Rapport d`activités 2014 - amitiés franco

AMITIÉS FRANCO-ALLEMANDES EN PAYS FOYEN
Bilan des activités 2014
2 moments importants :
le voyage à Rotenburg
Le projet PEJA.
Le projet PEJA.
Suite au séjour des élèves de la SEGPA du Collège Élie Faure en 2013,
séjour au cours duquel des jeunes « en difficulté » avaient été accueillis
chaleureusement à Rotenburg, nos collègues professeurs ont souhaité rendre
la pareille au lycée professionnel.
Et ce au moindre coût ! D’où le choix d’un projet européen PEJA.
L’État exige de plus en plus des communes qui doivent faire des choix, la
culture, les jumelages en font rarement partie.
Heureusement, Laurent Perez du Conseil général nous a épaulé pour
mener à bien le projet. Nous l’en remercions vivement.
Bilan : des semaines de préparations pour l’asso, pour prendre des
contacts avec les clubs sportifs foyens,
Le club d’escrime
L’aéroclub de Fougueyrolle et l’aéromodélisme
Le baseball de Pineuilh
La boule lyonnaise
Le canoë de St Antoine
Le club de rugby de ste Foy
Le club de twirling
Les batteurs rient
Le Lycée de Ste Foy nous a accueillis généreusement : M. Nieudan en soit
remercié. Les professeures d’Elie Faure et Laurent Perez aussi, qui ont
encadré le stage.
Tout s’est bien passé : Françaises et Allemandes, Français et Allemands,
ont bien fait connaissance, ont bien sué ensemble en découvrant des sports
que certains avaient à peine vus à la télévision seulement.
Nous nous sommes retrouvés, du moins les Françaises et les Français,
pour partager la galette des rois, il y a quelques semaines.
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Un souhait est revenu à plusieurs reprises : que tous les jeunes se
retrouvent. Pour cela, il faut que le lycée professionnel de Rotenburg soit à
son tour le moteur d’un projet PEJA. Nous, nous ne pouvons plus l’être.
Rappelons tout d’abord que le jumelage est l’affaire des municipalités qui
ont signé la charte de jumelage, 6 ou 7 communes à peu près s’y intéressent.
Notre association est là pour ranimer la flamme, faciliter les échanges,
maintenir les contacts, comme nous l’avons fait en allant à Rotenburg, sur nos
deniers propres, la municipalité de Ste Foy, la précédente, ayant fourni une
partie des cadeaux, le reste ayant été pris en charge par votre serviteur et par
quelques généreux donateurs ou commerçants.
Nous avons été très bien reçus. Il faut dire qu’en 2013, quand ils étaient
venus, nous avions dignement fêtés et traités les Rotenbourgeois. Certains,
ici, se souviennent sans doute du repas chez les Bardes, au château le Raz, à St
Méard où la famille Barde avait mis les petits plats dans les grands, et aligné
les crus, des plus jeunes aux plus anciens. Et le repas à Margueron, terminé au
schnapps local, un vieil armagnac qui donne encore la larme à l’œil à plus
d’un. N’oublions pas St Avit St Nazaire pour le repas d’adieu, M. Naudon avait
tenu à y participer malgré ses ennuis de santé. Et puis les visites ici et là dans
le Pays.
Et puis, et puis, c’est à l’occasion du séjour de 2013 que les commerçants
de Ste Foy, de l’Asso Cœur de Bastide, ont décoré leurs vitrines de petits
drapeaux et de citations bilingues. Merci à Nathalie Boulonnois et à Marc
Sahraoui qui ont réagi immédiatement alors qu’ils avaient une autre
manifestation sur le feu. Les Von Bothmers ont été très, très touchés, les
autres aussi. Ils nous l’ont dit.
Et quand nous sommes allés à Rotenburg l’année suivante, en 2014, les
liens amicaux s’étaient resserrés. Ma fille qui habite Hamburg avait rencontré
les Von Bothmer, elle avait visité, avec sa famille, l’exposition de nos
homologues que nous n’avions pu aller voir. Ce qui fait que le préfet du Kreis
Rotenburg, monsieur Luttmann lui-même, nous a accueillis à l’arrivée et
salués à notre départ. Le maire de Rotenburg a tenu à nous inviter dans son
Rathaus, sa mairie, alors que sa ville n’est pas directement jumelée avec nous.
Mais il a été sensible à l’attachement réciproque qui nous lie depuis près de
50 ans !
A chacune de ces réceptions officielles, j’ai dû faire face et prononcer des
discours qu’il incombait aux responsables politiques, même nouvellement
élus, de rédiger pour donner le ton des futurs rapports bilatéraux. J’avais bien
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sûr pris contact avec la nouvelle municipalité qui avait, c’est bien
compréhensible, d’autres chats à fouetter, d’autres budgets à éplucher.
Regrettons tout de même qu’aucun conseiller, qu’aucune conseillère n’ait eu
les quelques minutes nécessaires à la rédaction d’un petit mot d’amitié
auquel s’attendaient nos partenaires. M. Luttman, le préfet, est
heureusement un politique habitué aux situations parfois difficiles.
Aussi m’a-t-il confié que c’est lui qui écrirait aux municipalités du Pays
Foyen pour assurer la pérennité de notre partenariat. M. Reix de Port-Ste Foy
a été le seul à se faire l’écho auprès de moi de ce courrier que d’autres ont
reçu voire égaré !
Nous aurions dû, protocolairement, inviter nos amis à venir à Ste Foy
cette année. N’en ayant reçu mission, je me suis abstenu, et tel un bon
rugbyman foyen, j’ai botté en touche en prétextant la gravité de la situation
de notre bastide. Avec une exquise politesse et une finesse politique bien
rôdée, M. Luttmann nous a souhaité des lendemains qui chantent.
Mais à plusieurs reprises Klaus Witte, mon homologue à la tête de l’asso.
germano-française, s’est enquis auprès de moi de ce qui se passait à Ste Foy,
du voyage de la délégation allemande : il avait en effet décidé de se retirer de
la présidence et avait espéré pouvoir annoncer en même temps son départ et
la date du voyage en France.
Malgré tous nos efforts, là encore, nous n’avons pas été entendus,
nombres d’élus ont même prétendu n’avoir jamais entendu parler de
l’association franco-allemande, vieille de près de 50 ans, je le répète. Les
Foyens qui ont participé aux échanges entre les lycées se comptent par
dizaines et dépassent sans doute les 200.
Nous avons essayé de sensibiliser les communes, de réunir les politiques
qui ne se réunissaient pas d’eux-mêmes (il y en a quand même 2 qui ont eu la
courtoisie de se manifester). Nous avons frappé à la porte de la Communauté
de COMMUNES, sur les conseils de Monsieur Reix et de Monsieur Challard.
Hélas la CDC, surtout la nouvelle, étendue, n’a rien à voir avec le territoire
couvert par le jumelage. Et le temps passe.
Les problèmes de trésorerie, de la seule commune de Ste Foy ne
sauraient seuls justifier le refus d’accueillir nos vieux amis. Surtout sans le leur
expliquer, cela manque de tact. On dit « non » sans en avoir discuté, sans
avoir envisagé de solutions de remplacement, a minima, de nouvelle
répartition des charges. Individuellement les élus que nous avons pu
rencontrer se montrent conciliants mais ils attendent une décision
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d’ensemble, un vrai débat, La désignation d’un comité de jumelage, comme
cela se fait à Coutras, à Sauveterre et partout ailleurs. Y en a-t-il un à Ste Foy ?
Alors, l’avenir ? me direz-vous.
Eh bien, je laisse le jumelage aux politiques du Pays Foyen. Nous avons
averti, informé. A eux d’agir.
Nous devons réfléchir à ce qui dépend de nous, comme le préconisaient
les philosophes antiques.
L’association franco-allemande est encore chère au cœur de nombres de
Foyens. A nous d’essayer de la dynamiser pour qu’elle participe à la vie
culturelle foyenne.
J’ai reçu, ce matin même un message de Susanne Rhode qui a eu la même
analyse que nous et propose de réfléchir à une nouvelle forme de partenariat,
de rencontres, de voyage. A creuser.
Nous avions envisagé des actions regroupées autour d’une semaine
allemande, eine deutsche Woche ou au moins un deutsches Wochenede. Tout
cela demande une longue programmation, des mois à l’avance. Si nous ne le
faisons pas pour célébrer nos amis Rotenbourgeois, nous pouvons célébrer
l’amitié franco-allemande en essayant de programmer des manifestations
tout au long de l’année :
Une expo demandée au consulat, installée là où on nous accueillera ;
plusieurs communes contactées y semblent favorables.
Un film demandé à Amélie Boisgard,
Un repas choucroute,
Une escapade dans une ville allemande, pas forcément Rotenburg (Berlin,
Munich, …)
Malgré la maigreur de nos finances, nous allons tenter de réaliser le site
Internet que je n’ai pas oublié ;
Ste Foy est en train de refaire le site de la ville, a annoncé M. Challard lors
des vœux, j’avais pensé proposer la traduction de certaines pages en
allemand, mais est-ce encore d’actualité ?
Enfin, des contacts ont été noués avec les professeurs d’allemand de Ste
Foy. Peut-être y a-t-il là une piste à suivre. Voilà les pistes que nous allons
étudier. Tschüss und shönes Wochenende. Bonne fin de semaine.
Le Président,
Jacques RIGLET
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