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PROGRAMME MARS 2015
MOTS ET MERVEILLES
Mois de la francophonie
« Je me demande si je ne suis pas en train de jouer avec les mots.
Et si les mots étaient faits pour ça »
Boris Vian.
Des mots qui content, expliquent et racontent, des mots qui scandent et des mots
qui riment, des mots qui chantent survoleront le programme de ce mois de mars
dédié au langage sous toutes ses formes. Un peu de sémantique pratico-pratique:
la francophonie,au-delà d’une communauté d’individus parlant le français, est
aussi un lien culturel fort entre l’ensemble des pays qui la composent. Partons
donc explorer les liens qui nous unissent à travers la langue de Molière, façonnée
et appropriée par les mondes qu’elle traverse.Le français créolisé, raconté, chanté, slammé se donnera en spectacle à travers autant d’évènements qui célèbrent
le verbe et la parole ! Une échappée riche en joutes verbales et métaphores filées
pour un mois de mars qui démarre sans langue de bois !
Plus d’informations sur le web :
www.institutfrancaishaiti.org
Facebook : Institut français en Haïti
Twitter : IF Haïti
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CINÉ MARDI - CINÉMA DE LA FRANCOPHONIE
MARDI 3 MARS - IFH - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
Lulu femme nue, de Solveig Anspach
Avec Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac
Fiction / 2014 / France / 87’ / français
Lulu est une mère de famille dévouée, une épouse marquée par une vie conjugale à la dérive et une femme en
manque de reconnaissance et d’affection. A la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu ne rentre
pas chez elle, laissant son mari et ses enfants loin derrière. C’est une parenthèse qui s’ouvre pour Lulu, une
parenthèse faite de rencontres saugrenues avec des êtres qui, chacun à leur manière, lui renverront sa propre
image. Ce voyage au bout d’une vie aidera Lulu à renouer avec une vieille connaissance qu’elle a perdu de vue :
elle-même.
Librement adapté de la BD Lulu femme nue d’Etienne Davodeau, ce film de la réalisatrice franco-islandaise Solveig
Anspach retrace le voyage intérieur d’une femme qui s’est depuis longtemps égarée devant son devoir de mère et
d’épouse peu respectée. A la fois drôle et touchant, Lulu femme nue est porté par la performance de Karine Viard
qui fut nommée au César dans la catégorie meilleure actrice pour son interprétation de Lulu aux milles sentiments.
Solveig Anspach met en scène un film vivifiant avec des personnages entiers et délicats qui se (re)découvrent et
s’épanouissent au fil des plans. Malgré un scénario profond, Lulu femme nue n’en est pas moins un film sautillant
qui laisse au spectateur une grande liberté d’imagination grâce à un récit parsemé d’ellipses.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=hcR4RobXxK4
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JEDI MIZIK
JEUDI 5 MARS - IFH - 7H PM - ENTRÉE LIBRE
Slama Sutra
Collectif Feu Vers
Trois slameurs, une chanteuse et deux guitaristes sur des instrumentaux soignés : le collectif Feu Vers vous invite à
découvrir une autre vibration du slam, teinté de soul, de jazz, de rap, de vodou, de punk et de compas !
Vous aviez manqué ce beau spectacle l’été passé ? C’est le moment de vous rattraper ! Un concert de slam d’une heure
et demie, pour rentrer en plein dans la vie entre musique et poésie. Une heure et demie pour dire que le mot est la vraie
définition de l’homme. « Une heure et demie pour dire qu’il suffit d’un stylo et d’une feuille pour écrire des itinéraires de
voyage, pour revendiquer la liberté et même l’emprisonnement et rappeler que tant que le soleil se lèvera, les hommes auront
quelque chose à dévoiler ».
« Slama-Sutra n’est pas comme on pourrait le croire, un concert-slam de textes érotiques, mais un corps à corps entre
plusieurs cultures et plusieurs rythmes. C’est un spectacle qui parle de l’amour dans toutes ses nuances et toute sa complexité:
l’amour du slam, l’amour des gens, l’amour des mots, l’amour des femmes, l’amour de l’être humain, l’amour et la haine aussi...
La scène est l’endroit où nous crions notre amour, le lieu idéal pour scruter les regards, les sourires, les envies de vivre…
Inscrits sur chaque visage dans le public. »
Le collectif Feu Vers transgresse les normes, original, interdisciplinaire et avant-gardiste, il bouscule le public hors de sa
zone de confort tout en soignant l’interaction. Le batteur et le bassiste du Trio Bémol les accompagneront !
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CINÉ MARDI - CINÉMA DE LA FRANCOPHONIE
MARDI 10 MARS - IFH - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
Le sac de farine, de Kadija Leclere
Avec Hafsia Herzi, Hiam Abbass, Mehdi Dehbi
Fiction / 2014 / Belgique – Maroc – France / 92’ / français – arabe sous-titré français
Alsemberg, décembre 1975, Sarah, 8 ans, vit dans un foyer d’accueil catholique. Un jour, son père biologique, qu’elle n’a
jamais vu, se présente pour l’emmener en week-end à Paris. Mais c’est au Maroc que Sarah se réveille, dans une petite
ville perdue dans les contreforts de l’Atlas. Très vite, le père part, l’abandonnant à sa famille, sans aucune explication.
Elle se glisse alors dans la vie d’une petite fille marocaine où seule l’école du tricot lui est proposée en guide de scolarité.
Neuf ans plus tard, on retrouve Sarah, 17 ans, adolescente comme les autres... Ou presque. Nous sommes en 1984, en
pleine révolte de la faim (La Révolte des «Awbach»). Le père de Sarah n’a jamais envoyé l’argent qu’il avait promis, et pour
la famille dans laquelle elle se trouve, chaque bouche à nourrir compte de plus en plus. Sarah devra trouver un moyen de
gagner sa place. Et puis, il y a Nari, ce bel étudiant engagé politiquement... Mais aussi, son envie de partir, de retrouver la
Belgique de son enfance, l’école, les livres et une vie que Sarah s’imagine libre...
Le sac de farine est présenté grâce au soutien de Wallonie-Bruxelles International et représente la Belgique dans ce tour
d’horizon du cinéma francophone. Kadija Leclere, la réalisatrice du film, sort du conservatoire royal d’art dramatique de
Bruxelles en 1997, elle exerce le métier de comédienne pendant quelques années avant de travailler comme directrice
de casting. Parallèlement, elle réalise un premier court-métrage intitulé «Camille» qui lui servira d’école de cinéma pour
aboutir à « Sarah » son second court. « Pelote de Laine », sa troisième œuvre, remportera lui aussi un très beau succès
dont le prix du meilleur court-métrage au 14e Festival du Film d’Auburn. Le sac de farine est son premier long-métrage,
il relate une histoire proche d’elle entre la Belgique et le Maroc.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=YtNqTyFit5g
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RENCONTRE - SIGNATURE
MERCREDI 11 MARS - IFH - 5H PM - ENTRÉE LIBRE
Massacre à Jérémie : Opération vengeance
Avec Anthony Phelps,autour de son roman
Le massacre de Jérémie – opération vengeance est le nouveau roman de Gary Klang et Anthony Phelps. Suite
à la tuerie des vêpres jérémiennes, Philippe Rivière, haïtien exilé à Paris, décide de rejoindre son pays natal
pour devenir l’homme de la vengeance. Un thriller haletant sur fond de barbarie duvaliériste, fondé sur les faits
historiques qui ont meurtri le Sud d’Haïti il y a cinquante ans. Venez rencontrer Anthony Phelps à l’IFH pour
discuter de son livre !
Anthony Phelps, né en Haïti, est membre du groupe Haïti Littéraire. Il vit au Québec depuis 1964. Son œuvre,
traduite en plusieurs langues, comprend une trentaine de titres :poésie, romans, nouvelles et une quinzaine de
disques de poésie. Gary Klang est né en Haïti et vit au Québec depuis 1973. Docteur ès lettres de la Sorbonne
(thèse sur Proust) et auteur d’une vingtaine d’ouvrages (romans, poèmes, essais, nouvelles)...Son dernier roman, Monologue pour une scène vide, est paru en 2013 chez Dialogue Nord-Sud.
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JEDI MIZIK
JEUDI 12 MARS - IFH - 7H PM - ENTRÉE LIBRE
Hommage à la chanson française
Concert de Wooly Saint Louis Jean
avec Boulo Valcourt, Renette Désir, Charles Grey Toussaint, Slouse Jean-Baptiste, Nirva Jean ,
Kaleb François et musiciens invités.
« Nous nous aimions,
Le temps d’une chanson… »
Extrait de La Javanaise - Serge Gainsbourg
Léo Ferré, George Brassens, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Michel Legrand, Henri Salvador, Jacques Brel, Francis
Cabrel… Jeudi 12 mars, venez savourer les mots en musique et fredonner les paroles des plus grands noms de la chanson
française !
Bercés par les voix d’or de Wooly Saint Louis Jean et de talentueux artistes haïtiens, partez à l’abordage d’une large
gamme d’émotions, quelque part entre la nostalgie et la chaleur d’une chanson… Un concert qui fait également la part
belle à la langue créole, avec plusieurs chansons françaises adaptées en créole haïtien (par Jacqueline Scott et Yannick
Jean).
Quelques accords, une voix généreuse et profonde, Wooly Saint Louis Jean détient le secret pour faire chavirer vos oreilles.
A la croisée des mondes, celui qu’on appelle le « Brassens haïtien » est tant connu pour avoir paré de sa musique les plus
beaux poèmes de la littérature haïtienne contemporaine que pour ses reprises de la poésie et de la chanson française.
Sur scène, Wooly Saint Louis Jean est rejoint par des interprètes de choix : Boulo Valcourt, Renette Désir, Charles Grey
Toussaint, Slouse Jean-Baptiste, Nirva Jean, en présence des musiciens Caleb François au piano, Didis Jean Elie à la
guitare, Johnson St Cyr à la basse, Emmanuel Jean-Baptiste à la batterie.
Ce concert est réalisé en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
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THÉÂTRE
LUNDI 16 MARS - FOKAL - 6H PM - ENTRÉE LIBRE
BILLETS À RETIRER À L’ACCUEIL DE LA FOKAL OU DE L’IFH
Un petit déjeuner
Ecriture, mise en scène et scénographie : François Raffenaud
Avec Aurélie Dalmat(Martinique, France)
« Les années 50, aux Antilles. Un matin, au petit déjeuner, une femme prend la parole. Elle s’adresse, au
soleil, au public, à l’univers et surtout à Alfred ; son homme encore couché. Elle ouvre les vannes de sa
douleur, de sa rancœur et de leur histoire comme un ultime exutoire face au naufrage de leur vie. Quinze
ans auparavant, elle, Marie-Juliette, belle négresse interdite, épousait Alfred De Clairie, le fils du béké de
l’habitation d’en haut et lui donnait un fils, un enfant mulâtre ramené au domaine comme un défi. »
Adapté de la courte pièce «Before breakfast» d’Eugene O’Neill, «Un petit déjeuner» de François Raffenaud
rend hommage à l’âme créole et à la femme antillaise. La pièce, monologue en français, entre mémoire et
révolte, laisse toute sa place au formidable talent de la comédienne martiniquaise Aurélie Dalmat.
Du 12 au 20 mars, le spectacle «Un petit déjeuner» est en tournée sur l’ensemble du territoire haïtien, en
représentation dans le réseau des Alliances Françaises (Cap-Haïtien, Gonaïves, Jérémie, les Cayes, Jacmel) et à l’Institut français à Port-au-Prince.
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CINÉ MARDI - CINÉMA DE LA FRANCOPHONIE
MARDI 17 MARS - IFH - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
Exil, de Charles-Olivier Michaud
Avec Francis Cleophat, Julie Le Breton, Paul Doucet, Maxime Dumontier, Ralph Prosper, Lina Roessler,
Stephen McHattie
Fiction / 2014 / Québec / 100’ / français
Projection dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti
Samuel est un jeune Haïtien traumatisé par l’enlèvement de son père journaliste. Après la disparition de ce dernier, il est
recueilli par sa nourrice qui l’amène en campagne dans sa famille. Quand il apprend que sa mère, qu’il croyait morte,
a fui aux États-Unis par bateau alors qu’il était encore un bébé, il décide de prendre le chemin de l’Amérique afin de la
retrouver. En route, il rencontre divers personnages qui l’aident dans son voyage, dont des trafiquants de drogue. Son
périple le mène jusqu’à New York puis Montréal. C’est là, grâce à une travailleuse sociale, que Samuel peu enfin donner
un sens à sa quête.
Le Festival du Film Québécois en Haïti (FFQH), créé par la Fondation Fabienne Colas en 2009, a pour mission de rapprocher
le Québec et Haïti sur le plan culturel. Le Festival présente des films, conférences, ateliers et diverses activités de façon
gratuite pour la population haïtienne. Le FFQH permet également de diversifier l’offre cinématographique sur le territoire
haïtien. Le FFQH a notamment reçu le légendaire écrivain, membre de l’Académie française, Dany Laferrière.
C’est dans un esprit de partage, de découverte, d’échange et de rapprochement culturel que Fabienne Colas, actrice,
réalisatrice et productrice, a voulu mettre sur pied ce festival. Pour elle qui a émigré au Québec et qui a créé le Festival
Haïti en Folie à Montréal (accueillant chaque année des milliers de festivaliers), permettre aux Haïtiens de découvrir le
cinéma québécois boucle la boucle. Le FFQH a depuis sa création attiré plusieurs milliers de festivaliers désireux de
voyager à travers le 7e art.
CINÉ LARI A
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MERCREDI 18 MARS - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
INAUGURATION D’UN NOUVEAU DISPOSITIF DE CINÉMA EN
PLEIN AIR !
Plus d’informations sur les pages Facebook de l’IFH et Ciné Lari A
Belle et Sébastien, de Nicolas Vanier
Avec Félix Bossuet,Tcheky Karyo, Margot Chatelier, Dimitri Storoge
Fiction / 2013 / France / 104’ / français
Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les
chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe
dans un village paisible jusqu’à l’arrivée des Allemands. C’est la rencontre d’un enfant
solitaire et d’un chien sauvage. C’est l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C’est
l’aventure d’une amitié indéfectible. C’est le récit extraordinaire d’un enfant débrouillard et
attendrissant au cœur de la Seconde Guerre Mondiale. C’est l’odyssée d’un petit garçon à
la recherche de sa mère, d’un vieil homme à la recherche de son passé, d’un résistant à la
recherche de l’amour, d’une jeune femme en quête d’aventures, d’un lieutenant allemand
à la recherche du pardon. C’est la vie de Belle et Sébastien…
Adapté du roman de Cécile Aubry, Belle et Sébastien fût d’abord présenté à la télévision avant
de passer sur grand écran en 2013 grâce au réalisateur Nicolas Vanier. Ce réalisateuraventurier est un habitué de la vie sauvage et des grands espaces, en attestent ses
multiples traversées et hivernages dans le Grand Nord canadien, les Rocheuses ou encore
la Sibérie. Nicolas Vanier signe ici un véritable défi de réalisateur puisque le tournage s’est
déroulé sur trois saisons – été, automne, hiver – pour retranscrire la réalité météorologique
des hautes montagnes. « C’était un pari coûteux et risqué » admet le réalisateur qui n’a pas
hésité à tourner sur une longue période avec, dans les rôles principaux, un enfant et un
chien.
Ciné Lari A est un programme de cinéma itinérant en plein air gratuit et grand public,
réalisé à l’aide d’un grand écran gonflable et de vidéo projection. Face à l’absence de salle
de cinéma en Haïti, l’objectif est de rendre le 7ème art accessible à tous, et de sensibiliser
les spectateurs à des problématiques diverses (santé, citoyenneté, propriété intellectuelle,
etc.). Les projections ont lieu en dehors des institutions culturelles, sur des places
publiques essentiellement. Ciné Lari A est mis en œuvre par le réseau culturel francohaïtien, composé de l’Institut français en Haïti (IFH) et des Alliances Françaises.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=UjRKRsrNrUY
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SPECTACLE D’HUMOUR
JEUDI 19 MARS - IFH - 4H PM - ENTRÉE LIBRE
Marge aux rires
Mise en scène James Fleurissaint
Collectif Comédiens et plus.
Jeudi 19 mars, le comédien James Fleurissaint (Rikiki) se jette à l’eau avec ses acolytes, pour animer ce spectacle
d’humour et de chansons. Leur objectif : vous faire rire. Rire jaune, rire aux larmes, rire à la marge ou rire fou !
« Création collective, Marge aux rires s’ouvre sur une émission de radio et de télévision. Quatre hommes, invités
d’honneur, miment des personnalités publiques. (…) On reconnait cet écrivain, Monsieur Sache-tout qui n’est
d’aucun courant littéraire sinon électrique, qui a déjà publié un poème de 20 000 ampères. Ce docteur qui vend
des produits aphrodisiaques et narcotiques composés d’ingrédients particuliers tels Ti manman cheri, tôle rouge,
victoria’s secret. Et ce rappeur Tchoup Bogy Dog qui frise l’apparence du chanteur Snoop Dogg mais qui ne veut
pas se comparer à lui, vu que ce dernier est bourré aux as et lui, d’audace… »
Rikiki, de son vrai nom James Fleurissaint est comédien et poète, coanimateur de VIP TV (show humoristique
sur télé Pluriel) et de l’émission culturelle hebdomadaire (Pluriel) avec Jacques Adler Jean Pierre. Il présente
une rubrique dans l’émission « VIP » (Vanités infos plaisirs) diffusée sur une chaîne de télévision haïtienne. Il
tient aussi un rôle important dans le feuilleton radiophonique haïtien « Les griffes du temps » produit par (COP).
CINÉ LARI A
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LUNDI 23 MARS - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
DANS LE CADRE DU FESTIVAL KONT ANBA TONEL
Plus d’informations sur les pages Facebook de l’IFH et Ciné Lari A
Kérity, la maison des contes , de Dominique Monféry
Animation / 2009 / France-Italie / 100’ / français
Natanaël a bientôt 7 ans, mais il ne sait toujours pas lire... Lorsque sa tante Eléonore lui
lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Natanaël est très déçu ! Pourtant,
chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret : à la nuit tombée les petits héros,
la délicieuse Alice, la méchante fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet, sortent
des livres... Ils doivent prévenir Natanaël qu’ils courent un grand danger et risquent
de disparaître à jamais. Pour sauver ses minuscules amis et leurs histoires, Natanaël,
rétréci par la Fée Carabosse, se lance dans l’aventure ! Il affrontera vaillamment le très
fourbe Ramastou, les crabes géants, l’Ogre affamé...Arrivera-t-il à temps à lire la formule
magique qui les sauvera tous ? Ce n’est pas parce que c’est inventé que ça n’existe pas !
Kérity, la maison des contes, sorti en 2009, est un film d’animation franco-italien réalisé par
Dominique Monféry, réalisateur ayant fait carrière chez Disney. Couronné de la mention
spéciale du jury lors du Festival international du film d’animation d’Annecy 2010, les
aventures de Nathanaël ont pour projet ambitieux de revisiter les personnages des contes
frappant l’imaginaire de tout un chacun. Cette projection en plein air s’inscrit dans le cadre
du festival Kont Anba Tonel qui nous invite, au rythme de ses rencontres, à découvrir et redécouvrir les contes d’auteurs haïtiens et étrangers.
Ciné Lari A est un programme de cinéma itinérant en plein air gratuit et grand public,
réalisé à l’aide d’un grand écran gonflable et de vidéo projection. Face à l’absence de salle
de cinéma en Haïti, l’objectif est de rendre le 7ème art accessible à tous, et de sensibiliser
les spectateurs à des problématiques diverses (santé, citoyenneté, propriété intellectuelle,
etc.). Les projections ont lieu en dehors des institutions culturelles, sur des places
publiques essentiellement. Ciné Lari A est mis en œuvre par le réseau culturel francohaïtien, composé de l’Institut français en Haïti (IFH) et des Alliances Françaises
Bande annonce :https://www.youtube.com/watch?v=f45O-UjmbdI
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CINÉ MARDI - CINÉMA DE LA FRANCOPHONIE
MARDI 24 MARS - IFH - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
Citizens of nowhere, de Nicolas-Alexandre Tremblay et Régis Coussot
Narration de Jean-Claude Martineau
Documentaire / 2015 / Québec / 52’ / français – créole- espagnol
Projection dans le cadre du Festival du Film Québécois en Haïti en présence des réalisateurs
Septembre 2013. La sentence tombe ! Plus d’un quart de million de Dominicains d’origine haïtienne deviennent apatrides.
Amenés par le gouvernement dominicain pour servir et enrichir le pays, personne ne remettait en question l’évidence
de faire de ces enfants, nés en terre dominicaine, des citoyens à part entière. Pas même la constitution. Aujourd’hui,
identifiés comme le mal qui ronge ce pays, ils ont tout perdu : leurs droits, leur liberté, leur identité. Un mouvement d’antihaïtiannisme jamais vu depuis le massacre de 1937, et dont les ultras nationalistes dominicains se servent pour unir les
volontés partout dans le pays.
Et pourtant, quels crimes ont-ils commis ? Le simple fait d’être noir semble suffisant pour faire de vous un ennemi.
Les uns s’enrichissent en bénéficiant d’une main-d’œuvre servile et bon marché. Les autres profitent de la manne que
représente le trafic humain à la frontière. Cette population a un nouveau rôle à jouer sur l’échiquier politique dominicain:
celui de bouc émissaire
Sous forme de conte, narré par le poète et dramaturge haïtien Jean-Claude Martineau, le film plonge droit au cœur
du drame humain. Nous y travaillons activement pour faire voir et faire entendre leur histoire, leurs témoignages. Ces
citoyens du monde ont des droits. Maintenant, identifions les responsables.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=2jf6OvGZvls&feature=youtu.be
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CINÉ LARI A
MERCREDI 25 MARS - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
DANS LE CADRE DU FESTIVAL KONT ANBA TONEL
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Kirikou et la sorcière , de Michel Ocelot
Animation / 1998 / France / 71’ / français
Le minuscule Kirikou naît dans un village d’Afrique vivant dans la terreur semée par la
sorcière Karaba. La source est asséchée, les villageois rançonnés, les hommes sont
kidnappés et disparaissent mystérieusement… Mais Kirikou, avec son intelligence et sa
générosité hors du commun, va tout faire pour délivrer le village de son emprise maléfique
et découvrir le secret de sa méchanceté : « Kirikou n’est pas grand, mais il est vaillant ! »
Kirikou et la sorcière est le premier long-métrage de Michel Ocelot, qui se lance seul dans le
cinéma d’animation après des études artistiques. Pour donner vie à son petit héros, Michel
Ocelot s’est librement inspiré d’un conte de l’ouest Africain et de son enfance en Guinée.
Il a conçu l’univers du film à partir des tableaux du Douanier Rousseau et l’apparence des
personnages en référence à l’art égyptien antique. Cette projection en plein air s’inscrit
dans le cadre du festival Kont Anba Tonel qui nous invite, au rythme de ses rencontres, à
découvrir et re-découvrir les contes d’auteurs haïtiens et étrangers.
« Ciné Lari A » est un programme de cinéma itinérant en plein air gratuit et grand public,
réalisé à l’aide d’un grand écran gonflable et de vidéo projection. Face à l’absence de salle
de cinéma en Haïti, l’objectif est de rendre le 7ème art accessible à tous, et de sensibiliser
les spectateurs à des problématiques diverses (santé, citoyenneté, propriété intellectuelle,
etc.). Les projections ont lieu en dehors des institutions culturelles, sur des places
publiques essentiellement. Ciné Lari A est mis en œuvre par le réseau culturel francohaïtien, composé de l’Institut français en Haïti (IFH) et des Alliances Françaises.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=3EA4xnPpZhk
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SPECTACLE KONT ANBA TONEL
JEUDI 26 MARS - IFH - 7H PM - ENTRÉE LIBRE
Soirée Contes et musique
Avec Halima Hamdane (Maroc), Valer’ Egouy (Martinique, France) , Nidal Qannari (France)
L’association Foudizè Théâtre et l’IFH présentent ce jeudi 26 mars une soirée de contes et de musique dans le
cadre de la 6ème édition du festival Kont Anba Tonel qui a cette année pour thème : « Raconter pour donner chair
a nos rêves ».
La présence de trois conteurs étrangers tout au long de cette soirée marquera le point d’orgue du festival. Née
au Maroc, Halima Hamdane est à l’origine professeure de français. C’est sa rencontre avec le conteur Henri
Gougaud qui va la réconcilier avec le conte et sa langue maternelle. Aussi bien en arabe qu’en français, elle
puise dans la littérature orale marocaine la majorité des histoires qu’elle raconte. Egalement présent, le conteur
martiniquais Valer’ Egouy nous dévoilera en mots et en rythmes ses plus belles histoires lors de cette soirée. Ses
contes dansent et sautillent avec le public mêlant rires et interactions tout au long de ses spectacles. Troisième
invité, le français Nidal Qannari a d’abord collaboré avec des troupes de théâtre avant de se lancer seul dans
l’aventure des contes. Repéré par le jury de Chevilly-Larue lors du dernier Grand Prix des Conteurs, Nidal viendra
en Haïti avec son panel de contes et légendes dans cette soirée pleine de songes et de couleurs !
Des ateliers de conte auront également lieu en compagnie de la conteuse Halima Hamdane les 24 et 25 mars à
l’Institut français, (informations sur la page facebook de l’IFH) :
Du 20 au 28 mars 2015, l’association Foudizè Théâtre organise la 6ème édition du Festival interculturel de contes
Kont Anba Tonel. Fort du succès des cinq éditions précédentes, le festival invite l’imagination à prendre chair
grâce à un parterre d’artistes haïtiens et étrangers. Faire revivre la tradition du conte, tel est l’objectif du festival
Kont Anba Tonel qui souhaite partager avec les publics jeunes et moins jeunes tout le patrimoine historique de
cette pratique en Haïti.
Fondée en juillet 2001, Foudizè Théâtre est la première compagnie de théâtre à avoir institué un festival de contes
en Haïti, notamment à Port-au-Prince en 2009. Par la suite, Akoustik Prod dans la ville des Cayes et d’autres
institutions ont suivi le mouvement. Foudizè Théâtre a déjà monté plusieurs spectacles de contes joués en Haïti
et à l’étranger et a organisé des causeries et des conférences autour de cet art de la parole.
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CINÉ MARDI - CINÉMA DE LA FRANCOPHONIE
MARDI 31 MARS - IFH - 6H30 PM - ENTRÉE LIBRE
Un transport en commun, de Dyana Gaye
Avec Umban Gomez de Kset, Mbègne Kassé, Anne Janine Barboza, Bigué N’Doye, Adja Fall
Comédie musicale / 2010 / Sénégal / 48’ / wolof sous-titré français et français
Le temps d’un voyage en taxi-brousse entre Dakar et Saint-Louis, une poignée de personnages se rencontrent et se lient
les uns aux autres en musique. Souki part pour l’enterrement de son père qu’elle n’a jamais connu, Mme Barry souhaite
revoir ses enfants restés à Saint-Louis, Malick désireux de rejoindre l’Italie, vient dire adieu à sa bien-aimée, Joséphine
et Binette parlent un français métropolitain et sont pour leur part de passage au pays. Antoine, jeune étudiant, est arrivé
trop tard pour le convoi, il tente de le rejoindre à l’arrière d’un moto-taxi et fera la connaissance de Dorine, une apprentie
coiffeuse en quête d’émancipation. Au cours de ce voyage long et pénible, ces personnages que rien de prédisposait à la
rencontre se découvrent et s’unissent.
Dans un mélange de français et de langues locales, Un transport en commun de la réalisatrice franco-sénégalaise Dyana
Gaye nous plonge dans une Afrique contemporaine. Sur des musiques entièrement écrites par la cinéaste et interprétées
par le Surnatural Orchestra et l’ensemble Les Cordes, une poignée de personnages partagent leurs expériences de vie
et s’appréhendent les uns les autres. Dans un registre musical éclectique, à la fois inspiré de la tradition du pays et des
comédies musicales traditionnelles, ce film léger et joyeux se place à mille lieues de l’imagerie généralement véhiculée
dans le cinéma africain. Une manière de découvrir le Sénégal sous un nouveau jour…
Le film sera précédé du court-métrage Deweneti traitant de la question de l’enfance au Sénégal et également réalisé par
Dyana Gaye. Ce court-métrage a reçu le Prix du Jury au Festival International du Film de Clermont-Ferrand en 2007.
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Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=YtNqTyFit5g