MAMAN Tu pensais que je ne te regardais pas !

M a i 2015
Volume 11 no.5
MAMAN
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu mettais mon premier dessin sur le réfrigérateur,
J’ai appris que tu étais fière de moi.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai fait mes premiers pas avec toi main dans la main
J’ai compris qu’il faut aider les autres.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu des larmes couler de tes yeux,
J’ai appris que parfois des petites choses
Blessent, et il est permis de pleurer, et de pardonner.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu faisais mon gâteau préféré
J’ai appris que des petites choses sont très agréables dans la vie
Et qu’il faut partager ces choses avec les autres.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai senti un baiser sur ma joue pour me souhaiter bonne nuit,
Je me suis senti protégé, j’ai senti ton amour se poser sur moi.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu faisais à manger pour le voisin malade et alité,
J’ai appris que nous devons aider et soigner les autres.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai vu que tu nettoyais bien partout la maison,
J’ai appris que l’on doit respecter les choses que nous possédons,
Et celles des autres.
Tu pensais que je ne te regardais pas !
J’ai appris des leçons de la vie à tes côtés,
Que je devais apprendre.
Et comme toi, je dois être une personne bonne, gentille.
Courageuse avec ses défauts et ses qualités !
Je t’ai regardé et j’ai voulu te dire…
Merci pour toutes ces choses
que j’ai vues et apprises près de toi maman.
Tu croyais que je ne te regardais pas !
Maman, tu es ma fierté, mon meilleur exemple dans la vie,
Tu es irremplaçable et c’est pour cela que je suis là près de toi,
Pour te dire, JE T’AIME MAMAN !
Thierry
BONNE FÊTE À TOUTES LES MAMANS
ET À TOUTES LES GRANDS-MAMANS !
BIENVENUE AUX NOUVEAUX RÉSIDENTS
Madame Claire Gendron Toulouse B15
Madame Madeleine Sauvageau 415
2
NOM
Gérard Lemay
Antoinette Froment
Sylvio Guillemette
Germaine Dion
Colette Lefebvre
Yolande Chaput Robillard
Geneviève Gauthier Lavoie
Jeannine Landry Renaud
Thérèse Villeneuve
Henri Bérubé
Catherine Gervais
Pauline Cocozza Marcotte
Chantal Gosselin
Marielle Lessard
Irène Bériault
Ghislaine St-Hilaire Gagnon
Marie-Ange Tremblay
Alexandre Doucet
Waldy Benoît
Marianne Bertrand
Yamina Djeffal
Rédactrice : Denise Marquette
APP
201
404
B07
B05
223
301
B19
412
329
119
230
A25
B13
C02
B04
312
A22
C24
DATE
1
1
2
3
4
4
6
8
11
13
14
18
18
18
24
25
26
26
Serveur
Serveuse
Inf.
24
25
26
Collaborateur : Jean-Guy Blain
3
MESSAGES DE LA
DIRECTION
Le mois d’avril se termine déjà et force
est de constater que le doux et agréable
printemps que nous attendons tous avec
impatience tarde à se pointer le bout du
nez.
Il me fait plaisir de souhaiter « BONNE FÊTE DES MÈRES » à
toutes nos mamans.
Je profite également de l’occasion pour remercier toutes les
personnes qui ont participé à la journée « Portes ouvertes » ce
dimanche 26 avril dernier.
Bénévoles à l’accueil : Mme Lucie Marceau
Mme Jeannette Côté
Mme Marcelle Carrière
Mme Laurentienne Godbout
Aux résidents qui ont accepté de nous accueillir (visite de
l’appartement :
Mme Dorothée Marineau (A01)
Mme Rita Vaillant (A03)
M. Luc Nobert (A07)
Mme Thérèse Boucher (D14)
Comme nous avons quelques logements de libres, jusqu’à nouvel ordre,
nous allons offrir une récompense de 200 $ à chaque résident (e) qui
recommandera un nouveau résident. La récompense sera payée
lorsque le nouveau résident aura signé un bail avec le Manoir.
Merci de votre collaboration et de votre précieuse présence.
Kevin Bergeron
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Les boutiques qui nous visiteront :
5 mai :
13 mai :
Boutique Si Bel Âge (vêtements dames)
Boutique Belles Dames (vêtements dames)
Les activités :
Lundi
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Vendredi 1er mai
Vendredi 8 mai
13 h 30 Ateliers de Thérèse
18 h 30 Bingo
15h Bougez-Santé
18 h 30 Sacs de sable
18 h 30 Sacs de sable
13 h 30 Bingo
19 h Whist militaire
19 h 4 de pique
Les anniversaires du mois de mai seront célébrés le 28 mai à 14 h à la salle des
Orchidées.
Finances
Madame Jeannette Côté nous transmet les données suivantes pour la période du
21 avril au 21 mai 2015.
Revenus :
Location de salles :
Pastorale :
Cabane à sucre :
Dépenses :
405,00 $
69,00 $
323,00 $
__________________________
Total :
797,00 $
Pastorale :
51,00 $
Assiettes
3,45 $
Frais de banque :
4,95 $
Bulletin :
71,00 $
Cabane à sucre : 323,00 $
______________________
Total :
453,40 $
En banque, la somme de 6 169,59 $, en petite caisse 474,65 $. Au total, la
somme de 6 644,24 $.
Madame Katerine Ouimet, coordonnatrice des programmes et intervenante, sera
présente au Manoir le 25 MAI de 14 h à 16 h.
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SOUVENIRS D’UN VOYAGEUR suite
J’ai fait mes premiers pas avec notre chien, gros Bull, un Saint Bernard,
doux comme un agneau avec moi. S’il venait un étranger qu’il ne connaissait pas, il
n’avait qu’à se placer en face de lui et la personne restait figée sur place.
Mon premier souvenir de Gros Bull est vers l’âge de 2 ans. Bull était
couché sur la galerie et j’étais un peu à cheval sur lui et lui tirait les oreilles. Il
se laissait faire. Tout d’un coup, je ne sais pas ce qu’il a entendu, mais il s’est levé
en vitesse et est parti d’une raideur que le petit bonhomme sur son dos a fait 2
ou 3 tours avant de retomber sur son petit derrière. Vous pouvez vous imaginer
que le petit bonhomme n’était pas de bonne humeur.
J’ai donc vécu mes premières années avec les poules, les vaches, les
chevaux et le cochon que nous engraissions pour faire boucherie à l’automne pour
le lard salé et du boudin pour l’hiver.
Comme nous étions cultivateurs, nous avions des légumes en masse pour
l’hiver, les poules nous fournissaient en œufs. Nous achetions de la mélasse et de
la farine pour que maman fasse du pain. Nous achetions aussi du beurre de
peanut dans une chaudière de 20 livres. Vous devez vous rappeler que le beurre
de peanut dans ce temps-là avait toujours une couche d’huile sur le dessus. Il
fallait donc le brasser pour qu’il devienne plus facile à beurrer sur le pain. Il
était beaucoup plus collant qu’aujourd’hui. Une bonne fois, tante Cadie, voulant y
goûter, prend une grosse cuillerée et essaye de l’avaler, comme c’était bien
collant dans sa bouche, ça lui a pris un bon 10 minutes à l’avaler. Nous qui la
regardions, c’était bien drôle.
Nous habitions la maison paternelle. Ma grand-mère avait eu 7 filles et
2 garçons. Mon oncle Louis qui était un des plus vieux de la famille n’était pas
intéressé à travailler la terre, il est allé plutôt travailler à Montréal comme
mécanicien d’automobile. Mon père, le plus jeune a été obligé de quitter l’école
après sa 4e année pour aider mon grand-père sur la ferme. Je dois ajouter que
même si mon père n’était pas scolarisé, il avait un don pour les mathématiques.
Quand nous arrivions avec un problème de mathématiques, il trouvait toujours la
réponse.
L’été nous avions beaucoup de visite de tantes avec toute leur famille.
Pour ma sœur et moi, c’était bien le fun, mais pour maman, c’était moins drôle.
Beaucoup de bouches à nourrir. De plus, en partant, ils emportaient beaucoup de
légumes et de patates. Il fallait donc prévoir pour s’en garder pour l’hiver. Les
patates se gardaient dans le caveau et les légumes dans le sable. Les vaches nous
fournissaient le lait et le surplus était mis dans un bidon que nous envoyions à la
fromagerie pour faire du fromage. Il est arrivé à mon grand-père de faire son
fromage…
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La vie sur la ferme est toujours remplie de petits incidents drôles et
moins drôles parfois.
Tante Cadie avait beaucoup de petites manies qui ne plaisaient pas
toujours à mon grand-père. Elle aimait beaucoup le café, mais un café très sucré.
Elle se servait donc une tasse de café et mettait une cuillerée de sucre, une
autre et une autre, c’est à ce moment que mon grand-père se levait et, avant
qu’elle ne mette une autre cuillerée de sucre dans sa tasse, il prenait le sucrier
et le vidait dans la tasse de tante Cadie. Alors, c’est maman qui était obligée de
les séparer comme deux enfants et de les gronder un peu.
Un incident un peu moins drôle, l’hiver nous chauffions le poêle à bois
dans la cuisine et il y en avait un autre dans la cuisine d’été pour nous procurer un
peu plus de chaleur dans la maison. Il fallait soulever avec un levier sur le côté
les deux ronds de gauche et mettre le bois dans le poêle. Une fois maman,
voulant mettre du bois dans le poêle, lève les deux ronds et en mettant le bois
dedans, le levier a glissé et les ronds quasiment rouges sont tombés sur son bras.
En retirant son bras, vous pouvez vous imaginer la grosse brûlure. Elle en a eu
pour un bon bout de temps avant que son bras ne redevienne normal.
Dans la cheminée de la cuisine d’été, papa avait fait une porte pour
mettre une fesse de jambon pour la faire fumer. On brûlait du bois d’érable qui
faisait une fumée spéciale pour le jambon, une fumée avec une senteur de sucre,
la sève d’érable est sucrée, alors lorsque je jambon était prêt, il goûtait très
bon. Je me rappelle que papa en revenant de travailler à l’étable, arrêtait près de
la cheminée, ouvrait la petite porte et avec son canif coupait un petit morceau de
jambon pour y goûter pour voir s’il était à point pour le manger.
Notre petite cuisine d’été a été témoin de beaucoup d’événements de
notre vie sur la terre. Il y avait une grande table et lorsqu’on avait de la visite,
les gens s’assoyaient là, car il y avait plus de place que dans la cuisine.
Je me rappelle d’une visite des gens de l’ouest, parents de ma grandmère, et j’ai été impressionné par un des hommes qui souffraient de
consomption, je crois. Il avait une petite boîte, comme les petites boîtes de –
snuff-, vous vous rappeler certainement, les jeunes de mon âge, qu’au lieu de
fumer les gens se mettaient des pincées de snuff dans le nez. Alors comme il
souffrait de consomption, il avait beaucoup de sécrétions et il se servait de la
petite boîte pour cracher ses sécrétions. Il ne voulait pas transmettre de
microbes aux gens autour de lui.
Et la vie continuait sur la ferme avec tous les travaux nécessaires à son
bon fonctionnement. Faire le train, traire les vaches, se préparer pour les
récoltes et rentrer le foin. À l’automne, tuer le cochon pour avoir du lard salé
pour l’hiver. Le lard que nous gardions dans un quart avec beaucoup de sel pour
conserver la viande.
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Pendant que les hommes s’occupaient des travaux sur la ferme, les
femmes, elles, dans la maison, faisaient du boudin avec le sang du cochon et aussi
de la tête à fromage et de la saucisse. Tout le cochon était employé à quelque
chose; la vessie, une fois séchée, servait de blague à tabac, même la queue du
cochon était utilisée pour jouer un tour à quelqu’un dans le temps de Noël.
Beaucoup de conserves pour l’hiver, confiture, blé d’Inde, betteraves, tomates,
petites fèves, etc. En plus de faire les lavages à la main, de faire du beurre avec
la baratte et de toujours préparer les repas pour la maisonnée et la visite.
C’était la vie au grand air et tout le monde était heureux, même si nous n’avions
presque rien… Ou plutôt nous avions beaucoup d’amour de nos parents, beaucoup
d’attentions. Nous parents nous enseignaient à respecter les autres et à les
aider s’ils avaient besoin, ce dont je les remercie aujourd’hui.
Naturellement, nous les jeunes, surtout si nous avions des cousins et
cousines avec nous, c’est à qui penserait le meilleur coup pendable à faire. Nous
avions un cousin un peu plus vieux que nous et il nous faisait faire les pires coups
possible en nous disant : « t’as peur de faire telle ou telle chose », évidemment,
lui un peu plus vieux pouvait le faire, mais il savait aussi que pour nous s’était
trop difficile. Exemple, sauter par-dessus une mare d’eau. Il riait bien fort
lorsque nous tombions dans l’eau et il pensait à un autre coup à nous faire faire…
Une bonne fois, son père a eu connaissance de ce qu’il faisait et comme nous
étions tout trempes et pleins de boue, il a pris la hose à eau et nous a arrosés
pour nous laver et pour finir il l’a arrosé lui aussi pour lui donner une petite leçon.
Mais ça ne l’a pas dompté, il a continué comme de plus belle.
Nous avions beaucoup d’énergie à dépenser et on en profitait. Notre
plaisir, c’était dehors à longueur de journée. Pas de radio, pas d’électricité, pas
de téléphone, et naturellement pas de tous les gadgets que nous voyons
aujourd’hui. Maman nous avait bien avertis cependant de ne pas aller jouer trop
près du chemin, car nous disait-elle, il y des bohémiens qui passent de temps
temps et si vous êtes trop proche, ils peuvent vous embarquer dans leur voiture
et vous emmener, alors nous avions assez peur pour rester près de la maison.
Justement une bonne fois, une voiture couverte, comme celle que nous
voyons maintenant dans les films de –cowboy- et employée par les pionniers de
l’ouest, est passée devant la maison et cela a renforcé la recommandation de
maman de rester tout près… à suivre dans le bulletin du mois de juin
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*****J’ai l’impression de vous répéter toujours le même mot. Mais encore
une fois « MERCI » à Josée, Johanne, Louisette et Denise pour la belle soirée
du 13 avril.*****
Voici la liste des gagnants :
Prix de 50 $ :
Prix de 80 $ :
Prix de 80 $ :
Prix de 80 $ :
Prix de 118,25$
Prix de 80 $
Prix de 118,25 $
Prix de présence :
M. Auger, Mme Chaloux, M. Bouchard, M. Guitard et
Mme Bériault.
Mme Thérèse Villeneuve
Mme Irène
Mme Cécile Lecours
Mme Marcelle Carrière
M. Marcel Boucher
Mme Thérèse Landry
M. Joseph Naso, M. Claude Cartier, Mme Gisèle
Blain, Mme Marcelle Carrière, M. Laliberté, Mme
Boyer. (il anque un gagnant, désolée).
La pastorale
Au nom des résidents qui ont assisté aux offices des jours saints, je
tiens à remercier le père Pierre Martel et ses confrères : père
Gaétan Boulay, père André Archambault et père André Lapointe.
Vous nous avez fait vivre de belles heures de prières et de
recueillement. Merci de nous avoir accompagnés.
Un prêtre de la paroisse continuera de célébrer la messe le jeudi à 10 h.
Le père Pierre Martel célébrera tous les dimanches à 10 h.
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MERCI À TOUS NOS
COMMANDITAIRES
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