VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 221)

Coup de soleil
B.P. 2433, 75024 Paris cedex 01
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courriel : [email protected]
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VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 221)
Du vendredi 24 avril 2015
au dimanche 03 mai 2015
Cet Agenda culturel paraît chaque vendredi (il est disponible le soir même sur le site de Coup de soleil).
Il « couvre » les dix jours qui suivent sa parution.
La plupart de ces informations sont extraites de la presse écrite, notamment : le Courrier de l’Atlas, Géo, Jeune
Afrique, le Monde, le Monde diplomatique, l’Obs ou Télérama et de la presse numérique, comme : babelmed.net
ou africultures.com. Certains événements nous sont directement signalés par les producteurs ou par des institutions
partenaires (voir leurs coordonnées ci-dessous). Mais nos lecteurs sont aussi invités à nous communiquer toutes
les informations susceptibles d’alimenter cet agenda.
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Les titres soulignés en gras sont des liens vers d’autres sites.

Les nouvelles encadrées sont des événements : - organisés par Coup de soleil / ou dont l’association est partenaire. / ou qu’elle a décidé de soutenir
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Nos principaux partenaires institutionnels
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Le CCA (Centre culturel algérien) / 171 rue de la Croix-Nivert,
http://www.cca-paris.com/

L’ICI (Institut des cultures d’Islam) / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 /
http://www.institut-cultures-islam.org/

L’IISMM (Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman)
190 avenue de France, 75013 Paris / 01 53 63 56 05 / http://iismm.ehess.fr/

L’IMA (Institut du monde arabe) / place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40 51 38 38 /
http://www.imarabe.org/

L’Institut français / 8 rue du Capitaine-Scott, 75015 Paris / 01 53 69 83 00 /
http://www.institutfrancais.com/fr / Et ses antennes en Algérie, au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie.

L’IREMMO (Institut de recherche et d'études Méditerranée et Moyen-Orient) /
7 rue Basse-des-Carmes, 75005 Paris / 01 43 29 05 65 / http://www.iremmo.org/

Le MAHJ (Musée d’art et d’histoire du judaïsme) / 71 rue du Temple, 75003 Paris / 01 53 01 86 53 /
http://www.mahj.org/fr/

La MCM (Maison des cultures du monde) / 101 bd Raspail, 75006 Paris / 01 45 44 72 30 /
http://www.mcm.asso.fr/

Le MNHI (Musée national de l’histoire de l’immigration) / palais de la Porte dorée, 293 avenue Daumesnil,
75012 Paris / 01 53 59 58 60 / http://www.histoire-immigration.fr/

Le MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) / 1 esplanade du J4, 13002 Marseille/
04 84 35 13 13 / http://www.mucem.org/
1
75015 Paris
/ 01 45 54 95 31 /
Sommaire
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………….. 2
AUTRES EVENEMENTS………………………………………………………………. 5
CONFERENCES, DEBATS & RENCONTRES………………………………. 10
LITTERATURE……………………………………………………………………………… 11
CINEMA ET PROJECTIONS………………………………………………………… 16
EXPOSITIONS……………………………………………………………………………… 20
MUSIQUE…………………………………………………………………………………….. 26
THEATRE ET DANSE…………………………………………………………………. 28
HUMOUR……………………………………………………………………………………… 30
DESSINS DE PRESSE………………………………………………………………….. 32
PRESSE ECRITE…………………………………………………………………………… 32
RADIO – TELEVISION…………………………………………………………………. 33
ON S’ENTRAIDE ? ………………………………………………………………………. 34
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Vendredi 24 et samedi 25 avril 2015 – Montpellier
Cafés littéraires avec Azza Filali
Coup de soleil Languedoc Roussillon recevra l’auteure tunisienne Azza Filali :
- le vendredi 24 avril à 19h
Où ? Café du Dôme, 2 Avenue Georges Clemenceau, Montpellier
- et le samedi 25 avril à 17h à la médiathèque de Lodève.
Où ? Médiathèque municipale de Lodève, Square Georges Auric, Lodève.
Janine Gdalia auteure de "Femmes et révolution en Tunisie" sera également présente au Dôme.
3
A noter sur vos agendas :
- du mardi 12 au dimanche 24 mai 2015, le festival Arabesques
(cinéma, danse, littérature, musique, etc) se déroule à Montpellier
(Hérault), en partenariat avec notre section du Languedoc.
[festivalarabesques.fr]
- le mardi 19 mai 2015 à 19h à Paris, Maison de l’Amérique
latine, Coup de soleil organise une rencontre-débat exceptionnelle autour du livre de Charles Poncet « Camus et l’impossible
trêve civile, suivi d’une correspondance de Charles Poncet
avec Amar Ouzegane », éd. Gallimard, 2015.
Cette rencontre-débat, animée par Georges Morin, nous permettra d’entendre Yvette Langrand, Christian Phéline et Agnès
Spiquel-Courdille, qui ont établi, annoté et commenté ces
textes en accord avec les enfants de Charles Poncet et d’Amar
Ouzegane. Benjamin Stora nous donnera son point de vue
d’historien et Edwy Plenel (directeur de Médiapart) montrera
combien cet « Appel pour une trêve civile en Algérie» lancé le
22 janvier 1956 par un Camus « qui ne se résigne pas au
meurtre et à la haine » conserve une grande part d’actualité.
Cette rencontre débutera par un hommage à l’éditeur François Maspéro… qui aurait dû, si la mort
ne l’avait pas frappé entretemps, « plancher » ce même 29 mai à la Maison de l’Amérique latine !
C’est notre ami François Vitrani, directeur de la M.A.L, qui saluera la mémoire de cet homme
hors du commun, tellement lié, lui aussi, à l’Algérie et à son peuple.
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Autres événements
Du vendredi 24 au dimanche 26 avril 2015 – Paris
27ème édition du Salon International du Livre rare & de l'Autographe
Présentation
En juin 1984, le Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne organise, à l’initiative de
sa présidente Jeanne Laffite, la première Foire Internationale du Livre Ancien à Paris, à la Conciergerie. Dans ce lieu porteur d’histoire, ce fut un succès considérable et tous les deux ans, les
libraires du monde entier prennent l’habitude de venir à Paris pour exposer des documents exceptionnels et d’une grande diversité.
A partir de 1993, le Salon s’installe à la Maison de la
Mutualité où ce rendez-vous bibliophilique deviendra
annuel dès 1995. Depuis avril 2007, la Nef du Grand
Palais accueille le salon du livre ancien, en association
avec le salon de l'estampe.
C'est aujourd'hui la plus belle manifestation du genre en
France et l'une des plus importantes au monde, avec 150
exposants venus du monde entier, tous affiliés à la
Ligue Internationale de la Librairie Ancienne, et 50 galeristes d'estampe et de dessin, tous membres de la
Chambre Syndicale de l'Estampe, du Dessin et du Tableau.
Tous ces professionnels mettent en lumière un patrimoine écrit inestimable et cet événement culturel exceptionnel est une occasion unique de se familiariser
avec notre mémoire collective.
C’est à un fabuleux périple que le visiteur est convié sur
les traces laissées par l’esprit humain au cours des
siècles.
Du manuscrit aux avant-garde, de la lettre de François Ier au billet de Marcel Proust, du psautier
du XIIIe siècle au manifeste futuriste, l’amateur pourra parcourir des rayons d’une immense «
librairie », riche de milliers de documents d’une prodigieuse diversité.
Vendredi et samedi de 11h00 à 21h00
Le dimanche de 11h00 à 20h00
Organisé par le Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne
Toutes les infos en cliquant ici
Où ? Grand Palais, 3 avenue du Général-Eisenhower, Paris 8ème
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Samedi 25 avril 2015 – France
17ème fête de la librairie par les libraires indépendants
À l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, 450 libraires indépendants
de France et de Belgique francophone créeront une fois de plus l’événement le samedi 25
avril prochain. En réinterprétant librement la tradition catalane de la Sant Jordi, ils offriront ce jour-là à leurs clients une rose et un livre.
En 2015, 450 libraires indépendants de France et de Belgique francophone fêteront la librairie le
samedi 25 avril prochain.
La carte des librairies de France et des pays francophones qui participent à la
fête de la librairie
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Jusqu’au dimanche 26 avril 2015 – Lyon
Festival « Cinémas du Sud »
15ème édition du Festival Cinémas du Sud, parrainée par Merzak Allouache, pour explorer le
cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient et rencontrer plusieurs de ses cinéastes. Nouveauté cette
année, une table ronde autour de la production et de la distribution des films du Sud.
Les séances seront présentées et animées par Abdellah Zerguine, directeur artistique de Regard Sud, et Michel Amarger, journaliste et critique de cinéma à RFI.
Les projections ont lieu à l’Institut Lumière, et la table ronde au siège de la Région Rhône-Alpes,
1 esplanade François-Mitterrand, Lyon 2.
Télécharger le programme
Où ? Institut Lumière, 25 rue du 1er-Film, Lyon 8ème.
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Jusqu’au dimanche 10 mai 2015 – Maroc
Festival « Awaln’art »
9ème Rencontres artistiques internationales en espace public
Le festival Awaln’art renouvelle sa formule itinérante et
se tiendra cette année du 17 avril au 10 mai 2015 dans
les villes de :
- Casablanca : le 17 avril dans le cadre des Journées du
Patrimoine (association Casamémoire)
- Marrakech : du 22 au 26 avril
- Meknès : 22 et 30 avril
- El Jadida : 2 mai
- Agadir : du 7 au 10 mai dans le cadre des Rencontres du
Cirque (If Agadir)
Au programme, pas moins de 15 nationalités représentées à travers l’invitation de compagnies, plasticiens,
auteurs, programmateurs et circassiens
Cie Spirale (France), cie La Mondiale Générale, (France), cie Falinga (Burkina Faso/Congo), cie
ENʼCORPS, (Maroc), cie Nous jouons pour les arts (Maroc) ; Odile Sankara (Burkina Faso), cie
INCOGNITO (Espagne), cie Claire B et Adrien M (France), centre dʼArt Acrobatique KEITA
Fodéba (Guinée Conakry) pour n’en citer que quelques-uns.
Awaln’art c’est aussi…
Des rencontres professionnelles et notamment l’accueil exceptionnel de la 3ème pépinière Internationale du théâtre francophone, une table ronde ouverte au public et dédiée aux écritures
contemporaines en espace public, une exposition en partenariat avec la Marrakech Biennale de
l’artiste franco-congolais Kouka et du conteur congolais Abdon Kaf, des résidences d’artistes réunissant la cie Dabateatr et des élèves de l’Isadac et de la FAI ART (Formation Avance de la Rue
– Marseille) du 18 au 26 avril.
Organisé annuellement par l’association Éclats de Lune et soutenu par l’Institut français du Maroc et le Service d’Action et de Coopération Culturelle ; le festival Awaln’art interroge les nouvelles écritures en espaces publics et valorise le patrimoine immatériel de Marrakech, et plus
largement marocain, dans une rencontre avec la création contemporaine d’arts en places publiques.
Consulter le programme
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Jusqu’au vendredi 15 juin 2015 – Paris
La RATP invite... Harry Gruyaert » dans le métro
L'exposition de la RATP est un « complément de parcours » à la première rétrospective que consacre la Maison européenne de la photographie à l'œuvre d'Harry Gruyaert.
Embarquement pour l'image : quatre univers thématiques...
La RATP vous propose de voyager dans l'univers d'Harry Gruyaert à travers quatre thèmes.
Voyage culturel, à la découverte des différents pays et villes explorés par l’artiste… Mais aussi
voyage esthétique, à travers la couleur, ou plutôt les couleurs, les teintes et les lumières, si caractéristiques des images de Harry Gruyaert et qui en font toute la force. Présentées en grand format
et dans des scénographies variées, ces photographies sont comme des fenêtres graphiques et colorées, empreintes d’émotion et ouvertes sur l’ailleurs :
MAROC
Luxembourg
Depuis quarante ans, il parcourt le Maroc qui
est l’un de ses réservoirs d’inspiration inépuisable. Harry Gruyaert ressent la campagne
marocaine comme « une véritable fusion entre
les habitants et la nature, dans une parfaite harmonie de couleurs qui fait penser à la peinture
de Brueghel. »
TV SHOTS
Jaurès
Vivant à Londres en 1972 et influencé par le Pop Art découvert à New York, il réalise l’étonnante
série TV Shots en déréglant un poste de télévision et en zappant sur les tous nouveaux programmes
couleur. Il transforme les jeux Olympiques, les variétés, les premiers pas sur la lune en symboles
stylisés d’une télévision balbutiante. Du reportage en chambre, alors que le terme de « photographie conceptuelle » n’existe pas encore.
MADE IN BELGIUM
Hôtel-de-Ville,
La Chapelle,
Saint-Denis Porte de
Paris.
Après avoir vécu à Paris, Londres, New York et voyagé notamment au Maroc, Harry Gruyaert
éprouve le besoin, à la fin des années soixante-dix, de retourner photographier en Belgique.
D’abord, il n’y voit pas les couleurs, puis elles finiront par apparaitre, acides, beauté de la laideur.
Ce sera aussi le moyen de solder la relation douloureuse qu’il entretient avec le pays de sa jeunesse.
RIVAGES
Saint-Michel,
Bir Hakeim
Harry Gruyaert a beaucoup photographié les bords de mer, rarement exotiques.
Il a souhaité les rassembler dans cette série, où l’on se rend compte que composer avec l’immensité
du ciel et de la mer est un exercice très particulier, bien que largement partagé, et que la maîtrise
des lumières y est assez complexe. La créativité dont il fait preuve nous renvoie à des scènes
familières, devenues picturales par le traitement exceptionnel de la lumière.
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Conférences, débats & rencontres
Mercredi 29 avril 2015 à 20h30 – Marseille
Géopolitique des lieux saints en Méditerranée
A l’occasion de la signature de leur premier accord de partenariat, la Villa Méditerranée et le
Mucem co-organisent une table ronde autour de l’exposition « Lieux saints partagés ». Des diplomates, des personnalités du monde intellectuel méditerranéen aborderont la question du rôle
que tiennent les Lieux Saints dans les conflits et la politique en Méditerranée.
Table ronde animée par Jacques Huntzinger, ambassadeur de France.
En présence de :
Régis Debray, philosophe, écrivain ; Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques,
spécialiste du Moyen Orient, directeur de l’IReMMO ; Leïla Shahid, ancienne déléguée de l’autorité palestinienne en France, et ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne ; Elie
Barnavie, diplomate israélien, professeur émérite de l’histoire de l’occident moderne à l’université de Tel Aviv ; Dionigi Albera, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, commissaire
général de l’exposition Lieux Saints partagés au Mucem.
Où ? MUCEM, 7 promenade Robert Laffont (esplanade du J4), Marseille.
Jeudi 30 avril 2015 à 18h30 – Paris
Musulmans d'Europe au quotidien
Depuis les années 1990, les controverses autour de l’islam
ont marqué une nouvelle étape de la présence musulmane
en Europe. Car, de façon discrète ou ostentatoire, des musulmans y manifestent quotidiennement leur foi. Et cette
visibilité suscite de vifs débats sur les rapports entre l’identité européenne et l’islam. Des débats qu’enveniment agitateurs médiatiques et mouvements populistes, menant un combat obsessionnel contre l’islam, accusé d’être à l’origine de nombre de maux de l’époque.
Au-delà des conflits de représentations, qu’en est-il réellement des pratiques et du vécu quotidien
des musulmans d’Europe, jeunes nationaux « issus de l’immigration » ou convertis ? Comment
vivent-ils les attaques « islamophobes » et concilient-ils les prescriptions religieuses et l’adhésion
aux normes sociales des sociétés européennes laïques ? Quelle place réelle la culture musulmane
occupe-t-elle désormais dans ces sociétés ?
Avec, notamment, Nilüfer Göle, directrice d'études au Centre d'études sociologiques et politiques
Raymond Aron, CESPRA de l'Ecole des hautes études en sciences sociales ; Baudouin Dupret,
directeur de recherche au CNRS, directeur du Centre Jacques Berque.
Rencontre animée par Huê Trinh Nguyên, rédactrice en chef de Salamnews.
Où ? IMA (Institut du monde arabe), place Mohammed-V, Paris 5ème
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Littérature
Les dernières parutions
Nostalgérie
L’interminable histoire de l’OAS
Alain Ruscio
(Cahiers libres)
Pour des centaines de milliers d’Européens qui ont naguère
vécu en Algérie, l’idéalisation du passé s’est transformée en
une « nostalgérie », beau mot chargé de mélancolie. Mais le
drame commence lorsqu’on constate qu’une seule famille politique française, celle des anciens de l’Organisation armée
secrète (OAS) et de leurs héritiers, l’a malhonnêtement et durablement instrumentalisée. Non contents d’avoir mené toute
une communauté à l’impasse puis à l’exil, les « ultras » de
l’Algérie française ont tenté, depuis, d’accaparer sa mémoire.
Et ils y sont en partie parvenus.
Ces hommes ont fait le choix, à partir de février 1961, d’enclencher en toute connaissance de cause une incroyable spirale de violence terroriste, en Algérie comme en France.
Alain Ruscio propose dans ce livre un récit synthétique des
racines et de l’histoire de ce tragique épisode, ainsi que de ses
séquelles contemporaines. Mobilisant un impressionnant corpus documentaire – dont beaucoup de Mémoires d’anciens de l’OAS –, l’auteur retrace la dérive
de ces officiers à l’idéal patriotique dévoyé, militants fascisants et petits malfrats transformés en
assassins, qui ont eu l’incroyable prétention de « bloquer l’histoire », comme l’avait écrit Pierre
Nora dès 1961. Enfin, Alain Ruscio explique comment et pourquoi la mémoire brûlante de ces
années de folie meurtrière travaille toujours, de façon souterraine, la société française.
Ce livre est une précieuse réponse à l’un des derniers négationnismes que véhicule encore une
certaine histoire coloniale « à la française ».
Alain Ruscio, docteur en histoire, a consacré l’essentiel de ses travaux à l’histoire coloniale. Il est
l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels La guerre française d’Indochine, 19451954 (Complexe, 1992) et Le credo de l’homme blanc. Regards coloniaux français, 19e20e siècles (Complexe, 1996, 2002)
11
Libres, insoumises et audacieuses
Claire Champenois - Catherine Bendayan
(Les points sur les i)
Najat Vallaud-Belkacem (ministre), Rachida Dati (maire et députée européenne),
Amel Brahim-Djelloul (soprano), Samia
Ghali (sénatrice maire), Meriem Chadid
(astronome), Zahia Ziouani (chef d’orchestre) Zohra Mahi (avocate) et 9 autres
femmes célèbres, arabes ou nées de parents
arabes, sont parvenues aux plus hautes
marches de la société française. Elles ont
osé et n’ont jamais rien lâché.
Ces « égéries venues d’orient » n’ont pas
accepté de se laisser traiter d’inférieure par
quiconque. Elles ont en commun la passion, le courage, l’intelligence, la force de
travail, et, avant tout, la capacité à résister
aux échecs. Pour elles, la fatalité n’existe
pas. Malgré leur situation familiale, leur
éducation, leur milieu social, elles ont eu
l’audace de vouloir réussir. Les réunir dans
ce livre (sans parti pris pour les politiques,
puisqu’elles sont de droite comme de
gauche) est une façon de leur rendre hommage.
Nous donnons la parole à ces dix-sept femmes qui se racontent. Elles nous révèlent leur lutte intérieure pour gérer deux cultures, leurs efforts pour étudier et leurs combats pour parvenir au sommet. À l’évidence il leur a fallu plus de talents que les autres.
Suivons pas à pas, depuis leur enfance, les douleurs, les embûches, les états d’âme et les succès de
ces « guerrières », qui, la détermination en bandoulière, ont su se réaliser. Elles répondent à la
question : comment s’émanciper de son milieu d’origine, et mettre à mal les stéréotypes ambulants
pour devenir soi-même et faire partie des élites de notre pays ?
Rien de militant dans cet ouvrage. Ce recueil de portraits est un antidote aux clichés occidentaux.
Il vient conforter les bienfaits du métissage et de l’ouverture. Il reflète une réalité : l’avenir ne se
fera pas sans ces femmes libres, insoumises et audacieuses. Pionnières elles servent de modèles
aux plus jeunes.
12
Pensée et politique dans le monde arabe
Georges Corm
(La Découverte)
Cet ouvrage expose les multiples facettes de la pensée politique arabe depuis le 19esiècle, inscrite dans
la richesse d’une culture trop méconnue. Avec ce
vaste panorama, vivant et érudit, Georges Corm atteste la vitalité de cette pensée et des grandes controverses qui l’ont traversée. Il montre que ses acteurs,
loin d’être figés dans le carcan théologicopolitique
décrit par certains récits canoniques sur les Arabes et
l’islam, ont souvent exprimé une pensée critique
forte, sur les plans religieux et philosophique, anthropologique et politique.
Inscrivant l’œuvre de ces penseurs dans le maelström des bouleversements géopolitiques et socioéconomiques ayant marqué le monde arabe depuis deux
siècles, il explique comment les puissantes hégémonies externes, militaires, académiques et médiatiques
ont contribué à marginaliser la pensée critique arabe.
Cela a facilité l’installation hégémonique de la pensée
islamiste, instrumentalisée par certains régimes
arabes comme par leurs protecteurs occidentaux. En
retraçant finement les avatars successifs du nationalisme arabe moderniste, confronté à partir des années 1950 au double défi de la création de l’État
d’Israël et de la manne pétrolière, Georges Corm donne les clés pour comprendre les révoltes
libertaires arabes de 2011, ainsi que les contre-révolutions et interventions externes qui les ont
suivies.
Un guide précieux pour se familiariser avec la complexité de la pensée arabe, exposée ici de
façon claire et exhaustive. Un guide d’autant plus utile que le retour à la paix dans la région dépend
largement de la reconnaissance de la puissante dynamique de cette pensée à la fois critique et
profane, loin de l’image politico-religieuse sclérosée qui en est souvent donnée.
Georges Corm, économiste et historien, est consultant auprès de divers organismes internationaux
et professeur d’université. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés aux problèmes du développement et du monde arabe, dont, à La Découverte : Le Proche-Orient éclaté (1983 ; Gallimard Folio/histoire, 2005, 2007, 2012), L’Europe et l’Orient (1989 ; La Découverte/Poche,
2004),Orient-Occident, la fracture imaginaire (2002 ; La Découverte/Poche, 2004), Le Liban contemporain (2003 ; La Découverte/Poche, 2005),La question religieuse au 21e siècle (2006 ; La
Découverte/Poche, 2007), L’Europe et le mythe de l’Occident (2009 ; La Découverte/Poche,
2012).
13
Focus spécial sur le journaliste Gérard Dhôtel, récemment décédé
« Journaliste et auteur de fictions et documentaires pour le lectorat adolescent, Gérard Dhôtel est
mort d’un cancer foudroyant le 27 mars 2015, à Paris, à l’âge de 59 ans.
(…) Journaliste, Gérard Dhôtel l’est viscéralement, cherchant à comprendre et à faire comprendre.
Avec une exigence dans la démarche, une lucidité dans l’analyse, une honnêteté dans la posture qui
expliquent aussi pourquoi il ne vit pas l’obtention de sa carte de presse comme un sésame tricolore,
une distinction qui l’assimile à une caste privilégiée, mais comme une sorte de code d’honneur, une
injonction déontologique dont rien ne doit le distraire. Mieux, il décide très tôt de vouer son savoir et
son savoir-faire aux jeunes lecteurs, contribuant... » Le Monde, 02/04/2015
Ses ouvrages majeurs :
Israël-Palestine : une terre pour deux
Gérard Dhôtel
Actes Sud junior, 2013
Depuis plus de 65 ans, des hommes se déchirent pour la possession d'un territoire de 20 000 m2, à peine 4 % de la surface de la France métropolitaine. D'un
côté les juifs d'Israël, de l'autre les Palestiniens, musulmans ou chrétiens. Un
conflit qui a des répercussions sur de nombreux points du globe. Où prend-il
ses racines ? Quels en sont les principaux acteurs et les enjeux ?
Pour s'y retrouver, il faut remonter plus de 3 000 ans en arrière. De la naissance
du judaïsme à aujourd'hui, cet ouvrage retrace avec clarté, en tentant de dépassionner le débat, l'histoire d'une cohabitation jalonnée de tragédies et de difficiles tentatives de
dialogue : le traumatisme de la Shoah, la naissance de l'État d'Israël, les guerres de conquête du territoire, le rôle des États voisins et celui des États-Unis, les deux Intifada, la colonisation, la construction
du mur de séparation avec la Cisjordanie...
Comment parler de l’islam aux enfants
Gérard Dhôtel
Le Baron perché, 2014
Pourquoi parler de l'islam aux enfants aujourd'hui ? La plupart d'entre eux y
sont directement ou indirectement confrontés, mais ne connaissent pas cette
religion pour autant. Parce que son image est souvent brouillée par les comportements et les discours médiatisés de certains extrémistes et par des débats
de société autour du voile, de la place de la femme ou de l'intégration sociale.
Parce que l'islam est souvent confondu avec l'islamisme voire avec le terrorisme. Parce que l'islam est la deuxième religion de France et la deuxième la
plus pratiquée dans le monde.
Avec cet ouvrage, Gérard Dhôtel nous éclaire et décrypte cette religion, ses origines, son histoire, ses
rites et ses valeurs, mais aussi les questions qu'elle soulève dans le monde actuel.
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Rencontres littéraires
Lundi 27 avril 2015 de 18h30 à 20h30 - Paris
L’Algérie face aux deux Guerres Mondiales
Avec :
- Gilbert Meynier, historien de l’Algérie et professeur émérite de l’université de Nancy II. Il est
ancien enseignant au lycée Pasteur à Oran et à l’université de Constantine.
Il est l’auteur de L’Algérie révélée, la guerre de 1914-1918 et le premier quart du 20ème siècle,
publié aux éditions Bouchène.
- Belkacem Recham, chargé de cours à l’université de Starsbourg II.
Il est l’auteur du livre Les musulmans algériens dans l’armée française (1919-1945), publié aux
éditions l’Harmattan.
Présentation de l’éditeur :
« Un livre qui sait jouer sur l’immobile et sur le changeant. « Le colonialisme, disait Jean-Paul Sartre, est un système ». Et certes, le système
est en place avant comme après la Première Guerre mondiale. Avant
comme après, il y a deux sociétés superposées, le droit des uns qui exclut le droit des autres. Avant comme après, la représentation « algérienne » au parlement français est exclusivement européenne. Économiquement, la dépendance reste la même. C’est à peine si l’on peut
parler, par la suite des difficultés des communications avec la métropole, d’un début d’industrialisation. (…) »
Présentation de l’éditeur :
« A travers l’étude des musulmans algériens dans l’armée française de
1919 1945, on découvre un autre aspect de la colonisation française :
celui de l’exploitation du potentiel humain qu’offre cette colonie pour
servir l’expansion coloniale d’une part et la défense de la France métropolitaine d’autre part. (…) »
Inscription : [email protected]
Participation : 5€ (3€ : étudiants et demandeurs d’emploi)
Où ? iReMMO, 5 rue Basse-des-Carmes, Paris 5ème
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Cinéma et projections
Encore à l’affiche
- Histoire de Judas
Péplum réalisé par Rabah Ameur-Zaïmeche
Avec : Nabil Djedouani, Rabah Ameur-Zaïmeche, Mohamed Aroussi
Après un long jeûne, Jésus rejoint les membres de sa communauté, soutenu par son disciple et intendant, Judas. Son enseignement sidère les
foules et attire l'attention des grands prêtres et de l'autorité romaine. Peu
avant son arrestation, Jésus confie une ultime mission à Judas...
Bande annonce
Les salles
- L’astragale
Drame réalisé par Brigitte Sy.
Avec : Leïla Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel
Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle
purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied :
l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène
et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat
en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et
emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix
de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien…
Bande annonce
Les salles
- Le challat de Tunis
Film réalisé par Kaouther Ben Hania. Avec : Kaouther Ben Hania, Jallel
Dridi, Moufida Dridi
Tunis, avant la révolution. En ville une rumeur court, un homme à moto,
armé d'un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance
de croiser sa route. On l'appelle le challat, "le balafreur". Fait divers local
? Manipulation politique ? D'un quartier à l'autre, on en plaisante ou on
s'en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle... sauf que
personne ne l'a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution,
les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d'enquêter pour élucider le mystère du challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination.
Bande annonce
Les salles
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- Les chebabs de Yarmouk
Documentaire réalisé par Axel Salvatori-Sinz
Les « chebabs » de Yarmouk, c’est avant tout une bande de potes, qui se
connaissent depuis l'adolescence… Dans le plus grand camp de réfugiés
palestiniens du Proche-Orient, créé en Syrie en 1957, ils partagent leur quotidien, se cherchent un avenir. Troisième génération d’exilés, ils ne rêvent
plus du retour en Palestine. Mais leur soif de vivre, leur désir de révolte se
heurtent aux murs du camp. Au seuil de choix existentiels, l’Histoire les
rattrape à nouveau. En mars 2011, éclate la Révolution en Syrie. Le camp
sera en grande partie détruit, leur vie bouleversée. Le film, tourné juste
avant, cristallise leurs derniers moments, ensemble, à Yarmouk.
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Les salles
- Les jours d’avant.
Moyen métrage. Réalisé par Karim Moussaoui.
Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90, Djaber et Yamina
sont voisins, mais ne se connaissent pas. Pour l’un comme pour l’autre, il
est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons, qu’ils ont presque
cessé d’en rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-là
qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais
leurs destins...
Bande annonce
Les salles
- Ma mère et mon père (Annem ve Babam)
Documentaire réalisé par Müret Isitmez
Gülperi et Hasan, Français d’origine turque, ont émigré de la Turquie vers
la France dans les années 1970. A travers un retour sur leurs différents lieux
de vie et de migration, nous découvrons les chemins qu’ils ont empruntés,
les difficultés qu’ils ont rencontrées en Turquie et en France, ainsi que les
raisons qui les ont poussés à émigrer.
Bande annonce
Les salles
-Mon fils
Drame. Réalisé par Eran Riklis. Avec : Tawfeek Barhom, Yaël Abecassis,
Micha el Moshonov
Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis.
Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable
ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa
mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...
Bande annonce
Les salles
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- Pourquoi j’ai pas mangé mon père
Film d’animation réalisé par Jamel Debbouze
Avec : Jamel Debbouze, Mélissa Theuriau, Arié Elmaleh
L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit
loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir.
Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son
peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne
mange pas son père.
Bande annonce
Les salles
- Révolution Zendj
Drame réalisé par Tariq Téguia. Avec : Fethi Garès, Diyanna Sabri, Ahmed Hafez
Ibn Battutâ est journaliste dans un quotidien algérien. Un banal reportage
sur des affrontements communautaires dans le Sud algérien le conduit sur
les traces de révoltes oubliées du 8e au 9e siècle sous le califat abbaside en
Irak. Pour les besoins de son investigation, il se rend à Beyrouth, ville qui
incarna durant plusieurs décennies toutes les luttes et les espoirs du monde
arabe. Ailleurs sur la carte, Nahla, une jeune Palestinienne revient à Beyrouth sur les traces de son père, un militant nationaliste.
En Irak sous occupation américaine, Monsieur Prince, entrepreneur multicartes voit grand et
compte vite l’argent. Pour préserver ses revenus exponentiels, il se rend à Beyrouth. Tous se rencontreront. Mais du temps s’écoulera avant ces collisions, il y aura des ratages et des impasses,
des éclipses et des fictions parce que les fantômes sont partout, parce que Beyrouth, la Babylone
des révolutionnaires, n’est plus là que dans ses interstices. Bientôt, il faudra déserter Beyrouth en
fuyards, se choisir un autre exil. Une ligne de fuite vers le Nord Ouest pour Nahla, vers l’Est et
Bagdad, la Ville des villes pour Ibn Battutâ, reporter indécis maintenant au bord de lui-même,
sidéré devant l’ampleur du Tigre, dérivant l’arme à la main sur un mashood dans les eaux du Chott
el Arab, le Golfe arabo-persique à portée de main. L’Eden atteint?
Bande annonce
Les salles
-Timbuktu
Drame franco-mauritanien réalisé par Abderrahmane Sissako, Avec : Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri.
Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme
Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les
habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont
pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le
football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec
dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou.
Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est
pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus
d’ailleurs…
Bande annonce
Les salles
18
Projections cinéma
Mercredi 29 avril 2015 de 15h à 18h30 – Alger (Algérie)
Carte blanche aux « Rencontres du cinéma arabe de Marseille »
En présence de Tahar Chikhaoui.

15h:
- Gare Gazette de Lola Contal, (France, documentaire, 36 ‘,2013)
En présence de la réalisatrice
Une joyeuse troupe de résidents du Centre d'Accueil Spécialisé de Forcalquier se rend régulièrement à un atelier de théâtre improvisé dirigé par
Nini, metteur en scéne et comédienne de la compagnie Tout Samba’L. Ils jouent de drôles de voyageurs attendant le train. La pièce de théâtre résonne
avec leur vie quotidienne : quand partiront-ils ?
- 15 ans de Jean-Baptiste Mees (France, documentaire,35’, 2013)
Mekki, Gibril, Basile, Dane et Alex ont 15 ans et vivent aux alentours de l’Estaque dans les quartiers nord de Marseille. Il y a quelques mois, alors dans la même classe au collège, ils ont fait leurs
premiers choix d’orientation scolaire…
- Renée R. Lettres retrouvées de Lisa Reboulleau, (France, documentaire, 19’, 2014)
« Octobre 1958, une femme perdue dans une ville qu’elle ne connaît pas entame une correspondance avec ses proches sans savoir qu’elle écrit le roman de la dernière année de sa vie. Septembre 2010, dans une malle du grenier de la maison de famille, je retrouve lettres, bobines de
film. Je la vois se battre avec courage, sombrer dans la solitude, se relever et tomber de nouveau,
mourir enfin. Renée R., héroïne qui meurt d’amour et femme moderne qui s’émancipe, devient le
personnage du film de sa vie. » Lisa Reboulleau.
 18h30:
El Gort de Hamza Ouni (Tunisie, documentaire, 77’, 2014)
En présence du réalisateur
El Gort est un documentaire réaliste qui a pris à l'équipe six ans de travail. Il suit dans les dédales
de la société tunisienne, l'évolution de jeunes qui travaillent dans le commerce du foin. Le film
traque leurs mouvements et leurs transformations, entre hauts et bas, entre fragilité et robustesse,
dans l'avant et l'après de la dite révolution Tunisienne.
Où ? Institut français d'Alger - 7 rue Hassani-Issad, ALGER – Algérie.
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Expositions
Du mardi 28 avril au dimanche 26 juillet 2015
Hip Hop : du Bronx aux rues arabes
Une exposition-événement à l’Institut du monde arabe, sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, consacrée au mouvement Hip-Hop, devenu en une quarantaine d’années
une culture universelle aux facettes multiples et souvent méconnues.
Pour la première fois en France, la
culture Hip-Hop s’exposera en toute
liberté à l’Institut du monde arabe.
Depuis qu’il existe le hip-hop est un
genre subversif. Il est un véritable
médium artistique d’expression sociale et politique pour la jeunesse.
Le hip-hop arabe est au départ un
phénomène underground. Rapidement, par les réseaux sociaux et le
web, il s’est fait l’écho d’un désir
grandissant de dignité, de liberté et
d’un futur meilleur. Les différents
printemps arabes révolutionnaires de
ces dernières années, ont vu les modes d’expression du hip-hop jouer un rôle d’éveilleur de conscience.
Ainsi, à sa manière, avec ses propres codes, le hip-hop s’est inscrit dans la grande histoire d’un
style devenu universel. L’ambition de cette exposition est de retracer l’histoire de cette culture, de
sa genèse aux États-Unis dans les années 1970, en passant par sa réappropriation en France dans
les années 1980, à son développement dans les rues arabes des printemps révolutionnaires.
L’Institut du monde arabe ouvrira ses espaces à ceux qui, aux États-Unis, en France et dans le
monde arabe, incarnent ce phénomène planétaire, sous de multiples formes : la musique, l’écriture,
le graffiti, le tag, la danse, la mode, la photographie ou encore le cinéma.
Près d’une centaine d’œuvres historiques d’artistes américains, français et arabes seront déployées
aux côtés de documents d’archives, dans une scénographie unique, sur plus de 1000 m2.
Dans une démarche de transversalité historique, géographique et artistique, des œuvres inédites de
graffeurs tels que JonOne, Evol, Jay One, Meen One ou Yazan Halwani seront créées à cette occasion. Une bande sonore originale produite spécialement par Thierry Planelle positionnera cette
exposition aux avants gardes de ce courant effervescent.
Où ? IMA (Institut du monde arabe), place Mohammed-V, Paris 5ème
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Jusqu’au jeudi 30 avril 2015 – Paris
"Aux fils du dialogue. Tradition, création et transmission"
exposition de Khadija Seddiki
Intermède musical avec Kahina Afzim au qanoun « plasticienne et licière, je conjugue la peinture
et le tissage comme deux modes de création liés dès la conception du carton.
Je mets en exergue leur unicité plastique. Le ton, le fil tendu et leur silence tissés résonnent d’une
musicalité insoupçonnée. »
Khadija Seddiki, artiste plasticienne et licière, diplômée des Écoles des beaux-arts d'Oran et d'Alger, des
Académies royales des beaux-arts et des arts et métiers de Bruxelles, du Centre d'arts plastiques des
Gobelins de Paris, et fondatrice de l'école d'art et de
tapisserie d'art contemporains, TissArt.
Une fois sortie de ces hauts-lieux séculaires de la
création, l'artiste puise son inspiration aux racines
ancestrales de sa terre natale. Pionnière de la tapisserie contemporaine en Algérie, elle revisite les
sources, les interprète, les innove et les transmet par le biais de TissArt, vecteur pédagogique indissociable de sa démarche et de sa pratique artistiques. Ses créations évoquent la lumière, la
couleur et l'ambiance de la mer et du désert réunis ainsi que leur lien avec toutes les rives et tous
les horizons.
Ses installations détournent les matériaux
récupérés de leur fonction initiale et de
l'environnement qu'ils détériorent, et font
écho aux œuvres bidimensionnelles. Le
mixage inédit et la fusion des techniques et
des genres, peinture-tissage, installations,
pigments, fibres, structures, plans tels que
les verticales et les horizontales, transcrivent et transposent son univers personnel
sensible et singulier. Tout ce langage
complexe et harmonieux crée une sensation tissée et tramée de poésie, de musicalité, d'aérianité et de spiritualité.
Par Malika Dorbani, historienne de l'art, chercheure au musée du Louvre
Où ? CCA, 171 rue de La-Croix-Nivert, Paris 15ème.
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Jusqu’au samedi 2 mai 2015 - Paris
Exposition de calligraphies arabes
Par Abdelkrim BENBELKACEM
La calligraphie arabe repose sur des règles strictes, sans cesse réinventées. Les différents styles d’écriture témoignent de l’évolution de cet art ancestral qui continue de fasciner, au fil des siècles.
Les calligraphies présentées pour cette exposition sont à géométrie
vivante, comme une poésie du regard ou une musique silencieuse.
Ce sont autant de danses de la pensée, autant d’invitations au
voyage et à la réflexion visant à mettre en valeur le sens de l’humain dans sa dimension d’universelle.
La démarche artistique d’Abdelkrim BENBELKACEM est loin
d’être académique et s’inscrit dans un cadre culturel riche de la diversité des messages de paix,
d’amour et de rêve. Par son art, il souhaite construire un pont culturel entre l’Orient et l’Occident,
entre les hommes d’hier et ceux d’aujourd’hui.
Où : Le patronage laïque Jules Vallès, 72 avenue Félix-Faure, Paris 15ème
Jusqu’au samedi 2 mai 2015 – Tunis (Tunisie)
Exposition "Rétrospective, 10 ans de peinture" d'Adel Akremy
La Galerie Alexandre Roubtzoff rend
hommage à l'artiste Adel Akremy en organisant une exposition, "Rétrospective,
10 ans de peinture", regroupant une quarantaine d'œuvres riches et variés, à découvrir du 10 avril à partir de 18h jusqu'au 2 mai 2015.
"L'artiste entame sa belle aventure, 10
ans auparavant, en peignant essentiellement sur des sacs de ciments, des panneaux de bois récupérés, des toiles de
jutes pour enfin aboutir au noble support
qu'est la toile retournée.
Son œuvre puise sa force dans notre riche patrimoine culturel et civilisationnel.
Sa poésie plastique exprime ses profonds fantasmes, ses rêves, ses influences artistiques, ses
amours et ses errances. Il s'inscrit dans cette synergie des grands maîtres de l'art contemporain."
(Extrait d'un texte de Sabrine Chaouch, directrice de la galerie)
"Adel Akremy
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Il peint avec un sourire dans les yeux, reflet du sourire de son âme d’éternel jeune homme émerveillé par la beauté des femmes, par l’harmonie architecturale de sa Médina, par les couleurs de
la nature, du ciel, des ombres et de la chevelure de ses odalisques. Opulentes et lascives elles
s’exposent sûres d’elles-mêmes et sûres de la puissance de leurs charmes. Elles regardent, légèrement étonnées, la vie qui se déroule à leurs jolis pieds et attendent la fantaisie d'Adel qui décidera de leur rajouter un bel homme à la chéchia rouge, des poissons volants, des fleurs de toutes
couleurs, des seins hauts perchés ou un vêtement sobre et sévère, elles sont ses créations et s’en
réjouissent.
Adel, c’est comme ça, selon ses amours et ses désirs, ses états d’âme et ses rêveries, ses colères et
ses fou-rires , il invente et réinvente la palette de ses couleurs éclatantes et tonitruantes, douces
ou ombrées, il dessine et teinte ses fantasmes de toutes les nuances de son imaginaire. Ses poissons volent, ses fleurs dansent, son bouquet de jasmin est aussi grand qu’un arbre, il refuse de
s’enfermer dans la petite réalité du quotidien.
C’est un poète en peinture, un amoureux du dessin, un maitre coloriste. Il charme, il croque tous
les bonheurs, il partage sa joie, fait aimer la vie et fait désirer l’amour..
Où : Galerie Alexandre Roubtzoff (La Marsa), rue de l'Imam -Abou-Hanifa, LA- MARSA –
Tunisie.
Jusqu’au dimanche 3 mai 2015 - Paris
Borders, voyage en territoire textile
exposition de Sokina Guillemot
"Borders" est une création artistique réalisée au Musée de
l'histoire de l'immigration pendant une résidence avec des
lycéens encadrée par deux plasticiennes spécialistes du textile : Sokina Guillemot, assistée de Jeanne Goutelle.
"Borders" qui signifie frontières en anglais est très proche
du mot broder. C’est un regard sur le vêtement, la mode et
les codes identitaires qu'ils induisent.
Lors de leur résidence, les lycéens seront invités à découvrir
dans un premier temps l’exposition Fashion Mix, puis à décoder leurs propres attitudes de mode, leurs héritages vestimentaires mais aussi à revendiquer leur droit de créer.
Grâce au soutien d'Emmaüs, les participants réaliseront un "vêtement manifeste" qui dégagera des
notions personnelles expliquées sur leur cartel. Pour cela, ils utiliseront les techniques propres au
tissus telles que la broderie, le tissage, le dessin textile, l’accumulation, la découpe ... A l’issue de
cette résidence, "Borders" exposera les pièces textiles réalisées et, en regard, le portrait et la démarche de leurs créateurs.
Où : Musée national de l’histoire d l’immigration, 293 avenue Daumesnil, Paris 12ème
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Jusqu’au dimanche 31 mai 2015 – Bruxelles (Belgique)
Exposition « L’Empire du Sultan »
Le monde ottoman dans l'art de la Renaissance.
Découvrez l’attrait enchanteur qu’exerça l’Empire
ottoman auprès des peintres occidentaux et l’influence du monde islamique sur la pensée de la Renaissance. Depuis la chute de Constantinople en
1453, la fascination pour la civilisation ottomane
poussa intellectuels, diplomates, humanistes ou artistes à se rendre dans ce nouveau carrefour de la
créativité. L’empire du sultan. Le monde ottoman
dans l’art de la Renaissance fait revivre ce moment
charnière exaltant où deux mondes se rencontrent
et s’influencent. Entrez dans l’univers envoûtant
des Ottomans et laissez-vous porter par son génie,
comme Bellini, Dürer, Véronèse et bien d’autres.
Cette exposition est organisée dans le cadre du projet international “Ottomans & Europeans”, qui met
à l’honneur les relations culturelles entre l’Europe
et l’Empire ottoman/la Turquie.
Pour plus d’information, cliquez ici.
« Les relations entre le monde ottoman et l’Europe de la Renaissance : c’est de cela que traite «
L’Empire du sultan », sous la forme d’une exposition longue et dense. Elle les évoque du point de
vue artistique au sens large, de la peinture et de la gravure aux armures et aux automates. Mais,
les relations artistiques étant indissociables des relations diplomatiques, militaires ou économiques, toutes ces données se trouvent présentes, de façon explicite ou plus discrètement.
La période étudiée s’étend de la chute de Constantinople, en 1453, au début du XVIIe siècle, marqué par l’accord de paix de Zsitvatorok, signé en 1606. L’expansion de l’Empire ottoman en Europe centrale dans la seconde moitié du XVe siècle, le siège d’Otrante en 1480, qui finit en carnage, ceux de Vienne en 1529 et de Malte en 1565 qui échouèrent tous deux, la mort de Soliman
le Magnifique en 1566 durant celui de la forteresse de Szigetvar en Hongrie, les ambassades et
manœuvres des rois de France cherchant à faire alliance avec la puissance turque pour prendre
à revers le Saint-Empire romain germanique, la bataille navale de Lépante en 1571… Autant de
dates et de faits qu’il vaut mieux se remettre en mémoire avant de s’engager dans les galeries du
Palais des beaux-arts de Bruxelles.
Il n’est pas inutile non plus de réviser ses connaissances artistiques, car le regard va de Dürer à
Tintoret, de Hans Memling à Gentile Bellini, des graveurs allemands aux graveurs flamands.
Tous, qu’ils s’y soient rendus ou non, ont popularisé en Europe quelques types – le janissaire,... »
Le Monde, mardi 31 mars 2015
Où : Palais des beaux-arts, 23 rue Ravenstein, BRUXELLES - Belgique.
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Jusqu’au dimanche 31 mai 2015 - Paris
Exposition "Fashion Mix"
Mode d'ici. Créateurs d'ailleurs.
Entre parcours personnels et histoire de la mode, Fashion Mix raconte une autre histoire de l'immigration, celles d'hommes et de
femmes, artisans, créateurs, contribuant à faire la renommée de
Paris, capitale internationale de la mode.
Fashion Mix est une exposition en hommage au savoir-faire français
que créateurs russes, arméniens, italiens, espagnols, japonais, belges...
font rayonner à travers le monde. De Charles Frederick Worth à Azzedine Alaïa, de Mariano Fortuny à Issey Miyake et Yohji Yamamoto,
d’Elsa Schiaparelli à Martin Margiela, ou encore Cristobal Balenciaga, Robert Piguet, Paco Rabanne ou Raf Simons… autant de stylistes et directeurs artistiques
étrangers qui révolutionnent la mode française, enrichissent son histoire.
Visites guidées de Fashion Mix : le dimanche 26 avril, une conférence présentera aux visiteurs
le parcours de créateurs et artisans étrangers qui font rayonner la mode française à travers le monde.
Tarif : 7€
Réservations sur : [email protected]
Où : Musée national de l’histoire d l’immigration, 293 Avenue Daumesnil, Paris 12ème
Jusqu’au vendredi 10 juillet 2015 – Gières (Isère)
Exposition : "Denis Martinez, peintre algérien - et la poésie algérienne"
Organisée par la Maison de la poésie Rhônes-Alpes et
la Bibliothèque universitaire Droit-Lettres
La Maison de la poésie Rhônes-Alpes vient de rééditer
l’anthologie Bacchanales de la poésie algérienne « Des
chèvres noires dans un champ de neige ? » en l’enrichissant de douze nouveaux auteurs. A cette occasion, elle
accueillera à la Bibliothèque Droit-Lettre de l’université
Stendhal à Gières une importante exposition du peintre
Denis Martinez autour de la poésie algérienne.
Denis Martinez est un peintre connu de l’Algérie indépendante. Né à Mars-el-Hadjadj (près d’Oran), en 1941,
il a très tôt manifesté des dons pour le dessin et les couleurs. De 1957 à 1962, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts
d’Alger puis, à Paris. L’œuvre de Denis Martinez tire sa
substance des arts populaires, des motifs des poteries, des tissages et du travail de bois, des caractères de
l’alphabet amazigh, le tifinagh, et des mouvements de la
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calligraphie arabe, traces toujours présentes de l’Andalousie.
Il a fondé avec Choukri Mesli le mouvement “Aouchem, Signe & tatouage”, mouvement ouvert à
des artistes et poètes. Jusqu’en 1994, il a enseigné à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger et participé,
sans discontinuer, à de nombreuses manifestations artistiques et expositions de peinture.
Pour plus d’information, cliquez ici
Où ? Bibliothèque universitaire Droit-Lettres, 1130 avenue centrale – Domaine universitaire,
Gières (Isère).
Musique
Samedi 25 avril 2015 à 20h30 – Paris
Concert de Polyphène
Polyphene, star des années 80, fait un grand retour à travers
un dernier album « best of » et revisite les tubes
«Maghboun» « mouhal » ou « loumima ». Le groupe produit
six albums très bien accueillis du public et de la critique.
Il se produit en Europe et au Maghreb. Son quatrième album
« Mouhal Omri Nensak, fait un tabac et sera suivi d’une
tournée en Algérie au Maroc et en Tunisie. Hakim Sahli
chanteur et chorégraphe, l’accompagnera dans ses concerts.
Polyphène a vu le jour grâce au soutien de grands auteurs,
comme Abdelkader Bendamèche, Aziz Smati, Mohamed
Allalou et Réda Amalou, auxquels il rend un vibrant hommage.
Où ? CCA, 171 rue de La-Croix-Nivert, Paris 15ème.
Mercredi 29 avril à 14h et vendredi 1er mai 2015 à 20h – Tlemcen (Algérie)
Musique et poésie des deux rives
Les villes de Lille et Tlemcen poursuivent leurs
relations hors pair à travers des projets engagés
dans différents domaines (santé, médicosocial,
économie, développement durable, culture…).
Ensemble ces deux villes prestigieuses construisent dans la durée une coopération fondée sur les
relations humaines et les échanges culturels. Le retour de Music and Peac s’ancre dans cette perspective. Les musiciens Tlemceniens: Tewfik Benghabrit, Khalil Baba Ahmed et leur Ensemble,
leurs retrouvailles avec Anne-Christine Leuridan et Véronique Wdowiak, membres de l’association Music and Peace (16 musiciens), permettront pour la deuxième année consécutive de réaliser
un travail musical hors du commun. Dans un cadre de transmissions, d’apprentissages, de master
classes et de deux concerts incontournables à l’Institut et à la Maison de la Culture.
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Pour en savoir plus, cliquez ici.
Où ? - Mercredi 29 mai 2015 à 14h : Institut Français, 1 rue Commandant Djaber - 13000,
Tlemcen (Algérie).
- Vendredi 1er mai 2015 à 20h : Maison de la culture, Place du Commandant Ferradj –
Tlemcen (Algérie).
Sortie C.D
Hindi Zahra, Homeland
Pour s'intéresser à Homeland, on peut commencer par
sa pochette. Pour cette image, Hindi Zahra pose dans
une cour de ferronniers au cœur de Marrakech. Elle
nous regarde, droit dans les yeux, en robe longue et
noire. Hindi Zahra est comme une prêtresse. Et dès la
première chanson, "To The Forces", elle vous embarque dans la transe d’un groove touareg.
Hindi Zahra est née au Maroc. Elle arrive en France
grâce au regroupement familial au début des années
1980. Elle a 12 ans.
Elle écrit la plupart de ses textes en anglais, une
langue qui permet la distance, pour évoquer ceux qui
sont prêts à tout quitter. Ceux qui sont prêts à partir, pour le meilleur. Ou pour le pire.
L’album d'Hindi Zahra s’intitule Homeland, la patrie, mais c’est pour mieux affirmer que la sienne
est élargie.
Homeland fut enregistré entre Marrakech et Paris, avec une escale à Cordoue, en Andalousie
espagnole. Le disque vous fait faire le voyage. Un voyage par les paroles : les textes sont en
anglais, mais aussi en français et en berbère. Un voyage par la musique : Hindi Zahra mélange
mélopées et guitares andalouses.
Hindi Zahra s’est intéressée au chant lyrique et sa voix de mezzo-soprane est propice à la mélancolie. Mais elle ne s’y complaît jamais. Certains titres privilégient les percussions avant que ne
surgisse une voix qui fait entrer la lumière et léviter le morceau.
Source : Franceinter.fr
Actuellement en tournée dans toute la France (province).
Date parisienne : mercredi 20 mai 2015 à La Cigale, 120 Boulevard de Rochechouart, Paris
18ème.
Pour voir toutes les dates cliquez ici.
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Théâtre et danse
Vendredi 24 avril 2015 à 20h – Paris
L’ému de l’horizon
Pièce chorégraphique pour trois danseurs, de Faïzal Zeghoudi
Musique de Shemirani
Création lumière : Roger Narboni avec Ludovic Atchy Dalama, Assan Beyeck Rifoe, et Alexandre
Gbeblewoo.
Faïzal Zeghoudi nous avait charmés et
séduits lors de la présentation, à l’IMA,
de sa version toute personnelle du Sacre
du printemps. Il s’en revient, cette foisci, talent toujours aussi impressionnant,
avec une nouvelle pièce chorégraphique
s’articulant autour du désert et des
hommes légendaires qui y vivent, bravant un environnement pas toujours accueillant. À leur sujet, J.M.G. Le Clézio
avait écrit, dans Désert : « Ils sont apparus comme dans un rêve, au sommet de la dune à demi
cachés par la brume de sable que leurs pieds soulevaient. Lentement, ils sont descendus dans la
vallée en suivant la piste presque invisible. En tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leur visage masqué par le voile bleu. ». « Il n’y avait rien d’autre
sur la terre, rien, ni personne. Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin ne pouvait les conduire. Ils ne disaient rien, ils ne voulaient rien. Ils étaient les derniers Imazighen, les derniers
hommes libres, les Taubalt, les Techna, les Tidarin, les Aroussiyine, les Sebaa , les Regibat Sahel,
les derniers surviants des Berick Al-lah, les bénis de Dieu. »
Cela colle parfaitement avec le propos et la gestuelle de Faïzal, jeune prodige qui note dans sa
lettre d’intention : « “L’ému de l’horizon” ou l’initiation d’un jeune touareg, est un regard posé
sur le peuple à la culture séculaire, une réflexion sur le temps, sur l’apprentissage identitaire… Je
suis l’identique et l’autre tout à la fois. Dualité des êtres, divergences et convergences… L’énergie
de la différence s’est laissé emprisonner par le mouvement. C’est ce jeu de miroir, cette recherche
du double, de l’autre et finalement de soi-même, que j’aime retrouver en filigrane dans mes créations. Dans cette quête d’identité, de réponses – celles du corps – toute la richesse du métissage
se déploie ».
Où ? IMA, place Mohammed-V, Paris 5ème
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Samedi 25 avril 2015 à 19h30 – Tunis
Le poète comme boxeur
Pièce de théâtre de Kateb Yacine
Mise en scène : Kheireddine Lardjam
Avec : Larbi Bestam, Azeddine Benamara
Production : Compagnie Al Ajouad
Avec le soutien de l'Institut français de Tunisie, le Théâtre National Tunisien présente, le samedi
25 avril à 19h30, la pièce "Le poète comme boxeur" de l'auteur Kateb Yacine, mise en scène par
Kheireddine Lardjam.
Kateb le poète, Kateb l’homme de
lettres, Kateb le communiste révolutionnaire, l’interna-tionaliste sans
parti fixe, le militant, le sans étiquette. Kateb Yacine est un écrivain
qui a les mots qui cognent. Exilé
d’Algérie en 1952, il revient après la
guerre d’indépendance pour y reprendre son métier de journaliste et
continuer son travail littéraire, à la
fois poétique et théâtral. Disparu en
1989, l’écrivain laisse une œuvre
puissante qui traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures
et reflète son engagement absolu et sa colère face au monde.
Avec Le poète comme boxeur, Kheireddine Lardjam nous offre la parole intense de Kateb Yacine.
Poésie, théâtre, interviews : le récit recomposé nous interroge sur les conditions d’une prise de
parole mobilisatrice et les relations que l’artiste peut entretenir avec le pouvoir et le peuple.
Kheireddine Lardjam nous convie également à un concert. Larbi Bestam, leader du groupe Ferda
de Knadsa en Algérie, est sur scène aux côtés du comédien Azeddine Benamara pour interpréter
l’âme révoltée de Kateb Yacine. À la manière des chanteurs traditionnels de l’Atlas, il évoque à la
fois l’humour et le désespoir de l’écrivain et réinterprète les chants de résistance scandés jusque
dans le désert.
Plus d’infos, cliquez ici.
Où ? Scène du 4ème art, avenue de Paris, TUNIS - Tunisie.
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Humour
Noman Hosni, Tous les mercredis à 21h15
Noman a vraiment de drôles d'idées, et ses idées sont drôles. Après
avoir fait ses armes sur les scènes de Genève, Londres, et New York,
ainsi que celle du Jamel Comedy Club pendant deux saisons, Noman
Hosni présente aujourd'hui son one man show au Théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris. Dans ce spectacle qu'il mène à 200 à l'heure,
Noman nous livre sa vision du monde et de la vie quotidienne avec
une facilité et une générosité qui nous donne l'impression d'écouter
un bon copain qui aurait toujours un truc marrant à raconter.
Où ? Point Virgule, 38 bd de Bonne Nouvelle, Paris 10ème
Tél : 01 42 46 79 79
Samia Orosemane, Tous les mardis à 19h
Cette jeune femme pleine d'énergie et de fraîcheur nous fait découvrir
à travers différents personnages son univers drôle et chaleureux.
Elle campe à merveille différents personnages, entre la mama africaine
imposante, la mère maghrébine surprotectrice et la vieille râleuse aigrie... Son humour se veut avant tout porteur d'un message : la tolérance.
Elle retranscrit avec humour les anecdotes qui font son quotidien.
Un personnage attachant par son humanisme et sa simplicité... Attendez-vous à une soirée colorée !
Le saviez-vous ?
Samia Orosemane est une des révélations du gala « Les Impertinentes
2014 » organisé par Le Grand Point Virgule et Aufeminin.
Où ? Point Virgule, 38 bd de Bonne Nouvelle, Paris 10ème
Tél : 01 42 46 79 79
Yassine Belattar, Tous les vendredis et samedis à 21h45 Ministère de l'humour intérieur
Extrait du casier judiciaire humoristique de M. Yassine Belattar
- Pour avoir fait des vannes sur les Arabes : condamné à travailler tous les
matins sur Beur FM ;
- Pour avoir fait des vannes sur les Juifs : condamné à ne pas faire de télé ;
- Pour avoir fait des vannes sur les homos : condamné à ne pas faire de cinéma ;
- Pour avoir fait des vannes sur les Noirs : condamné à rien ;
- Pour avoir fait des vannes sur les bobos : condamné à manger du quinoa et
du boulgour à chaque repas ;
- Pour avoir fait des vannes sur François Hollande : condamné à revoter
pour lui en 2017 (ça c'est dur quand même !...) ;
Où ? Théâtre de Dix Heures, 36 bd de Clichy, Paris 18ème // Tél : 01.46.06.10.17
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Le Comte de Bouderbala et Nora Hamzawi
Le comte de Bouderbala :
Sami livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société qui
s’appuie sur son parcours étonnant et atypique.
Tarifs à partir de 37€
Nora Hamzawi :
Reine de la mauvaise foi, Nora dresse un portrait acide d’une femme d’aujourd’hui, en un peu plus
ballonnée. C’est avec un sens du détail obsessionnel que Nora décortique son quotidien. Cachée
derrière ses lunettes, elle scrute ses névroses et taquine celles de son public. Anxieuse et parano,
elle est la girl next door qu’il vaut mieux croiser sur scène que sur son palier.
Tarifs à partir de 35€
Pour les jours de représentation et réservation :
www.theatreonline.com/Theatre/Theatre-Le-Republique/784
Où : Théâtre « République », 23 place de la République, Paris 3eme
Tel : 01 47 70 97 96
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Dessins de presse
Willis from Tunis, 20/04/2015.
Presse écrite
TGV Magazine
N°173 – avril 2015
A lire :
Une interview de Jamel Debouzze (p.6 à 10) et un focus sur
le Festival Arabesques (p.90).
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Radio – Télévision
Télévision
Dimanche 26 avril, à 5h sur France 2 : Nos mères, nos daronnes. Documentaire société. Issue
d'un quartier populaire de la banlieue parisienne, inspirée par le parcours de sa mère et de ses
voisines, Bouchera Azzouz veut découvrir qui sont ces femmes, définies avant tout à travers leur
rôle de mère. Un rôle qu'elles endossent depuis si longtemps. Les jeunes les appelles les «daronnes», pour la société ce sont des «mères courage». Sans tabous, elles évoquent leur jeunesse,
leurs combats intimes et leurs trajectoires, souvent mouvementées. Musulmanes, juives ou athées,
amies au-delà de leurs cultures, elles ont su bousculer les traditions et les interdits de la société
française des années 70, pour gagner leur liberté. Rencontre avec Rahma, Sabrina, Zineb, Yamina
et Habiba.
Dimanche 26 avril, à 9h35 sur Canal + : Jamel comedy club. Eté 2014.
Dimanche 26 avril, à 20h sur TV5 Monde : Maghreb-Orient-Express. La rédaction de
TV5Monde se mobilise pour relayer l'actualité du monde arabe. Réactions et décryptage à chaud.
Lundi 27 avril, à 15h50 sur Canal + : Jamel comedy club. Eté 2014.
Mardi 28 avril, à 23h20 sur Arte : La dernière colonie. Documentaire. Revendiqué à la fois par
le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique, le Sahara occidental est l'enjeu d'une
guerre larvée oubli.
Mercredi 29 avril, à 14h sur LCP : La Tunisie des oubliés. Documentaire. Une plongée au coeur
de la société tunisienne, loin des circuits touristiques. Après 23 ans de vide politique, la transition
démocratique se dessine peu à peu en Tunisie à l'occasion de l'élection d'une assemblée constituante prévue en octobre 2011. Exercice difficile où les personnalités d'opposition souvent divisées
doivent apprendre à vivre avec un courant islamiste, certes minoritaire, mais très organisé.
Mercredi 29 avril, à 16h sur Toute l’histoire : Les juifs d’Afrique du Nord pendant la Seconde
Guerre mondiale. Documentaire. En 1940, quand la France signe l'armistice, elle abrite en
Afrique du Nord une communauté juive qui va devenir la victime des lois antisémites de Vichy.
Mercredi 29 avril, à 20h45 sur France Ô : Rire ensemble contre le racisme. Pour la quatrième
année consécutive, l'UEJF et SOS Racisme proposent une soirée drôle et spectaculaire dédiée à la
tolérance. Pour cette 9e édition, les artistes visuels sont à l'honneur : le transformiste Ennio Marchetto, les danseurs des Echos-Liés, Eric Antoine ou encore la troupe de la comédie musicale
Avenue Q ont répondu présents. Sur la scène du Grand Rex, se produisent également Willy Rovelli, le Comte de Bouderbala, Titoff, Chevallier & Laspalès, Anthony Kavanagh, Michaël Gregorio, Rachid Badouri, Constance, Olivier de Benoist, Patrick Bosso, Amelle Chahbi & Noom
Diawara, Les Lascars Gays ou encore Donel Jack'sman.
Radio
Dimanche 26 avril à 14h05, sur France Inter : Cosmopolitaine. Avec Sonallah Ibrahim, pour Le
gel (Actes Sud) ; Giulio Ricciarelli, réalisateur, pour Le Labyrinthe du silence. Par Paula Jacques.*
Dimanche 26 avril à 21h, sur France Inter : Summertime. Avec Anouar Brahem pour l’album
Souvenance. Par Elsa Boublil.
Vendredi 1er mai à 15h, sur France Culture : Cultures d’islam. Par Abdennour Bidar.
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On s’entraide ?
Recherche chanteuses et chanteurs pour enregistrement d’un CD de chansons kabyles.
Bonjour,
Ayant un projet d’enregistrement d’un CD d’une douzaine de titres, je souhaiterais trouver des personnes
volontaires pour chanter des chansons traditionnelles kabyles.
Professionnels ou débutants, si certains de mes compatriotes qui fréquentent Coup de soleil sont intéressés, je vous saurais gré de bien vouloir me contacter afin de me permettre de vous rencontrer et de finaliser ce projet qui me tient à cœur depuis longtemps.
J’ai besoin d’au moins 3 femmes et 3 hommes pour que les chansons soient harmonieuses.
En vous remerciant,
Bellaïd Allouane
Contact : [email protected]
Un bon restaurant traiteur libanais à Paris ?
Adressez-vous à Rayan, 11 rue de Chaligny, Paris 12ème.
Tel : 01 43 07 00 92 (métro Reuilly-Diderot)
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