes du 650B qui avait pour but principal de créer une association destinée à la défense de ce standard bien spécifique à la pratique du cyclotourisme . C'est l'année suivante, en 1995, que la Confrérie des 650B a été créée par Henri Bosc avec la collaboration de 4 Béarnais. Il était donc normal que soit dignement marqué en 2015 le vingtième anniversaire de la Confrérie lors de sa réunion annuelle de l'Ascension (12/17 mai). Le rendez-vous était cette fois fixé en Normandie, dans la Manche, à Condé-surVire-BPF 50 (Base de canoë-kayak de Mesnil-Raoult) où nous étions chaleureusement accueillis par le régional Loïc Vaudry, trésorier de la Confrérie, qui nous avait minutieusement préparé un programme copieux et La vallée de la Vire Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 éclectique, avec des soirées festives. Dès le 13 mai, traversée pédestre optionnelle des grèves du Mont Saint-Michel et les 18/19 mai possibilité d'aller sur les plages du Débarquement A partir du 14, les balades à vélo, agrémentées de fréquentes côtes, nous ont fait visiter Saint-Lô et ses remparts, Coutances et sa cathédrale, Regnéville-sur-mer avec ses fours à chaux et ses musées. A Vire, visite d'une fabrique artisanale d'andouilles, spécialité locale, avec dégustation. Agréables virées aussi sur le chemin de halage de la Vire, entouré de vertes prairies où paissent de paisibles vaches laitières, avec la montée au point de vue des Roches de Ham et la dégustation d'un cidre local ; également une intéressante visite de la passe à poissons Claies de Vire (comptage des poissons migrateurs). Ces dames dans les côtes normandes Si la pluie nous a copieusement arrosés au début pour marquer la couleur locale, le temps s'est amélioré au fil des journées jusqu'à un beau soleil pour la dernière sortie du dimanche au viaduc de la Souleuvre (ouvrage ferroviaire de la ligne Caen-Vire, aujourd’hui disparue) où nous avons pu assister en pique-niquant à des sauts à l'élastique, finissant près de l'arrivée par un arrêt à l'hôtel (de ville) des Matignon de Torigni/ Vire. Lors d'une studieuse Assemblée Générale terminée par un montage rappelant l'histoire de notre association, un cadeau fut remis par Patrick Jean, actuel président de la Confrérie à l'Apôtre du 650, président d'honneur, avant un repas de gala qui réjouit tous les convives, ravis de ces quelques jours d'amitié vécus ensemble. Les confrères à Saint-Malo Page 9 Rencontres Une semaine dans la Dombes Texte et photos de Philippe Meyer Les flamants roses près de l’entrée du parc Les anciens de la Section Cyclotourisme du Club Sportif IBM de La Gaude L a Dombes ? il y a une faute d’orthographe ! Ce devrait être soit « les Dombes » ou « La Dombe ». Eh bien nenni ! Vous me ferez deux heures de consigne ! Que dit le Petit Larousse Illustré (éd 2002)? DOMBES n.f. ou n.f.pl., région argileuse du dép. de l’Ain. Parsemée d’étangs (pisciculture), la Dombes est aussi une terre d’élevage et de chasse. (Hab. Dombistes). Je vous fais grâce de Wikipédia mais pour vous « les » situer, cela s’étend du nord-est de la banlieue lyonnaise jusqu’à Bourg-enBresse.. C’est la Sologne lyonnaise, quoi. Mais que faisais-je là-bas ? Bonne question, voici un Bon Point. J’étais invité par les anciens de la section Cyclo du Club Sportif IBM de La Gaude, club que j’ai fondé en 1970 et dont j’ai été le Président jusqu’à ma mutation à Bordeaux en 1980. Ils se souviennent encore de moi et m’invitent à la semaine de cyclotourisme/découverte qu’ils organisent chaque année dans un lieu différent (l’an dernier, c’était à Millau).. Nous devions donc nous retrouver le dimanche soir 31 Mai à l’hôtel Chez Nous à 01120 Sainte Croix, un hôtel que je vous recommande pour la qualité de l’accueil et de sa cuisine ! Nous étions 23 dont un venait de la région parisienne, un autre de Stuttgart en Allemagne et moi de Bordeaux. Si vous regardez la photo ci-dessus, on se croirait au CIB vu l’âge des participants et la proportion de femmes ! Page 10 Le lundi on est allé au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes, à une vingtaine de kilomètres de Ste Croix par des petites routes tranquilles. Grosse différence avec notre Parc Ornithologique du Teich : de nombreuses volières renfermant des tas d’oiseaux exotiques en plus des résidents autochtones en toute liberté (cigognes, hérons, canards de toutes sortes). Connaissant mes aptitudes à la marche à pied, vous ne serez pas surpris que j’aie demandé et obtenu la permission de circuler dans le Parc avec mon tricycle (à noter que les employés du parc circulent bien, eux, à vélo). La première chose qui m’a surpris, c’est le nombre de groupes d’écoliers de classes primaires avec leurs moniteurs ; il y en avait partout ! Mais la seconde surprise c’était le nombre de monitrices voilées et en robes noires ! au moins une quinzaine. J’ai eu tout loisir de pédaler lentement dans les allées et de laisser mon tricycle quelques instants pour pénétrer dans les volières. Je ne passais certes pas inaperçu des enfants ! Le parc étant situé de part et d’autre d’un grand lac de 1km de long et de 100 à 200m de large, j’ai trouvé un bel arbre à l’autre bout à l’ombre duquel j’ai piqueniqué dans mon fauteuil roulant en admirant les cigognes, tadornes, colverts et autres virevolter au-dessus des eaux, décollant et amerrissant ou se perchant dans les arbres et nids. Un vrai régal ! Puis nous sommes rentrés au bercail par une autre série de petites routes calmes. Une variété de toucans Une autre curieuse variété de toucan L’île aux pélicans Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Rencontres La place centrale de Pérouges Le village médiéval de Pérouges (Photo Internet) Mardi, nous sommes allés piqueniquer au Vieux Pérouges (BPF) dont nous avons visité les ruelles en détail. Ville médiévale fortifiée très curieuse, bien entretenue pour le tourisme mais qui ne compte plus que 80 habitants permanents dans la vieille ville ! Par contre, boutiques souvenirs, antiquaires et restaurants à profusion ! Mercredi, nous avons filé direct à Bourg-en-Bresse par une départementale où heureusement il n’y avait pas trop de trafic motorisé, l’objectif étant de visiter l’abbaye royale de Brou tout à côté. Quelle merveille ! La finesse des sculptures ! Une curiosité encore : la plupart des gisants avaient un lévrier couché contre leurs pieds — la bouillotte de l’époque ? Jeudi nous avons fait un départ excentré de Poncin pour visiter les gorges de l’Ain que nous avons remontées rive gauche (la moins pentue) jusqu’à Thoirette. Au retour les costauds ont pris la rive droite qui comptait 500m de dénivelé en plus ! Vendredi, notre dernier jour, nous avons fait de la vraie grimpette : nous sommes partis de St Sorlin en Bugey pour aller voir la Chartreuse de Portes par le col du même nom à 1071m d’altitude. J’ai bien vu le col mais pas la chartreuse. Renseignement pris après, pour ne pas être dérangés dans leurs méditations, les moines se sont arrangés pour que leur chartreuse soit bien cachée et que la route qui y mène ne soit pas signalisée ! Au moins, ce jour-là, j’ai pu voir quelle était l’autonomie de ma batterie. Elle était presque épuisée en arrivant au col, mais j’ai mis la régénération (donc frein électrique) dans la descente et j’ai dégusté 12 km de descente très agréable à 10km/h sans user mes plaquettes de frein et en ayant rechargé la moitié de la batterie, ce qui était largement suffisant pour les côtes du Bugey (viticoles) qui me restaient à franchir pour revenir à ma voiture. Evidemment, tous les soirs, nous nous retrouvions tous à une grande table pour un repas excellent, le propriétaire de l’hôtel étant un chef renommé et les conversations allaient bon train comme dans toute réunion de cyclos. Ce fut une bonne semaine ! Brou — Les stalles du choeur Brou —- Deux gisants empilés Brou — Deux autres gisants empilés Le portail de l’abbaye royale de Brou Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Brou — Le cloître. Page 11 La vie du Club Echos du Peloton Vendredi 8 Mai. Nous sommes 10 au départ du Parc Bordelais afin de célébrer la victoire de 1945 : Ragnar, Eric, Claire, Clarisse, Jutta, Dominique, Patrick, Claudia, Momo et moi-même. Il a été décidé d’aller à Beychevelle ; le temps est incertain et le vent souffle. Nous nous dirigeons sur Macau en empruntant le chemin de Labarde. A Cantenac, Ragnar prend la petite route à gauche qui nous fait passer devant le château Kirwan, propriété du Consul du Danemark ; nous continuons à lutter contre le vent qui devient de plus en plus fort et nous avançons avec difficultés. Ragnar et Jutta décident alors que nous nous arrêterons pour déjeuner au port de Lamarque. Nous nous installons sur une table alors que Claire et Clarisse préfèrent s’assoir dans l’herbe au soleil. Le vent souffle toujours et nous transperce. La restauratrice nous accueille avec le sourire pour le café et nous regrettons amèrement de ne pas avoir demandé à déjeuner sur la terrasse. Le retour s’effectue sans incident. A l’arrivée mon compteur accuse 90 km bien sentis. (Monique Huet) 28/05 — Au moulin de Gornac nom : Laromet vient du fait que le lac se situe sur la limite des territoires des communes de LARoque et de OMET. L’accueil mitigé des gérants nous permet tout de même d’apprécier cette pause et le bon gâteau de Momo. Après la photo traditionnelle du groupe reconstitué, nous entreprenons un retour classique par la rive gauche, longeant au plus près la Garonne. Nombreuses seront les pauses crème solaire, ravitaillement en eau, attente à l’ombre des derniers. La chaleur est bien présente mais nous ne négligeons pas de faire un tour au parc Chavat : Celui-ci, classé depuis 2006, est caractérisé par son château, ex demeure de François Thévenot, grand entrepreneur de travaux du début du XXe siècle ; son château d’eau, conçu par Le Corbusier et sa sculpture « le mystère de la vie » de Ernesto Gazzeri . Puis à Arbanats, Henri nous entraîne immanquablement vers la fontaine de Sainte Radegonde qu’il adore commenter devant un public de Cibistes connaissant son histoire par cœur… Mais cela fait partie du charme de nos sorties. Autre tradition Bosc : le port de l’Esquillot et sa ferme exotique. Henri nous appâte avec ses promesses de glaces. Seuls nous emprunterons la piste pour rejoindre Créon et son petit café. Suit ensuite une superbe route sur le coteau, Capian, Soulignac. Nous avons déjà quitté nos vestes et coupe-vent, le soleil donne sur ces beaux vignobles et bosquets. Nous redescendons vers Escoussans et Hervé fait une courte pause pour passer embrasser sa fille, ses petits enfants et récupérer une fourchette oubliée. Nous rejoignons Arbis et entreprenons l’ascension vers le château de la Benauge. Là, un ensemble de bénévoles s’activent avec débroussailleuses et tondeuses autour de l’édifice. Comme l’un des objectifs est de nous mettre en jambe pour notre prochain Bordeaux-Sète, nous prenons la direction de Donzac et sa côte tant décriée. Bernard et moi grimpons consciencieusement pour finalement s’apercevoir qu’Hervé est resté en arrière pour un problème de déraillage. Nous avons donc été obligés de redescendre pour lui venir en aide : merci Hervé ! Pour finir, étant donné l’heure, nous optons pour effectuer une boucle supplémentaire par Terrey-de-Castel avant de rejoindre Omet puis le lac de Laromet où nous trouvons nos amis touristes attablés devant le petit restaurant. A noter que le 08/05 — Au port de Lamarque Page 12 © Phil Maze © Ragnar Johansson © Phil Maze Dimanche 10 Mai. Nous étions 11 à cette sortie : Hervé, Bernard J. et moi-même ayant pris le départ du parcours randonneur, Henri, Moutty, Momo, Annie, Nadine, Christophe, Claudia composant le groupe touriste et Gaston nous ayant rejoints après une matinée avec son club d’Eysines. Nous trois partons les premiers en suivant un circuit de ma composition que nous suivons à l’aide de mon GPS ; nous passons par Floirac, Bouliac et Carignan qui sont d’excellentes montées progressives pour nous mettre en forme. Nous rejoignons la route que nous connaissons bien, passant par Escorgeboeuf, Lignan puis Sadirac où © Henri Bosc par les divers membres du Club dont les noms figurent à la fin de chaque écho. 10/05 — Le CIB au lac de Laromet 10/05 — Moutty a besoin de fraîcheur ! Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Dimanche 17 Mai. Nous sommes 7 participants pour rallier Léogeats : Patrick, JeanYves, Chantal, Nadine, Momo, Christophe et moi-même. A Labrède, Nadine nous quitte pour aller vers d’autres horizons. A Saint Morillon, c’est au tour de Jean-Yves et Chantal de nous abandonner. Nous ne sommes donc plus que 4 pour Saint Michel de Rieufret, Landiras, Budos et Léogeats. Christophe qui hante le cimetière, nous amène au pied de l’escalier très étroit qui monte jusqu’au clocher de l’église, juste à côté de la cloche. A cette hauteur nous avons une très belle vue. Nous rentrons sous le soleil… après tout de même 128 km. (Monique Huet) Jeudi 28 Mai. La journée s'annonce belle ce jeudi à Latresne : Yves, Trikie, Henri, Michel, Patrick, Claudia, Alain, Jutta, Bernard sont au rendez-vous. Quelques habitués du jeudi sont absents car les épreuves des Bordeaux-Sète et randonnée de Saintes ont laissé des traces, en particulier Monique Huet victime d'une fracture de la rotule. Alain, pour sa part ayant fracassé son beau vélo neuf contre un piquet sur l'avenue Thiers lors du retour du jeudi précédent, a eu recours à un vieux vélo sportif Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Dimanche 31 Mai. Petit récit picaresque d'une randonnée Juttaresque (prononcez youtaresque). Nous sommes 5 au départ à Bacalan. Jutta est connectée aux satellites, Clarisse a la voix grave due à quelques microbes, Gaston est toujours tonitruant, Patrick est enjoué et votre copiste ne sait pas encore qu'il va l'être. On part et on oublie la photo de groupe, tss-tss, pas sérieux ça, manquerait plus que l'on oublie "de ne point être les plus malheureux". Vais-je vous décrire les lieux traversés ? Hé bien non ! car vous les connaissez mais les routes pour y parvenir furent nouvelles. Vous viendrez donc pour la prochaine, promis ? Vous apprendrez donc qu'un parcours Juttaresque est un circuit à "biscouettes". Jutta nous a concocté un cocktail « hautpenne-runeur » et elle enclenche son gépéhesse à partir de Cubzac. Perso je me serais déjà paumé avant, si si je l'ai déjà fait ! Après j'ai suivi, vu que je n'avais pas plié la carte comme il se doit dans son mica. Nous arrivons à la gare de Guîtres et là © Phil Maze 10/05 — Le château de Millet © Yves Sontag 10/05 — Crème solaire indispensable 31/05 — Cabane du résinier à Corbineau © Yves Sontag Jeudi 14 Mai. Nous ne sommes que 5 au rendez vous de Thouars : Alain, Patrick, Bernard L., Moutty, Claudia. Il est vrai que plusieurs cyclistes habituels sont partis dans diverses manifestations excentrées, Bordeaux-Sète en particulier. Nous décidons de nous déplacer à l'ancienne (sans GPS) et nous parvenons ainsi à rejoindre sans difficulté Rions via Villenave d'Ornon, Podensac et Cérons. Le temps menaçant nous épargne et nous trouvon s une table agréab le pour nous restaurer. Après le repas par contre c'est une bonne averse et une chute brutale de température qui refroidissent nos ardeurs. Direction Paillet où nous prenons un café revigorant pour un prix correct de 1,30 € dans l'établissement select qui y est installé. La pluie ayant cessé, nous attaquons la côte qui conduit à Villenave de Rions. Arrivés sur le plateau, c'est à vive allure que nous gagnons Créon où nous nous séparons, Patrick et Alain se dirigeant vers Lorient et Fargues pour Patrick, vers Pompignac et Ste Eulalie pour Alain, tandis que Claude, Monique et Bernard descendent la piste cyclable vers Latresne. (Alain Dubois) beaucoup moins confortable que le précédent mais plus léger et rapide. Départ en direction de St Caprais via la piste mais la route habituelle vers Cénac est totalement barrée par des travaux et nous empruntons 100 m plus loin la petite vallée du Rauzé qui se révèle moins abrupte mais plus longue. Au café de St Caprais, les dames commandent des capuccinos abondamment remplis de chantilly dans lesquels elles trempent des biscuits "régime" pour sauvegarder leur ligne. Michel nous laisse repartir vers Tabanac, remontée vers Capian par la vallée du ruisseau de Gaillardon, puis au bas de Capian remontée vers Gourd par la vallée du ruisseau de Lavergne. A Gourd, Trikie prend la direction de Targon où il sait trouver un banc près de l'étang et un bistro à proximité. Via Ladaux et Cantois nous gagnons le Moulin de Gornac où nous pique-niquons après avoir pris la pose pour Cartier-Bosc. Nous repartons vers Saint Brice via Coirac à la recherche d'un café qui malheureusement a tiré son rideau. Claude, pressée, prend directement la piste et nous parions pour savoir si elle le fera dans le bon sens. Arrêt à l'église de Daubèze puis aux ruines de Sallebruneau où le site connaît une affluence certaine en particulier le jardin "médiéval". Café chez l'Archange à Frontenac où, à notre grande déception, la patronne à la mini jupe mystérieuse est absente. Alain et Henri prennent la piste ombragée, les autres les routes pentues et ensoleillées mais tous se retrouvent à Créon où Alain et Patrick restent sur les hauteurs en direction de Salleboeuf tandis que Yves repart vers Langon et les autres vers Latresne. (Alain Dubois) 31/05 — Une sortie « Juttaresque » © Yves Sontag Nadine, Annie, Hervé et Bernard J. résisteront et rentreront sans attendre. Quelques uns choisiront de tenter le passage par la route inondable surnommée « la Louisiane ». Moutty trouvera amusant de tenter un passage au milieu d’une énorme flaque et s’immobilisera en plein milieu ne sachant pas comment s’en sortir : Quelle aventure ! Voilà qui clôture drôlement notre belle journée de 110 km. (Phil. Maze) © Phil Maze La vie du Club 31/05 — Guîtres et son train touristique Page 13 04/06 — Au départ gare de Lagardette © Phil Maze © Phil Maze © Phil Maze La vie du Club 04/06 — La splendide vue du Pain de Sucre 07/06 — L’église de Soulignac Un moment de détente, animé par l’effet du véhicule de Bernard sur les enfants du voisinage. Après avoir admiré le beau lavoir, datant de 1828, Dany et Claudia ont une pensée émue pour les générations de lavandières qui se sont appuyées sur ces pierres usées. Petit café et boissons fraîches au bar situé sur la place dont nous ne garderons pas un grand souvenir de l’accueil peu sympathique des tenanciers. Le retour est très pénible au vu de la chaleur ; la moindre parcelle d’ombre est exploitée pour une halte hydratation. Nous sommes trois à bien vouloir faire un détour jusqu’au château de Mille Secousses, très joli au milieu de son bois et de ses platanes séculaires. La pause chez Anatole est indispensable pour nous réhydrater. Ensuite le groupe se sépare : les uns rentrant vers Lagardette, d’autres par la route habituelle jusqu’à Bordeaux. Une très chaude mais belle balade de 110 km. (Phil. Maze) Jeudi 4 Juin. Six Cibistes se sont retrouvés au terminal tram de Lagardette : Patrick, Bernard et son cigare volant, Dany, Alain, Henri et moi-même. En manches courtes, nous sentons déjà que la journée sera plus que tiède. Yves, notre guide habituel est parti à Roland Garros, encourager nos tennismen français. La chaleur annoncée, nous donne envie de bord de l’eau et nous décidons d’aller à Bourg sur Gironde après un petit crochet par le Pain de Sucre. Pour le moment : direction Saint Vincent de Paul, par une route inhabituelle que nous fait découvrir Alain. En effet la circulation est trop dense, fermeture du pont Chaban Delmas oblige. Ce parcours nous balade par des pistes cyclables puis de petites routes bucoliques jusqu’à la gare d’Ambarès. Voilà une belle trouvaille qui mérite d’être conservée ! Petits cafés chez Anatole où nous retrouvons Claudia arrivée tardivement au rendez-vous. Nous repartons le long de l’eau jusqu’à Saint Gervais où nous admirons un moment l’église romane qui conserve de beaux restes malgré une rénovation quelque peu déformante. Arrivée sur la grand route peu après Marcamps ; Henri et Alain décident de rejoindre Bourg par les bords de Dordogne. Le reste de la troupe me suit pour emprunter une route joliment vallonnée : MaineBernard, Lansac, Tourteau, Bayon où nous faisons une pause ombre et ravitaillement en eau. Claudia souffre de la chaleur et une rasade d’eau fraîche sur sa tête est la bienvenue. Enfin, nous atteignons le Pain de Sucre et son superbe point de vue que Dany découvre pour la première fois. Nous redescendons à Bourg pour retrouver nos deux compères attablés à l‘ombre près du petit étang, au pied du château. Dimanche 7 Juin. Une très chaude journée en perspective a dû faire hésiter quelques Cibistes pour cette sortie dominicale bien ensoleillée : on a compté seulement 4 « Randonneurs », partis à 8h : Clarisse, Ragnar, Phil et Patrick, et 8 « touristes », partis à 8h30 du Pont de Pierre : Henri, Christophe, Claudia, Nadine, Gaston, Claire et Dany qui ne feront que la matinée, enfin Trikie qu'on retrouvera sur le lieu du piquenique. Les touristes partent à l'allure des randonneurs le long de la Garonne, ce qui n'est pas du goût d'Henri et surtout de Nadine qui est rapidement à la traîne avec son tricycle couché ; le vif échange qui s'ensuit met à peu près les choses en ordre pour la suite du programme. Le groupe de 6 cyclos monte prendre le 04/06 — L’église de Saint Gervais Page 14 © Phil Maze © Phil Maze © Phil Maze Gaston, qui est connu des membres de cette asso de cheminots, nous promène le long des wagons. Patrick est "chez lui" et nous détaille par le menu les aiguillages et les caractéristiques des matériels roulants. Tiens justement, causons menu et allons déjeuner à la cale du port. Une table nous tend ses bancs et nous voilà enfin silencieux. Le dessert dégusté, des questions techniques sont posées, Gaston et Patrick docteurs honoris-causa de mécaniques diverses et tournantes vont expliquer, par l'exemple et sur le pré, la salade de pignons et la fricassée de roulettes. Étonnement et surprise de ces dames. Bref, pour Murol, après tous ces conseils, je connais un vélo qui va passer chez Décat' avant de partir. Ce sera plus raisonnable, vu la densité de vélocistes au km carré chez les rustiques locaux. Vent debout, nous relançons nos manivelles. Les départementales sont oubliées au profit des petites communales et autres vicinales. Vous l'avez compris, nous faisons le tour des propriétés ! Les heures de jour sont longues autant en profiter, on rentrera au phare et si le brouillard tombe, hé bien on écoutera la corne de brume ! Une pause café à Libourne, qui, ma foi, est la bienvenue, en plus c'est Jutta qui régale (un peu en avance pour son anniversaire). Intuition féminine ? Sa roue arrière crève sur un tesson de verre à 10 m du café : Patrick, un cours de mécanique s'impose ! Pour conclure, coup de pompe et c'est reparti. Le retour sera sans incident, juste le vent dans le nez et quelques bosses du côté de Tresses. Ma foi une bien belle pédalée réglée comme du papier musique grâce à une maîtrise éclairée des outils modernes. (Luc Peyraut) 04/06 — Le château de Mille Secousses 07/06 — Le groupe reconstitué Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 La vie du Club neurs ayant effectué une vingtaine de kilomètres supplémentaires. (Henri Bosc) © Phil Maze 07/06 — La gourmandise légendaire d’Henri © Henri Bosc Dimanche 14 Juin. Une bonne partie des plus actifs des Cibistes s'étant excentrée en Auvergne pour une semaine à Murol, il ne fallait pas s'attendre à une forte participation pour la sortie à destination de SaintChristophe-des-Bardes, d'autant que la météo ne prévoyait pas une journée de très beau temps. C'est ainsi qu'à 8h30 au Pont de Pierre il y a seulement 4 cyclos : Henri, Momo, Patrick et Michel T. C'est Patrick qui sera notre capitaine de route pour nous conduire sur un parcours-détente unanimement souhaité. Nous prenons donc la piste cyclable Lapébie jusqu'à Créon où je suis seul à consommer le café après être passé à la boulangerie me munir de pain frais pour le pique-nique. Michel nous a quittés à peine quelques kilomètres après Latresne. Nous continuons sur la piste en direction de Sauveterre. Patrick, qui roule naturellement à une allure plus élevée, s'avance souvent comme d'habitude et nous attend plus loin. Au niveau de Daignac il nous fait emprunter la D122 qui par Guillac (église Saint-Seurin, 11e siècle, avec sa Croix des Morts du 16e siècle) et par Lugaignac (église Saint-Martin, fin 12e siècle) nous amène à Branne. Nous traversons la Dordogne et nous 07/06 — La chaleur incite à la sieste ! 14/06 — Petit groupe au départ © Henri Bosc ous avons suivi un circuit GPS concocté par mes soins qui, passé Floirac, nous a fait faire l’ascension de la côte de Carignan qui a eu le don de calmer mes ardeurs. Mes compagnons, bien élevés, m’ont attendu gentiment au sommet. Belle redescente que j’adore vers Escorgeboeuf, Lignan puis Sadirac et enfin Saint Caprais où nous avons nous aussi pris un petit café. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’Est en plongeant jusqu’à Lubert, au milieu de la forêt : descendre est grisant, dans la forêt c’est encore mieux car il faisait bon. Nous avons suivi la petite vallée du ruisseau de Lubert puis celle du Gaillardon. La route est plaisante, peu fréquentée, fraîche : nous avons savouré notre bien-être. Ont suivi Capian et Soulignac où nous avons découvert la petite église romane, remarquable de simplicité. Un peu plus loin ce fut Escoussans puis la descente vers Cadillac où nous avons traversé le pont Eiffel. C’est à ce moment que nous avons retrouvé le groupe des touristes ou du moins ce qu’il en restait. Pour ma part, la perte des troupes par son capitaine ne m’a pas convaincu : Tout d’abord il ne peut y avoir qu’un capitaine de route. Était-ce Claudia ou Gaston ? Claudia est une apprentie qui s’essaye à l’utilisation du GPS et qui ne doit pas se décourager ! Ce n’est pas facile et cela réclame un minimum d’indulgence. Je pense que les touristes auraient dû suivre leur capitaine ou au moins l’attendre. (Phil. Maze) © Phil Maze N 14/06 — Momo sur le pont de Libourne © Henri Bosc café à Saint-Caprais par le chemin habituel le plus direct passant par Camblanes. Devant l'église Sainte Eulalie (reconstruite à la fin du 15e siècle sur des fondations du 9e siècle), Henri montre à Dany la plaque commémorative rappelant le terrible incendie provoqué par les soldats du gouverneur de Guyenne où périrent sous la Fronde en 1649 les villageois qui s'étaient réfugiés dans le clocher (reconstruit en 1864). Après la pause-café, nous prenons la direction de Langoiran où nous descendons par Tabanac. Comme prévu, Nadine nous quitte pour un itinéraire plus court à sa convenance. A l'initiative de nos capitaines de route, Claudia et Gaston, nous continuons sur la D10 où nous croisons un engin de couleur verte semblable à celui de Bernard L. Nous prenons à droite après Paillet une toute petite route qui nous amène directement à Rions. Alors qu'avec Christophe nous hésitions à nous engager dans la descente caillouteuse qui y donne accès et que Gaston nous attend, Claudia s'est avancée et nous ne la retrouvons pas dans cette cité médiévale que j'arpente à sa recherche, admirant au passage les restes des tours et remparts, les contacts téléphoniques ayant été infructueux. Comme l'a fait remarquer Gaston, un capitaine de route qui n'attend pas ses troupes et perd 75% de ses effectifs, cela fait quand même désordre ! Nous repartons donc sans Claudia sur une petite route qui nous ramène à la grande pour rejoindre la proche bastide de Cadillac (dominée par le château des ducs d'Epernon) où nous passons le pont sur la Garonne. Juste après, nous avons l'agréable surprise de retrouver nos amis randonneurs avec lesquels par Cerons et encore des petites routes repérées par Ragnar, nous atteignons ensemble le port de Barsac, où nous attendent Trikie et … Claudia, déjà installés bien à l'ombre au bord de l'eau. Nous prenons notre temps pour pique-niquer, sous une brise bien agréable, car la chaleur doit dépasser les 30°. Il nous faut quand même repartir alors que je ferais bien une bonne sieste sur place. Le bar de Barsac étant fermé, nous poussons jusqu’à Podensac au restaurant chez Charlotte pour prendre la boisson de notre choix (pour ma part un monumental « café gourmand »). Le retour se fait par le parcours habituel, sans pénétrer cette fois dans le parc Chavat. A Arbanats, arrêt à l'ombre devant l'église Saint-Hippolyte (15e siècle), tandis que je descends montrer à Ragnar la fontaine Sainte Radegonde dont on connaît bien l'histoire liée à Clovis. A noter un petit miracle de la sainte : tandis que je n'arrivais pas à me débarrasser d'un bruyant corps étranger bloqué sous mon garde-boue avant, tout est redevenu normal au retour de la fontaine. On se sépare à Cadaujac près du port de l'Esquillot après cette caniculaire journée proche pour moi des 100 km, les randon- 14/06 — Pique-nique avec deux salamandres Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015 Page 15 Mementos et divers Jeudi 18 Juin. Nous ne sommes que 8 réservistes à Thouars puisque les champions titulaires sont en Auvergne à Murol où ils ♦ Moutty a fait une chute lors du week-end à Saintes organisé pour la Pentecôte. Bilan : fracture de la rotule et immobilisation de 45 jours avec port d’une attelle. Souhaitons lui bon rétablissement et de temps en temps, un petit coup de fil pour prendre de ses nouvelles. ♦ Eric Leroy s’est fracturé le poignet en chutant au cours d’une sortie en rollers dont il est un fan, ce qui l’empêche du coup de faire du vélo ! Souhaitons-lui aussi un prompt rétablissement. Destinataire : enchaînent les dénivelés. La journée s'annonçant chaude, nous prenons la direction du lac d'Hostens sous la conduite d'Henri qui nous fait déguster le bon air de Villenave d'Ornon jusqu'à Léognan, pour éviter les côtes nous assure t'il et aussi parce que les vignes diffusent largement des pesticides. Il y a donc Patrick, Alain, Henri, Eliane (une revenante ancienne du club qui a un bon coup de pédale) Jocy, Michel T, Dany et bien sur Bernard L dit l'ermite dans son suppomobile . Nous prenons le café à Labrède offert par Dany qui nous désaltèrera toute la journée pour fêter son nouveau vélo Berthoud. Michel nous quitte alors comme souvent ainsi que, quelques kilomètres plus loin, Henri qui a des obligations l'après midi. La piste vers Hostens est agréable, ombragée, sans dénivelés, large et nous filons d'un bon train jusqu'à St Magne où Eliane nous quitte à son tour. Arrivés à Hostens, nous piqueniquons au milieu des scolaires de tous âges qui ont envahi les lieux. Pour sacrifier à une tradition bien établie par notre ami Claude Ferrand-Blazer, Alain prend un bain. Retour ensuite après le café, encore offert par Dany, sous les nuages par Saint Magne, Saucats (où nous visitons le monument de la ferme de Richemont,) et dispersion des troupes à Léognan. Henri nous ayant quittés à mi-journée nous n'avons pas eu droit à l'habituelle remarque: « nous ne sommes pas si malheureux que ça! » mais elle était avérée. (Alain Dubois) Et Steve Abraham, où en est-il ? © Henri Bosc nous dirigeons vers Saint-Emilion que nous éviterons pour gagner Saint-Christophe par de petites routes. Nous n'avons eu jusqu'ici à monter aucune côte digne de ce nom, sauf pour atteindre aux alentours de midi notre destination, avec un peu plus de cinquante kilomètres au compteur. Quelques gouttes nous ont surpris en fin de matinée où nous avons trouvé la chaussée bien mouillée ; il se met un peu à pleuvoir à notre arrivée, tandis que se prépare le vin d'honneur clôturant les randonnées du matin où la cinquantaine de participants aurait eu à subir des averses. Nous avons un peu de mal pour nous faire inscrire mais pas pour le pot suivant de brefs discours, avec un délicieux punch accompagné d'un large choix de petits fours. A la demande d'Henri, on nous met gentiment une table dans une pièce attenante au local où avait lieu le repas en commun ; nous pourrons confortablement y manger notre pique-nique et prendre le café en compagnie de deux charmantes dames de SaintLouis-de Montferrand. Il nous faut cependant repartir par bien sûr un itinéraire différent de celui de l'aller : nous passons à Saint-Emilion et descendons sur Libourne où nous admirons la magnifique décoration de fleurs qui embellit le pont sur la Dordogne. Après une courte averse, nous aurons droit à une arrivée progressive du soleil. Nous tournons vers Génissac, puis passons par Arveyres et Saint-Germain-duPuch avec comme intention de rejoindre Créon par la D20 pour bénéficier du retour décontracté qu'offre la piste en légère descente. Auparavant il nous faudra grimper de bonnes côtes pour y parvenir ; Patrick nous a quittés au carrefour D20/ D936 et avec Momo on s'offre dans une crêperie à Créon une longue pause-détente agrémentée d'un pichet de cidre doux. On rentrera ensuite tranquillement par la piste. Merci à Patrick pour son itinéraire, totalisant en tout 120 km, qui nous a parfaitement convenu. (Henri Bosc) 18/06 — Ils ont répondus à l’Appel Steve s’est bien remis de sa cheville cassée dans un accident et la forme lui revient avec la pratique. Rappelons qu’il roule tous les jours, sans jour de repos. Les jours plus longs et le temps plus chaud lui ont permis de faire des étapes journalières de 16 heures allant jusqu’à 400 km. Le 22 Juin, 173e jour depuis son départ le 1er Janvier, il en était à L’humour de Johnny Helms 43.795 km Anniversaires En Juillet nous lèverons nos verres à la santé et la prospérité de : 8 Marcel Auroux 8 Eric Leroy En Août ce sera le tour de : 13 Christophe Halbout 19 Monique Huet Bon anniversaire et bonne route à toutes et à tous ! « On a lâché le Roi de la Montagne » Page 16 Le CIBiste N°333 - Juillet-Août 2015
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