En quoi les crises de Berlin et celle de Cuba illustrent-elles bien la Guerre froide ? Introduction : Les crises de Berlin, celle du blocus de 1948 et celle du mur de 1961 ainsi que la crise de Cuba en octobre 1962 mirent les États-Unis et l’URSS en prise directe, contrairement à la guerre de Corée. Malgré des tensions extrêmes, notamment durant la crise de Cuba ces deux super-puissances n’entrèrent pas en guerre, illustrant bien cette Guerre froide : un conflit sans affrontement militaire. Comment et pourquoi ces crises ont-elles toujours évité le recours à la force ? Plan : Des crises qui mettent directement les deux grands face à face. - Crises de Berlin : Blocus juin 1948 à mai 1949 (blocus contre pont aérien) Mur de Berlin (ultimatum de Khrouchtchev contre rejet de celui-ci par les occidentaux d’où face à face à Berlin, ex : chekpoint Charlie) - Cuba : Missiles soviétiques sur l’île, réaction de Kennedy et blocus de l’US Navy face aux « chalutiers » soviétiques faisant route vers Cuba pour livrer des missiles. Une stratégie d’évitement d’un conflit militaire. - La prudence de Staline lors de la 1ère crise de Berlin car en position d’infériorité (pas de Bombe A, URSS en reconstruction…) - Durant les crises des années 60 un dialogue qui ne fut jamais rompu (voyage de Mr K aux États-Unis en 1959, conférence (avortée) de Paris en 1960, correspondance épistolaire en 1962…). Des crises qui sont bien représentatives de la Guerre froide - Concept de Guerre froide (origine, caractéristiques = aires d’influences, dimension stratégique, idéologique…) - Une Guerre froide sujette à l’équilibre de la terreur (course aux armements et éviter le seuil de nucléarisation) - Et donc des crises qui se sont conclues par statu quo ou compromis Conclusion : Ces trois crises n’ont pas donné lieu à un affrontement militaire américanosoviétique, même s’il fut évité de justesse lors de la crise de Cuba. En 1948, le rapport de force était défavorable à Staline, dans les années 60 l’équilibre de la terreur interdisait tout conflit armé entre les deux grands sous peine de destruction mutuelle. Ainsi la phrase de Raymond Aron est-elle bien illustrée par ces crises, « guerre improbable et paix impossible ».
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