REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE Union – Discipline - Travail MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA --------------------------- ------------------- RAPPORT D’ACTIVITES 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2013 Le Directeur Docteur Jacques SISSOKO 22 BP 293 Abidjan 22 Tél. : (225) 22 44 53 53 Fax :( 225) 22 44 73 61 www.samu.ci 1 SOMMAIRE I. PRESENTATION…………………………………….…………………….………………. 3 I.1. HISTORIQUE………………………………………….………………….………………… 4 I.2. STATUT JURIDIQUE ET MISSIONS………………………………………………........... 4 I.2.1. STATUT JURIDIQUE……………………………………………………….……………... I.2.2. MISSIONS…………………………………………………………….…………………….. 5 II. RESSOURCES……………………………………………………………………. ……….. 6 II.1.1. RESSOURCES HUMAINES………………………………………………………………. 6 II.1.2. RESSOURCES MATERIELLES……………………………………………….…………... 16 III. BILAN DES ACTIVITES…………………………………………………….………….... 18 3.1. ANTENNE REGIONALE D’ABIDJAN………………………….……….……... 18 3.1.1. SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE REANIMATION (S.M.U.R)……….… 18 3.1.2. CENTRE DES GRANDS BRULES…………………………………………………. 24 3.1.3. SERVICE D’HEMODIALYSE PUBLIC ……………………………………….….. 36 3.1.4. PHARMACIE……………………………………………………………………… 48 3.1.5. LABORATOIRE…………………………………………………………………... 58 3.1.6. SERVICE SOCIAL………………………………………………………………... 64 3.1.7. SERVICE DE COMMUNICATION ET QUALITE……………………………… 69 3.2. ANTENNE REGIONALE DE YAMOUSSOUKRO……………………..…….. 77 3.2.1 HISTORIQUE………………………………………………………………………. 77 3.2.2 MISSIONS………………………………………………………………………….. 77 3.2.3 RESSOURCES HUMAINES………………………………………………………. 77 3.2.4 RESSOURCES MATERIELES…………………………………………………….. 77 3.2.5 BILAN DES ACTIVITES…………………………………………………………... 78 4 CONCLUSION……………………………………………………………………………… 80 2 I. PRESENTATION Le Service d’Aide Médicale Urgente (S.A.M.U) est un Service Public. C’est un numéro de téléphone que tout le monde peut faire lorsqu’il se pose un problème de santé. Un simple numéro à faire et une aide médicale vous est fournie sous forme de : - Conseils médicaux - Consultation et soins à domicile - Transport d’un malade - Couverture Médicale d’une manifestation quelque soit son caractère - Prise en charge d’un insuffisant rénal ou d’un brûlé. Le Service d’Aide Médicale Urgente (S.A.M.U) est une administration qui gère deux (02) Antennes Régionales. Chaque Antenne Régionale du S.A.M.U doit comprendre au minimum trois unités fonctionnelles, à savoir un Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (S.M.U.R), un Centre des Grands Brûlés et un Centre d’Hémodialyse Public. A ces unités, il faut ajouter un Laboratoire et une Pharmacie. Les deux Antennes Régionales actuelles sont : a) L’Antenne Régionale d’Abidjan qui regroupe les trois unités fonctionnelles, un laboratoire et une pharmacie. b) L’Antenne Régionale de Yamoussoukro dont l’activité se limite à celle d’un S.M.U.R. Cependant, derrière cette apparente simplicité, se cache une organisation relativement complexe, un travail d’équipe que l’on veut toujours plus efficace. Le présent rapport d’activités se propose de présenter la structure, son fonctionnement et les différents problèmes posés dans sa gestion quotidienne. 3 I.1 HISTORIQUE L’histoire du S.A.M.U en Côte d’Ivoire date de 1974. Le S.A.M.U naît des problèmes créés par les accidents de la voie publique. Très vite, la nouvelle organisation acquiert ses lettres de noblesse avec sa création officielle en 1976. Le S.A.M.U a été érigé en Etablissement Public National en 1984. Son évolution est marquée par la création et le rattachement des centres des Grands Brûlés et d’hémodialyse en 1995. En mars de l’an 2000 l’Antenne Régionale de Yamoussoukro est créée. En 2007, il est créé le Service d’Hémodialyse Public rattaché au S.A.M.U en lieu et place du centre d’hémodialyse. I.2. STATUT JURIDIQUE ET MISSIONS I.2.1. STATUT JURIDIQUE Le S.A.M.U a été créé par le décret N°76 -247 du 14 Avril 1976. Il a été érigé en Etablissement Public National (EPN) à caractère administratif par le décret N°84 – 746 du 30 Mai 1984. Par cet acte, le S.A.M.U est doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. La décision N°257 du 04 Avril 1995 du Ministère de la Santé Publique et des Affaires Sociales lui rattache les Centres des Grands Brûlés et d’Hémodialyse. La décision N°944/MSHP/CAB/ du 19 juin 2007 porte création d’un Service d’Hémodialyse Public rattaché au S.A.M.U en lieu et place du Centre d’Hémodialyse. 4 I.2.2. MISSIONS Le S.A.M.U a trois missions essentielles qui se répartissent comme suit : a) MISSIONS DU S.M.U.R Vu le décret n° 91- 658 d’octobre 1991 déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du SAMU, le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (S.M.U.R) pour missions essentielles de : - planifier, organiser et développer les secours d’urgence sur l’étendue du territoire national, en coordination avec les services existants que sont le Groupement des Sapeurs Pompiers Militaires (G.S.P.M), le Groupement Aérien de Transport et de Liaison (G.A.T.L) et plus généralement toutes les formations relevant des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire et le cas échéant, des autorités de Police. - assurer le ramassage, le transport et l’évacuation sur les formations hospitalières des accidentés de la route, des victimes des sinistres et calamités, et d’une manière générale de toutes les personnes dont l’état de détresse nécessite des soins et interventions urgents indispensables à leur survie. - dispenser aux personnes susvisées, les premiers soins que nécessite leur état. Le S.M.U.R est donc une structure pré - hospitalière. Et c’est à ce titre que le S.A.M.U est sollicité particulièrement lors des crises. C’est la médecine de proximité, qui veut que l’hôpital sorte de ses murs et part à la rencontre du malade là où il se trouve. b) MISSIONS DU CENTRE DES GRANDS BRULES : Prise en charge thérapeutique des brûlures c) MISSIONS DU SERVICE D’HEMODIALYSE PUBLIC: Prise en charge de la thérapie des insuffisances rénales chroniques. 5 II. RESSOURCES II.1.1. RESSOURCES HUMAINES Le service personnel est chargé du développement des ressources humaines et de la gestion administrative du personnel. COMPOSITION DE L’EQUIPE DE LA DIRECTION FONCTION EMPLOI NOM & PRENOMS Directeur Médecin Dr Jacques Auguste Souleymane SISSOKO S/Dir des Opérations Médecin Dr CHATIGRE Kouakou Evariste S/Dir Affaires Administratives et Financières Administrateur des services financiers Chef Antenne de Yamoussoukro Médecin Monsieur ONNA Monnet Didier Dr YAO Kouadio Jean Claude 2. Collaborateurs extérieurs : Contrôleur Budgétaire : Madame MEH BROU Agent Comptable : Madame YEREBO née CAMARA Fanta 6 Le SAMU compte à son sein 300 agents dont : - les fonctionnaires : 199 - les contractuels : 79 - les médecins vacataires : 22 L’année 2013 a été marquée par l’affectation de 22 nouveaux agents de santé (12 IDE, 6 Techniciens Supérieur de Santé option : Biomédical (TSS BIO), 2 MEDECINS, 2 PHARMACIENS) ce nombre est le plus important de toutes les vagues d’affectation du SAMU. Cela s’explique par l’ouverture du nouveau centre de dialyse de Cocody et ceux de l’intérieur qui ont bénéficié de l’affectation de ce personnel. ANTENNE YAMOUSSOUKRO IDE (2) TSS bio (2) ANTENNE BOUAKE IDE (2) TSS bio (2) CENTRE COCODY IDE (8) TSS BIO (2) Même si l’année 2013 a été positive avec l’affectation de nouveaux agents qui a permis l’ouverture de nouveaux centres et Antennes, beaucoup reste à faire vu l’accroissement du nombre de patients et l’ouverture prochaine de nouvelles Antennes (Gagnoa, Korhogo, San-Pedro). En 2014, le service personnel doit mettre tout en œuvre pour recevoir du nouveau personnel pour un bon fonctionnement de tous les centres et Antenne à venir. 7 I-1 Agents par service SERVICE AGENCE COMPTABLE BIOMEDICAL CENTRE DES GRANDS BRULES CENTRE MEDICAL DE LA PRESIDENCE COMMUNICATION ET QUALITE CONTRÔLE BUDGETAIRE DIRECTION ECONOMIQUE ENGAGEMENT ET RECETTES HEMODIALYSE INFORMATIQUE LABORATOIRE MARCHES PUBLICS PERSONNEL PHARMACIE REGULATION S/DAAF S/DOP SMUR SOCIAL TECHNIQUE CONTRACTUEL FONCTIONNAIRE VACATAIRE TOTAL 5 3 8 1 18 19 5 37 42 23 2 2 3 1 4 14 1 71 1 11 2 2 1 7 14 1 1 15 1 1 3 2 22 2 22 2 TOTAL 79 199 22 23 2 2 3 1 5 85 1 13 2 2 8 14 4 3 59 2 2 300 I-2 Agents par emploi EMPLOIS ADJOINT ADMINISTRATIF ADMINISTRATEUR DES SERVICES FINANCIERS AGENTS D'APPUI AGENT DE FACTURATION AGENT DE RECETTE AGENTS DE RECOUVREMENT AGENTS D'HYGIENE AIDE MAINTENANCE INFORMATIQUE AIDES SOIGNANTS AGENTS DES SERVICES HOSPITALIERS ASSISTANTS COMPTABLES ASSISTANT QUALITE DE LABORATOIRE CONTRACTUEL FONCTIONNAIR VACATAIRE TOTA S ES S L 1 1 1 1 6 6 1 1 1 1 2 2 5 1 1 13 37 50 4 4 3 1 5 3 1 8 ASSISTANTS SOCIAUX AGENTS SPÉCIALISÉS DE TRAVAUX PUBLICS (OPTION : CHAUFFEUR) ATTACHE ADMINISTRATIF ATTACHE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES AUXILIAIRES EN PHARMACIE CAISSIERE CHARGE DE COMNUICATION CHARGE DES MARCHES PUBLICS CHAUFFEURS COMPTABLES INFIRMIERS DIPLÔMÉS D’ETAT INFIRMIERS DIPLÔMÉS D’ETAT SPECIALISE INFIRMIERS DIPLÔMÉS D’ETAT SPECIALISE (OPTION: SANTE PUBLIQUE) INGENIEURS DES TECHNIQUES BIOMEDICALES INGENIEUR DES TECHNIQUES INFORMATIQUES INGENIEUR TECHNICIEN SANITAIRE KINESITHERAPEUT HE LOGISTICIEN MEDECINS MEDECINS ENSEIGNANTS MEDECINS VACATAIRES PERSONNEL D’APPUI À LA RÉGULATION MÉDICALE 4 4 7 7 1 1 1 1 3 3 1 1 2 2 1 1 10 2 10 2 54 54 1 1 1 1 2 2 1 1 1 1 1 1 37 1 37 5 5 1 22 21 22 21 9 PHARMACIENS PREPARATEUR GESTIONNAIRE EN PHARMACIE PROPOSE INTERMINISTERIEL RECEPTIONNISTE LABORATOIRE SURVEILLANTS D’UNITÉS DE SOINS SECRETAIRE COMPTABLE SECRETAIRE DACTYLO SECRETAIRES DE DIRECTION SECRETAIRES MEDICAUX TECHNICIENS SUPERIEURS DE LA SANTE (OPTION : BIOMEDICAL) TECHNICIENS SUPERIEURS DE LA SANTE (OPTION : LABORATOIRE) TECHNICIEN EN MAINTENANCE TOTAL 4 4 1 1 1 1 1 1 4 4 1 1 1 5 3 1 1 1 8 2 16 16 5 5 1 79 1 199 22 300 10 I-3 Tableau des catégories et grades par service Ce tableau ne concerne que les agents fonctionnaires SERVICE AGENCE COMPTABLE BIOMEDICAL CENTRE DES GRANDS BRÛLES CENTRE MEDICAL DE LA PRESIDENCE DIRECTION ENGAGEMENT ET RECETTES HEMODIALYSE INFORMATIQUE LABORATOIRE PERSONNEL PHARMACIE S/DAAF S/DIRECTION DES OPERATIONS SMUR SOCIAL TOTAL D1 C1 C2 B3 A3 A4 A5 A6 A7 TOTAL 3 3 16 2 18 2 9 17 1 7 1 3 7 4 8 1 2 37 1 1 3 25 33 1 6 1 2 1 1 1 1 6 13 1 3 1 1 1 6 1 1 16 38 2 2 87 12 42 1 2 2 23 3 1 71 1 11 1 1 3 2 22 2 199 11 I-4 Répartition du personnel par grade et par sexe I-4-1 Répartition du personnel par grade Ce tableau ne concerne que les agents fonctionnaires. 12 I-4-2 Répartition du personnel par sexe SEXE CONTRACTUELS FONCTIONNAIRES VACATAIRES TOTAL 48 87 2 FEMMES 137 31 112 20 HOMMES 163 TOTAL 79 119 22 300 I-5 Etat de la demande du personnel Pour le fonctionnement de toutes les Antennes et Centres à venir, les types d’emploi renseignés dans ce tableau sont souhaités dans les deux ans futur (2013-2014). EMPLOI ADJOINT ADMINISTRATIF ADMINISTRATEUR DES SERVICES FINANCIERS AGENTS D'HYGIENE AIDE MAINTENANCE INFORMATIQUE AIDES SOIGNANTS AGENTS DES SERVICES HOSPITALIERS ASSISTANTS COMPTABLES ASSISTANTS SOCIAUX AGENTS SPECIALISES DE TRAVAUX PUBLICS (OPTION : CHAUFFEUR) ATTACHE ADMINISTRATIF ATTACHE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES CHARGE DE COMNUICATION CHARGE DES MARCHES PUBLICS CHAUFFEURS COMPTABLES INFIRMIERS DIPLÔMES D’ETAT INFIRMIERS DIPLÔMES D’ETAT SPECIALISE INFIRMIERS DIPLÔMES D’ETAT SPECIALISE (OPTION: SANTE PUBLIQUE) INGENIEURS DES TECHNIQUES BIOMEDICALES INGENIEUR DES TECHNIQUES INFORMATIQUES INGENIEUR TECHNICIEN SANITAIRE KINESITHERAPEUTHE LOGISTICIEN MEDECINS MEDECINS ENSEIGNANTS MEDECINS VACATAIRES PERSONNEL D’APPUI À LA REGULATION MEDICALE PHARMACIENS PREPARATEUR GESTIONNAIRE EN PHARMACIE PROPOSE INTERMINISTERIEL SURVEILLANTS D’UNITES DE SOINS SECRETAIRE COMPTABLE TOTAL 02 07 02 20 01 01 16 30 02 01 02 01 02 01 13 SECRETAIRE DACTYLO SECRETAIRES DE DIRECTION SECRETAIRES MEDICAUX TECHNICIENS SUPERIEURS DE LA SANTE (OPTION : BIOMEDICAL) TECHNICIENS SUPERIEURS DE LA SANTE (OPTION : LABORATOIRE) TECHNICIEN EN MAINTENANCE TECHNICIENS SUPERIEURS EN INFORMATIQUE (OPTION : GESTION) TECHNICIENS SUPERIEURS EN INFORMATIQUE (OPTION : MAINTENANCE-RESEAU) TOTAL 03 01 03 10 04 01 02 01 111 II-GESTION ADMINISTRATIVE DU PERSONNEL II-1-Constitution des dossiers du personnel Le service du personnel a été chargé de la création des supports physiques contenant tous les actes administratifs et civils de tous agents affectés nouvellement au SAMU. Cette année 2013, nous avons constitué 22 dossiers pour 22 agents. Bon nombre d’agents n’ont pas encore tout leur dossier au complet dû au fait de la lenteur de la réalisation de certains actes administratifs au niveau de la fonction publique. II-2 ARCHIVAGES Le service du personnel s’est chargé de l’archivage de tous les documents administratifs, des dossiers du personnel et de toutes les notes de service. En 2013 au niveau de l’archivage le service personnel a eu quelques difficultés particulières dues à l’exigüité des locaux, car aucun meuble de rangement ne pouvait contenir dans le local. En 2014, un meilleur service d’archivage va voir le jour avec la réfection de certains locaux. 14 II-3-GESTION DES LOGICIELS : SIGFAE et GESPERS II-3-1 SIGFAE (Système Intégré de Gestion des Fonctionnaires et Agents de l’Etat) L’année 2013, toutes les prises de services des agents affectés au SAMU ont été validées dans le SIGFAE. Pour les nouveaux fonctionnaires, c’est après cette validation qu’ils ont pu avoir leur numéro matricule. Avec ce système, le service du personnel à validé 20 prises de service et a eu le privilège de remettre à ces 20 agents concernés leur numéro de matricule. Il est important aussi de noter que toutes les notations des fonctionnaires et Agents de l’Etat du SAMU ont été enregistrés dans le SIGFAE. Sur un total de 178 agents concernés 176 ont été notés. Les deux agents omis étaient en formation. En 2014 une meilleure suivie du SIGFAE permettra de mettre à jour toutes les données de ce système et évitera les dommages et désagrément dû à une omission. II-3-2 GESPERS (Gestion du Personnel) Le logiciel de gestion du personnel installé aussi au SAMU est pratiquement à sa phase d’utilisation car toutes les mises a jour ont été faites en fin d’année 2013. L’année 2014 est prometteuse car tous les documents administratifs seront édités par lui. II-4-GESTION DES CONGES ET ABSENCE En début d’année tous les services ont été amenés à produire leur planning de congés pour une meilleure gestion des effectifs. Toutes les demandes de congés devraient être déposées 2 semaines avant la date des congés. Cette année nous avons : - Accordé 123 demandes de congé ; -Autorisé 82 absences ; -Accordé 12 congés pour couche et allaitement. Il faut noter que tous les services n’ont pas pu établir leur planning de congés, rendant parfois difficile l’attribution des congés. 15 De plus au nouveau du service de l’hémodialyse, le planning de congés à été perturbé suite à l’arrestation de plusieurs agents dans ledit service. En 2014, nous comptons être plus rigoureux dans la gestion des congés pour éviter les dysfonctionnements dans les services. II-5-GESTION DES STAGES Le service du personnel s’est chargé de la réception de toutes les demandes de stages, et de l’affectation des stagiaires retenues dans les différents services. Cette année nous avons enregistré 134 demandes de stages et en a accordées 76. Au-delà de ces demandes de stages nous recevons des étudiants de l’INFAS qui constitue pour le service personnel une priorité. Tous les étudiants de l’INFAS orientés au SAMU pour leur stage l’ont tous effectués. Ils sont au nombre de 28. Pour palier au déficit en personnel infirmier, le service du personnel a reçu aussi 30 Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE) en attente d’affectation pour un stage en hémodialyse. Des démarches officielles seront entreprises auprès de la DRH/Santé pour qu’ils soient retenus au SAMU. CONCLUSION Au vu de la répartition des agents par emplois et par service, de l’acquisition de nouveaux logiciels de gestion et de l’affectation de nouveaux agents, l’on peut affirmer que l’année 2013 a été relativement positive au regard de tous ces acquis. Si cette tendance se poursuit pour l’année 2014, tous les nouveaux centres et ceux avenir pourraient être dotés de compétences qualifiés pour assurer le service, au grand bonheur des usagers et du personnel. II.1.2. RESSOURCES MATERIELLES On distingue les moyens matériels du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation, du Centre des Grands Brûlés, du Service d’Hémodialyse Public, du Laboratoire et de la Pharmacie. II.1.2.1. MOYENS MATERIELS DU S.M.U.R Pour mener à bien ses missions, le S.M.U.R dispose d’un parc automobile, de matériels médicaux de transport et d’un réseau de communication. 16 1. LE PARC AUTOMOBILE Le parc automobile du S.M.U.R comprend 30 véhicules repartis comme suit : 1. 2. 3. 4. 5. Ambulances : Véhicule de Fonction : Véhicule de Service/VL : Véhicule d’Intervention Rapide (VIR) : Véhicule de Servitude : 17 01 07 04 02 a) LE MATERIEL MEDICAL De par la nature de ses activités, le S.M.U.R utilise de petits matériels portatifs de réanimation. b) LE RESEAU DE COMMUNICATION - Il est primordial pour le S.A.M.U. Son état de fonctionnement permanent permet aux requérants nationaux et internationaux d’entrer en contact avec la structure 24 heures sur 24. De même, il permet aux médecins intervenant de garder le contact avec leur base quel que soit le lieu d’intervention. - le S.A.M.U dispose de 2 réseaux de communication, qui sont celui d’Abidjan et de Yamoussoukro. Commentaire 1- Les postes de longue portée appelés Bande Latérale Universelle en abrégé B.L.U. nous permettent de garder le contact permanent avec les médecins intervenant sur l’ensemble du territoire national. 2- Le S.A.M.U s’est doté d’un nouveau relais de 400 Méga hertz pour l’Antenne de Yamoussoukro. 3- Le contact avec le G.S.P.M est rétabli. Les responsables de la Police ont été approchés pour relancer la coopération S.A.M.U / Police. Pour des raisons de sécurité le contact radio avec le GATL est reporté. La tour de contrôle de l’Aéroport doit être notre interlocuteur en cas de besoins. 17 3.1. ANTENNE REGIONALE D’ABIDJAN 3.1.1 - ACTIVITES DU SMUR Ces activités regroupent : Les Activités de Régulation Les Conseils Médicaux Les Soins à Domicile ou SOS Les Transports Médicaux Les Evacuations Sanitaires Les Couvertures Médicales 18 Légende TM: Transport Médicalisé SOS: Intervention sur site sans déplacement du patient (SOS Médecin) TM p : Transport Médicalisé Primaire sos : SOS Médecin non facturé TM s : Transport Médicalisé Secondaire CD: délivrance d'un certificat de Constat de Décès tm p : Transport Médicalisé Primaire non facturé cd : Constat de Décès non facturé tm s : Transport Médicalisé Secondaire non facturé CM: Couverture Médicale SAVP : Secours aux Accidentés de la Voie Publique Cm : CM non facturée Csm: Appels médicaux suivis de Conseils EV: Evacuation sanitaire ou EVASAN AMR: nombre d'Appels Médicaux Régulés ev p : Evacuation sanitaire ou EVASAN primaire non facturée ev s : Evacuation sanitaire ou EVASAN secondaire non facturée sb : sortie blanche ANM : activité non médicale dnm: déplacement d'ambulance non médicalisé ACT. MED. SS TRSP : activité médicale sans transport REGUL. : Régulation médicale AP. MEDIC. REGULES : appels médicaux régulés AS. MED : assistance médicale sb : sortie blanche MISSIONS OFFICIELLES Tmo P : TM primaire officiel secondaire officielle Tmo S : TM secondaire officiel cmo : CM officielle Evo P : EVASAN primaire officielle evo S : EVASAN so : SOS officiel cdo : CD officiel 19 COMMENTAIRES SUR LE BILAN DE L’ANNEE 2013 Le Centre de réception et de régulation des appels, reçoit en moyenne 500 appels entrant à l’heure. Sur ce nombre ceux qui ont un caractère médical, sont dirigés vers le médecin régulateur, qui va analyser la demande et par la suite engager le ou les moyens appropriés pour traiter cette demande. En 2013, sur le nombre d’appels médicaux régulés (AMR), 9.92% ont nécessité des conseils téléphoniques. Il s’agit de situations médicales diverses pour lesquelles ils il n’était pas nécessaire d’envoyer un médecin ou une ambulance. C’est ce que nous appelons conseils médicaux (CS). C’est un genre de télé médecine qui engage la responsabilité du médecin qui donne le conseil. 20 Les transports médicalisés constituent l’essentiel des activités du service mobile d’urgence et de réanimation, avec 69% des sorties. Ces transports médicalisés peuvent être primaires c'est-à-dire que c’est la prise en charge du patient sur les lieux de survenue du sinistre. Ils peuvent être secondaires c'est-à-dire le transport du patient du centre hospitalier dans lequel il se trouve, vers un autre à des fins diagnostique ou pour une meilleure prise en charge. Les transports secondaires représentent 75% de l’ensemble des transports médicalisés. 21 Les pics de sorties se situent aux mois d’avril et de juillet. Cette situation est semblable à celle de l’année 2012. Il n’y a pas d’explications particulières à cette situation. 22 Sur l’ensemble des activités, on note une augmentation de 6.18% du nombre de conseils donnés par rapport à l’année 2012, et une augmentation de 3.6% du nombre de sorties. Dans la dynamique de sortie de crise, le SMUR augmente progressivement ces activités pour atteindre le volume que l’on avait dans les années 1995, qui avoisinait les 3200 sorties. 23 3.1.2. BILAN D’ACTIVITÉS DU CENTRE DES GRANDS BRÛLÉS du 1er janvier au 31 décembre 2013 RÉPARTITION MENSUELLE DES BRÛLÉS SUIVIS (voir tableau I) Les nouveaux cas (664) sont les brûlés admis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 aux quels s’ajoutent les patients de 2012 toujours en cours de soins (35) au 1er janvier 2013, constituant les anciens cas. Le total de ces malades réalise le nombre des brûlés suivis (699) répartis en externes (486) et hospitalisés 2013. Le nombre des hospitalisations (213) ne correspond pas toujours au nombre des patients hospitalisés car certains brûlés font des séjours itératifs durant leur évolution. Ainsi distingue-t-on : Hospitalisations I : primaires ou directes (199) concernant les patients hospitalisés d’emblée dès la 1ère consultation (193). Il s’agit généralement de brûlés présentant un ou plusieurs facteurs de gravité (brûlures étendues, âges extrêmes, antécédents pathologiques, lésions associées aux brûlures, etc.) Au nombre des nouveaux cas hospitalisés s’ajoutent celui des patients toujours en cours d’hospitalisation au 1er janvier 2013 (6). hospitalisations II : secondaires (14) concernant soit des brûlés initialement suivis en ambulatoire, soit des patients hospitalisés itérativement. Les motifs d’hospitalisation dans ces cas sont une altération de l’état local ou général des brûlés ou une intervention chirurgicale (greffe de peau) Tableau I : RÉPARTITION MENSUELLE DES BRÛLÉS SUIVIS (janvier à décembre 2013) Brulés Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout sept Oct Nov Déc Total Nouveaux 54 41 50 44 65 35 57 64 61 55 70 68 664 Anciens 35 33 37 39 47 58 44 40 36 41 36 41 [35] Total brûlés 89 74 87 83 112 93 101 104 97 96 106 109 699 Externes 68 55 65 62 84 67 72 77 70 70 78 74 486 Hosp. I 15+ 6* =21 11 + 8* =1 9 14+ 7* =21 11+ 8* =19 16+ 9* 25 13+ 12* =25 19+ 7* =26 16+ 11* =27 18+ 7* =25 14+ 12* =26 22+ 6* =28 24+ 9* =33 193+ [6*] = 199 Hosp. II 0 0 1 2 3 1 3 0 2 0 0 2 14 Total 21 19 22 21 28 26 29 27 27 26 28 35 hosp. Hosp. : Hospitalisation ; I : primaires, II : secondaires ; (*) anciens en cours d’hospitalisation 213 24 Le sexe ratio des brûlés suivis en 2013 a été de 1.04 avec une très modeste prédominance masculine comme l’indique le tableau II représentant la répartition des brûlés selon le genre. Tableau II : RÉPARTITION DES BRÛLÉS SUIVIS SELON LE GENRE BRÛLÉS SUIVIS FÉMININ MASCULIN TOTAL Nouveaux cas 325 339 664 Anciens cas 17 18 35 TOTAL 342 357 699 L’âge des victimes a varié de trois semaines à 88 ans. Les enfants de moins de 15 ans représentaient près de 57% des cas parmi lesquels 78,64% étaient de jeunes enfants âgés de moins de 5 ans. La population active (15 à 64 ans) avoisinait 42% des cas dont environ 65 % de jeunes adultes de moins de 35 ans ; les sujets âgés de plus de 65 ans ne représentaient que 3,15% (Voir tableau III & figure 1) Tableau III : RÉPARTITION DES BRÛLÉS SUIVIS SELON L’ÂGE Enfants <15 ans <5ans 5-9 10-14 290+ 50+ 27+ 12* 4* 1* 302 54 28 82 384 (56.72%) Ado Adultes jeunes Adultes (<50 ans) Adultes mûrs 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 34+ 1* 43+ 4* 53+ 1* 51+ 3* 30+ 3* 23+ 1* 16+ 0* 13+ 1* 8+ 2* 6+ 0* 47 54 54 33 24 16 14 10 6 35 155 73 293 (41.92%) 30 Séniors (< 80 ans) 4è âge 65-69 70-74 75-79 > 80 ans 8+ 0* 4+ 1* 3+ 1* 5+ 0* 8 5 4 5 17 22 (3.15%) 5 Figure 1 : PROPORTION DES BRÛLÉS SUIVIS PAR TRANCHES D’ÂGES Les étiologies étaient par ordre de fréquence décroissant, les brûlures thermiques (95.28%), électriques (2.29%) et chimiques (1%) ; les autres causes comprenant des plaies diverses et les brûlures dont les origines n’ont pu être déterminées à l’admission (voir tableau IV). 25 Total 664+ 35* 699 Tableau IV : RÉPARTITION DES BRÛLÉS SELON LES AGENTS VULNÉRANTS (janvier à décembre 2013) Étiologie Anc* Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total Flammes, Feu 12 22 16 17 14 22 5 17 17 12 10 24 31 219 Liquides 17 31 23 30 25 39 27 39 42 44 38 43 33 431 Contacts 2 1 0 1 0 1 2 0 2 1 4 1 1 16 Caustiques Electrisation s Autres 1 0 1 0 0 0 0 1 1 1 2 0 0 7 3 0 1 1 3 2 0 0 1 0 1 2 2 16 0 0 0 1 2 1 1 0 1 3 0 0 1 10 TOTAL 35 54 41 50 44 65 35 57 64 61 55 70 68 699 Les agents vulnérants des brûlures thermiques étaient principalement les liquides (61.66%), les flammes (31.33%) et les contacts (2.29) (voir figure 2). Figure 2 : AGENTS DES BRULURES THERMIQUES (n=666) Les électrisations étaient moins fréquentes (2.29%) mais souvent plus graves. La provenance des brûlés était prédominante pour les quartiers Abidjan (611) et des villes proches mais, quelques victimes ont été admises de l’intérieur du pays ; deux (02) victimes venaient de l’étranger (Burkina Faso & Gabon) comme le montre la figure 3 et le tableau V. Figure 3 : PROVENANCE DES BRÛLÉS SUIVIS 26 Tableau V : RÉPARTITION DES BRÛLÉS SELON LES VILLES DE PROVENANCE Anciens cas Nouveaux cas Total 32 579 611 Sassandra 1 1 Bingerville 14 14 San Pedro 1 1 Gd Bassam 4 4 Bundiali 0 0 Bonoua 4 4 Korhogo 1 2 Adiaké 2 2 Niakara 0 0 Alépé 8 8 Tiémé 0 0 Dabou 5 5 Bouake 1 3 Divo 1 1 Yamoussoukro 1 1 Gd Lahou 2 2 Toumodi 2 2 Jacqueville 0 0 Béoumi 1 1 Guitry 2 2 Agnibilekro 0 0 Agboville 2 2 Man 0 0 4 1 5 1 4 1 0 1 3 2 645 4 1 5 1 4 1 0 1 3 2 677 Danané 1 1 Duékué 0 0 Touba 2 2 Vavoua 1 1 Issia 1 1 Gagnoa 1 1 Bouafle 2 2 Daloa 1 1 Hors RCI 2 2 Provenance Abidjan Azaguié N’Douci Tiassalé Sikensi Anyama Akoupé Agou Bongouanou Adzopé Soubre S/Total (1) 32 Provenance Anciens Nouveaux Total cas cas 1 2 S/Total (2) 3 19 22 TOTAL (1+2) 35 664 699 La répartition des brûlés par provenance selon les quartiers d’Abidjan met en évidence l’affluence des populations issues de Yopougon (150), Abobo (80), Adjamé (45) et surtout Cocody (210) qui s’étend jusqu’à Bingerville et qui est proche du Centre des Grands Brûlés. A noter la rareté des patients provenant du plateau (2) comme l’indique la figure 4 à la page suivante. 27 Figure 4 : PROVENANCE DES BRÛLÉS SUIVIS SELON LES QUARTIERS D’ABIDJAN 92 + 8*= 100 Anyama 5 Williams ville 14 16 49 ; Anono 4 Plateau Dokui 12 Angré 28 ; II Plateaux 37 31 Riviéra 59 + Attoban 5 + Akouedo 3 Bingerville 14 2 5 41 14 24 139 Vridi 9 ; Port Bouët 32; Grand Bassam 6 ÉVOLUTION DES BRÛLÉS SUIVIS : Le tableau VI ci-dessous montre que la plus part des patients suivis ont évolué favorablement : 440 brûlés cicatrisés (63%) ; cependant, des abandons de soins ont été enregistrés : 153 n’ont pas été revus (22%) soit dès les 1ers pansements ou à l’inverse après des soins trop prolongés. Enfin, 53 patients sont décédés (7.5%) et 53 patients (7.5%) restaient en cours de soins au 1er janvier 2014. Tableau VI : ÉVOLUTION MENSUELLE DES BRÛLÉS SUIVIS (janvier à décembre 2013) Évolution Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total Cicatrisés 30 20 28 25 37 31 43 48 45 42 52 39 440 Non revus 21 14 16 7 11 12 12 15 6 15 9 15 153 Décédés 5 3 4 4 6 6 6 5 5 3 4 2 53 En cours 33 37 39 47 58 44 40 36 41 36 41 53 [53] TOTAL 89 74 87 83 112 93 101 104 97 96 106 109 699 Les décès (voir tableau VII page suivante) concernent généralement des brûlés graves hospitalisés ou plus rarement des patients en très mauvais état général admis tardivement après des soins inappropriés plus ou moins prolongés. La mortalité est de 7.5 % sur l’ensemble des brûlés suivis mais elle s’élève à 24.88% lorsqu’elle est ajustée au nombre des seules hospitalisations. 28 I. Tableau VII : BILAN DES DÉCÈS N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Age 2 ans 3 ans 9 mois 4ans 1/2 48 ans 2 ans 38 ans 42 ans 4 ans 6 mois 21 ans 4 ans 6 ans 45 ans 66 ans 83 ans 3 ans 37 ans 46 ans 28 ans 14 ans 3 ans 31 ans 22 ans 31 mois 41 ans 15 ans 4 ans 13 mois 18 mois 41 ans 16 ans 18 ans 6 mois 21 ans 22 ans 32 ans 4 ans 2 ans 80 ans 3 ans 33 ans 17 mois 20mois 3 ans1/2 33 ans 7 mois 3 ans 31 mois 6 ans 30 mois 80 ans 72 ans Sexe M F M F M F M M M M M F M M M F M M F F F M M F M M M M M M F M F F M F F F F M F M F F M F M F M M M M F Agent vulnérant flammes (gaz) Flammes Eau Eau Flammes (essence) Eau Flammes Flammes (gaz) Sauce Flammes Flammes (essence) Eau (piment) Braises (café) Flammes (gaz) Flammes Flammes (bougie) Sauce Flammes (gaz) Flammes (gaz) Flammes (gaz) Flammes (gaz) Flammes (gaz) Flammes (gaz) Flammes Sauce Flammes (essence) Flammes Sauce Huile Feu (bois) Flammes (gaz) Flammes Flammes (gaz) Huile Flammes Flammes (gaz) Flammes Eau Eau Flammes Eau Flammes (gaz) non précisé Eau Flammes (gaz) Flammes (gaz) Electricité Eau Eau Sauce Huile Flammes (gaz) Flammes (bougie) SCB (%) 52,25% 30% 21% 35,75% 98% 24,25% 35,75% 18% 18,75% 38% 24,50% 23% 61,50% 64,50% 90% 15% 32,50% 16% 32,50% 91% 50,50% 27,50% 76,25% 5% 16,50% 44,75% 56,25% 14,50% 11% 22,50% 62% 57,25% 56,75% 99% 62% 67,25% 48% 12% 10% 91,75% 9,25% 61,50% 4,50% 30,75% 62,25% 81% 15,50% 12,50% 37,50% 25,50% 39,75% 49,75% 19,25% Profondeur S+P P S S P S+P S+P P P P S+P S+P S+P P P P S S S+P S+P S+P S+P S+P S+P S+P S+P S+P S S S S+P S+P S+P P S+P S+P S+P S S P P P P P S+P S+P S S+P S+P P S+P S P D.A. <1j 4j <1j <1j <1j 5j 3j 5j 14j <1j 1j <1j <1j <1j <1j <1j 4j <1j <1j <1j <1j <1j <1j 1j 8j <1j 3j 8j <1j 10j <1j <1j <1j <1j <1j <1j <1j 12j 3j <1j 6j <1j 25j 22j <1j <1j <1j 75j <1j 8j <1j <1j 2j DDC 15j 10j 6j 7j 1j 5j 11j 6j 15j <1j 7j 6j 27j 2j 1j 38j 4j 13j 23j 5j 7j 10j 3j 21j 8j 28j 8j 8j 7j 11j 6j 3j 5j <1j <1j 4j 24j 19j 3j 1j 14j 17j 26j 28j 4j 7j 1j 75j 8j 8j 1j 3j 17j N° : numéro d’ordre ; SCB : surface corporelle brûlée en pourcentage) ; S : superficielle ; P : profonde DA : délai d’admission (en jours) ; DDC : délai de survenue du décès (en jours) 29 25 nourrissons & enfants < 5 ans (14 F & 11 M) dont 48% âgés de 6 à 30 mois avec une moyenne de 16,5 mois et 52 % âgés de 31 mois à 4 ans1/2 avec une moyenne de 3,15 ans. La plus part était victime d’accidents domestiques par projection de liquides (68 % : eau, sauces, huile) ou par flammes (20 %). La SCB moyenne était 29.84.1 % allant de 10 à 99 % en dehors de brûlures négligées dont l’étendue était <10 % (9.5 & 4.5 %) chez 2 nourrissons de 17 & 36 mois admis après 6 & 25 jours. Le délai d’admission (DA) des victimes était généralement court, dans les 24 ères heures de l’accident (48%), dans la 1ère semaine (20 %) ou plus tardivement entre 8 et 25 jours (28 %), un seul cas étant arrivé 2 mois1/2 (75 jours) après la brûlure. Les délais de survenue des décès (DDC) variaient de quelques heures à plusieurs mois après l’accident : 8 % de ces enfants sont décédés dans les 24ères heures, 40% entre le 1er et le 7ème jour, 44% entre 8 et 15 jours, et 16 % après le 20ème jour. A noter que 8 des victimes admises entre le 5ème & le 76ème jour des brûlures sont décédées dans les 48ères heures de l’admission. 3 jeunes enfants < 15 ans (1F & 2M) âgés en moyenne de 8.66 ans dont une fillette de 14 ans brûlée par flammes (gaz) & 2 garçons de 6 ans respectivement victimes d’un contact avec des braises et d’une projection de sauce. La SCB moyenne était de 45.83 % avec des de extrêmes de 25.5 et 61.5 %. Les DA étaient courts pour 2 malades (66.66 %) admis dans les 1ères heures et de 8 jours pour le dernier cas décédé le jour de l’admission; les autres DDC ont été de 7 et 27 jours après les brûlures. 3 adolescents de 15, 16 & 18 ans (1F & 2M), tous victimes de brûlures par flammes étendues sur une SCB moyenne de 56,75 % (de 56.25 à 57.25 %). Les DA étaient précoces < 24h dans 2 cas (66.6%) et plus long, après 3 jours pour le dernier cas décédé au 7ème jour de l’admission. Les autres DDC étaient de 3et 5 jours post brûlures. 17 adultes (7 F & 10 M) âgés de 21 à 48 ans soit une moyenne de 34.17 ans dont 29.41 % de 21 à 28 ans, 35,29 % de 31 à 38 ans et 35,29 % âgés de 41 & 48 ans. Toutes ces brûlures étaient thermiques dues à des flammes (gaz 58.82 %, essence 23.53 %, non précisé 23.41 %). En dehors d’une brûlure localisée à la tête (SCB 5 %) la SCB moyenne était de 55 % avec des extrêmes de 16 & 98 %. Les DA étaient généralement courts, les patients ayant été majoritairement admis dans les 24ères heures (76,47 %), au 2ème jour (11.76 %) et plus tardivement pour 2 cas admis aux 4ème & 6ème jours post brûlures. Les DDC étaient de <1 jour à 6 jour (moyenne 3.4 jours) dans 47.06 % des cas, entre la 2 ème semaine, entre le 8ème et le 14ème jour (moyenne 9,5 jours) dans 23.53 % et, entre le 18ème et le 29ème jour (moyenne 22,6 jours) dans 29.41 % des cas 5 sujets de 65 ans et plus (2 F + 3 M), moyenne 76,2 ans entre 66 et 83 ans tous brûlés par flammes (bougie : 40 %, gaz : 20 %, non précisé : 40 %) La SCB moyenne était de 53.15 % (extrêmes 15 et 91.75 %). Les DA varient de quelques heures (80 %) à 2 jours (20 %). Les DDC moyens étaient de 12 jours, allant se quelques heures à 38 jours ; dans 60% des cas ils étaient inférieurs à 4 jours et, pour les plus longs de 17 & 38 jours. 30 LES PANSEMENTS & GREFFES : Sur les 6385 pansements réalisés (voir tableau VIII) : Les pansements externes (4525) concernent les brûlés suivis en ambulatoire et les pansements initiaux des nouveaux cas non hospitalisés, effectués lors des consultations externes. Les pansements des hospitalisés (1860) sont les pansements initiaux des nouveaux patients hospitalisés aux quels s’ajoutent ceux des brûlés en cours d’hospitalisation. Tableau VIII : REPARTITION DES 6385 PANSEMENTS EFFECTUÉS (janvier à décembre 2013) Pansements Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total Externes 245 249 330 387 458 415 563 381 341 394 372 390 4525 Hospitalisés 155 79 119 119 186 159 166 128 179 167 187 216 1860 TOTAL 400 328 449 506 644 574 729 509 520 561 559 606 6385 Les activités opératoires (voir tableau IX) restent insuffisantes avec un très faible nombre de 13 greffes effectuées chez 9 patients parmi lesquels 4 ont été itérativement opérés à deux reprises. Tableau IX : NOMBRE D’INTERVENTIONS CHIRURCICALES EFFECTUÉES (janvier à décembre 2013) ACTES OPERATOIRES Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total Greffes 1 0 2 2 4 0 2 0 0 1 1 0 13 LES ACTIVITÉS D’HOSPITALISATION Les indicateurs sont calculés par secteurs hospitaliers (voir tableaux X & XI) et globalement (voir tableau XII) d’après les formules ci-dessous mentionnées. Journées théoriques : [nombre de lits] X [nombre de jours sur la période considérée] (en jours) Journées réelles (JR) : ∑1n [nombre de jours d’hospitalisation / malade], du malade N°1 au N° n Durée moyenne de séjour (DMS) : journées réelles / nombre d’hospitalisations (en jours) Taux d’occupation (TO) : [journées réelles / journées théoriques] X 100 (en pourcentage) Les durées de séjour prennent en compte le délai écoulé entre la date d’admission quelle qu’en soit l’horaire avant 00h et les 24 dernières heures pleines d’hospitalisation, le dernier jour d’hospitalisation étant exclu. Pour les soins intensifs et le secteur froid, les tableaux X & XI présentent des valeurs cumulées alors que les indicateurs des activités d’hospitalisation des deux secteurs confondus (tableau XII) sont calculés globalement, chaque 31 hospitalisation n’étant comptabilisée qu’une seule fois, sans cumul, quel que soit le nombre de passages des malades hospitalisés d’un secteur à l’autre du CGB. Pour le secteur des soins intensifs (voir tableau X page suivante) qui compte 6 lits de réanimation, les journées théoriques sont de 2196 jours. Tableau X : Soins intensifs (6 lits ; journées théoriques = 2196) Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec Total Hosp I 12 9 9 10 14 9 9 9 11 12 13 14 131 Hosp II 2 0 2 2 8 1 4 1 3 1 1 3 28 Hosp T 14 9 11 12 22 10 13 10 14 13 14 17 159 JR 108 53 76 134 191 132 90 88 137 112 148 158 1427 DMS 7.71 5.88 6.90 11.16 8.68 13.2 6.92 8.8 9.78 8.61 10.57 9.24 8.97 TO (%) 58.06 31.54 40.86 74.44 102.68 73.33 48.38 76.11 60.21 60.21 82.22 83.87 64.98 Hosp. : nombre d’hospitalisations ; I : primaires, II : secondaires ; T : total ; JR : journées réelles en jours ; DMS : durée moyenne de séjour ; TO : taux d’occupation Pour le secteur froid, (tableau XI) qui compte 11 lits d’hospitalisation, les journées théoriques sont de 4026 jours. Tableau XI : Secteur froid (11 lits ; journées théoriques = 4026) Jan Fév Mars Avril Mai Juin Hosp I 8 9 12 10 11 16 Hosp II 3 0 1 0 3 Hosp T 11 9 13 10 JR 150 74 126 DMS 13.63 8.22 9.8 Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total 18 15 15 13 15 20 162 2 4 3 3 5 4 9 37 14 18 22 18 18 18 19 29 199 89 183 151 213 131 173 167 182 228 1867 8.9 13.09 8.38 9.68 7.27 9.61 9.27 9.58 7.86 9.38 43.98 24.02 36.95 26.96 53.66 45.75 62.46 38.41 52.42 48.97 55.15 66.86 46.37 TO (%) Globalement, (voir tableau XII) pour les deux secteurs confondus qui comptent 17 lits d’hospitalisation, les journées théoriques sont de 6222 jours. Tableau XII : Globalement (17 lits ; journées théoriques = 6222) Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Total 15+6 11+8 14+7 11+8 16+9 13+12 19+7 16+11 18+7 14+12 22+6 24+9 =21 =19 =21 =19 =25 =25 =26 =27 =25 =26 =28 =33 193+[6*] = 199 Hosp II 0 0 1 2 3 1 3 0 2 0 0 2 14 Hosp T 21 19 22 21 28 26 29 27 27 26 28 35 213 JR 258 127 202 223 374 283 303 219 310 279 330 386 3294 DMS 12,28 6.68 9.18 Hosp I TO (%) 10.61 13.35 10.88 10.45 8.11 11.48 10.73 11.78 11.03 15.46 48.95 26.68 38.33 43.72 70.97 55.49 57.49 41.55 60.78 52.94 64.70 73.24 52.94 Hosp. : nombre d’hospitalisations ; I : primaires, II : secondaires ; T : total ; JR : journées réelles en jours ; DMS : durée moyenne de séjour ; TO : taux d’occupation 32 ACTIVITÉS DE FORMATION ET DE RECHERCHE FORMATION & RECHERCHE : Le Centre des Grands brûlés a accueilli des stagiaires des UFR des Sciences Médicales et des Sciences Biologiques et Pharmaceutiques ainsi que des stagiaires de l’INFAS, de l’Institut de Formation Sainte Marie (IFSM) et autres structures privées qui ont renforcé l’effectif du personnel paramédical du Centre. Les connaissances du personnel paramédical ont été renforcées dans le cadre de formations organisées au sein du Centre des Grands Brûlés avec la collaboration de divers laboratoires. Deux médecins & un infirmier ont bénéficié d’un stage de 3 jours à Kokoumbo en août 2013, sur l’ozonothérapie; tout le personnel soignant du Centre a pu ainsi être formé au bon usage de l’appareil offert par l’ONG Italienne INTERMED onlus initiatrice cette formation. Par ailleurs, cinq médecins du Centre ont participé à des congrès à l’Etranger : trois à celui de la Société Française d’Etude et de Traitement des Brûlure en France en juin 2013 et deux à celui de la Pan African Burns Society au Ghana en novembre 2013. A noter que la Côte d’Ivoire a adhéré à la PABS et a été le pays désigné pour organiser le prochain congrès à Abidjan en mai 2015 (1 er pays d’Afrique Francophone à abriter un congrès de la PABS). Aucun axe de recherche précis n’a pu être suivi mais, quelques travaux ont néanmoins été présentés à Accra lors de communications relatives aux aspects épidémiologiques des brûlés et aux activités du Centre des Grands Brûlés d’Abidjan. Une publication sur les difficultés rencontrée dans les activités chirurgicales est en cours de parution dans la revue de la SFETB en France. PROBLÈMES DU CENTRE DES GRANDS BRÛLÉS Les problèmes du Centre des Grands Brûlés persistent en dépit des efforts consentis par la Direction du SAMU. De nouveaux personnels (aides soignants & infirmiers) ont été affectés mais il faut noter des défections au niveau des IDE rebutés par la charge de travail. L’indisponibilité de produits spécifiques aux brûlés est un problème récurent malgré des approvisionnements plus réguliers (par le SAMU et par des dons collectés auprès d’ONG diverses). Le matériel et les équipements vieillissants et hors service n’ont pas pu être renouvelés mais l’acquisition d’un nouvel autoclave permet d’assurer désormais la stérilisation sur place du matériel. Les projets de réhabilitation et d’extension des locaux n’ont pas encore été réalisés hormis la remise en état du circuit d’oxygène du secteur chaud : salle d’accueil - déchocage, de réanimation et salle d’opération. 33 ACTIVITES COMPAREES DE 2013 ET DE 2012 Les effectifs de 2013 sont un peu plus importants que ceux de l’année précédente, comme le montre l’histogramme 1. Histogramme 1 : Effectifs comparés de 2013 & 2012 L’évolution des patients (voir histogramme 2) est plus favorable en 2013 avec des taux de cicatrisation supérieurs et une proportion des abandons de soins inférieure mais un taux des brûlés en cours au 31 décembre 2013 plus important. La mortalité globale est similaire (7.5 vs 8%) mais elle est légèrement inférieure en 2013 quand elle est calculée sur les seules hospitalisations (24.88 vs 27.36%). Histogramme 2 : Evolution comparée de 2013 & 2012 34 Le nombre des pansements effectués en 2013 (histogramme 3) est inférieur à celui de 2012 malgré la relative hausse de l’effectif, mettant en exergue le problème des ruptures fréquentes de médicaments et consommables. Histogramme 3 : Comparaison des nombres de pansements effectués en 2013 & 2012 Les activités opératoires restent très insuffisantes (13 en 2013 vs 22 en 2012) témoignant de la persistance des problèmes entravant ces activités. Les activités d’hospitalisation comparées de 2013 et 2012 (voir tableau XIII) mettent en évidence une baisse globale des taux d’occupation malgré l’accroissement relatif de l’effectif du secteur froid ; les DMS sont plus courtes dans tous les secteurs mais plus particulièrement dans le froid. Tableau XIII : Comparaison des indicateurs d’hospitalisation de 2013 &2012 Hosp I Hosp II Hosp T JR DMS TO (%) Secteur chaud 2013 2012 131 144 28 31 159 175 1427 1679 8.97 9,59 64.98 75.45 Secteur froid 2013 2012 162 144 37 26 199 170 1867 2229 9.38 13,11 46.37 55,36 Globalement 2013 2012 199 183 14 18 213 201 3294 3908 15.46 19,44 52.94 62,81 Hosp. : nombre d’hospitalisations ; I : primaires, II : secondaires ; T : total ; JR : journées réelles en jours ; DMS : durée moyenne de séjour ; TO : taux d’occupation CONCLUSION L’effectif des malades a augmenté en 2013 alors que paradoxalement les activités ont diminué ce qui confirme bien les difficultés de fonctionnement du Centre des Grands Brûlés d’Abidjan dont la réhabilitation est impérative. 35 3.1.3. SERVICE D’HEMODIALYSE PUBLIC BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : JANVIER Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 121 F : 60 H : 02 F : 00 1428 31 0 0 0 0 05 H : 120 F : 58 H : 02 F : 04 H : 02 F : 06 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 167 15 04 23 Centre de Treichville H : 37 F : 13 H : 02 F : 00 395 08 00 H : 39 F : 11 H : 03 F : 01 H : 01 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 46 04 49 00 35 Centre de Yopougon H F H F Total 62 293 05 09 467 6 00 00 0 05 2290 45 00 00 00 00 10 228 H:F:H 02 F H 07 F H 02 F H:0 F:0 H:0 F:0 02 47 15 - 19 12 18 03 01 03 02 260 34 49 04 77 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 36 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : FEVRIER Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA Diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 129 F : 57 H : 04 F : 02 1288 28 00 00 00 00 07 H : 128 F : 55 H : 02 F : 04 H : 04 F : 08 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 175 11 03 18 Centre de Treichville H : 37 F : 14 H : 00 F : 01 360 08 0 0 00 01 01 H : 33 F : 11 H : 03 F : 01 H : 01 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 46 05 49 23 Centre de Yopougon H F H F Total 62 299 05 12 467 06 00 00 0 05 2115 42 00 00 00 01 13 227 H:F:H 02 F H 07 F H 02 F H:0 F:0 H:0 F:0 02 47 15 - 19 12 22 03 03 03 03 268 31 49 03 60 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 37 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : MARS Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 144 F : 59 H : 15 F : 02 1449 28/19 00 00 00 00 03 H : 142 F : 57 H : 02 F : 04 H : 03 F : 06 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 189 14 03 11 Centre de Treichville H : 37 F : 15 H : 02 F : 01 386 08 0 0 0 0 0 H : 33 F : 14 H : 03 F : 01 H : 01 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 47 05 36 Centre de Yopougon H F H F Total 62 317 05 25 467 6 00 00 0 05 2302 H:F:H 02 F H 07 F H 02 F H:0 F:0 H:0 F:0 02 47 15 - 19 00 00 00 00 08 246 12 19 03 03 03 03 283 34 03 66 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 38 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : AVRIL Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 144 F : 71 H : 07 F : 05 1605 28/19 00 00 00 00 16 H : 142 F : 70 H : 04 F : 03 H : 05 F : 06 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 200 15 02 17 Centre de Treichville H : 38 F : 15 H : 01 F : 00 342 08 03 H : 34 F : 12 H : 03 F : 01 H : 01 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 48 05 32 Centre de Yopougon H F H F Total 63 331 14 27 523 03 02 00 02 2470 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 03 02 00 00 21 258 11 14 01 03 03 - 01 248 20 - - 02 49 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 39 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : MAI Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 148 F : 59 H : 09 F : 00 1695 28/19 00 00 00 01 03 H : 148 F : 58 H : 06 F : 02 H : 08 F : 11 H : 00 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 191 16 00 21 Centre de Treichville H : 38 F : 15 H : 03 F : 00 08 01 04 H : 35 F : 11 H : 03 F : 01 H : 01 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 48 05 78 Centre de Yopougon H F H F Total 62 322 17 29 413 04 02 00 00 00 2108 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 04 02 00 02 07 252 12 22 00 03 03 - 01 239 21 - - 00 99 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 40 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : JUIN Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 151 F : 66 H : 10 F : 03 1625 28/19 00 00 00 00 08 H : 150 F : 66 H : 07 F : 04 H : 08 F : 13 H : 00 F : 00 H : 02 F : 00 H : 00 F : 00 01 206 11 01 18 Centre de Treichville H : 36 F : 14 H : 02 F : 00 320 08 01 02 H : 33 F : 10 H : 03 F : 01 H : 02 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H : 02 F : 00 45 05 - Centre de Yopougon H F H F Total 56 323 11 26 366 03 02 00 00 00 2311 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 03 02 00 01 10 259 15 25 00 03 02 - 01 251 16 - - 01 18 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 41 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : JUILLET Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 150 F : 70 H : 07 F : 05 1768 28/19 00 00 00 00 12 H : 149 F : 69 H : 08 F : 04 H : 08 F : 13 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 00 F : 00 01 201 19 03 24 Centre de Treichville H : 36 F : 15 H : 02 F : 02 359 09 03 02 H : 33 F : 11 H : 03 F : 02 H : 02 F : 02 H:F:H : 00 F : 01 H:F:46 05 - Centre de Yopougon H F H F Total 54 352 09 25 394 03 02 00 00 01 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 2521 03 02 00 03 14 262 17 25 01 03 00 - 01 247 24 - - 03 24 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 42 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : AOUT Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 151 F : 68 H : 09 F : 06 1793 28/19 00 00 00 00 06 H : 150 F : 67 H : 07 F : 02 H : 09 F : 15 H : 00 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 197 22 01 18 Centre de Treichville H : 39 F : 16 H : 07 F : 02 394 09 H : 36 F : 12 H : 03 F : 02 H : 02 F : 03 H:F:H : 00 F : 01 H : 01 F : 00 45 10 28 Centre de Yopougon H F H F Total 61 335 16 40 467 04 02 00 00 04 2654 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 04 02 00 00 10 265 14 29 00 03 02 - 01 242 32 - - 01 36 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 43 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : SEPTEMBRE Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 152 F : 74 H : 04 F : 06 1802 28/19 00 00 00 00 08 H : 151 F : 73 H : 10 F : 01 H : 09 F : 11 H : 00 F : 00 H : 02 F : 00 H : 00 F : 00 01 208 18 00 22 Centre de Treichville H : 42 F : 17 H : 03 F : 01 410 09 01 H : 03 F : 13 H : 37 F : 02 H : 02 F : 03 H:F:H : 00 F : 01 H : 01 F : 00 50 09 19 Centre de Yopougon H F H F Total 56 341 13 27 422 05 03 00 00 03 2634 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 05 03 00 00 12 240 50 25 00 03 01 - 01 258 27 00 - 00 41 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 44 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : OCTOBRE Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 158 F : 75 H : 06 F : 03 1968 28/19 00 00 00 00 06 H : 157 F : 74 H : 11 F : 02 H : 09 F : 10 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 00 F : 00 01 217 16 01 24 Centre de Treichville H : 41 F : 18 H : 00 F : 01 452 09 01 00 H : 37 F : 14 H : 03 F : 02 H : 02 F : 03 H:F:H : 00 F : 01 H:F:46 13 56 Centre de Yopougon H F H F Total 60 352 13 23 461 04 02 00 03 - 2881 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 04 02 00 04 06 282 18 24 01 03 00 - 01 263 29 - - 01 80 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 45 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : NOVEMBRE Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 159 F : 74 H : 02 F : 02 1847 28/19 00 00 00 04 04 H : 159 F : 74 H : 10 F : 02 H : 09 F : 10 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 225 08 120 18 Centre de Treichville H : 41 F : 19 H : 01 F : 01 424 09 01 00 H : 38 F : 17 H : 03 F : 02 H : 03 F : 03 H:F:H : 00 F : 01 H : 01 F : 00 47 13 46 39 Centre de Yopougon H F H F Total 56 349 11 17 455 02 02 00 00 00 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 2726 02 02 00 05 04 288 17 25 01 03 02 - 01 272 21 - - 166 57 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 46 BILAN MENSUEL D’ACTVITES DES CENTRES PUBLICS D’HEMODIALYSE ANNEE : 2013 – MOIS : DECEMBRE Dénomination Nombre total de patients Nb de nouveaux patients Nombre de séances Nb de machines Nb de cas aigus Nb de guérisons Nb d’abandons Nb de transferts Nb de décès HTA diabétiques VIH HVB HVC BK APKD Nb de FAV Nb de cathéters patients sous Recormon patients sous Mircera Poches de sang Centre de Cocody H : 148 F : 72 H : 00 F : 01 1826 28/19 00 00 00 00 02 H : 147 F : 72 H : 10 F : 02 H : 08 F : 09 H : 01 F : 00 H : 02 F : 00 H : 01 F : 00 01 215 05 120 11 Centre de Treichville H : 42 F : 18 H : 02 F : 01 352 09 02 H : 40 F : 16 H : 03 F : 02 H : 03 F : 03 H:F:H : 00 F : 01 H : 01 F : 00 51 06 53 17 Centre de Yopougon H F H F Total 55 335 10 14 454 03 02 00 00 03 2632 H:F:H F H F H F H:F:H:F:- 03 02 00 00 07 275 17 23 01 03 02 - 01 266 11 - - 173 29 Nb : nombre H : hommes ; F : femmes HVB : Hépatite virale B HVC : Hépatite virale C BK : Tuberculose 47 3.1.4 - BILAN D’ACTIVITE DE LA PHARMACIE La pharmacie est une entité du SAMU qui s’approvisionne essentiellement à la PSP-CI .Cependant en cas de rupture de stocks, des commandes peuvent être effectuées hors PSP-CI. La pharmacie centralise la gestion du matériel biomédical, des médicaments et consommables dans le but de les distribuer aux trois unités qui composent le SAMU à savoir : Le service médical d’urgence et de réanimation (SMUR) Le service d’Hémodialyse Le centre des Grands Brulés. I-LES RESSOURCES HUMAINES La pharmacie est dirigée par une pharmacienne avec la collaboration d’un gestionnaire de stock, de cinq auxiliaires et de deux agents des services hospitaliers Les activités de la pharmacie sont divisées en trois sections : La section ACHAT La section GESTION DES STOCKS La section DISTRIBUTION II-LES RESSOURCES MATERIELLES La pharmacie dispose : D’un magasin de stockage; D’un magasin annexe ; De deux bureaux D’une salle de distribution. 48 III- LE BILAN DES ACTIVITES 1-Les activités de la pharmacie a- L’approvisionnement L’approvisionnement se fait par des commandes à la PSP et chez différents fournisseurs hors PSP. Les commandes à la PSP, principalement des médicaments génériques, sont faites sur des bons de commande préétablis par la PSP. Ces fiches sont remplies en fonction des stocks de la pharmacie, signées par la pharmacienne et le directeur avant d’être déposées à la PSP pour un nouvel approvisionnement. Le rythme des commandes dépend de la consommation des trois entités du SAMU. La PSP accorde la possibilité d’effectuer 4 commandes mensuelles et des commandes urgentes en cas de besoin. Les commandes hors PSP, effectuées après l’accord de la PSP, concernent non seulement les médicaments ou matériels en rupture de stock (matériel médical du SMUR…) mais aussi des produits spécifiques qui ne sont pas disponibles à la PSP. b- La distribution Le SMUR Les kits des médecins sont préparés à l’avance pour les différentes interventions sur le terrain. Pour chaque kit, le type de produits pharmaceutiques, de petits matériels et leurs quantités sont servis à partir d’une liste établie par les médecins permanents et le directeur du SAMU. Ces produits ne sont pas vendus aux malades mais sont facturés dans le coût forfaitaire de l’acte médical posé par le médecin du SAMU. 49 Le centre des Grands Brulés Les médicaments de la pharmacie du centre des grands brûlés sont servis à l’interne en pharmacie du dit centre ou aux auxiliaires en pharmacie qui l’assistent dans sa tâche. Les commandes sont consignées dans un cahier de commande et se font en moyenne 2 fois par semaine. Les médicaments ne sont pas vendus mais facturés dans le coût forfaitaire des soins. Le service d’hémodialyse Les kits des patients de Treichville sont servis à la pharmacie après présentation de leur ticket de caisse. Les kits des patients de Yopougon sont livrés une fois par semaine au CHU de Yopougon. Les kits des patients de Cocody sont mis à la disposition de l’auxiliaire en pharmacie de l’unité des soins de l’hémodialyse une fois par semaine. 2- Le bilan des activités a- L’approvisionnement L’ensemble des commandes PSP de l’année 2013 s’élève à 322 119 573 F. CFA (trois cent vingt deux millions cent dix huit neuf mille cinq cent soixante treize francs CFA), réparties comme suit : 50 janvier Février mars Avril Juin juillet Aout septembre octobre Novembre Décembre 34 033 485 31 823 705 4 849 976 9 064 079 2 039 349 1515628 121400442 4020502 95967528 512000 7546400 210 600 161 245 228 000 571 676 1 518 770 1834604 2435400 462500 1923684 00 00 34 244 085 31 984 950 50 77 976 9 635 755 3 558 119 3350232 12383542 4483002 97891212 512000 7546400 Commande en médicament essentiel Commande en petits matériels Total Montant Global 84.500.885 237.618.688 51 L’ensemble des commandes hors PSP est de 1.284.883.130 F. FCA (Un milliard deux cent quatre vingt quatres millions huit cent quatre vingt trois mille cent trentres francs FCA) avec 47.404.890 FCA pour les médicaments et 1.237.478.240 pour le matériel dont 1.229.392.290 pour le leasing avec BBRAUN. En somme, l’ensemble des commandes 2013 s’élève à 1.607.002.703 FCFA. b- La distribution Le SMUR Le nombre de kits servis pour les interventions au cours de l’année 2013 s’élève à 356 (Trois cent cinquante six) pour une valeur totale de 5 457 349 f.CFA (Cinq millions quatre cent cinquante sept milles trois cent quarante neuf francs CFA). En 2012 le nombre de kits était de 334 pour une valeur totale de 5.640.696 FCFA le Service des GRANDS BRULÉS Les dotations de produits pharmaceutiques sont hebdomadaires et fonction de l’activité du service. Le total de la dotation de l’année 2013 s’élève à 28 078 665 f.CFA (Vingt huit millions soixante dix huit milles six cent soixante cinq f CFA). En 2012, la dotation avait une valeur de 36.619.154 FCFA. Le Service d’HEMODIALYSE Le nombre de kits de dialyse servis durant l’année 2013 s’élève à 31.507 (18.951 en 2012) d’une valeur (estimée avec les prix PSP) totale de 1 150 066 908 f. CFA (un milliard cent cinquante millions soixante six milles neuf cent huit f CFA). Pour plus de précision voir le tableau suivant. + COCODY : 21 .072 contre 9711 en 2012 + TREICHVILLE : 5.261 contre 4911 en 2012 + YOPOUGON : 5.174 contre 4329 en 2012 52 JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN 1288 1541 1539 1897 1569 1596 MONTANT 56.338.963 70.487.530 76.115.059 67.970.252 54.059.220 53.257.529 MONTANT GLOBAL NOMBRE DE KITS COCODY NOMBRE 443 427 488 433 327 335 MONTANT 23.661.135 22.511.456 25.355.710 15.383.286 11. 573. 056 11.608.159 MONTANT GLOBAL DE KITS TREICHVILLE NOMBRE 110.092.802 578 378 417 439 464 357 MONTANT 23.631.786 15.905.790 19.034.567 15.048.081 15. 839.897 12.092.162 MONTANT GLOBAL DE KITS YOPOUGON 378.228.553 101.552.283 53 NOMBRE DE KITS COCODY MONTANT JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE 1632 2047 2301 1928 1696 2038 53.807.040 67.489.590 75.863.970 63.566.160 55.917.120 67.192.860 MONTANT 383.836.740 GLOBAL NOMBRE DE KITS TREICHVILLE MONTANT 383 445 475 575 410 520 12.627.510 14.671.650 15.660.750 18.957.750 13.517.700 17.144.400 MONTANT 92.579.760 GLOBAL NOMBRE DE KITS YOPOUGON MONTANT MONTANT GLOBAL 448 362 402 414 435 480 14.770.560 11.935.140 13.253.940 13.649.580 14.341.950 15.825.600 83.776.770 54 Le centre d’hémodialyse de Cocody utilise le plus grand nombre de kit confectionnés (21072) soit 66,88 % avec un coût global de 762065293F CFA. Mais cela peut s’expliquer par le fait que ce centre prend en charge un plu grand nombre de patients comparé aux autres centres. 55 En dehors de ces trois centres d’hémodialyse d’Abidjan, le centre de Bouaké a été également ravitaillé en kits d’hémodialyse (698) pour une valeur totale de 27 026 546 F CFA. Le détail est présenté dans le tableau suivant. DESIGNATION QUANTITE PRIX TOTAL ( F CFA) CONCENTRE D'ACIDE 10 L 265 3392000 AIGUILLES A FISTULES 1396 843184 BICARBONATE CARTOUCHE 698 3573760 GANTS PROPRES 20 50000 HEMODIALYSEUR 698 11344594 HEPARINE 4000 UI 698 1725456 LIGNES A/V 698 3573760 SGI 5% 250 CC 698 258958 KIT ON OFF 698 698 SPARADRAP 12 30720 SSI 1000 CC 698 527688 SERINGUE 10CC 200 20000 MIRCERA 50 24 1657728 EAU DE JAVEL 20L 28000 TOTAL 27 026 546 IV-LES DIFFICULTES RENCONTREES 1-Difficultés liées aux locaux La capacité de stockage du magasin est inférieure au volume de médicaments et matériels disponible. 56 2-Difficultés liées aux activités Ruptures de stocks à la PSP-CI surtout pour les matériels de première nécessité et les médicaments essentiels pour le SMUR et les Grands Brûlés Besoin d’un meilleur dispositif de sécurité dans le magasin de stockage Besoin en formations du personnel Absence de logiciel de gestion informatisée du stock. Difficultés de suivi des médicaments du SMUR Besoins en matériels divers (chariots, échelles, éprouvettes….) V- SUGGESTIONS L’acquisition de matériels manquants Augmentation de la capacité de stockage du magasin Mise en œuvre de dispositifs pour sécuriser le stock (caméra de vidéosurveillance, vigiles permanents…) Mettre à la disposition de la Pharmacie un logiciel de Gestion de stock adapté tel que SAARI SAGE version 15. Ce logiciel permettra d’établir l’inventaire à tout moment et de suivre le mouvement physique de tous les produits de la pharmacie. CONCLUSION La pharmacie du SAMU a le souci permanent de répondre aux besoins des services de l’Hémodialyse, du SMUR et des Grands Brulés. C’est pourquoi elle fait l’effort de s’approvisionner régulièrement en produits pharmaceutiques. Cependant, les ruptures de stocks fréquentes à la PSP, son principal fournisseur, et les difficultés financières de notre structure rendent difficile le fonctionnement de la pharmacie. 57 3.1.5. ACTIVITES DU LABORATOIRE EN 2013 Le laboratoire du SAMU exerce trois catégories d’activités : - La réalisation des analyses de biologie médicale - La formation et l’encadrement sous forme de stages, des agents de santé. - La réalisation de travaux de recherche Le bilan d’activité après 12 mois d’exercice (Janvier – Décembre 2013) est présenté comme suit : 1-4-1 - La réalisation des analyses de biologie La réalisation des analyses de biologie médicale concerne deux catégories de patients : o Les patients internes du SAMU (hémodialysés et grands brulés) o Les patients externes (tout venant) Tableau : NOMBRE DE PATIENTS RECUS DE JANVIER A DECEMBRE 2013 MOIS TOTAL DE PATIENTS JANVIER 576 FEVRIER 406 MARS 499 AVRIL 543 MAI 637 JUIN 507 JUILLET 660 AOUT 536 SEPTEMBRE 489 OCTOBRE 314 NOVEMBRE 500 DECEMBRE 542 TOTAL 6209 Moyenne : 517 patients /mois N 700 600 500 400 300 200 100 0 MOIS JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC FIGURE : NOMBRE DE PATIENTS RECUS DE JANVIER A DECEMBRE 2013 58 Tableau : REPARTITION DES PATIENTS RECUS DE JANVIER A DECEMBRE 2013 TOTAL DE PATIENTS GRANDS BRULES DIALYSES EXTERNES 6209 838 2163 3208 100% 13,5% 34,84% 51,66% EFFECTIF POURCENTAGE Tableau NOMBRE D’EXAMENS EFFECTUES DE JANVIER A DECEMBRE 2013 TOTAL 4061 UREE VALEUR B 10 NBR B 40610 GLUCOSE 4148 10 41480 CREATININE 4321 10 43210 AC URIQUE 1251 10 12510 CHOL. TOTAL 1314 10 13140 TRIGLYCERIDES 1091 35 38185 TRANSAMINASES TGO 1676 20 33520 TRANSAMINASES TGP 1656 20 33120 CALCIUM 2301 20 46020 MAGNESIUM 530 20 10600 PHOSPHORE 1379 15 20685 PROTEINE URINES + LCR 251 15 3765 PROTEINES TOTALES 2109 15 31635 IONOGRAMME (Na+, K+) 703 30 21090 GROUPE SANG 782 30 23460 GOUTTE EPAISSE/QBC 1276 20 25520 CRP 1977 30 60210 S D WIDAL ET FELIX 686 30 20580 NFS 5146 30 154380 VIH 257 40 10280 VS 199 10 1990 BILAN MARTIAL/CRP/NFS 300 - - CYSTATINE C 150 - - 37294 - TOTAL 676990 Légendes : Glycémie us HDL cholesterol Protéines us CRP SDWIDAL GAMMA GT NFS : : : : : : glycémie ultra sensible high density light cholesterol protéines ultra sensible protéines réactives C. sérodiagnostic de WIDAL gamma glutamo oxalo transférase Numération formule sanguine Valeur du B = 100 59 Tableau : CONSOMMATION EN REACTIFS DE JANVIER A DECEMBRE 2013 PARAMETRES UREE GLUCOSE CREATININE AC URIQUE CHOL. TOTAL TRIGLYCERIDES TRANSAMINASES (TGO) TRANSAMINASES (TGP) CALCIUM MAGNESIUM PHOSPHORE PROTEINE US PROTEINES TOTALES GAMMA GT PAL BILIRUBINE IONOGRAMME standard IONOGRAMME kit GROUPE SANG REACTIFS DE COOMBS CRP SERO VIH (genie 2 - SD BIO) SERO VIH (determine) S D WIDAL ET FELIX NFS (LYSE+ ISOTON+CLEAN) CONTROLS (NORMAL+PATH) FERRITINE CYSTATINE C FER SERIQUE CTF HBA1C QUANTITE (COFFRETS) 21 5 10 11 16 18 13 11 10 6 6 6 4 1 1 2 1 2 16 2 37 1 3 15 28 4 6 3 7 5 2 60 N 1200 1000 800 600 2013 400 2012 200 0 JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC MOIS FIGURE : COMPARAISON DU NOMBRE DE PATIENTS RECUS EN 2013 ET 2012 Tableau : COMPARAISON DES CATEGORIES DE PATIENTS RECUS EN 2013 ET 2012 2012 EFFECTIF (%) 2013 EFFECTIF (%) TOTAL DE PATIENTS GRANDS BRULES DIALYSES EXTERNES 7001 (100%) 760 (10,86 %) 1689 (24,12 %) 4552 (65,02 %) 6209 (100%) 838 (13,5%) 2163 (34,84%) 3208 (51,66%) Tableau : COMPARAISON DU VOLUME D’ANALYSE EN « B » EN 2013 ET 2012 NOMBRE DE «B» 2012 696 616 2013 DIFFERENCES 3514 (+0,5%) 676 990 1-4-2 – La formation et l’encadrement d’agents de santé EFFECTIF POURCENTAGE TOTAL DES STAGIAIRES INFAS UFR CES PHARMACIE BIOCHIMIE 13 4 2 7 100% 30,8% 15,4% 53,8% 61 1-4-3 – La recherche THEME CADRE Thèse pharmacie Thèse pharmacie Mémoire Biochimie Mémoire Biochimie Mémoire Biochimie en en CES CES CES Variations du ionogramme chez des IRC en phase terminale Méthodes de détermination du DFG chez des IRC africains Comparaison du DFG par les méthodes de MDRD et Cystatine C chez des IRC Africains Valeur moyenne de la Cystatine C chez l’Ivoirien Adulte présumé sain Comparaison du DFG par les méthodes de MDRD et Cystatine C chez des Africains hémodialysés REALISATION soutenue soutenue Soutenue Soutenue Soutenue 2-4 ANALYSES DES ACTIVITES DU LABORATOIRE 1. Au total 6209 patients ont été reçus sur toute l’année soit une moyenne de 517 patients par mois. Cette fréquentation représente une baisse de 11,3% par rapport à l’année dernière. Cette différence peut s’expliquer par la panne relativement prolongée de l’appareil de ionogramme au cours de l’année. 2. Les patients externes représentent la moitié de l’effectif total ; ils sont constitués au 2/3 par les personnes concernées par la gratuité ciblée (1/3% de l’effectif total) et par le personnel du SAMU ; 3. La fréquentation du laboratoire a été relativement constante au cours de l’année à part le mois d’octobre (minimum) en rapport probable avec la rentrée scolaire qui coïncide habituellement avec une baisse d’affluence au niveau du laboratoire. 4. Le volume annuel d’analyses est de 676 990 B sensiblement égal à celui de l’année dernière. Toutefois il faut noter que cette année il y a eu un bilan martial exceptionnel qui n’a pas été facturé. 3-4 DIFFICULTES ET PROPOSITIONS 3-4-1 – Difficultés Le laboratoire est confronté à un certain nombre de difficultés depuis plusieurs années : 1- Les locaux sont exigus et inadaptés avec plusieurs conséquences : a. la circulation des patients n’est pas maitrisée b. le cadre de réception des patients est peu accueillant c. les conditions de travail sont difficiles 2- L’appareillage en place ne permet pas de répondre efficacement aux demandes d’examens biologiques et biochimiques (cf tableau). 62 Equipement Etat Automate de Hors biochimie service conséquence Utilisation des techniques manuelles (plus lentes, consommatrice de plus de réactifs) 3- Le logiciel de gestion du laboratoire présente d’importantes insuffisances : a. il ne prend pas en compte l’ensemble du circuit du patient (le module concernant le rendu du résultat n’est pas fonctionnel) b. il ne permet pas une analyse précise des statistiques ; ni sur les patients ni sur les examens (nécessite trop d’interventions manuelles). 4- Les délais de paiement des fournisseurs sont encore longs. 5- Le matériel bureautique fait souvent défaut (fiches de compte rendu, enveloppes). 3-4-2 – Propositions de solutions Pour résoudre ces difficultés, les solutions suivantes pourraient être envisagées : 1- Un aménagement du cadre pour un meilleur accueil, une sécurisation des espaces et une amélioration des conditions de travail, prenant en compte une réception, une salle d’attente, des bureaux, des toilettes, et une circulation maitrisée des patients (projet en cours). 2- L’acquisition de gros équipements, répertoriés comme suit par ordre de priorité : - un automate de biochimie - une chaine pour électrophorèse - un automate de sérologie un coagulomètre. 3- L’acquisition d’un logiciel de gestion adéquat qui couvre l’ensemble des activités du laboratoire de la réception au rendu des résultats. Cela éviterait les interventions manuelles et permettrait une meilleure gestion des activités. 4- Une réduction des délais de paiement des fournisseurs pour éviter les ruptures. 5- Une amélioration de la mise à disposition du matériel bureautique. 6- Une sensibilisation de l’ensemble du personnel du SAMU à un engagement dans une démarche qualité. 63 3.1.6 - SERVICE SOCIAL Le Service Social du SAMU a au cours de l’année écoulée effectué des activités d’écoute, de soutien, d’accompagnement et d’orientation en fonction des besoins et de la demande des usagers. Cette relation d’aide a reposé sur une méthodologie qui a permis d’établir un plan d’action. Nos activités ont tourné essentiellement autour de deux axes majeurs à savoir : 1- La prise en charge psychosociale des malades A ce niveau, l’intervention de l’assistant de service social intègre les actes posés avec les malades qui sont sous traitement de longue durée ou mi-temps thérapeutique. 2- Le Service Social du personnel Dans le champ professionnel, l’intervention de l’assistant de service social consiste essentiellement à : - Apporter à l’institution un éclairage social pouvant s’avérer nécessaire quant à la résolution du problème du personnel, - dans le cadre du mouvement et /ou de la gestion des ressources humaines orienter des agents vers le bon service suivant leur problématique. - Informer et à accompagner le personnel en lien étroit avec le service médical. LES ACTIVITES MENEES EN FAVEUR DES MALADES Dans le cadre de nos activités de permanence de janvier à Décembre 2013, le Service Social du SAMU a enregistré 166 (cent soixante six) cas externe et 26 (vingt six) cas internes et les personnes reçues à la permanence sont les usagers pris en charge par le SAMU (grands brûlés et les dialysées) et les personnes venues solliciter le Service Social pour une aide ou pour une place de dialyse. Les cas internes sont les malades du SAMU insuffisants rénaux et les malades du Centre des Grands Brûlés. Parmi les cas internes, certains font l’objet de suivi compte tenu de la gravité de leur problème. Ces cas graves sont dépistés dans le cadre des activités de permanences, de visites dans les modules de dialyse et en salle d’hospitalisation au centre des grands brûlés. 64 * En Hémodialyse (cas interne). Pour ce qui concerne les dialysés, les actions menées en leur faveur sont : la prise en charge psycho-sociale, les conseils et entretiens surtout sur le régime alimentaire, la sensibilisation des parents, un suivi est fait à leur sortie à partir des appels téléphoniques. Nous avons fait à ce niveau: - 07 demandes de prise en charge dans les mairies (Treichville, Cocody, attécoubé, yopougon ) - Orienté 05 cas à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan pour des examens - 13 demandes d’aides financières ont été effectuées Le constat qui est fait est que les patients sont très démunis et malgré la réduction du coût de la dialyse certains n’arrivent pas à assurer les frais. * HEMODIALYSE (cas externe) Nous avons enregistré 144 (cent quarante quatre) usagers venus solliciter le service social pour une place de dialyse. Malheureusement ils n’ont pas pu être satisfaits du fait du manque de place .Néanmoins 15 d’entre eu ont pu être orientés à Yamoussoukro et 20 à Bouaké. * Au Centre des Grands Brûlés Dans la dite structure nos actions ont consisté à apporter un soutien moral aux brûlés et à leurs parents, puis la sensibilisation de ses derniers en ce qui concerne les frais d’hospitalisation. Par ailleurs nous avons assuré le suivi des malades après leur sortie pour avoir la certitude que ceux-ci ont bien intégré leur milieu social et viennent en ambulatoire (jour de leur pansement). Ici 16 cas ont été suivis et sont repartis comme suit : - 01 cas suivi pour des examens hors SAMU (cas centre des Grands Brûlés, CHU de Cocody, CHU de Yopougon) - 08 cas d’aide financière pour achat de médicaments - 05 cas d’intervention pour règlement de facture d’hospitalisation - 02 interventions au centre de transfusion sanguine * Au Laboratoire Nous avons orienté 04 cas, pour une prise en charge gratuite. 65 * Usagers hors SAMU Nous y avons enregistré 07 usagers hors SAMU que nous avons orienté dans les structures qui répondaient à leurs besoins. * Collaboration extérieur en faveur des malades Dans le cadre de nos activités en externe, nous avons fait des liaisons. Il s’agit de s’adresser à d’autres structures pour répondre favorablement aux besoins exprimés par les usagers. Compte tenu de la saturation au niveau du service d’Hémodialyse, nous avons adressé 20 cas au service de néphrologie du CHU de yopougon .Par ailleurs 02 cas ont été adressé à l’institut de cardiologie. Tableau : récapitulatif des cas suivis DESIGNATION Intervention Laboratoire Malades Centre d’Hémodialyse( interne et externe) Malades Centre des Grands Brûlés Usagers Hors SAMU TOTAL NOMBRE 04 170 16 07 197 LES ACTIVITES MENEES POUR LES AGENTS DU SAMU Les activités des différents services du SAMU sont complexes et demandent beaucoup d’efforts. Il est important de noter que dans la réalisation de ces activités le personnel administratif, médical et paramédical est souvent exposé à des risques et surtout au stress. Chargées de veiller au bien être de chacun dans le cadre du travail, les fonctions des Assistantes Sociales visent à atténuer ce stress et se caractérisent par des actions collectives. A ceux-ci s’ajoutent les fonctions classiques d’accompagnements individuels (règlement de conflits, écoute). Ainsi des démarches ont été effectuées pour mener à bien nos activités, ce sont : Traitement des dossiers MUGEF-CI Le Service Social instruit les différents dossiers et relais les démarches des personnels (la gestion des dossiers MUGEF-CI, dépôt et retrait des bons).Il faut noter qu’au cours de l’année 2013 aucune carte de la MUGEF.CI n’a été renouvelée. Tableau : récapitulatif des dossiers MUGEF-CI (retrait bon) DESIGNATION DEPOT Agents SAMU Epoux et Epouses d’agents du SAMU Enfants d’agents du SAMU 00 02 0 RETRAIT de bons 145 20 35 Total 02 200 66 La Politique Sociale Le Service Social vise à mettre en place la politique sociale de l’institution. A cet effet une rencontre avec le chef du personnel a eu lieu afin de trouver une solution aux problèmes des agents. Compte tenu du fait que la mutuelle n’a pas encore été redynamisée, le service social organise des quêtes dans le but d’assister les agents en cas d’évènement heureux ou malheureux .Le service a connu des événements heureux ou malheureux consignés dans le tableau ci-dessous. Tableau : Evènements Heureux et malheureux DESIGNATION Mariages Naissances Décès parents agents Décès agents NOMBRE 02 04 04 02 Au total, le service social a enregistré 06 évènements malheureux et 06 évènements heureux. En outre un arbre de noël a été organisé pour les enfants du personnel avec l’appui de la Direction. A ces différentes actions du Service Social s’ajoutent l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement des nouveaux agents dans leur vie professionnelle, et la vente des tickets de restaurations. Remarques, Suggestions et propositions Dans le souci de bien mener nos actions nous souhaitons : - Une collaboration parfaite avec tous les services dans le but de la facilitation de nos démarches en faveur des malades et des agents. -notre participation aux différentes réunions de prise de décision - Mener des actions de prévention sur des fléaux telles que : l’alcoolisme, le surendettement, l’infection à VIH SIDA,… - Prendre une part active à la gestion des consommables - Visite les différents centres d’hémodialyse (Yopougon, Treichville, Yamoussoukro, Bouaké) - La Création d’un dépôt de sang au sein du SAMU (tous les malades ne sont pas éligibles au Néo-Recormon) -la création d’autres centres de dialyse car la demande est forte. 67 BESOINS DU SERCIVE SOCIAL - Pour atteindre ces objectifs, le Service Social a besoin : D’un véhicule de liaison pour les visites à domicile aussi bien pour les malades que pour le personnel, D’une ligne téléphonique fixe et mobile Compte tenu de nos nombreux cas sociaux que nous gérons chaque année, le service social souhaiterait avoir un fonds de roulement De deux (02) bureaux, six (06) chaises de bureau (pour les visiteurs, malades et parents de malades, un (01) réfrigérateur, un climatiseur, et un placard de rangement des dossiers. 68 3.1.7 - SERVICE DE COMMUNICATION ET QUALITE I- SERVICE COMMUNICATION Pour l’année 2013, le service de Communication et des Relations Publiques a élaboré le plan d’action (ci-dessous). Ce plan d’action découle des activités consignées dans la stratégie de repositionnement du SAMU 2010-2015. Cette stratégie de repositionnement a été adoptée par le conseil de gestion réuni lors de la session du 29 décembre 2009. Les actions du plan d’action 2013 sont les suivants : - Création d’un site intranet - Élaboration d’un plaidoyer - organisation de journées de sensibilisation sur l’insuffisance rénale en milieu scolaire. 69 ACTIONS A MENER Responsable J F M A M J J A S O N D Indicateur de processus Indicateu rs de résultat Taux D’exécut Observation MODIFIER LE COMPORTEMENT DES POPULATIONS Réalisation de campagne de sensibilisation dans les établissements scolaires R.C Chef de service HD Elaboration des termes de référence Rapport de 33.33% campagne disponible 01 établissement sur 03 a été visité DEVELOPPER LE SYSYTEME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION -Mise en place d’un réseau intranet R.C R. informa. Consultant Elaboration du cahier de charge Réseau intranet opérationn el 0% 70 Autres activités réalisées en 2013 A coté des activités énumérer dans le plan d’action, nous avons : Activités quotidiennes Elles concernent l’organisation, la classification et la diffusion des informations destinées au personnel. activités ponctuelles Il s’agit de : - L’organisation de cérémonies de réception, de décoration de dons de partenaires, principalement au service d’Hémodialyse - Des différentes rencontres avec le personnel dans le cadre de l’amélioration du climat social - Animation du site internet Difficultés dans l’exécution du plan d’action 2013 Certaines difficultés ont été un frein à la bonne exécution du plan d’action 2013. Il s’agit de : - l’insuffisance de budget alloué -l’ insuffisance du matériel de travail. Suggestions : Dans le souci de bien mener nos actions nous souhaitons : - L’acquisition de matériel de travail (appareil numérique photo et -caméra, dictaphone,) - ordinateur - La mise à disposition d’un véhicule - Imprimante - Scanneur - Vidéo projecteur 71 CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR L’INSUFISANCE RENALE AU COURS SECONDAIRE METHODISTE (CSP) DE COCODY (Projet pilote) THEME : J’AIME MES REINS, J’EN PRENDS SOINS DES MON JEUNE AGE Rapport de campagne CONTEXTE ET JUSTIFICATION L’insuffisance rénale est en phase de devenir un problème de santé publique aujourd’hui en cote d’ivoire. Dans le but de sensibiliser et d’éduquer les populations sur le comportement à observer afin d’éviter cette maladie, le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) a initié des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire. OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE Objectif général : Lutter contre l’insuffisance rénale. Objectifs spécifiques : - Faire connaitre l’insuffisance rénale en milieu scolaire - faire connaitre les comportements qui exposent à la maladie - Faire connaitre les comportements à adopter pour éviter cette pathologie Résultats attendus - Adopter les comportements sains afin d’éviter la maladie surtout en milieu scolaire Méthodologie : 1- Tester le niveau de connaissance des élèves du CSP sur l’insuffisance rénale 2- Présenter un exposé sur l’insuffisance rénale par un spécialiste 3- Faire suivre cet entretien d’un post-test pour réévaluer leur niveau de connaissance après les échanges avec le spécialiste. 72 Populations cibles : Les élèves du cours secondaire méthodiste protestant (csp) de cocody (toutes classes confondues) Tableaux des pourcentages des élèves présents 6Eme 4 4Eme1 4Eme 2 2nde A EFFECTIF 24 45 45 PRE-TEST : EFFECTIF PRESENT 17 soit 70,83% 2 soit 4 ,44% POST-TEST : EFFECTIF PRESENT 19 soit 79,16% 2 soit 4,44% 1Ere C 1Ere D2 TOTAL 45 15 17 236 10 soit 22,22% 19 soit 42,22% 8 soit 53 ,33 % 11 soit 64,70% 68 soit 28,81% 9 soit 15,55% 23 soit 51,11% 9 soit 60% 10soit 68,82% 71soit 30,08 % Les questions auxquelles les élèves ont été soumis sont : 1)- Qu’est que le rein ? 2)- quelles sont les fonctions du rein ? 3)- qu’est que l’insuffisance rénale ? 4)-quelles sont les comportements à risques ? RESULTAT DES TESTS (Tableau récapitulatif) PRE-TEST Fausse réponse neutre Bonne réponse Fausse réponse 30 soit 2 soit 48 soit 23 soit 52,91% 44,11% 2,94% 67,60% 32,29% 20 soit 26 soit 22 soit 42 soit 26 soit 10 soit 20,41% 38,23% 32,35% 59,15% 26,76% 14,08 Qu’est que l’insuffisance rénale ? 39 soit 16 soit 13 soit 44 soit 20 soit 7 soit 57,35% 23 ,52% 19 ,11% 61,97% 28,16% 9,85% Quelles sont les comportements à risque ? 19 soit 14 soit 35 soit 50 soit 5 soit 16 soit 27,94% 20,58% 51,47% 70,42% 7,04% 22,53% QUESTIONS Bonne réponse POST-TEST Qu’est que le rein ? 36 soit Les fonctions du rein ? neutre 73 COMMENTAIRE : Le tableau récapitulatif montre que pour le pré test A la question de savoir qu’est que le rein ? 52,91% des élèves ont donné une réponse approximative en disant que le rein est un organe du corps humain. 44% des élèves ont donné une fausse réponse A la question de savoir quelles sont les fonctions du rein ? 20% des élèves ont donnés une réponse approximative en disant que le rein permet de filtrer les déchets 38% a donné une mauvaise réponse A la question de savoir qu’est que l’insuffisance rénale ? 57% des élèves ont répondu que l’insuffisance rénale est une maladie qui attaque les reins. 23% ont donné une mauvaise réponse A la question de savoir les comportements a risques 51% des élèves n’ont pas donné de réponse. Le tableau récapitulatif montre que pour le post-test A la question de savoir Qu’est que le rein ? 67% des élèves ont répondu en disant que le rein est un organe qui appartient au système urinaire qui ressemble à l’haricot. A la question de savoir quelles sont les fonctions du rein ? 59% des élèves a répondu en disant que le rein permet de filtrer les déchets du corps, d’éliminer les toxines contenu dans le corps. A la question de savoir Qu’est que l’insuffisance rénale. 61% des élèves a répondu que l’insuffisance rénale c’est lorsque le rein n’arrive plus à assurer ses fonctions. A la question de savoir quels sont les comportements à risques 70,42% des élèves ont donnés de bonnes réponses 74 CONCLUSION Ces résultats nous montrent qu’après l’exposé du spécialiste le niveau de connaissance des élèves s’est améliorer pour chaque question posée. Nous pouvons donc déduire que les résultats Cette campagne à travers les résultats a démontré le niveau bas de connaissance des adolescents de l’insuffisance rénale. Il conviendrait donc pour le service communication et relation publique du SAMU de multiplier les campagnes de ce genre dans les lycées et collèges. II- SERVICE QUALITE INTRODUCTION Dans le cadre de la relance des activités du Management du Système de la Qualité (SMQ), un responsable par intérim a été nommé par la DECISION n°0012013/MSLS/SAMU/Dir. /S-DAAF portant intérim du service qualité du SAMU le 04 juin 2013. Afin de poursuivre les activités déjà menées par ses prédécesseurs un plan d’action couvrant le dernier trimestre de l’année 2013 à été élaboré. La relance des activités du SMQ tient à l’engagement de la Direction du SAMU de satisfaire tous ses clients (internes et externe). Nous notons également l’engagement et l’acceptation du personnel au changement. Cette dernière attitude est el gage de notre succès dans cette démarche. 75 ETAT D’EXECUTION DU PLAN D’ACTION ACTIONS A MENER Responsable Sept Oct. Nov. Déc. Indicateur de processus Indicateurs de résultat Taux D’exécution Observation Présentation du plan d’action RQ Rédaction du plan d’action de sept-Déc 2013 Validation du plan d’action par la Direction et le comité de pilotage 100% Plan d’actions validé par la Direction et le comité de pilotage Finalisation de la rédaction des fiches de postes et de fonction Mise à jour de l’Audit diagnostique qualité Sensibiliser et informer le personnel RQ Elaboration des différentes fiches Mise à disposition des différentes fiches 50% 50% des fiches ont été rédigées RQ CONSULTANT Elaboration d’un questionnaire Questionnaire administré 70% La Direction et la pharmacie n’ont pas encore été auditées RQ Consultant+ - planification de la formation - Mise en œuvre de la formation -Suivi et évaluation Rapport de formation disponible 100% Tous les services sensibilisés et informés Renforcement des capacités des pilotes et copilotes RQ CONSULTANT - planification de la formation - Mise en œuvre de la formation -Suivi et évaluation Rapport de formation disponible 0% Activités non réalisée 76 3.2. ANTENNE REGIONALE DE YAMOUSSOUKRO 3.2.1 HISTORIQUE - L’antenne régionale a été créée en 1995. - Elle est fonctionnelle depuis mars 2000. - Elle a été inaugurée le 11 janvier 2007. 3.2.2 MISSIONS Développer, planifier et organiser la médecine préhospitalière, la prise en charge des Insuffisants Rénaux et des Grands Brûlés. 3.2.3 RESSOURCES HUMAINES 1- Un chef d’antenne, Médecin Il a rang de Sous-directeur d’Administration Centrale et a pour rôle la mise en œuvre des activités. 2- Deux Médecins Assistants - Un responsable de la régulation et du matériel médical. - Le second, responsable du parc auto et de l’organisation pratique des activités. 3- Cinq chauffeurs dont 02 fonctionnaires 3.2.4 RESSOURCES MATERIELES 1- Parc automobile - 02 ambulances de réanimation dont une en mauvais état. - 02 véhicule d’intervention rapide. 2- Matériel biomédical Il est fonctionnel mais en quantité insuffisante. 77 3- Le matériel de transmission - Un standard téléphonique. - Un matériel de transmission radiophonique (01 VHF de 400 mégawatts pour les communications dans la ville et une BLU pour les communications de longue portée. 3.2.5. BILAN DES ACTIVITES Il s’agit essentiellement d’activités SMUR : SOS médecin, transports médicalisés, couvertures médicales, évacuations sanitaires, secours aux accidentés de la voie publique. 78 BILAN DES ACTIVITES DE L’ANTENNE DU SAMU YAMOUSSOUKRO DU 1 er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2013 MOIS EVASAN S.O.S T.M. R. BOMBIX TOTAL 05 C .M + Mission Officielle 02 JANVIER 03 00 00 FEVRIER 02 00 00 04 01 07 MARS 04 00 02 05 00 11 AVRIL 03 00 00 04 03 10 MAI 03 00 00 03 05 11 JUIN 01 00 00 04 02 07 JUILLET 01 00 00 02 01 04 AOUT 01 00 00 06 00 07 SEPTEMBRE 04 00 00 02 02 10 OCTOBRE 02 00 00 04 00 06 NOVEMBRE 02 00 01 10 02 15 DECEMBRE 04 00 01 04 04 17 TOTAL 32 00 04 57 19 112 10 79 CONCLUSION Le Service d’Aide Médicale d’Urgente reste tributaire des ressources de l’Etat. Malgré les difficultés financières, le SAMU a pu ouvrir les antennes régionales de Bouaké et de Yamoussoukro et s’apprête à ouvrir dans de bref délai l’antenne régionale de Gagnoa. L’insuffisance en équipement doit être corrigée pour permettre au SAMU de faire face aux exigences de la médecine d’urgence. 80
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