LE 9 AVRIL, GRÈVE UNITAIRE INTERPROFESSIONNELLE Pour la fin des poli ques d’austérité, Pour le pouvoir d’achat (salarié‐es, retraité‐es), Pour des créa ons d’emploi afin que les services publics aient les moyens de leurs missions. PARTICIPEZ À LA MANIF À PARIS. INSCRIPTION VOIR PAGE 8. Carte scolaire, après le CTSD collèges, le groupe de travail écoles réunion parents, élus, enseignants pour faire le point, organiser l’ac on 3 avril à 18h ‐ Centre social ‐ Lons Lons le Saunier CTC SOMMAIRE Page 2 : Édito Pages 2 à 4 : Rentrée 2015 Pages 5 - 6 : Grève du 9 avril 1° trimestre - mars 2015 - n° 95sup - 6 pages - 0,76 euro N° CPPAP 1012 S 06342 - Imprimé par nos soins Bulletin de la section départementale F.S.U. B.P. 60038 39001 LONS LE SAUNIER CEDEX Directeur de la Publication : Bernard PEYRET Tél : 03 84 47 12 64 [email protected] site : sd39.fsu.fr Dispensé de timbrage déposé le 20 mars 2015 Édito Le 9 avril, ensemble, imposons d'autres choix de société! Quand ça va mal, c'est vers l'école qu'on se tourne. L'actualité de ces dernières semaines l'a encore montré. Faire réussir tous les élèves, comba re l'échec scolaire, intégrer les élèves en situa on de handicap, apprendre à vivre ensemble... les discours et les incanta ons n'y suffisent pas ! Mieux d'école, ce sont des enseignants mieux reconnus,mieux formés et mieux payés, des élèves mieux encadrés et mieux accompagnés sur le chemin des appren ssages. Du côté des salaires : tandis que les agents de la fonc on publique connaissent depuis 2010 le gel du point d’indice, programmé pour se prolonger encore, les salarié‐es du secteur privé se voient opposer la compé vité des entreprises. Il leur faudrait accepter la baisse des salaires pour sauvegarder l’emploi. Cet argumentaire pourtant bien rodé ne correspond pas à la réalité tant l’appauvrissement des salarié‐es devient un nouveau facteur récessif. Ensemble, nous devons le 9 avril contester l’opposi on « emploi contre salaires ». Les retraité‐es aussi sont concerné‐es. Les réformes successives des retraites ont réduit les pensions. Et celles‐ci sont gelées en 2015, pour la suite l’indexa on sur les prix pourrait être remise en cause. Du côté des services publics : les créa ons d’emplois dans l’éduca on na onale sont insuffisantes pour faire face à la hausse démographique et répondre aux besoins comme, par exemple, l’éduca on prioritaire. Le nombre d’élèves par classe va poursuivre sa progression, rendant d’autant plus difficiles les condi ons d’étude et plus lourdes les condi ons de travail des personnels. Dans les autres secteurs, les réduc ons se poursuivent me ant les services en difficulté pour accomplir leurs missions. Les suppressions d’emplois annoncées à l’hôpital sont de ce point de vue, éclairantes. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu'à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l'exemple de la loi Macron. Ces poli ques consistent à chaque fois à culpabiliser et à « faire payer » ceux qui n'ont que le fruit de leur travail comme revenu alors que les dividendes augmentent. La journée du 9 avril doit cons tuer une étape de mobilisa on des salarié‐es dans chaque entreprise et établissement public pour construire collec vement un autre avenir social et économique. Le bureau départemental Éduca on La poli que austéritaire menée par le gouvernement ne permet pas de comba re une crise durable mais creuse les inégalités et met aujourd’hui en danger la cohésion sociale. Au sein même du service public d’éduca on affiché comme "prioritaire", les créa ons d’emplois sont insuffisantes pour concrètement transformer l’école, perme re la réussite de tous les élèves et amé‐ liorer des condi ons de travail des élèves des personnels. Depuis les évènements de janvier, la ministre mul plie les interven ons et les effets d’annonce : numérique, laïcité, valeurs de la République, harcèlement, développement durable…Un véritable rideau de fumée média que pour masquer les difficultés quo diennes de l’école : pas de moyens pour alléger les effec fs, pour abonder le remplacement, pour recons tuer les RASED décimés, pour la forma on ini ale et con nue, me re en place le plus de maîtres que de classes, l’accueil des moins de 3 ans … Avec en toile de fond une réforme des rythmes dégradant les condi ons de travail et qu’il faut revoir complètement, la refonte de l’éduca on prioritaire à moyen constant, le projet de réforme du collège, la rentrée 2015 ne s’annonce pas meilleure dans notre département. Raison de plus pour être en grève le 9 avril. Dans les écoles Avec seulement 2511 créa ons de postes pour la rentrée pro‐ chaine, les moyens pour l’école sont insuffisants. Deux me‐ sures actées pour la rentrée 2015, l’améliora on du régime des décharges pour la direc on d’école et l’allègement de ser‐ vice en REP+, vont consommer 1 650 postes. Il ne restera que Pour 39 Bulletin départemental de la FSU du Jura 861 emplois pour 23 400 élèves supplémentaires à la rentrée 2015. Le Jura pour le 1er degré rendrait 15 postes. Les besoins sont tout autres, nous les avions définis en 2011 lors d’un alter‐cden avec les enseignants, les parents, les élus : Pour les élèves Possibilité d’accueillir à la maternelle dès 2 ans ; …/... Page 2 Éduca on Revoir les effec fs à la baisse (25 élèves maximum, 20 en REP/REP+ et 15 en PS et TPS). Assurer la con nuité du service public avec des tulaires remplaçants ; Autour des élèves Plus d’infirmières, de médecins scolaires et d’assistantes sociales pour la préven on, la détec on, la prise en charge ; Temps de décharge pour les direc ons d’école et créa on de postes de personnels d’aide à la direc on ; Revenir sur les retraits d’emplois des personnels administra‐ fs dans les services de l’éduca on na onale ; Des personnels formés et pérennes Augmenter les recrutements dans l’éduca on ; Garder les moyens pour la forma on ini ale et con nue des enseignants de qualité ; Aider les élèves en situa on difficile Reme re « l’enfant au centre de l’école », développer les mesures qualita ves qui perme ent à chaque élève de réus‐ sir sa scolarité ; Perme re la prise en charge des enfants en difficulté, avec des postes de Réseau d’Aide (RASED) ; Fournir les moyens de prendre en charge le handicap avec la professionnalisa on de l’accompagnement du handicap avec des personnels formés et pérennes ; Développer l’accès à la culture Recréer des postes pour les associa ons péri‐scolaires et pour les ac vités culturelles et ar s ques ; Perme re un bon fonc onnement du service public et l’amé‐ nagement des territoires Supprimer la prime de « résultats » du recteur ; Dans les collèges Alors que la réforme du collège a été dévoilée lors du conseil des ministres du 11 mars, la prépara on de rentrée se poursuit. Elle montre que les établissements du Jura vont de nouveau pâ r du choix poli que de créa ons de postes insuffisantes ‐ dont les collèges jurassiens n’ont pas encore vu la couleur. Les quelques créa ons de postes en lycées (balance +7) perme ront tout juste d’absorber la hausse des effec fs. Les DGH ont été calculée d’emblée pour des classes de 35 en filière générale. Pour une dgh iden que, les collèges du Jura perdront en réalité 9 postes pour 7 créa ons, la balance sera donc de nouveau défavorable. Dans ce contexte la réforme dresse le tableau, au demeurant caricatural, d’un collège « profondément inégalitaire triant davantage les élèves qu’il ne les accompagne dans la réussite, […] monolithique dans son approche disciplinaire » et passe sous silence les conséquences des choix poli ques qui ont abou à ce constat. En effet, la réduc on régulière et Pour 39 Bulletin départemental de la FSU du Jura Élever la dépense publique pour l’éduca on na onale à 7,5 % du PIB et en finir avec la remise en ques on des ser‐ vices publics ; En finir avec la mise en concurrence des écoles, des établis‐ sements, des forma ons , arrêter les transferts de forma‐ ons en par culier du public vers le privé ; Garan r la péréqua on, en par culier des territoires riches vers les territoires pauvres ; Prendre en compte les inves ssements de la commune con‐ cernée par une éventuelle fermeture ; Maintenir la Dota on d’Équipement des Territoires Ruraux pour la construc on des écoles ; Garan r la concerta on et l’accord entre communes rési‐ dentes et d’accueil avant l’inscrip on des élèves ; Maintenir les écoles de proximité rurale et de quar er pour que les enfants n’aient pas plus d’un 1/4 d’heure de dépla‐ cement ; Exiger une remise à plat du schéma territorial et inverser sa logique. Pour les écoles, cela représentait l’an passé plus de 350 postes ! Comme le ministère l’a exigé, les opéra ons de carte scolaire sont repoussées au début avril sous le prétexte fallacieux d’élec ons départementales. Cela illustre bien le mépris dans lequel le gouvernement ent tout à la fois enseignants, per‐ sonnels, parents, enfants. Le SNUipp‐FSU a d’ores et déjà dé‐ posé une alerte sociale pour la période du 2 au 24 avril. Nathalie Pszola inexorable des moyens a conduit à me re les enseignants dans des condi ons d’enseignement de plus en plus difficiles. Au quo dien, dans leurs classes, ils sont confrontés à l’augmenta on des effec fs par classes, à la diminu on des moyens pour le travail en groupes, à la dispari on de disposi fs divers d’aide ou d’accès à la culture etc… Les établissements du département sont contraints de faire le choix entre travail en groupes allégés dans quelques rares disciplines et classes à effec fs pléthoriques pour la plupart des autres disciplines ou l’ouverture d’une classe de plus sans aucun groupe allégé. La créa on ar ficielle de compléments de service, parfois pour 3 à 4 heures seulement, pour a ribuer des heures supplémentaires fragilise les équipes pédagogiques et représente un frein à la concerta on et la mise en oeuvre de projets interdisciplinaires. Elle touche désormais également les collèges urbains et périurbains les plus « peuplés » du département. La mul plica on de pe ts blocs de moyens provisoires et la nomina on tardive …/... Page 3 Éduca on des personnels de remplacement accentuent d’autant les difficultés des établissements. La réforme du collège telle qu’annoncée sera‐t‐elle en mesure de résoudre ces problèmes ? De vaincre enfin la difficulté scolaire touchant 15 à 20 % des collégiens ? On peut en douter. L’interdisciplinarité peut être un ou l pour faire réussir les élèves ? Elle a son intérêt pour qu’ils établissement des liens entre les savoirs mais elle n’est pas une fin en soi, et La voie professionnelle toujours menacée. Malgré les discours, les LP et les forma ons sous statut scolaire perdent encore des heures et con nuent à rendre des postes, alors même qu’ils gagnent des élèves… Pour l’académie de Besançon, c’est 136 heures (dont 39 heures postes) qui disparaissent, entrainant au moins 5 mesures de carte scolaire et la suppression de 6 postes suite aux départs en retraite… La baisse de la dota on horaire globale ne fera que diminuer le nombre de dédoublements et mul plier les postes partagés. Autrement dit, les condi ons d’exercice des collègues (et d’appren ssage des élèves !) se dégraderont encore. Par ailleurs, si les établissements ont demandé des ouvertures de sec ons en voie scolaire (avec toujours la règle d’une fermeture pour une ouverture !), aucune n’est acceptée par la Région, alors même que ce e dernière y consent en appren ssage. On comprend bien que lorsqu’on parle de revalorisa on de la voie professionnelle, il s’agit en réalité de promo on de l’appren ssage au détriment de la voie sous statut scolaire. Carte cible des Centres d’Informa on et d’Orienta on Les Centres d’Informa on et d’Orienta on (CIO) sont les premiers services publics gratuits et de proximité pour l’informa on et le conseil sur la scolarité et l’orienta on de tous les jeunes et leur famille. Le financement de ces services est dans certains cas assuré par les conseils généraux : depuis quelques années, certains départements se sont désengagés sous prétexte de contraintes financières entraînant la suppression de plus de 50 CIO sur le territoire na onal. Récemment, la ville de Paris a annoncé son désengagement des 11 CIO (sur les 14 existants). Le MEN a demandé à chaque recteur de redéfinir la carte des CIO dans chaque académie et leur a transmis en février 2015 surtout pas LA bague e magique perme ant à elle seule de résoudre les difficultés scolaires. Elle nécessite des moyens de concerta on et de forma on qui ne sont pas programmés et des créa ons de postes en nombre suffisant pour conjuguer à la fois baisse réelle des effec fs par classes et enseignement en groupes allégés. Laure Flamand Le Plan Lycées de la Région n’augure rien de bon. Certes, le Rectorat y voit un aspect posi f puisque les LP y par cipent comme les lycées généraux ! Toutefois, nous déplorons le fait que 3 LP, devraient être « libérés » et risquent de voir leur offre de forma on diminuer lors des transferts vers les lycées d’accueil… Dans le Jura, le LP Le Corbusier craint la dispari on de ses CAP menuiserie et maçonnerie car la Région ne souhaite pas reconstruire des ateliers pour des sec ons ouvertes à 6 élèves seulement… Toutefois, ces classes sont remplies et répondent à un besoin de forma on local. Les collègues sont d’autant plus inquiets que la Région comme le Rectorat semblent laisser pourrir la situa on. Le « sacrifice » de 3 lycées professionnels devait être un gage de meilleure ges on des deniers publics en contrepar e d’une augmenta on des dota ons régionales pour l’ensemble des lycées francs‐comtois. Or, en réalité, les dota ons votées au budget primi f 2015 semblent en baisse (de 14 millions d’euros) ce qui rend la fermeture des LP d’autant plus amère ! Virginie Bouvot le nombre que l’Etat est prêt à conserver en cas de désengagement des CG. Au niveau na onal, ce e future carte se traduit par la fermeture du ers du réseau (170 sur les 524 actuels). L’académie de Besançon comprend 10 CIO dont 3 à ges on départementale (Lons, Dole et Lure). La nouvelle carte en supprimera 2 si les départements se désengagent. Pour le SNES‐FSU, l’Etat doit organiser un plan de reprise progressive de l’ensemble des CIO pour maintenir ce service de proximité aux familles et aux établissements scolaires. Les personnels étaient à Paris le 20 mars à l’appel du SNES‐ FSU, de la CGT et SUD pour le main en des services publics d’orienta on. Soutenez l’ac on des Cop‐sy et Dcio. Signez la pé on sur les sites du SNES et de la FSU 39. Christel Pellier Après le CTSD collèges, le groupe de travail écoles, nous proposons à tous de se retrouver pour faire le point, organiser l’ac on le 3 avril à 18h au centre social à Lons le Saunier Pour 39 Bulletin départemental de la FSU du Jura Page 4 Société FSU CGT, FO, FSU, Solidaires du Jura appellent les salarié‐es des secteurs public et privé à préparer dès maintenant la grève interprofessionnelle contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant sociale‐ ment, économiquement que démocra quement. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu'à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l'exemple de la proposi on de loi Macron. CGT, FO, FSU et Solidaires invitent les salarié‐es, les re‐ traité‐es et les privé‐es d'emplois, du privé et du public, à agir tous ensemble et à prendre leurs affaires en main ! Depuis plus de quarante ans, on nous rabâche, de crise en par contre les inves ssements baissent. La France se situe sur crise, qu’il faut se serrer la ceinture sans autre résultat que la la troisième marche du podium mondial en ce qui concerne dégrada on de notre qualité de vie et de nos condi ons de les faveurs envers les ac onnaires. Un salarié travaille aujour‐ travail. d'hui plus de six semaines pour rémunérer les ac onnaires, Le problème, ce ne sont pas des salaires trop élevés, trop peu contre deux semaines, il y a trente ans ! Où est la modernité ? de temps passé au travail ou encore l'âge de départ en re‐ Les entreprises du CAC 40 on réalisé +30% de profits en 2014, traite. soit plus de 60 milliards d'euros. C'est le coût du capital qui Pour sor r de la crise, il faut une inves r dans des mesures est le véri‐ sociales, pour une véritable relance de l'économie, pour des table services publics accessibles à tous sur tout le territoire, pour blème ! S'y une poli que industrielle et énergé que créatrice de ri‐ a aquer, chesses et d'emplois, pour répondre à des priorités sociales. c'est pro‐ trou‐ ver des so‐ Pour une autre répar on des richesses, nous revendi‐ quons : l'augmenta on des salaires dans les entreprises privées comme dans la fonc on publique, la hausse des minima sociaux, la revalorisa on des pensions pour les retraité‐es ; l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes, alors que l'écart se situe aujourd'hui à 27% et 40% à la re‐ traite. L'égalité salariale d'ici 2024 perme rait de résoudre 46% des problèmes des caisses complémentaires ; une réduc on du temps de travail avec des embauches correspondantes ; des créa ons d'emplois pour comba re le chômage et améliorer les condi ons de travail ; le développement des presta ons sociales (santé, re‐ traites, indemnisa on du chômage...). lu ons pour sor r de la crise. A longueur d'antenne, économistes, experts, se relaient pour accréditer l'idée, portée par le Medef et le gouvernement que la solu‐ on à nos problèmes serait d'accepter de nouveaux sacri‐ fices. La pression est d’abord exercée sur les salaires. Tandis que les agents de la fonc on publique connaissent depuis 2010 le gel du point d’indice, programmé pour se prolonger encore, les salarié‐es du secteur privé se voient opposer la compé vité des entreprises. Il leur faudrait accepter la baisse des salaires Oui, de l'argent, il y en a, beaucoup trop pour les ac on‐ pour sauvegarder l’emploi. Cet argumentaire pourtant bien naires et pas assez pour les salarié‐e‐s ! rodé ne correspond pas à la réalité tant l’appauvrissement Les récents chiffres publiés sont sans appel : les dividendes des salariés devient un nouveau facteur récessif. Ensemble, versés aux ac onnaires restent maintenus à un haut niveau, nous devons le 9 avril contester l’opposi on « emploi contre salaires ». Pour 39 Bulletin départemental de la FSU du Jura …/... Page 5 Société Les retraité‐es aussi sont concerné‐es. Les réformes succes‐ service à la hauteur des besoins sociaux partout sur le terri‐ sives des retraites ont réduit les pensions gelées en 2015. toire. Les négocia ons qui s'ouvrent sur les retraites complémen‐ Nous rejetons le plan d’économies de 54 milliards sur les dé‐ taires AGIRC/ARRCO en sont un nouvel exemple. Ce sont les penses publiques et sociales, dont 10 milliards sur l’assu‐ salarié‐e‐s et les retraité‐e‐s qui devraient assumer le manque rance maladie, 3 milliards sur les hôpitaux,…. ainsi que la di‐ de rece es de ces caisses en co sant plus longtemps tout en minu on des dota ons aux collec vités dont l’objec f princi‐ voyant leur pension de retraite diminuer. pal est la baisse de la « masse salariale ». Dans ce contexte, il est indispensable de mener à nouveau le débat sur les objec fs que l’on re ent pour les régimes pu‐ blics de retraite afin de contrer des régressions, l’accroisse‐ ment des inégalités et ouvrir autant d’opportunités aux assu‐ rances privées. Les salarié‐e‐s ne sont pas dupes. Ce début d'année est mar‐ Ces poli ques perpétuent des destruc ons d’emploi, au pré‐ d'emploi. texte de redé‐ ploiement, des et restric ons budgétaires ne perme ant pas aux agents de qué par de nombreux conflits sociaux dans différentes profes‐ sions comme la santé, l'énergie, les transports avec les rou‐ ers, les cheminots, la chimie, etc. Des conflits sont marqués par des succès en ma ère de salaires, de primes obtenues, Ces lu es, on les retrouve dans de nombreux pays européens à l'image des métallurgistes allemands qui viennent d'obtenir une augmenta on générale de 3,4%. Oui, le progrès social est possible aujourd'hui ! La journée du 9 avril doit cons tuer une étape de mobilisa‐ toutes on des salarié‐es dans chaque entreprise et établissement leurs missions de public pour construire collec vement un autre avenir social service public et et économique. remplir d’offrir ainsi un Le 9 avril, moi aussi, j'en suis !!! Ensemble, imposons d'autres choix ! TOUTES ET TOUS EN GREVE, EN MANIFESTATION À PARIS Départ en bus de Dole / Lons : 6H ‐ 5 euros ‐ manif place d'Italie à 13H Inscrip on auprès de la CGT : [email protected] et de la FSU : [email protected] Je m’inscris pour la montée à Paris Nom : ………………………….. Prénom : ……………………………. Je prends le car à : ……………………………………………. Je ne peux pas par ciper, je sou ens en versant …………………. € A retourner à la FSU39 par mel, courrier ou téléphone. Pour 39 Bulletin départemental de la FSU du Jura Page 6
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