Nr: 25 / Avril- 2015 BULLETIN D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE DU ROYAUME DES PAYS-BAS À KINSHASA BULLETIN D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE DU ROYAUME DES PAYS-BAS À KINSHASA & BRAZZAVILLE Design by MEDIALAB Connecting business to african market ! Les Pays-Bas financent un projet d’approvisionnement en eau potable à Inkisi (Bas-Congo) L’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, M. Gerard Michels, a procédé avec le Ministre congolais des finances, M. Henri Yav, à la signature du 1er accord de subvention du projet «Inkisi Water Supply ». La cérémonie a eu lieu dans la salle de conférence du Ministère des finances à Kinshasa. Ce projet financé dans le cadre du programme néerlandais d’infrastructures ORIO permettra de réhabiliter le système d’alimentation en eau potable dans la ville d’Inkisi (Province du Bas-Congo). Cette signature marque le lancement de la phase de développement dont la durée est estimée à environ 10 mois. La cérémonie de signature avait été rehaussée notamment par la présence du Ministre provinciale du Plan du Bas-Congo, de l’Administrateur délégué général de la REGIDESO ainsi que de la Directrice pays de l’organisation néerlandaise de développement, SNV. PAGE 2 PAGE 3 PAGE 4 PAGE 5 Actualités • • • • • • Kinshasa a abrité le forum AgriBusiness du 22 au 25 mars dernier Un député britannique demande une enquête sur Soco et les allégations de corruption Le gouvernement annonce un taux de croissance économique de 9,5% en 2014 Téléphonie mobile : Vers un regroupement des opérateurs ? RDC: La croissance économique ne profite pas à toute la population, selon le FMI Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani bientôt reliées par la fibre optique Activités économiques • • • • • • • Le secteur bancaire du Congo pendant deux ans à plat après une croissance rapide La firme canadienne MHI va apporter une assistance technique à la SNEL La construction d’Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer Greenpeace dénonce le «chaos organisé» dans le secteur du bois Le parc agroindustriel de Bukanga Lonzo éclate en trois sociétés Hilton Worldwide ouvre son premier hôtel en RDC Sud-Soudan et la RDC intéressés par pipeline ougandais pour le pétrole brut Congo-Brazzaville • • • • • Le gouvernement impose une taxe sur les communications inter-réseau Croissance de 9 % pour le secteur non pétrolier Brazzaville a accueilli une conférence sur l’inclusion financière en Afrique Pêche : Vers un accord entre le Congo et le constructeur néerlandais DAMEN ECAir confirme ses ambitions en Afrique de l’ouest • A découvrir : PUM Public • Contact BULLETIN D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE DU ROYAUME DES PAYS-BAS À KINSHASA & BRAZZAVILLE Design by MEDIALAB Connecting business to african market ! 2 Actualités Un député britannique demande une enquête Kinshasa a abrité le forum AgriBusiness du 22 au 25 mars dernier sur Soco et les allégations de corruption Le leader d’un groupe multipartite de députés britanniques anti-corruption a appelé les autorités britanniques et américaines à enquêter sur les déclarations que Soco International a enfreint la législation anti-corruption lors de ses travaux dans le plus ancien parc national africain, en RDC. Comme le démontre une analyse faite par Global Witness, qui relie en partie sur des images prises par les créateurs du documentaire « Virunga », Soco et ses entrepreneurs ont soudoyé des rebelles armés, et se sont exprimés avec dédain sur l’écosystème du Virunga National Park. Les lots pétroliers de Soco se trouvent à Virunga, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO qui abrite un quart des gorilles de montagne au monde. Soco nie toutes ces allégations. Le premier ministre de la RDC a déclaré que son gouvernement veut trouver un moyen d’explorer le pétrole à Virunga, et il s’engage dans des négociations avec l’organe de l’ONU pour une «exploration judicieuse”. (Source : Global Witness et The Guardian) Le gouvernement annonce un taux de croissance économique de 9,5% en 2014 Près de 400 personnes de plus de 50 pays issues des associations des petits producteurs et des fermiers, des chambres de commerce et agricoles, des banques de développement, de la société civile, des ONG et des décideurs politiques ainsi que des scientifiques du domaine agricole y ont pris part. Cette année, c’est Kinshasa qui a accueilli cette grande rencontre internationale à laquelle l’Ambassade des Pays-Bas était partenaire. Pour Mme Idith Miller, vice-présidente d’EMRC, principal organisateur de ce forum, ces assises sont une opportunité pour les entrepreneurs de discuter des projets d’investissements dans l’agriculture. L’AgriBusiness Forum est une plate-forme d’affaires internationale créée pour renforcer le secteur agro-alimentaire en Afrique, en encourageant les partenariats et l’échange des meilleures pratiques et en attirant des investissements. Cette année, le forum a abordé le thème : « Vers une croissance inclusive : une nouvelle vision pour la transformation agricole en Afrique ». (Source : ACP & Radio Okapi) Téléphonie mobile : Vers un regroupement des opérateurs ? L’économie de la RDC a enregistré une croissance de 9,5% en 2014, soit l’une des meilleures performances réalisées depuis l’indépendance du pays, a annoncé Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre congolais. Il a également indiqué que le gouvernement table sur une croissance «à deux chiffres» pour 2015, sans plus de précision. «Selon le PNUD, si nous maintenons ce rythme, la RDC pourrait devenir un pays émergent en 13 ans», a-t-il déclaré. Les prévisions du gouvernement sont légèrement plus optimistes que celles du FMI, qui a estimé en décembre dernier que la RDC devrait enregistrer une croissance économique de 9% en 2014 et de 9,1% en 2015, grâce notamment à la hausse de la production minière. (Source : Agence Ecofin photo: radiookapi.net) Un rapprochement est en cours entre Vodacom, Bharti Airtel et Millicom International Cellular SA dans le cadre d’un projet de partage d’infrastructures télécoms en Afrique. Selon l’Agence Ecofin, ces opérateurs dont certains occupent les premières places en RDC, cherchent à se mettre ensemble pour arriver à réduire les coûts liés à l’entretien et à l’extension du réseau télécom. Ce rapprochement révèle une difficulté majeure pour ces opérateurs qui continuent à étendre leur couverture réseau sur des vastes étendues. En effet, il s’agit d’investissements lourds qui restent indispensables pour répondre aux besoins liés à la qualité de la communication. Au 31 décembre 2014, l’on estime le nombre d’abonnés à 61 millions pour Vodacom, 75 millions pour Bharti Airtel et 25 millions pour Millicom. (Source: Agence d’information d’Afrique centrale) Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani bientôt reliés par la fibre optique La croissance économique ne profite pas à toute la population, selon le FMI En visite en RDC, le premier directeur général adjoint du FMI, David Lipton, s’est réjoui de l’état de l’économie congolaise, saluant notamment sa croissance. Mais il a estimé que cette croissance économique ne profitait pas à toute la population congolaise. « Le gouvernement a considérablement bien réussi à stabiliser l’économie du pays. Il y avait autrefois - environ dix années - une très forte inflation qui a été ramenée à des chiffres très bas. Le taux de change est resté stable ces trois dernières années. La croissance a atteint un taux de 9% », a fait savoir M. Lipton. Il a estimé qu’il fallait « élargir les bienfaits de cette croissance à toute la population ». Pour y arriver, M. Lipton a notamment conseillé au gouvernement d’investir dans l’éducation et la santé. (Source : Radio Okapi) Le programme régional des réseaux de télécommunication haut débit en Afrique centrale a été lancé jeudi 19 mars à Kinshasa. Ce projet devrait relier par fibre optique les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani, principaux pôles économiques de la RDC, et assurer l’interconnexion de la RDC avec ses neuf voisins. Ce réseau haut débit dénommé CAB 5 fait partie de la cinquième phase de ce programme régional. Il est financé par la Banque mondiale à hauteur de $ 92 millions et consiste en la construction, la gestion et la commercialisation d’un câble à fibre optique. Ce projet est aussi censé assurer le développement de l’économie numérique en RDC, accroître la connexion Internet à haut débit et réduire les prix de services de télécommunications pour permettre un plus grand accès aux nouvelles technologies de l’information. Ce réseau qui va relier Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani va s’ajouter aux 3 300 kilomètres de fibre optique qui relient Moanda, Kinshasa et Kasumbalesa. (Source : Radio Okapi / photo: vanves.fr) 3 Activités économiques La firme canadienne MHI va apporter une assis- Le secteur bancaire du Congo pendant deux ans à plat après une croissance rapide tance technique à la SNEL Le gouvernement congolais et la firme canadienne Manitoba Hydro International (MHI) ont signé un contrat de service. L’entreprise va apporter une assistance technique à la Société nationale d’électricité (SNEL) pour améliorer son rendement. Selon la ministre congolaise du Portefeuille, depuis la transformation de la SNEL en société commerciale en 2010, plusieurs projets ont été lancés pour assainir sa situation patrimoniale et financière avant d’ouvrir effectivement son capital aux investissements privés. C’est dans ce contexte que la MHI va mettre à sa disposition des experts dans certains domaines, comme les services de production et le transport. D’après le chef d’équipe de MHI, le contrat de service va couvrir une période de 18 mois avec un financement de la Banque mondiale estimé à plus de $ 10 millions. (Source : Radio Okapi) La construction d’Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer Ayant commencé par l’un des plus bas taux de participation dans le monde, les actifs bancaires au Congo ont augmenté d’environ $ 300 millions en 2002 à plus de $ 4 milliards à la fin de 2013. « Dans les deux prochaines années, rien ne se passera. Nous allons simplement essayer de gérer la situation actuelle, » a déclaré Michel Losembe, président de l’association bancaire et chef de la direction de la BIAC. Il dit que, après une croissance de 35% en 2012, le secteur bancaire du Congo a augmenté de 12% en 2014, en dessous du taux qu’il peut attendre compte tenu de la croissance de l’économie globale de 9,5% l’an dernier et d’une prévision de 10,4% pour 2015. « Je crains qu’en 2015 la croissance du secteur bancaire sera inférieure à la croissance du PIB », a-t-il dit. « Nous devrions toujours être capable de croître en multiples de la croissance du PIB parce que nous avons commencé tellement petit. » Mais Losembe restait positive sur les perspectives à plus long terme. (Source : primature.cd / photo : mediacongo.net) Greenpeace dénonce le « chaos organisé » dans Le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo le secteur du bois éclate en trois sociétés C’est un chantier monumental dont le coût total d’investissement est estimé à $ 80 milliards. Le plus grand barrage du monde, sur les rives du fleuve Congo, aura une capacité de production de 40.000 mégawatts. De quoi alimenter plus de la moitié du continent africain, mais les bailleurs de fonds ne se bousculent pas au portillon : on cherche $ 12 milliards pour la première phase et 80 milliards pour l’ensemble du projet. Le Comité de pilotage du programme des parcs agro-industriels en RDC vient de créer trois sociétés autour du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Selon le ministre de l’Economie, ces trois sociétés distinctes portent « l’une sur le parc agro-industriel proprement dit, l’autre sur l’exSelon l’ONG Transparency International, en 2014, la RDC se ploitation du site et la troisième sera chargée de la classait 152e sur 175, parmi les plus mauvais élèves dans le commercialisation des produits récoltés à Bukanga secteur. Le bois illégal est légion dans ce pays qui manque Lonzo, à savoir le marché international de Kinshasa ». cruellement de réglementation, et où 90% du bois produit l’est en dehors de tout cadre légal. En 2002, la RDC a réformé Pour le Gouvernement congolais, le capital de ces trois sociétés créées sera ouvert au secteur privé pour promouson code forestier. voir un partenariat public – privé. Trois types d’actionÀ l’intérieur, un certain nombre de règles de bonne conduit, naires vont devoir constituer ces sociétés à savoir l’Etat mais le texte est incomplet. Tout un tas de mesures d’applica- congolais, les partenaires Sud-africains d’Africom et le tion en sont toujours absentes. L’Etat congolais manque de secteur privé congolais. Pour l’opérationnalisation et le capacité, mais aussi de volonté politique pour réglementer le développement des activités agricoles de Bukanga Lonzo, Africom est déjà à pied d’œuvre. (Source: Primature.cd) secteur du bois. (Source: RFI) Selon l’organisation de défense de la nature Greenpeace, le secteur du bois en RDC qui est toujours en train de se reconstruire après des décennies de guerre est particulièrement peu réglementé. Aucun plan de financement n’a encore été rendu public alors que les travaux de construction d’Inga 3 sont censés débuter en octobre 2015. Seul le groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un financement de $ 68 millions. Pour sa part, l’Afrique du Sud s’est engagée à importer 2500 mégawatts, soit la moitié de l’électricité produite par ce barrage, le reste étant destiné aux entreprises minières congolaises. (Source : FranceTV Info / photo : info-afrique.com) Sud-Soudan et la RDC intéressés par pipeline ougandais pour le pétrole brut Hilton Worldwide ouvre son premier hôtel en RDC Sud-Soudan et la RDC ont montré un intérêt dans la construction et le développement d’un de pipeline de brut de 1300 km vers la côte kenyane, a déclaré le ministre ougandais de l’énergie et du développement minier Irene Muloni (photo). Le groupe hôtelier américain Hilton Worldwide a annoncé la signature d’un accord de franchise avec Africa Hospitality Investments pour ouvrir son premier hôtel en RDC. Baptisée DoubleTree by Hilton Kinshasa -The Stanley, cet établissement devrait être inauguré en 2016, après d’importants travaux de rénovation. Il proposera 96 chambres, ainsi qu’un business center et trois salles de réunion. L’hôtel comprendra aussi trois points de restauration. Les locaux du DoubleTree qui étaient anciennement ceux de l’ambassade française, sont situés à Gombe, le quartier d’affaires de la ville. Avec plus de 9 millions d’habitants, Kinshasa est la troisième plus grande zone urbaine d’Afrique et se trouve juste à côté de Brazzaville. (Source : Agence Ecofin) Pour le développement du pipeline, l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda ont décidé de faire effectuer une étude de faisabilité par Toyota Tsusho, dit-elle : « L’étude de faisabilité devrait être terminée d’ici avril, des discussions avec le Congo et le Soudan du Sud à propos de leur participation sont déjà en cours. Le gouvernement va prendre en considération les intérêts du Sud-Soudan et du Congo. » Ouganda et d’autres pays d’Afrique de l’Est veulent capitaliser sur une chaîne de découvertes de pétrole et de gaz qui pourraient transformer la région en un exportateur majeur, mais la production a été entravée par les différends sur des itinéraires d’exportation. (Source : Platts / photo : newtimes.co.rw) 4 Croissance de 9 % pour le secteur non pétrolier L’économie congolaise en expansion rassure les investisseurs étrangers que le ministre de l’Aménagement du territoire Jean-Jacques Bouya invite à intervenir financièrement dans le pays. « Le secteur non pétrolier du pays a atteint un taux de croissance moyen d’environ 9 % durant la période 2011-2013 », a-t-il dit. « L’agriculture et l’élevage, l’industrie manufacturière, les bâtiments et travaux publics, les transports et les télécommunications, le commerce, les restaurants et les hôtels ont contribué au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 24 % en 2014 », a-t-il ajouté. « Avec un taux de croissance soutenu de 5 %, le Congo se situe sur une trajectoire économique qui rassure plus d’un investisseur », a-t-il poursuivi. Selon le ministre, c’est parce qu’elle ne dépend plus exclusivement du seul secteur pétrolier que cette croissance redonne confiance. (Source : Le Point /photo : journaldebrazza.com) Brazzaville a accueilli une conférence sur l’inclusion financière en Afrique Congo-Brazzaville Le gouvernement impose une taxe sur les communications inter-réseau Antoine Ngakosso, le directeur général des impôts et des domaines du Congo (Brazzaville), a lancé la campagne de vulgarisation des dispositions fiscales arrêtées par le gouvernement pour l’année 2015. L’Etat prélèvera désormais 10 Fcfa par minute d’appel effectuée par un abonné vers un autre réseau. Pour chaque SMS envoyé vers d’autres réseaux, l’Etat prélèvera 1 Fcfa. Ce sont les opérateurs télécoms qui paieront ces nouvelles taxes. Anticipant sur une crainte des consommateurs sur une possible hausse des prix des services télécoms, le directeur des impôts et des domaines, Antoine Ngakosso a précisé que cette nouvelle imposition fiscale « n’influencera pas le coût de la communication, car le taux de prélèvement est très simple ». En plus de l’impôt sur les communications inter-réseaux, les opérateurs de téléphonie mobile devront également payer un nouvel impôt annuel forfaitaire sur les pylônes de télécommunications. Le montant, fixé à 1 million Fcfa par pylône, sera perçu au profit des collectivités locales. (Source : Agence Ecofin / photo : defimedia.info) Pêche : Vers un accord entre le Congo et le constructeur néerlandais DAMEN Damen Shipyards va signer avec le Gouvernement de la République du Congo un accord en vue de la construction des bateaux professionnels de pêche à fond plat. L’objectif est d’accroître l’offre de poissons dans le pays et contribuer à la sécurité alimentaire. Le projet qui est bien avancé a été présenté au ministre de la Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambéléla, par le Directeur Régional Afrique de la société DAMEN, M. Jan van der Vorm. « Ces bateaux vont servir dans le fleuve Congo et dans les rivières Alima, Léfini, le Niari, Likouala, Likouala Mossaka et bien d’autres rivières afin d’accroître l’offre en poisson », a souligné le ministre Bernard Tchibambéléla. « Nous allons, hormis les bateaux de pêche, construire quelques vedettes qui vont assurer la sécurité sur le fleuve Congo du nord au sud», a souligné pour sa part M. van der Vorm. (Source: Agence d’information d’Afrique Centrale) ECAir confirme ses ambitions en Afrique de l’ouest La rencontre, coparrainée par le FMI et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), visait à étudier les perspectives de l’inclusion financière en Afrique centrale et les options dont disposent les pouvoirs publics pour promouvoir ce dossier. Intervenant à l’ouverture de cette conférence, le ministre d’Etat congolais Gilbert Ondongo, en charge de l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, a reconnu que l’inclusion financière en Afrique centrale était à la traîne. La situation congolaise n’est pas isolée et on retrouve les même causes dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne où ces défis se posent. « Trois causes principales sont relevés, notamment le faible niveau des revenus nationaux et du PIB réel par habitant, le sous-développement des services financiers et les difficultés d’accéder aux services bancaires », a expliqué le ministre Ondongo. (Sources : Agence Ecofin & La Voix de l’Amérique / photo: zenga-mambu.com) Avec l’inauguration de deux nouvelles lignes vers Bamako et Dakar, quelques semaines après l’ouverture de la destination Libreville et de la mise en place des vols quotidiens Brazzaville/Paris, Brazzaville/Dubaï, Equatorial Congo Airlines (ECAir) veut ainsi renforcer sa présence sur le continent. « Cette année nous comptons transformer l’aéroport de Maya-Maya en un véritable hub en Afrique centrale en offrant à nos passagers de nombreuses rotations et un service de haute-gamme, » a déclaré Fatima Beyina-Moussa, Directeur général d’ECAir. En effet, cette nouvelle desserte constitue une étape cruciale et stratégique dans le processus de croissance de la compagnie et devrait permettre le renforcement des échanges et coopérations entre le Congo, le Mali et le Sénégal, plus généralement avec le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ces deux nouvelles destinations complètent l’offre d’Equatorial congo Airlines, qui dessert déjà sur le réseau régional, Cotonou (Bénin), Douala (Cameroun), Libreville (Gabon) et Kinshasa (RDC). (Source : Afrique Inside / photo : Samuel Dupont) POST SCRIPTUM A découvrir : PUM Public PUM Public PUM Public a été mis en place pour offrir des conseils stratégiques et un accompagnement aux gouvernements des pays en développement, ainsi qu’aux marchés émergents. Ce sont des hauts fonctionnaires retraités des Pays-Bas qui offrent volontairement un soutien aux entités du gouvernement central en besoin d’expertise nécessaire pour développer leurs pays à un niveau supérieur. Découvrez comment PUM Public peut aider à résoudre les problèmes liés aux questions de l’administration publique. Présentation de PUM Public Les Pays-Bas sont un pays très développé avec une économie avancée. Au cœur de cette réussite, on retrouve un phénomène typiquement néerlandais: des citoyens à la recherche d’un consensus, la coopération et le partage des connaissances. Ces éléments de base de la société néerlandaise sont souvent attribués au fait que le pays se trouve en partie en dessous du niveau de la mer, avec pour seules armes contre l’inondation, des digues et une gestion de l’eau mutuelle et efficace. L’expertise de gestion de l’eau néerlandaise se classe aujourd’hui parmi les premières du monde, et c’est en partageant les connaissances que les agriculteurs néerlandais sont devenus extrêmement efficaces. Pour donner une idée des domaines dans lesquels PUM Public pourrait être en mesure d’aider: outre la gestion de l’eau, nous pourrions assister dans les pratiques concernant la sécurité alimentaire, la production de gaz et son transport, le design, les marques de produits et l’expertise dans la mise en place d’un système de retraite stable. Connaissances innovantes pour le secteur public Comme les Néerlandais n’ont guère de ressources naturelles en dehors du gaz naturel, ils ont toujours investi dans la connaissance, la recherche et l’éducation. Cela leur a placé en premier rang en termes de prospérité, mais a aussi donné lieu à la genèse d’un des pays les plus stables dans le monde. Cette stabilité et la tradition de consensus et de coopération mentionnée plus haut ont favorisé un secteur public qui n’est pas seulement très bien développé, mais aussi très novateur et souvent considéré comme un exemple pour les autres. La proposition de PUM Public Grâce à PUM publique, de hauts responsables publics des Pays-Bas offrent leur expertise et leurs connaissances à des organismes publics dans les pays en développement, où cette connaissance ne peut pas être trouvé autrement. La proposition est le résultat d’un partenariat stratégique entre les différents ministères néerlandais et PUM, dans lequel de hauts responsables publics (à la retraite) ont été recrutés pour le programme; les ministères paient pour le transport aérien et les frais généraux, les hauts fonctionnaires néerlandais s’engagent à agir comme bénévoles non rémunérés. PUM facilite les voyages, tandis que les ambassades néerlandaises coordonnent les missions avec les ministères locaux, qui paient pour le logement. Comment postuler ? Veuillez envoyer votre demande à l’ambassade des Pays-Bas en RDC. PUM associera votre demande à un haut fonctionnaire à la retraite. Après l’approbation, un haut responsable de PUM Public se rendra sur place pour une affectation de deux ou trois semaines, et présentera des recommandations par la suite. Les experts de haut niveau de PUM-Pays-Bas Depuis plus de 35 ans, les bénévoles-experts de PUM-Pays-Bas ont partagé leurs connaissances et expertise dans des pays en développement et des économies émergentes. L’objectif principal est de donner un nouvel élan à l’économie locale et un coup de pouce à l’emploi. Le spin-off de PUM Public est dirigé vers le secteur public, visant à soutenir les gouvernements avec des conseils sur des questions gouvernementales complexes que les hauts fonctionnaires néerlandais ont peut-être également traitées dans leur carrière. PUM a plus de 60 hauts fonctionnaires disposés à vos accompagner! Plus d’informations Veuillez prendre contact avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas à Kinshasa : [email protected], ou visitez : www.pum.nl/content/PUM_Public. I N F O R M A T I O N S P R A T I Q U E S - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ambassade des Pays-Bas à Kinshasa Coordonnées 11, avenue Nzongotolo Immeuble Residence 55, Kin-Gombe Téléphone : Urgence : Fax : E-mail : +243 99 6050 600 +243 99 818 62 24 +243 99 6050 629 [email protected] Adresse Postale aux Pays-Bas Lokatie 309 / ZMA Kinshasa Postbus 12200 - 2500 DD Den Haag Horaires d’ouverture Lundi – Jeudi / 08:00 – 16:30 Vendredi / 08:00 – 13:30 Section consulaire Lundi et Mercredi / 09:00 -12:00 Les autres jours uniquement sur RDV. --------------------------------------------------------------- Consulat de Brazzaville Adresse 30, Blvd Denis Sassou N’Guessou B.P 277 M’Pila - Brazzaville Horaires d’ouverture Lundi – Vendredi /09:00-16:00 (Consulat) Mardi & Jeudi / 09:00-12:00 (affaires consulaires) Consule Honoraire Madame Hilly-Anne Fumey Tel :+242 069 241 407 E-mail : [email protected] Vous avez des commentaires, suggestions, remarques ou toutes autres questions, prière de prendre directement contact avec la section économique de l’Ambassade du Royaume des PaysBas à Kinshasa: Tel : +243 99 060 50 627 E-mail : [email protected] ----------------------------------- Disclaimer/Desistement Vous avez reçu ce bulletin parce que vous aviez été précédemment en contact avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas à Kinshasa. 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