Dans le cadre du chapitre « Energie et travail », nous avons vu qu

TRANSFERTS D’ENERGIE ENTRE SYSTEMES MACROSCOPIQUES
Dans le cadre du chapitre « Energie et travail », nous avons vu qu’en apportant de l’énergie à un système
sous forme de travail, une action mécanique pouvait modifier sa vitesse ou sa position, autrement dit avoir
un EFFET MACROSCOPIQUE sur le mouvement d’ensemble du système.
En réalité, une action mécanique peut aussi agir à l’échelle microscopique. Pour rendre compte des effets
microscopiques d’une force sur un système, une nouvelle grandeur, appelée ENERGIE INTERNE U, est
définie.
I – QU’EST-CE QUE L’ENERGIE INTERNE D’UN SYSTEME ?
(a) DESCRIPTION MICROSCOPIQUE DE LA MATIERE AU SEIN DU SYSTEME D’ETUDE
(a)
A l’état solide, les atomes ou molécules sont liés entre eux par des liaisons plus ou moins fortes, qui
limitent fortement leurs déplacements les uns par rapport aux autres. Les seuls mouvements
autorisés sont des mouvements de vibration dans les directions verticales et horizontales.
(b)
A l’état liquide, la matière est moins condensée. Les atomes ou molécules sont toujours liées les unes
aux autres par des liaisons chimiques. Mais ces liaisons étant des liaisons hydrogène ou de Van der
Waals, c'est-à-dire des liaisons de faible énergie, elles permettent aux atomes et molécules de se
mouvoir plus librement les uns par rapport aux autres.
(c) A l’état gazeux, les atomes ou molécules ne sont plus liés les uns aux autres et peuvent évoluer
librement indépendamment les uns des autres.
(b) ENERGIE CINETIQUE MICROSCOPIQUE.
Les molécules et atomes constituant un système, de température T, sont en perpétuel mouvement. Plus la
température T du système est élevé, plus les atomes ou molécules les constituant sont agitées. On parle
d’AGITATION THERMIQUE.
Il est donc possible de définir, pour chaque particule du système, une ENERGIE CINETIQUE
MICROSCOPIQUE.
Une façon d’évaluer l’énergie cinétique microscopique d’un système consiste à en mesurer sa
TEMPERATURE.
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,
= ×
×
=
×
Où
est une constante, appelée
constante de
Particule
Boltzmann
× ̅ ² par particule
:
(c) ENERGIE POTENTIELLES MICROSCOPIQUES.
T1 > T2
3. ENERGIE POTENTIELLE MICROSCOPIQUE.
a. ETUDE DUR UN EXEMPLE
Changement d’état
s’opérant à
température et
pression constante
Etat liquide
Etat gazeux
Quand l'eau bout, c'est à dire passe de l'état liquide à l'état gazeux, des liaisons hydrogène et de Van der
Waals sont brisées.
La rupture de ces liaisons se traduit :
•
à l'échelle microscopique, par l'éloignement des molécules d'eau les unes par rapport aux autres
et à une modification des interactions électrostatiques entres les molécules.
•
à l'échelle macroscopique, par un phénomène de dilatation, c'est à dire par une augmentation de
volume du système.
Cette augmentation de la distance moyenne intermoléculaire ne peut être attribuée à une variation d'énergie
cinétique dans la mesure où le changement d'état se fait à température constante. Il est donc nécessaire de
définir une autre forme d'énergie microscopique : l'énergie potentielle microscopique.
VARIATION DES DISTANCES ENTRE LES PARTICULES
CHANGEMENT D’ETAT
VARIATION D’ENERGIE POTENTIELLE DE NATURE ELECTROSTATIQUE
b. CONCLUSION
A chaque particule d’un système est associée une énergie potentielle microscopique, correspondant à
l’énergie emmagasinée par une particule du fait de ses interactions électrostatiques et fortes avec les autres
particules du système.
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Une variation de l’énergie potentielle microscopique se traduit par :
 Une variation de la distance moyenne entre les molécules à l’échelle microscopique
 Une variation de volume du système à l’échelle macroscopique.
4. ENERGIE INTERNE D’UN SYSTEME
DEFINITION
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5. ENERGIE TOTALE D’UN SYSTEME
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II – BILAN D’ENERGIE
(a) QUELS SONT LES PHENOMENES A L’ORIGINE DE LA VARIATION DE L’ENERGIE INTERNE D’UN SYSTEME ?
a. ETUDE SUR DES EXEMPLES
Milieu
extérieu
Travail de la
force de
frottement
Milieu
extérieu
Météorite
Transfert
thermique par
rayonnement
sculpture
L’énergie apportée par le force de frottement au système Le rayonnement solaire apporte l’énergie nécessaire au
contribue à échauffer la météorite, c'est-à-dire à système pour le faire fondre, et donc pour modifier son
augmenter l’énergie cinétique microscopique et donc à énergie potentielle microscopique et faire varier son
faire varier l’énergie interne du système
énergie interne.
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La force pressante exercée par un opérateur sur le piston d’une seringue remplie de gaz provoque :

Une diminution du volume gazeux, correspondant à l’échelle microscopique, à un rapprochement des
molécules et donc à une variation de l’énergie potentielle d’interaction intermolécyulaire

et une augmentation de la température du gaz, correspondant à l’échelle micrsocopique à une augmentation
de l’énergie cinétique microscopique.
Cette variation de l’énergie interne résulte alors de l’interaction entre le gaz et l’opérateur qui a fourni un travail
correspondant au travail de la force pressante.
Milieu
extérieu
Travail de la
force pressante
Gaz contenu dans le
piston
CONCLUSION :
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(b) PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
a. ENONCE DU PRINCIPE
Comme vus dans le précédent chapitre, la variation de l’énergie mécanique résulte également du travail des forces non
conservatives. Ainsi :
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Remarque : En règle générale, dans les exercices, la variation d’énergie mécanique est nulle, dans la mesure où le
système est, dans la plupart des cas, immobile
b. CONVENTION DE SIGNE
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é é
SYSTEME
é é
En distinguant travail et chaleur cédés ou fournis, le premier principe de la thermodynamique s’écrit :
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ETUDE SUR UN EXEMPLE – LE MOTEUR
Dans le cas d’un moteur de voiture, la combustion de l’essence fournit au
moteur l’énergie nécessaire pour entraîner les pistons qui produiront à leur
tour l’énergie nécessaire pour faire tourner les roues de la voiture sous
forme de travail. A ce travail fourni, s’ajoutent en règle générale des pertes
sous forme de chaleur liées aux frottements des différentes pièces
mécaniques
MOTEUR
(c) CAS PARTICULIERS
a. CAS DES SYSTEMES AU REPOS OU DONT L’ENERGIE MECANIQUE RESTE CONSTANTE
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b. CAS DES SYSTEMES SUBISSANT UNE TRANSFORMATION CYCLIQUE
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Mise en application
Q1 – Identifier les transferts thermiques sous forme de travail et de chaleur, ainsi que les systèmes avec
lesquels le fluide frigorigène échange de l’énergie. Constituer un digramme résumant ces échanges d’énergie
entre le fluide frigorigène et l’extérieur.
Q2 – Traduire la conservation de l’énergie interne du fluide en régime permanent.
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(d) VARIATION DE L’ENERGIE INTERNE DANS LE CAS D’UN SYSTEME CONDENSE (SOLIDE OU LIQUIDE)
N’ECHANGEANT DE L’ENERGIE QUE PAR TRANSFERT THERMIQUE.
a. EXPRESSION DE LA VARIATION D’ENERGIE INTERNE
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Remarque 1 : Cette relation suppose négligeable les variations de volume du solide ou du liquide avec la
température.
Remarque 2 : Cette relation est également valable pour un gaz dans le cas où le système ne subit aucune
variation de volume
Remarque 3 : Conversion Kelvin/degré Celsius
T en Kelvin =  en ° celsius + 273,15
Remarque 4 - La capacité calorifique massique correspond à l’énergie qu’il faut fournir à 1 kg de
solide ou de liquide pour faire varier sa température de 1 Kelvin (ou 1 °C)
b. MISE EN APPLICATION
Un volume V1 = 50,0 mL d'eau à 15°C et un autre V2 = 75 mL d'eau à 95 °C sont introduits dans un
calorimètre. Au bout d'un certain temps, le système, constitué des deux volumes d'eau, atteigne un équilibre
thermique.
Q1 - Exprimer les variations interne de chacun des deux sous-systèmes.
Q2 - Que peut-on dire de la variation interne du système ?
Q3 - En déduire la température finale de l'eau.
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III – TRANSFERTS D’ENERGIE THERMIQUE
Nous venons de voir qu’une partie de la variation de l’énergie interne d’un système provient de transferts thermiques.
Le but de cette partie est de comprendre quand et comment s’effectuent ses transferts thermiques.
1. A QUELLE CONDITION S’OPERE UN TRANSFERT THERMIQUE ?
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ILLUSTRATION DU PROCESSUS
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En retirant la paroi isolante, les particules situées dans la zone la plus chaude ont communiqué leur agitation
thermique aux particules situées dans la zone la plus froide : Il y a eu transfert d’énergie des particules de la
zone chaude vers les particules de la zone froide : les particules chaudes ont perdu un peu de leur énergie
thermique qu’elles ont communiquée aux particules froides pour que s’établisse un nouvel équilibre
thermique.
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2. LES DIFFERENTS MODES DE TRANSFERTS THERMIQUES
Il existe trois modes de transfert thermique :
a. LE TRANSFERT THERMIQUE PAR RAYONNEMENT
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PROPRIETE DU RAYONNEMENT :
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b. LE TRANSFERT THERMIQUE PAR CONVECTION
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PROPRIETES DU TRANSFERT THERMIQUE PAR CONVeCTION
(a) …………………………………………………………………………………………………………
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(b) …………………………………………………………………………………………………………
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(c) …………………………………………………………………………………………………………
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Interprétation microscopique.
Pour comprendre le processus de transport d’énergie au cours du
transfert thermique par convection, prenons l’exemple d’une
casserole d’eau mise à chauffer sur une plaque.
Les particules de fluide situées dans la zone la plus chaude (c'est-àdire au plus près de la source de chaleur) ont une masse volumique
plus faible que les particules plus froides, de sorte qu’elles s’élèvent et laissent la place aux particules initialement
situées dans la zone froide. En s’élevant, elles cèdent de l’énergie au milieu extérieur et voient leur température
diminuée de sorte qu’elles finissent par redescendre à leur tour. Au contraire, les particules froides qui sont descendus
au voisinage de la source de chaleur voient leur température augmenter, de sorte qu’elles deviennent plus légères et
finissent par remonter vers la zone la plus froide. Il en résulte un déplacement collectif des particules de fluide de
haut en bas, puis de bas en haut permettant une homogénéisation de la température au sein de la casserole.
c. LE TRANSFERT THERMIQUE PAR CONDUCTION
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PROPRIETES DU TRANSFERT THERMIQUE PAR CONDUCTION
(a) …………………………………………………………………………………………………………
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(b) …………………………………………………………………………………………………………
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Interprétation microscopique.
Pour comprendre le processus de transport d’énergie au cours du transfert thermique par conduction, prenons
l’exemple de la propagation de la chaleur le long d’une barre métallique dont une des extrémités est placée au dessus
de la flamme d’une bougie.
Les molécules situées au voisinage d’une source chaude, sont davantage agitées. Elles communiquent leur agitation
thermique, tout en restant globalement sur place, aux molécules situées à leur voisinage, qui mettent à leur tour en
mouvement les particules directement en contact avec elles.
3.
ETUDE DU TRANSFERT THERMIQUE PAR CONDUCTION TRANSFERT THERMIQUE A TRAVERS UNE PAROI.
En vue d’effectuer des bilans d’énergie au sein de l’habitat,
intéressons-nous aux transferts thermiques s’opérant à travers
une paroi.
Pour quantifier les pertes d’énergie s’opérant au niveau d’une
cloison ou d’une fenêtre ou apprécier les qualités d’isolation d’un
matériau, une nouvelle grandeur est introduite : le flux
thermique.
A. NOTION DE FLUX THERMIQUE
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EXEMPLE :
Le mur de la figure page 12 laisse passer en une heure une énergie thermique de 1,73 × 10
.
Calcul du flux thermique correspondant.
B. NOTION DE RESISTANCE THERMIQUE
Lorsque les températures T1 et T2 de part et d’autre de la paroi sont constantes (avec T1 > T2), il est
possible de définir, pour le matériau constituant la paroi, une résistance thermique
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C. CONDUCTIVITE THERMIQUE D’UN MATERIAU
Tous les matériaux ne conduisant pas la chaleur de la même façon,
est définie, pour chaque matériau, une conductivité thermique,
notée l et exprimée en
.
.
Plus la conductivité thermique du matériau est élevée, plus le
matériau est capable de conduire la chaleur.
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D. LIEN ENTRE CONDUCTIVITE THERMIQUE ET RESISTANCE THERMIQUE
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CONSEQUENCE
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E. CAS D’UNE ASSOCIATION DE PAROIS EN SERIE
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F. ETUDE SUR UN EXEMPLE
La culture des germes biologiques en recherche biomédicale nécessite
des chambres d'incubation parfaitement thermostatées.
Dans un laboratoire de recherche, une première chambre doit être
maintenue à 20 °C et une deuxième chambre à - 5 °C.
Pour une isolation optimale du mur mitoyen entre les deux chambres,
la structure en béton du mur de 40 cm d'épaisseur est renforcée en
ajoutant différentes couches de matériaux: 1,0 cm de plâtre cartonné
+ 5,0 cm de polystyrène expansé + 1,5 cm d'enduit projeté.
Q1 - En l'absence d'isolation, calculer la résistance thermique du mur
Q2 - En déduire le flux thermique du mur en l'absence d'isolation
Q3 - Calculer la résistance totale du mur isolé.
Q4 - En déduire la valeur du flux thermique après isolation. Conclure
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