La Seymaz : seule rivière entièrement genevoise Source à Rouëlbeau (Meinier), se jette dans l’Arve au Pont de Sierne 10.8 Km, dont 5.7 Km en zone urbaine Bassin versant 36.6 Km2 Constitue un corridor biologique et un poumon de verdure dans des zones habitées Historique des aménagements entre 1915 et 1925, assèchement des marais de Sionnet et entourant Rouëlbeau canalisation de la Seymaz sur plus de 5 Km affluents enterrés tronçon aval (urbain) resté plus naturel! disparition de la couche d’humus → inondations de + en + nombreuses en 1980 Pro Natura acquiert une parcelle à Sionnet→ revitalisation d’une surface agricole Renaturation de la Seymaz Dès 2000: – Remise à l’air libre du ruisseau de Rouëlbeau – Destruction du corset en béton, berges adoucies, lit élargi – Création de zones inondables à Sionnet → 800’000 m3 de rétention dans les marais de Sionnet → diminution du risque de crues en aval (Chêne) Problème persistant des déversoirs d’orage : tout n’est pas mis en séparatif. La Seymaz canalisée 2005-2008 Marais de Sionnet Renaturation de la Seymaz Aménagement d’un seuil au collège Claparède (2003) Libre circulation des poissons et castors Etude d’un cours d’eau : La Seymaz Etude des facteurs abiotiques o o o o courant température pH produits chimiques Etudes des facteurs biotiques o Identification de bioindicateurs o Indice de saprobie Facteur abiotique le plus important : le courant En dépendent: La quantité d’O2 dissout la température de l’eau composition de la biocénose La nature du lit productivité Le degré de pollution Dépend de : la pente Le débit (volume) largeur et profondeur du lit topographie du lit Le débit d’un cours d’eau Lors de crues → modification de la communauté benthique (du fond de l’eau) Lors d’étiage → conditions de vie modifiées (T°, pH, taux d’O2) Rôle important du débit dans le transport des matériaux et le remaniement du fond Se calcule par : D = v ∙ l ∙ p ∙ a où o v = vitesse o l = largeur moyenne du cours d’eau o p = profondeur moyenne du cours d’eau o a = constante dépendant de la nature du lit du cours d’eau (galets/graviers a = 0.8, lisse a = 0.9) Facteur abiotique : le courant La vitesse est maximale au centre du cours d’eau, minimale aux bords La vitesse est maximale en surface, minimale au fond. Couche limite de 1-4 mm au fond où le courant ≈ 0 → espèces plates y sont à l’abri du courant Facteur abiotique : le courant Facteur abiotique : le courant Adaptation morphologiques de la faune : o Aplatissement o forme hydrodynamique o dispositifs d’accrochage (ventouses) Facteur abiotique : la température en général basse et uniforme en général pas de gradient thermique vertical plus on est loin de la source, plus T° eau = T° air influence la concentration en O2 dissout oxygène dissout (mg/l) Saturation en oxygène (mg/l) Température (°C) Facteur abiotique : la lumière Les buissons et arbres empêchent la lumière d’atteindre l’eau → moins de productivité primaire turbidité de l’eau → moins de lumière végétaux aquatiques en surface → moins de lumière Facteur abiotique : l’oxygène Eaux courantes en général bien oxygénées par brassage Oxygène est apporté aussi par la photosynthèse Pollution par nitrates et phosphates : eutrophisation: algues ↑ → déchets ↑ → bactéries aérobies décomposeuses ↑ ↑ → O2 ↓↓ processus d’autoépuration L’eutrophisation Engrais dans les affluents Egouts Trop de matières fertilisantes Développement végétal excessif Augmentation des sels minéraux libérés Augmentation de la décomposition végétale Grande consommation d’oxygène par les bactéries Manque d’oxygène Appauvrissement en espèces animales et végétales Eutrophisation Processus naturel : dizaines de milliers d’années Processus accéléré par les activités humaines : dizaines d’années Oligotrophe (lac jeune) Eaux claires Eaux fraîches Peu de végétaux aquatiques Eaux bien oxygénées Fonds de roches, graviers, sables Beaucoup d’espèces d’animaux Eutrophe (lac vieux) Eaux peu transparentes Eaux chaudes Beaucoup de végétaux aquatiques Eaux peu oxygénées Fond de vase Peu d’espèces d’animaux (mort de plusieurs espèces) Détermination de la qualité d’un cours d’eau Analyses physicochimiques (pH, O2, NO3-, etc) Composition de la biocénose : détermination qualitative et quantitative Organismes bio-indicateurs de la qualité de l’eau Classement des eaux en 4 degrés saprobie = classes de qualité des eaux (LEP p.158-159) Détermination de la qualité d’un cours d’eau Les analyses chimiques ne donnent qu’une idée ponctuelle de l’état du cours d’eau Les analyses des organismes vivants reflètent l’état du cours d’eau sur un plus long terme
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