Economie N° 0010 du Lundi 13 Avril 2015 • PRIX : 300 F Cfa PLUS quotidien économique béninois d’analyses, d’investigations et de publicité • N° légal : 1180/MISP/DC/BG/DGAI/SCC Festival Foire To Tchéna Gnon Latran de Tori Bossito A la découverte des innovations de Teddy Kossougbéto à lire PAGE 3 Grd: Parvenir à un changement de mentalité, de comportement et d’actions PAGE 5 Les aliments insalubres à l’origine de 200 maladies PAGE 10 Djibril Bodian, boulanger officiel de l'Elysée pendant 12 mois P. 4 Atelier de formation des enquêteurs Pour mieux traquer les auteurs de blanchiment de capitaux, la Centif forme policiers, gendarmes, douaniers, magistrats et l’Anlc P. 2 AGRICULTURE ET TECHNOLOGIES APPROPRIEES Intrants, équipements agricoles et agro‑industriels Tél. (+229) 21.38.04.73 - 21.38.04.76 - Fax : (+229) 21.38.04.75 Cyan Magenta Jaune Noir 2 éco Actualité Atelier de formation des enquêteurs Pour mieux traquer les auteurs de blanchiment de capitaux, la Centif forme policiers, gendarmes, douaniers, magistrats et l’Anlc C’était au cours de l’Atelier National de formation sur les techniques d’enquêtes relatives au blanchiment de capitaux et aux autres crimes ou délits financiers organisé avec le concours du Giaba, qui s’est déroulé du 08 au 10 avril dernier à l’Hôtel Novotel de Cotonou. Photo de famille à l'ouverture de l'atelier de formation des enquêteurs M me Sévérine Dossou, Présidente de la Cellule Nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme, dans son mot de bienvenue a remercié le Directeur général du Giaba qui accompagne le Bénin dans le cadre des efforts entrepris par le gouvernement pour la mise en œuvre des recommandations issues de l’évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au regard des standards internationaux. Elle a témoigné aussi toute sa gratitude à tous les invités qui ont honoré de leur présence cet atelier de formation ce qui témoigne de leurs intérêts portés à ce combat commun contre la criminalité financière. C’est pour faire face à la mondialisation de la délinquance financière et à ses techniques aussi diversifiées que variées, que la Centif à l’instar des précédentes activités de renforcement de capacité veut davantage outiller les enquêteurs aux techniques relatives au blanchiment de capitaux, aux autres crimes et délits financiers. A cet effet, la présidente de la Centif, a déclaré qu’elle est sûre que le présent atelier permettra aux enquêteurs de revisiter les acquis sous la conduites des experts et surtout créer une chaînes de coopération nationale entre les enquêteurs. Elle a aussi apprécié la présence des magistrats à cet atelier au cours duquel leurs attentes seront étudiées afin que les actions de poursuites puissent aboutir dans l’intérêt du Bénin par la confiscation des actifs issus du blanchiment de capitaux. Quand à la représentante du Directeur général du Giaba, Mme Stella Attakpah, elle a rappelé que c’est dans le cadre de « l’Atelier National de formation sur les techniques d’enquêtes relatives au blanchiment de capitaux et aux autres crimes ou délits financiers » que le Giaba a invité les enquêteurs béninois pour (3) jours de partage et de réflexion sur cette thématique importante en matière de renforcement des capacités des acteurs clés de la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du ter- Economie PLUS rorisme. En effet, en sa qualité d’Organisme Régional de Style Groupe d’Action Financière (GAFI) , le GIABA ne ménagera aucun effort pour faire de la promotion et de la vulgarisation des normes internationales du GAFI en matière de LBC/FT, auprès des états membres, une priorité de premier ordre en vue du renforcement des dispositifs nationaux de lutte et surtout leur plus grande conformité aux normes et standards internationaux. Ainsi dans le cadre de son assistance technique aux Etats membres, le GIABA a entamé, une série de programmes de sensibilisation et de formation au profit des autorités opérationnelles, de poursuites pénales et de celles chargées des enquêtes (police, douanes, CENTIF, juges, procureurs) dans le but de créer les conditions les plus favorables au développement économique durable dans la région. L’engagement du Giaba est de poursuivre les efforts au profit des CRF et de toutes les structures impliquées dans la lutte contre le BC/FT afin que le GIABA soit non seule- Pour les créateurs de richesse. ment un outil de renforcement de la sécurité et de l’intégration régionale, mais également un réel levier de soutien de la coopération internationale ainsi que de la promotion de la bonne gouvernance, de la valorisation de la croissance et du développement durable des Etats de la CEDEAO. Elle a en outre déclaré que « face à ces deux fléaux, que sont le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, il urge pour nos Etats de s’inscrire dans une double logique de prévention et d’interventions efficaces avec des réponses proportionnées et coordonnées de toutes les parties prenantes, notamment celles des autorités opérationnelles, de poursuites pénales et de celles chargées des enquêtes. » Elle a souhaité pour finir que les participants tirent le meilleur profit de ce module de formation et surtout de la haute expertise des experts afin de contribuer, chacun dans l’exercice de ses fonctions, à l’atteinte de résultats plus significatifs dans cette lutte commune contre la criminalité financière, gage d’une émergence BMW espérée pour le bien-être de nos populations. Le Secrétaire Général de la Police nationale, M Pierre Loko, représentant le Directeur Général empêché a dit toutes les attentes que son institution porte à cet atelier. En effet, il espère qu’à la fin de cet atelier, les enquêteurs pourront mieux suivre les pistes d’investigations et produire des preuves qui conduiront à l’identification, au gel et la saisie des produits issus du crime afin de décourager à jamais les femmes et les hommes ennemis de la stabilité économique nationale, régionale et internationale. Il a plaidé aussi pour le renforcement de capacités permanent afin de mieux contrer ceux qui s’investissent dans ces activités. Pour finir, le Sg a remercié le Directeur général du Giaba, les Ptf et tous les acteurs en charge du secteur de poursuite des infractions financières au nom du gouvernement du Bénin. Criminalité financière : une gangrène pour l’économie mondiale L es activités criminelles (la vente illégale d’armes, la contrebande et les activités de la criminalité organisée, notamment le trafic de stupéfiants et les réseaux de prostitution, peuvent générer d'énormes sommes. L’escroquerie, les délits d’initiés, la corruption, la fraude informatique…) génèrent assez de revenus à travers le monde. Ce qui oblige les délinquants à chercher des voies et moyens pour donner une origine légale à ces fonds. Le blanchiment de capitaux consiste alors à retraiter ces produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale et ce, sans attirer l’attention. Ainsi, le Fonds monétaire international a estimé en 1996, le volume agrégé du blanchiment de capitaux dans le monde dans une fourchette de deux à cinq pour cent du produit intérieur brut mondial. Des pourcentages qui permettraient de penser que le blanchiment de capitaux a représenté en 1996, 590 à 1 500 milliards de dollars américains. Le premier de ces chiffres correspond à peu près à la valeur de la production totale d’une économie de la taille de l’Espagne. Des estimations qui sont revus à la hausse depuis et dénote de l’impact négatif du blanchiment de capitaux sur l’activité économique et l’importance de la veille permanente pour décourager toute initiative financière douteuse et criminelle. C’est à cet effet que le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) a été créé lors du Sommet du G-7 à Paris en 1989 afin de mettre au point une action coordonnée à l’échelle internationale. L’une des premières tâches du GAFI a consisté à élaborer des Recommandations, 40 au total, qui énoncent les mesures que les gouvernements nationaux doivent prendre pour appliquer des plans efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux. Et depuis au plan national, le Bénin a créé le Centif, membre du Giaba, qui assure sa mission de veille au quotidien même si le Bénin est encore loin de s’estimer à l’abri de la criminalité financière. N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 éco Actualité 3 Gestion axée sur les résultats de développement au Bénin Parvenir à un changement de mentalité, de comportement et d’actions La gestion axée sur les résultats en matière de développement (Grd) offre au pouvoir public une stratégie de gestion et un ensemble d’outils destinés à améliorer leur performance et à renforcer l’obligation de rendre des comptes. Le Bénin a intégré la dynamique de l’initiative pour les Résultats en Afrique (AfriK4R) de la Gestion axée sur les résultats de développement (Grd) en 2014 et a mis en place la Communauté béninoise de pratique de la gestion axée sur les résultats de développement (Cop-Grd/Bénin). Aujourd’hui, où en est le pays en matière de la Grd ? Marie-Louise Félicité BIDIAS jectifs de développement durables (Odd). Pour cela, elle nécessite l’implication de toutes les parties prenantes.C’est la Banque africaine de développement (Bad) en partenariat avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, qui appuie la Communauté africaine des pratiques de la gestion axée sur les Résultats de développement (Afcop), ceci en vue de renforcer la capacité des pays membres et des communautés économiques régionales. L’objectif est donc d’accélérer la mise en P Servais Adjovi, président de la Communauté béninoise de pratique de la gestion axée sur les résultats de développement (Cop-Grd/Bénin) L a performance globale du Bénin en matière de Gestion axée sur les résul- tats de développement (Grd) s’établit à 3, 15 sur un score de 5. Le pilier budgétisation axée sur Quelles sont les conditions nécessaires pour obtenir des résultats rapides ? L a vision de la Grd est de parvenir à un changement de mentalité, de comportement et d’actions, parce qu’il ne sera plus question de travailler tous les jours sans aucun résultat palpable. Il ne suffira plus d’avoir pour objectif de travailler mais plutôt d’avoir l’objectif de résultat. Donc il s’agit d’adopter un processus qui contribuerait à travailler pour un résultat meilleur. Cela nécessite donc la pratique de la Gestion axée sur les résultats de développement dans l’exécution des tâches quotidiennes, en vue d’induire une culture de résultat et une véritable révolution du développement. Les ressources humaines doivent être en quantité et en qualité suffisantes. Les ressources financières après prévision, planification et budgétisation, doivent aussi être suffisantes et disponibles pour le financement des activités de développement. Concernant la mobilisation des ressources extérieures, il faut que les Partenaires techniques et financiers, respectent la déclaration de Paris. Et surtout, il faut l’implication de toutes les parties prenantes pour un travail de synergie, dans la mise en œuvre des activités afin de mutualiser les efforts pour l’atteinte rapide des résultats de développement. Tout cela aussi nécessite de mettre à la disposition des acteurs des moyens adéquats, afin de leur permettre de réaliser des activités devant induire les résultats pour lesquels ils seront jugés. De même, l’élaboration de la chaine de dépense constitue un autre défi pour la réalisation rapide des résultats de développement. La disponibilité de l’information fiable dans chaque secteur d’activités est le socle de la prévision et de la planification devant conduire à un développement rapide et cohérent. Ainsi que prioriser les activités et améliorer la gouvernance. N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 les résultats vient en tête avec un score moyen de 3,96 et contribue à cette performance à hauteur de 21%. Viennent ensuite les piliers « planification pour les résultats » (3,50), « leadership pour les résultats » (3,11), et « capacité institutionnelle à délivrer des biens et services » (3,08) avec des contributions respectives de 19%, 16% et 16%. Enfin suivent les piliers « redevabilité pour les résultats » (2,85) et « système d’information, capacité statistique, suivi et évaluation » (2,39) qui présentent les contributions les plus faibles respectivement de 15% et 13%. Tels sont les résultats de l’évaluation des capacités en Grd qui a été faite en avril 2014 au Bénin dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des infrastructures, du transport et de l’énergie. De l’analyse de résultats de cette évaluation, plusieurs forces, défis et opportunités ont été identifiés en matière de l’application de la Grd au Bénin. Parmi les forces de la Grd, on note, un bon leadership politique, un bon plan stratégique national et sectoriel, un bon contrôle budgétaire et l’élaboration d’une perspective budgétaire, une bonne capacité des institutions à délivrer des biens et services. Mais, parmi les défis qui restent encore à relever, il faut mettre en œuvre des actions de renforcement de capacités en Grd et de soutien aux efforts nationaux dans la mise en œuvre la Grd. Toujours dans le but de promouvoir une culture de résultat. La rencontre de haut niveau sur la Grd, qui a eu lieu en janvier 2015 à Cotonou, a fait plusieurs suggestions au nombre desquelles : la création de points focaux Grd dans les ministères et d’autres services publics comme privés, le renforcement des capacités sur la budgétisation axée sur les résultats. Pour des résultats tangibles Plus qu’un outil technique destiné à orienter les ressources vers les objectifs et des cibles définis, la Grd, est une manière de penser et d’agir afin de réaliser des impacts sur les conditions de vie des populations, en accord avec les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et les Ob- œuvre des politiques régionales utilisant les principes et outils de la Gestion axée sur les résultats de développement (Grd). Le Bénin a choisi lui aussi de faire de la Grd, une caractéristique essentielle de sa stratégie de gestion des affaires publiques. Ceci pour impulser une croissance forte, durable et inclusive, pour utiliser rationnellement et efficacement ses ressources internes et externes et aussi de promouvoir des actions de développement orientées vers la performance. AfriK4R ? our le continent africain, la Communauté africaine des pratiques de la gestion axée sur les Résultats de développement (Afcop) a développé l’initiative des Résultats pour l’Afrique (AfriK4R). C’est une approche régionale du développement, pour aider à concrétiser cette vision de l’AfCoP par la mobilisation des leaders africains de tous les horizons autour de l’agenda des résultats et de l’intégration régionale.AfriK4R cherche à promouvoir une culture de résultats en Afrique et à contribuer à la transformation du continent à travers l’organisation d’un dialogue sur l’intégration de la gestion axée sur les résultats et l’appui aux réformes institutionnelles clés. AfriK4R vise entre autres à : renforcer les systèmes de gestion du secteur public pour bâtir des Etats capables et des organisations axées sur les résultats pour une meilleure prestation de services ; renforcer la convergence régionale à travers l’approche de la Grd pour améliorer l’intégration régionale et mobiliser les parties prenantes autour de l’agenda des résultats et de l’intégration régionale. Et enfin à promouvoir le partage des connaissances et les bonnes pratiques en matière de GRD et d’intégration régionale. Nécessité d’évaluation par les acteurs (groupes cibles ou bénéficiaires) L ’évaluation des politiques publiques, « a pour objet d’apprécier l’efficacité de cette politique en comparant ses résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre.» Au-delà de cette simplicité apparente, l’exigence d’évaluer se heurte souvent aux objectifs flous ou contradictoires de l’action publique, à la difficulté de mesurer ses résultats et aux réticences des pouvoirs à s’y soumettre. Par ailleurs, si la pratique de l’évaluation inclut des techniques d’observation, de mesure et d’analyse, elle ne s’y réduit pas. En effet, l’évaluation est avant tout une activité institutionnelle qui a vocation à s’intégrer à la gestion publique, une démarche – fondée sur des valeurs : rigueur, impartialité, transparence, volonté de faire prévaloir l’intérêt général. A l’heure du nouveau management public, l’évaluation des politiques publiques est un concept à la mode. Mais il faut considérer la question de son développement réel et de ses retombées concrètes avec prudence, d’autant que les frontières qui la distinguent des autres pratiques de retour d’information – suivi, contrôle de gestion, audit, etc. – sont difficiles à tracer et que l’évaluation elle-même est diverse, tant par ses finalités et ses méthodes, que par le type d’objet soumis à son examen (on évalue des politiques, certes, mais aussi des dispositifs réglementaires, des projets, des programmes, l’activité des établissements et organismes publics, bref l’action publique dans son ensemble). Pour les créateurs de richesse. Economie PLUS 4 Éco Consommation Festival Foire To Tchéna Gnon Latran de Tori Bossito A la découverte des innovations de Teddy Kossougbéto Docteur en Médecine vétérinaire, Directeur du Collège d’enseignement technique agricole Koberside International. La révélation de cette 1ère edition de la foire To Tchéna gnon est bien les poulets bicyclette de la ferme école du collège d’enseignement technique agricole Koberside International. Votre quotidien vous ouvre une fenêtre sur le Bénin en marche où les jeunes s’engagent pour construire un Bénin nouveau par des transferts de compétences acquises à l’extérieur. Les poulets fermiers reproducteurs F1 du Collège d’enseignement technique agricole Koberside International du Docteur en Médecine vétérinaire, Teddy Kossougbéto Bonjour M Teddy, vous avec de jolis poulets reproducteurs béninois de bonne facture. Pouvez-vous nous présenter votre secret ? Teddy Kossougbéto : Nous avons fait le choix en collaboration avec des universités comme la Faculté des Sciences Agronomiques et Techniques de Dassa qui fait beaucoup d’améliorations génétiques. Avec notre parcours d’inséminateur, nous avons décidé de faire la sélection en incorporant du patrimoine nouveau dans le patrimoine local. C'est-à-dire que nous faisons l’amélioration de tout ce que nous pouvons avoir comme espèce de production animale et béninoise. Comme vous le savez, les matières premières coûtent excessivement chères, du coup produire un poulet bicyclette de 1.5 kg au bout d’un an d’exploitation et le revendre à au prix de 2000 francs est une porte ouverte à la pauvreté. Pour accompagner les aviculteurs et toute personne désireuse de faire de l’élevage à coût réduit, nous leur offrons des poulets fermiers reproducteurs pour des croisements et des poussins qui atteignent un poids de 2 kilo au bout de 4 mois. En effet nous avons plusieurs races de fermier. Nous avons les cous nus, les success, les gris barré, les gris cendrés. De leur croisement avec les poulets locaux, le producteurs a des poussins intermédiaire qui, en 4 mois voir 5, ont un gain de poids de plus de 2 à 3 kilo qu’il pourra vendre avec un revenu plus intéressant. Ce travail est fait tout en sauvegardant les propriétés intrinsèques du poulet bicyclette à savoir chaire tendre et caractéristiques organoleptiques. En tant que formateur, en combien de temps vous formez des producteurs capables de satisfaire la demande du marché béninois pour les années à venir en matière de production aviaire au Bénin ? DLG Notre collège a pour ambition d’accompagner l’Etat dans la formation des jeunes au niveau Diplôme d’étude tropicale agricole qui équivaut au Bac +1. C’est dire que nous prenons un apprenant de niveau Cep et au bout de quatre années scolaires il a un niveau Bac +1 et il est immédiatement productif pour impacter le tissu économique local. Le Deat est un examen national. Dans notre centre la formation est de type dual c'est-àdire 30% de théorie et 70% de pratique dans la ferme école. Notre école a la particularité d’offrir à toute personne (chauffeur, artisan, comptable, banquier…) désireuse de s’investir dans l’agropastoral d’obtenir en 30 jours de vacances d’acquérir les rudiments nécessaires par la pratique dans la ferme école. Nous vous remercions de nous permettre de nous faire connaître par votre canal. Pour l’heure, le Fondé du collège offre 100 bourses d’études à des jeunes désireux d’embrasser la terre. Et là nous sommes à notre deuxième promotion. La durée de cette formation est de trois mois. Forain sur To Tchénagnon, dites nous si vos attentes sont comblées ? Lors de la foire, nous avons rencontré d’autres acteurs avec qui nous avons partagé nos expériences. Nous avons réalisé un bon chiffre d’affaires et nous sommes reconnaissants vis-à-vis des organisateurs et nous souhaitons que cette expérience soit renouvelée. Je vous remercie. Evitez de manger trop sucré, trop salé et trop gras pour vivre de longs jours. Economie PLUS Pour les créateurs de richesse. ditorial Législatives 2015 : et si on parlait économie! D epuis 00 heures ce vendredi 10 avril 2015, la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome) a officiellement ouvert la campagne électorale pour durer 15 jours jusqu'au 24 avril à minuit soit 24 heures avant le jour du scrutin c'est-à-dire le 26 avril 2015. Pendant cette période, le code électoral offre l'occasion aux candidats aux élections législatives d'aller à la conquête des électeurs dans leurs circonscriptions électorales respectives en vue de leur vanter leurs programmes politiques et obtenir des soutiens, autrement dit leur vendre des rêves et les faire rêver au prix de leur vote. . "La campagne électorale est l'ensemble des opérations de propagande précédant une élection et visant à amener les électeurs à soutenir les candidats en compétition. Elle est obligatoire pour tout candidat à une élection". (Article 47 du code électoral) Ainsi les candidats des 20 partis et alliances de partis politiques sont à l'assaut des électeurs pour les convaincre à leur accorder un des 83 sièges de député en jeu. Pour cela, ils s'adonneront à des rassemblements, des caravanes, des affichages de logo, du démarchage.... Vive la fête. Pour faire tout ceci, les partis ou alliances de partis vont engager de gros moyens financiers. Il serait bien que la question économique devienne le moteur central de cette campagne car sans pain, il n’y a pas de démocratie. Bonne chance à tous et à toutes Economie PLUS Pour les créateurs de richesse. NNNN directeur de publication Wilfrid B. MONNOU [98.29.61.98] conseillers à la publication Désiré KPOGBOZAN rédactrice en chef Blandine DOKOUI [97.65.66.43] secrétaire de rédaction Adam SONAGNON [67.27.50.85] équipe de rédaction Béatrice KOUMENOUGBO L. ODJO H. ALABI relations publiques & marketing Calixte HESSOU [98.89.98.24] graphic design HT Concepts [95.44.00.48] IMPRIMERIE Imprimerie LA CLARTE [97.77.69.60] TIRAGE 1.000 exemplaires N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 Éco Consommation 5 Qu’avons-nous dans nos assiettes Les aliments insalubres à l’origine de 200 maladies Principales maladies liées à l'eau Anémie Arsenicisme Ascaridiase Campylobacteriose Choléra Dengue et Dengue Hémorragique Diarrhée Encéphalite japonaise Fièvres typhoïde et paratyphoïde Fluorose Gale Hépatite Infestation par le ver de Guinée (Dracunculose) Leptospirose Malnutrition Méthamoglobinémie Noyade Onchocercose (cécité des rivières) Paludisme Saturnisme Schistosomiase Teigne Toxines cyanobactériennes Trachome Traumatisme spinal Le diabète C ette épidémie mondiale tue 2 millions de personnes par an selon l’Organisation Mondiale de la Santé et parmi elles, les maladies métaboliques comme le diabète, l’obésité, le surpoids. Ces patholo- gies chroniques supplantent aujourd’hui les maladies infectieuses, un phénomène constaté depuis plusieurs années déjà. Reste l’acteur principal de ce déséquilibre : l’eau qui fait partie intégrale de l’alimentation et sa contamination par la pollution chimique en fait donc un élément majeur de la sécurité sanitaire de l’homme. Les résultats d’une vaste étude concernant ces maladies d’origine alimentaire devraient voir le jour d’ici l’automne prochain. Ces travaux de recherche montrent déjà Obésité L e mot « obésité » apparaît en 1550. Les formes cliniques sont nombreuses, avec des mécanismes physiopathologiques et des conséquences pathologiques différentes, il est donc plus judicieux de parler « des obésités ». Pour évaluer ces obésités il convient d'analyser deux paramètres qui influent sur les complications de la maladie d'une manière indépendante l'un de l'autre : l'excès de masse grasse et la répartition du tissu adipeux. L'obésité est l'état d'un individu ayant un excès de poids par augmentation de la masse adipeuse. L'obésité se définit par un indice de masse corporelle supérieur à 30. L'obésité humaine a été reconnue comme une maladie en 1997 par l'OMS. Cette organisation définit « le surpoids et l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. » Sa prévention est un problème de santé publique dans les pays développés. Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu. Cette maladie multifactorielle est considérée aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse. IMC entre 18,5 et 25 entre 25 et 30 au-delà de 30 De 35 à 40 Au-delà de 40 Défini comme normale surpoids (surcharge pondérale) obésité obésité sévère obésité morbide ou massive masse IMC = (taille en m)2 N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 qu’en 2010, l’importance des maladies de l’intestin ont tué plusieurs centaines de milliers de personnes dont la moitié était des enfants. Le continent africain est le plus touché suivi par l’Asie du sud-est. L'indice de masse corporelle (IMC) L e principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu même s'il peut être exceptionnellement biaisé dans le cas de sportifs avec une masse musculaire très importante. Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètres) : Exemple : 75 kg / (1,75 m)2 = 75 / (1,75 x 1,75) = 75/3.0625 = 24,49 (le résultat final a été arrondi et il est en kg/m2, mais il est courant de ne pas rappeler l'unité). Toutefois, l'IMC présente une variation non négligeable à l'échelle planétaire. La norme de l'IMC se base principalement sur une population de type européen. Cet indice n'est donc pas forcément applicable à d'autres types de population. Les populations asiatiques, notamment, montrent des conséquences négatives de l'obésité sur la santé à partir d'IMC plus bas que ceux des populations européennes ; de ce fait, certains pays asiatiques ont redéfini l'obésité : le Japon a ainsi défini l'obésité comme étant tout indice corporel supérieur à 25, la Chine faisant appel de son côté à un IMC supérieur à 28. L'IMC est l'un des outils de mesure du risque de l'obésité pour les professionnels de santé, car il permet d'évaluer rapidement et simplement le risque d'obésité en ce qui concerne la très grande majorité de la population. Qu'est-ce-que le diabète? Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins. En 2014, 9% de la population adulte (18 ans et plus) était diabétique. En 2012, le diabète a été la cause directe de 1,5 million de décès. Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Diabète de type 1 Le diabète de type 1 (précédemment connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. La cause de diabète de type 1 n'est pas connue, et en l'état des connaissances actuelles, il n'est pas évitable: Les symptômes sont les suivants: excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement. Diabète de type 2 Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité. Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes. Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant. Diabète gestationnel Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également. Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes. Altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun. Pour les créateurs de richesse. Economie PLUS 6 Éco afrique Industrie CIMFASO ouvre officiellement ses portes C’est la plus grande usine de production de ciment en Afrique de l’Ouest et elle est le fruit de la rencontre de deux hommes d’affaires burkinabè, Inoussa Kanazoé et Moussa Kouanda. Installée dans la zone industrielle de Kossodo, CIMFASO a été officiellement inaugurée vendredi 27 mars 2015 par le Président du Faso, Michel Kafando qui était entouré de plusieurs personnalités nationales et étrangères. Lefaso.net tion, lu par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Hyppolite DAH, l’Etat réaffirme sa disponibilité à toujours épauler les investisseurs privés au Burkina Faso. Néanmoins, il a été demandé à CIMFASO de « se comporter en entreprise citoyenne, respectueuse des lois et règlements et plus particulièrement des mesures sociales et environnementales ». Dans son allocution, le chef coutumier de Kossodo a au nom de Sa Majesté le Mogho Naaba rendu grâce à Dieu pour la réalisation de cette nouvelle usine et a souhaité une baisse des prix du ciment. CIMFASO en terrain connu D ésormais, les Burkinabè pourront construire et se réaliser avec du ciment de qualité et en grande quantité. Avec une capacité de production de près d’un million de tonnes par an, extensible à 1,2 tonne, CIMFASO, Filiale du consortium CIMMETAL GROUP, se positionne comme une référence dans la production mais aussi dans la commercialisation du ciment. Son avènement dans le paysage industriel burkinabè, en cette période socio-politique d’exception, est une preuve que le pays peut prospérer avec ses fils et filles. Et la forte mobilisation des autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières ainsi que celle de la population lors de cette inauguration ne pouvaient que témoigner de la fierté qu’éprouve le pays pour les promoteurs de la cimenterie. Plus de 30 milliards de francs CFA ont été investis dans la réalisation de cette unité industrielle qu’est CIMFASO. Pour son directeur général, Inoussa Kaboré, cette usine va générer la création d’au moins 1500 emplois directs et indirects, surtout en faveur des jeunes. Aussi, Michel Kafando, soutiendra qu’ « elle est un atout pour l’impact qu’elle aura en terme de développement pour l’intégration de la sous-région ». Si cette société de droit burkinabè existe, c’est bien grâce à l’action conjuguée de plusieurs partenaires Economie PLUS dont les banques et les sociétés qui œuvrent dans le Bâtiment et les travaux publics. Mais avant, notons que CIMFASO a bénéficié de l’accompagnement de Pour les créateurs de richesse. gouvernement notamment à travers des réformes entrant dans le cadre de la SCADD qui ont favorisé ses investissements. Dans le discours inaugural du président de la transi- « Nous sommes chez nous, nous investissons chez nous, mais nous allons faire des produits de bonne qualité pour nous imposer sur le marché » tient à rassurer le Directeur général. Pour lui, si l’éléphant est l’emblème de CIMFASO, c’est bien parce qu’il incarne la sagesse. En l’avenir, les promoteurs y croient et entendent le construire avec le soutien de tous. C’est en cela qu’un chèque de 40 millions de francs CFA a été remis aux jeunes de l’arrondissement 4 alors que les femmes, elles, ont bénéficié de 10 millions. Après une visite guidée des installations de l’usine, le Chef de l’Etat a procédé à la signature du livre d’or de la société en félicitant les promoteurs et en souhaitant longue vie à CIMFASO. Celle-ci pour lui témoigner sa gratitude, lui a offert un étalon tout blanc et des statuettes d’éléphant en bronze. Pour joindre l’utile à l’agréable, notons que la nouvelle cimenterie n’a pas lésiné sur les moyens pour s’offrir une prestation du concepteur du « Ya ya boin », Floby qui a actuellement le vent en poupe. Elle a également fait venir spécialement d’Haïti l’artiste Dan Junior et son orchestre. Rappelons qu’en plus de CIMFASO, le consortium CIM METAL GROUP comprend CIM METAL spécialisé dans la fabrication de fer à béton et Kanis logistics qui est une société de transport de matières premières. N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 Éco afrique 7 Projet pôles de croissance AU BURKINA FASO La promotion des produits de niche, une priorité pour 2015 La première session de l’année 2015 du comité national de pilotage des pôles de croissance s’est tenue ce jeudi 02 avril 2015. Placée sous la présidence du Premier Ministre Son Excellence Monsieur Yacouba Isaac Zida, cette session a fait le bilan de l’exercice 2014 et posé les jalons de la gestion 2015. C’était en présence des membres dudit comité (les ministres et les gouverneurs pour la plupart), d’observateurs et de personnes ressources. Norbert H. L'élevage est avec les mines et le textile l'un des trois piliers du pôle de croissance du Sahel, au Burkina Faso L es pôles de croissance tiennent deux sessions par an dont une par semestre. Le thème de cette première session était : « Les produits de niche : un potentiel à valoriser pour accélérer la croissance et réduire la pauvreté ». Produit de niche qui s’entend d’un produit spécifique, dans une localité donnée, avec un marché ou une clientèle précise. Selon les propres termes du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, il s’est agi au cours de cette session de « Réfléchir ensemble sur les voies et les moyens pour promouvoir les produits de niche, de manière à ce qu’ils contribuent effi- cacement à la croissance, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté ». Les atouts en la matière, le Burkina Fao en a comme le fera remarquer le Directeur général des pôles de croissance, Martial Wilfried Bassolé. Le karité qui occupe 45,4% des ménages agricoles, le sésame qui fait partie des cinq premiers produits d’exportation du Burkina Faso, ou encore la noix de cajou, la gomme arabique, le Faso Dan Fani et le chapeau de Saponé. Le savoir- faire étant considéré comme un produit de niche. C’est fort de ce potentiel que le comité a donné son accord pour la promotion des produits de niche au Burkina Faso. Une promotion qui devra se faire sur six mois pour un budget prévisionnel estimé à environ 63 millions de francs CFA. Outre l’adoption de la note de cadrage pour la promotion des produits de niche, le comité a examiné et adopté le rapport d’activités 2014 et le plan d’actions prioritaires 20152017. Des avancées majeures pour le pôle pilote de Bagré (30 milliards d’investissements attendus en 2015) et le pôle de croissance du Sahel dont le lancement devrait intervenir avant la fin de l’année, un fonctionnement à bon régime de la grappe huilerie de Bobo Dioulasso, la mise à disposition de données stratégiques sur les agropoles du Sourou et de Samandéni ; 2014 a connu un taux de réalisation de 63, 47%. Et pour le Premier ministre, ce résultat en deçà des attentes devra être une source de motivation pour les activités à venir en 2015. « Nous nous devons de redoubler d’efforts parce que 2015 est une année marquée par le contexte de la transition et le sceau de l’austérité budgétaire et qui nous appelle à faire preuve de réalisme », a- t- il déclaré. Yacouba Isaac Zida qui a par ailleurs exhorté les techniciens à trouver la solution à la problématique de l’écoulement des produits des pôles de croissance et à celle de la sureté et de la sécurité. Toute chose qui devra mettre en confiance les investisseurs privés surtout. Les résolutions prises et les recommandations faites, c’est à la seconde session de l’année que les membres du comité procèderont à une autre évaluation. Cette session aura lieu le vendredi 24 juillet 2015 à Bobo-Dioulasso. Economie numérique L’Afrique prend sa partition Elumelu, 26e fortune africaine, a annoncé, lundi 23 mars, la liste des 1 000 entrepreneurs qui seront financés par sa fondation. Entre 2013 et 2014, les capitaux investis dans des start-up africaines ont plus que doublé (26,9 millions de dollars contre 12 millions) selon la société VC4Africa, une croissance due notamment à l’augmentation des montants placés dans chaque structure (130 000 dollars en 2013 contre 200 000 dollars en 2014). Attirer des talents et faire surgir des idées L ’Afrique numérique est en effervescence. Au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigeria, au Ghana… L'Afrique sort du désert numérique des start-up se créent dans l’agriculture, le commerce, l’informatique, l’éducation, les énergies renouvelables, la santé… Des N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 initiatives dans le sillon de certaines entreprises déjà phare, telle la plate-forme d’alerte Ushahidi ou M-Pesa utilisée par 12 millions de Kenyans pour leurs paiements par téléphones mobiles interposés. Pour stimuler cette croissance, le Nigérian Tony Certains groupes Internet connaissent des développements fulgurants, tel Africa Internet Group (AIG) qui gère, entre autres, les sites Jumia, Carmundo, Kaymu… Des lieux favorisant l’innovation, incubateurs ou espaces de co-working fleurissent, comme Ihub, au Kenya, cofondé par Erik Hersman, un des fondateurs d’Ushahidi, Mest et HubAccra au Ghana, Nahdet El Mahrou- Pour les créateurs de richesse. sa, en Egypte… Des « hackatons », compétitions créatives, financées par de multiples acteurs (des fondations, des multinationales, des institutions…) se multiplient pour attirer les talents et faire surgir des idées d’applications et de nouveaux services. Comme ces dernières semaines celui organisé par BBC World Service au Kenya (Nairobi les 3 et 4 février), ou encore Hackforbigchoices au Ghana (Accra du 20 au 22 février). Des communautés de « makers » surgissent et créent des « fablab », des laboratoires de fabrication telle la communauté Woelab au Togo. « Le développement de l’Afrique ne pourra pas se faire sans le numérique », affirme Amadou Mathar Ba, cofondateur en 1999 de Allafrica.com, première plate-forme africaine d’informations, un pionnier de l’Internet considéré en 2014 par le magazine Forbes comme une des dix personnalités les plus influentes du continent. Economie PLUS 8 éco message 2015 Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne DU 15 AU 17 JUIN 2015 SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE Créer un Modèle Financier Africain Renseignements : (+229) 68.38.43.68 ou [email protected] Economie PLUS Pour les créateurs de richesse. N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 éco message 9 2015 Le Forum F o r u m International I n t e r n a t i o n a l d ede l a la F i Finance n a n c e e n ASubsaharienne f r i q u e S u b s a h a r i e (FIFAS) nne DU 15 AU 17 JUIN 2015 L’Afrique devra parvenir au financement des PME dans ses différents pays. La quesSOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE tion qui se pose est de savoir si ce continent dispose d’infrastructures financières adéquates pour une économie dynamique. Elle aura donc besoin de moyens et d’un fil conducteur. Le FIFAS, Forum International de la Finance Subsaharienne, incite donc les institutions financières à développer un système de financement propre à l’Afrique. Il encourage les plus « lourdes » entités financières à tendre la perche aux PME (Petites et Moyennes Entreprises). Ceci dans la seule optique de différencier les modèles de financement des pays Africains de ceux impulsés par divers pays occidentaux afin de réduire leur dépendance financière. Les pays de l’Afrique subsaharienne mènent ainsi une réflexion collective afin de promouvoir des types de financements adaptés aux réalités socio-économiques de chaque pays. Le FIFAS, une conception Panafricaine La vision du FIFAS est orientée vers les réalités financières et économiques des différents pays de l’Afrique Subsaharienne. Ce forum s'est assigné plusieurs objectifs selon le thème : -Promouvoir une culture financière réciproque: d’une part, les populations et entrepreneurs africains doivent se familiariser avec les services financiers (services bancaires) et les infrastructures financières modernes (Actions, Obligations,…) dont ils disposent dans leurs pays et d’autre part les institutions financières se doivent d’adapter leurs offres aux besoins et capacités financières de leurs clients. -Promouvoir l’inclusion financière et la bancarisation des faibles revenus -Promouvoir l’évolution des marchés financiers africains afin qu’ils puissent jouer leur rôle d’outils de financement -Promouvoir des modes de financements alternatifs au modèle bancaire classique (Fonds Commun de Placement, Capital-Investissement, Finance Islamique, Epargne de la Diaspora…) - Promouvoir un système de Notation Financière qui prenne en compte les réalités socio-économiques africaines Les états africains moteur des PME Le Forum International de la Finance Subsaharienne (FIFAS) Créer un Modèle « Créer un Modèle Financier Africain » Date : 15 au 17 JUIN 2015 Financier Africain Heure : de 9h à 17h N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 Thème central : Lieu : SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE Cibles : •Acteurs et opérateurs du secteur de la finance issus d’une vingtaine de pays d’Afrique et d’Europe •Institutions et administrations financières •Associations financières •Assurances, banques et organismes financiers •Entreprises du secteur privé Pour les créateurs de richesse. Economie PLUS 10 éco inetr meilleur boulanger de paris 2015 Djibril Bodian, boulanger officiel de l'Elysée pendant 12 mois L Djibril Bodian, dans sa boulangerie de la rue des Abbesses à Paris e boulanger d’origine sénégalaise Djibril Bodian fabrique la « meilleure baguette artisanale de Paris ». À ce titre, il est pour un an le fournisseur officiel du Palais de l’Élysée. « Les lames doivent être régulières. La croûte caramélisée doit attirer l’œil, être croustillante et odorante, cacher une mie couleur crème… » Djibril Bodian est intarissable sur les secrets de fabrication de sa désormais célèbre baguette de pain. Depuis qu’il a reçu, le 22 mars dernier, le Grand Prix de la meilleure baguette artisanale de Paris, les clients se pressent plus encore qu’à l’accoutumée dans sa boulangerie, Le Grenier à pain, à deux pas de la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement parisien. D’ailleurs, une coupure de presse accompagnée de la photo du jeune lauréat de 33 ans est fièrement exposée dans la vitrine de sa boutique de la rue des Abbesses. « C’est avant tout une reconnaissance de la part du métier, mais ce sont les clients qui sont ravis », s’amuse Djibril Bodian, époussetant la farine sur son tablier. Il reçoit à l’heure du déjeuner, dans son antre, à savoir ses cuisines, au milieu des fours qui tournent à plein régime. C’est ici, il faut le dire, que se préparent les baguettes de pain servies sur les tables de l’Élysée, puisque la boulangerie est jusqu’à l’année prochaine le fournisseur officiel de la présidence française. « Je suis très fier pour lui et pour l’entreprise. Et je suis heureux de l’avoir embauché, commente Michel Galloyer, président et fondateur du groupe Grenier à pain, qui compte une vingtaine de boutiques. Ce garçon est un subtil mélange d’ambition et de modestie. La récompense n’a rien changé. Il a la chance d’avoir été très bien élevé ! » C’est d’ailleurs grâce à une réelle discipline que ce Sénégalais d’origine (Dakar) est parvenu à toucher du doigt l’excellence de la tradition française. « Je suis un artisan. J’ai beaucoup appris. Je suis méthodique et très autocritique. Tout est question de respect, à la fois des personnes et du travail. » Il n’a gardé du Sénégal que quelques souvenirs, dont celui de « vastes étendues », et il confie que beaucoup lui ont été racontés. « Tôt ou tard, j’y retournerai. Je suis 100 % français et 100 % sénégalais, ce sont deux parties de moi que l’on ne peut pas dissocier. » Arrivé en France à l’âge de 6 ans (« Mon père est parti pour s’installer et réussir »), Djibril Bodian a grandi à Pantin (SeineSaint-Denis) et reconnaît avoir reçu une éducation très stricte. « Mes parents m’ont serré la vis. Petit, c’était 20 heures tapantes à la maison, pas question de traîner dehors ! » se remémore-t-il avec un franc sourire, installé dans un bar du quartier. Si son père est boulanger et son frère aîné pâtissier, ce sont la mécanique et les voitures qui l’attiraient. Economie PLUS Mais, avant son entrée au lycée de Pantin, il doit faire un choix concernant son orientation. Il règle ses pas sur ceux de son père et opte pour la boulangerie. En septembre 1996, il rejoint le centre de formation et d’apprentissage de Pantin, où il consacre deux années à la pâtisserie et une à la boulangerie. Fraîchement diplômé, il est nommé dans la foulée meilleur apprenti de Paris. « J’ai eu une adolescence paisible, j’étais calme et réservé. Mes amis habitaient le même immeuble que moi, je ne me suis jamais retrouvé dans de mauvais coups. Mon énergie, je l’ai dépensée au travail. » Et ça fonctionne, puisqu’en 2005 il est embauché par Michel Galloyer pour rejoindre l’équipe du Grenier à pain. Confronté à une nouvelle méthode de travail, artisanale cette fois, Djibril Bodian revoit sa copie et ne compte plus ses heures. Sur le thème de l’intégration, l’homme n’est pas très bavard. Cela lui donne l’impression de « ne pas [se] sentir intégré ». Il insiste néanmoins sur le fait qu’il n’a jamais rencontré de problème pour se faire une place dans la société française. « OK, je viens du 93 et je suis noir. Mais les seules difficultés que j’ai rencontrées c’est pour entrer en discothèque dans le sud de la France. » Ses origines sénégalaises ayant été fortement mises en avant par la presse lors de l’annonce de sa distinction, en mars, il reconnaît « avoir eu un peu de mal avec ça au Pour les créateurs de richesse. début ». Jamais auparavant ce prix n’avait fait l’objet d’une telle couverture médiatique. Son père a d’ailleurs été sceptique, avant de le féliciter d’une tape sur l’épaule. « Même s’il ne le dit pas directement, la fierté se lit dans ses yeux. » Pour autant, Djibril Bodian ne veut pas être un énième exemple du mec de banlieue qui a réussi. « Les jeunes des cités vivent dans des endroits délabrés, sans perspective d’avenir. Ils doivent batailler pour s’en sortir. Leurs parents doivent les éduquer dans ce sens. » Et d’ajouter : « Il y a des Africains bons dans tous les domaines. Avoir les projecteurs sur soi ne signifie pas que l’on est le meilleur. » Il déplore d’ailleurs le comportement des joueurs de l’équipe de France lors du Mondial de football, en Afrique du Sud. « Ils auraient dû défendre le maillot. Ce qui est regrettable, c’est que l’on a jugé les joueurs et non l’équipe. Leurs origines ont été mises en avant, et ça a joué en leur défaveur. Cela a contribué à stigmatiser les jeunes issus de la diaspora. » Il regrette également que les Noirs aient été critiqués pour ne pas avoir chanté La Marseillaise. « On ne devrait pas les y forcer ; s’ils ne le font pas, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne se sentent pas français. Par exemple, les joueurs de l’équipe d’Algérie ne chantent pas tous, et on n’en parle pas autant. » Si Djibril Bodian en est là aujourd’hui, c’est, martèle-t-il, à force de travail et d’acharnement. Alors pour prendre le large et oublier ses horaires infernaux, il se plonge dans les livres. Le roman policier In Tenebris, de Maxime Chattam, repose sur sa table de chevet. Mais ce qui le transporte vraiment, ce sont les voyages. Il rêve de Bali, du Vietnam, du Mexique aussi. « Partir à la découverte de l’inconnu, faire des excursions. » Il s’est bien assagi depuis ses vacances festives en Espagne, en 2004. C’était la première fois qu’il quittait la France. « J’ai découvert un autre rapport à l’intégration, une autre vision de la vie. Je n’avais aucun problème pour entrer en discothèque ! » Aujourd’hui, il rêve aussi de la maison familiale, à Dakar, où vit une partie de sa famille. Quant au cinquantenaire des indépendances africaines, il préfère ne pas s’emballer. « L’Afrique sera indépendante quand elle gérera ses ressources. Elle a tout à faire et recèle un potentiel énorme. Le continent est certes de plus en plus convoité, mais il ne faut pas le brader. » Mais avant de faire ses valises, il prépare une nouvelle aventure. Dans quelques mois, il prendra la gérance de la boulangerie ; il espère même la racheter, plus tard, et se mettre à son compte. « Mon but, c’est d’avoir les mains libres. Les horaires seront encore plus contraignants, mais pour le moment pas question de déléguer. J’aime le travail bien fait. » Au-delà, son plus grand rêve reste une chose très simple : « Fonder une famille. » Source: Jeune Afrique Sénégal : E-commerce, une révolution créatrice d’emplois D ans un contexte où obtenir un emploi n’est pas une chose facile, le commerce électronique a le vent en poupe et il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Ce boom économique fait les affaires du marché de l’emploi sénégalais. Depuis 2014, année considérée comme celle du décollage du commerce électronique, le secteur a largement contribué à révolutionner les comportements d’achats. De plus en plus de sénégalais ont recours à internet pour faire leurs achats ou accdéder à des services, le doute n’est donc plus permis quant à l’essor du commerce électronique au pays de la « téranga ». Le commerce électronique ne fait pas que des heureux côté internautes mais aussi chez de nombreux jeunes sénégalais en quête d’emploi, et qui trouvent dans le développement du e-commerce une opportunité de sortir du « cancan » de la recherche d’emploi. Pour exemple,en une année, les startups d’Africa Internet Holding (Kaymu, Jovago, Carmudi,, Hellofood, Jumia, Lamudi) ont à elles seules recruté plus de 100 jeunes sénégalais dans des secteurs divers (marketing, logistique, commerciale, communication, etc.). Il en est de même pour d’autres acteurs comme cdiscount, afromania, niokobok, komkom, qui se positionnent également comme les nouveaux pourvoyeurs d’emplois pour les jeunes avec environ une dizaine d’employés. Le nombre important de recrutements dans le secteur du e-commerce est en phase avec l’augmentation du nombre de sites marchands actifs dont près d’une trentaine sont aujourd’hui référencés au Sénégal. Une tendance qui devrait se poursuivre. « Notre ambition est d’offrir aux jeunes sénégalais une nouvelle expérience autre que celle à laquelle ils sont habitués. Chaque semaine nous recrutons de nouveaux profils, mais bien évidemment comme nous sommes dans un environnement très exigeant nous misons sur les talents. Nous appelons d’ailleurs les jeunes à nous contacter dans ce sens » explique Xavier Starkloff, Directeur Afrique de l’ouest de jovago.com. Même si les données ne sont pas encore disponibles sur le nombre d’emplois générés par le secteur, tout laisse croire à la vitesse où vont les choses, que le commerce électronique pourrait très vite devenir l’une des forces économiques du Sénégal. N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 infos utiles 11 Economie Pour les . e s cré riches PLUS ateurs de Qui sommes-nous ? Notre ambition Nos Rubriques Le média d’une société nouvelle Un média indépendant et contemporain Média horizontal Créer une relation horizontale avec nos lecteurs dans laquelle les rédacteurs parleraient à leurs lecteurs et les écouteraient en retour. De ce puissant réseau naîtrons de nouvelles idées pour modéliser notre société. Le lecteur racontant une expérience quotidienne, l’expert témoignant le fruit de ses études, l’entrepreneur contant ses innovations ont la voix au chapitre. Les services Politique/Économie, Faits divers/Justice, Culture et Loisirs, Société, Sport, et Informations générales aborderont les thématiques relatives à l’actualité (tous les jours) aux investissements (Lundi), à la finance Publique /Réforme budgétaire (Mardi), à la vie des entreprises (mercredi), à l’agriculture et à l’environnement (tous les jours), à la politique économique et à la fiscalité (tous les jours), la bourse des valeurs : Cours de devises et matières premières (tous les jours), les Info Utile/Bourse de l’emploi (tous les jours),société et genre (jeudi) et l’Intégration Régionale/ Directives UEMOA-CEDEAO (vendredi). Enfin un Dossier/Enquête sera proposé selon l’évolution de l’actualité. Notre rêve Une communauté de lecteurs et annonceurs puissante Nous avons la conviction qu’il n’est de presse durable sans contrat économique fort entre un lectorat et son média. De plus les contrats de publicités ou d’insertion nous assureront une marche durable dans un univers fortement dynamique. Notre engagement Un journalisme moderne. Pour se différencier, nous bougerons les lignes des débats pour un journalisme neutre honnête et positif. Un journalisme au service des citoyens et dans lequel l’enquête est reine. En un mot, être la voix des sans voix. calendrier des marches Lundi 13 avril 2015 Mardi 14 avril 2015 Mercredi 15 avril 2015 Jeudi 16 avril 2015 Département de l'Atacora et la Donga: Tanguiéta, Tokotoko, Kouandé, Bariyénou, Boukoumbé, Toucoutouna. Département de l'Atlantique et du Littoral: Tori‑Bossito, Déssa, Tokpadomè, Zinvié, Hêvié‑Djêganto, Gbangnito, Agbata. Département du Borgou et de l’Alibori: Tchaourou, Guessou-Bani, Kandi, Sompérékou, Sori. Département du Mono et du Couffo: Dogbo, Comé, Doutou. Département de l'Ouémé et du Plateau: Ouando, Aba, Adigun, Fêoutê, Ifangni, Toubè, kouti, Gbagla, Ganfan, Vakon-Attinsa. Département du Zou et des Collines: Tchetti, Savè, Bantè, Dassa-Zoumè, Aklankpa, Ouinhi, Kpokissa. Département de l'Atacora et la Donga: Kassouah‑Allah, Natitingou, Kérou, Copargo, Patargo, Tobré, Birni-Maro, Tèkontè, Sinaïciré. Département de l'Atlantique et du Littoral: Tokpa, Savi, Sèdjè-Dénou, Tangbo-Djêvié, Ouègbo, Hêkanmê, Yôvô-hi, Godonoutin. Département du Borgou et de l’Alibori: Tchicandou, Fô-Bouré, Toura, Sinendé-Centre. Département du Mono et du Couffo: Azovè, Athiémé, Akodéha, Honhoué. Département de l'Ouémé et du Plateau: Houndo, Avrankou, Lotin-Gbèdjèwin, Atchoukpa‑Houdoto, Hozin, Ilara, Missrété, Yoko, Sakété, Misséssin, Mondogan, Mouodani, Tangbo‑Djêvié; Banigbé. Département du Zou et des Collines: Agouna, Sowingnandji, Agbangninzoun, Bohicon, Dasso, Gouka, Lahotan, Monkpa, Tindji (Akodédjro), Zogbodomey. Département de l'Atacora et la Donga : Bassila, Cobly, Péhunco, Paparapanga, Perma, Manigri, Barei, Kpaou. Département de l'Atlantique et du Littoral: Avakpa, Akassato, Glodjigbé, Ouèdo-Déssato, Aïfa, Pahou. Département du Borgou et de l’Alibori : Dérassi, Sokka, Nikki, Founougo, Niaro. Département du Mono et du Couffo : Agoué, Dévè, Hlassamè, Danhoué. Département de l'Ouémé et du Plateau : Ouando, Dangbo, Vakon‑Attinsa, Kouti, Gbagla‑Ganfan, Ita‑Djêbou, Akpadanou. Département du Zou et des Collines: GLazoué, Ikèmon, Pira, Logozohè, Paouignan, Kpédékpo, Kotokpa, Oulounda-Agadjaligbo. Département de l'Atacora et la Donga : Matéri, Bénin (dans la Commune de Ouaké), Djougou, Manta, Tanéka-Koko, Tchabikouma, Kouaba. Département de l'Atlantique et du Littoral : Cococodji, Kpassè, Tori-Gare, Hadjanaho, Sékou, Toffo, Sey, Zè, Ahihohomey (dans la Commune d’Abomey-Calavi). Département du Borgou et de l’Alibori : Bembèrèkè, Kalalé, Guéné, Banikoara, Gamia, Goumori, Sonnoumon, Sèkèrè. Département du Mono et du Couffo : Klouékanmè, Tchito, Kpinnou, Lokossa, Sè, Lobogo, Adjaha. Département de l'Ouémé et du Plateau : Adjarra, Ikpinlè, Azowilissè, Hozin, Kétou, Pobè, Yoko. Département du Zou et des Collines : Ouèssè, Covè, Dan, Djidja, Houndjro, Savalou, Setto, ZaHla, Domè, Houandougon. PRIX DE LA SEMAINE ECOULEE SUR LES PRINCIPAUX MARCHES Source : ONASA N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015 Pour les créateurs de richesse. Economie PLUS Cyan Magenta Jaune Noir
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