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Economie
N° 0010 du Lundi 13 Avril 2015 • PRIX : 300 F Cfa
PLUS
quotidien économique béninois d’analyses, d’investigations et de publicité • N° légal : 1180/MISP/DC/BG/DGAI/SCC
Festival Foire To Tchéna Gnon Latran de Tori Bossito
A la découverte des
innovations de Teddy
Kossougbéto
à lire
PAGE 3
Grd: Parvenir à un changement
de mentalité, de comportement et
d’actions
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Les aliments insalubres à l’origine
de 200 maladies
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Djibril Bodian, boulanger officiel
de l'Elysée pendant 12 mois
P. 4
Atelier de formation des enquêteurs
Pour mieux traquer les auteurs de blanchiment
de capitaux, la Centif forme policiers,
gendarmes, douaniers, magistrats et l’Anlc
P. 2
AGRICULTURE ET
TECHNOLOGIES APPROPRIEES
Intrants, équipements agricoles et agro‑industriels
Tél. (+229) 21.38.04.73 - 21.38.04.76 - Fax : (+229) 21.38.04.75
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Magenta
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éco Actualité
Atelier de formation des enquêteurs
Pour mieux traquer les auteurs de blanchiment de capitaux, la
Centif forme policiers, gendarmes, douaniers, magistrats et l’Anlc
C’était au cours de l’Atelier National de formation sur les techniques d’enquêtes relatives au blanchiment de capitaux et aux autres
crimes ou délits financiers organisé avec le concours du Giaba, qui s’est déroulé du 08 au 10 avril dernier à l’Hôtel Novotel de Cotonou.

Photo de famille à l'ouverture de l'atelier de formation des enquêteurs
M
me
Sévérine
Dossou,
Présidente de la
Cellule Nationale de lutte contre le
blanchiment de capitaux
et le Financement du Terrorisme, dans son mot
de bienvenue a remercié
le Directeur général du
Giaba qui accompagne
le Bénin dans le cadre
des efforts entrepris par
le gouvernement pour la
mise en œuvre des recommandations issues de
l’évaluation mutuelle du
dispositif de lutte contre le
blanchiment de capitaux
et le financement du terrorisme au regard des standards internationaux. Elle
a témoigné aussi toute sa
gratitude à tous les invités qui ont honoré de leur
présence cet atelier de formation ce qui témoigne de
leurs intérêts portés à ce
combat commun contre la
criminalité financière.
C’est pour faire face à
la mondialisation de la
délinquance financière et
à ses techniques aussi
diversifiées que variées,
que la Centif à l’instar des
précédentes activités de
renforcement de capacité
veut davantage outiller
les enquêteurs aux techniques relatives au blanchiment de capitaux, aux
autres crimes et délits
financiers. A cet effet, la
présidente de la Centif,
a déclaré qu’elle est sûre
que le présent atelier permettra aux enquêteurs de
revisiter les acquis sous la
conduites des experts et
surtout créer une chaînes
de coopération nationale
entre les enquêteurs. Elle
a aussi apprécié la présence des magistrats à
cet atelier au cours duquel
leurs attentes seront étudiées afin que les actions
de poursuites puissent
aboutir dans l’intérêt du
Bénin par la confiscation
des actifs issus du blanchiment de capitaux.
Quand à la représentante
du Directeur général du
Giaba, Mme Stella Attakpah, elle a rappelé que
c’est dans le cadre de
« l’Atelier National de
formation sur les techniques d’enquêtes relatives au blanchiment de
capitaux et aux autres
crimes ou délits financiers » que le Giaba a invité les enquêteurs béninois
pour (3) jours de partage
et de réflexion sur cette
thématique importante en
matière de renforcement
des capacités des acteurs
clés de la Lutte contre le
blanchiment de capitaux
et le financement du ter-
Economie
PLUS
rorisme.
En effet, en sa qualité
d’Organisme Régional de
Style Groupe d’Action Financière (GAFI) , le GIABA
ne ménagera aucun effort
pour faire de la promotion
et de la vulgarisation des
normes
internationales
du GAFI en matière de
LBC/FT, auprès des états
membres, une priorité de
premier ordre en vue du
renforcement des dispositifs nationaux de lutte et
surtout leur plus grande
conformité aux normes et
standards internationaux.
Ainsi dans le cadre de son
assistance technique aux
Etats membres, le GIABA
a entamé, une série de
programmes de sensibilisation et de formation
au profit des autorités
opérationnelles, de poursuites pénales et de celles
chargées des enquêtes
(police, douanes, CENTIF, juges, procureurs)
dans le but de créer les
conditions les plus favorables au développement
économique durable dans
la région.
L’engagement du Giaba
est de poursuivre les efforts au profit des CRF et
de toutes les structures
impliquées dans la lutte
contre le BC/FT afin que
le GIABA soit non seule-
Pour les créateurs de richesse.
ment un outil de renforcement de la sécurité et de
l’intégration
régionale,
mais également un réel
levier de soutien de la
coopération internationale
ainsi que de la promotion
de la bonne gouvernance,
de la valorisation de la
croissance et du développement durable des
Etats de la CEDEAO.
Elle a en outre déclaré
que « face à ces deux fléaux, que sont le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme,
il urge pour nos Etats de
s’inscrire dans une double
logique de prévention et
d’interventions efficaces
avec des réponses proportionnées et coordonnées de toutes les parties
prenantes,
notamment
celles des autorités opérationnelles, de poursuites
pénales et de celles chargées des enquêtes. »
Elle a souhaité pour finir
que les participants tirent
le meilleur profit de ce
module de formation et
surtout de la haute expertise des experts afin de
contribuer, chacun dans
l’exercice de ses fonctions, à l’atteinte de résultats plus significatifs dans
cette lutte commune contre la criminalité financière,
gage d’une émergence
BMW
espérée pour le bien-être
de nos populations.
Le Secrétaire Général
de la Police nationale, M
Pierre Loko, représentant le Directeur Général
empêché a dit toutes les
attentes que son institution
porte à cet atelier. En effet, il espère qu’à la fin de
cet atelier, les enquêteurs
pourront mieux suivre les
pistes
d’investigations
et produire des preuves
qui
conduiront
à
l’identification, au gel et la
saisie des produits issus
du crime afin de décourager à jamais les femmes
et les hommes ennemis
de la stabilité économique
nationale, régionale et internationale. Il a plaidé
aussi pour le renforcement
de capacités permanent
afin de mieux contrer ceux
qui s’investissent dans
ces activités.
Pour finir, le Sg a remercié le Directeur général
du Giaba, les Ptf et tous
les acteurs en charge du
secteur de poursuite des
infractions financières au
nom du gouvernement du
Bénin.
Criminalité financière : une
gangrène pour l’économie
mondiale
L
es activités criminelles (la vente illégale
d’armes, la contrebande et les activités de la
criminalité organisée, notamment le trafic de
stupéfiants et les réseaux de prostitution, peuvent
générer d'énormes sommes. L’escroquerie, les délits d’initiés, la corruption, la fraude informatique…)
génèrent assez de revenus à travers le monde. Ce
qui oblige les délinquants à chercher des voies et
moyens pour donner une origine légale à ces fonds.
Le blanchiment de capitaux consiste alors à retraiter ces produits d’origine criminelle pour en masquer
l’origine illégale et ce, sans attirer l’attention. Ainsi, le
Fonds monétaire international a estimé en 1996, le
volume agrégé du blanchiment de capitaux dans le
monde dans une fourchette de deux à cinq pour cent
du produit intérieur brut mondial. Des pourcentages
qui permettraient de penser que le blanchiment de
capitaux a représenté en 1996, 590 à 1 500 milliards
de dollars américains. Le premier de ces chiffres correspond à peu près à la valeur de la production totale
d’une économie de la taille de l’Espagne. Des estimations qui sont revus à la hausse depuis et dénote
de l’impact négatif du blanchiment de capitaux sur
l’activité économique et l’importance de la veille permanente pour décourager toute initiative financière
douteuse et criminelle.
C’est à cet effet que le Groupe d’action financière
sur le blanchiment de capitaux (GAFI) a été créé lors
du Sommet du G-7 à Paris en 1989 afin de mettre
au point une action coordonnée à l’échelle internationale. L’une des premières tâches du GAFI a consisté
à élaborer des Recommandations, 40 au total, qui
énoncent les mesures que les gouvernements nationaux doivent prendre pour appliquer des plans efficaces de lutte contre le blanchiment de capitaux. Et
depuis au plan national, le Bénin a créé le Centif,
membre du Giaba, qui assure sa mission de veille au
quotidien même si le Bénin est encore loin de s’estimer à l’abri de la criminalité financière.
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
éco Actualité
3
Gestion axée sur les résultats de développement au Bénin
Parvenir à un changement de mentalité, de comportement et
d’actions
La gestion axée sur les résultats en matière de développement (Grd) offre au pouvoir public une stratégie
de gestion et un ensemble d’outils destinés à améliorer leur performance et à renforcer l’obligation de
rendre des comptes. Le Bénin a intégré la dynamique de l’initiative pour les Résultats en Afrique (AfriK4R)
de la Gestion axée sur les résultats de développement (Grd) en 2014 et a mis en place la Communauté
béninoise de pratique de la gestion axée sur les résultats de développement (Cop-Grd/Bénin). Aujourd’hui,
où en est le pays en matière de la Grd ? 
Marie-Louise Félicité BIDIAS
jectifs de développement
durables (Odd). Pour cela,
elle nécessite l’implication
de toutes les parties
prenantes.C’est la Banque
africaine de développement (Bad) en partenariat
avec la Fondation pour le
renforcement des capacités en Afrique, qui appuie
la Communauté africaine
des pratiques de la gestion
axée sur les Résultats de
développement (Afcop),
ceci en vue de renforcer la
capacité des pays membres et des communautés économiques régionales. L’objectif est donc
d’accélérer la mise en
P
Servais Adjovi, président de la Communauté béninoise de pratique de la gestion axée sur les résultats de
développement (Cop-Grd/Bénin)
L
a performance globale du Bénin en
matière de Gestion
axée sur les résul-
tats de développement
(Grd) s’établit à 3, 15 sur
un score de 5. Le pilier
budgétisation axée sur
Quelles sont les conditions
nécessaires pour obtenir des
résultats rapides ?
L
a vision de la Grd est de parvenir à un changement de mentalité, de comportement et
d’actions, parce qu’il ne sera plus question de
travailler tous les jours sans aucun résultat palpable.
Il ne suffira plus d’avoir pour objectif de travailler
mais plutôt d’avoir l’objectif de résultat. Donc il s’agit
d’adopter un processus qui contribuerait à travailler
pour un résultat meilleur. Cela nécessite donc la pratique de la Gestion axée sur les résultats de développement dans l’exécution des tâches quotidiennes, en
vue d’induire une culture de résultat et une véritable
révolution du développement.
Les ressources humaines doivent être en quantité
et en qualité suffisantes. Les ressources financières
après prévision, planification et budgétisation, doivent
aussi être suffisantes et disponibles pour le financement des activités de développement. Concernant la
mobilisation des ressources extérieures, il faut que
les Partenaires techniques et financiers, respectent
la déclaration de Paris. Et surtout, il faut l’implication
de toutes les parties prenantes pour un travail de
synergie, dans la mise en œuvre des activités afin
de mutualiser les efforts pour l’atteinte rapide des résultats de développement. Tout cela aussi nécessite
de mettre à la disposition des acteurs des moyens
adéquats, afin de leur permettre de réaliser des activités devant induire les résultats pour lesquels ils
seront jugés. De même, l’élaboration de la chaine
de dépense constitue un autre défi pour la réalisation rapide des résultats de développement. La disponibilité de l’information fiable dans chaque secteur
d’activités est le socle de la prévision et de la planification devant conduire à un développement rapide et
cohérent. Ainsi que prioriser les activités et améliorer
la gouvernance.
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
les résultats vient en tête
avec un score moyen de
3,96 et contribue à cette
performance à hauteur de
21%. Viennent ensuite les
piliers « planification pour
les résultats » (3,50), «
leadership pour les résultats » (3,11), et « capacité
institutionnelle à délivrer
des biens et services »
(3,08) avec des contributions respectives de 19%,
16% et 16%. Enfin suivent
les piliers « redevabilité
pour les résultats » (2,85)
et « système d’information, capacité statistique,
suivi et évaluation » (2,39)
qui présentent les contributions les plus faibles
respectivement de 15% et
13%. Tels sont les résultats de l’évaluation des
capacités en Grd qui a
été faite en avril 2014 au
Bénin dans les secteurs
de la santé, de l’éducation, des infrastructures,
du transport et de l’énergie. De l’analyse de résultats de cette évaluation,
plusieurs forces, défis et
opportunités ont été identifiés en matière de l’application de la Grd au Bénin.
Parmi les forces de la Grd,
on note, un bon leadership politique, un bon plan
stratégique national et
sectoriel, un bon contrôle
budgétaire et l’élaboration
d’une perspective budgétaire, une bonne capacité
des institutions à délivrer
des biens et services.
Mais, parmi les défis qui
restent encore à relever,
il faut mettre en œuvre
des actions de renforcement de capacités en Grd
et de soutien aux efforts
nationaux dans la mise
en œuvre la Grd. Toujours
dans le but de promouvoir
une culture de résultat. La
rencontre de haut niveau
sur la Grd, qui a eu lieu en
janvier 2015 à Cotonou, a
fait plusieurs suggestions
au nombre desquelles : la
création de points focaux
Grd dans les ministères et
d’autres services publics
comme privés, le renforcement des capacités sur
la budgétisation axée sur
les résultats.
Pour des résultats
tangibles
Plus qu’un outil technique
destiné à orienter les ressources vers les objectifs
et des cibles définis, la
Grd, est une manière de
penser et d’agir afin de
réaliser des impacts sur
les conditions de vie des
populations, en accord
avec les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) et les Ob-
œuvre des politiques régionales utilisant les principes et outils de la Gestion axée sur les résultats
de développement (Grd).
Le Bénin a choisi lui aussi de faire de la Grd, une
caractéristique essentielle
de sa stratégie de gestion
des affaires publiques.
Ceci pour impulser une
croissance forte, durable
et inclusive, pour utiliser
rationnellement et efficacement ses ressources
internes et externes et
aussi de promouvoir des
actions de développement
orientées vers la performance.
AfriK4R ?
our le continent africain, la Communauté africaine des pratiques de la gestion axée sur
les Résultats de développement (Afcop) a
développé l’initiative des Résultats pour l’Afrique
(AfriK4R). C’est une approche régionale du développement, pour aider à concrétiser cette vision de
l’AfCoP par la mobilisation des leaders africains
de tous les horizons autour de l’agenda des résultats et de l’intégration régionale.AfriK4R cherche
à promouvoir une culture de résultats en Afrique
et à contribuer à la transformation du continent à
travers l’organisation d’un dialogue sur l’intégration
de la gestion axée sur les résultats et l’appui aux
réformes institutionnelles clés.
AfriK4R vise entre autres à : renforcer les systèmes
de gestion du secteur public pour bâtir des Etats capables et des organisations axées sur les résultats
pour une meilleure prestation de services ; renforcer la convergence régionale à travers l’approche
de la Grd pour améliorer l’intégration régionale et
mobiliser les parties prenantes autour de l’agenda
des résultats et de l’intégration régionale. Et enfin
à promouvoir le partage des connaissances et les
bonnes pratiques en matière de GRD et d’intégration régionale.
Nécessité d’évaluation
par les acteurs (groupes
cibles ou bénéficiaires)
L
’évaluation des politiques publiques, « a pour
objet d’apprécier l’efficacité de cette politique en
comparant ses résultats aux objectifs assignés
et aux moyens mis en œuvre.»
Au-delà de cette simplicité apparente, l’exigence
d’évaluer se heurte souvent aux objectifs flous ou
contradictoires de l’action publique, à la difficulté de
mesurer ses résultats et aux réticences des pouvoirs
à s’y soumettre. Par ailleurs, si la pratique de l’évaluation inclut des techniques d’observation, de mesure et
d’analyse, elle ne s’y réduit pas.
En effet, l’évaluation est avant tout une activité institutionnelle qui a vocation à s’intégrer à la gestion
publique, une démarche – fondée sur des valeurs :
rigueur, impartialité, transparence, volonté de faire
prévaloir l’intérêt général.
A l’heure du nouveau management public, l’évaluation
des politiques publiques est un concept à la mode.
Mais il faut considérer la question de son développement réel et de ses retombées concrètes avec prudence, d’autant que les frontières qui la distinguent
des autres pratiques de retour d’information – suivi,
contrôle de gestion, audit, etc. – sont difficiles à tracer
et que l’évaluation elle-même est diverse, tant par ses
finalités et ses méthodes, que par le type d’objet soumis à son examen (on évalue des politiques, certes,
mais aussi des dispositifs réglementaires, des projets, des programmes, l’activité des établissements
et organismes publics, bref l’action publique dans son
ensemble).
Pour les créateurs de richesse.
Economie
PLUS
4
Éco Consommation
Festival Foire To Tchéna Gnon Latran de Tori Bossito
A la découverte des innovations de Teddy
Kossougbéto
Docteur en Médecine vétérinaire, Directeur du Collège d’enseignement technique agricole Koberside International. La révélation de cette 1ère edition de la foire To Tchéna gnon est bien les poulets bicyclette de la
ferme école du collège d’enseignement technique agricole Koberside International. Votre quotidien vous
ouvre une fenêtre sur le Bénin en marche où les jeunes s’engagent pour construire un Bénin nouveau par
des transferts de compétences acquises à l’extérieur.

Les poulets fermiers reproducteurs F1 du Collège d’enseignement technique agricole
Koberside International du Docteur en Médecine vétérinaire, Teddy Kossougbéto
Bonjour M Teddy, vous
avec de jolis poulets
reproducteurs béninois
de bonne facture. Pouvez-vous nous présenter votre secret ?
Teddy Kossougbéto :
Nous avons fait le choix
en collaboration avec
des universités comme
la Faculté des Sciences
Agronomiques et Techniques de Dassa qui fait
beaucoup d’améliorations
génétiques. Avec notre
parcours d’inséminateur,
nous avons décidé de
faire la sélection en incorporant du patrimoine nouveau dans le patrimoine
local. C'est-à-dire que
nous faisons l’amélioration de tout ce que nous
pouvons avoir comme
espèce de production
animale et béninoise.
Comme vous le savez,
les matières premières
coûtent
excessivement
chères, du coup produire
un poulet bicyclette de 1.5
kg au bout d’un an d’exploitation et le revendre
à au prix de 2000 francs
est une porte ouverte à
la pauvreté. Pour accompagner les aviculteurs et
toute personne désireuse
de faire de l’élevage à
coût réduit, nous leur
offrons des poulets fermiers reproducteurs pour
des croisements et des
poussins qui atteignent
un poids de 2 kilo au bout
de 4 mois. En effet nous
avons plusieurs races de
fermier. Nous avons les
cous nus, les success, les
gris barré, les gris cendrés. De leur croisement
avec les poulets locaux, le
producteurs a des poussins intermédiaire qui, en
4 mois voir 5, ont un gain
de poids de plus de 2 à
3 kilo qu’il pourra vendre
avec un revenu plus intéressant. Ce travail est fait
tout en sauvegardant les
propriétés intrinsèques du
poulet bicyclette à savoir
chaire tendre et caractéristiques organoleptiques.
En tant que formateur,
en combien de temps
vous formez des producteurs capables de
satisfaire la demande du
marché béninois pour
les années à venir en
matière de production
aviaire au Bénin ?
DLG
Notre collège a pour
ambition d’accompagner
l’Etat dans la formation
des jeunes au niveau
Diplôme d’étude tropicale
agricole qui équivaut au
Bac +1. C’est dire que
nous prenons un apprenant de niveau Cep et au
bout de quatre années
scolaires il a un niveau
Bac +1 et il est immédiatement productif pour
impacter le tissu économique local. Le Deat est
un examen national. Dans
notre centre la formation
est de type dual c'est-àdire 30% de théorie et
70% de pratique dans la
ferme école. Notre école
a la particularité d’offrir
à toute personne (chauffeur, artisan, comptable,
banquier…)
désireuse
de s’investir dans l’agropastoral d’obtenir en 30
jours de vacances d’acquérir les rudiments nécessaires par la pratique
dans la ferme école. Nous
vous remercions de nous
permettre de nous faire
connaître par votre canal.
Pour l’heure, le Fondé du
collège offre 100 bourses
d’études à des jeunes
désireux d’embrasser la
terre. Et là nous sommes
à notre deuxième promotion. La durée de cette formation est de trois mois.
Forain sur To Tchénagnon, dites nous si
vos attentes sont comblées ?
Lors de la foire, nous
avons rencontré d’autres
acteurs avec qui nous
avons partagé nos expériences. Nous avons réalisé un bon chiffre d’affaires et nous sommes
reconnaissants vis-à-vis
des organisateurs et nous
souhaitons que cette expérience soit renouvelée.
Je vous remercie.
Evitez de manger trop sucré, trop salé
et trop gras pour vivre de longs jours.
Economie
PLUS
Pour les créateurs de richesse.
ditorial
Législatives 2015 :
et si on parlait
économie!
D
epuis 00 heures ce vendredi 10 avril
2015, la CENA (Commission Electorale
Nationale Autonome) a officiellement
ouvert la campagne électorale pour
durer 15 jours jusqu'au 24 avril à minuit soit
24 heures avant le jour du scrutin c'est-à-dire
le 26 avril 2015. Pendant cette période, le
code électoral offre l'occasion aux candidats
aux élections législatives d'aller à la conquête
des électeurs dans leurs circonscriptions
électorales respectives en vue de leur vanter
leurs programmes politiques et obtenir des
soutiens, autrement dit leur vendre des rêves
et les faire rêver au prix de leur vote. .
"La campagne électorale est l'ensemble des
opérations de propagande précédant une
élection et visant à amener les électeurs à
soutenir les candidats en compétition. Elle est
obligatoire pour tout candidat à une élection".
(Article 47 du code électoral)
Ainsi les candidats des 20 partis et alliances
de partis politiques sont
à l'assaut des
électeurs pour les convaincre à leur accorder
un des 83 sièges de député en jeu. Pour
cela, ils s'adonneront à des rassemblements,
des caravanes, des affichages de logo, du
démarchage....
Vive la fête. Pour faire tout ceci, les partis
ou alliances de partis vont engager de gros
moyens financiers. Il serait bien que la question
économique devienne le moteur central de
cette campagne car sans pain, il n’y a pas de
démocratie.
Bonne chance à tous et à toutes Economie
PLUS
Pour les créateurs de richesse.
NNNN
directeur de publication
Wilfrid B. MONNOU [98.29.61.98]
conseillers à la publication
Désiré KPOGBOZAN
rédactrice en chef
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IMPRIMERIE
Imprimerie LA CLARTE [97.77.69.60]
TIRAGE
1.000 exemplaires
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
Éco Consommation
5
Qu’avons-nous dans nos assiettes
Les aliments insalubres à l’origine de 200 maladies
Principales maladies liées à l'eau
Anémie
Arsenicisme
Ascaridiase
Campylobacteriose
Choléra
Dengue et Dengue Hémorragique
Diarrhée
Encéphalite japonaise
Fièvres typhoïde et paratyphoïde
Fluorose
Gale
Hépatite
Infestation par le ver de Guinée (Dracunculose)
Leptospirose
Malnutrition
Méthamoglobinémie
Noyade
Onchocercose (cécité des rivières)
Paludisme
Saturnisme
Schistosomiase
Teigne
Toxines cyanobactériennes
Trachome
Traumatisme spinal
Le diabète
C
ette
épidémie
mondiale
tue
2 millions de
personnes par
an selon l’Organisation
Mondiale de la Santé et
parmi elles, les maladies
métaboliques
comme
le diabète, l’obésité, le
surpoids. Ces patholo-
gies chroniques supplantent aujourd’hui les
maladies
infectieuses,
un phénomène constaté
depuis plusieurs années
déjà. Reste l’acteur principal de ce déséquilibre :
l’eau qui fait partie intégrale de l’alimentation et
sa contamination par la
pollution chimique en fait
donc un élément majeur
de la sécurité sanitaire
de l’homme. Les résultats
d’une vaste étude concernant ces maladies d’origine alimentaire devraient
voir le jour d’ici l’automne
prochain. Ces travaux de
recherche montrent déjà
Obésité
L
e mot « obésité » apparaît en 1550. Les formes
cliniques sont nombreuses, avec des mécanismes physiopathologiques et des conséquences pathologiques différentes, il est donc plus
judicieux de parler « des obésités ». Pour évaluer
ces obésités il convient d'analyser deux paramètres
qui influent sur les complications de la maladie d'une
manière indépendante l'un de l'autre : l'excès de
masse grasse et la répartition du tissu adipeux.
L'obésité est l'état d'un individu ayant un excès
de poids par augmentation de la masse adipeuse.
L'obésité se définit par un indice de masse corporelle
supérieur à 30.
L'obésité humaine a été reconnue comme une maladie en 1997 par l'OMS. Cette organisation définit
« le surpoids et l'obésité comme une accumulation
anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut
nuire à la santé. » Sa prévention est un problème de
santé publique dans les pays développés. Elle peut
avoir des répercussions importantes sur la santé de
l'individu.
Cette maladie multifactorielle est considérée aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien
qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse.
IMC
entre 18,5 et 25
entre 25 et 30
au-delà de 30
De 35 à 40
Au-delà de 40
Défini comme
normale
surpoids (surcharge pondérale)
obésité
obésité sévère
obésité morbide ou massive
masse
IMC =
(taille en m)2
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
qu’en 2010, l’importance
des maladies de l’intestin ont tué plusieurs centaines de milliers de personnes dont la moitié était
des enfants. Le continent
africain est le plus touché
suivi par l’Asie du sud-est.
L'indice de masse
corporelle (IMC)
L
e principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte
de la morphologie de l'individu même s'il peut
être exceptionnellement biaisé dans le cas de sportifs avec une masse musculaire très importante. Pour
les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à
la masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le
carré de la taille de la personne (en mètres) :
Exemple : 75 kg / (1,75 m)2 = 75 / (1,75 x 1,75) =
75/3.0625 = 24,49 (le résultat final a été arrondi et il
est en kg/m2, mais il est courant de ne pas rappeler
l'unité).
Toutefois, l'IMC présente une variation non négligeable à l'échelle planétaire. La norme de l'IMC se
base principalement sur une population de type européen. Cet indice n'est donc pas forcément applicable à d'autres types de population. Les populations
asiatiques, notamment, montrent des conséquences
négatives de l'obésité sur la santé à partir d'IMC plus
bas que ceux des populations européennes ; de ce
fait, certains pays asiatiques ont redéfini l'obésité : le
Japon a ainsi défini l'obésité comme étant tout indice
corporel supérieur à 25, la Chine faisant appel de son
côté à un IMC supérieur à 28.
L'IMC est l'un des outils de mesure du risque de
l'obésité pour les professionnels de santé, car il permet d'évaluer rapidement et simplement le risque
d'obésité en ce qui concerne la très grande majorité
de la population.
Qu'est-ce-que le diabète?
Le diabète est une maladie chronique qui apparaît
lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement
l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui
régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre,
est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit
avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et
des vaisseaux sanguins.
En 2014, 9% de la population adulte (18 ans et plus)
était diabétique. En 2012, le diabète a été la cause
directe de 1,5 million de décès. Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu
faible ou intermédiaire.
Diabète de type 1
Le diabète de type 1 (précédemment connu sous le
nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est
caractérisé par une production insuffisante d’insuline et
exige une administration quotidienne de cette dernière.
La cause de diabète de type 1 n'est pas connue, et en
l'état des connaissances actuelles, il n'est pas évitable:
Les symptômes sont les suivants: excrétion excessive
d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim
constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.
Diabète de type 2
Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète
non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie
le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.
Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du
diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués.
De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs
années après son apparition, une fois les complications
déjà présentes.
Récemment encore, ce type de diabète n’était observé
que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi
chez l’enfant.
Diabète gestationnel
Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire
une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des
valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à
celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant
pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète
gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque
d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur
vie augmente également.
Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage
prénatal et non pas suite à des symptômes.
Altération de la tolérance au glucose et de la glycémie
à jeun.
Pour les créateurs de richesse.
Economie
PLUS
6
Éco afrique
Industrie
CIMFASO ouvre officiellement ses portes
C’est la plus grande usine de production de ciment en Afrique de l’Ouest et elle est le fruit de la rencontre
de deux hommes d’affaires burkinabè, Inoussa Kanazoé et Moussa Kouanda. Installée dans la zone industrielle de Kossodo, CIMFASO a été officiellement inaugurée vendredi 27 mars 2015 par le Président du
Faso, Michel Kafando qui était entouré de plusieurs personnalités nationales et étrangères.

Lefaso.net
tion, lu par le ministre de
l’Industrie, du commerce
et de l’artisanat, Hyppolite DAH, l’Etat réaffirme
sa disponibilité à toujours
épauler les investisseurs
privés au Burkina Faso.
Néanmoins, il a été demandé à CIMFASO de
« se comporter en entreprise citoyenne, respectueuse des lois et
règlements et plus particulièrement des mesures
sociales et environnementales ». Dans son allocution, le chef coutumier de
Kossodo a au nom de Sa
Majesté le Mogho Naaba
rendu grâce à Dieu pour
la réalisation de cette nouvelle usine et a souhaité
une baisse des prix du
ciment.
CIMFASO en terrain
connu
D
ésormais,
les
Burkinabè pourront construire et
se réaliser avec
du ciment de qualité et en
grande quantité. Avec une
capacité de production
de près d’un million de
tonnes par an, extensible
à 1,2 tonne, CIMFASO,
Filiale du consortium CIMMETAL GROUP, se positionne comme une référence dans la production
mais aussi dans la commercialisation du ciment.
Son avènement dans le
paysage industriel burkinabè, en cette période
socio-politique d’exception, est une preuve que
le pays peut prospérer
avec ses fils et filles. Et
la forte mobilisation des
autorités administratives,
politiques, religieuses et
coutumières ainsi que
celle de la population lors
de cette inauguration ne
pouvaient que témoigner
de la fierté qu’éprouve le
pays pour les promoteurs
de la cimenterie.
Plus de 30 milliards de
francs CFA ont été investis
dans la réalisation de cette
unité industrielle qu’est CIMFASO. Pour son directeur général, Inoussa Kaboré, cette usine va générer la création d’au moins
1500 emplois directs et
indirects, surtout en faveur
des jeunes.
Aussi, Michel Kafando,
soutiendra qu’ « elle est un
atout pour l’impact qu’elle
aura en terme de développement pour l’intégration
de la sous-région ». Si
cette société de droit burkinabè existe, c’est bien
grâce à l’action conjuguée
de plusieurs partenaires
Economie
PLUS
dont les banques et les
sociétés qui œuvrent dans
le Bâtiment et les travaux
publics.
Mais avant, notons que
CIMFASO a bénéficié de
l’accompagnement
de
Pour les créateurs de richesse.
gouvernement notamment
à travers des réformes
entrant dans le cadre de
la SCADD qui ont favorisé ses investissements.
Dans le discours inaugural
du président de la transi-
« Nous sommes chez
nous, nous investissons
chez nous, mais nous allons faire des produits de
bonne qualité pour nous
imposer sur le marché »
tient à rassurer le Directeur général. Pour lui, si
l’éléphant est l’emblème
de CIMFASO, c’est bien
parce qu’il incarne la sagesse. En l’avenir, les promoteurs y croient et entendent le construire avec
le soutien de tous. C’est
en cela qu’un chèque de
40 millions de francs CFA
a été remis aux jeunes de
l’arrondissement 4 alors
que les femmes, elles, ont
bénéficié de 10 millions.
Après une visite guidée des installations de
l’usine, le Chef de l’Etat a
procédé à la signature du
livre d’or de la société en
félicitant les promoteurs et
en souhaitant longue vie
à CIMFASO. Celle-ci pour
lui témoigner sa gratitude,
lui a offert un étalon tout
blanc et des statuettes
d’éléphant en bronze.
Pour joindre l’utile à
l’agréable, notons que la
nouvelle cimenterie n’a
pas lésiné sur les moyens
pour s’offrir une prestation
du concepteur du « Ya ya
boin », Floby qui a actuellement le vent en poupe.
Elle a également fait venir spécialement d’Haïti
l’artiste Dan Junior et son
orchestre.
Rappelons qu’en plus de
CIMFASO, le consortium
CIM METAL GROUP comprend CIM METAL spécialisé dans la fabrication de
fer à béton et Kanis logistics qui est une société de
transport de matières premières.
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
Éco afrique
7
Projet pôles de croissance AU BURKINA FASO
La promotion des produits de niche, une priorité pour 2015
La première session de l’année 2015 du comité national de pilotage des pôles de croissance s’est tenue
ce jeudi 02 avril 2015. Placée sous la présidence du Premier Ministre Son Excellence Monsieur Yacouba
Isaac Zida, cette session a fait le bilan de l’exercice 2014 et posé les jalons de la gestion 2015. C’était en
présence des membres dudit comité (les ministres et les gouverneurs pour la plupart), d’observateurs et
de personnes ressources.

Norbert H.
L'élevage est avec les mines et le textile l'un des trois piliers du pôle de croissance du Sahel, au Burkina Faso
L
es pôles de croissance
tiennent
deux sessions par
an dont une par semestre. Le thème de cette
première session était :
« Les produits de niche : un
potentiel à valoriser pour
accélérer la croissance et
réduire la pauvreté ». Produit de niche qui s’entend
d’un produit spécifique,
dans une localité donnée,
avec un marché ou une
clientèle précise. Selon
les propres termes du
Premier ministre Yacouba
Isaac Zida, il s’est agi au
cours de cette session de
« Réfléchir ensemble sur
les voies et les moyens
pour promouvoir les produits de niche, de manière
à ce qu’ils contribuent effi-
cacement à la croissance,
à la création d’emplois et
à la réduction de la pauvreté ».
Les atouts en la matière,
le Burkina Fao en a
comme le fera remarquer
le Directeur général des
pôles de croissance, Martial Wilfried Bassolé. Le
karité qui occupe 45,4%
des ménages agricoles,
le sésame qui fait partie
des cinq premiers produits
d’exportation du Burkina
Faso, ou encore la noix
de cajou, la gomme arabique, le Faso Dan Fani et
le chapeau de Saponé. Le
savoir- faire étant considéré comme un produit
de niche. C’est fort de ce
potentiel que le comité a
donné son accord pour
la promotion des produits
de niche au Burkina Faso.
Une promotion qui devra
se faire sur six mois pour
un budget prévisionnel estimé à environ 63 millions
de francs CFA.
Outre l’adoption de la
note de cadrage pour la
promotion des produits
de niche, le comité a examiné et adopté le rapport
d’activités 2014 et le plan
d’actions prioritaires 20152017.
Des
avancées
majeures pour le pôle
pilote de Bagré (30 milliards d’investissements
attendus en 2015) et le
pôle de croissance du
Sahel dont le lancement
devrait intervenir avant
la fin de l’année, un fonctionnement à bon régime
de la grappe huilerie de
Bobo Dioulasso, la mise
à disposition de données stratégiques sur les
agropoles du Sourou et
de Samandéni ; 2014 a
connu un taux de réalisation de 63, 47%. Et pour le
Premier ministre, ce résultat en deçà des attentes
devra être une source de
motivation pour les activités à venir en 2015.
« Nous nous devons de
redoubler d’efforts parce
que 2015 est une année
marquée par le contexte
de la transition et le sceau
de l’austérité budgétaire
et qui nous appelle à faire
preuve de réalisme »,
a- t- il déclaré. Yacouba
Isaac Zida qui a par ailleurs exhorté les techniciens à trouver la solution à la problématique de
l’écoulement des produits
des pôles de croissance et
à celle de la sureté et de
la sécurité. Toute chose
qui devra mettre en confiance les investisseurs
privés surtout. Les résolutions prises et les recommandations faites, c’est
à la seconde session de
l’année que les membres
du comité procèderont
à une autre évaluation.
Cette session aura lieu le
vendredi 24 juillet 2015 à
Bobo-Dioulasso.
Economie numérique
L’Afrique prend sa partition
Elumelu, 26e fortune africaine, a annoncé, lundi
23 mars, la liste des 1 000
entrepreneurs qui seront
financés par sa fondation. Entre 2013 et 2014,
les capitaux investis dans
des start-up africaines ont
plus que doublé (26,9 millions de dollars contre 12
millions) selon la société
VC4Africa, une croissance
due notamment à l’augmentation des montants
placés dans chaque structure (130 000 dollars en
2013 contre 200 000 dollars en 2014).
Attirer des talents et
faire surgir des idées
L
’Afrique numérique
est en effervescence. Au Kenya,
en Afrique du Sud,
au Nigeria, au Ghana…
L'Afrique sort du désert numérique
des start-up se créent dans
l’agriculture, le commerce,
l’informatique,
l’éducation, les énergies renouvelables, la santé… Des
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
initiatives dans le sillon de
certaines entreprises déjà
phare, telle la plate-forme
d’alerte Ushahidi ou M-Pesa utilisée par 12 millions
de Kenyans pour leurs
paiements par téléphones
mobiles interposés.
Pour stimuler cette croissance, le Nigérian Tony
Certains groupes Internet
connaissent des développements fulgurants, tel
Africa Internet Group (AIG)
qui gère, entre autres, les
sites Jumia, Carmundo,
Kaymu… Des lieux favorisant l’innovation, incubateurs ou espaces de
co-working
fleurissent,
comme Ihub, au Kenya,
cofondé par Erik Hersman,
un des fondateurs d’Ushahidi, Mest et HubAccra au
Ghana, Nahdet El Mahrou-
Pour les créateurs de richesse.
sa, en Egypte…
Des « hackatons », compétitions créatives, financées par de multiples acteurs (des fondations, des
multinationales, des institutions…) se multiplient
pour attirer les talents et
faire surgir des idées d’applications et de nouveaux
services. Comme ces
dernières semaines celui
organisé par BBC World
Service au Kenya (Nairobi les 3 et 4 février), ou
encore Hackforbigchoices
au Ghana (Accra du 20 au
22 février).
Des communautés de «
makers » surgissent et
créent des « fablab »,
des laboratoires de fabrication telle la communauté Woelab au Togo.
« Le développement de
l’Afrique ne pourra pas se
faire sans le numérique »,
affirme Amadou Mathar
Ba, cofondateur en 1999
de Allafrica.com, première
plate-forme
africaine
d’informations, un pionnier de l’Internet considéré
en 2014 par le magazine
Forbes comme une des dix
personnalités les plus influentes du continent.
Economie
PLUS
8
éco message
2015
Forum International de la Finance en Afrique Subsaharienne
DU 15 AU 17 JUIN 2015
SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE
Créer un Modèle
Financier Africain
Renseignements : (+229) 68.38.43.68 ou [email protected]
Economie
PLUS
Pour les créateurs de richesse.
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
éco message
9
2015
Le Forum
F o r u m International
I n t e r n a t i o n a l d ede
l a la
F i Finance
n a n c e e n ASubsaharienne
f r i q u e S u b s a h a r i e (FIFAS)
nne
DU 15 AU 17 JUIN 2015
L’Afrique devra parvenir au financement
des PME dans ses différents pays. La quesSOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE
tion qui se pose est de savoir si ce continent dispose d’infrastructures financières
adéquates pour une économie dynamique. Elle aura donc besoin de moyens et d’un fil
conducteur.
Le FIFAS, Forum International de la Finance
Subsaharienne, incite donc les institutions financières à développer un système de financement propre à l’Afrique. Il encourage les
plus « lourdes » entités financières à tendre
la perche aux PME (Petites et Moyennes
Entreprises).
Ceci dans la seule optique de différencier
les modèles de financement des pays Africains de ceux impulsés par divers pays occidentaux afin de réduire leur dépendance
financière.
Les pays de l’Afrique subsaharienne mènent
ainsi une réflexion collective afin de promouvoir des types de financements adaptés
aux réalités socio-économiques de chaque
pays.
Le FIFAS, une conception Panafricaine
La vision du FIFAS est orientée vers les réalités financières et économiques des différents pays de l’Afrique Subsaharienne. Ce
forum s'est assigné plusieurs objectifs selon
le thème :
-Promouvoir une culture financière réciproque: d’une part, les populations et
entrepreneurs africains doivent se familiariser avec les services financiers (services bancaires) et les infrastructures
financières modernes (Actions, Obligations,…) dont ils disposent dans leurs
pays et d’autre part les institutions financières se doivent d’adapter leurs offres
aux besoins et capacités financières de
leurs clients.
-Promouvoir l’inclusion financière et la
bancarisation des faibles revenus
-Promouvoir l’évolution des marchés financiers africains afin qu’ils puissent
jouer leur rôle d’outils de financement
-Promouvoir des modes de financements
alternatifs au modèle bancaire classique
(Fonds Commun de Placement, Capital-Investissement, Finance Islamique,
Epargne de la Diaspora…)
- Promouvoir un système de Notation Financière qui prenne en compte les réalités socio-économiques africaines
Les états africains moteur des PME
Le Forum International de la Finance
Subsaharienne (FIFAS)
Créer un Modèle
« Créer un Modèle Financier Africain »
Date : 15 au 17 JUIN 2015
Financier Africain
Heure : de 9h à 17h
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
Thème central :
Lieu : SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE
Cibles :
•Acteurs et opérateurs du secteur de la
finance issus d’une vingtaine de pays
d’Afrique et d’Europe
•Institutions et administrations financières
•Associations financières
•Assurances, banques et organismes financiers
•Entreprises du secteur privé
Pour les créateurs de richesse.
Economie
PLUS
10
éco inetr
meilleur boulanger de paris 2015
Djibril Bodian, boulanger officiel de l'Elysée pendant 12 mois
L
Djibril Bodian, dans sa boulangerie de la rue des Abbesses à Paris
e boulanger d’origine sénégalaise
Djibril Bodian fabrique la « meilleure baguette artisanale
de Paris ». À ce titre, il est
pour un an le fournisseur
officiel du Palais de l’Élysée.
« Les lames doivent être
régulières.
La
croûte
caramélisée doit attirer
l’œil, être croustillante et
odorante, cacher une mie
couleur crème… » Djibril
Bodian est intarissable
sur les secrets de fabrication de sa désormais
célèbre baguette de pain.
Depuis qu’il a reçu, le 22
mars dernier, le Grand
Prix de la meilleure baguette artisanale de Paris,
les clients se pressent
plus encore qu’à l’accoutumée dans sa boulangerie, Le Grenier à pain,
à deux pas de la butte
Montmartre, dans le 18e
arrondissement parisien.
D’ailleurs, une coupure de
presse accompagnée de
la photo du jeune lauréat
de 33 ans est fièrement
exposée dans la vitrine de
sa boutique de la rue des
Abbesses. « C’est avant
tout une reconnaissance
de la part du métier, mais
ce sont les clients qui sont
ravis », s’amuse Djibril
Bodian, époussetant la
farine sur son tablier. Il reçoit à l’heure du déjeuner,
dans son antre, à savoir
ses cuisines, au milieu
des fours qui tournent à
plein régime.
C’est ici, il faut le dire,
que se préparent les baguettes de pain servies
sur les tables de l’Élysée,
puisque la boulangerie est
jusqu’à l’année prochaine
le fournisseur officiel de
la présidence française.
« Je suis très fier pour
lui et pour l’entreprise. Et
je suis heureux de l’avoir
embauché, commente Michel Galloyer, président et
fondateur du groupe Grenier à pain, qui compte
une vingtaine de boutiques. Ce garçon est un
subtil mélange d’ambition
et de modestie. La récompense n’a rien changé. Il a
la chance d’avoir été très
bien élevé ! » C’est d’ailleurs grâce à une réelle
discipline que ce Sénégalais d’origine (Dakar)
est parvenu à toucher
du doigt l’excellence de
la tradition française. «
Je suis un artisan. J’ai
beaucoup appris. Je suis
méthodique et très autocritique. Tout est question
de respect, à la fois des
personnes et du travail.
» Il n’a gardé du Sénégal
que quelques souvenirs,
dont celui de « vastes
étendues », et il confie
que beaucoup lui ont été
racontés. « Tôt ou tard,
j’y retournerai. Je suis
100 % français et 100 %
­sénégalais, ce sont deux
parties de moi que l’on ne
peut pas dissocier. »
Arrivé en France à l’âge
de 6 ans (« Mon père est
parti pour s’installer et
réussir »), Djibril Bodian
a grandi à Pantin (SeineSaint-Denis) et reconnaît
avoir reçu une éducation
très stricte. « Mes parents
m’ont serré la vis. Petit,
c’était 20 heures tapantes
à la maison, pas question de traîner dehors !
» se remémore-t-il avec
un franc sourire, installé
dans un bar du quartier.
Si son père est boulanger
et son frère aîné pâtissier,
ce sont la mécanique et
les voitures qui l’attiraient.
Economie
PLUS
Mais, avant son entrée
au lycée de Pantin, il doit
faire un choix concernant
son orientation. Il règle
ses pas sur ceux de son
père et opte pour la boulangerie. En septembre
1996, il rejoint le centre
de formation et d’apprentissage de Pantin, où il
consacre deux années à
la pâtisserie et une à la
boulangerie. Fraîchement
diplômé, il est nommé
dans la foulée meilleur apprenti de Paris. « J’ai eu
une adolescence paisible,
j’étais calme et réservé.
Mes amis habitaient le
même immeuble que moi,
je ne me suis jamais retrouvé dans de mauvais
coups. Mon énergie, je l’ai
dépensée au travail. » Et
ça fonctionne, puisqu’en
2005 il est embauché
par Michel Galloyer pour
rejoindre l’équipe du Grenier à pain. Confronté à
une nouvelle méthode de
travail, artisanale cette
fois, Djibril Bodian revoit
sa copie et ne compte
plus ses heures.
Sur le thème de l’intégration, l’homme n’est pas
très bavard. Cela lui donne
l’impression de « ne pas
[se] sentir intégré ». Il insiste néanmoins sur le fait
qu’il n’a jamais rencontré
de problème pour se faire
une place dans la société
française. « OK, je viens
du 93 et je suis noir. Mais
les seules difficultés que
j’ai rencontrées c’est pour
entrer en discothèque
dans le sud de la France.
» Ses origines sénégalaises ayant été fortement
mises en avant par la
presse lors de l’annonce
de sa distinction, en mars,
il reconnaît « avoir eu un
peu de mal avec ça au
Pour les créateurs de richesse.
début ». Jamais auparavant ce prix n’avait fait
l’objet d’une telle couverture médiatique. Son père
a d’ailleurs été sceptique,
avant de le féliciter d’une
tape sur l’épaule. « Même
s’il ne le dit pas directement, la fierté se lit dans
ses yeux. » Pour autant,
Djibril Bodian ne veut pas
être un énième exemple
du mec de banlieue qui
a réussi. « Les jeunes
des cités vivent dans des
endroits délabrés, sans
perspective d’avenir. Ils
doivent batailler pour
s’en sortir. Leurs parents
doivent les éduquer dans
ce sens. » Et d’ajouter : «
Il y a des Africains bons
dans tous les domaines.
Avoir les projecteurs sur
soi ne signifie pas que
l’on est le meilleur. » Il
déplore d’ailleurs le comportement des joueurs de
l’équipe de France lors
du Mondial de football,
en Afrique du Sud. « Ils
auraient dû défendre le
maillot. Ce qui est regrettable, c’est que l’on a
jugé les joueurs et non
l’équipe. Leurs origines
ont été mises en avant, et
ça a joué en leur défaveur.
Cela a contribué à stigmatiser les jeunes issus de
la diaspora. » Il regrette
également que les Noirs
aient été critiqués pour ne
pas avoir chanté La Marseillaise. « On ne devrait
pas les y forcer ; s’ils ne le
font pas, cela ne signifie
pas pour autant qu’ils ne
se sentent pas français.
Par exemple, les joueurs
de l’équipe d’Algérie ne
chantent pas tous, et on
n’en parle pas autant. »
Si Djibril Bodian en est
là aujourd’hui, c’est,
martèle-t-il, à force de
travail et d’acharnement.
Alors pour prendre le large
et oublier ses horaires
infernaux, il se plonge
dans les livres. Le roman
policier In Tenebris, de
Maxime Chattam, repose
sur sa table de chevet.
Mais ce qui le transporte
vraiment, ce sont les
voyages. Il rêve de Bali,
du Vietnam, du Mexique
aussi. « Partir à la découverte de l’inconnu, faire
des excursions. » Il s’est
bien assagi depuis ses
vacances festives en Espagne, en 2004. C’était la
première fois qu’il quittait
la France. « J’ai découvert
un autre rapport à l’intégration, une autre vision
de la vie. Je n’avais aucun
problème pour entrer en
discothèque ! »
Aujourd’hui, il rêve aussi
de la maison familiale, à
Dakar, où vit une partie
de sa famille. Quant au
cinquantenaire des indépendances africaines, il
préfère ne pas s’emballer.
« L’Afrique sera indépendante quand elle gérera
ses ressources. Elle a
tout à faire et recèle un
potentiel
énorme.
Le
continent est certes de
plus en plus convoité,
mais il ne faut pas le brader. » Mais avant de faire
ses valises, il prépare une
nouvelle aventure. Dans
quelques mois, il prendra
la gérance de la boulangerie ; il espère même
la racheter, plus tard, et
se mettre à son compte.
« Mon but, c’est d’avoir
les mains libres. Les horaires seront encore plus
contraignants, mais pour
le moment pas question
de déléguer. J’aime le travail bien fait. » Au-delà,
son plus grand rêve reste
une chose très simple :
« Fonder une famille. » Source: Jeune Afrique
Sénégal : E-commerce, une révolution
créatrice d’emplois
D
ans un contexte où obtenir un emploi n’est pas une chose facile, le commerce
électronique a le vent en poupe et il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
Ce boom économique fait les affaires du marché de l’emploi sénégalais.
Depuis 2014, année considérée comme celle du décollage du commerce électronique, le secteur a largement contribué à révolutionner les comportements d’achats.
De plus en plus de sénégalais ont recours à internet pour faire leurs achats ou accdéder à des services, le doute n’est donc plus permis quant à l’essor du commerce
électronique au pays de la « téranga ».
Le commerce électronique ne fait pas que des heureux côté internautes mais aussi chez de nombreux jeunes sénégalais en quête d’emploi, et qui trouvent dans
le développement du e-commerce une opportunité de sortir du « cancan » de la
recherche d’emploi. Pour exemple,en une année, les startups d’Africa Internet Holding (Kaymu, Jovago, Carmudi,, Hellofood, Jumia, Lamudi) ont à elles seules recruté plus de 100 jeunes sénégalais dans des secteurs divers (marketing, logistique,
commerciale, communication, etc.). Il en est de même pour d’autres acteurs comme
cdiscount, afromania, niokobok, komkom, qui se positionnent également comme les
nouveaux pourvoyeurs d’emplois pour les jeunes avec environ une dizaine d’employés.
Le nombre important de recrutements dans le secteur du e-commerce est en phase
avec l’augmentation du nombre de sites marchands actifs dont près d’une trentaine
sont aujourd’hui référencés au Sénégal. Une tendance qui devrait se poursuivre.
« Notre ambition est d’offrir aux jeunes sénégalais une nouvelle expérience autre
que celle à laquelle ils sont habitués. Chaque semaine nous recrutons de nouveaux
profils, mais bien évidemment comme nous sommes dans un environnement très
exigeant nous misons sur les talents. Nous appelons d’ailleurs les jeunes à nous
contacter dans ce sens » explique Xavier Starkloff, Directeur Afrique de l’ouest de
jovago.com.
Même si les données ne sont pas encore disponibles sur le nombre d’emplois générés par le secteur, tout laisse croire à la vitesse où vont les choses, que le commerce
électronique pourrait très vite devenir l’une des forces économiques du Sénégal.
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
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Un média indépendant et contemporain
Média horizontal
Créer une relation horizontale avec nos
lecteurs dans laquelle les rédacteurs parleraient à leurs lecteurs et les écouteraient
en retour. De ce puissant réseau naîtrons
de nouvelles idées pour modéliser notre société. Le lecteur racontant une expérience
quotidienne, l’expert témoignant le fruit de
ses études, l’entrepreneur contant ses innovations ont la voix au chapitre.
Les services Politique/Économie, Faits divers/Justice, Culture et Loisirs, Société,
Sport, et Informations générales aborderont les thématiques relatives à l’actualité
(tous les jours) aux investissements (Lundi),
à la finance Publique /Réforme budgétaire
(Mardi), à la vie des entreprises (mercredi),
à l’agriculture et à l’environnement (tous
les jours), à la politique économique et à la
fiscalité (tous les jours), la bourse des valeurs : Cours de devises et matières premières (tous les jours), les Info Utile/Bourse
de l’emploi (tous les jours),société et genre
(jeudi) et l’Intégration Régionale/ Directives UEMOA-CEDEAO (vendredi). Enfin un
Dossier/Enquête sera proposé selon l’évolution de l’actualité.
Notre rêve
Une communauté de lecteurs et annonceurs puissante
Nous avons la conviction qu’il n’est de presse durable sans contrat économique fort
entre un lectorat et son média. De plus les
contrats de publicités ou d’insertion nous
assureront une marche durable dans un univers fortement dynamique.
Notre engagement
Un journalisme moderne. Pour se différencier, nous bougerons les lignes des débats
pour un journalisme neutre honnête et positif. Un journalisme au service des citoyens et
dans lequel l’enquête est reine. En un mot,
être la voix des sans voix.
calendrier des marches
Lundi 13 avril 2015
Mardi 14 avril 2015
Mercredi 15 avril 2015
Jeudi 16 avril 2015
Département de l'Atacora et la Donga: Tanguiéta,
Tokotoko, Kouandé, Bariyénou,
Boukoumbé, Toucoutouna.
Département de l'Atlantique et du Littoral:
Tori‑Bossito,
Déssa,
Tokpadomè,
Zinvié,
Hêvié‑Djêganto, Gbangnito, Agbata.
Département du Borgou et de l’Alibori:
Tchaourou, Guessou-Bani, Kandi, Sompérékou,
Sori.
Département du Mono et du Couffo: Dogbo,
Comé, Doutou.
Département de l'Ouémé et du Plateau: Ouando,
Aba, Adigun, Fêoutê, Ifangni, Toubè, kouti,
Gbagla, Ganfan, Vakon-Attinsa.
Département du Zou et des Collines: Tchetti,
Savè, Bantè, Dassa-Zoumè, Aklankpa, Ouinhi,
Kpokissa.
Département de l'Atacora et la Donga:
Kassouah‑Allah, Natitingou, Kérou, Copargo,
Patargo, Tobré, Birni-Maro, Tèkontè, Sinaïciré.
Département de l'Atlantique et du Littoral:
Tokpa, Savi, Sèdjè-Dénou, Tangbo-Djêvié, Ouègbo,
Hêkanmê, Yôvô-hi, Godonoutin.
Département du Borgou et de l’Alibori:
Tchicandou, Fô-Bouré, Toura, Sinendé-Centre.
Département du Mono et du Couffo: Azovè,
Athiémé, Akodéha, Honhoué.
Département de l'Ouémé et du Plateau: Houndo,
Avrankou, Lotin-Gbèdjèwin, Atchoukpa‑Houdoto,
Hozin, Ilara, Missrété, Yoko, Sakété, Misséssin,
Mondogan, Mouodani, Tangbo‑Djêvié; Banigbé.
Département du Zou et des Collines: Agouna,
Sowingnandji, Agbangninzoun, Bohicon, Dasso,
Gouka, Lahotan, Monkpa, Tindji (Akodédjro),
Zogbodomey.
Département de l'Atacora et la Donga : Bassila,
Cobly, Péhunco, Paparapanga, Perma, Manigri,
Barei, Kpaou.
Département de l'Atlantique et du Littoral:
Avakpa, Akassato, Glodjigbé, Ouèdo-Déssato,
Aïfa, Pahou.
Département du Borgou et de l’Alibori : Dérassi,
Sokka, Nikki, Founougo, Niaro.
Département du Mono et du Couffo : Agoué,
Dévè, Hlassamè, Danhoué.
Département de l'Ouémé et du Plateau : Ouando,
Dangbo, Vakon‑Attinsa, Kouti, Gbagla‑Ganfan,
Ita‑Djêbou, Akpadanou.
Département du Zou et des Collines: GLazoué,
Ikèmon, Pira, Logozohè, Paouignan, Kpédékpo,
Kotokpa, Oulounda-Agadjaligbo.
Département de l'Atacora et la Donga : Matéri,
Bénin (dans la Commune de Ouaké), Djougou,
Manta, Tanéka-Koko, Tchabikouma, Kouaba.
Département de l'Atlantique et du Littoral :
Cococodji, Kpassè, Tori-Gare, Hadjanaho,
Sékou, Toffo, Sey, Zè, Ahihohomey (dans la
Commune d’Abomey-Calavi).
Département du Borgou et de l’Alibori :
Bembèrèkè, Kalalé, Guéné, Banikoara, Gamia,
Goumori, Sonnoumon, Sèkèrè.
Département du Mono et du Couffo :
Klouékanmè, Tchito, Kpinnou, Lokossa, Sè,
Lobogo, Adjaha.
Département de l'Ouémé et du Plateau : Adjarra,
Ikpinlè, Azowilissè, Hozin, Kétou, Pobè, Yoko.
Département du Zou et des Collines : Ouèssè,
Covè, Dan, Djidja, Houndjro, Savalou, Setto, ZaHla, Domè, Houandougon.
PRIX DE LA SEMAINE ECOULEE SUR LES PRINCIPAUX MARCHES
Source : ONASA
N° 0010 • Lundi 13 Avril 2015
Pour les créateurs de richesse.
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