e m e nt t r a p é D u ed Le magazin de N°54 Ma i 2015 dernier salut « Samedi 18 avril à 20h17, après un au Fort Boyard et aux milliers de spectateurs la venus l’applaudir, l’Hermione quitte Amériques. Charente-Maritime pour rejoindre les Retrouvez en images cette journée inoubliable gabièreet suivez chaque semaine Manon, notre reporter, qui vous fait partager son périple transatlantique. » hermione.com Pages 11 à 14 Cahier spécial « L’Hermione » La nouvelle assemblée départementale Pages 4 à 7 SommMaai ire 2015 4 5 ° n Retrouvez la Charente-Maritime sur et • twitter.com/departement17 • facebook.com/lacharentemaritime Vous n’avez pas reçu ce magazine dans votre boîte aux lettres ? Signalez-le au Département (coordonnées page ci-contre). Une distribution dans tous les foyers de la Charente-Maritime est normalement effectuée. 4 Département 15 Département Dominique Bussereau réélu Président. Un Centre de Première Intervention du SDIS17 dans l’île d’Aix. 16 Vie locale 8 4 6 Vos 54 Conseillers départementaux. Revitalisation des petites Communes, aides aux écoles et habitat locatif en milieu rural. 18 Solidarités 8 Pôles-Nature Assistants familiaux, assistants maternels, accueillants familiaux : 3 missions, 3 métiers. Les animations du 20e anniversaire. 10 Tourisme Marais Poitevin : les projets d’aménagement à Bazoin. 11 L’Hermione Cahier spécial 18 19 Horizon Vacances 16 Jeunesse et aides à la mobilité. Édito « Déterminés à œuvrer pour l’avenir de la Charente-Maritime » Harmonieux, élégant... et savoureux C’est l’un des plus beaux joyaux du patrimoine architectural de la Charente-Maritime. La place forte du XIIe siècle, remaniée sous la Renaissance, est devenue une superbe demeure XVIIIe dont la construction, contemporaine de celle du Grand Théâtre de Bordeaux, est signée du même architecte (Victor Louis). Le château de Plassac, avec son avant-cour, sa cour, son parc et ses jardins, est un petit chef d’œuvre d’harmonie, d’une grande élégance, que confirme la beauté des salles, dont le ravissant salon à l’italienne, et le raffinement de la décoration intérieure. Le Département, dans le cadre de sa politique de conservation et de mise en valeur du patrimoine, a financé à plusieurs reprises des travaux de restauration (notamment pour le mur d’enceinte). Propriété de la famille Dampierre depuis plus de deux siècles, le château de Plassac est aussi producteur de cognac, plusieurs fois médaillé en France (Paris) et à l’étranger (Cologne, Melbourne, Hong-Kong) et de pineau des Charentes, autres éléments savoureux de notre patrimoine. Je félicite très cordialement les Conseillers départementaux élus en mars dernier. À l’issue de ce scrutin, la Majorité départementale a été confirmée et confortée. Elle m’a renouvelé sa confiance, et je l’en remercie, en m’élisant à la présidence de notre Département. • Pour notre Assemblée, profondément renouvelée après le redécoupage cantonal et la mise en œuvre de la parité, cette échéance était importante. Mais les compétences des Départements sont en débat. La loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) revient devant le Parlement. En première lecture, le Sénat et l’Assemblée Nationale ont amendé le projet initial. Je pense qu’il devrait en être de même, par exemple pour les transports scolaires et la gestion des ports, en 2e lecture. Je vais me battre en ce sens. L’autre échéance importante, le 1er janvier 2016, est la mise en place des nouvelles Régions. Nous avons ardemment voulu rejoindre l’Aquitaine et tout indique que ce sera une belle opportunité pour la Charente-Maritime. • En attendant, comme je l’ai rappelé dès ma réélection à la Présidence, nous avons « beaucoup de pain sur la planche ». Le Budget primitif 2015 (qui vous sera présenté dans le prochain magazine) opte pour une stratégie offensive malgré la baisse trop forte des dotations de l’État. Ainsi avons-nous choisi de contribuer au soutien de l’activité économique et de l’emploi, en augmentant de 22 % l’effort d’investissement. Cet effort portera notamment sur notre réseau routier, le très haut débit, les collèges et la protection de notre littoral. © B. ECAV Les taux de la fiscalité restent inchangés et nous continuons à maîtriser nos charges de fonctionnement tout en remplissant notre mission essentielle de solidarité et de cohésion sociale. En même temps, nous allons continuer à nous battre pour que la CharenteMaritime bénéficie de meilleures dessertes ferroviaires à la suite de la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux en juillet 2017. 20 Enseignement Collèges : extensions à La Jarrie. 21 L’EIGSI poursuit son développement. 21 22 Tribune Expression des groupes politiques. La Charente-Maritime est le magazine du Département de la Charente-Maritime. 85 boulevard de la République CS 60003 17 076 La Rochelle CEDEX 9 Tél. 05 46 317 000 Fax 05 46 31 17 17 E-mail : [email protected] charente-maritime.fr Directeur de la publication : Dominique Bussereau Rédacteur : François Blazy Maquette et mise en page : RC2C La Rochelle Crédit photo : voir mentions Photos couverture et édito : Mélanie Chaigneau Impression : Imprimerie Vincent Imprimé sur papier recyclé N° ISSN : 1639-0393 Dépôt 2e trimestre 2015 Nous continuons aussi le combat pour la construction de l’autoroute A 831 : l’État doit tenir ses engagements et lancer sans plus attendre la consultation des entreprises, comme le Premier Ministre l’a promis très récemment. Ces combats donnent tout son sens à notre action collective. C’est pourquoi vous pouvez être assurés de ma détermination et de celle de mes collègues à œuvrer pour l’avenir de la Charente-Maritime. Très sincèrement. Dominique BUSSEREAU Président du Département de la Charente-Maritime 4 Les Conseillers départementaux et (presque) tous les remplaçants. © M. Chaigneau T N E M E T R A DÉP L’ouverture de la séance présidée par Michel Doublet. • À l’issue de ces élections, le Conseil départemental de la Charente-Maritime s’est réuni le jeudi 2 avril en la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle. L’ordre du jour comprenait l’élection du Président et la détermination de la composition de la Commission permanente (lire p.5). La séance a été ouverte par le « doyen » Michel Doublet, avec le « benjamin » de l’Assemblée, Alexandre Grenot, comme secrétaire (photo ci-contre). Trois candidatures ont été proposées : celles de Dominique Bussereau, par Corinne Imbert, au nom de la majorité départementale sortante, de Pascal Ferchaud au nom du groupe Alternative radicalement républicaine et de Mickaël Vallet au nom du groupe des élus socialistes et républicains. Dès le premier tour de scrutin, Dominique Bussereau, Président depuis 2008 (réélu en 2011), a été réélu. Lire des extraits des allocutions des 3 candidats en p. 22 et 23. Pascal Ferchaud Mickaël Vallet © M. Chaigneau L mixte, afin d’introduire la parité homme/ femme. Chaque canton a donc deux représentants. Soit un total de 54 Conseillers. Ces Conseillers ne sont plus « généraux », mais « départementaux ». Ils (elles) ont chacun(e) un(e) remplaçant(e) nommément désigné(e) sur les bulletins de vote. Voir la liste des élu(e)s et de leurs remplaçant(e)s p. 6 et 7. © M. Chaigneau es élections départementales des 22 et 29 mars 2015 ont initié un certain nombre de modifications. La carte cantonale de la Charente-Maritime a été révisée pour « assurer une représentation plus égale des électeurs ». Le nombre des cantons est alors passé de 51 à 27. La principale raison de cette diminution de (presque) moitié est que les électeurs désignent dorénavant un « binôme » © M. Chaigneau Dominique Bussereau réélu Président © M. Chaigneau 5 Les vice-présidents Présidée (de droit) par le Président du Conseil départemental, la Commission permanente comprend les 54 Conseillers départementaux, dont les 15 VicePrésidents (lire par ailleurs) et 38 autres membres dont le Rapporteur général du budget. Certains exercent aussi des délégations (entre parenthèses). • Rapporteur général du budget : Francis Savin (politique de la forêt, villages fleuris). • Membres : Marylise Fleuret-Pagnoux, Christophe Dourthe, Patricia Friou, Loïc Girard (infrastructures fluviales et routières), Caroline Aloe, Pascal Ferchaud, Fabienne Aucouturier, Jacky Quesson (aides économiques aux entreprises), Michèle Bazin, David Baudon, Caroline Campodarve, Robert Chatelier (Commission d’appels d’offres), Nadège Désir, Jean-Claude Godineau (personnes handicapées), Karine Dupraz, Denis Petit, Brigitte Favreau, Fabrice Barusseau, Corinne Grégoire, Mickaël Vallet, Ghislaine Guillen, Guy Denier, Line Lafougère, Christian Voici la liste des 15 vice-présidents (chiffre inchangé) avec leurs principaux domaines de délégation. 1er vice-président : Corinne Imbert : délégation générale, affaires sociales. Michel Doublet : délégation générale, infrastructures fluviales et routières, eau, assainissement, solidarité pour l’aménagement de l’espace rural, villages fleuris. Sylvie Marcilly : développement économique, communication institutionnelle, filière nautique, Commission d’appels d’offres. Michel Parent : affaires culturelles… Chantal Guimberteau : ressources humaines. Jean-Pierre Tallieu : mer, affaires portuaires, conchyliculture, pêche. Marie-Christine Bureau : enfance et famille. Corinne Imbert, 1re Vice-présidente. © M. Chaigneau La Commission permanente Fallourd, Sylvie Mercier (insertion), Gilles Gay, Marie-Chantal Périer, Alexandre Grenot, Marie-Pierre Quentin, Dominique Guégo, Dominique Rabelle (logement et habitat), Pierre Malbosc, Brigitte Seguin, Gérard Pons, Gisèle Vergnon, Pierre Robin, Martine Villenave. Stéphane Villain : tourisme, relations extérieures, jeunesse et sports… Catherine Desprez : transports, pont de Ré. Jean-Marie Roustit : technologies de l’information et de la communication, coopération avec Boffa. Brigitte Rokvam : vie scolaire, Conseil départemental des jeunes, patrimoine immobilier des collèges. Lionel Quillet : environnement, énergies nouvelles, présidence de la Mission littoral. Françoise de Roffignac : relations avec la Région, contrat de plan EtatRégion, financements européens (sauf FSE), agriculture, équipement rural et aménagement foncier. Jean-Claude Beaulieu : affaires internationales, relations avec les organismes de santé, lecture publique. Evelyne Ferrand : patrimoine immobilier sauf collèges. Marie-Pierre Quentin et Dominique Bussereau avant la proclamation du résultat. © M. Chaigneau Compétences : la loi en discussion Les compétences des Départements, considérablement élargies à la suite des deux « vagues » de décentralisation consécutives aux lois des 22 mars 1982 et 13 août 2004, vont être redéfinies. C’est l’un des objets de la loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe), actuellement en cours de discussion au Parlement. Le projet a été déposé en juin 2014. Les deux Chambres ont adopté un texte en première lecture : le Sénat le 27 janvier 2015, l’Assemblée Nationale le 10 mars. Comme les termes n’en sont pas identiques, une nouvelle lecture est donc nécessaire. La loi NOTRe pourrait être adoptée et promulguée avant la trêve estivale. On saura alors quelles sont précisément les compétences des Départements, sachant que la clause de compétence générale (« le Département est appelé à délibérer... sur tous les objets d’intérêt départemental ») sera supprimée. Comme l’a signalé Dominique Bussereau, des adaptations seront alors mises en œuvre, notamment au niveau de l’organisation du travail en commissions, voire des domaines de délégations aux vice-présidents, de certaines dispositions budgétaires… 6 T N E M E T R A DÉP Vos 54 Conseillers départementaux Les 54 Conseillers départementaux sont présentés ici dans l’ordre alphabétique des 27 nouveaux cantons, avec le nom de leur remplaçant(e) entre parenthèses. AYTRÉ CHANIERS CHATELAILLON-PLAGE Guy DENIER & Martine VILLENAVE Fabrice BARUSSEAU & Corinne GREGOIRE Sylvie MARCILLY & Stéphane VILLAIN ÎLE D’OLÉRON ÎLE DE RÉ LA JARRIE Michel PARENT & Dominique RABELLE Lionel QUILLET & Gisèle VERGNON David BAUDON & Line LAFOUGERE JONZAC LAGORD MARANS Jean-Claude BEAULIEU & Chantal GUIMBERTEAU Christian FALLOURD & Evelyne FERRAND Karine DUPRAZ & Denis PETIT MARENNES MATHA PONS Michèle BAZIN & Mickaël VALLET Corinne IMBERT & Jean-Marie ROUSTIT Marie-Christine BUREAU & Jacky QUESSON (Arnaud LATREUILLE & Véronique RUSSEIL) (Christophe SUEUR & Catherine LE MEUR) (Christophe CABRI & Marie-Catherine PREVOT) (Monique CHEVET & Philippe MOINET) (Jean-Luc MARCHAIS & Lucette GERVIER) (Patrice RAFFARIN & Marlyse PALITO) (Cyril ANDRIEU & Jacqueline CHEVALLIER) (Pascale LEYON & Didier ROBLIN) (Frédéric PAIN & Geneviève SAVIN-MOLLARD) (Martine DURVAUX & Jean-Marie BODIN) (Marie-Pascale SOULARD & Stéphane CHEDOUTEAUD) (Béatrice DAURIE & Bernard LOUIS-JOSEPH) 7 ROCHEFORT LA ROCHELLE-1 LA ROCHELLE-2 Caroline CAMPODARVE & Gérard PONS Marylise FLEURET-PAGNOUX & Pierre MALBOSC Patricia FRIOU & Dominique GUÉGO L A ROCHELLE-3 ROYAN SAINT-JEAN-D’ANGÉLY Nadège DESIR & Pierre ROBIN Dominique BUSSEREAU & Marie-Pierre QUENTIN Caroline ALOE & Jean-Claude GODINEAU SAINT-PORCHAIRE SAINTES SAINTONGE ESTUAIRE Michel DOUBLET & Brigitte SEGUIN Christophe DOURTHE & Brigitte FAVREAU Françoise DE ROFFIGNAC & Loïc GIRARD SAUJON SURGÈRES THÉNAC Pascal FERCHAUD & Ghislaine GUILLEN Catherine DESPREZ & Gilles GAY Alexandre GRENOT & Sylvie MERCIER TONNAY-CHARENTE LA TREMBLADE LES TROIS MONTS Robert CHATELIER & Marie-Chantal PÉRIER Fabienne AUCOUTURIER & Jean-Pierre TALLIEU Brigitte ROKVAM & Francis SAVIN (Emmanuelle GRASSWILL & Jean GUERIN) (Jean-Claude GRENON & Denise TURGNE) (Olivier MARTIN & Lysiane GOUGNON) (Christian BRANGER & Lydia DEMENE) (Sophorn GARGOULLAUD & Alain LANDY) (Christian BEGOT & Véronique PUGENS) (Aurélien SION & Isabelle BLESSON) (Geneviève FRAIGNEAU & Jean-Michel CAPDEVILLE) (Michèle MOREL & Philippe GADREAU) (Florence BAREAU-DAUVERT & Christian MARBACH) (Sabrina TRICHET & Maurice PERRIER) (Véronique LAPREE & Daniel HILLAIRET) (Jean-Michel MARCHAIS & Francine LUTAUD) (Brigitte QUANTIN & Bernard SEGUIN) © M. Chaigneau et S. Laval (photo D. Bussereau) (Isabelle GIREAUD & Emmanuel ECALE) 8 E R U T A N S E PÔL 1 3 2 5 4 6 8 7 10 LES 20 ANS D’UN BEAU LABEL Dès 1974, le Département de la Charente-Maritime a mené une politique dynamique de préservation, gestion et valorisation des espaces naturels sensibles. En 1995, le Département de la Charente-Maritime a conçu un label alors unique en France : le pôlenature, « espace à protéger et à partager », destiné à sensibiliser à la découverte des patrimoines (milieux naturels, faune, flore, savoir-faire…). Les aménagements et les animations, cadrés par une Charte de qualité, en font des sites attractifs, à vocation à la fois touristique et culturelle, avec 11 12 un souci constant 14 de pédagogie, notamment pour les scolaires. Le réseau charentais-maritime comprend 14 pôles-nature. En 2015, pour son 20e anniversaire, il propose un programme très riche d’animations. En attendant le « menu » estival (qui sera communiqué dans le prochain numéro de « Charente-Maritime »), voici les principaux rendez-vous qu’il vous donne jusqu’à fin juin. 13 © Carte Aggelos 9 Les rendez-vous du printemps © J. Chevereau Renseignements 05 46 29 50 74 1 La Maison du Fier, aux Portes-enRé permet de mieux connaître la faune et la flore rétaises. C’est de là que partent les nombreuses sorties dans la Réserve naturelle de Lilleau des Niges, véritable carrefour migratoire ornithologique. 2 L’Écomusée du Marais salant, à Loix, invite à la découverte de « l’or blanc », du métier de saunier, des marais salants et de leurs milieux. • Samedi 23 mai : « Entre terre et mer, les plantes halophiles ». Visite commentée sur les plantes spécifiques aux terres salées. • En juin, « Ça saune ! » événement festif pour la première récolte de sel avec la participation de tous les sauniers (animation dépendant des conditions météo – appeler pour connaître la date). • Dimanche 24 mai : Fête des ânons et de la Nature. Ateliers ludiques pour mieux connaître les ânons et la nature. De 10 h à 17h. Renseignements au 05 46 29 06 77 Renseignements au 05 46 24 68 94 3 Le Pôle-nature du Marais Poitevin, à Taugon, est dédié à ces milieux très originaux façonnés par les eaux et aménagés par les hommes. • Samedi 23 et dimanche 24 mai à partir de 14 h : « Les aventures d’Ignasse la Bouillasse ». Avec ce nouveau compagnon, les enfants découvrent les joies de l’exploration naturaliste ! Renseignements au 05 46 56 34 46 4 L’Asinerie du baudet du Poitou, à Dampierre-sur-Boutonne est un site d’élevage conservatoire et de découverte des races mulassières. © M. Chaigneau • Lundi 8 juin à 9 h : comptage des oiseaux nicheurs des marais rétais à vélo (non fourni) - Réservation obligatoire. • Jeudi 25 juin à 20 h 30 : sortie « La nature au crépuscule ». Une invitation à découvrir les abords de la réserve naturelle à la tombée du jour. Réservation obligatoire, prêt de jumelles sur place. 9 5 La Réserve naturelle du marais d’Yves est fréquentée par des dizaines d’espèces, notamment des limicoles, et abrite une flore très riche. • Jeudi 11 juin à 14 h 30 : sortie vélo « De l’estuaire au marais ». Au cœur de l’estuaire de la Charente, les marais de Fouras accueillent une grande diversité d’oiseaux d’eau, d’échassiers et de passereaux… 8 Le Marais aux Oiseaux, à Dolus d’Oléron, héberge plus de 500 animaux représentant 60 espèces différentes, principalement des oiseaux d’eau et des échassiers. • Mercredi 24 juin, à 10 h : journée infos sur le Centre de sauvegarde. 11 La Pierre de Crazannes, sur une aire de l’Autoroute des Oiseaux (A 837, sens Saintes-Rochefort), est consacrée à cette pierre et aux « pierreux ». 14 Le Pôle-nature de Vitrezay, à SaintSorlin-de-Conac, autour d’un plan d’eau de 21 ha, permet de découvrir la faune et la flore, de s’initier à la pêche au carrelet à main… C’est de là que partent les croisières sur l’estuaire de la Gironde à bord du « Saintongeais ». • 24-25 Mai : animations autour de la Fête de la Nature. Renseignements au 05 46 73 37 54 9 Le Port des Salines, au GrandVillage-Plage, à la fois saline, village de pêcheurs et cabane ostréicole, est un site de découverte du marais salant et de ses multiples facettes. • Mercredi 20 mai à 11 h : visite commentée du marais salant suivie d’une dégustation de produits locaux dans le cadre de la fête de la nature. Sur inscription. • Mercredi 17 juin à 16 h : « Du marais à l’assiette ». Visite commentée, sur les plantes comestibles du marais suivie d’une dégustation. Sur inscription. • Dimanche 28 juin après-midi. Biodiversité au Pôle-Nature. Découverte des aménagements mis en place pour favoriser la biodiversité, jeux interactifs sur les refuges LPO. Renseignements au 05 46 91 48 92 © M. Chaigneau Renseignements au 05 46 75 82 28 • Samedi 20 juin à 10 h : sortie vélo « De Pôle en Pôle » de la station de lagunage à la Cabane de Moins. À la découverte des paysages et des richesses floristique et faunistique. Tous publics. Réservation obligatoire. © S. Laval Renseignements au 05 46 84 48 60 7 La Station de lagunage, à Rochefort, en bordure de la Charente, est le lieu de rendez-vous d’oiseaux aquatiques. • Mercredi 17 juin à 14 h 30 : sortie « Papillons, libellules et compagnie » • Samedi 20 juin à 10 h : sortie vélo « De Pôle en Pôle » (voir Cabane de Moins). • Vendredi 3 juillet à 14 h 15 : sortie vélo « Au fil de la Charente ». En longeant le fleuve pour découvrir le patrimoine de l’arsenal et les richesses ornithologiques. 10 La Réserve naturelle du Marais de Moëze-Oléron, au cœur du marais de Brouage, est une halte privilégiée pour des dizaines de milliers d’oiseaux migrateurs. La Ferme de Plaisance, à Saint-Froult est ouverte pendant les vacances scolaires et la saison estivale. • 1er avril au 31 mai : exposition photos « Lumières et couleurs de la CharenteMaritime ». Renseignements au 05 46 82 12 44 12 Le Parc de l’estuaire, à SaintGeorges-de-Didonne, propose une approche ludique de l’univers de l’estuaire. La tour de guet offre un superbe panorama. • Samedi 23 mai, : balade « Naturoloufoque 2 ». Des surprises, de l’imaginaire, de la musique et surtout… le plein de nature ! À partir de 8 ans. Sur réservation. • Samedi 20 juin à 15 h : « Petites bêtes du Parc ». Balade dans le Parc à la découverte des araignées, papillons, grillons, sauterelles et criquets. À partir de 6 ans, sur réservation. Renseignements au 05 46 23 77 77 13 La Maison de la Forêt, à Montlieula-Garde, propose de nombreuses animations et activités centrées sur les milieux forestiers, avec également un joli panorama du haut de sa tour de guet. • Du 4 avril au 25 mai : exposition « Les plantes et leurs usages »… Invitation à découvrir les multiples usages des plantes. Renseignements au 05 46 04 43 67 © S. Laval 6 La Cabane de Moins, à Breuil-Magné est une réserve, halte privilégiée de centaines de canards migrateurs. Renseignements au 05 46 49 89 89 © M. Chaigneau Renseignements au 05 46 82 12 44 Pour en savoir plus Les 14 pôles-nature de la Charente-Maritime ont des modalités d’ouverture, des tarifs… très variés. Pour en savoir plus, il est possible de téléphoner aux numéros indiqués pour chacun d’eux, ou à l’Espace nature, à Rochefort (05 46 99 04 36). Certains pôles ont des sites web propres, d’autres non. Dans un cas comme dans l’autre, il est possible de consulter www.charente-maritime.fr (puis cliquer sur « tourisme, loisirs, patrimoine »). Renseignements au 05 46 82 12 44 EN BREF les 25 et 26 avril à l’intention des enfants. Ateliers créatifs et/ou scientifiques, sorties-nature, sorties LPO, jeux de piste, action-estran… tous les pôles-nature ont accueilli ces jeunes « experts » pour des activités à la fois ludiques et pédagogiques. © B. Boros Multisensorielle Dans le cadre du 20e anniversaire des pôles-nature, un week-end spécial « Les experts pôles-nature » a été programmé Au Port des Salines, les vendredis 5 juin et 3 juillet (15 h), est proposée une visite commentée multi-sensorielle (toucher, sentir, goûter, écouter) du marais salant adaptée aux personnes en situation de handicap visuel. Suivie d’une dégustation. Sur inscription (tél. 05 46 75 82 28). Intergénérationnelle Une classe de CM1/CM2 de l’école de Saint-Augustin va passer une journée de découverte pédagogique au Parc de l’estuaire. Les élèves prépareront ensuite une animation et une mini-exposition à destination du public de l’EHPAD la « Résidence du Littoral », dans la même commune. La rencontre intergénérationnelle qui s’organisera autour de la présentation de cette animation devrait être riche en partages et en émotions. Depuis début avril, et jusqu’au mois d’octobre, un éventail très large de croisières est proposé : courte ou pour la journée, sans escale, avec escale (Pauillac, Blaye et même Bordeaux), avec restauration à bord… Renseignements au 05 46 49 89 89 et sur le site du Département www.charente-maritime.fr En croisière ! L’un des meilleurs moyens de découvrir l’estuaire de la Gironde est d’embarquer à bord du bateau « Le Saintongeais », au pôle-nature de Vitrezay. © S. Laval Le week-end des jeunes experts 10 Aménagement TOURISME Au cœur du Marais Au confluent de la Sèvre Niortaise et du Mignon, le site de Bazoin occupe une situation stratégique : nœud hydraulique et géographique, il a de nombreux atouts pour devenir un pôle touristique. VENDÉE Le Vieux Béjou Embarcadère Le Nouveau Béjou La Sèvre Bâtiment d’accueil Passerelle e 23 janvier 2015, la Commission permanente du Conseil général approuvait le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à « l’aménagement d’un embarcadère… » au lieu-dit Bazoin, dans la Commune de La Ronde. • À la suite d’une étude de valorisation menée par le Parc interrégional du Marais poitevin, un schéma d’aménagement a été élaboré. C’est dans ce cadre que le Département de la Charente-Maritime a décidé d’y créer, autour d’un espace d’accueil et de billetterie aménagé dans un bâtiment réhabilité, un quai d’embarquement sur le canal du Vieux Béjou (l’un des éléments du nœud hydraulique), ainsi qu’une aire de stationnement. Un ponton sur la Sèvre Niortaise, dédié à une activité canoë, est également prévu (voir photo aérienne). L CHARENTEMARITIME Ponton canoës Le Mignon VENDÉE Le nœud hydraulique de Bazoin et les aménagements programmés Le coût prévisionnel de ce projet s’élève à 541 000 € (HT), avec des financements de l’État (50 %), du Département et de la Région. • Par ailleurs, le Département a décidé de reconstruire la passerelle piétonne de type « Eiffel », actuellement dégradée et donc fermée au public (photo ci-dessous). Vélo tourisme et croisière fluviale Une fois rénovée, elle devrait être empruntée par la Véloroute 43, la Vélo Francette. Ce nouvel itinéraire va relier, sur 615 km, la Manche à l’Atlantique, Ouistreham (au nord de Caen) à La Rochelle. En passant par Flers, Laval, Angers, Saumur, Thouars, Niort et Marans, où elle rejoindra la Vélodyssée. Entre Niort et Marans, c’est donc en empruntant la passerelle réhabilitée de © B. Ecav La Sèvre Bazoin qu’elle franchira la Sèvre Niortaise. • À plus long terme (2017-2018), la liaison entre Niort et La Rochelle pourrait également se faire en bateau, puisque le canal de Marans à La Rochelle devrait être lui aussi navigable. Sur des pénichettes électriques ne nécessitant pas de permis bateau et ressemblant à des « mobil-homes flottants », il sera alors possible de relier les préfectures des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime de façon très originale. Une croisière fluviale d’environ 100 km avec 15 escales, dont les deux plus importantes devraient être Marans… et Bazoin. Schéma départemental © J. Damase Une stratégie à l’horizon 2020 Le Schéma départemental du tourisme a été validé à l’occasion de la session de décembre 2014 du Conseil général. Élaboré par Charente-Maritime Tourisme et le Département, il couvre la période 2015-2020. Partant du constat que le tourisme est « la première économie » (1,6 milliard € de chiffre d’affaires), mais aussi « le premier employeur » (20 000 emplois en saison), ce Schéma retient une « démarche stratégique » reposant sur 3 piliers : performance et gain d’attractivité, performance et excellence numérique, performance et recherche de croissance. En complément de ces 3 orientations, des « thématiques transversales prioritaires ont été identifiées », dont : - le Vélotourisme : développement des itinéraires cyclables et de l’offre de services ; - les activités de loisirs pour les familles : développement et qualification de l’offre ; - le label « Tourisme et handicap » : développement et diversification des prestations proposées. Les nouveautés de 2015 Sur le quai de la gare de La Tremblade, l’allège postale PAZ3, entièrement restaurée et peinte dans ses couleurs d’origine, sert désormais de lieu d’accueil et de billetterie pour les passagers du Train des Mouettes. C’est l’une des nouveautés de la saison 2015 du Train des Mouettes, qui a débuté le 1er mai et doit se terminer le 4 octobre. Avec une fréquence variable selon les mois : - les mercredis, jeudis, samedis et dimanches en juin et septembre ; - tous les jours en juillet-août ; - les week-ends en mai. Les tarifs sont inchangés, ainsi que les différentes formules proposées, dont le Train pique-nique des mardis (en juillet-août) avec départ de Saujon à 20 heures, arrêts pique-nique et visite de Mornac-sur-Seudre. Nouveauté 2015 : le Train gourmand, destiné à promouvoir les produits locaux. Tous renseignements sur www.traindesmouettes.fr L’allège postale a été installée à La Tremblade au mois de mars. © M. Chaigneau © M. Chaigneau Train des Mouettes salut s un dernier rè p a , 7 1 h 0 2 teurs avril à « Samedi 18 et aux milliers de specta rd au Fort Boya dir, l’Hermione quitte la ériques. u Am venus l’appla time pour rejoindre les ri a -M bliable Charente journée inou abièree tt e c s e g a im eg Retrouvez en ue semaine Manon, notr le p q ri a é h p et suivez c artager son p it fa s u o v i reporter, qu e. » u transatlantiq hermione.com 18 avril 2015, en route vers l’amérique ! Des coups de canon entendus jusqu’à La Rochelle. Des dizaines de milliers de bras qui s’agitent pour un dernier salut avant le grand départ. De la musique, des danses, des hommages prestigieux. Ce samedi 18 avril 2015 restera gravé dans la mémoire collective. Dans l’histoire d’une ville, d’un département, d’une région. « J’y étais ». Ils étaient tous là, fidèles des premières heures d’un chantier unique commencé au siècle dernier, supporters d’un projet porteur des valeurs et des savoir-faire de tout un territoire. , la foule . Estimée à 40 000 personnes « spots » Un public venu en masse lement envahi les meilleurs isib rs ont des grands jours avait pa e. Ces milliers de spectateu e à la fête. ion erm l’H r sse pour voir pa lair pu po donné une ambiance immortalisé le moment et Moi, Manon, matelot sur L’Hermione Gabière, dur, dur ! éifier Quand elle a dû préparer ses premières poulies, calfater - traduisez étanch er ses effectu bouts, rs premie ses sur nues mains ses premières lattes de pont, tirer à re », « gabiè de métier ce ert découv a Manon premières montées dans la mâture… désignait qui est le sien au quotidien. Un métier qui n’avait pas de féminin jadis et vre manœu de et tion prépara de travaux les hommes d’équipage habilités aux ces pont, le sur scence efferve cette er d’un bateau. « Je suis heureuse de retrouv . » gabiers des camara mes et s ristique sensations fortes, ces odeurs si caracté « C’EST COMME UNE SECONDE FAMILLE » me Robocop « Au début, je marchais com découvert r voi d’a n et j’avais l’impressio s mon dos. » 15 nouveaux muscles dan de « C’est un peu la colonie ésion coh une a y Il es… anc vac ais vue entre nous que je n’ai jam s. » ailleur Jour de fête. 1 700 choristes de la Boston Hermione School à Fouras ; les deux fanfares des Baladins et du Baby Brass Band dans l’île d’Aix ; une parade costumée animant les rues de Portdes-Barques et des concerts faisant patienter les spectateurs jusqu’à la parade nautique : merci aux artistes grâce à qui l’ambiance était festive sur tous les fronts de mer ! Un spectacle pyrotechnique à 360 degrés. Visible de Boyardville jusqu’à la baie d’Yves, un spectacle pyrotechnique « son et lumière » a illuminé simultanément sept sites de l’estuaire de la Charente, dont le fort Vauban de Fouras. Des feux d’artifice tirés juste avant que l’Hermione n’appareille pour lancer son périple transatlantique. Hommage de marque. Accompagné de Top départ. Dans la grande tradition maritime, de nombreux coups de canon ont célébré le départ effectif de l’Hermione. À bord, les marins ont salué une dernière fois les milliers de supporters de l’Hermione réunis sur la côte avant de rejoindre leur poste et de mettre le cap « plein ouest », direction le Nouveau Monde ! Sylvie Marcilly, Maire de Fouras et Vice-Présidente du Département de la Charente-Maritime, et de Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime, le Président de la République Française François Hollande est monté à bord de l’Hermione pour rencontrer ses membres d’équipage. La première vie de l’Hermione… « Je retrouve mon Nouvelles rencontres, nouveaux horizons lit, une bannette « Je suis à bâbord, mon chef est Dominique, John est son adjoint. En mer, je travaille de 8 h à midi et de 20 h à minuit. Je ne connais pas tout le monde dans mon équipe, cela va donc être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir de nouveaux horizons ». Partagez le journal de bord et l’aventure de Manon sur liberte-hermione.fr (Yes !) » C’est à la fin du xvIIIe siècle qu’un Trois-mâts de 65 mètres de long équipé de 1 500 m2 de voilure et de 26 canons voit le jour à Rochefort en six mois seulement : l’Hermione vient de naître ! Dès 1780, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette mandaté par Louis XVI, prend la direction de l’Amérique à bord de l’Hermione. Un conflit majeur oppose alors les Anglais, maîtres des terres outre-Atlantique, et les colons de l’Amérique anglaise, suite à la déclaration officielle d’indépendance des États-Unis. La mission de l’Hermione ? Prévenir les artisans de la rébellion américaine contre la couronne britannique de l’arrivée imminente de renforts français. Le 17 octobre 1781, l’Hermione prend part aux combats décisifs à Yorktown, et devient un symbole de liberté. En 1793, après un retour à Rochefort et quelques voyages du côté des Indes, le bateau connaît un destin tragique quand, en route pour Brest, il heurte des récifs et est déclaré perdu… 23 JUILLET SAINTPIERRE-ETMIQUELON 10 au 17 AOÛT RETOUR À BREST Lunenburg (Nova Scotia) Castine (Maine) 29 AOÛT RETOUR À ROCHEFORT 1780 Boston (Massachusetts) Newport (Rhode Island) Greenport (New York) New York City (New York) Philadelphie (Pennsylvanie) Baltimore (Maryland) Annapolis (Maryland) Alexandria (Virginie) Mount Vernon (Virginie) 18 AVRIL DÉPART DE L’ÎLE D’AIX Yorktown (Virginie) 2015 À partir du 5 JUIN 27 jours 1er au 6 MAI ÉTATS-UNIS ÎLES CANARIES Entre le départ de l’île d’Aix le 18 avril et le retour à son port d’attache de Rochefort le 29 août 2015, l’Hermione aura parcouru 7 500 miles marins, soit 13 000 kilomètres, et réalisé un périple de 15 étapes ! 18 AVRIL DÉPART DE L’ÎLE D’AIX 15 ÉTAPES 29 AOÛT RETOUR À ROCHEFORT CARNET DE ROUTE MAI Photos : Sébastien Laval / M. Louche, Dépt 17/ Istock - Illustration La Fayette : Médiathèque d’agglomération, La Rochelle - Textes : Yann Vrignaud / Dockside Communication 13 000 KM EN 4 MOIS : UN NOUVEAU DÉFI POUR L’HERMIONE ! 1er AU 6 MAI : ÎLES CANARIES JUIN 5 AU 7 JUIN : YORKTOWN 9 JUIN : MOUNT VERNON 10 AU 12 JUIN : ALEXANDRIA 16 ET 17 JUIN : ANNAPOLIS 19 AU 21 JUIN : BALTIMORE 25 AU 28 JUIN : PHILADELPHIE JUILLET C’EST QUI LE COMMANDANT ? C’est vous, à bord de votre Hermione virtuelle ! Inscrivez-vous sur liberte-hermione.fr AOÛT liberte-hermione.fr 10 AU 17 AOÛT : BREST Maquette : Suivez toute la traversée et le journal de bord de Manon sur 1er AU 4 JUILLET : NEW YORK CITY 6 ET 7 JUILLET : GREENPORT 8 ET 9 JUILLET : NEWPORT 11 ET 12 JUILLET : BOSTON 14 ET 15 JUILLET : CASTINE 18 JUILLET : LUNENBOURG 23 JUILLET : ST-PIERRE-ET-MIQUELON Découvrez le poster de L’Hermione, vue de l’intérieur, dans le magazine départemental de juillet et notre nouvelle exposition virtuelle en septembre sur charente-maritime.fr hermione.com ENT M E T R A P É D île d’Aix dispose dorénavant d’un Centre de première intervention (CPI) bien logé et bien équipé. Le bâtiment, construit sur une parcelle mise à disposition par la Commune et financé par le Département dans le cadre d’un programme plus global (lire encadré), est d’une architecture respectueuse de ce site classé. Il comprend une grande remise de 147 m2, une salle de garde, le bureau du chef de centre et des vestiaires ; à l’étage une salle de réunion, une chambre de garde, des locaux techniques et de rangement. Le montant des travaux, qui ont duré un peu plus d’un an, s’élève à 700 000 €. Le CPI de l’île d’Aix dispose d’une ambulance, d’un véhicule de liaison tout terrain, d’un camion-citerne feux de forêt et d’un fourgon d’incendie. Cet équipement complet, financé par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 17), est dû à l’insularité. En effet, en cas de sinistre, les secours venus du continent peuvent être retardés à cause des marées. L’insularité explique aussi sans doute que le CPI de l’île d’Aix compte 17 pompiers volontaires, soit un pourcentage exceptionnellement important par rapport à la population. L’ Incendie et secours Des équipements pour l’Île d’Aix © M. Chaigneau 15 Chantier en vue au Château d’Oléron 18,5 M€ POUR 5 CENTRES En décembre 2013, le Département a décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage de la construction des Centres d’incendie et de secours. Un premier programme a été adopté, en même temps qu’une enveloppe de 18,5 M€. Ce programme comprend le CPI de l’île d’Aix, le Centre de secours principal (CSP) de Rochefort, les Centres de secours renforcé (CSR) de Jonzac et du Château d’Oléron, et le Centre de secours (CS) de Courçon d’Aunis. Tribunes de l’innovation Les travaux de construction du CSR du Château d’Oléron vont démarrer. D’un coût estimé à 2,3 M€, il sera situé au Renclos de la Maisonnette. La Commission permanente, le 23 janvier, a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises. Transports ferroviaires © M. Louche - Dept 17 Pour plus de sécurité, appelez le Les bienfaits de l’innovation Luc Ferry, philosophe, ancien Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la recherche, et Jean-Paul Betbèze, économiste et président du Comité scientifique de la Fondation Robert Schuman, étaient les invités des 9e Tribunes de l’innovation, le 16 décembre, dans les locaux de l’EIGSI à La Rochelle. L’objectif visé dès l’initiation de ces Tribunes, organisées dans le cadre des années thématiques, a été pleinement atteint avec les exposés des deux intervenants et la qualité des échanges qu’ils ont suscités. Partant de la question « La France a-telle peur de l’innovation ? », Luc Ferry et Jean-Paul Betbèze émettent le même diagnostic, parlant de « phobie du changement » et d’attachement au passé. Mais, tout en reconnaissant qu’il n’est pas simple de vivre dans un monde en perpétuel bouleversement, ils enchaînent sur les bienfaits de l’innovation : « ce qui tire la croissance, c’est l’innovation » (Ferry) ; « les innovations sont libératrices » (Betbèze). D’où la nécessité d’une « culture de l’innovation », qui ne semble pas absente en Charente-Maritime, comme ont pu le rappeler Claude Belot, président du Conseil d’administration de l’EIGSI et de la Communauté de Communes de la Haute Saintonge, et Sylvie Marcilly, viceprésidente du Conseil général. Afin de renforcer la sécurité à bord des trains et d’accroître le sentiment de quiétude, et en complément des numéros d’appel d’urgence classiques, la SNCF a créé un numéro spécifique d’assistance téléphonique, le 3117. Victimes ou témoins de malaises, vols, actes de violence… vous pouvez, 24h/24 et 7 jours/7, les signaler à ce numéro. L’opérateur, après avoir localisé le train, relaie alors la demande de secours aux services compétents. En même temps, la SNCF rappelle « 7 consignes à respecter », comme « ne vous séparez pas de vos affaires personnelles », « regardez sous votre siège », « suivez les consignes » des agents, formés pour votre sécurité, contactez-les en cas de doute… ». Santé Dépister la tuberculose La tuberculose existe toujours, mais un dépistage précoce permet d’éviter son développement et sa transmission. Le Centre de lutte antituberculeuse (CLAT) de la CharenteMaritime propose gratuitement des entretiens individuels d’information et de conseil, la vaccination par le BVCG, des consultations médicales et des actions ciblées de dépistage. Il réalise également des enquêtes de prévention sanitaire dans l’entourage des personnes atteintes de tuberculose. Son équipe vous accueille sur rendez-vous, au 49 avenue Aristide Briand, à La Rochelle (tél. 05 17 83 42 47). 16 Revitalisation E VIE LOCAL a Commune d’Annepont a acquis l’ancien moulin situé en centre-bourg, au bord de la Rutelière. Ce bâtiment était vétuste et une partie de l’immeuble a déjà été rénovée et transformée en 2 logements locatifs. En mars 2014, le Conseil municipal a décidé de procéder à la réhabilitation de l’ensemble restant, en vue d’y installer la mairie. Le projet adopté comprend notamment : - au rez-de-chaussée, la salle du conseil, la salle des mariages et le secrétariat ; - à l’étage, le bureau du maire et une salle de réunion ; - un parking, une aire de stationnement pour le public et un emplacement réservé aux handicapés devant l’entrée. Les travaux, qui ont été lancés fin 2014, devraient s’étaler sur une année. Ce beau projet est financé par le Département dans le cadre de sa politique d’aide à la revitalisation des petites Communes. Le 19 décembre, 4 subventions ont été votées par la Commission permanente, l’une pour l’opération de démolition, les 3 autres pour les 3 tranches de travaux. Annepont : une nouvelle mairie en construction La population de la Commune étant inférieure à 500 habitants (356 en 2012), le taux de financement est de 35 %. © M. Chaigneau L Rénovation à Loiré-sur-Nie © M. Chaigneau Orignolles : la salle des fêtes rajeunie La salle des fêtes d’Orignolles, Commune du canton des Trois Monts (ex-Montlieula-Garde) a été construite il y a près d’un demi-siècle par des bénévoles. Le Conseil municipal, fin 2013, a adopté un programme global de réhabilitation, avec pour objectifs principaux d’en améliorer l’accueil et l’accessibilité des usagers, les isolations et l’intégration dans l’environnement avoisinant, tout en respectant le bâti existant. Les travaux ont été répartis en 4 tranches. D’un coût total de l’ordre de 350 000 €, ils sont financés à hauteur de 25 % par le Département, qui a également subventionné la réhabilitation du local communal proche de la salle des fêtes en commerce de proximité. Saint-Martial-sur-Né : l’ALSH adapté aux besoins Populations Dans l’attente des résultats du recensement de 2015, les chiffres que nous retenons sont les « populations légales » 2012, entrées en vigueur au 1er janvier 2015, communiquées par l’INSEE. Il s’agit des populations « municipales », c’est-à-dire sans les doubles comptes. et certaines mises aux normes (1re tranche), l’isolation et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (2e tranche). Chacune de ces tranches a été financée à hauteur de 35 % du plafond subventionnable, soit deux subventions de chacune 32 200 € votées les 26 septembre et 30 octobre 2014. © F. Blazy - Dept 17 © M. Chaigneau Le Conseil municipal de Loiré-sur-Nie, Commune du nouveau canton de Matha (ex-Aulnay) peuplée de 301 habitants (INSEE), a adopté, le 19 mai 2014, un programme de rénovation de la salle des fêtes communale, qui date des années 1950 et avait été agrandie dans les années 1980. Les travaux ont été répartis sur 2 tranches concernant principalement le sas d’entrée La Commune de Saint-Martial-sur-Né, dans le canton de Jonzac (ex-Archiac), est associée à ses voisines de Cierzac et de Germignac dans le cadre d’un RPI (Regroupement pédagogique intercommunal). Un bâtiment communal assure un Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) pour les enfants. Ce bâtiment avait besoin d’être adapté aux besoins, donc agrandi, accessible et mis aux normes. Le Conseil municipal, en avril 2014, a décidé de programmer ces travaux, l’extension étant assurée par annexion d’un ancien logement communal contigu. Lancé fin 2014, ce chantier devrait être achevé à l’automne 2015. Le 19 décembre, la Commission permanente a voté 2 subventions d’un montant respectif de 32 200 € et de 25 266 €, représentant 35 % (Commune de moins de 500 habitants) du coût éligible. 17 Aide aux écoles Le Département finance les constructions scolaires à Nuaillé d’Aunis… école Les Marronniers, à Nuaillé d’Aunis, comprend principalement 2 classes maternelles, 4 classes élémentaires, 1 salle de motricité, ainsi qu’un bureau/bibliothèque. Ce dernier, et l’une des classes primaires, sont aménagés dans des bâtiments modulaires. Quant à la demi-pension (restaurant, cuisine), elle occupe un autre bâtiment plusieurs fois agrandi ; un autre préfabriqué a permis une extension de la salle de repas. • En mars 2014, le Conseil municipal de cette Commune du nouveau canton de Marans (ex-Courçon), dont la population a rapidement augmenté pour atteindre 1 157 habitants en 2012 (INSEE), a adopté un programme d’extension et de réhabilitation. Ce programme prévoit la construction de 2 salles (une classe et la salle de motricité), d’un nouveau restaurant scolaire pour 160 rationnaires, ainsi que la réhabilitation d’une autre salle, la création d’une garderie péri-scolaire, d’une bibliothèque scolaire, d’un nouveau préau, d’un abri à vélos et de sanitaires. © M. Chaigneau L’ Les 3 modulaires doivent être supprimés ; d’autres locaux (garage, extensions de la cuisine) vont être démolis et remplacés par la garderie, la bibliothèque et le local vélos. • Les travaux doivent s’étaler sur deux années scolaires. C’est actuellement le restaurant scolaire qui est en construction, l’objectif étant qu’il soit opérationnel à la rentrée de septembre. • Le Département, dans le cadre de l’aide aux écoles, a voté en septembre 2014 une subvention d’un montant de 309 000 €, soit 30 % de la dépense subventionnable. ... à La Clotte… D’importants travaux de sécurisation et de mise aux normes des bâtiments scolaires (classes et cantine) ont été réalisés à La Clotte, Commune du canton de Montguyon (aujourd’hui Les Trois Monts) peuplée de 698 habitants (INSEE). Le programme a compris la pose de nouvelles portes et de nouvelles fenêtres, des travaux d’isolation phonique et thermique, l’installation de détecteurs de fumée et d’alarme incendie, ainsi qu’un important volet consacré à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite (rampes d’accès…). En septembre 2014, le Département a voté une subvention d’un montant de 42 050 €, représentant 35 % de la dépense éligible. © M. Chaigneau © M. Chaigneau ...et à Saint-Sulpice d’Arnoult Lors de sa réunion du 16 juin 2014, la Commission permanente du Conseil général a accordé une subvention d’un montant de 164 546 € à la Commune de Saint-Sulpice d’Arnoult (canton de SaintPorchaire). Cette subvention représente 35 % du coût (éligible) des travaux programmés par le Conseil municipal de cette Commune en mai 2014, et qui sont aujourd’hui en phase d’achèvement. Dans le cadre du Regroupement pédagogique intercommunal avec les Communes de Plassay et des Essards, l’école de SaintSulpice d’Arnoult accueille 3 classes et la cantine. L’une des classes est dans le bâtiment de la salle des fêtes, une autre dans un préfabriqué. • Le programme adopté a permis de construire deux salles de classe, une salle de motricité et un bloc sanitaire. Par ailleurs, un nouvel accès, réservé à l’école, a été aménagé pour une plus grande sécurité des enfants. Habitat locatif en milieu rural © M. Chaigneau Logement rénové à Antezant-la-Chapelle Le 20 février 2014, le Conseil municipal d’Antezant-la-Chapelle, petite Commune du nouveau canton de Matha (ex-canton de Saint-Jean d’Angély) peuplée de 362 habitants (INSEE), décide de procéder à la rénovation d’un logement communal. Cet immeuble situé rue de l’Église, à La Chapelle-Baton, avait été repéré lors de l’inventaire du patrimoine. Des travaux d’isolation, extérieure et intérieure, des mises aux normes et d’autres travaux d’aménagement y étaient nécessaires. Dans le cadre du Fonds d’aide à l’habitat locatif public en milieu rural, la Commission permanente, les 26 septembre et 19 décembre 2014, a voté 2 subventions, représentant 20 % du montant des travaux, répartis en 2 tranches. 18 ÉS SOLIDARIT © M. Chaigneau Qu’il s’agisse de l’accueil des enfants en bas âge avec les assistants maternels, de la protection et de l’épanouissement de l’enfance en difficulté avec les assistants familiaux, de l’hébergement en famille d’accueil des personnes âgées ou en situation de handicap, la CharenteMaritime donne une vraie dimension humaine à l’action sociale. LA CHARENTE-MARITIME, FAMILIALE, MATERNELLE… Assurer les conditions de l’épanouissement des enfants armi les 1 450 enfants confiés au Président du Conseil départemental dans le cadre du dispositif de protection de l’enfance, plus de 860 sont accueillis chez les 560 assistants familiaux employés par le Département. participe à sa vie scolaire et à ses loisirs. Elle l’accompagne dans ses relations avec sa propre famille. En cas de danger immédiat, elle prend toutes les dispositions utiles et en informe sans délai sa hiérarchie. En collaboration avec l’équipe de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), elle aide l’enfant à acquérir son autonomie. • L’assistant familial constitue, avec l’ensemble des personnes résidant à son domicile, une famille d’accueil. • AGRÉMENT ET RECRUTEMENT. L’agrément est obligatoire. Il est délivré par le Président du Conseil départemental (ou son représentant) où réside le demandeur. La demande d’agrément est instruite par le service de PMI du Département après présentation du rapport d’évaluation. P La famille d’accueil apporte à l’enfant les conditions matérielles, l’affection et la sécurité indispensables à son épanouissement. Elle veille notamment sur sa santé, Une fois l’agrément délivré, l’assistant familial doit adresser une candidature aux employeurs potentiels : Département, établissement social ou médico-social ou sanitaire. - Dans les 3 ans suivant son premier contrat de travail, l’assistant familial doit suivre une formation obligatoire d’une durée de 240 heures, adaptée aux besoins spécifiques des enfants accueillis. C’est une formation en alternance, assurée par les services du Département. Le contrat de travail lie l’assistant familial à son employeur. Il vaut pour l’ensemble des enfants accueillis. • RÉMUNÉRATION. Les assistants familiaux bénéficient d’une rémunération garantie, correspondant à la durée mentionnée dans le contrat d’accueil. Elle varie selon que l’accueil est continu ou intermittent. Elle peut être complétée par des indemnités (fournitures d’entretien…). • LA FORMATION. Elle se structure en 2 parties : - Stage préparatoire à l’accueil du premier enfant au titre du premier contrat de travail suivant l’agrément. D’une durée de 60 heures, il est organisé par l’employeur. Un mode d’accueil des enfants très apprécié EN SAVOIR PLUS Devenir assistant familial ou maternel haque année naissent environ 6 000 enfants en Charente-Maritime. Parmi les différents modes d’accueil proposés aux parents, l’accueil au domicile d’un assistant maternel occupe le premier rang. Au 1er janvier 2015, la Charente-Maritime comptait 4 184 assistants maternels agréés, représentant une capacité d’accueil de 13 460 places. • UNE PROFESSION SALARIÉE. L’assistant maternel est la personne qui moyennant rémunération, accueille habituellement et de façon non permanente à son domicile des mineurs confiés par leurs parents. Il exerce sa profession comme salarié de particuliers employeurs ou de personnes morales, après avoir été agréé à cet effet. • AGRÉMENT. L’agrément des assistants maternels, délivré au nom du Président du Conseil départemental, relève des missions du service de Protection Maternelle et Infantile, également chargé de leur formation et de leur suivi. Ce service instruit et évalue toutes les demandes en 2014. © M. Chaigneau C • LA FORMATION obligatoire, comprend 60 heures avant le premier accueil ainsi qu’une formation aux premiers secours, et 60 heures en cours d’exercice. Elle est organisée et financée par le Département. Chaque année, ce sont environ 400 assistants maternels qui en bénéficient. Lors de la formation, le Département aide les parents à trouver une solution de remplacement et la finance. • Depuis 2010, l’assistant maternel peut également exercer en dehors de son domicile dans le cadre d’une Maison d’Assistants Maternels (MAM). Le Département accompagne ces projets. À ce jour, 13 MAM fonctionnent et 3 sont en cours d’évaluation. Toutes les personnes intéressées par les métiers d’assistant familial ou d’assistant maternel peuvent s’informer en s’adressant à la Délégation territoriale de leur domicile. Pour connaître les coordonnées de votre Délégation territoriale, appeler le 05 46 317 000, ou se rendre sur le site www.charente-maritime.fr, qui permet aussi de consulter et de télécharger des documents. Cliquer sur « Les solidarités et la population », puis sur « Protection maternelle et infantile » pour les informations sur les assistants maternels ou sur « Aide sociale à l’enfance » pour celles qui concernent les assistants familiaux. 19 Jeunesse/Vacances © Thinkstock 67 séjours proposés en 2015 ... ET ACCUEILLANTE En 2014, 800 jeunes CharentaisMaritimes âgés de 6 à 16 ans ont bénéficié d’un « Bon vacances » financé par le Département. Calculé en fonction du quotient familial, ce « Bon vacances » leur a permis de découvrir de nouveaux environnements et de nouvelles activités pendant la période des vacances scolaires d’été. En 2015, c’est un éventail de 67 séjours (dont 18 nouveautés) qui est proposé aux jeunes dans des cadres variés. Un grand choix d’activités (sportives, ludiques, artistiques) ainsi que des chantiers participatifs (pour ados de 13/16 ans) leur est offert. Une prise en charge matérielle et relationnelle L’ dont l’hébergement et l’entretien (dans la limite de 3 personnes maximum). L’accueillant assure l’hébergement des personnes accueillies ainsi que tout ou partie de leur prise en charge matérielle, morale et relationnelle (repas, soins sauf infirmiers, services divers, tels que les courses, le ménage, le blanchissage, le voiturage…). • L’accueillant perçoit un salaire pour le temps consacré à chaque personne hébergée, un loyer pour l’espace de vie mis à disposition et une indemnité d’entretien correspondant aux charges de la vie quotidienne. Devenir accueillant familial © M. Chaigneau accueil familial, particulièrement développé en Charente-Maritime, est une possibilité de prise en charge très appréciée par les personnes âgées et handicapées ne souhaitant ou ne pouvant plus rester dans leur logement. Le Département propose cette réponse, intermédiaire entre le maintien à domicile et le placement en établissement. Il en contrôle la qualité grâce à une politique accrue d’agrément, de formation et de suivi. Ce dispositif est aussi une perspective intéressante en matière d’emplois, notamment dans les zones rurales. Fin 2014, la Charente-Maritime comptait 180 accueillants familiaux pour 373 personnes âgées accueillies, et 204 accueillants familiaux pour 334 personnes handicapées accueillies. • L’accueil familial consiste pour un particulier ou un couple, agréé par le Président du Conseil général, à accueillir à son domicile, à titre onéreux, à temps complet ou partiel, de manière permanente ou temporaire, une ou plusieurs personnes âgées ou handicapées en lui assurant divers services Le candidat doit déposer une demande auprès du Président du Conseil général. Le Département évalue les demandes, organise le suivi social et médico-social des personnes accueillies, assure la formation professionnelle obligatoire (initiale et continue) des accueillants. C’est aussi lui qui délivre les agréments, pour une durée de 5 ans (renouvelable). Pour en savoir plus, appeler la Direction de l’Autonomie du Conseil du Département, 85, boulevard de la République 17076 La Rochelle Cedex 9, tél. 05 46 31 73 36. Le dispositif Horizon Vacances Jeunesse a été mis en place en 2011. Le « Bon vacances » attribué par le Département représente de 25 % à 55 % du coût restant à la charge des familles après déduction des autres aides éventuelles (comité d’entreprise, CCAS…). Renseignements au 05 46 317 236 ou O5 46 217 308. Le catalogue peut également être téléchargé sur www.charente-maritime.fr Aides à la mobilité Un facteur d’insertion et La mobilité est un facteur essentiel d’insertion, professionnelle et sociale, favorisant l’accès au logement, à l’enseignement, à l’emploi, à la santé, à la culture… Aussi le Département a mis en œuvre des dispositifs complémentaires à son réseau de transports publics interurbains (Les Mouettes) pour favoriser la mobilité. • C’est le cas notamment de Taxi Mouettes, service de Transport à la demande disponible dans les cantons situés en dehors des périmètres des Communautés d’agglomération. Les usagers sont pris en charge à leur domicile, déposés au chef-lieu ou dans un centre proche pour des raisons diverses (courses, démarches administratives, services sociaux, santé…) et ramenés chez eux. En 2014, 10 000 voyages ont été enregistrés. • La carte Solidarité Transport permet à ses titulaires de bénéficier d’une tarification aidée : quel que soit le trajet, le tarif est de 1 € (aller) ou 1,50 € (aller-retour) sur les lignes des Mouettes et pour Taxi Mouettes. Près de 60 000 voyages ont été enregistrés. de solidarité • Dans le cadre du Fonds d’aide aux jeunes et du Programme départemental d’insertion, des aides individuelles directes sont financées, après examen de la situation et du dossier, en faveur des bénéficiaires du RSA et des jeunes en parcours d’insertion. Elles portent sur les frais de transport, l’accès à la formation au permis de conduire… • Le Département finance aussi 30 % du forfait journalier des frais de transport pour les structures médico-sociales proposant des places d’accueil de jour aux personnes âgées. Il contribue au financement de l’offre de transport proposée aux personnes handicapées, via la Prestation de compensation du handicap (PCH), ce qui permet de financer l’aménagement du véhicule ou les surcoûts 20 Collèges NT E M E N G I E ENS objectif 600 © M. Chaigneau La Jarrie : L’important chantier en cours au collège Françoise Dolto a pour objectif principal de porter sa capacité d’accueil à 600 élèves. e collège Françoise Dolto, à La Jarrie, a été construit en 1980. Il accueillait alors environ 240 élèves. En 1988, une importante extension a été mise en œuvre : construction d’un bâtiment sur deux niveaux, comprenant des locaux vie scolaire, une salle de permanence et 2 salles de classe au rez-de-chaussée, et 4 salles de classe à l’étage. Il s’agissait alors de porter la capacité d’accueil à 400 élèves. • Depuis, d’autres travaux ont été réalisés. - En 1998, une opération de restructuration concernant principalement la demipension et l’aménagement d’un nouveau préau. - En 2008-2009, la construction d’un ensemble comprenant 4 salles de sciences et un laboratoire. - En 2012-2013, l’extension et la restructuration du réfectoire, avec construction de nouveaux vestiaires et d’une lingerie, suivies de la restructuration de la cuisine. • À la rentrée 2014, il y avait 563 élèves, répartis en 22 classes. Aujourd’hui, il s’agit donc de permettre au collège Françoise Dolto d’accueillir 600 élèves. C’est l’objectif de l’important chantier lancé en avril 2014. D’un coût total de 2,8 M€, il se décompose en deux phases. La première concerne la construction de 1 400 m2 de locaux supplémentaires. TROIS ÉTUDES EN COURS © M. Chaigneau L Elle comprend : - 6 salles d’enseignement général ; - 1 salle de musique ; - 1 salle polyvalente ; - 1 Centre de documentation et d’information ; - 1 bloc sanitaire. Ces travaux devraient être terminés pour la rentrée de septembre 2015. La deuxième phase (restructuration de plus de 1 200 m2) pourra alors démarrer puisqu’il sera possible de libérer les locaux concernés. Au fil des chantiers Pour mieux accompagner les hausses prévisibles des effectifs, le Département a lancé plusieurs études relatives principalement à des extensions de locaux. Trois d’entre elles sont actuellement en cours d’élaboration. Elles concernent les collèges : - Les Vieilles Vignes, à Cozes ; - Jean Monnet, à Courçon d’Aunis ; - Hélène de Fonsèque, à Surgères. Les premiers travaux pourraient être lancés en 2016. Conseil départemental des jeunes Au collège Beauregard, à La Rochelle (photo ci-dessus), les travaux lancés en septembre 2014 sont en voie d’achèvement. Ils concernent les créations, d’une part d’un bloc sanitaire, d’autre part d’une grande salle de réunion (notamment pour recevoir les parents d’élèves) réalisée grâce à la fermeture d’un préau. Le coût global s’élève à 400 000 €. Au collège André Dulin, à Aigrefeuille, après les constructions réalisées en 2011 (coût : 1,95 M€), c’est la demi-pension qui est concernée : agrandissement du réfectoire de 180 m2 et construction d’une nouvelle laverie. L’opération, dont le coût s’élève à 1 M€, va démarrer dès la fin de l’année scolaire pour une livraison prévue à l’été 2016. © M. Louche - Dept 17 © M. Chaigneau Les collégiens à bord de l’Hermione Après Fort-Boyard (2011) et la Citadelle de Brouage (2013), c’est un autre joyau du patrimoine départemental qu’ont visité les collégien(ne)s du Conseil général des jeunes (CGJ), devenu Conseil départemental des jeunes (CDJ). C’est « L’Hermione » qui les a accueillis, le 18 mars, pour une visite organisée en 2 groupes. Visite très complète et très instructive pour ces jeunes, dont certains n’étaient jamais montés à bord de la frégate de la Liberté. Les membres de ce 3e Conseil représentent 53 collèges de la Charente-Maritime. Ils ont été élus en 2014 pour 2 ans. Ils en sont donc à mi-mandat. 21 Enseignement supérieur L’EIGSI en route pour le futur Grâce à l’Ecole d’ingénieurs en génie des systèmes industriels, la CharenteMaritime est à la pointe de la recherche pour les véhicules du futur. ébut 2015, dans le cadre du projet de recherche européen Citymobil2, qui teste un réseau de minibus électriques sans chauffeur à La Rochelle (6 minibus allant de la Gare à l’Université), les élèves de l’Ecole d’ingénieurs en génie des systèmes industriels (EIGSI) ont réalisé une enquête pour analyser comment ce nouveau mode de transport s’intègre en milieu urbain. Les enseignants-chercheurs de l’EIGSI ont été chargés notamment de répertorier les problèmes techniques, de proposer des solutions d’amélioration, et de mesurer l’impact de ce mode de transport sur les populations (utilisateurs, piétons, automobilistes, cyclistes) et sur le trafic, qui a été entièrement modélisé. Dans la 1re phase du projet (Citymobil1), l’EIGSI avait contribué à mettre au point techniquement les minibus électriques sans chauffeur et à modéliser le trajet test. © G. Delacuvellerie D L’EIGSI EN CHIFFRES • 930 étudiants sur 2 campus (La Rochelle & Casablanca), dont 72 ingénieurs apprentis. • 20 % des étudiants représentent une vingtaine de nationalités différentes. • 1 Pôle Sportif de haut niveau (voile et rugby). • 8 dominantes au choix : BTP, Management & Ingénierie des Systèmes Industriels, Energie & Environnement, Conception & Industrialisation des Systèmes L’EIGSI apporte son expertise en mobilité intelligente, que ce soit pour l’analyse des contraintes et des risques, mais aussi pour L’EIGSI La Rochelle participe ainsi à de nombreux projets de recherche sur la mobilité urbaine électrique. Elle coordonne notamment le projet VELUD, financé par l’ADEME et qui vise à mettre au point les schémas logistiques moins impactants sur la qualité de l’air des villes du futur. À Paris, l’EIGSI et Renault expérimentent ainsi l’utilisation d’un véhicule utilitaire léger électrique pour la livraison du dernier kilomètre. Au cœur du projet, le quadricycle électrique - le Twizy Delivery Concept - auquel on adjoint une remorque accueillant des conteneurs modulables. « L’histoire d’une belle réussite » Claude Belot, président du Conseil d’administration. « L’EIGSI, c’est l’histoire d’une belle réussite. En 1990, nous sommes un petit commando à faire ce pari : le Département achète le terrain au cœur du futur pôle universitaire rochelais, finance une partie des travaux, aide l’école à fonctionner et à s’équiper. « Aujourd’hui l’EIGSI est une école attractive, une école qui rayonne. Et notre fusion avec l’Aquitaine devrait ouvrir de nouveaux champs. « Au niveau de la recherche, l’EIGSI travaille avec de nombreux partenaires dont le Département est le chef de file, sur le développement des énergies marines. « Elle apporte son expertise, par exemple en analysant les données recueillies lors de la campagne d’évaluation des potentiels qu’offrent les pertuis afin de capter ces énergies. Mécaniques, Intégration des Réseaux & des Systèmes d’information, Mécatronique, Management des Systèmes d’Information et de la Supply Chain. • Plus de 35 parcours bi-diplômants en France et à l’international. • 8 000 diplômés depuis la création de l’école. • 55 % des jeunes diplômés ont un emploi dès la sortie de l’EIGSI. Le délai de recherche moyen d’un emploi est de 2 mois (enquête premier emploi promotion 2013). © X. Léoty « Trois axes de développement » Sylvain Orsat, directeur. « Aujourd’hui, l’EIGSI poursuit son développement dans 3 directions. Il s’agit d’une part de son rayonnement international. Le campus de Casablanca, ouvert en 2006, accueille 150 étudiants. Nous offrons de nombreux parcours bi-diplômants en le déploiement d’un schéma logistique durable. poursuite d’études. Nous initions des partenariats avec des pays africains au niveau des prépas (Sénégal, Bénin) et avec des lycées chinois pour accueillir des étudiants post-bac. « Le deuxième pilier est la diversification des recrutements. L’EIGSI a créé des formations par filières d’apprentissage pour des Bac+2 (DUT, BTS) et une formation « d’apprentis ingénieurs généralistes », qui attire de plus en plus de candidats et répond bien aux besoins des entreprises. « Par ailleurs, nous avons créé un pôle « En ce qui concerne la protection du littoral, c’est aussi dans le cadre d’un projet européen, auquel le Département est associé, que l’EIGSI intervient en expert, pour expérimenter la mise en place de barrages anti-pollution. « La recherche porte aussi sur les véhicules du futur. Dans une CharenteMaritime innovante, l’EIGSI joue donc un rôle moteur ». © V. Sabadel DR Expert en mobilité intelligente pour les sportifs de haut niveau, avec des cursus adaptés. La proportion de boursiers accueillis est passée de 5 à 20 %, et la construction de la résidence étudiante, avec 150 logements, devrait améliorer substantiellement nos possibilités d’accueil. « Il y a enfin notre position à la pointe de la recherche, avec 2 axes principaux : la mobilité intelligente et propre (lire article sur les véhicules du futur) et les énergies et la protection du littoral, qu’évoque le président Claude Belot (lire ci-dessus) ». 22 Expression des groupes politiques TRIBUNE « De gauche nous sommes toujours » Groupe des élus socialistes et républicains Mickaël Vallet (Marennes) Fabrice Barusseau (Chaniers) David Baudon (La Jarrie) Michèle Bazin (Marennes) Guy Denier (Aytré) Christophe Dourthe (Saintes) Karine Dupraz (Marans) Brigitte Favreau (Saintes) Corinne Grégoire (Chaniers) Line Lafougere (La Jarrie) Denis Petit (Marans) Martine Villenave (Aytré) n 2011, lors du discours de mon prédécesseur Bernard Lalande suite à l’élection du président, je me souviens l’avoir entendu dire, s’agissant de l’opposition départementale, « de gauche nous sommes ». « De gauche nous sommes toujours », parce que nous portons des projets, des principes, des valeurs et des priorités qui nous sont propres, que nos électeurs ont choisi de soutenir pendant 6 ans. Ces projets, ces principes, ces valeurs, ces priorités nous les porterons et j’espère que le renouvellement assez important sera propice à reconsidérer quelques positions pour qu’ensemble nous convergions vers des positions d’intérêt général. Que ce mandat soit celui d’une remise à plat de la politique d’attribution des crédits routiers avec le critère de sécurité comme principe de base. Que le règlement d’aides aux communes introduise de nouvelles notions d’équité avec une réelle prise en compte du potentiel fiscal. Que la question des déchets soit enfin prise au sérieux et que l’État ne soit pas amené par défaut à se substituer à vous. E Que la transition énergétique soit un des fils rouges des politiques publiques du conseil départemental. Que le cadre dans lequel évoluent nos collégiens soit une de nos premières préoccupations pour que nous participions à en faire des citoyens laïcs et armés pour la suite de leur vie. L’intérêt général se cherche et se trouve parfois en associant l’ensemble des conseillers départementaux pour dégager les positions les plus larges et les plus efficaces possible. Cela dépend de vous d’abord mais aussi de nous. Il est important de comprendre et de défendre cela. Car la ligne de crête est étroite entre la discussion franche qui permet de converger dans l’intérêt général d’un côté et les accusations faciles de connivence et d’arrangements entre majorité et opposition et qui font le lit de l’extrême droite, de l’autre côté. Cette ligne de crête c’est celle de la République, celle du dépassement des obligations partisanes, lorsqu’il s’agit d’intérêt général. Nous y cheminerons d’autant mieux que nous saurons débattre, nous opposer ou nous retrouver en gardant à l’esprit ces quelques principes clairs. Les résultats du premier tour, l’abstention et le nombre phénoménal de votes blancs et nuls au second nous obligent. Ils nous obligent à être collectivement ambitieux en même temps que très humbles sur nos positionnements. À être prudents dans nos déclarations et dans la façon d’aborder des sujets qui pourraient nourrir les mauvais instincts de repli sur soi ou de stigmatisation. Si nous prenons soin de parler en amont des dossiers aussi épineux que ceux du Crédit Agricole, de la LGV, de l’A 831 ou du périmètre régional, nous y gagnerons… Gardez-le en tête. Débattons pour ne pas tomber dans les anathèmes, la facilité, comme les référendums ou les concepts creux comme l’opposition girondin/jacobin ou rural/urbain. Tel est le message des élus de notre groupe qui comme vous et pour les Charentais Maritimes se mettent dès à présent au travail. (extraits de l’allocution de Mickaël Vallet à l’issue de l’élection du Président du Conseil départemental) Une alternative radicalement républicaine Les élus du groupe « Alternative radicalement républicaine » Pascal Ferchaud, Saujon Ghislaine Guillen, Saujon Marylise Fleuret-Pagnoux, La Rochelle 1 Pierre Malbosc, La Rochelle 1 Patricia Friou, La Rochelle 2 Dominique Guégo, La Rochelle 2 Nadège Désir, La Rochelle 3 Pierre Robin, La Rochelle 3 a campagne que nous venons de vivre a été polluée par des discours nationaux, alimentant une plus grande confusion dans l’esprit de nos concitoyens, dévalorisant une fois de plus les élus de la République et contribuant à un vote extrême. De même, depuis quelques années, cette assemblée départementale est devenue pour certains une tribune nationale alors que nous sommes là pour traiter des sujets départementaux. Nous sommes ici pour travailler. Non pour parader. Beaucoup d’entre nous sont avant tout des élus de territoire. Sur le canton que nous représentons, Ghislaine Guillen et moi-même avons voulu montrer qu’il était possible de proposer l’union de forces attachées aux valeurs de la République, au-delà des clivages traditionnels. Mon engagement dans la vie publique, à l’échelle de ma commune, a toujours été sensible à l’ouverture, vers des femmes et des hommes de bon sens, indépendamment de telle ou telle appartenance. C’est aussi l’esprit qui prévaut à La Rochelle, que ce soit à l’époque de Michel Crépeau ou aujourd’hui avec Jean-François Fountaine. C’est l’addition de femmes et d’hommes, venant d’horizons différents, et animés par l’intérêt commun porté à leur territoire. L Il nous paraît essentiel de poursuivre dans ce sens à l’échelle du département. Le nouveau mode de scrutin, outre la parité, permet un grand renouvellement de notre assemblée. Il doit aussi permettre une nouvelle approche, moins politicienne et plus humaine. Par exemple, le terme d’opposition, dans lequel certains voudraient nous cantonner, me gêne personnellement beaucoup, à cause de sa connotation négative. Il semble important de rappeler que le contraire de majorité, c’est minorité et non pas opposition. La campagne que nous venons de vivre nous a montré que les électrices et électeurs ne se retrouvent plus dans le bipartisme et ses affrontements. Nos concitoyennes et concitoyens expriment de plus en plus le besoin d’une alternative. Les sirènes de l’extrême droite en séduisent de plus en plus. Il est temps de construire quelque chose de nouveau reposant sur un certain nombre de principes : • Le refus dans cette assemblée d’entrer dans des débats « parisiens » stériles. • La nécessité de revenir sur les fondamentaux d’un élu de la République : - r épondre aux préoccupations de nos concitoyens, - se concentrer sur les compétences du Département ; - faire confiance au sens critique de chacun ; - avoir une attitude constructive : ni opposition systématique, ni adhésion aveugle, en étant particulièrement vigilants sur le budget, la fiscalité et la dette ; - avoir dans cette assemblée une liberté de parole et une liberté de vote. C’est pour toutes ces raisons qu’il est utile qu’une alternative humaniste et radicalement républicaine soit représentée dans cette assemblée. C’est le sens de ma candidature aujourd’hui à la présidence de notre Département pour ouvrir nos institutions à une véritable dynamique citoyenne. (extraits de l’allocution de Pascal Ferchaud présentant sa candidature à la présidence du Conseil départemental) 23 Intervention de Dominique Bussereau, prononcée le 2 avril, à l’issue de son élection à la présidence du Département (extraits) es chers collègues, Je voudrais d’abord adresser mes félicitations républicaines et cordiales à chacune et chacun d’entre vous à l’issue d’une campagne dont Michel Doublet a rappelé qu’elle se situait dans un contexte très particulier. Je voudrais remercier les représentants de l’État, saluer tous les remplaçants et toutes les remplaçantes qui sont des deux côtés de l’hémicycle, les parlementaires… les conseillers régionaux, Jean-Louis Frot et tous les amis qui nous font le grand plaisir de leur présence. Concernant les « méthodes de travail », il va falloir s’habituer à travailler avec ce que l’on appelle des « binômes », notamment pour s’assurer que les deux élus du canton portent le même jugement sur les dossiers… De même, nous allons donner à nos collègues et amis remplaçants les moyens d’assumer pleinement leur fonction… Il nous faudra également réfléchir sur notre fonctionnement interne, et adapter notre organisation administrative à nos futures compétences. M Les compétences du Département La loi NOTRe a été votée en première lecture, mais une première lecture n’est pas une lecture définitive. Il y a deux sujets qui, pour le Département, sont importants, et que nous aurons à cœur de défendre au Parlement. Les ports, pour l’instant, deviennent de compétence régionale, ce qui nous oblige à réfléchir par exemple sur ce qu’on va faire ou pas pour La Cotinière, si ce n’est plus nous qui sommes responsables. Je vais me battre au Parlement pour garder une compétence « ports », peut-être en faisant des distinctions entre les différents types de ports (pêche, conchyliculture, plaisance…). Le transport scolaire. Nous transportons tous les jours près de 30 000 enfants. C’est une compétence très importante. Dans l’état actuel de la loi NOTRe, nous n’aurons plus en charge que le transport des élèves handicapés. Je trouve d’ailleurs cela discriminant. En Charente-Maritime, nous faisons en sorte, quand on le peut, que les enfants vivant avec un handicap voyagent avec les autres enfants. Je pense que les Départements pourraient garder la compétence en matière de transport scolaire, les lignes autres étant gérées par la Région. A 831, Ligne à Grande Vitesse et aéroports Concernant l’A 831, nous avons eu une bonne nouvelle avant les élections : une lettre du Premier Ministre nous apprenant qu’il demandait le lancement de l’appel d’offres ainsi que la prorogation de la DUP au-delà du 15 juillet. Quatre groupes ont été retenus ; il faut maintenant en choisir un. On verra ce qu’il reste à payer et si nous sommes capables de le faire. Je pense que les choses seront beaucoup plus faciles parce que l’A 831 est un axe très important (l’autoroute NantesBordeaux) pour l’Aquitaine, qui a aussi envie de s’appuyer fortement sur le Grand Port Maritime de La Rochelle. Je suis persuadé que la future Région participera au tour de table comme aujourd’hui les Pays de la Loire. Et ça changera beaucoup de choses. Autre dossier d’actualité, notre desserte par la Ligne à Grande Vitesse. Au 1er juillet 2017, la LGV sera mise en service entre Tours et Bordeaux. C’est formidable pour Bordeaux, mais pour nous ? Nous sommes évidemment intéressés par les dessertes que propose la SNCF, mais nous nous sommes vite aperçus que la SNCF voulait affecter le minimum de dessertes. Il y a eu un effort de 8 milliards de l’État, des collectivités et du concessionnaire et cette ligne a toujours été décrite par la SNCF comme très rentable. Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas circuler à la fois des trains Paris-Bordeaux en 2 heures, et puis des TGV s’arrêtant à Châtellerault, à Poitiers, d’autres allant directement à Niort et à La Rochelle, permettant de mettre La Rochelle à 2 h 25 de Paris, avec arrêt à Surgères, naturellement. Et puis des TGV suffisamment nombreux à Angoulême pour que Cognac, Saintes, Saujon et Royan aient toutes les correspondances nécessaires. Je vais revoir prochainement le médiateur Jean Auroux à ce sujet. En Charente-Maritime, nous avons 3 plates-formes aéroportuaires principales. Comme l’État supprime les dotations, la CCI de La Rochelle nous a lancé un message d’alerte, très clair, en disant qu’elle ne pourra plus exploiter l’aéroport de La Rochelle. Or, dans le 2e département touristique de France, il n’est pas acceptable que nos liaisons aériennes soient supprimées. Il faut donc commencer par sauver La Rochelle et sa desserte aérienne. Mais en même temps nous avons toujours l’idée de regrouper nos dessertes à Rochefort ; c’est dans un Schéma que nous avons voté dans cette Assemblée. Nouvelle Région : une belle opportunité Deux autres dossiers me paraissent importants. La Ministre de l’Éducation Nationale annonce qu’elle avancera les vacances de printemps. C’est une décision très défavorable aux stations du littoral. Tous les professionnels du tourisme nous disent que la saison commence avec les vacances de Pâques. Si on en avance les dates, c’est naturellement notre économie touristique qui en subira les conséquences. Je voudrais aussi attirer l’attention sur l’invraisemblable papier qu’a osé nous envoyer la Direction des finances publiques sur les valeurs locatives, écrit dans un charabia technocratique épouvantable, avec les plus petits caractères qui peuvent exister dans l’imprimerie française. Ce n’est pas ainsi que l’on va réconcilier les Français avec l’impôt et la justice fiscale. Les nouvelles Régions seront mises en place au 1er janvier 2016. La CharenteMaritime devrait en tirer beaucoup d’avantages. Nous avons en effet beaucoup de points communs avec l’Aquitaine. Je pense au littoral, du phare des Baleines jusqu’à la frontière espagnole, à l’ostréiculture, à la viticulture, à la forêt aquitaine qui ressemble beaucoup à celle de la Double Saintongeaise, aux pôles aéronautiques de Rochefort et autour de Mérignac… Je pense aussi que le Grand Port Maritime (GPM) de La Rochelle sera un atout essentiel pour l’économie aquitaine, parce qu’il est accessible 24h/24. Cette Région est une belle opportunité. Il faut qu’on y arrive forts, unis, rassemblés, avec les autres Départements de PoitouCharentes. Très haut débit : changer de braquet Enfin je terminerai par 3 points concernant le Département. Notre calendrier de travail va nous faire nous retrouver le 10 avril puis à partir du 20 pour une session budgétaire, puisque j’ai tenu à ce que les nouveaux élus, qui vont être là pour 6 ans, votent leur Budget. Et je vous annonce déjà, même si je l’ai déjà dit, qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts proposée dans ce Budget. Les Français sont sous le choc fiscal depuis 3 ans et ce n’est pas le moment d’en rajouter ! Vous avez certainement, toutes et tous, entendu beaucoup de choses, pendant cette campagne. Certaines n’avaient rien à voir avec les compétences départementales, mais 2 sujets majeurs s’en dégagent. En premier lieu, les routes. L’état de notre réseau routier n’est pas encore considéré comme satisfaisant partout, donc nous devrons faire un effort financier d’investissement, et je vous proposerai une première enveloppe budgétaire significative en ce sens. En deuxième lieu, le Très haut débit. Grâce à Claude Belot, notre Département a été novateur en matière de haut débit. C’est bien mais ce n’est pas suffisant. Il faut passer au Très haut débit. Il faut changer de braquet. Aussi vaisje vous proposer dès notre session du mois de juin une révision de notre Schéma départemental d’aménagement numérique. Nous avions prévu d’équiper la totalité du Département sur une durée de 15 ans. Je vous proposerai de la réduire à 10 ans. En nous engageant à réaliser des étapes très significatives dans les 5 ans. Voilà. Nous avons beaucoup de pain sur la planche. Je souhaite que cela se fasse dans le respect mutuel, que l’intérêt de la Charente-Maritime passe au-delà des préoccupations partisanes. La majorité départementale souhaite travailler avec tous les élus, pour la promotion de notre Département, afin d’entrer vaillamment et brillamment dans la future Région. Pour finir, je voudrais réaffirmer mon attachement aux valeurs républicaines et humanistes, et mon amour, que vous partagez, de notre Charente-Maritime.
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