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GUSTAVE ROUSSY À L’ASCO
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
29
MAI
02
JUIN
2015
IMMUNOTHÉRAPIE
www.gustaveroussy.fr/asco2015
Communiqué de presse
Gustave Roussy au 51e congrès de l’American Society of Clinical Oncology
IMMUNOTHÉRAPIE :
ÉTUDE ET GESTION DES EFFETS
SECONDAIRES ET COMBINAISON
D’IMMUNOTHÉRAPIE
Deux communications écrites (poster-discussion et
poster) ont présenté des avancées en immunothérapie
dans le mélanome et le cancer du poumon non à petites
cellules ce 1er juin au 51ème congrès ASCO.
La communication sur le mélanome a porté sur la
description et la gestion des effets secondaires dus à
un anticorps monoclonal, le nivolumab, dirigé contre
le récepteur PD-1. La communication sur le cancer
du poumon non à petites cellules porte sur le design
innovant d’un essai de phase III qui vise à évaluer
l’efficacité et le profil de sécurité de 2 immunothérapies,
seules ou en association, par rapport au traitement
standard.
Les anticorps monoclonaux permettent de réveiller
le système immunitaire pour se défendre contre la
tumeur. La preuve du concept est faite notamment dans
le cas du mélanome avancé pour lequel il existe une
autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis pour le
pembrolizumab et le nivolumab (deux anticorps anti-PD1)
et peut être bientôt en Europe. L’immunothérapie pourrait
à court terme changer la prise en charge dans différents
cancers.
III MIEUX GÉRER
LA TOXICITE D’UNE
IMMUNOTHÉRAPIE :
ANALYSE RETROSPECTIVE
DU PROFIL DE SÉCURITE DU
NIVOLUMAB (ANTICORPS
MONOCLONAL ANTIPD1) CHEZ DES PATIENTS
ATTEINTS DE MÉLANOME
MÉTASTATIQUE.
Le Dr. Caroline Robert,
dermatologue et cancérologue et
chef du service de Dermatologie
à Gustave Roussy (Villejuif),
a présenté les résultats d’une
analyse du profil de toxicité
du nivolumab (un anticorps
monoclonal anti PD-1) basée
sur 4 essais cliniques de phase
I à III, chez des patients atteints
de mélanome métastatique et
ASCO
2015
Flashez & retrouvez l’abstract
#9018
1. Antitumor Safety profile of
nivolumab (NIVO) in patients (pts)
with advanced melanoma (MEL):
A pooled analysis.
Jeffrey S. Weber, Scott Joseph Antonia,
Suzanne Louise Topalian,
Dirk Schadendorf, James
M. G. Larkin, Mario Sznol, Helen Y Liu,
Ian Waxman, Caroline Robert
sur la façon de gérer les effets
indésirables de ce médicament.
Les résultats de cette analyse
confirment que la grande majorité
des effets indésirables sont de
type immunitaire et montrent
que les évènements indésirables
sévères (de grade 3-4) du
nivolumab en monothérapie
peuvent être assez facilement
contrés par l’utilisation d’un
traitement immunomodulateur
(essentiellement des corticoïdes)
tout en maintenant la réponse
anti-tumorale. On confirme
également, sur cette plus large
population de patients,
que la plupart des évènements
indésirables de cette molécule
sont de bas grade. Les patients
ayant reçu de l’ipilimumab
avant le nivolumab ne sont pas
plus enclins à souffrir d’effets
indésirables de haut grade que les
autres.
Les essais cliniques sélectionnés
ont été menés auprès d’un total
de 576 patients recevant une
dose de 3mg/kg de nivolumab
deux fois par semaine jusqu’à
la progression de la maladie
ou à une toxicité inacceptable
pendant une durée médiane de
3,7 mois. 54% d’entre eux avaient
reçu auparavant de l’ipilimumab.
Les effets indésirables les plus
fréquents étaient la fatigue (25%),
le prurit (17%), la diarrhée (13%),
un rash (13%). Les effets de
grade 3-4 sont apparus chez 10%
de l’ensemble des patients et
chez 8% des patients ayant reçu
de l’ipilimumab. Les symptômes
apparaissaient au bout de
5 semaines de traitement sur la
peau et jusqu’à 15 semaines pour
les effets indésirables rénaux.
Des immuno-modulateurs ont
été prescrits à 35% des patients
en phase III et 24% des patients
ont reçu des corticostéroïdes
pour gérer les effets indésirables.
Le temps médian pour venir à
bout de ces évènements étaient
de 3 semaines quand le foie était
affecté et de 29 semaines quand
il s’agissait de la peau.
Le taux de réponse objective était
de 44% chez les patients ayant
reçu un immuno-modulateur et
de 36% chez les autres.
Post-Plenary Discussion avec le
Dr Caroline Robert qui modérera les
échanges qui suivront la conférence
plénière sur les mélanomes samedi 31
mai à 16h00 salle S100bc.
III DESIGN INNOVANT
D’UN ESSAI CLINIQUE DE
PHASE III : COMPARER DES
IMMUNOTHÉRAPIES SEULES
OU EN COMBINAISON AU
TRAITEMENT STANDARD
DANS LE CANCER DU
POUMON NON À PETITES
CELLULES
Le Dr David Planchard, pneumooncologue à Gustave Roussy
(1er auteur) et le Pr Jean-Charles
Soria (dernier auteur), ont
présenté le design d’une étude
multicentrique de phase III
cherchant à inclure 900 patients
au total qu’ils coordonneront
respectivement au niveau
national et international. Cette
étude cherchera d’une part à
évaluer l’efficacité et la sécurité
d’emploi du MEDI4736 un
anticorps monoclonal anti PD-L1
versus le traitement standard
(gemcitabine, vinorelbine ou
erlotinib) chez des patients
souffrant d’un cancer bronchique
non à petites cellules dont
la tumeur surexprime les
récepteurs PD-L1 (sous-étude A).
D’autre part, les chercheurs
ASCO
2015
Flashez & retrouvez l’abstract
#TPS8104
2. A phase III study of MEDI4736
(M), an anti-PD-L1 antibody, in
monotherapy or in combination
with Tremelimumab (T), versus
standard of care (SOC) in patients
(pts) with advanced Non-Small Cell
Lung Cancer (NSCLC) who have
received at least two prior systemic
treatment regimens (ARCTIC).
David Planchard, Mikhail Shtivelband,
Kelvin Shi, Ramy Ibrahim, Marc
Ballas, Jean-Charles Soria
évalueront l’efficacité de
l’association du MEDI4736
en association avec le
tremelimumab, un anticorps
anti CTLA4 versus l’une ou
l’autre de ces molécules en
monothérapie mais également
versus le traitement standard
chez les patients dont les cellules
tumorales ne surexpriment pas le
récepteur PD-L1. (sous-étude B)
Des données pré-cliniques ont
montré qu’en bloquant à la fois
les récepteurs CTLA4 et PD-L1
on obtenait une réaction additive
ou synergique anti-tumorale.
Par ailleurs, l’essai de phase Ib
(NCT02000947) testant le
MEDI4736 en association au
tremelimumab chez des patients
atteints de cancer bronchique
non à petites cellules à un stade
avancé a montré une sécurité
d’emploi et des signes d’activité
clinique de cette association.
Les patients éligibles souffrent
d’un cancer bronchique non
à petites cellules localement
avancé ou métastatique
qui ont déjà reçu au moins
deux traitements dont une
chimiothérapie à base de
platinum. Les patients porteurs
d’une mutation EGFR et d’un
réarrangement du gène ALK ne
sont pas éligibles.
300 patients seront affectés à
la sous-étude A randomisée et
600 patients à la sous-étude B
randomisée.
ASCO
2015
Flashez & retrouvez
NOTRE DOSSIER
« DÉCRYPTAGE »
IMMUNOTHÉRAPIE
Les médecins-chercheurs de Gustave Roussy
dévoilent leurs travaux de recherche au travers
de 56 présentations lors du congrès de l’American
Society of Clinical Oncology. Le comité scientifique
d’ASCO a sélectionné 22 communications orales dont
5 directement présentées par l’Institut, 7 postersdiscussions dont 5 présentés par Gustave Roussy et
25 posters.
Pour cette 51ème édition du plus important congrès
mondial de cancérologie, Gustave Roussy confirme
son leadership dans deux stratégies thérapeutiques
qui deviennent des prises en charge quotidiennes et
induisent un changement des pratiques au sein
du Départment de Médecine Oncologique (DMO) :
l’immunothérapie qui se développe dans de
nouvelles pathologies ainsi que les thérapies ciblées
et de nouvelles approches contre la résistance
que peuvent développer les tumeurs. Cette édition
2015 sera aussi marquée par l’évaluation précoce
des thérapies de demain lors d’essais cliniques de
phase I, notamment au sein du DITEP (Département
Innovation Thérapeutique et Essais Précoces)
de Gustave Roussy.
ASCO
29 MAI - 02 JUIN 2015
51 ème congrès
American Society of Clinical
Oncology (Asco, Chicago, USA,
29 mai - 02 juin 2015).
À PROPOS DE GUSTAVE ROUSSY
Gustave Roussy, premier centre
de lutte contre le cancer en
Europe, constitue un pôle
d’expertise global contre le cancer
entièrement dédié aux patients.
Il réunit sur un même site 3 000
professionnels dont les missions
sont le soin, la recherche et
l’enseignement.
– www.gustaveroussy.fr
CONTACT PRESSE
GUSTAVE ROUSSY :
Direction de la communication
Christine Lascombe
+33 1 42 11 47 05
+33 6 26 36 76 17
[email protected]
MEDIAL :
Claire Parisel
01 53 83 81 52
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