18- LA STABILITE STRUCTURALE

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18- LA STABILITE STRUCTURALE
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INTRODUCTION GENERALE ........................................................... 1
LA METHODE LE BISSONNAIS (METHODE LABORATOIRE LSV)............................. 4
METHODE LE BISSONNAIS (NORME FRANÇAISE 2005) .................................. 11
METHODE KEMPER ET ROSENAU 1986 ................................................. 24
REFERENCES....................................................................... 30
INTRODUCTION GENERALE
I. Principe
But
Donner une description réaliste du comportement des matériaux-sols soumis à l’action de forces disruptives
sur le terrain grâce à une méthode standardisée de laboratoire et ainsi permettre un classement relatif des
matériaux vis-à-vis de ce comportement.
La stabilité structurale est une propriété fondamentale des sols pour de nombreux aspects, particulièrement en
ce qui concerne l’hydrodynamique et l’érosion. L’érosion hydrique est l’un des principaux phénomènes
responsables de l’évolution des reliefs à la surface du globe (Le Bissonnais, 1988). De plus, l’évolution
structurale de la surface du sol sous l’action des pluies peut également conduire à la formation de croûtes
superficielles ce qui peut avoir un impact important sur l’agronomie (mauvaise implantation des cultures,
Richard, 1988 ; ou mauvaise reconstitution des réserves en eau, Sebillotte, 1968).
Définitions
Agrégat (aggregate) : groupe de particules primaires qui adhèrent les unes aux autres plus fortement que les
particules de sol avoisinantes.
Stabilité des agrégats (stability of aggregates) : la désintégration des agrégats du sol requiert l’action de
forces disruptives (ex : humidité, action de la pluie, action du vent et autres) La stabilité structurale est une
mesure de la résistance des agrégats à la désintégration, les agrégats étant soumis à des forces disruptives.
Principales caractéristiques des différents mécanismes de désagrégation.
Les mécanismes de désagrégation sont complexes et le nombre important des paramètres impliqués fait qu’il
existe une certaine confusion en ce qui concerne les processus de la dégradation structurale et ses relations
avec l’érosion du sol. Le Bissonnais (1995) distingue 4 mécanismes principaux qui se différencient du point
de vue de la nature des interactions en jeu et de l’énergie nécessaire à leur rupture, des conditions physicochimiques nécessaires pour leur mise en œuvre et de la nature et la taille des particules résultant de la
désagrégation (Tableau 18.1)
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Tableau 18.1 : Mécanismes de désagrégation et de leurs caractéristiques principales
Mécanisme
Eclatement
Désagrégation par
gonflement
différentiel
En anglais
Slaking
Breakdown
by
differential
swelling
Définition
Désagrégation par Microfissuration
compression de par
gonflement
l’air piégé lors de différentiel
l’humectation
Nature des forces Pression interne Pression interne
en jeu
de l’air piégé lors par
gonflement
de l’humectation différentiel
de
l’argile
Intensité de la Totale ou partielle Partielle
désagrégation
Propriétés du sol Porosité
Gonflement
en jeu
Mouillabilité
potentiel
Cohésion interne Cohésion
Diminue si le taux Conditions
d’argiles
d’humectation
augmente
Augmente si le
taux
d’argiles
augmente
Particules
Petits agrégats
Macroet
résultantes
microagrégats
(<500m)
taille augmente
avec
taux
d’argiles
Désagrégation
mécanique
Dispersion
physico-chimique
Breakdown
by Physico-chemical
raindrop impact
dispersion
Désagrégation
Dispersion
sous l’impact des
gouttes de pluie
Impact
des Réduction
des
gouttes d’eau
forces d’attraction
entre particules
Cumulative
Totale
Cohésion humide Statut ionique
(argile,
MO, Minéralogie
de
oxydes)
l’argile
Particules
élémentaires
microagrégats
Particules
et élémentaires
L’éclatement : L’éclatement de l’agrégat est lié à la pression exercée par l’air interne de l’agrégat, piégé lors
de la réhumectation (Yoder, 1936 ; Henin, 1938). Parallèlement, une diminution des forces de liaison
intervient à cause de la réhumectation du sol. L’éclatement diminue lorsque la teneur en eau des agrégats de
départ augmente du fait de la diminution du volume d’air piégé. Les sols argileux sont moins sujets à
l’éclatement du fait de leur porosité réduite et parce qu’ils retiennent plus d’humidité pour une contrainte
hydrique donnée (Le Bissonnais, 1990). L’éclatement produit des particules élémentaires et des
microagrégats de taille inférieure à 500m). Un éclatement partiel peut intervenir lorsque les agrégats sont
partiellement saturés ou que la vitesse d’humectation est lente. Dans ce cas, les particules produites sont plus
grossières.
Désagrégation par gonflement différentiel : Les phénomènes de gonflement-retrait qui interviennent lors
des cycles d’humectation-dessiccation des sols argileux entraînent une microfissuration des agrégats
(Kheyrabi et Monnier, 1968 ; Le Bissonnais, 1990). Ils contribuent donc à la réduction du diamètre moyen de
ces derniers à la surface du sol avec cependant des conséquences directes moins importantes que le premier
mécanisme.
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Désagrégation mécanique : L’impact des gouttes de pluie peut fragmenter les agrégats et surtout détacher
des particules de leur surface. Ce mécanisme intervient en général conjointement aux autres mécanismes et
nécessite une pluie d’une certaine énergie. Le sol joue un rôle prédominant à partir du moment où les sols
sont saturés, du fait de la diminution de la résistance mécanique des agrégats et du changement de nature des
chocs lié au ralentissement de l’infiltration.
Dispersion physico-chimique : Elle résulte de la réduction des forces d’attraction entre les particules
colloïdales lors de l’humectation (Emerson, 1962 ; Sumner, 1992). Elle dépend de la taille et de la valence
des cations présents qui peuvent former des ponts entre les particules chargées négativement. Dans les sols,
cette dispersion est surtout liée à la présence de sodium échangeable qui est monovalent, alors que l’ion
calcium divalent favorise plutôt la stabilité (Shainberg, 1985).
Caractéristiques des sols influençant la stabilité structurale :
•Taux de sodium échangeable : dès qu’il atteint 10 % de la CEC, le sol est très sensible à la
dispersion physico-chimique.
•Teneur en oxydes et hydroxydes de fer et d’aluminium : ces composants jouent un rôle de
floculants dans le sol en établissant des ponts entre les argiles et les polymères ou en précipitant
sous forme de gels en surface des argiles. Ils stabilisent ainsi les agrégats par cimentation.
•Matière organique : agent de liaison entre les particules minérales du sol qui peut également
rendre hydrophobes les surfaces des particules minérales. Ceci ralentit la vitesse d’humectation
des agrégats et donc leur éclatement. Attention, les différents types de matière organique
tiennent des rôles différents. Ainsi, la litière a un rôle physique contre la désagrégation
mécanique et augmente l’activité microbienne ; les racines et les hyphes des champignons
stabilisent les macroagrégats ; les microorganismes et leurs sécrétions (EPS) augmentent la
stabilité des microagrégats par des actions physico-chimiques.
•Texture : particulièrement la teneur en argiles et leur minéralogie (aptitude des argiles à établir
des liaisons entre elles directement ou par l’intermédiaire de cations ou de polymères : smectites
> illites > kaolinites).
•Teneur en calcaire : du point de vue de sa composante chimique, mais son effet dépend
essentiellement de la taille des particules (calcaire actif ou calcaire total) ainsi que de la
présence d’argile.
II. Méthodes
Plusieurs méthodes de mesures de la stabilité structurale d'un sol existent afin de mettre en évidence
différents mécanismes de désintégration des agrégats.
Tout d'abord, la méthode de Kemper & Rosenau est une méthode générale qui permet de comparer des sols
au niveau de leur stabilité sans chercher à mettre en évidence les différents processus de désintégration
agissant sur les agrégats. Elle est donc utile et conseillée si on cherche à définir la sensibilité d'un sol à la
désagrégation.
La méthode de Le Bissonnais permet de séparer les différents processus de désintégration (pluies
violentes,...). Par différents traitements, elle essaie d'imiter au mieux les conditions de terrain. Cette méthode
est donc utile si on veut mettre en évidence l'un ou l'autre processus en particulier.
Par conséquent, si on cherche une comparaison de stabilité générale de différents sols, il est conseillé
d'utiliser la méthode Kemper & Rosenau, alors que si on s'intéresse en particulier à un phénomène de
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désintégration des agrégats, il est préférable d'utiliser une des méthodes de Le Bissonnais qui sont plus
rapides que Kemper et Rosenau.
LA METHODE LE BISSONNAIS
(METHODE LABORATOIRE LSV)
La méthode présentée ci-après est largement inspirée de Henin & al. (1958) avec différents ajouts ou
modifications (voir Le Bissonnais & Le Souder, 1995). Vu la complexité des forces de désintégration, il est
quasiment impossible de proposer un mode opératoire unique. C’est pourquoi dans la suite de ce document,
nous allons détailler plusieurs procédures qui simulent les différents phénomènes naturels. Cette méthode a
été élaborée au LSV par Luisier et Degen (2002).
Cette méthode se compose d’une suite de 3 tests (tableau 18.2) ayant pour objectif de rendre compte de la
stabilité structurale dans les différentes conditions climatiques, hydriques et structurales que l’on peut
rencontrer à la surface du sol.
Tableau 18.2 : Tests relatifs aux différents mécanismes de désagrégation.
Type
de
Désagrégation
Eclatement
Microfissuration
désagrégation
mécanique
Immersion rapide dans Réhumectation lente par Agitation
Test
l’eau
capillarité
réhumectation
N° du test
1
2
3
après
Lors de la détermination de la stabilité des agrégats, des quantités connues d’agrégats de calibre connu sont
soumis à des forces de désintégration qui simulent des forces naturelles. La quantité d’agrégats détruits ou
non est mesurée en déterminant la portion pondérale d’agrégats qui ont été cassés en agrégats plus petits et en
particules élémentaires sous un seuil donné. Cette mesure est réalisée par tamisage.
1) Matériel
















balance
appareil de Hénin
étuve à 40°C
étuve à 105°C
grands tamis de 5 et 2mm
minis tamis de 2000, 1000, 500, 200, 100 et 50µm
pipette
pissette avec de l’eau désionisée
pissette avec de l’éthanol (70% )
récipient avec de l’éthanol (70% )
2 gros élastiques
cristallisoirs
1 pinceau à poils courts et durs
1 policier
système de filtration avec pompe à vide
filtres de 5 µm (n° 595)
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Matériel pour traitement N° 1
 bécher de 100 ml
Matériel pour traitement N° 2
 boîte de Pétri en verre
 papier filtre de 2 µm
 de la ouate
Matériel pour traitement N° 3
 erlenmeyer de 500 ml
 bécher de 100 ml
3) Mode opératoire
a) Echantillon de départ
Prélèvement
Prendre les échantillons à la même période de l’année afin d’éviter les variations saisonnières. Prélever au
champ dans des conditions d’humidité modérée (éviter les conditions extrêmes comme le gel, sols saturés ou
très secs).
Séchage
Ramener l’échantillon dans une boîte rigide et le mettre rapidement à sécher à l’air dans une atmosphère
tempérée et ventilée. Pendant cette période, les grosses mottes peuvent être périodiquement brisées à la main
pour produire, dans les conditions d’humidité optimales, le maximum d’agrégats de taille millimétrique.
Congélation
Si l’analyse ne peut être effectuée rapidement, il est préférable de congeler les échantillons et de les mettre à
sécher avant l’analyse car la stabilité structurale augmente avec le temps.
Traitements préliminaires
Passer l’échantillon sur des tamis superposés présentant un maillage de 5mm et de 2mm. Le tamisage se fait
avec la même force pour tous les échantillons. S’il y a suffisamment de matériel à disposition, tamiser alors
de manière délicate. Sélectionner les agrégats de 2 à 5mm pour les tests. Juste avant les tests, les agrégats
sont mis à l’étuve à 40°C pendant 24 h. Cela permet de supprimer d’éventuelles variations d’humidité et
d’uniformiser les conditions de traitement.
Remarque : La plupart des tests utilisent une fraction spécifique du sol ou des agrégats calibrés. Cela permet
d’obtenir une base de comparaison commune. Le plus souvent, on utilise des agrégats situés dans la tranche
1 à 10 mm de ø.
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Prise d’échantillons
5 g de sol par traitement (diamètre entre 5 et 2 mm).
b) Blancs
Il n’est pas nécessaire de faire de blancs, mais il est prudent de se calibrer au préalable avec du sol de
référence dont la stabilité structurale est connue.
c) Procédure
I Première étape : les différents traitements
Traitement No1 : humectation rapide par immersion (fast wetting)
But
Tester le comportement de matériaux secs soumis à des humectations brutales mimant des irrigations par
submersion ou des pluies intenses (impact des gouttes non pris en compte dans ce cas).
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Peser la prise d’essai d’agrégats de 2 à 5 mm (poids initial).
Noter la masse m, en g (w1).
Verser 50 ml d’eau désionisée dans un bécher de 100ml. .
Verser les agrégats dans le bécher.
Laisser reposer 10 min (observation visuelle de l’éclatement).
Evacuer l’excès d’eau par pipetage.
Transférer les agrégats sur un tamis de 50 m immergé dans l’éthanol, en s’aidant d’abord d’une
pissette d’eau désionisée puis d’une pissette d’éthanol.
Organisation : Lancer un échantillon tous les 5 minutes (maximum 4 échantillons avant de filtrer l’éthanol
de la deuxième étape). Attendre 20 min entre le lancement du dernier échantillon de la première série et le
lancement de la deuxième série (voir figure 18.1).
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Imbibation
Deuxième imbibation
Tamisage humide
Figure 18.1 : Organisation des échantillons du premier traitement
Traitement No 2 : humectation lente par immersion (slow wetting)
But
Tester le comportement de matériaux secs ou peu humides soumis à des pluies modérées. Ce traitement est
moins destructif que l’humectation rapide et permet de discriminer des sols très peu stables.
1.
2.
3.
Peser 5 g d’agrégats entre 2 et 5 mm (poids initial).
Noter sa masse m, en g (w1).
Poser dans une boîte de Pétri de la ouate et ajouter avec une pissette de l’eau désionisée jusqu’à ce que
la ouate se trouve imbibée d’eau. Poser ensuite un papier filtre (seuil de rétention 2 µm) sur la boîte
de Pétri de manière à ce qu’il soit en contact avec la ouate. Disposer les agrégats sur le papier filtre
et attendre la réhumectation des agrégats par capillarité (au moins 30 min).
4. Transférer les agrégats sur le tamis de 50 m immergé dans l’éthanol, en s’aidant d’abord d’une
pissette d’eau désionisée puis d’une pissette d’éthanol.
Organisation : Lancer un échantillon tous les 5 minutes (maximum 4 échantillons avant de filtrer l’éthanol
de la deuxième étape). Deuxième série peut être lancée 15 min après la fin de la première série (voir figure
18.2).
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Imbibation
Deuxième imbibation
Tamisage humide
Figure 18.2 : Organisation des échantillons du deuxième traitement.
Traitement No 3 : désagrégation mécanique par agitation
réhumectation (mechanical breakdown by shaking after pre-wetting)
après
But
Tester le comportement des matériaux humides (périodes hivernales humides). La réhumectation préalable a
pour objectif de tester la cohésion des matériaux à l’état humide indépendamment de l’éclatement. Cette
réhumectation sans éclatement peut être réalisée sous vide ou par utilisation d’un liquide non polaire et
miscible à l’eau tel que l’éthanol.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Peser une prise d’essai dans un bécher de 100 ml.
Noter la masse m, en g (w1).
Immerger les agrégats dans l’éthanol pendant 30 mn.
Evacuer l’excès d’éthanol.
Verser 50 ml d’eau désionisée dans un erlenmeyer de 500ml gradué à 250ml.
Transférer les agrégats dans l’erlenmeyer à l’aide d’une pissette d’eau désionisée.
Ajuster le niveau de l’eau à 250 ml en versant avec la pissette sur le bord de l’erlenmeyer (on évite
ainsi l’impact direct sur l’échantillon).
8. Agiter manuellement l’erlenmeyer en effectuant 10 retournements.
9. Laisser reposer 30 minutes avec observation visuelle de la décantation.
10. Evacuer l’excès d’eau par pipetage.
11. Transférer les agrégats sur le tamis de 50 m immergé dans l’éthanol avec la pissette d’éthanol.
Pour l’organisation des échantillons, voir figure 18.3.
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Imbibation
Deuxième imbibation
Tamisage humide
Figure 18.3 : Organisation des échantillons du troisième traitement.
II : Deuxième étape : mesure de la distribution de la taille des particules
résultantes
But
Décrire le résultat de la désagrégation en évitant au maximum toute désagrégation supplémentaire. On utilise
la même procédure à la suite de chaque traitement. Cette procédure se déroule en deux étapes.
Etape 1
1.
2.
appliquer 5 fois un mouvement hélicoïdal (avec l’appareil de Hénin) au tamis de 50 m immergé
dans l’éthanol. Cela mène à une première séparation granulométrique. Afin de limiter les pertes par le
bord supérieur du tamis, le couvrir avec un deuxième tamis (250 m) et attacher le tout avec un
élastique large. Pour permettre à l’éthanol de circuler entre les deux tamis, il faut laisser un petit
espace (décaler légèrement les tamis).
récupérer la fraction > 50 m avec une pissette d’éthanol dans un cristallisoir préalablement taré et
faire sécher le tout à 105°C pendant 48 h.
Etape 2
3.
4.
5.
6.
la fraction > 50 m sèche est transférée à l’aide d’un pinceau à poils courts et durs sur une colonne
de 6 tamis de maillage 2000 m, 1000 m, 500 m 200 m, 100 mm et 50 m. Tamiser en agitant
doucement manuellement les 6 tamis (environ 10 fois).
Passer doucement 10 fois un policier en un mouvement circulaire sur les agrégats. Secouer à nouveau
10 fois doucement la colonne de tamis.
Récupérer les fractions de chaque tamis dans des cristallisoirs à l’aide d’un pinceau. Placer chaque
fraction à l’étuve pendant 24h à 105°C et peser (la fraction < 50 m est obtenue par déduction par
rapport au poids initial).
Noter la masse m, en g (w2).
4) Récupération
Vider les cristallisoirs dans la poubelle
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5) Calculs
Avec :
w1 i
w2 i
w3 i
HR
masse de la prise d’essai en g.
masse de la fraction de sol en g après passage à l’étuve
masse de particules primaires en g après passage à l’étuve
humidité résiduelle en (g/g).
Alors la proportion de stabilité des agrégats de chaque fraction (WSAi) peut être calculée comme suit :
WSA i 
(w2 i - w3i )
n
(( w1 /(1  HR))  i1 w3i )
Où i = 1, 2, 3, …, n correspond à chaque fraction de taille.
A partir de cette équation, on peut calculer le diamètre moyen des agrégats (MWD):
n
MWD  i1 x i  WSAi
Où xi correspond au diamètre moyen de chaque fraction (par exemple 1.5 mm entre le tamis de 2 mm et de 1
mm).
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METHODE KEMPER ET ROSENAU 1986
I. Principe
Les mesures de stabilité peuvent être effectuées à grande échelle sur l’ensemble du sol ou des macroagrégats
(>250 µm), ou alors à une échalle plus fine en fonction des tailles de particules (limons et argiles). A grande
échelle, les agrégats, ou le sol dans son entier, sont exposés à des forces disruptives, en général par tamisage
humide. La proportion d’agrégats restant sur un ou plusieurs tamis représente les agrégats stables. A petite
échelle, les méthodes consistent généralement en la caractérisation des suspensions créées comme le résultat
de l’exposition des agrégats à des forces disruptives soit par turbidimétrie ou densitométrie (Angers and
Mehuys, 2000).
Dans ce chapitre, nous allons décrire les méthodes pour déterminer :
 la proportion de stabilité des macros agrégats (= wet-aggregate stability (%WAS))
 la distribution par taille des agrégats stables à l’eau, exprimée en diamètre moyen des agrégats (= mean
weight diameter (MWD)).
LA PROPORTION
(%WAS)
DE
STABILITE
DES
MACROS-AGREGATS
I. Principe
La stabilité des agrégats est déterminée par la mesure de la proportion d’agrégats d’une taille donnée (en
principe 1 à 2 mm) qui ne se désagrègent pas en plus petites unités qu’une taille présélectionnée (en général
250 µm) sous l’influence de forces disruptives.
Pour la plupart des sols, une correction en fonction de la teneur en particules primaires doit être faite par
dispersion des agrégats stable au moyen d’hexamétaphosphate de sodium.
I. Méthode
1) Matériel
 Machine de stabilité structurale (Bourget and Kemper, 1957 ; Kemper and Rosenau, 1986) située dans le
local borgne.
 Etuve à 105°C
 Table d’agitation
 Grand récipient de stabilité structurale (microcosme orange avec base)
 mini tamis de 0.250 mm.
 1 Erlenmeyers de 250 ml tarés
 1 Pissette d'eau désionisée
 1 chronomètre
 1 policier
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2) Réactifs
 50 ml d’hexamétaphosphate de sodium (0.5 %) par échantillon
3) Mode opératoire
a) Echantillon de départ
Pour cette analyse, on utilise la fraction de sol comprise entre 1 et 2 mm séchée à l’air, ou alors stockée
fraîche directement au congélateur puis séchée à l’air.
La prise d’essai est de 5 g .
b) Blancs
Il n’est pas nécessaire de faire de blancs, mais il est prudent de calibrer la méthode au préalable avec du sol
de référence dont la stabilité structurale est connue.
c) Procédure
Il est conseillé de réaliser une mesure test pour apprivoiser le système et de demander les informations
complémentaires à une personne expérimentée du laboratoire.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
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Peser une prise d’essai
Noter sa masse m, en g (w1)
TRES IMPORTANT : Placer le sous pied en plastique gris et vérifier que le point le plus bas de la
machine avec la colonne de tamis ne touche pas le sol !!!
Placer et fixer le tamis à la machine de stabilité structurale
Ouvrir le robinet d’air comprimé et enclencher la machine de stabilité au niveau de la boîte de
commande.
Appuyer sur RESET lorsque la machine l’indique
Vérifier qu’il n’y a pas d’eau dans le petit récipient à l’arrivée de l’air comprimé, auquel cas le vider.
Vérifier que la pression est bien à 5 bars.
S’assurer que le programme de la machine est bien sur « Cycle Va et Vient ».
Préparer un chronomètre sur 15 min et enclencher-le tout en appuyant sur le bouton « START » de la
machine. La machine va descendre et s’arrêter 15 min avant de commencer les allers-retours. Vous
avez donc 5 min pour remplir le grand récipient avec de l’eau désionisée jusqu’à hauteur de maillage
du tamis (la prise d’essai doit pouvoir être déposée et se réhumecter par capillarité). Pour cela,
utiliser un tuyau raccordé à l’évier et remplissez lentement le récipient à partir des tamis.
Cette étape est délicate car il arrive que des bulles d’air se forment. Vous pouvez tourner délicatement
l’axe métallique pour faire sortir les bulles d’air mais délicatement !
Lorsqu’il reste 10 min sur le chronomètre, placer votre prise d’essai sur le tamis supérieur de manière
uniforme et laisser-le se réhumecter durant 10 min.
A la fin des 10 min, ajouter de l’eau désionisée de telle sorte que les agrégats du tamis supérieur
soient continuellement immergés dans l'eau lorsque la barre métallique est au niveau le plus bas.
La machine commence automatiquement ses mouvements d’aller et retour durant 10 min.
Lorsque la machine s’arrête, reprendre le tamis et récupérer les agrégats avec une pissette d'eau
désionisée dans l’erlenmeyer taré de 250 ml. Sécher les tamis entre les échantillons pour éviter les
bulles d’air.
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Sécher à 105°C à l'étuve.
Peser la fraction
Noter sa masse m, en g (w2).
Ajouter 50 ml d’hexamétaphosphate de sodium dans l’erlenmeyer
Agiter sur la table d’agitation durant 45 min.
Replacer la fraction de sol dispersé sur son tamis.
Rincer le tamis à l'eau désionisée en détruisant les agrégats restants avec un policier.
Récupérer les particules primaires retenues par le tamis à l'aide d'une pissette d'eau désionisée dans
l'erlenmeyer correspondant.
Sécher à l’étuve à 105°C.
Peser la fraction.
Noter sa masse m, en g (w3).
En parallèle, mesurer l’humidité résiduelle en (g/g) : voir chapitre teneur en eau et humidité
résiduelle.
La source d'erreur la plus importante provient de la préparation de l'échantillon. Qu'il soit sec ou frais,
celui-ci doit être le moins perturbé possible. De plus, il est nécessaire de collecter au préalable un
échantillon aussi représentatif que possible.
4) Récupération
Pas de récupération particulière, vider les cristallisoirs à la poubelle.
5) Calculs
Avec :
w1
w2
w3
HR
masse de la prise d’essai en g.
masse de la fraction de sol en g après passage à l’étuve
masse de particules primaires en g après passage à l’étuve
humidité résiduelle en (g/g).
Alors la proportion des agrégats stables à l’eau (%WAS) peut être calculée comme suit :
%WAS 
100  (w2 - w3)
(( w1 /(1  HR))  w3)
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LE DIAMETRE MOYEN DES AGREGATS (MWD)
I. Principe
Avec cette méthode, plus longue que la précédente, l’ensemble des fractions est considéré. Dans un premier
temps, on sépare la prise d’essai par taille d’agrégats grâce à une colonne de tamis de maillages différents.
On peut donc calculer la stabilité des agrégats pour chaque fraction et en déduire ensuite un indice unique
comme par exemple le diamètre moyen des particules couramment utilisé.
Pour la plupart des sols, une correction en fonction de la teneur en particules primaires doit être faite par
dispersion des agrégats stable au moyen d’hexamétaphosphate de sodium.
I. Méthode
1) Matériel
 Machine de stabilité structurale (Bourget and Kemper, 1957 ; Kemper and Rosenau, 1986) située dans le
local borgne.
 Etuve à 105°C
 Table d’agitation
 Grand récipient de stabilité structurale (microcosme orange avec base)
 2 pinces noires (porte-élastique)
 2 gros élastiques
 Une colonne de quatre minis tamis de 2.0, 1.0, 0.5 et 0.250 mm.
 4 Erlenmeyers de 250 ml tarés
 1 Pissette d'eau désionisée
 1 chronomètre
 1 policier
2) Réactifs
 200 ml d’hexamétaphosphate de sodium (0.5 %) par échantillon.
3) Mode opératoire
a) Echantillon de départ
Pour cette analyse, on utilise la fraction de sol < 8 mm séchée à l’air ou alors stockée fraîche directement au
congélateur puis séchée à l’air.
La prise d’essai est de 20 à 40 g .
b) Blancs
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Il n’est pas nécessaire de faire de blancs, mais il est prudent de calibrer la méthode au préalable avec du sol
de référence dont la stabilité structurale est connue.
c) Procédure
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Peser une prise d’essai.
Noter sa masse m, en g (w1).
TRES IMPORTANT : Placer le sous pied en plastique gris et vérifier que le point le plus bas de la
machine avec la colonne de tamis ne touche pas le sol !!!
Placer et fixer les pincettes noires au dessus de la partie blanche de la machine.
Fixer la colonne de tamis aux pincettes grâce aux deux élastiques.
Ouvrir le robinet d’air comprimé et enclencher la machine de stabilité au niveau de la boîte de
commande.
Appuyer sur RESET lorsque la machine l’indique
Vérifier qu’il n’y a pas d’eau dans le petit récipient à l’arrivée de l’air comprimé, auquel cas le vider.
Vérifier que la pression est bien à 5 bars.
S’assurer que le programme de la machine est bien sur « Cycle Va et Vient ».
Préparer un chronomètre sur 15 min et enclencher-le tout en appuyant sur le bouton « START » de la
machine. La machine va descendre et s’arrêter 15 min avant de commencer les allers-retours. Vous
avez donc 5 min pour remplir le grand récipient avec de l’eau désionisée jusqu’à hauteur de maillage
du tamis (la prise d’essai doit pouvoir être déposée et se réhumecter par capillarité).Pour cela utiliser
un tuyau raccordé à l’évier et remplissez lentement le récipient à partir des tamis.
Cette étape est délicate car il arrive que des bulles d’air se forment. Vous pouvez tourner
délicatement l’axe métallique pour faire sortir les bulles d’air !
Lorsqu’il reste 10 min sur le chronomètre, placer votre prise d’essai sur le tamis supérieur de manière
uniforme et laisser-le se réhumecter durant 10 min.
A la fin des 10 min, ajouter de l’eau désionisée de telle sorte que les agrégats du tamis supérieur
soient continuellement immergés dans l'eau lorsque la barre métallique est au niveau le plus bas.
La machine commence automatiquement ses mouvements d’aller et retour durant 10 min.
Lorsque la machine s’arrête, reprendre la colonne de tamis et récupérer les agrégats de chaque
fraction avec une pissette d'eau désionisée dans un erlenmeyer différent noté et taré de 250 ml.
Sécher à105°C à l'étuve.
Peser chaque fraction.
Noter leur masse m, en g (w2).
Ajouter 50 ml d’hexamétaphosphate de sodium dans chaque erlenmeyer
Agiter sur la table d’agitation durant 45 min.
Replacer chaque fraction de sol dispersé sur son tamis spécifique.
Rincer le tamis à l'eau désionisée en détruisant les agrégats restants avec un policier.
Récupérer les particules primaires retenues par le tamis à l'aide d'une pissette d'eau désionisée dans
l'erlenmeyer correspondant.
Sécher à l’étuve à 105°C.
Peser la fraction.
Noter sa masse m, en g (w3).
En parallèle, mesurer l’humidité résiduelle en (g/g) : voir chapitre teneur en eau et humidité
résiduelle.
La source d'erreur la plus importante provient de la préparation de l'échantillon. Qu'il soit sec ou frais,
celui-ci doit être le moins perturbé possible. De plus, il est nécessaire de collecter au préalable un
échantillon aussi représentatif que possible.
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4) Récupération
Pas de récupération particulière, vider les cristallisoirs dans la poubelle.
5) Calculs
Avec :
w1 i
masse de la prise d’essai en g.
w2 i
masse de la fraction de sol en g après passage à l’étuve.
w3 i
masse de particules primaires en g après passage à l’étuve.
HR
humidité résiduelle en (g/g).
Alors la proportion de stabilité des agrégats de chaque fraction (WSAi) peut être calculée comme suit :
WSA i 
(w2 i - w3i )
n
(( w1 /(1  HR))  i1 w3i )
Où i = 1, 2, 3, …, n correspond à chaque fraction de taille.
A partir de cette équation, on peut calculer le diamètre moyen des agrégats (MWD):
n
MWD  i1 x i  WSAi
Où xi correspond au diamètre moyen de chaque fraction (par exemple 1.5 mm entre le tamis de 2 mm et de 1
mm).
6) Interprétation des résultats
Le MWD est souvent le meilleur moyen de faire facilement des comparaisons entre sols mais il peut être
intéressant de comparer certaines fractions pour des interprétations spécifiques (tableau 18.3). Par exemple,
la limite de 250 m est souvent considérée comme la limite entre les micro- et les macroagrégats, ayant des
propriétés différentes (Tisdall & Oades, 1982).
Tableau 18.3 : tiré de Le Bissonnais 1996 et Le Bissonnais et Le Souder 1995
Classe
MWD
Stabilité
1
< 0.4 mm
Très instable
2
3
4
5
Battance
(Crustability)
Systématique
Ruissellement et érosion diffuse
Risque important et permanent en
toutes conditions topographiques.
0.4 à 0.8 mm Instable
Fréquente
Risque fréquent en toute situation.
0.8 à 1.3 mm Moyennement Occasionnelle, Risque variable en fonction des
stable
modérée
paramètres
climatiques
et
topographiques
1.3 à 2.0 mm Stable
Rare
Risque limité
> 2.0 mm
Très stable
Très rare voire Risque très faible
inexistante
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REFERENCES
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Kemper, W. D. ; Rosenau, R. C. – 1986 – Aggregate Stability and Size Distribution. In A. Klute (Ed)
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erodibility : II. Application to humic loamy soils with various organic carbon contents. European Journal of
Soil Science 48 : 39-48.
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