MODULE 3 Mme GIORSETTI Véronique 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. ANATOMIE DEFINITION ORIGINES CAUSES SIGNES CLINIQUES SIGNES D’AGGRAVATION COMPLICATIONS EXAMENS TRAITEMENT VACCINATION ROLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION CERVEAU LCR MOELLE EPINIERE DURE-MERE ARACHNOÏDE PIE-MERE Une méningite est une inflammation des méninges, le plus souvent d'origine infectieuse. Il existe deux formes de méningites : Les méningites virales sont les plus fréquentes et sont bénignes, Les méningites bactériennes sont graves et doivent être prises en charge en urgence. ORIGINE VIRALE Elles sont bénignes dans 80% des cas et le rétablissement est souvent spontané (ex le plus rencontré : Coxsackie A). La méningite liée à l’ « Herpès Virus » (méningoencéphalite) est grave et demande un traitement en urgence par Aciclovir. ORIGINE BACTERIENNE Extrêmement grave et pouvant entrainer le décès de l’enfant ou du nourrisson. Bactéries les + rencontrées chez l’enfant : le pneumocoque et le méningocoque. Bactéries les plus rencontrées chez le nouveau-né et nourrisson : le streptocoque B et le pneumocoque. MENINGITES « SPONTANEES » Septicémie (ou infection du sang), Angine, Sinusite, Otite, Ou tout autre porte d’entrée. MENINGITES « NONSPONTANEES » OU SECONDAIRES Acte chirurgical, Traumatisme crânien ou de la sphère ORL. CHEZ LE NOUVEAU-NE ET LE NOURRISSON Fontanelle bombée, Vomissements en jet, Perte d’appétit, Hypotonie, Fièvre élevée, Sensibilité à la lumière (photophobie), Cyanose ou pâleur avec geignements. CHEZ L’ENFANT Vomissements en jet, Perte d’appétit, Hypotonie, Fièvre élevée, Sensibilité à la lumière (photophobie), Céphalées, Raideur de la nuque et attitude en chien de fusil. Etat de choc : c'est un syndrome clinique qui traduit une insuffisance circulatoire aiguë. La baisse du débit cardiaque, brutale et importante, entraîne une anoxie (chute du taux d’oxygène dans le sang) et une souffrance de tous les viscères. Troubles de la conscience sévères, Crises convulsives, Apparition de points purpuriques (petites taches violacées, + de 3mm ). PURPURA Le Purpura Fulminans : C’est une forme grave, parfois mortelle, de septicémie, touchant plus fréquemment les enfants et les adolescents. Il est du le plus souvent à une infection bactérienne à méningocoque (70%). Le purpura fulminans infectieux est défini comme l'association d'un syndrome infectieux, de lésions purpuriques vasculaires ne s'effaçant pas à la vitropression, d'un choc endotoxinique et de signes de CIVD (coagulation intravasculaire disséminée). Le Purpura Fulminans (suite): Il ne faut pas le confondre avec : • une ecchymose, qui est une marque cutanée de couleur bleu-noir, puis violacée tirant sur le vert ou jaunâtre, généralement secondaire à un traumatisme, et due à une infiltration de sang sous la lésion. • les pétéchies sont de petites taches cutanées rouge violacé, dues à une infiltration de sang sous la peau. Plus précisément, cette hémorragie correspond à la sortie de globules rouges des vaisseaux vers la peau et ne s'efface pas à la vitropression (consiste à appliquer un morceau de vitre sur une lésion de la peau, permet de faire la différence entre deux types de lésions dermatologiques). Un purpura se définit par une tache supérieure à 3 mm, et les pétéchies par une taille inférieure à 2 mm La surdité, Des séquelles neurologiques, Un retard mental, Une hydrocéphalie : « Hydro » = EAU « Kephalê » = TÊTE C’est une anomalie neurologique sévère, définie par l'augmentation du volume des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien (LCR). Cette dilatation peut être due à une hypersécrétion de LCR, un défaut de résorption, ou une obstruction mécanique des voies de circulation. L’épilepsie : Elle est définie comme la survenue épisodique d’une décharge brusque, excessive et rapide d’une population plus ou moins étendue de neurones qui constituent la substance grise. Ces influx nerveux anormaux peuvent se mesurer durant un électroencéphalogramme (EEG), un examen qui permet d’enregistrer l’activité cérébrale. Les crises doivent se répéter pour qu’il s’agisse d’épilepsie. Ainsi, avoir eu une seule crise de convulsions dans sa vie ne signifie pas que l’on soit épileptique. Une telle réaction peut apparaître dans plusieurs circonstances : un traumatisme crânien, une méningite, un accident vasculaire cérébral, un surdosage médicamenteux, un sevrage à une drogue, un stress physique et/ou psychique, les excitants (alcool, tabac, café, thé), certains bruits permanents ou anormaux, l'éclairage stroboscopique ou le jeûne. L’épilepsie (suite): les causes Dans environ 60 % des cas, les médecins ne sont pas en mesure de déterminer la cause exacte des crises. On suppose qu'environ 10 % à 15 % de l'ensemble des cas aurait une composante héréditaire puisque l'épilepsie semble plus répandue dans certaines familles. En de rares occasions, l’épilepsie peut être une séquelle d’un accident vasculaire cérébral ou d’un autre traumatisme au cerveau. En effet, une cicatrice peut se former dans le cortex cérébral, par exemple, et modifier l’activité des neurones. Précisons que plusieurs années peuvent s’écouler entre l’accident et l’apparition de l’épilepsie. Et rappelons que pour qu’il y ait épilepsie, les crises de convulsion doivent survenir à répétition et non une seule fois. L'épilepsie peut durer toute la vie, mais certaines personnes qui en sont atteintes finiront par ne plus avoir de crises. Le fait d'avoir eu ses premières crises en bas âge semble favoriser la rémission. Pour 70 % à 80 % des personnes chez qui la maladie persiste, les médicaments parviennent à éliminer les crises. L’épilepsie (suite): les manifestations Les crises généralisées: étendues à toutes les zones du cerveau 1. Crise tonico-clonique ou « Grand mal » : 3 phases qui seront développées dans les CONVULSIONS. (PARTIE 3) Absence ou « Petit mal » : Elles se manifestent par une perte brusque du contact avec regard vitreux, aréactivité aux stimuli, des phénomènes cloniques (ex: clignement des paupières), parfois toniques (raidissement du tronc) ou végétatifs (perte d'urines, hypersalivation). Dans les absences typiques, la perte de conscience et le retour à la conscience sont brutaux, l'absence durant quelques secondes. Les chutes au sol sont rares. Les absences peuvent se répéter 10 à 100 fois par jour en l'absence de traitement. Plus de 90 % des enfants ayant ce type de crises d’épilepsie sont en rémission dès l’âge de 12 ans. 2. Myoclonies : Elle se manifestent par des secousses musculaires brutales, rythmées, intenses, bilatérales ou unilatérales et synchrones, concernant les bras ou les jambes, sans perte de la conscience mais occasionnant des chutes au sol. 3. L’épilepsie (suite): les manifestations Les crises partielles: limitées à une région précise du cerveau Des hallucinations sensorielles (visuelles, auditives, gustatives) Des mouvements anormaux ou une paralysie des muscles d'un membre, de la tête, de la voix… Des troubles de la sensibilité (engourdissements) Des troubles d'apparence psychiatrique tels : Une dysphasie (trouble de l'expression ou de la compréhension du langage), Une dysmnésie (évocation difficile ou incomplète des souvenirs), Des hallucinations psychotiques, Des angoisses phobiques. Des troubles du système nerveux végétatif : tachycardie, hypotension, vomissements, diarrhées, hypersalivation. Les crises partielles simples ne s'accompagnent pas de troubles de la conscience, à la différence des crises partielles complexes. LES PRELEVEMENTS SANGUINS HABITUELS : NFS, CRP, HEMOCULTURE. LA PONCTION LOMBAIRE : PRINCIPE Cet examen consiste à prélever du liquide céphalo-rachidien (LCR), le fluide qui entoure les méninges. INTERET DE L’EXAMEN Dans le cas présent, la PL nous permettra de rechercher la présence ou l’absence de germes dans le LCR. CONDITIONS DE REALISATION La ponction lombaire ne peut être réalisée que par un médecin et se fait dans des conditions d'asepsie strictes. Pour limiter les nausées et vomissements, l’enfant sera, si possible, à jeun deux à trois heures avant la ponction. Il doit rester allongé pendant 1 à 2h après la ponction avec un pansement compressif. LA PONCTION LOMBAIRE (suite): ANESTHESIES 1. EMLA® : pommade anesthésiante à appliquer sur la zone de ponction. Dose recommandée Dose maxi Temps de pose Durée anesthésie après retrait Préma – de 37 sem 0,5 g 0,5g /j 1h 1h à 2h NN à 3 mois 0,5 g à 1g 1g 1h 1h à 2h 3 mois à 1 an 0,5 g à 1g 2g 1h30 à 4h 1h à 2h 1 à 6 ans 1g à 2g 10g 1h30 à 4h 1h à 2h 6 à 12 ans 2g 20g 1h30 à 4h 1h à 2h 12 ans et + 2g à 3g 50g 1h30 à 4h 1h à 2h Une noisette = 0,5 g Un tube = 5 g Un patch = 1 g LA PONCTION LOMBAIRE (suite): ANESTHESIES 2. MEOPA OU ENTONOX ® (50 % d’oxygène et 50 % de protoxyde d’azote) Ce gaz associe une action anxiolytique, euphorisante (« gaz hilarant ») et un effet antalgique. L’état de conscience est modifié, cependant, il réagit avec l’environnement et peut dialoguer avec l’entourage (les perceptions sensorielles sont modifiées). La rapidité d’action (l’effet survient en 3 minutes) et la réversibilité (en moins de 5 minutes) représentent l’autre particularité de ce mélange. Effets secondaires : nausées, vomissements et sensation de malaise (réversible en qqs min). CONTRE-INDICATIONS Anomalie de l’hémostase (traitement anti-coagulant), Hypertension intracrânienne, Infection cutanée au lieu de ponction (risque de contamination du LCR). RÔLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE L’auxiliaire de puériculture va avoir un rôle très important : maintenir l’enfant dans une position adéquate lors de la ponction. POSITION DE MAINTIEN AVEC OREILLER COUSSIN PL SYMPTOMATIQUE Lutter contre l’hyperthermie avec les antipyrétiques, Arrêt de l’alimentation orale et restriction hydrique pour éviter l’hydrocéphalie qui entraine une hypertension intracrânienne. CURATIF Antibithérapie par voie veineuse. PREVENTIF En cas de méningite à méningocoque, l’entourage proche sera traité par antibiothérapie de manière préventive. En effet, les risques de contagion sont faibles mais il y a quand même transmission par la salive. Par contre, la bactérie ne survit pas dans l'environnement. En France, cette maladie est sur la liste des maladies infectieuses à déclaration obligatoire (DDASS). Rôle important de la vaccination qui a fait disparaitre les cas de méningites à haemophilus du nourrisson. Prévention des méningites à pneumocoque du nourrisson : Prevenar. La vaccination contre le méningocoque C a une efficacité de plus de 90 %. Elle se pratique en une seule injection chez les enfants de plus d'un an, les adolescents et les adultes et en deux ou trois injections chez les nourrissons de 2 à 12 mois. Isoler l’enfant en respectant le protocole en vigueur dans l’établissement, Eviter le bruit et la lumière autour de l’enfant, Manipuler l’enfant avec douceur et l’installer confortablement (douleurs, raideur de nuque …), Surveillance des paramètres vitaux (température, pouls, tension), de la diurèse, de l’état cutané et mesure du PC, Observer le comportement de l’enfant : état de conscience, vomissement, état général… Parler à l’enfant pour le rassurer + parents de l’enfant, Faire les transmissions de tout ce qui a pu être fait ou observé. 1. 2. LA PRISE DE TEMPERATURE CHEZ L’ENFANT L’HYPOTHERMIE 3. DEFINITION SIGNES CLINIQUES TRAITEMENT ROLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION L’HYPERTHERMIE ET LA FIEVRE DEFINITION SIGNES CLINIQUES TRAITEMENT ROLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION Plusieurs techniques de prise de température sont pratiquées chez l’enfant : la température rectale, auriculaire (ou tympanique) et axillaire. Chez le nouveau-né : il est préférable de prendre la température en axillaire pour éviter une fissure anale. Sachant qu’il faudra rajouter six à huit dixièmes, en fonction des thermomètres, pour avoir la température centrale. La température la plus fiable étant par voie rectale. Chez l’enfant : elle est souvent prise au thermomètre électronique tympanique car elle est le reflet de la température centrale. Cependant, il faut que le thermomètre utilisé ait un embout adapté à l’âge de l’enfant, sinon, le résultat risque d’être faussé. Chez le grand enfant et l’adulte : la température est souvent prise par voie rectale au domicile et en tympanique en milieu hospitalier. DEFINITION On parle d'hypothermie lorsque la température centrale est inférieure à 35 °C : de 35 à 34 °C : hypothermie légère, de 34 à 32 °C : hypothermie modérée, de 32 à 25 °C : hypothermie sévère. Les causes les plus fréquentes sont l’immaturité de la thermorégulation, chez le nouveau-né prématuré ou à terme. D’autres causes sont retrouvées comme la noyade, les anesthésies de longue durée, une infection à certains types de germes ou une longue exposition au froid. SIGNES CLINIQUES DES LE DEBUT SIGNES D’AGGRAVATION Troubles de la conscience, COMPLICATIONS Ralentissement des fonctions vitales, Frissons intenses, Tachypnée (respiration rapide), Bradypnée, Bradycardie, Coma, Mydriase (pupille dilatées). Décès. Peau froide, pâle et cyanosée. TRAITEMENT Le risque principal est le transfert de sang périphérique froid, vers l'intérieur du corps, qui provoquerait un abaissement supplémentaire de la température centrale. Ceci peut survenir si l'on fait faire des mouvements à l’enfant, si on le bouge sans précaution, ou si on tente de le réchauffer de manière active (frottement, contact avec un objet chaud) : cela active la circulation au niveau de la peau. La lutte contre l'hypothermie se fait donc essentiellement par un réchauffement passif : la victime est mise dans une ambiance chaude et se réchauffe toute seule. RÔLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION Réchauffer l’enfant de manière progressive : l’habiller plus chaudement et le couvrir, Augmenter la température ambiante, Donner des boissons chaudes, Surveiller les paramètres vitaux (température, pouls, tension) et la coloration de la peau, Transmettre ce qui a été fait et observé. DEFINITION L’hyperthermie et la fièvre sont deux termes désignant l’élévation de la température corporelle au-delà de 38°C, cependant ils n’ont pas les mêmes causes. En effet : la fièvre est issue d'un dérèglement du « thermostat » central : l'élévation de la température corporelle est produite par le corps (ex : infection), l'hyperthermie résulte de l'accumulation de chaleur exogène : issue de l'environnement et non pas produite par le corps (ex : insolation). SIGNES CLINIQUES DES LE DEBUT L’enfant pleure et refuse de jouer, Les yeux brillants, Perte d’appétit, Visage rouge, Frissons, céphalées. SIGNES D’AGGRAVATION Elévation de la température audelà de 39°C, Vomissements, Somnolence. COMPLICATIONS Déshydratation (yeux enfoncés dans les orbites, fontanelles déprimées, persistance du pli cutané, soif intense) Convulsions. TRAITEMENT Refroidissement de l’enfant : déshabiller, appliquer des linges froids et humides, ventiler la pièce, les médecins conseillent aujourd'hui de ne plus donner de bain aux enfants présentant une hyperthermie, le risque de choc thermique étant trop important. Antipyrétique dans la grande majorité des cas sauf dans le traitement du coup de chaleur (pas d’efficacité), Mesures d'hydratation. RÔLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION Déshabiller et découvrir l’enfant, Appliquer des linges froids et humides, Baisser légèrement la température ambiante, Hydrater l’enfant en lui proposant régulièrement à boire. 1. DEFINITION 2. CAUSES 3. SIGNES CLINIQUES 4. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 5. EVOLUTION DE LA CONVULSION 6. TRAITEMENT 7. RÔLE DE L’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE, EN COLLABORATION EN MILIEU HOSPITALIER EN STRUCTURE MULTI-ACCUEIL 1ère : Une convulsion est une contraction spasmodique, irrégulière et involontaire de la musculature du corps, avec des secousses plus ou moins violentes. 2ème: Le terme de convulsion est réservé à un épisode critique associant secousses musculaires et trouble de la conscience. Les convulsions peuvent avoir de nombreuses causes, parmi lesquelles l'épilepsie. CONVULSIONS HYPERTHERMIQUES Il s’agit, dans la majorité des cas, de convulsions hyperthermiques. Celles-ci survenant à l’occasion d’une poussée fébrile supérieure à 38°C chez le jeune enfant de 4 mois à 5 ans, lors d’une maladie infectieuse. CONVULSIONS « A FROID » Une convulsion dite « à froid » est un épisode convulsif sans fièvre. Elles peuvent être liées à : Un traumatisme crânien, Un désordre métabolique (hypoglycémie, hypocalcémie), Une tumeur, Une intoxication (alcool, médicaments), Une maladie chronique (épilepsie). LES TROIS PHASES La phase tonique : début brutal avec raidissement du corps, perte de connaissance, lèvres bleuâtres, La phase clonique : mouvements cloniques avec révulsions oculaires, La phase hypotonique : relâchement musculaire, respiration bruyante et reprise de connaissance. CRISE D’EPILEPSIE D’UN ENFANT DANS UN SQUARE La durée de la convulsion est de 3 à 5 minutes et se déroule en général selon ces trois phases. Cependant, la crise peut être partielle se réduisant à une fixité du regard, une hypotonie ou une hypertonie, avec une simple clonie des paupières et de légers mouvements de jambes. CONVULSIONS D’UN NN DE 1H CRISE SANS PERTE DE CONNAISSANCE SIGNES D’AGGRAVATION ET COMPLICATION Prolongation de la crise tonico-clonique au-delà de 10 minutes, Cyanose : Le terme désigne la coloration bleutée que prennent la peau et les muqueuses lorsque le sang contient plus de 5% d'hémoglobine désoxygénée. C'est donc un signe d'hypoxémie (diminution de la teneur du sang en oxygène) et non d'hypoxie (oxygénation insuffisante des tissus). Etat de mal convulsif avec risques de neurologiques. séquelles NE PAS CONFONDRE LES CONVULSIONS AVEC: LES TREMULATIONS Il s’agit d’agitations involontaires d’une partie ou de la totalité du corps pouvant survenir au repos ou lors de l’exécution de mouvements, fréquents chez le nouveau-né. Ces mouvements s’arrêtent lorsque l’on met la main dessus. NE PAS CONFONDRE LES CONVULSIONS AVEC: LE SPASME DU SANGLOT C'est une manifestation de colère, de rage, de douleur ou de peur qui aboutit à une perte de connaissance Toujours réversible. Ce symptôme n'a aucun caractère de gravité. Nous pouvons distinguer deux formes: La forme bleue (asphyxique) représentant 60% des cas, La forme pâle (ischémique) représentant 20% des cas. NE PAS CONFONDRE LES CONVULSIONS AVEC: LE SPASME DU SANGLOT LA FORME BLEUE LA FORME PÂLE A la suite d'une contrariété, l'enfant se met à pleurer ; il hurle, trépigne, reprend de – en – bien son souffle. La phase expiratoire, souvent silencieuse, se prolonge. Aucun son ne sort. L'enfant est de + en + bleu, la cyanose s'intensifie et l' apnée survient : c'est la "pâmoison"... Toujours provoquée par une frustration, cette forme se caractérise par l'absence de cri. Sous l'émotion, l'enfant devient pâle et perd connaissance. Il s'agit là d'une syncope par arrêt cardiaque. 1. 2. Si l'apnée se prolonge, les parents assistent à une syncope asphyxique avec perte de connaissance, hypotonie généralisée et révulsion oculaire. Cela ressemble à une convulsion. L'enfant est comme mort: il est inerte, violet, et ne respire plus...! 3. Après quelques secondes, l'enfant reprend son souffle et la conscience réapparaît. Le réveil survient toujours rapidement sans traitement. Dans 20% des cas de spasmes du sanglot, la distinction entre ces deux formes n'est pas aussi nette et le déroulement de la crise est intermédiaire... Dans 98% des cas, après un petit nombre de crises, l'enfant n'est plus affecté par ce type de problème et la guérison se fait sans séquelles. Dans 2% des cas, une seconde ou troisième crise est longue, durant plus de 30 minutes, ce qui peut produire des séquelles. Ceci survient surtout quand la première crise est apparue tôt dans la première année de vie, et concerne plus souvent la première crise que les suivantes. Le traitement varie selon le risque estimé de convulsion fébrile longue et d'épilepsie ultérieure. Si ce risque est jugé faible, du Valium® (diazépam) est conseillé en cas de nouvelle convulsion voire, si celles-ci se répètent, en cas de fièvre. Il est plus efficace s'il est administré par voie rectale que par voie orale, car l'absorption est plus rapide par voie rectale. VALIUM® Le diazépam est un médicament de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé pour ses propriétés anxiolytiques et anticonvulsivantes. Effets indésirables neuropsychiatriques : amnésie antérograde (après le prise), troubles du comportement, irritabilité, agressivité, agitation, dépendance physique et psychique, avec syndrome de sevrage, sensations ébrieuses, céphalées, somnolence, insomnie, cauchemars, Effets indésirables cutanés : éruptions cutanées, prurigineuses ou non. Effets indésirables généraux : hypotonie musculaire, asthénie. Effets indésirables oculaires : diplopie. DEPAKINE® Si le risque est jugé élevé, un traitement continu est proposé, afin de réduire ce risque. La Dépakine® (valproate) est le seul produit efficace et bien toléré dans de telles circonstances. Il est donné pour une durée de 1 ou 2 ans. L'acide valproïque ou ainsi que ses sels, les valproates (principalement le valproate de sodium, le sel de sodium) sont des médicaments antiépileptiques. EFFETS SECONDAIRES: Gain de poids, Troubles digestifs et douleurs épigastriques, Plus rarement, vertiges ou fatigue, maux de tête, nausées, somnolence, Une thrombocytopénie, abaissement du niveau de plaquettes dans le sang. Des dysfonctionnements cognitifs et syndrome parkinsonien ont été signalés chez quelques sujets traités à long-terme. Chez 5 % à 10% des utilisatrices enceintes, l'acide valproïque, pris au cours du premier trimestre, est responsable de malformations congénitales. EN MILIEU HOSPITALIER LORS DE LA CRISE : Garder son calme et faire prévenir la puéricultrice par une tierce personne pour rester auprès de l’enfant, Mettre l’enfant en PLS et écarter tous les objets dangereux, Ne donner ni antipyrétique, ni eau par voie orale au moment de la crise, Desserrer ses vêtements et le laisser libre de ses mouvements, Observer et chronométrer la crise en lui parlant pour le rassurer. APRES LA CRISE : Rassurer l’enfant et parents en leur parlant, les Prendre sa température, Aider à la prise de médicaments si nécessaire, Faire les transmissions de tout ce qui a été observé et fait. EN STRUCTURE MULTI-ACCUEIL APRES LA CRISE : LORS DE LA CRISE : Mettre l’enfant en PLS et écarter tous les objets dangereux, Garder son calme et faire prévenir la directrice par une tierce personne pour rester auprès de l’enfant, Ne donner ni antipyrétique, ni eau par voie orale au moment de la crise, Desserrer ses vêtements et le laisser libre de ses mouvements, Observer et chronométrer la crise en lui parlant pour le rassurer. Rassurer l’enfant en lui parlant, Prendre sa température, Aider à la prise de médicaments si nécessaire, Faire les transmissions de tout ce qui a été observé et fait en attendant les pompiers. S’IL N’Y A PERSONNE EN DIRECTION : Garder son calme, Faire appeler le SAMU 15 par une tierce personne, Donner l’adresse de la structure, donner l’âge de l’enfant et décrire les circonstances de survenue de la crise (température, signes…), Si la crise ne cède pas pendant la durée de l’appel, expliquer que vous êtes formé au valium intra-rectal. S’ils vous donnent l’autorisation de le faire, faite de la manière suivante (formation faite auparavant par la directrice ou le médecin de la crèche) : Matériel : 1 seringue, 1 canule rectale et 1 ampoule de valium 10mg/2mL, Casser l’ampoule à l’aide d’un mouchoir propre, Prendre la seringue sans aiguille, Prendre le produit avec la seringue – ½ ampoule pour 10kgs et 1 ampoule pour 20kgs, Adapter la canule à la seringue, Placer la canule dans l’anus de l’enfant et injecter le produit en appuyant fortement. DEFINITION Les myopathies sont un sous-groupe de la famille des maladies neuro-musculaires se traduisant par une dégénérescence du tissu musculaire. C’est une atteinte directe d'un des constituants du muscle, la plus connue étant la myopathie de Duchenne. SIGNES Début de la symptomatologie avant 5 ans, Apparition de faiblesse musculaire symétrique: difficulté à sauter, courir et monter les escaliers, Hypertrophie apparente des mollets, Perte de la marche avant l'âge de 13 ans (Nécessite l'utilisation d'un fauteuil manuel ou électrique), COMPLICATIONS: atteintes des membres sup, des fonctions cardiaque et respiratoire. TRAITEMENT Il n’existe pas de traitement curatif, seule la thérapie génique reste le seul espoir. Le traitement reste symptomatique avec kiné et appareillage adapté.
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