1 - Université d`Alger

."
."
"
"Le désert sans détour""
"
"En attendant Godot" "
2010 2009
1
"
"
."
."
"
"Le désert sans détour""
"
"En attendant Godot" "
2010 2009
2
"
"
."
."
"
"Le désert sans détour""
"
"En attendant Godot" "
2010 2009
3
"
"
‫إهداء‬
‫العمل ‪:‬‬
‫أقدم هذا‬
‫ألسرتي الكرمية‪.‬‬
‫وألساتذتي األكرمني الذين طوقوني بأفضاهلم‪.‬‬
‫تقديرا و عرفانا‬
‫‪4‬‬
"
"
En attendant " "
"
" Le désert sans détour "
" Godot
"
"
"
" "Le désert sans détour"
"
"
" "En attendant Godot "
"

5
" Aux voix (es) du désert : le sens "
-1
1
27
6
1997

.191
2005
1

7
-1


8
9
Parallelism
103
2002
1
-1
120 118
-2
80
10
-3

Mohammed Dib
Le désert sans détour

-1
80
95
1987
1
11
-2
Samuel
En attendant Godot
Beckett

Littérature de l’absurde

35
-1
1975
12
Legrotesque

Philosophie de l’absurde
Georges
J.P.Sartre
Miguel de Unamuno
Bataille
Albert Camus
Franz Kafka
Samuel Beckett
Dostoyevsky
-1
377
1986
-2
161 157
13
1975

-1
3
14
34
1971
259
1994
-1
25
102
15
-2
*
21
2003
02
1920
101
-1
1931

- Amina Bekkat- Affia Bererhi, Mohammed Dib, Editions du tell, Blida, 2003.
- Naget Khadda, Mohammed Dib, cette intempestive voix recluse, Edition Edisud,
France, 2003.
- J. Arnaud, Z. Ali Ben Ali, Ch. Bonn, J. Déjeux, Kalim, hommage à Mohammed
Dib, office des publications universitaires, Edition N°2064, N°6, Alger, 1985.
2004
2002
16
1939
1945
1948
1951 1950
1951
1952
1957 1952
1959
1964
1985 1970

1989
Dos passos

17
Steinbeck
William Faulkner
Virginia Wolf






18
1970
1979
1952
Simorgh 2001
Comme un bruit d’abeille
2003


19

Le mime

20
Le Désert sans détour met en scène une comédie grotesque et
tragique, absurde et surréaliste…ni vraiment roman, ni totalement
théâtre.
1
Sindbad
136
123
1992
2006
Quercy cahors
A propos du désert sans"
Denise Brahimi
Najeh Jeghham Angers
"détour
Fantazia
" Ecriture et création perpétuelles entre M. Dib et A. Meddeb".

Afifa Bererhi
"Aux voix (es) du désert : le sens".

Naget Khadda
Charles Bonn
/
Gérard Genette
Péritexte

1
- Najet Khadda, Mohammed Dib, Cette intempestive voix recluse, P.188.
: ٍّ‫ َْظس اىَىقع االىنتسو‬- 2

http :// books.google.com/ books.
-3
1
84
21
2005
Epigraphe
Epitexte
Le pentateuque
Nous partîmes donc d’Horeb et nous marchâmes, par tout ce
grand et terrible désert … Deutéronome p, 19
Horeb

Siklist
Cycliste
Hagg-Bar
Haggada
Barabas
22
‫‪‬‬
‫» وَإِذ قُيتٌُ ََا ٍُىسًَ ىَِ ُّؤٍَِِ ىَلَ دَتًَ َّسَي اهلل جَهسجً فَؤَخَرَتنٌُ اىّصَاعِقَح‬
‫وَأَّتٌُ تَْظُسُوُ«‬
‫‪55‬‬
‫‪Cycle‬‬
‫‪Siklist‬‬
‫‪Hagg-Bar‬‬
‫‪.‬‬
‫‪‬‬
‫‪-1‬‬
‫‪152‬‬
‫‪23‬‬

152

24
-1
"Tout ce temps attendu, nous savons attendre. il se produira
quelque chose. N’est–ce pas pour cela qu’on nous a fait venir ?
Dans l’ordre reçu, dans sa contrainte, il y avait, inexprimée, une
promesse." 1

1

-Mohammed Dib, Le désert sans détour, Edition Sindibad, Paris, 1992, P.13.
25
Panthéisme

Imân, islâm, Les atlal
" …Les traces des campements
Comme si c’étaient des épigraphes
Dont le style de roseau raviverait
Les contours…"
1

1
-Le désert sans détour, P.85.
26

27
"…Quelques coups de feu encore, des tirs de mortier :
sporadiques, il y a eu ces coups de feu, ces tirs de mortier, de
nuit ; au jour, plus rien, le désert a retrouvé son visage
d’innocence. Les guerriers, se sont mesurés, valeureux guerriers
frappant fort et sans merci. Ce qu’il reste d’eux. comme ils
étaient noués sur leurs armes."1
" Au nom de l’enfer. C’est là. Ordre nous en a été donné :
Rassemblez vous là. Restez là. » Nous avons obéi. Nous nous
sommes assis côte à côte sur cette aire, derrière ce grillage. " 2
1
2
-Le désert sans détour, P.11.
-Idem, P.12.
28

"- Un parapluie est un instrument de lecture. Ne l’oublie jamais.
Montrant le sien et le secouant, il poursuit :

29
- C’est la plume sèche qui sert à épouser chaque lettre sur le
terrain, s’entend des écritures en question, éventuellement à les
reconstituer, à les faire rendre au sol où elles se trouvent le plus
souvent aux trois- quarts ensevelies."1
"- Misérable qui en abandonne un autre !
- Du tout. Pourquoi voulez–vous …Il n’y a d’ailleurs rien à
craindre. Voyez vous-même."
1
2
2
-Le désert sans détour, P.85.
-Idem, P.89.
30
La source du sens
-


31
"Faut-il prêter foi à ces mirages ? Question que se pose Siklist." 1
(En italique)
1
-Le désert sans détour, p.132.
32
" Mais la promesse est-elle là ? Est-ce elle, l’homme, jeune
comme nous l’apercevons à travers le filet du treillage, un éphèbe
nu autant que défendu, habillé par sa nudité ? Un monde de
plantes, pensez donc, l’environne, un monde d’oiseaux, de bêtes ;
illusion, que tout cela, bien sûr, rêve. "
1
"…Je voyais dans mon songe deux hommes arpenter le désert,
allant du même pas comme vers un but précis, une destination
sûre. " 2

1
2

-Le désert sans détour, p.37/38.
-Idem, p.55.
33

Hypotexte
Scripteur
Plagiat

34

1906
1989
1923
1927 1926
1928
1985
-
1
1990
35
-
1930
1931
1938 1930
1932
1937

1943
1945
1941
1961
1948

36

1969
1961
1975

37
1948
1952
1949
1953
2007
God
1
-1
2
117
-2
41
43
38
-3
"Godasse Godillot"
19
2002
-1
1
-2
260
39




142
1981
2
40
-1
-1
177 118
-2
4
121
122
82
41
1978
-3
-4

42
43


44
-1
1
195
45
2006
"VLADIMIR (s’approchant à petits pas raides, les jambes
écartées).– Je commence à croire. (Il s’immobilise.) J’ai
longtemps résisté à cette pensée, en me disant, Vladimir, sois
raisonnable, tu n’as pas encore tout essayé. Et je reprenais le
combat. "1
"Mais l’homme sans âge là, le bel incirconcis, paraît loin d’être
de cet avis et ne fait visiblement qu’interroger une chose après
l’autre et, ensuite, lui assigner un nom. Une façon de les
apprivoiser ? De se faire reconnaître de chacune ? Dans l’espoir
1
-Sammuel Beckett, En attendant Godot, Les éditions de minuit, 1952, P.11 / 12.
46
de les mettre en confiance, à n’en pas douter, d’être accepté par
elles. " 1
ٍَِْ ‫وَإِذْ قَاهَ زَتُلَ ىِيََْآلئِنَحِ إٍِِّ جَاعِوٌ فٍِ االَزْضِ خَيُِفَحً قَاىُىا أَتَجْعَوُ فُِهَا‬
َُ‫َُفْسِدُ فُِهَا وَ َسْفِلُ اىدٍَِآءَ وََّذُِْ ُّسَثِخُ تِذََْدِكَ وَُّقَدِضُ ىَلَ قَاهَ إٍَِِّ أَعْيٌَُ ٍَا الَ تَعْيََُى‬
. 30 ‫ آيت‬/ ‫سورة البقرة‬
"-Il y va de tout. Il y va de la vie. De notre vie ! Tu ne me crois
pas.
- Sûr que je vous crois.
- Ce serait le naufrage.
À droite, à gauche. Siklist ne sait que porter piteusement des
regards à droite, à gauche.
1
-Le désert sans détour, P.38/39.
47
- Non, rien à craindre. Il n’y a pas une goutte d’eau. Pas de quoi
faire naufrage, monsieur. Pas ici.
- Voilà bien ton défaitisme. Tu ne peux pas t’en empêcher. "1
"Le mirage"
"Nous chercherons la source, qui va nous désaltérer." 2
ٍَّ‫وَ جَعَيَْا ٍَِِ اَىََاء ِمُوَ شٍَءٍ د‬
30 ‫آَح‬
ُ‫أَفَالَ َُؤٍُِْى‬
"La route, même sans route, et la marche sur cette route : ce sera
de l’eau, ce sera une source qui nous attendra au bout." 3
1
-Le désert sans détour, P.77/78.
-Idem, P.102.
3
-Idem, P.106.
2
.
48
"-Nous cherchons l’inscription qui nous est destinée.
-Nous cherchons ? Mais qui : nous, Monsieur Hagg-Bar ?
Quelque chose d’aussi pratiquement impossible à découvrir ! On
n’en voit aucune. Regardez un peu tout ce désert. Une chose aussi
peu sûre à se représenter !
- C’est la raison pour laquelle il faut chercher." 1
‫آ‬

"-Alors cette marche finira par nous mener à celui qui nous a
laissé le message.
Et Siklist encore, à mi-voix :
-Et ça n’en finira plus. Notre compte est bon, je le vois d’ici.
Puis tout haut :
1
-Le désert sans détour, P.86.
49
-Mais Monsieur Hagg-Bar, qui–est-il ? Ne dites pas que vous
l’ignorez.
-Nous ne le saurons que quand nous l’aurons trouvé. Quand nous
serons devant lui." 1

1
-Le désert sans détour, P.102.
50
Imân, islâm, ihsân

"ESTRAGON.– Tu crois que Dieu me voit.
VLADIMIR.– Il faut fermer les yeux.
Estragon ferme les yeux, titube plus fort.
ESTRAGON (s’arrêtant, brandissant les poings, à tue-tête).– Dieu
aie pitié de moi ! "1
"VLADIMIR. – Le fond ne change pas.
ESTRAGON. – Rien à faire." 1

1
-En attendant Godot, P.129.
51
"- Ts, ts, ts, tu a déjà oublié. Il a déjà oublié. Trouver la source du
sens, mon ami ! Sinon, à quoi rime toute notre marche, et à quoi
servirait ce parapluie ?" 2
"Une route est un arbre qui pousse couché. Où que vous vous
trouviez vous êtes sur l’arbre. Eux, on voyait combien ils
demeuraient accrochés à l’arbre. " 3
1
-En attendant Godot, P.33.
-Le désert sans détour, P.101.
3
-Idem, P.55.
2
52
‫سماء‬
‫شجرة‬
‫ سماء‬- ‫أرض – شجرة‬
‫أرض‬
‫نمو الصلت بين الحياة الحاضرة‬
‫والحياة الغائبت‬
) ‫ تقارب‬-‫( تطابق‬
‫انقطاع الصلت بين الحياة الحاضرة‬
‫والحياة الغائبت‬
) ‫ تباعد‬-‫( تنافر‬

"…mes doigts agrippés aux mailles du grillage, il me semble, à ne
suivre que mon regard, tout entendre, tout comprendre avec mes
yeux. Qui murmure alors et m’interroge : «D’où vient-tu?»
L’espace lui-même sans commencement ni fin parait reprendre,

53
parait répandre la question…D’où je viens. L’autre voix sans
timbre répond, partie de plus loin que moi. " 1
"…j’entends ma voix détimbrée dire: « Imân islâm, ihsân. » " 2
"Et encore:« parole, Kun ! Ce qui nous établit êtres de vérité et
présents à la vérité. Ce qui, juste, nous conduit sur la voie juste.
"3
1
-Le désert sans détour, P.72.
-Idem, P.71.
3
-Idem, P.72.
2
54
‫;‪"Je ne vois que pierre et poussière. Je ne vois que cette flamme‬‬
‫‪elle use les yeux; il n’y a qu’elle de vraie. Je ne saurais être vrai‬‬
‫‪à mon tour que sorti d’elle, auréolé par elle. " 1‬‬
‫"‬
‫"‬
‫«‬
‫اهلل ُّىزُ اىسَََاوَاخِ وَ األَزضِ ٍَثَوُ ُّىزِِٓ مََِشنَاٍج فُِهَا ٍِّصثَاحٌ اىَِّصثَاحُ فٍِ شُجَاجَح‬
‫اىصُجَاجَحُ مَؤََّهَا مَىمَةٌ دُزٌٌِ َُىقِدُ ٍِِ شَجَسَجٍ ٍُثَازَمَحٍ شََتُىَّحٍ الَ شَسقَُِحٍ وَالَ غَستَُِحٍ َنَادُ‬
‫شََتُهَا َُضٍِءُ وَ ىَى ىٌَ تََسَسُٔ َّازٌ ُّىزٌ عَيًَ ٌّىز ََهدٌِ اهللُ ىُِْىزِِٓ ٍَِ َشَاء وَ ََضسِبُ اهللُ‬
‫‪35‬‬
‫األٍَثَاهَ ىِيَْاضِ وَ اهللُ تِنُوِ شٍَءٍ عَيٌٌُِ»‬
‫‪‬‬
‫‪-Le désert sans détour, P.73.‬‬
‫‪55‬‬
‫‪1‬‬
‫‪‬‬


56
"On ne peut rien savoir. cette immensité est comme une porte
qu’on vient de nous claquer au nez. Ce jour lui-même est comme
une autre porte. Y a-t-il une issue quelque part ? Où pourrait-elle
se trouver ? Il est arrivé quelque chose."1
"VLADIMIR.–
Tu es fou ! Il faut s’abriter. (Il prend Estragon.
Par le bras) viens. (Il le tire. Estragon cède d’abord, puis résiste.
Ils s’arrêtent. )
ESTRAGON (regardant l’arbre) .– Dommage qu’on n’ait pas un
bout de corde.
VLADIMIR .–
Viens. Il commence à faire froid. (Il le tire.
Même jeu. )
ESTRAGON.– Fais-moi penser d’apporter une corde demain."2
1
1
-Le désert sans détour, P.67.
-En attendant Godot, P.89.
57
" Ai-je commencé à prendre un autre visage ? Si ce n’est
d’homme, qu’il se passe autant que faire se peut d’être visage de
ceci ou de cela. Tu as dit, la main ouverte et levée, je ne crois pas
avoir mal entendu : « Tu es devant la porte. (Ta main tournée
vers moi figurait cette porte.) Sans frapper, tu te retrouveras de
l’autre côté et me retrouveras. Tu ne pourras que passer par moi,
je suis la porte. »
J’oublie ce que j’ai vu.
J’oublie ce que j’ai entendu.
Je me souviens et j’oublie. La pierre égare et retrouve sa
mémoire et s’égare elle-même…" 1
2
-Le désert sans détour, P.129 .
58
"…un jour je suis devenu aveugle, un jour nous deviendrons
sourds, un jour nous sommes nés, un jour nous mourrons, le
même jour, le même instant."1
"ESTRAGON (avec effort).– Gogo léger – branche pas casser –
Gogo mort. Didi lourd – branche casser – Didi seul." 2
"Moi en personne j’ignore ce qui attend, guette au delà, et s’il y a
même quelque chose. Une chose qui restera, quoi qu’il en soit,
1
2
-En attendant Godot, P.154.
-Idem, P. 26.
59
innommée, innommable à jamais. Et la peur, la répulsion q’on
peut ressentir à l’affronter."1
–
–
"…si nous nous accordons à penser que tout près, juste en face,
par-delà ce grillage, est l’enfer, nous nous sommes alors,
décidément, assuré le séjour au Jardin. "2
1
2
-Le désert sans détour, P.123.
-Idem, P.69.
60
"-IL n’y aura pas d’épreuves. IL n’y aura que celle, d’épreuve, par
laquelle vous allez passer.
-Passer ? Moi, Hagg-Bar, Je ne fais que passer, comme vous
dites. Je ne suis pas celui que vous attendiez et qui devait vous
apportez la réponse. Moi, une promesse m’a été faite, à
l’origine."1
"Mais par hasard ne délires-tu pas en ce moment? Tu ne vois que
des papillons. Annonce-le au désert
-Des papillons ! Des papillons ! Des papillons ! Ils viennent !" 2
"
1
2
"
-Le désert sans détour, P.123.
-Idem, P.125.
61
ِ‫اَىقَازِعَحُ ٍَا اَىقَازِعَح وَ ٍَا أَدزَاكَ ٍَا اَىقَازِعَح ََىًَ َنُىُُ اَىَْاضُ مَاىفَسَاشِ اَىََثثُىث‬
. 05
ِ‫وَ تَنُىُُ اىجِثَاهُ مَاىعِهِِ اَىََْفُىش‬
"À l’extrême, au fond noir de l’oubli, sombre, Je serai mémoire
de désert et oiseau à venir survoler le désert. L’oiseau pourpre de
toujours .Ni feu haut, ni feu bas. "1
"-Tout cet espace m’appartient ! N’appartient qu’à moi !
-Le monde, l’espace, moi seul ai pouvoir de faire qu’ils soient !
-Moi, le Diable, il ne dépend que de moi d’être tout cela !"2
1
2
-Le désert sans détour, P.117.
-Idem, P.121.
62
"Mon histoire. Que je suis par exemple arrivé en ces lieux pour
devenir immortel, bien qui j’aie passé l’âge. Je fus moi aussi cet
enfant qui se vit en son temps gratifié d’un tel privilège :
l’immortalité." 1
1
-Le désert sans détour, P.119.
63


64

"…Quelques coups de feu encore, des tirs de mortier:
sporadiques, il y a eu ces coups de feu, ces tirs de mortier, de
nuit; au jour, plus rien, le désert a retrouvé son visage
d’innocence. Les guerriers se sont mesurés, valeureux guerriers,
frappant fort et sans merci." 1

1
-Le désert sans détour, P.11.
65
" À quoi cela servirait–il, voyons ! Ici, on reste debout. Comme
cette lumière ! On doit être toujours prêt. On n’est tenu à rien
d’autre. On n’a besoin de rien faire d’autre. Rien." 1
"ESTRAGON.- Allons-nous-en.
VLADIMIR.- Où ? (Un temps) Ce soir on couchera peut–être
chez lui, au chaud, au sec, le ventre plein, sur la paille. Ça vaut la
peine qu’on attende. Non ?" 2
"Pressentiments qui m’assaillez dont je ne puis dire si vous êtes
remembrances d’hier, à moins qu’à l’inverse, vous, mes souvenirs
ne soyez des prémonitions, j’existe encore : ne suis-je pas, contre
le même treillage, accroupi conformément à l’ordre donné?
Pourtant âme errante, je ne cesse d’être, et là où je suis et là où
je ne suis pas. Âme errante, âme à la recherche de sa mémoire." 3
1
-Le désert sans détour, P.34.
-En attendant Godot, P.30 .
3
-Le désert sans détour, P.72.
2
66
"POZZO.- L’attente ?vous l’attendiez donc ?
VLADIMIR.- C’est-à-dire…
POZZO.- Ici ? Sur mes terres ?
VLADIMIR.- On ne pensait pas à mal." 1
" ESTRAGON.- Tu m’as fait peur.
VLADIMIR.- J’ai cru que c’était lui.
ESTRAGON.- Qui ?
VLADIMIR.- Godot.
ESTRAGON.- Pah ! Le vent dans les roseaux. "2
1
2
-En attendant Godot, P. 36.
-Idem, P.30.
67
"-Les atlal : tu ne connais pas?
-Non, monsieur, j’avoue mon ignorance
-C’est justement, ce que nous allons tenter de déchiffrer. "1
" ESTRAGON (faiblement).- Aide-moi !
VLADIMIR.- Tu as mal ?
ESTRAGON.- Mal ! Il me demande si j’ai mal !
VLADIMIR (avec emportement).- Il n’y a jamais que toi qui
souffres ! Moi je ne compte pas. Je voudrais pourtant te voir à ma
place. Tu m’en dirais des nouvelles." 2
1
2
-Le désert sans détour, P. 84.
-En attendant Godot, P.13/14.
68
"Je ne suis plus que ça : un duvet effeuillé, volant, migrateur, une
ombre de jour." 1
1
-Le désert sans détour, P.125.
69

En attendant Godot
Page
VLADIMIR. – Ce qui est
terrible, c’est d’avoir pensé.
73
108
115
VLADIMIR. – Tu as un
message de Monsieur Godot
?
GARCON. – Oui Monsieur.
83
102
VlADIMIR. – D’où viennent
tous ces cadavres ?
ESTRAGON. – Ces
108
ossements.
VlADIMIR. – Voila.
VLADIMIR. – Ne
m’abandonne pas ! ils me
tueront !
115
33
119
136
67

70
Le désert sans détour
De tout cet espace. une
réponse, je m’en rends
bientôt compte, qui ne fait
pas justice de la question
ni ne l’écarte. Comme s’il
y en avait encore une, de
réponse, encore d’autres,
à donner. Et la question
reste posée.
Je me torture l’esprit. Je
ne fais que me torturer
l’esprit sans espoir. Pour
occuper le temps.
– Alors cette marche finira
par nous mener à celui qui
nous a laissé le message.
Dur a été le chemin qui
nous a conduits ici, nous
avons laissé nombre de
morts en route.
On craint de se retourner et
de voir sortir de terre des
morts d’une certaine façon
pas assez disparus.
Il se trouvera toujours
quelqu’un pour tuer
quelqu’un ou pour vouloir
le faire, et personne pour
l’en empêcher.
– On dirait que quelqu’un
tue quelqu’un.
En attendant Godot
VLADIMIR. – A Godot lié à
Godot ? Quelle idée ! jamais
de la vie (Un temps.) pas
encore.
Page
32
71
69
ESTRAGON. – Tu crois que
Dieu me voit.
129
VALDIMIR. – il faut fermer
les yeux. Estragon ferme les
yeux, titube plus fort.
ESTRAGON (s’arrêtant,
brandissant les poings, à tuetête). – Dieu aie pitié de moi !
ESTRAGON. – Tout ça c’est
des mensonges ! (il prend le
84
garçon par le bras, le secoue.)
Dis-nous la vérité !
ESTRAGON. – On trouve
toujours quelque chose, hein,
Didi, pour nous donner
l’impression d’exister ?
71
86
Le désert sans détour
… j’entends ma voix
détimbrée dire :
«Imân, islâm, ihsân. »
Mais nous avons
l’Indivis, qui n’a pas de
coassocié.
En appeler à l’Indivis,
notre dernier recours,
notre secours.
– Alors nous nous
efforcerons de lire le
message qu’elle recèle.
Le vide aurait fait en
116/ 107/ vous son nid et vous voici
117 108 comme tout un chacun
ouvert à tous vents,
n’ayant pour substance et
enveloppe que ce vide qui
ne sait que se vider et
vous dissoudre dans le
flamboiement du jour.
Mais que si brûlé a son
contact, vous vous
éteigniez, c’est alors que
vous revivriez,
reviendriez au monde.

71
54

39
Elles accouchent à cheval sur
une tombe, le jour brille un
instant, puis c’est la nuit à
nouveau.
154

72
119
Ange, passe donc sur ce
corps, consume-le
consume-moi.
…tiers qui a malgré cela
sa place entre eux et qui
la garde, n’est-ce pas lui
le Diable et lui qui leur
forge des chaînes
toujours plus lourdes ?
Ces chaînes aux mailles
d’acier qui sont mots.
Maintenant, après qu’il
les a toutes nommées, à
ce que nous pensons, – il
se repose. Ce faisant, il
croque un fruit à lui
offert par la femme, nue
elle aussi comme il l’a
tirée de lui-même, nue et
se promenant en ce
jardin.
Je fus moi aussi cet
enfant qui se vit en son
temps gratifié d’un tel
privilège : l’immortalité.
Un privilège que je dois
avoir conservé, toujours
défini par ce que je ne
suis plus et dont je pense
que je n’ai toujours pas
été dépouillé.
73
"l’anti
héros"
-1
64
-2
194
74
"Continuant comme si elle n’avait pas fait question, cette
distance, comme si tous deux n’avaient guère eu à parcourir ce
qui n’aurait jamais existé."1
"Regarde autour de toi. Regarde. L’endroit n’est pas fermé, mon
bon. L’endroit ou nous sommes. Alors comment comptes- tu en
sortir ? Il n’y a pas à en sortir. Et, faisant tournoyer son parapluie,
le gros homme se met à roucouler :
1
-Le désert sans détour, P.17 .
75
Nulle port nulle part,
Un espace nu comme la main,
Y a-t-il rien de plus beau ? "1
"VLADIMIR.- Nous n’avons plus rien à faire ici.
ESTRAGON. - Ni ailleurs.
VLADIMIR.- Voyons, Gogo, ne sois pas comme ça. Demain tout
ira mieux."2
"Hagg-Bar éructe dans une sorte d’approbation :
- Misérable qui en abondonne un autre !
- Du tout. Pourquoi voulez-vous … il n’y a d’ailleurs rien à
craindre. Voyez vous-même.
Et comme pour en extraire la preuve, Siklist sonde l’espace de ses
yeux de lucioles.
-Où allez ?
1
2
-Le désert sans détour, P.33.
-En attendant Godot, P.89.
76
Hagg-Bar en convient :
- No. Il n’y a rien à craindre."1
"ESTRAGON.- Je ne peux plus continuer comme ça.
VLADIMIR.- On dit ça.
ESTRAGON.- Si on se quittait ? Ça irait peut-être mieux.
VLADIMIR.- On se pendra demain. (Un temps) A moins que
Godot ne vienne."2
1
2
-Le désert sans détour, P.89.
-En attendant Godot, P.162 .
77
" VLADIMIR.- Alors on y va ?
ESTRAGON.- Allons-y.
Il ne bougent pas."1
-
-
-
1
-En attendant Godot, P .163.
78
-
-
"L’un, le vieux, faciès de lion distrait, l’autre avec sa mine
creusée, l’un, le gros, empoignant ce qui aurait pu être un sabre
mais qui n’est qu’un parapluie, l’autre sans rien aux mains. Lui, le
gros, le lion, le chef emballé dans ce qui aurait été un casque mais
n’est qu’une keffieh."1
-
1
-Le désert sans détour, P.18.
79
"Entrent Pozzo et Lucky. Celui-là dirige celui-ci au moyen d’une
corde, passée autour du cou, de sorte qu’on ne voit d’abord que
Lucky suivi de la corde, assez longue pour qu’il puisse arriver au
milieu du plateau avant que Pozzo débouche de la coulisse. Lucky
porte une lourde valise, un siége pliant, un panier à provisions et
un manteau (sur le bras) ; Pozzo un fouet."1
"POZZO (d’une voix terrible). - Je suis Pozzo ! (Silence.) ce nom
ne vous dit rien ? (Silence.) je vous demande si ce nom ne vous
dit rien ?"2
1
2
-En attendant Godot, P. 33/34.
-Idem, P. 35.
80
"Massif, la moustache en brosse, hérissée et, sur le visage, peinte,
toujours cette propension à commander, le potentat manie son
parapluie. C’est selon qu’il parle ou qu’il garde le silence : s’il
parle, il en donne de la pointe des coups sur le sol ; s’il se tait, s’il
réfléchit, il lui sert à faire des moulinets."1
1
-Le désert sans détour, P.42.
81
"…le premier malandrin sur les talons de la bête, un malandrin
suivi lui-même par son complice, mais un malandrin, après s’être
assuré que la tête de file va son chemin sans méfiance, tranquille
quant à l’issue du coup qu’il médite. Et de détacher avec une
adresse de prestidigitateur le collier de l’âne."1
"VLADIMIR (résolu et bafouillant). - Traiter un homme (geste
vers Lucky) de cette façon … je trouve ça … un être humain …
non… c’est une honte ! "
1
2
2
-Le désert sans détour, P.46.
-En attendant Godot, P.43.
82
" - Maintenant descends de ta Rolls.
- Je descends de ma Rolls, fait Siklist de loin, joignant le geste
à la parole .
-Tu es le Chancelier.
- Je suis le Chancelier."1
" - L’homme ne se traite pas par-dessous la jambe.
- Merci, monsieur.
- Le Chancelier..."2
1
2
-Le désert sans détour, P.60.
-Idem, P.81.
83

"Avec une lenteur et une gravité identique, le dignitaire, s’il l’est
jamais, retire de sa besace un autre collier, tout aussi fastueux et,
celui-ci, il le met à son propre cou.
Retrouvant la parole, Siklist s’emballe :

84
- Non ! Je suis roi ? "
- Cette fois, le ravissement le fait enfant. Le ravissement
prolonge l’enfance en nous."1
" Eux tels qu’ils ont jailli de cette poussière ou, sait-on, qu’ils ont
été engendrés par l’air igné, visages de craie s’ils y en a jamais eu,
encore que par une contradiction flagrante (et seulement
apparente, espère Siklist) des mains sombres leur pendent au bout
des bras. "2
-
1
2
-Le désert sans détour, P.135.
-Idem, P.131.
85
"POZZO
(soudain
furieux).-Vous
n’avez
pas
fini
de
m’empoisonner avec vos histoires de temps ? C’est insensé !
Quand ! Quand ! Un jour, ça ne vous suffit pas, un jour pareil aux
autres, il est devenu muet, un jour je suis devenu aveugle."1
1
-En attendant Godot, P.154 .
86
"-Nous sommes tous nés, et vous aussi, d’une bonne boue
informe incapable de demander des comptes, ici ou ailleurs.
Voyez comme le monde n’est fait que de briques et de broc."1
"…Nous sommes toujours ici, contre ce grillage, je nous vois, les
paupières cillant comme au sortir d’un profond sommeil, et
pourtant je suis sûr qu’aucun de nous ne s’est endormi, à aucun
moment. Oui, sûr d’avoir tout le temps tenu le désert sous mon
1
-Le désert sans détour, P.122.
87
regard et, levant plus haut les yeux, le foyer blanc du ciel avec
son soleil. Alors pourquoi cette impression d’avoir dormi ?
Détachée, la chaîne qui lie la terre au soleil ? Ou allons-nous
loin de tous les soleils ? C’est comme si j’avais eu à parcourir cet
infini et à présent me voilà revenu, de nouveau arrivé ici, devant
cet autre infini, l’infini de sable: mais sans avoir bougé de ma
place. " 1
1
-Le désert sans détour, P.37.
88
" Tous deux étudient le ciel et Hagg-Bar :
- Cette marche nous conduira tôt ou tard vers la nuit et sa
fraîcheur, se prend-il à dire. Vers son haleine légère et
tranquille."1
" VLADIMIR (regardant le ciel).- La nuit ne viendra-t- elle donc
jamais?"2
1
2
-Le désert sans détour, P.91.
-En attendant Godot, P.53.
-3
1
52
89
1999


90


91
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

93
L’hypertextualité


94
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82
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93
95
96
Littérature de l’absurde
Epigraphe
Parallélisme
Le mime
Intertextualité
Hypertextualité
Tragicomédie
Panthéisme
Plagiat
Grotesque
Philosophie de l’absurde
Philosophie de l’existialisme
97
Méthode critique
Méthode historique
Asymptotique
Paradoxale
Scripteur
Péritexte
Hypotexte
É pitexte
Hypertexte
Paratexte
Texte clos
Critique culturel comparatif
Critique littérature comparatif
98
:
I
1. Mohammed Dib, Le désert sans détour, Edition Sindibad,
Paris, 1992.
2. Sammuel Beckett, En attendant Godot, Les éditions de
minuit, Paris, 1952.
:
II
3. Amina Bekkat, Afifa Bererhi, Mohammed Dib, Editions du
Tell, Blida Algérie, 2003.
4. Naget Khadda, Mohammed Dib cette intempestive voix
recluse, Edisud, France, 2003.
:
IV
3
5
1994
1
6
2002
1
7
1985
‫آ‬
8
1971
9
10
1986
99
11
1975
1
12
2002
1
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1997
14
2005
1
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1987
2
16
1981
1
2
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2006
1
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2005
20
1978
4
21
1975
1
22
1999
23
2002
100
24
2004
:
25. Alain cheerbrant, Jean Chevalier, Dictionnaire des
symboles, Edition revue et augmentée, Edition robert
laffont S.A et Editions Jupiter, Paris, 1982.
26. Petit Larousse illustré, librairie Larousse, Paris, 1983.
:
1990 1
27
1990
28
29. J.Arnaud, Z.Ali Ben Ali, Ch. Bonn, J. Déjeux, Kalim,
Hommage à Mohammed Dib, Office des publications
universitaires, Edition N°2064N°6, Alger, 1985.
:
1
30
1972
31
1
32
1994
1
33
1991
34
1988
101
5
35
2000
2
36. Baïda chikhi, Maghreb en textes, Edition L’harmattan,
Paris, 1996.
37. R.Barthes, W.Kayser, W.Booth, Ph.Hamon, Poétique du
récit, Editions du seuil, Paris, 1977.
- ITINERAIRE ET CONTACTS DE CULTURES,volume 2122/1° et 2° semestres 1995. Mohammed Dib,par l’université
d’Alger, équipe de recherche : Sémiologie du texte littéraire et
analyse du
discours,université Paris-Nord. Centre d’étude
francophones et comparées,Ed. L’Harmattan,1996,269p.
http://books.google.com/books
102
Résumé
Dans cette approche dans le sillon dans l’analyse textuelle, je me porte à
substituer mon travail pour édifier une forme d’étude approprie et dont le but
est de fragmenter deux textes dont les noms portent deux écrivains de
renommés ; Mohammed Dib d’une part dans son roman « Le désert sans
détour » et d’autre part une pièce de théâtre de Samuel Beckett « En
attendant Godot ». Ceci en basant sur l’analyse critique américaine, et quelque
notion de critique comparative culturelle qui en reflètent les similitudes et les
différences que formule et digèrent les textes dans ses angles sociales.
Ce roman n’est pas une œuvre typique ou stéréotype du genre littéraire,
mais c’est de cumul d’un ensemble objectif d’essai, et d’affection de lecture,
qui fait objet de bonne prestation expressive des chefs-d’œuvre de grande
importance et d’une forme réussi.
Pour citer et émerger mon idée d’étude surtout que le travail de S.Beckett
va pour une même idée, d’intersection fondée sur la similitude et le contracte
d’une même thème est celui-ci de l’attente. La scène se répète et ressemble de
la thématique de l’attente de Vladimir et Estragon à Godot d’une part, et
d’autre part dans le roman Hagg-Bar et Siklist dans la quête de la source, ceci
fait le même effet de négation d’attendre sans avoir toucher de but, et reste la
question dans une philosophie sans réponse savorable et enfin se dirigé dans
l’apostrophe morale de la question humaine.
L’idée que nous sert cette pièce théâtrale va pour unifier le sens au-delà de
la métaphysique de l’âme en question, et de révolutionner toute signification
obscure de la croyance en dieu, et son façonnage de la vie. Ces deux textes se
croisent dans deux point, la mort et la guerre en premier lieu, S.Beckett
s’interroge de la mort qui en résulte le néant, et en deuxième dans le roman
l’auteur donne une version temporaire de la mort, qui soit dans une autre
dimension de la vie éternel et en dépit de cette question de l’indifférence de
chose, la récompense et la punition. L’équation est objet dichotomie
traditionnelle dans le fond de la piété de l’être et d’une vision entre autre la
103
mort qui fait obscuration chez d’autres religions, ainsi dire dans la scène de
Beckett que le facteur temps naturel se dédit et pour Mohammed Dib, un
dépassement diachronique qui évoque une forme métaphysique.
Ceci dit, on peut remarquer une grande transparence entre les deux écrits, et
un rapprochement dans la description des guerres, qu’a vécu l’humanité, ainsi
le caractère héroïque du personnage fictif et négatif suite à sa vie d’isolation,et
d’errance, l’injustice des hommes entre eux et la quête du pouvoir et le règne
absolu des égoïstes.
La relation entre les essais était plus ou moins indirect suite à l’affection
de l’une sur l’autre du fait, l’intersection des questions philosophiques
existantes, et le rapprochement logique d’une lecture encré de l’inspiration de
la chose qu’il soit soufisme, du fait ces styles d’écriture dans la forme et
l’idée se conjuguent dans le même conflux de thème, et qui fait état d’une
lecture commune entre les deux rives ( roman, théâtre) deux monde qui se
joignent en même enceinte littéraire et humaine, même que les deux écrivains
soient d’un monde différent, culturellement, cultuellement, et espacé d’un
temps géographique distant.
Voila une consécration des même idées qui décline des oscillations de ce
rapprochement mais qui reste visible à l’œil des formalistes des textes, dont le
signe fait le sens de la ressemblance en signifiance.
Et si « Le désert sans détour » doit à cette pièce de S.Beckett tout un esprit
d’inspiration, c’est que le monde dans cette période a subit un effet
d’existentialisme, et qui faisait la mode, une réponse de curiosité, de
l’idéologie et la convoitise théâtrale, enfin chercher à travers l’insurrection
morale et la spiritualité positive dans le sens meilleur et le devenir et l’utilité
du devenir humaine.
104