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Merci pour mon corps !
Objectifs
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Faire découvrir que pour Dieu notre corps est une merveille.
Faire prendre conscience aux enfants du côté précieux du corps et de chacune de ses parties par des chants,
des prières, des gestes.
Donner l’élan de prier, de louer, de vivre sa foi avec tout le corps tout autant qu’avec les pensées.
Partager des récits bibliques en lien avec différentes parties du corps.
Situer le corps comme lieu de relation avec les autres, avec Dieu et avec soi-même.
Indications pratiques
Vous trouverez dans ce programme des logos qui permettront de vous
retrouver tout au long des séquences. Ces logos sont inspirés du logo
général de l’éveil à la foi (cœur et visage souriant).
Sous la rubrique « Célébration », chaque séquence a un ordre particulier.
Bien sûr, c’est une proposition, libre à vous de prendre ce qui vous intéresse
et de varier l’ordre.
Dans ce programme, vous trouverez des chants avec leurs paroles. Quelques
chants sont présents avec leur partition, d’autres ne le sont pas pour des raisons de
droit. Par ailleurs, vous pourrez trouver ces musiques au CIDOC :
http://www.cidoc.ch
Les textes bibliques que vous trouverez dans ce programme sont tous issus
de la Bible en français fondamental « Parole de vie » sauf indications
particulières.
Une rubrique particulière est intitulée « pour les parents ». Vous trouverez
un texte que vous pourrez remettre aux adultes qui assistent à vos séances
(Bien sûr, ce n’est qu’une proposition à prendre ou à laisser). Vous pouvez y
adjoindre le texte biblique. Nous avions envie de pouvoir les intégrer d’une
manière particulière.
Plusieurs activités, prières vous sont proposées. Il en existe bien d’autres. Nous serions
heureux de pouvoir mettre à la disposition de tous vos idées et vos créations. N’hésitez pas
dès lors à nous les envoyer et nous pourrons les mettre sur le site. D’ailleurs, sur ce site,
vous trouverez ce dossier en PDF, ainsi que plusieurs dessins.
http://enfance.eerv.ch/category/merci-pour-mon-corps/
L’équipe
Sibylle Peter - Géraldine Maye – Didier Heller –– Noémie Heiniger
Mireille Martini
[email protected]
Laurence Bohnenblust-Pidoux
[email protected]
www.cath.vd.ch et www.eerv.ch
2 Merci pour mon corps !
Au fil de l’année
1.  Première rencontre – Introduction – En avant ! Les pieds en Genèse 12, 1-5.
« Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds du messager qui annonce la paix » Esaïe
52,7a. Version Bible de Jérusalem
Pieds
Vocation
d’Abraham
Chemin tactile pour les pieds,
Musique classique
Un baluchon
Narration en cercle
2. Deuxième rencontre– Avent-Noël – Un Souffle de joie pour nos vies.
Ça bouge au niveau du ventre chez Luc 1, 39-45
« Ton ventre ? Une colline de blé entourée de jolies fleurs. » Cantique des Cantiques 7, 3
Ventre
Visitation
Mimes
Apprivoiser son ventre
Des truffes et leur
cornet.
Narration avec langue
des signes française
3. Troisième rencontre – Des mains qui pardonnent. Les mains chez Luc 15, 11-32
« Je me remets entre tes mains, Seigneur » Psaume 31, 6
Mains
Parabole du père
et des deux fils
Prière gestuée
Prière avec les 5 doigts de la
main
Une main dessinée ou
modelée
Story bag ou Narration
4. Quatrième rencontre – Montrons notre amour ! La tête chez Matthieu 26, 6-13
« Que tes vêtements soient toujours blancs et que l'huile ne manque pas sur ta tête ! »
Ecclésiaste 9,8. Version TOB
Tête
L’onction à
Béthanie
Déguisements
Maquillage
Fabrication d’un
brûle-parfum
Narration en cercle
5. Cinquième rencontre- Final – Des épaules pour porter et supporter.
Les épaules chez Luc 15,1-7
« Je serai le berger de mon troupeau » Ezéckiel 34,15
Epaules
Parabole de la
brebis retrouvée
Relaxation des épaules
Jeux et déguisements
Mouton
Kamishibaï ou
Narration en cercle
Partie du
corps
Texte biblique
Divers
Activité créatrice
Technique de
narration
3 Merci pour mon corps !
Quelques éléments bibliques
Le corps est très présent dans la Bible. Dans notre tradition, l’être humain est un corps et un souffle : « Le
Seigneur Dieu prend de la poussière du sol et il forme un être humain. Puis il souffle dans son nez le souffle de
vie, et cet homme devient un être vivant » (Genèse 2, 7). Il n’y a pas séparation, ni même de hiérarchie.
D’ailleurs, dans le Psaume 139, une prière de remerciement est faite à Dieu pour la beauté de notre corps : « C'est toi qui as créé ma conscience, c'est toi qui m'as tissé dans le ventre de ma mère. Seigneur, je te dis merci
parce que tu m'as créé. Oui, mon corps est étonnant et très beau. Ce que tu fais est magnifique, je le
reconnais. » (versets 13-14).
Jésus en s’incarnant a pris corps et durant sa vie, il a toujours tenu compte des corps
des autres. Il s’occupait de pardonner et de guérir, de libérer et de soigner. D’ailleurs
Jésus dit : « Oui, votre vie est plus importante que la nourriture, et votre corps est
plus important que les vêtements. » (Luc 12, 23). Dans la suite de ce chapitre, Jésus
invitera à chercher le Royaume de Dieu et sa justice. Cette formule invite en même
temps à éviter l’adulation du corps et à son dénigrement. Il s’agit de respecter son
corps en entier.
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Plus tard, Paul dira « Vous êtes le temple de Dieu, et l'Esprit de Dieu habite en vous.
Vous ne savez donc pas cela ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le
détruira. Oui, le temple de Dieu est saint, et ce temple, c'est vous. » (1 Corinthiens 3,
16-17) Paul parle de notre vie en entier, corps et souffle.
!
Dans cette même lettre, il va comparer l’Eglise et le corps. Lorsqu’il écrit : « En effet,
le corps n'a pas qu'une seule partie, il en a plusieurs. Le pied peut dire : « Moi, je ne
suis pas une main, donc, je ne fais pas partie du corps. » Pourtant, il fait quand même
partie du corps… Si dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on
entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ? Mais
Dieu a placé chaque partie dans le corps, comme il l'a voulu. Si l'ensemble se
compose d'une seule partie, il n'y a pas de corps. Il y a donc plusieurs parties, mais un
seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main : « Je n'ai pas besoin de toi ! » Et la tête ne
peut pas dire aux pieds : « Je n'ai pas besoin de vous ! » Au contraire, même les parties
du corps qui semblent les plus faibles sont nécessaires. Et les parties que nous jugeons
les moins respectables, nous les respectons davantage. Celles qu'on ne doit pas voir,
nous nous en occupons avec plus de soin. » (1 Corinthiens 12, 14-23).
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Notre corps est cette entité qui est composée de différentes parties. En faisant cette
comparaison, Paul attire notre attention sur la beauté et la complexité de notre corps.
Notre corps est fait de différentes parties, visibles et invisibles. Chaque partie compte.
Ainsi durant cette année, nous parlerons de différentes parties du corps. Bien sûr, il y a
en a de nombreuses et nous ne pouvons pas parler de tout. Nous avons cherché à
prendre une partie du corps visible. En effet, pour les enfants de l’âge de l’éveil à la foi,
il nous semblait important qu’ils prennent conscience d’abord de ce corps qu’ils
peuvent voir.
Pour conclure cette courte introduction, disons que l’être humain n’a pas un corps,
mais qu’il est un corps. En effet, il ne s’agit pas de considérer notre corps comme un
instrument, mais de prendre soin de notre corps, car il est « nous ».
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4 Merci pour mon corps !
Les enfants et leurs corps
Le corps des enfants est appelé à grandir. Il va se développer. L’enfant prend conscience de son corps d’abord en le
touchant, en le mettant à sa bouche (penser aux pouces que les enfants sucent, ou pieds qu’ils mettent dans leur
bouche). Ensuite, il va utiliser son regard et ainsi prendre conscience des corps de ceux qui les entourent. Il va
découvrir des corps différents : homme-femme, jeune-vieux. Avec cela parfois des questions qui nous mettent
dans l’embarras sur la sexualité, la vieillesse. C’est ainsi que les enfants s’approprient leur corps. Durant toutes ces
phases, les paroles et les gestes que nous faisons influencent leur vision.
Un petit mot pour attirer votre attention sur le fait que dans vos groupes, il peut y avoir
des enfants qui ont un rapport au corps difficile. En effet, suite à des maltraitances tant
psychologiques que physiques, le corps peut être en souffrance. Il s’agit dans ces cas-là
d’être particulièrement attentif à ces enfants, voire d’en référer au ministre de la paroisse
qui pourra prendre des décisions qui s’imposent.
Un enfant dont le corps est déprécié, voire malmené, brimé, battu, brutalisé, tourmenté va le manifester de
diverses façons : changement d’humeur, repli sur soi, conduite de négation en refusant de participer à des activités
surtout si elles concernent le corps.
Bien sûr, il ne s’agit pas dans une rencontre de faire de la psychologie ni même de faire des interventions. Car
toutes ces manifestations peuvent être juste là car l’enfant grandit et a de la peine avec son corps. Il s’agit juste de
porter une attention particulière à ces problématiques.
Différences et Handicaps
!
Le corps une merveille…..
Mais que dire aux enfants lorsqu’un handicap apparaît ou qu’il est présent à la naissance déjà ? Comment rendre
grâce à Dieu de nous avoir fait avec des mains pour caresser, des pieds pour avancer, une tête pour réfléchir au
moment où un des membres n’est plus là ou n’est plus capable d’assurer sa fonction ? Le handicap, quel qu’il soit,
physique ou mental, nous confronte à toutes sortes de questions : peut-on être reconnaissant d’être en vie si l’on
ne peut pas bouger comme on veut ? Comment accepter à la fois les renoncements que cela implique, le regard
des autres, la différence ? Comment se réjouir d’un corps qui fait souffrir ?
Vivre un temps avec des tout-petits sur le thème du corps, peut être aussi l’occasion de parler de ces
questionnements. D’aborder les différences, de leur faire sentir à quel point le corps est une « machine
merveilleuse » mais que parfois le handicap freine l’élan de cette machine. Et cela n’enlève rien à la dignité de
celui qui souffre de ce handicap puisque souvent celui-ci développe des tactiques pour compenser ce manque. La
chaise roulante, par exemple, ne doit pas détourner notre regard de l’essentiel qui est la personne, entière aux yeux
de Dieu, complète et précieuse.
Sensibiliser les enfants aux différences, le handicap physique plus
particulièrement dans notre cas, apprivoiser l’autre et l’aider dans
la mesure de nos moyens, l’Eveil à la foi, à la vie est un lieu
privilégié pour aborder le sujet, tout en délicatesse.
Sur ce thème, un très joli livre : « La petite casserole d’Anatole »
d’Isabelle Carrier. Edition. Bilboquet.
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