1. No category

Portfolio
Anne Le Troter
Vidéos
L’attente, 06:31mins, vidéo, 2014
http://anneletroter.tumblr.com/post/90850477648/lattente-06-31mins-2014-c
Le sol, 03:31mins, vidéo, 2014
http://anneletroter.tumblr.com/post/90850500543/le-sol-03-34mins-2014-c
Comment ça marche l’eau de la mer, 02:13mins, 2014
http://anneletroter.tumblr.com/post/83525764076/comment-ca-marche-leau-de-la-mer-2014
Le gueuloir, 02:46mins, 2014
http://anneletroter.tumblr.com/post/83525746250/le-gueuloir-2014
Lecture à froid, vidéo HD & DV, 2015, 8mins.
https://vimeo.com/121157227
Password : Lecture à froid
Installations sonores
Lecture à froid,
installation sonore et vidéo, 2015, 20mins
https://soundcloud.com/anne-le-troter/lecture-a-froid-2015-anne-le-troter
Lecture à froid
est une installation sonore et vidéo pour 10 hautparleurs et un écran d’une durée 20 minutes, en
boucle.
Mobilier en collaboration avec Nicolas Momein
Ingénieurs son : Antoine Bellini
Graphiste : Jonathan Chambon
Certaines pièces sont issues d’improvisations vocales
et sportives faites par Antoine Bellini, Sacha Béraud,
Maud Besnard, Clémence Boinot, Lauren Huret, Lucas
Duclaux-Loras, Helène Faurebulle, Claire Michel De
Haas, Jeanne Larrouturou, Lou Masduraud, Nicolas
Momein, Johann Vacher.
Cette pièce en grande partie faites avec des musiciens
reprend leurs techniques de chauffe, d’avant
représentation, pour avoir un esprit de groupe. Ces
techniques consistaient à mimer des scènes de la
vie quotidienne à l’oral, sorte de micro-saynètes,
qu’il s’agisse d’une scène de métro, d’un apéritif
mondain,etc. Ainsi dans l’exposition Lecture à froid,
le spectateur passe au travers de multiples scènes
comme celle-ci mais aussi au travers d’un partie de
badminton, d’une répétition de musique, d’une scène
de vandalisme ou d’une scène d’improvisation orale.
Vue d’exposition
Palais de l’athénée, Salle Crosnier, 2015
Vue d’exposition
Palais de l’athénée, Salle Crosnier, 2015
Vue d’exposition
Palais de l’athénée, Salle Crosnier, 2015
Elle pense qu’il pense qu’elle pense,
installation sonore et vidéo, 2014, 26:34mins
https://vimeo.com/100044003
https://soundcloud.com/user359763335/elle-pense-quil-pense-quelle-pense
Elle pense qu’il pense qu’elle pense
est une installation sonore et vidéo pour 10 hautparleurs et un vidéo-projecteur d’une durée 26:34
minutes, en boucle. Deux espaces correspondants à
deux plateaux se partagent l’attention du spectateur
qui est tantôt du côté de l’orchestre – mélange entre
chants d’oiseaux, de pas de danseuses de flamenco,
de percussions corporelles de Jeanne Larrouturou, et
d’une vidéo dans laquelle Yumiko Hiroi (musicienne)
interprète la pièce du compositeur Mayuzumi Toshiro,
sur synthétiseur éteint – et tantôt du côté du langage.
Ce dernier s’étire et met en rapport des techniques
de chauffe de voix avec des enregistrements faits
en voiture transformée en une sorte de terrasse
sur laquelle il est possible d’improviser des textes,
d’inviter deux personnes à enregistrer devant un point
de vue commun; de donner des sortes de concerts en
branchant un enregistreur sur les enceintes d’une
voiture.
D’autres textes quant à eux sont issus d’improvisations
et jouent tantôt sur l’hésitation, l’hystérie, la reprise
de chanson1.
Ainsi le visiteur passe d’un espace à un autre guidé
tantôt par les vidéos qui s’allument ou par les rythmes
entêtants.
1
Film Aaltra, Benoît Delépine
et Gustave Kervern, 2004,
reprise de Sunny de Bobby Hebb,1966.
Vue d’exposition
Espace Quark, Genève, 2014
Vue d’exposition
Espace Quark, Genève, 2014
Vue d’exposition
Espace Quark, Genève, 2014
http://anneletroter.tumblr.com/post/83525807350/yumico-hiroi-musicienne-2014
Lelalilalair, 10:48 mins, Installation sonore pour 4 haut-parleurs.
https://soundcloud.com/anne-le-troter/expo-st
Lelalilalair
est une installation sonore pour 4 haut-parleurs,
de 10,58 minutes, réalisée en 2013. Cette pièce
– issue d’improvisations vocales, des circlessong, comptant une dizaine de participants et
consistant à créer un rythme à partir de celui de
son voisin – se propose en boucle. C’est donc par
trois improvisations musicales, interrompues par
des formes de prose liée aux textes que Lelalilalair
se compose. Les textes quant à eux reprennent
une certaine forme narrative (mais faite
d’immédiateté) mettant en marche un certain
bestiaire, bestiaire de la langue et de bruitages
au sein même d’une composition lâchée.
Vue de l’exposition, «Variations autour de motifs récurrents»
Galerie Cuba libre, Saint-Etienne, 2013
Tourne - Tourne, 10:08 mins, Installation sonore pour 6 haut-parleurs.
https://soundcloud.com/anne-le-troter/tourne-tourne-installation
Tourne- Tourne
est une installation sonore pour 6 haut-parleurs,
aux dimensions variables, de 10:08 minutes, 2013.
Trois textes, notamment J’ai bien dansé devant
l’micro, Une méga Sculpture et Tourne-Tourne sont
tous trois issus d’improvisations et jouent tantôt
sur l’hésitation, l’hystérie, la reprise de chanson1 et
une danse de micro. Ces trois variations, à propos
de la fabrication de sculptures domestique mais
aussi d’un point de vue ontologique vis à vis de cette
pièce même, s’imbriquent avec l’enregistrement
de trois mouvements de pas de flamenco répétées
en groupe lors d’un cours du soir de danse. Aussi
dans l’espace, cette pièce se scinde en 2, d’un côté
le langage et de l’autre les percussions, distinction
amenant ainsi le spectateur à une mobilité, à
tourner autour des instruments d’écoute.
1. Film Aaltra, Benoît Delépine et Gustave Kervern, 2004,
Reprise de Sunny de Bobby Hebb,1966
Vue de l’exposition
Swiss Art Awards, Basel, 2013
Vue d’exposition
Comme les taupes et sa chanson, installation sonore
pour 3 haut-parleurs, 03:17 mins, 2012
http://anneletroter.tumblr.com/post/33185383307/comme-les-taupes-et-sa-chanson-3-17-mins-2012
Comme les taupes et sa chanson
Comme les taupes et sa chanson (dans mes mains)
Vue de l’exposition de noël, Le Magasin , Grenoble
(accompagné par Dans mes mains) est une pièce
sonore de 03,17 minutes, est un texte est en
train de se faire et d’être corrigé par l’ajout, au
rythme de mes déductions logique de pensées.
Mes pensées-sons avancent, reculent pour mieux
avancer au moyen d’un battement, à la fin. Un
second accompagnement, séparé du reste de la
pièce sonore, se place en tant que témoin de mon
apprentissage, par cœur, de ce texte.
Comme les taupes et sa chanson [dans mes mains]
Enceintes, métal, terre, verre, bancs et éditions, tissu, sable, plâtre
Comme les taupes et sa chanson (dans mes mains)
Détails
La source du groin, installation sonore pour 7 haut-parleurs, 2013
http://anneletroter.tumblr.com/post/61290412118/la-source-du-groin-installation-sonore-pour-7
La source du groin
est une installation sonore pour 7 haut-parleurs,
aux dimensions variables, de 08:29 minutes en
collaboration avec Laurence Le Troter (2° voix) et
Jeanne Larrouturou (percussions corporelles).
Cette pièce est à propos des espace privée mobile
dans l’espace public, la voiture, engin permettant de
donner des sortes de concerts sauvage en branchant
un enregistreur sur ses enceintes.
Vue d’exposition
Galerie Saks, Genève, 2013
Enceintes automobiles, plages arrière, tréteaux en acier, bois, tissu
Vue d’exposition
Galerie Saks, Genève, 2013
Extrait de partition
Vue d’exposition
Galerie Saks, Genève, 2013
Lecture à froid, Installation sonore 2015
https://soundcloud.com/user359763335/comment-vas-tu
Lecture à froid
Vue Galerie Saks, Genève, 2015
est une table sonore fait pour jouer au poker
sous de nouvelles règles imposées par la
translucidité des matériaux et par le miroir
incrusté.
La pièce sous casque Comment vas-tu ? s’inscrit,
dans cet environnement, entre cartomancie,
fioritures de cartes et biographique. Il s’agit
bien d’une divination de l’envers, tempo
donné par l’enregistrement et sa conjugaison
au passé.
Vue Galerie Saks, Genève, 2015
Fifi Riri Loulou, Pièce sonore, 02:17 mins, 2011
/Lulu/riri/fifi/ Pièce sonore, 01:46 mins, 2013
Mes fruits phonétiques en liens.
En 1 > http://anneletroter.tumblr.com/post/32257087172/fifi-riri-loulou-02-16-mins-2011
En 2 > http://anneletroter.tumblr.com/post/39923822126/lulu-i-i-fifi-partition-2013
En 3 > http://anneletroter.tumblr.com/post/40181267068/lulu-i-i-fifi-01-48-mins-2013-en-lien-avec
/Lulu/riri/fifi
1 page, 841 x 1189 mm
est la partition d’un
enregistrement sonore, tiré
d’un autre Fifi Riri Loulou,
lui-même inspiré de Filliou :
«Quoi que tu penses penses
autre chose, quoi que tu fasses,
fais autre chose».
Fifi, Riri, Loulou, 02:17 mins, 2011
Vue de l’exposition L’anniversaire de l’art,
MAMCO, Genève, 2013
Installations sonore et vidéo
Lecture à froid, vidéo HD, 8mins, 2015
https://vimeo.com/121157227
Password : Lecture à froid
Lecture à froid
est une installation sonore et vidéo de 8
minutes, en boucle reprenant les même
spécificités de cadrage que les tournois de
poker visible sur le web. En effet, ces tables
de jeu, possédant des caméras incrustées
dans leurs rebords, permettent aux joueurs
présent de montrer leurs cartes à l’écran et
placent ainsi le speculateur et parieur devant
en regardeur omniscient .
Lecture à froid est issu d’un apprentissage des
fioritures de cartes couramment utilisées par
les magiciens et croupiers qui ici se retrouve
confronter à la cartomancie.
La pièce sous casque Comment vas-tu ? se
place en tant que «cut off» (l’avant-dernier à
parler au poker) de cette pièce. Il s’agit bien
d’une divination de l’envers, tempo donné
par l’enregistrement et sa conjugaison au
passé.
Plaque plexiglass, trétaux en acier, enceinte passive, écouteur audio, miroir, vidéo-projecteur et lecteur DVD.
Exposition Formules, 2015
Gommage au sucre,
Installation sonore et vidéos, 09:31 mins, 2014
https://soundcloud.com/user359763335/gommage-au-sucre-2014
Gommage au Sucre
Contributions :
Maud Besnard, Clémence Boinot,
Lucas Duclaux-Loras, Helène
Faurebulle, Jeanne Larrouturou
(percussions corporelles), Claire
Michel De Haas, Johann Vacher
ainsi que d’enregistrements
réalisés avec Romain Abert, Anne
Kolmhuber, Marion Lagrange,
Laurence Le Troter, Arnaud Nicolas,
Pascal Rivière.
Certaines des vidéos utilisées sont
extraites de You Tube, à savoir
. Musique avec deux stylos, alan1er,
2011
. Rythme sympa avec gobelet,
TheKillersX33, 2013
. Tripnotic, Neventual, 2009.
Vue d’exposition o.T. Raum für aktuelle kunst, Luzern
2014.
Texte lié à l’exposition Gommage au sucre, 2014.
On est prêt, Momo, Momo, «allo», «allo», allez, on y va, à
mondain, on marche comme si tu étais dans un apéritif
trois... à trois, alors le truc c’est euuuh, alors le truc c’est
mondain, on croise les regards, percevoir que, d’un coup,
euuuuh. Alors le truc c’est euuuuh... rires, vous m’entendez
on passe dans un apéritif mondain, tous le monde dans la
en régie, son truc c’est par syllabe que ça se découpe, ce
même pièce, là, entre nous, sinon on marche pour soi, on
n’est pas par mot, en fait applaudissements et jingle, vous
peut faire quoi d’autre, on peut faire, on peut faire dans
voulez continuer, on peut faire autre chose, on peut faire
une gare, donc plein de monde, on est serré, à la sortie du
autre chose, des percussions corporelles, des percussions
métro, à la sortie du métro, donc on est tous, faut qu’en
corporelles puis le brouhaha d’un bébé qui pleure, on
fait, un esprit de groupe, tout d’un coup faut qu’..., on peut
recommence, allez on recommence, je te tape quand tu
se toucher, ça dépend de la situation, le dîné mondain,
parles, va mettre la gosse dans la bagnole, on avait un
quand le regard se croise entre deux personnes, elles
bon rythme avec le gong, faut pas sauter une ligne, non,
peuvent s’arrêter, prendre en considération les autres
ça doit être l’heure de manger, ah, bah, fais la manger,
en faisant semblant de pas les voir, c’est compliqué,
non, non, non, là, oh, t’es dans l’herbe. Un... deux... trois,
pour l’instant, on marche pour soi, on marche pour soi,
quelqu’un fait une émotion, on le fait dans le corps puis
chantonne, donc le métro une heure de pointe... bruits de
aux instruments, tu vois, nous, on a le droit de taper, oui,
pas, cohue, rires, brouaha, bon et puis il y a les arrêts, dans
voilà gentiment avec attention, on s’échauffe, on s’échauffe
la métro, «bip», ne tiens pas ta barre, c’est mon sac à dos,
avant, si vous voulez, pour nos corps, pour ça, yeah, un
un arrêt violent, on n’était pas connecté, elle a proposé un
truc pour l’énergie, pour l’énergie, ah oui, on peut faire les
arrêt violent, on n’a pas suivi, oui c’est vrai, si quelqu’un est
scènes, les scènes, les scènes, on marche, chacun pour soi
en train de s’arrêter, une cohérence, on remarche pour soi.
et après on imagine une scène, par exemple un apéritif
On peut faire la randonnée en montagne, une autre
marche, ah, oui, oui, on peut faire ça, rires, souffles, pas
autre truc, l’extase, il y a une salle, la fatigue, l’hésitation,
lourds, «Ohé, ohé, ohé... » éboulement vocal, rires. Tu
oui, on n’a pas fait l’hésitation, la joie, la joie genre excitée
as une autre idée, on y va, on fait un truc, on propose un
ou la joie, faut trouver une histoire, tu as gagné, tu ne t’y
texte, on le met dans le corps, quand quelqu’un a envie
attendais pas, voilà, on est chez nous, on vient d’ouvrir la
dit aller, il prend son truc, donc l’idée, le but du jeu s’était
lettre, ouvrir l’enveloppe, reçu, donc incroyable, tu te disais
d’improviser sur une atmosphère, une histoire, on invente
que ça ne marcherais pas, d’abord tu n’y crois pas, tu relis,
une histoire caractérisée par une atmosphère, une émotion
tu relis, rires, tu vérifies, j’ai relu, tu te rends compte, c’est
précise, ce n’est pas une histoire où il se passe quelque
vraiment toi, partir, tu ne réalises pas, vous écoutez, je
chose, c’est une histoire où il y a un état, ensuite on le met
raconte, on a eu, au début tu te dis, oui d’accord, ça y est,
dans le corps, on l’a vit et quand il y en a un, il joue. Chacun
c’est bon, mais qu’est-ce que ça veut dire, petit à petit,
son tour, une sorte d’improvisation verbale, avec nos
l’émotion, comprendre ce que ça veut dire, on l’a, un jour,
instruments, voilà, tous la même phrase, alors est-ce qu’on
je prends mon courrier et là une lettre, voilà et je vois,
a une proposition, je ne pense à rien, je n’y arrive pas, je
donc, ah oui c’est vrai, bon, alors inspiration profonde, pas
ne sais pas, je suis arrivé à 9h30 ce matin, d’habitude il y
possible, ah, non mais c’est ça, alors montée d’émotion à
a tous le temps des salles, il n’y en avait pas, je ne pouvais
l’intérieur qui fait que mon cœur, mon cœur hyper rapide,
pas travailler, je ne peux rien faire, je suis sur le canapé,
c’est ça, c’est ça alors je ris, exclamation, je rigole, hein,
la journée pourrie, là, c’est le matin, je suis déjà énervé,
ce n’est pas possible, chacun notre tour, là, c’est ça,
ça joue autour de moi, j’entends, tu te demandes, je rentre
prise d’instruments, de paroles, claquements des doigts,
chez moi, je reste, les partitions, les partitions, je n’ai envie
des mains, pas énergiques, rires, violon, souffles, flûte,
de rien, tu t’assois, tu ne sais pas quoi faire. Faut trouver un
percussions, coup de téléphone, annonce du succès, piano.
Performances
Claire, Anne, Laurence, théâtre et pièce sonore, 05:30 mins, 2012
http://anneletroter.tumblr.com/post/32123012442/claire-anne-laurence-est-une-piece-de-theatre
http://anneletroter.tumblr.com/post/33105670379/claire-anne-laurence-5-03-mins-2011
Claire, Anne, Laurence, 4,12 mins, 2011
est un enregistrement sonore mettant
en jeu la voix de trois personnages
féminins interprétant une pièce de
théâtre. Ce travail s’inclut autour d’Une
exposition à être lue - Une chorégraphie
polyphonique, Mathieu Copeland,
LiveInYourHead, Genève, 2011.
Claire, Anne Laurence est une pièce de
théâtre tragi-comique, en cinq scènes
(Qui peut le plus peut le moins, La pièce
du boucher, La place à table, Kif-Kif carré
sous les oreilles, L’origine), mettant en
jeu le code de langage de trois soeurs;
entre elles. Qui est qui par rapport à qui
dans cet arbre généalogique où le «je»
n’existe pas. La pièce se donne à lire
sous la forme d’une partition musicale.
Collaboration Dimitri Jeannottat
(Designer graphique).
Claire, Anne, Laurence, Théâtre, 2012
Lecture à LiveInYourHead, Genève
Une exposition à être lue - Une polyphonie chorégraphique,
Mathieu Copeland, 2011
L’encyclopédie de la matière - Lecture/Performance
https://vimeo.com/74563638
L’Encyclopédie de la matière, lecture-performance,
18 minutes, 2013
Je tente de comprendre la transformation du
métal, du textile, du plastique, du verre... par
déduction logique de pensée. L’écriture de ce
livre m’a amené à produire des performances,
des enregistrements oraux, des captations
vidéos, résultats d’expérimentations avec le verre
par exemple, pour revenir ensuite à l’écriture de
ce livre.
Ce livre en performance n’est jamais lu de
manière linéaire mais bien davantage comme
il a été écrit, c’est-à-dire sous la forme de blocs
intercalables, amplifiables, modifiables.
L’Encyclopédie de la matière
Galerie Piano Nobile
L’encyclopédie de la matière,
4 éléments, 160 pages, 148 x 210 mm
À paraître aux Éditions Héros-Limite, Genève
L’encyclopédie de la matière a été le scénario d’un travail
plus vaste de déductions logiques de pensées s’axant
autour d’enregistrements sonores, issus d’improvisations,
liés, ou non, à des performances. Des exercices spontanés
et réguliers de culture générale collective m’ont permis
de dégripper l’instinct des méninges pour me rendre vers
elle, la matière – la matière sonore, en vidéo, en sculpture,
pour revenir ensuite au texte.
L’encyclopédie de la matière, Héros Limite, 2012,
quatrième de couverture.
Je suis tranquillement assise sur une pierre au
milieu d’une digue artificielle. La digue sous moi,
des pierres taillées puis exportées. Exportées
des carrières, importées ici par voie fluviale ou
terrestre, pour faire d’elles mon assise artificielle
d’aujourd’hui. Suis-je plutôt assise sur une pierre en
bloc ou bien sur une somme de grains collés entre
eux grâce au sel marin poisseux ? En outre quand
je m’assois, est-ce que je taille dans la montagne ou
est-ce que j’ajoute en collant les grains dans l’air ? Si
les grains se collent pour faire d’eux une pierre alors
ils sont de Véritable Grains Agglomérés, une marque
déposée en somme. Pourtant une pierre reste encore
un morceau de montagne, un morceau de croûte
terrestre semblable aux croûtes sur ma peau, que je
suis en train d’arracher, au soleil. Le corps est fait
comme ça, de bosse et de creux. Mon doigt et ma
voix me signalent, quand je les traîne sur ma peau, si
je suis dans un creux ou sur une bosse. Mon corps,
cette usine, fabrique donc de petits cailloux ou de
Véritables Grains Agglomérés collés à ma peau. Mes
V.G.A. à moi me servent principalement de bouchon.
Mon assise de pierre, en forme de fragment de digue
est également un bouchon et c’est bien là la fonction
d’une digue, d’être un bouchon à la mer. S’il venait
à être arraché, comme une croûte sur la peau, c’est
bien la mer, les océans qui jailliraient. Alors par
précaution, on a fabriqué une digue artificielle, sous
moi. Mais une digue c’est avant tout un obstacle à la
mer - comme si la mer était en réalité un cheval de
compétition - sur lequel j’ai parié pour écrire. Parfois
l’océan déborde de sa cuvette, et il n’y peut rien
puisque ce sont les vagues qui poussent derrière.
Alors comment faire quand une foule de pensées est
prise de panique ? Il faut y aller par la déduction
logique de pensée. Des exercices spontanés, réguliers
de culture générale collective, m’ont permis de
dégripper l’instinct des méninges pour me rendre
vers elle, la matière.
L’encyclopédie de la matière
Extrait page 36.
N’as-tu jamais pensé à l’air qui se frotte à toi ? C’est indécent,
certes, mais obligatoire. L’air n’est ni masculin ni féminin. Je
ne parle pas du substantif masculin d’un «air», mais bien de sa
matière, puisque l’air que je suis en train d’avaler n’a pas encore
de genre. On dit une aire d’autoroute, comme un bol d’air frais
après le grand chassé-croisé des vacances. Expression tout à fait
étrange puisque marquant le besoin d’un réceptacle pour le/lala/le (ou lea, le genre de on) quantifier cet/cette air(e), comme
l’eau. Et d’ailleurs, lorsque je plonge dans une piscine aux bords
bien délimités, sous l’eau, je pense à la masse me serrant de tous
côtés et dans laquelle j’expulse de l’air, tout doucement, par mes
narines, pour éviter de boire la tasse. Bref, l’air a-t-il/elle-elle/il (ou
ille l’autre genre de on) besoin de passer par un corps sexué pour
avoir un article qui compte ? L’air que j’expire est-elle féminine
puisque j’ai un sexe féminin ? Si tel est le cas, comment cela se
passe-t-il lorsque MON air en rencontre un autre ? C’est alors que
j’aperçois le système de reproduction de l’oxygène tandis que je
continue d’augmenter momentanément le volume de la piscine,
en soufflant dedans. Sous l’eau, les genres des bulles (et surtout
celles que j’expulse) s’aperçoivent les unes les autres pendant le
temps de leur remontée. Elles se fascinent si bien qu’elles sont
alors surprises par la surface. Les bulles éclatent sans s’en rendre
compte, propulsant ainsi les gaz sexués, qu’elles possédaient, audessus des baigneurs de la piscine couverte, victimes d’une microeuphorie. A la manière de ces poissons lâchant leur semence au
gré des courants, la vapeur se reproduit. Je me précipite alors et la
gobe, avide d’extase. L’air échappé, quant à lui, monte au plafond,
fait une pirouette et souffle derrière moi maintenant, entraîné par
le cycle de l’air des espaces clos. Il forme une MONSTRE vague
pour m’ensevelir la tête sous l’eau, encore.
L’encyclopédie de la matière, performance
Performance - Garnissage
L’encyclopédie de la matière,
Publié aux Éditions Héros-Limite, 2013
Éditions
Faun
La cage des appelants
Editions Clinamen
Editions Clinamen
http://www.editions-clinamen.com/
FloppyPoppyWidy MATTER est un projet
d’édition conceptuel, pluridisciplinaire et
évolutif.
Hors des champs prédéfinis, une pensée
singulière se crée dans les noeuds;
FloppyPoppyWidy MATTER tente de suivre
ces lignes de pensées. En interrogeant la
multitude et la proximité, la combinaison ou
le hasard, le projet provoque des rencontres
pour permettre des liens conceptuels
nouveaux. Les connexions d’idées se font hors
contrôle, chaque fois différentes, soumises
à la seule imagination du lecteur. Sorte de
Zettelkasten revisité qui fait entrer le lecteur
dans le processus d’écriture.
C’est aussi créer un panorama. Mélanger
les auteurs, les artistes, les philosophes,
les chercheurs et les scientifiques - dans
un format donné - pour faire état de la
pensée ici et maintenant. Tenter de montrer
une réalité, de faire une collection d’idées
révélatrices d’un monde. Au fil du temps,
les contributions augmentent et le projet
se propage. Aucun thème, style ou genre
imposé; le choix de ces questions par l’auteur
est aussi révélateur de ce qui nous intéresse.
Territoires
35 pages, 78 x 105 mm
Territoires, 10 exemplaires à compte d’auteur, 2011
35 pages, 78 x 105 mm
Extrait des pages 61 à 67
Tortilla
Divinas Palabras
148 x 210 mm
Divinas Palabras,
est une série de carnet de note tirée du
design de Miquelrius, papeterie espagnol
ayant arrêté la production de cette ligne.
Il s’agit donc bien de prototypes, de
maquettes, proposée à Miquelrius, dans
le but de relancer cette ligne graphique
au format A5, d’une dizaine de pages
contenant en son centre une marque,
un affect (Tenderness, Spirituality, Love,
Change, Bravery, Enthusiasm, Discovery,
Joy). Ces carnets sont proposés à l’envoi,
à la correspondance, prônant ainsi une
forme d’auto édition.
Vue d’exposition et points de vente
Espace Quark, Genève, 2014
Association Picto, 2014
Vue d’exposition et points de vente
Espace Quark, Genève, 2014
Association Picto, 2014
Anne Le Troter
Istituto Svizzero di Roma
Villa Maraini
Via Ludovisi 48 - 00187 Roma (it)
et/ou
Le Laizin
42110 Saint Barthélémy-Lestra
0033 6 64 63 72 68
0039 3472837315
Née le 29 octobre 1985
[email protected]
http://anneletroter.tumblr.com/
Expositions personnelles
2014
2015
– Elle pense qu’il pense qu’elle pense, Espace Quark, Genève
–Lecture à froid, Espace Crosnier, Genève
Expositions collectives
2016
2015
– one gee in fog, Genève (CH)
– Formules, Saint-Etienne, (FR)
– Reverse, Villa Bernasconi, Genève (CH)
– Art en plein air, Motiers (CH)
– Diversi Muri - un omaggio a N.O.F.4, Istituto Svizzero di Roma (IT)
– Histories hidden in plain sight, Cinema Palazzo, Roma (IT)
– Bourse déliées, Genève (CH)
– Les mots de passes de l’Art, Attrape-Couleur, Lyon
2014
– o.T. Raum für aktuelle Kunst, Lucerne (CH)
– Triennal d’art contemporain, Fully (CH)
2013
– Roundabout, Galerie Annex 14, Zürich (CH)
– Pas de deux, Galerie SAKS, Genève (CH)
– Variations autour de motifs récurrents, Saint-Etienne
– Swiss Art Awards 2013, Bâle (CH)
– Le pas funanbule, Galerie Piano Nobile, Genève.
– L’anniversaire de l’art, Musée d’Art Moderne et Contemporain
& Espace 2 Radio, Genève
2012
– Exposition de noël, Le Magasin, Grenoble
– The Heap, New Heads fondation BNP Parisbas Art Awards,
LiveInYourHead, Genève
– Enseigner comme un adolescent, Forde, Genève
2011
– Troisième édition, Galerie Ex-Corpus, Genève.
– Le slurm, Marc-Olivier Walher, Christophe Kihm,
LiveInYourHead, Genève.
– Une exposition à être lue, Volume 2, Mathieu Copeland,
LiveInYourHead,Genève.
Radios
2015 ]
2014
– Contribution & invitation Radio Tramontana, Rome (IT)
– Contribution la grande bouffe @ Radio Picnic!
Laptopradio, Berlin
– Contribution Annexie, Radio éphémère
Genève, Suisse.
Publications
2014
– Comment vas-tu ?, Editions Clinamen
– La cage des appelants, Editions Clinamen
– Faun, Editions Clinamen
2013
– L’encyclopédie de la matière, chez Héros-Limite, Genève
44 pages, 140x215 mm
2012
– Claire, Anne, Laurence, Théâtre, Hard-copy, Genève
68 pages, 140x200 mm
– Faun, Publication Chardon chez SSB, Genève
1 page, 297x420 mm.
2011
– Une exposition à être lue, Volume 2, Mathieu Copeland,
LiveInYourHead, Genève, 112 pages, 150 x 220 mm.
Lectures
2014
2013
– Colloque Les Gestes de l’art, Lecture-conférence, Université de Genève.
– Voix off, Lecture de la Chambre d’échos 5, MAMCO Genève,
14 mai 2013.
– Écrits d’artistes, éditions Art & Fiction et Héros Limite, salon du livre,
Genève, 4 mai 2013.
Performances
2015
2014
– Contribution Performance Prolétariat, Istituto Svizzero di Roma (IT)
– L’encyclopédie de la matière VOLUME II, Villa Bernasconi, Genève.
En collaboration avec Claire Michel De Haas et Yumiko Hiroi.
2013
– La Constellation d’Orion, Collaboration Claire Michel De Haas
(chanteuse lyrique) Chapelle Le Corbusier, Firminy, France.
– L’encyclopédie de la matière, Centre International de Poésie à Marseille,
dans le cadre de la collection Court Lettrages, Héros Limite.
– L’encyclopédie de la matière, Musée d’Art Moderne Saint Etienne,
France.
– Puis je fixe la brosse sur l’aspirateur et je brosse tous les livres,
Lectures-performances, collection Court-lettrage,
Édition Héros Limite & HEAD, Piano Nobile, Genève, 16 mai 2013.
2012
– L’encyclopédie de la matière, Livre audio, HEAD, Genève.
– J’ai toujours aimé, Vidéo-langage, HEAD, Genève.
Études
2012
– Master of Arts HES-SO orientation Work.Master,
HEAD, Genève, Suisse.
2010
– Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique,
ESAD Saint-Etienne.
Résidences
– Résidence PICTO, Genève, 2014.
– Studio Roma, Institut Suisse de Rome, 2014/15.
Prix/ Bourses
– Prix Liechti
– Prix Hirsel
– Prix fédéral d’art, Swiss Art Awards
– Prix Quark, fondation Abdhallah Chatila
– Bourse déliées - Fond Cantonale d’Art Contemporain
Textes
–http://www.isalinevuille.com/index.php/textes/anne-le-troter--rollercoaster-screams/
–http://www.kunstbulletin.ch/eingang_besucher/dsp_frame.
cfm?token_session_id=1504011505193CL&token_session_benutzer_
id=anonymous&a=140201141000G2Q-13&p=&i=&e=&abo=&shop=&a
nzeigen=
–http://studioroma.istitutosvizzero.it/en/anne-le-troter/