NL Ambassade Bulletin éco MASOLO Avril 2015

Nr: 25 / Avril- 2015
BULLETIN D’INFORMATIONS
ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE
DU ROYAUME DES PAYS-BAS
À KINSHASA
BULLETIN D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE DU ROYAUME DES PAYS-BAS À KINSHASA & BRAZZAVILLE
Design by MEDIALAB
Connecting business to african market !
Les Pays-Bas financent un projet d’approvisionnement en eau potable à Inkisi (Bas-Congo)
L’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, M. Gerard Michels, a procédé avec le Ministre congolais des finances, M. Henri
Yav, à la signature du 1er accord de subvention du projet «Inkisi Water Supply ». La cérémonie a eu lieu dans la salle de conférence du Ministère des finances à Kinshasa. Ce projet financé dans le cadre du programme néerlandais d’infrastructures
ORIO permettra de réhabiliter le système d’alimentation en eau potable dans la ville d’Inkisi (Province du Bas-Congo). Cette
signature marque le lancement de la phase de développement dont la durée est estimée à environ 10 mois. La cérémonie
de signature avait été rehaussée notamment par la présence du Ministre provinciale du Plan du Bas-Congo, de l’Administrateur délégué général de la REGIDESO ainsi que de la Directrice pays de l’organisation néerlandaise de développement, SNV.
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Actualités
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Kinshasa a abrité le forum AgriBusiness du 22 au 25 mars dernier
Un député britannique demande une enquête sur Soco et les allégations de corruption
Le gouvernement annonce un taux de croissance économique de 9,5% en 2014
Téléphonie mobile : Vers un regroupement des opérateurs ?
RDC: La croissance économique ne profite pas à toute la population, selon le FMI
Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani bientôt reliées par la fibre optique
Activités économiques
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Le secteur bancaire du Congo pendant deux ans à plat après une croissance rapide
La firme canadienne MHI va apporter une assistance technique à la SNEL
La construction d’Inga, le plus grand barrage du monde, peine à démarrer
Greenpeace dénonce le «chaos organisé» dans le secteur du bois
Le parc agroindustriel de Bukanga Lonzo éclate en trois sociétés
Hilton Worldwide ouvre son premier hôtel en RDC
Sud-Soudan et la RDC intéressés par pipeline ougandais pour le pétrole brut
Congo-Brazzaville
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Le gouvernement impose une taxe sur les communications inter-réseau Croissance de 9 % pour le secteur non pétrolier
Brazzaville a accueilli une conférence sur l’inclusion financière en Afrique
Pêche : Vers un accord entre le Congo et le constructeur néerlandais DAMEN
ECAir confirme ses ambitions en Afrique de l’ouest
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A découvrir : PUM Public
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BULLETIN D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES DE L’AMBASSADE DU ROYAUME DES PAYS-BAS À KINSHASA & BRAZZAVILLE
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Actualités
Un député britannique demande une enquête Kinshasa a abrité le forum AgriBusiness du 22 au 25 mars dernier
sur Soco et les allégations de corruption
Le leader d’un groupe multipartite de députés britanniques anti-corruption a appelé les autorités britanniques et américaines à
enquêter sur les déclarations que Soco International a enfreint la
législation anti-corruption lors de ses travaux dans le plus ancien
parc national africain, en RDC. Comme le démontre une analyse
faite par Global Witness, qui relie en partie sur des images prises
par les créateurs du documentaire « Virunga », Soco et ses entrepreneurs ont soudoyé des rebelles armés, et se sont exprimés
avec dédain sur l’écosystème du Virunga National Park.
Les lots pétroliers de Soco se trouvent à Virunga, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO qui abrite un quart des gorilles
de montagne au monde. Soco nie toutes ces allégations. Le premier ministre de la RDC a déclaré que son gouvernement veut
trouver un moyen d’explorer le pétrole à Virunga, et il s’engage
dans des négociations avec l’organe de l’ONU pour une «exploration judicieuse”. (Source : Global Witness et The Guardian)
Le gouvernement annonce un taux de croissance économique de 9,5% en 2014
Près de 400 personnes de plus de 50 pays issues des associations des petits producteurs et des fermiers,
des chambres de commerce et agricoles, des banques de développement, de la société civile, des ONG et
des décideurs politiques ainsi que des scientifiques du domaine agricole y ont pris part. Cette année, c’est
Kinshasa qui a accueilli cette grande rencontre internationale à laquelle l’Ambassade des Pays-Bas était
partenaire.
Pour Mme Idith Miller, vice-présidente d’EMRC, principal organisateur de ce forum, ces assises sont une
opportunité pour les entrepreneurs de discuter des projets d’investissements dans l’agriculture. L’AgriBusiness Forum est une plate-forme d’affaires internationale créée pour renforcer le secteur agro-alimentaire
en Afrique, en encourageant les partenariats et l’échange des meilleures pratiques et en attirant des investissements. Cette année, le forum a abordé le thème : « Vers une croissance inclusive : une nouvelle vision
pour la transformation agricole en Afrique ». (Source : ACP & Radio Okapi)
Téléphonie mobile : Vers un regroupement des opérateurs ?
L’économie de la RDC a enregistré une croissance de 9,5%
en 2014, soit l’une des meilleures performances réalisées
depuis l’indépendance du pays, a annoncé Augustin Matata
Ponyo, le Premier ministre congolais. Il a également indiqué
que le gouvernement table sur une croissance «à deux chiffres» pour 2015, sans plus de précision.
«Selon le PNUD, si nous maintenons ce rythme, la RDC pourrait devenir un pays émergent en 13 ans», a-t-il déclaré. Les
prévisions du gouvernement sont légèrement plus optimistes que celles du FMI, qui a estimé en décembre dernier
que la RDC devrait enregistrer une croissance économique
de 9% en 2014 et de 9,1% en 2015, grâce notamment à la
hausse de la production minière. (Source : Agence Ecofin photo: radiookapi.net)
Un rapprochement est en cours entre Vodacom, Bharti Airtel et Millicom International Cellular SA dans
le cadre d’un projet de partage d’infrastructures télécoms en Afrique. Selon l’Agence Ecofin, ces opérateurs dont certains occupent les premières places en RDC, cherchent à se mettre ensemble pour arriver
à réduire les coûts liés à l’entretien et à l’extension du réseau télécom.
Ce rapprochement révèle une difficulté majeure pour ces opérateurs qui continuent à étendre leur
couverture réseau sur des vastes étendues. En effet, il s’agit d’investissements lourds qui restent
indispensables pour répondre aux besoins liés à la qualité de la communication. Au 31 décembre 2014,
l’on estime le nombre d’abonnés à 61 millions pour Vodacom, 75 millions pour Bharti Airtel et 25 millions pour Millicom. (Source: Agence d’information d’Afrique centrale)
Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani bientôt reliés par la fibre optique
La croissance économique ne profite pas à
toute la population, selon le FMI
En visite en RDC, le premier directeur général adjoint du FMI,
David Lipton, s’est réjoui de l’état de l’économie congolaise,
saluant notamment sa croissance. Mais il a estimé que cette
croissance économique ne profitait pas à toute la population
congolaise.
« Le gouvernement a considérablement bien réussi à stabiliser l’économie du pays. Il y avait autrefois - environ dix années - une très forte inflation qui a été ramenée à des chiffres
très bas. Le taux de change est resté stable ces trois dernières
années. La croissance a atteint un taux de 9% », a fait savoir
M. Lipton. Il a estimé qu’il fallait « élargir les bienfaits de cette
croissance à toute la population ». Pour y arriver, M. Lipton
a notamment conseillé au gouvernement d’investir dans
l’éducation et la santé. (Source : Radio Okapi)
Le programme régional des réseaux de télécommunication haut débit en Afrique centrale a été
lancé jeudi 19 mars à Kinshasa. Ce projet devrait relier par fibre optique les villes de Kinshasa,
Lubumbashi et Kisangani, principaux pôles économiques de la RDC, et assurer l’interconnexion
de la RDC avec ses neuf voisins. Ce réseau haut débit dénommé CAB 5 fait partie de la cinquième
phase de ce programme régional. Il est financé par la Banque mondiale à hauteur de $ 92 millions
et consiste en la construction, la gestion et la commercialisation d’un câble à fibre optique.
Ce projet est aussi censé assurer le développement de l’économie numérique en RDC, accroître la
connexion Internet à haut débit et réduire les prix de services de télécommunications pour permettre un plus grand accès aux nouvelles technologies de l’information. Ce réseau qui va relier
Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani va s’ajouter aux 3 300 kilomètres de fibre optique qui relient
Moanda, Kinshasa et Kasumbalesa. (Source : Radio Okapi / photo: vanves.fr)
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Activités économiques
La firme canadienne MHI va apporter une assis- Le secteur bancaire du Congo pendant deux ans à plat après une croissance rapide
tance technique à la SNEL
Le gouvernement congolais et la firme canadienne
Manitoba Hydro International (MHI) ont signé un contrat de service. L’entreprise va apporter une assistance
technique à la Société nationale d’électricité (SNEL)
pour améliorer son rendement. Selon la ministre congolaise du Portefeuille, depuis la transformation de la
SNEL en société commerciale en 2010, plusieurs projets
ont été lancés pour assainir sa situation patrimoniale et
financière avant d’ouvrir effectivement son capital aux
investissements privés.
C’est dans ce contexte que la MHI va mettre à sa disposition des experts dans certains domaines, comme les
services de production et le transport. D’après le chef
d’équipe de MHI, le contrat de service va couvrir une période de 18 mois avec un financement de la Banque mondiale estimé à plus de $ 10 millions. (Source : Radio Okapi)
La construction d’Inga, le plus grand barrage
du monde, peine à démarrer
Ayant commencé par l’un des plus bas taux de participation dans le monde, les actifs bancaires au Congo ont
augmenté d’environ $ 300 millions en 2002 à plus de $ 4 milliards à la fin de 2013. « Dans les deux prochaines
années, rien ne se passera. Nous allons simplement essayer de gérer la situation actuelle, » a déclaré Michel
Losembe, président de l’association bancaire et chef de la direction de la BIAC.
Il dit que, après une croissance de 35% en 2012, le secteur bancaire du Congo a augmenté de 12% en 2014, en dessous du taux qu’il peut attendre compte tenu de la croissance de l’économie globale de 9,5% l’an dernier et d’une
prévision de 10,4% pour 2015. « Je crains qu’en 2015 la croissance du secteur bancaire sera inférieure à la croissance du PIB », a-t-il dit. « Nous devrions toujours être capable de croître en multiples de la croissance du PIB parce
que nous avons commencé tellement petit. » Mais Losembe restait positive sur les perspectives à plus long terme.
(Source : primature.cd / photo : mediacongo.net)
Greenpeace dénonce le « chaos organisé » dans Le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo
le secteur du bois
éclate en trois sociétés
C’est un chantier monumental dont le coût total d’investissement est estimé à $ 80 milliards. Le plus grand barrage du
monde, sur les rives du fleuve Congo, aura une capacité de
production de 40.000 mégawatts. De quoi alimenter plus de
la moitié du continent africain, mais les bailleurs de fonds ne
se bousculent pas au portillon : on cherche $ 12 milliards pour
la première phase et 80 milliards pour l’ensemble du projet.
Le Comité de pilotage du programme des parcs agro-industriels en RDC vient de créer trois sociétés autour du parc
agro-industriel de Bukanga Lonzo. Selon le ministre de l’Economie, ces trois sociétés distinctes portent « l’une sur
le parc agro-industriel proprement dit, l’autre sur l’exSelon l’ONG Transparency International, en 2014, la RDC se ploitation du site et la troisième sera chargée de la
classait 152e sur 175, parmi les plus mauvais élèves dans le commercialisation des produits récoltés à Bukanga
secteur. Le bois illégal est légion dans ce pays qui manque Lonzo, à savoir le marché international de Kinshasa ».
cruellement de réglementation, et où 90% du bois produit
l’est en dehors de tout cadre légal. En 2002, la RDC a réformé Pour le Gouvernement congolais, le capital de ces trois
sociétés créées sera ouvert au secteur privé pour promouson code forestier.
voir un partenariat public – privé. Trois types d’actionÀ l’intérieur, un certain nombre de règles de bonne conduit, naires vont devoir constituer ces sociétés à savoir l’Etat
mais le texte est incomplet. Tout un tas de mesures d’applica- congolais, les partenaires Sud-africains d’Africom et le
tion en sont toujours absentes. L’Etat congolais manque de secteur privé congolais. Pour l’opérationnalisation et le
capacité, mais aussi de volonté politique pour réglementer le développement des activités agricoles de Bukanga Lonzo, Africom est déjà à pied d’œuvre. (Source: Primature.cd)
secteur du bois. (Source: RFI)
Selon l’organisation de défense de la nature Greenpeace, le
secteur du bois en RDC qui est toujours en train de se reconstruire après des décennies de guerre est particulièrement
peu réglementé.
Aucun plan de financement n’a encore été rendu public alors
que les travaux de construction d’Inga 3 sont censés débuter en octobre 2015. Seul le groupe de la Banque africaine de
développement a approuvé un financement de $ 68 millions.
Pour sa part, l’Afrique du Sud s’est engagée à importer 2500
mégawatts, soit la moitié de l’électricité produite par ce barrage, le reste étant destiné aux entreprises minières congolaises. (Source : FranceTV Info / photo : info-afrique.com)
Sud-Soudan et la RDC intéressés par pipeline ougandais pour le pétrole brut
Hilton Worldwide ouvre son premier hôtel
en RDC
Sud-Soudan et la RDC ont montré un intérêt dans la construction et le développement d’un de pipeline de brut de 1300
km vers la côte kenyane, a déclaré le ministre ougandais de l’énergie et du développement minier Irene Muloni (photo).
Le groupe hôtelier américain Hilton Worldwide a annoncé la
signature d’un accord de franchise avec Africa Hospitality Investments pour ouvrir son premier hôtel en RDC. Baptisée DoubleTree by Hilton Kinshasa -The Stanley, cet établissement devrait
être inauguré en 2016, après d’importants travaux de rénovation.
Il proposera 96 chambres, ainsi qu’un business center et trois
salles de réunion. L’hôtel comprendra aussi trois points de restauration.
Les locaux du DoubleTree qui étaient anciennement ceux de
l’ambassade française, sont situés à Gombe, le quartier d’affaires de la ville. Avec plus de 9 millions d’habitants, Kinshasa est la
troisième plus grande zone urbaine d’Afrique et se trouve juste à
côté de Brazzaville. (Source : Agence Ecofin)
Pour le développement du pipeline, l’Ouganda, le Kenya et le
Rwanda ont décidé de faire effectuer une étude de faisabilité
par Toyota Tsusho, dit-elle : « L’étude de faisabilité devrait être
terminée d’ici avril, des discussions avec le Congo et le Soudan
du Sud à propos de leur participation sont déjà en cours.
Le gouvernement va prendre en considération les intérêts du
Sud-Soudan et du Congo. » Ouganda et d’autres pays d’Afrique
de l’Est veulent capitaliser sur une chaîne de découvertes de
pétrole et de gaz qui pourraient transformer la région en un
exportateur majeur, mais la production a été entravée par les
différends sur des itinéraires d’exportation. (Source : Platts /
photo : newtimes.co.rw)
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Croissance de 9 % pour le secteur non pétrolier
L’économie congolaise en expansion rassure les investisseurs étrangers que le ministre de l’Aménagement du
territoire Jean-Jacques Bouya invite à intervenir financièrement dans le pays. « Le secteur non pétrolier du pays a atteint un taux de croissance moyen d’environ 9 % durant la
période 2011-2013 », a-t-il dit.
« L’agriculture et l’élevage, l’industrie manufacturière, les
bâtiments et travaux publics, les transports et les télécommunications, le commerce, les restaurants et les hôtels ont
contribué au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 24 %
en 2014 », a-t-il ajouté. « Avec un taux de croissance soutenu de 5 %, le Congo se situe sur une trajectoire économique qui rassure plus d’un investisseur », a-t-il poursuivi.
Selon le ministre, c’est parce qu’elle ne dépend plus exclusivement du seul secteur pétrolier que cette croissance
redonne confiance. (Source : Le Point /photo : journaldebrazza.com)
Brazzaville a accueilli une conférence sur l’inclusion financière en Afrique
Congo-Brazzaville
Le gouvernement impose une taxe sur les communications inter-réseau
Antoine Ngakosso, le directeur général des impôts et des domaines du Congo (Brazzaville), a lancé la campagne de vulgarisation des dispositions fiscales arrêtées par le gouvernement pour l’année 2015. L’Etat
prélèvera désormais 10 Fcfa par minute d’appel effectuée par un abonné vers un autre réseau. Pour chaque
SMS envoyé vers d’autres réseaux, l’Etat prélèvera 1 Fcfa. Ce sont les opérateurs télécoms qui paieront ces
nouvelles taxes.
Anticipant sur une crainte des consommateurs sur une possible hausse des prix des services télécoms, le directeur des impôts et des domaines, Antoine Ngakosso a précisé que cette nouvelle imposition fiscale « n’influencera pas le coût de la communication, car le taux de prélèvement est très simple ». En plus de l’impôt sur
les communications inter-réseaux, les opérateurs de téléphonie mobile devront également payer un nouvel
impôt annuel forfaitaire sur les pylônes de télécommunications. Le montant, fixé à 1 million Fcfa par pylône,
sera perçu au profit des collectivités locales. (Source : Agence Ecofin / photo : defimedia.info)
Pêche : Vers un accord entre le Congo et le constructeur néerlandais DAMEN
Damen Shipyards va signer avec le Gouvernement de la République du Congo un accord en vue de la construction des bateaux professionnels de pêche à fond plat. L’objectif est d’accroître l’offre de poissons dans
le pays et contribuer à la sécurité alimentaire. Le projet qui est bien avancé a été présenté au ministre de la
Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambéléla, par le Directeur Régional Afrique de la société DAMEN,
M. Jan van der Vorm.
« Ces bateaux vont servir dans le fleuve Congo et dans les rivières Alima, Léfini, le Niari, Likouala, Likouala
Mossaka et bien d’autres rivières afin d’accroître l’offre en poisson », a souligné le ministre Bernard Tchibambéléla. « Nous allons, hormis les bateaux de pêche, construire quelques vedettes qui vont assurer la
sécurité sur le fleuve Congo du nord au sud», a souligné pour sa part M. van der Vorm. (Source: Agence
d’information d’Afrique Centrale)
ECAir confirme ses ambitions en Afrique de l’ouest
La rencontre, coparrainée par le FMI et la Banque des États
de l’Afrique centrale (BEAC), visait à étudier les perspectives
de l’inclusion financière en Afrique centrale et les options
dont disposent les pouvoirs publics pour promouvoir ce
dossier. Intervenant à l’ouverture de cette conférence, le
ministre d’Etat congolais Gilbert Ondongo, en charge de
l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public et
de l’intégration, a reconnu que l’inclusion financière en Afrique centrale était à la traîne.
La situation congolaise n’est pas isolée et on retrouve les
même causes dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne où ces défis se posent. « Trois causes principales sont
relevés, notamment le faible niveau des revenus nationaux
et du PIB réel par habitant, le sous-développement des services financiers et les difficultés d’accéder aux services bancaires », a expliqué le ministre Ondongo. (Sources : Agence
Ecofin & La Voix de l’Amérique / photo: zenga-mambu.com)
Avec l’inauguration de deux nouvelles lignes vers Bamako et Dakar, quelques semaines après l’ouverture
de la destination Libreville et de la mise en place des vols quotidiens Brazzaville/Paris, Brazzaville/Dubaï,
Equatorial Congo Airlines (ECAir) veut ainsi renforcer sa présence sur le continent. « Cette année nous
comptons transformer l’aéroport de Maya-Maya en un véritable hub en Afrique centrale en offrant à nos
passagers de nombreuses rotations et un service de haute-gamme, » a déclaré Fatima Beyina-Moussa, Directeur général d’ECAir.
En effet, cette nouvelle desserte constitue une étape cruciale et stratégique dans le processus de croissance
de la compagnie et devrait permettre le renforcement des échanges et coopérations entre le Congo, le Mali
et le Sénégal, plus généralement avec le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ces deux nouvelles destinations complètent l’offre d’Equatorial congo Airlines, qui dessert déjà sur le réseau régional, Cotonou (Bénin), Douala
(Cameroun), Libreville (Gabon) et Kinshasa (RDC). (Source : Afrique Inside / photo : Samuel Dupont)
POST SCRIPTUM
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