Perquisition opérée chez les Acra

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observateur
Lè manke gid, pèp la gaye !
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Haïti: 20 gourdes
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22 - 29 avril 2015
Perquisition opérée chez les Acra
Une cargaison de drogue valant plus de 300 millions $... Le déchargement du bateau
continue... Le bilan du chargement toujours provisoire... Près de 500 personnes impliquées...
Le bateau transportant 65 000
tonnes de sucre, dont une bonne
partie était plutôt de la cocaïne et
de l’héroïnel en provenance de la
Colombie, représente le plus
important chargement de stupéfiants jamais transporté en même
temps dans un vaisseau. Selon des
informateurs proches de la Drug
Enforcement Administration (la
Brigade fédérale ant-drogue), une
partie de la marchandise illicite
aurait pu déjà quitter le port. C’est
pourquoi il a été décidé d’opérer
une perquisition au complexe
priétaire n’a pas encore été identifié,— pourrait se chiffrer à plus de
USD 300 millions $. On prétend
encore que près de 500 personnes
auraient mis leurs ressources
ensemble en vue de financer cette
importante cargaison.
En effet, bien que les fouineurs
de la DEA suivaient et observaient
le chargement du bateau depuis
son port de décollage, en Colombie, et suivaient son parcours,
jusqu’à son arrivée en Haïti et son
abordage au Terminal de Varreux,
au nord de la capitale, les propriétaires de la « marchandise» n’avaient point perdu de temps pour
entamer le débarquement. C’est
ce qui explique, d’après des
agents de la Brigade fédérale antidrogue, le retrait d’une bonne partie de la drogue.
Jacques Beaudouin Kétant.
industriel et commercial des Acra,
situé à Delmas 32. En attendant,
on laisse entendre que la valeur
marchande de la drogue que transportait le vaisseau battant pavillon
panaméen — mais dont le pro-
Le complexe Acra
perquisitionné ?
Sonson la Familia et consorts
blanchis par le régime Martelly-Paul
LES KIDNAPPEURS, TRAFIQUANTS DE DROGUE, MALFAITEURS OCCUPENT LE HAUT DU PAVÉ
Le juge Lamare Bélizaire.
Woodley Éthéard, dit Sonnson La Familia (à gauche) et Renel le Récif
au tribunal, vendredi dernier.
Un peu plus d’un mois après
qu’un juge instructeur eut émis
une ordonnance de renvoi de
Woodley Éthéard, surnommé
«Sonson La Familia » et Renel
Nelfort (alias « Renel Le Récif »)
Suite en page 8
L’idée de découvrir cette partie de
la cocaïne et d’héroïne, suspectée
d’avoir été déplacée, a emmené
les autorités fédérales à entreSuite en page 3
New measures by the U.S. to counter cyber
crimes and corruption around the world
PUTTING IN PERESPECTIVE THE LATEST ARRESTS AND DRUG DISCOVERIES IN HAITI
”
The arrest in December 2014 of
former Prime Minister Laurent Enabled Activities
Lamothe of Haiti following that EXECUTIVE ORDER
of the three Deeb brothers (Eddy, BLOCKING THE PROPERTY
Reynold and Robert) early this OF CERTAIN PERSONS ENmonth, plus the discovery of at GAGING IN
least one boat carrying drugs in SIGNIFICANT MALICIOUS
the guise of transporting a sugar CYBER-ENABLED ACTIVITIES
shipment for one of the rich families, should be viewed in the light
of the global strategy of the United States to combat cyber crimes
and corruption around the globe.
To understand what’s going on in
Haiti in respect to the presence of
over one hundred American
agents on the ground, one can
find the explanation in reading
the following Executive Order
signed by the president of the
United States, and a communiqué
by the FBI concerning the creation of a new task force.
For the enlightenment of our
readers, Haiti-Observateur publishes both documents in their
President Barack Obama.
entirety.
To begin: the Executive Order
By the authority vested in me as
signed by President Obama.
Executive Order — “Block- President by the Constitution and
ing the Property of Certain the laws of the United States of
Persons Engaging in Signifi- America, including the Internacant Malicious Cyber- tional Emergency Economic Po-
wers Act (50 U.S.C. 1701 et seq.)
(IEEPA), the National Emergencies Act (50 U.S.C. 1601 et
seq.) (NEA), section 212(f) of the
Immigration and Nationality Act
of 1952 (8 U.S.C. 1182(f)), and
section 301 of title 3, United
States Code,
I, BARACK OBAMA, President of the United States of America, find that the increasing
prevalence and severity of malicious cyber-enabled activities
originating from, or directed by
persons located, in whole or in
substantial part, outside the
United States constitute an unusual and extraordinary threat to
the national security, foreign policy, and economy of the United
States. I hereby declare a national emergency to deal with this
threat.
Accordingly, I hereby order:
Section 1. (a) All property and
interests in property that are in
the United States, that hereafter
come within the United States, or
that are or hereafter come within
the possession or control of any
United States person of the following persons are blocked and
may not be transferred, paid,
James Comey, the Director of the FBI.
exported, withdrawn, or other- or directed by persons located, in
whole or in substantial part, outwise dealt in:
(i) any person determined by side the United States that are
the Secretary of the Treasury, in reasonably likely to result in, or
consultation with the Attorney have materially contributed to, a
General and the Secretary of Sta- significant threat to the national
te, to be responsible for or com- security, foreign policy, or ecoplicit in, or to have engaged in, nomic health or financial stabilidirectly or indirectly, cyber-enaSuite en page 12
bled activities originating from,
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Haïti-Observateur
22 - 29 avril 2015
Un voyage « aller simple» à la source ancestrale
traditionnelle avec le groupe musical « Batwèl Rada »
Par Jean Robert Noël
La musique haïtienne ne se limite
pas au konpa dirèk. D’ailleurs,
c’est cette diversité qui nous fait
redécouvrir la grande richesse culturelle d’Haïti liée à notre tradition
ancestrale. Le groupe musical
«Batwèl Rada » remonte à la source pour nous apporter une forme
de musique qui met en évidence
notre identité de peuple. Cette formation musicale vient de produire
un CD sur lequel sont inscrites 13
chansons qui ont pour titres : « Rara Blues », « Manzè Sonya »,
« Malere », « Konsole », « Marasa », « Renmen Ayisyen », « Maladi Mizikl a , « Men m si », « Mukunda », « Padone », « Nagosiwe », « Vwayaje » et « Lamantasyon ».
Le titre du disque « Batwèl
Rada – Vwayaje » montre bien
que ces musiciens nous invitent à
les accompagner dans leur périple
musical. Le titre de l’album est très
significatif. Le mot « Batwèl »
dérive du français « battoir» qui est
une palette de bois plat avec un
manche à l’extrémité qu’utilisent
les blanchisseuses/lavandières
pour battre le linge qu’elles lavent
à la rivière, afin de le décrasser et
l’essorer. Dans certains cas, elles
utilisent la lessiveuse qui est un
récipient en tôle dans lequel on fait
bouillir le linge avant qu’on le
lave.
D’ailleurs, Jacqueline François
dans sa chanson « Les lavandières
du Portugal » fait référence au battoir « Batwèl » où elle dit dans le
refrain: « Tant qu’il y aura du linge
à laver, on boira de la manganilla
... des hommes on pourra se passer... » Par analogie, en musique on
donne le nom « battoir » à tout
instrument utilisé pour battre soit
un tambour ou d’autres percussions. Il faut dire qu’on est plus
habitué au mot «baguette ». Le
Rada est un rite mais pas un rythme. C’est un rite originaire du
Dahomey, l’actuel Bénin, situé en
Afrique de l’Ouest.
Indéniablement, Le nom
« Batwèl Rada » est un bon choix.
L’évaluation de
l’œuvre artistique
La première chanson, « Rara
Blues », traduit la nostalgie qui
envahit ces musiciens vivant aux
États-Unis et qui n’arrivent pas à
s’habituer au froid rigoureux de
l’hiver au pays de l’Oncle Sam. Le
soleil et la chaleur d’Haïti leur
manquent. À travers cette pièce
musicale, la voix de Max Lyncée
MAISON À VENDRE
Grande maison double à
Santo 19, bâtie sur une pro-
priété clôturée de 25/100,
soit _ de carreau.
Évaluation formelle par
nous fait balader entre le rêve et la
réalité, où le son du tambour se
confond au rythme des battements
du cœur. Le style blues, que joue
Leif Totusek à la guitare, confère
un caractère « world beat » à cette
composition, sans pour autant altérer la rythmique qui permet d’identifier l’odeur du terroir. Le
texte reflète bien l’idée d’évasion spirituelle.
La troisième pièce « Malere »
sole » est du « spiralisme musical»
où tout ce qui se passe aux yeux de
l’artiste-observateur est noté et
décrié à travers cette pièce musicale. La chanson nous parle de sécheresse, et signale que mère-nature
ne pleure pas… Les paroles de la
chanson nous décrivent bien une
situation de désespoir, intenable
qui entraîne l’émigration massive
des jeunes des deux sexes vers
d’autres lieux, en quête de meil-
nourrir. Cela confirme bien que
rien n’est plus fort que l’amour, ce
paramètre qui manque dans l’équation de la paix dont l’Haïtien a
grand besoin pour assurer la bonne
marche vers le développement collectif et changer le visage de notre
cher pays. À travers cette chanson
se dégage aussi l’idée d’unification, sans toutefois oublier que le
changement individuel est important pour garantir le changement
décrit une réalité universelle qu’on
vit au quotidien. Elle confirme que
la supériorité dont parlent souvent
certaines gens n’est que pure fiction. Le texte est d’une autre facture et confirme que les acquisitions
matérielles ne font pas le bonheur.
Le bonheur ne s’achète pas et l’argent ne peut pas vraiment garantir
notre bonheur sur cette de vanité.
Dans cette chanson, un message
est lancé aux jeunes : « pa gaspiye
jenès ou plante lan nwit, rekolte
lajounen». Les riffs du guitariste
donnent un accent rock-blues très
plaisant à l’oreille. On peut facilement détecter la touche de Sergo
Décius au tambour. L’harmonisation des voix avoisine l’excellence.
La quatrième chanson, «Kon-
leures conditions de vie. Les paroles qui suivent le confirment bien :
« sezon an pra l fini, lapli pa jan m
tonbe ….wòch gran chimen ap
boukannen …. jèn gason ak jèn
fanm chache chimen lavil……
konsole timoun ka p kriye ». On
peut noter un konpa-fusioné qui se
joue à tempo modéré. Le guitariste
exécute des riffs avec une précision qui reflète la maturité de l’instrumentiste. C’est une musique
sans congestion rythmique, et la
mélodie coule bien. La simplicité
harmonique fait la différence.
Le cinquième morceau, « Marasa », nous met en face d’une
situation que l’on vit quotidiennement. Il relate la division qui ronge
notre société. D’après le texte, il
s’agit d’un reflexe inné chez l’Haïtien. C’est dire que cela a existé
avant même la naissance. Le mot
« marasa » veut dire jumeaux et
traduit l’idée de ressemblance qui
les caractérise. Il faut se rappeler
qu’il existe dans l’homme l’âme
animale et l’âme humaine qui sont
toujours en guerre. La première
nous fait souvent agir ou réagir
avec malice, laissant primer la
méchanceté, la haine, la jalousie
qui nourrissent la division. La
structure musicale exhibe le talent
de ces musiciens qui ont œuvré
avec un professionnalisme rare.
La chanson « Renmen Ayisyen» nous exhorte au partage
d’un sentiment connu de tous,
l’amour que certains négligent de
collectif dont nous rêvons tous.
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L’évasion de l’auteurcompositeur de la
chanson
« Mukunda » : Un
voyage en Asie
Le titre de la neuvième pièce,
« Mukunda », peut paraître étrange
à bon nombre d’entre nous.
« Mukunda » est le nom de Paramahansa Yogananda, né « Mukunda Lal Ghosh », qui a fondé la
« Société Yogoda Sastanga » de
l’Inde, ayant un certain lien à la
philosophie du « Kriya Yoga ». Le
Kriya Yoga est une technique de
méditation, dit-on, capable d’aider
au développement spirituel. Cette
déviation musicale de Max Lyncée
confirme le titre de l’album
« Batwel Rada-Vwayaj ». C’est un
voyage vers l’inconnu pour plus
d’un.
L’auteur-compositeur se démarque de la tradition ancestrale
haïtienne et entreprend ce voyage
en Asie. Il est allé un peu trop loin
et s’évade de l’univers commun à
l’Haïtien. Il aurait pu présenter un
disque strictement « New Age
–Nouvel Age » et y inclure une telle composition. D’après certaines
gens qui ont auditionné le disque,
c’est comme un rêve diurne que vit
l’auteur- compositeur de « Mukunda ». Il faut signaler que « Mukunda Lal Ghosh, dans ses écrits, nous
dit ce qui suit : « Nous marchons
sur la terre comme dans un rêve.
Notre monde est un rêve dans un
rêve, nous devons réaliser que
trouver / découvrir Dieu est le but
ultime, le seul but pour lequel nous
existons sur terre. C’est lui que
nous devons rechercher ». Cette
citation est tirée du livre « La
romance divine » qu’a écrit Mukunda Lal Ghosh (Paramansha
Yogananda). Tout ceci nous fait
comprendre que le rêve est aussi
une réalité dans l’intemporel.
On ne saurait ne pas valoriser
l’arrangement musical et l’orchestration qui témoignent de la profonde connaissance musicale des
musiciens qui ont rendu possible la
réalisation de ce disque, considérant la forme et le fond de cette
œuvre. On pense que le chanteurcompositeur Max Lyncée trouve la
satisfaction personnelle qu’il recherchait. Mais il doit certainement continuer son voyage en
quête de la pierre philosophale. La
chorale qui a enjolivé la chanson
« Padone » impressionne et la
rythmique sort de l’ordinaire. Une
version instrumentale de cette
chanson ferait beaucoup plus
d’impact. Il faut que ces musiciens
y pensent. Les trois dernières chansons de l’album, « Nagosiwe »,
« Vwayaje » et « Lamantatsyon »
sont laissées à l’appréciation du
grand public.
Ce CD est d’une autre facture,
d’une autre dimension. On ne saurait laisser dans l’ombre les musiciens qui ont contribué à cette production. Ce sont : Max Lyncée,
chateur-lead, chœur/background
vocal, guitare accompagnement,
percussions; Leif Totusek, guitare
solo –lead; Steve Desrosiers, guitare dans « Lamantasyon »; Lovell
Cadet, percussions; Ninon Paul,
choriste/background vocal; Ruben
Charles, guitare-basse dans la
chanson « Konsole », et Sergo Décius, percussion dans les compositions « Manzè Sonya », « Malere »,
« Konsole », « Marasa », « Renmen Ayisyen », « Men m si » et
« Nagosiwe ».
On ne peut laisser passer
inaperçue la participation de Brian
Baraszu et la contribution de JeanMichel Clermont, Roland Casséus, Jean Marc Stuppard et Idi
Jawar. On aura, peut-être, l’occasion de découvrir ce groupe musical live, en déplacement à New
York City pour la saison estivale
2015. Il ne nous reste qu’à souhaiter bonne chance et du succès à ces
talentueux musiciens-architectes
du disque « Batwèl Rada ».
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Haïti-Observateur
NÉCROLOGIE
Me. Gérard Barthole est décédé à New York
Nous annonçons avec infiniment
de peine la triste nouvelle de la
mort de Me Gérard Barthole survenue à New York, le vendredi
17 avril, après une courte maladie. Il était âgé de 91 ans.
En cette pénible circonstance,Haïti-Observateur présente
ses sympathies à son épouse,
Me. Gérard Barthole.
Marie-Thérèse Barthole, née
Latortue; à ses enfants : M. et
Mme Francis Barthole, Mme née
Marilyn Nelson; M. et Mme
Carl-Henry Pierre, Mme née Renée Barthole; M.et Mme Charles-Gérard Barthole, Mme née
Gillian Christiani; M. et Mme
Paul-Albert Barthole, Mme née
Ivis Fiuza; M. et Mme René
Dubousquet, Mme née Edeline
Fénelon; M. et Mme Marthynot
Louis, Mme née Fabiola Barthole; M. et Mme Gérard Hogu,
Mme née Pascale Barthole.
À ses petits-enfants : Frantzie
et Sebastien Barthole, LeslieAnne Barthole, Natalia et Erika
Pierre, Charles-Gérard jr. et Gabrielle Barthole, Jean Paul Barthole et Mme née Illian Villegas,
Giovan et Camille Barthole, Olivier et Shawn Dubousquet, Stéfan et Brandon Louis, Jeremy,
Alexandra et Marcus Hogu.
A ses arrière-petits-enfants :
Isabelle Luna et Janelle Ivy
Barthole.
À son frère, M. Serge Rosarion et famille; à ses beaux-frères
: l’ex-Premier ministre Gérard R.
Latortue et Mme née Marlène
Zephyrin et famille; Dr. Paul
René Latortue et Mme née Lizzie Albino et famille.
À ses neveux et nièces : Mme
Junie Barthole et famille, Mme
Marlène Barthole et famille,
Mme Michelle Barthole et famille, M. Pierre-Éric Barthole et famille, M. Patrick Barthole et famille, Mme Dominique, M. Philippe Barthole et famille, M.
Reginald Barthole et famille, M.
Thierry Barthole et famille, M.
Joël Barthole et famille, Mme
Gilberte Barthole et famille, Dr.
Gilberte Rosarion et famille, Dr.
Randolph Rosarion et famille,
Mme Nirva Rosarion et famille,
Mme Astrid Rosarion et famille,
M. Ronald Rosarion et famille,
M. Jean-Ricard Rosarion et famille.
À ses cousins et cousines :
Mme Martin Augustin, née Paulette Zamor; Dr. Harold Augustin
et famille; Dr. Ralph Augustin et
famille, M.Stanley Augustin et
famille, M.Gregory Augustin et
famille, Mme Madeline Delphin,
M. Carl-Henri Barthole et famille, Mme Huguette Barthole et famille, M. Lesly Barthole et famille, et Mme Martine Pélissier
Fanfan et famille.
Aux familles Barthole, Latortue, Pierre, Louis, Hogu, Rosarion, Zamor, Pélissier, Sterling,
Tribié et à tous les autres parents
et allies affectés par ce deuil, HO. renouvelle ses condoléances
émues.
La dépouille mortelle sera
exposée à O’Brien- Sheipe Funeral Home, à Elmont, N.Y., le vendredi 24 avril, de 6 h à 9 h pm.
Les funérailles de Me Gérard
Barthole seront chantées le
samedi 25 avril, à 9 h 45 a.m. en
l’église St Christopher de Baldwin, Long Island, et l’inhumation aura lieu à Pinelawn Memorial Park.
1 bdrm & studio apts for Rent
Located in Upper Darby, PA 19082
Utilities included (not electric)
Call: 610-352-5975 lve msg or
610-342-5914
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MALPRACTICE
182-38 Hillside Avenue (Suite 103)
Jamaica Estate, N.Y. 11432
Phone : 718-658-3000; Fax 658-658-3187
[email protected]
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22 - 29 avril 2015
Perquisition opérée chez les Acra
Une cargaison de drogue valant plus de 300 millions $...
Le déchargement du bateau continue... Le bilan du chargement
toujours provisoire... Près de 500 personnes impliquées...
Suite de la page 1
prendre des fouilles chez les Acra.
En effet, quasiment toute la journée du lundi (20 avril) un hélicoptère
a été observé dans le ciel de la capitale haïtienne se dirigeant vers le
complexe commercial d’Acra, à
Delmas 32. L’appareil avait attiré un
grand nombre de curieux. Cette animation créée dans le voisinage des
installations d’Acra était d’autant
plus intense que la nouvelle de la
découverte d’une importante cargaison de drogue transportée par un
bateau pour le compte de la
NABATCO, la société des frères
Acra s’était propagée rapidement en
dépit du silence initialement observé
par la majorité des média.
Des agents de la DEA, qui souhaitent que leur identité reste secrète,
ont précisé que l’hélicoptère observé,
qui faisait le va-et-vient entre
Delmas 32 et les bureaux du DCPJ
(Direction centrale de la Police judiciaire) exhibait l’identité suivante :
CN355RH. On affirme qu’il transportait des valises dont le contenu
n’avait pu être déterminé. Mais
d‘aucuns prétendent que c’était de la
cocaïne et de l’héroïne; d’autres, de
l’argent. D’autres encore ont affirmé
que les policiers haïtiens observés au
cours de cette opération étaient
accompagnés de leurs homologues
américains.
L’achat de la marchandise
illicite remonte à plusieurs
mois
Selon deux policiers haïtiens, qui
accompagnaient des agents américains, l’achat de la marchandise
transportée par le Maranzana avait
été négocié plus de six mois auparavant. Hormis le sucre, qui constituait
la marchandise que transportait le
bateau, le prix de vente de la drogue
sur le marché international pourrait
s’élever à plus de USD 300 millions
$ dont le nombre d’importateurs ne
serait pas inférieur à 484 personnes,
selon des gens qui passent pour des
experts dans ce domaine.
À la question de savoir le motif
pour lequel les acheteurs de la marchandise illicite avaient décidé d’investir autant dans un seul chargement, la réponse donnée par des
agents fédéraux, qui suivaient les
opérations, depuis les négociations
ayant porté sur le coût des deux catégories de denrées (sucre et stupéfiants) jusqu’à l’arrivée au Terminal
Varreux, en passant par l’embarquement en Colombie, portait sur l’opportunité de faire des millions rapidement.
Certains agents ont émis la théorie selon laquelle les clients du
bateau, qui n’étaient pas à leur coup
d’essai, avaient voulu faire un « gros
coup » en profitant de l’influence
phénoménale dont ils jouissent
auprès de l’actuel gouvernement,
pour réaliser une importante rentrée
d’argent. Les agents fédéraux pensent que les importateurs de la cargaison de sucre/stupéfiants n’avaient
le moindre doute que leur bateau allait achopper sur la surveillance de la
DEA. Car, pensaient-ils, assurés des
bonnes conditions de transport et de
débarquement, il n’y avait aucune
raison d’hésiter, ni de négliger de
prendre leurs chances. Surtout qu’il
n’y avait aucune raison de croire
qu’un quelconque inconvénient allait
surgir.
Des agents fédéraux évoquent la « négligence »
des responsables du port
Le volume de drogue transporté par
le Maranzana est jugé «incroyable »
par les agents fédéraux évoquant la «
négligence » des responsables du
Terminal Varreux qui, selon eux,
n’ont pas su prendre toutes les mesures conservatoires nécessaires pour
prévenir de tels abus par de gros trafiquants de drogue sans foi ni loi.
Selon ces agents, il appartiendra aux
décideurs fédéraux de déterminer
comment sera traitée l’affaire.
Des agents qui ont requis l’ano-
personne trouvée coupable de crimes, et qui est élargie après avoir
purgé sa peine.
Un juge fédéral a précisé que la
clémence dont vient de bénéficier
Kétant se justifie par le fait qu’il a
collaboré pleinement avec les autorités. Cela veut dire qu’il a fait des
aveux par lesquels il a identifié
d’autres personnes impliquées dans
le trafic de stupéfiants.
Lors de son procès, il avait ac-
Le palais de Jacques Beaudouin Kétan,
à Vivi Michel, dans les hauteurs de Pétion-Ville.
nymat n’ont pas voulu rentrer dans
les détails concernant les informations que détiennent les autorités sur
l’opération du port, ou s’il y a lieu de
rendre les gérants du port responsables de cette atteinte à sa « sûreté ».
Il va sans dire que les faits
recueillis concernant cette cargaison
de sucre/stupéfiants et des moyens
utilisés pour assurer son transport,
depuis Colombie jusqu’à sa destination finale, seront analysés minutieusement afin de situer les responsabilités.
On affirme, dans les milieux
proches de la DEA, que plusieurs
personnes ont été discrètement arrêtées en relation avec cette cargaison
de sucre et transportées aux ÉtatsUnis. Il y en a qui ont été cagoulées
au moment de leur passage à l’aéroport. De l’avis de plus d’un, quand
les autorités judiciaires et policières
américaines font porter la cagoule à
des personnes en instance d’être
transportées par avion, il est de coutume de cacher leur identité quand
elles sont appelées à être interrogées
en tant que « témoins ».
Au moins une centaine
d’agents fédéraux sur le
terrain
Un procureur fédéral envoyé en mission incognito en Haïti a laissé
entendre que l’opération qui se prépare à être lancée prochainement en
Haïti représente la plus grande offensive jamais menée dans un pays
étranger contre les trafiquants de drogue. C’est ce qui, selon lui, explique
la présence d’au moins une centaine
d’agents fédéraux dans le pays, et
dont une cinquantaine est arrivée la
semaine dernière seulement. «On va
avoir besoin de la force. On ne sait à
quel moment sera prise la décision
de foncer », dit-il. « C’est plus rassurant quand il sont déjà sur place », at-il précisé.
Jacques Kétant libéré par
la justice américaine
Condamné à 22 ans de réclusion, en
2004, après avoir été trouvé coupable d’importer de la cocaïne, aux
États-Unis, Jacques Beaudouin Kétant vient d’être mis en liberté par les
autorités fédérales américaines. Son
avocat a indiqué que tout sera fait
pour éviter qu’il soit expulsé vers
Haïti, comme c’est le cas pour toute
cusé l’ex-président Aristide d’avoir
été le « parrain » du commerce de
drogue en Haïti. Il soutenait qu’il ne
pouvait s’engager dans une telle
entreprise sans verser d’importantes
sommes d’argent à l’ex-prêtre défroqué.
Jacques Kétant, qui était identifié
comme le parrain d’une des filles
d’Aristide, menait son commerce de
cocaïne à partir de sa villa située à
Vivi Michel, dans les hauteurs de
Pétion-Ville. Il avait son armée privée, qui assurait sa sécurité. Sa résidence était considérée comme un
véritable « château fort » doté de
caméras qui permettaient d’observer
le va-et-vient de personnes dans tout
son voisinage. Au fait, pour le livrer
aux Américains venus pour le
conduire à Miami, après qu’il eut
giflé un enseignant américain de
l’école américaine Quisqueya que
fréquentait son fils et qui avait maille
à partir avec ce dernier. La justice
américaine devait profiter de cet incident pour appréhender Jacques
Kétant déjà inculpé à Miami, accusé
d’avoir conspiré pour exporter de la
cocaïne en Amérique du Nord (ÉtatsUnis et Canada).
Quand fut venu le moment de
livrer Kétant aux marshals américains, Aristide demanda à Rudy
Terrassant, alors chef de la Brigade
haïtienne anti-drogue, d’aller auprès
du baron de la drogue chez lui et lui
dire qu’il avait besoin de lui.
Toutefois, Aristide avait secrètement
ordonné à Térassant de conduire
Jacques Kétant à Ti-Tanyen et de
l’abattre sans autre forme de procès.
Mais les marshals avaient pu
intercepter la conversation téléphonique entre Aristide et Térassant.
Alors ne voyant pas Kétant arriver
après une période de temps raisonnable, les agents américains firent
comprendre au prêtre défroqué qu’il
avait pour mission de ramener avec
eux le trafiquant de drogue. Faute par
lui de le livrer, comme c’était entendu, ils repartiront avec Aristide luimême. Sur ces entrefaites, M.
Aristide produisit Kétant dans l’espace de quelques minutes.
Jacques Kétant libéré, il faut
attendre pour connaître l’identité des
personnes qu’il a dénoncées et qui
seront prochainement inculpées à
leur tour.
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Haïti-Observateur
22 - 29 avril 2015
DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
How to break and get beyond cultural
barriers: Understanding differences in people
By Rosie Bourget
A cultural barrier is one of the
most difficult aspects of communication to overcome in today’s
society. We live in a culturally
Rosie Bourget.
diverse world. People will come
across others from different races,
religions, nationalities and background in their day to day encounters. There is often anxiety surrounding unfamiliar cultures.
What manners are acceptable?
What will offend a person from a
very different culture? It can be
paralyzing to deal with other people if we don‘t know what to
expect. How can you get beyond
cultural barriers in order to develop real cross-cultural connections? The objective of this article
is to present several alternative,
theoretical and methodological
approaches which might prove
more meaningful in attempting to
understand the dynamics of cultural diversity.
Everyone, in every culture, is
unique in their perspective on the
world. As it‘s important to maintain one’s own ideas, beliefs and
values, it‘s perhaps even more
essential to remain open to the cultural differences of others. Often
this is difficult to accomplish without personal bias, prejudice or preconceived notions towards a subject, as often these principles we
are raised upon, and therefore
have lived by our entire lives.
However, if we as people remain
flexible and open to new ideas and
concepts, it will be much easier to
find similarities among each other
instead of focusing on the differences. With an open mind, people
of all ethnicities can break down
cultural barriers and communicate
effectively, without sacrificing
their original heritage.
The desire to connect with
another human being is the bond
that will express itself clearly. A
genuine effort to understand another person goes a long way in
the path to communication. In essence, an individualistic culture is
one that teaches the importance of
individual values over group values, such as in the United States.
In America, individuals are entitles to the pursuit of happiness
and, therefore, can work to achieve a higher standard of living.
People from different backgrounds may have varied approaches to conflict management,
learning styles, family structure,
religion, and most other aspects of
life. It‘s impossible to know the
varied systems of all cultures, so
it’s more desirable to approach
this process one culture at a time
as you meet and deal with new
people. Knowing about other cultures will help you develop your
skills. Be proactive when approaching a new culture. This is a
learned skill, which means it will
require research, practice, and
growth.
When dealing with diverse
people look for similarities. Our
goals, dreams, and aspirations
may be more alike than our skin
color. Parenting approaches may
differ, but the common bond of a
mother and a child crosses many
barriers. Most people have basic
needs in common, like Maslow’s
hierarchy of needs that suggest all
people have physiological, safety,
acceptance, self-esteem, and selfactualization needs. Considering
these things it is easy to see our
essential common ground. And
this is where we can begin our
comprehension of others.
Put your new information
about other people into action.
Make a personal inventory of
your own biases. Where has your
ignorance held you back from
appreciating other people? What
have you learned that makes this
old paradigm obsolete? Help to
educate people in your family and
group of friends about your new
leanings. Be very careful. People
become attached to their igno-
rance, and have difficulty accepting new ideas. It may have taken
you a while to gain the knowledge
necessary to deal with people.
Encourage others to be open, but
know that information is integrated when a person is ready to
accept it. Form alliances with people from different cultures to
know what challenges they have
dealing with your culture. Help
the general community to grow
by raising awareness and promoting fair treatment for all people.
It is important that you reach
beyond stereotypes. These do not
represent the population they seek
to identify. It is necessary to evaluate people on an individual basis.
Stereotypes often reflect the differences in socioeconomic status,
religion, or dialect. These differences are apparent in all races and
cannot identify one specific group
of people. It is important to sus-
pend judgment, avoid misconceptions, narrow perspectives, and
immature reactions. Stereotypes
often contain a granule of truth,
but this tiny truth cannot characterize an entire culture. Getting the
whole picture is being active, and
thinking critically about people
and their behavior.
Wherever you live, you’re
going to be influenced by the attitudes, customs and practices of
the people around you. Those
basic elements are the definition
of culture. When a person of one
culture encounters the beliefs and
resulting actions of another culture, there may be a clash. This
can be a barrier to success. Those
barriers can have huge implications at work, school or in the
wider community.In the United
understand their way of life and
approach. If we wish to convince
them, we have to use their language as far as we can, not language in the narrow sense of the
word, but the language of the
mind. That is one necessity.
Something that goes even much
further than that is not the appeal
to logic and reason, but some kind
of emotional awareness of other
people
The most effective and accurate way to understand an individ-
States, people tend to look each
other in the eye when speaking,
and to use direct language to
express their needs. In Haitian culture, for example, looking someone in the eye can be perceived as
disrespectful and rude. If you
don’t know enough about the
communication style of another
person’s culture, you might misconstrue gestures or body language, which could result in a
breakdown in communication.
If we seek to understand a
people, we have to try to put ourselves, as far as we can, in that particular historical and cultural
background. One has to recognize
that whatever the future may hold,
countries and people differ in their
approach to life and their ways of
living and thinking. In order to
understand them, we have to
ual, group or family, is to hear it
from them directly.Ultimately the
barriers that exist between cultures
are weak. We need desire, information, and the willingness to
take interpersonal risks to break
them. An individual’s ability to be
open to new ideas and new people
will go a long way in the process
of cross cultural communication.
It starts with a smile and acceptance. It leads to an exciting new
world full of clarity and connectedness.Let’s be open and honest
with ourselves and others. If we
screw up, admit it openly, take
steps to correct it, and move on.
Let’s break cultural barriers, let’s
protect open communication
between everyone.
[email protected]
MSW (Masters of Social Work)
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Haïti-Observateur
22 - 29 avril 2015
LE COIN DE L’HISTOIRE
lucienne Heurtelou Estimé
Par Charles Dupuy
Nous commençons
cette semaine la publication de quelques passages tirés des Grandes
Dames, le dernier livre
de notre collaborateur
Charles Dupuy. Ce premier extrait concerne
Lucienne Heurtelou
Estimé, la femme du
président Estimé.
Le 19 mai 2006, le public apprenait, pétrifié, l’assassinat de Mme
Dumarsais Estimé. L’événement
était survenu pendant qu’un groupe de bandits braquait une bijouterie de Port-au-Prince. Quand les
jeunes malfrats demandèrent aux
clients de se coucher sur le sol,
Mme Estimé, alors âgée de 86 ans
et qui tardait à obtempérer, fut
abattue par les brigands, qui prirent aussitôt la fuite. En apprenant
le nom de la victime, le public
resta incrédule, refusant de croire
qu’il pût s’agir de celle qui avait
été, dans une période remontant
aux années 1940, la première
dame de la République. Lucienne
Hertelou Estimé, qui se trouvait
au mauvais endroit au mauvais
moment, avait été victime d’un
crime crapuleux, comme il s’en
commettait alors beaucoup dans
la capitale haïtienne. Elle avait
péri dans un attentat commis par
une de ces nombreuses filières criminelles qui sévissaient dans le
pays alors menacé par l’implosion
et l’anarchie sociale.
En 2001, soit cinq ans auparavant, Mme Estimé publiait un
livre qu’elle avait intitulé Dumarsais Estimé, dialogue avec mes
souvenirs, un véritable hommage
à la mémoire de son mari. Voici en
quels termes elle nous raconte les
circonstances de sa rencontre avec
le futur président. « Comment
vous parler de moi ? J’ai, en effet,
peu de chose à raconter… J’avais
dix-neuf ans quand tout fut bouleversé dans ma famille, pour ma
mère, mes deux sœurs et moimême. En 1939, mon père, Lélio
Heurtelou, décéda brusquement
et je devins comme le chef de
famille. En vue d’aider ma mère,
en butte à de grandes difficultés
matérielles, il me fallait travailler.
Grâce à un ami très proche de la
famille, je fus présentée au
ministre de l’Instruction publique,
qui était alors Dumarsais Estimé,
en vue d’obtenir un emploi de
secrétaire. À mon grand étonnement, cela se fit sans difficulté.
J’obtins même un poste au secrétariat privé du ministre. J’en fus
très impressionnée et pensai que
la chance me souriait après
l’épreuve. Mais j’ignorais totalement qu’il pouvait déjà s’intéresser à ma personne.
« Je fréquentais en même
temps, à cette époque, l’École
d’éducation physique, installée
derrière les tribunes du Champ de
Mars, créée, dès le début de son
ministère, par le ministre en question. Cette école fit une espèce de
petite révolution en Haïti, car il
n’était guère dans les mœurs
d’alors de voir circuler, les jambes
à l’air libre et le torse bombé dans
un T-shirt moulant les jeunes filles
des classes moyennes et bour-
MAISON À VENDRE
Position Strategique donnant sur deux rues - Propriete
Fonds et Batisse situee a Petion-Ville, angle rue
Geffrard et Villatte #32, mesurant 76 pieds ou 24
metres 67 centimetres aux cotes nord et sud et 30
pieds ou 9 metres 75 centimetres aux cotes est et
ouest. Prix a negocier. Tel. 212-569-4068.
geoises de la capitale. […] Il suffira de souligner que l’intérêt non
encore déclaré que me portait le
ministre ne s’arrêta pas là. Cet
intérêt se manifesta ouvertement,
soit au cours de ses visites au Stadium [Vincent de la rue Romain],
soit au cours d’un voyage organisé par les élèves de l’École normale de jeunes filles et la nôtre, au
Cap-Haïtien. À la suite d’une excursion à la Citadelle, j’attrapai
froid, ce qui provoqua chez moi
une crise d’asthme aiguë. Quelle
ne fut ma surprise quand le
ministre Estimé vint, en personne,
s’enquérir de mon état de santé.
Très émue, je pus à peine répondre à cette marque d’attention.
[…] Peu de temps après, bien
qu’il ne m’ait personnellement
point déclaré ses sentiments, il fit
demander une entrevue à ma
mère. Cela provoqua une grande
agitation dans la maison, surtout
parmi mes sœurs. Il fallut les inviter à se tenir tranquilles.
« Au cours de la visite, M.
Estimé fit comprendre à ma chère
que sa fille aînée lui plaisait et
qu’il avait de très nobles intentions à son égard. […] Tout alla
très vite par la suite : courtes fiançailles durant lesquelles, à part
quelques sorties où nous étions
chaperonnés soit par ma mère,
soit par une de mes sœurs, on rendit visite à des membres de la
famille Estimé, comme son cousin
Rameau. […] J’étais alors très timide et cet homme m’intimidait
[…] J’étais subjuguée par son
savoir, sa tenue, toujours impeccable et ses manières distinguées.
[…]
« Le mariage fut célébré
quelques mois plus tard, le 11 janvier 1941. Un mariage très simple, où nous avons été conduits à
l’autel, en la minuscule chapelle
du Palais national, par le président Sténio Vincent en personne et
une cousine plus âgée, Mme Lélio
Bailly, qui était aussi ma marraine
» (p.47)
Ignorant tout des très hautes
destinées auxquelles était promis
l’homme qu’elle venait d’épouser,
Mme Estimé nous apprend comment elle fera l’apprentissage
ingrat de la vie de couple, d’autant
plus qu’entre elle et son mari il
existait, ce qu’elle appelle, une
«différence d’âge sensible ».
Vingt ans très exactement. Mais
elle ne nous dit pas tout. Ce qu’elle nous cache, ou qu’elle a oublié
de rapporter, c’est qu’au moment
de ces sages et rapides fiançailles,
qu’elle nous a décrites tout à
l’heure, elle s’était faufilée un matin dans la cour de récréation de
l’École Sainte-Rose-de-Lima, à
Lalue, afin de rencontrer ses anciennes camarades et leur annoncer son prochain mariage. Témoin
de la scène, une dame aujourd’hui
d’un certain âge, m’a affirmé
l’avoir vue pleurer à chaudes larmes tandis que ses amies des classes terminales s’attroupaient autour d’elle et s’employaient à la
consoler. Toutes les filles de l’école ne tardèrent pas à apprendre que
la détresse de la demoiselle
Heurtelou s’expliquait du fait que
sa famille avait accepté la demande en mariage du ministre de
l’Instruction publique en exercice,
M. Dumarsais Estimé. Employée
au secrétariat privé du haut fonctionnaire, elle avait dû se plier à la
volonté de sa mère, qui avait
répondu favorablement au souhait
du ministre de l’épouser. Un ministre de vingt ans plus âgé qu’elle, un homme connu pour la vie de
célibataire libertin qu’il avait menée jusque-là et qui roulait au
volant de sa puissante Buick qu’il
dénommait « le tombeau des
Mulâtresses ».
Une fois devenue première
dame de la République, Mme
Estimé se transforme en une admiratrice inconditionnelle de son
5
grand homme de mari sous l’autorité bienveillante de laquelle elle
s’abandonne corps et âme. Quand
ses ennemis reprocheront à Estimé d’avoir fait le choix politique
de se marier dans la bourgeoisie
de Port-au-Prince par ambition
sociale, par besoin de «transfert
de classes », elle ne fera que hausser les épaules. Sur une période de
seulement cinq ans, le couple aura
déjà eu trois enfants, Jean-Robert,
Philippe et Marie-Florence, des
bambins qui quitteront bientôt la
maison qui les avait vu naître pour
entrer avec papa et maman au
Palais national. La grande date de
la vie de Mme Estimé restera évidemment le 16 août 1946, le jour
de l’élection triomphale de son
mari à la présidence de la République. « Au moment pathétique
de la proclamation des résultats
du scrutin favorable à Dumarsais
Estimé, nous apprend-elle, dans
l’exaltation générale de la maison, je m’esquivai sans bruit et
gagnai ma chambre à l’étage, où
je pouvais me recueillir. C’est
ainsi que, quelques instant après,
d’une fenêtre je vis surgir devant
notre portail, un véhicule bourré
de soldats qui se positionnèrent
immédiatement dans certains
coins du jardin et de l’intérieur,
afin de protéger la demeure du
nouveau président. Des larmes —
que je ne pouvais empêcher — me
montèrent aux yeux, tant j’avais la
sensation, curieuse, il est vrai, que
l’on me mettait des chaînes aux
chevilles. Ah ! la pénible sensation
de ce moment-là ! Je ne l’ai jamais oubliée depuis : la sensation
que l’on m’arrachait ainsi, pour
un temps imprévisible, l’usage de
ma propre liberté ». (p.57) Une
liberté qui lui sera rendue après
trois ans et neuf mois de pouvoir.
(à suivre) [email protected]
Achetez le livre Les
Grandes Dames en
appelant au (514) 8627185 au (450) 444-7185
ou au (954) 987-9281.
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Haïti-Observateur
Kreyòl
VERITE SOU TANBOU :
Pèp ayisyen konnen,
li wè, li pale verite tou
Konplo monte pou te jete gouvènman Mateli/
Pòl la echwe e l rebondi sou opozisyon an
Bwouklin, nouyòk – Apalipapa ! Se nan tout boutik, magazen,
salon kwafi, sal pou dans, nan lakou
legliz, sal datant nan lopital, kay yo fè
transfè lajan, nan tout peyi etranje kote gen anpil Ayisyen e menm nan
lemonn antye anpil koze tonbe pou fè
konnen ke opozisyon an pèdi e l pran
wout pou eleksyon an ki definitivman
gen pou l fèt. Kominote entènasyonal
la fatige avèk tout tentennad ke
mesye-dam yo blayi e kontinye ap fè
nan peyi a.
Anpil moun ki plonje nan listwa
peyi n pa fouti rive konprann lojik ki
genyen nan makòn kandida pou chèz
boure a yo ki depase 126, e ki kapab
penmèt yon sèl moun okipe l. Pawòl
sa a fè anpil saliva k koule toupatou
nan pote opinyon, pou denonse, pou
jije e pou pwouve ke nou gen anpil
mechan nan sosyete nou an e se sa
menm ki lakòz tout touman sa yo nan
sen nou.
Jwèt la mare nan tout sans,
paske anpil nan kandida yo refize fè
alyans pou yon amelyorasyon, daprè
sa k ap pale nan lari a, yo dwe souse
zo a tou, paske Ayisyen pa janm reyisi nan tèt kole ki toujou pote dezagreman ak rayisab. Anbisyon ti Lolit pa
janm penmèt yon kolaborasyon sensè
e dirab pou itil 2 pati yo e moun ki
antoure yo tou. Nou prefere divizyon
olye linyon ke zansèt nou yo te kite
pou sèvi nou yon zam nan lavi nou.
Se reyèlman verite sou tanbou.
Tout moun ki gen konesans de sa k ap
pase nan peyi Dayiti kwè se depi 14
me 2011, opozan yo lage 2 gidon nan
degon prezidan Mateli poutèt se li
menm ki vin prezidan peyi a nan
batay kote anpil kandida save te patisipe. Sa ki tris la sè ke Ayisyen pa
janm reziye l lè l pèdi nan yon sitiyasyon. Yon fen konesè pa pou otan fò
nan tout bagay. Se sa pou w aprann
konprann olye nou kontante nou san
panse ap pale anpil san nou pa janm
pote yon solisyon valab nan tout pwoblèm k ap twouble lavi nou.
Si nou te kapab byen konprann
ke konplo monte avèk plizyè moun
pa janm rive fè chimen li, paske twòp
eleman negatif konpòte yo tankou sèl
kòk ki chante pou koupe-jete, sètadi
kraze-brize. Yo tout pa menm reyalize si yo te prepare yo tout bon vre, yo
t ap gen okazyon pou yo tout te fè yon
diferans. Non, se pa sa yo vle. Yo prefere fè vye mannèv chanpwèl pou yo
pèdi tout. Men 4 an vin jwenn yo
menm kote a san pa gen okenn pwogrè ki reyèlman fèt pou itil tout moun.
Obsèvatè yo, toupatou, pa vle gen
okenn pitye pou opozan yo ke yo
konsirede kòm medyòk e mazèt tou.
Pa janm gen okenn pwoblèm si w ap
fè opozisyon e non pa chache pozisyon pou gen otorite e tonbe nan menm
dlo sal avan yo. Moun sa yo sanwont
Pa gen rezon pou n
antere dlo
Sovè : Fòk yo gen kouraj pou yo di
sa, paske yo pwouve ke yo pa
kapab.Opozisyon an pa pote anyen
valab ke chimè ak zak briganday.
Depi ki lè nou wè ke repòtè yo nan
kèlkeswa chèn televizyon pale Ayiti
mal. Fòk bann ti kriye yo nan peyi a
gen kouraj pou yo di l. Nan yon
opozisyon byen striktire gen yon plan
ak yon disiplin tankou yon òganizasyon solid e serye. An Ayiti, opozan
yo pèdi konpa yo nan fè tenten e yo
kontinye ap pèdi tèt yo san yo reyèlman pa rann kont ke reyalite a pou yo.
Abèl : Ou pa manti, frè mwen. Ou
di yon pakèt bagay la a. Se verite nou
vin pou bay, nou pa nan kesyon voye
monte ki depi 1806 pa pote anyen.
Men koze a, si nou
vle byen konprann
Kantav : Nou nan reyalite a ki se
Mateli sou pouvwa ki gen konsyans e
renmen bon bagay. Bann zoboukechen sa yo pa wont pou yo tout ka wè
ke pèp la fatige avèk yo nan tout chire
pit yo fè nan peyi a.
Soufran : Lè w tande yon machann lòbèy ap fè elòj yon vagabon
tankou Moyiz Jan-Chwal nan radyo,
pou l fè konnen ke misye se yon zafè.
M ap mande kote ti Mona te ye pou l
te wè bagay sa a pou l vin enfòme nou
22 - 29 avril 2015
san li pa reflechi. Li pèdi tèt li tou.
Imalya : Mona se yon bon mantèz,
ki Nèg ki kwè nan tèt yo ki lakōz yo
pa janm fè yon pa Kita, yon pa Nago.
Mèt fèy vèt te ban nou wout la nan
sakrifis ak linyon. Li te fè travay sa a
pou l te demontre nou se nan kolaborasyon byen striktire kote youn nan
ekip Moyiz la kòm yon ekip mantè.
Nan sans sa a, mwen oblije ri grimas
la nan tout manti l ap bay la. Yo vle fè
wont sèvi pa konprann ke opozisyon
an pèdi wout li. Y ap gen tan konnen.
Klotid : Nou chaje avèk yon bann
raketè, bèkèkè, denmèplè, fentè fantezi, pwovokatè, mantè pwofosesyonèl,
woulibè rasi, blofè, vòlè entèlektyèl,
fasè e ransè tou. Tout moun sa yo pa
vin regle anyen pou yon chanjman
reyèl e dirab nan sosyete a.
Maltida : Yo se yon pakèt ranplisè
ki vin jwe yon enstriman pou prezante bay pèp la yon mizik kakofoni ki
nwi zòrèy moun. Se yon bann odasye
ki vin pran daso. Yon bann mizisyen
medyòk ki toujou rete nan medyokrite e yo konprann tout bon vre y ap
regle yon bagay serye.
Mwen apiye w 100 pou 100 e anpil
moun ap dakò ak ou. Se pou n fè nouvèl la sikile toupatou.
Toni : Madan Maniga fin deraye e l
pèdi konpa l tout bon. MOPÒD mete
l atè, paske se pa yon fanm ki gen tèt.
Ou pa fouti di m ou te ansyen kandida e w te rive lwen pou se ak
MOPÒD pou w fè alyans pou kite
pati pa w la inaktif. Men moun ki
reyèlman pa rezone ki bezwen prezidan. Anpil nan entelektyèl nou yo se
kreten nan tout sans. Moun pa bezwen mete lespwa sou yo, paske yo
tout pa gen repondong. Nou ba yo
tout zewo bare. Yo bezwen yon gouvènman pwovizwa kòm yo pa gen
moun dèyè yo, paske pèp la meprize
yo. Y ap pase tout tan yo nan betiz.
Sesil : Y ap chache tout mwayen
pou gate tout bagay, paske anpil nan
yo se ravèt, kòm minis la te fè konnen. Yo la pou gate sa. Se yon bann
malfektè ki kanpe an kwa pou gate
tout bagay. Sen Michèl nan tchou yo.
Selya : Nou pa bezwen moun ki la
sèlman pou kritike. Nou pa bezwen
panzouyis tèt loke e tèt anba ki kon-
Jèmèn : Nou kwè se tan yo y ap
pèdi pou ryen. Se tande ya tande pouvwa. Pa gen youn nan selera sa m wè
la yo k ap rive nan kafou pwogrè ak
siksè a ki fòme yon viktwa definitif.
Salnav : Se nan enkredil tout ap
tande lòt pou yo vin avèk yon lojik
aplikab e non pa imite.
Odije : Nou gen tout mwayen yo
nan men nou, men nou refize refòme
nou pou n pran responsabilite komen
nou jan sa dwe ye. Se pou n kite bann
sendenden yo dèyè nan tenèb, paske
se yon bann mechan ki pa renmen
avansman pèp la e yo gen pou y ale.
Senèk : Ou pa tande koze Andre
Michèl ak Nyoutonn Senjis la ? Neg
sa yo se yon pakèt krab. Yon pati ki
poko gen 3 mwa gentan gen pwoblèm. Tout se egoyis ak anbisye, paske youn pa vle sede pou lòt.
Franswa : Ou pa manti, Senèk,
paske opozan yo bay kè plen. Men
Andre Michèl ak Nyoutonn Senjis
nan kouto tire pou plas prezidan. Men
2 frè yo tonbe nan kont pou yon plas
ki p ap janm prepare pou yo, paske
bann ipokrit ak machann lòbèy sa yo
ki reyèlman pa menm gen respè pou
pèsonn pa fouti prezidan Dayiti.
Senèk : Dayè, pase yon moun se
paspò-l nan tout sans. Mesye sa yo
manke twòp moun dega pou yo ta vin
yon kichòy ekstraòdinè nan peyi a. Yo
vole twò wo e y ap tonbe sou dèyè yo
pou kase ren yo. Se bann imoral!
Franswa : Vagabon toujou vagabon. Nou pa fouti konprann ki moun
ki pral vote moun jistis ki renmen
enjistis. Senatè Anakasis pa wont pou
l di nan « Le Point », emisyon ki pase
sou Radyo Metwopòl, ke lè l te kandida pou prezidan an, menm madanm
li pa t vote l. Alò, bann vagabon sa yo
dwe reyalize ke yo se mantè.
Toni : Pou KEP la gen rezon sou
tout vagabon sa yo ki twò sou moun
se pou l pran yon sanksyon sou tout
pati politik yo san eksepsyon. Nou
sijere pou KEP la aksepte tout pati
politik ki gen 6 zan ekzistans e mande
chak pati pou yo bay yon lis de 50 mil
manm pati a pandan 72 è pou l jwenn
yon mwayen pou elimine bann envalib yo ki kanpe la pou tire manmèl la.
Senèk : Toni, frè mwen, ou pa
janm renmen pale. Men depi w louvri
bouch ou se yon bonm ou lage ki fè
anpil domaj pou fasilite travay yo.
prann nou pa wè pwogrè k ap fèt nan
peyi a. Si yo konprann se Mateli y ap
fè tò, se pito tèt yo y ap fè mal tankou
eskòpyon. Nou pa konn ki sa pou n fè
avèk bann degoutan yo. Yo fout pèdi
nèt e si yo betize tout bon, yo fini.
Kamita : Jodi a Abraam di sètase
pou bagay yo sa mache nòmalman,
paske nou pa bezwen bann reyaksyonè-ratyè fè sa yo. Peyi a gen ase sou
kont li, malgre bann ipokrit karesan
yo ap fè mannèv anba-anba pou yo
bay kou pa konprann. Bagay la pa
fouti kontinye konsa. Nou refize kwè
se moun sa yo ki ta lage nan tentennad sa a. Nou nan degon yo ! N ap
rele bon jan chal bari dèyè yo tout san
manke yon grenn kamoken.
Wonal : Nou dwe nan tout sans
veye yo nan tout pozisyon, paske yo
se yon bann eleman danjre. Ameriken ap siveye yo tout, paske l konnen
ki sa yo vo. Nou pa bezwen moun sa
yo nan sen nou.
Klèmansya : Peyi Dayiti pa gen
lapè li depi 7 fevriye 1986, paske tout
vòlè pouvwa yo toujou la pou kreye
pwoblèm. Bagay yo pa fouti kontinye
konsa nan kite bann vagabon yo ap
pran lari konsa, paske yo pa gen
anyen pou yo fè.
Dosou : Li preferab pou gouvvènman an pran bagay yo oserye pou l sa
retabli leta de dwa ak otorite Leta nan
peyi. Anpil bagay mal ap pase nan
peyi a ki lakòz anpil panzouyis rete
sou moun. Moun yo pa vle konprann
ke travay nasyonal la gen pou l fè san
yo. Se poui n enpoze yo fè vye zak p
Silòt : Kouman ou ta vle wè yon
pakèt epav ki pap leve ni lou ni lejè
vle vin gouvènen peyi a ? Yo tout
lage nan fè dezòd e yo konprann se
ajisman sa a k ap voye Mateli ale.
Moun sa yo bay moun degoutans,
paske se toujou yo menm ki, depi sou
Divalye, ap pwomennen fè dezòd
nan peyi a jous jounen jodi a.
Kantav : Nou pa fouti konprann ke
moun ki te kont Lavalas la gen
mwayen ap mete yo kote bann denmon sa yo pou jete Mateli. Sa y ap
chache a, y ap jwenn li nan bon ti
mamit, paske « chodyè ki definitivman pa bouyi pou ou, ou pa dekouvril ».
Kamelit : Enben, ya gentan konnen si yo pa p jwenn ak zo grann yo
san yo pa atann. Si yo pa pote, yo gen
pou yo trennen. Moun gòch sa yo pa
fouti pran pouvwa a ankò, paske yo te
betize pandan 20 an. Yo fèk koumanse ap kriye san rete, paske nou se :
« Bèf nan poto, nou pa pè kouto ».
Selya : Nou pa bezwen moun ki la
sèlman pou kritike, k ap pale koze
kredi, koze raje. Nou pa bezwen foli
pouvwa, nou pa bezwen moun k ap
pale anpil san yo pa fouti poze pyon
pou yon bon amelyorasyon. Si yo
konprann yo kapab fè tout sa yo vle
nan peyi a pou jete Mateli, se pito tèt
yo y ap fè mal, tankou eskòpyon. Nou
pa konn ki sa pou n fè avèk bann
degoutan yo.
Mariz : Yo prefere fè politik rat do
kale pou wonje yo. Yo gen pou yo
tout pike tèt yo, tankou eskòpyon.
Nou fatige avèk bann sendenden sa
yo. Bondye voye n pou n fè yon misyon nan jan li vle. Jous kounye a y ap
mande anba-anba pou Mateli ale pandan y ap batay pou y ale nan eleksyon. Yo toujou pa vle kwè ke yo
pèdi.
Kristòf : Mezanmi, se pou n mare
senti nou sere pou penmèt peyi nou
ranmase karaktè nou pou yon aksyon
reyèl. Nou pa gen dwa dekouraje nan
travay nou gen pou n fè a, paske nou
gen konfyans ke tout satan yo ap jete
yo pou kite teren an lib.
Kamèn : Tout demagòg yo ap rantre nan twou yo kòm krab malzòrèy.
Se pou yo konprann byen ke tan yo
fini e ke yo pa gen anyen pou yo ofri
nan moman sa a. Nèg yo mechan pou
yo kontinye ap blofe ti mas pèp la ki
reyèlman nan fè nwa toujou.
Katrin : Mateli ba yo tout yon leson
demokrasi e diplomasi tou. Prezisdan
an fè listwa, paske opozisyon an koube e palman vin kadik. Se gou bon bagay Mateli gen nan li ki lakōz bann
egri yo pa vle wè l konsa nan fè jalouzi gwo lide. Yo rayi l pou bonte l.
Ti Kalèb : Mwen pa konn pou ki
rezon bann chanbrèy yo nan peyi a pa
vle wè prezidan Mateli ki se yon
nonm pwòp ki esansyèlman t a renmen wè Ayiti soti nan malpwòte ke
Lavalas kite pou li nan pasaj li.
Altanaz : Pa gen bouch pou yo
pale, paske sa yo te espere a pa rive.
Tout Nèg ak Nègès yo gen raj, paske
yow è ke prezidan an bat yo apla
kouti paske yo pa gen anyen pou yo
ofri. Se pou tout vagabon yo gen
kouraj pou yo prezante ekskiz yo bay
pèp la ki fè chwa li e ke menm, yo pa
vle l. Yo tout nan ka e yo reyèlman
nan tout sa k pa bon. Bann anmèddan
yo pèdi lagè a e yonan tout nan ka.
Opozisyon an nan tout sa k
pa bon nan mouvman san
fondman li a
Kamita : Jodi a Abraam di sètase
pou bagay yo sa mache nòmalman,
paske nou pa bezwen bann reyaksyonè-ratyè fè sa yo. Peyi a gen ase sou
kont li malgre bann ipokrit karesan yo
ap fè mannèv anba-anba pou yo bay
kou pa konprann. Bagay la pa fouti
kontinye konsa. Nou refize kwè se
moun sa yo ki ta lage nan tentennad
sa a. Nou nan degon yo.
Kalo : Nou rive nan kafou kote
rekonstriksyon peyi a ye la a. Bann
denmèplè yo vle gate atmosfè a. Yo
mèt sote ponpe, tout bagay negative
yo vle a p ap rive nan peyi a, paske
nou gen yon pèp ki refize pran nan
blòf ankò. Se pou n priye Bondye
chak jou pou l libere peyi a anba grif
denmon yo, tankou bann vagabon yo
ap fè dezòd.
Kamela : Peyi a gen pou l libere
kanmenm, paske denmon yo pa la
pou touttan. Si yo konpran se menm
bagay tankou yo te konn fè lontan an,
men yo nan tout sa k pa bon. N ap viv
nan yon tan modèn, kote lasyans ap
bouje pou yon avansman nan tout
domèn pou devlopman an kapab yon
reyalite nan tout sans. Nou tout ki
konsyan mande yon chanjman lakay
Ale nan paj 14
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Haïti-Observateur
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22 - 29 avril 2015
Serions-nous tous devenus Saint-Thomas ?
Par Claudy B. Auguste
« Serions-nous tous devenus des
Saint-Thomas qui attendent de
voir d’abord, pour ensuite croire»?
Si vous étiez presque tous de
confession religieuse catholique,
probablement vous auriez pu retenir ce passage important de la Bible extrait de l’Évangile, à l’occasion du deuxième dimanche de
Pâques : « Heureux ceux qui
croient sans avoir vu », écrit l’évangéliste Jean, citant les paroles
du Christ apparu pour apaiser les
peureux apôtres qui étaient enfermés entre quatre murs après sa
crucifixion.
En politique, bien spécialement chez nous, avec notre manière propre de faire les choses,
soit négligemment ou à l’amateurisme, nous ne pouvons souvent
ne pas douter d’un heureux aboutissement des activités et démarches entreprises, tant les enjeux et
intérêts mesquins prévalent. Sans
de grands engagements profonds
et réels, les paroles, dévient toujours des objectifs fixés au départ.
On en veut pour preuve le dysfonctionnement du pouvoir législatif, en partie responsable de ses
déboires. Nous étions restés dans
l’expectative, jusqu’à ce que s’est
produit l’effondrement du Parlement, pour faire le constat de son
état, en fait pour croire. Pourtant,
nous savions pertinemment qu’-
aux heures et dates exactes, les
actes allaient être consommés et
que toute tentative de rectification
de dernière minute ne serait que
trop peu trop tard Car comme
d’habitude, trop peu a été fait.
Et aujourd’hui la leçon n’est
encore pas apprise, sinon mal
apprise. Nous sommes replongés
dans les mêmes incertitudes. Le
décor n’est pas changé, sauf que
quelques acteurs se sont vu attribuer de nouveaux rôles. Ainsi, nos
guides « choisis » auraient-ils
souffert d’un déficit de calibrage
pour une bonne orientation de la
boussole. S’ils arrivent à nous
conduire à la gare, ils nous font
prendre place à bord du train roulant dans la direction inverse. Le
train d’occasion est raté.
C’est presqu’impensable et
invraisemblable qu’à moins de
quatre mois de la tenue des premières élections, largement et
arbitrairement retardées de quatre
années, de constater autant de
scepticisme concernant leur déroulement. Auront-elles lieu ou les
antagonistes seraient-ils sous le
coup d’un exercice de charme
«Bat do ti bebe a pou l ka dòmi ».
Heureux celui qui persiste et signe
qu’elles se tiendront. Un sondage,
dont l’échantillonnage choisi n’a
pas été signalé, donne que 61 %
des personnes interrogées déclarent douter très fort de la tenue des
joutes électorales en 2015.
Pour reprendre les célèbres
paroles d’un haut dirigeant para-
chuté d’une estrade, parlant toujours en langage codé, il débita
des propos pour le moins convaincants dont lui seul connaît probablement le vrai sens où le sens
exact des « trois dates-buttoirs ».
Elles seront respectées, s’efforçait-il de rassurer les « citoyens
Saint-Thomas » qui ont peut-être
leur raison de n’accorder foi aux
paroles lancées sans conviction.
Ces dates-butoirs valent-elles
encore, pourrions-nous nous
demander au moindre constat de
tractations pour se démarquer des
fossés creusés à El Rancho. Quelles sont-elles ? Ont-elles encore de
l’importance à leurs yeux ?
N’avions-nous pas déjà fait fi de 7
février 2011 pour tout régler un 14
mai 2012, 2013, 2014! Le deuxième dimanche d’octobre 2014
avions-nous, conformément à la
Constitution, réalisé les élections
comme promis selon un protocole
établi ? Et le coup de grâce du
deuxième lundi de janvier 2015,
nous avons tous subi ces avanies,
sans citer le sacrilège du 17
octobre 2014.
Il semble que le chef oublie ou
feint d’ignorer que l’incertitude
plane sur une de « ses dates-buttoirs ». L’essentiel, ce n’est pas
d’y arriver, mais bien de donner
l’impression que les intentions
étaient bonnes au départ. Au coureur voulant être champion d’un
marathon, il lui incombe de répondre à l’appel aux heures de
training. Sinon, il frôle les tâtonnements et attend le passage de la
chance pour la saisir aux bonds.
En fonction de l’évolution
d’une conjoncture, une modification d’une liste d’activités électorales se révélerait nécessaire. Mais
persister à revenir sur des décisions déjà prises, pour en faire peu
de cas, c’est loin de calmer les
esprits à la recherche d’apaisement. Une assurance nécessaire
pour dissiper des doutes et faire de
nous des hommes de parole. Des
hommes d’État qui se respectent
en laissant un travail bien fait.
Dans le cas contraire, les rumeurs deviendront réalité, par
faute d’éléments de conviction
probants, avant d’arriver au jour «
J ». Ce serait pardonnable le constat d’un tel échec alimentant
davantage une crise lassante et
hideuse, si les fautifs accepteraient
de se retirer quand la table est servie. Devrions-nous encore attendre que nous soyons arrivés jusque-là pour croire ce que nous
savions déjà ? Toutefois, le risque
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Sonson la Familia et consorts blanchis par le régime Martelly-Paul
LES KIDNAPPEURS, TRAFIQUANTS DE DROGUE, MALFAITEURS OCCUPENT LE HAUT DU PAVÉ
Suite de la page 1
consorts, par-devant le Tribunal
criminel, le duo vient d’être renvoyé hors de cause par le juge
d’instruction Lamarre Bélizaire
reconnu pour être un instrument
passif entre les mains du président
Michel Martelly. Car sa mission
au sein de l’appareil judiciaire
consiste à blanchir les amis du
chef de l’État et les membres de la
famille présidentielle impliqués
dans des affaires criminelles.
En effet, M. Bélizaire a ordonné, le vendredi 17 mars, au bout
d’un procès expéditif, la mise en
liberté de Sonson La Familia et
son comparse René Le Récif,
sous prétexte de manque de preuve impliquant le patron du gang
Galil et son lieutenant dans les
activités qui lui sont reprochées.
Éthéard et Nelfort avait été
renvoyés au tribunal criminel par
le juge instructeur Sonel JeanFrançois leur attribuant une longue liste d’actes criminels. Les
deux individus étaient accusés par
le juge Jean-François d’enlèvements suivis de séquestrations
contre rançons, assassinats, trafic
illicite de stupéfiants, vols de
véhicules, détention illégale d’armes à feu, faux et usage de faux,
usurpation de titre, blanchiment
d’argent et complicité de blanchiment d’argent, en sus d’association de malfaiteurs.
Deux quantités égales à
une troisième sont
égales entre elles
Le président Martelly a créé les
conditions idéales pour libérer
Woodley Éthéard des griffes de la
justice. Ami du criminel, il a su
trouver un magistrat avec qui il a
des liens d’amitié solides pour
entendre le cas. D’où le choix du
juge Lamarre Bélizaire à qui a été
confiée la responsabilité de blanchir l’ami du président (le sien
aussi ?). Dans de telles conditions,
on peut dire : « deux quantités
égales à une troisième sont
égales entre elles ». Car sous le
régime Martelly-Paul, le système
judiciaire est instrumentalisé par
le Palais national, et les décisions
des magistrats, notamment ceux
triés sur le volet par la présidence,
son rendues conformément aux
besoins personnels du chef de
l’État, de sa famille et des individus liés à la première famille,
ainsi que de ses objectifs politiques et sociaux.
Suite au tollé déclenché dans
l’opinion publique par la libération des chefs de gang et trafiquants de drogue, un porte-parole
du ministère de la Justice a
annoncé la mise en disponibilité
du commissaire du gouvernement. Il prétend que les recommandations de l’assistant de ce
dernier sollicitant du juge d’instruction Bélizaire la mise en liberté définitive de Sonson La
Familia et Renel le Récif sont
contraires à l’objectif que poursuivait la présidence dans ce dossier.
Le commissaire du gouvernement «récompensé » pour avoir bien joué
sa partition
La révocation annoncée du commissaire du gouvernement de
Port-au-Prince, en guise de représailles pour la manière dont a été
géré le dossier Sonson La Familia, entre dans le cadre d’une stratégie du pouvoir pour apaiser
l’opinion publique nationale et
internationale. Mais il s’agit de
préférence d’une nouvelle campagne de supercherie entreprise
par le tandem Martelly-Paul.
Puis q0ue le verdict du juge d’instruction Lamarre Bélizaire était
arrêté depuis plus de vingt-quatre
heures auparavant.
Haïti-Observateur a appris,
en effet, qu’au cours d’une réunion tenue au Palais, vingt-quatre
heures avant la présentation des
prévenus au tribunal, il avait été
décidé de libérer les chefs de gang
Galil des liens de la justice, de
suspendre définitivement l’ordre
d’interdiction de départ qui avait
été pris contre eux; en sus d’ordonner la levée des scellés qui
avaient été posés sur leurs propriétés.
Il était également décidé d’annoncer la mise en disponibilité du
commissaire du gouvernement.
Mais le Palais national avait
décidé aussi de récompenser le
ministère public, qui a volontairement accepté de se laisser sacrifier par les dirigeants. On affirme,
dans les milieux proches du pou-
voir, que le commissaire du gouvernement se serait fait grassement récompensé en cash, en plus
d’être promis un autre poste dans
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ÉDITORIAL
libération de Woodley Éthéard : la justice
haïtienne en état de décomposition avancée
L
a libération de Woolley
Éthéard, alias Sonson La
Familia, et de Renel Nelfort (surnommé Renel Le
Récif), par le juge d’instruction Lamarre Bélizaire (encore
lui) expose l’état de décomposition
avancée de la justice haïtienne. Dans
de nombreux milieux sociaux politiques du pays et même dans des
média étrangers et des secteurs préposés à la défense des droits humains, on ne cesse, depuis des décennies, de dénoncer la vassalisation
du système judiciaire haïtien par
l’Exécutif. Mais la dernière décision
de M. Bélizaire en faveur de deux
criminels notoires est le comble de
l’immoralité. À moins que les responsables de ces secteurs se ressaisissent et prennent des mesures immédiates pour rectifier le tir, la nation risque de sombrer dans une crise
multidimensionnelle.
Sous le gouvernement MartellyLamothe, ont été passés des jugements et pris des décisions judiciaires démontrant la scélératesse qui
caractérise la justice haïtienne. Mais
avec l’envoi hors de cause de ces
deux représentants du crime organisé, l’administration Martelly-Paul
affiche sans vergogne son emprise
sur l’institution appelée à maintenir
l’équilibre social et sécuritaire dans
le pays. Ami personnel du président
Martelly, quand Éthéard bénéficie
d’un tel verdict de non lieu, dans les
conditions que l’on sait, il est évident
que la morale a atteint le niveau le
plus bas au sein de l’institution judiciaire.
En effet, il suffit de se rappeler
que le 5 mars 2015, le juge Sonel
Jean-François avait émis une ordonnance de renvoi de Sonson La Familia et ses co-accusés par-devant le
Tribunal criminel. Il basait ses conclusions sur les motifs suivants. Ces
chefs du gang Galil étaient impliqués
dans plusieurs actes criminels, notamment enlèvements contre rançon,
assassinat, trafic illicite de stupéfiants, vols de véhicules, détention
illégale d’armes à feu, faux et usage
de faux, usurpation de titre, blanchiment d’argent, complicité de blanchiment d’argent et association de
malfaiteurs. Il faut dire aussi que
dans de tels conditions, ces individus
seraient automatiquement sous le
coup d’une accusation additionnelle :
évasion fiscale.
Réputé proche du pouvoir, le
juge Bélizaire, qui s’était signalé
antérieurement dans d’autres décisions dictées par les intérêts du président Martelly, a recommandé la
levée de l’interdiction de départ
contre les concernés ainsi que les
sellés qui avaient été apposés sur
leurs biens. Le verdict en faveur de
Woolley Éthéard et consorts s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet
mis sur pied par le président
Martelly en vue d’assurer l’impunité pour ses partisans et sa famille;
aussi bien que pour persécuter ou
poursuivre illégalement ceux qu’il
considère ses ennemis. C’est le cas
de dire que, par ces mesures, l’Exécutif s’applique à instrumentaliser la justice. Aussi le juge Bélizaire
a-t-il été utilisé pour évacuer des
cas comme l’action judiciaire intentée contre la première dame et le
fils aîné du couple présidentiel, par
les avocats André Michel et Louis
Newton Saint-Juste, qui les accusent de dilapidation des caisses
publiques, de corruption, de détournements de fonds de l’État, etc. et
autres décisions qu’avait requises le
Palais national et la primature.
La libération de Sonson La Familia et de Renel Le Récif a immédiatement suscité une vive protestation de l’organisme de défense des
droits humains, le Réseau national de
défense des droits des Haïtiens (RNDDH). Pour lui, il s’agit d’un procès
expéditif dirigé par un « magistrat
aux ordres ».
La décision du juge Bélizaire
prise en faveur de l’ami du chef de
l’État a suscité des remous dans le
milieu politique dont les chefs de
partis ont dénoncé avec véhémence
de telles dérives. Évoquant l’état de
délabrement de la justice du pays,
Maryse Narcisse, candidate à la présidence du parti politique de l’exprésident Jean-Bertrand Aristide, a
déclaré : « Cela nous porte à poser
des questions sur le climat de justice
qu’il va y avoir au moment des élections ».
De son côté, Saurel Jacinthe,
porte-parole de INITE, la plate-forme politique créée par l’ex-président, René Préval, pense que « Le
procès de Sonson Lafamilia et Renel
Le Récif est une parodie de justice ».
Dans un communiqué émis
après la mise en liberté des deux accusés, le parti Fusion des sociaux
démocrates exprime ses préoccupations « face aux dérives de certains
magistrats constatées ces derniers
jours qui menacent dangereusement
notre système judiciaire et lui font
courir le risque d’un effondrement
total ». Plus loin, dans le même document, l’organisation politique sociale-démocrate précise : « La décision illégale du juge Bélizaire de
libérer deux accusés réputés pour
leur appartenance à un gang criminel, suivant en cela les recommandations du représentant du parquet, est
la goutte d’eau qui fait déborder le
vase ».
La Fusion signale par ailleurs :
«Personne ne se contentera de mesures cosmétiques comme les mises
en disponibilité qui sont de la poudre
aux yeux destinées à faire baisser la
pression de l’opinion dans l’espoir
que d’autres évènements feront
oublier l’exaspération du moment,
garantissant ainsi le fait accompli ».
Dans son communiqué, le parti de
Serge Gilles et de Victor Benoît exprime en outre ses craintes en ces termes : « face aux dérives de certains
magistrats constatées ces derniers
jours qui menacent dangereusement
notre système judiciaire et lui font
courir le risque d’un effondrement
total ».
Une autre intervention à signaler dans ce dossier est celle de Jeantel
Joseph, un des responsables du Consortium national des partis politiques
liés au pouvoir en place. Il dénonce
la manière dont Éthéard et Nelfort
ont été libérés, attirant l’attention sur
le fait que cette décision est intervenue alors que le dossier était en appel. Il impute au doyen du tribunal de
première instance d’avoir confié
cette affaire au juge Lamarre Bélizaire. Aussi a-t-il déclaré au quotidien
Le Nouvelliste : « C’est une décision
qui affaiblit le système judiciaire du
pays »
Après la libération de Calixte
Valentin, un amis de Michel Martelly, suite à l’assassinat d’un homme
d’affaires de Fond Parisien, par un
juge trié sur le volet par la présidence; suite à la libération d’Evinx Daniel, un trafiquant de drogue proche
du président haïtien, après son incarcération pour son rôle présumé dans
la récupération d’une cargaison de
marijuana, dans la baie des Cayes;
suite à l’évacuation du dossier Sophia Martelly et de son fils Olivier
Martelly poursuivis pour corruption
et détournements de fons publics par
les avocats Michel et Saint-Juste et
d’autres cas de manipulation de la
justice par le Palais national, l’institution judiciaire du pays ne peut plus
accomplir sa mission avec rectitude
et objectivité.
Indéniablement, le système judiciaire haïtien se trouve en état de
décomposition avancée et rien n’autorise à prévoir un redressement sous
le régime Martelly-Paul qui l’a acculé dans cette situation. Il incombe
donc aux forces vives du pays d’œuvrer avec beaucoup de diligence
pour que soient instituées les réformes nécessaires.
HaïtiObservateur
P.O. Box 356237
Briarwood, NY
11435-6235
Tél. (718) 8122820
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Haïti-Observateur
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EDITORIAL
The release of Woodly Éthéard shows the advanced
state of decomposition of the Haitian judicial system
T
he release of Woolley
Éthéard, aka Sonson La
Familia, and Renel Nelfort (nicknamed Renel
The Reef) by Investigative
Judge Lamarre Belizaire (oh yes,
him again) exposes the advanced
state of decomposition of the Haitian
judicial system. In many social and
political circles within the country
and even in other media and sectors
involved in the defense of human
rights the subservience of the Haitian
judicial system by the Executive has
been constantly denounced for decades. But the last decision of Mr.
Belizaire in favor of two known
criminals is the height of immorality.
Unless the leaders of the Haitian
judiciary pull themselves together
and take immediate steps to rectify
the situation, the nation could plunge
into an endless multidimensional crisis.
Under the Martelly-Lamothe
government judgments were passed
and judicial decisions taken which
demonstrate the villainy that characterizes the Haitian judicial system.
But with the dismissal of the case of
these two representatives of organized crime, the Martelly-Paul administration shamelessly displayed its
grip on institutions responsible for
maintaining social balance and security in the country. As a personal
friend of President Martelly, when
Éthéard benefits from such a verdict
rendered under well known conditions, it‘s clear that morality has
reached an abyss in the judiciary.
Indeed, let everyone be reminded
that, on March 5, 2015, Judge Sonel
Jean-François had issued an order
sending Sonson La Familia and his
co-defendants to the Criminal Court.
He based his conclusions on the following reasons. The leaders of the
Galil gang were involved in several
crimes, including kidnapping for
ransom, murder, illicit drug trafficking, vehicle theft, illegal possession
of firearms, forgery and use of forged documents, usurpation of title,
money laundering, complicity and
conspiracy to launder money. It must
be said that under such conditions,
these individuals would automatically be charged with tax evasion.
Deemed close to the government,
Judge Belizaire, who had previously
acted in other decisions dictated by
the interests of President Martelly,
ordered the lifting of the travel ban
against the two individuals and of
seals affixed to their properties. The
verdict in favor of Woodley Éthéard
and Renel Nelfort is part of a larger
project initiated by President Martelly to ensure impunity for his supporters and his family; as well as to persecute or illegally prosecute those he
considers his enemies. This is to say
that these measures are being taken
by the Executive to use the justice
system for his own good. Judge
Belizaire was also used to set aside
the legal case against the first lady
and the eldest son of the presidential
couple, by lawyers André Michel
and Louis Newton Saint-Juste, who
accuse them of squandering public
funds, corruption, embezzlement,
etc. and other decisions that had required the National Palace and the
Prime Minister‘s Office.
The release of Sonson La Familia
and Renel The Reef immediately
aroused strong protest from the watchdog group Human Rights National
Network of Haitian rights (French
acronym RNDDH.) For it, it‘s a
speedy trial lead by a “judge under
orders.”
Judge Belizaire‘s decision taken
in favor of the head of state‘s friends
has generated quite a stir in political
circles with leaders who have vehemently denounced such abuses.
Evoking the dilapidated state of justice in the country, Maryse Narcisse,
presidential candidate of the political
party of former President JeanBertrand Aristide, said: “This leads
us to ask questions about what’s the
climate of justice at election time.“
For his part, Saurel Jacinthe,
spokesman for INITE, the political
platform created by former President
René Preval, thinks: “The trial of
Sonson Lafamilia and Renel The
Reef is a travesty of justice.”
For its part, in a statement issued
after the release of the two accused,
the Social Democrats Fusion party
expressed concern “against the excesses of some judges noted in recent
days that dangerously threatens our
judicial system and make it run the
risk of a total collapse.” Further in
the same document, the Social Democratic political organization states: “The illegal decision of Judge
Bélizaire to release the two accused
belonging to a criminal gang, following the recommendations of the representative of the government prosecutor, is the straw that broke the
camel‘s back.”
Fusion also states: “No one will
accept merely cosmetic measures
such as layoffs, which are a smokescreen designed to lower the pressure
of public opinion in the hope that
other events will make one forget the
exasperation of the moment, ensuring a fait accompli.” The party of
Victor Benoît and Serge Gilles also
expresses fear, saying in the statement: “against the excesses of some
judges noted in recent days that dangerously threatens our judicial system and makes it run the risk of a
total collapse”.
Another commentary reported on
this case is that of Jeantel Joseph, a
leader of the National Consortium of
political parties linked to the government. Mr. Joseph denounced the way
Éthéard and Nelfort were released,
drawing attention to the fact that this
decision came as the case was on
appeal. Thus, he attributed to the
chief magistrate of the trial court to
have entrusted the case to Judge Lamarre Belizaire. Also he told the
daily le Nouvelliste: “This is a decision that undermines the judicial system of the country.“
After the release of Calixte
Valentin, a friend of Michel Martelly,
following his murder of a business-
man in Fond Parisien, by a judge
handpicked by the Presidency; following the release of Evinx Daniel, a
drug dealer close to the Haitian president, after his imprisonment for his
alleged role in the recovery of a marijuana shipment in the Bay of Cayes;
also following the evacuation of
Sophia Martelly and Olivier Martelly, the son of the presidential couple,
sued for corruption and embezzlement of public funds by attorneys
Michel and Saint-Juste; and other
cases involving the manipulation of
the justice system by the National
Palace, the legal institutions of the
country can no longer fulfill its mission straightforwardly and objectively.
The dismissal verdict rendered in
favor of the duo Éthéard-Nelfort immediately triggered a reaction from
the Obama administration, which
expressed “concern” over the sudden
conclusion of the case.
Responding to a question from
one of the news agencies, a State
Department spokesman said, “We
are concerned by the decision, including the speed with which it was
taken.”
Undeniably, the Haitian judicial
system is in advanced state of decomposition, and there is no reason
to anticipate a recovery under the
Martelly-Paul regime that backed the
country into this situation. It‘s up to
political forces of Haiti to work very
diligently to ensure that the necessary reforms are instituted.
HaïtiObservateur
P.O. Box 356237
Briarwood, NY
11435-6235
Tél. (718) 8122820
Journal du 22 - 29 avril 2015:hO 4/22/15 4:41 aM Page 12
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Haïti-Observateur
22 - 29 avril 2015
New measures by the U.S. to counter cyber
crimes and corruption around the world
PUTTING IN PERESPECTIVE THE LATEST ARRESTS AND DRUG DISCOVERIES IN HAITI
Suite de la page 1
The arrest in December 2014 of l
security, foreign policy, or economic health or financial stability
of the United States and that have
the purpose or effect of:
(A) harming, or otherwise significantly compromising the provision of services by, a computer or
network of computers that support
one or more entities in a critical
infrastructure sector;
(B) significantly compromising
the provision of services by one or
more entities in a critical infrastructure sector;
(C) causing a significant disruption to the availability of a computer or network of computers; or
(D) causing a significant misappropriation of funds or economic resources, trade secrets, personal identifiers, or financial information for commercial or competitive
advantage or private financial
gain; or
(ii) any person determined by
the Secretary of the Treasury, in
consultation with the Attorney
General and the Secretary of State:
(A) to be responsible for or
complicit in, or to have engaged in,
the receipt or use for commercial
or competitive advantage or private financial gain, or by a commercial entity, outside the United
States of trade secrets misappropriated through cyber-enabled
means, knowing they have been
misappropriated, where the misappropriation of such trade secrets is
reasonably likely to result in, or
has materially contributed to, a
significant threat to the national
security, foreign policy, or economic health or financial stability
of the United States;
(B) to have materially assisted,
sponsored, or provided financial,
material, or technological support
for, or goods or services in support
of, any activity described in subsections (a)(i) or (a)(ii)(A) of this
section or any person whose property and interests in property are
blocked pursuant to this order;
(C) to be owned or controlled
by, or to have acted or purported to
act for or on behalf of, directly or
indirectly, any person whose property and interests in property are
blocked pursuant to this order; or
(D) to have attempted to engage in any of the activities described in subsections (a)(i) and
(a)(ii)(A)-(C) of this section.
(b) The prohibitions in subsection (a) of this section apply except
to the extent provided by statutes,
or in regulations, orders, directives, or licenses that may be
issued pursuant to this order, and
notwithstanding any contract
entered into or any license or permit granted prior to the effective
date of this order.
Sec. 2. I hereby determine that
the making of donations of the type
of articles specified in section
203(b)(2) of IEEPA (50 U.S.C.
1702(b)(2)) by, to, or for the benefit of any person whose property
and interests in property are blocked pursuant to section 1 of this
order would seriously impair my
ability to deal with the national
emergency declared in this order,
and I hereby prohibit such donations as provided by section 1 of
this order.
Sec. 3. The prohibitions in section 1 of this order include but are
not limited to:
(a) the making of any contribution or provision of funds, goods,
or services by, to, or for the benefit
of any person whose property and
interests in property are blocked
pursuant to this order; and
(b) the receipt of any contribution or provision of funds, goods,
or services from any such person.
Sec. 4. I hereby find that the
unrestricted immigrant and nonimmigrant entry into the United
States of aliens determined to meet
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après en avoir délibéré
conformément à la loi, a charge d’appel et au nom de la
République, se déclare compétent pour connaître de cette
affaire; maintient le défaut requis et octroyé à l’audience
du 03 février 2015; accueille favorablement l’action de la
TECINA S.A. pour être juste et fondée; constate que la
STYlE CRAFT MANUFACTURING et co. représentée par son directeur, le sieur BENNETT WOIFIElD,
occupe la maison de la requérante illégalement; ordonne
en conséquence son expulsion des lieux pure et simple;
accorde l’exécution provisoire sans caution du présent
jugement, nonobstant toutes les voies de recours ;
condamne tout contestant aux frais et dépens de la procédure ; commet l’huissier Ones lOUIS pour la signification de la présente.
Ainsi jugé et prononcé par nous, Me. Étienne MERCIER,
juge en audience civile et publique du mardi dix sept
février deux mille quinze, assisté de la dame Marie
Orrianne Pegguy JOSEPH, greffier du siège.
Il est ordonné….
En foi de quoi…
Me. Georges DHERE, Avocat
Me. Marc-Arthy JEAN-lOUIS, Avocat
Me. Kedma DERIVAl, Avocat
one or more of the criteria in section 1(a) of this order would be
detrimental to the interests of the
United States, and I hereby suspend entry into the United States,
as immigrants or nonimmigrants,
of such persons. Such persons
shall be treated as persons covered
by section 1 of Proclamation 8693
of July 24, 2011 (Suspension of
Entry of Aliens Subject to United
Nations Security Council Travel
Bans
and
International
Emergency Economic Powers Act
Sanctions).
Sec. 5. (a) Any transaction that
evades or avoids, has the purpose
of evading or avoiding, causes a
violation of, or attempts to violate
any of the prohibitions set forth in
this order is prohibited.
(b) Any conspiracy formed to
violate any of the prohibitions set
forth in this order is prohibited.
Sec. 6. For the purposes of this
order:
(a) the term “person” means
an individual or entity;
(b) the term “entity” means a
partnership, association, trust,
joint venture, corporation, group,
subgroup, or other organization;
(c) the term “United States
person” means any United States
citizen, permanent resident alien,
entity organized under the laws of
the United States or any jurisdiction within the United States
(including foreign branches), or
any person in the United States;
(d) the term “critical infrastructure sector” means any of the
designated critical infrastructure
sectors identified in Presidential
Policy Directive 21; and
(e) the term “misappropriation” includes any taking or obtaining by improper means, without
permission or consent, or under
false pretenses.
Sec. 7. For those persons
whose property and interests in
property are blocked pursuant to
this order who might have a constitutional presence in the United
States, I find that because of the
ability to transfer funds or other
assets instantaneously, prior notice
to such persons of measures to be
taken pursuant to this order
would render those measures
ineffectual. I therefore determine
that for these measures to be
effective in addressing the national emergency declared in this
order, there need be no prior
notice of a listing or determination made pursuant to section 1
of this order.
Sec. 8. The Secretary of the
Treasury, in consultation with the
Attorney General and the Secretary of State, is hereby authorized
to take such actions, including the
promulgation of rules and regulations, and to employ all powers
granted to the President by IEEPA
as may be necessary to carry out
the purposes of this order. The
Secretary of the Treasury may
redelegate any of these functions to
other officers and agencies of the
United States Government consistent with applicable law. All agencies of the United States Government are hereby directed to take all
appropriate measures within their
authority to carry out the provisions of this order.
Sec. 9. The Secretary of the
Treasury, in consultation with the
Attorney General and the
Secretary of State, is hereby
authorized to submit the recurring
and final reports to the Congress
on the national emergency
declared in this order, consistent
with section 401(c) of the NEA (50
U.S.C. 1641(c)) and section 204(c)
of IEEPA (50 U.S.C. 1703(c)).
Sec. 10. This order is not
intended to, and does not, create
any right or benefit, substantive or
procedural, enforceable at law or
in equity by any party against the
United States, its departments,
agencies, or entities, its officers,
employees, or agents, or any other
person.
BARACK OBAMA
THE WHITE HOUSE,
April 1, 2015.
Follows the communiqué detailing the creation of the new Task
Force by the FBI.
FBI establishes
international
corruption
squads targeting
foreign bribery,
kleptocracy
crimes
03/30/15
Late last year, Alstom—a French
power and transportation company—pled guilty in U.S. federal
court to engaging in a widespread
foreign bribery scheme involving
tens of millions of dollars. The
company agreed to pay a recordsetting $772 million fine to resolve
the charges.
Alstom’s specific crimes? Violating the U.S. Foreign Corrupt
Practices Act (FCPA) for more
than a decade by paying bribes to
government officials around the
world—falsifying its books and
records in the process—in connection with power, grid, and transportation projects for state-owned
entities.
The FCPA, passed in 1977,
makes it illegal for U.S. companies, U.S. persons, and foreign
corporations with certain U.S. ties
to bribe foreign officials to obtain
or retain business overseas. And
we take these crimes very seriously—foreign bribery has the ability
to impact U.S. financial markets,
economic growth, and national
security. It also breaks down the
international free market system
by promoting anti-competitive
behavior and, ultimately, makes
consumers pay more.
We’re seeing that foreign
bribery incidents are increasingly
tied to a type of government corruption known as kleptocracy,
which is when foreign officials
steal from their own government
treasuries at the expense of their
citizens. (See sidebar for more on
kleptocracy). And that’s basically
what these foreign officials are
doing when they accept bribes in
their official capability for personal gain, sometimes using the
U.S. banking system to hide
and/or launder their criminal proceeds.
The FBI—in conjunction with
the Department of Justice’s (DOJ)
Fraud Section—recently announced another weapon in the battle
against foreign bribery and kleptocracy-related criminal activity:
the establishment of three dedicated international corruption
squads, based in New York City,
Los Angeles, and Washington,
D.C.
Special Agent George McEachern, who heads up our International Corruption Unit at FBI
Headquarters, explains that the
squads were created to address the
national and international implications of corruption. “The FCPA
allows us to target the supply side
of corruption—the entities giving
the bribes,” he said. “Kleptocracy
cases allow us to address the demand side—the corrupt officials
and their illicit financial assets. By
placing both threats under one
squad, we anticipate that an investigation into one of these criminal
activities could potentially generate an investigation into the other.”
Corruption cases in general
are tough to investigate because
much of the actual criminal activity is hidden from view. But international corruption cases are even
tougher because the criminal
activity usually takes place outside
of the U.S. However, members of
these three squads—agents, analysts, and other professional staff—
have a great deal of experience
investigating white-collar crimes
and, in particular, following the
money trail in these crimes. And
they’ll have at their disposal a
number of investigative tools the
Bureau uses so successfully in
other areas—like financial analysis, court-authorized wiretaps, undercover operations, informants,
and sources.
Partnerships with our overseas
law enforcement counterparts—
facilitated by our network of legal
attaché offices situated strategically around the world—are an
important part of our investigative
arsenal. The FBI also takes part in
a number of international working
groups, including the Foreign
Bribery Task Force, to share information with our partners and help
strengthen investigative efforts
everywhere. And we coordinate
with DOJ’s Fraud Section—which
criminally prosecutes FCPA violators—and the Securities and
Exchange Commission—which
uses civil actions to go after U.S.
companies engaging in foreign
bribery.
Our new squads will help
keep the Bureau at the forefront
of U.S. and global law enforcement efforts to battle international corruption and kleptocracy.
In keeping with the latest dispositions, a number of arrests
have taken place discreetly in
Haiti. Sources have revealed that
some of the individuals taken out
of the country — probably
shipped to Florida — were hooded. The Feds remain tight-lipped
on the latest arrests, which leads
to believe that the investigation is
on-going and that a great many
people are targeted.
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Haïti-Observateur
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AVIS DE DIVORCE
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, et sur les
conclusions du ministère public, accueille l’action du requérant pour être juste et fondée; maintient le défaut octroyé
contre la défenderesse à l’audience susdite; pour le profit du
défaut, déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le
divorce du sieur Samuel DUFRESNE, d’avec son épouse,
née Marie Rachelle PIERRE, pour injures graves et
publiques, prononce la dissolution des liens matrimoniaux
ayant existé entre lesdits époux; ordonne à l’officier de l’état
civil de Pointe-à-Raquettes de transcrire sur les registres à ce
destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera
inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous
peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet, commet l’huissier Clerbrun FAURÉde ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens
AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Jacques
Hermon Constant, juge en audience civile, ordinaire et
publique du treize mars deux mille quatorze, en présence de
Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph
PIRRE-lOUIS, greffier du siège.
PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le
défaut octroyé contre le défendeur à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite
action. Admet en conséquence le divorce de la dame Hygue Désir, née Marle Yolaine
Chrisostome, d’avec son époux pour injures graves et publiques aux torts de l’époux. Prononce
la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état
civil de la commune de Delmas, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous
peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier VILNERET
GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens.
En foi de quoi, etc.
Il est ordonné, etc.
Me. Yves SAINT PHAR, Av.-
AVIS DE DIVORCE
AFIN QUE NUl N’EN IGNORE
PAR CES MOTIF, et sur le réquisitoire conforme du ministère
public, dit ni les faits développés dans la citation du 3o juin 2014,
ni l’Oralité des débats n’établissent pas l’existence de l’Infraction
usurpation de titres ou de fonctions mises à la charge des prévenus René Wilsor et lucknor Augustin et pour laquelle ils ont
été attraits par devant ledit Tribunal correctionnel; annule l’instruction, la Citation et tout ce qui aura suivi; renvoi en conséquence les prévenus René Wilsor et luckner Augustin hors
des liens de la prévention, par application de l’article 167 du
Code d’Instruction criminelle; condamne la partie civile aux frais
et dépens de l’instance. Le tout au vœu des articles 166, 167 du
CIC et 218 C.
Donné de nous, ÉTIENNE Chavannes, juge au Tribunal de première instance de Port-au-Prince, ce vendredi six février deux
mille quinze, An 212e de l’indépendance d’Haïti, avec l’assistance du greffier Jean Lesly Antoine.
Il est ordonné, etc., etc.
En foi de quoi, etc., etc.
Pour ordre de publication
CPair Law Firm
Noé Morancy,
Avocat
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre le
défendeur à l’audience précitée, pour le profit déclare
fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce de
la dame Sony Blanchard, née Nadège Desrosiers ,
d’avec son époux pour injures graves et publiques aux
torts de l’époux. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier
de l’état civil de la commune de Delmas, de transcrire sur
les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens
s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts
envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier VILNERET GABRIEL de ce siège pour la signification de ce
jugement; compense les dépens.
AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ par nous, Marleine
Bernard DELVA, juge en audience civile ordinaire et
publique du jeudi vingt deux janvier deux mille quinze,
en présence de Me. RONALD PIERRE, Substitut du
Commissaire du Gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du
siège.
Me. Edva JOSE, Av.
AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ par nous, Marleine Bernard DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi cinq mars deux mille quinze, en présence de Me. RONALD
PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur
JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège.Me. Achille P. Joseph, Av.
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut
octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action.
Admet en conséquence le divorce du sieur Jean Frantz Édouard FREMONT d’avec son épouse, née Marleine Nelfise, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de
la commune de Delmas, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier VILNERET GABRIEL de ce siège
pour la signification de ce jugement; compense les dépens.
AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, RAYMOND JEAN MICHEL, juge en audience
civile ordinaire et publique du jeudi douze mars deux mille quinze, en présence de Me. RONALD
PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du
sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège.
Me. Pierre Nadel Jean Mary, Av.
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Kreyòl
Soti nan paj 6
tout denmèplè ki refize pran pasyans,
paske yo kwè pouvwa a ap fini.
Kristèl : Nan lavi, yon moun rekòlte sa w plante. Si w konpran w ap tounen ravèt pou gate tout bagay k ap fèt
yo, men ou plati anba plan pye. Pa
fouti gen eksepsyon si w fè pati deblozyay nan peyi a. Nou kapab wè klèman ke tout opozan yo pa gen okenn
respè pou prezidan an e pou manm
gouvènman an. Bagay sa a dwe fini
pou respè youn pou lòt retounen nan
peyi a. Pa gen jwèt ak vagabon.
Kawòl : Se pou eta-de-dwa nan
peyi a reprann plas li e fè tout rekalsitran yo pran men yo. Anpil prezantatè ki achte lè pou yo fè emisyon nan
radyo ak televizyon nan rele tèt yo
jounalis. Ala kote ou tande detay malatchong nan yon peyi kote moun yo
aji san fwa, ni lwa. Yo san respè...
Solon : Moun sa ki rele tèt yo jounalis yo pa jounalis vre, men machann lòbèy nan radyo pou derespekte moun. Se pou biwo KONATEL
pran men l pou l fè respè a pran pye
nan peyi a. Se pou yo pa betize avèk
bann machann lòbèy yo. Opozisyon
nan peyi Dayiti se yon pikan raje kon
solèy pran yo pou yon bout tan, yo
pèdi koulè pou jete yo nan fatra. Pa
gen anyen serye.
Sonya : Mwen konpare tout opozan yo avèk Chaloska 2 grenn gòch.
Gen yon bann avoka ki pèdi sans lojik
yo ki definitivman pran pòz aktivis yo
pou regle zafè yo. Tout pral rete nan
wòl yo. Si misye Senjis konprann li
nan wòl li, sa k fè l cho a ap fè l fret.
Menm metòd la ap aplike pou palmantè yo ki reyèlman pèdi wòl yo
nan kreye dezòd nan peyi a. Si JanChal pa vle rete nan wòl li pou l konnen wòl li se yon senp sitwayen li ye
e ke Leta p ap betize ak li, la gen tan
konnen si akasan an te gen rapadou.
Kamita : Jan-Chal gen lè bliye ke
misyon li fini e ke li sou woulib. Si l
konnen byen li fin jwi iminite li e li
dwe konpòte l tankou moun ki gen
obligasyon moral e non pa tankou
vagabon abiye tout kote l pase nan
peyi a e aletranje tou. Y ap mare l!
Izidò: Nou nan ka avèk bann lidè
san jesyon e menm san vizyon nan
peyi a. Mesye-dam yo p ap vin regle
anyen pou pèp la, paske yo pa gen
mwayen e yo pa fouti wè pi lwen ke
pwent nen yo tout bon nan pozisyon
yo twouve yo. Pa gen youn nan yo ki
gen yon plan, menm si yo rele tèt yo
politològ san karaktè. Tout sa se
payas ak blòf. Se yon bann blòfè ki
lage nan savann Pòtoprens pou yo fè
dezòd, paske pozisyon yo se kritike
san fè koreksyon. Yo reyelman nan ka
nan tout sans e y ap gentan konnen!
Kamèn : Se yon bann ensanse ki
pa gen anyen serye y ap regle. Olye
pou yo ta fè jefò ede gouvènman an
pou l ale vè lavan, yo prefere ap kritike e mande pou l rale kò l, kòm si se
yon bagay ki fasil pou l fè. Mwen
konsidere yo tout kòm moun ki manke fèy. Se yon pakèt pèdi ki anfouraye
nan dezòd e ki definitivman pa gen
anyen y ap pote pou n ta rive fè yon
diferans. Bouki toujou rete ap betize.
Joslen : Kidonk se menmman,
parèyman ! Wete ble, mete ble ki
reyèlman nan sen yo tout. Yon bann
sanguine yo tout ye.
Kalo : Yo tout sou blòf e nan manti
tou. Objektif yo se « bay panzou »
pou yo anpeche peyi a fonksyone nòmalman e ke solisyon pou pwoblèm
yo pa janm vini pou aplike.
Jèmen: Nèg ak Nègès nan peyi
Dayiti mechan anpil. Se pa yo menm
sèlman. Gen yon bann lòt lawon ki
rele tèt yo opozan nan yon pozisyon
kritik ki p ap regle anyen serye.
Kawòl : Nou deja wè ke pèp la
boude yo e li fatige avèk ajisman yo,
paske yo se endezirab nan tout sans.
Haïti-Observateur
Lè nou tande y ap pale pou denigre
advèsè yo, se tout vye langaj yo itilize. Yo pa vle aprann ke se nan antant
ki kapab gen bon rezilta.
Simon: Yo fèk kare pran kou paske
yo refize òganize yo. Kòm jenès la
gen pou l ranplase bann dinozò yo,
peyi a pral gen yon souf paske tout
pral absan avèk bon Sòm 34 ak 35.
Selya : Yo tout gen pou yo echwe
nan tout sans, paske yo pa janm travay pou yo reyalize. Yo se yon bann
avèg ki konprann ke nou tout se
moun sòt, nou pa wè klè nan mannèv
y ap fè pou jete gouvènman an. Nou
pa pran nan lojik sa a, paske nou te
chwazi gouvènman an pou 5 kan. Si
Konstitisyon an te otorize pou l reeli
pou yon lòt 5 an, nou t ap al revote l
pou 5 an.
Jilyo : Tout vye lidè enkonpetan ki
konprann y ap pran woulib sou Lavalas, nou mande yo pou yo fè yon ti
kanpe, paske pa gen plas pou yo.
Alyans la vin twò ta, paske yo tout se
ipokrit ak panzouyis. Nou pa bezwen
moun ki vrèman te patisipe nan premye kou Deta ak kidnaping nan 1991
ak 2004.
Tita : Nou pa bezwen youn nan yo,
paske nou p ap janm konprann tout
bon mannèv y ap fè a. Pati fanmi
Lavalas gen ase de yo e nou mande
yo yon ti ola. Prezidan Aristid toujou
vivan pou yon moun konprann l ap
vin pran woulib.
Remon : Politik nan peyi Dayiti
bay anpil moun degoutans, paske
bann politisyen yo san avni e san plan
pou yo rive kote yo gen pou y ale a
san tèt chaje. Yo pa gen tan pou yo
regle anyen k ap bon pou yo denmen.
Renòl : Yo pa janm prepare pou
ranplase moun ki te la anvan yo.
Sètadi pou yo pran plas prezisdan ki
te sou pouvwa a. Se yon pakèt mazèt
ki pa gen okenn avni pou yo sa okipe
pozisyon valab la. Tandans yo pa lòt
bagay ke pran pouvwa a daso pou yo
vin fè kont piyay yo. Nou kapab byen
remake ke moun sa yo se yon bann
blofè ki gaye toupatou nan peyi a e
menm nan peyi lòt bò dlo.
Yon ti kout je sou
bagay pase yo
Enok : Kidonk, kite yo fè sa yo tout
vle, je nou la ap gade yo pou n rankontre yo tout nan chimen jennen pou
yo jwenn sa tout merite. Se manti sèlman yo tout ap kontinye bayi, kòmanse ak Tinèb Dèlpe, yon radòtè
fini, pou fini sou Moyiz Jan-Chal,
yon lòt difamatè ki gen yon sèl litany
: « Fòk Mateli rache manyòk li ».
Edmon : Ti Nèg toujou bliye ke
tout moun konnen li se yon grenn
panzou. Gen yon pakèt delenkan ki
konprann yo kapab vire lòlòj nou nan
zak malonnèt ke yo tout ap komèt. M
ap mande si se foli prezidan yo
genyen, paske mesye ekip panzouyis
yo pa gen dwa prezidan peyi Dayiti,
men preyidan radòtè.
Silòt : Nou pa dwe kite yo pran nou
nan kou pa konprann, paske yo kanpe
ankwa pou yo anpeche devlòpman
peyi a. Bann rekalsitran sa yo dwe al
viv lwen monn la.
Adriyèn : Nou deja wè tandans yo.
Se gate-pati, moun ki opoze san yo pa
gen yon altènatif valab pou kontrekare sa yo pa renmen. Mwen gade yo
tout avèk lapenn, paske yo tout fouti.
Mwen sezi anpil pou m wè se Tinèb
Dèlpe ki lage kò l nan demagoji kòm
yon nèg ke moun te fè anpil kredi. Frè
marasa l fè anpil pwen sou li. Si l se
bon doktè, se pou l al ede pèp la e non
fè politik sal pou divize e reye.
Charite : Lè m reflechi byen,
mwen fin pa reyalize ke Tinèb se yon
panzouyis depi 1990, ki te bay pwofesè Viktò Benwa (« Mèt Benn ») yon
kou pa konprann pou l te vin ak ti pè
a, Jan-Bètran Aristid ki tounen yon
kansè pou peyi a jouk jounen jodi a.
22 - 29 avril 2015
Simòn : Tinèp pou bokou tou nan
malè peyi a e l kontinye ap komèt
menm tenten yo pou kraze peyi a nèt
ak tout akolit li yo. Tout denmèplè yo
se satan ki lage nan peyi a pou
anmèdde pèp la ki fatige avèk yo.
Chalòt : Nou pran nòt kòm pèp pou
lè jijman an vini pou yo kapab bay
vèdik yo. Tout moun ki anpeche evolisyon peyi a, yon fason ou yon lòt, ap
reyèlman peye po kase a. Se bri y ap
fè tankou Chaloska nan madigra pou
kaponnen lòt yo. Nou pa pè youn nan
yo. Aba tout degoutan yo !
Solanj : Epi tou, nou konn sa nou
vle e si nou te pran nan vye koze kredi
bann enkonsyan yo t ap klewonnen
tout lajounen, peyi a t ap nan yon eta
deplorab. Kòm pèp vanyan k ap swiv
mannèv malonnèt bann denmèplè yo,
nou pa gen dwa sede, paske nou konnen tout sa nou vle pou pwogrè jeneral sa yon repons k ap fè yo chnje.
Viktwa : Nou nan 2015 e non pa
nan 1990 kote dezòd te tounen ribanbèl nan lakou Pòtoprens. Pèp la pa
bliye e Mèt Benn pa janm bliye kou
Tinèb Dèlpe a. Li pran kou e li oblije
rete lwen tout voryen, passke « bay
kou bliye, pote mak sonje ».
Fito : Manifestasyon ke mesye-dam
nan opozisyon kann kale a ap kalkile
pou yo kontinye fè pou voye prezidan
Jozèf Michèl Mateli ale p ap jan pran,
paske lè yon moun se atoufè e panzouyis, li pa gen dwa rive nan destinasyon li. Se pou yo tout al chita yon
kote pou yo reflechi.
Chaden :Tout moun wè ke opozan
yo toujou ap viv nan emosyon e yo
tout bliye ke prezidan sa a te eli pou 5
an, daprè Konstitisyon 1987 la, ke
mesye yo te amande e ki toujou yon
kwòk pou tout rekalsitran nan peyi
Dayiti. Fok Konstitisyon an chanje.
Rene : Jis nan moman nou ye la a,
prezidan an toujou nan fonksyon li ap
travay pandan bann parese yo, san
aryenafè yo ap grennen jilbrèt nan lari
Pòtoprens. Prezidan Mateli avèk tout
ekip li a ap travay nan enterè tout Ayisyen, malgre bann sankoutcha yo ap
maniganse tout lajounen pou fòse l
demisyone. Ala kote w tande koze
kredi, koze fatra se nan lakou Pòtoprens kote mesye-dam yo refize pran
konsyans.
Mari : Bann zenglendo sa yo ak tout
chimè yo te vle al fè dezòd pou granmesi. Yo te deja monte sou resif, paske se yon foul ke moun pa fouti konte
ki t ap pare pou yo rankontre ak zo
grann yo. Yo te sezi, paske pèp la te ba
yo yon repons pou te fè yo tout konnen ke yo reyèlman pa gen plas yo la
a e ke se pou yo ale nan eleksyon pou
yo sa pran pouvwa a e non pa nan bay
panzou ki reyèlman pa alamòd jodi a.
Sonya : Tout moun kapab konprann ke 14 me 2011 la pote anpil
chanjman nan peyi a pou yon amelyorasyon, malgre enkonsyan yo di
lekontrè. N ap pare pou yo tout!
Gato :Tout moun konsyan e ki konsène tou nan zafè peyi a ap mande ki
lè bann epav sa yo ap sispann fè
demagoji avèk zak babari nan peyi a.
Tout bagay gen yon kòmansman ak
yon finisman. Nou kwè yo nan wout
pou yo pran konsyans e reyalize ke
« Ti Mari p ap monte, Ti Mari p ap
desann, prezidan an la pou 5 an ».
Simòn : Ki konklizyon kominote
entènasyonal la kapab pote nan
kesyon vyolans sa a ke opozisyon an
fè tounen yon obstak nan peyi a ?
Bagay yo depase bòn yo e opozisyon
an dwe chanje fizi l zepòl, si l vle
regle yon bagay nan peyi a. Li dwe
reòganize l nan mete tout dinozò,
oubyen rat do kale yo, do bosi yo, yon
kote pou yo repoze yo pou yo kòmanse ak nouvo figi pou travay la kapab
gen yon lòt faz k ap mennen pwogrè
e non pa echèk sou tout wout la.
Sonya : Si yo kontinye nan penpenp sa a, li p ap bon pou yo e y ap
toujou echwe. Tout opozan yo echwe
nan mouvman marinad yo, paske se
van y ap vale nan kafou tenten. Tout
moun konstate ke plis majorite popilasyon an sipòte gouvènman Mateli/
Lamòt k ap travay nan bon direksyon.
Samana : Bann degoutan yo ak
jalou e menm egri pou pozisyon prezidan Mateli a nan yon lòt monn e yo
rive pa gen lojik moun de byen. Yo
tout pa menm kapab konstwi yon
latrin, yo konprann yo kapab dirije.
Ki sa yo janm reyalize ?
Tom : Yo pa gen lòt altènativ ke
simaye dezòd pou dan griyen ak di
betiz nan tout lari a e mete bann madigra deyò pou fè moun pè san se pa
peryòd kanaval. Se Bondye ki reyèlman fè ke pèp ayisyen di yo tout li pa
pè, se degoutan yo tout ye nan domèn
ti kriye.
Youn pa reyèlman vo lòt;
pèp la bezwen moun solid
Sonya : Nou tande pale de pati politik. Mezanmi, pa gen youn ki vo lòt,
paske chak pati politik nou konnen
an repoze sou yon sèl moun, swa fondatè ou fondatris li, jiskaske moun sa
a kite sa pou l ale nan peyi san chapo.
Aprè sa, madanm oubyen pitit ka ranplase l, si sa enterese l. Nou pa fouti
konprann kijan opozan yo opere nan
moman sa a. Yo chak grenn pa gen
moun avèk yo.
Salnav : Yo tout pa fouti byen
opere. Se toujou menm figi di yo depi
digdantan k ap opere e k ap komèt
menm erè yo, fè menm estipidite nan
deklasrasyon tèt anba ak bay manti.
Yo tout fouti avi. Mateli chita sou ti
chèz ba l ap gade koken yo, machann
lèt, rizèz ak degoutan e teworis yo.
Kantav : Nou pa kapab wè rezon ki
pouse bann sanwont yo aji konsa nan
jennen moun serye k ap travay pou
bonè tout Ayisyen. Bagay sa a inakseptab e mesye yo dwe al dousman
pou yo pa di si yo te konnen tout bon.
Mesye yo renmèt tenten tout bon vre.
Solon : Nou gen yon opozisyon
ridikil ki definitivman pa janm ofri
anyen menm pou pèp la ta gen konsiderasyon pou li. Bann degoutan yo
bay prezidan Mateli pote tout 7 peche
kapito yo.
Soni : Se Bondye ki reyèlman fè
Agawou di : « Si Bondye vle ». Yo
vrèman pa konnen ke Sen Michèl pa
janm pran nan blòf e l ap obsève tout
sa k ap fèt pou evite derapaj. Yo pran
nan twa wa tout bon. Se pou y orale
kò yo paske pèp la bezwen moun k ap
pouse pou pi douvan. Sanwont kanpe
Sovè : Nou kwè ke pati politik yo p
ap janm fè yon pa Kita, yon pa Nago
si opozan yo pa pran tèt yo nan fè bon
jan analiz lojik pou yo sispann denigre lòt, pran kesyon yo nan men yo
pou yon bon rezilta. « Fòk bagay yo
chanje tout bon san demagoli nan
peyi Dayiti ».
Kodyo : Sa anpeche yo ale pi lwen.
Y ap patinen nan labou tout lajounen,
paske yo pa gen fòs pou yo aji e kouraj yo fin epyize nan fè tenten. Gouvènman an gen pitye pou yo, paske l
konstate yo pa pral okenn kote. Pèp la
soude e l makonnen avèk prezidan l k
ap fè bon travay ak bon bagay.
Karin : Opozan ayisyen yo gen anpil chans yo pa anfas yon gouvènman
agresif ki t ap ba yo tout monnen pyès
yo pou ajisman makiavèl yo san
okenn sans. Se yo menm ki pwodwi
diktatè paske yo se vèmin.
Silvya : Prezidan an fè anpil sakrifis
e pran desizyon difisil pou fasilite
opozan yo lè li te aksepte rekondwi
10 senatè ki te opozea gouvènman li
a ki jodi a te dwe chita lakay yo aprè
12 janvye 2014. Li fèmen van lajan
an pou anpil palmantè ki t ap resevwa
chèk nan plizyè depatman ministeryèl. Li pran lajan sa a pou okipe zafè
wout, pak, ak lopital, etsetera.
Solon : Se tout bagay sa a ki lakòz
Nèg yo fristre pou yo bay pwoblèm.
Fòk vagabondaj sa yo fini nan peyi a.
Pèp la chwazi prezidan li pou 5 an. Pa
gen moun ki konprann li kapab
dechouke l. Si yo konprann gen tolerans, y ap monte sou resif e woulo
konpresè a ap pase sou yo tout.
Kalouch : Peyi a gen yon aparèy
Leta ki gen moun serye, detèmine,
entèlijan ki pran responsabilite yo sou
tout plan, natirèl, politik, ak diplomatik. Pa gen konparezon menm, paske
fè yo klè e imaj yo la pou moun kapab
wè. Pa gen blòf anko paske kat la bat!
Silòt : Nou gen yon opozisyon ki an
difikilte, ki chaje ak yon bann opozan
san fwa ni lwa nan malveyans li ak
ajisman li ki nòmalman pa fouti rive
kote li gen pou l ale a. Y ap pase tout
tan yo nan fè demagoji, fè tenten, pran
lari pou granmesi.
Tita : Tout mannèv san fondman sa
yo mete opozisyon an nan ti soulye li
e opozan yo echwe nèt ale. Yo tout pa
fouti ini yo, paske yo renmen divizyon e tou pare pou yo kapab layite
kò yo. Pa gen anyen ki prepare pou
aprè gouvènman ki la kounye a ke
kout poud, kout boutèy, kout wanga,
kout lang, ak kout revolvè pou elimine advèsè a.
Igèt : Nèg yo pratike yon politik ki
santi tout move lodè. Moman an rive
pou yo pran responsabilite yo nan yon
linyon sensè pou demontre konpetans
yo pou yo ale nan eleksyon pou yo sa
okipe 2 chanm yo, si yo kapab. Si yo
fò tout bon e ke pèp la avèk yo vre, se
pou yo twouse janm pantalon yo pou
yo ale nan eleksyon pou pwouve yo
gen moun dèyè yo e yo kapab fè
kesyon yo.
Samana : Yo t pa sipoze pran
okenn pretèks ke eleksyon an p ap
nòmal e l ap yon eleksyon chanpwèl.
Pa gen rezon pou yo pè si pèp la avèk
yo. Manke vizyon nan opozisyon an
ki anpeche yo tout wè reyalite a.
Choupèt : Si chimen an gen twou
tout kote, pa gen wout menm pou
kamyon an pase, l ap chavire nan
ravin nan. Pèp la p ap gen lòt chwa,
chwazi yon lòt moun deyò pou ranplase prezidan Mateli ki pwouve li
gen yon dwate ekstraòdinè pandan li
akonpaye ak yon ekip byen detèmine
e dispoze pou travay pou byennèt tout
Ayisyen.
Pedwo : Nou kwè se sa yo pè ki
lakòz y ap vire won an. Anverite, lantèman an pou 4 è tapan nan mitan
Pòtoptrens ! Mateli sou 4 gòl li pou l
woule balon pou 5kyèm gòl la.
Simon : Yo mèt sote-ponpe jan yo
vle jiskaske yo tout tonbe, istwa deja
pran nòt pozitif pou fè yon rapò sou
pwogrè administrasyon Mateli/ Lamòt la e Pòl la. Fòk mesye-dam yo
konprann byen ke yo pèdi pari a e ke
prezidan Mateli deja (4) kat a (0)
zewo sou yo e l ap goumen pou li fè
(5kyèm) senkyèm gòl la. Nou ta ankouraje tout opozan yo pou yo pran
konsyans yo pèdi e l ta bon pou yo
gwoupe yo tout nan ran Mateli/
Lamòt la pou yo gen yon avni definitif e menm sèten. San sa yo tout ap
nwaye nan dlo kòwonpi a.
Kalo : Nou pa bezwen fatige kò
nou, paske gouvènman an gen kontwòl peyi a e pèp la ap siveye tou.
Malgre bann palab anpil nan radyo ak
lòt mwayen yo itilize pou denigre
gouvènman an, bann mechan yo pa
janm gen yon chans pou pawòl yo
tout fè aksyon e se efondre y ap efondre pi fon. Dayè, tout moun konnen
yo se yon bann mantè k ap betize. Se
pou otorite Leta a retabli pou sispann
bann derapaj sa yo. Jodi a nou wè se
menm moun yo ki depi lontan ap rele
aba e yo pa janm pote yon bagay
serye pou moun ta aplodi yo. Maskarad yo nan mete bann madigra tankou yo reyèlman pa gen anyen pou ta
fè moun pè. Si yo konprann se konsa
yo jete yon gouvènman byen etabli sa
a, yo nan tout sa k pa bon. Yo gen
dyare vèbal san okenn fondman ki
reyèlman fè moun kouri, paske odè ki
degaje a pa bon menm.
Konstan : Y ap betize si yo konpran se konsa yo kapab jete gouvèn-
A swiv
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