N° 6 DEC 76 JANVIER 77 MENSUEL LES GONSEaUENGES SANS SUPPRIMER LES GAUSES ON NE SUPPRIME PAS LE PROFIT AVEC DES AMENDES . O N NE SUPPRIME PAS LES ACCIDENTS DU TRAVAIL A V E C DES JUGES ROUGES ON NE SUPPRIME PAS LE VIOL PAR LES ASSISES . O N NE SUPPRIME PAS L E VOL PAR L A PRISON ON NE LAVE PAS LE PRIX : 1F 50 Souvent les gens constatent : « L a justice n'est pas la même pour tous». « Il y a deux poids, deux mesures : pour le riche et pour le pauvre, le patron et l'ouvrier, l'homme et la femme.» Or, depuis un an, la justice essaie de se redonner une apparence égalitaire : elle met un patron en prison (quel scandale ce fut), poursuit quelque spéculateur. Elle prononce aussi plusieurs peines de mort. Justice de riche ou justice plus égalitaire, justice impitoyable, qu'est-ce que cela peut changer? Rien. En fait, pour nous, cette justice «plus juste» est une mystification : elle est comparable à cette médecine qui sans cesse bourre de médicaments, mais jamais ne résoud la cause de la maladie, jamais ne la supprime. C'est ime constatation : J A M A I S la peine exemplaire et le jugement impitoyable n'ont eu d'effet dissuasif. De ce point de vue là, préventif ou curatif, la justice ne sert à rien. Sa véritable fonction est toute autre : laisser croire en l'existence de normes, de références, d'une morale éternelle et objective, d'un ordre social immuable qui les fonde afin de persuader quiconque qu'il n'est d'autre solution que de s'y plier. En la circonstance ces valeurs sont : propriété, argent, travail salarié, famille, autorité. Or, précisément, l'origine des transgressions, quelles qu'elles soient, ont leur cause dans cet ordre-là, dans la logique des frustrations qu'il occasioime, les révoltes refoulées qu'il sécrète, les actes irrationnels que sa terrible rationalité engendre. Quand une société a besoin de l'irresponsabilité pour asseoir son pouvoir, qu'elle fait de l'homme une machine à produire et à consommer, qu'elle pousse à la délégation des responsabilités, qu'elle enferme les hommes dans un ghetto continuel (de classe, de race, de sexe), elle est mal venue de leur faire endosser ensuite la responsabilité de cet état de chose. Il est clair que tout renforcement des institutions autoritaires est absolument contradictoire avec l'épanouissement des êtres humains, leur équilibre. C'est cet état de chose qu'il faut supprimer et c'est pour cela que nous disons : « On ne supprime pas les conséquences sans supprimer les causes ». ON NE SUPPRIME PAS L E VOL PAR LA PRISON Par exemple on peut coutmoer a naectre les vxrfenrs tant qu'on veut en pnson au nom de la propriété : s'ils volent c'est aussi au nom de la propriété. Parce qu'ils ne possèdent que leur force de travail qui ne vaut rien si elle n'est pas vendue à quelqu'un qui, lui, possède tous les moyens de la rentabiliser à son profit. Le travail salarié, l'hoimête travail, le «travail rédempteur» (dit-on) dont l'expression juridique peut être la propriété privée ou d'état, constitue en soi un marché de dupe entre celui qui possède et commande et celui qui n'a rien et subit : c'est un vol! Cette affiche mum i franco 10 affiches peut de port 5 F. •'LA être commandée au journal au prix mim l de : ' 50 affiches 20 F. .' 100 affiches W K S O U V E R A I N E T E DE L'OPINION P U B L I Q U E " ? Quaid on entend de la bouche d'un journaliste : •dinalement pour le maintien ou l'abolition de la peine de mort, c'est toujours l'opinion publique qui d é c i d e » . . . Cela prête s i n g u l i è r e m e n t à sourire... Surtout quond. en conclusion d'un reportage sur les c o n d o m n é s à lo chaise é l e c t r i q u e aux USA, ce même journaliste, Julien BESANCON témoin objectif de son temps comme il se doit, vient de dire ; « H fout sons doute pour l'opinion a m é r i c a i n e qu'une t ê t e tombe, pour savoir si oui ou non, elle est pour la peine de mort. » Surtout quand, après l'arrestation de Potrick Henry, Roger G I C K E L ouvre le journal t é l é v i s é , lo mine potibuloire, l'oir terrorisé en d é c l a rent : Lo France o peur, commentaires occompognont les imoges du monstre qui se coche sous tes oirs de monsieur tout le monde, et les porents réclomcmt lo guillotine pour leur fils. Surtout quond, le journal L e Meilleur, ovec ses arguments veridiques du moment qu'ils sont scandoleux, bombarde, à l'aide de titres songlants et de photos la fameuse «opinion publique» de slogans tels que: «Pourquoi ne pas e x é c u t e r Horneich». Surtout quand, Poris Match y vo de son article de trois pages "objectif et d o c u m e n t é " sur le <i p é n i b l e dilemne », photos de guillotine et bourreau à l'oppui. A p r è s avoir fermé leurs transistors, plié leurs jouriioux, lecteurs et spectoteurs s'en vont, en toute " r e s p o n s a b i l i t é et conscience", d r a p é s de leur impuissance a p p e l é e h o n n ê t e t é , exercer leur "souver o i n e t é " de juré dons l'ombre des juges d'assises, et prononcer des sentences de mort. D'une é m i s s i o n d'où ils ressortent du moins informés, toujours p e r s u a d é s , Os deviennent la pâture des SOFRES et IFOP, boites a g r é é s de sondoges, c h a r g é e s de prendre la température d e j è f i x é e , afin que le geste divin du p r é s i d e n t vienne en toute quiétude porochever cette belle oeuvre. Alors journalistes, vous qui avez l'habitude de parler pour ne rien dire, de montrer pour ne rien prouver, qu'est ce que l'OPINION PUBLlffiiE ? Quand on connaît la vie d'abruti qu'il faut mener pour simplement survivre, dans un monde où les images publicitaires allèchent sans cesse et font de la consommation, du bien être solvable le critère du standing, i l ne faut pas être surpris que le «vol» existe. Le contraire serait étonnant : que personne ne v.euille refuser ou fuir la perspective d'une existence grise culminant sur une soixantaine usée et grise, à moins qu'en cours de route un «accident» de travail n'y mette fin. Car avec le travail on rencontre aussi la mort. Mais pour cacher cette réalité, une bonne démagogie consiste à dire que la responsabilité en incombe à quelques mauvais patrons... et à quelques mauvais juges si ces patrons ne sont pas plus souvent punis. Là aussi cela permet de ne rien toucher au mode de production, de conserver cadences et pouvoirs et de canaliser la colère sur un bouc-émissaire. Car le condamné est toujours un bouc-émissaire, fut-il patron. Tant que ce rapport aliéné à l'activité humaine ne sera pas changé, nous dirons cette vérité : qu'on ne supprime pas le vol par la prison. Quant aux amendes, qui de temps en temps, sont prononcées contre des patrons, elles ne changent rien au profit : elles sont prévues dans le calcul de la marge bénéficiaire, donc calculées dans ce qu'il faut extorquer de plus-value sur le dos du travailleur. Finalement, c'est le dernier qui la paye. Que l'on supprime la propriété et le salariat. SriTE DE LA PAGE V 1 . . . M LE M O L P A R L E S ASSISES Lorsque nous parlons de ce rapport de l'individu à la vie sociale, donc à lui même, à ses désirs et à son corps, le tout n'étant pas découpable en tranches, notre analyse et re combat sont totalement à l'opposé, puisque mettant en cause les institutions, de qui en font des problèmes séparés et font appel à ces institutions pour les «résoudre». On a vu aussi des mouvements de femmes réformatrices demander aux juridictions criminelles de se saisir du cas des «violeurs», quitte ensuite à regretter en toute bonne hypocrisie les lourdes peines prononcées. Et parler à cette occasion du «mâle conquérant» confine au ridicule : car le «mâle» n'a précisemment rien de conquérant, beaucoup moins en l'occurence que le juge ou le notable juré à qui on le livTe. C'est beaucoup de contradictions tout cela. Le refoulement des besoins, le sacrifice des passions organisé par une société d'encadrement, la misère affective et sexuelle entretenue par le travail, le racisme, l'éducation, la morale du mariage et de la famille, tout cela n'est pas un problème de justice ou de loi : au contraire ces institutions les protègent. C'est contre cela et contre elles qu'il faut se battre. L a femme objet des images et de la réalité est l'argument clef pour parler de la société mâle. Mais la femme objet n'existe que vis à vis de l'homme lui aussi objet. Comme producteur, comme être humain i l lui a fallu subir aussi maints \iols de sa personnalité, et la femme nue des affiches publicitaires c'est aussi la projection de toutes les frustrations que depuis l'enfance la société lui impose. Mais aujourd'hui les esclaves s'entredévorent au lieu de lutter contre leur maître qui n'est ni homme ni femme, mais capital. Dès lors cinq ans de prison pour résoudre le problème de la misère sexuelle et la taule comme moyen de hbération, c'est le jeu du pouvoir, pas le nôtre. nt opposés i h peine de ::r«aaK rendre compte que ie mécanisme du deht et celui de la conda.—-i:;:-. t = : i : : aad qni le sanctioime est exactement le même que ceux auquels ils appiaucussen; pou: .es autres circonstances. Et c'est encore jouer au Ponce-Pilate qu'ensuite se désolidariser des mécanismes des pouvoirs juridicaux-moraux dont ils ont justifié, par leur exigence, l'existence : i l ne sert à rien de dire «on a quand même pas voulu ça» quand on l'a voulu, même par inconscience, par légèreté. Nous disons, nous, que la société d'argent, de classe, de police qui s'érige par le biais de représentants et de corps constitué, élus ou pas, en détentrice de normes intangibles et s'arroge le droit de dire ce qui est bien ou pas (ce qu'elle fait, elle, étant le bien), c'est un tout. Et nous disons que le droit de donner la mort froidement, pour rien, sinon pour conforter l'image de son pouvoir, est contenu dans tous ses mécanismes légaux. En ne luttant pas contre eux, dans tous les cas, on se rend complice de leur manifestation la plus extrême. On ne lave pas le sang avec du sang. Et l'Etat Providence ne lave pas le sang de ses guerres légales, des morts légales du travail, des suicides et des désespoirs légaux par le meurtre légal d'un être qu'il a grandement contribué à fabriquer. C'est bien pour cela que, lançant une campagne contre la peine de mort, nous avons voulu clarifier le sens d'un combat qui porte sur la définition même de la société. Horneicti et Relier D a n s le bâtiment o n tombe et o n se tue... A chaque c a t é g o r i e de t r a v a i l , sa c a t é g o r i e de m o r t . D e plus en plus d'accidents du travail, des suicides t r è s nombreux dans les prisons, des cas f r é q u e n t s dans l'enseignement... C e l a n ' é m e u t personne. L a société n ' e n est pas à u n i n d i v i d u près donc à une mort p r è s . P o u r ne pas voir le p r o b l è m e général, k fait que ces morts, l'une comme l'autre sont l a c o n s é q u e n c e d'une organisation de l a vie c o n ç u e uniquement sur l a r e n t a b i l i t é et le profit, chaque fois, cela est p r é s e n t é comme des cas particuliers. Q u a n d u n ouvrier tombe d ' u n é c h a f a u d a g e : o n parle de maladresse; de m ê m e quand une enseignante se suicide, on palabre sur le manque de f o r m a t i o n p é d a g o g i q u e . . . E t dans ce grand concert, les syndicats d'enseignants ( S G E N - S N E - S U P - Ecole E m a n c i p é e ) en profitent p o u r balancer leurs revendications catégorielles : titularisation des m a î t r e s auxiliaires - plus de notions é d u c a t i ves pour les professeurs. T o u t cela p o u r ne v o i r que l ' é v é n e m e n t en soi, en donner une explication c i r c o n s t a n c i é e , car quand le fait est e x p l i q u é , c o m m e n t é , i l est de suite a c c e p t é et assimilé, et tout le monde se ferme les yeux, r e p l o n g é dans le train-train quotidien, sur les v é r i t a b l e s problèmes. M a l a i s e de l'enseignante ? C o m m e n t , a v e c tout ce q u i se dit et s'écrit l ' i d é o l o g i e que transporte l ' é c o l e , u n enseignant peut-il ê t r e à l'aise dans sa fonction ? Il y a toujours pour l'enseignant, quelles que soient les m é t h o d e s e m p l o y é e s ( p é d a g o g i e freinet - p é d a g o g i e classique ) une contradict i o n à se retrouver devant u n groupe d'enfants, avec le devoir de leur faire ingurgiter des notions dont ils n ' o n t fondamentalement rien à faire, de leur mettre dans l a tête au j o u r le j o u r les critères de l a société. A p r è s avoir reconnu, comme beaucoup de gauchistes le font, que l ' é c o l e est faite pour reproduire l ' i d é o l o g i e dominante, forme les enfants en vue d'une r e n t a b i l i t é future, en fonction de l a morale é t a b l i e , o n se rend compte aussi que le principe m ê m e de l'école n ' a pas sa raison d ' ê t r e : les connaissances rh#>oriniw«c « nratiaues Dourraient très bien se # • • • • • • • • # • • • 1 transmettre à mesure que l'enfant y trouve i m i n t é r ê t , sans passer par une institution telle que l'école (ou l a famille qui marche avec) dans laquelle l ' i n d i v i d u aie': exerce u n p o u v o i r sur l ' i n d i v i d u «e^ n est donc i i w w i W r c o n s d a c de se i r a n c r a «BENEFICIE» DE L A GR.ACE P R E S I D E N T I E L L E . . . . suicides D a n s l'Enseignement, o n se suicide. ONT Mors, comme le glaive est passé à coté de îem tete (pas très loin, mais à coté, heureusement; merci pour eux, puisqu'il'parait que c'est une fleur qu'on leur fait) chacun, pour compenser use et abuse de la balance. Et on pèse et on soupèse, et on r e p è s e . . Et on se demande si vraiment Giscard a bien pesé, si il avait tous les éléments, si les poids étaient justes, etc::: On en vient, quand on uoulait la mort de ces deux hommes, à trouver que ce pouvoir du président d'arrêter le glaive est abusif, alors qu'on avait si bien, si minutieusement pesé et fûgé... (les lignes de la dépêche du midi regorgent de cette rancoeur). ^lient, pour les autres, qui sont pour mon "imu cettmms cas", à trôuces àe foiàs ^ iustifient l'éxé- -ice ie* mètres... . . . :ans i Les p r o f s , modernistes, q . nt p o u v o i r faire un travail poBtique à i .... . ; .^r de cette institution, q u i croient avoir une mission a u p r è s des enfants, être moins oppressifs et autoritaires avec eux, ne font que se trouver un a l i b i ; plus o u moins consciemment, p o u r conserver leur place et leur c o n f o n . A l ' é c o l e , dans l a mesure o ù i l existe u n groupe qui d é t i e n t le savoir (les profs) face à un groupe d é p e n d a n t (les élèves) dans l a mesure o ù les enfants ont a d o p t é progressivement les critères de leurs parents, toutes les relations ne peuvent ê t r e que des relations d ' a u t o r i t é , m ê m e si elles passent, de l a m é t h o d e gendarme des écoles d'antan, à l a m é t h o d e copain-copain des écoles modernes. L a société dans son ensemble s'assoie donc, aussi, sur l a f o n a i o n sociale d u prof, et l a seule solution, pour ne pas, face à ces contradictions, se suicider physiquement, c'est d ' y voir clair sur le r ô l e j o u é . E t comme face à n ' i m p o r t e quel r ô l e que l a société nous fait jouer de le refuser, de le f o û t r e en Tair avec l ' i n s t i t u t i o n q u i l'engendre. .om ceux q/ei sont contre k pemr àe • M t . i être camtem smes restriction ^imei le pre l ' e s t pas mrTivé. c'est à dire l'éxécution, même si on le doit au droit le plus horrible, ie droit de tuer ou non... Et pourtant : Au delà du soulagement incotUesi-.^ table çfii en découle pour nous à Toulouse, nous refmsioms à imaginer et à supporter une chose pareille, quoi de plus abhérrant que cet arbitraire ? Arbitraire du droit de grâce sans explications. Ridicule de ce qui se pre'tend plus réfléchi et plus juste, décision d'un jury et des juges... «Christian Ranucci, était-il vraiment plus méchant que Joseph Keiler, ou que Marcellin Horneich ? C'est une petite fille qu'il a tué ; Ah bon I mais les circonstances ? et puis qu'auraient donc fait les autres dans le même cas ? et lui, avec les auto-stoppeurs, qu'est ce qu'il aurait fait ? Et Patrick Henry lui, qu'est ce qu'il aurait fait, si et si, et si ? et ont ils eu la même mère, la même éducation ? la même enfance, les même avatars amoureux, etc... etc...» si on veut peser, pesons,pesons... Qu'est ce qu'il en sort ? à chaque fois, ce que la société veut qu'il en sorte : la justification de ce qu'elle a déjà décidé... Aucun meurtre, ni ceux qu'on appelle crime odieux, ni ceux qu'on appelle juste châtiment ne peut se justifier ni trouver de "circonstance atténuante" et une société dans laquelle se produisent de tels actes en a encore moins. Ne les cherchons donc pas, nous ne tomberons pas dans le piège d'une fausse recherche de justice qui permet d'accepter une éxecution grâce à la "clémence" précédente. Aux prochains procès, (pensons à Patrick Henry) les tueurs risquent de se décjiainer, et les juges de toutes sortes, pleins de bonne conscience en pensant à la reconnaissance e'ternelle que leur doivent Horneich et Keller, risquent de leur donner satisfaction, pour faire sérieux, un milligramme par c i , un milligramme par là, toujours la balance en auant... Comme pour le droit de tuer, refusons et luttons contre le droit de juger.! ce vent g l a c é qui nous vient de ileurope... On la a parfois reproché à B a s t a de trop i n s i s t e r sur r é p r e s s i o n . Pourquoi le f a i s o n s nous ? N o u s serions tenté de répondre laconiquement : parceque l a r é p r e s s i o n e x i s t e et q u ' e l l e e s t souvent exerc é e à titre d ' e s s a i sur l e s m i l i e u x " l i b e r t a i r e s " . B a s ta se fit l'écho de quelques machinations s u i v i e s d ' a t tentats et a souvent rappelé des a f f a i r e s qui sont très s i g n i f i c a t i v e s des n o u v e l l e s p r o c é d u r e s que teste la j u s t i c e actuellement : comme c e l l e u t i l i s é e contre l e s i n c u l p é s du G A R I . Or le s i l e n c e est quasi général à ce sujet. C e t t e r é p r e s s i o n qui e x i s t e ne peut s ' e x e r c e r p l e i nement que dans un c e r t a i n rapport de force favorable à l ' E t a t . C ' e s t bien c e l a q u ' i l s ' a g i t de renverser, et l ' i n f o r m a t i o n , le répondant par rapport a ce qui e s t s u bi y contribue en s i g n a l a n t que rien de c e que tentera le pouvoir ne b é n é f i c i e r a de c e s i l e n c e qui l'arrange tant. C ' e s t donc un c h o i x t a c t i q u e . M a i s c ' e s t a u s s i à un niveau plus g l o b a l que nous posons le problème. C e t t e r é p r e s s i o n qui peut sembler c i r c o n s c r i t e , r e s t r e i n t e , est liée à l ' é v o l u t i o n s u i v i e par l e s E t a t s e u ropéens en c e s temps d ' i n c e r t i t u d e ; tendance à un con t r ô l e de plus en p l u s t o t a l i t a i r e des p o p u l a t i o n s , avec comme moyen une t e c h n o l o g i e très p o u s s é e , (informat i q u e , a u d i o - v i s u e l ) . C e c i a d'énormes i m p l i c a t i o n s pra tiques et indique clairement qu'un c e r t a i n 'mouvement d o i t changer d ' a t t i t u d e en sortant de son omorphisme actuel. LES ANNEES QUI VIENNENT Ces - derniers m o i s sent r i c h e s de d é m o n s t r a t i o n . le 10 novembre, le c o n s e i l de l ' E u r o p e réuni à St- rasbourg r a t i f i e une c o n v e n t i o n d ' a s s i s t a n c e interna- t i o n a l e contre le terrorisme. = . -- :;.-esse sigr>ole i e c c ' e * ce lo' en : i :- ; : ; - oKioti «e *a w»o<>e<-»ce. • - i ô novembre, le rapport Chovanon est d é p o s é c h e z R. B a r r e , rapport qui détermine le rôle de la p r è s se dans p l u s i e u r s c a s , dont c e l u i d e s ' m a n i f e s t a t i o n s ' et des ' é m e u t e s ' . E n f i n , pour la première f o i s , l a d é l a t i o n e s t i n s t i tuée comme p r i n c i p e . V i s a v i s de s a p r é v e n t i o n , les moyens sont sans limites L e s 13 et 14 novembre, " l ' A u r o r e " informa q u ' é t a i t en d i s c u s s i o n une proposition qui donnait à , l a p o l i c e tout pouvoir sur l a d é s i g n a t i o n des coupobtes par a n t i c i p a t i o n . C e t t e mesure permettrait, comme le d i t l'Aurore " d e ne p l u s attendre un début d'execotiftn pour i n t e r v e n i r sans la crainte de voir leurs c l i e n t s r e l â c h é s , foute de p r e u v e s " . A i n s i , même " f a u t e dé p r e u v e " , l ' i n c u l p a t i o n serait assurée a i n s i que l'irrc a r c é r a t i o n pour une c l i e n t è l e de " t e r r o r i s f f c s " dont nul ne peut être c e r t a i n q u ' i l n'en fera pas p a r t i e . T o u t c e l a enterrine bien des attitudes courantes du pouvoir: abandon du droit d ' a s i l e p o l i t i q u e , collaboratiort des p o l i c e s entre e l l e s , présomptions de c u l p a b i l i t é à p r i ori envers le " j u s t i c i a b l e " ; mais le fait que ce so1t i n s t i t u t i o n a l isé est s i g n i f i c a t i f et e n l è v e u n e , , p o s s i b i l i t é d'attaquer le pouvoir sur son t e r r a i n . C é iqui é f b i t bavure et e x c e p t i o n , devient norme. L e " I i b é r a f i s m é " a atteint l e s e u i l de c o n t r a d i c t i o n s où i l n'est plii's utilisable. ' . C ' e s t donc à une i n s t o u r o t i o n , dans le droit, éu pouvoir d i s c r é t i o n n a i r e de la p o l i c e et de la j u S t i c è que nous a s s i s t o n s , à une confusion du r é e l et du aup p o s é , et nous voyons b i e n , recoupant tous Ces é l é ments, que l o r s q u ' i l parle de r e c r u d e s c e n c e de lo " d é l i n q u a n c e " , du " t e r r o r i s m e " et de la " s é c u r i t é d e s c i t o y e n s " , c ' e s t avant tout à s a propre s é c u r i t é que l ' E t a t pense, contre toute contestation extra p à r l è mentoire. Si l'on s ' e n réfère à l a d é f i n i t i o n du " l i b é r a l i s m e p o l i t i q u e " , i s s u de 1789, c ' e s t véritablement un n o u v e l ordre p o l i t i q u e qui serait_ sur la base d e s C o n t r a d i c t i o n s é c o n o m i c o - s o c i a l e s du c a p i t a l i s m e . A u s o m met, c ' e s t l ' E u r o p e du C a p i t a l et de s e s p o l i c e s , à la b a s e , c ' e s t la m i s e en p l a c e de structures d ' e n c a drement de la p o p u l a t i o n ; i l ô t i e r s , f i c h a g e à base d ' i n f o r m a t i q u e . C e serai* donc une erreur de penser « t f ^ c e s e e s a r e s ne ^•o^^cntç.ces - zs «iLeux (tes " p o l i t i q u e s " ) a l o r s qu e i l e s embrassent tout l e champ s o c i a l que la c r i s e a c t u e l l e pourrait remuer. L a c r é a t i o n , le 1er d é c e m b r e , de brigades de' c o n t r ô les f i n a n c i e r s c h a r g é e s de s u r v e i l l e r l e s chômeurs (ce qui ne f a i t que renforcer le p r i n c i p e de f l i c a g e de l ' A S S E D I C ) complète d ' a i l l e u r s c e s i n i t i a t i v e s . « LTsTopc ScfeuaiB, c'est ce magma qiB coupe dansant au Pop, entre faucflle. » , de bons citoyens des têtes toat es son des musiques le crucifix et la '////'V.'f, :«ki;>.>t..v Il e s t donc n e c e s s a i r e . d e montrer, q u ' i î n ' y a pas face à l ' E t a t , qu'une c o n t e s t a t i o n i m p u i s s S i t e et t o u - ^ jours o p o s t é r i o r i , ou une lutte i s o l é e , mat* q u ' i l y a • une c a p a c i t é , a u j o u r d ' h u i , d ' i m a g i n a t i o n , ' d'autonomie et d ' e f f i c a c i t é pour choCun d'entre n o d i face aux i n s t i f u t i o n s . Pour c c l à i l faut a u s s i nous ^ é v e i l l e r et 1 rien ^rw sert de g é m i r , aftrès c o u p , d e s méchancetés de l ' E t a t . C ' e s t pourquoi nous sommes si saouvent o p p o s é ^ aux p o s i t i o n s d é f e n s i v e s , s t y l e raarwestations d é m o c t o t i q u e s , marches s y m b o l i q u e s et autfes a c t i o n s de soutien qui e n t é r i n e n t l e s f a i t s , a i n s i qu"*aux .fronts qui nlystifient toute c r i t i q u e ( q u ' e s t c e qu'*st d e v é n u le front " e s s e n t i e l " q u ' é t a i t i l y a quelqueé mois c e lui qui " s ' o p p o s a i t " à l a r é p r e s s i o n dans l'armée, q u e l l è c r i t i q u e en e s t s o r t i e ? Por contre nous p e n s o n s i n d i s p e n s a b l e et n é c e s s a i r e - q u e chacun se bagarré, a i e des i n i t i a t i v e s sur ce qui le concerne r é e l l e m e n t en remeftant èn c a u s e les sacro s a i n t e s i n s t i t u t i o n s , et n'attende pas d'y être c o n t r a i n t . . . A l o r s l ' i s o l e m e n t peut être rompu car sur des luttes c o n c r è t e s i l peut y a v o i r d i s c u s s i o n , voire a s s o c i a t i o n (cf. B a s t a n ' 5 , l ' a r t i c l e " E t pourtant c ' e s t p o s s i b l e I " ) . SI r r s T7\s CONTENT L e 10 novembre d o n c , 19 pays signent cette c o n vention d ' a s s i s t a n c e . L e " t e r r o r i s m e " auquel est r e f u s e le q u a l i f i c a t i f de " p o l i t i q u e " , c ' e s t à dire dont ~ on e f f a c e tout le contenu c r i t i q u e e x p l i c i t e , est une no tion qui va de la s é q u e s t r a t i o n jusqu'aux attaques con tre l e s b i e n s . L a gamme des a c t e s tombant sous ie coup de cette q u a l i f i c a t i o n e s t , remarquons l e , i n d é f i n i ment e x t e n s i b l e . E l l e sera donc a p p l i q u é e s e l o n néces s i t é , restreinte ou é l a r g i e selon le contexte s o c i a l . C e t a c t e " c o n t r e les b i e n s " recoupe la nation déjà comme d a n s les pays de l ' E s t sous le nom de sabotage é c o n o m i q u e , au titre de l a q u e l l e furent dernièrement condam nés, en P o l o g n e , des ouvriers i n s u r g é s . Il apparaît c l a i r e m e n t que dans cette " a t t a q u e contre l e s b i e n s " , la bourgeoisie s o u s - e n t e n d toute forme d'empiétement sur l a propriété p r i v é e dans un c e r t a i n contexte s o cial. L e dernier d i s c o u r s de Barre au sujet de l'intervention des forces de p o l i c e rue d ' E n g h i e n s l a i s s e e n trevoir c e t arrière p l a n . D ' a i l l e u r s le plan C h a v a n o n , le 18 novembre, qui s ' i n t i t u l e " I n f o r m a t i o n et v i o l e n c e " n'omet pas de con s a c r e r tout un chapitre aux attroupements, m a n i f e s t a t i o n s v i o l e n t e s et émeutes d é f i n i s s a n t à ce s u j e t , le comportement qui devra ê t r e c e l u i des moyens d ' i n formations a u d i o - v i s u e l s . Toute " d i f f u s i o n en d i r e c t d'inforhiations données par un journaliste p l a c é lui même au sein de la f o u l e " sera a é v i t e r . L e spectre de C o h n B e n d i t intervenant en d i r e c t sur l e s ondes d e meure v i v a c e et le pouvoir compte bien se prémunir de t e l l e s i n t e r f é r e n c e s . P l u s de risque de voir un q u e l conque anonyme e x p l i q u e r le pourquoi et le comment de sa r é v o l t e et contaminer d'autres p e r s o n n e s . D a n s le " r e c u l n é c e s s a i r e " à l'information l i b r e , i l n'y a u ra p l u s que d e s hordes, s i n i s t r e s de h o o l i g a n s dépourvus de p e n s é e , et le " t e r r o r i s m e " , cette désormais variante du " b a n d i t i s m e " est a u s s i compris au n i veau du mouvement s o c i a l . LA REPRESSION C'EST L'IMPUISSANCE C e l a doit avoir pour nous des i m p l i c a t i o n s sur n o tre pratique. Il est grave de vivre dans l ' a t t e n t i s m e , de parler en p h i l o s o p h e de " c o n t r a d i c t i o n s insurmont a b l e s " qui rongeraient le sytème pour a n n o n c e r une r é v o l u t i o n automatique qui surgirait soudain o la surf a c e du g l o b e . E t d'ajouter, r a s s u r a n t : une s o c i é t é qui tient par ses méthodes p o l i c i è r e s n'en n'a p l u s pour longtemps. P a r c e que r i e n ne prouve qu'une s o c i é t é ne p u i s s e s u r v i v r e par la peur, d è s lors q u ' e l l e a par rapport à une population donnée l e s moyens de la pratiquer. L a R F A en est un exemple. Et c e c i d'autant plus que cette peur se lie à l a démagogie s o c i a l e , à la c o l l a boration de c l a s s e d e s " r e p r é s e n t a n t s h i s t o r i q u e s " (bien contents d ' a i l l e u r s de tout c e l a qui ne gêne en rien leur c r é t i n i s m e parlementaire). P a r c e que cette i n s t i t u t i o n a l i s a t i o n de l ' i n t i m i d a tion ne peut se d é v e l o p p e r qu'à partir du moment où il y a c e genre d ' a t t e n t i s m e . L ' E t a t est en lui même r é p r e s s i f , contrairement à ce que pense ceux qui d i sent que la lutte amène la r é p r e s s i o n : au contraire, tout est la c o n s é q u e n c e d'un rapport de f o r c e s , et l a c a p o c i t é de porter la c r i t i q u e , de la d é v e l o p p e r , de se faire comprendre c l a i r e m e n t renforce ce rapport de Directeur de \a p u b l i c a t i o n : Christian Martre Corres^onaance : Basta B . P . 103 J1013 Toulouse Cédex : : Commission ^axitaire : nP 5801? Imprimerie 34, 34 rue des blaitchers, 31000 Tse. C.C.P. j.j94.34S - Touhuse : F * t « i i * pour brebis galeu garçons ayant si vous que ce monsieur voulu Il y a quelques t e m p s , nous avons r e ç u le texte d'une bonde m a g n é t i q u e e n r e g i s t r é e par les s t a g i a i r e s F P A de B è g l e s (33). Imaginant un Monsieur Fourment, chef de personnel de l ' « E . G . E . » l e s s t a g i a i r e s ont t é l é p h o n é en son nom à Mr T U J A G U E , adjoint t e c h n i q u e des F P A L'objet s u p p o s é de la communication e s t d ' a v o i r d e s renseignements sur Mr X en vue d'une e m b a u c h e . Dons leur ce dialogue, y e s t bien travail, être plus de m y s t i f i c a t i o n cette marchandise tive. L a direction tificat sa fonction de la F P A danne Le section, sonnes de l ' A N P E . L e directeur Mr. du centre F P A , de la Main de dans les vous tout de suite, voudrais ...il nous c peut pas vous de sa tenue équipes c'est pas fout être envoyer la pagaille dans quand même je ne dis pas qu'il des T : vous allez est je au point de gauchiste le centre capable d'ailleurs qui lui pourrait lors ce que j'ai le... c'est qu'il vous...professionellemais vous pas de se tenir assez nous je ne sais la s'il tranquille. pagaille. vous autres savez, terminé voyez, on est rien et ainsi Mr le garçon ce peut être faim c'i quelqu'un, se doute en se disant pas... lui et sa maâ qu'on se sz je crois grève qu'on parce quoi... alors de vous dire c ça. qu'en plus z. un r-z. j'ai ils sont deux mais assez : ^ mais a levé gars le petit un doigt vous pas dans une industrie vous vous ré- mouveme-- ou parce à midi, de vivre du p : cVi, je voulais pm- ça, as ils m'entraînaient dans pareils, toujours comme pas marrant des gens un ze- • : zrt c'est ou trois un peu dure je ne veux foutre c z- c'est que... 100 personnes c'est parce de faire surerre-' comme il y a 400 personnes 50, risque que c'est disons en pas moi ? v c - ; la malice, il malheureux que j'ai gulièrement se le disent bande; T : oh oui, c'est centre il a toute pas un idiot, a du se renseigner, avec reil, qu'ils lui; pourquoi ouvert, même je voudrais nuis aller bazar. T : O U I , ; e c r o i s . C o m'ennuie c il a l'oeil qu'on peur pourquoi rapprochements là, ne e s t sorti de la p i è c e , se d é g o n f l a n t lamentablement. foutrai qu'il que j'ai voyez, quand porte du p : qui vous le tas choisir c'est a eu de la viande suite. c vous Mr assez. des ennuis, gauchiste, zéro, dans T : oui, parce eux, c'est depuis pas valable, un jour assez pourrait peur, c du p : ah bon, parce avoir T : ah c'est travail pas n'est oui je vois c du p : ah bon, il fout le un mais ennuis. Mr. de le dire, des ennuis, c'est du p : oui d'accord, Mr pas vous syndicale me déconseillez T : oh oui, oui, ce qu'on reau ne veux avoir du p : oui, vous téléphoné dire entré.... allez c Mr mais... je sais pas... je peux peut ~ niveau vous en envoyer, votre adresse et puis la transmettre au a o u f t e person- prendre et au en effet rapidement dire j'aurais Mr vue y est d'oeuvre et du t r a v a i l , a p r è s avoir t e n t é d ' a r r ê t e r le m a g n é t o p h o - au travail besoin très vous T : je devrais ne de la le directeur de la main d'oeuvre et du t r a v a i l , et 2 per- aurions ce que je vais ...je de stage où sont p r é s e n t s le directeur T : bon je vais ment, texte dont nous publions i c i d e s extraits a é t é dif- nous s'inclure bien d'un FPA; c du p : ah ? ou s i g n a l e d e s e n t i è r e m e n t le jour de la sortie Mr. doivent brebis g a l e u s e s au patronat. fusé équipes même en attendant sorte un peu son aptitude pouvant le quand correcte, en question des produc- une sorte de cer- de bonne m o r a l i t é au s t a g i a i r e , professionnel asses nes : le t r a v a i l - c e t objet dont la m e n t a l i t é , les g e s t e s voulez savoir gentil sur le m a r c h é d u n o r m a l i s é s pour mieux remplir une qualité bon avec - - ce: qui seriez demander, z. voyez ; - ennuyé heu... ces z.—a du p : non moi, je... Mr T : j'espère téléphonez, que vous me faites je crois c du p : oui, ben Mr T : je jouerai Mr T confiance, pas pourquoi moi [vie a.cb)ve^ vous me je... pas le jeu • ~e section qui sort, y pourrait peut rens peut ê t r e intéressants être dedans -s diedcms .' ze-5Z--es .z.s :: • -r pc ez de 2 ou 3 personnes, ntoi je suis quand même : ; %or la EGE à Paris ;.. z. SOIS : Mr T . z- les pieds z. , -z à nous z du p : /raiment Mr T : c'est ça dans c s s .z.s depuis ment, 7 mois pas marrant, la boite, comme nous vous allez justement T : oh, non tonnerai à vous Pour n'allez nous Mr cosse l'avons être parce que juste- sur des équipes, assez avoir change foutre du centre T : je le connais T = Monsieur c du p = chef TUJAGUE du affaire ça m'éà un quelque chose à démolir, ah bon, au centre, lui je suis un cadre si de suite, vous trop voyez T : le semeur Je suis c'est y que de régler vous l'autre les savez, est c e c i e t ain- du D : ici mr FORMENT mr chef du personnel à la EGE. ce n'est pas à recomman- mr reçu une demande T : oui, c'est c du p : voila mr un tourneur c'est d'emploi du p : oui mr de mr X. ? ciales que... c bientôt mr T : oui, c'est c c ration, nous mr aurions sur notre besoin, département en effet, répa- de quelques tour- T : oui du p : mais... peu heu... ses qualités mr bon, je téléphone professionnelles pour si vous savoir T : souvent certains suivant le passé qui ont une valeur voulez. professionnel, meilleure il y en que les T : mais T : mais qu'il je a déjà sais qu'il que., disons je ne sais mr T : vous allez avoir je pas lesquels crois » instants rions de que sur notre bon, en effet, c e monsieur «M.f rmminttK département disais il y a réparation besoin de quelques gars, m'intéresse vivemettt, mais une autre ite^ - r - soécialement raison; du p : ah non mais yez mr c quelques nous la c'est touiours oareîi. c'est ça, c'est qui vont sortir très aariez ça fatigue T : il je ne sais reau justement ;' ! besoin rentrera pas moi., peut çà dans c'est ici pour les jouer lui voyez, le jeu quoi dirais plus T : oui, on est arrivé joué des gens le jeu comme ne sais Mais au centre, qu'ils votre peut être qu'il k quoi ils sont, pour çà que je ! ! que .. strictement çà que.. à travailler, ''z' .-e à la SEP A parce z. zçà.. surtout pas ce qu'ils avec feront ils feront crainte des ennuis, des gens dans pas grand la vie, z' z • :: - : chose. des semer universités ça reste alors trouvez pas que je vous tout à fait entre peut- ai dit ça nous, n'a- ! du p : heu... je voulais un nouveau chef vous de me rappeler T : TUJAGUE avec dire, du personnel votre bon actuellement de la EGE ça nom, s'il vous je vous plait ? un T T : je suis mation, êtes l'adjoint au directeur, le responsable de la partie si vous bon, voulez de la forTexte technique complet et contacts vrai de aars de à : CFDT au- deman- il est du p : vous Mr T : je vous renseignerais avec plaisir, je le contraire, eh ! que je puisse fournir du bon J;^ préférerais matériel, Syndicat 75. de la Métal '•zrç e rue Abbée 33 je m partir.,, eam renversera pas c'est otlae juecm i que C o doit qu'il plaira s=r*i ? bureau, être alarf vous seulement vont ces gars sor* un mz s e * d'accord beaucoup prend av prochaine, ! ! ! le personnage dans du p : je vous qui tourneurs parce de suite T : oui, vous comme hé ! faire parceque j'apprécie je trois il y a à peu prés la semaine du p : oui je vois Mr c Mr Z valables pas comment Mr voir... exprès comme ne dites le Mr • e: Me Y mais en a du p : bon, heu, bon je vous sa lettre bête sûrement savez mr c qui spé- place Le travail de pas être envoie vous dérangerais son cas, je sais des diplômes, il ne doit nous même e autres d'accord dans les gars à la mais... que dans quand panique, suis c du p : hum oui parce la c Mr. à remettre casse, ily un c a c'est qui ont des idées raisonnement l'impression qu'on rien gars, gars ça du p : ah bon ! avais être Mr. leur gars P2 qui n'ont T : on démolij-,on voilà P2 ça du p : bon actuellement, neurs c en tant que tourneur mais les sales ces fameux du p : oui c'est mr du p : ah bon, d'accord, vraiment (inaudible) qui sortent, SI v o u s y t o m b e z dessus a des gars Mr T : c'est sont ça, en temps T : qui va sortir c T : oui c'est vous... du p : j'ai disiez c du p : oui c T : oui. c aorès. y en a un qui est sorti sais c der c q u e te autres... ceux T : j'en ai eu un autre, les pour d'accord... de pagaille, parce -z. : normaux deux très parce obligé le gars payé, dans mê-s d'accord du p : vous mr ? du p : hum hum ! mr malheureusement, à lui souvent. problèmes c personnel bien ces u- quand Y T • le reste ti'on j'ai Mr du p : Y, c bien.. Mr izoutez c Mr de Bègles c'est chose ZI' T fait il ouverts. des ennuis, l'employeur quelque zzr exemple s'appelle il du p : c'est z : : il Mr démolir. c et là c'est demander z. sur Boâ ennuyé de gars allez lui, pas vous ' e demandais des gars que ce gars employeur. qu'il que nous vous on a besoin fallait zss.'e ? du p : ah bon, je vous Mr vous jr o parmi c e p e t i t g r o u p e d'agitateurs, ce; c e . e voulais parcs nouveau - SC^DE^. de l'Epée t N'EIT amaury est mort de mort IliPiDIiEii On ne va pas tervenus vous en force risien Libéré" TV apprendre dans pour Mais ce que boulot "libération sont naturelle ! in- du ouvriers. entendu affaire sale des flics imprimerie les a jamais cette et son les "Pa- Radio et parlé. Ton que dans l'ancienne en expulser e n o n t largement c'est que chaque boulot, dire et qu'entre travailleurs", clairement partenaire ce fait rôle son là et il y a un gouffre L'expulsion la gardes ! au propre de la sait gouvernement seulement suffisamment mais coup de en de se dessus ré" contre au nom nom de de elle, à dire son production, te. La sur CGT lutte pow" les que les la CGT re CGT au nom avec FO c'est grâce contin ue leur de à ses rôle sur im- en imprimant Jçj - . e ' e'^e's £: d'accord à ce aussi. ieç-y Et que les avec monopole ils de syndicat adhérents à sortir là cette aisso..re. pas opposition son Mais action changeait^il journal de que, comportement minemment *il faut d'accord jaune puisque toutes continue de paraitre ne c'est région parisienne. sien sort, Libéré" tres production, pour ré" Une pas ache- se'c r'ccrc^-c. "lutte" Amaury Face journal, ne sert à occuper. aussi vérifiée c'est l'usine (! ) bien tration aux de force, autres le programme la et que politique, lutte de ce d'autant présentaient sition ers fort fut dit fut mais c'est presque trairement Bref, des aux le seul celui où autres moment la CGT rapport étranger : tl'imprimerie sur quoi .a Pey n'est tout le "^ir-é-e bien à que - sur, pas monde 'e de exemplaire! jours instants d'efficacité fut un peu de pendant d'emmerder un PS dans Et pleines avec plein ses "le de entremise, ce secteur impriment, s'accumule. de "gros heureux musà l'oc- Chirac. la CGT, CFDT profit l'allure toutefois son FO troupes parti de montre gourmandise d'avoir sa qu'il la classe et bien courroie est bien, ouvrière", désireux, de à face par transmission secteur. les imprimeurs d'encre exemplaires et la bouche impriment, close. les main C0KMS5ION BOuesigné Je domieillé DU LIVRE à Rue Dete de rtelseence evoir confié mon effeire Contre/ Adresse è le Accepte ores <. Commission les Juridique conditions auivonta 4» . y Peiement faire 5° . a du • Livre. ci-eprès, et m'engage è respecter les pér- : forfaitaire appel de de "paiement des «O H 100.00 F dee-honoraires d'ayocat" frais sur toutes les sommes r é c u p é r é e s s._r- toute gagnée Pour les Demende non syndiqués d'admission immédiate et peiement de 6 mois do oct.s tion. à TOULOUSE, l e Lu il et approuvé Sis était l'occupala lorsque rue d'En- de lutte se de la po- des contre ouvriles { c'était Ce là, qui le ne une petite pub : Voici trois eux la r é p o n s e faite par même du c o n f l i t qui réponse re- Y a-t-il besoin de rajouter fut con- "grève responsable" par rapport à la lutte le s y n d i c a t du livre à c o p a i n s qui entendaient s ' o c c u p e r un m i n i m u n ré- Parisien circulation, débordée. JURIOIQUE (nom-prét-tom] appelle là de la casion et son s e donnent bienveiliants, de imprimeurs derrièle ouvriers Libéré" de mais PCF ses bavent giscardiens cles", à : la modernisation Pembou-soment il y a Ton contexte d'action réalisée, 3*. pour son etc.". retiré bien on ne va c;^ pas S'en plaindre... Versement lutte que que directe va est Si avec les figures de proue de la presse crapules notoires, on enterrait aussi leurs entre-p'-.s:; z'.ys là on rigolerait encore plus. S ' i l face : e t o n s e souvient "Parisien ces totalement bonnes le 1°. aussi la méthodes compréhensible, que fait des à l'action du de Et quand bien même Amaury, Dassault etc. disparaissaient, leur Capital et l'aliénation qu' il suppose continueraient à conquérir les marches et à multiplier leurs filiales sous couvert d'information. 2?. occuper pas bureaucrates passèrent dans rapport trouve, de en question expression, Ce PL em- contentait est ainsi du idéologique se paraisse l ' e s ' pcs ce état « s o - être démons- le livre, ce que d'autres de diffusion grettable, pas gênée bien et d'un l'usine, peut une de ce été : les et l'imprimerie à leur esprit du livre seaux plus l'u- ouvriers, Et faisait C'est auprès plus occupent dans Dans qu'est l'occupation en 3 6 n'a syndicale valider VIDE très similitude le travailleur imprimeurs*. tr rôle avec la L a «Presse Libre» n'est pas morte, elle ! Le groupe Amaury, Hachette, Dassault, Hersant Del Duca, F i l i p a c c h i et compagnie sont toujours présents à l'appel ! L e s groupes financiers se bagarrent toujours en toute impanite' sur le dos des lecteurs pour se remplir les poches. de Libé- de Blum (n'oublions PCF-PS). pas il n'a gouvernement particulier la rivalité la les le cadre A part Chirac qui doit avoir la larme à l'oeil de perdre ses amitiés désintéressées et doit se poser de sérieux problèmes pour financer les campagnes électorales du R P R , la tristesse générale s'arrête avec le dépôt des gerbes. Reconneie recherché la gauche au- enterrer livre dans les ouvriers". du au dont ouvriers les responsable". nécessaire ghien, les l'objectif et en celle, de la phrase face de CGT, PCF, tion qu'à syndicats, re "la d'autre le syndicat sur "Pari- à favoriser TEDF, le PDG, à foutre, la "Parisien d'Amaury, occupe ce à au Parisien. : "Quand que SNCF, grève quo- du abérrante rien Li arrose imprimeurs le Jamais qui qui la seule la SAUF à rien était pendant des La dont il n'a tilité, les à à la volonté locaux à son conflit haut le conflit On ne fut remis lequel journalistes Le lorsqu'aucun quotidien qu'ells>est grève son du plus par que dans c e t t e merde que chacun imprimerie travers le "Parisien Mieux, grève d'électricité. : aucun de I originalité : c'est production. trains, La les contenu que fut posé. donc résuma faite cette : parce ne selon -reffite Libéré" neuves GREVE" ce temps le seul a une grèves DE tout tidien suffi- la sont le "Parisien presses DROLE béré" au charge faite vaut du journal, que le état *bourgeois* eux Jamais capitaliste pas, ne fasciste conditions>. sa ou d'un envers le contenu ses pendant de position qu'une la comparaison *Republica> cialiste> dire directe ? Et le Les Parce position, symbolique conserve" Barde Amaury. "LA en d'imagination, liberté". la liberté qui joue par la qui ne sont manifestent tées de "libéraux" lut- mais de e* leur leur la lutte, occupèrent, moc^ -er au "nom Les au sur et sur pour fu7 r e r \ , s e « e: .c secr;oo synaicoie manifeste contre bref salariés, : l'exemple travailleurs les Libé- d'embauché, moralité", un moyen de est balayer. jamais sur "bonne pour "au tous. contrôle pas carotte au Portugal monopole guerre et qui un paraitre politique, son n'est e u x sur de défend leur un moyen primerie de purement "mise privée CRS ce social. sytème, du "Parisien contrôle une une ci, par par RPR) et une à vis figuré, Celle locaux ont, le Tordre du afin privée, du "liberté" CCI, c'est nom de travailleurs, Iciyis rivaux contre suprême la propriété au la La les au devenait à rendue gouvernement, (leurs chargé à négocier la mêlée". "Republica" de la manoeuvre pouvoir Amaury de boulot le régulateur bâton amenant sur tout veut son de Giscard-Barre insisté celui L'Etat fait celui possible comme demeurant Le des a été combativité. mobilité pas manu-militari mobiles Le malheur, c'est qu'avec m rien n est mort. Le «Parisien Libéré», «l'Equipe», P o i n t de l'ue-Image du Monde», et autres torchons continueront a paraitre, repris en main par la famille élargie de ce saint homme, tout droit sorti de la «presse libre» d'après guerre, les oppose à leur faite au beau milieu de "l'action". un commentaire ? * patron, ...LA DEMTION... On ne saurait pourtant accuser le pouvoir d'avoir employé la force brutale. Mais comme on le voit i c i le piège est plus que grossier et la démagogie n'a plus de bornes. N'emploie-t-on pas la même méthode avec les gosses quand on veut leur faire adopter un comportement auquel ils se refuseraient sans le jeu ? Quelle est la petite fille qui n'a pas joué à la maman et le petit garçon au flic ? Pendant l'erf ance, on nous fait jou er à grimer nos a i n é s , devenus adultes, on répète les même gestes par habitude. Petit, on lève le doigt pour dénoncer le voisin qui copie par dessus l'épaule. Grand, on dénoncera le voisin qui ne respecte pas les normes du travail. _Et la transition s'opère sans trop d'anicroches. LaTV à la poursuite du crime A la télévision 'e semaine passée s ment de l'affaire ce Z polices de ^-2-ce = • ; dune émiss ce n-ett-s c~-: •: = -;- «... C'est la structure de masse... qui se réfugie dans l'unité illusoire de la famille, du peuple et de la nation...' W. RHCH. On peut dire que le summum du règne de l'autorité, de l'ordre et de la s é curité est atteint quand cette autorité, cet ordre et cette sécurité sont maintenus sans tintouin ni fracas, sans quadrillages policiers pesants, et bien sûr sans bavures. A i n s i notre mère et patrie balbutiet-elle dans cette voie, imitant sa grande soeur, son inspiratrice en matière de libéralisme : la R F A . DE L ' E X A L T A T I O N DU TEU... Tout le monde ou presque, aura entendu parler de cette fameuse émission de télévision intitulée «XY». Son but est que chaque citoyen allemand puisse régulièrement se prendre pendant une heure pour le flic le plus intrépide. Seu lement voilà, le jeu n'en n'est pas un tout à fait. Car l'image apparaissant sur l'écran et devant servir à identifier le " c r i m i n e l " du moment est réelle et la poursuite engagée contre lui par l'en semble d'une population l'est aussi. C'est la consécration de l'ennemi public. Qui n'a pas non plus entendu parler de ces multitudes d'affiches, un peu comme au bon vieux temps du far-west, portant . la photo, du dangereux individu ainsi que la somme (toujours lourde) offerte contre sa peau. C'est le règne des chasseurs de prime. En France pour ce qui est du jeu, nous, les prenons plus jeunes, com.me le prouve ce coffret destiné aux enfants de 6 à 8 ans (très éducatif ! ), et nommé «Enigmako» : « l ' a s s a s s i n est dans la v i l l e , découvrez le d'après son portrait robot». Il existe aussi des jeux pour adultes. Après tout, tout le monde a le droit de s'amuser ! A h , les merveilles de l'audio-visuel ! Un téléspectateur se fait pour un soir juge d'instruction et i l doit découvrir le ou les coupables d'une intrigue policière diffusée sur l'antenne. Tout y passe, des auditions aux per- Ce c . •=::= • csêee:: • :e : ; . ;e c e - c s c . e - es ce "-q.,ants. Or. c est ta rapiCite . inespérée de ce résultat qui a éliminé les grands dangers du procédé. Imaginons que la famille n'ait pas reconnu tout de suite la voix du • brigade' -ouge » qu' peut dire combien de vengeances a.-a e't ete assouv es pa' de* dénonciat)ons arw-ymes ? Q... pe-ut ait combiwi «TinnocMa a u r a ï M élÉ déogné* à ralHation de ta pofeca; o M g é » d » toaiM IM pistes qu'on kii ouvrait T Si les corbeaux, les témoins de - = -•= !s - : les déséquilibrée n'ont pas eu s r - : ; : ; manifester, le danger n'en deme. e : ; ; " ; ' : réel de transformer d'un coup ce; : o e téléspectateurs en Indicateurs ce c : :e ! est ce que fait, depuis plusieurs a — e e ; e- - smagne fédérale, l'émission . XV . zr-de l'aide des téléspectateu-s c : , - te- ;- : ; résoudre les énigmes c - - e es e.: dées. Cette émission policie-e a r - - e e ; C T ; . coup de succès. Elle a même pe ; tatlon de nombreux coupables, - e as e ;-e les précautions, des Innocents se vo e-: ce- : : dlquement et, souvent publiquement = : : . ; e ; des pires méfaits. C'éSt un risque cors : e e : e qu'on fait ainsi courir aux libertés et e; "' = " çais ne sont pas prêts à s'y résigner. Le ministre de l'Intérieur, M. Poniatowski, ( M avait autorisé cette opération, a tenu, heureusement, à en préciser le caractère exceptionnel ; la télévision ne peut être utilisée que • lorsqu'on a épuisé tous les autres recours et qu'un danger subsiste pour la collectivité •. Jean DJWO ...A L A R E A L I T E QUOTIDIENNE... D'ailleurs, ce jeu, 50 Millions de français l'ont joué, i l y a de cela deux mois. Le ministère de l'Intérieur avait, pour ce faire, réquisitionné toutes les chaînes de radio et télévision afin de diffuser la voix du soi disant "ravisseur" des brigades rouges. Aussitôt, ce fut un déchaînement d'hystérie. 5000 coups de téléphone poiu trouver un individu ! ! Comme en temps de guerre, chacun dénonce le voisin q u ' i l ne peut pas blairer, et cela pour le bien de la nation. Chacun vit pour quelques instants les palpitantes aventures de S. Holmes, le temps de se croire Superman, champion de l'honnêteté. Il faut savoir de temps en temps, ajouter un peu de piment à sa soupe. Parmi toutes ces dénonciations, les fli-r-ç pn ont extirpé une. Celle là col- le d'un flic, surtout quand c'est pour livrer son beau-frère. Il est évident que s i ce n'était ce pauvre bougre qui s'était fait pincer, un autre lui aurait pris la place. Quelle importance ce coupable ou un autre ? Il y a plus d'un individu fiché, plus d'un ancien détenu, plus d'un Matencio. Et suite à une telle exhibition, ni la police, ni le pouvoir n'auraient pu se permettre une «défaite». POURQUOI CA MARCHE Ce qui compte, c'est de montrer qu' on est capable de " p r o t é g e r " la population une fois qu'on lui a bien foutu la trouille. Et devant l'apathie de cette même population, le coup d'essai est une r é u s s i t e . Le test s'est révélé positif. Mais qu'est ce qui peut amener des milliers d'individus dont la vie et leurs rapports sont complètement morcelés à se "solidariser" dans la peur et l'abrutissement devant ce que le g«uvernement nomme sans honte le danger public. Et quel danger ? S'agit-il du génocide de populations entières ? Non, i l s'agit d'actes individuels et la plupart du temps d é s e s p é rés. Il s'agit d'abord de requérir toutes les conditions pouvant periuettre l'installation d'un régime de peu, de méfiance, de telle manière que chaqoe "ci toyen'g^vienne foncièreiaeiit un flic. Or, ces conditions sont à l'beve présente toutes réunies. Suite à de monstrueuses campagnes opérées par les mass-média, à une foule d'analyses toutes plus ou moins cuisinées traitant des «délinquants» ou «criminels*, i l faut maintenant mstitwr ce aoavean c r c r délinquant, le ciimîael, L E : a - ^ - ; c'est l'Autre. On est i c i bien loin de l'arabe, du ; evelu, du voyou. L a notion «d'individu" louche» a évoluée, et les «masses» sont maintenant sufisamment ai jr. èes du dégueulis des journalis-".ers tout ce qui a trait de près . _ ion à la «délinquance». la sécurité. Et comme en géi honnêtes gens pensent ne pas l e i ils s'en foutent. Et s i un tel régime peut prendre naissance aujourd'hui, c'est grâce à leur consentement passif. L e proc-jcteur-consommateur moyen possède s i peu de choses qu'il est prêt à tout consentir pour les garder. C'est drôle dans les chants révolutionnaires, on parle en ces termes pour désigner la «liberté». Demain, les esclaves seront presque leurs propres maîtres. Mais ceux à qui nous devons le plus, ce sont ceux qui ont mis en place le premier maillon de cette chaine infernale. Qu'ils soient de droite ou de gauche, les journalistes aiment toujours tripoter la merde, traîner les individus dans la boue de leur sillage, et les réactions qu'ils suscitent sont à l ' i mage même de leur sale boulot. Citons pour l'exemple, «La Dépêche du Midi» qui, se faisant le porte parole des chauffeurs de taxi, offrait 1 Million pour retrouver «l'assassin» d'un chauffeur de taxi toulousain, et «Le Meilleur» qui a pris le p l i , afin de n'en pas perdre une miette, d'offrir des primes depuis l'assassinat de son regretté collaborateur Trouvé. La presse libre nous a foutu dans l a merde. Et l'Autre, c'est tout le monde, = i _ - sbi même (ce qui est profondémer.: céculpabilisantj. Les objectifs du pouvoir : A i n s i les derniers vestiges de rapports humains sont balayés au profit d'un état de méfiance perpétuel et réciproque. Ainsi la notion de solidarité s ' é croule-t-elle complètement, faisant place nette à cet e s p è c e de «solidarisme national», dernière trouvaille du libéralisme. Le capital peut continuer de tenir le s i è g e , i l est de plus en plus fort. C'C/I un CSCROC ! Note •• 7 : L e mot citoyen, si choquant à nos oreilles n'est pas ici employé à for'. Car on fait appel au soi disant sert ment de civisme. On ne s'adresse pîus ment de civisme. On ne s'adresse plus au travailleur, mais à celui qui est individuellement considéré comme responsable de la Nation. Nation 6c--f nous savons qu'elle n'est i^e pure -vention. Bien sûr les flics font des «bavures» et ils en feront toujours. Car,_com me l ' a s i bien expliqué un de leurs PRENDS GARDE, FOULE MOUTONNIER! C'EST LE MAIRE QUI FAIT L'ESCLAVE « LE MEILLEUR » FORCE LA MISE : fglm • ^C O^ N T R E5 W MONTRE PALANCESj "DONNES, DÉNONCESj loues A U FLiC LE MEILLEUR ofhe MILLIONS a.f. POUR IRETROUVER L'ASSASSIN lU «TAXI » TOULOUSAIN 5 BRIQUES POUR UN MOUCHARD Ponia a inauguré par la vole officielle une nouvelle race d'auxiliaires de police le «citoyen délateur». A Toulouse un chauffeur de taxi est tué par un de ses clients, l'enquête est difficile, mais l'opinion est émue et la corporation des chauffeurs de taxi en profite pour offrir avec la corriplaisance de la Dépêche 1 million pour donner des informations sur un ou plusieurs coupables. Ayache ne pouvait faire mieux que de mettre cinq briques sur la même affaire. Ce paladin moderne ne veut rater aucune curée, ça fait cher le bruit de chiottes ou le fond de poubelle, bon appétit monsieur Ayache! Bon appétit aussi pour tous les Toulousains avisés, lecteurs de La Dépêche ou du Meilleur ou des deux qui ne manqueront pas de se bousculer pour être non seulement les flics que Ponia espère mais aussi les chasseurs de primes dont la presse a besoin pour meubler ses colonnes. Bon appétit et bonne chasse! quelques indices pour corser le jeu .A Toulouse on le verrait bien dans le genre fauché, le teint basané bien sûr, militant du S . A . G . si possible, le reste à votre convenance... Allez, encore un effort, il y a bien quelque chose de bizarre chez votre voisin, chez ce passant attardé et pour parfaire le mouchardage relisez un peu Soulery ou René Courage ils ont de très bons tuyaux dans le genre. En mettant votre honnêteté et votre bonne coriscience dans la balance ça devrait marcher - voir les Brigades Rouges - les 10% de preuves qui manquent, la police saura bien les trouver. 5 briques à la clef! mieux que le tiercé! et avec un peu de chance, vous serez juré au procès... C^«''«''«i N o u s n ' a v o n s pas l'intention d'entrer dans le Càrqu des M u n i c i p a l e s ; mais 7 ans a p r è s l'expulsion d Bazerque le milliardaire d é s a v o u é , n o u s avons e n c o i dans les oreilles les slogans de ces messieurs des C D et d u S A C , oh! pardon du Pouet-Pouet puisqu'i a faut plus p r o n o n c e r ce sigle. N o u s nous souvenon des affiches et auto-collantes a p p o s é e s par Bkam grand chef d u Pouet-Pouet qui hurlaient *plus ça» en d é s i g n a n t les d r a p e a u x rouges et - ? • f l o t t è r e n t quelques jours de 68 sur les bs Capitole. Depuis que l ' b a r d de Bazerque a pelle, s o n valet le c a u s t i q u e Baudis nous en a . .. de toutes les couleurs avec s o n ancien c o p â Sanguinetti. 11 est vrai que rien ne v a plus m ê m e à l o u l o u s entre C O R et RI depuis que Birague r è g l e s « p r o b l è m e s avec les giscardiens à c o u p s de -• A u s s i nous relevons dans ce n u m é r o seulem.é points qui nous ont p a r t i c u l i è r e m e n t c h o q u é s . 1°) la f a ç o n dont le g o u v e r n e m e n t Baudis s'es* de la P o l i c e T o u l o u s a i n e dans de g r a v e ; politiques p o u r é t o u f f e r tel scandale et en fabr._. toute p i è c e q u a n d cela arrangeait M o n s i e u r le M a ; : 2°) la f a ç o n dont B a u d i s a d é c e n t r a l i s é Ye en supprimant plus o u moins le Palais des S r de meeting central, o ù tout le m o n d e pouvêiit Èeu ayant é t é a m é n a g é p o u r y d o n n e r c représentations. 3 ° ) B a u d i s a c o n t i n u é l'expulsion d u R é c é b ' l'office des H L M ; N o u s reproduisons ici l'a: protestation des habitants de ce quartier signaler que c'est un élu socialiste , u n certa qui avait à l ' é p o q u e de Bazerque d o n n é d'envoi ; nous e s p é r o n s qu'il a é t é d é s a v o par ses pairs. N o u s savons p e r t i n e m m e n t que, que ce Bazerque, Baudis o u S a v a r y en place au C a r sort des toulousains sera sensiblement le m? nous essayerons de signaler dans nos r n u m é r o s les l i b e r t é s , les p o s s i b i l i t é s ... qui r,^_; é t é e n l e v é e s durant l'ère B a u d i s . P . R R L M de TOULOUSE A L A CITÉ RÉCÉBÉDOIJ .MALGRE LES DEMANDES - D E L -ASSOCIATION des 30 familles expulsées, locataires. 270 visées -DES ELUS LOCAUX.(Maire a court terme. de Portet ; conseiller géné -ral.), • LA MAIRIE, Un budget pour la qualité de la vit « Sur un plan g é n é r a l , nous continuons à sur l'évolution de la conjoncture nationale et inte.- ; que je vous présente un budget de grande austéri-.r présuppose une grande discipline de la part de n c ; collaborateurs pour éviter tout gaspillage inutile. » • DES PROCEDES INADMISSIBLES :-s 3 : T Pierre E A . C DE TOULOUSE • LA P R E F E C T U R E , PAR LA FORCE • L ' o f f i c e public H . L . M d'oftic* d«i pviennei iculcs, preisioni IIKFUSENT : 1938-39 C A M P des réfugiés espagnols D'IAFOUMEU, DE NEGOCIER. • d«3 hab.Kmti ( r.(ui d'mfow lur l«i .t le pre,.! globat . ' c . J • de 10 légrïlati» dei CX^LM. 1940-45 C A M P des mobilisés industriels (dans les c a r : ceux qui ne partaie- 1945 C A M P d'entassement des juifs, pendent le 1945 C A M P des sans-abri, dans les proprié1973 C A M P de parquage des ouvriers, re: . avoir été racheté : 1974-1975-1976 B A L A R D (Ps) décide a. l'expulsion de ces quartiers peu honorifiques. SIMONOT 3-r'^itecte, adioint au '^•^ UDR, e r . de muta: reloger da à ioyar re50 F dé : : r , i o â / mois) c « -à s enoor-tr^-^ Fr L'CEiL nnn om LR TOMB£ ET suRvr.uRiT SON voîbiN L fsAt>i UE: PcfiTRAiT- que, TBiuicfiÀçrE LA POUCE SUA UNE ENQuerej., ? me CMPUL va que wbcK.HtS, se^jr F(=rKtiC^=t.^rw«e>-veux-! y u C^UE LA P C L l c e Pie-TiNE LA-MEVTHeU vu Que NOUS SOMHES ELLE E^T B UN PAYS De Li-€ÉR- 3e OÛUS -D€MANt»F EKCePTiONeOe M E N T D e UO MOUCHAR-DEft. LES UNS , lES 3e AurAES . TAOUUERAi felEW UN CCMPAQ>LE \ P-MîKE pivoté ^rKEPei/DiK C'EST Ma concierge a la même voix que que l'assassin. J'ai reconnu la voix du locataire du 2ème. Moi celle du hypple d'en face. Moi - moi - mol ... c '5iT^ ZETTS fh CMNLLS Ci. PRix . DE" fRANZAiSi C'EST Mieux que les flics. Mieux que les parents des victimes, moi L E M E I L L E U R j'offre 5 briques à celui qui o entendu des voix. LES c'£S>r eux ! NOS SENS NE SERONT PftS PROPRIETE DE L'ETAT !.. NOUS GARDERONS ENTÏER NOTRE SENS CRiTl'OUE AFiN j'ABAT •TIRE LA mim DÉlAÛCRATiQUE L ttTt LES 6AUILISIES ONT REPRIS OU POlL DE LA BÊTE i^" De Gaulle est mort, vive Chirac ! C'est finalement ce que toute l a bourgeoisie a hurlé dimanche 5 septembre au rassemblement pour l a république, car la grande trouille qui s'est installée chez ces gens là, c'est de perdre le pouvoir. Giscard, Ponia, Lecanuet se sont montrés incapables de le garder, de l'entretenir, de l'assurer pour des décennies. Le coup de " l a merde dans un bas de s o i e " ça n'a pas marché. Quand la réforme pue la magouille politicarde, personne n'en veut et tout le monde gueule après. Installer un régime d'exteme droite par le réformisme, c'est astucieux mais cela ne fonctionne pas forcément à tous les coups, et les républicains indépendants ont pris œ risque de semer pour assurer l a récolte aux gaullistes. Depuis deux ans, tous les problèmes sociaux ont été survolés pour q u ' à chaque fois; y soit apportée une solution ou un semblant de solution fascisante. Au nom de l a sécurité des français, le gouvernement a accru les contrôles policiers, multiplie les opérations coup de poing, allant jusqu'à terroriser les vieillards par une propagande alarmiste. Ponia a supprimé officiellement les fiches d'hôtel et les écoutes téléphoniques au nom de l a liberté individuelle pour remplacer ces contrôles par l'opération Safari mettant en carte l'ensemble des français et en institutionalisant l a table d'écoute pour les " c r i minels" et les "terroristes". Nous pourrions ainsi retracer tous les changements du divin Giscard jusqu'à l'heure actuelle. L a fin de la gestation d'un régime de droite risque de donner naissance à un régime fort, sauveur des valeurs occidentales. Ce régime à venir est incarné par un nouveau chef, un nouveau roi, un nouveau furher, un nouveau Ducce : CHIRAC ! . . . Il est donc vital de ne plus avoir la mémoire courte et de se souvenir du Gaullisme de 68. Chirac, c' est le défilé aux Champs R l y s é e s , ou quelques miliers de réactionnaires gueulaient en faveur du sinistre Chariot. Chirac c'est Beaujon, Chirac c'est le fort de l ' E s t , le fort de Vincennes, Chirac c'est le quadrillage et le matraquage policier, Chirac c'est le SAC et les CDR, qui, la carte tricolore d'une main et le pistolet de l'autre, arrêtent, tuent, torturent en toute impunité. Chirac c'est les ratonades à Nice ou à Marseille. Chirac c'est le projet de parquer ses opposants dans des stades. Chirac c'est l'ar mée française contre l'ennemi intérieur. Chirac c'est tout ce que nous avons connu sous De Gaulle et Pompidou de 58 à 74, mais aménagé, renforcé par Giscard. Chirac c'est la promesse de l'Etat fort et de la dictature en France sa e T E X T E D U DERNIER COMITE COMMUNIQUE D E D E F E N S E D E P R E S S E - è ^ - = Quand je suis allé à l'école, j'ai appris à compter et à lire. Comme ces derniers temps, j'ai entendu plein de gros chif radio : «...Les 8 millions de francs de l'affaire Dassault-De Vm seraient aux mains des phalangistes... J.M. Le Pen, présidem Front National, hérite de 4 milliards de M.Lambert ancien du F.N. ... Le butin du «fric-frac» du «gang des égoutiers» dei est allé aux organisations d'extrême droite dont le «gang» H proche... » je vais essayer, bien qu'effaré par cette avalanche de bil recompter pour voir si je n'ai rien oublié : 800 millions 4000 millions 5000 millions 9800 millions Si je sais bien compter, ça fait : 9 milliards 800 millk centimes. Alors quand, par ailleurs, dans un torchon d'extrême droite : « L'hypothèse d'une victoire électorale de la gauche unie en ' doit être considérée comme une donnée fondamentale de toe réflexion politique. Il serait grotesque d'attendre pûiiibkwÊs réactions gouvernementales, et criminel de négliger cette i qui a de fortes possibilités de se réaliser» et plus loin « pouvons en aucune façon attendre 1978 pour décider par < quel miracle de passer à l'action. Et si nous nous l'inaction organisationnelle nous ne ferons rien de l'échéance sera venue» je me demande , si cette année explosive ne sera pas surde d' années plus explosives encore Au fait, tout ce fric, à quoi il va servir ?? j'en ai la tête qui tourne. publications copines D U D E S M U R R A Y tours " L e A Tours, V Nie propre s'il en fut, c'est le grand nettoyage permanent, non seulement on nettoie sur les murs, en reconvertissant les 11 d é c . , l a C o u r a qui étéprononcées avaient en gratteurs professionnels, moindre trace de bombage la ou de collage tenue au rassemblement de Chirac et ceux d'Action Pour Ce procès demment aura fait, Si cela les Murroy des moindre mes Ponia a affaire à des anti-franquistes, il n'y Ceci ger Et voilà ce que ça donne, cour spéciale nellement me que fois appel, en moins Dons 6 mois en absolue.. ils seraient avoir morts d e 6 semaines sont annulés le 2 e c a s , c e s o n t après mené à mort. D e u n esolitude d e smeurtres laissée décision Cour ceci que par une deux hom- ete condamnés jury et a é t éc r é é e pour j u - considère d e prouver qu'ils Spéciale procès ait lieu e s t grotesque les MEMES peu probable qu'ils se déclarent dépit de la c a s s a t i o n et M . , la peine ... cela capitale concerne aussi pourquoi de la sentence continue le prochain en c e moment nous réafirmons d'exister procès la m ê - d'autant JUGES, contre leur d e mort dons plus dont pour ce procès totale Anne-Marie F A B A S , Dominique F A B A S : 1 an ferme et 1 an avec sursis et Christian RUSSELLE : 20 MOIS FERME ET 16 MOIS avec sursis Michel ROTIER : 17 mois ferme et 19 avec sursis et 25 Millions anciens d'amende pour l'en- semble. la lantern cela C ' Revue de Critique Anarchistei a la Novembre 1976 Annie LABIEROTTE : 6 mois ferme. Michel GUIDON Ce q u ' i l f a u t , f a c e aux politicien» et à l a récupération, c ' e s t se c o o r d o n n e r sans s e c t a r i s m e s n i volonté d'hégémonie pour que nous s a c h i o n s ce q u i se passe e t que l e s c o p a i n s isolés a r r i v e n t à nous t o u c h e r . "BASTA-DAUPHINE" peut être ce l i e u de r e n c o n t r e e n t r e t o u s ceux q u i v e n l e n t l a peau de l'université. M a i s nous éspér o n s a u s s i q u ' i l y a u r a beaucoup d ' a u t r e s i n i t i a t i v e s de ce genre dans des f a c s e t dans des bahus. N. pendaison... Vincent F A B A S , 2 Froi»c« Nov - D*e 76 pays, encore. opposition il pro- de M . Murroy... d'autres notre dans N» 1 de le e s t tradition- l'accusé.^ a quec e nouveau devant verdict. tentaient l'innocence s e produira pre est sans l'Etat Criminelle bien concerne siège dont L a tâche est ...En pour des transports d'explosifs à Tours c'est : avait M . et N.Murray p a s fait concernant d e s gens ...La beau pays, c'est bien sûr, la Tourangelle. elle d e la C . S . meur t r e . „ la meilleure magistrature, la plus côtée pour notre n'avaient supérieure. renverser... révolutionnaire Spéciale. les5 juges dont DAUPHINE qui l'a précé- Crimirelle la façon à mort, dans qui ont é t é o c q u i t é s cela puisse paraître au niveau géographique : purifierciecette vermine cour a ordon- de meurtre. q u e M . et N . Murrdy o n t p a s s é e s t la s e c o n d e verdicts juridiction ...La réfléchit pas à deux fois, aussi curieux que S pour travaux Suprême initiale de la m ê m e en condamnant signifie balaie avec application et vertu à la Royer, le Quand C a é t é main- à vie ovec la Cour sur l'appel, Murroy, année... L a à N.Murray la Cour les con- et Marie de cette à la prison coupoble, d e sc o n d a m n é s aujourd'hui. de contestation. imposée lieu au sein la C affaire... vivre». En outre on épure en profondeur, on soupçon le 9 j u i n sur l'accusation le jugement critiqué cette procès déclarée Pendant ont meurtre a cassé de N o ë l le c a s d e M.Murrsy, un nouveau cellule Française, et les hystéries de « Laissez-les pour de Dublin capitale et il a é t é c o n d a m n é né d'affiches un peu critique, pour que resplendissent sur un fond de blancheur, les appels la peine condamnation forcés. chômeurs Suprême damnations Le cas de M. et N. Murray exige qu'on leur accorde le plus de soutien possible et à ce soutien est nécessaire la plus large diffusion des informations les concernant. Voilà pourquoi nous reproduisons des extraits d'un communiqué du comité de défense des Murray. Mais si nous n'en reproduisons que des extraits, c'est parceque nous ne saurions cautionner de part leur publication, des arguments avec lesquels nous sommes fondamentalement en désaccord. Car s'il s'avère obligatoire d'activer au niveau de la justice le processus de défense des inculpés de ce genre d'affaire, il ne s'agit que de l'utilisation afin d'éviter le pire d'une institution qu'on est bien forcé de reconnaitre quand elle vous séquestre. Or, il nous parait pour le moins paradoxal d'exiger qu'un procès "ait lieu devant un jury", ainsi que le pose comme revendication première ce corrd té. Pour P. toute correspondance : BLACHIER, 92360 - N " 6-7 BJ». 14 MEUDON-LA-FORET L'anarchie et l'organisation Espagne Répression Technobureaucratie Centenaire Bakounine Liaisons Dans le texte "suite et fin" • au lieu de "les fascistes contre U peine de mort", lire "les fascistes poar Im peême de mort". • Nous • ' • v o M S pas l l M k H a J a , par rapport à 4a« évènemerrts qui nous toucherrt partîcBlièf«n»*itt, de déléguer nos décisions a des structures établies, cot»sécutivement, nous n'avons de solution pour personne. NUIT DE CHINE NUIT CALINE C ' e s t comme au théâtre ! L e héros meurt une première f o i s sur la scène, au dernier acte, dans l'obscurité qui enveloppe les s p e c tateurs. Il meurt E N H E R O S . M a i s il ne meurt vraiment C O M M E H E R O S , lorsque, saluant la f o u l e , le coméd i e n montre q u ' i l n'a représenté qu'un mythe. Même s ' i l s ' e s t appelé Mao T s é T o u n g . - En bref, nous n'avons pas plus de raisons d'être féministes que syndicalistes, humanistes ou nationalistes, e t c . , Mo/s pour nos "matérialistes", l'armée serait une structure neutre, puisqu'ils la baptisent, selon les cas, fasciste ou populaire. On peut ensuite avoir des larmes de crocodile et vainement dessiner le spectre d'une horrible bourgeoisie conspiratrice alors qu'on lui a fait son lit, en berçant le prolétariat d'illusions : qu'elle se baptise Mao, Unité Populaire (pauvre Corvalan) ou COPCON (pauvre Otelo). L e s événements qui ont suivi la mort de Moo, l'élection de Hua Kuo Feng, l'élimination du «groupe de Shangai», montrent que ceux qu'il y a quelques temps encore on clouait au pilori, étaient, contre toute propagande maoiste, bien présents dans l'appareil de l'état prolétarien. Premier point : la grande «Révolution Cultureller», cet immense souffle de critique, impulsé par l'état, avait donc laissé en place les «partisans de la restauration du capitalisme», ceux qui prônaient le primat de l'économie sur le politique, et du commandement de haut en bas. Celui qui, perdant son pucelage, a écrit il y a quelques temps dans «Libération» que «la Chine a fini d'être un modèle »aurait été bienvenu de dire «a fini d'être un mythe». Comme les autres «modèles» socialistes. La preuve est administrée que jamais de fait, le centre de décision ne se déplaça vers la base, les communes ou les usines^et jamais la bureaucratie et les cadres conservateurs ne furent menacés : ils sont aujourd'hui bien en place. Qu'il y ait eu lutte de clan, de fraction et consolidation du pouvoir a l'occasion d'un mouvement social dont on ne sait que peu de choses (hormis que vite déclanché il s ' e s t > promptement étiolé), c'est ce qui est certain et a peu r dé choses à voir avec la révolution. Ce qui est à desespérer, ce n'est pas la nature des pouvoirs d'Etat, mais de la persistance à y voir un quelconque instrument libérateur. Et le marxismeléninisme est condamné dans ses utopies étatistes, à jouer, soit le rôle de tyran, soit celui de victime. Pas de larmes. Le Chili, le Portugal, la Thdllandef^'avant la Chine, voient tout ce qu'il peut y avoir de conservateurs déclarés dans la société se maintenir comme rouages de "l'Etat Populaire" et ressurgir au moment opportun : parce que c'est le lieu privilégié déboutes les compromissions, les arrivismes, et les équipes dirigeantes peuvent passer du rouge au blanc, sans rien toucher aux structures sociales, preuve de r inexistence d'un quelconque processus de transformation. La soit disant coexistence d'un "double oouvoir" voit toujours, soit l'élimination, soit l'intégration dés organes de lutte (diverses commissions, comités de base, conseils) par l'Etat, faute d'une critique par ceux ci de la fonction de classe des pouvoirs séparés (état, armée, partis, etc..) Dans tous ces états, l'armée joue un grand rôle, parce qu'en l'absence d'une bourgeoisie consistante, elle apparaît comme la seule caste suffidamment formée pour jouer le rôle traditionnellement dévolu à notre vieille bourgeoisie. Ce n'est pas pour rien que les pays à structures archaïques qui s'ouvrent au capitalisme (Portugal, et tous les pays de l'Amérique latine, mais aussi la Chine) suivent ce processus. Alors nous continuerons comme nous l'avons commencé dons Bosta, en tant qu'individus (hommes et femmes) à lutter contre l'oppression et l'aliénation sous toutes leurs formes, à exercer notre critique et notre expression sur tous les sujets, ô combien multiples qui constituent notre réalité. Je me suis toujours définie comme féministe et libertaire, aussi j'ai lu avec consternation et colère l'article sur le féminisme dans le BASTA n'S. Excusez moi, je sais que vous ne voulez pas vous "apesantir sur la question plus longtemps", mais je pense que tout n'est pas dit sur le sujet et^ qu'un canard comme Basta mérite mieux que cet article dégueulasse. Il est aisé de ridiculiser le délire de Valérie Solanas, de faire appel à des images éculées telle que "les bourgeoises autour de tasses de thé" (procédé auquel Poniatowski lui même ne répugnait pas lorsqu'il voulait minuter les conversations téléphoniques sous le prétexte des femmes bavardes qui encombrent les lignes f ) Réduire la recherche des femmes à des "rencontres mondaines ou elles se gargarisent de faux problèmes", recherchant "des façons originales de passer le temps" me semble particulièrement venimeux et bête. ont pris - Oui les femmes individuellement conscience de leur oppression et collectivement spécifique. • Oui, elles ont compris qu'il leur fallait chercher, lutter seules, entre femmes souvent, avec les hommes aussi, contre eux quelquefois, et ça vraiment, ça n'a pas toujours collé avec la lutte de classes et c'était bien embêtant pour les esprits épris de clarté. Restauration du Capitalisme ? On parle aujourd'hui d'une sorte de restauration. En vérité si certains principes sont aujourd'hui fortement réaffirmés (ouverture vers l'économie occidentale, renaissance des tribunaux spécifiques) ils ne sont nullement en opposition avec le règne "antérieur", sinon formellement. Ainsi la visite de François CEYRAC, patron du CNPF, c v e c 'es '-d^s^'els 'Tho'rsor C S F , etc...' à FéKin quelques loois après la mort de Moo, ne peut apparaître comme une improvisation soudaine. Les prospections de marché et les accords n'ont pas été faits sans démarches préalables : pour certaines entreprises les marchés existent depuis dix ans (pour ne parler que de la France). Il y a plusieurs années une mémorable partie de ping pong diplomatique précédait la visite de Nixon. La politique nationaliste de la Chine n'a jamais démenti ce clin d'oeil vers l'Occident et la volonté de réaliser une accumulation du capital avec son aide. Seule différence, c'est que si les "gauchistes", au niveau intérieur, prétendaient pour ce faire à une mobilisation politique, les seconds parlent de stimulant matériel et révèlent sans fard leur objectif réel : atteindre d'ici l'an 2000 le niveau des pays industriels. On se souvient de Lénine faisant l'apologie du capitalisme allemand. Finalement la continuité est assurée. Il n'y a pas restauration mais accomplissement. Et le même encadrement politico militaire qui, hier, faisait descendre les masses dans la rue contre les "cliques révisionnistes les fait défiler aujourd'hui contre le "gang des quatre". - Ceci étant dit, nous ne voyons pas l'intérêt d'entretenir plus longtemps une polémique stérile sur le sujet, laissons ce verbiage aux journaux goechistes. Ca leur donne l'impression d'exister. Nous avons reçu la r é p o - s e ci-jointe aux a-ricles aa- rus dons les 2 derniers n—éios de Bosta à propos des prises de position des mouvements des femmes, M L F , sur le viol, prises de position contre lesquelles nous combattons, puisqu'on faisant appel à la justice, elle renforce le pouvoir. Bien que nous pensons avoir été clair dans ces artic l e s , nous tenons à repréciser une fois pour toutes nos positions sur ce sujet en répondant a cette lettre, significative d'après nous d'un état d'esprit assez répandu. - Nous n'avons jamais nié qu'il existe des problèmes particuliers aux femmes, comme aux enfants, aux handicapés, aux arabes et pourquoi pas aux hommes! - N'étant pas partis pour une lutte d'esclaves contre esclaves (Temmes contre hommes, enfants contre parents, jeunes contre vieux, malades contre bien portants et ainsi de suite), nous critiquons toute forme de regroupement qui fige dons des revendications catégorielles des situations particulières et n'omène qu' a un renforcement, voire à un aménagement des vhstitutions en place (cf. syndicalisme de la vie quotidienne). Nous nous étonnons que la critique de cette démarche ne soulève des protestations que quand elle s'applique aux mouvements féministes, parce que nous avions fait la même que ce soit par rapport aux comités de soldats, aux comités de prisonniers, aux militants écologistes, aux fascistes contre la peine de mort, aux syndicalistes ouvriers, aux comités de quartier etc.. - Nous refusons globalement et particulièrement les rôles sociaux que nous impose le pouvoir, celui de femme en étant un aussi, dans les rapports sociaux organisés par le système capitaliste. - Nous ne nous reconnaitrons jamais, sous prétexte que c'est une femme, dons une Gisèle Halimi, ou dans un Séguy, parce qu'il parle au nom des ouvriers, parce qu'avant tout, ils sont des exploiteurs, avocats, bureaucrates, et que notre réalité, notre expression ne peuvent aller que contre eux et Te pouvoir qu'ils re'présentent et qu'ils essaient d'étendre par tous les moyens. - Nous ne nous mettons ni du côté des "violeurs", ni de celui des "femmes", puisque pour nous cette problématique est celle du pouvoir et en l'occurencc. - Oui, Vexpression de leur révolte a donné lieu à des prises de position jugées "excszsive", mais une révolte mesurée, qu'est ce que c'est ? La question du viol maintenant : elle est expédiée en une phrase cinglante dans l'article de Basta. Les femmes n'ont pas le droit d'utiliser la répression légale pour se venger d'un viol nous dit on. Eh bien moi, ça ne m'intéresse pas des diktats pareils. Les principes je m'en fous. Ce C'ji m'intére s se c'est d'analyser un problème à partir du lé-.-.es ici. Qui mieux qu'une femtme sait jnu o n éprouve devaat le scepticiswte, l'ironie, i 'indifférence qui accompagne les récit* d* moL Bien sûr, ce n'est pas une solution "d'envoyer un frustré au trou". Mais qui a dit qu'une femme qui dans sa colère et son impuissance a recours au moyen auquel les bons démocrates pensent spontanément, le dépôt d'une plainte au commissariat pense qu'elle va régler le problème de la frustration sexuelle? Elle n'adopte pas une solution qu'elle juge la meilleure, elle réagit à une violence par une autre violence. En l'absence de moyens directs de défense elle attend de l'appareil répressif qu'il se venge à sa place. Attitude peu constructive et fort condamnable en bonne morale libertaire, soit. Mais pourquoi les femmes seraient elles ks seules à ne pas avoir le droit de se servir de ce moyen de défense ? Ce déchainement de condamnation le laisse supposer. Ou bien déchainez vous avec la même violence contre toutes les autres plaintes (vol, meurtres...) Quant à moi, je n'ai pas de solution, je n'ai pas de réponse satisfaisante au problème du viol, de la répression légale et de la frustration sexuelle et je n'envie pas ceux qui en adoptent une si facilement. Refuser, aux femmes cette défense sans leur proposer autre chose, c'est la laisser à son desespoir solitaire, c' est se mettre du coté des indifférents, si ce n'est des violeurs. Je veux croire que la question du féminisme n'est pas close dar.s Basta et que les femmes ne continueront pas à être pourfendue s dans Basta comme n'importe quel groupuscule gauchiste, mais qu'elles pouront aussi prendre vrai ment la parolé. ROCA E/PflOnE tCe qui est que les nier, frappant ouvriers dans la grève refusent tous les délégués, vertical que les depuis aussi comme l'VGT, (déclaration de gional bien ceux du représentants ditionelles, Luis de Catalogne de Roca, c'est Ceci der- volonté le printemps syndicat d'organisations l'USO et même la André s au nom du Comité de la dits d'opposition. un CST« "Selon CNT). point dans Que ce soit dans la presse espagnole (Caceta i l - lustrada) lutte le ou f r a n ç a i s e des travailleurs i ( L i b e r a t i o n d u 13 j a n v . ) , l a de l'entreprise R O C A , dans b a s L I o d r e g a t a eu l e " p r i v i l è g e " de gros m a t r a q u a g e s et l e s m i t r a i l l a g e s d e l a G a r d e C i - vile, l e s attentats de l'extrême droite, furent l e s for- mes s p e c t a c u l a i r e s d ' u n e r é p r e s s i o n qui f i t parler de g r è v e , s a n s q u e s o i t m i s en r e l i e f lité : l'insistance et mise faut devaient Pour cela au dessus eraient EN un organe ainsi CARTE. travailleurs, totalement quelques et nos commission la dynamique inclus ne cessent de délégués cette des être lesquelles notre mouvement chose C e u x c i sont d ' a c c o r d sur des interlocuteurs avec quoi ils créélimi- l'auto-organisation..." l a ferme o p p o s i t i o n a v e c l e s b u r e a u c r a t i e s C a r la volonté sauvage la critique est la mê- leur n é g o c i a t i o n de p o u v o i r à p o u v o i r , que l e s t r a v a i l l e u r s e x p r i m e n t a i n s i : "Empêcher anéantir forgé ça notre unité, la consigne de Rocu à coups de crosse, tagne, où que de ce nous avons nos forces, à la fin". à tous soit, avec des décidé d'aller d'étendre c' continuerons dans la mon- barricades depuis et le des premier de l'avant, la lutte, des capitalistes fait et nous parceque avec les dans le village, protection, les tou- nécessaire, donnèrent Mais nous avons des assemblées volonté où nous avons morts si c'était que à faire ser le centre de feu et des est jour de la de lutte de l a R o c a l e s y*ne dans piquets de l a lutte à la violence en sait tant" l'USO coups son origina- sur l ' a u t o n o m i e "qui Pour me... jours quelque allusion civile". assemblées, cri- métbodes serait bureaucratique, de de une seule garde titres. Les leur Il syndicales, lutte. nant : cette commission tiquer pas cette eux ( l e d é l é g u é p r o v i n c i a l et l e g o u v e r n e u r ) centrales de p l u s que contre s e d r e s s e n t et l e g o u v e r n e m e n t e t l e s s y n - dicats traré- se comprend d'autant la grève d'organi- de résister jusqu' C e l a n ' a rien à voir avec d e s négociations prix. syndi- cales. LUTTE POUR ET Pendant L'AUTO-ORGANISATION position L'AUTONOMIE "En conséquence de cette expérience (la grève cacité des d e s v o i x l é g a l i s t e s , le manque de c o m b a t i v i t é crates en v u e de leur social réel qui n'avaient tard au mois vons élu nos représentants qu'ils Cela de juin, aient combatifs nous les travailleurs à partir des ou non des de mêmes charges "Tout diverses double cela fut discuté assemblées organisme... des représentants Cela impliqua représentants CNS... qui se protégeaient refus de "processus assemblées MEDIAIRE arrachée éiiter exigea la une cet appel CCOO sincère et honnête et SOC pour qu'ils les représenter.. q u e zz-% s e s ob e c t f s l e g r è v e d e l a R o c a n'oie rien tmce s e r- t s : «le : : • : . er, eu'e e c a - s * une res ss: :s s ^ mu à USO, comprennent.." i - - ; s :- : ' DEMIS- dans notre avec Bien au cours des travail- d a n s u n t r a c t d u 10 12 7 6 d i t : r e s s e m b l e a u n e m i s e en d e m e u r e d e s t r a v a i l l e u r s ceci ( P C E en par- (reconnais- et le mouvement "l'assemblée à c e u x qui p r é t e n d e n t o f f i c i e l l e m e n t "l'entris- Pour syndicaux un affrontement usine. partie des par la légalité de démissioner". de rupture les travailleurs victoire massives. faisons CNT, légalisation ; et lorsque de la R o c a " LGT, du r é g i m e d e s p a r t i s , d e s s y n d i c a t s ) , le jeu d e s b u r e a u - "nous asec- syndicales.- et approuvé l'assemblée SION Ce eurs s i g n i f i e une lutte contre la p o s i t i o n de ceux au s e i n du C N S , s y n d i c a t o f f i c i e l nuent et syndicales"), depuis de nombreuse années font de ticulier). la "d'hommes pas de charges plus me" politique sance lutteurs qui la libéralisation l'ineffi- délégués et l ' a p p a r i t i o n tions tre y compris le P C E . lutte a l a R o c a montre cette o p p o s i t i o n e n - La d e 41 j o u r s d e m a r s 1 9 7 6 q u i a v a i t s o u l i g n é ce temps, Suarez reçoit l e s organes d ' o p - démocratiques, grâce massives, syndicale" de l a R o c a fut, conti- "notre première à notre auto-organisation passant BL RE.AL CRATIQL outre TOL'T E ET LEG e- ::. sance en bles",, INTER- Les ALISTE". lifient la ses d e r n i e r s , d e p«irvenir a c e t t e r e c o n n a i s au t r a v e r s d e l u t t e s "sérieuses", lutte. "contrôla- "responsables". Alors qœ C C O O ( c o m m i s s i o n s o u v r i è r e s ) " . , nous quade groupes imcoatrôlés de liolemce et me fomt qu'en Enfin voilà un individu, soupçonné d'avoir organisé le commando de Munich, d'avoir occupé et séquestré l'ambassadeur de France à la Haye, qui est relâché 24h après son arrestation avec les excuses du tribunal ! C'est à en mourir de rire et de joie. Ces faits démontrent la débilité, la duplicité, et la cupidité des gouuernements européens et de leur justice. Comme le gouvernement français n'a pas d'idées et a besoin d'énergie, il est tout à fait capable de se' transformer en carpette devant les pays arabes, quitte à passer pour des cons. Finalement, ces fameux accords sur le terrorisme international ne sauraient Ùre appliqués que pour des groupes comme la bande à Baader, les Brigades Rouges, les militants de l ' E T . A , ou des individus qui ont appartenu au G.ARI. Tout c e l a devient parfaitement ridicule. L e s justices européennes n'ont plus aucune sorte de raison de garder dans leurs prisons où de passer en jugement des révolutionnaires qui au n i i e a u des actes ne sont pas arrivés à la Encore cheuille de "Septembre . N o i r " . Tout c e c i tend a prouver que la justice ne fait qu'entériner un rapport de force entre les militants révolutionnaires et l'état. L'erreur des militants de Baader serait donc de ne pas avoir frappé assez fort contre l'armée américaine, des Brigades Rouges de ne pas avoir été assez dure contre la démocrasouille Italienne. la mystification il e s " r s - :.f démocrati- - r - o t i o n sur la R o c a s e f o s s e . Mou (Daoud. Ils ont bonne mine les ministres de l'Intérieur et de la Justice européens ! Ils se réunissent pour lutter contre le terrorisme international à propos des palestiniens en particulier, et quand ils en tiennent un et un qros, ils sont incapables de le garder. Croyez bien que nous sommes enchantés qu'Abou Daoud ait pu rejoindre ses pénates, ridiculisant de la sorte le tandem Ponia Lecanuet, auteurs de textes fracassants sur la répression de ce qu'ils appellent le terrorisme. Espagne bat s o n p l e i n , Un Durrvti film sur la c o l o n n e Durruti est en cours de tournage (voir n° p r é c é d e n t de Bosto) mois la souscription rades. de ne marche pas t r è s fort, cama- Abandonnez au moins une f o i s le r ô l e spectateur p a s s i f qu'on vous i m p o s e , d e v e - nez spectateur-producteur et participez à la r é - alisation. Et pour l ' E T A et les membres du G A R I de ne pas acoir assez fermement combattu le franquisme. yious ne pouvons que réclamer avec plus de force la libération immédiate de tous les camarades allemands, italiens, espagnols et français comme cela fut fait pour Abou Daoud. Il le suffit pour c e l a de nous adresser 10 F , prix d'une p l a c e de c i n é m a et vous verrez le film gratis à sa s o r t i e . Et vous aurez un bon de souscription. 3000 spectateurs peuvent produire un f i l m . . C'est .A«'«5?. un pari à tenir ! ! ! ^"""^ Raymond C a z o u x • c e p 1544.41 Correspondance BP Toulouse. : R. C a z a u x , c / o 105 - 31013 - T o u l o u s e AAEL cédex. GISCARD N'A PAS DE LEÇONS A RECEVOIR DE JUAN CARLOS... ...0 maintient en prison depuis plus de 2 ans trois des inculpés des G . A . R . I . à 1% 4'V< game la malhonnête pilule, voulu bon des les parqués sommes d'un roi, qui mise en scène presse de Belle-Ile, l'objet grotesque, à nous considérer démontrer que nous ne sommes vérité, tir sommes D'abord pas dupes alors que ceci autorités le sommes espagnole çais est qu'elle nomistes son à cache quelque très fâchée contre basques de rétablir serve la de mise pourrait nous savent pas, accuse voulons se en conver- répétitif. l'acharnement que les la de la manoeu- l'obligation à usage d'une de et orientée, pour un futur o ù ce précédent en une mesure ne dans et l'insistance ce qui donne à l'in- déformatrice tout en souhaitant garde à basques, une teneur et nous sécurité de l'arbitraire iace formation vre pour la de tolérer et de les appeler basques pertinemment que nous chose : l'ultra droite le gouvernement trop gentiment laisser fran- les auto- agir inpunément sur territoire. Néammoins il y a lieu manière dont la cause par gouvernements de dénoncer basque est aujourd'hui utilisée et la soumis avec volontaire de de CRS], du Palais insultés arrivée dans villes en train, le conseil nous sommes du par un des autorités locales. A Belle-lle-en-Mer émigrants espagnols régions d'Espagne, des Canaries, seul Basque, Poniatowski. libertaires, de Catalogne, d'Aragon, détail de Navarre, sans tous réfugiés originaires importance, de il n'y cela LISTE DES BASQUES INTERNES AU 2 8 / 1 1 / 7 6 A L'ILE D'YEU Lozano ARANDIS - Pedro ERENO Roberto E T C H E B E R R I A • José Miguel P E N O R A L Mario Tereso VRIDI • Mario Asuncion A R A N A internés depuis le 15/10 environ à leur entrée en France. accompa- ou encore sous riun détention de humiliés, son en civil, avons person- à Paris, de différentes par un transfert avaler ou moins au dépôt mois de >Tais basq . les en casernes jusqu'à venant par un ou deux policiers déplacement plus interpellées seront sadiques) traduit du plan, enfermés où ils ^ que nous à un traitement seront d'autres, ; pour mieux faire de police Paris gardiens il s'est rentes Nous de pour Midi, LES FAUX BASQUES de nous Justice l'Ile, subi de postes ze machination si parmi celles nombre a été certains gné l'ont puisque (trimballés cette Quant à l'application concernées gueur de et intentionné et c'est rejeter. nes par ... A V A N T L ' A R R I V E E du R O I d ' E S P A G N E en F R A N C E , D fait déporter à beUe De-en-mer 17 Libertaires qui nous expliquent leur déportation : . . . v:c.e.-.ce, il est donc aise :error:s~e, de et diffé- Valence, a pas ne gêne un pas Tomos P E R E Z R O B I L L A , résident dans les Basses Alpes, expulsé lors de la visite du roi, relâché le 3 0 / 1 0 / 7 6 , repris le 12/11 et réinterné depuis. Eloi U L L I A R T E • José MARTIN SAGARDIA expulsés le 2 2 / 1 0 / 7 6 , refusent de se plier aux décisions de l'administration, entrent dons la clandestinité, sont arrêtés et internés depuis le 1 8 / 1 1 / 7 6 . ~t,_ JUAN CARLOS A BIEN COMPRIS L A LEÇON DE GISCARD... L'Espagne «ex-franquiste» vient chercher dans l e s pays v o i s i n s l'exemple de la n o u v e l l e d é m o cratie qui ressemble de plus en p l u s . . . à l ' a n c i e n ne E s p a g n e franquiste. E t pour que les e s p a g n o l s n'aient pas de doute sur la d é m o c r a t i s a t i o n du r é gime, on va le leur faire d ire : récupérée - D e s m i l l i e r s de panneaux p u b l i c i t a i r e s loués par le premier, résoudre les problèmes intérieurs et pour la gouvernement, France assurer son expansion. A notre avis l'action -les messages de propa«antinationaliste» basque du gouvernement français a gande à la t é l é et à la r a d io un double objectif : aider d'une part le gouvernement -et plusieurs m i l l i o n s de espagnol à rassurer et neutraliser son extrême droite dressée contre tout régionalisme de manière à leur fa- t r a c t s l â c h é s par h é l i c o p t è r e s au d e s s u s des v i l l e s ciliter le glissement politique vers une démocratie et d e s v i l l a g e s . . . (voir c i libérale 'avancée et son intégration a-j Marché Ccr-.~cr. contre et c i - d e s s u s l . A u total plus c e l5G m • S'ass-arer a c _ " e par: p-rz ce peste ce : : z -l i o r d s de F r a n c s a n c i e n s té et de compréhension une percée économique en Esd e propagande pour le « S I » pagne, vente de centrales nucléaires et d'équipements p a y é s par l ' é t a t . militaires en particulier, et par la même occasion élarles git sa zone d'influence ne qui plus aux est. obstacles Carlos de une mesure tre des en une mesure qui est facile de démontrer n'a été qu'une gouvernement nes été français Juan a cru bon en réfugiés dictant émigrés a du roi Juan menée con- et et qu'il d'une l'inefficacité grossière face du roi en éloignement de protection a gaullien- de l'Intérieur de 5 jours justification le et faire de coopération espagnols l'opération visée griefs convertie pour une durée Pour à la venue le Ministère de son esprit ressortissants Mais qu'il opposent d'expulsion France comme parer à ces qu'ils preuve et français. en méditerjanée, Pour en France, faire espagnol Le Mercredi 15 décembre Informes-toi bien et votes expliqué Carlos. telle façon de la mesure de la part du de par la sélection REFERENDUM NATIONAL POUR L A R E F O R M E POLITIQUE des person- visées. 1°) Voter au proctiain référendum national pour la réforme politique signifie : PARTICIPER à une décision politique collective, de grande importance, qui touche l'ensemble des espagnols. Avec le vote on n'exprime pas une simple opinion, mais aussi qu'on la décide avec tous les autres espagnols, manifestant notre volonté de façon claire et définitive. 2 ° ) Voter au prochain référendum National pour la réforme politique signifie : MODIDIER à travers les cadres légaux établis, l'actuelle Constitution espagnole. PASSER d'un système de démocratie organique, fon J é sur la famille, la municipalité et le Syndicat, à un système de démocratie inorganique, fondée sur la représentation à travers les groupes et partis politiques. P E R M E T T R E l'existence d'une pluralité de groupes et partis politiques et, partout, d'une pluralité d'options et possibilités de choix politiques pour tous les espagnols. l ' A F F I R M A T I O N ferme et définitive que la souveraineté du peuple, et, partout, que les représentants politiques seront élus par tous les espagnols, par l'intermédiaire du suffrage universel, libre, direct et secret. M E T T R E E N P L A C E deux Chambres Législatives, le Congrès des députés et le Sénat. Quels critères éloignement? ce de longue correspond sont retenues La majorité date personnage. Nous lence la qu'à semble indiquer être touché les noms apparemment pas émissaires. Et nV.çt de militant risques sommes que peut plus habitués et en à subir l'exercer. par la mesure, dans très si le aucunement DOS aratuit. la liste En il n'y avait d'un fichier à jour et qui allait qualificatif DeDuis servir de «basque» a été utilisé longtemps Franqui ne encourir qu'un nombre de personnes cocher gêne aux de notre nous réside un passé développer devait nous avec en rien pour le choix d'entre ce la vio- fait, tout déterminé plus qu'à policier, de bouc,qui ne en 1' occurence ce il sert d'épouvan- 4 ° ) Voter OUI au référendum national pour la réforme politique signifie : CONVERTIR en LOI le PROJET D E LOI pour la réforme politique c'est à dire, que les changements qui s'établissent à partir de ce moment, sont obligatoires pour tout le pays, pour l'état, pour le gouvernement et pour les organismes et institutions de l'administration. R E F O R M E R la constitution dans la légalité, conformément aux exigences des nouvelles réalités économiques sociales et politiques de l'Espagne. PROVOQUER des élections généraies avant le 30 Juin 77 dans lesquelles, les espagnols, tous les espagnols, pourront choisir au suffrage universel, libre, direct et secret, entre les candidats présentés par une pluralité de groupes et partis politiques. AFFIRMER fermement la participation politique du peuple espagnol OUVRIR U N L A R G E C H E M I N , à travers lequel il soit possible, dans la paix, dans l'ordre, dans la liberté et dans la justice, de faire front et de résoudre les principaux problèmes sociaux, économiques, du travail, des régions, syndicaux et humains qui sont ceux de l'Fsnasne dans ces moments historiques. En Espagne, le Fascisme démocratique laisse la place à une démocratie fascisante à V européenne ' fVa<c Cc/ap't:^pa^ cJfafo^if -FTT LA 'Kl'en a mairrc jjielahifefinaaak.. Li/(/uuTT£\U^amlryt II A\fa^.Ls ^ h'ahi'es ^^iïÏÏïïrnriïïTTnTïïlffll N" 6 -Déc. 76 JANVIER 77 9: pour pr^Ff/-^ de O^r^hah.,.. / Uousein "°''''dyFed-'Cp' d\pPp^W^ 'm ^v^Oi
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