Prédication de
Marie-Christine COLLAS
le 3 mai2015
Images tirées de
LA BIBLE EN VIDÉO ET MOT À MOT "L'ÉVANGILE DE JEAN"
VERSION SOUS-TITRÉE EN FRANÇAIS (GOSPEL OF JOHN)
Nous avions commencé à lire ensemble l’évangile de Jean jusqu’à la moitié du
chapitre 4. Puis nous avons fait un saut dans le temps jusqu’au chapitre 17 pour
nous préparer à la période de Pâques.
Nous reprenons notre lecture à travers l’évangile de Jean. Si vous faites partie d’un
groupe de maison, alors vous avez déjà étudié ce chapitre il y a quelques mois.
Le chapitre 4 nous raconte un voyage de Judée en Galilée. La dernière fois, le
pasteur Serge Maghakian avait commenté les versets 5 à 26 avec l’épisode où Jésus
rencontre la Samaritaine, un message que vous pouvez réécouter sur le site
internet de l’Église.
* Photo d’arrière plan: de http://fr.wikipedia.org/wiki/Naplouse, du 25/04/2015 15:30
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Pendant que nous lisons le chapitre 4, vous pouvez suivre la progression de Jésus sur
la carte(*).
[lecture de 1 à 7 puis on saute au verset 25 jusqu’à 54]
Il n’est pas facile de prêcher sur des moments qui paraissent juxtaposés les uns aux
autres comme cela. La plupart des prédicateurs couperaient cela en plusieurs
messages. Nous allons essayer toutefois d’en profiter pour avoir une vue synthétique
du ministère de Jésus.
* Carte :http://www.bibliquest.org/Sujets_la_Bible.htm#Cartes
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4 Les *pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de *disciples
que Jean. 2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses
disciples.) Lorsque Jésus l'apprit,3 il quitta la *Judée et retourna en *Galilée.
4 Il lui fallait donc traverser la Samarie.
Ce qui motive Jésus à quitter le lieu où il baptisait, c’est le buzz autour de son
ministère de baptêmes. Il baptise plus que Jean Baptiste, dit-on. Il fait plus de
disciples. C’est l’espoir d’entretenir un esprit de compétition entre les deux hommes
qui anime les Pharisiens. Ce n’est pas une bonne chose. En tant que Dieu, Jésus sait
aussi que Jean-Baptiste va bientôt être arrêté par Hérode. Jésus voit le piège et il
décide de retourner en Galilée.

Ce que je relève d’intéressant est la souplesse de Jésus qui s’adapte à la
nouvelle donne. Dans mon métier on parle d’agilité.
Il y a deux chemins pour rentrer en Galilée, le court qui traverse la Samarie
(aujourd’hui la Cisjordanie), et le long qui contourne la Samarie pour rester en Israël.
Jésus choisit la voie directe, celle que les Juifs n’aiment pas prendre parce qu’ils
n’aiment pas les Samaritains.
De Béthanie à Cana, il y a 156 km, il faut donc des villes étapes.
Une de ces étapes est Sichem (Naplouse aujourd’hui) . Cela fait 75,4 kms et 958 m
de dénivelé depuis Béthanie. Il faut donc de 24 à 34h de marche plus les pauses
jusqu’à Sichem. Ce n’est pas étonnant que Jésus et ses disciples soient fatigués,
même s’ils ont plus l’habitude de marcher que nous.
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5 C'est
ainsi qu'il arriva près d'une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du
champ que *Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
6 C'est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s'assit au bord du
puits. Il était environ midi.
La route qui va vers la Galilée est une route de moyenne montagne négociant les
vallées et les cols. Sichem est un passage obligé. La ville de
, aujourd’hui
Naplouse, est un verrou qui bloque l’entrée du défilé passant entre les monts
au
Nord et
au sud. Le
est juste à l’entrée de la ville, à 3,2 km du
centre de Sichem.
(Iskar aujourd’hui), était un petit village qui fait maintenant
partie de l’agglomération de Naplouse. Il est à 2,8 km du puits de Jacob.
A cause de son emplacement stratégique cette ville existe depuis longtemps, elle
était déjà là du temps d’Abraham.
* Photo: Google Earth 30/04/2015
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Voici quelques photos(*), les trois premières ont été prises dans les années 1890. La
première est une gravure de Thompson qui montre l’entrée dans Naplouse, entre les
deux montagnes Ebal (940m) et Garizim (881 m). La seconde en haut à droite est le
tombeau de Joseph, lorsque ses os ont été remontés d’Egypte.
En bas à gauche le puits de Jacob en 1903 et en bas à droite le même puits de Jacob,
à l’intérieur d’une église orthodoxe, de nos jours.
Comme la Samaritaine, les habitants de Naplouse sont fiers de leur patrimoine
historique et biblique.
* Photos de http://fr.wikipedia.org/wiki/Naplouse, du 25/04/2015 15:30
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La photo ici fait référence à l’arrivée des hébreux en Canaan, avec Josué. La moitié
des tribus se plaçait sur le mont Ebal et criait les malédictions attachées à ceux qui
abandonneraient l’Eternel, et l’autre moitié sur le mont Garizim criait les
bénédictions promises à ceux qui suivraient l’Eternel.
Le site est un amphithéâtre naturel et la résonance permet à chaque côté d’entendre
l’autre. Et d’effrayer des ennemis à l’occasion.
Sur le mont Ebal, il y avait un autel, toujours présent lors du passage de Jésus.
* Photo: http://www.bible.ca/archeology/bible-archeology-altar-of-joshua.htm
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7 Une
femme *samaritaine vint pour puiser de l'eau. Jésus s'adressa à elle:
---S'il te plaît, donne-moi à boire un peu d'eau.
…
25 La
femme lui dit:
---Je sais qu'un jour le *Messie doit venir --- celui qu'on appelle le Christ. Quand il sera
venu, il nous expliquera tout.
26 ---Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus.
Au puits de Jacob, Jésus rencontre la Samaritaine. Le temps que les disciples aillent,
achètent et reviennent de Sychar, il se passe deux heures environ.
Comme cette partie a déjà été commentée, je ne relève que deux choses
importantes à retenir:
- Jésus lui parle de cette eau vive, qui est l’Esprit et qui ouvre la voie vers la vie
éternelle.
- Il lui révèle qu’il est le Messie attendu, et le lui prouve en lui révélant son péché.
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27 Sur
ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler
avec une femme. Aucun d'eux, cependant, ne lui demanda: «Que lui veux-tu?» ou:
«Pourquoi parles-tu avec elle?»
L’arrivée des disciples fait fuir la Samaritaine, qui en profite pour retourner au village.
Le temps qu’elle y aille et qu’elle revienne avec les autres, encore 1heure et ½.
Plusieurs choses sont amusantes.
Tout d’abord Jean rapporte que les disciples n’ont pas dit: « Pourquoi parles-tu avec
cette femme ? ». Pourquoi rapporter ce qui n’est pas dit ? Sans doute l’ont-ils pensé
très fort, mais Jésus les habitue à ne rien faire comme tout le monde, alors ils se
taisent. Il n’empêche qu’en disant cela, Jean marque que la situation devient
inhabituelle, cela ne se fait pas pour un juif d’adresser la parole à un samaritain. Ou à
un palestinien. La suite va montrer que rien ne se passe normalement avec Jésus.
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les disciples pressaient
Jésus en disant:
---Maître, mange donc!
32 Mais il leur dit:
---J'ai, pour me nourrir, un aliment que
vous ne connaissez pas.
33 Les disciples se demandèrent donc entre eux:
---Est-ce que quelqu'un lui aurait apporté à manger?
34 ---Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c'est d'accomplir la volonté de celui qui m'a
envoyé et de mener à bien l'œuvre qu'il m'a confiée.
35 Vous dites en ce moment: Encore quatre mois, et c'est la moisson! N'est-ce pas? Eh
bien, moi je vous dis: Ouvrez vos yeux et regardez les champs; déjà les épis sont
blonds, prêts à être moissonnés[e].
36 Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie
éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie.
37 Ici se vérifie le proverbe: «Autre est celui qui sème, autre celui qui moissonne.»
38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a coûté aucune peine. D'autres
ont travaillé, et vous avez recueilli le fruit de leur labeur.
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31 Entre-temps,
Ensuite Jésus leur fait le même coup qu’avec la Samaritaine. Il lui demande à boire, et
finalement il lui parle d’une autre eau.
Il envoie les disciples faire les courses, et quand ils reviennent, il ne veut plus manger.
Il leur parle d’une autre nourriture.
Que veut il dire par là? Il leur parle de moisson, d’épis prêts à être moissonnés, de
semeurs et de moissonneurs qui se réjouissent.
La traduction en clair c’est : je n’ai pas faim parce que je suis terriblement content de
ce que la samaritaine ait compris que je suis le Messie. Elle va revenir avec ses amis
qui sont prêts à croire comme les épis de blé sont prêts à être moissonnés. Vous allez
m’aider dans ce travail d’évangélisation auprès de ces samaritains là et voir les fruits
de leur conversion. Et vous allez vous réjouir parce que vous récolterez là où vous
n’avez pas travaillé dans la peine. Et cette joie vous comblera au-delà de toute
nourriture.
Cette moisson est pour la vie éternelle. Cela ne veut pas dire que le disciple gagne la
vie éternelle en évangélisant, car la vie éternelle s’obtient par la foi. Cela veut dire
que la joie qu’il a lorsqu’il voit des conversions, se prolongera jusque dans la vie
éternelle puisque le maitre et le disciple se retrouveront tous au ciel ensemble dans
la vie éternelle.
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03/05/2015
28 Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire
autour d'elle:
29 ---Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Et si c'était le Christ?
30 Les gens sortirent de la ville pour se rendre auprès de Jésus.
Pendant que Jésus prépare ses disciples à la campagne d’évangélisation improvisée
qui s’annonce, la Samaritaine témoigne auprès des villageois, amis, connaissances. Et
tous reviennent avec elle pour voir qui est l’homme qui pourrait bien être le Messie
attendu.
 On trouve ici l’exemple type de la campagne d’évangélisation. Ceux qui sont déjà
croyants témoignent de ce qu’ils ont vécu et invitent leurs connaissances à venir
écouter la parole et à rencontrer Jésus. On a souvent appelé cela l’opération André,
depuis les campagnes de Billy Graham, mais on pourrait tout aussi bien l’appeler
Opération Samaritaine.
Et vous, est-ce que vous vous souvenez qui a témoigné devant vous et qui vous a
invité à venir voir et écouter ?
Et maintenant, qui allez-vous inviter à venir ? Comment allez-vous témoigner ?
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y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus grâce
au témoignage qu'avait rendu cette femme en déclarant: «Il m'a dit tout ce que j'ai
fait.»
40 Lorsque les Samaritains furent venus auprès de Jésus, ils le prièrent de rester, et il
passa deux jours chez eux.
41 Ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles,
42 et ils disaient à la femme:
---Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais
parce que nous l'avons nous-mêmes entendu; et nous savons qu'il est vraiment le
*Sauveur du monde.
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39 Il
Certains croient immédiatement. Contrairement aux juifs, ils ne réclament pas de
miracles, les paroles de Jésus suffisent à les convaincre.
Les gens ne réagissent pas tous de la même manière: certains sont sensibles aux
témoignages, d’autres se méfient des émotions et veulent être convaincus par un
discours rationnel.
 Lorsque vous évangélisez vos amis, demandez-vous « Cette personne sera-t-elle
sensible à lire un livre de témoignage ou préfèrera-t-elle recevoir une Bible ? » . Tous
n’auront pas la même réaction.
Les samaritains invitent Jésus à rester. Incroyable, des samaritains invitent des juifs !
C’est le monde à l’envers !
Et Jésus va rester deux jours à enseigner.
 J’aime bien cette disponibilité de Jésus.
Dans la parabole du bon Samaritain , les juifs passent sans s’arrêter à côté du blessé,
et le Samaritain est le seul à rallonger son temps de voyage pour secourir ce blessé.
Ici alors que les juifs ne parlent pas aux samaritains, Jésus n’hésite pas à se laisser
dérouter de deux jours entiers pour les aider.
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43 Après
44 car
ces deux jours, Jésus repartit de là pour la *Galilée,
il avait déclaré qu'un *prophète ne reçoit pas dans son pays l'honneur qui lui est
dû.
45 Or, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent assez bon accueil, car ils étaient, eux
aussi, allés à *Jérusalem pendant la fête, et ils avaient vu tous les miracles qu'il y avait
faits.
En arrivant en Galilée, Jésus ne s’attend à aucune reconnaissance. « Nul n’est
prophète en son pays », est le proverbe qu’il répète chaque fois qu’il revient dans la
ville où il a grandit, Nazareth.
Ceux qui le connaissent depuis tout petit continuent de le voir comme un enfant,
comme le fils du charpentier. Nous faisons souvent la même expérience: des
inconnus nous prêtent plus d’intérêt que nos proches. Beaucoup de jeunes ont dû
quitter l’église de leurs parents pour mieux s’intégrer et trouver leur place dans une
autre église.
Jésus en a souffert, ce que nous savons par les autres évangiles, quand il s’est fait
jeter de la synagogue de Nazareth, ou lorsqu’il n’a fait que peu de miracles car ils ne
croyaient pas.
Toutefois, cette fois il reçoit un meilleur accueil car sa renommée en Judée l’a
précédé ici. Cela ne veut pas dire que les nazaréens vont croire maintenant. Ils sont
seulement avides de voir des miracles et des prodiges. Leur gentillesse est très
intéressée.
Quelle différence d’attitude avec les samaritains !
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46 Il
repassa par Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, à *Capernaüm
vivait un haut fonctionnaire[f] dont le fils était très malade.
47 Quand il apprit que Jésus était revenu de *Judée en Galilée, il alla le trouver et le
supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.
Jésus se rend à Cana là où il a changé l’eau en vin., 8 kms plus loin. Il est très
certainement très ami avec le marié.
Un haut fonctionnaire au service du roi Hérode, un officier, apprend que Jésus est à
Cana et il a entendu parler de Jésus. Il se trouve que son fils est très malade, sur le
point de mourir. Le fils est à Capernaüm, une ville du bord du lac de Galilée.
Entre Cana et Capernaüm il y a 36 km , soit une journée de marche à pied, ou deux
heures à cheval.
Sur l’image, on voit que le film a choisit de faire venir l’officier à cheval.
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lui dit:
---A moins de voir des signes miraculeux et des choses extraordinaires, vous ne croirez
donc pas?
49 Mais le fonctionnaire insistait:
---Seigneur, viens vite avant que mon petit garçon ne meure.
50 ---Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils est bien portant.
Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.
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48 Jésus
L’officier voudrait que Jésus vienne à Capernaüm. Jésus n’a pas trop envie. En plus il
se méfie de ceux qui veulent voir des miracles pour croire. Il est un peu rude avec
l’officier. En plus c’est un fonctionnaire d’Hérode, ce qui n’arrange pas les choses, car
les juifs n’aimaient pas Hérode qui n’était pas juif, et qui était très compromis avec les
Romains.
Mais l’officier insiste, il s’agit de son fils et il croit vraiment que seul Jésus a le pouvoir
de changer les choses.
Jésus va pousser l’officier un peu plus loin pour tester sa foi. « Rentre chez toi, ton fils
est bien portant». Littéralement en grec « ton fils vit ».
Qu’est-ce que ça veut dire ? Est-ce une manière polie de le renvoyer, du genre « on
vous écrira » à un demandeur d’emploi ?
Ou bien Jésus refuserait-il de croire à la gravité de l’état du gamin ? Du genre « Arrête
de paniquer, ton fils va bien, il va s’en remettre. C’est normal que les parents
s’inquiètent, mais ce n’est pas si grave. »
Ou troisième solution : « Je t’accorde ce que tu as demandé. Je n’ai pas besoin de me
déplacer pour le guérir. Mais toi tu as besoin de te déplacer pour montrer ta foi et
pour vérifier la guérison.»
L’officier croit Jésus sur parole, dit le texte. Il a vu dans ses yeux qu’il ne plaisantait
pas. Il retourne donc à Capernaüm.
 Voilà pourquoi nos prières ne sont pas toujours exaucées immédiatement. Pour
tester notre foi, Jésus résiste un peu.
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le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui
annoncèrent:
---Ton fils est bien portant!
52 Il leur demanda à quelle heure son état s'était amélioré.
Ils lui répondirent:
---C'est hier vers une heure de l'après-midi que la fièvre l'a quitté.
53 Le père constata que c'était l'heure même où Jésus lui avait dit: «Ton fils est bien
portant.» Dès lors il crut, lui et toute sa famille.
54 Tel est le deuxième signe miraculeux que Jésus accomplit en Galilée, après son
retour de Judée.
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51 Sur
L’officier repart vers Capernaüm et arrive le lendemain chez lui, ce qui montre qu’il
s’est déplacé à pied. C’est vrai, son fils vit, les serviteurs peuvent le confirmer. L’heure
de guérison colle avec les paroles de Jésus « ton fils vit », la veille vers 13h.
Cette confirmation renforce sa foi et il croit avec toute sa famille et sa maisonnée, ce
qui inclut les serviteurs.
L’évangéliste Jean précise qu’il s’agit du deuxième signe de Jésus en Galilée, le
premier étant l’eau changée en vin à Cana. Alors qu’il a fait de nombreux autres
signes à Jérusalem, lors de la Pâques. Et ce 2ème est encore à Cana.
C’est un signe fort: redonner la vie à un mourant, et à distance.
Dans ce chapitre, Jésus promet deux fois la vie éternelle et il redonne vie à l’enfant.
Le message est clair: Jésus est là pour nous donner la vie. Jésus est le sauveur.
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Prédication de Marie-Christine COLLAS le 3 mai 2015
Tous ces exemples sont là pour moi, pour toi, pour nous, afin que nous croyions que
Jésus est le fils de Dieu, le Messie attendu, celui qui promet la vie éternelle et qui
guérit nos blessures.
• Comme la Samaritaine, je crois car il m’a dit tout ce que j’ai fait.
• Comme les Samaritains, je crois à causes de ses paroles.
• Comme le fonctionnaire, je crois ce que Jésus dit et je crois qu’il fait ce qu’il dit et
qu’il est capable de redonner vie.
• Comme les disciples, je crois car il a les paroles de la vie éternelle.
Toutes ces histoires sont autant de preuves données par Jésus de qui il est, le Messie,
le Fils de Dieu.
Mais le cœur de l’homme est dur à se laisser convaincre, n’est-ce pas? Nous pouvons
aider nos amis à croire par notre témoignage. Ce témoignage n’a pas besoin d’être
compliqué, c’est notre vie, on n’a rien besoin d’inventer.
Il y a toujours besoin d’ouvriers dans la moisson de Dieu. Jésus l’a promit, il y a
beaucoup de joie pour le moissonneur.
Qui aujourd’hui voudra faire un pas de plus dans la vie de disciple ?
Qui viendra moissonner dans la moisson du Seigneur?
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