Programme final

29e rencontre nationale des intervenant(e)s en réduction des méfaits
liés à l'usage de drogues
Vers une meilleure cohérence entre les secteurs santé et sécurité publique
en réduction des méfaits liés aux drogues1
6 mai 2015
Sandman Hôtel, 999, rue de Sérigny, Longueuil, Québec
(Métro Longueuil-Université de Sherbrooke)
8 h 30 Accueil
9 h 00 Mot de bienvenue
Amélie Lemieux, présidente de l’AITQ
9h05
Hommage au sénateur Nolin
Louis Letellier de St-Just
9 h 10 Présentations en plénière
Les policiers, les agents de services correctionnels, les intervenants des organismes
communautaires et les professionnels de la santé sont impliqués d’une façon ou d’une autre auprès
des personnes qui consomment des drogues. Leurs interventions peuvent parfois être contradictoires
et constituer des entraves à l'action efficace de l'un ou de l'autre.
C’est pourquoi le ministère de la Santé et des Services sociaux et le ministère de la Sécurité publique
du Québec ont convenu de l'importance d'assurer une meilleure cohérence des interventions entre
les établissements de détention, les services policiers, les groupes communautaires et les
établissements de santé et de services sociaux qui travaillent en prévention des infections
transmissibles sexuellement et par le sang, et dont le personnel est régulièrement en contact avec
des personnes utilisatrices de drogues par injection.
Répression et prévention, inéquation?
Représentant de l’Association québécoise pour la promotion de la santé des
personnes utilisatrices de drogues (AQPSUD)
Les défis de l’intersectorialité santé et sécurité publiques
Richard Cloutier, Service de lutte contre les ITSS
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Les défis pour les policiers de faire face à l’approche de réduction des méfaits
Jean-Pierre Larose
Association des directeurs de police du Québec
Les défis du milieu carcéral de faire face à l’approche de réduction des méfaits
Marlène Langlois, Direction générale des services correctionnels
Ministère de la Sécurité publique
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Guide de prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang à l’intention des services policiers, des groupes
communautaires et des établissements de santé et de services sociaux
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2013/13-313-03W.pdf
Document synthèse du guide précédent :
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2013/13-313-012W.pdf
_________________________________________________________________________________________________
505, rue Sainte-Hélène, 2e étage, Longueuil (Québec) J4K 3R5
Téléphone : 450 646-3271 • Télécopieur : 450 646-3275 • Courriel : [email protected]
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10 h 10
Période de questions
10 h 20
Pause
10 h 40
Panel de discussion sur les défis de la cohérence avec les acteurs de la sécurité
publique
Animateur : Richard Cloutier, Service de lutte contre les ITSS
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Milieu carcéral : Jacinthe Marchand, Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval
Milieu communautaire : Anick Beneke, Sidaction Mauricie
Milieu policier : Sophie Auger, Spectre de rue
Milieu policier et carcéral : Mario Gagnon, Point de Repères
11 h 40
Période de questions (15 min.)
12 h 00
Dîner sur place
13 h 15
Choix d’ateliers
A) Atténuer les zones d’incompréhension entre les secteurs de la santé et de la
police auprès des personnes UDII
Animatrice : Andrée Perreault, Direction de santé publique de la Montérégie
Robert Paris, Pact de rue
Yves Séguin, CIPTO
Claude Théorêt, Pacte de rue
Roxane Beauchemin, Cactus Montréal
Cet atelier permettra, par le biais d’expériences positives de quatre organismes communautaires
de différentes régions du Québec, d’améliorer les zones d’incompréhension entre le communautaire et le service policier en liens avec les personnes UDI. L’atelier permettre également de se
familiariser avec le Guide de prévention des ITSS à l’intention des services policiers, des
groupes communautaires et des établissements de santé et services sociaux : « Vers une
meilleure cohérence des interventions en matière de santé et de sécurité publiques auprès des
personnes UDI. »
<http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2013/13-313-04W.pdf>
B) Réduction des méfaits : comprendre la perspective policière
Maryse Primeau, Service de police de la ville de Montréal
Mathieu Farley, Service de police de la ville de Montréal
Cet atelier permettra de connaître les protocoles d’intervention et de comprendre le rôle du
policier dans des interventions avec des personnes sous l’influence des substances psychotropes. Comment le policier peut-il aider à la résolution du problème de la consommation de
drogues illégales sans mettre en péril les programmes d’échanges de seringues?
C) Prévalence du VIH, VHC et des facteurs de risque chez les personnes
incarcérées des établissements de détention provinciaux du Québec
Dr Michel Alary, Centre de recherche du CHU de Québec
Yohann Courtemanche, étudiant à la maîtrise en épidémiologie, Université Laval
L’atelier permettra de comparer la prévalence du VIH, VHC et des facteurs de risque associés chez
les personnes incarcérées dans les établissements de détention provinciaux du Québec, mesurés
en 2014 et ceux d’une étude similaire en 2003. Les facteurs de risque furent évalués par un questionnaire et les anticorps furent détectés par un échantillon de salive.
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D) Les défis et les bons coups du communautaire en milieu carcéral
Animatrice : Anick Beneke, Sidaction Mauricie
Rafaël Douville, L’ARCHE de l’Estrie
Jean-Marc Gallant, Le MIENS
Stéphanie Rousseau, Le BRAS
Représentante de STELLA
Cet atelier a pour but de renseigner sur les différents types d’approches du milieu communautaire
pour favoriser les différents modèles de prévention des ITSS en milieu carcéral. Les participants
seront en mesure d’en apprendre davantage sur les différentes trajectoires de service afin de
faire de la prévention. Les conférenciers feront part de leurs bons coups ainsi que des défis à
relever dans chacun de leurs établissements.
L’atelier se terminera en abordant les différentes pistes de solutions afin de mieux créer un pont
entre le milieu carcéral et le milieu communautaire dans un objectif commun.
14 h 30
Pause
14 h 45
Choix d’ateliers
E) Mieux communiquer les risques de transmission aux professionnels, aux
policiers et aux agents des services correctionnels
Anne Bruneau, M.D. MSc., Institut national de santé publique du Québec
Dans cet atelier, un état de situation sera présenté. Il est important d’identifier les situations où il
existe un potentiel de transmission des hépatites et du VIH. Il est aussi important de connaître
les risques de transmission dans différents contextes afin d’être en mesure de l’évaluer adéquatement. Le portrait des personnes utilisatrices de drogues injectables en ce qui a trait à
l’infection au VIH et par le virus de l’hépatite C est intéressant à connaître car il permet de
démystifier des fausses croyances face à celles-ci. L’interface avec les agents correctionnels et
les policiers sera abordé.
F) Criminalisation de l’exposition au VIH : enjeux pour les personnes vivant avec
le VIH et pour l’intervention
Riyas Fadel, MSSS
Liz Lacharpagne, COCQ-SIDA
Au Canada, toute personne se sachant infectée par le VIH à l'obligation légale de divulguer sa
séropositivité avant d'avoir des relations sexuelles comportant une « possibilité réaliste » de
transmission du VIH. Une personne vivant avec le VIH qui omet de divulguer dans ce contexte
peut être reconnue coupable d'une infraction criminelle et ce, même si elle n'avait pas l'intention
de transmettre le VIH et même si l'autre personne n'a pas été infectée.
Une personne se sachant infectée par le VIH ou le VHC peut-elle aussi être poursuivie si elle ne
divulgue pas sa séropositivité avant de partager son matériel de préparation, d'injection ou
d'inhalation? À partir d’exemples de cas et de décisions rendues par les tribunaux, cet atelier
abordera les obligations juridiques des personnes vivant avec le VIH en lien avec la divulgation.
Il explorera les enjeux pour les intervenants qui travaillent avec des personnes vivant avec le VIH
ou atteintes d'hépatite C. Enfin, il proposera des pistes d'intervention et des outils.
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G) ITSS : Dépistage 101 derrière les barreaux
Sylvie Chalifoux, infirmière SIDEP
Isabelle Drainville, travailleuse sociale
CSSS Ahuntsic et Montréal-Nord, équipe SIDEP
Cet atelier a pour but de renseigner sur les services offerts par l’équipe en milieu carcéral et les
défis d’offrir des services intégrés de dépistage et de prévention des ITSS dans ce milieu. Par le
récit d’une histoire de cas, les conférencières vous présenteront les différentes trajectoires que
peuvent suivre les personnes qui demandent un dépistage d’ITSS entre les murs. L’atelier vous
sensibilisera à la réalité vécue par la population carcérale aux prises avec une ITSS. Finalement,
les conférencières échangeront avec vous quant aux défis d’intervenir dans la philosophie de
réduction des méfaits dans un contexte où la sécurité est à l’avant-plan.
H) Se mobiliser pour l’accès aux programmes de seringues en prison
Animatrice : Anick Beneke, Sidaction Mauricie
Stéphanie Claivaz-Loranger, Réseau juridique canadien VIH/sida
Mario Gagnon, Point de Repères
La présentation débutera par une revue des programmes de seringues en prison (PSP) existant
à l’international et des données supportant leur mise en œuvre. Une vidéo introduira ensuite le
contexte de la consommation de drogues injectables dans les prisons canadiennes et détaillera
un exemple de PSP existant en Suisse. La seconde partie de la présentation abordera la mobilisation pour l’accès aux PSP dans les prisons canadiennes, en mettant l’accent sur la mobilisation
communautaire et la poursuite actuellement entreprise par un ancien détenu et quatre
organismes contre le gouvernement du Canada
16 h 00
Fin de la journée
Pour toute information, veuillez communiquer avec Maude Labonté <[email protected]> ou par
téléphone au numéro 450 646-3271.
Afin de permettre au plus grand nombre d’organismes de participer à cet événement, les inscriptions
sont limitées à 3 personnes.