communiqué - Musées nationaux du XXe siècle des Alpes

communiqué
Marc Chagall,
Oeuvres tissées
21 mars - 22 juin 2015
vernissage samedi 21 mars 2015
Musée national Marc Chagall
avenue Docteur Ménard, Nice
Cette exposition est organisée par les musées
nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
A l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose au public
de découvrir un pan moins connu de la production de l’artiste : l’oeuvre tissé.
Après la Seconde Guerre mondiale, installé dans le sud de la France, Marc Chagall s’initie à d’autres
techniques que la peinture ou la gravure. L’artiste cherche à étendre ses expérimentations plastiques : la
céramique, le vitrail, la sculpture, la mosaïque et la tapisserie mobilisent son énergie.
De son vivant, Chagall voit ainsi « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de
bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d’après des œuvres de Chagall, ces tapisseries
ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des
Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.
Chagall et la tapisserie
Les premières tapisseries sont tissées à la Manufacture nationale des Gobelins de Paris entre 1965 et
1968. Il s’agit d’un ensemble de trois tapisseries monumentales destinées au hall de la Knesset à
Jérusalem. En 1970-1971, c’est à nouveau la Manufacture des Gobelins qui est chargée de l’exécution
d’une tapisserie destinée au futur musée national Message Biblique Marc Chagall à Nice.
Mais l’essentiel de l’œuvre tissée est réalisée d’après les œuvres de Chagall sous la conduite d’Yvette
Cauquil-Prince. Protagoniste majeure du renouveau de la tapisserie au XXe siècle, Yvette Cauquil-Prince
(1928-2005) a consacré son savoir-faire et son talent à la transcription en tapisserie des œuvres des plus
grands artistes de l’époque : Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la rencontre en 1964. Dès lors,
s’instaure un dialogue fécond qui dure deux décennies, et même au-delà, dans les tapisseries que
poursuit Yvette Cauquil-Prince après la mort de Chagall en 1985. Interprète brillante de l’œuvre du
maître, elle excelle dans la restitution des effets picturaux par les moyens de la tapisserie. Elle transpose
dans l’œuvre tissée toute la richesse expressive de l’œuvre peinte, gravée ou dessinée. Les premières
tapisseries, de petite taille, sont suivies de pièces de grandes dimensions, donnant ainsi à voir le modèle
dans un nouveau format. En sa qualité de maître d’œuvre, Yvette Cauquil-Prince ne limite pas son
intervention à la reproduction d’un modèle ni à son agrandissement. Elle propose, par le changement de
médium et de format, une autre lecture de l’œuvre de Marc Chagall.
Première exposition de tapisseries au musée national Marc Chagall
C’est la première fois que le musée national Marc Chagall met à l’honneur cette technique, représentée
dans ses collections par une seule pièce, créée pour le musée, Paysage méditerranéen.
L’exposition Marc Chagall. Oeuvres tissées se déploie dans l’ensemble du musée. Elle permet la
confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales
de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.
1
Yvette Cauquil-Prince, Le G arçon dans les fle ur s (détail), 2005, tapisserie de basse lisse, exemplaire d'artiste, collection privée. Tapisserie réalisée d'après Le Garçon
dans les fleurs, 1955, de Marc Chagall. Maître d’œuvre Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Paris 2015
Les réalisations avec les Gobelins seront évoquées par la tapisserie créée pour l’ouverture du musée (1973)
ainsi que par le tirage d’essai (détail de l’ensemble validé par Marc Chagall) pour les tapisseries de la Knesset.
Les autres tapisseries présentées font apparaître avec éclat le talent d’interprète d’Yvette Cauquil-Prince.
L’exposition permet aussi de comprendre la part de liberté et d’interprétation laissée au maître d’oeuvre. Une
salle est dédiée à la technique de la tapisserie où le public pourra découvrir les matériaux nécessaires au
tissage.
Transposition monumentale de la verve colorée de Marc Chagall, l’oeuvre tissée est le prolongement de
l’œuvre peinte ou gravée. Elle invite ainsi à penser le décloisonnement de la création, au-delà des frontières
entre disciplines artistiques.
Commissariat
Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des AlpesMaritimes
Sarah Ligner, conservatrice du patrimoine, musée national Marc Chagall
L’exposition est accompagnée du catalogue de l'exposition "Chagall, de la palette au métier", Musée d'art moderne
de Troyes, Editions Snoeck, 2014.
L’exposition a été précédemment présentée au Musée d’Art moderne de Troyes du 6 septembre 2014 au 11 janvier
2015 et adaptée pour être présentée au musée national Marc Chagall.
----------------------------------------------------------Musée national Marc Chagall
Avenue Dr Ménard
06000 Nice
T +33(0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Ouverture
Tous les jours de 10h à 17h, 18h à partir du 2 mai.
Fermé le mardi et le 1° mai.
Tarifs sous réserve de modifications
Plein tarif 9 €, tarif réduit 7 €, groupes 7,50 €,
incluant la collection permanente
(à partir de 10 personnes).
Gratuité pour les moins de 26 ans (ressortissants de
l’U.E. ou en long séjour dans l’U.E.) et pour tous le
1er dimanche du mois.
Accès
Aéroport de Nice Côte d’Azur
Gare SNCF Nice Ville
Bus n° 15, arrêt « Marc Chagall » et bus Nice Le Grand
Tour, arrêt « Marc Chagall »
Parking : gratuit pour les autocars et voitures
Accès handicapés, toilettes handicapés
Catalogue de l'exposition "Chagall, de la palette au
métier", 215 pages, 28 €
Musée d'art moderne de Troyes, Ed. Snoeck, 2014
Réservations visites libres
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11
Réservations visites commentées
[email protected]
T +33(0)4 93 53 87 20
Audioguides adultes pour individuels en français,
anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois.
Visioguides en LSF et audioguides enfants pour
individuels en français et en anglais
(pièce d’identité demandée).
Librairie – boutique
T +33(0)4 93 53 75 71
[email protected]
La Buvette du musée
T +33(0)4 93 53 87 32
Contacts presse
Hélène Fincker
[email protected]
T +33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
T + 33(0)6 70 74 38 71
T + 33(0)4 93 53 75 73
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sommaire
communiqué
p. 1
press release
p. 4
comunicato
p. 6
extrait du catalogue
Chagall, de la palette au métier
p. 8
un art de la transposition
p. 9
visuels disponibles pour la presse
p. 12
manifestations à venir
p. 15
3
press release
Marc Chagall,
Woven Works
21 March - 22 June 2015
Opening on Saturday, March 21 at 11 am
Marc Chagall National Museum
Avenue Docteur Ménard, Nice
This exhibition is organised by the National Museums of
the 20thCentury of Alpes-Maritimes
On the 30th anniversary of the death of Chagall, the Marc Chagall National Museum unveils one the artist's lesserknown aspects of his production : the woven works.
Having settled in the South of France, after World War II, Marc Chagall began exploring techniques other than
painting and engraving. The artist sought to broaden his artistic range, pouring his efforts into experimenting with
ceramics, stained glass, sculpture, mosaics and tapestry.
In his lifetime, Chagall's designs resulted in 20 tapestries woven for public buildings or incorporated into private
collections. Based on designs by Chagall, these tapestries were executed in close collaboration with the weavers of
the Manufacture Nationale des Gobelins and with Yvette Cauquil-Prince, an accomplished expert in the field of
tapestry.
Chagall and the art of tapestry
The first tapestries were woven at the Manufacture Nationale des Gobelins in Paris between 1965 and 1968. They
form a collection of three giant tapestries for the Knesset hall in Jerusalem. Between 1970 and 1971, the
Manufacture des Gobelins was once again entrusted with creating a tapestry for the future Marc Chagall Biblical
Message National Museum in Nice.
But most of the tapestries based on Chagall's designs were executed by Yvette Cauquil-Prince. A leading figure in the
20th Century tapestry revival, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) devoted her expertise and talents to translating
works by the period's greatest artists into woven form, including Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee and Chagall,
who she met in 1964. A fruitful relationship ensued, lasting two decades and beyond as Yvette Cauquil-Prince
continued her tapestries after Chagall's death in 1985. A spectacular interpreter of the master's work, she excelled in
recreating his visual effects through the medium of tapestry. In her woven works, she succeeded in transposing all of
the expressive richness found in the artist's paintings, engravings and sketches. The first tapestries modest in size
were then followed by larger pieces, thus showcasing the design in a new format and scale. In her capacity as a
master craftswoman, Yvette Cauquil-Prince goes further than producing mere copies or simply enlarging the designs.
By playing with medium and format, she offers a fresh take on Marc Chagall's work.
A first tapestry exhibition at the Marc Chagall National Museum
For the very first time, the Marc Chagall National Museum is giving pride of place to this technique that is
represented in its collections by a single piece created specifically for the museum, Mediterranean Landscape.
The Marc Chagall exhibition,Woven works will be exhibited throughout the museum. It will allow visitors to enjoy 12
dazzling and more nuanced tapestries as well as 12 original works by Chagall that were used as templates for the
weaving.
Yvette Cauquil-Prince, Boy wi th Fl owe rs (inset), 2005, low-warp loom tapestry, artist's original copy, private collection. Tapestry based on Boy with Flowers, 1955, by Marc Chagall.
By master craftswoman Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Paris 2015
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The works carried out in collaboration with the Gobelins will be represented by the tapestry created for the museum
opening (1973) as well as by the artist's proof approved by Marc Chagall for the Knesset tapestries. The other
tapestries on display will demonstrate Yvette Cauquil-Prince's brillant skills.
The exhibition will also bring a better understanding of the freedom of expression and interpretation left to master
craftsmen and craftswomen. A room dedicated to tapestry technique will be open, in which the public will be able to
explore the materials used in the weaving process.
A monumental translation of Marc Chagall's colourful flair, this body of woven works acts as an extension of his
painted and engraved art. It invites the public to step into the world of creative possibility, surpassing the boundaries
that exist between artistic fields.
Exhibition Curators
Anne Dopffer, Head curator and Director of the National Museums of the 20th Century of Alpes-Maritimes
Sarah Ligner, Curator at the Marc Chagall National Museum
The exhibition was previously on show at the Museum of Modern Art in Troyes from 6 September 2014 to 11 January 2015
and was adapted to be shown at the Marc Chagall National Museum.
The exhibition includes an exhibition catalogue: "Chagall, de la palette au métier" [Chagall from palette to the loom],
Museum of Modern Art in Troyes, Editions Snoeck, 2014, on French and English.
----------------------------------------------------------Marc Chagall National Museum
Avenue Dr Ménard 06000 Nice
Tel. +33(0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Opening hours
Every day from 10am to 5pm, until 6pm from May 2nd.
Closed on Tuesdays and May 1 st.
Entrance Fee
Full rate €9, reduced rate €7, groups rate €7.50,
including access to the permanent collection
(groups of 10 or more).
Free for visitors under 26(EU citizens or visitors with
EUvisas and long residence in EU) and every first Sunday
of the month.
How to get there
Nice Côte d'Azur airport
Nice Ville SNCF train station
Bus n°15, 'Marc Chagall'stop and Nice Le Grand
Tour bus, 'Marc Chagall'stop
Parking: free for coaches and cars
Disabled access, disabled facilities
Catalogue for the exhibition: "Chagall, from the palette to the
loom", 215 pages, €28, Museum of Modern Art in Troyes, Ed.
Snoeck, 2014
Self-guided tour group booking
[email protected]
Tel. +33 (0)4 93 53 89 40 Fax +33 (0)4 93 81 13 11
Guided tour booking
[email protected]
Tel. +33(0)4 93 53 87 20
Audioguides for adults in French, English, German,
Italian, Russian, Japanese and Chinese.
Electronic media guides in LSF (French sign
language) and children’s audioguides for visitors in
French and English (proof of identity required )
Bookshop – Gift shop
Tel. +33(0)4 93 53 75 71
[email protected]
The museum café
Tel. +33(0)4 93 53 87 32
Press contacts
Hélène Fincker
[email protected]
Tel. +33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
Tel. 33(0)6 70 74 38 71
Tel. 33(0)4 93 53 75 73
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comunicato
Marc Chagall,
Opere tessute
21 marzo - 22 giugno 2015
Inaugurazione sabato 21 marzo 2015
Museo nazionale Marc Chagall
avenue Docteur Ménard, Nice
Questa mostra è organizzata dai musei nazionali
del XX secolo delle Alpi Marittime
Nella ricorrenza del 30° anniversario della morte di Chagall, il museo nazionale Marc Chagall propone al pubblico di
scoprire un ambito meno noto della produzione dell’artista: l’arazzo.
Dopo la seconda guerra mondiale, Chagall, che viveva nel sud della Francia, si avvicina a tecniche diverse della
pittura e dell’ incisione. L’artista si apre a nuove sperimentazioni nel campo delle arti plastiche: la ceramica, la pittura
su vetro, la scultura, il mosaico e l’arazzo catalizzano le sue energie.
Da vivo, Chagall «grazie al mestiere di tessitore» realizza 20 arazzi destinati ad arredare gli edifici pubblici o a
collezionisti privati. Questi arazzi che ricalcano le opere di Chagall sono stati realizzati in stretta collaborazione con gli
arazzieri della « Manufacture nationale des Gobelins » o con Yvette Cauquil-Prince, grande esperta del settore.
Chagall e l’arazzeria
I primi arazzi sono tessuti presso la Manifattura dei Gobelins di Parigi tra il 1965 e il 1968. Si tratta di tre arazzi
monumentali destinati all’ingresso della Knesset a Gerusalemme. Nel 1970 - 1971, è ancora la Manifattura dei
Gobelins a ricevere l’incarico di eseguire un arazzo destinato al futuro museo nazionale Messagio Biblico Marc
Chagall di Nizza.
Ma la maggior parte degli arazzi sono realizzati seguendo le opere di Chagall sotto la guida di Yvette Cauquil-Prince.
Principale protagonista della rinascita dell’arazzeria nel XX secolo, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) ha investito le
sue capacità e il suo talento nella trasposizione in forma di arazzo delle opere dei più grandi artisti del tempo: Pablo
Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la incontra nel 1964. Da quel momento in poi, s’instaura tra di loro un dialogo
fecondo che durerà due decenni e anche oltre, negli arazzi che Yvette Cauquil-Prince continua dopo la morte di
Chagall avvenuta nel 1985. Brillante interprete dell’opera del maestro, riesce magistralmente a riprodurre gli effetti
pittorici nell’arazzo, nel quale traspone tutta la ricchezza espressiva del dipinto, dell’incisione o del disegno. Ai primi
arazzi di piccole dimensioni fanno seguito pezzi grandi che mostrano il modello in un nuovo formato. Nella sua veste
di responsabile del progetto, Yvette Cauquil-Prince non si limita a riprodurre o ingrandire un modello, bensì
cambiando mezzo e formato propone una diversa lettura dell’opera di Marc Chagall.
Prima mostra di arazzi al museo nazionale Marc Chagall
É la prima volta che il museo nazionale Marc Chagall dà ampio risalto a questa tecnica, di cui annovera un’unica
opera nelle sue collezioni, creata per il museo e intitolata Paesaggio mediterraneo.
La mostra « Marc Chagall, Opere Tessute » spazia su tutto il museo e, nella sua eccezionalità, consente di mettere a
confronto 12 arazzi cangianti o più sfumati con le 12 opere originali di Chagall che sono state utilizzate come modelli.
Yvette Cauquil-Prince, il ragazzo nei fiori (particolare),2005, arazzo eseguito con telaio a basso liccio, esemplare d’artista, collezione privata. Arazzo realizzato in base all’opera Iil ragazzo
nei fiori, 1955, di Marc Chagall. Responsabile del progetto Yvette Cauquil-Prince © Adagp, Parigi 2015
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L’arazzo creato appositamente per l’apertura del museo (1973) è un pregevole esempio delle opere realizzate dalla
Manifattura dei Gobelins, come anche la copia di prova convalidata da Marc Chagall per gli arazzi della Knesset. Gli
altri arazzi in mostra evidenziano in modo prorompente il talento d’interprete d’Yvette Cauquil-Prince.
La mostra, permette anche di comprendere la libertà e il margine d’interpretazione lasciati alla responsabile del
progetto. Una sala è dedicata alla tecnica dell’arazzo: qui il pubblico potrà scoprire i materiali necessari alla tessitura.
Trasposizione monumentale della verve colorata di Marc Chagall, l’opera tessuta è il prolungamento del dipinto o
dell’incisione. Invita a riflettere alla libertà della creazione, che travalica le frontiere tra le discipline artistiche.
Mostra a cura di
Anne Dopffer, curatrice generale, direttrice dai musei nazionali del XX secolo delle Alpi Marittime
Sarah Ligner, curatrice del museo nazionale Marc Chagall
La mostra, che in precedenza è stata presentata presso il Museo d’Arte moderna di Troyes dal 6 settembre 2014
all’ 11 gennaio 2015, è stata adattata per essere esposta presso il museo nazionale Marc Chagall.
La mostra è corredata dal catalogo della mostra “ Chagall, Dalla tavolozza al mestiere del tessitore ", Museo
d'Arte moderna di Troyes, Editions Snoeck, 2014.
----------------------------------------------------------Museo nazionale Marc Chagall
Avenue Dr Ménard
06000 Nice
T +33(0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Apertura
Tutti i giorni dalle ore 10 alle 17 : dal 2 maggio
apertura fino alle ore 18.
Chiuso il martedì e il 1 maggio.
Tariffe
Tariffa intera 9 €, tariffa ridotta 7 €, gruppi 7,50 €,
compresa la collezione permanente
(partendo da un minimo di 10 persone).
Ingresso gratuito per i minori di 26 anni (cittadini
dell’U.E. o con visto di lungo soggiorno nell’U.E.) e
ogni prima domenica del mese.
Come arrivare
Aeroporto di Nice Côte d’Azur
Stazione ferroviaria di Nice Ville
Autobus n. 15, fermata «Marc Chagall» e autobus
Nice Le Grand Tour, fermata «Marc Chagall»
Parcheggio: gratuito per pullman e autovetture
Accesso disabili, toilette disabili
Catalogo della mostra "Chagall, Dalla tavolozza al
mestiere del tessitore ", 215 pagine, 28 €
Musée d'art moderne de Troyes, Ed. Snoeck, 2014
Prenotazione per i gruppi in visite libere
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11
Prenotazionie visite commentate
[email protected]
T +33(0)4 93 53 87 20
Audioguide adulti per individuali in francese,
inglese, tedesco, italiano, russo, giapponese e cinese.
Videoguide nella LSF e audioguide per bambini per
individuali in francese e inglese
(è richiesto un documento d’identità).
Libreria – boutique
T +33(0)4 93 53 75 71
[email protected]
Il bar del museo
T +33(0)4 93 53 87 32
Contatti stampa
Hélène Fincker
[email protected]
T +33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
T + 33(0)6 70 74 38 71
T + 33(0)4 93 53 75 73
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extrait du catalogue
A l'écoute de la matière, par Meret Meyer
Parmi la gamme des affinités entre l’univers pictural de Marc Chagall et celui d’Yvette Cauquil-Prince se trouve aussi
l’expérience de surprise dans tout son éclat subtil réservée à ceux et celles qui souhaitent faire des découvertes peu
convenues.
Car, pour permettre l’approche des deux univers, si immédiate qu’elle puisse paraître, l’utilisation de clés de lecture
s’ouvrant au fur et à mesure enrichit le regard à travers l’aventure de leur rencontre. Même en imaginant la
nécessité de croisement, grâce à la présentation de ces deux langages de résonance équivalente, une évidence
devient partagée : « J’ai choisi la peinture : elle m’était aussi indispensable que la nourriture. Elle me paraissait
comme une fenêtre à travers laquelle je m’envolerais vers un autre monde. »
De manière instantanée, l’exigence personnelle se marie à cette nécessité, forgeant à l’approche exercée par Yvette
Cauquil-Prince un cheminement aux multiples respirations que la tapisserie réalisée révèle par sa vibration.
Certes, la rencontre avec Marc Chagall et son œuvre correspond d’emblée à une évidence pour Yvette CauquilPrince, sans vouloir jamais taire la coïncidence miraculeuse à laquelle son approche de traduction en tapisserie
répond, avec rehaut. L’on pourrait même suggérer qu’Yvette Cauquil-Prince, à l’écoute de ses propres exigences et
de celles de Marc Chagall, donne un éclat très particulier, voire une nouvelle vie, à la tapisserie, dépassant avec
audace les espaces strictement réservés à la tapisserie traditionnelle. C’est exactement dans ce nouvel espace que
les désirs et les volontés d’une déconcertante liberté de supprimer les paramètres, défini par l’au-delà et le hors
cadre, mis en exergue par le peintre et le maître d’œuvre, que la rencontre a eu lieu, chacun habité par son
vocabulaire imprégné de couleurs et de sons issus de cultures différentes, en dialogue.
Pour Yvette Cauquil-Prince, le choix de l’œuvre de Marc Chagall à transposer en tapisserie fut aussi immédiat.
Nourrie par son dessein, la mise en espace se greffa instantanément à la conception dynamique de l’œuvre tissée,
voire en une monumentalité inscrite à laquelle l’œuvre de référence n’avait songé jusqu’à présent qu’en silence.
Toutes ces clés de transposition, utilisées particulièrement pour traduire la matière picturale en laine, ont révélé un
langage novateur : les couches de peinture superposées, les accords et textures entre les surfaces aux contours
parfois soulignés ont sur-le-champ donné naissance à un vocabulaire déchiffré et extrapolé pour la tapisserie,
articulé avec des gammes et des sonorités infinies de laines de multiples coloris pour recréer en relief l’espace
initialement conçu en profondeur, avec une grande liberté, en résonance.
Ainsi s’assimile l’exigence d’Yvette Cauquil-Prince à autant de corps de métiers qu’elle chérissait par ailleurs, se
prolongeant à l’extrémité de ses doigts et caressant la matière en osmose avec l’espace à habiter : tantôt comme un
chef d’orchestre, compositeur de musique et interprète à la fois, pianiste, claveciniste ou harpiste, tantôt comme
coloriste-scénographe, tantôt en magicien des matières métamorphosées, de sons et de lumières.
Non seulement Yvette Cauquil-Prince a donné corps à un nouvel espace avec un vocabulaire réinterrogé pour
chaque dessein qui s’inscrit à une transposition renouvelée grâce à cette rencontre merveilleuse, mais elle a su
extraire de l’œuvre de référence l’essence même pour la sublimer dans une matière différente, transposée à une
échelle à laquelle l’œuvre de référence semblait aspirer, sans jamais la trahir, à travers une atmosphère de grandes
liberté et fraîcheur vers une nouvelle existence, en toute indépendance.
Catalogue de l’exposition, Chagall, de la palette au métier
Musée d'art moderne de Troyes, Editions Snoeck, 2014
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un art de la transposition
Un art de la transposition
La confrontation des tapisseries et des modèles qui les ont inspirées permet de mesurer la part de liberté
et d’interprétation laissée au maître d’œuvre. L’artiste fournit tout d’abord un modèle, peint, dessiné ou
gravé, qu’on nomme carton. Celui-ci est ensuite agrandi, soit par le dessin, soit par la photographie, à
l’échelle de l’œuvre à tisser. L’agrandissement est étudié, voire annoté par le maître d’œuvre, qui laisse
ses instructions aux artisans en charge du tissage, les lissiers.
La technique de la tapisserie demande une grande maîtrise technique. Elle est de surcroît une opération
lente, qui peut prendre plusieurs années. Le carton agrandi et inversé par rapport à l’œuvre originale, est
placé derrière la trame du métier à tisser. Le tissage s’effectue donc à l’envers. La chaîne est composée de
fils tendus sur le métier à tisser. Le lissier constitue la trame en passant les fils colorés, enroulés sur les
flûtes, entre les fils de la chaîne. À la fin du tissage, à la « tombée du métier », seule reste visible la trame
et ainsi apparaît le motif.
L’un des enjeux principaux du passage de l’œuvre peinte à l’œuvre tissée est la restitution des effets
picturaux. L’échantillonnage et le choix des teintes employées sont déterminés au préalable, pour
permettre la teinture des fils. Pour réaliser dégradés et nuances, le lissier juxtapose et combine les fils
colorés selon un principe de hachure. Le maître d’œuvre et les lissiers composent ainsi, à partir de l’œuvre
originale, une partition tissée faite de nouvelles vibrations de couleurs et de matières.
The art of transposition
Comparing the tapestries with the models that inspired them, helps assess the degree of freedom of
interpretation left to the weaver. First, the artist provides a painted, drawn or printed model which is then
enlarged by drawing - or using photography - to the full size of the tapestry to be woven. The weaver
studies the enlargement, annotating it with instructions to prepare the weaving phase.
Completing a tapestry requires great technical mastery : it is a slow and meticulous process, which can
take years. The cartoon, an enlarged mirror image of the original work, is placed behind the weft of the
loom with weaving done on the reverse side. The warp is made of threads stretched on the loom. The
weaver creates the weft by passing coloured thread, wound on bobbins, between the warp threads. When
the work is completed and taken off the loom, all that remains visible is the weft bearing the motif.
One of the main challenges in transposing a painting to a woven work is rendering pictorial effects. The
shades are selected and matched beforehand to define the dyeing of the thread. To achieve nuances and
gradation, weavers juxtapose and combine coloured threads according to the principle of hachuring. From
the original work, the workshop manager and weavers compose a woven score made up of new vibrations
of colour and texture.
Un'arte della trasposizione
Il confronto degli arazzi e dei modelli da cui hanno tratto ispirazione consente di misurare la parte di
libertà e di interpretazione lasciata al direttore dei lavori. L’artista fornisce innanzitutto un modello,
dipinto, disegnato o stampato, chiamato cartone. Questo modello viene poi ingrandito tramite il disegno
oppure tramite la fotografia, su scala dell’opera da tessere. L’ingrandimento è studiato e talvolta il
9
direttore dei lavori vi apporta delle annotazioni, impartendo così delle istruzioni agli artigiani incaricati
della tessitura, i licciai.
La tecnica dell’arazzo richiede una grande maestria tecnica. È inoltre un’operazione lenta, che può
richiedere vari anni. Il cartone, ingrandito e invertito rispetto all’opera originale, è posto dietro alla trama
del telaio. La tessitura si effettua quindi al contrario. La catena è composta da fili tesi sul telaio. Il licciaio
costituisce la trama passando i fili variopinti, avvolti sulle navette, tra i fili della catena. Alla fine della
tessitura, quando il licciaio taglia con le forbici i fili della catena, resta visibile soltanto la trama ed appare
così il motivo.
Una delle principali sfide del passaggio dall’opera dipinta all’opera tessuta è la restituzione degli effetti
pittorici. La campionatura e le tinte da impiegare sono decise dall’inizio, per consentire la tintura dei fili.
Per realizzare i chiaroscuri e le sfumature, il licciaio affianca e combina i fili colorati secondo un principio di
tratteggio. Il direttore dei lavori e i licciai compongono così, a partire dall’opera originale, uno spartito
tessuto fatto di nuove vibrazioni di colori e di materie.
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Yvette Cauquil-Prince, vers 1993
« Il ne m’est pas indifférent de penser que peut-être un jour, un jour lointain, un musée réunisse les
Chagall transposés par moi, et en ce sens aussi, je crois lui manifester mon affection, ma reconnaissance
pour tout ce qu’il me donna dans ce compagnonnage de 20 ans, qui se poursuit. Pas plus que de penser
que si ces tapisseries sont réussies, aucune monotonie ne peut s’y inscrire, car la diversité de l’expression
de Marc Chagall conduit ma réflexion. »
Yvette Cauquil-Prince, circa 1993
“I cannot be indifferent to the thought that, one day in the distant future perhaps, a museum might bring
together Chagall’s works I transposed myself and, in this, too, I believe I express my affection and gratitude
for all he gave me in those twenty years of close dialog, which never stopped. Nor can I consider that, for
these tapestries to be successful, they must be devoid of monotony, since my reflection is driven by the
diversity of Marc Chagall’s expression.”
Yvette Cauquil-Prince, attorno al 1993
«Non mi lascia indifferente pensare che forse un giorno, un giorno lontano, un museo riunirà i Chagall
trasposti da me e in questo senso credo di manifestargli il mio affetto, la mia riconoscenza per tutto quello
che mi ha dato in un dialogo di 20 anni, che continua. Così come penso che se questi arazzi sono riusciti,
non possono presentare nessuna monotonia, poiché la diversità dell’espressione di Marc Chagall conduce
la mia riflessione.»
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Les tapisseries de la Manufacture des Gobelins
Depuis quatre siècles sont tissées à la Manufacture des Gobelins à Paris les tapisseries autrefois destinées
aux demeures royales et aujourd’hui aux édifices publics. Les plus grands artistes livrent à la Manufacture
des modèles peints. Les meilleurs lissiers mettent leur talent au service de la transposition des couleurs et
des formes dans une technique autre, faite de l’entremêlement de fils. Dès les années 1950, Chagall
envisage de travailler avec la Manufacture des Gobelins. La première collaboration a lieu en 1963, alors
que l’artiste est chargé de la décoration du hall d’entrée du futur bâtiment de la Knesset, l’assemblée
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israélienne, à Jérusalem. Il songe d’abord à des vitraux, puis à une fresque, avant de se tourner vers la
tapisserie et la mosaïque. Des gouaches préparatoires pour trois tapisseries monumentales, aux
dimensions finales de près de cinq mètres de haut, sont confiées aux Gobelins en 1964. Chagall, inspiré
par la Bible, retrace les moments forts de l’histoire du peuple juif. Attentif au choix des couleurs, il vient
régulièrement dans les ateliers suivre le travail de tissage, qui débute en janvier 1965 et s’achève en
novembre 1968. Dès l’année suivante, un nouveau projet parvient aux Gobelins : un modèle pour le
tissage d’une tapisserie destinée au futur musée national du Message Biblique, à Nice. Réalisée en 19701971, la tapisserie tissée pour l’entrée révèle l’habileté des lissiers à rendre, avec légèreté et fluidité, les
moindres nuances des dégradés de ce Paysage méditerranéen.
The Manufacture des Gobelins tapestries
For four centuries now, the Manufacture des Gobelins in Paris has been producing tapestries for Royal
Residences in the past and public buildings today. The greatest artists have provided the manufactory with
painted models. The finest weavers have used their talent to transpose painted shapes and colours in a
completely different technique, using intermingled threads. As early as the 1950s, Chagall considered
working with The Gobelins Manufacture. Their first collaboration took place in 1963, when the artist was
invited to decorate the entrance hall of the future Knesset building, where the Israeli Parliament convenes
in Jerusalem. He first thought of stained glass, then of a mural, before turning to tapestry and mosaic.
Preparatory gouaches for three monumental tapestries, whose final dimensions are nearly five metres
high, were entrusted to The Gobelins Manufacture in 1964. Inspired by the Bible, Chagall evokes highlights
of the story of the Jewish people. Attentive to the choice of colours, he regularly visited the workshops to
check the weaving, which began in January 1965 and ended in November 1968. The following year, The
Gobelins Manufacture received a new project: a tapestry for the future National Museum dedicated to the
Biblical Message in Nice. Woven in 1970-1971, this tapestry, designed for the entrance, reveals the
lightness and fluidity with which the weavers’ skill can render every nuance of the hues of this
Mediterranean Landscape.
Gli arazzi della manifattura dei Gobelins
Da quattro secoli, alla Manifattura dei Gobelins di Parigi, vengono tessuti gli arazzi un tempo destinati alle
dimore regali e oggi agli edifici pubblici. I più grandi artisti danno alla Manifattura i modelli dipinti. I
migliori licciai mettono il loro talento al servizio della trasposizione dei colori e delle forme in una tecnica
altra, fatta dell’intreccio di fili. Sin dagli anni 1950, Chagall considera l’eventualità di lavorare con la
manifattura dei Gobelins. La prima collaborazione avviene nel 1963, quando l’artista è incaricato della
decorazione dell’ingresso del futuro edificio della Knesset, il parlamento israeliano, a Gerusalemme.
Prima, immagina delle vetrate, poi un affresco, sceglie quindi l’arazzo e il mosaico. Le gouache
preparatorie per tre tappezzerie monumentali, di dimensioni finali da vicino cinque metri di altezza, sono
affidate ai Gobelins nel 1964. Chagall, ispirato dalla Bibbia, ripercorre i momenti salienti della storia del
popolo ebraico. Attento alla scelta dei colori, si reca spesso presso i laboratori per seguire il lavoro di
tessitura, che inizia a gennaio del 1965 e termina a novembre del 1968. Sin dall’anno successivo, ai
Gobelins arriva un nuovo progetto: un modello per la tessitura di un arazzo per il futuro museo nazionale
dedicato al Messaggio Biblico, a Nizza. Realizzato nel 1970-1971, l’Arazzo per l’ingresso mostra l’abilità dei
licciai nel rendere, con leggerezza e fluidità, ogni minima sfumatura dei chiaroscuri di questo Paesaggio
mediterraneo.
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visuels disponibles pour la presse
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Essai avant tissage,
fragment tiré de La Création, 1964
Tapisserie tissée à la Manufacture des Gobelins par
Georgette Bourbonneux d’après une oeuvre
originale de Marc Chagall
tapisserie de haute lisse, H. 96 cm ; L. 110 cm
Paris, collection du Mobilier national
Crédits photographie :
Cliché du Mobilier national © Isabelle Bideau
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Moïse, 1973
Tapisserie réalisée d’après Moïse
de Marc Chagall, 1961
Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince
Tapisserie de basse lisse, H. 320 cm ; L. 235 cm
Collection particulière
Crédits photographie :
© Archives Marc et Ida Chagall, Paris
© Adagp, Paris 2015
Le Rêve du peintre, 1974
Tapisserie réalisée d’après Le Bouquet du peintre
de Marc Chagall, Paris 1967
Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince
Tapisserie de basse lisse, H. 243 cm ; L. 184 cm
Collection particulière
Crédits photographie :
© Archives Marc et Ida Chagall, Paris
© Adagp, Paris 2015
Cirque I, 1970
Tapisserie réalisée d’après
L’Ecuyère au cheval rouge
de Marc Chagall, 1957
Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince
Tapisserie de basse lisse, H. 238 cm ; L. 200 cm
Collection particulière
Crédits photographie :
© Archives Marc et Ida Chagall, Paris
© Adagp, Paris 2015
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Le Garçon dans les fleurs, 2005
Tapisserie réalisée d’après
Le Garçon dans les fleurs
de Marc Chagall, 1955
Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince
Tapisserie de basse lisse, H. 180 cm ; L. 134 cm
Collection particulière
Crédits photographie :
© Archives Cauquil-Prince, Paris
© Adagp, Paris 2015
La Création, 1971
Tapisserie réalisée d’après Création
de Marc Chagall, 1960
Maître d’œuvre : Yvette Cauquil-Prince
Tapisserie de basse lisse, H. 255 cm ; L. 187 cm
Collection particulière
Crédits photographie :
© Archives Marc et Ida Chagall, Paris
© Adagp, Paris 2015
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manifestations à venir
Musée national Marc Chagall
Nice, Soleil, Fleurs, Marc Chagall et la baie des Anges
4 juillet – 21 septembre 2015
vernissage le samedi 4 juillet à 11 heures
L’exposition s’inscrit dans un cycle de manifestations dédiées à la
Promenade des Anglais dans les musées de la Ville de Nice, ainsi qu’à
la Villa Arson et au Musée national du sport. Au musée national Marc
Chagall, un regard inédit est proposé sur les liens entre Marc Chagall
et Nice, à partir d’œuvres de la collection et de prêts de collections
privées.
L’exposition présente un panorama d’œuvres de Marc Chagall sur le
motif de la baie des Anges et permet aussi de découvrir l’intérêt de la
Ville de Nice pour l’œuvre de l’artiste, qui a été exposée à plusieurs
reprises à partir des années 1950 à la galerie des Ponchettes et à la
galerie de la Marine.
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Marc Chagall et la Musique
Printemps 2016
Grand mélomane, Chagall a été fasciné par le thème de la musique qui scande toute son œuvre . Auteur de décors et
costumes de plusieurs ballets (Aleko, L’Oiseau de feu, Daphnis et Chloé), il a également réalisé de grands
programmes décoratifs comme à l’Opéra de Paris ou les fresques du Metropolitan Opera de New York.
Au delà de ces réalisations majeures, les musiciens sont présents dans ses œuvres tout au long de sa vie.
L’exposition revient sur les différents aspects de la relation intime que Chagall entretenait avec la
musique. A l’ouverture du musée en 1973, Chagall a par ailleurs souhaité que soit crée un auditorium.
Jusqu’à sa mort en 1985, l’artiste y mena, grâce à ses relations amicales, une prestigieuse politique de
concerts.
L’exposition Chagall et la Musique présentée à l’automne 2015 à la Cité de la Musique à Paris et à La
Piscine - musée d’art et d’industrie de Roubaix sera ensuite présentée au musée national Marc Chagall de
Nice.
La baie des Anges, 1962, Lithographie originale de Marc Chagall. Affiche réalisée pour le compte du Commissariat au Tourisme français afin de servir de
publicité pour Nice et la Côte d'Azur dans les pays étrangers. 5000 épreuves avec le texte. Mourlot imprimeur. Musée national Marc Chagall, Nice.
© Adagp, Paris 2015 © RMN-Grand Palais (musée Marc Chagall) / Adrien Didierjean
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Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme - 06 410 Biot
 Accrochage des collections de tapisseries
Jusqu’au 11 mai 2015
 Nuit européenne des musées : Léger monumental
Samedi 16 mai 2015 de 19h à 22h
 Fernand Léger, Au delà du décor
30 mai – 12 octobre 2015
vernissage le samedi 30 mai à 11 heures
 Fernand Léger - Paul Eluard, un dialogue entre poésie et peinture
Autour de Liberté, j’écris ton nom, poème de Paul Eluard
28 novembre 2015 - 7 mars 2016
vernissage le samedi 28 novembre à 11 heures
 Exposition Imi Knoebel
printemps 2016
 Exposition Fernand Léger et la synthèse des arts dans les années 50
été 2016
Musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix
Place de la Libération - 06 200 Vallauris
 Présentation d’un ensemble d’œuvres prêtées par le musée national Picasso, Paris
6 juin – 7 septembre 2015
vernissage le samedi 6 juin à 11 heures
 Exposition Mathieu Pernot
19 septembre 2015 - 4 janvier 2016
vernissage le samedi 19 septembre à 11 heures
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programmation culturelle
au musée national Marc Chagall
MUSIQUE AU MUSÉE
Orchestre philharmonique de Nice, directeur musical Philippe Auguin
Cycle musique de chambre
Lundi 13 avril 2015 . 20h
Béla Bartók: Quatuor à cordes no2 en la mineur, opus 17 (Sz. 67)
Edvard Grieg: Quatuor à cordes en sol mineur, opus 27
Lundi 18 mai 2015 . 20h
Antonin Dvořák : Quintette à cordes de en sol majeur, opus 77
Franz Schubert : Quintette en la majeur, D.667, la truite
Lundi 22 juin 2015 . 20h
Philippe Auguin et l’Orchestre Philharmonique de Nice invitent le Quatuor Küchl (solistes de l’Orchestre
Philharmonique de Vienne)
Joseph Haydn : Quatuor à cordes en la majeur, opus 20, n°6 (Hob III:36), Du soleil
Albert Roussel : Quatuor à cordes en ré majeur, opus 45
Franz Schubert : Quatuor à cordes n°14 en ré mineur, D.810, La Jeune fille et la Mort
Cycle Apostrophe
Vendredi 24 avril 2015
Concert Apostrophe
Giacinto Scelsi : I presagi
Steve Reich : Four organs pour 4 orgues électriques et maracas
Tarif 7€ - Etudiant 5€ / Renseignements : T +33 (0)4 92 15 40 79, www.philharmonique-nice.org
CONFÉRENCES ESTHÉTIQUE ET HISTOIRE DE L'ART
Mardi 31 mars 2015. 19h
Michel Hilaire
La Solution Bruyas-Courbet ou comment un mécène et un artiste joignent leur force pour la défense de
l'art moderne
Mardi 14 avril 2015. 19h
Fabrizio Desideri
La compétence pour les images et la double origine de l'œuvre d'art
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
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DANSE AU MUSÉE
Vendredi 10 avril 2015. 20h
Vendredi 10 juillet 2015. 20h
Entrée à partir de 19 h, performance à 20h
Tarifs 10 €, jeunes et étudiants : 5 €
Renseignements et réservation souhaitée :
T +33(0)4 92 41 60 21
[email protected]
CYCLE FACE A L’ŒUVRE
Attention : certaines des conférences du cycle se tiendront au musée national Fernand Léger à Biot.
Lundi 13 avril 2015 à 19h. Auditorium à Biot
Diana Gay : Donald Judd, Stack, 1972
Jeudi 21 mai 2015. 19h. Auditorium à Nice
Sarah Ligner : Gérard Garouste, Orion le classique, Orion l’Indien, 1981
Samedi 6 juin 2015. 15h. Auditorium à Nice
Sarah Ligner : Mark Dion, Neukom Vivarium, 2006
Dimanche 7 juin 2015. 15h. Auditorium à Biot
Diana Gay : Guiseppe Penone, L'Arbre des voyelles, 1999
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
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