NR LA Affaire Khalifa Le procès connaîtra Piètre saison son épilogue la pour une grosse semaine prochaine cylindrée p. 3 LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com GS Pétroliers p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5270 - Mardi 16 juin 2015 - Prix : 10 DA Visite éclair de Hollande à Alger Si-Ali ©New Press p. 2 L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA Quand on apprend qu’Al-Qaïda, du point de vue américain, est la bienvenue en Syrie pour précipiter la chute du régime syrien, il y a de quoi, bien sûr, être convaincu que cette organisation terroriste va entrer dans des négociations avec les Américains qui auront à lui laisser les mains libres dans les pays musulmans contre le renoncement à menacer dans le monde les intérêts américains. Qui doit combattre qui et qui doit combattre quoi ? Le premier «qui» désigne les pays sahélo-sahariens. Le deuxième «qui» désigne le terrorisme qui veut se faire désigner comme étant Al-Qaïda au Maghreb dit islamique. Le «quoi» devrait désigner toutes les causes ou alibis dont se réclame le terrorisme pour arriver encore à «convaincre» des jeunes à monter au maquis. Où le combat se déroulerait-il pour éviter la constitution par les terroristes d’un sanctuaire comme cela a été fait en Afghanistan ? La réponse est Qui doit combattre qui ? tout l’espace sahélo-saharien qui, en raison de son immense étendue, devient pratiquement un «no man’s land», non contrôlé par les Etats limitrophes lorsque ceux-là agissent individuellement. Les mouvements terroristes, quant à eux, s’entraident sans hésitation, et contractent des alliances avec des groupes mafieux de la région. Lorsque les douaniers et les GGF sont attaqués, surtout lourdement agressés, leurs agresseurs peuvent être les terroristes, les contrebandiers ou les deux en même temps. Les Etats sahélosahariens se doivent de coopérer opérationnellement et solidairement comme d’ailleurs ils se sont entendus en créant à Tamanrasset un commandement intégré. Ces Etats, en s’alliant ainsi, en bénéficiant chacun de l’expérience de l’autre, auront les capacités à faire face ensemble. Le succès sera d’autant assuré qu’euxmêmes ont de fortes convictions qu’il va falloir passer vite au stade opérationnel. Il est d’autant essentiel que ces pays qui ont des frontières avec cet espace régional agissent ensemble et réagissent ensemble sans ingérence étrangère, tel que la charte de l’Unité africaine le précise bien. Une ingérence étrangère est par définition l’intervention d’une puissance hors cet espace concerné. La charte de l’Union africaine interdit la mise en place de bases étrangères, donc rend illégale l’intervention étrangère laquelle ne peut intervenir qu’en disposant de bases à l’intérieur de cet espace ou même en dehors de celui-ci. L’armée française possède des bases (environ six) pré-positionnées pour pouvoir intervenir en dehors des pays africains qui les abritent. Les bases pré-positionnées sont pour la plupart le résultat de la colonisation, car elles existent dans les ex-colonies françaises depuis l’accès de S. I. ces pays à l’indépendance. actuel johannesburg e 25 session L’UA a permis à l'Algérie d'exprimer sa position sur le règlement des conflits dans la région. La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 Le chiffre du jour mois sacré commerce aujourd’hui Alger Produits importés Important dispositif de sécurité durant le mois de Ramadhan. L'étiquetage en arabe peut se faire en Algérie. Le Cercle national de l’armée de BeniMessous abritera une rencontre nationale des cadres du secteur des ressources en eau et de l’environnement. François Hollande à son arrivée à Alger : «J’ai beaucoup œuvré avec Abdelaziz Bouteflika pour rapprocher davantage les deux pays» REPÈRE FRANÇOIS HOLLANDE «L'Algérie et la France ont beaucoup œuvré pour se rapprocher davantage» Le président français, François Hollande, a affirmé lundi à Alger, avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois» avec le président Abdelaziz Bouteflika «pour rapprocher encore les deux pays» dans les différents domaines. «Nous avons beaucoup œuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a déclaré le président français à la presse à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene. Cette visite, la deuxième du genre que «j'effectue en Algérie, sera l'occasion d'approfondir les relations bilatérales dans différents domaines», a souligné M. Hollande. «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire, de faire ce travail de mémoire et en même temps se tourner vers l'avenir», a ajouté le président français dans sa déclaration. François Hollande est arrivé hier, lundi, à Alger, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. , Le président de la République française, François Hollande, est arrivé hier à Alger, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene, le président français a déclaré qu’il beaucoup œuvré avec M. Abdelaziz Bouteflika pour rapprocher davantage les deux pays. François Hollande a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et de membres du gouvernement. Cette visite intervient «dans un contexte marqué par un approfondissement significatif du dialogue et de la concertation politiques entre les deux pays, approfondissement qui s'appuie sur la -Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération-, signée par les deux chefs d'Etat en décembre 2012», a précisé la veille la présidence de la République dans un communiqué. «La coopération et le partenariat algéro-français enregistrent également, ces dernières années, des avancées importantes et se projettent vers d'autres progrès dans plusieurs secteurs, comme en témoignent les conclusions de la 2e session du comité intergouvernemental de haut niveau, tenue à Paris en décembre dernier, sous la direction des deux Premiers ministres, ainsi que les résultats de la 3e session du comité ministériel algéro-français de suivi du partenariat et de la coopération, réuni à Alger, en mai dernier», a souligné la même source. «Outre les relations bilatérales, les entretiens que le président de la République aura avec son homologue français permettront aux deux chefs d'Etat d'examiner plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun relatives à la sécurité et à la paix en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi qu'à la coopération multilatérale mondiale», a ajouté le communiqué. Le président français, François Hollande, a affirmé hier à Alger, avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois» avec le président Abdelaziz Bouteflika «pour rapprocher encore les deux pays» dans les différents domaines. «Nous avons beaucoup œuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a déclaré le président français à la presse à son arrivée à l'aéroport international Houari- 2 AVC : 12 personnes thrombolysées depuis février dernier à l’unité de l’EHU d’Oran. L'Algérie et la France entretiennent une relation d'amitié «exceptionnelle» Abdelaziz Bouteflika avec François Hollande (Photo < DR) Algérie-France Le président français à Alger pour une visite d'amitié et de travail Le président de la République française, François Hollande, est arrivé hier à Alger, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. Hollande a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et de membres du gouvernement. Le président français a affirmé, à son arrivée, avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois» avec le président Bouteflika pour «rapprocher encore» les deux pays dans les différents domaines. «Nous avons beaucoup œuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a-t-il déclaré à la presse à l'aéroport international HouariBoumediene. Cette visite, «la deuxième du genre que j'effectue en Algérie, sera l'occasion d'approfondir» les relations bilatérales dans différents domaines, a ajouté M. Hollande. «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire, de faire ce travail de mémoire et, en même temps, se tourner vers l'avenir», a-t-souligné. La visite du président français intervient dans un contexte marqué par un «approfondissement significatif» du dialogue et de la concertation politiques entre les deux pays, «approfondissement qui s'appuie sur la -Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération-, signée par les deux chefs d'Etat en décembre 2012», a précisé la veille la présidence de la République dans un communiqué. «La coopération et le partenariat algéro-français enregistrent également, ces dernières années, des avancées importantes et se projettent vers d'autres progrès dans plusieurs secteurs, comme en témoignent les conclusions de la 2e session du comité intergouvernemental de haut niveau, tenue à Paris en décembre dernier, sous la direction des deux Premiers ministres, ainsi que les résultats de la 3e session du comité ministériel algéro-français de suivi du partenariat et de la coopération, réuni à Alger, en mai dernier», a souligné la même source. «Outre les relations bilatérales, les entretiens que le président de la République aura avec son homologue français permettront aux deux chefs d'Etat d'examiner plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun relatives à la sécurité et à la paix en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi qu'à la coopération multilatérale mondiale», a ajouté le communiqué. François Hollande se recueille à la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale Le président français, François Hollande, s'est recueilli, lundi au Sanctuaire du Martyr à Alger, à la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale. Le président français qui était accompagné du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et de membres du gouvernement, a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Révolution. L'hôte de l'Algérie a profité de cet endroit, qui donne une vue imprenable de la capitale, pour apprécier la baie d'Alger. Le président Hollande était arrivé auparavant à Alger pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Paix au Mali: le président Hollande salue le travail accompli par l'Algérie Le président français, François Hollande, a salué lundi à Alger le travail accompli par l'Algérie, notamment dans le rétablissement de la paix au Mali. "Je salue le travail qu'ont pu faire les autorités algériennes, notamment concernant la paix au Mali", a déclaré à la presse M. Hollande, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, soulignant le "combat commun" contre le terrorisme. A ce propos, M. Hollande n'a pas manqué d'exprimer sa "gratitude" au gouvernement algérien qui "a tout fait pour permettre de retrouver les auteurs de l'assassinat d'Hervé Gourdel", ressortissant français assassiné par un groupe de terroristes l'année passé dans une zone montagnarde située entre Bouira et Tizi Ouzou. Le président français est arrivé, peu avant, pour une visite d'amitié et de travail en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. N. R. L'Algérie et la France entretiennent une relation «exceptionnelle» basée sur une amitié «réelle et fraternelle», a déclaré lundi à Alger le président français François Hollande. «Nous avons (l'Algérie et la France) une relation exceptionnelle, qui est celle d'une amitié exigeante, mais une amitié réelle et fraternelle», a indiqué M. Hollande à la presse, à son arrivée à l'aéroport Houari-Boumediene pour une visite de travail et d'amitié en Algérie à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a précisé que cette visite, deuxième du genre en Algérie après celle de 2012, sera l'occasion d'«approfondir les relations bilatérales dans différents domaines». «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire. Il s'agit de faire le travail de mémoire et, en même temps, se tourner vers l'avenir», a souligné le chef de l'Etat français. «Cet avenir tourne autour du développement économique et du rapprochement universitaire et culturel», a-t-il dit, insistant sur l'importance de «travailler ensemble pour la Méditerranée». Le président français a affirmé également avoir «beaucoup œuvré ces derniers mois» avec le président Bouteflika pour «rapprocher encore» les deux pays dans les différents domaines. «Nous avons beaucoup oeuvré, Bouteflika et moi, ces derniers mois pour rapprocher encore les deux pays et être fidèles aux engagements que nous avions pris», a-t-il déclaré. N. R. Boumediene. Cette visite, la deuxième du genre que «j'effectue en Algérie, sera l'occasion d'approfondir» les relations bilatérales dans différents domaines, a souligné M. Hollande. «D'abord, il ne faut rien oublier de l'histoire, de faire ce travail de mémoire et en même temps se tourner vers l'avenir», a-t-il conclu. Moncef Redha Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 3 Bedoui «Vers la concrétisation du projet de l'administration électronique» , Pour garantir des protestations de qualité au citoyen, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales veut concrétiser le projet de l’administration électronique, a déclaré dimanche à Alger, le ministre du secteur, Nouredine Bedoui. Dans le cadre du colloque organisé dimanche à Alger, sur la modernisation de l’administration locale à la direction des titres et des documents sécurisés, Bedoui a affirmé que le plan d’action de son département ministériel avait pour but de «réunir les conditions nécessaires à la concrétisation du projet de l'administration électronique en vue de sa consécration dans les structures publiques», précisant que le plan reposait sur plusieurs axes. Ces points expliqués par le ministre, sont : poursuivre les efforts déployés pour l’entrée en vigueur du projet de la carte d’identité nationale biométrique qui figure parmi les priorités du secteur, vu ses nombreux avantages et son impact sur la modernisation des prestations. Le plan d'action du ministère prévoit la création d'une base de données du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour le stockage des données et logiciels informatiques relatifs aux prestations électroniques assurées par les services relevant du secteur aux citoyens ou aux secteurs d'activité, a fait savoir le ministre. Le plan tend à «poursuivre les actions visant la mise en œuvre du projet du permis de conduire sécurisé à travers la création d'un fichier national pour les titulaires du permis de conduire, ce qui permettra au citoyen de retirer le certificat d'aptitude de n'importe quelle daïra à travers le territoire national», a-t-il indiqué. Il s'agira également de la mise en place d'un fichier national des infractions routières, a ajouté le ministre. Le ministre a par ailleurs fait savoir qu'une étude était en cours d'élaboration en prévision de la concrétisation d'un projet relatif à la création d'une nouvelle carte grise sécurisée. Dans le cadre de l'amélioration des méthodes de gestion au niveau de son département ministériel, Bedoui a souligné la poursuite des efforts visant la vulgarisation de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) au niveau des services de l'administration centrale et locale outre le lancement des opérations de création de fichiers numériques pour différents dossiers. Il a rappelé «l'élaboration d'un fichier numérique pour assurer le suivi des programmes de développement locaux ce qui permettra», a-t-il dit, «d'évaluer l'état d'avancement de ces projets et de cerner les difficultés rencontrées». Bedoui a expliqué que son département procédera «à la mise en œuvre du système informatique communal qui permettra de tirer un meilleur profit des TIC en matière d'échange, de transfert des informations et de gestion des affaires locales». Cette démarche sera renforcée par «la création de réseaux d'échange et de transfert d'informations entre les collectivités locales, d'une part, et entre ces dernières et l'administration centrale, d'autre part». Le plan vise, a poursuivi le ministre, « à valoriser et à appuyer les réalisations accomplies et à opérer un saut qualitatif en termes de modernisation de l'administration, d'amélioration de la productivité et de performance de l'acte administratif pour assurer de meilleurs services au citoyen». «La modernisation et l'habilitation des structures publiques constituent l'un des principaux axes du plan d'action du gouvernement, issu du programme du président de la République», a indiqué le ministre, soulignant l'importance de «relever le défi de la modernisation de l'administration pour assurer un service au niveau des attentes du citoyen». Zahra Kefane Procès Khalifa L'Affaire Khalifa connaîtra son épilogue la semaine prochaine , L'affaire Khalifa est entrée dans sa dernière phase, dimanche, avec les ultimes plaidoiries des avocats de la défense et le début des délibérés qui permettront au tribunal criminel de Blida, présidé par le magistrat Antar Menouar, de prononcer le verdict le 23 juin courant. Durant une semaine, les avocats de la défense ont mis l'accent dans leurs plaidoiries sur l'absence de «fondement juridique aux accusations portées contre leurs clients, plaidant par conséquent l'innocence des prévenus, dont 21 sont encore en détention». Prenant la parole lors de la dernière séance conformément à la loi, Abdelmoumène Khelifa, principal accusé dans l'affaire, a «clamé» son innocence de tous les chefs d'inculpation dont il fait l'objet : «association de malfaiteurs, abus de confiance, faux et usage de faux dans des documents administratifs et bancaires, corruption, trafic d'influence, banqueroute frauduleuse». M. Khelifa a qualifié ces accusations de «paroles sans aucune preuve», réfutant sa comparaison par le parquet général à l'initiateur du projet «El-Waâd Essadek», un autre projet en échec qui a d'énormes difficultés avec la justice. Tous les prévenus impliqués dans cette affaire et à qui le juge Antar Menouar a accordé la parole, se sont accordé à nier toutes les accusations et plaider leur innocence, allant dans le sens des plaidoyers de leurs avocats, qui sont allés jusqu'à attribuer la qualité de «victimes» à leurs clients pour les uns, contester le fondement juridique des accusations pour les autres», alors que certains ont carrément plaidé leur «bonne foi». Le procès Khalifa qui a débuté le 4 mai dernier, a enregistré, à l'instar de celui de 2007, de longues séances qui ont permis l'audition des 71 accusés et plus de 300 témoins dans cette affaire dont la nouveauté réside dans la présence de l'accusé principal Abdelmoumène Khelifa. Ce dernier auditionné par le président du tribunal, avait nié tous les faits notamment la falsification des actes d'hypothèque de la villa située à Hydra (Alger) et le local à Cheraga qui ont permis l'acquisition d'un crédit bancaire pour la création de Khalifa Bank. M. Khelifa a signifié au juge qu'il n'a pas falsifié ces documents arguant qu'ils ne comportent ni sa signature ni le descriptif de la demeure et du local familial, reconnaissant, toutefois, l'existence de «dépassements» au sein de la banque deux mois après sa création en 1998. Déclarant qu'il était motivé par «sa bonne foi de servir le pays», l'ex-golden boy, a précisé que «ces détails relevaient des conseillers juridiques», ajoutant qu'il a laissé les sociétés du groupe en bonne santé financière avant son départ en 2003, dont la Khalifa Bank. Concernant la création de Khalifa TV avec ses deux chaînes, il a déclaré qu'il voulait améliorer l'image de l'Algérie à l'étranger en promouvant une image d'un pays capable de se relever de sa crise et d'aller vers l'avant». Questionné par le juge sur les raisons qui l'ont poussé à quitter le pays en février 2003, l'ex-PDG du groupe Khalifa disait qu'il voulait éviter «la confusion, le sang», insistant sur le fait de n'avoir pas laissé «une banque en faillite et que l'avenir le confirmera». D'un autre côté, de nombreux accusés se sont rétractés par rapport à leurs dépositions devant le juge d'instruction, orientés beaucoup plus vers l'accusé principal M. Khelifa. Il s'agit particulièrement des «ordres qu'il donnait permettant à ses subordonnés et ses proches de procéder à des retraits d'argent de la caisse principale sans chèques, sans enregistrer les sommes dans les opérations comptables et en usant des coupons de papier comportant sa signature. Les accusés ayant purgé leur peine depuis le procès de 2007, et entendus en tant que témoins à cette occasion, ont également, enregistré un revirement par rapport à leurs déclarations initiales et des vérités concernant Abdelmoumène Khelifa, à l'exception du directeur de la caisse principale Akli Youcef. L'ex-directeur de la caisse principale a soutenu que l'ex-PDG est à l'origine du trou financier de 3,2 milliards de dinars contenus dans les 11 écritures bancaires inter-agences. Un drame national évité : Sonatrach n'a pas fait de placements Le liquidateur judiciaire de la Banque Khalifa, Moncef Badsi, a souligné qu'il a œuvré à limiter les dégâts générés par la faillite de la banque dès mai 2003, et qui pouvaient se transformer en un drame national si le groupe Sonatrach avait procédé au dépôt de 400 milliards de dinars au sein de cette banque privée. Il a expliqué que la mission de la liquidation était et demeure complexe au vu de la situation de la banque, issue d'une mauvaise gestion et une anarchie à travers toutes les agences, le pillage et les escroqueries commis par des individus dans le but de s'accaparer des avoirs illégalement. Par ailleurs, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a affirmé que la Banque Khalifa a atteint en 2003, un seuil déficitaire qui l'a conduite à une cessation de paiement, ce qui a motivé la décision de retrait d'agrément, avant de procéder à sa liquidation par la suite. M. Laksaci a exposé la courbe descendante des dépôts de la banque privée auprès de la BA, qui sont passés de 18,9 milliards de dinars de fin février 2003, à 5,3 milliards au mois de mars. Des propos confortés par le directeur de l'inspection générale de la Banque d'Algérie, Mohamed Khemoudj et des membres de la Commission bancaire qui ont alerté en 2004 le parquet général de la cour de Blida sur les infractions relevées au sein de cette banque, afin de prendre les mesures nécessaires. Le vicegouverneur de la Banque d'Algérie, Ali Touati, et l'administrateur Mohamed Djellab, ont abondé dans le même sens. M. Touati a affirmé que M. Khelifa n'avait pas les qualifications requises pour gérer une banque, et M. Djellab a souligné de son côté que les crédits non déclarés sont à la cause de la faillite de Khalifa Bank. Le magistrat Antar Menouar a procédé, en outre, à la lecture des dépositions de nombreux témoins qui n'ont pu se présenter au tribunal dont certains occupaient des postes de responsabilité lors de la faillite de la banque privée. Il s'agit de l'ancien ministre du Finances, Mourad Medelci, du ministre de l'Habitat Abdelmadjid Tebboune, l'ancien ministre des Finances et ancien DG du Trésor public, Karim Djoudi, et le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Dans la foulée des déclarations, des directeurs d'entreprise nationales ont fait état de l'«existence à l'époque de pressions de leurs tutelles pour faire des placements au sein des différentes agences de la banque Khalifa», alors que d'autres ont relevé que leur parcours professionnel a été bouleversé parce qu'ils ont assumé la responsabilité de ces dépôts. Le représentant du parquet général, Mohamed Zerg Erras, a requis des peines allant de la réclusion à perpétuité, contre Abdelmoumène Khelifa, 20 et 15 ans de réclusion criminelle pour ses proches collaborateurs, à 18 mois de prison ferme assortis d'amendes, contre les autres accusés. Des peines qui ont suscité l'étonnement des avocats dont Me Miloud Brahimi et Khaled Bourayou, puisque, ontils estimé, «plus lourdes que celles du procès de 2007», ajoutant que le procès «n'a rien ramené de nouveau puisque le milliardaire déchu a préféré garder le silence sur certaines vérités» vidant l'affaire de tout son contenu. A. H. La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 4 actuel SNTF La grève des cheminots maintenue , Les cheminots poursui- med Ali, a expliqué que la classification des postes de travail fixée par la convention collective depuis 20 ans n'est plus adaptée à la situation actuelle alors que ces classifications peuvent être modifiées, complétées et actualisées. Considérant que la demande du partenaire social est fondée et recevable, néanmoins son acceptation est conditionnée à la mise en place de la fédération des cheminots, gelée depuis juin 2014. vent leur grève illimitée entamée depuis, dimanche soir, paralysant le trafic ferroviaire à partir d’Alger. La direction générale la société nationale de transports ferroviaires (SNTF), a affirmé, lors du deuxième jour de grève, «n'avoir reçu aucune revendication sur ce mouvement social». Par contre les grévistes l’ont interdit de parler aux journalistes. Par ailleurs, Nawel Hami ENVIRONNEMENT TRANSPORT Air Algérie Boudjema Talai : «La compagnie est malade et doit tout réapprendre» Le ministre des Transports Boudjema Talai a affiché son mécontentement de la situation actuelle d’Air Algérie, et surtout des mauvaises prestations assurées à sa clientèle, à la clôture d’une conférence des cadres de la compagnie. En effet, «Air Algérie est malade. La compagnie doit réapprendre tout, jusqu'à l'organisation de comment organiser un vol. C'est désastreux», a-t-il regretté, appelant le personnel de la compagnie à consentir plus d'efforts et à faire preuve de sérieux et de rigueur pour «sauver» la compagnie et la rendre compétitive. «Si vous continuez à faire les choses de cette manière, le pavillon national va disparaître», a lancé le ministre à l'adresse des cadres d'Air Algérie et de ses représentants à l’étranger. A ce propos, le ministre a déploré la multiplication des retards des vols de la compagnie publique en plus de la mauvaise communication avec ses clients. Pour y remédier à cette situation, M. Talai a estimé que «des solutions devraient être trouvées à l'interne» indiquant qu'«un plan était en cours de préparation pour restructurer la compagnie». Selon lui, il s’agit d’un plan de réorganisation devant toucher notamment à la formation du personnel dans les déférents domaines ( pilotage, catering, commercial) en plus du développement de certaines activités telles que la maintenance des avions. Pour Talai, cette réforme devant être entamée dès la prochaine rentrée sociale est plus qu'impérative, appelant tout le personnel de la compagnie nationale à s'impliquer dans cette démarche. En outre, «nous allons commencer par les sanctions. Celui qui n'est pas capable de travailler n'a qu'à rentrer chez lui», a dit le ministre, ajoutant «soit nous nous donnons un coup de fouet et nous sauvons la compagnie, soit nous ouvrons la piste à d'autres et nous disparaîtrons». Par ailleurs, abordant le sujet des revendications salariales des travailleurs d'Air Algérie, le ministre a rassuré que «la question serait prise en charge avec les syndicats représentatifs mais tout en demandant à ce personnel d'offrir une prestation de qualité». Pour sa part, le nouveau PDG d'Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala a indiqué qu' «il était aux côtés de plusieurs cadres, disposés à mener à bien cette réorganisation», affirmant qu’un audit sur l’état de la compagnie venait d’étre achevé et qu’un plan stratégique et de développement doit être élaboré. Rappelant que ce plan qui sera lancé dès septembre prochain, va concerner tous les volets : relation avec les clients, investissement et autres pour mettre la compagnie aux standards internationaux, a expliqué Bouderbala. «Nous devons tout réorganiser. La compagnie a perdu ses couleurs», a-t-il estimé regrettant que «les mauvaises prestations ont fait fuir beaucoup de clients algériens et étrangers». H. M. un membre fédéral et membre de la section syndicale «trains Alger», Ahcène Lounici, a indiqué que «cette grève est la seconde en un mois, après celle observée le 15 mai dernier, déclenchée pour demander une nouvelle classification des postes». Pour sa part, le secrétaire général de la section syndicale «trains Alger», Zoubir Balaman, avait indiqué lors de la grève du mois de mai dernier, que «le (millier) de chefs de trains et de contrôleurs n'ont pas bénéficié de reclassement depuis plusieurs décennies». Selon l’APS, aucun responsable syndical n'était joignable, lundi, à la gare de l'Agha ou la gare centrale. A la direction générale de la SNTF, on est pourtant catégorique: «cette grève n'a aucune relation avec des revendications sociales ou salariales. Elle est syndico-syndicale». Une source responsable à la direction de la SNTF a affirmé que «les véritables raisons de ce débrayage sont à rechercher dans la volonté de certains conducteurs de trains de passer l'examen de sécurité de trains, mais sans y être soumis». Ajoutant que pour avoir l'examen de sécurité des trains, il faut, et c'est une exigence, que le chauffeur de train soit soumis effectivement à cet examen. On ne peut donner cette certification à des conducteurs de trains qui n'y ont pas été soumis. C'est impossible. «Conduire un train, c'est beaucoup de responsabilités», souligne la même source, sous le couvert de l'anonymat. «Aujourd'hui, les grévistes doivent rencontrer le secrétaire général de l'UGTA pour désigner le comité (25 membres) qui sera chargé de préparer le congrès des cheminots, prévu en principe au mois de septembre prochain», a ajouté la même source selon laquelle les représentants de plusieurs régions, dont Constantine sont sur place au siège de la centrale syndicale. La même source à la direction générale de la SNTF, a signalé que «la grève de dimanche et qui se poursuit, n'est motivée par aucune revendication officielle qui nous aurait été transmise». Les revendications salariales et de reclassement de certaines catégories du personnel de la SNTF seront prises en charge dès la mise en place de la Fédération nationale des chemi- nots, avait affirmé récemment à l'APS, le PDG de l'entreprise, Yacine Bendjaballah. Soulignant que la direction générale s'engage à prendre en charge la révision du tableau des filières et la classification des postes de travail, conformément aux revendications des grévistes, dès la mise en place de la Fédération nationale des cheminots. Toutefois, il a ajouté que «cette révision passe également par celle de la convention collective, car les changements projetés devraient recueillir la signature de la direction générale et de la Fédération nationale des cheminots. Toutefois, il a assuré que ces revendications seront prises en charge dans un cadre global pour tous les employés en tenant compte des spécificités de chaque filière et de chaque fonction, avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2015. En outre, sur un personnel de 12 300 cheminots, 1 894 d'entre eux ont bénéficié de promotions exceptionnelles de novembre 2014 à avril 2015, y compris les conducteurs de trains et contrôleurs. De son côté, le directeur des ressources humaines de la SNTF, Naït Mohamed Moha- Sonelgaz Pour développer le génie local et apporter une nouvelle impulsion à l’économie algérienne , Le développement du secteur de l’énergie est incontournable pour assurer le développement social, économique et industriel. Cela est d’autant plus crucial que la demande en énergie électrique en Algérie est sans cesse croissante avec un taux dépassant souvent les 5%, selon des représentant du groupe sonelgaz lors d’une une conférence de presse de présentation de la synthèse des bilans d'activités et comptes sociaux consolidés 2014 des sociétés du Groupe Sonelgaz, organisée hier à la salle Djediani de l'institut de formation de l'électricité et du gaz de Ben Aknoun. Cet état de fait a nécessité la mise en oeuvre d’un vaste et ambitieux programme d’investissement qui va permettre le doublement des capacités existantes de production et de transport d’électricité en l’espace de seulement cinq années. Sonelgaz veut faire de cet ambitieux programme une opportunité pour jouer un rôle de locomotive dans la création de champions nationaux en renforçant le tissu industriel national, développer le génie local et apporter une nouvelle impulsion à l’économie algérienne. Plus de 2,9 millions de branchements électricité en 2025 Sur la période 2015-2025, la capacité de production additionnelle nationale prévue est de 27 800MW (tous réseaux confondus) à injecter sur le réseau. Pas moins de 834 poste et avant-postes tension d’une puissance installée de 142 160 MVA seront réalisés, de même que plus de 34 000 km de lignes HT. Ainsi, la longueur globale du réseau de transport gaz à réaliser sur la période 2015–2025 est de 12 748km. D’ici 2025, plus de 2,9 millions de branchements électricité et près de 3,7 millions de branchements gaz seront effectués. Il sera réalisé également 219 127 km de lignes moyenne et basse tension et 96 500 postes électriques. En matière de réseau gaz, il est prévu de mettre en service 100 820 km de canalisations et 13 stations propane. Enfin, il est a noter que le montant global des investissements est de l’ordre de 5 760 milliards de dinars dont 4 827 milliards sont à la charge des sociétés du Groupe Sonelgaz. Imane Misraoui Lutte contre le changement climatique Les émissions de méthane doivent être réduites «Agir pour lutter contre le changement climatique devra venir d'abord et essentiellement du secteur de l'énergie», affirme l'AIE dans un communiqué à l'occasion de la publication de son rapport spécial sur l'énergie et le changement climatique. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévenu hier que les efforts du secteur énergétique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre seront essentiels pour réussir la lutte contre le changement climatique et l'efficacité d'un accord en décembre prochain à la conférence internationale de Paris. Les émissions de gaz à effet de serre issues de la production et de la consommation d'énergie sont d'un niveau «deux fois plus élevé que celles issues de toutes les autres sources d'émissions confondues», rappelle ainsi l'AIE. Pour la directrice exécutive de l'AIE, Maria van der Hoeven, «il est clair que le secteur énergétique doit jouer un rôle capital pour assurer le succès des efforts faits pour réduire les émissions». Pour atteindre un pic des émissions de gaz à effet de serre issues de l'énergie d'ici 2020, l'Agence préconise la mise en place de cinq mesures essentielles. D'abord, elle plaide pour augmenter l'efficacité énergétique dans l'industrie, le bâtiment et les transports, mais aussi pour réduire le recours aux centrales électriques au charbon les moins efficaces et interdire leur construction.Dans un autre contexte, l'AIE estime qu'il faudra augmenter les investissements dans les énergies renouvelables de 270 milliards de dollars en 2014 à 400 milliards en 2030 et supprimer progressivement d'ici là les subventions aux énergies fossiles. Pour l'AIE, tout cela est possible «en utilisant seulement des technologies et des politiques existantes et sans changer les perspectives économiques et de développement dans aucune région». «Tout retard pour agir sera coûteux», prévient aussi l'AIE. Or jusqu'ici, les contributions pour la conférence de Paris (COP21) déjà publiées par un certain nombre de pays «montrent que la croissance des émissions liées au secteur énergétique va diminuer mais qu'elle n'atteindra pas un pic avant 2030". Enfin, pour que ces mesures permettent de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, l'Agence souhaite notamment que les objectifs soient révisés tous les cinq ans pour pouvoir «augmenter leurs ambitions», et que des procédures pour contrôler l'atteinte des objectifs dans le secteur de l'énergie soient mises en place. S. L. échos La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 5 150 000 policiers mobilisés pour le «plan Azur» 2015 (DGSN) Tlemcen INFOS EXPRESS MAGHNIA Deux douaniers écroués pour négligence Deux éléments des douanes relevant de l'inspection divisionnaire de Maghnia ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d'instruction près le tribunal de Maghnia pour négligence. Les faits à l'origine de cette affaire remontent à dimanche dernier où ces deux douaniers ont présenté un contrebandier à la justice pour trafic de carburant. Après que le procureur de la République ait décidé d'incarcérer le mis en cause, ce dernier à sa sortie du tribunal a réussi à fausser compagnie aux deux douaniers à la faveur de ses mains libres qui n'étaient pas entravées. Ainsi, pour négligence, les deux douaniers ont été placés en détention. Mohammed Hichem OUM EL-BOUAGHI 4 morts et 113 blessés recensés dans différents accidents durant le mois de mai 2015 Selon le communiqué émis par la cellule de communication de la direction de la Protection civile, il a été enregistré au cours du mois écoulé 98 accidents de la route ayant entraîné la mort de 4 personnes et occasionné des blessures à 113 autres. Ces accidents qui se sont produits sur différentes routes qui traversent le territoire de la wilaya d’Oum ElBouaghi ont fait en moyenne 3 accidents de la circulation par jour et sont dus essentiellement à la perte de contrôle de véhicules, l’excès de vitesse, les dépassements dangereux, l’imprudence, les dérapages, le renversement, l’inattention des piétons, la conduite en état d’ivresse etc. A. Remache Métro d'Alger La nouvelle ligne Hai El Badr-El Harrach livrée en juillet Les essais à blanc de l'extension Haï El Badr (Bachdjarrah) à El Harrach centre du métro d'Alger ont été officiellement lancés dimanche par le ministre des Transports, Boudjema Talai, alors que son ouverture à l'exploitation commerciale est prévue le 4 juillet prochain, a-t-on constaté. Le tronçon Hai El Badr-El Harrach, d'une longueur de 4 km, est doté de 4 stations (Bachdjerrah 1, Bachdjerrah 2, El Harrach gare et El Harrach centre) équipées notamment d'ascenseurs pour les personnes à capacité physique réduite, qui font défaut dans la première ligne (La Grande poste-Haï El Badr).Lancé à l'été 2008, ce projet a coûté 110 millions d'euros. La marche à blanc de cette première extension du métro d'Alger a été lancée à la station d'El Harrach qui est multimodale: sur place, les usagers peuvent en effet prendre aussi le taxi, le bus ou le train. R.R 15 tonnes de kif traité saisies par la Gendarmerie nationale durant les cinq premiers mois ,En marge de la manifestation portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale tenue à la maison de la culture AbdelkaderAlloula de Tlemcen du 11 au 13 juin 2015, il a été signaler la saisie par les éléments de la gendarmerie de 15 tonnes de kif durant les cinq premiers mois de l'année 2015. Il est à rappeler que les éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi au cours de l'année précédente une quantité globale estimée à plus de 55 tonnes. Pour ce qui est de la cocaïne, les mêmes services ont saisi en 2014 plus de Le plan Azur 2015 destiné à la sécurisation des estivants mobilise cette année 150 000 policiers dans les villes côtières et non côtières, a indiqué dimanche à Alger le directeur de la sécurité publique. (Photo > D. R. ) 160 grammes, alors que durant les cinq premiers mois de l'année en cours, une quantité estimée à 170 grammes a été confisquée. Les statistiques établies par la Gendarmerie nationale et présentées au public lors de ces portes ouvertes, montrent dans un autre volet que lors des cinq premiers mois de 2015, ces services ont enregistré 170 accidents de la route qui ont causé la mort à 29 personnes et des blessures à 298 autres contre 288 accidents faisant 50 décés et 298 blessés à la même période de l'année précédente. L’ouverture de cette manifestation d'information a donné lieu à des exhibitions en arts martiaux montrant les capacités de la maîtrise de ce sport par les éléments de la Gendarmerie nationale. El-Tarf : 200 agents pour la surveillance des plages Mohammed Hichem LA CHRONIQUE DE Pasmoinsde233agents,dont93élémentsprofessionnelsdelaProtection civile,sontmobiliséscetétépourlasurveillancedesplagesdelawilaya d’El-Tarf. (Photo > D. R.) Chérif Abdedaïm Bouffonnerie dans la cour impériale (III) n mars, Poutine a déclaré qu’il avait mis l’armée russe, y compris ses forces nucléaires, en état d’alerte suite au putsch de Kiev, craignant une attaque de l’Otan. A présent, les chefs militaires américains confirment eux-mêmes que leur politique risque de déclencher une guerre nucléaire. Ces menaces se sont développées largement derrière le dos du prolétariat mondial. Les travailleurs aux États-Unis, en Europe et à travers le monde ont à maintes reprises manifesté leur hostilité aux guerres en Irak ou en Afghanistan. Pourtant, presque 15 ans après le début de ces guerres, les médias et les élites dirigeantes tentent de cacher que le monde est au bord d’un conflit encore plus dévastateur. Le président Barack Obama intensifiera vraisemblablement la pression sur la Russie lors du sommet du G7 ce week-end, en sommant les dirigeants européens d’intensifier les sanctions imposées à la Russie l’année dernière, suite à l’annexion russe de La Crimée. La dernière flambée de violence en Ukraine cette semaine servirait de prétexte pour la poursuite des sanctions. Aussi, au Parlement, le président ukrainien Petro Porochenko a souligné la «menace colossale de reprise des hostilités à grande échelle par les forces russes et terroristes.» Il a affirmé sans preuve que 9 000 soldats russes sont déployés dans les zones rebelles de Donetsk et de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine. «Les forces armées de l’Ukraine doivent s’apprêter à une nouvelle offensive de l’ennemi, ainsi qu’à une invasion à grande échelle tout le long de la frontière russe», at-il déclaré. «Nous devons être vraiment prêts pour cela». Il a dit que l’armée ukrainienne avait stationné au moins 50 000 soldats dans E l’est pour défendre le pays. Il prononçait ces remarques un jour après la reprise des combats dans l’est de l’Ukraine entre les forces de Kiev et les séparatistes soutenus par le russes, qui ont fait des dizaines de victimes. Ces combats marquent la plus grande violation à ce jour du cessez-le-feu signé en février. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré jeudi que la Russie croyait que Kiev avait provoqué ces hostilités pour influencer les prochaines discussions au sommet du G7 ce week-end et au sommet de l’UE à Bruxelles à la fin du mois. «Ces actes provocateurs sont organisés par les forces armées de l’Ukraine, et nous sommes préoccupés par cela», a-t-il déclaré. Chaque côté accuse l’autre d’avoir initié les combats à Marinka, à environ 15 kilomètres à l’ouest du bastion rebelle de Donetsk. Yuriy Biryukov, un conseiller de Porochenko, a indiqué jeudi que les combats avaient fait cinq morts et 39 blessés parmi les soldats ukrainiens. Eduard Basurin, ministre de la Défense adjoint et porte-parole de la République populaire de Donetsk (RPD), a déclaré à Interfax que 16 combattants rebelles et cinq civils avaient trouvé la mort. Le Secteur droit fasciste mobilise ses membres pour combattre. Andrey Stempitsky, qui commande son bataillon paramilitaire, a affiché un message sur Facebook appelant ceux qui sont rentrés chez eux pendant le cessez-le-feu à «retourner à leurs unités de combat.» Il a averti que le Secteur droit «mènera la guerre, en ignorant ceux qui soutiennent la trêve». Ce qu’ils oublient, c’est qu’il y a toujours, toujours, un retour de bâton, et que la chute du piédestal finit toujours par arriver! Reste à savoir combien il y aura de victimes collatérales… (Suite et fin) C. A Nécessité d’activer le rôle principal des espaces muséaux Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a insisté dimanche à Mostaganem sur la nécessité d’activer le rôle principal des espaces muséaux dans les domaines de l’histoire. (Photo > D. R.) MDN : 3 983 mines datant de l'ère coloniale détruites en mai 2015 Quelque 3 983 mines datant de l'ère coloniale ont été découvertes et détruitesenmai2015,danslecadredesopérationsdedéminagemenées tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). (Photo > D. R.) La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 6 monde Tchad Yémen Ban appelle à une trêve humanitaire en lançant des négociations ardues ,Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à une trêve humanitaire de deux semaines au Yémen en lançant lundi des négociations de paix ardues à Genève, dont l'ouverture même a été compromise par l'absence de la délégation des rebelles. «J'ai souligné l'importance d'observer une trêve humanitaire de deux semaines à l'occasion du Ramadhan», le mois de jeûne musulman qui commence cette semaine, a déclaré le secrétaire général après avoir rencontré une délégation du gouvernement yéménite en exil en Arabie Saoudite. «J'espère que cette semaine marquera le début de la fin des combats», a ajouté le secrétaire général, soulignant qu'il n'y avait pas de temps à perdre dans ce pays pauvre de la péninsule arabique: «le tic-tac du temps qui passe n'est pas celui d'une horloge mais celui d'une bombe à retardement». La rencontre de Genève intervient alors que les combats s'enlisent deux mois et demi après le début, le 26 mars, des frappes aériennes d'une coalition arabe dirigée par Riyad. Les combats ont fait depuis le mois de mai plus de 2 600 morts, selon M. Ban. Malgré ces frappes, les rebelles d'Ansarullah soutenus par l'Iran et leurs alliés, les partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, continuent de progresser sur le terrain et ont pris dimanche le contrôle de la principale ville de la province nordiste de Jawf, proche de la frontière avec l'Arabie Saoudite. Il s'agit du premier dialogue entre les deux parties depuis que le président Abd Rabbo Mansour Hadi a fui en février la capitale Sanaa, tombée sous le contrôle des rebelles et de leurs alliés Il s'est d'abord réfugié à Aden, principale ville du sud, avant de gagner l'Arabie Saoudite lorsque les rebelles sont parvenus aux portes de la deuxième ville du pays. Le secrétaire général a appelé les parties en conflit à parvenir à des accords «locaux» de cessez-le-feu et à un «retrait des groupes armés des villes». Les négociations entre les deux parties devaient Le SG de l’ONU appelle à une trêve. (Photo > D. R.) s'ouvrir lundi matin mais l'arrivée de la délégation des rebelles d'Ansarullah et de leurs alliés a été retardée «pour des raisons logistiques», selon l'ONU. Leur avion, qui a décollé de Sanaa dimanche, ayant été retardé à Djibouti, ils ne parviendront à Genève que dans l'après-midi ou en soirée, selon l'ONU. Les positions des protagonistes de ce pays pauvre de la péninsule arabique sont tellement éloignées que les premières consultations auront lieu sous la forme de «discussions de proximité», l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, le Mauritanien Ismail Ould Cheikh Ahmed, faisant la navette entre les deux délégations. «Il est très peu probable que les négociations aboutissent. En effet, chaque camp apparaît comme inflexible et peu porté vers le compromis», estime Laurent Bonnefoy, analyste spécia- liste du Yémen. «Malgré tout, Genève pourrait offrir à quelques jours du Ramadhan une opportunité pour les Saoudiens d'annoncer une trêve qui permettrait d'amorcer des discussions plus sérieuses et dans le même temps leur donnerait la possibilité de sauver les apparences en interrompant une offensive qu'ils sont clairement dans l'incapacité de gagner sur le terrain», estime ce chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences Po à Paris. La délégation du gouvernement, dirigée par le ministre des Affaires étrangères Riyad Yassine, a répété ses exigences pour parvenir à un accord, et notamment l'application de la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU qui somme les rebelles de se retirer des zones qu'ils ont conquises. Une première réunion inter-yéménite fixée le 28 mai sous l'égide de l'ONU avait déjà été reportée sine die. Le Yémen est le seul des pays du «printemps arabe» où un soulèvement populaire en 2011 a abouti à une solution négociée. Mais en vertu de ce règlement, l'ancien président Ali Abdallah Saleh a pu demeurer au Yémen et jouir de l'immunité. Après 33 ans de pouvoir, il est resté influent au sein de l'armée et du parti au pouvoir, et a conclu une alliance avec les Houthis même si une longue guerre avait opposé ses troupes à ces rebelles, de 2004 à 2010, dans leur fief du nord du pays, lorsqu'il était au pouvoir. Les rebelles d'Ansarullah sont issus de la minorité zaïdite, une branche du chiisme, et représentent environ un tiers de la population. M. Hadi, un sunnite du sud du Yémen, est le premier président du pays qui n'est pas issu de cette communauté. R.I. /Agence La Turquie ouvre sa frontière aux Syriens fuyant les combats entre les Kurdes et l’Etat islamique Après l’avoir maintenue fermée pendant trois jours, la Turquie a rouvert dimanche 14 juin sa frontière avec la Syrie, ouvrant le passage à des milliers de réfugiés fuyant les combats entre les Kurdes et l'Etat islamique pour le contrôle de la ville de Tall Abyad. En début de soirée, une longue file de réfugiés, beaucoup avec leurs effets personnels entassés dans des sacs, a commencé à traverser dans l'ordre le point de passage d'Akçakale, tandis que des milliers d'autres attendaient de l'autre côté de la frontière. Ces Syriens avaient fui dans l'espoir de se rendre en Turquie, mais l'armée turque les en avaient jusqu'alors empêchés, utilisant même des canons à eau pour les tenir à l'écart. Les autorités turques N'Djamena frappée par un double attentat meurtrier ,Le Tchad, en première ligne dans la guerre contre les islamistes armés nigérians de Boko Haram, a été frappé lundi par un double attentatsuicide meurtrier qui a visé le commissariat central de N'Djamena et l'école de police où se trouvait de nombreux stagiaires. Deux kamikazes ont attaqué simultanément dans la matinée le commissariat et l'école de police, faisant de nombreux morts, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la police de la capitale, sans pouvoir fournir un bilan des explosions. Ce policier et des témoins ont également fait état de blessés dans les deux attaques, les premières du genre à frapper la capitale tchadienne. De nombreux stagiaires étaient en formation lundi matin à l'école de police. Après ce double attentat, de nombreuses forces de sécurité se sont déployées dans la ville, où les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées depuis plusieurs mois face à la menace d'attaques de Boko Haram. Le gouvernement tenait de son côté une réunion de crise R.I./Agence R.I. /Agence L’ambires. (Photo > D. R.) Corée du Sud Coronavirus Mers, le bilan passe à 15 morts ,Un quinzième décès dû avaient annoncé mercredi qu'elles allaient fermer localement – et temporairement – la frontière, «sauf en cas de tragédie humanitaire». Finalement, l'autorisation de laisser entrer en Turquie les Syriens massés à proximité de cet endroit a été délivrée dimanche. Après avoir été soumis à un contrôle sanitaire et enregistrés par les autorités turques, les réfugiés ayant des parents en Turquie ont été autorisés à rester avec eux, les autres devant être emmenés dans des camps de réfugiés déjà existants. Selon la télévision turque, environ 3 000 personnes souhaitaient entrer en Turquie depuis la Syrie. sur ces attentats en l'absence du président Idriss Déby Itno, attendu dans la journée à N'Djamena de retour d'Afrique du Sud où il participé au sommet de l'Union africaine (UA), selon une source officielle. La France a rapidement condamné ces attaques meurtrières et assuré le Tchad de son «soutien dans la lutte contre le terrorisme», dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères. «La France condamne les attaques perpétrées le 15 juin contre le commissariat général et l’école de police de N’Djamena», a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay. Le Tchad est un allié de poids pour Paris dans la lutte contre les groupes djihadistes en Afrique sahélienne et l'armée française a établi l'état-major de son opération Barkhane de lutte contre ces groupes à N'Djamena. Après le Mali, le président Déby a engagé son armée en février au Nigeria contre les islamistes de Boko Haram, dont le chef Abubakar Shekau a menacé à plusieurs reprises de s’en prendre aux intérêts tchadiens. au coronavirus Mers et sept nouveaux cas de contamination ont été annoncés dimanche en Corée du Sud, dont l'un des grands hôpitaux a provisoirement suspendu ses activités pour contenir l'épidémie. Avec 145 personnes infectées, dont 15 sont décédées, la Corée du Sud est le pays dans le monde le plus touché par l'épidémie de coronavirus Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) en dehors de l'Arabie Saoudite, pays d'où revenait le premier Sud-Coréen diagnostiqué le 20 mai. Un homme de 62 ans est mort dimanche après-midi à Busan, grand port du sud et deuxième ville du pays. Il avait été diagnostiqué le 7 juin après avoir été contaminé à l'hôpital Samsung de Séoul, un des plus grands hôpitaux de la capitale. Plus de 70 personnes ont été infectées dans cet établissement, dont quatre des sept nouveaux cas, selon le ministère de la Santé. R.I. /Agence La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 7 économie Grèce INFOS EXPRESS Le pays et ses créanciers gèlent leurs positions Les concurrents chinois d'Uber veulent lever 1,5 milliard de dollars La Grèce rejette les exigences de ses créanciers. (Photo > D. R.) ,La Grèce a réitéré lundi son refus de céder aux exigences de ses créanciers, notamment en ce qui concerne les retraites, après l'échec de leurs pourparlers ce week-end, qui fait craindre à la Commission européenne un basculement du pays dans un «état d'urgence» en cas de sortie de la zone euro. L'exécutif européen a annoncé dimanche l'échec de sa «dernière tentative» de discussions avec le gouvernement d'Alexis Tsipras, auquel il reproche de ne pas avancer de propositions convaincantes pour redresser les finances du pays et obtenir ainsi le versement d'une aide. Bruxelles a renvoyé le dossier aux ministres des Finances de la zone euro qui se réunissent jeudi dans le cadre de l'Eurogroupe. Sans cette aide, la Grèce risque de ne pas pouvoir rembourser 1,6 milliard d'euros dus au Fonds monétaire international (FMI) le 30 juin et de se retrouver en situation de défaut sur sa dette, avec la perspective d'une sortie de la zone euro. Face à cette situation de blocage, une exaspération grandissante à l'égard de la Grèce s'exprime à travers l'Union européenne, notamment en Allemagne, dans le camp conservateur de la chancelière Angela Merkel. Cette impasse inquiète aussi les investisseurs : la Bourse d'Athènes perdait plus de 4% en fin de matinée, après avoir plongé de plus de 7%, tandis qu'augmentaient les rendements des obligations d'Etat des pays de la zone euro aux finances publiques jugées les moins solides, tels que l'Italie, l'Espagne et le Portugal. Les titres des banques italiennes, espagnoles et portugaises étaient également pénalisés en bourse. Dessein politique Elu en janvier sur la promesse de mettre fin aux programmes d'austérité appliqués depuis cinq ans en échange d'une assistance financière internationale, le gouvernement grec refuse d'alourdir la fiscalité et de baisser les pensions de retraites comme le réclament ses créanciers (FMI, UE et Banque centrale européenne) pour poursuivre leur aide. Dans sa première réaction publique à l'échec des dernières négociations, Alexis Tsipras a déclaré que la Grèce allait attendre que ses créanciers se montrent réalistes et renoncent à des demandes jugées excessives. «On ne peut que voir un dessein politique dans l'insistance des créanciers sur de nouvelles baisses des retraites après cinq années de pillage dans le cadre des plans d'aide», a dit le Premier ministre grec, cité par le journal Ton Syntakton. «Nous attendrons patiemment que les institutions accèdent au réalisme», a-t-il ajouté. «Nous n'avons pas le droit d'enterrer la démocratie européenne à l'endroit où elle est née.» Le porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, le parti au pouvoir, a pour sa part assuré que la Grèce ne reculerait pas dans ses négociations avec les créanciers mais restait disposée à discuter. «Nous avons dit que l'argent que nous collectons ira en priorité aux salaires et aux retraites», a déclaré Nikos Filis, selon lequel le gouvernement a soumis aux créanciers «une proposition chiffrée que la société grecque peut se permettre». Du côté des créanciers, on répète au contraire que la balle est dans le camp de la Grèce. François Hollande a ainsi appelé le gouvernement grec à la «responsabilité». «Nous avons maintenant des délais extrêmement courts. Je l'ai souvent dit : attention, nous arrivons dans une période qui peut être celle de turbulences s'il n'y a pas un accord qui est trouvé», a dit le président français. «La Grèce ne doit pas attendre, elle doit aller de nouveau vers la discussion.» «La patience des créanciers s’épuise» La tonalité est la même du côté de la Commission européenne. «La proposition pour maintenir la Grèce dans la zone euro est toujours valable. Mais pour que cela se produise, la Grèce va devoir modifier sa position sur les retraites et sur sa consolidation budgétaire globale», a déclaré Günther Oettinger, commissaire européen à l'économie et à la société numériques. S'exprimant devant des journalistes à son arrivée à une réunion de la direction de l'Union chrétienne démocrate (CDU), le parti d'Angela Merkel, à Berlin, Günther Oettinger a jugé que l'exécutif européen devait préparer un «plan d'urgence» pour aider la Grèce en cas de sortie de la zone euro. «Nous devrions élaborer un plan d'urgence car la Grèce plongerait dans un état d'urgence», a-t-il dit, en évoquant notamment les approvisionnements en énergie et en médicaments ainsi que le paiement des salaires des forces de l'ordre. Membre de la direction de la CDU, Julia Klöckner a prévenu que «la patience des créanciers s'épuise». «Nous savons tous ce qui est en jeu. Nul autre en Europe n'en porte la responsabilité sinon la Grèce elle-même», a dit un autre responsable de la CDU, Volker Kauder, en appelant le gouvernement grec à «revenir à la réalité». Signe que l'impatience gagne du terrain en Allemagne et ailleurs, le vice-chancelier social-démocrate du gouvernement de coalition, Sigmar Gabriel, écrit dans une tribune publiée par Bild que «partout en Europe, le sentiment croissant est que maintenant ça suffit». «Les tentatives successives de parvenir à un accord commencent à faire apparaître comme ridicule l'ensemble du processus», affirme-t-il. «Il y a de plus en plus de gens qui ont le sentiment que le gouvernement grec les mène en bateau.» R. E VoirsurInternet www.lnr-dz.com Didi Kuaidi Dache, mastodonte des réservations de taxi en Chine, est en discussions avec des investisseurs pour lever plus d'un milliard de dollars, en vue de résister à l'essor de l'américain Uber dans le pays, rapportait lundi la presse financière. La holding Xiaoju Kuaizhi, qui contrôle les opérateurs des applications de réservation de taxi Didi Dache et Kuaidi Dache, s'apprête à lever «au moins 1,5 milliard de dollars», indiquait l'agence Bloomberg News, citant des sources proches du dossier. Cela valoriserait l'entreprise entre 12 et 15 milliards de dollars, poursuivait Bloomberg, ce qui en ferait l'une des start-ups chinoises les plus chèrement valorisées après le fabricant de smartphones Xiaomi. A elles deux, les applications Didi Dache et Kuaidi Dache contrôlent près de 80% du marché chinois des réservations de taxi via smartphones, selon le cabinet Analysys. L’avion chinois arrive… mais très lentement C'est en toutes lettres le slogan de la Commercial Aircraft Corporation of China (Comac), cette société d'État créée en 2008 pour porter les ambitions de l'industrie aéronautique de la deuxième puissance économique mondiale. Au dernier salon aéronautique de Zuhai (sud de la Chine), en novembre 2014, tout le monde ne parlait que de lui : le C919, un appareil moyen-courrier monocouloir de 150 à 180 places destiné à concurrencer l'Airbus A320 et le Boeing 737. Un duopole destiné à disparaître Les deux constructeurs qui se partagent l'essentiel du marché mondial de l'aviation civile vont devoir s'y habituer : leur duopole sur le marché est promis à moyen terme à disparaître. Le C919, qui a déjà engrangé 450 commandes fermes, c'est l'avion Made in China de la reconquête du marché intérieur. L'ambition de Comac est d'en vendre environ 2 200 d'ici à vingt ans, principalement en Chine, sachant que la flotte d'avions monocouloirs passera, selon Comac, de 1 600 appareils actuellement à près de 5 000 d'ici à 2033. La NR 5270—Mardi 16 juin 2015 8 régions INFOS EXPRESS Sétif 10 000 familles bénéficient du couffin de Ramadhan La commission chargée de la préparation de l’opération de solidarité de l’APC de Sétif a indiqué que le nombre des couffins qui seront distribués pour le mois de Ramadhan 2015 est estimé à 10 000. Un chèque de dix mille dinars sera attribué à chaque famille qui perçoit un salaire mensuel de moins de 18 000 dinars pour l’achat de denrées alimentaires de première nécessité. Les familles concernées ont acceilli avec satisfaction cette décision de leur octroyer 10.000 DA qui leur permettra l'achat des produits alimentaires indispensables pour ce mois de Ramadhan. Cette opération a été suivie de très près par le président de l'APC afin que nul ne soit lésé dans ses droits. Tous les citoyens rencontrés ont affiché leur satisfaction devant cette louable initiative en soulignant : «il serait intéressant de renouveler ces opérations pas uniquement pendant le mois de Ramadhan, mais durant toute l’année, parce que les démunis ont tout le temps besoin d’aide, néanmoins bravo pour l'APC de Sétif.» H. Mustapha Batna e Le chef de la 5 région militaire préside à Batna la sortie de six promotions ,Le général-major Benali Benali, chef de la 5e région militaire (Constantine), a présidé samedi dernier à l’école des blindés de Batna la sortie de six nouvelles promotions militaires dans les armes des blindés, la reconnaissance et guerre électronique ainsi que d’autres spécialités militaires. Le directeur de l’école d’application de l’arme des blindés le général Mohamed Amor a prononcé à cette occasion un discours de bienvenue et par lequel il a tenu à rendre hommage à tous ceux et toutes celles qui se sont sacrifiés à la gloire du pays. Il a notamment insisté sur l’impératif de la sauvegarde des acquis du pays dont l’indépendance nationale et la souveraineté nationale afin que ces sacrifices ne soient pas vains. Le chef de la 5e région militaire, le directeur de l’école des blindés de Batna et le wali de Batna ont procédé ensuite à la remise de grades aux meilleurs promus de chaque nouvelle promotion militaire. Un défilé a été immédiatement organisé par l’ensemble de la composante des six promotions sous les applaudissements des autorités militaires, civiles et des invités. Une visite guidée aux différentes structures pédagogiques de formation militaire a pu permettre aux présents dont les invités à mesurer l’évolution qualitative de la formation dans cette école nationale et ce, dans diverses spécialités. L’arme des blindés aura été la partie la plus imposante eu égard aux nouvelles techniques introduites comme moyens didactiques de formation militaire : informatique, audio-visuel de simulation et électronique. Ces derniers ont supplanté les anciens moyens et méthodes de formation. Il est à noter que cette école des blindés de Batna, avait Arrestation de deux dealers ,A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les éléments de la sûreté de daïra ont mené une enquête dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants. Mahgnia 93 grammes de kif, une somme de 186 230 DA, un sabre, un couteau et une motocyclette. Les deux présumés coupables ont été présentés au procureur de la République près du tribunal d’Aïn Temouchent qui a ordonné leur mise en dépôt provisoire. S Djelloul Ali Benbelgacem 11 011 candidats concernés BRÈVE le fournisseur B.J, âgé de 37 ans, en sa possession d’un sac en plastique contenant 8 grammes de kif prêts à l’écoulement et une somme d’argent estimée à 4 000 DA. Après la perquisition de son domicile, il a été découvert une autre quantité de kif évaluée à boulaid. Il est tombé au champ d’honneur en 1961 – peu avant l’indépendance – suite à une embuscade tendue par les forces coloniales à Guigba (région de Barika/wilaya de Batna). Signalons que les autorités militaires ont rendu hommage à la famille du chahid, invitée de marque de cet évènement. Examen du BEM à Bouira ,Lors du troisième et dernier examen de l’année scolaire 2014/2015, il a été enregistré 11 011 candidats aux épreuves du BEM dans la wilaya de Bouira. L’ouverture symbolique des enveloppes contenant les sujets d’examen a été faite par les responsables du secteur et le premier magistrat de la wilaya au niveau du centre d’examen «Hamza» dans la ville de Bouira. Ainsi, les responsables du secteur ont de nouveau tenu de rassurer que tous les moyens ont été déployés pour mener à bien cet ultime examen pour les collégiens. A noter que sur les 11 011 candidats dont 6 575 Aïn Témouchent En effet, ils ont réussi à démanteler une bande constituée de deux jeunes hommes qui activaient dans les localités de Aïn Kihel (Aïn Témouchent) et Bensekrane (Tlemcen). L’un des malafaiteurs répondant aux initiales B Y, âgé 37 ans en provenance de Bensekrane a été le premier arrêté en possession 12.8 grammes de kif traité, cite le communiqué de la sûreté de la wilaya publié dimanche passé. L’individu a avoué qu’il a acquis cette drogue auprès de son fournisseur à Bensekrane pour l’écouler au niveau d’Aïn Kihel. Suite aux renseingnements recueillis auprès de cette personne, les agents de police ont arrêté été créée en 1963 lorsque Batna fut le siège de la 5e région militaire. La sortie de ces six promotions a été baptisée au nom du chahid de la lutte de libération nationale feu Chettouh Mahmoud (nom de guerre : Mahmoud guenez). Ce chahid est originaire de la localité de Bitam (Barika) et fut un des proches combattants de Mustapha Ben- Saisie de 6,2 quintaux de kif traité et arrestation de 11 narcotrafiquants Agissant sur renseignements qui leur sont parvenus, les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à avorter une tentative d'introduction de drogue sur le territoire national d'une importante quantité de kif estimée à 620 kg. La première opération a permis aux gendarmes de mettre la main filles, 93 sont des candidats libres et 56 autres des détenus qui subiront les examens dans le centre de rééducation de Bouira. Côté encadrement, la direction de l’éducation de la wilaya de Bouira a mobilisé 1 834 surveillants, 43 chefs de centre et 45 observateurs répartis sur 43 centres d’examens ouverts à cet effet. Concernant l’examen de la langue tamazight, ils sont 3 166 candidats à être concernés. A Yanis VoirsurInternet www.lnr-dz.com sur 450 kg de kif traité minutieusement dissimulés à l'intérieur d'un véhicule de type Laguna intercepté sur le tracé frontalier. Lors d’une opération portant sur une perquisition d’un domicile d'un contrebandier demeurant à Chebikia (commune de Maghnia), les gendarmes ont découvert 170 kg de kif. 11 narcotrafiquants impliqués dans ces deux affaires ont été arrêtés et déférés devant le procureur de la République près le tribunal de Maghnia qui les a placés sous mandat de dépôt. Mohammed Hichem La NR 5270 Mardi 16 juin 2015 9 régions Les chiffres sur les violences faites aux enfants «ne sont pas le reflet de l'Algérie» Aïn Témouchent : journée d’information sur le crédit de zakat» 67 projets financés ,La direction des affaires religieuses et des wakfs (DARW) de la wilaya d’Aïn Témouchent a organisé hier dimanche au sein du centre culturel islamique d’Aïn Témouchent une journée d'information, sur le crédit «Hassan» qui a drainé un grand nombre de jeunes dans les deux genres. Il est à noter que des heureux bénéficiaires ont déjà monté leurs projets. La rencontre a eu lieu au centre islamique du chef-lieu de wilaya en présence des délégués issus de la chambre de commerce et de l’industrie (CCI) Sufat et de la chambre de l’artisanat et des petits métiers en plus des invités relevant des dispositifs d’aides. Cette rencontre directe, avec les porteurs de projets de crédit «Hassan» du fonds de la zakat, revêt un cachet particulier, selon le directeur de wilaya chargé des affaires religieuses et des wakfs, M. Loucif Toufik.» Elle a contribué à l’épanouissement social et économique des jeunes ayant un savoir-faire et sans moyens. En effet des dizaines d’emplois di- Les chiffres sur les violences faites aux enfants «ne sont pas le reflet de l'Algérie», a déclaré dimanche à Oran le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) en Algérie (Photo > D. R. ) Don du sang : une convention entre l'ANS et le ministère des Affaires religieuses rects et indirects ont été créés». Cette journée se veut être une expérience réussie, l’unique en son genre dans la wilaya d’Aïn Témouchent, accorde une opportunité pour d’autres jeunes inscrits sur la liste des prétendants et qui voulaient savoir davantage sur le fonds de la zakat qui reprend ses activités après un gel de plus d’une année, selon un cadre gestionnaire de ce fonds qui s’est exprimé à la presse le même jour. Depuis sa mise en route, il y a environ 4 ans, le fonds de la zakat a financé 67 porteurs de projets dont principalement des petits métiers, hommes et femmes et des fonctions libérales, apprend-on. La particularité du dit fonds est qu’il soit sans intérêts et que le bénéficiaire est tenu à rembourser les crédits quand le projet entre en production. Mais dans la salle, il y avait beaucoup de jeunes qui étaient intéressés par un second crédit pour élargir leur activité, dont le cas des jeunes filles des porteuses de projets dans le domaine de la couture. Il est à noter que la philosophie du fonds, quand il a été mis en route, est d’en faire un appoint économique pour les petits projets désirant des crédits à hauteur de 300 000 DA. Mais il est aussi dit que les futurs artisans soient des donneurs de la zakat pour plus tard renflouer les caisses et aspirer à élargir l’étendue du financement des petits projets. Uneconventionentrel'Agencenationaledusang(ANS)etleministère desAffairesreligieusesetdesWakf,serasignéeprochainementpour inciter les fidèles à donner leur sang durant le mois du Ramadhan. (Photo > D. R.) Incidents de Ghardaïa : une enquête a été ouverte et la justice suivra son cours S. Djelloul Tlemcen : deuxième salon de la poterie traditionnelle 30 artisans exposent leurs produits C'est sous le théme «Poterie traditionnelle, santé et art» qu'a été donné le coup d'envoi du deuxième salon de la poterie traditionnelle qui s'est tenu à Tlemcen du 10 au 15 juin 2015 sur l'esplanade du plateau de Lalla Setti à proximité du centre des loisirs. Une trentaine d'artisans de Tlemcen et ceux venus de 12 autres wilayas, dont Alger, Tizi Ouzou, Boumerdes, Bouira, Béjaïa, Oran, Témouchent et Ouargla ont participé à ce salon qui met en evidence les travaux en rapport avec la poterie et ses différents contours, selon le cachet de chaque région. L'attention du public a été particulièrement attirée par l'exposition des différents ustensiles de cuisine et objets de décoration en argile confectionnés de main de maître par les artisanes de Bider, petite localité rattachée à la commune de Marsat Ben M'hidi dont des couscoussiers, gargoulettes de style berbère, jarres, gourdes, assiettes plates, chandeliers, vases, bacs à fleurs. La chambre des métiers et d'artisanat de Tlemcen organisatrice de l’événement en partenariat avec le parc national s'est orientée depuis quelques mois vers l'encouragement de la créativité à tra- vers la recherche de nouvelles formes d’expression en apportant toute l'aide aux artisans et artisanes par la formation, l'encadrement et une aide financière substantielle. Outre l'aspect exposition, ce salon a vu le déroulement d'une journée d'étude consacrée à la valorisation des métiers de l'artisanat traditionnel et les moyens à mettre en œuvre par les pouvoirs publics pour tenter de hisser ce secteur vers un piédestal afin de faire renaître le travail ancestral qui faisait la réputation des régions à vocation touristique. Mohammed Hichem Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé dimanche à Alger qu'une enquête a été ouverte suite aux heurts ayant éclaté dans la nuit de vendredi à samedi. (Photo > D. R. ) Oran : un nouveau service de neurologie à l’EHU Ghazaouet Un budget supplémentaire de 6,8 milliards pour l'aménagement urbain Lors de sa dernière réunion consacrée à l'étude du budget supplémentaire 2015 de la commune, l'Assemblée populaire communale de Ghazaouet a délibéré pour une enveloppe financière d'un montant de 6,8 milliards de dinars, dont plus de 3 milliards de centimes seront consacrés à l'entretien et l'aménagement urbain, 1 milliard de centimes pour la pose de pavé sur les chemins en terre battue de la commune, alors que 500 millions de centimes seront réservés à l'aménagement de la placette du centre-ville. Quant aux quartiers El Wiam et Dar Yaghmoracen de la localité de Sidi Amar, ces derniers ont bénéficié d'une enveloppe de 600 millions de centimes soit 300 millions pour chaque quartier afin de procéder au revêtement gou- dronné de leurs voies de communications . En outre, une enveloppe budgétaire d'un montant de 200 millions de centimes servira au financement de l'aménagement des sept centres de santé de la commune. Par ailleurs, l'aménagement urbain d'autres quartiers est prévu sur ce budget supplémentaire. Mohammed H Un nouveau service de neurologie a été ouvert dimanche à l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) d’Oran, en marge d’une journée de neurologie vasculaire, organisée par cette structure sanitaire. (Photo > D. R. ) reportage La NR 5270 — Mardi 16 juin 2015 10 Retraités en Algérie Le rêve d’avant, le cauchemar d’après ,Âami Ahmed est âgé de plus de 65 ans. Après de longues années de loyaux services dans une entreprise publique, il a pris sa retraite pour se reposer afin de mener une vie décente, mais apparemment ce n’est pas le cas. «Bien que je sois assez vieux, mais je ne m’empêche pas de travailler un peu pour subvenir aux besoins de ma famille, cherté de la vie oblige», lâche l’ex-mécanicien d’Air Algérie. Nous sommes jeudi, dernier jour de la semaine. Le train de 7h30 qui part à Alger, depuis Boumerdès, enregistre un grand retard. Tous les voyageurs sont en colère à cause de ça, mais les plus indignés sont les fonctionnaires qui vont encore rater quelques heures de travail à cause du train. Aâmi Ahmed, lui aussi, ne supporte pas de perdre du temps sans rien faire, pourtant, ce vieillard frêle au corps avachi ne donne jamais l’impression d’être encore capable de donner un plus dans le milieu professionnel. Travailler pour empocher de l’argent, rien que pour ça Le sort de aâmi Ahmed est désolant. Décidément, il a intérêt à travailler pour plusieurs raisons qu’il nous explique luimême : «Dans ce pays, plusieurs choses ne sont pas à leurs places. Par exemple un retraité comme moi, ne doit pas, à mon avis, aller chercher du boulot parce qu’il n’a pas de quoi faire vivre sa famille. Le retraité a le droit de jouir d’une vie decente et calme. Malheureusement, ce n’est pas le cas chez nous. La misérable pension que je perçois ne tient même pas la moitié du mois, sachant que j’ai huit enfants, ma femme et moi, ce qui donne dix bouches à nourrir». Après avoir pris la retraite, âami Ahmed s’attendait à un avenir plus aisé quoique la vie lui réservait un accueil très spécial, loin de ce qu’il avait imaginé, écoutonsle : «ça fait presque six mois depuis que je suis passé en mode retraite et je peux vous confirmer que ce n’est pas du tout facile. Six ou sept mois avant, je pensais d’une autre manière. J’avais beaucoup d’idées dans ma tête avant ma retraite, une autre imagination. Je voulais partir en voyage avec ma femme, faire un peu du sport, me consacrer à mes petits-enfants et me balader de temps en temps avec eux, mais là, je suis dans un autre état, comme si rien n’a changé dans ma vie. Pire, aujourd’hui je me vois plus obligé à travailler qu’avant parce que ma pension ne me permet pas de faire quoi que ce soit». travail à 09h. En fait, il nous révèle la nature de son nouveau poste : «je travaille dans un magasin de quincaillerie à Hussein-Dey (Alger). Je commence aux «Le retraité a le droit de jouir d’une vie décente et calme. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans notre pays. La misérable pension que je perçois ne tient même pas la moitié du mois» Et si je ne travaillais pas, que dois-je faire ? Les jours de âami Ahmed se ressemblent : se lever très tôt, prendre le train de 7h30, arriver à 8h30 et commencer le alentours de 9h, je baisse rideau à 17h, cinq jours sur sept. Des fois je travaille même les samedis pour percevoir des primes supplémentaires ». Des statistiques avancent que le nombre des personnes âgées (plus de 60 ans) en Algérie, s’approche du seuil des 4 millions dont une grande partie sont des retraités. Quant à la pension, il n’existe pas de chiffres fiables sur lesquels l'on peut se baser. Mais selon des témoignages, la moyenne de la pension de la quasi-majorité des retraités algériens demeure lamentable et ne satisfait pas les besoins les plus simples du retraité. Âami Ahmed a plus de détails sur ce point : «Je confirme que l’Etat algérien nous a délaissés, en témoigne la petite pension mensuelle qui nous est réservée. Ecoutez, je n’ai pas les chiffres exacts sur ce dossier mais je connais des copains en retraite qui me parlent souvent de l'insuffisance de la pension, ce qui explique sa valeur banale». Lors de la discussion avec âami Ahmed à l’intérieur du train, un autre vieux assis de l’autre côté du wagon renchérit : «si tu ne travailles pas, tu meurs de l’oisiveté». Les mains en gesticulant, barbe blanche et drue, le monsieur paraît dégoûté de son statut de retraité, et il nous le fait savoir : «la retraite a un double effet, positif et négatif. Le positif concerne la capacité de la personne qui diminue et l’oblige à battre en retraite et se reposer. Le négatif s’agit par contre de ce vide qui nous rattrape à cause des longues journées à passer sans occupation. Regardez-moi, je me lève de bonne heure pour sortir de la maison et aller n’importe où parce que je n’ai rien à faire chez-moi». Le nouvelle intervenant s’appelle âami Mustapha, un habitué du train et surtout d'«El’Jnina», un jardin fief qui regroupe beaucoup de retraités. Chaque jour, âami Mustapha quitte son domicile à Corso (ouest de Boumerdès), pour aller rejoindre ses amis à Algercentre, histoire d’éviter les pagailles avec sa femme et tuer le temps. «Je préfère sortir, prendre le train, discuter avec des personnes que de stagner chez moi et susciter des engueulades avec mon épouse, dit-il. J’ai voulu travailler mais j’ai des problèmes de santé qui m’en empêchent. Cependant je plains les responsables de ne pas construire des centres ou aires spéciaux pour notre distraction». Entre le témoignage du premier et celui du deuxième, une chose est certaine, les vieux retraités se cherchent une place dans une société impitoyable et un système qui essaye d’une façon ou d’une autre de les rejeter. Farid Harbi culture La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 13 Tant qu’il y aura des «regards» kUn quintette d’artistes plasticiens en cette période estivale, de l’ouest du pays a investi la jeune et sympathique galerie « El Yasmine » pour offrir à notre délectation le fruit de leur dernier cru poétiquement baptisé « cinq regards », il s’agit plus précisément de cinq regards déclinés par chacun des cinq exposants soit vingtcinq tableaux de petites et moyennes dimensions soumis à l’appréciation des nombreux regardeurs invités au vernissage (5 juin 2015). Une profusion de regards en souvenirs. Ameur Belkhorissa Chouder Debladji Djeffal; il ne s’agit pas d’une adresse numérique mais de l’accumulation patronymique de nos cinq plasticiens membres éminents de l’encadrement des institutions pédagogiques de Mostaganem et de Sidi Bel-Abbès (école des Beaux-arts). Dès l’abord des cimaises on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de néophytes mais de créateurs chevronnés au cursus et à la production éprouvés mais surtout de praticiens surprenants par la polyphonie langagière de chacun d’eux. On est surpris, ayant suivi leurs précédentes expositions, tant par la fraîcheur de leurs thématiques que par la maturité technique de leur facture. C’est par ce que nous propose Hachemi Ameur, plasticien, miniaturiste et enlumineur actuellement directeur des Beaux-arts de Mostaganem que nous abordons notre analyse. Notre attention est attirée inso facto par l’une des multiples facettes délectation à la discipline de la miniature, domaine dans lequel il s’est distingué en y installant une évolution remarquable de contemporanéité et lancinante d’originalité et de pertinence. Il nous propose cinq tableaux en acrylique de moyennes dimensions et arrive de la sorte à nous désarçonner par le sujet qu’il aborde et qu’il conjugue dans un langage néo expressionniste très personnel conférant à la l’iconographie une présence hiératique Rupture », « Transes », « vautours ») qui semblent assez significatifs de la complexité dialectique de certaines situations sociales, voire sociétales. Un travail méticuleux, un lexique et une grammaire plastique d’une grande perspicacité. Une graphie d’apparence aléatoire, d’une gestualité prégnante d’originalité. de bon aloi. C’est ainsi que laissant les « entrelacs » (réminiscences de sa veine calligraphique) il nous adresse une carte postale évocatrice de ses pérégrinations « dans le m’zab » juste « after Beijing », allusion à son séjour universitaire dans la capitale chinoise dont il se plait à rappeler « la foule » de souvenirs qui l’assaillent, ce qui ne l’empêche pas d’entonner un hymne à « la féminité »>. La combinatoire à laquelle nous venons de soumettre les titres (entre guillemets) des œuvres exposées rend compte du caractère multidimensionnel des thématiques abordées ainsi que de la dimension narrative imprégnée de nostalgie, de certains pans de son vécu. Abdelkader Belkorissat, actuel directeur de l’annexe des Beaux-arts de Sidi BelAbbès, nous donne à voir quatre gouaches et une aquarelle de petits formats qui nous causent de « l’homme bleu » au « regard vif» adressé à «l’insouciante femme» en même temps qu’un subreptice « chuchotement » après un improbable « regard outre ». des aquarelles dénotant une indubitable maîtrise technique et chromatique. Une expression plastique post moderne excipant d’une dextérité pleine de subtilité. Du « Belkhoriss’Art » pour ainsi dire si on osait un néologisme. Said Chender invite notre regard sur cinq tableaux de moyennes surfaces en technique mixte, domaine qu’il maîtrise et dont il a su affiner les subtilités allusives. Ces travaux revêtent une veine narrative qui nous situe dans un « patio », dans « l’intimité » où se niche la « confidence » et le « secret de femme » dont il sait conjuguer avec subtilité « l’effacement ». un phrasé plastique et technique qui nous réconcilie avec les arcanes féminines dont il sait tisser de manière subreptice et parfois avec une certaine furtivité les transparences corporelles. Fondeur quand tu nous tiens ! Said Debladji, enseignant à l’école des Beaux-arts de Mostaganem, propose cinq toiles en technique mixte d’une fraîcheur et d’une pertinente originalité tant en ce qui concerne la technique que l’encadrement qui se distingue par des plages monochromes dans le cœur desquelles s’intègrent des surfaces calligraphiques désarticulées libellées dans une dynamique rythmique et un phrasé pertinents. Une légèreté qui n’empêche pas la profondeur du discours. Des œuvres à décrypter dont les clés se trouvent dans les titres (« Mare nostrum », « Exodus », « Adlane Djeffal, enseignant dans la même institution que Debladji artiste habitué à caracoler à travers certaines galeries algéroises, montre cinq tableaux d’assez grandes dimensions pour la plupart déclinés en acrylique, une technique qu’il maîtrise et dont il nous offre à voir des spécimens très significatifs de son talent. De « l’étreinte pour un absent » (titre à contiguïté on ne peut plus surréaliste), il finit par un « sans titre » (féflexe souvent utilisé dans l’art contemporain), après nous avoir présenté un « couple » à décrypter au gré d’une gestuelle chromatique allusive qu’il traite avec subtilité. Il évoque ensuite la «posture» d’un trio de personnages savamment silhouettés « comme des poissons », titre du dernier de ses tableaux. Une expression plastique d’une efficiente maturité et d’une remarquable qualité esthétique. Cette monstration a été préparée et présentée par une jeune galerie soucieuse d’introduire dans le landerneau culturel algérien de la qualité dans la continuité, du professionnalisme et de la rigueur. A preuve la confection régulière pour chaque exposition d’une affiche et d’un catalogue « ingrédients » indispensables pour la visibilité du travail de l’artiste mais aussi pour celle de la galerie et du galeriste (Lyes Khelifati en l’occurrence). Sans oublier qu’à chaque vernissage la convivialité est agrémentée d’une animation musicale assurée par de jeunes et talentueux musiciens. Ainsi, tant qu’il y aura des artistes, tant qu’il y aura des « regards », il y aura du jasmin dans la culture. Mohamed Massen Artiste plasticien Ça se passe à la galerie «El Yasmine», coopérative immobilière «Ennadjah», villa 107, Dely Ibrahim, jusqu’au 27 juin 2015. Musique savante constantinoise Emouvant hommage à des chantres disparus kQuatre (4) chantres de la musique savante constantinoise, en l’occurrence cheikh H’souna Ali-Khodja, Ahmed et Abdelkrim Bestandji et Larbi Belamri, ont été honorés à titre posthume, samedi soir au palais de la culture Malek-Haddad, au cours d’une Gaâda dans la pure tradition du Rocher. Sur une initiative du département du Patrimoine immatériel et arts vivants du commissariat de la manifestation ‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, amis et proches des artistes ont ravivé la mémoire musicale de la ville avec des témoignages poignants sur le parcours et la contribution de ces figures emblématiques dans la préservation de la musique savante dans l’antique Cirta. Seddik, le fils de H’souna Ali-Khodja (1896-1971), surnommé par ses pairs ‘‘l’artiste intellect’’, a affirmé que la musique était pour son père ‘‘une passion à laquelle il a voué toute sa vie sans jamais en faire une source de revenus. Cheikh H’souna travaillait à l’usine de tabac de la famille Bentchikou, et dépensait sas compter pour assouvir sa passion : le Malouf, le Z’djel, les Madih, l’Istikhbar et les qacidas classiques. Il excellait, selon des musiciens qui l’ont côtoyé, à la derbouka, au naghrate et au luthiste hors pair. L’histoire retient que Cheikh H’souna a oeuvré sans relâche, avec les Chouyoukh Kaddour Darsouni et Abdelkader Toumi, à préserver le Z’djel (une forme d’expression poétique en arabe dialectal) de la déperdition en écrivant la plupart des qacidas. Le ‘‘cahier magique’’ de H’souna, a-t-on rapporté, a sauvegardé une partie de la mémoire musicale de la ville mais aussi du pays tout entier. Evoquant Ahmed Bestandji (1875-1946), Mohamed El Eulmi, chercheur spécialisé dans le patrimoine, a souligné que Cheikh Bestandji, adepte de la confrérie Hansalia a réussi, comme tous les membres de sa famille, a réussi à introduire certains instruments musicaux au sein de cette confrérie. Animée, riche et empreinte de nostalgie la ‘‘causerie’’ a dévoilé qu’Ahmed Bestandji, violoniste hors-pair, a également mis en musique des qacidas ‘‘Al Akikia’’ (La cornaline) du poète Sidi Saïd Al Mandassi, et ‘‘Fiya chiya’’, composée au 17ème siècle par le poète mystique Sidi Bahloul Cherki. Son neveu Abdelbaki Bestandji (1886-1940), surnommé Abdelkrim, était un maître du luth, ont affirmé des mélomanes et des membres d’associations musicales. Ses initiateurs au luth étaient, a-t-on affirmé, étaient les juifs tunisiens N’sim Boukebous et Benzerti. Surnommé ‘‘le professeur du ‘oud arabi à Constantine’’, le cheikh, a-t-on également rapporté, a fait des fondouks de la ville des ponts, ces bâtiments à multiples fonction, un lieu d’apprentissage de la musique savante. Chacun retient qu’Abdelkrim Bestandji était le formateur des plus brillantes promotions de luthistes, au début du 20ème siècle à Constantine, comme Abdelkrim Belemoufek, Maurice Idri, Yakoub Nabet et Raymond Leyris. Larbi Belamri (1893-1966), de son vrai nom Abdelhamid, ‘‘Bachaâdel’’ (suppléant du Cadi) était issu d’une famille de muftis et d’imams. Il avait préféré la musique à toute autre profession en dépit de l’opposition farouche de sa famille, a-t-on témoigné. Sa nièce a rapporté que Larbi Belamari pratiquait sa passion au fondouk Bachtarzi et dans un café à Souk El Asser. Des mélomanes présents à la soirée ont affirmé que Belamri, surnommé ‘‘le passeur’’, avait une capacité exceptionnelle d’apprentissage qui lui avait permis d’emmagasiner une grande partie du patrimoine musical constantinois qu’il transmit aux générations montantes de la musique, à l’époque. Des témoins ont cité Kaddour Darsouni, Khodja Bendjelloul et Hamou Fergani parmi les élèves de Si Larbi. Instrumentaliste distingué au tar, à la derbouka et dans d’autres instruments, Belamri travaillait également avec Raymond Leyris et Sylvain Ghrenassia. Passionnante et riche de nombreux éclairages sur la scène musicale constantinoise à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, ce type de Gâadas constantinoises sera renouvelée chaque mois, tout au long de l’année culturelle, avec des hommages à plusieurs autres figures emblématiques de la musique citadine constantinoise, a affirmé à l’APS la responsable du département Patrimoine immatériel et arts vivants du commissariat, Mme Halima Ali-Khodja. R.C. La NR 5270 —Mardi 16 juin 2015 15 science LightSail Une voile solaire qui va révolutionner les voyages spatiaux ,La voile solaire permettrait aux vaisseaux de voyager dans l'espace d'une façon plus économique ... Développer un vaisseau spatial propulsé uniquement grâce aux vents solaires. L'idée devrait bientôt se concrétiser si l'on en croit la récente annonce de Planetary Society, une organisation privée qui promeut l'exploration spatiale. LightSail, une voile solaire, envoyée sur orbite le 20 mai (1), destinée à propulser des engins dans l'espace, INFOS EXPRESS Nouveau contact avec Philae Le robot est «complètement réveillé», selon le Cnes… Philae «est complètement réveillé», a déclaré Jean-Yves Le Gall, président de l'agence spatiale française CNES, faisant état d'un «second contact» lundi avec le robot européen.Le contact a eu lieu «il y a quelques dizaines de minutes», a-t-il dit sur la chaîne France 2 à 5h40 GMT (7h40 française). La comète «Tchouri », sur laquelle le robot s'est posé, «est en pleine effervescence, il y a des jets de gaz, des jets de poussière et, grâce à Philae, on le voit en direct», a ajouté Jean-Yves Le Gall. De plus en plus proche du soleil «C'est une première dans l'histoire de l'humanité», a ajouté le président du Centre national d'études spatiales, qualifiant Philae d'«expérience spatiale la plus importante des trente premières années du XXIe siècle». Sans nouvelle depuis le robot depuis 7 mois, un premier contact a été établi samedi. «Tchouri» se rapproche peu à peu du Soleil - elle est actuellement à 210 millions de km de lui - et le robot est parvenu à sortir de sa torpeur grâce à l'amélioration de la luminosité et à l'élévation de la température. La mission de la sonde Rosetta et de Philae cherche à percer l'évolution du système solaire depuis sa naissance, les comètes étant considérées comme des vestiges de la matière primitive. s'était, ce jeudi, déployée presque entièrement. Selon les organisateurs de la mission, la nouvelle ouvre la voie à la création, à l'horizon 2016, de voiles pouvant être poussées à travers l'espace par les rayonnements solaires, permettant de voyager de façon économique (mais également plus lente) dans l'espace. 4,3 millions de dollars pour financer le projet «L'image de la caméra confirme que la voile s'est déployée, ce qui était la dernière étape de cette mission destinée à préparer le vol d'un engin propulsé par une voile solaire en 2016», précise Jason Davis sur le site de la Planetary Society, co-fondée par le célèbre astronome Carl Sagan en 1980. Financé par des membres de cette association, ce projet d'un coût de 4,3 millions de dollars, a permis de tester des logiciels, des systèmes mécaniques et des équipements de communications ainsi qu'un matériau pour la voile, qui seront utilisés pour la propulsion de l'engin spatial. B O N À S AV O I R Selon le futurologue Ray Kurzweil, nos cerveaux seront connectés à Internet d'ici 2030 Dans un futur pas si lointain, le cerveau humain pourrait bien se prolonger dans le cloud. C'est un classique de la science-fiction qui pourrait devenir réalité si l'on en croit Ray Kurzweil, pionnier de l'intelligence artificielle et chef de l'ingénierie chez Google. Lors d'une série de conférences début juin, le futurologue a affirmé que le cerveau se prolongerait dans le flux d'informations des objets connectés, ce qu'on appelle désormais le cloud (informatique en nuage, dans laquelle les serveurs fonctionnent en réseau sur internet). En d'autre terme que notre cerveau sera lui aussi connecté au réseau. Selon Kurzweil, qui est célèbre pour avoir popularisé la notion de singularité, qui désigne un futur proche dans lequel l'humanité sera augmentée au point que le règne humain et les machines seront devenus un même ensemble dont les parties seront indiscernables, «notre pensée sera un hybride de pensées biologiques et non biologiques. Nous allons graduellement fusionner et nous améliorer. Selon [lui], c'est la nature de l'être humain -de transcender ses limites», relate l'International Business Times. Dans les années 2030, l'origine de nos pensées serait alors majoritairement non biologique, affirme-t-il. Népal Les sites historiques de Katmandou ravagés par le séisme rouvrent leurs portes , Sept semaines après le séisme meurtrier qui a ravagé le Népal, plusieurs sites historiques de la capitale Katmandou ont rouvert officiellement en dépit d’inquiétudes sur leur sécurité. «Le Népal est sûr, ne vous inquiétez pas, c’est notre message aujourd’hui», a déclaré le directeur général du département d’archéologie du ministère du Tourisme. «Rouvrir ces sites n’est pas prématuré, a-t-il assuré. Il s’agit d’anticiper pour que le prochain pic de la saison touristique, entre septembre et novembre, soit le moment approprié pour la venue des touristes. (…) S’ils estiment que le Népal est sûr, ils viendront.» Le séisme de magnitude 7,8 qui a ébranlé le pays le 25 avril a tué plus de 8 700 personnes, et le pays est encore secoué par des répliques quotidiennes. Les poutres et gravats des édifices architecturaux endommagés parsèment encore les trois anciennes places royales sévèrement touchées par le séisme : les «Durbar Squares» de Katmandou, Patan et Bhaktapur inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. L’Unesco s’inquiète L’Unesco a exprimé sa préoccupation face à cette réouverture jugée anticipée, estimant que ces sites sont «encore dans un état pré- caire ». « Il y a encore un risque d’effondrement de bâtiments, selon Christian Manhart, directeur de l’Unesco au Népal. Sur la Durbar Square de Katmandou, une façade entière menace encore de s’effondrer, on ne peut pas avoir des gens qui marchent juste en dessous». Il a aussi insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité sur les sites pour éviter le vol de précieuses œuvres d’art. Le Népal dépend pour une part importante du tourisme et, selon un think tank basé dans la capitale népalaise, le Nepal Economic Forum, 80% des réservations d’hôtel ont été annulées depuis le séisme. La NR 5270 - Mardi 16 juin 2015 16 santé Centre anticancer de Annaba La médecine nucléaire en filigrane ,Avec l’ouverture dans les prochains jours du service radiothérapie après celle de l’oncologie effectuée le mois de février, la lutte contre le cancer connaît un second souffle au Centre hospitalier universitaire de Annaba. Ainsi en a décidé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Pour atteindre cet objectif, Abdelmalek Boudiaf le premier responsable du secteur, a désigné Abdelaziz Lankar directeur général du Centre Hospitalier universitaire (CHU) de Annaba. Celui-ci a pour mission de superviser les activités du nouveau Centre anticancer (CAC) qui devient la septième unité hospitalière sous son autorité. Avec son service oncologie et prochainement radiothérapie, cet établissement de santé spécialisé permettra une meilleure prise en charge des cancéreux. A la désignation des compétences médicales et administratives, le ministère a ajouté la mise en place d’équipements et matériels performants. Ce qui devrait faire de ce nouvel acquis, une structure médicale de référence nationale, d’autant que sous l’impulsion de la direction générale du CHU Annaba, le nécessaire a été mis en place pour sécuriser la manipulation des produits radioactifs. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Bien que pour l’heure, seul le service oncologie soit opérationnel, les patients qui ont besoin de faire un diagnostic d’évolution de leur état de santé, notamment du cancer, ou de le traiter n’ont plus besoin d’attendre des heures voire des jours. Les nouveaux équipements permettront d’accélérer leur accueil. «Nous dépensons beaucoup de temps pour manipuler les produits radioactifs avant de l’administrer aux patients. Aussi n’avons-nous pu recevoir que 80 patients/jour. Ces équipements multiplieront quotidiennement par cinq leur nombre dans le besoin d’une consultation ou de traitement», a indiqué un des techniciens en charge d’un des deux accélérateurs. Incontournable pour éviter des évacuations sanitaires à l’étranger pour soi- gner le cancer, le service de radiothérapie appelé à être opérationnel à la mi-juin 2015 a été doté des nouveaux équipements de laboratoire. Et c’est justement là qu’intervient la médecine nucléaire. Largement utilisée dans les services d’imagerie médicale, elle permet des analyses en radio-immunologie et le traitement de beaucoup de pathologies comme la tumeur de la thyroïde. Cet aspect n’est pas négligé par la direction du CHU. Cette institution qui forme également des médecins de différentes spécialités dispose de praticiens maîtrisant bien les ficelles de la pratique médicale grâce à la formation dont ils ont bénéficiée. C’est dire que le CAC soulagera les cancéreux y compris ceux atteints d’une maladie sanguine, du rhumatisme et de la polyarthrite rhumatoïde. «Dans notre CAC, il n’y a pas que l’oncologie, il y a aussi la radiothérapie une branche de la médecine qui sera fonctionnelle d’ici peu. Nous y travaillons pour être au rendez-vous» a souligné le Pr Abdelaziz Lankar. Le même responsable a estimé que ce Centre est un lieu d’espoir pour les cancéreux de toute la région. Les praticiens, quant à eux, parlent de prise en charge médicale efficace des cancers par le CAC à l’avenir. Ils précisent que la dénomination de ce dernier, les compétences médicales et paramédicales qui activent ainsi que les équipements et matériels sophistiqués mis en place reflètent la lutte menée par l’état contre le cancer. Le directeur du CHU abonde dans ce sens en insistant sur le renforcement des capacités du personnel médical et le nombre des effectifs pour une utilisation rationnel des moyens. En perspectives, ce nouveau CAC envisage une mission de prise en charge médicale très pointue des cancéreux. Il est même question de relever, par la suite, un grand défi, tel que celui de pratiquer les transplantations. Il reste, néanmoins, la pro- blématique de la vulgarisation des innovations dans le domaine du cancer et de la radiothérapie anticancéreuse grâce justement aux deux accélérateurs linéaires mis en place au CAC. Il y a aussi la curiethérapie consistant à placer des sources radioactives au contact ou implantées dans les tumeurs. Il existe également d’autres techniques que les praticiens du CAC se proposent d’exploiter. Notamment l’implantation permanente de grains d’iode 125 à faible débit et celle à haut débit de doses de tubes plastiques dans la prostate. Actuellement, précisent nos sources, seule la première technique est utilisée pour traiter le cancer à faible risque. Elle nécessite pour chaque patient l’équivalent de 3 000 euros. Quant à la seconde technique, il s’agit d’un complément à une radiothérapie externe pour les cancers un peu plus évolués. A. Djabali AVC Création prochaine de quatre nouvelles unités de prise en charge des AVC , Quatre nouvelles unités renforceront la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en Algérie avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris dimanche à Oran du Pr. Arezki Mohamed, chef de service de neurologie à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida. Outre les unités qui existent au CHU de Blida et à l’EHU d’Oran, d’autres unités verront le jour à Tizi Ouzou, Sétif, Tlemcen, Constantine, élevant ainsi le nombre à six unités de prise en charge à l’échelle nationale, a-t-il indiqué à l’ouverture d’une journée de neurologie vasculaire, organisée par l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) d’Oran. «Cette prise en charge reste toutefois insuffisante vu le nombre important de nouveaux cas (40 000 cas/an dont 10 000 décèdent et 20 000 s'en sortent avec un handicap)», a-t-il souligné signalant qu’en matière d’AVC, l’Algérie enregistre une densité estimée à 140 cas sur 100 000 habitants. L'Algérie dispose actuellement seulement de deux unités spécialisées opérationnelles, celles du CHU de Blida et de l’EHU d’Oran, qui connaissent une très forte pression, d'où l’importance de réaliser plus d’unités de prise en charge de l’AVC à l’échelle nationale, a soutenu le Pr. Arezki. Pour sa part, le Dr. Sandrine Deltour, neurologue à l’hôpital de la «Pitié Salpêtrière» (France) a mis l’accent sur les nouvelles thérapeutiques en matière d’AVC, principalement l’embolectomie qui révolutionne le monde de la neurologie et substitue à la thrombolyse (un traitement pour les accidents ischémiques (artères bouchées) à administrer dans les 4 heures après l’accident). Une embolectomie est l'ablation chirurgicale d'un embole dans un vaisseau sanguin. Une embolie est quelque chose d'étranger qui circule dans le sang. Un blocage dans un vaisseau sanguin empêche l'oxygène de se déplacer efficacement dans la circulation sanguine, ce qui peut provoquer la mort des tissus, a-t-elle expliqué. Il existe en France 128 unités de prise en charge des AVC, «ce qui représente une vraie impulsion en la matière», toutefois seulement 7% des patients qui arrivent à ces unités reçoivent la thrombolyse, a-elle indiqué. «Ce taux, pour nous neurologues, est très minime. Nous agissons actuellement dans le sens de la sensibilisation et l’information du public sur les AVC, pour une prise de conscience, à travers des affiches collées partout, indiquant les symptômes, ce qu’il faut faire en cas d’un AVC, les traitements nécessaires et surtout le numéro vert à appeler d’urgence pour se faire transférer le plus vite possible vers l'unité de prise en charge la plus proche», a encore souligné le Dr Deltour. Cette journée d’étude scientifique a été marquée par l’animation de nombreuses communications par des neurologues et cardiologues qui ont identifié l’AVC, ses symptômes, ses causes et traitements et, entre autres les hémorragies méningées et cérébrales. évocation La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 17 M’hamed Bouhalla L’ancienne gloire de l’ASO ,L’ancien international et exgrand star de l’équipe de l’ASO, M’hamed Bouhalla, hospitalisé actuellement à la clinique privée Hikma de Chlef à cause d’une maladie chronique où il a subi une opération chirurgicale avec succès, est actuellement en convalescence sous surveillance médicale. Selon son entourage, tout va bien pour M’hamed, son état de santé s’est considérablement amélioré et sa sortie est prévue ces jours-ci. ussitôt l’information de son hospitalisation a circulé , le wali, de Chlef, le directeur général de la Sûreté nationale, le directeur régional des douanes algériennes, l’ancien maire et président de l’ASO, Djazouli Boudjaltia, le député et porte-parole de l’ASO, Meddouar, l’ex-entraîneur de l’équipe nationale, Mahiedine Khalef et les journalistes d’El Watan, Yazid Ouahib, Hamid Tahri, Ahmed Yachkour et enfin, le député Hamouni et l’ex- DG Mohamed Bouzaghti de l’Ofla, lui ont rendu visite ces dernières semaines pour s’enquérir de son état de santé et lui témoigner leur solidarité. Nous lui exprimons ici tous nos souhaits d’un prompt rétablissement Inchallah. Nous joignons à ce geste de reconnaissance de hauts responsables de l’Etat, et enfin, ses amis sportifs et ses ex-coéquipiers. M’hamed Bouhalla, avec lequel nous nous sommes entretenus, s’annonce aux qualités humaines modeste et noble. Il nous dit avec une grande émotion que c’est un soutien qui réconforte énormément le moral et dont je suis très reconnaissant. Nous tenons toutefois à marquer une halte pour revenir sur son parcours sportif pour remémorer les bons souvenirs de la belle époque du football qui ayant marqué la mémoire des Chélifiens de l’ancien baroudeur Asnami, qui a mis toutes ses qualités sans oublier celles de son père surnommé Maiza qui a fait les beaux jours du GS Orléansville et le bonheur de l’ASO El-Asnam, l’actuelle Chlef, dont nous nous faisons un devoir pour apporter notre contribution afin de préserver la mémoire sportive de Chlef pour permettre surtout aux jeunes générations de mieux appréhender les valeurs humaines. L’essentiel en cette particularité, c’est cet hommage à rendre à ces joueurs des années 1960 à 1986, oubliés de l’ancienne gloire, qui ont donné corps et âme à la fierté du sport algérien, les nostalgiques des années d’or du football national, notamment qui ont marqué l’histoire de cette ville depuis l’indépendance jusqu’à un passé récent. Qui de nous ne se souvient pas de l’ancienne cheville ouvrière de l’ASO, au grand gabarit et un surdoué du ballon et footballeur de père en fils. Ils ont passé toute leur carrière au club de l’ASO auxquels ils ont sacrifié leur vie autour du foot. Parce que pour eux la relation entre le sportif et sa ville natale joue un rôle important. Il est l’un des meilleurs avant – centre de l’ASO Chlef, des années 1970 et 1980, sélectionné en équipe nationale en 1978 et pris part aux jeux olympiques de Moscou en 1980. Il figurait parmi les meilleurs buteurs du championnat national. Il aimait déjà jouer au foot qui était à A l’époque un sport de quartier, alors qu’il n’avait que 10 ans avant de devenir un grand joueur aux qualités humaines qui jouait au poste d’avant-centre , qui a fait les beaux jours du club de l’ASO Chlef et avec lequel il a réalisé un parcours honorable. Avec cette formation, il a marqué le football algérien plus particulièrement le football asnami. Rappelons que M’hamed Bouhalla était fonctionnaire des douanes avec le grade d’officier, avant de prendre sa carrière tout récemment. En effet, dans ce registre des inoubliables sportifs notamment exemplaires qu’i faut saluer leur parcours honorable, car qu’autrefois tous les grands joueurs et athlètes de performance pensaient seulement à l’intérêt du sport, aux couleurs du club, la ville, et enfin, à l’intérêt suprême du pays au sens large du terme. Ces valeurs, n’ont plus court aujourd’hui, à l’heure où cette discipline est gangrénée par l’argent et seul l’argent. Qui est M’Hamed Bouhalla ? M’Hamed Bouhalla , marié et père de 4 enfants, il est né dans la ville d’El –Asnam, l’actuelle Chlef, le 29 septembre 1954 , où il avait fréquenté l’école Hai Bensouna, CEM Gare, lycée As-Salem, CFA d’Oran, inspecteur des impots puis directeur de wilaya à Chlef, Béchar, Tiaret et enfin, Chlef. Il a joué d’abord dans les petits clubs comme l’OFLA, l’ASPTT, la Santé avant de porter les couleurs de l’ASO en 1972. il a continué sa carrière au sein de son club natal jusqu’à la fin de l’année 1986, ensuite il a exercé en tant que directeur administratif et financier de l’ASO jusqu’à 1990. Sorti en retraite depuis deux mois environ. Meilleur buteur Division nationale 1 en 1977-1978 avec 23 buts Le football chélifien est riche en performances qui a connu des moments de gloire au cours des décennies précédentes. En 1974, son club accède en nationale 1, en remportant les titres de champion et vicechampion d’Algérie, la coupe d’Algérie, deux participations honorables à l’échelle arabe et africaine, deux fois finaliste en coupe d’Algérie, champion 1982-1983 de Ligue nationale 2, une troisième place dé- crochée en ligue des champions d’Afrique. Sans oublier les catégories cadette et junior en remportant plusieurs fois titres et coupes d’Algérie. En plus de ses qualités de buteur, il était considéré comme une classe naissante. Il avait une extraordinaire influence sur le terrain notamment ses coups de charge, ses dribles et ses feintes décisives en avaient fait l’un des joueurs célèbre du championnat national. M’hamed Bouhalla, possédait une technique parfaite qui lui fournissait une meilleure vision de jeu, un spécialiste du drible et des centres de toutes formes et de toutes trajectoires et qui perturbait les attaquants adverses en les provoquant avec tact et doigté. Sa manière de jouer sur le terrain était élégante, intelligente et doté d’une bonne rapidité et d’échappées et de tirs puissants, selon bon nombre de techniciens qui l’ont entraîné et qui l’ont bien connu tels , Zairi, Sehailia, Hamouni Mohamed, cheikh Della . En effet, il était très remarqué par ses qualités tactiques et son style athlétique. Le meilleur souvenir que l’on peut garder de M’Hamed Bouhala, il jouissait aussi d’un très grand respect au sein de la famille sportive chélifienne. Joueur de classe, surnommé à l’époque le «baroudeur », il fut incontestablement un des plus brillants attaquant du championnat national , agressif et très combatif en attaque avec un grand sens de placement. M’Hamed Bouhalla possède également de grandes qualités techniques lui permettant de mener des contre- attaques , car c’est lui qui pilote les combinaisons de jeu avec ses coéquipiers de talents comme les Meksi, les frères Belaid, Bekakcha, Abbou, Bensaada, Ouahab Derbal avec lesquels il a conçu l’articulation de l’attaque. L’on ne peut évoquer le parcours de M’hamed Bouhala sans en citer ses coéquipiers sportifs avec qui il a connu ses moments de gloire qui, pour la plupart sont malades, ou dans le besoin et en voie de disparition, qui terminent leur vie et dont très peu de personnes en parlent aujourd’hui. Parmi eux qui sont encore en vie et sombrent dans un anonymat des plus regrettables et souffrent de l’ingratitude. Certains sont décédés et n’ont pas eu droit de cité. Ainsi, il est élogieux d’évoquer leurs noms pour ceux qui l’ignorent encore. En effet, Nous rappellerons aussi à son bon souvenir du bon vieux temps et la grande époque notamment une très belle page de l’histoire du football asnami. De son temps l’ASO est un club formateur avec les Sehalia, Zairi, Mazouz, Ahmed Arab, Rogov, Mohamed Hamouni, Maimoun , Driss, cheikh Della,Abdoun Slimane, Henni… Qui furent à l’origine de l’éclosion d’une génération de footballeurs de grands talents. Une politique qui donna ses fruits à moyen et long terme, la preuve en est, l’ASO Chlef, aujourd’hui parmi l’élite du football national depuis les années 1970 et qui est reconnue comme l’un des plus prestigieux club de l’histoire du football algérien et continental avant et après l’indépendance où ce club qui continu jusqu’à nos jours de faire parler de lui où il a donné effectivement corps et âme à la fierté de la ville et du pays en général. Des joueurs de talents se révélèrent, ils ont pour noms : Des années1960 à 1980 Maimoune, les frères Dyelly, Driss, Boulefred, Adaidou, Boumanssoura,feuMeddadi, Dif, Feknous, Khoualef,Daoud, Djellouli, Guittarni, Abed, Douibi, Zairi, Ahmed Benmokhtar, Fedlaoui. Souci, Bourahla, Bacha, Khlifa, Nasri, Andalouci, Mihoubi, Hamouda, SNP, Baghdad, feu Bouzidi dit bouffa, Boukhlifa-Rezoug,Abdelmeriem,les frères Belkaim,Medjaher, ElGholem Larbi, les frères Belaid, Mohiédine, les frères Belmokhtar,feu Gribi, Messabih, Lakhdhari, feu Benfodda, Meksi,Abdi,Djoumadi,Bouhadi, M’hamed Bouhella, OuahabDerbal,Bekakcha,Tahar,Bensaada,Maziz,Maghr aoui,Naas,Hadri,Hafi,Aouak,Megrous,Amou ra. Des années 1980-1990 Bouhadi,Belgharbi,Megharia,Maghraoui, Bachir, Sadek, Hamouni, Belaid, Meksi, Bouhalla, Nasri, Boutadjine, Abbou… Leurs noms resteront à jamais célèbres et collés à l’histoire du football Asnami pour les couleurs de la ville. M’hamed Abaci La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 22 sport Copa América Les enseignements de la première journée ,L'Argentine et la Colombie qui déçoivent, des stars au rendezvous, des petits venus surprendre les favoris : tels sont les enseignements à tirer de la première journée de la phase de poules de la Copa América. Dès son intronisation, l'ancien entraîneur de Newell's Old Boys et du Barça se démarquait de son prédécesseur. L'Argentine de Sabella, triste finaliste du dernier Mondial, deviendrait celle de Tata Martino, bien plus portée sur l'offensive. Les matches amicaux ont laissé entrevoir ce changement. Martino a gardé l'épine dorsale de l'ère Sabella, et y a ajouté son petit plus : des joueurs capables de tenir et de faire vivre le ballon. Cette Copa América arrive donc à point nommé pour jauger cette Albiceleste. Toujours sélectionné mais souvent blessé, le métronome de Boca, Fernando Gago, a laissé sa place à Banega pour le premier match. De plus, le très précieux Biglia s'est assis sur le banc du stade de La Serena. Face au Paraguay, les Argentins se sont d'abord promenés, avant de sombrer quand ces mêmes joueurs installés par Martino (Pastore et Banega) ont quitté la pelouse. Outre un match nul qui met les coéquipiers de Messi dans une mauvaise posture, les Argentins ont trop souvent montré le visage d'une sélection désordonnée, alors que Martino espère voir celui d'une équipe qui se trouve les yeux fermés. On attend le réveil des troupes argentines aujourd’hui face à l'Uruguay. Retour sur terre pour la Colombie ? On avait quitté James et ses coéquipiers en larmes au Brésil. L'équipe sensation du Mondial avait fait passer un message clair : la Colombie était de retour au premier plan. Logiquement, on attendait une équipe colombienne plutôt favorite face aux modestes Vénézuéliens. Bien que la Vinotinto ait déjoué les plans de José Pékerman, certains secteurs de jeu colombien semblent en eaux troubles. Tout d'abord, la défense centrale composée de Murillo et Zapata est apparue en grande difficulté devant les rushs incessants de Rondon. On se demande déjà tion de la Copa América. On en redemande. La Copa des petits ? En 2011, le Paraguay de Tata Martino avait atteint la finale de la Copa sans gagner un seul match (victoires aux tirs au but lors des deux matchs de la phase finale), avant d'échouer en finale face à l'Uruguay. Aussi, le Venezuela s'était hissé à la troisième place. Cette année, la donne pourrait être la même. Les premiers résultats laissent penser que les petites nations sud-américaines ne sont pas venues pour servir de punchingballs aux gros. Le Paraguay s'est arraché pour obtenir le nul, le Venezuela a calmé les ardeurs colombiennes, et la Jamaïque a failli tenir le match nul face aux hommes du géographe Edinson Cavani. Même le Pérou a emmerdé le Brésil pendant une heure et demie avant de craquer. Finalement, seuls le Mexique et son équipe de coiffeurs sont venus faire de la figuration au Chili. On parie que le deuxième tour nous offrira encore quelques surprises. Messi et l’Argentine ont déçu face au Paraguay. (Photo > D. R.) comment la défense colombienne va gérer Neymar, ce mercredi à Santiago, dans un match décisif. Le joueur du Milan AC, qui a plus souvent tâté le banc de San Siro que le ballon, a livré une prestation des plus inquiétantes. Son compère, Jeison Murillo, s'est montré plus solide. Problème, les deux centraux choisis par le Profe possèdent les mêmes qualités. Ainsi, la relance (qui autrefois était assurée par le doux pied de Mario Yepes) en prend un coup. Autre souci, les milieux de terrain défensifs (Valencia et Sánchez) n'ont certainement pas la carrure pour remplacer les blessés (et cadres de l'ère Pékerman) que sont Guarin et Aguilar. La situation est cependant loin d'être alarmante : une victoire face au Brésil ouvrirait le chemin des quarts de finale pour la Colombie. Sinon, il y a toujours la place de meilleure troisième. Mais l'on attend bien mieux des Cafeteros. Des stars au rendez-vous Jouer et gagner une finale de Ligue des Mobilis-COA Des cours pilotes sur l’éducation olympique ,Mobilis, partenaire officiel du Comité plympique et sportif algérien accompagne l’opération : «Cours pédagogique sur les valeurs olympiques», lancée par le COA en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Culture, dispensé le lundi 15 juin 2015, à partir de 14h, à la salle El Chabab (ex Cinéma Casino), sis au 9, rue Larbi Ben M’hidi, Alger. Destiné aux écoliers du premier palier scolaire, ce cours pédagogique expérimental, qui est appelée à être intégré dans les programmes scolaires à partir de la prochaine rentrée scolaire 2015-2016, vise à vulgariser les valeurs olympiques en milieu éducatif, et en faire des éléments d’enracinement du paysage scolaire national et de dynamique sociale. Aussi, sera présent à ce cours, le Lord Sébastien (double champion olympique du 1 500 m), membre du CEO et président du Comité olympique britannique, en visite de travail en Algérie, en sa qualité de membre de l’association des Comités nationaux olympiques chargé de la promotion des activités sportives en milieu juvénile. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, cette action, fait suite à plusieurs autres cours, déjà dispensés à travers le territoire national à savoir : Constantine, Ouargla et Djelfa, pour se voir exposé le 20 juin prochain à Oran. Mobilis, partenaire officiel du sport en Algérie, confirme son statut d’entreprise citoyenne et son engagement dans la promotion du sport dans le milieu scolaire par l’éducation du corps et de l’esprit par le sport. champions, puis briller une semaine plus tard à l'autre bout du monde ? Une formalité pour Leo Messi et Neymar. L'astre argentin est arrivé au Chili après ses compatriotes de la seleccion, mais cela ne l'a pas empêché d'éblouir le public de la Serena de son talent. Malgré un marquage permanent (qui l'a d'ailleurs fait sortir de ses gonds), Messi s'est montré décisif sur le premier but, et a transformé le penalty du deux à zéro. Vous l'aurez compris, le n°10 argentin rate rarement un date. Son compère brésilien au Barça a décidé de battre le Pérou à lui tout seul. Résultat, un but et une passe décisive venue d'une autre planète pour le capitaine de la sélection entraînée par Dunga. Neymar a même montré qu'il n'avait pas retenu la leçon délivrée par les défenseurs de l'Athletic Bilbao lors de la finale de la Coupe du Roi. Le n°10 brésilien a réussi à placer son fameux double coup du sombrero, avant de se faire plaquer par un défenseur péruvien. Bref, une performance complète. Un peu plus au sud du Chili, à Santiago, Vidal et Sánchez ont, aussi, répondu présent pour le premier match de poule du pays hôte de cette quarante-quatrième édi- Le Chili con Bachelet C'est une Michelle Bachelet sobre qui s'est présentée à l'Estadio Nacional du Chili. La présidente du pays hôte de la Copa a laissé de côté son maillot de la Roja. Très critiquée, Bachelet se fait discrète : elle a même demandé à ce que les caméras ne la filment pas pendant le match. On la verra cependant reprendre l'hymne chilien a cappella avec les 47 000 âmes qui remplissent le stade dans la froide nuit de Santiago. Les manifestations étudiantes aux abords du stade viennent s'ajouter au difficile moment traversé par Bachelet. Pourtant, à la fin du match d'ouverture face à l'Equateur (2-0), la présidente a imité Angela Merkel et s'est invitée dans le vestiaire de la sélection entraînée par Jorge Sampaoli. Michelle Bachelet y est même allée de son selfie avec les stars de la Roja. Alexis, Vidal, Medel, tous les cadres ont eu le droit à leur photo avec la femme d'Etat. On ignore si la présidente chilienne est venue parler tactique avec l'entraîneur argentin, ou si elle désirait écouter les sages conseils de Gary Medel pour calmer les ardeurs des étudiants protestataires. R. S. Puma-Scuderia Ferrari Un séjour de rêve à gagner ,C’est dans une très belle ambiance que l’équipementier sportif Puma a fêté le 10e anniversaire du partenariat exceptionnel avec la Scuderia Ferrari, dimanche soir au magasin Puma situé au Centre commerciel de Bab Ezzouar. Pour l’occasion, Djazair Trade et Retail Cie (DTRC), le représentant officiel de Puma en Algérie, à travers son directeur général Kamel Tabet, a rencontré la presse pour célebrer cet événement international avec le lancement de sa nouvelle campagne «Ferrari-Puma : 10 yers of success». C’est alors qu’il a annoncé le lancement d’une superbe tombola qui se déroulera du 18 juin au 17 juillet 2015 et qui offrira la chance à deux «consommateurs et adeptes» de la marque Puma de gagner l’un des deux super voyages à Abu Dhabi pour assister au Grand Prix de Formule 1, qui se déroulera sur le circuit «Yas Marina» les 27 et 29 novembre prochain. Les heureux lauréats auront la chance d’accéder à tous les espaces du circuit, et aux stands des écuries, mais aussi à toutes les installations de ce Grand Prix. Ce séjour comprend 3 jours (2 nuits) dans un fastueux hôtel de la capitale des Emirats arabes unis. En fait c’est un «Pass VIP» d’une valeur de 6 000 euros environ qui leur a été réservé, sans compter le prix du billet. Tabet a tenu à préciser que la tombola est ouverte à tout consommateur, majeur, qui a effectué un achat chez Puma pour la somme égale ou supérieur à 10 000 DA, alors que le tirage se fera après le mois de Ramadhan. Sofiane G. La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 23 sport EN DEUX MOTS Copa América Le Brésil a ramé mais est arrivé à bon port ruvienne a laissé Neymar complètement seul devant le but pour reprendre de la tête un centre de Daniel Alves, invité de dernière minute (5e). ,Que ce fut dur ! Le Brésil a dû attendre le temps additionnel pour venir à bout du Pérou (2-1), dimanche lors de son entrée en lice. Les Péruviens avaient ouvert le score par Cueva sur une bévue défensive (3e). Neymar ae égalisé dans la foulée (5 ) et offert le but de la victoire à Douglas Costa (90’+2). Le Venezuela a scalpé la Colombie (1-0) dans l'autre match du groupe C. Samedi, l'Argentine avait été punie durant le temps additionnel. Dimanche, le Brésil a profité de ces minutes supplémentaires pour décrocher un premier succès (poussif) lors de la Copa America 2015. Les joueurs de Carlos Dunga se sont imposés (2-1) face au Pérou, qui avait ouvert le score en tout début de match. Malheureusement pour les Péruviens, Neymar, buteur et passeur décisif, a réussi à renverser la situation et offrir la première place du groupe C à ses coéquipiers. Pour la première fois depuis un Argentine-Colombie en 1993, deux buts ont été marqués dans les cinq Neymar passeur Le but égalisateur de Neymar. (Photo > D. R.) premières minutes en Copa America, avec deux erreurs défensives flagrantes. David Luiz et surtout Jefferson ont offert l'ouverture du score à Christian Cueva (3e). Deux minutes plus tard, la défense pé- Pendant les 85 minutes suivantes, Neymar et ses coéquipiers ont été tenus en échec offensivement. Un 45e but en 64 sélections a échappé au Barcelonais. Il a été contré par un défenseur (13e) puis par la transversale (53e) et a manqué une première balle de match face au but (90e). Mais le capitaine auriverde a su se muer en passeur, avec une ouverture lumineuse pour Douglas Costa, buteur du droit devant Pedro Gallese (90e+2). De son côté, la Colombie a commencé par une défaite. Opposés au Venezuela, les Cafeteros ont été dominés 1-0 sur un but de Salomon Rondon à l'heure de jeu (60e). Une défaite qui les place déjà dans une position très difficile avant d'affronter le Brésil, mercredi. Avant l'ouverture du score, la Colombie, méconnaissable, avait timidement dominé la rencontre, sans inquiéter Alain Baroja une seule fois. Les quarts de finalistes du dernier Mondial ont trois jours pour se reprendre. R. S. Stade du 8-Mai 45 Les travaux battent leur plein ,Suite aux réserves émises par la CAF, et le rapport négatif émanant de la Confédération africaine de football au sujet de son aménagement et de ses commodités, les autorités locales ont entamé le lancement des travaux d'aménagement que le président de la fédération, Raouraoua en compagnie du président de la ligue professionelle de football, avait souligné lors de sa dernière visite, selon le premier responsable de l'OPOW, les travaux battent leur plein, la mise en place d'une séparation des fans locaux et celle des supporteurs de l'équipe visiteuse, la renovation de la tribune MOB L'entraîneur Alain Geiger signe pour une année ,L'entraîneur suisse Alain Geiger a signé dimanche un contrat d'une année avec le MO Béjaïa (Ligue 1 de football), a-t-on appris auprès du président du club, Aboubakr Ikhlef. «Je le confirme. Alain Geiger est le nouvel entraîneur de l'équipe, il a signé aujourd'hui (dimanche) pour une année». L'objectif assigné au coach suisse est de préserver la dynamique affichée la saison dernière par les joueurs de la formation de la Vallée de la Soummam, et effectuer de belles prestations en championnat national, coupe d'Algérie et en Ligue des champions d'Afrique. «C'est vrai que son contrat dure une seule saison, néanmoins la mission assignée au staff technique est celle de garder le tempo imprimée à l'équipe par son prédécesseur (Amrani). Il s'agira de jouer les premiers rôles en championnat et ne pas lâcher aussi la coupe d'Algérie. On aura en outre, une compétition continentale (ligue des champions) où l'on doit honorer les couleurs nationales et celles du club». Par ailleurs, la direction bougiote a recruté le milieu de terrain du CS Constantine Aboulkacem Hadji (25ans), pour un bail de deux ans. «On a discuté avec Geiger sur les recrutements. Jusqu'à ce moment, on a bénéficié des services de deux joueurs et on est en train de chercher d'autres noms pour les ramener». La semaine passée, l'attaquant de l'USM El Harrach, Billel Mebarki, était la première recrue estivale du MO Béjaïa, en s'engageant pour deux saisons. Les Béjaouis devront finaliser avec d'autres joueurs dans les prochains jours pour remplacer ceux qui viennent de quitter la formation de la Soummam, notamment Faouzi Yaya et Faouzi Rahal. Le MOB a réalisé une saison remarquable, bouclée par une victoire historique en Coupe d'Algérie et une deuxième place au classement final de la Ligue 1. officielle ainsi que les vestiares, de nouvelles commodités pour la cabine de presse afin que la coorporation puisse travailler dans d'excellents conditions avec une entrée speciale, et le stade sera fin prêt avant la date de la première journée de la phase des poules de la ligue des champions d'Afrique où le champion en titre acceuillera la formation de Soustara prévue le 26 juin en nocturne, une enveloppe financière de 600 millions de DA a été reservée àces travaux. Je ne vous parle point des travaux du nouveau grand stade d'une capacité de 50 000 places car ce méga projet est reporté à une date ultérieure. A titre d'information le stade Med Guessab chéri des fans sétifiens sera fonctionel au plus tard dès le début de cette nouvelle saison sportif au grand bonheur des formations de divisions inferieure. H. Mustapha CAN-2017 Le Gabon et la Côte d'Ivoire se neutralisent ,Le Gabon et la Côte d'Ivoire n'ont pu se départager (0-0) dimanche à Libreville lors de la première journée des qualifications de la CAN2017. Le match entre le pays organisateur de la prochaine CAN et le tenant du titre n'a pas atteint les sommets. Il faut dire qu'il n'avait pas d'enjeu puisque le Gabon, qualifié d'office, participe aux éliminatoires sans que ses matches soient comptabilisés. Les Ivoiriens devaient en plus défendre leur statut de champion d'Afrique sans de nombreux titulaires : les milieux de terrain Yaya Touré et Serey Dié, le gardien de but Sylvain Gbohouo, l'attaquant Gervinho, les défenseurs Eric Bertrand Bailly et Wilfried Kanon et le latéral Serge Aurier. Côté gabonais, la sélection, qui retrouvait son public, avait à faire oublier l'échec à la CAN-2015 avec une élimination dès le 1er tour. La première période s'est disputée sur un rythme alerte. Les Ivoiriens ont procédé par attaques placées, mettant le gardien adverse Didier Ovono en difficulté à la 18e minute, sur une frappe vicieuse de Max Gradel qu'il a pu finalement dévier en corner. Le Gabon, lui, a plutôt contré, et cherché la profondeur en misant sur la vitesse de Pierre-Emerick Aubameyang, mais la défense ivoirienne a été vigilante. «Les Panthères» ont failli trouver la faille à la 25e minute, sur une ouverture judicieuse de l'attaquant de Dortmund, mais Max Gradel, replié, qui est venu sauver son camp. En deuxième période, le match a baissé en intensité, avec du déchet technique et aucune occasion nette de but. Tennis : Inès Ibbou à Wimbledon du 4 au 12 juillet La joueuse de tennis Inès Ibbou participera au tournoi de Wimbledon, prévu du 4 au 12 juillet en GrandeBretagne, a-t-on appris dimanche auprès de la Fédération algérienne. Ce tournoi de grade A, sur gazon naturel, intervient après ceux de Citta Di Prato, Citta Di Sonta Corce, Milan et Roland Garros, auxquels a pris part la championne algérienne au cours des six dernières semaines. Ibbou (16 ans) avait remporté le premier tournoi (Citta Di Prato, ndlr) disputé près de Florence (Italie) et cette performance lui a valu une belle ascension au classement mondial «juniors». Depuis son sacre continental, le 10 avril en Egypte, la jeune algérienne n'a cessé, en effet, d'améliorer son classement mondial, passant de la 152e à la 43e place. Ibbou, précocement éliminée à Milan et Roland Garros a néanmoins perdu trois places dans ce classement mondial «juniors», se contentant actuellement du 46e rang. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : [email protected]/E-mail pub : [email protected] - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE La NR 5270 – Mardi 16 juin 2015 sport en direct le match à suivre football PUMA-Scuderia Ferrari Un séjour de rêve à gagner Copa América Le Brésil a ramé mais est arrivé à bon port CAN-2017 Le Gabon et la Côte d'Ivoire se neutralisent Handball : le GS Pétroliers, une piètre saison pour une grosse cylindrée de la petite balle ,Le règne du GS Pétroliers sur le handball algérien, exercé depuis plus d'une décennie, a été durement ébranlé cette saison par la débâcle subie aussi bien par les messieurs que par les dames, en championnat et en Coupe d'Algérie. Habitué aux honneurs dans les différentes compétitions, depuis plusieurs années, le GSP a réalisé, cette fois-ci, un bilan bien en deçà des attentes, sortant bredouille cette saison 2015, après avoir perdu tous ses titres. Cette piètre performance n'a pas laissé indifférents les dirigeants de ce grand club qui ont appelé à «tirer les conséquences» de ce faux pas. «Il est temps de faire le bilan. Beaucoup de choses sont à revoir», a confirmé à l'APS, le président du GSP, Djaâfar Belhocine. Chez les messieurs, le GSP, avec sa pléiade de handballeurs de renom, a fortement déçu les adeptes de la petite balle, habitués aux sacres de l'équipe qui a perdu cette saison ces deux titres en championnat et en Coupe d'Algérie. Le GSP est détenteur de la Coupe d'Algérie sans interruption depuis 1997 jusqu'à 2014. Il a été éliminé cette saison, sans gloire en 1/8e de finale par le MB Tadjenanet. En championnat, l'équipe des Pétroliers a été sacrée championne d'Algérie de 1997 à 2014. Seul le titre de la saison 2004 lui a échappé, étant revenu à l'US Biskra. Interrogé sur les raisons de l'échec cette saison, le premier responsable du GSP a évoqué les blessures de quelques handballeurs. «Le problème est dû à certaines blessures enregistrées aux tournois du play-off. Nous avons joué avec une équipe très diminuée. Nous avons peiné à trouver la forme habituelle. Je pense que cette saison est à mettre entre guillemets», a regretté Belhocine. Les blessures ont affecté le rendement de l'équipe «Nous dominons les compétitions depuis 15 ans et c'est logique que le régime de l'équipe va diminuer. Nous allons apporter les correctifs en renforçant l'équipe avec de nouveaux joueurs dans certains postes, notamment en raison du vieillissement de certains handballeurs qui La débâcle a touché aussi bien les messieurs que les dames. ( Photo > La NR) jouent avec l'équipe depuis plus de dix ans», a-t-il expliqué. Quant à l'avenir du staff technique conduit par Réda Zeguilli, après ce «fiasco», le premier responsable du GSP a confirmé que son club tient toujours à son entraîneur qui «a beaucoup donné à l'équipe». Pour sa part, l'entraîneur Zeguilli a expliqué cet échec, par notamment les blessures et le départ de plusieurs joueurs cadres. «Chaque saison, nous visons le titre et la coupe, mais cette fois-ci, la saison a été difficile, en raison des blessures, le départ de cinq joueurs cadres de l'équipe comme Chahbour Omar, Hamza Zouaoui et Aliane. En plus, sur le plan psychologique, nos joueurs étaient affectés par la participation de l'équipe nationale aux championnats du monde. Le sport est ainsi fait», a déclaré la coach à la chaîne une de la Radio nationale. «Nous espérons revenir La Der En cette période estivale, l’argent refait son incursion de manière fulgurante. Il sort de nulle part et nos clubs redeviennent soudainement les Crésus de la chose footballistique. Et c’est bien évidemment logique que les prédateurs font leur retour sur scène pour prendre leur part du gâteau dans les juteux transferts. Eux aussi sortent de nulle part pour se sucrer sans pour autant fournir quoi que ce soit au football. Alors que tout le monde se prépare à partir en vacances pour se délasser d’une dure année de labeur, ces prédateurs restent à l’affût, aux aguets et sautent sur la première occasion pour se faire du fric. Un fric si facile qu’il donne des appétits, notam- en force la saison prochaine. Nous avons un bel avenir, notamment avec la présence de quelques jeunes joueurs prometteurs. C'est avec eux qu'on préparera l'avenir», a-t-il ajouté. Les dames du GSP ont connu le même sort, puisqu'elles ont perdu leur titre national, et n'ont pu également reconquérir la Coupe d'Algérie lors de la finale jouée contre le HBC El-Biar. Entre ces deux moments lourds de conséquences, les dames du GSP ont, tout de même, retrouvé quelques couleurs lors de la Coupe arabe des clubs-2015 remportée au Maroc. Le GSP (ex-MCA) avait littéralement dominé la période allant de 1998 à 2006, remportant la totalité des 9 coupes mises en jeu. «En championnat national, nous étions bien partis, mais avons commis un faux pas à Constantine (match nul) qui a ouvert la voie au HBC El-Biar pour décrocher le titre», a précisé Belhocine. De son côté, Kamel Tsabet, entraîneur du GSP (dames) avait déclaré après la finale de la Coupe d'Algérie que ses joueuses «ont subi une pression importante avant cette finale et, à mon avis, c'est une des raisons qui ont fait qu'elles ne puissent pas bien gérer la situation». Avec l'émergence d'autres clubs qui ont changé cette saison la carte du handball national, le GS Pétroliers (messieurs et dames) tentera de redorer son blason la saison prochaine et confirmé que cette déconvenue n'est qu'un faux pas. Agence A voir BeIN 2HD : Portugal-Italie à 20h45 BeIN 1HD : Paraguay-Jamaïque à 22h50 Prédateurs ment à ces connaisseurs du milieu de notre football. Durant l’intersaison, ils sont toujours là pour prendre leur «dû» puis ensuite disparaître de la circulation le long de l’année sportive. Dans les transferts des joueurs, il y a à boire et à manger. Ils ne s’en privent pas et mettent la main au «miel» gracieusement offert à ces nouveaux maîtres de notre football. Ils sont assez puissants pour s’imposer et, ils sont incontournables. Tout passe par eux, y compris les transferts des rares joueurs locaux en Europe. Comme personne ne leur fait obstacle, ils mettent leur nez partout et ils sentent les affaire juteuses tellement ils gravitent autour du football, notamment durant l’été, la saison qui leur offre une l’opportunité pour se faire un argent fou. Par la force des choses, tous les transferts transitent par ces prédateurs partout présents. Ils sont même consultés par les clubs dans le moindre transfert tellement ils sont connus dans le milieu footballistique. Il faut dire que depuis de longues années, les prédateurs en question ont réussi le pari de mettre à leur merci tous nos clubs de football. Ou ils se sucrent ou bien ils imposent «l’embargo» sur n’importe quel club qui oserait leur tenir tête. Assem Madjid
© Copyright 2024