Voir le dossier de presse - École d`architecture de paysage

Exposition des finissants de
la Faculté de l’aménagement
Édition 2015
Fond Forme
Du 30 avril au 2 mai 2015
Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal
DOSSIER DE PRESSE
COMMUNIQUÉ
Exposition des finissants de la Faculté de l’aménagement de l’UdeM
Montréal, le 13 avril 2015 – Du 30 avril au 2 mai 2015, la Faculté de l’aménagement de
l’Université de Montréal présente Fond Forme, l’édition 2015 de l’exposition des
finissants. Plus de 250 projets seront exposés et témoignent plus que jamais de la
sensibilité des étudiants à leur environnement, de leur force créative et de leur capacité
à exprimer leurs convictions, au terme d’un parcours qui a contribué à forger leur
pensée critique. L’événement regroupe cette année les projets des finissants en
architecture, en architecture de paysage, en design industriel, en design d’intérieur, en
design de jeux, en design urbain ainsi qu’en urbanisme.
Fond Forme, le thème de l’exposition 2015, appelle à une réalité plus que jamais
actuelle : la dualité et la complicité inévitables du fond et de la forme dans l’acte de
création en aménagement. Les limites de la conception étant aujourd’hui repoussées
par les avancées techniques, nous sommes exposés à une diversité de formes,
d’espaces, d’objets. La nécessité de se poser les questions fondamentales sur ce que
l’on fait de la liberté exercée sur nos modes d’expression est d’autant plus pertinente.
Le vernissage se tiendra le jeudi 30 avril 2015 à compter de 18h et les portes seront
ouvertes aux médias dès 16h. L’exposition, gratuite, sera ouverte au public le 1er mai,
de 16h à 20h et le 2 mai, de 12h à 16h, au pavillon de la Faculté de l’aménagement,
situé au 2940 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, à Montréal.
À propos de la Faculté de l’aménagement
La Faculté de l’aménagement a pour mission de former des professionnels et des
chercheurs de haut calibre aptes à contribuer à l’évolution et à l’innovation des
pratiques en aménagement. La Faculté est reconnue pour offrir à ses étudiants un
milieu d’apprentissage riche et stimulant. Plus qu’un espace physique, la Faculté de
l’aménagement est un espace de liberté intellectuelle où l’acquisition de méthodes de
travail novatrices, le développement d’un esprit critique et d’une discipline de travail
permettent aux étudiants de devenir des citoyens responsables au fait des enjeux qui
les attendent. amenagement.umontreal.ca
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Pour information : Myriam Ackad, conseillère en communication, Faculté de
l’aménagement de l’Université de Montréal, 514 343‐5858
[email protected]
Les photos de projets sont disponibles en haute résolution
sur demande
DOSSIER DE PRESSE
ARCHITECTURE
Projet : Le Pont des Festivals
Étudiant : Jérôme Descheneaux
Le Pont des Festivals aborde le projet architectural comme activateur de potentiel urbain, à la fois
créateur d’identité et catalyseur social. Le projet explore les notions de mobilité, de
réappropriation et de mise en valeur d’infrastructures industrielles et patrimoniales. Situé à
proximité du centre-ville de Sorel-Tracy, le Pont des Festivals propose de reconnecter le réseau
cyclable et piéton existant, de manière à créer un espace public dynamique, où les citoyens
pourront se réunir au rythme des différents événements culturels de la région. Stimulateur de
développement, le projet tente ainsi de répondre aux problématiques sociales et économiques à
l’échelle locale et régionale
DOSSIER DE PRESSE
ARCHITECTURE DE PAYSAGE
Projet : Sinuos
Étudiants : Julien Moliera, Philippe Asselin, Jeremy Hamel
À l’orée du centre-ville et au pied de la montagne, le réservoir McTavish habite un lieu de choix
dans les dynamiques spatiales montréalaises. En 1852, la réalisation de l’ouvrage hydraulique
est venue interrompre la lente descente du Mont-Royal en échancrant une vaste terrasse dans
le territoire de McGill. Aujourd’hui, badauds et riverains lorgnent un parc qui ne jouit pas de la
vitalité escomptée. Contourné et frôlé par le lien fleuve-montagne, le site est en quête d’un
rattachement à une dynamique d’apparat qui le désembouteillerait. Le tracé ici élaboré prend
appui sur un flan sous-estimé du Mont-Royal, là où seules les lignes de désir dictent le passage
du Royal-Victoria au parc Jeanne-Mance. Tout en prolongeant l’influence du chemin Olmsted,
l’intervention vient instituer de nouveaux flux de déplacements qui dotent le site d’une raison
d’être significative. Les conditions urbaines et la trame viaire sont remaniées de façon à octroyer
les pleins pouvoirs aux piétons sur le tracé sinueux qui relie désormais ces joyaux de Montréal.
DOSSIER DE PRESSE
DESIGN INDUSTRIEL
Projet : Spiro
Étudiante : Jenna Dugain
Spiro est un masque d’assistance respiratoire destiné aux enfants souffrant de maladies
neuromusculaires. Ces maladies, rares et chroniques, entraînent des complications respiratoires
qui obligent les patients à porter des masques pour maintenir leurs voies respiratoires ouvertes
pendant la nuit. Conçu à partir d’une numérisation 3D du visage et fabriqué dans un matériau
hypoallergénique, Spiro épouse parfaitement le visage du patient. Il permet ainsi d'assurer
l’étanchéité du masque tout en diminuant considérablement les points de pression sur le visage.
Élaboré avec la collaboration du Centre de Réadaptation Marie-Enfant de l'hôpital SainteJustine, il est compatible avec les procédés de fabrication semi-industriels de leur équipe de
techniciens. Spiro est une alternative prometteuse aux masques mal adaptés de formats adultes
actuellement utilisés et responsables des plaies et des déformations crâniennes occasionnées
par le serrage abusif.
DOSSIER DE PRESSE
DESIGN D’INTÉRIEUR
Projet : ÔM: CENTRE DE YOGA ET MÉDITATION
Étudiante : Blanche Caron
Centre de yoga et méditation nouveau genre, ÔM propose plusieurs micros-unités autonomes
offrant à tout type d’usager la possibilité de pratiquer le yoga dans différents contextes urbains.
Implantés dans divers quartiers de la métropole, ces centres novateurs visent à optimiser leur
utilisation par l’accessibilité de leurs emplacements stratégiques. On crée un lien
d’appartenance avec l’usager qui peut se ressourcer à même son milieu de vie. Dans ce projetétude, initialement situé au square Victoria, l’expérience du bâti se retrouve intrinsèquement
liée avec la linéarité de l’espace. Telle une artère ajoutée à l’environnement, le centre devient
un nouveau passage dans le parc et offre une dimension esthétique, minimaliste où seul
l’essentiel est présent. L’espace intérieur, simplifié et élémentaire, est divisé en deux zones
distinctes et contrastantes par leur matérialité. Dès l’entrée, l’usager se sent enveloppé par la
zone de circulation rehaussée de bois alors qu’il est transporté dans une ambiance ultra
lumineuse dans la zone studio, constituée entièrement de fenêtres. L’architecture extérieure
vient définir l’espace dans son intégralité grâce à une structure ajourée qui laisse entrer la
lumière naturelle. Celle-ci, en étroite relation avec l’expérience du lieu, permet à l’usager de
ressentir les sensations physiques telles la chaleur, la lumière et le mouvement.
DOSSIER DE PRESSE
URBANISME
Projet : Et si l’autoroute nous obligeait à revoir notre pays(age) ?
Étudiant : Émile Maheu Forest (baccalauréat en urbanisme)
Au Bas-Saint-Laurent, le discours autour du prolongement de l’autoroute 20 s’articule surtout
autour de la « moins pire » des manières de sacrifier l’arrière-pays. Dans ce contexte, cette
autoroute nous convie à entamer un second chantier, celui d’une réflexion sur l’avenir de la
future délaissée, la route 132, et les communautés qu'elle organise. Oscillant entre théories,
terrains et entretiens avec des acteurs régionaux, plusieurs constats ont émergé. Notamment,
en termes d'effets d'infrastructure de transport, la route 132 risque d’être reléguée aux niveaux
inférieurs de la structure routière ; il en résulte la consolidation des pôles gagnants et la création
« d'espaces creux » distancés de l’action régionale. De surcroît, l'importance de la route 132
s’est imposée, principalement à cause de sa nature identitaire et de l'émotion qu'elle suscite.
Ainsi, elle représente un immense potentiel de mise en valeur territoriale, pouvant être
orchestrée collectivement. De plus, la pertinence de la route touristique des Navigateurs semble
révolue. En effet, la consolidation de certains pôles dus à l'autoroute devrait inciter les instances
à miser sur une redistribution entre les différents attraits, de ceux des secteurs plus attractifs
vers ceux qui le sont moins. Bref, ces communautés doivent percevoir ces transformations
comme la possibilité de repenser leur paysage, reprendre contact avec le fleuve et investir cette
route qui est, finalement, un grand monument de cette petite région.