Année 2015 n°91 MOIS de MARS www.paroisse-sevres.fr Horaires des Messes St Romain Dimanche : 10h00, 11h30, 18h30 Anticipée le samedi à 18h30 Semaine : Lundi & Mercredi à 19h00 Mardi, Jeudi & Vendredi à 9h Notre Dame des Bruyères Le dimanche à 11h00 Adoration Le vendredi après la messe jusqu’à 10h15 Temps de prière animée A Notre Dame des Bruyères tous les vendredis de 7h45 à 8h15 à l’oratoire. Pause Café Salle sous le Pont, les vendredis de 9h30 à 11h30 Horaires secrétariat : Saint Romain 1 rue de l’église 92310 Sèvres Tel: 01.46.29.99.99 Fax: 01.46.29.99.90 E-mail : [email protected] http://paroisse-sevres.fr Lundi, Mardi, Jeudi, et Vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 16h00 Les Rédacteurs: Père Blin, Jean Croizé-Pourcelet, Toute critique, idée et article à: [email protected] prochaine parution le 5 avril articles à envoyer avant le 22 mars Permanence des prêtres à saint Romain (sauf vacances scolaires) Père Sévenet : Mardi 17h00-18h45 Père Blin : Jeudi-vendredi 18h-19h P A R O I S S E S S A I N T R O M A I N N O T R E D A M E D E S B R U Y È R E S D E E T S È V R E S Etre à l’heure, pour être à l’Heure ! Depuis le mercredi des Cendres vous savez enfin l’effort de carême communautaire que je vous invite à vivre : être à l’heure à la messe. Certains peuvent trouver cet effort superflus, d’autres pour qui cela ne demande rien de plus à mettre en œuvre. Mais pourquoi cet effort pendant le carême ? Si le temps du carême est bien celui qui nous permet d’accompagner le Christ jusque dans sa passion, sa mort et sa résurrection, chaque eucharistie est l’occasion de nous greffer au mystère pascal, au mystère de ce don infini que Dieu nous fait en son Fils. Or Jésus, nous nous le rappelons, est celui qui, comme le rappelle souvent saint Jean, est venu parmi nous pour son Heure, l’Heure de sa glorification, l’Heure du Salut. Etre à l’heure c’est reconnaître à chaque messe que Jésus est celui qui prend la plus grande place dans notre vie et en qui s’enracine notre vie pour et avec les autres. L’Heure du Fils, c’est cette communion dans l’obéissance du Fils à son Père. Le carême est ce temps pour chacun, en se rappelant notre baptême, notre vie plongée dans la vie de Dieu, que c’est par cette communion avec Lui que nous retrouvons cette vie dans l’obéissance. Cette dernière, n’est pas simplement faire ce que Dieu nous demande, mais c’est rentrer dans la volonté du Père sur nous. C’est donc discerner dans notre vie, le chemin par lequel il veut que nous passions. Pour le Christ, son Fils, c’est le chemin de la croix. Pour nous, c’est suivre son Fils jusque dans le don total. Ce chemin, nous le vivrons en accompagnant les adultes qui seront baptisés dans la nuit de Pâques, enracinant notre Foi dans la Foi reçue de l’Eglise. Nous le vivrons en communion avec ceux et celles que nous allons soutenir avec l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), et la Charité prendra chair en nos vies un peu plus. Nous le vivrons enfin dans cette conversion de notre cœur nous ouvrant à l’Espérance dans ce que Dieu accomplit. L’Heure du Christ enfin, c’est celle qui ne s’arrête pas pour bon nombre de nos frères et sœurs chrétiennes à travers le monde, et particulièrement en Syrie et en Irak, qui par leur passion nous montre jusqu’où va l’union avec le Christ. Cette Heure est celle qui nous invite continuellement à faire monter notre prière vers Dieu pour la Paix et pour le pardon de ceux qui commettent de tels actes. Alors soyons à l’Heure pour être au Christ ! Père Philippe Blin, Curé Conférence sur la famille dans l’art : 18 mars 20h45 Dans le cadre du Synode sur la Famille institué par le Pape François, la paroisse vous propose une conférence donnée par Mr PONNAU, Directeur Honoraire de l'Ecole du Louvre. "La Famille au travers de tableaux de Charles Le Brun, Matthieu Le Nain et autres peintres, quelques exemples de familles Chrétiennes dans la peinture" Elle se déroulera le mercredi 18 Mars de 20H45 à 22H30 dans la salle sous le Pont. Pèlerinage des pères de famille pour la fête de saint Joseph : 21 mars Vous trouverez toutes les modalités d’inscriptions par les liens suivants. http://fr.slideshare.net/St_Joseph/ marche-de-saint-joseph-2015 http://marche-de-st-joseph.fr/comment -participer-a-la-marche-de-st-joseph/ Nuit d’adoration Cette année nous vous proposons de vivre la nuit d’adoration en accompagnant le Christ au reposoir du Jeudi Saint après la célébration de la Cène jusqu’à 7h00 le vendredi Saint au matin. Vivons cet appel du Seigneur à veiller et prier. Passage à l’heure d’été Pensez dans la nuit du 28 au 29 mars à avancer vos montres d’une heure. LA SEMAINE SAINTE A SEVRES Mardi 24 mars : 20h30-22h00 Veillée pénitentielle à saint Romain Dimanche 29 mars: Rameaux Messes précédées chacune par la bénédiction des Rameaux. Le samedi à 18h30 à saint Romain Le dimanche à 10h00, 11h30 et 18h30 à saint Romain et à 11h00 à Notre Dame des Bruyères. Vous pourrez vous procurer sur place les rameaux de buis au bénéfice des actions de l’équipe saint Vincent de Paul. Mardi Saint: 31 mars 18h00: messe chrismale à la cathédrale de Nanterre Jeudi Saint: 2 avril 9h00 : office des ténèbres et des laudes à saint Romain. 18h30: messe de la Cène à Notre Dame des Bruyères 21h00: messe de la Cène à saint Romain animée par l’aumônerie puis adoration au reposoir jusqu’à 7h00 Vendredi Saint: 3 avril 4h00: office des ténèbres à saint Romain 7h00 : office des laudes à saint Romain. 15h00: Chemin de Croix à saint Romain et à Notre Dame des Bruyères 16h00 à 18h00 : confessions dans les deux églises. 21h00: Office de la Passion à saint Romain Samedi Saint: 4 avril 9h00 : office des ténèbres et des laudes à saint Romain. 10h00- 12h00 : confessions à saint Romain 12h15 : office de milieu du jour 17h00 -18h00 : Confessions à saint Romain 21h00: Vigile pascale et messe de la Résurrection à saint Romain, Baptême, première communion et confirmation d’adultes. Dimanche de Pâques: 5 avril Messes à saint Romain à 10h00, 11h30 et 18h30 (grégorien) et à Notre Dame des Bruyères à 11h00 Concert d’orgue à 18h00 par Marie Valin, organiste titulaire à saint Romain. Venons nombreux vivre la joie pascale grâce aux œuvres qui nous seront présentées. Le concert sera précédé à 17h30 des Vêpres solennelles à saint Romain animée par la schola grégorienne Lundi de Pâques : 6 avril Messe uniquement à 10h00 à saint Romain Membres de l’E.A.P. Nos peines… E.A.P. de saint Romain et Notre Dame des Bruyères : Alain Lagrange, Muriel Viard (lien avec le secrétariat et l’accueil), Bernard Quentin, Florence de Marignan, Gonzague Senlis, Philippe Delannoy, Blandine Verdon, Florence Robic et le Père Philippe Blin. Dominique SISMONDI – Simone POMMIER – Hélène NOE – Pierre CHAMPIGNEUX -Gisèle BASTIDE- Ida HUBY – Ginette BALESTRA – Raymonde MAGNIEN – Pierre VERSTRAETE – Patrick CAUSSIN de PERCEVAL – Marie-France BUPHOMENE – Françoise SELEZNEFF et Colette DUFRESNE ont reçu des funérailles chrétiennes. PELERINAGE EN POLOGNE Sur les pas de Saint Jean Paul II et de Sainte Faustine Rencontres musicales à N-D des Bruyères Du samedi 11 au samedi 18 juillet 2015 En quelques jours, ce pèlerinage vous conduira sur les hauts lieux de spiritualité de la Pologne dont Jean Paul II a marqué le passage. Chaque jour sera rythmé par la prière, l'Eucharistie, les enseignements et les visites. Sanctuaire de Cracovie-Lagiewnicki Cracovie et la cathédrale du Wawel Le sanctuaire de Kalwaria Zakopane et le sanctuaire de Notre Dame de Fatima Czestockowa Les mines de sel de Wieliczcka ... Informations pratiques --------------Tarifs : 570 € par personne en chambre double 650 € par personne en chambre simple (Les tarifs sont établis sur la base du taux de change actuel qui est de 1€ = 4,17 zlotys) Il comprend : Lagiewniki -nique du midi Les prochaines « Rencontres musicales », au presbytère de N-D des Bruyères, 25 bis rue du Docteur Roux, auront lieu: - le vendredi 13 mars, à 18h30 - le vendredi 27 mars, à 18h30 Ces petites auditions commentées, de clavecin et/ ou musique de chambre, sont l'occasion de passer un moment de rencontre et d'échange. Afin de calculer au mieux le nombre de chaises, vous pourrez m'informer de votre venue (et ce, jusqu'au dernier moment) : - par message vocal ou sms au 06 77 54 92 29 - ou par mail à [email protected] Marie Vallin, organiste de la paroisse Le site internet de nos paroisses Retrouvez le dernier « Trait d’union », ainsi que les anciens, en allant sur l’onglet à droite « infos paroissiales ». Vous pouvez aussi voir des photos de certains événements paroissiaux en choisissant dans le menu déroulant l’onglet « prier & célébrer », puis « souvenirs de quelques événements liturgiques » Bonne navigation www.paroisse-sevres.fr Prix du billet d'avion aller-retour : Nous voyageons au départ de Paris avec la compagnie Easyjet (vol de départ de Paris CDG à 17h15 arrivée à 19h25; retour : départ à 19h50 arrivée à 22h05). Le prix du billet hors assurance et bagage est de l'ordre de 180 €. Mais ce prix est variable et augmente en fonction de la proximité du départ. Il vous est recommandé de réserver vous-mêmes par internet votre billet d'avion. En cas de besoin, n'hésitez pas à nous contacter. Les personnes ayant une carte bancaire type gold bénéficient d'une assurance annulation liée à leur carte. Elles n'ont donc pas besoin de l'assurance proposée par la compagnie. Pour les personnes partant d'un autre aéroport voir les vols possibles pour arriver à des heures équivalentes. Un passeport ou une carte nationale d'identité ainsi que la carte vitale internationale (pour les personnes affiliées à la SS française) sont a prévoir. Pour plus d'informations, contactez : 06 01 04 20 35 www.serviteursdelamisericorde.org Venez chanter pour la Veillée Pascale Pour donner plus de faste à notre Veillée Pascale et accompagner les baptêmes d'adultes qui seront célébrés ce soir-là, nous mettons en place un petit choeur. Vous aimez chanter, vous avez envie de chanter à plusieurs, vous serez présent le samedi 4 avril au soir... Venez répétez avec nous : Samedi 21/03 15h30, Jeudi 26/03 20h30, Lundi 30/03 20h30 et Samedi Saint 4/04 14h30 dans l'église St Romain Mouvement chrétien des retraités M.C.R. Prochaine rencontre le jeudi 12 mars, salle du rez-de-jardin, après la messe de 9h00 à saint Romain. Nous reprenons le thème de l’année chapitre V. Le bonheur ….à l’épreuve de la souffrance (des conflits, des maladies, des deuils….. Et Dieu dans tout cela? Et nous ? Le groupe est ouvert à tous les paroissiens retraités. Contacts : M. Le Bissonnais 01.45.34.44.39, B. Meyer : 01.45.34.59.58., MJ Fioc : 01.45.34.09.14 Projet de carême sur Sèvres avec l’A.E.D. Aide à l’Eglise en Détresse (AED) PARTOUT OU L’EGLISE EST SOUFFRANTE : Informer, Prier, Partager A la fin du carême, vous pourrez mettre votre don sous plis dans les enveloppes de l’Aide à l’Eglise en Détresse (chèques à l’ordre de A.E.D) soit dans les paniers de quête soit au secrétariat de saint Romain. Les enfants du catéchisme vous proposeront leurs gâteaux aux messe du 14 et 15 mars Soudan du sud (projet soutenu par les enfants du catéchisme) « 75 % de nos paroissiens sont des enfants et des adolescents ». Notre projet : Faire comprendre la Parole de Dieu aux enfants. Depuis l’indépendance du Soudan du Sud, obtenue en 2011, les évêques travaillent à reconstruire leurs églises locales et à affermir leurs fidèles. Il y a encore peu de prêtres dans ce pays jeune, et les paroisses s’étendent en général sur un très grand territoire. Même si beaucoup d’habitants du Soudan du Sud se déclarent chrétiens et participent aux offices religieux, peu d’entre eux peuvent participer à la vie paroissiale, en raison des grandes distances. En de nombreux endroits, des catéchistes bénévoles tiennent la paroisse en dirigeant la liturgie de la parole, les soirées de prière, des cours de Bible et diverses activités régulières. Il est d’autant plus important que ces laïcs soient bien formés. Dans le diocèse de Rumbek, un projet d’envergure visant la prise en charge et l’éducation des enfants a été lancé. Ernst Ulz, coordinateur du projet, explique pourquoi la catéchèse des enfants est si importante pour le diocèse : « Les enfants et les adolescents représentent près de 75 pourcents de la population de nos paroisses, ils y sont donc majoritaires. Nous nous sommes demandé comment les encadrer le mieux possible, et les motiver pour qu’ils participent à la messe dominicale. […] Ils ressortent souvent de la messe dominicale pour rentrer chez eux sans avoir compris ce qui avait été prêché. » Pour bien guider les enfants, il faut un matériel approprié. C’est pourquoi Ernst Ulz demande un véritable « programme d’évangélisation » à l’Aide à l’Église en Détresse : 1.800 Bibles de l’enfant (1.674 euros) et petits livres du Rosaire (630 euros) doivent être envoyés. La Bible de l’enfant est un outil important pour la catéchèse, pour la préparation au baptême, à la première communion et à la confirmation. Ses textes adaptés aux enfants et ses illustrations vives sont parlantes, même pour les plus petits. La préface du petit livre du Rosaire explique que ce livre vise à aider « à accompagner Jésus et Marie pas à pas, et à mieux comprendre ce que nous dit l’Évangile ». Un extrait de l’Évangile, sa méditation et une courte prière expliquent chaque mystère. Avec votre aide, 30 laïcs seront formés pour diriger la catéchèse et la liturgie de la parole pour les enfants. République centrafricaine (projet soutenu par les adultes) Réparation d’un véhicule pour le diocèse de Bambari, pris d’assaut par les rebelles La République centrafricaine est un pays à majorité chrétienne et animiste, qui compte également quelque 15 pourcents de musulmans. La coexistence entre les communautés religieuses a toujours été paisible. Cependant, lorsque le Président musulman Michel Djodotima a pris le pouvoir par un coup d’état le 24 mars 2013, avec l’aide de la coalition rebelle à majorité musulmane Séléka, le pays a été terrorisé par environ 20.000 à 25.000 rebelles. Ils sont venus dans les villes et les villages, et surtout dans les diocèses, paroisses et postes de missions, et ont volé ce qu’ils pouvaient utiliser : voitures, ordinateurs, médicaments, essence, nourriture. Il y a des diocèses dans lesquels l’Église n’avait plus une seule voiture pour faire son travail, les rebelles ayant dévasté ce qu’ils laissaient derrière eux. Ils ne se sont même pas arrêtés devant les établissements pour handicapés ou les orphelinats. Les enlèvements, viols, pillages et massacres faisaient partie de la vie quotidienne. Mais en même temps, la République centrafricaine a donné un triste exemple de ce qui se passe lorsqu’un groupe social, en l’occurrence les musulmans locaux, est collectivement tenu responsable des méfaits d’un petit groupe. Les chefs religieux chrétiens et musulmans ont tout fait pour que cela ne se transforme pas en haine entre les communautés religieuses, mais un mouvement de réaction contre la Séléka (appelé « antiBalaka », qui signifie « contre les machettes ») s’est formé à l’automne 2013. Au début, il ne faisait que défendre les villages, mais en se développant il est devenu complètement hors de contrôle et a fini par commettre des actes de vengeance de masse contre tous les musulmans. Les médias les ont souvent qualifiés faussement de « milice chrétienne », mais l’Église est toujours restée strictement à distance de ce mouvement. Les représentants chrétiens n’ont cessé de souligner qu’il s’agissait de personnes qui étaient dans leur grande majorité des animistes, voire qui n’étaient chrétiens que sur le papier, ce qui dans ce contexte signifie surtout qu’ils ne sont pas musulmans. Entretemps, le pays a été de facto divisé entre la Seleka et les anti-Balaka. L’ouest est en grande partie contrôlé par les anti-Balaka, et l’est par la Séleka. Les actes de violence sont fréquents, et la situation est instable. Mais à ce jour, c’est à la frontière précise entre les régions du pays dirigées par les groupes respectifs que la situation est la pire. C’est là que se situe le diocèse de Bambari. Un massacre a eu lieu ici en juillet 2014, lorsque les rebelles de la Séléka ont lancé une attaque contre le terrain de la cathédrale, où se trouvaient au moins 12.000 réfugiés. Plus de 20 personnes ont été tuées, et 20 autres enlevées. A cela se sont ajoutés d’importants dégâts. Plusieurs véhicules du diocèse ont été incendiés. Ce fut le triste point culminant d’une série de raids et de pillages que le diocèse avait déjà dû subir auparavant. Des voitures, le stock de médicaments destinés au soin des nombreux malades et blessés, les ordinateurs de bureau et bien d’autres choses ont été volés. Les prêtres et les collaborateurs du diocèse se sont littéralement retrouvés sans ressources pour pouvoir poursuivre leur travail. L’une des voitures qui avait été volée est restée abandonnée dans la rue parce qu’elle était tombée en panne. Les rebelles ont pris de nombreuses pièces détachées du véhicule, mais ont laissé le reste dans la rue. Maintenant, l’évêque de Bambari demande de l’aide pour réparer cette voiture. En République centrafricaine, c’est difficile, parce que les pièces de rechange – comme tant d’autres choses – ne sont pas disponibles dans le pays mais doivent être importées de l’étranger. Nous aidons à hauteur de 5.000 euros. Catéchisme - Journée des grands-parents « Jouer avec nos petits-enfants, un chemin vers Dieu ? » Une journée de réflexion et de partage pour mieux comprendre ce que nous vivons et transmettons à nos petits-enfants à travers le jeu. Eucharistie présidée par notre Mgr Aupetit à 15h30 Quand : Mardi 17 mars 2015 de 9h30 à 16h30 Où : Maison Diocésaine, 85 rue de Suresnes, Nanterre (Possibilité de parking) Inscriptions avant le 10 mars - [email protected] ou 01.41.38.12.45 (Participation aux frais incluant le repas). Formations « Proclamer la Parole de Dieu » Vous êtes membre d’un service ou d’un mouvement chrétien, ou vous êtes appelé à proclamer la Parole de Dieu à l’occasion d’eucharisties ou de partages d’évangile. Quand : samedi 21 mars 2015 de 9h30 à 12h00 Où : Maison de la Parole, 4 bis rue Hélène Loiret à Meudon Contact : Elisabeth Larricq - [email protected] ou 06 82 03 72 66 Jeunes adultes - 80ème Pèlerinage des étudiants à Chartres Thème : « l’espérance ne trompe pas » Rm 5.5 Quand : 27, 28 et 29 mars 2015 Chaque diocèse à son propre programme et tous se retrouvent dimanche 29 mars à 13h30 à Chartres. Programme : - 13h30 : concert de Gregory Turpin - 15h00 : Bénédiction des Rameaux - 15h30 Procession dans la ville. - 16h30 : Messe 2 départs avec le diocèse de Nanterre - vendredi 27 mars au soir avec une marche de nuit : prix : 15 euros - samedi 28 mars en début d'après-midi : prix 12 euros Informations et inscriptions : www.jeunescathos92.fr Relations avec l’Islam : « Théologie architecturale en Islam » Intervenant : Père Bernard Klasen Quand : mardi 10 mars 2015 de 14h00 à 17h00 Où : Maison diocésaine, 85 rue de Suresnes à Nanterre Contact : Jean Lafosse-Marin - [email protected] ou 06.72.41.42.24 Retour de l’aumônerie du camp de ski louange 2015 en Haute Savoie : Du 14 au 21 février dernier, 11 jeunes et 6 animateurs/trices de l’aumônerie de Sèvres-Ville d’Avray ont activement participé au traditionnel et annuel camp de ski louange en Haute Savoie, qui cette année a eu lieu aux Contamines Montjoie. Les années précédentes nous étions allés aux Gets et à St Gervais les Bains. Une fois de plus, le camp de ski 2015 a été co-organisé avec l’aumônerie Claude Bernard La Fontaine de Paris 16. Nous étions 46 personnes au total et, Dieu merci, tout s’est très bien passé, pas d’incidents ni de blessés et une semaine complète sous le soleil avec un magnifique ciel Bleu. Une bénédiction incroyable. Merci Seigneur pour la beauté de ta création ! Les jeunes et encadrants ont pu skié toute la semaine dans la joie et la bonne humeur et ont pu vivre des moments de partage, des louanges, des jeux et des veillées inoubliables. Ils ont aussi eu la grâce de pouvoir vivre la messe quotidienne de la station dans la très belle Eglise de la Sainte Trinité. Le retour tard dans la nuit sur Paris a été un peu compliqué, dû à la fermeture pendant plusieurs heures de l’autoroute A40 mais tous sont rentrés avec la tête pleine de très beaux souvenirs. Merci Jésus, Merci Marie, de nous avoir permis de vivre ce très beau camp de ski louange 2015 ! Michel et Maria La Société Saint Vincent de Paul organise "Les Rencontres Nationales du Partage" les 15,16 et 17 mai à Metz. Sont invités à cette manifestation , non seulement les Vincentiens, mais également tous les paroissiens. Ce sera l'occasion pour les participants de tous les coins de France de partager compétences, idées, expériences et réflexions. Ceux qui souhaiteraient avoir plus de renseignements sur le contenu de ces 3 journées et les moyens de transports et de gements mis en place avant de s'inscrire peuvent s'adresser à Patrick JOUVE (01 46 26 64 38 ). lo- SYNODE DES ÉVÊQUES La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain Contribution des paroisses de Sèvres Coordination et synthèse : Père Philippe Blin et Alain Lagrange Animateurs et rédacteurs: Blandine Verdon, Florence de Marignan, Florence Robic, Bernard Quentin, Philippe Delannoy Avant-propos Pour répondre à la demande du diocèse de Nanterre et de son évêque, l’EAP des deux paroisses de Saint Romain et de Notre Dame des Bruyères a proposé trois soirées de travail à l’ensemble des paroissiens les 4, 9 et 12 février en consacrant la deuxième et la troisième réunion à la seule partie III. Une répartition par petits groupes a été préférée à un travail en format conférence afin que la parole soit la plus libre possible et que la réflexion soit ciblée sur les questions les plus en rapport avec les attentes de chacun. Ces efforts ont permis d’avoir une participation allant de 45 à 65 personnes à chaque soirée représentant un peu moins de 10% de l’effectif global des paroissiens. Si le taux de participation a été relativement élevé au regard des précédentes manifestations organisées par la paroisse, il a été noté un important déficit de la tranche d’âge 25-45 ans. L’âge moyen des participants semblait être de l’ordre de 60 ans. Le taux de réponse aux 46 questions est de 43% dans ce document. Dans la réalité, il a été sur l’ensemble des parties supérieur à 50% et de l’ordre de 75% sur la seule troisième partie. Mais la volonté de synthétiser nos propos, et surtout d’éviter les redondances, ont amené les rédacteurs à ne conserver que les réponses les plus riches de propositions. Ce document constitue la synthèse d’un travail par groupe (3 à 4 groupes par soirée avec un rapporteur formalisant les réponses aux questions) auquel nous avons associé trois contributions séparées, adressées par des paroissiens qui n’avaient pu se rendre aux réunions. La synthèse présentée tente d’être exhaustive des sensibilités qui se sont exprimées. Trois remarques globales sont formulées : Une très grande majorité des participants a estimé que les textes et les questions manquaient de clarté par défaut de simplicité, ce qui a découragé certains d’entre eux à venir partager le débat et irrité d’autres qui fustigeaient une Eglise incapable d’adopter un langage accessible. Plusieurs personnes ont souligné qu’un véritable déficit de formation théologique chrétienne ne leur permettait pas de « creuser » suffisamment les questions. Les groupes qui bénéficiaient d’un prêtre ou d’un laïc faisant autorité, ont été les plus productifs du fait d’une moindre perte de temps dans la compréhension des questions. Ière Partie : L’écoute : le contexte et les défis concernant la famille Question 1 : Quelles sont les initiatives en cours et celles qui sont prévues concernant les défis que les contradictions culturelles posent à la famille (cf. nos 6-7) ; celles visant au réveil de la présence de Dieu dans la vie des familles ; celles qui tendent à l’éducation et à l’établissement de relations interpersonnelles solides ; celles qui tendent à favoriser des politiques sociales et économiques utiles à la famille ; celles pour résoudre les difficultés liées à l’attention envers les enfants, les personnes âgées et les membres de la famille qui sont malades ; celles pour affronter le contexte culturel plus spécifique où l’Église locale est impliquée ? Les initiatives en cours sont les suivantes : - Dans le diocèse : « maison des familles Saint François de Sales » à Boulogne-Billancourt et à Chaville, « les veilleurs de proximité ». - À Sèvres, les initiatives envers les plus fragiles sont également nombreuses : St Vincent de Paul, Secours Catholique (pause-café du vendredi, épicerie sociale et solidaire) et organisation de visites et de soutien aux familles. Les prêtres et des laïcs visitent des chrétiens isolés et portent la communion. Les PCFF (Petite Communauté Fraternelle de Foi) mises en place par Mgr Daucourt fonctionnent bien. A Sèvres, lors d’un deuil, les familles s’appuient sur une équipe spécialisée et bénéficient systématiquement d’un prêtre lors de la cérémonie des obsèques. Demeurent toujours des familles isolées : celles par exemple qui n’ont personne pour emmener leurs enfants de l’école au catéchisme. Tous reconnaissent que le temps du deuil est un moment qui permet de toucher les familles, avec la préparation des obsèques et la célébration religieuse. Question 3 : Au-delà de l’annonce et de la dénonciation, quelles sont les modalités choisies pour être présents comme Église auprès des familles dans les situations extrêmes ? Quelles stratégies éducatives employer pour les prévenir ? Que peut-on faire pour soutenir et renforcer les familles croyantes, fidèles au lien ? A la question « Comment être présent comme Église ? », il a été répondu par l’écoute et la bienveillance tout d’abord. Cependant, il a été rappelé que l’écoute ne s’improvisait pas et qu’une formation pourrait être proposée car des propos de compassion maladroits peuvent être blessants et ruiner une sincère empathie. L’Église pourrait promouvoir et relayer ces formations auprès des paroissiens. L’accueil, la prière et un état d’esprit d’ouverture aux autres sont également des requis pour toucher les populations en situation extrême. Pour soutenir et renforcer les familles croyantes, il ne faut pas hésiter à reprendre la connaissance des fondements du mariage chrétien. Une des difficultés réside dans le fait qu’un couple en difficulté ne cherche pas toujours à se faire aider à temps et ne trouve pas toujours dans l’Église les compétences attendues. Question 4 : Comment l’action pastorale de l’Église réagit-elle à l’expansion du relativisme culturel dans la société sécularisée et au rejet qui en découle, de la part de beaucoup, du modèle de famille formé d’un homme et d’une femme unis par le lien conjugal et ouvert à la procréation. Il semble important de faire prendre conscience de l’expansion du relativisme moral ambiant et de mieux communiquer sur la richesse du lien conjugal et familial. L’Église a appris à écouter, à favoriser le dialogue et privilégie le plus souvent une réponse à « froid » et argumentée, à une réaction spontanée et motivée par l’actualité. Les prêtres ont généralement développé une qualité d’écoute éprouvée, forgée par leurs contacts avec des paroissiens fragilisés et dans des contextes sociétaux éloignés de la foi. Question 6 : Dans quelle proportion et à travers quels moyens la pastorale familiale ordinaire s’adresse-t-elle à ceux qui sont éloignés ? Quelles sont les lignes d’action mises en œuvre pour susciter et mettre en valeur le « désir de famille » semé par le Créateur dans le cœur de toute personne et présente en particulier chez les jeunes, même chez ceux qui vivent des situations familiales qui ne correspondent pas à la vision chrétienne ? Quel retour effectif avons-nous de la mission accomplie auprès d’eux ? Parmi les non baptisés, la présence des mariages naturels est-elle consistante, par rapport également au désir, chez les jeunes, de fonder une famille ? Le chrétien a la difficile mission d'accueillir, d’écouter, s'adapter tout en étant en mesure de dire ses convictions. Il doit donner envie d’être suivi et présenter une image attractive et non moralisante. Être chrétien c’est être exigeant surtout avec soi-même. Pour mieux accueillir les couples non hostiles au fait religieux et désireux de fonder une famille, il est préconisé « une stratégie douce » visant à les impliquer dans l’Église en veillant à : avoir un regard positif à l'encontre de ces foyers, créer un lien social avec eux en étant à leur écoute, mais aussi en leur proposant des activités répondant à leurs préoccupations avec des couples d’âge assorti. Susciter, faire émerger un désir de spiritualité permettant de les faire cheminer vers le baptême et le mariage. Question 7 : Comment est utilisé l'enseignement de l'Ecriture sainte dans l'action pastorale envers les familles? Dans quelle mesure ce regard alimente une pastorale familiale courageuse et fidèle? On discerne une soif de connaissances de ceux qui sont en dehors de l'Eglise et parallèlement une soif de consistance des chrétiens pratiquants. Il est important de rappeler l’importance de la pastorale familiale et de l'éducation chrétienne transmise par les parents. Dans les structures tels que le CPM, l’adhésion à l’histoire sainte de chaque couple (dont l’histoire personnelle, la culture, le niveau de connaissance religieuse sont très variables), s’avère un exercice difficile qui requiert des connaissances théologiques, une foi bien enracinée, une dose de psychologie et de la diplomatie. IIème Partie : Le regard sur le Christ : l’Évangile de la famille Question 8 : Quelles valeurs du mariage et de la famille les jeunes et les conjoints voient se réaliser dans leur vie ? Et sous quelle forme ? Certaines valeurs peuvent-elles être mises en lumière ? Quelles sont les dimensions de péché à éviter et à surmonter ? Plusieurs valeurs du mariage doivent être mises en avant : La confiance découlant de l’amour L’exemplarité que l’engagement solennel religieux requiert La nécessité du dialogue au sein de la famille Le partage des loisirs, des vacances et des repas qui favorise de réels échanges Le pardon en famille Le don entre époux, le don de la vie aux enfants Le mariage s’apparente à un don qui libère. Il ne constitue pas un aboutissement mais l’Alliance entre deux personnes au travers du sacrement. Le mariage ne doit pas être idéalisé pour autant, il n’est que le fruit de deux êtres imparfaits qui doivent dialoguer pour durer harmonieusement, apprendre à se connaître, se reconnaître et se pardonner mutuellement ! IIIème Partie : La discussion : perspectives pastorales Question 23 : Dans la formation des prêtres et des autres agents pastoraux, comment la dimension familiale est-elle cultivée ? Les familles sont-elles directement impliquées dans cette formation ? La question est étonnamment posée remarque un participant, car les prêtres sont issus de familles et bénéficient, sauf cas particulier, d’un apprentissage issu de leur milieu personnel. La formation reçue par les prêtres est perçue comme peu concrète alors que nous évoluons dans un monde multiforme où notre entourage, comme nos enfants, aspire à des réponses exactes et pratiques. Les futurs prêtres doivent être dotés de pragmatisme et disposés d’une formation intellectuelle riche et adaptée. Les prêtres font désormais office de conseillers conjugaux et connaissent mieux le quotidien des familles. Pour parfaire cette « formation-terrain » des invitations fréquentes au domicile des paroissiens sont préconisées afin qu’ils mesurent et partagent les joies et les difficultés des familles, de la naissance jusqu’au décès. L’appréhension de la problématique familiale par les prêtres est perçue comme se faisant également par le biais des mouvements comme les Équipes Notre Dame ou les équipes dévolues à la préparation aux baptêmes. Enfin, les prêtres, par leur concours dans les hôpitaux, maisons de retraite, associations humanitaires…, accèdent à des familles fragilisées, parfois éloignées de l’Eglise. Question 24 : Est-on conscient que l’évolution rapide de notre société exige une attention constante au langage dans la communication pastorale ? Comment témoigner efficacement de la priorité de la grâce, de sorte que la vie familiale soit projetée et vécue comme accueil de l’Esprit Saint ? Le langage de l’Église n’est pas toujours compris par certains chrétiens lesquels soulignent la nécessité d’utiliser davantage de mots du quotidien courant afin que la difficulté de forme ne soit plus un obstacle à la compréhension du fond. Les termes de « grâce », voire de « famille chrétienne », ont été cités en exemple comme des expressions difficiles à appréhender, voire dont la nature ayant suffisamment évolué dans notre société au cours des siècles qu’ils deviennent difficiles à définir. Question 26 : La collaboration, au service de la famille, avec les institutions sociales et politiques est-elle considérée dans toute son importance ? Comment est-elle concrètement mise en œuvre ? De quels critères s’inspire-t-on pour cela ? Quel rôle peuvent jouer en ce sens les associations familiales ? Comment cette collaboration peut-elle être également soutenue par une franche dénonciation des processus culturels, économiques et politiques qui minent la réalité familiale ? Le mariage civil a toute sa place dans la société. Celui-ci est un contrat qui implique des droits et des devoirs même après le divorce. Les Associations Familiales Catholiques ont un rôle primordial dans la reconnaissance de nos convictions familiales dans le monde politique du fait de leur représentation au sein de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales). Elles collaborent régulièrement avec les institutions sociales et politiques et sont des partenaires respectés. Pour améliorer le dialogue avec les pouvoirs publics, les personnes de ces associations doivent être mieux formées pour que leur concours à défendre l’institution familiale soit écouté, partagé et rendu plus efficace. Pour bénéficier d’une meilleure écoute de la part des institutions sociales et politiques, il est suggéré un rapprochement avec les autres associations chrétiennes. Question 28 : Comment les itinéraires de préparation au mariage sont-ils proposés de façon à mettre en évidence la vocation et la mission de la famille selon la foi au Christ ? Sont-ils effectués comme proposition d’une expérience ecclésiale authentique ? Comment les rénover et les améliorer ? En préambule, il semble important de promouvoir une image heureuse du mariage et ne pas focaliser les débats sur les taux d’échecs ou les crises. Pour que le mariage reste une belle aventure humaine et spirituelle, certains réclament que les futurs mariés aient des bases théologiques plus solides en travaillant ou méditant les enseignements de Jean-Paul II sur la théologie du corps. Dans ce contexte de préparation, il est rappelé que les préparations au mariage sont essentielles mais leur concept ne doit pas s’arrêter à l’issue de la célébration. Un suivi après le mariage serait nécessaire lequel pourrait faire appel à des psychologues catholiques ! Un parrainage par un couple de la paroisse solide et expérimenté pourrait être proposé. D’autres recommandations ont été formulées: modifier le nom du parcours CPM en rajoutant « chrétien » « Centre de préparation au mariage chrétien » Insister sur le vocabulaire et le choix des mots. Parler de chemin, d’engagement, de fidélité, d’accueil, d’amour, de liberté de don, de bien, de volonté d’aimer … Compléter le dîner des jeunes couples par une messe. Célébrer en public les messes des anniversaires de mariage 10 ans, 20 ans, 30 ans… Promouvoir dans les paroisses les parcours Alpha couples, les Équipes Notre Dame etc….. Favoriser la proximité en allant rencontrer les familles à leur domicile ou en les accueillant. Créer du lien amical afin d’anticiper et partager les difficultés lorsqu’elles surviennent. Susciter des cellules de fraternité où les couples peuvent échanger sur des sujets de leur choix Enfin, il ne faut pas oublier les événements familiaux festifs qui cadencent les vies de couples et qui rappellent à tous les liens solides créés par le mariage. Les grands-parents ont des témoignages précieux et vrais à partager sur la vie de couple. Il faut encourager ces relations trans-générationnelles. Question 33 : La communauté chrétienne est-elle en mesure d’être pastoralement impliquée dans ces situations ? Comment aide-t-elle à discerner les éléments positifs de ceux négatifs de la vie de personnes unies par des mariages civils, de façon à les orienter et à les soutenir au long du chemin de croissance et de conversion vers le sacrement du mariage ? Comment aider ceux qui vivent en concubinage à opter pour le mariage ? Il faut revenir à la source ! Et la source ce sont les Écritures, les textes conciliaires et pontificaux. Eux seuls permettront de bien connaître la position de l’Église sur les sujets de société. Plus concrètement, il est proposé de saisir toutes les occasions données par la liturgie (baptême, mariage, funérailles) pour en faire des instants d’évangélisation en veillant à la qualité de l’homélie et à son adaptation au public. Pour promouvoir une image positive du mariage, des réponses sont apportées : donner envie en valorisant une image généreuse du couple. Être heureux et le montrer ! éduquer les enfants en leur apprenant à résister aux tentations et à ne jamais renoncer à son engagement même en cas de difficultés majeures. rassurer les couples sur leur légitimité à être de vrais époux au sens exprimé par la Parole de Dieu. Cela n’a rien d’insurmontable ! Montrer enfin que l’amour peut durer, voire s’accroître, et que la fidélité à long terme à son conjoint ne constitue pas une prouesse. Les causes d’échec du mariage ne sont pas toutes dues aux seuls mariés et des événements comme une maladie, la perte d’emploi, des relations familiales difficiles contribuent à dénouer le lien entre époux presque à leur insu. Cependant, dans la majorité des cas, les causes sont à imputer aux mariés, qu’il s’agisse de la baisse de la tolérance, d’un refus de pardonner et d’une insuffisance de dialogue. Question 36 : Comment encourager la définition de lignes pastorales communes au niveau de l’Église particulière ? Comment développer à cet égard le dialogue entre les diverses Églises particulières « cum Petro et sub Petro » ? Chaque diocèse doit être capable de définir ses orientations pastorales, quand ce n’est pas déjà le cas. Le dialogue entre les diocèses doit se faire au niveau de la province ecclésiastique et de la conférence épiscopale nationale. Les lignes pastorales doivent être homogènes sur un territoire plus large qu’un diocèse, compte tenu de la mobilité des personnes et de la similitude de la problématique au niveau d’une province ou d’une nation. Question 37 : Comment rendre plus accessibles et souples, si possible gratuites, les procédures de reconnaissance des cas de nullité ? La question n’est pas neutre. Tout d’abord des participants s’inquiètent de cette reconnaissance de nullité facilitée qui se ferait au détriment de l’équilibre et du bien-être des enfants issus de cette union, et qui tendrait à banaliser l’institution du mariage. Certains participants souhaitent que l’on identifie une alternative à cette reconnaissance de nullité et que l’on propose une autre voie aux divorcés remariés chrétiens pratiquants. En cas de grave difficulté, une procédure d’alerte serait déclenchée par les époux eux-mêmes ou leur prêtre ou leurs témoins de mariage. Suivrait une tentative de conciliation préalable qui associerait des conseillers matrimoniaux, préconiserait des retraites en couple et des retraites de guérison intérieure. Parallèlement, il pourrait être demandé aux prêtres d’être plus vigilants lors de la préparation des mariages et d’être en mesure de discerner si les couples ont une réelle motivation à se marier chrétiennement. Cependant, dans certaines circonstances extrêmes, des paroissiens plaident que si l’un des conjoints subit la situation de séparation, la reconnaissance de nullité soit favorisée. Question 38 : La pastorale sacramentelle à l’égard des divorcés remariés a besoin d’un approfondissement ultérieur, en évaluant la pratique orthodoxe et en tenant compte de « la distinction entre situation objective de péché et circonstances atténuantes ». Quelles sont les perspectives au sein desquelles se situer ? Quelles avancées sont possibles ? Quelles suggestions pour remédier à des formes d’empêchement non dues ou non nécessaires ? La question des sacrements génère parfois un sentiment d’injustice sur les règles d’accès à l’eucharistie ou au sacrement de réconciliation ou du baptême lorsque l’un des conjoints n’est pas baptisé. Certains ne comprennent pas l’impossibilité pour les divorcés-remariés d’accéder au sacrement de réconciliation alors qu’ils en ressentent le besoin. Un souhait majoritairement exprimé consisterait à permettre l’accès avec discernement à l’eucharistie. Il s’agit là de l’expression d’une demande d’évolution pastorale afin de permettre aux couples concernés d’entamer une nouvelle vie spirituelle. À l’inverse, d’autres participants estiment que la règle est structurante et permet de vivre un chemin de rédemption et que le principe de ne recevoir ce sacrement, qu’à partir du moment où l’on prend la ferme résolution de sortir de l’état de péché, est justifié. Ces mêmes chrétiens craignent que l’Église, en cherchant à s’adapter à l’évolution des mœurs de la société, ne perde le sens du message du Christ venu sur terre. N’oublions pas de soutenir les SDF (séparés-divorcés-fidèles) qui acceptent dans la souffrance de respecter ce que recommande l’Église et qui ont accès à l’ensemble des sacrements de l’Église. Une demande a été formulée de bénéficier pour les mariages mixtes de plus de souplesse dans les dispenses, un peu à l’image de ce qui est pratiqué dans les communautés protestantes. Un chemin de pénitence pourrait également ouvrir l’accès aux sacrements (et aussi l’accès à un remariage non sacramentel) à l’image de ce qui se pratique chez les orthodoxes. L’Église gagnerait à développer un dialogue plus clair car elle est souvent mal comprise par les personnes fragilisées ou au seuil de l’Église. Des participants demandent des éclaircissements sur l’indissolubilité du mariage, même si certains la voient comme un chemin escarpé sur une ligne de crête. Question 39 : Les normes en vigueur actuellement permettent-elles d’apporter des réponses valables aux défis posés par les mariages mixtes et par les mariages inter-confessionnels ? Faut-il tenir compte d’autres éléments ? Pour les mariages mixtes (entre baptisés appartenant à des confessions chrétiennes différentes), il faudrait éviter que, dans les cas difficiles à résoudre par l’Église catholique, les intéressés soient tentés de s’adresser à une autre confession qui traiterait ces cas de manière plus souple, au risque pour le baptisé catholique de changer de confession. Question 40 : Comment la communauté chrétienne accorde-t-elle son attention pastorale aux familles dont certaines personnes en leur sein ont une tendance homosexuelle ? En évitant toute discrimination injuste, de quelle façon est-il possible de s’occuper des personnes dans ces situations à la lumière de l’Évangile ? Comment leur proposer les exigences de la volonté de Dieu sur leur situation ? Les manifestations engendrées par le projet de loi prônant « le mariage pour tous » ont permis une réelle prise de conscience sur des situations individuelles douloureuses et un travail constructif de l’Église exempt de toute condamnation. Sur le principe, tous reconnaissent que les personnes homosexuelles doivent trouver leur place dans la communauté chrétienne pour pouvoir faire leur chemin de sainteté, lequel sera facilité par la présence, dans les rituels, de textes sacramentaux adaptés. Cependant la vie des chrétiens dans l’Église ne se réduit pas aux seules messes du dimanche. L’Église propose des espaces de dialogue pour les homosexuels et leur famille qu’il faudrait peut être mieux faire connaître. Devant le refus de certaines paroisses de baptiser des personnes homosexuelles adultes, une clarification est demandée sur l’usage des sacrements. Face à la souffrance que ressentent les homosexuels, il est important que les chrétiens soient formés afin de faire passer un message clair et exigeant avec beaucoup de bienveillance. Question 41 : Quelles sont les initiatives les plus significatives qui ont été prises pour annoncer et promouvoir efficacement l’ouverture à la vie, ainsi que la beauté et la dignité humaines de devenir mère ou père, à la lumière par exemple de l’Encyclique Humanae Vitae du Bienheureux Paul VI ? Comment promouvoir le dialogue avec les sciences et les technologies biomédicales de façon à ce que soit respectée l’écologie humaine de l’engendrement ? Le débat qui a suivi autour de la question sous-jacente de la licéité de la contraception a confirmé que ce sujet était toujours polémique et créait un clivage parmi les chrétiens. Il est relevé la grande sensibilité de certains paroissiens à la théologie du corps et au respect de la vie sous toutes ses formes. En particulier, de jeunes couples montrent une appétence particulière à l’écologie humaine de l’engendrement, mais conviennent que le choix des méthodes pour réguler leur fertilité ne doit reposer que sur des décisions en conscience et à la responsabilité individuelle selon son chemin de vie. Le recours à la contraception devrait alors être « dédiabolisé » par l’Eglise. D’autres recommandent l’usage de méthodes de régulation naturelles des naissances pour être en conformité avec les encycliques des papes et vivent sans frustration cette exigence. Les méthodes de régulation naturelles des naissances ont fait beaucoup de progrès depuis la méthode Ogino et ont démontré leur efficacité. Leur utilisation non seulement respecte la création divine dans sa totalité en ne séparant pas l’union et la procréation mais favorise aussi le principe très actuel d’écologie humaine évoquée au paragraphe précédent qui n’occulte pas le lien fragile entre la féminité et la fécondité de la femme. Certains, enfin, s’interrogent pour savoir si la capacité d’arrêter avec précision le nombre d’enfants confère aux couples de meilleures dispositions à les élever, les aimer et leur apporter des valeurs humaines et spirituelles. Question 44 : Comment l’Église combat-elle la plaie de l’avortement en favorisant une culture de la vie qui soit efficace ? L’Église de France devrait d’une part informer plus largement de l’existence des associations qui viennent en aide aux femmes en difficulté et accueillent la mère et l’enfant et d’autre part inciter à faire des démarches auprès des instances publiques pour informer et défendre la vie. L’aide et la promotion de ces associations devraient être une priorité de l’État. Question 45 : Accomplir leur mission éducatrice n’est pas toujours aisé pour les parents : trouvent-ils solidarité et soutien dans la communauté chrétienne ? Quels parcours de formation peut-on suggérer ? Qu’est-ce qui peut être fait pour que la tâche éducative des parents soit reconnue aussi au niveau sociopolitique ? L’éducation des enfants est strictement du ressort des parents qui doivent pouvoir trouver des appuis dans la communauté chrétienne et dans la société civile. Pour certains, les parents sont souvent démunis et c’est effectivement la communauté chrétienne qui doit les aider ; le succès de l’enseignement catholique sous et hors contrat en est une preuve. La société n’apportant plus le soutien escompté, il revient aux familles d’identifier des structures adaptées à leurs convictions pour transmettre leurs valeurs éducatives. En dehors des écoles, l’éducation des enfants peut se forger par le scoutisme, les aumôneries, les mouvements d’étudiants. L’autorité des parents dans leur rôle d’éducateurs doit être renforcée en leur rappelant leurs responsabilités et éventuellement en les accompagnant. Si besoin est, des conférences, des cycles d’approfondissement de la foi, voire des formations de base, des cours de catéchisme pour adultes doivent être proposés. Les réunions de préparation au mariage ou au baptême peuvent être une bonne occasion pour faire connaître ce qui se fait sur la paroisse ou à proximité. Pour mémoire, il existe le Cler, Teen-star, les chantiers éducation des Associations Familiales Catholiques, etc. Question 46 : Comment stimuler chez les parents et dans la famille chrétienne la conscience du devoir de transmission de la foi comme dimension intrinsèque à l’identité chrétienne ? Dans une société où l’organisation et le rôle de la famille sont en permanence remis en cause, la tâche éducative des parents chrétiens reste, entre autres, la transmission de la foi. On sème par l’éducation, la foi, les valeurs, mais on ne connaît pas à l’avance la qualité de la récolte au temps de la moisson. Pour semer en respectant la liberté des enfants, des paroissiens suggèrent de communiquer principalement sur la joie de l’évangile ! Nous devons particulièrement insister, au moment des baptêmes, sur ce devoir de transmission auprès des parents et parrains-marraines et engranger le plus de soutien possible afin de faire partager cette responsabilité. Un grand merci à ceux qui ont pris part à la réflexion, ainsi qu’aux membres de l’Equipe d’Animation Pastorale qui se sont engagés pleinement dans ce projet par l’animation et la synthèse. Père Philippe Blin, Curé Les quatre Vertus Cardinales PRUDENCE - TEMPÉRANCE - FORCE - JUSTICE La Justice est la quatrième des quatre vertus cardinales. Les deux premières vertus cardinales pourraient sembler « gentillettes » : il faut agir avec prudence, n'est-ce pas, alors le mieux serait-il de ne rien faire du tout ? Être chrétien serait être très (trop ?) prudent, pas de vagues, « des fois que » nous commettrions une erreur. N'allons pas trop regarder dans l'assiette de notre voisin : il a droit à sa liberté, non ? Si « être prudent » doit être traduit par « être timoré », laisser faire et fermer les yeux, alors la prudence n'est pas suivre Jésus. Nous voyons la toute petite Jeanne d'Arc répondre à ses juges réunis en une impressionnante cour qui lui demandaient ce que lui avaient dit ses (« soi-disant » évidemment) voix la nuit passée : « vous répondre hardiment ». Elle était prudente, sa vie l'a montré, elle a gagné des batailles tout en cherchant à les éviter et à faire couler le moins de sang possible, ce qui ne l'empêchait pas d'être hardie. Saint Jean-Paul II ne disait-il pas : « n'ayez pas peur ». La prudence commence par bien juger, or dans juger, il y a la justice. La tempérance conduit à prendre à l'avance assez de temps pour s'être mis tôt devant Dieu afin d'agir sans précipitation et à avoir médité, anticipé suffisamment longtemps à l'avance certaines questions avant qu'elles se posent dans l'urgence. Mais ce n'est pas toujours possible, aussi vaut-il mieux méditer dès aujourd'hui, à l'avance donc. Bien souvent, la tempérance est développée chez des personne âgées, des personnes qui ont passé durant le temps qu'elles ont déjà vécu, d'assez longs moments à méditer sur des cas auxquels elles ont déjà été confrontées, aux situations et aux solutions possibles, là ou de plus jeunes sont désorientés, perdus même, au sens fort. Le MCR, le Mouvement Chrétien des Retraités, a sûrement pour mission, parmi d'autres, de permettre à ses membres déjà âgés de voir avec suffisamment d'expérience et de recul des problèmes que rencontrent les plus jeunes qu'eux qui n'y voient aucune issue. Sait-on que la seconde cause de mortalité chez les jeunes est le suicide, juste après les accidents de deux roues ? La force ? Tu suis Jésus, Jésus te remplit de sa force, parfois même jusqu'à sacrifier de ta vie : ne l'a-t-il pas donnée, lui ? Faut-il être fort pour donner sa vie ! Donner sa vie en affirmations générales est assez facile à dire, mais à faire ? Quel témoignage de la force que leur donne Jésus rendent ceux qui sacrifient leur vie parce qu'ils affirment que Jésus est ressuscité ? Mais aussi ,quelle force les remplit quand ils pensent aux paroles de Jésus : « vous serez menés devant des gouverneurs et devant des rois à cause de moi pour rendre témoignage devant eux et devant les nations. Quand on vous livrera à eux, ne soyez en peine ni de ce que vous direz, ni comment vous parlerez, car ce que vous aurez à dire vous sera inspiré à l'heure même (Matthieu, 10, 18-20) ». « Gentillet » de donner sa vie pour témoigner ? Faire confiance à Jésus ? Il faut une « sacrée » force, seul Jésus peut la donner. Comme nous la tenons de lui et non de nous tout seuls, nous pouvons être, et forts, et humbles. La justice d'est pas « notre justice » mais celle que nous désirons tenir de Dieu, c'est donc lui que nous voulons servir en nous attachant à être justes. Notre créateur nous demande de nous servir de la cervelle qu'il nous a faite pour bien juger, et aussi de notre cœur qu'il a créé à la ressemblance du sien. Et il nous a rassurés pour les cas extrêmes en nous disant que ce n'était pas la peine de nous soucier de ce que nous dirons dans les cas où notre fidélité nous conduirait devant de grands juges. Justice des hommes, justesse de Dieu : nous faisons ce que nous pouvons, en demandant à Dieu de nous éclairer pour que ce que nous dirons soit juste. Mais ce que nous a dit Jésus : « ne jugez pas et vous ne serez pas jugés » concerne deux niveaux : Celui des hommes : nous ne pouvons les juger, nous serions sûrs de nous tromper, un homme est si mystérieux et prodigieux que seul son Créateur, qui sait tout de lui, peut le faire, Celui des actes : nous avons l'obligation de les juger, sans vanité car nous n'avons pas connaissance du fonds de ce qui a poussé leurs acteurs à faire des acte que nous rejetons. Quel responsable pourrait faire abstraction des actes de ses collaborateurs ? Justice de Hommes vis à vis des actes, justesse de Dieu vis à vis des personnes. Oh, Esprit-Saint : inspire-nous la Justice et la Justesse. Jean CROIZE-POURCELET Agenda du mois JOUR HEURE LIEU CONTENU 12 mars 9h30 Rez-de-jardin Réunion du MCR 12 mars 20h45 Salles sous le pont Réunion des parents pour la première communion à saint Romain 14-15 mars messes Saint Romain et Notre Da- Vente des gâteaux pour le projet de carême du Sud me des Bruyères Soudan avec l’Aide à l’Eglise en Détresse. 14 mars 20h30 Saint Romain 15 mars 10h00-15h00 Salle sous le pont Dimanche des fiancés avec participation à la messe de 11h30 15 mars 18h30 Saint Romain Messe animée par la schola grégorienne 17 mars 20h45 Salle sous le pont Rencontre de l’équipe liturgique. 18 mars 20h45-22h30 Salle sous le pont Conférence sur la famille dans l’Art. 19 mars 9h00 Saint Romain Solennité de saint Joseph 19 mars 20h45 Notre Dame des Bruyères Rencontre de l’EAP 20 mars 9h30-11h15 Presbytère saint Romain 22 mars 11h00 Notre Dame des Bruyères Célébration des scrutins pour les adultes qui seront baptisés à Pâques. 24 mars 20h30-22h00 Saint Romain Célébration pénitentielle 25 mars 19h00 Saint Romain Solennité de l’Annonciation 28-29 mars Villebon Retraite de confirmation pour les jeunes de l’aumônerie de 3° et de sainte Jeanne d’Arc. 28-29 mars Saint Romain et Notre Da- Célébration des Rameaux me des Bruyères Concert dans le cadre du 100° anniversaire du génocide arménien. Rencontre du groupe « eaux vives » Tous les horaires de la Semaine Sainte se trouvent en page 2 Méditation du chapelet Tous les vendredis à 17h00 chapelle de la Vierge à saint Romain Chapelet de la divine miséricorde les mercredis à 18h30 Neuvaine de la divine miséricorde à partir du Vendredi Saint chaque jour à 18h30 sauf dimanche de Pâques Aumônerie des jeunes de Sèvres Ville d’Avray à la Louve à partir de la rentrée. 1 rue du clos Anet, 92310 Sèvres Tel : 01 45 34 18 96 www.aepsvda.org E mail du secrétariat : [email protected] E mail des responsables : [email protected] Le secrétariat est ouvert les mercredis, jeudis et vendredis de 14h00 à 19h00, sauf vacances scolaires.
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