Transformé de Fourier Discrète
Transformée de Fourier Discrète (TFD)
La TFD dβun signal fini (SF) défini sur {0, β¦ , π β 1}
est encore un SF défini sur {0, β¦ , π β 1} par :
πβ1
π’π =
π
β2ππ π
π
π’π π
π=0
On indexe π’ par π, mais la fréquence des ondes
correspondantes est π/π
Théorème dβinversion
La formule dβinversion est :
1
π’π =
π
Démonstration :
1
π
πβ1
π
2ππππ
π’π π
π=0
πβ1
1
=
π
1
=
π
πβ1
π§π
π’π
π=0
π=0
Avec π§ =
π 2ππ π
πβπ
πβ1
π’π π
π=0
πβ1 πβ1
π’π π
π=0 π=0
π
2ππππ
π
β2ππππ
π
π
2ππππ
Théorème dβinversion
Avec π§ =
πβ1
πβπ
π 2ππ π
. On trouve donc facilement :
π§ π = ππΏπβπ
βπ, π, β {0,1, β¦ , π β 1}
π=0
En remplaçant dans lβéquation précédente on trouve :
1
π
πβ1
π=0
π
2ππππ
π’π π
=
1
π
En outre termes, les
base de Fourier
πβ1
(π’π ππΏπβπ ) = π’π
π=0
π’(π)
π
sont les coefficients de la décomposition sur une
Propriétés classiques
π’ = πΏ π β π’π = π
β± π’βπ£ =π’π£
1
β± π’π£ = π’ β π£
π
π
β2π π π π
β± ππ’ = π’ π β π0
π
β2π π π π
β± π’ π = π’π π
Propriétés de symétrie
Convolution
circulaire
ππ = π
π
2π π π0 π
Translation
circulaire
βÉgalitéβ de Parseval
β’ Les ondes de Fourier sont orthogonales deux à
deux et de norme π (voir démo invertibilité)
β’ On en déduit
πβ1
π’
2
=
πβ1 πβ1
π’π
2
π=0
πβ1 πβ1
=
=
π=0 π=0
πβ1
π’π π’π
π=0 π=0
π
β2ππ π
π
π’π π
π
2ππ π
π’π π π
π=0
π
π=0
πβ1
π
β2πππ(πβπ)
=π π’
2
Liens entre TFD et TFtD
β’ La TFD est la seule transformée calculable
sur ordinateur.
β’ Nous allons voir comment une TFD peut
approximer une TFtD sous certaines
hypothèses
Cas dβune suite à support fini
β’ On considere π’ définie sur β€, et à support fini:
π’π = 0 βπ β {0, β¦ , π β 1}.
β’ Soit π£ la restriction de π’ à {0, β¦ , π β 1}, avec
π β₯ π,
πβ1
π£π =
π=0
π
β2ππ π
π
π£π π
π
= π’
π
β’ Parfois π£ est nommée TFD dβordre M de la partie
non nulle de π’ (zero-padding)
β’ Donc avec un abus de langage, on peut parler de πTFD dβune suite à support fini
Cas dβune suite à support fini
β’ En changeant π on peut échantillonner π’ π si
finement quβon le souhaite
β’ Cela revient à effectuer un zero-padding
β’ Toutefois, il suffit dβavoir π échantillons de π’ π
pour connaitre parfaitement π’
π
π’
π’
π’(π)
π πβ{0,β¦,πβ1} TFDβI TFtD
β’ Peut-on généraliser ? Quand est-ce que des
1
échantillons pris avec pas permettent de
π
reconstruire une fonction de variable réelle ?
Exemple
Un signal sur Z et sa TFtD (à droite)
Le support est {0, β¦, 59}
Exemple
A droite: La TFD de taille 60
de la partie non nulle du signal.
Ici on a indexé par k.
Exemple
A droite on a indexé par π/π et périodisé de 1 pour
revenir dans
1 1
β ,
2 2
Superposition de TFD et TFtD. Des que π β₯ π la TFD
est un échantillonnage parfait de la TFtD
Détermination de la fréquence dβune onde
β’ On observe π échantillons dβune onde.
β’ On veut à partir de ces échantillons, trouver
la fréquence de lβonde.
Détermination de la fréquence dβune onde
βπ β β€, π’π = π 2πππ0π c-à-d., π’ = π, OF à fréq
π0
On peut observer seulement un nombre fini
dβéchantillon : on a
π’π = ππ€
Ou π€ est une suite à support fini {0, β¦ , π β 1}
Par exemple, π€ est le créneau :
1 si π β {0, β¦ π β 1}
π€π =
0 sinon
Détermination de la fréquence dβune onde
β’ Calculons la TFtD de π’π
β±(π’π ) = β± ππ€
= π€ π β π0
On trouve facilement que
π€ π
=
sin πππ
sin ππ
Alors π0 est la position du
pic de β±(π’π )
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
-0.5
-0.4
-0.3
-0.2
-0.1
0
0.1
0.2
0.3
π€ π pour N=20
0.4
0.5
TFtD dβune onde de fréquence 0,123 tronquée à 20
échantillons.
Détermination de la fréquence dβune onde
β’ Problème : on nβa pas π’π , mais seulement ses
échantillons de pas 1/π
β’ La position du pic sera donc connue avec une
précision liée à lβordre de la TFD π et non à la
durée dβobservation π
β’
β’
β’
TFD dβordre 30 (gauche) et 60 (droite)
La précision de la détermination de la fréquence est 1/π
On choisit le k pour lequel la TFD est maximale
Séparation de deux ondes
β’ La durée de lβobservation affecte la
résolution en fréquence
β’ On considère un mélange deux ondes de
Fourier, observé sur un nombre π
dβéchantillons:
π’π = π΄0 π 2πππ0π + π΄1 π 2πππ1π
Résolution fréquentielle:
π = 20. A gauche les deux TFtD, à droite la somme.
On ne peut pas distinguer les ondes de fréquences
proches à moins de 1/π (ordre de grandeur)
Résolution fréquentielle:
π = 60. On arrive maintenant à distinguer les deux ondes.
Résolution fréquentielle:
β’ La TFD du mélange de 2 ondes est :
π
π
π΄0 π€
β π0 + π΄1 π€
β π1
π
π
β’ Si π΄0 = π΄1 , les pics sont séparables si leurs lobes sont
séparés dβune demi-amplitude
β’ Lβamplitude du lobe dépend de la fenêtre : pour le
1
créneaux est
π
β’ Alors la condition est: π β₯
1
|π0 βπ1 |
Problème des amplitudes très différentes,
masquage et fenêtrage
β’ Pour remédier au problème de la résolution
fréquentielle, il faut augmenter le nombre
dβéchantillons observés π, si possible.
β’ Ce ne dépende pas de lβordre π de la TFD
β Bien que on doive toujours avoir π β₯ π
β’ Que se passe-t-il si les deux ondes ont des
amplitudes très différentes?
Gauche: TFtD des deux ondes.
Droite: TFtD de la somme.
Les pics secondaires masquent la 2ème onde
Le choix dβune fenêtre:
Haut: Fenêtre de Hamming. Bas: fenêtre créneau (taille 30
dans les deux cas).
Le choix dβune fenêtre:
Gauche : TFtD dβun créneau de taille 30.
Droite : TFtD dβune fenêtre de Hamming.
Analyse en fréquence : résumé
β’ Détermination de la fréquence dβune onde de Fourier :
précision = 1/π
β’ Séparation de deux ondes de la même amplitude :
Ξπ β₯ 1/π
β’ Séparation de deux ondes dβamplitude très différente :
en fonction du rapport entre amplitude du lobe
principale et secondaire
β Cela ne dépende pas de π (cf. TD 1) mais de la forme de la
fenêtre
Le spectrogramme
β’ Lβidée du spectrogramme est dβanalyser localement le contenu
fréquentiel dβun signal.
β’ Autour de chaque point du signal, on extrait une fenêtre dont on
calcul la TFtD (par une TFD)
β’ Pour un signal u et une fenêtre w centrée en zéro :
1 1
βπ β β€, βπ β β , ,
π π, π =
π’π π€πβπ π β2ππππ
2 2
πββ€
En réalité en peut calculer uniquement les échantillons de π π, π
par TFD
π
π
β2ππππ
βπ β β€, βπ β {0, β¦ π β 1},
π π,
=
π’π π€πβπ π
π
πββ€
Le spectrogramme
β’ Pour π (temps) fixé on a la formule
1 1
βπ β β , ,
2 2
π’π π€πβπ π β2ππππ
π π, π =
πββ€
β’ Elle signifie que π(π, π) est la TFtD de π’ multipliée
par la fenêtre π€ translatée de π : analyse en
fréquence aux alentours de lβinstant π
Le spectrogramme
β’ Pour une fréquence fixée on a la formule
π’π π€πβπ π β2πππ0 (πβπ) π β2πππ0 π
π π, π0 =
π
π π, π0
π=
π€π π0
π’π π€πβπ π β2πππ0
=
πβπ
= < π’, π π >
π
Produit scalaire entre π’ et π π : similitude entre π’ et une
« onde » tronquée (autour de π) de fréquence π0
Affichage des spectrogrammes
β’ Comme on a affaire à des signaux réels, le module
de la TFtD est symétrique.
β’ Lβaxe du temps est lβaxe des π₯ et lβaxe des π¦ est lβaxe
des fréquences (ici en Hz)
β’ On utilise une échelle logarithmique pour le
module, sinon, certaines fréquences domineraient
trop (cβest dβailleurs lβéchelle de sensibilité de
lβoreille)
Exemple
TFtD (gauche) et spectrogramme (droite) du même signal.
La TFtD ne permet pas de savoir à quel moment arrive lβonde à
15000Hz.
Observation du codage mp3 sur le spectrogramme
Piano: Original
Observation du codage mp3 sur le spectrogramme
MP3: 128kbits/s
Observation du codage mp3 sur le spectrogramme
MP3: 64kbits/s. Tout a diparu au-delà de 10000Hz.
Cependant le codage MP3 nβest pas un simple passe bas.
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