Programme du séminaire de l`École de prédication du 20

Programme du séminaire de l’École de prédication
du 20-21 mars 2015 à l'Institut Biblique de Genève
Vendredi le 20 mars
20h
Accueil et louange
20h30
Séance plénière 1
Samedi le 21 mars
8h30
Louange
8h45
Séance plénière 2
9h40
Pause
9h50
Séance plénière 3
10h45
Pause
11h15
Atelier 1 ou 2 (au choix)
12h30
Repas
14h
Atelier 3 ou 4 (au choix)
15h15
Pause
15h45
Séance plénière 4
16h40
Pause
16h50
Séance plénière 5
17h45
Conclusion
18h
Fin du séminaire
Dimanche le 22 mars
10h15
Culte avec Mike Bullmore
Séances plénières avec Mike Bullmore
1. Pourquoi persévérer dans la prédication dite « textuelle » ?
2. En pratique, comment persévérer dans la prédication textuelle ?
3. Quelques leçons apprises sur la prédication
4. Prêcher avec un « cœur de berger »
5. Message biblique (et commentaire)
Les ateliers
Atelier 1 (Reynald Kozycki)
L’intentionnalité de la prédication selon 1 Corinthiens 1-2
Au début de cette épître (notamment 1.19-2.5), Paul insiste particulièrement sur la
prédication de la croix et sur la suffisance de Jésus. L’atelier s’arrêtera : 1) sur les grands
principes que l’apôtre met en avant dans son ministère de prédicateur (la croix, la
méfiance de la « sagesse humaine » et ses principes de persuasion, l’incorporation au
Christ, la démonstration d’Esprit et de puissance…) ; 2) sur le rapport de ces principes
aux différents besoins de nos « auditeurs » ; 3) sur la façon dont cela peut se mettre en
œuvre plus concrètement dans le choix du sujet, la préparation, la façon d’apporter ce
genre de « prédication textuelle »… Une partie importante sera allouée à l’interactivité.
Atelier 2 (Dominique Angers)
La prédication en tant que rendez-vous divin
Dans cet atelier, nous parlerons de la prédication en tant qu’ « événement » sous le
contrôle de Dieu. Autrement dit, quand la Parole est prêchée, Dieu fait ce qu’il veut !
Pensons à des grands hommes ou à des grandes femmes de Dieu qui se sont convertis à
l’écoute d’une prédication plutôt moyenne, voire de niveau très faible. Inversement, un
sermon « parfait » (ou presque) ne porte pas toujours beaucoup de fruit… Cet aspect (la
souveraineté de Dieu dans la prédication) peut paraître évident, mais il est souvent
négligé. Or, il a de grandes implications pratiques pour notre ministère de prédicateur
(et aussi pour les auditeurs).
Nous aborderons brièvement les appuis bibliques de la « prédication-événement divin »,
l’importance de cette vision des choses dans le ministère de Martin Lloyd-Jones, et
l’exemple des réveils. Une fois ces quelques fondements posés, nous consacrerons une
bonne partie de notre temps à réfléchir aux implications pratiques d’une telle théologie
de la prédication dans le cadre de notre ministère. Quels en sont les effets sur la place de
la prédication dans la vie de l’Église, sur notre préparation (son importance est-elle
remise en cause ou relativisée ?), sur notre vie de prière et celle de l’Église, sur la
préparation des auditeurs pour l’écoute de la prédication, sur le bon usage et les limites
des prédications en ligne (dont la diffusion et l’écoute ne s’inscrivent pas dans le cadre
de l’ « événement » premier), etc.
Atelier 3 (Matthieu Sanders)
Prêcher à des sceptiques (dont je suis, moi, le premier)
Dans un ministère de prédication, nous faisons constamment face au scepticisme. Il est
probable qu’au moins une poignée de personnes dans nos auditoires ne connaissent pas
encore le Seigneur. Même si elles sont particulièrement "ouvertes" et bienveillantes,
elles sont par définition sceptiques vis-à-vis d’au moins certaines de nos affirmations.
Nous faisons face, également, au scepticisme des chrétiens : parfois sur l’intérêt que
représentera pour eux la prédication, ou le texte biblique lui-même ; mais aussi, souvent,
un scepticisme (assumé ou non) sur la véracité et l’autorité de la Parole. Enfin, nous
faisons face à notre propre scepticisme en tant que prédicateur : sur notre capacité à
bien expliquer le texte, ou plus encore à ce que notre message ait un réel impact. Il nous
arrive aussi souvent de ressentir des doutes face au texte biblique et à ses difficultés.
Nous réfléchirons, dans cet atelier, à la manière dont nous pouvons tenir compte de ce
scepticisme dans notre approche de la prédication. Comment trouver l’équilibre entre,
d’un côté, une prédication qui ne s’interrogerait jamais sur la réaction des auditeurs au
texte biblique, et à l’extrême inverse, une prédication marquée par une "surdose"
d’apologétique qui noie le sens et la puissance du texte ? Comment refléter de manière
authentique nos propres questionnements tout en prêchant avec conviction ? Enfin,
comment prêcher un message vrai et sûr dans une civilisation du soupçon permanent ?
Atelier 4 (Mike Evans)
Lire et prêcher les textes apocalyptiques
Chaque genre littéraire de la Bible, que ce soit l’histoire, le récit, la lettre, la poésie ou la
prophétie, est caractérisé par une longue histoire, souvent tumultueuse, de son
interprétation. C’est aussi le cas pour le genre apocalyptique. D’ailleurs, ce genre se
prête davantage que les autres à la fantaisie, à la spéculation et à des affirmations à
l’emporte-pièce, alimentées par une littérature populaire incitant les lecteurs à une
curiosité malsaine tout en les détournant du message central ! Comment éviter les 666
erreurs les plus répandues en lisant et en prêchant l’Apocalypse ?
Voici quelques thèmes qui seront abordés dans cet atelier :
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Une réflexion sur le genre apocalyptique
Pièges principaux
Allusions à l’Ancien Testament
L’utilisation des symboles et des métaphores
Histoire chronologique ou répétitive
Une mille-feuille d’application
La centralité de l’Évangile
Présentation des orateurs
Mike Bullmore est le pasteur principal de la CrossWay Community
Church, Église qu’il a implantée au Wisconsin. Il a enseigné la
prédication et la théologie pastorale pendant 15 ans à la Trinity
Evangelical Divinity School, à Deerfield (dans l’Illinois), en plus d’y
occuper la chaire de théologie pratique. Il est membre du conseil de la
Gospel Coalition et l’un des auteurs de L’Évangile et l’Écriture
(IBG/Clé, 2012).
Marié à Isabelle, père de deux jeunes adultes, Reynald Kozycki est
pasteur à Paris dans une Église des Communautés et Assemblées
Évangéliques de France (CAEF) depuis 2012. Il est aussi l’un des
coordinateurs des Églises CAEF, président du Réseau FEF et
enseignant à l’Institut Biblique de Genève.
D’origine québécoise, Dominique Angers est professeur à l’Institut
Biblique de Genève depuis septembre 2008, après un ministère
pastoral de cinq ans à Wittenheim (Haut-Rhin). Il a fait ses études au
Canada, aux États-Unis et à Strasbourg. Il est professeur associé à la
Faculté Jean Calvin (Aix-en-Provence), et est l’auteur du livre La
méditation biblique à l’ère numérique (Farel/GBU). Son épouse Laura
et lui ont trois garçons.
Matthieu Sanders a grandi principalement en région parisienne. Il a
effectué sa formation théologique à la Faculté Libre de Théologie
(FLTE) de Vaux-sur-Seine, avant d’être appelé en 2008 par l’Eglise
évangélique de Paris-Centre (rue de Sèvres) comme second pasteur. Il
est par ailleurs chargé de cours à la FLTE et à l’Institut Biblique de
Nogent, et membre du Conseil de l’Association baptiste (AEEBLF).
Matthieu est marié avec Talia et père d’une fille, Livia.
D’origine britannique, Mike Evans est venu en France en 1963 avec
Opération Mobilisation pour une campagne d’évangélisation qui ne
devait durer qu’un mois. Ce mois a changé tout son parcours car suite
à ses études, il s’est engagé avec OM à plein temps. En 1967, il a
conduit les premières équipes permanentes de ce mouvement en
France, auquel il a consacré 20 ans ! Ensuite, Mike, en 1986, a
organisé la campagne d’évangélisation Mission France avec Billy
Graham. Avant de devenir directeur de l’Institut Biblique de Genève
en 1992, il a passé quelques années à l’Institut de Nogent-sur-Marne.
Depuis sa retraite « officielle » en janvier 2009, il se consacre à l’enseignement au près
comme au loin. De plus, il préside à l’établissement de la branche française de The
Gospel Coalition sous le nom de Évangile21. Marié avec Sylvia, une suissesse, ils ont 5
enfants, tous mariés, et ils sont les heureux grands-parents de bientôt 18 petits-enfants !
Mike a d’abord fait des études en informatique, avant d’obtenir, en France, un diplôme
en management et un Master de Recherche.