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nos
solutions
pour
sécuriser
la ressource
en eau
7e Forum Mondial de l’Eau 2015
République de Corée
Daegu & Gyeongbuk
02
www.suez-environnement.com
10
111
2 343 installations de traitement
des eaux usées
par SUEZ environnement
21 installations de dessalement gérées
et construites par SUEZ environnement
175 installations de dessalement conçues
1 262 installations de production d’eau
29
53
20
41
2 204
17
10 6
9
2
99
1 026
31
3
21
4
50
23
2
2
28
contribution de SUEZ environnement à la sécurisation
et à la valorisation de la ressource en eau
NOS SOLUTIONS POUR SÉCURISER LA RESSOURCE EN EAU
NOS SOLUTIONS POUR SÉCURISER LA RESSOURCE EN EAU
nous sommes à
l’aube d’une révolution
de la ressource
Jean-Louis Chaussade
Directeur Général de SUEZ environnement
À l’occasion du 7e Forum Mondial de l’Eau qui s’ouvre à Daegu & Gyeongbuk
en République de Corée au mois d’avril 2015, SUEZ environnement, en tant
qu’acteur clé de la gestion des ressources, témoigne de son engagement
au service de la sécurisation et de la valorisation de la ressource en eau.
Le 7e Forum est centré sur les solutions. SUEZ environnement y contribue
aux côtés de tous les acteurs et parties prenantes.
La ressource en eau sera l’un des enjeux du XXIe siècle. Croissance
continue des besoins d’une part – induits par l’augmentation de la
population et l’urbanisation –, raréfaction de la ressource d’autre part
avec le changement climatique : une gestion radicalement différente
de la ressource s’impose. Une gestion dans laquelle l’eau n’est plus
considérée comme un stock, qui se renouvellerait en permanence, mais
à la manière d’un flux qu’il faut préserver, protéger, régénérer, sécuriser.
Cette économie circulaire de l’eau appelle de nouvelles solutions. Des
solutions concrètes, capables de répondre aux usages agricoles, industriels
et domestiques d’aujourd’hui. Mais qui anticipent également les besoins
des générations futures. Des solutions adaptées aux spécificités locales.
Acteur clé des métiers de l’eau et de l’assainissement, présent sur les
cinq continents, SUEZ environnement est mobilisé dans la recherche de
solutions innovantes, à tous les stades du cycle de l’eau. C’est
l’orientation de nos engagements pris lors du 6e Forum Mondial de l’Eau
à Marseille (France) en 2012. Imaginer ces solutions nouvelles, se
concentrer sur les enjeux les plus pertinents, implique de la co-construction
avec toutes les parties prenantes concernées. États, villes, industriels,
société civile, c’est en dialoguant avec chacun que SUEZ environnement
est déterminé à contribuer à la révolution de la ressource.
www.suez-environnement.com
03
04
les défis de l’eau
au XXIe siècle
NOS SOLUTIONS POUR SÉCURISER LA RESSOURCE EN EAU
2014 : 7,2
2014 : 50 %
milliards d’habitants
sur la terre
de la population mondiale
est citadine
2040 : 9
2025 : 65 %
milliards d’habitants
sur la terre
de la population mondiale
sera citadine
1,8
2,5
milliard de personnes
n’ont pas un accès
régulier à l’eau potable*
milliards de personnes
n’ont toujours pas accès
à un système
d’assainissement*
70 %
22 %
de la consommation
d’eau : c’est ce que
représentent aujourd’hui
les besoins de l’agriculture
de la consommation
d’eau : c’est ce que
représentent aujourd’hui
les besoins de l’industrie
2,5 %
200
seulement de la quantité
d’eau présente sur la
planète terre est de l’eau
douce
millions de personnes
seulement sont
aujourd’hui alimentées
en eau dessalée
*Source Aquafed
www.suez-environnement.com
8 %
de la consommation
d’eau : c’est ce que
représentent aujourd’hui
les besoins des particuliers
2030 : 47 %
de la population
mondiale vivra dans
des zones soumises à
un fort stress hydrique
Mexico
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Ville dépendante de transferts d’eau à longue
distance
Ville où plus de 20 % de la population n’a pas
accès à l’eau à domicile
Données non disponibles
Absence de déficit : ressources en eau
renouvelables suffisantes pour répondre
à la demande. Prélèvements d’eau
fluviale inférieurs à 25 %.
Déficit économique : déficit d’accès à l’eau lié
à l’insuffisance des investissements dans les
secteurs hydraulique et de l’assainissement.
Ressources hydriques suffisantes et
prélèvements inférieurs à 25 %.
Déficit durable : situation hydraulique détériorée.
Prélèvements d’eau fluviale à usages agricoles,
industriels et domestiques supérieurs à 60 %.
Déficit chronique : déficit hydraulique net.
Prélèvements d’eau fluviale à usages agricoles,
industriels et domestiques supérieurs à 75 %.
Los Angeles
Kano
Lagos
Luanda
Kartoum
Johannesburg
Nairobi
Mumbai
Karachi
Téhéran
Addis Abeba
Tripoli Tel Aviv-Jaffa
Barcelone
Kinshasa
Abidjan
Casablanca
New Dhaka
Kolkata
Manille
Source : Atlas des Futurs du Monde, Virginie Raisson, Éd. Robert Laffont
Jakarta
Yangon
Chennai
Hô Chi Minh-Ville
New Delhi
les déficits en eau
en 2020
NOS SOLUTIONS POUR SÉCURISER LA RESSOURCE EN EAU
05
STRESS HYDRIQUE ET GESTION DE LA RESSOURCE
06
STRESS
HYDRIQUE ET
GESTION DE
LA RESSOURCE
La planète commence à avoir soif ! Les
raisons ? La croissance démographique,
notamment en Afrique dont la population va
doubler d’ici 2050. L’évolution des modes de
vie et l’urbanisation accélérée qui augmentent les besoins en eau. Le réchauffement
climatique qui contribue à la raréfaction
de la ressource en eau. Pour répondre
aux besoins et anticiper les situations de
stress hydrique, les solutions s’appuient sur
la maîtrise de technologies et d’expertises
toujours plus pointues. Dessaler l’eau de
mer qui existe en abondance, régénérer
l’eau après usage ou se doter des moyens
d’une agriculture plus frugale sont trois
axes de progrès pour SUEZ environnement.
www.suez-environnement.com
STRESS HYDRIQUE ET GESTION DE LA RESSOURCE
Générer des alternatives :
de l’eau de mer bonne à
boire
Si l’eau douce ne représente que
2,5 % de l’eau présente à la surface de la planète terre, l’eau
de mer en constitue 97,5 %. Le
dessalement s’avère ainsi une
alternative durable pour alimenter en eau potable les populations
côtières de régions qui souffrent
de carence en eau. C’est le cas
par exemple de l’Australie : un
des climats les plus secs au
monde, une terre d’immigration
– avec une population qui devrait
atteindre 35 millions d’habitants
en 2050 vs 22 millions en 2010 –
et… 34 218 km de côtes ! Pour
satisfaire ses besoins en eau,
l’Australie a fait le choix du dessalement par osmose inverse,
une technologie qui a connu de
grandes avancées au cours des
dernières décennies. Au vu des
résultats obtenus suite à la mise
en service de l’usine de dessalement de Perth sur la côte Ouest,
les autorités de l’État de Victoria
ont opté pour une solution similaire. Le plus important contrat de
partenariat public-privé du monde
dans le secteur de l’eau a permis
de financer, concevoir, construire
et exploiter la plus grande usine
de dessalement d’eau de mer par
osmose inverse de l’hémisphère
Sud. Sa capacité de 450 000 m³
d’eau par jour garantit un approvisionnement en eau potable
durable à 4,25 millions d’habitants
de l’agglomération de Melbourne
et aux industries de la région.
Et la totalité de l’énergie nécessaire à son fonctionnement est
couverte par des énergies 100 %
renouvelables ! Avec 175 usines
de dessalement construites dans le
monde, SUEZ environnement est
aujourd’hui leader sur le marché
du dessalement.
ENGAGEMENT 2012
FME MARSEILLE
Renforcer la Recherche &
Développement (R&D) pour
mieux protéger la ressource
et l’environnement
Plus de 400 chercheurs,
experts et techniciens
participent aux travaux de R&D
de SUEZ environnement.
Le Groupe s’appuie sur un
réseau mondial de centres
de recherche : CIRSEE à Paris
et LyRe à Bordeaux (France),
CETAqua à Barcelone (Espagne),
CWEC à Chongqing et SCIP à
Shanghai (Chine), United WERCs
à New York (États-Unis).
Ainsi que sur des partenariats
avec des universités et
chercheurs académiques.
SUEZ environnement est
titulaire d’environ 2 000 brevets
nationaux, déposés dans plus
de 70 pays à travers le monde.
22 nouvelles demandes de
brevets ont été déposées en
2014 (33 en 2013). En 2013,
SUEZ environnement a investi
74 millions d’euros en R&D.
39
nombre de pays dans lesquels
SUEZ environnement
est présent dans les métiers
de l’eau
www.suez-environnement.com
Régénérer : l’eau peut avoir
plusieurs vies
Autre méthode pour répondre aux
besoins en eau dans les régions
soumises au stress hydrique : la
réutilisation des eaux usées pour
satisfaire de nouveaux usages.
En Californie du Sud (États-Unis), le
West Basin Municipal Water District
a choisi SUEZ environnement pour
exploiter l’usine de pointe Edward
C. Little Water Recycling Facility,
seule usine au monde capable de
produire, à partir d’eaux usées,
cinq qualités d’eau différentes
répondant aux besoins de plus de
300 clients. La production quotidienne de 240 000 m³ garantit des
usages aussi variés que l’arrosage
des jardins publics ou privés, l’irrigation, l’approvisionnement en
eau des chaudières et tours de
refroidissement des raffineries et
la reconstitution des nappes souterraines. ExxonMobil, Chevron et
BP, grands consommateurs d’eau,
comptent ainsi au nombre des
clients industriels de cette usine
de réutilisation. La régénération
des eaux usées présente en fait
un double bénéfice : elle garantit
un approvisionnement en eau sûr
et fiable, tout en préservant l’environnement, en réduisant notamment les volumes d’eaux usées
traitées qui se déversent dans la
baie de Santa Monica.
Même logique, mais cette fois au
seul bénéfice des usages agricoles,
avec l’usine de réutilisation des
eaux usées de Milan San Rocco
(Italie). À l’échelle mondiale, le
continent européen n’est pas l’un
de ceux qui souffre le plus de
07
STRESS HYDRIQUE ET GESTION DE LA RESSOURCE
08
stress hydrique. Néanmoins, du
fait du réchauffement climatique,
les épisodes de sécheresse augmentent en nombre et en intensité, depuis une trentaine d’années.
L’usage intensif de l’eau pour
l’agriculture fait aujourd’hui débat.
Soucieuse de faire face aux
périodes de sécheresse récurrentes et de limiter les prélèvements en eau dans un milieu
naturel fragilisé (le Pô et ses
affluents), la ville de Milan a donc
opté pour la réutilisation des eaux
usées à des fins agricoles. Chaque
jour, l’équivalent de la consommation d’eau d’un million d’habitants
transite par l’usine de réutilisation
de San Rocco. Et chaque seconde,
4 000 litres d’eau usée sont aspirés par la station pour ressortir,
une dizaine de bassins plus loin,
aptes à un usage agricole, après
avoir subi un traitement par
ultrafiltration et ultraviolets qui
garantit une qualité irréprochable des eaux épurées. À ce
jour, SUEZ environnement a
construit plus de 50 installations
de réutilisation des eaux usées
dans le monde.
Préserver la ressource :
les défis de l’agriculture
« climato-intelligente »
Produire plus, durablement, avec
moins d’eau est l’un des grands
défis humains du XXIe siècle.
Selon la FAO, l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture, il sera nécessaire
d’accroître la production agricole
de 70 % d’ici 2050 pour répondre
aux besoins d’une population
mondiale qui comptera 2 milliards
de personnes en plus à cette
date. Or aujourd’hui, l’agriculture
consomme à elle seule 70 % de
l’eau douce disponible. L’une
des solutions est donc de réduire
la quantité d’eau utilisée par les
cultures. Toute parcelle agricole
nécessite en effet l’apport d’un
important volume d’eau. Mais
de grandes quantités d’eau sont
régulièrement dépensées en
pure perte lors de l’irrigation. La
technologie RegControl™, mise
au point par SUEZ environnement
en Espagne, permet d’éviter
cette consommation inutile. De
50 800
collaborateurs de
SUEZ environnement
travaillent dans les métiers
de l’eau
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multiples capteurs d’humidité
enfouis dans le sol sont connectés
à une petite unité électronique,
dont la fonction est de calculer
les besoins réels du sol en eau
et d’en réguler le débit. Tenant
compte du type de culture, de la
nature du terrain et des données
météorologiques, le système est
programmé pour recevoir des
données au quotidien puis calculer et déclencher chaque jour le
programme d’irrigation le plus
adéquat. L’agriculteur supervise
le système et peut, par internet,
modifier la nature de l’irrigation.
Réduction de la consommation
d’eau, préservation de la ressource,
amélioration de la productivité,
contrôle à distance, RegControl™
démontre comment les nouvelles
technologies peuvent répondre au
défi de l’intensification durable
des cultures au XXIe siècle.
ACCÈS
À L’EAU ET
INNOVATIONS
SOCIÉTALES
ACCÈS À L’EAU ET INNOVATIONS SOCIÉTALES
La reconnaissance en 2010 par les États
membres de l’ONU du droit à l’eau en tant
que droit humain a constitué une étape clé
dans la prise de conscience. Les progrès
s’inscrivent dans le temps long. L’accès à
l’eau et à l’assainissement figuraient parmi
les 8 objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés pour la période
2000-2015. Et de réels progrès ont été
réalisés en quinze ans. Ils constitueront
l’un des enjeux prioritaires des 17 objectifs
de développement durable (ODD) qui
seront soumis à l’Assemblée générale
des Nations Unies en septembre 2015.
Les atteindre nécessite de travailler sur
l’accès (en quantité et en qualité) et sur
l’accessibilité, grâce à des innovations en
matière de tarification ou de subventions.
Et requiert l’implication de multiples
parties prenantes. Par ses actions de
dialogue et de co-construction, notamment
avec la société civile, SUEZ environnement
est déterminé à contribuer au respect de
ce droit.
www.suez-environnement.com
09
ACCÈS À L’EAU ET INNOVATIONS SOCIÉTALES
L’accès à l’eau dans les pays
émergents
10
Depuis 1990, les résultats de
l’action de SUEZ environnement
dans les pays émergents sont probants : 14,1 millions de personnes
ont gagné un accès à l’eau et
7,1 millions à l’assainissement.
Depuis 2014, SUEZ environnement
travaille avec la ville de Mumbai
(Inde) afin d’améliorer le système
de distribution d’eau potable qui
approvisionne 12 millions d’habitants. Parmi les missions du
contrat, SUEZ environnement va
raccorder au réseau public environ
500 000 habitants de bidonvilles
dans les cinq ans à venir. Développer l’accès aux services d’eau et
d’assainissement dans les quartiers
péri-urbains, bidonvilles, est une
expertise que SUEZ environnement
a développé depuis plus de dix ans
et qui est intégrée dans les compétences que le groupe met à disposition de ses clients.
Pour compléter cette expertise,
le Fonds SUEZ environnement
Initiatives noue des partenariats
avec des ONG qui permettent
de toucher d’autres populations et
d’échanger les expériences entre
professionnels du secteur.
ENGAGEMENT 2012
FME MARSEILLE
Le Fonds SUEZ environnement
Initiatives dédie au moins
2 millions d’euros par an
à des projets favorisant l’accès
aux services essentiels dans
les pays en développement
La feuille de route de
Développement Durable
2012-2016 du groupe prévoit un
engagement de 4 millions d’euros
par an. En 2013, le Fonds
a soutenu 20 projets dans
14 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. De plus,
le programme Eau pour
tous de SUEZ environnement
développe quant à lui, dans le
cadre des contrats du groupe, des
solutions pérennes d’accès à
l’eau et à l’assainissement pour
les populations défavorisées
vivant dans des bidonvilles.
Ce programme a été activé
à Alger (Algérie), au Maroc, à
Johannesburg (Afrique du Sud),
en Bolivie, à Jakarta (Indonésie).
La tarification sociale
Mais l’accessibilité à l’eau est aussi
une problématique générale. Ce
qui conduit SUEZ environnement
à innover en matière de tarification. Depuis plus de deux ans,
les 220 000 habitants de l’agglomération de Dunkerque (France)
expérimentent un dispositif de
tarification éco-solidaire. Son
principe consiste à facturer à
faible prix, à tous les habitants,
les premiers volumes d’eau
consommés, puis à augmenter
progressivement le prix du m³.
Ainsi de 0 à 75 m³, l’eau « essentielle » est facturée à 0,83 €/m³, ce
qui représente une baisse de 20 %
par rapport au tarif antérieur.
Un soutien financier est mis en
place pour les familles nombreuses
(Chèques Ô) ainsi qu’une minoration supplémentaire de 70 % pour
les personnes ayant les plus
faibles revenus (0,32 € / m³). La
consommation entre 76 et 200 m³,
dite « eau utile » (lessives, arrosage du jardin…) est facturée au
prix de 1,53 €/m³. Au-delà de
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200 m³, le prix s’élève à 2,04 €/m³.
Au total, pour une consommation
inférieure à 109 m³ par an, la facture d’eau baisse ou se maintient
par rapport aux tarifs précédents.
Ce système de tarification est
donc solidaire et écologique :
solidaire, car la tarification évolue
en fonction du niveau des ressources des foyers et écologique,
car il incite à une baisse de la
consommation.
ENGAGEMENT 2012
FME MARSEILLE
Innover en matière de
tarification et de soutien
à l’accès à l’eau pour les plus
démunis
En France, SUEZ environnement
propose, en partenariat avec les
collectivités qui le souhaitent,
de nouvelles grilles de tarification
garantissant l’accès à l’eau à tous
les foyers. Parmi ces initiatives,
la ville d’Orléans a ainsi mis en
place en 2013 une tarification
différenciée conçue sur trois
niveaux de consommation : 0 à
40 m³, 41 à 120 m³ et plus de 120 m³.
Des dispositifs d’accompagnement
complémentaires, comme les
« chèques Ô », permettent
d’aider les ménages à faibles
revenus en leur apportant
une aide sociale personnalisée.
Les villes de Cholet et
d’Issoudun ont mis en œuvre
ces dispositifs en partenariat
avec SUEZ environnement.
200
collaborateurs
de SUEZ environnement
ont été formés à la démarche
du Stakeholders Toolkit
ACCÈS À L’EAU ET INNOVATIONS SOCIÉTALES
Partage de savoir-faire
et formation
WIKTI, vecteur de performance
opérationnelle
Conçu par le groupe pour lui permettre de transférer de manière
complète et efficace l’ensemble de
ses compétences et connaissances
des métiers de l’eau et de l’assainissement, l’outil WIKTI, qui est le
fruit d’un travail de 2 000 jours de
rédaction par 80 experts internationaux, figure aujourd’hui au cœur de
notre stratégie d’accompagnement
et de renforcement de compétences.
Sa méthodologie, permettant tout
d’abord de réaliser un diagnostic de
la maturité de l’entreprise sur l’ensemble des 37 métiers recensés
afin de pouvoir ensuite déterminer
des objectifs d’évolution et planifier
les actions d’amélioration et de
suivi, est aujourd’hui utilisée dans
19 pays et sur les 5 continents. Elle
figure notamment au cœur des
Know-how transfer and training
contracts signés par le groupe, tel
celui qui nous lie aujourd’hui avec
l’opérateur national des Services
d’eau AZERSU OJSC en Azerbaïdjan.
ENGAGEMENT 2012
FME MARSEILLE
Former plus de
100 professionnels et
managers des services d’eau
et d’assainissement des pays
en développement
Depuis que la chaire
« Eau pour tous » a été créée
par SUEZ environnement,
en partenariat avec ParisTech,
119 managers de 32 pays
(Afrique, Asie, Amériques,
Europe) ont suivi cette
formation de douze mois.
OPT (Optimizing Personal
Talent), transfert de savoir-faire
managérial
Ce second programme développé
à Alger chez SEAAL, et auquel
participent 250 managers, vise à
renforcer les compétences de
l’encadrement sur la base d’outils
d’évaluation et grâce à des outils
d’accompagnement tels que la
formation individuelle et collective, le mentoring, le e-learning,
ou encore les people reviews.
Contribuer à une
gouvernance renouvelée
Améliorer les performances des
services d’eau et d’assainissement,
gérer les nouvelles contraintes sur
la ressource en eau et mettre en
œuvre durablement le droit à l’eau
et l’assainissement nécessite la
mobilisation de tous les acteurs
et une gouvernance renforcée et
innovante.
C’est pourquoi SUEZ environnement
est membre du comité de pilotage
de l’Initiative de l’OCDE pour la
Gouvernance de l’Eau. L’Initiative
est un réseau international pluriacteurs de représentants des
secteurs publics, privés et à but
non lucratif qui se réunit deux fois
par an afin de partager des bonnes
pratiques pour une meilleure gouvernance dans le secteur de l’eau.
Dans ce cadre, SUEZ environnement
a co-piloté la réalisation d’une étude
sur le dialogue entre les parties
prenantes de la gestion de l’eau et
soutient activement l’adoption de
principes directeurs sur la gouvernance de l’eau à l’attention des
États membres de l’OCDE.
www.suez-environnement.com
Organiser l’écoute
de nos parties prenantes
Planifier un dialogue efficace
avec les parties prenantes
Initiée en 2008 et progressivement
enrichie, la méthodologie du
Stakeholders Toolkit repose sur la
conviction que le dialogue est partie
intégrante du management des
activités de SUEZ environnement.
La démarche, qui s’appuie sur un
logiciel structuré en six étapes,
permet d’établir une cartographie
des parties prenantes clés en rapport avec les enjeux prioritaires à
traiter. Très opérationnelle, elle
fonctionne dans une logique de
partage avec tous les collaborateurs
du groupe engagés dans un projet.
La méthode du Stakeholders Toolkit
fait partie des bonnes pratiques
recommandées par l’OCDE au
7e Forum Mondial de l’Eau à Daegu.
ENGAGEMENT 2012
FME MARSEILLE
Mettre en place des comités
de gouvernance lorsque
de nouveaux accords sont
signés avec des villes de plus
de 300 000 habitants
Depuis le 6e Forum Mondial
de l’Eau, la plupart des contrats
d’eau et d’assainissement
signés par SUEZ environnement
avec des agglomérations de plus
de 300 000 habitants incluent,
avec l’accord du client, des
composantes de gouvernance
partagée. C’est le cas par
exemple à Marseille (France),
avec la création d’un Comité des
usagers ou dans le Comté de
Nassau (États-Unis, État de
New York) qui prévoit des réunions
de consultation publique.
11
CROISSANCE DES VILLES ET CO-CONSTRUCTION
Penser le monde du futur dans une
logique de durabilité, c’est penser les
villes, puisque dans dix ans la population
mondiale sera urbaine, pour plus des 2/3.
Le défi est immense, tant les prévisions
de croissance sont extrêmes. Lagos, au
Nigeria, comptait 12 millions d’habitants
en 2013. Mais en comptera 24 millions
– 2 fois plus ! – en 2030… Les approches
sont forcément différentes selon les pays
et les cultures, mais elles convergent vers
une conviction : la nécessité d’innover !
Et, sur des sujets aussi complexes, il
n’y a pas d’innovation possible sans
co-construction associant tous les acteurs
concernés. Le dialogue avec nos parties
prenantes devient ainsi un levier déterminant de succès. Et fort heureusement, les
nouvelles technologies de l’information
sont un accélérateur puissant.
12
CROISSANCE
DES VILLES
ET COCONSTRUCTION
www.suez-environnement.com
CROISSANCE DES VILLES ET CO-CONSTRUCTION
La ville durable, enjeu clé
du XXIe siècle
Plus nombreuses, plus peuplées,
les villes doivent être plus sobres.
Avec 5 milliards d’urbains, les villes
intelligentes, capables de consommer moins et mieux, deviennent un
enjeu clé du XXIe siècle.
À Mandalay (Myanmar), diagnostic
et planification urbaine pour une
ville plus verte
Mandalay : 950 000 habitants
aujourd’hui ; 1,5 million demain.
Objectif : poser un diagnostic des
installations actuelles et de leur
fonctionnement en matière d’eau
potable et d’assainissement, mais
aussi de déchets, de mobilité
urbaine et d’énergie. Car les villes
doivent être pensées dans leur
globalité et le dialogue doit s’établir entre les différentes fonctionnalités urbaines. Soit un an de
travail qui aboutit, en 2015, à une
série de préconisations opérationnelles de SUEZ environnement
assorties d’indicateurs, et une triple
ambition : absorber un doublement
de la population, gérer les impacts
environnementaux et améliorer le
confort de vie des habitants.
Syracuse : un outil d’aide
à la décision pour concevoir
des villes plus frugales
Autre ambition et autre approche,
plus ambitieuse encore : Syracuse,
un programme de recherche de
quatre ans, lancé en 2012. Cette fois,
les experts de SUEZ environnement
partent d’une page blanche et le
dialogue s’instaure avec des
chercheurs académiques – l’ANR/
Agence Nationale de la Recherche,
le LATTS/Laboratoire Techniques,
Territoires et Sociétés du CNRS,
Sciences Po –, avec en appui une
zone test, l’établissement public
d’aménagement Plaine de France.
Le concept ? Une construction,
dont chaque « brique » renvoie à
une technologie associée aux thématiques eau, déchets, énergie.
Le modèle mis au point consiste à
caractériser un territoire – un
quartier, une ville – en entrant une
multitude de données – surfaces,
démographie, densité de population,
pluviométrie, niveaux de revenus,
etc. – puis à faire des simulations
sur la base de différents scénarios.
Il permet ainsi d’éclairer les choix
politiques et financiers sur des
bases factuelles, mais également
de tester de nouvelles solutions qui
remettent en question les schémas
habituels et peuvent répondre aux
besoins des pays en forte croissance. Exemple : et si demain l’on
construisait des stations d’épuration
de proximité au lieu des grandes
stations centralisées ? Prochaine
étape : faire tourner le modèle mis
au point avec une ville partenaire
qui souhaite réfléchir à sa transformation urbaine.
Télérelève, anticipation des
inondations, gestion des eaux de
baignade : nouvelles technologies
et smart city attitude
À une échelle plus modeste, les
villes intelligentes se construisent
jour après jour, induisant de nouvelles formes de dialogue avec les
usagers. Point commun à toutes
ces solutions : les nouvelles technologies de l’information.
Calais, Mulhouse, Malte…,
2 millions de compteurs d’eau en
télérelève : grâce à cette techno-
www.suez-environnement.com
logie, il est possible de suivre sa
consommation en temps réel, via
un site internet dédié. Mais aussi
d’être alerté en continu, par mail
ou SMS, en cas de consommation
anormale faisant suspecter une
fuite. La télérelève participe ainsi à
la préservation des ressources en
eau du territoire et à la maîtrise
des consommations.
À Bordeaux (France), une
agglomération de près de
900 000 habitants soumise à de
forts risques d’inondations, la
technologie Influx Ramsès développée par SUEZ environnement
permet, en recoupant les données
fournies par le radar de Météo
France et les mesures de pluviométrie sur le terrain, d’anticiper
l’heure, le lieu et les volumes
d’inondation potentielle. Et de
prévenir les débordements des
capacités de stockage du système
d’assainissement, en redirigeant
les flux vers des infrastructures
disponibles, jusqu’à ce que le
réseau retrouve un débit habituel,
évitant ainsi des sources importantes de pollution des milieux
naturels.
À Torremolinos (Espagne), la
plage devient intelligente et inter­
active : grâce à une application
dédiée, les 250 000 estivants
qui fréquentent cette station
d’Andalousie peuvent connaître
en temps réel la température et
la qualité de l’eau, la couleur du
drapeau, le niveau des rayons UVA
et même l’éventuelle présence de
méduses ! En cas de risque de
pollution, le système peut évaluer
la nature de l’épisode et en estimer la durée, ce qui permet d’informer les baigneurs. Développée
d’abord à Barcelone en 2008, cette
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CROISSANCE DES VILLES ET CO-CONSTRUCTION
application équipe désormais de
nombreuses plages espagnoles et
françaises.
Protéger l’écosystème :
l’avenir est aux industries
durables
Les industries font souvent partie
des écosystèmes des villes. Raison
de plus pour que leur expertise
soit toujours plus pointue pour
traiter les eaux usées.
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Le Shanghai Chemical Industry
Park (SCIP) en Chine est la plus
grande plateforme industrielle
pétrochimique d’Asie et l’un des
quatre plus grands parcs industriels
au monde. SUEZ environnement y
traite une large variété d’effluents
industriels. Grâce aux technologies
mises en œuvre, les flux eaux et
déchets sont traités de façon
coordonnée – réutilisation des eaux
usées, valorisation des boues et
valorisation énergétique des
déchets, production de vapeur…–,
dans une logique d’économie circulaire. Contribuant ainsi à diminuer
l’impact sur l’environnement tout
en réduisant les consommations
d’eau et d’énergie.
Même logique à Chengdu (Chine)
SUEZ environnement innove pour
traiter les effluents industriels de
la raffinerie de PetroChina, le plus
grand acteur pétrolier chinois.
Les ressources en eau étant restreintes, la station d’épuration
doit être capable de réutiliser plus
des deux tiers des eaux usées. La
technologie utilisée, dénommée
Oxyblue™, combine l’ozonation,
qui met les matières organiques
en contact avec l’ozone, et la biofiltration, qui finalise le traitement
biologique des eaux usées.
Autre exemple, la mine
d’El Teniente, au Chili
La production annuelle de
400 000 tonnes de cuivre s’accompagne de celle de 5 200 tonnes
de molybdène. Une substance
chimique que SUEZ environnement
parvient à traiter grâce à la technologie Densadeg® qui permet de
rejeter des eaux nettoyées dans le
milieu naturel.
Le dialogue au cœur des
nouvelles gouvernances
contractuelles
Si le dialogue joue un rôle croissant dans le fonctionnement des
villes et les relations avec les
habitants, il anime également de
nouvelles formes de gouvernance.
Le contrat d’Alliance, nouveau
mode de gouvernance
À Adelaïde (Australie), ville de
1,1 million d’habitants, le problème hydrique est récurrent. La
capitale de l’Australie-Méridionale est située dans l’État où sévit
la plus faible pluviosité de l’île.
Garantir un service d’eau fiable et
sécurisé afin d’assurer un développement durable est le défi
majeur des autorités de la cinquième ville australienne. Le
partenariat public privé mis en
œuvre, qui associe la société
publique de services de l’État
(SA Water), SUEZ environnement
et Transfield Services, est un
exemple innovant de dialogue et
de co-construction. Le contrat est
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géré par le biais d’une structure
de gouvernance, « l’Alliance leadership team » et d’une équipe de
management constituée de personnes issues des trois sociétés,
intégrées dans le processus décisionnel. Témoignant de l’esprit de
co-construction, des réunions
régulières ont permis aux équipes
de chaque partie, durant les six
mois qui ont précédé la signature,
de travailler ensemble pour définir les modalités de leur collaboration.
Des contrats de partenariat qui
concrétisent un nouveau modèle
de gestion de l’ensemble du
cycle de l’eau
Exemple aux États-Unis, concernant les municipalités de Bayonne
(État du New Jersey) et de
Middletown (État de Pennsylvanie).
Solution™ – nom de ces partenariats –, associe trois acteurs : le
fonds d’investissement KKR, qui
apporte l’essentiel du financement
pour restaurer des réseaux d’eau
et d’assainissement très dégradés,
SUEZ environnement qui, associé
à KKR au sein d’une joint-venture,
assure l’exploitation des réseaux,
et l’autorité publique gestionnaire,
qui conserve la propriété des
infrastructures et supervise le
partenariat. Clé de voûte du dispositif : la durée du contrat qui
permet d’amortir les investissements. Signés respectivement
pour 40 et 50 ans, ces contrats
démontrent que de nouveaux
modes collaboratifs entre acteurs
privés et publics sont une solution
pour combiner développement
durable et rentabilité économique.
Nous sommes à l’aube de la révolution de la
ressource. Face à l’augmentation de la population
mondiale, l’urbanisation croissante et la raréfaction
des ressources naturelles, sécuriser, optimiser et
valoriser les ressources est indispensable pour
notre avenir.
SUEZ environnement dessert 92 millions de
personnes en eau potable, 65 millions en services
d’assainissement, assure la collecte des déchets de
près de 50 millions de personnes, valorise
14 millions de tonnes de déchets par an et produit
5 138 GWh d’énergie locale et renouvelable. Avec
80 990 collaborateurs, SUEZ environnement,
présent sur les cinq continents, est un acteur clé
de la gestion durable des ressources.
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Conception et réalisation : Burson-Marsteller i&e – Imprimé sur papier recyclé.
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