SAP dans la LQE – Procédure

Formation EN
ENVIRONNEMENT
dRUMMONDVILLE
25 MARS 2015
25 MARS 2015
Sherbrooke
10 au 12 mars 2015
La gestion des résidus
de béton
Problématiques et solutions
Qui sommes-nous
• Firme de consultants en développement durable, gestion de l’environnement et gestion de
l’aménagement
• Gestion intégrée de l’environnement en entreprise (demande de CA, audit, gestion
environnementale de sites, plan développement durable, etc.)
• Gestion des urgences environnementales
• Expérience de plusieurs années dans le milieu des matériaux de construction en environnement
et gestion immobilière.
• Évaluateur environnemental agrée (EESA)
• Vérificateur environnemental agrée (VEA)
www.enviro3dconseils.solutions
514-213-0969
Déroulement de la séance
• Problèmes actuels
• Retour de béton frais
• La gestion des résidus
• La gestion des résidus des bassins de décantation
• Les solutions en place et la problématique
• La question législative
• Amélioration du processus
• Vers l’avenir…
Problèmes actuels
Processus
Résidus générés
Nettoyage du système de production – système de malaxeur
Fines+
Grossier (granulats de divers calibres)
Eau ++
Produits chimiques
Nettoyage des bétonnières à la sortie de l’usine après le
chargement
Nettoyage des bétonnières en fin de journée ou lors de la
modification des commandes
Captages des eaux de surface de la cour
Captage des eaux de ruissellement des amoncellements de
béton et des aires de séchage des boues
Fines
Eau ++
Fines++
Grossier++
Eau +++
Produits chimiques +
Fines ++
Eau +++
Eau++
Fines +++
Produits chimiques
Sources de contamination - eau
Type de résidus
État
Problématique environnementale
Eau de procédé
liquide
pH très élevé (>11)
Grandes quantités à gérer
Résidus de béton
Solide
Quantité, entreposage, matières fines, poussières
Résidus de béton / résidus de
nettoyage grossier
Humide
Boues
Liquide / humide
Fibres
Solides
Doit faire sécher – génère des matières fines, poussière et
eau alcaline.
pH très élevé (> 12)
Présence de trace de produits chimiques (adjuvants)
Entreposage d’une matière liquide
Difficile à sécher
Difficile à ségréger dans les boues
Bloque les drains et pompes
Résidus vs. environnement
Problèmes actuels
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Coûts d’opération
Volumes de production à la hausse
Méconnaissance de la législation – elle est de plus en plus complexe!
Règlementation de plus en plus sévère – Inspection /SAP / Amende pénal
Moins en moins de droit acquis
Technologies disponibles mais coûteuses
Gestion complexe – à tous les niveaux!
Espace physique limité
Portefeuille d’usines vieillissantes
Solutions actuelles
Solutions actuelles
A
Point d’entrée des résidus
de béton et eaux (Résidus
grossiers / Béton frais)
D
Bassin tertiaire
(Décantation de la matière
fine – ciment et autres) optionnel
B
Bassin primaire
(décantation de la matière
granulaire)
E
Bassin d’eau – eaux de
gâchage – matière en
suspension – pH élevé
C
Bassin secondaire
(décantation de la matière
granulaire fine (Sable)
F
Sortie de l’eau – vers
l’usine pour recyclage ou
vers l'égout après
traitement avec un acide
Point d’entrée des résidus
de béton et eaux
Sens de déversement des
eaux
Point de sortie de l’eau
Bassin, bassin, es-tu
vraiment efficace?
F
E
B
C
D
A
Oui, mais…!
(Sealey, Phillips, & Hill, 2001)
Et le problème…
• Beaucoup de résidus qui se retrouvent entreposés sur le site – retour
de béton frais (lignes), résidus des bassins, résidus des zones de
lavage, etc.
• Gestion de l’eau de lavage et de son élimination (recyclage, envoi vers
l’égout, etc.)
• Gestion des matières fines et poussières sur le site et que l’on
retrouve dans les résidus, sur l’équipement… chez le voisin!
• Gestion des blocs
• Gestion des eaux de ruissellements et eaux de pluie
Ce que la Loi dit…
Contaminant
Matière résiduelle
« Une matière solide, liquide ou
gazeuse, un micro-organisme, un
son, une vibration, un
rayonnement, une chaleur, une
odeur, une radiation ou toute
combinaison de l’un ou l’autre
susceptible d’altérer de quelque
manière la qualité de
l’environnement ».
« Tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou
d’utilisation, toute substance,
matériau ou produit ou plus
généralement tout bien meuble
abandonné ou que le détenteur
destine à l’abandon. »
Loi Qualité de l’Environnement – art 1
Ce que la Loi dit…
Article 20 LQE
Article 22 LQE
« Émission d’un contaminant. Nul
ne doit émettre, déposer, dégager
ou rejeter ni permettre l’émission,
le dépôt, le dégagement ou le
rejet dans l’environnement d’un
contaminant au-delà de la
quantité ou de la concentration
prévue par règlement du
gouvernement »
« Certificat. Nul ne peut ériger ou
modifier une construction, entreprendre
l’exploitation d’une industrie
quelconque, l’exercice d’une activité ou
l’utilisation d’un procédé industriel ni
augmenter la production d’un bien ou
d’un service s’il est susceptible d’en
résulter une émission, un dépôt, un
dégagement ou un rejet de
contaminants dans l’environnement ou
une modification de la qualité de
l’environnement, à moins d’obtenir
préalablement du ministre un certificat
d’autorisation. (…) »
Ce que la Loi dit…
Article 32 (LQE)
Article 66 (LQE)
« Autorisation. Nul ne peut établir
un aqueduc, une prise d’eau
d’alimentation, des appareils pour
la purification de l’eau ni procéder
à l’exécution de travaux d’égout
ou à l’installation de dispositifs
pour le traitement des eaux grises
avant d’en avoir soumis les plans
et devis au ministre et d’avoir
obtenu son autorisation. »
« Interdiction. Nul ne peut déposer
ou rejeter des matières
résiduelles, ni permettre leur
dépôt ou leur rejet, dans un
endroit autre qu’un lieu où leur
stockage, leur traitement ou leur
élimination est autorisé par la
ministre ou le gouvernement en
application des dispositions de la
présente loi et des règlements. »
Ce que la Loi dit…
Article 3 (RESC)
Pourquoi?
« Le stockage de sols contaminés
en vue de leur dépôt définitif n’est
permis que sur le terrain d’origine,
dans le cadre de travaux de
réhabilitation ou dans un lieu
d’enfouissement autorisé en vertu
de la loi. »
• Résidus cimentiers peuvent avoir
des niveaux élevés de certains
contaminants.
• À noter également:
• pH de l’eau de lavage qui approche
le niveau de 12.5 pH (RMD)
Propriété
Valeur
pH
Arsenic (mg/kg)
Entre 10 et 12.5
13.97
Sélénium (mg/kg)
Cadmium (mg/kg)
0.41
< 1.70
Chrome (mg/kg)
19.20
Cuivre (mg/kg)
11.20
Plomb (mg/kg)
18.75
Nickel (mg/kg)
16.25
Zinc (mg/kg)
118.80
Bore (mg/kg)
Cyanure (mg/kg)
1.32
5.00
Chlorure (mg/kg)
Sulfate (mg/kg)
836.17
5172.00
Critère du MDDELCC pour les sols
(matière sèche)
AB
(A = 6 / B = 30)
<A
A – AB
(A= 1.5)
<A
(A = 85)
<A
( A= 40)
<A
(A = 50)
<A
(A = 50)
AB
(A = 110 / B = 500)
N/D
AB
(A = 2 / B = 50)
N/D
N/D
Contaminants associés - solides
Échantillon #
1
2
Critères du MDDELCC (mg/kg)
3
4
A
B
C
Arsenic (As)
5.0
5.0
5.0
5.0
6.0
30.0
50.0
Baryum (Ba)
70.0
74.0
48.0
50.0
200.0
500.0
2 000.0
Cadmium (Cd)
0.5
0.5
0.5
0.5
1.5
5.0
20.0
Chrome total (Cr)
18.0
24.0
16.0
89.0
85.0
250.0
800.0
Cuivre (Cu)
96.0
11.0
20.0
23.0
40.0
100.0
500.0
2.0
-
100.0
200.0
-
2 000.0
Cyanures
(CN-)
Fluorure (F)
Mercure (Hg)
0.02
0.0
0.0
0.0
0.2
2.0
10.0
Nickel (Ni)
11.0
14.0
14.0
66.0
50.0
100.0
500.0
Plomb (Pb)
39.0
6.0
17.0
10.0
50.0
500.0
1 000.0
Sélénium (Se)
1.0
1.0
1.0
1.0
1.0
3.0
10.0
Zinc (Zn)
380.0
130.0
71.0
230.0
110.0
500.0
1 500.0
Contaminants associés - liquides
Encore des règlements…

Enfouissement des sols contaminés (R.18)

Protection et réhabilitation des terrains (R.37)

Carrières et sablières (R.7)

Évacuation et le traitement des eaux grises des résidences isolées (R.22)

Déchets solides (R.13)

Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (R.35.1)

Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (R.35)

Stockage et les centres de transfert de sols contaminés (R.46)

Règlements municipaux (Qualité de l’air, nuisances, déchets, recyclage, etc.)
Activités
Nouvelle usine
Article de loi
Art 22 LQE (Certificat d’Autorisation)
Art 32 LQE (Autorisation pour un système de traitement d’eau)
Art 48 (Autorisation pour un système de filtration de l’air)
Nouveau bassin / augmentation de la capacité de rétention d’eau Art 32 LQE
/ ajout d’un dispositif pour le recyclage / réutilisation de l’eau
Nouveau dépoussiéreur ou unité de filtration de particules (silos, Art 48 LQE
point de chargement, sur recycleur, etc.)
Modification / ajout d’une composante pour la production de
béton, gestion des résidus (recycleur), augmentation de la
capacité de production, etc.
Art 22 LQE
Commentaires
Besoin d’un CA pour opération et construction d’une usine
Autorisation nécessaire – à demander en même temps que le CA
pour le système de traitement d’eaux usées que représentent les
bassins de décantations et tout autre dispositif de traitement et
recyclage de l’eau
Autorisation nécessaire – à demander en même temps que le CA
pour chacun des systèmes de traitement de l’air – dépoussiéreurs /
baghouse à être installé sur chaque silo et au point de chargement
Une nouvelle demande doit être faite auprès du MDDELCC pour
tout ajouts/ modifications / rénovations faite sur les dispositifs –
bassins, décanteur, recycleur, etc. en lien avec le traitement des
eaux usées.
Toute nouvelle unité de traitement de l’air/filtration doit obtenir
une autorisation du MDDELCC. Cette autorisation n’a pas à être
accompagnée d’une demande de CA si la capacité nominale de
production de l’usine ne change pas (ex. pas de nouveau silo ou de
nouveaux équipements de production). Mais l’ajout d’un silo peut
nécessiter une demande de modification de CA
La loi prévoit qu’une demande de modification de CA ou une
nouvelle demande doit être déposée lorsqu’il y a une modification
au processus industriel ou une augmentation de la capacité de
production de l’usine. Dans le doute, une demande auprès de la
direction régionale du MDDELCC doit être déposée afin d’obtenir
une confirmation écrite qu’un CA ou une modification de CA n’est
pas nécessaire.
Activités
Gestion des résidus de béton (incluant les boues)
Gestion des eaux de lavage
Gestion des matières dangereuses (Acide, adjuvants, etc) et
produits pétroliers
Gestion de l’eau
Article de loi
Commentaires
Aucun permis / demande ne doit être soumise pour la gestion des
résidus/béton. La plupart du temps, les conditions de gestion
seront énumérées dans le certificat d’autorisation de l’usine ou
des bassins.
La gestion doit cependant se faire en conformité avec l’art 66 de
la LQE et les lieux d’élimination des résidus de béton/boues doit
avoir les autorisations nécessaires pour accepter ce genre de
matériel – une carrière qui accepte les résidus de béton doit avoir
un CA en ce sens.
Art 20 LQE
Les eaux des bassins de décantations ne peuvent pas être relâché
Règlement sur les matières dangereuses (Q-2 R.32)
dans la nature ou à l’égout avant d’avoir été traitées
adéquatement.
Si le rejet se fait dans l’environnement, le CA doit en faire mention
et les normes de rejets seront spécifiées.
Si le rejet se fait à l’égout sanitaire municipal, le CA doit en faire
mention et la municipalité concernée doit valider avec un permis et
les normes de rejets spécifiques.
Si l’eau se retrouve avec un pH de plus de 12.5, le MDDELCC peut
considérer l’eau comme une Matières dangereuses et faire
appliquer la réglementation en ce sens.
Art 20 LQE
Toutes les matières premières doivent être entreposées selon les
Règlement sur les matières dangereuses (q-2 R.32)
normes en vigueur selon le type de produit.
Code de construction (règl. 3) et code de sécurité (règl. 4) en vertu L’ensemble de ces produits doivent être habituellement déclarés
de la Loi sur le bâtiment (Régie de l’énergie)
dans la demande de certificat d’autorisation et le certificat
d’autorisation établie les conditions spécifiques pour l’entreposage
et la conservation des produits en question.
Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection
Toute industrie qui utilise plus de 75m³ d’eau en moyenne par jour
Règlement sur la déclaration des prélèvements d’eau
sur une période mensuelle doit déclarer les quantités d’eau utilisée
et payer les redevances en ce sens.
Le calcul doit inclure l’eau pour la fabrication du béton, l’eau de
lavage, l’eau d’ajustement, le nettoyage de fin de journée, etc.
Art 66 LQE
Les solutions
 Retardateur de prise (produit chimique) ajouté au béton dans la toupie en vue d’une livraison à venir
 Blocs de béton ou autres structures.
 Lignes de béton sur le sol à être durci et concassé par la suite
 Conteneur à résidus de béton frais / bennes de recyclage (voir photos #1 - 2 - (Bailly, 2013)) – blocs de
béton sera par la suite concassé et recyclé en granulats.
 Ajout de matières agglomérantes pour faire du béton frais des « boulettes » de granulats.
 Ajouts de matières sèches – granulats
 Gestion des volumes
Les solutions
Les solutions
Les solutions
Les solutions
Méthode
Avantages



Système déjà présent à la plupart des usines de fabrication de BPE
Facile à opérer
Très peu de technologie et de maintenance
Nettoyage chimique


Prend peu d’espace physique
Peu d’entretien
Nettoyage à sec (nettoyage à la pierre)



Aucun investissement
Tous les matériaux peuvent être réutilisés
Pas cher
Méthode de lavage traditionnelle (bassins
de décantation)
Reclaimer / Recycleur




Prend peu d’espace physique
Tous les matériaux peuvent être réutilisés
Efficace si bien géré et entretenu
Baisse de façon importante les coûts de gestion des résidus et
d’élimination
Désavantages



















Blocs / lignes de béton / ajout de matière
agglomérante

Filtre-presse

Élimination des résidus de béton frais pour une réutilisation via le
concassage sans utiliser une grande quantité d’eau
Enlève l’ensemble des particules fines des eaux grises




Produit de la boue (slurry) qui devient de plus en plus difficile à éliminer
Prend beaucoup d’espace terrain
Prend beaucoup de temps à drainer et sécher les résidus
Capte souvent les eaux de pluie et eaux de surface, créant ainsi encore plus
d’eaux grises à gérer
Débordent souvent
Requiert que les boues soient parfois pompées par un fournisseur spécialisé
Requiert un investissement assez important
Coûts de fonctionnement assez élevés
Question de santé et sécurité pour les travailleurs
Entreposage des produits chimiques
Requiert de l’espace d’entreposage pour une plus grande quantité de
granulats et pour les granulats « contaminés » à être réutilisés dans certains
mélanges
La réutilisation des granulats « contaminés » n’est pas systématique dans
tous les BPE.
Investissement majeur requis
Coûts d’entretien élevés
Requiert une gestion importante et une main-d’œuvre dédiée et qualifiée
Requiert une usine à production/volume élevé et constant pour bien
fonctionner
Génère une eau grise à forte teneur de matières fines en suspension et à
haut pH.
Doit être chauffé pendant les mois d’hiver pour obtenir un fonctionnement
adéquat
Souvent doit être accompagné de bassins pour la rétention des eaux grises
en surplus
Nettoyage de la toupie de la bétonnière est quand même nécessaire pour
enlever les fines
Approche complémentaire aux méthodes / approches précédentes
Couteux
Nécessite une combinaison avec un autre système de gestion des résidus –
un recycleur ou le pompage des eaux grises directement de bassins de
décantation
Possibilités
Localisation et description
Blocs de béton
Formes pour la revente (petits blocs)
Formes pour le concassage (gros blocs)
-
-
Sur le chantier ou au retour à l’usine
Matières granulaires qui peut être recyclé dans du
béton frais ou comme granulats.
-
À l’usine
Gestion de l’eau
Gestion des résidus / boues
Capacités des bassins à long terme vs. Capacité de
production.
Ajout d’une matière agglomérante
Bassin de décantation « classique »
Dès le retour des bétonnières à l’usine ou sur gros
chantiers
Matière inerte à gérer
Blocs ne sont pas considérés comme des déchets
habituellement.
Ne permet pas la gestion de tous les résidus de
production
Coûts
$
$
$$
Recycleur
-
Filtre-presse
-
-
À l’usine
Réutilisation d’une partie de l’eau
Réutilisation des granulats
Gestion de boues dans les bassins – surtout de
la matières fines
Peut-être équipé d’un tamis pour la
ségrégation des matériaux
$$$
À l’usine
Pour réutiliser l’eau de procédé sans trop de
contraintes
Élimine les particules fines dans l’eau et permet
du même fait d’abaisser le pH de l’eau
(doit être utilisé avec un autre système)
$$$
Et l’avenir…
• Des approches différentes et innovatrices
• Une meilleure gestion de la ressources et une utilisation durable des
matières première
• 3RV – Réduction / Recyclage / Récupération / Valorisation
• Un changement de mentalité au niveau de l’utilisation / vente du
produit au niveau des volumes
• « Taxe » environnementale…
• Plusieurs possibilités.
L’écologie industrielle au service de l’ABQ
Débouchés pour les résidus issus du nettoyage
des bétonnières!
Édith LECLERC, ing., Chargée de projet
Cttéi 2012
Le CTTÉI
Centre de transfert technologique en écologie industrielle
Analyse et caractérisation
de matières résiduelles
Recherche de débouchés
Symbioses industrielles
Développement de produits
Procédés propres
R&D appliquée
Innovation
L’écologie industrielle
de…
à…
Notre équipe
Stagiaire Environnement,
Hygiène et Sécurité
Conseillère en
dév. durable
Génie
métallurgique
Biophysicien
Génie civil et
industriel
Chimiste
Sociologue
Chimiste
Tech. chimie
analytique
Absents : Marc Olivier, Patrick Desjardins, David Verville, Édith Tessier-Roy, Nathalie
Gingras, Carole Côté
Génie chimique et
environnement
Approche 3RV
Réduction
Recyclage
Réemploi
Valorisation
Bourse des résidus industriels du Québec
www.briq.ca
6
6
Recherche de débouchés
Collecte d’informations
Caractérisation
Contacts
industriels
Revue littérature
technique
Recommandations
Développement
Stériles miniers
•
•
•
•
300 000 t/an à
valoriser
Filtration pour
piscines et
sablage au jet
Investissements
72 000 $
20 % du chiffre
d’affaires actuel
8
2014
Appâts à homard alternatifs
• 1,9 kg de poisson
pour 1 kg homard
• 10 000 t/an à
mettre en valeur
• Appâts à homard
alternatifs
• Investissements
>145 000 $
• En développement
Dalles de béton avec sous-produit d’aciérie
10
10
Symbioses industrielles
Réseau d’organisations maillées
entre elles par des échanges
appelés synergies
Adapté de la symbiose de Kalundborg, Danemark
Symbioses industrielles
12 entreprises
109 synergies
158 entreprises
285 synergies
31 entreprises
71 synergies
18 entreprises
101 synergies
76 entreprises
49 synergies
12
Membres ABQ
Résidus de lavage
14
Composition
Traitement des eaux de lavage
Granulométrie
Matière
solides totales
Humidité
Matière sèche
pH
-
mg/kg
%
%
-
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
288900
407160
384410
387200
337460
351880
586450
810870
177100
258770
652600
641220
454040
71
59
62
61
66
65
41
19
82
74
35
36
55
28,9
40,7
38,4
38,7
33,7
35,2
58,6
81,1
17,7
25,9
65,3
64,1
45,4
12,36
12,46
12,3
11,94
12,48
11,82
12,36
12,25
12,47
12,31
11,65
11,59
12,24
Huiles et
graisses
totales
Site
Caractéristiques
mg/kg
m,s,
395
226
<200
<200
<200
216
<200
<200
<200
<200
<200
<200
<200
Débouchés
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Agricole
Asphalte
Béton
Captation du phosphore dans
le traitement des eaux usées
Co-compostage
Contrôle du pH
Désulfuration
Drainage minier acide
Entretien voirie
• Matière de charge
• Matière de recouvrement
journalier pour sites
d’enfouissement /
Encapsulation de matières
contaminées
• Produits
• Retardateur de flammes
• Séquestration du CO2
• Traitement des déchets
Valorisation agricole
Agriculture
• Augmentation du pH
• Source de calcium
• Oligo-éléments
• Stabilisation des boues de station d’épuration avant épandage
Élevage
• Captation des odeurs
http://www.prolog.fr/Fichiers/Prolog-Gamme-CNX.pdf
Fabrication d’asphalte
Substitution d’agrégats
+ Demande partout au Québec
+ Recherche de Wong (2007)
-
Eau
Granulométrie variable
http://www.asphaltes.org/asphalte-materiau-durable.php
Fabrication de béton
Technologies existantes:
Bennes de recyclage (bloc):
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Liebherr
Bibko Systems
Clamens
Ecofrog
Liebherr
Re-Con Zero Mapei
Recycbéton (Lafarge)
Schwing Stetter
Simem
Wam
Yprema
Cembox-Dalby
Devoir de recyclage
Mabiloc
Moutot
Plafinger
22
http://www.liebherr.com/MT/fr-FR/regionFR/products_mt.wfw/id-1232-0/measure-nonMetric
Captation du phosphore dans le traitement des eaux
usées
Précipitation du phosphate sous forme d’hydroxyapatite
+ Présence de chaux
+ pH élevé (> 9,5)
+ Diminution du taux de micro-organismes pathogènes lié à
l’ajout de la boue de béton (Gowda et al., 2008)
+ Recyclage peu dispendieux de gisements de phosphore
(Mahara et al., 2011)
-
R&D
http://www.oligomed.com/phosphore.php
Co-compostage
Entreprises contactées:
• EnGlobe Corp. (GSI)
• Fafard et Frères Ltée
• Agro-100
• Compo Recycle
• Mironor
• Shigawake Organics Ltd
• Premier Tech LTÉE
• Sani Lang INC
+ Agent structurant
+ Ajout de calcium
http://organique.recyc-quebec.gouv.qc.ca/municipalites/scenarios-de-gestion/
Le coût demandé pour récupérer les résidus pour le compostage
peut varier de 20 à 70 $ / tonne (EnGlobe).
Contrôle du pH
+ Plusieurs industries chimiques au Québec
• Évaluation de la capacité tampon
-
Augmentation de solide
Mise en valeur de la matière résiduelle
http://aixpiscine.fr/portfolio/ajustement-ph/#prettyPhoto
Désulfuration
+
+
+
+
Grande surface spécifique
Présence de CHS
Chaux hydratée
Silice amorphe
-
R&D
http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Fiches_pedago_Desulf.pdf
Drainage minier acide
+ Possibilité de participer à un projet de maîtrise en mai 2015
+ Grande quantité nécessaire
+ pH adéquat
-
Demande sporadique
http://explorelesmines.com/images/pdf/Espace_jeunesse/Mines_et_vie/Fiche_preparatoire_et_d
e_renforcement_V2015.pdf
27
Voirie
Abrasif
+ Grande quantité utilisée
+ Demande sur tout le territoire du Québec
-
Épandage sous forme de boue difficile
Contrer la salinité du sol en bordure de route
• Valider
http://www.grobec.org/nouvelles2013.php
Matière de charge
Peinture
+
+
+
+
Remplacement CaCO3
Remplacement du carbonate de sodium (ajustement pH)
Peinture recyclée et vierge
Peinture texturée / antidérapante
-
Tamisage possiblement nécessaire
Déstabilisation de la peinture (à évaluer)
Plastique
+ Inerte dans le béton
-
Eau
http://www.habitationspatenaude.com/servicesentr
y/peinture
Fabrication de produits
Fibres minérales
• Laine de roche
• Mousse
Géopolymères
• Mêmes preneurs que le béton
• Projets à l’Université de Sherbrooke
Matériau absorbant
• Propriétés à valider
• Séchage nécessaire
http://isolation.durable.com/a-isolation-laine-de-roche
Matériau de recouvrement
Matière de recouvrement journalier pour sites d’enfouissement
+ Un haut pH évite la production de H2S
- Plus de gisement que de demande
Encapsulation de matières contaminées
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/matieres/construction/figu
re1.gif
31
Retardateur de flammes
+ Développement de nouveaux produits
+ Utilisation des propriétés intrinsèque du béton
+ Finesse
-
Projet R&D
https://www.rona.ca/fr/projets/Les-panneaux-de-revetement-pour-murs-et-plafonds-b2cprdstg-028919-2
Séquestration du CO2
• Traitement des déchets
• Utiliser le potentiel de carbonatation des hydroxydes de
calcium pour former des carbonates de calcium
+ Finesse des particules
+ Présence d’eau
+ Expertise au CTTÉI
-
Stade pilote
Débouchés pour la matière carbonatée
http://www.cttei.qc.ca/realisations_projets.php
Efforts
Bénéfices
Efforts vs bénéfices
Recommandations
Privilégier la réincorporation dans le béton;
Continuer à évaluer la valorisation agricole et le
compostage;
Collaborer à la maîtrise UQAT (DMA);
Tester l’incorporation dans la peinture;
Valider la captation de CO2.
http://www.angio-pro.com/Dr-Laroche/NEWSRECOMMANDATIONS_a41.html
Questions?
Valorisation agricole des
résidus de lavage de bétonnières
Pierre Bélanger, Agronome
PRÉSENTATION



Introduction
Mandat de Bélanger Agro-Consultant inc.
État de la situation




Matières résiduelles fertilisantes




Bilan MRF
ACM
Comparatif
Démarche réglementaire




Résidus de lavage
Problématiques
Volumes potentiels de valorisation
Le BNQ
Demande de C.A. (MDDELCC)
Avis de projet
Déroulement sur le terrain
INTRODUCTION



Mandat de Bélanger Agro-Consultant
Évaluer le potentiel de valorisation agricole des résidus
de lavage des bétonnières
Bélanger Agro-Consultant inc.



Services agronomiques à plus de 150 entreprises agricoles de
Gestion de Matières résiduelles et fertilisantes depuis 1997

Valorisation de boues de papetières, municipales et agroalimentaires

Valorisation d’amendement calciques et magnésiens industriels (ACM)
Aménagement du territoire agricole


Demande de certificat d’autorisation de sablière et carrière
Inspection dans le cadre de suivi auprès de la CPTAQ
ÉTAT DE LA SITUATION
RÉSIDUS DE LAVAGE
Portrait de
l’industrie




50 membres producteurs de béton
160 sites de production
90 % du volume de béton de la province de
Québec
Volume de 4,5 millions de m3 de
béton/année
RÉSIDUS DE LAVAGE
Contexte
réglementaire
Québécois

Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles 2011-2015



Objectif de réduction de 60 % des matières
organiques pour 2015
Objectif de réduction de 100 % pour 2020
Politique de redevances pour
l’enfouissement

En 2015 de 21,65$/tm (redevance régulière et
supplémentaire)
REDEVANCES
Redevances régulières

Les redevances régulières exigibles pour l’élimination de matières
résiduelles sont ajustées au 1er janvier de chaque année en fonction du
taux de variation des indices des prix à la consommation au Canada. En
2015, les redevances régulières exigibles sont de 11,71 $ la tonne
métrique.

Le résultat de l’indexation est publié à la Gazette officielle du Québec.
Redevances supplémentaires

Des redevances supplémentaires exigibles pour l’élimination de matières
résiduelles sont en vigueur du 1er octobre 2010 au 31 décembre 2023 et
sont ajustées au 1er janvier de chaque année en fonction du taux de
variation des indices des prix à la consommation au Canada. En 2015, les
redevances supplémentaires exigibles sont de 9,94 $ la tonne métrique.
Redevances totales

Les redevances totales sont de 21,65 $ la tonne métrique en 2015.
REDEVANCES
Redevances régulières
(pour chaque tonne
métrique)
Redevances
supplémentaires (pour
chaque tonne métrique)
Redevances totales (pour
chaque tonne métrique)
2006
10 $
-
10 $
2007
10,22 $
-
10,22 $
2008
10,41 $
-
10,41 $
2009
10,67 $
-
10,67 $
2010 (janvier à septembre)
10,73 $
-
10,73 $
2010 (octobre à décembre)
10,73 $
9,50 $
20,23 $
2011
10,88 $
9,50 $
20,38 $
2012
11,19 $
9,50 $
20,69 $
2013 (janvier à juin)
11,41 $
9,50 $
20,91 $
2013 (juillet à décembre)
11,41 $
9,69 $
21,10 $
2014
11,52 $
9,78 $
21,30 $
2015
11,71 $
9,94 $
21,65 $
NETTOYAGE DANS BASSIN PRIMAIRE
Nettoyage à l’eau
VUE DES BASSINS
Décantation
par une
série de
bassins
Variabilité du
résidu entre
les lots de
béton
Béton à
trottoir
Béton
résidentiel
BASSIN PRIMAIRE ET SECONDAIRE
Bassin secondaire
Bassin primaire
ESSORAGE DES RÉSIDUS
Assèchement
du résidus
Quantité totale
non connue
Entreposage à
l’année
Éviter sa
contamination
avec d’autres
matériaux
(métaux,
clous, etc)
VOLUMES POTENTIELS
Si le résidus
est
valorisable


Selon les données préliminaires de l’ABQ
de 15 à 50 kg de résidus sont générés par
mètre cube
Volume provincial potentiel de :


130 000 mt (base sèche)
Remplir le sondage et le transmettre à
l’ABQ ASAP
MARCHÉ QUÉBÉCOIS
Amendement calciques et Magnésiens (ACM)
Pierre à chaux agricole (APPCQ)
300 000 tm
Pierre à chaux agricole (BNQ)
450 000 tm
Cendre
33 607 tm
ACM BNQ (ex PRO-KA)
80 605 tm
Autres ACM non BNQ
48 401 tm
Quantité provinciale annuelle
De 462 613 à 612 613 tm
Réf: Bilan 2012 du recyclage des matières fertilisantes
MATIÈRES RÉSIDUELLES FERTILISANTES
RÉSULTATS D’ANALYSES
ABQ a procédé à l’analyse de 13 échantillons de résidus
de lavage dans le cadre du règlement sur les matières
dangereuses.

pH du résidu est < 12,5

Test de lixiviation: Tous les métaux analysés se situent au niveau du
seuil de détection

Le résidu de lavage n’est pas une matière dangereuse.
Plan d’échantillonnage des résidus pour analyses
RÉSULTATS D’ANALYSE
Résultats
d’analyse
dans le
cadre d’un
projet de
valorisation
agricole
Première étape: Démontrer le statut de
matière résiduelles et Fertilisantes (MRF)

Critères de base pour un ACM

Avoir un pouvoir neutralisant ≥ à 25% ECC sur
base sèche (norme BNQ)



PN du Résidus du bassin primaire: 64,3 %
PN du Résidus du bassin secondaire: 72,8 %
Le résidu de lavage possède le statut de
MRF et possède des propriétés
d’amendements des sols
EN FONCTION DU TONNAGE



Fréquence d’échantillonnage
Nombre d’échantillons
Tonnage annuel
PARAMÈTRES DES ACM
Réf: Guide sur le recyclage des matières résiduelles fertilisantes (2012)
RÉSULTATS D’ANALYSE
Résidus du lavage de bétonnière (siccité moyenne de 75 %)
Échantillonnage par la firme indépendante
Quantité de MRF exprimé en tonnes humides
< 500
>501 et < 5000
> 5000
Échantillonnées moins de 6 mois avant le dépôt de l'avis de projet
---
---
oui
Échantillonnées moins de 12 mois avant le dépôt de l'avis de projet
oui
oui
---
non requis
oui
oui
Firme indépendante
ÉCHANTILLONNAGE
Accrédité par
une firme
indépendante
Source:
M. Hébert, Agr
PARAMÈTRES DES ACM
Paramètres requis dans le cadre de la valorisation des ACM
Paramètres agronomiques
Paramètres environnementaux
Matière sèche
Aluminium
Solides Totaux
Arsenic
P2O5 Total
Bore
P2O5 Disponible
Cadmium
K2O Total
Cobalt
K2O Disponible
Chrome
Pouvoir Neutralisant
Cuivre
Matière Organique
Fer
Densité
Mercure
pH
Manganèse
Magnésium
Molybdène
Calcium
Sodium
Souffre
Nickel
Teneur en Matières Organiques Total
Plomb
Teneur en Azote Total
Sélénium
Tamisat 10 mesh (2 mm) et 100 mesh (0,15 mm)
Zinc
Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
Composés Organiques Semi-Volatils (COSV)
Dioxine
Furanes
CONTENU EN ÉLÉMENTS TRACE MÉTALLIQUES (ETM)
Il s’agit du rapport entre le Pouvoir neutralisant et le contenu en ETM
pour les 11 ETM suivants:
Arsenic, Cobalt, Chrome, Cuivre, Molybdène, Nickel, Sélénium, Zinc, Cadmium, Mercure, Plomb
 Teneur minimal en calcium et en magnésium: 31,6 > 2,5
 Teneur maximal en sodium: 0,0584 > 0,0025
 Teneur maximale en dioxine et furanes: 0,0370 ng/kg < 14,0
 HAP et COSV
* Conforme pour l’ensemble des ETM précédents
La catégorie contaminant est «C2» (molybdène)
Classification C2P1O1
DESCRIPTION ACM
Description
Type
#Certificat
% ECC
Exigences
≥ 85%
% CA
(ICP)
% Mg
(ICP)
Humidité Efficacité
(%)
(tamisage)
≤ 10%, 5%
≥ 73%, 85%
IVA
Graymont
(Joliette)
calcique
fine
561
94,9
37,1
0,57
0,34
95,2
90,3
Graymont
(Bedford)
calcique
fine
181
98,7
38,8
0,3
3,16
93,1
91,9
Carrière
St-Dominique
Ltée
calcique
170
95
36,2
0,99
1,06
76,3
72,5
Graymont
(Portneuf)
calcique
fine (3072)
190
94,6
37,4
0,24
0,09
93,6
88,6
PRIMAIRE
64,3
5,58
0,26
31,5
88
38,77
SECONDAIRE
72,8
2,24
0,64
77,6
88
16
ECC = pouvoir neutralisant en équivalent de carbonate de calcium
IVA = indice de valeur agricole
* Valeur dans la limite de l'erreur expérimentale (±2,5%) PN et tamisage
Réf. BNQ Rapport annuel 2013 (NQ 0419-070)
APPCQ - Tableaux comparatifs
"Amendements minéraux" et "Pierre à chaux naturelle" (2013)
GRANULOMÉTRIE
Selon la norme BNQ 0419-090
100% doit passer dans un tamis de 20,0 mm
95% doit passer dans un tamis de 12,5 mm
DÉMARCHE RÉGLEMENTAIRE
CERTIFICATION BNQ
ACM
certifiées
conformes
par le BNQ
(Site web)
Produit
Boue de chaux
provenant des fabriques
de pâte kraft
ProKa
Type de produit
Entreprise
N° de Certificat
Boue de chaux
Domtar Inc. Usine
de Windsor
1420
Poussière de
cimenterie
Holcim (Canada)
Inc.
696
9055-0344
Québec Inc.
1907
Société Harsco
Canada
949
3524 – Graysol Plus
Poussières de fours
à chaux
Chaumel magnésien
Chaumel dolomitique
Sous-produits fins
provenant du
traitement de
scories d'acier
NORME ET PROTOCOLE BNQ
NORME: BNQ 0419-090/2005
PROTOCOLE DE CERTIFICATION: BNQ 0419-910/2007
C.A. D’ÉPANDAGE
MDDELCC
AVIS DE PROJET

Attestation de conformité (BNQ)
 Par

Contrôle qualité
 Par


un agronome
des entreprises accréditées
Formulaires
Traçabilité
AVIS DE PROJET




Formulaire «Avis de projet MRF»
Bordereau du produit
Bulletin d’analyse du résidu et firme indépendante
Plan de localisation
* Règlement du guide actuel (Guide MRF 2012)
DOMAINE D’APPLICATION
Autres ACM attestés
conformes à la
norme BNQ 0419-090
(Guide MRF en révision
– Avril 2015)
Cette possibilité ne s’applique
 qu’aux
autres
types
d’ACM,
visés
nommément
(voir le «domaine d’application»);
 et produits à moins de 5 000 tonnes par an;
 ou dont la certification BNQ s’avère difficile de
(fournir une justification à la direction régionale).
Les exigences sont les mêmes que pour les cendres.
par
façon
la
norme
temporaire
La présente norme s’applique aux produits et aux sousproduits industriels qui sont destinés à l’amendement des
sols, selon des principes agronomiques ou sylvicoles, et
qui proviennent:
 Annotations a) à o) de la norme BNQ 0419-090
 Les eaux de lavage ne sont pas incluses
BORDEREAU DE PRODUIT
Voie d’accès
DÉROULEMENT SUR LE TERRAIN
ENTREPOSAGE - BÂTIMENT
ENTREPOSAGE - BÂTIMENT
ENTREPOSAGE - BÂTIMENT
ENTREPOSAGE - BLOCS
ENTREPOSAGE - CENDRE
TAMIS
PROBLÈMES
PROBLÈMES
AMAS - CHAUX
ÉPANDEUR
ÉPANDEUR
CONCLUSION

Concentrer les efforts pour:





Assécher
Quantifier
Caractériser
Inclure le domaine d’application
(eau de lavage de bétonnière – BNQ 0419-090)
Options de valorisation

Avis de projet


< 5000 tm b.h.
BNQ (regrouper sites de production)

> 10 000 tm b.h.
MERCI !
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR SUR
L’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
DU MDDELCC
vos obligations, vos droits et la démarche
Charles D. Delisle, ing.f.
Chargé de projets
INTRODUCTION ET MISE EN CONTEXTE
• Le Ministère du Développement durable, de l’Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)
• La législation environnementale au Québec
• L’article 22 de la LQE et les cas du non-assujettissement
• La démarche d’autorisation d’un projet
• L’avis de non-conformité et la sanction administrative
pécuniaire (SAP)
LE MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE
L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Organigramme simplifié du MDDELCC
Ministre
David Heurtel
Services à la
gestion et au milieu
terrestre
Changements
climatiques, à l’air
et à l’eau
Analyse et expertise régionales
(9 directions régionales
dans 17 régions et 23 bureaux)
État de
l’environnement,
de l’écologie et du
développement
durable
Expertise hydrique,
à l’analyse et aux
évaluations
environnementales
Centre de contrôle
environnemental du Québec
(9 directions régionales
dans 17 régions et 23 bureaux)
Analyse et
expertise
régionales et
centre de contrôle
environnemental
du Québec
LE MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE
L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Budget 2014-2015: 195,4 M $
Les directions régionales du MDDELCC
• Service de l’analyse et de l’expertise
- Anlayse les projets selon le secteur d’activité
(agricole, hydrique, naturel, industriel, municipal...)
• Centre de contrôle environnemental du Québec (CCEQ)
- Réalise les inspections et les enquêtes
LA LÉGISLATION ENVIRONNEMENTALE
Loi sur la Qualité de l’Environnement (LQE)
• Prise de conscience de la nécessité de réduire les effets
négatifs du développement sur l’environnement
• Adoptée le 21 décembre 1972 (il y a 43 ans)
• Principal instrument juridique protecteur de l’environnement
au Québec
• Plus de 250 articles de loi ajoutés au fil des ans
• Régime de loi lourd d’une cohérence perfectible
LA LÉGISLATION ENVIRONNEMENTALE
60 règlements sous la charge du MDDELCC
• Visent parfois des milieux et d’autres fois des activités
• Ils traitent de :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Exigences d’application de la Loi
Gestion des eaux
Gestion des matières résiduelles
Gestion des matières dangereuses
Gestion des matières résiduelles dangereuses
Qualité de l’air
Qualité des sols
Activité industrielle
...
LA LÉGISLATION ENVIRONNEMENTALE
Notes d’instruction, directives et lignes directrices
• Outils publiés par le MDDELCC afin d’informer, d’encadrer et
d’uniformiser l’application de la Loi
• Toutefois, la mise en application de ces documents n’a pas de
valeur légale
• Difficile d’accès et peu connues du jeune personnel du
MDDELCC
LA LÉGISLATION ENVIRONNEMENTALE
Documents importants en lien avec le béton
•
•
•
•
•
•
Instructions n°: 93-14 Remblayage (béton)
Instructions n°: 94-29 Exclusions administratives
Directive n°: 95-04 Application de l’article 22
Instructions n°: 98-01 sur le bruit
Instructions n°: 04-04 Matériaux de remblai (béton)
Lignes directrices relatives à la gestion de béton, de
brique et d’asphalte issus des travaux de construction
et de démolition et des résidus du secteur de la pierre
de taille
L’ARTICLE 22 DE LA LQE ET
LES CAS DE NON-ASSUJETISSEMENT
Les projets assujettis
• Entreprendre une activité qui est susceptible de modifier la
qualité de l’environnement
• Modifier une activité qui est susceptible de modifier la qualité
de l’environnement
• Augmenter la production d’une activité qui est susceptible de
modifier la qualité de l’environnement
L’ARTICLE 22 DE LA LQE ET
LE CAS DU NON-ASSUJETISSEMENT
Les projets non-assujettis
• Projets bénéficiant d’une exclusion administrative
(Instructions n°: 94-29)
• Projets bénéficiant d’une exclusion règlementaire
(Règlement relatif à l'application de la Loi sur la qualité de l'environnement)
• Projets ayant été entrepris avant le 21 décembre 1972
(Arrêt Lafarge , Directive n°: 95-04 )
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Bon à savoir
• L’avis de projet peut être une première approche
• L’utilisation des formulaires n’est pas obligatoire dans aucun
règlement, mais fortement recommandée par le MDDELCC
• Toutes les informations transmises au MDDELCC feront partie
intégrante de l’autorisation (CA) et devront être respectées
• Frais d’analyse fixés par décret variable en fonction du projet
• Délai d’analyse de 75 jours ??? (3 à 12 mois)
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Les composantes d’une demande de CA
• Formulaire et/ou document technique d’accompagnement
• Carte de localisation et plan des infrastructures
• Résolution de signature et/ou mandat
• Engagement du respect du bruit (Instructions n°: 98-01)
• Certificat de conformité aux règlements municipaux
• Déclaration du demandeur selon l’article 115.8
• Un chèque couvrant les frais d’analyse
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Les nouveaux formulaires du MDDELCC
• Une approche par module
• Un formulaire général et 11 sections complémentaires
• Guide explicatif avec une démarche pas-à-pas
• Disponibles au:
www.mddelcc.gouv.qc.ca/Industriel/demande/index.htm
Sélectionner l’article de Loi
nécessitant un CA:
• 22 Général
• 31.75 Prélèvement d’eau
• 32 Traitement des eaux
• 48 Traitement de l’air
• 128.7 Habitat faunique
Décrire le projet en des mots
simples selon les différentes étapes
de réalisation
L’exploitant est généralement le
demandeur du CA. Attention à la
co-responsabilité.
La cartographie interactive de la
CPTAQ présente la correspondance
entre la compilation cadastrale et le
cadastre rénové
www.cptaq.gouv.qc.ca
Google Earth ou autre…
Pas toujours préférable d’avoir un
consultant (ex: petit projet et
particulier)
Transmettre les documents
originaux
Frais de 562 $ à 1 687 $ en général.
À ce jour, le MDDELCC exige
uniquement les frais de l’article 22
lorsqu’il y également d’autres articles
en demande.
Pour être recevable un projet doit
être autorisé par la CPTAQ
Des études de caractérisation
seront peut-être nécessaire si vous
répondez OUI
De nouveaux modules spécifiques
s’ajouteront dans les prochains
mois
Selon 98-01:
Jour 7h à 19
Nuit 19 h à 7h
Les frais d’analyse sont différents si
plus de 10 employés à la production
En fonction des produits et des
quantités, vous serez peut-être
assujettis à des règlements stipulant
des normes d’entreposage
En fonction des produits et des
quantités, vous serez peut-être
assujettis à des règlements stipulant
des normes d’entreposage
Vous serez peut-être assujetti à des
règlements touchant les prélèvement
d’eau
Une étude de dispersion et/ou de
caractérisation des émissions
atmosphérique est peut-être
nécessaire pour votre projet
Des normes d’entreposage
s’appliquent aux matières
dangereuses résiduelles
Être cohérent entre les différents
modules, car il y a des redondances
Cocher OUI si votre projet est
susceptible de dépasser le critère ou
le niveau de bruit ambiant mesuré
Si NON signer l’engagement
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Le cheminement administratif
1. Transmission des documents originaux à la direction
régionale
2. Accusé de réception de la part du MDDELCC
3. Analyse du projet par le MDDELCC
4. Questions et commentaires du MDDELCC
5. Réponses aux questions et commentaires
6. Émission ou refus du certificat d’autorisation
- Fermeture administrative (non contestable)
- Refus légal (contestable devant le TAQ)
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Vers une simplification règlementaire et administrative ?
• Plan d’action 2012‐2015 de simplification réglementaire et
administrative du MDDELCC
• Uniformiser, informer, alléger, réviser les règlements et la Loi
• Objectifs visés:
• Mieux réglementer
• Faciliter la conformité des entreprises aux exigences
environnementales
• Réduire le coût des formalités administratives de 20
% d’ici 2015 pour les entreprise
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
Vers une modernisation du régime d’autorisation de la LQE ?
• actualiser le régime d’autorisation sans pour autant réduire
les exigences environnementales;
• concentrer ses efforts sur les projets ayant des impacts
relativement importants sur l’environnement;
• alléger et clarifier le traitement des demandes pour des
projets ayant des impacts moindres;
• alléger et clarifier les démarches d’autorisation dans le but
d’augmenter l’efficience du Ministère et d’obtenir un meilleur
partage des responsabilités.
LA DÉMARCHE D’AUTORISATION
L’AVIS DE NON-CONFORMITÉ
Comment peut-on en arriver là ?!?
• Découle généralement d’une plainte (voisin, compétiteur, ville…)
• Vérification des conditions d’un CA
• Visite d’un inspecteur du MDDELCC
• Réception de l’ Avis de non-conformité
• Demande de cesser l’activité sur le champ, des mesures
correctives et/ou un CA
• Décrit les recours administratifs et pénaux du MDDELCC
LA SANCTION ADMINISTRATIVE PÉCUNIAIRE
Un outil pour le respect de la LQE
• Ajouté le 4 octobre 2011 à la LQE
• 123.1. Le titulaire d'une autorisation délivrée en vertu de la
présente loi est tenu d'en respecter les conditions lors de la
réalisation du projet ou lors de la construction, de l'utilisation
ou de l'exploitation de l'ouvrage.
• SAP de 2 500 $ par jour d’infraction pour une personne
morale en cas de non respect d’une condition d’un CA
(article 115.24)
• SAP de 10 000 $ (article 115.26)
DISCUSSION
Le respect de la LQE est un défi de taille pour les
entreprises
La démarche d’autorisation auprès du MDDELCC doit
faire partie intégrante de la planification du projet
Un non respect de la LQE pourrait mettre en péril une
entreprise prospère
QUESTIONS ?
Charles D. Delisle ing.f.
Projet:
840, rue Raoul-Jobin, Bureau 310
•Industriel
•Extractif
•Hydrique
Québec (Québec) G1N 1S7
Téléphone : (418) 682-1332
Courriel : [email protected]
Site Internet: [email protected]
•Milieu humide
•Territoire agricole
•Permis municipaux
Les sanctions administratives pécuniaires
en vertu de la Loi sur la qualité de
l’environnement : un aperçu
Formation donnée à l’Association Béton Québec
Me Marie-Claude Bellemare
Mercredi 25 mars 2015
Plan de la présentation
• Nature, fonctions et champs d’application des
sanctions administratives pécuniaires (« SAP »)
• SAP dans la Loi sur la qualité de l’environnement
(« LQE »)
o Références
o Procédure
o Mise en œuvre
 Demandes et décisions en réexamen
 Demandes de révision au Tribunal administratif du Québec
(« TAQ »)
• Conclusions et questions
2
Nature, fonctions et champs
d’application des SAP
• Nature des SAP
o Pénalité : Réclamation d’une somme d’argent
o Non-respect loi/règlement
o Imposée par organisme public chargé de l’application de la
loi/réglementation
• Fonctions des SAP
o
o
o
o
o
o
Encourager la conformité
Prévenir des manquements
Inciter à prendre sans délai les mesures requises pour se conformer
Dissuader la répétition des manquements
Mieux s’adapter à la nature et à la gravité du manquement
Annuler l’avantage financier que pourrait tirer une personne en
contrevenant à la loi
• Distinction entre SAP et sanctions pénales
3
Nature, fonctions et champs
d’applications des SAP
• Champs d’application diversifiés au Canada et dans
les provinces
4

Fiscalité

Importation

Contrôle de l’agriculture et de l’agroalimentaire

Concurrence

Transport

Sécurité des produits de consommation

Domaine financier

Sécurité ferroviaire

Office national de l’énergie

Transport maritime

Environnement

Sûreté et réglementation nucléaires

Valeurs mobilières

Protection du consommateur

Services de garde

etc.
SAP dans la LQE - Références
• Articles 115.13 à 115.28 LQE et règlements
o Entrée en vigueur : février 2012
• Loi sur la justice administrative (« LJA »)
• Code civil du Québec
5
SAP dans la LQE - Références
• Cadre général d’application des SAP (art. 115.13)
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/cadre-application-SAP.pdf
o Northex Environnement inc. c. Blanchet, 2013 QCCA 872
 Cadre vise les SAP et les sanctions pénales
 Cadre ne vise pas tous les recours administratifs
o 9041-4848 Québec inc. c. MDDEFP, 2013 QCTAQ 11111
 Cadre n’a pas force de loi, mais établit des paramètres pour guider
l’exercice du pouvoir discrétionnaire du MDDEFP (maintenant:
MDDELCC) d’imposer une SAP
o Excavation René St-Pierre inc. c. MDDELCC, 2015 QCTAQ 02386
 Guide de références et d’information
6
SAP dans la LQE - Références
• Directive sur le traitement des manquements à la
législation environnementale
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/directive-traitement-manquements.pdf
• Registre des SAP (arts 118.5.1 et 118.5.3 LQE)
http://www.registres.mddefp.gouv.qc.ca/sanctions/recherche.asp
7
SAP dans la LQE – Procédure
Qui impose les SAP?

Sous-ministre adjoint à l’analyse et à
l’expertise régionales et au Centre
de contrôle environnemental du
Québec (« CCEQ »)

Directeurs régionaux du CCEQ

Sous-ministre adjoint aux services à
la gestion et au milieu terrestre

Directeur général des services à la
gestion
Directeur de l’analyse et des
instruments économiques


8
Sous-ministre adjoint aux
changements climatiques, à l’air et à
l’eau


Directeur du Bureau des changements
climatiques
Directeur des politiques de la qualité
de l’atmosphère
SAP dans la LQE – Procédure
• Qui peut recevoir une SAP?
o
o
o
o
Personne physique ou morale
Société de personnes
Coopérative
Municipalité
• Quels sont les manquements visés?
o Large éventail (sinon la totalité) des obligations et prohibitions de la
LQE
o Règlements sous la LQE
9
SAP dans la LQE – Procédure
Quelles sont les pénalités?
Catégories du
Cadre général
d’application
D
D+
Nature du manquement, référence à la LQE et exemples de
règlements
 Administratif, tenue de registre, affichage, publication d’une
information, avis ou document, transmission de rapports
 115.23 LQE et certains règlements (ex. : 138.1 Règlement
sur les matières dangereuses)
 Refus ou défaut de fournir des avis, renseignements,
rapports, études, évaluations, attestations, plans ou devis,
en vertu des règlements
 Certains règlements (ex : 138.2 Règlement sur les matières
dangereuses)
Personne
physique
Autres
cas
250 $
1 000 $
350 $
1 500 $
Source: MDDELCC, Cadre général d’application des SAP (juillet 2013)
10
SAP dans la LQE – Procédure
Quelles sont les pénalités? (suite)
Catégories du
Cadre général
d’application
C
C+
B
11
Nature du manquement, référence à la LQE et exemples de
règlements
 Conditions liées à des autorisations ou à des instruments
économiques
 115.24 LQE et certains règlements (ex. : 138.3 Règlement
sur les matières dangereuses)
 Conditions liées à des autorisations accordées en vertu des
règlements
 Certains règlements (ex : 138.4 Règlement sur les matières
dangereuses)
 Réalisation d’activités sans les autorisations; non-respect de
certaines obligations spécifiques; déclarations,
renseignements ou documents faux ou trompeurs
 115.25 LQE et certains règlements (ex.: 138.5 Règlement
sur les matières dangereuses)
Personne
physique
Autres
cas
500 $
2 500 $
750 $
3 500 $
1 000 $
5 000 $
SAP dans la LQE – Procédure
Quelles sont les pénalités? (suite)
Catégories du
Cadre général
d’application
12
Nature du manquement, référence à la LQE et exemples de
règlements
Personne
physique
Autres
cas
B+
 Interdictions absolues déterminées dans les règlements
 Certains règlements (ex. : 138.6 Règlement sur les matières
dangereuses)
1 500 $
7 500 $
A
 Émission de contaminants susceptibles de porter atteinte à
l’environnement ou à l’être humain; non-respect d’une
ordonnance ou d’une décision
 115.26 LQE et certains règlements (ex.: 138.7 Règlement
sur les matières dangereuses)
2 000 $
10 000 $
A+
 Règles concernant le système de plafonnement et d’échange
de droits d’émission de gaz à effet de serre
 73 Règlement concernant le système de plafonnement et
d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre
2 500 $
10 000 $
SAP dans la LQE – Procédure
• Délais de prescription (art. 115.21 LQE)
o Deux ans à compter du manquement
o Deux ans à compter de la découverte
 Fausse représentation
 Manquement à l’article 20 LQE
 Manquement relatif aux matières dangereuses
13
SAP dans la LQE – Procédure
• Manquement de plus d’un jour (art.115.22 LQE)
o Un manquement susceptible de donner lieu à l’imposition d’une SAP
constitue un manquement distinct pour chaque jour durant lequel il
se poursuit (art.115.22 LQE)
 Distinction entre art. 115.22 LQE (SAP) et art. 115.37 LQE
(sanctions pénales):
 « Commet notamment des infractions quotidiennes distinctes
(…) quiconque poursuit, jour après jour, l’utilisation d’une
construction ou d’un procédé industriel, l’exploitation d’une
industrie (…) sans détenir l’autorisation requise (…) »
(art. 115.37 LQE)
14
SAP dans la LQE – Procédure
• Cas de manquements multiples (art. 115.16(2) LQE)
o « 115.16 (2). Il ne peut y avoir cumul de sanctions administratives
pécuniaires à l'égard d'une même personne ou d'une même
municipalité, en raison d'un manquement à une même disposition,
survenu le même jour et fondé sur les mêmes faits. Dans le cas où
plusieurs sanctions seraient applicables, la personne qui impose la
sanction détermine celle qu'elle estime la plus appropriée compte tenu
des circonstances et des objectifs poursuivis par de telles sanctions. »
15
SAP dans la LQE – Procédure
• Cas de manquements multiples (suite)
o Cumul de SAP interdit
 Même disposition
 Même jour
 Mêmes faits
o Si plusieurs sanctions sont applicables
 Seulement la sanction la plus appropriée est imposée
 Circonstances et objectifs poursuivis par les sanctions
 Éléments de preuve les plus convaincants et gravité objective plus
élevée
16
SAP dans la LQE – Procédure
• Cumul de SAP et poursuite pénale (art. 115.14 LQE)
o « 115.14. Aucune décision d'imposer une sanction administrative
pécuniaire ne peut être notifiée à une personne ou à une municipalité
en raison d'un manquement à une disposition de la présente loi ou de
ses règlements lorsqu'un constat d'infraction lui a été antérieurement
signifié en raison d'une contravention à la même disposition, survenue
le même jour et fondée sur les mêmes faits. »
o Cumul de SAP et poursuite pénale permis dans certains cas
 Usage exceptionnel
o SAP interdite après constat d’infraction
17
SAP dans la LQE – Procédure
• Cas où la SAP est favorisée
o Manquements à conséquences « mineures » ou « modérées »
o Entrave au travail d’un inspecteur
• Cas où la procédure pénale est favorisée
o Manquements à conséquences « graves »
o Actions/omissions énoncées dans le Cadre général d’application et
dans la Directive sur le traitement des manquements à la législation
environnementale
18
SAP dans la LQE – Procédure
• Facteurs pris en considération
o
o
o
o
o
o
o
o
Nature du manquement
Gravité objective du manquement
Gravité des conséquences réelles ou appréhendées
Vulnérabilité du milieu touché ou susceptible d’être touché
Caractère répétitif des manquements à la LQE
Comportement du contrevenant avant/après le manquement
Résultats recherchés
Historique environnemental du contrevenant
• 9041-4848 Québec inc. c. MDDEFP, 2013 QCTAQ 11111
o Décision d’imposer SAP = exercice d’un pouvoir discrétionnaire
19
SAP dans la LQE – Procédure
• Évaluation du degré de gravité – Conséquences
réelles ou appréhendées
o Atteinte/risque d’atteinte à : Santé, sécurité, bien-être ou confort de
l’être humain
o Atteinte/risque d’atteinte à : Eau, sol, air, végétation ou faune
o Vulnérabilité du milieu touché ou susceptible d’être touché
• Conséquences mineures, modérées ou graves?
• Critères utilisés par le MDDELCC, le Bureau de
réexamen et le TAQ
o Excavation René St-Pierre inc. c. MDDELCC, 2015 QCTAQ 02386
20
SAP dans la LQE – Procédure
• Évaluation du degré de gravité
Critères/
degré de gravité
Grave
Conséquences réelles ou appréhendées
sur l’environnement ou l’être humain
Atteinte à la santé humaine, à la sécurité, au
bien-être ou au confort de l’être humain


Modéré


Mineur


Atteinte à la qualité de l’eau, du sol, de
l’air, à la végétation ou à la faune
Atteinte à la santé humaine ou à la
sécurité de l’être humain
Risque élevé d’atteinte à la santé
humaine ou à la sécurité de l’être
humain
Risque peu élevé d’atteinte à la santé
humaine ou à la sécurité de l’être
humain
Atteinte au bien-être ou au confort de
l’être humain

Aucune atteinte ou aucun risque
d’atteinte
Très faible risque d’atteinte







Milieu récepteur sensible
Atteinte significative ou risque

d’atteinte significative
Conséquences réversibles en tout ou 
en partie
Milieu récepteur
moyennement sensible
Milieu récepteur sensible
dont la superficie touchée
est relativement faible
Atteinte importante ou risque élevé
d’atteinte importante
Conséquences irréversibles ou
pratiquement irréversibles
Atteinte à faible impact
Aucune atteinte ou aucun risque
d’atteinte
Conséquences complètement
réversibles
Source : MDDELCC, Directive sur le traitement des manquements à la législation environnementale
21
Vulnérabilité du milieu touché ou
susceptible d’être touché

Milieu récepteur peu
sensible ; ou moyennement
sensible dont la superficie
touchée est relativement
faible
SAP dans la LQE – Procédure
• Conséquences mineures
o En principe, SAP n’est pas imposée si retour à la conformité
o Historique du dossier
 Northex Environnement inc. c. Blanchet, 2013 QCCA 872 :
Notifications et avis faits avant février 2012 peuvent être considérés
 9060-4190 Québec inc. c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 0857: Avis
antérieurs doivent cependant être bien fondés
22
SAP dans la LQE – Procédure
•
Conséquences mineures (suite)
o Facteurs aggravants  SAP
 Un manquement a été commis et communiqué dans les 5 ans précédents
 Même gravité objective
 Gravité objective plus grande
 Un constat d’infraction a été signifié dans les 5 ans précédents
 Même gravité objective
 Gravité objective plus grande
 Plusieurs manquements commis par le même contrevenant sont constatés le
même jour
 etc.
o Fernand Harvey & Fils inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 06646
 TAQ considère injustifiée la présence de facteurs aggravants compte tenu de
la preuve au dossier
o Excavation René St-Pierre inc. c. MDDELCC, 2015 QCTAQ 02386
 TAQ évalue la présence de facteurs aggravants
23
SAP dans la LQE – Procédure
• Conséquences modérées / Entrave au travail d’un
inspecteur
o SAP généralement imposée
o Historique du dossier
 Northex Environnement inc. c. Blanchet, 2013 QCCA 872 :
Notifications et avis faits avant février 2012 peuvent être considérés
 Ester Dandonneau (Re), 16 janvier 2014 (Décision du Bureau de
Réexamen) : Le simple refus d’inspection constitue une entrave
24
SAP dans la LQE – Procédure
• Conséquences modérées / Entrave au travail d’un
inspecteur (suite)
o Facteurs atténuants  SAP n’est pas imposée
 Manquement accidentel
 Mesure de correction déjà en place au moment de la constatation
du manquement
 Mesures raisonnables de prévention et défaillance/bris
exceptionnels
 Soylutions inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 05620: Programme de
maintenance préventive?
 etc.
25
SAP dans la LQE – Procédure
• Conséquences modérées / Entrave au travail d’un
inspecteur (suite)
o Facteurs aggravants  Procédure pénale
 Un manquement a été commis et communiqué dans les 5 ans
précédents
 Même gravité objective
 Gravité objective plus grande
 Un constat d’infraction a été signifié dans les 5 ans précédents
 Même gravité objective
 Gravité objective plus grande
 Plusieurs manquements commis par le même contrevenant sont
constatés le même jour
 etc.
26
SAP dans la LQE – Procédure
• Conséquences graves
o Procédure pénale est favorisée si…
 Mesures adéquates n’ont pas été prises
 Entrave au travail d’un enquêteur
 Entrave répétée au travail d’un inspecteur
 Activité à l’encontre d’une décision du MDDELCC
 Acte intentionnel, négligence ou insouciance
 Déclarations, renseignements ou documents faux ou trompeurs
 Plusieurs manquements à la LQE par le même contrevenant ou
sont récurrents
 Hors liste, mais conséquences graves
o SAP peut néanmoins être parfois privilégiée par le MDDELCC pour
inciter à un retour rapide à la conformité
 Ghislain Gervais c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 09956
27
SAP dans la LQE – Procédure
• Avis de non-conformité (art. 115.15 LQE)
« 115.15. Lorsqu'un manquement à une disposition de la présente loi ou de
ses règlements est constaté, un avis de non-conformité peut être notifié à
la personne ou à la municipalité en défaut afin de l'inciter à prendre sans
délai les mesures requises pour remédier au manquement. Un tel avis doit
faire mention que le manquement pourrait notamment donner lieu à une
sanction administrative pécuniaire et à l'exercice d'une poursuite pénale. »
• SAP doit être précédée d’un avis de non-conformité
(art. 115.13 LQE)
28
SAP dans la LQE – Procédure
• Avis de non-conformité
o Contemporain à la constatation du manquement
o Énonce les manquements constatés
o Demande la mise en œuvre de mesures de conformité
 Plan correctif/plan d’action
 Échéancier
o Mentionne que le manquement pourrait donner lieu à une SAP et à
l’exercice d’une poursuite pénale
29
SAP dans la LQE – Procédure
• Soumission d’observations et suivis
o Demande d’accès au dossier?
 Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels
 Délais?
 Réponse écrite
 Plan des travaux correctifs et échéancier
30
SAP dans la LQE – Procédure
• MDDELCC fera un suivi de conformité
o Évaluation du dossier
o Conformité?
 SAP?
 Autres recours administratifs?
 Recours pénal?
 Recours civil?
31
SAP dans la LQE – Procédure
• Avis de réclamation (art. 115.16 LQE)
« 115.16. Lorsqu'une personne désignée par le ministre impose une
sanction administrative pécuniaire à une personne ou à une municipalité,
elle lui notifie sa décision par un avis de réclamation conforme à l'article
115.48. (…)»
32
SAP dans la LQE – Procédure
• Avis de réclamation (suite)
o Contenu de l’avis de réclamation (art. 115.48 LQE)
 Montant réclamé
 Intérêts applicables
 Loi sur l’administration fiscale
 À compter du 31e jour suivant la notification
 Motifs
 Mention du droit d’obtenir le réexamen
 Mention des modalités de recouvrement
 Mention de recours pénaux et/ou administratifs si défaut de
paiement
33
SAP dans la LQE – Procédure
• Avis de réclamation (suite)
o Notification interrompt la prescription établie par le Code civil du
Québec quant au recouvrement du montant dû
o Réexamen?
 Demande d’accès au dossier?
 Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la
protection des renseignements personnels
 Délais?
 Impact sur autres recours du MDDELCC et historique du dossier?
34
SAP dans la LQE – Procédure
• Réexamen (art. 115.17 LQE)
« 115.17. La personne ou la municipalité peut, par écrit, demander le réexamen
de la décision dans les 30 jours de la notification de l'avis de réclamation. »
o Délai de 30 jours est un délai de rigueur à l’exception du critère d’impossibilité
d’agir : Décision Recyclage Ste-Adèle inc. (Re), 27 novembre 2013; 9095-0627
Québec inc. c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 05244; Serge Mosite Amzallag c.
MDDELCC, 2014 QCTAQ 0996
• Bureau de réexamen des SAP (art. 115.18 LQE)
« 115.18. Le ministre désigne les personnes chargées de réexaminer les
décisions relatives aux sanctions administratives pécuniaires. Ces personnes
doivent relever d'une autorité administrative distincte de celle de qui relèvent
les personnes qui imposent de telles sanctions. »
• Site du Bureau de réexamen
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/bureau-sap/index.htm
• Nature du Bureau de réexamen?
35
SAP dans la LQE – Procédure
• Réexamen – Procédure (arts 115.117, 115.19 et 115.20 LQE)
o Demande de réexamen dans les 30 jours au Bureau de réexamen
o Présentation d’observations écrites
o Procède sur dossier, sauf exception
 Demande doit être traitée avec diligence
o Procédure souple
o Transparence du processus?
o Confirmer, infirmer ou modifier la décision contestée
 Décision doit être écrite en termes clairs et concis
 Décision doit être motivée
 Décision doit être notifiée au demandeur
o Intérêts
36
SAP dans la LQE – Procédure
• Révision (arts 96.1 à 100, 115.20 et 115.49 LQE)
o Devant le TAQ
o Demande de révision dans les 60 jours de la décision du Bureau de
réexamen (arts 96.1 et 115.49 LQE)
o TAQ a le pouvoir de décider toute question de droit ou de fait
nécessaire à l'exercice de sa compétence. TAQ peut confirmer, modifier
ou infirmer la décision contestée et, s'il y a lieu, rendre la décision qui, à
son avis, aurait dû être prise en premier lieu. (art. 15 LJA)
o Preuve: « Toute partie peut présenter tout moyen pertinent de droit ou
de fait pour la détermination de ses clients » (art. 137 LJA)
 Bow Groupe Plomberie inc. c. MDDELCC, 2014 QCTAQ
12450: Nouvelle preuve du MDDELCC
o Intérêts
37
SAP dans la LQE – Procédure
• Recouvrement des montants dus
o Garantis par une hypothèque légale (art. 115.51 LQE)
 Biens meubles et immeubles
o Administrateurs et dirigeants tenus solidairement au paiement en cas
de défaut de paiement par une personne morale (art. 115.50 LQE)
 Exception : Démonstration que les administrateurs/dirigeants ont
fait preuve de prudence et diligence pour prévenir le manquement
ayant donné lieu à la réclamation
38
SAP dans la LQE – Procédure
• Recouvrement des montants dus (suite)
o Entente de paiement (art. 115.52 LQE)
 Paiement au Fonds vert (Loi sur le MDDEP)
 Paiement/entente de paiement ‡ reconnaissance des faits pour les
fins d’une poursuite pénale/mesure administrative
 Conséquences pratiques?
o Certificat de recouvrement (art. 115.53 LQE)
 Retenue financière (art. 115.54 LQE)
o Décision devient exécutoire si dépôt au greffe du certificat de
recouvrement et de la décision (art. 115.55 LQE)
39
SAP dans la LQE – Procédure
• Fardeau de preuve
o Avis de réclamation : Prépondérance des probabilités
o
o
40
 MDDELCC recueille faits pour démontrer les manquements de manière
prépondérante
 MDDELCC s’assure que les éléments de preuves soutiennent l’imposition d’une
SAP
Réexamen : Prépondérance des probabilités
 Bureau de réexamen détermine si la preuve du manquement est faite de façon
prépondérante
 Fardeau sur le demandeur?
Révision: Prépondérance des probabilités
 Soylutions c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 05620: « (…) l’article 11 LJA précise que le
Tribunal décide de la recevabilité des moyens de preuve et qu’il peut suivre les
règles ordinaires de la preuve en matière civile, notamment la règle de la
prépondérance de la preuve. Puisque la LQE n’exige pas une preuve plus
convaincante, le Tribunal applique cette règle lorsqu’il dispose d’un recours en
contestation d’une décision du Bureau confirmant l’imposition d’une sanction
administrative pécuniaire. »
SAP dans la LQE – Procédure
• Moyens de défense?
o Excavation René St-Pierre inc. c. MDDELCC, 2015 QCTAQ 02386:
 Au Québec, SAP relève des règles du droit civil ou des règles
particulières établies par la loi
 LQE est silencieuse sur les moyens de défense qui peuvent être
invoqués à l’encontre d’une SAP
 Il n’est pas possible d’inférer de l’article 115.13 LQE une intention du
législateur d’exclure un moyen de défense fondé sur les mesures
prises pour prévenir le manquement
 Cadre général d’application des SAP est un texte administratif qui n’a
pas le même effet juridique qu’une loi ou un règlement
 Pouvoir de déterminer quels sont les moyens de défense possibles à
l’encontre d’une SAP doit découler de la loi et la LQE ne contient
aucune délégation de pouvoir à cet effet
41
SAP dans la LQE – Procédure
• Moyens de défense?
o Défense de diligence raisonnable et d’erreur de fait?
 Excavations René St-Pierre inc. c. MDDELCC, 2015 QCTAQ 02386:
Précautions nécessaires pour éviter le manquement comme l’aurait
fait une personne raisonnable, prudente et diligente placée dans les
mêmes circonstances
o Événement inévitable et imprévisible
o Nécessité (éviter dommage plus important ou plus grave)
o Erreur dans l’interprétation des faits
o Erreur dans l’interprétation des dispositions législatives
o Éléments de preuve ne démontrent pas de façon prépondérante le
manquement
o Évaluation du dossier n’est pas raisonnable
o Principe de minimis non curat lex
42
SAP dans la LQE – Procédure
• Moyens de défense? (suite)
o Règles procédurales établies par la LQE relativement à l’imposition
d’une SAP n’ont pas été observées
o SAP imposée après un constat d’infraction
o Description du manquement dans l’avis de réclamation est inadéquate
o Non-respect du Cadre général d’application des SAP
o Règles de justice naturelle et d’équité procédurale n’ont pas été
observées
o Recours à une SAP est prescrit
o Événement survenu avant l’adoption du régime
43
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• SAP émises et contestées (approx.)
Total
SAP
1303
Demande
de
réexamen
592
Requête Requête au
au TAQ TAQ
pendante
83
48
Demande de
réexamen
pendantes
Désistement
devant/par le
Bureau de
réexamen
266
6
Décision rendue
par le TAQ et
publiée
19 au fonds
1 procédurale
Annulation
devant/par
le Bureau de
réexamen
Maintien
devant/par le
Bureau de
réexamen
275
45
Annulation
devant/par le TAQ
3 par décision
2 par entente
Maintien
devant/par
le TAQ
15
Renvoi au
Bureau de
réexamen
1
Désistement
devant/par
le TAQ
14
Ce tableau est compilé en date du 5 mars 2015, selon les données du Registre des SAP du MDDELCC et du TAQ
Note: 2 décisions du TAQ apportent des ajustements aux intérêts
44
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• SAP émises par région
Région
Total SAP
Abitibi-Témiscamingue
18
Bas-Saint-Laurent
67
Capitale-Nationale
63
Centre-du-Québec
124
Chaudière-Appalaches
81
Côte-Nord
66
Estrie
93
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
34
Lanaudière
123
Ce tableau est compilé en date du 5 mars 2015, selon les données du Registre des SAP du MDDELCC et du TAQ
45
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• SAP émises par région (suite)
Région
46
Total SAP
Laurentides
135
Laval
16
Mauricie
121
Montérégie
169
Montréal
36
Nord-du-Québec
12
Outaouais
67
Saguenay – Lac-Saint-Jean
78
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Motifs d’annulation par le Bureau de réexamen/TAQ
o
Exemples :
 Non-réception de l’avis de non-conformité : Décision Gaétan Roy (Re),
10 décembre 2012
 Mauvaise interprétation/application des dispositions
législatives/réglementaires : Décision Supraliment S.E.C. (Re), 25 juillet
2013
 Complicité ne s’applique pas aux SAP : Décision Municipalité de SainteMélanie (Re), 27 novembre 2012
 Deux SAP le même jour : Décisions Denys Duchesne et Pro-Mec Élite inc.
(Re), 5 février 2013; 6856586 Canada inc. et M. Jean-Charles Legault (Re),
21 février 2013
 Preuve insuffisante : Décisions Couillard construction ltée (Re), 6 février
2013; 9111-1682 Québec inc. (Re), 18 novembre 2013
47
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Motifs d’annulation par le Bureau de réexamen/TAQ
(suite)
o Exemples (suite):
 Erreur sur la personne ayant commis le manquement: Maurice Bélanger
Paysagiste inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 0595
 Art. 22 ne s’applique pas à celui qui « encourage » ou permet les travaux
sans autorisation : Décision 2952-0269 Québec inc. (Re), 24 mai 2013
 Ministère n’avait pris aucune action depuis 16 ans, malgré dépôt d’une
demande d’autorisation – SAP serait inéquitable : Décision 9188-3488
Québec inc. (Re), 23 septembre 2013
 Une seule plainte ne suffit pas pour démontrer atteinte au bien-être par bruit
excessif : Décision Béton St-Georges (Re), 28 octobre 2013
 Disfonctionnement d’une installation septique ne causant pas de rejet de
contaminants + bonne foi (diligence) : 3100-9715 Québec inc. (Re), 6
novembre 2013
48
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Motifs d’annulation par le Bureau de réexamen/TAQ (suite)
o
Exemples (suite) :
 Municipalité (qui avait autorisé les travaux) a omis de demander autorisation
auprès du ministère : Transport Gaston Nadeau inc. (Re), 14 novembre 2013
 Être en attente d’une autorisation depuis plus de deux ans sans que ce délai ne
soit attribuable au demandeur (rapport d’inspection incomplet) : Décision La
Crevette du Nord Atlantique inc. (Re), 10 janvier 2014
 Vérification sur la présence de milieux humides - Matrices graphiques n’étaient
pas au jour au moment que le citoyen a fait ses vérifications : Décision Marco
Larcher et Émilie Gaudette Larcher (Re), 5 février 2014
 Erreur dans l’évaluation de la présence de facteurs aggravants : Fernand Harvey
& Fils inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 06646; 9060-4190 Québec inc. c.
MDDELCC, 2014 QCTAQ 0857
 Équipement de mesure défectueux et démarches de remplacement en cours:
9200-4746 Québec inc. (Re), 16 janvier 2014
 etc.
49
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Motifs d’annulation par le Bureau de réexamen/TAQ (suite)
o Rétroactivité
 9107-0235 Québec inc. (Re), 23 mai 2012
 Activité sans certificat d’autorisation (22 LQE)?
 Activité a débuté avant février 2012
 SAP est infirmée
 « Entreprendre » vs « poursuivre » une activité
 Terminologie des articles 115.25(2°), 115.26(10°) et 115.37
LQE
 Décision peu suivie par la suite
50
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Motifs d’annulation par le Bureau de réexamen/TAQ (suite)
o Rétroactivité (suite)
 CSBS Holding Inc. (Re), 25 juin 2013
 Changement d’utilisation sans étude de caractérisation?
 SAP est infirmée
 Principe : Manquement avant février 2012 ne peut faire
l’objet d’une SAP
 Exceptions :
• Fausse représentation
• Manquement à l’article 20 LQE
• Manquement relatif aux matières dangereuses
 Voir aussi 9161-0290 Québec inc. (Re), 12 février 2014
51
SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Arguments rejetés par le Bureau de réexamen
o
Exemples :
 Correctif suite à l’avis de non-conformité et/ou après l’avis de réclamation :
Décisions Alma Soudure Fabrication inc. (Re), 19 septembre 2012; Produits
forestiers Canbo inc. (Re), 2 octobre 2012; 9071-3975 Québec inc. (Re), 18
décembre 2013; Club de golf St-Jean-de-Matha inc. (Re), 12 février 2014
 Retard pour obtenir attestation de conformité de la municipalité : Décision
Service de conteneurs 3R inc. (Re), 27 novembre 2012
 Connaissance par le MDDELCC du manquement : Décision Service de
conteneurs 3R inc. (Re), 27 novembre 2012
 Faits ne justifient pas défense de nécessité/force majeure : Décision Northex
Environnement Inc. (Re), 15 octobre 2012 (désistement devant le TAQ);
Trèd’si inc. (Re), 23 mai 2012; Décision Groupe Pétrolier Olco ULC (Re), 8
janvier 2014; Soylutions inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 05620
 Difficultés financières : Décision Séchoirs et Rabotage du Lac vert inc. (Re),
20 juillet 2012; 148942 Canada inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 0160;
Domaine chez Bill c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 08727; Ghislain Gervais c.
MDDELCC, 2014 QCTAQ 09956
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SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Arguments rejetés par le Bureau de réexamen (suite)
o
Exemples (suite):
 Méthodes de travail du MDDELCC : Décision Northex Environnement inc.
(Re), 15 octobre 2012 (désistement devant le TAQ)
 Avis de réclamation pas assez détaillé : Décision 9096-6672 Québec inc.
(Re), 6 mars 2013
 Croyance erronée qu’un certificat d’autorisation n’est pas requis: Excavation
G. Gingras inc. c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 11410
 Chantier était déjà fermé au moment de l’avis de réclamation : Décision
Construction G-Nésis inc. (Re), 30 septembre 2013
 Manquement n’est pas constaté avant la transmission de l’avis de
réclamation : Décision 9071-3975 Québec inc. (Re), 18 décembre 2013
 Infraction commise par une société liée, plus de cinq ans auparavant,
constitue un facteur aggravant : Décision American Iron & Metal GP inc. et
autres (Re), 15 octobre 2014
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SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Arguments rejetés par le Bureau de réexamen (suite)
o
Exemples (suite) :
 Études contradictoires par le ministère : Décision Les Développements Béclaginel inc.
(Re), 14 novembre 2013 (confirmé par le TAQ: 2014 QCTAQ 12621)
 Direction ne peut cautionner la continuité d’un manquement dans l’intervalle de temps
requis pour rendre la situation conforme : Décision Les Aliments Cardinal inc. (Re), 11
décembre 2013
 Erreur dans l’interprétation des faits et/ou de droit: Les Développements Béclaginel inc.
c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 12621 (milieux humides – 22 LQE); Démolition A&A inc. c.
MDDEFP, 2014 QCTAQ 02764 (66 LQE); 9041-4848 Québec inc. c. MDDEFP, 2013
QCTAQ 11111 (étang – 22 LQE); Soylutions inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 05620 (20
LQE); Excavations Gingras inc. c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 11410 (sablière – 22
LQE); Jacques Jasmin c. MDDELCC, 2014 QCTAQ 11497 (milieux humides – 22 LQE).
 Changements au régime législatif fédéral faits après l’avis de réclamation : Décision La
compagnie du Chemin de Fer de Québec Central (Re), 17 Décembre 2013
 Autorisation obtenue après coup n’annule pas le manquement: Denis Thom (Re), 10
décembre 2013
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SAP dans la LQE – Mise en œuvre
• Arguments rejetés par le Bureau de réexamen (suite)
o
Exemples (suite) :
 MDDEFP n’est pas partie du contrat de vente entre demandeur et acheteur– le
vendeur demeure tributaire envers le MDDEFP de ses obligations statutaires :
Décision 9159-2311 Québec inc. (Re), 16 janvier 2014.
 Certificat d’autorisation est strictement lié à un lieu; exploiter trois usines simultanément
requiert trois certificats d’autorisation (2 SAP émises) : Décision Bateaux Princecraft
inc. (Re), 21 janvier 2014
 État d’urgence ne suspend pas l’application de la LQE : Décision Éoliennes l’Érable inc.
(Re), 5 février 2014
 Faute d’un employé : Décision Meunerie Charlevoix inc. , Les Fermes Dufour inc. pour
Duporcsain, société en commandite (Re), 12 mars 2014 (requête au TAQ pendante);
Soylutions inc. c. MDDEFP, 2014 QCTAQ 05620
 Une lettre erronée d’un fonctionnaire de la Direction régionale reconnaissant des droits
acquis ne peut pas avoir pour effet de soustraire le demandeur aux obligations de la
LQE et ses règlements : Décision 9092-6510 Québec inc. (Re), 31 mars 2014 (requête
au TAQ pendante)
 etc.
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Conclusions
• SAP  outil de conformité utilisé par le MDDELCC
• Impact sur:
o Les opérations et les relations gouvernementales?
o Poursuites pénales et autres recours du MDDELCC?
o Responsabilité des administrateurs et dirigeants?
• Paramètres du régime des SAP seront précisés par
la pratique et par les tribunaux:
o Procédure?
o Moyens de défense?
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QUESTIONS?
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MERCI
Me Marie-Claude Bellemare
1000, rue De La Gauchetière Ouest, Bureau 900
Montréal (Québec) H3B 5H4
Tél. : 514.954.3114 Fax: 514.954.1905
Courriel: [email protected]
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