EN ROUTE VERS LE BAC

EN ROUTE VERS LE BAC
LES SUJETS
Les sujets pour les épreuves du bac sont définis presqu’un an avant le mois de juin ;
ils ne sont donc pas influencés par l’actualité comme certains aiment à le laisser croire.
Les sujets sont élaborés par des professeurs-ressources (des profs bien connus des
inspecteurs quoi) dont certains ont parfois tendance à vouloir se faire remarquer par la
formulation qu’ils donnent à une question (ça peut donner des formulations un peu tordues
comme il y a quelques années en 1°S). Ces sujets sont ensuite regroupés et un tirage au sort
détermine le sujet du bac et le sujet de réserve (en cas de fuite supposée ou d’erreur de
distribution). Dans tous les cas, il faut se méfier des rumeurs courant sur internet ; il y a
moins de 1% de chance qu’il y ait une vraie fuite.
Les sujets étant tirés au sort, toute spéculation sur la nature de l’épreuve majeure
(Histoire ou Géo) selon des statistiques (l’année dernière c’était… donc cette année ce
sera…) est bidon : on a vu le même sujet tomber deux ans de suite en cartographie par
exemple. Donc, pas d’impasse !
Et ne me demandez pas ce que je vois tomber, je n’ai aucun moyen de le savoir (je ne
suis même pas parmi les gens à qui on a proposé de faire les sujets) et, en plus, je suis très
mauvais au jeu des pronostics.
LES SUJETS POSSIBLES
Cette liste de sujets est réalisée à partir du site eduscol qui présente chacun des
chapitres aux enseignants afin de « cadrer » un minimum les choses
(http://eduscol.education.fr/cid76064/ressources-pour-la-classe-terminale-de-la-serie-ssession-2015.html). C’est une nouveauté de votre programme d’avoir aussi clairement
indiqué les sujets possibles, ceci sans aucun doute dans le but d’avoir de meilleurs résultats
aux épreuves écrites… Seulement, ces pages de présentation dans eduscol ont un statut
ambigu : ce ne sont pas des textes totalement officiels. Donc, on peut imaginer que la
formulation des sujets puissent légèrement varier (on ne sait jamais, il y a des tordus
partout). A vous de savoir rapprocher un sujet à la formulation déconcertante d’un sujet que
vous maitrisez.
LES SUJETS POSSIBLES : COMPOSITIONS
H1 : En fonction de l’étude menée dans l’année, vous traiterez l’un des deux sujets
suivants : l'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France ou l’historien
et les mémoires de la guerre d’Algérie.
H2 : Les États-Unis et le monde depuis 1945
H2 : La puissance américaine dans le monde depuis 1945
H2 : La Chine et le monde depuis 1949
H2 : L’émergence de la puissance chinoise depuis 1949
H2 : Le Proche et Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Seconde
Guerre mondiale
H3 : Gouverner la France depuis 1946 : État, gouvernement, administration, opinion
publique.
H3 : La gouvernance européenne depuis le Traité de Maastricht.
H3 : La gouvernance économique mondiale depuis 1975.
G1 : pas de sujet de composition possible sur ce chapitre
G2 : La mondialisation : acteurs, flux et débats.
G2 : En vous appuyant sur le cas du produit mondialisé étudié en classe, présentez les
acteurs et les flux de la mondialisation.
G2 : Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation (espaces maritimes
compris).
G3 : Le continent américain : entre tensions et intégrations régionales.
G3 : États-Unis – Brésil : rôle mondial.
G3 : États-Unis – Brésil : les dynamiques territoriales.
G3 : Le Sahara : ressources, conflits.
G3 : Le continent africain face au développement et à la mondialisation.
G3 : L’Asie du Sud et de l’Est : les défis de la population et de la croissance.
G3 : Japon-Chine : concurrences régionales, ambitions mondiales.
LES SUJETS POSSIBLES : CARTOGRAPHIE
G2 : Pôles et flux de la mondialisation.
G2 : Une inégale intégration des territoires dans la mondialisation.
G3 : Les dynamiques territoriales aux États-Unis
G3 : Les dynamiques territoriales du Brésil
G3 : Le continent africain : contrastes de développement et inégale intégration dans
la mondialisation
REVISER
Même si vous vous retrouvez avec un programme plus léger que vos prédécesseurs
(du fait de la réduction à un horaire de 2 heures par semaine seulement), cela reste plus que
copieux… Indigeste quand on doit tout avaler d’un seul coup.
Certains m’ont déjà demandé comment réviser. La première chose à savoir c’est qu’il
n’y a pas de méthode miracle, chacun a sa façon de travailler. Pour certains, cela peut passer
par la réécriture (à travers des fiches) ; d’autres auront besoin de lire à haute voix ; d’autres
encore de relire le cours en surlignant certains passages.
Il me semble cependant qu’il y a des incontournables.
Commencez par les bases. Si vous ne les avez pas solidement accrochées dans votre
tête, si elles ne font pas partie de vous, vous ne pourrez rien rajouter. Ce sont les fondations
qui doivent porter le reste. Or, les interrogations écrites tout au long de l’année ont montré
que beaucoup de ces bases étaient bien peu solides. Je vous conseillerai donc de
commencer votre révision en lisant les dates, lieux et notions que vous êtes certains de
connaître… Et de rajouter les autres par rapport à celles-ci. Par exemple, je sais que la
Seconde Guerre mondiale se termine en 1945… Donc, la conférence de Yalta où Américains,
Britanniques et Soviétiques définissent le monde l’après-guerre est avant cette fin. Autre
exemple, je sais ce qu’est une mémoire, je vais donc apprendre en me fondant sur cela les
différentes mémoires sur la Seconde Guerre mondiale en France.
Je vais essayer de mettre en ligne des quizz légers (pas plus de 20 questions) sur ces
bases.
Autre principe à mon avis essentiel, il faut réviser de manière dynamique. Quand on
lit son cours seul dans son coin, on a toujours l’impression d’avoir compris et d’avoir appris.
C’est devant la feuille qu’on se rend compte – trop tard ! – qu’on n’y était pas. Profitez donc
de vos amis et des possibilités offertes par les réseaux sociaux par exemple pour vous
interroger mutuellement. Inventez des compétitions que sais-je pour vous motiver.
Dernière chose essentielle me semble-t-il. Sélectionnez quelques exemples tout
terrain que vous bossez pour pouvoir les ressortir dans plusieurs sujets (de géo ou
d’histoire).