Rapport d`activités Rapport d`activités

Rapport d’activités
2014
8585, boul. Saint-Laurent, bureau 200, Montréal (Québec) H2P 2M9
Téléphone : 514 381-5331 Télécopieur : 514 381-6677
Courriel : [email protected] • www.cilq.ca
Table des matières
2 Conseil d’administration du CILQ
3 Message du président
4 Mission du CILQ
5Permanence
6 Entreprises membres du CILQ
7 Portrait des entreprises membres
8 Membres associés du CILQ
10 Événements de 2014
Activités et réalisations de 2014
12 Consultation des PLC sur un projet de «Stratégie sur les ingrédients laitiers»
14 Suivi de l’entente Canada – Union Européenne (AECG)
16 Négociation de la Convention de mise en marché du lait (CMML)
18 Approvisionnement du lait
18 Charges gouvernementales
19 Petites entreprises
2 0 Gouvernance du CILQ
21 Participation du CILQ aux comités d’industrie
24Novalait
26FDTA
2 7 Éco Entreprises Québec
28 Centre d’expertise fromagère du Québec
2 9 Concours Sélection Caseus
3 0 Programme Don de lait
Les grandes questions de 2015
32 Réforme du système laitier canadien
3 3 Suivi de l’entente Canada – Union Européenne (AECG)
3 4 Comités du CILQ
3 5 Le CILQ remercie
Rapport d’activités 2014
1
Le conseil d’administration du CILQ
Message du président
dans un mémoire qui a été largement diffusé et a reçu un
très bon accueil de la part des autorités gouvernementales
canadiennes et québécoises.
Président
Dave Grange
Smucker Food Canada
Secrétaire-trésorier
Denis Brassard
Fromagerie Perron
1e Vice-présidente
Carole Thibault
Danone
2e Vice-président
Alain Chalifoux
Laiterie Chalifoux
2e Vice-président
Yves Leroux
Parmalat Canada
L’année 2014 a été exigeante pour la permanence du
Conseil, mais également pour les membres du conseil
d’admi­n istration qui ont du s’impliquer plus qu’à l’habi­
tude. Les dossiers ont été complexes et délicats et trouver
les consensus nécessaires à la prise de décision et de position n’a pas toujours été simple. Vous le constaterez à la
lecture du rapport d’activités.
Administrateurs
Roger Bergeron
Fromagerie Bergeron
Jean-Marc Bertrand
Kraft Canada
En juin dernier, le Conseil et ses partenaires, Agropur et
les PLQ, ont convenu, après plusieurs mois de négociation,
d’une entente sur le renouvellement de la Convention de
mise en marché du lait. Une première depuis 2004 ! Les
faits saillants de cette entente vous seront présentés dans
ce rapport.
Gilles Blackburn
Fromagerie Blackburn
Luc Boivin
Fromagerie Boivin
Patrick Chaput
Les Fromages Chaput
Il est d’habitude de terminer ce mot en remerciant les permanents pour la qualité de leur travail et les administrateurs pour leur implication assidue au sein du Conseil. J’ai
décidé de commencer par ce point cette année, parce que
la qualité des interventions d’une organisation et ses succès sont directement proportionnels à la qualité des personnes qui s’y investissent. Nous avons connu une grosse
année en 2014 et nous avons eu du succès. Je tiens donc
à remercier les employés et les administrateurs pour leur
implication active et leur engagement au sein du Conseil.
Ces succès leur reviennent.
L’année a tout d’abord été marquée par un changement à la
direction générale. Après plus de 10 ans de services, Pierre
Nadeau a quitté le CILQ pour une retraite bien méritée.
Au 1er mai, Charles Langlois est donc devenu le 4e PDG de
l’organisme depuis sa fondation. Nous sommes heureux
qu’il ait accepté le poste et nous lui souhaitons du succès.
Ce changement a permis d’accueillir un nouvel actif dans
l’équipe, Youenn Soumahoro, qui occupe le poste d’économiste. Nous lui souhaitons bienvenue.
Richard
Constantineau
(en replacement de
Gilles Ouellette)
Saputo
Produits laitiers
2
Sandra Daigle
Produits Liberté
Luc Giguère
Parmalat Canada
Jean Provencher
Laiterie de Coaticook
Catherine Tokarz
Saputo
Produits laitiers
Comme je l’ai affirmé précédemment, ce fut une année
très active. Le Conseil s’est penché sur les impacts de
l’AECG entre le Canada et l’UE pour l’industrie fromagère
canadienne et québécoise et a proposé une douzaine de
recommandations pour en atténuer les effets négatifs
Le Conseil a également poursuivi ses démarches pour
assurer la pérennité du CEFQ. La collaboration étroite
entre les deux organismes, les démarches respectives de
chacun pour assurer la survie à long terme de ce centre et
les appuis reçus sont de bon augure.
Le Conseil a poursuivi ses rencontres avec ses homologues
des autres provinces, ainsi qu’avec l’ATLC, afin de mieux
coordonner les actions des transformateurs canadiens dans
les forums nationaux. Cette collaboration permet également
de mieux comprendre les besoins des autres transformateurs
et de développer des solutions plus équilibrées.
Un des exemples de cette collaboration est le consensus
que nous avons amené tous les transformateurs à faire
pour développer une vision commune d’avenir de
l’industrie laitière et des propositions de solutions pour
relever les futurs défis. Cette démarche réussie répondait
à l’invitation, lancée en mars dernier par les producteurs,
de s’assoir pour négocier la création d’un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne.
Le Conseil a apprécié cette initiative des producteurs.
Nous croyons d’ailleurs que le rapprochement avec nos
partenaires d’affaires est de plus en plus nécessaire dans
cette période de changement et d’incertitude et nous souhaitons l’intensifier autant avec nos partenaires transformateurs que producteurs. C’est dans cet esprit que nous
ouvrons l’AGA cette année. De grands défis nous attendent,
nous aurons besoin de nous parler et d’échanger comme
jamais auparavant afin de trouver ensemble les solutions
qui assureront notre avenir mutuel et la croissance de notre
industrie.
Bonne assemblée
Dave Grange
Président du conseil d’administration
Rapport d’activités 2014
3
La mission du CILQ
La permanence du CILQ
Le Conseil des industriels laitiers du Québec doit contribuer au développement économique, social
et professionnel de l’ensemble de ses membres, dans le respect de l’équité et d’un développement
dynamique et structuré de l’industrie québécoise
LES PRINCIPAUX MANDATS DU CILQ
•Contribuer au développement des affaires et des marchés et assurer la compétitivité de l’industrie laitière.
•Contribuer à l’augmentation de la productivité et de la
rentabilité des entreprises membres et de l’industrie.
•Contribuer au développement professionnel des
personnes impliquées.
•Gérer efficacement, de façon responsable, le CILQ.
LES CHAMPS D’ACTION
•Les approvisionnements de lait
•Le cadre réglementaire (sanitaire, commercial et
environnemental)
Président-directeur général
Dossiers :
Négociation de la CMML
LES PRODUITS
Dossiers nationaux
Porte-parole du CILQ
•Des conventions d’approvisionnement satisfaisantes et un approvisionnement satisfaisant de nos
membres et l’industrie;
ÉEQ
•Un savoir scientifique et technique d’avant-garde
dans le milieu et répondant aux besoins des
membres;
•Des activités de promotion qui accroissent la vente de
nos produits et la notoriété de l’industrie;
Yolaine Villeneuve
Directrice – Affaires publiques et corporatives
Dossiers :
Communications
Qualité
•Des activités de réseautage et de relations d’affaires
qui dynamisent le milieu;
•Une information aux membres pertinente et rapide;
Concours Sélection Caseus
•Le savoir scientifique et technologique
•Une association appréciée de ses membres et saine
au point de vue financier.
Président-directeur genéral
FDTA
Organisation des événements (congrès, golf, etc.)
•Des avis conseils et du dépannage;
Charles Langlois
Novalait
•Des règlements et règles compatibles avec le développement des membres et de l’industrie québécoise;
•La promotion de l’industrie et de ses produits
•Le réseautage, les relations d’affaires, la connaissance
de l’industrie
Charles Langlois
Yolaine Villeneuve
Directrice
Affaires publiques
et corporatives
Centre d’expertise fromagère du Québec (CEFQ)
Youenn Soumahoro
Économiste
Dossiers :
Rercherche économique
Youenn Soumahoro
Économiste
Approvisionnnement
LES ACTIONS
Suivi de la Convention
Khadija Solgui
Adjointe administratrice
Dossiers :
Comptabilité
Khadija Solgui
Adjointe administrative
Répertoire
Inscriptions
Geneviève Lesage
Adjointe aux événements
Dossiers :
Site Web
Geneviève Lessage
Adjointe aux événements
Organisation des événements
4
Rapport d’activités 2014
5
Membres du CILQ – Exercice 2014
Portrait des entreprises membres du CILQ
Abbaye St-Benoît-du-Lac
Fromagerie L’Ancêtre
Laiterie Charlevoix
Aliments Lebel (Les)
Fromagerie L’Autre Versant
Laiterie de Coaticook
Beurrerie du Patrimoine
Fromagerie L’Atelier
Laiterie de La Baie
Danone
Fromagerie L’oiseau Bleu
Laiterie de l’Outaouais
Éco-Délices
Fromagerie Le Détour (2003)
Laiterie des Trois Vallées
Ferme Ducrêt
Fromagerie Lehmann
Laiterie Royala
Le nombre d’entreprises laitières en opération au Québec,
dans le secteur du lait de vache, est stable depuis quelques
années. En fait, on ne compte que deux nouvelles entreprises en 2014 : Fromagerie La tête sur le bio et Fromagerie
Métayer. Le CILQ compte donc 89 entreprises membres
(95 usines) qui ont transformé 48 % du lait de vache transformé au Québec, au cours de l’année laitière 2013-2014.
Ferme Maskita
Fromagerie Lemaire
Maison d’affinage Maurice Dufour (La)
Fromage au village (Le)
Fromagerie Les Folies Bergères
Moutonnière (La)
Fromagerie Alexis de Portneuf
(Saputo)
Fromagerie Les Grondines
Normandinoise (La)
Fromagerie Les Rivières
Parmalat Canada
Fromagerie Au gré des champs
Fromagerie Marie Kadé
Produits Liberté
Fromagerie au pays des bleuets
Fromagerie Médard
Saputo Produits laitiers Canada
Fromagerie Bergeron
Fromagerie Métayer
Smucker Food Canada
Fromagerie Blackburn
Fromagerie Mirabel
Studio Fromager
Fromagerie Boivin
Fromagerie Montebello
Trappe à fromage de l’Outaouais (La)
Fromagerie Champêtre
Fromagerie Mont-Tremblant
Fromagerie de la Bourgade
Fromagerie Perron
Fromagerie des Basques
Fromagerie Polyethnique
Fromagerie des Cantons
Fromagerie Port-Joli
Fromagerie du Champ à la Meule
Fromagerie Proulx (1985)
Fromagerie du Charme
Fromagerie P’tit Plaisir
Fromagerie du Domaine Féodal
Fromagerie P’tit Train du Nord
Fromagerie du Littoral
Fromagerie Qualité Summum
Fromagerie du Matin
Fromagerie St-Fidèle
Fromagerie du Pied-de-Vent
Fromagerie St-Laurent
Fromagerie du Presbytère
Fromagerie Victoria
Fromagerie du Terroir de Bellechasse
Fromageries Bel Canada
Fromagerie et crémerie International
St-Jacques
Fromagerie E. L’Étoile
Fromagerie F.X. Pichet
Fromagerie Ferme des Chutes
Fromagerie Fritz Kaiser
Fromagerie Gilbert
Fromagerie La Pépite d’Or
Fromagerie La Station
Fromagerie La Suisse normande
Fromagerie La tête sur le bio
6
Fromage Warwick
Les entreprises membres du CILQ occupent tous les créneaux de la transformation laitière, tel que le démontrent
les graphiques suivants.
9
16,80%
13
1
41,36%
16,06%
25,78%
Vache à Maillotte (La)
Lait de consommation
Lait de consommation
Yogourt / crème glacée
Yogourt
Beurre / PLÉ
Nouvelles entreprises en italique
Fromages de spécialités
Fromages de spécialités
Lait évaporé
Fromages industriels
Cheddar
Mozzarella
De plus, le Conseil regroupe des entreprises de tailles très
variées, multinationales, entreprises régionales, fromageries artisanales ou producteurs-transformateurs. Il est
intéressant de comparer le volume de lait total transformé
par chaque catégorie d’entreprises et le nombre d’entreprises dans ces catégories.
0,52%
0,50%
0,06%
Nombre d’entreprises
par catégorie de volume
4
2
8
10
12
14
16
Une autre différence importante au niveau québécois
réside dans le type de permis détenu par les entreprises.
Certaines, plus principalement parmi les plus petites, fonctionnent sous agrément provincial, ce qui ne les autorise à
vendre qu’au Québec. Ainsi, on note que, parmi les petites
entreprises membres, celles qui transforment moins de
1M de litres de lait, sont 33 à détenir un permis provincial contre 16 pour le permis fédéral. Quand on ajoute les
autres types de lait, on passe à 68 entreprises sous permis
provincial.
Nombre d’entreprises par catégorie de volume (CILQ)
Permis fédéral ■ VS provincial ■
50M et plus
5M à 10M
1M à 5M
2,99%
3,46%
4
8
500 000 à 1M
16
100 000 à 500 000
14,10%
7
0 à 100 000
Fromagiers de la Table ronde
0
14
Gattuso
2
4
6
8
10
12
14
16
18
26
78,37%
11
Kraft Canada
Laiterie Chalifoux
2
10M à 50M
Volume total transformé
par catégorie de volume
Fromages Latino
Laiterie Chagnon
Bas-Saint-Laurent – Gaspésie
Chaudière – Appalaches
Centre-du-Québec
Cantons-de-l’Est
Montérégie
Saguenay – Lac-Saint-Jean
Charlevoix
Mauricie – Portneuf – Québec
Lanaudière
Laval – Montréal
Laurentides
Outaouais
Abitibi
0
44
Fromages La Chaudière
Kerry Québec
Répartition régionale
69
14
8
Fromages Chaput
Fromages de l’Isle d’Orléans
Nombre d’entreprises
par type de produit
Utilisation du lait
Il importe de souligner l’apport important des plus petites
entreprises à l’économie du Québec et particulièrement
à celle des régions, notamment, en termes de création
d’emplois.
Moins de 100 000
100 000 à 500 000
5M à 10M
10M à 50M
500 000 à 1M
1M à 5M
Plus de 50M
Rapport d’activités 2014
7
Membres associés du CILQ – Exercice 2014
Les membres associés
Accès Ingrédients-Div.de R.A Chisholm
Laporte Expert Conseils
AFCO
LM2S
Comité directeur des membres associés
2014-2015
Agat Laboratoires
Mouvement Desjardins
Agribrands Purina Canada
OmniChem
Le Conseil compte également dans ses rangs des membres
associés. Toute entreprise qui offre des biens ou services à
l’industrie laitière québécoise peut devenir membre associé du CILQ, et ainsi bénéficier de contacts privilégiés avec
les industriels laitiers lors des activités du Conseil.
Alain Royer Consultant
Paul-Claude Bérubé Avocats
Aliments Serval Canada
Plastiques Silgan Canada (Portola)
Jani Beauchamp,
OmniChem – Vice-présidente
ATLQ
Powerblast Canada
Automatisation Pike
Promark Solutions
Banque Nationale du Canada
Quadra Ingrédients
Banque Royale du Canada
Qualtech
Biovet
Rheolution
Continental Ingredients Canada
Roche, Groupe Conseil
Les membres associés tiennent une assemblée annuelle,
dans le cadre du congrès du CILQ, où ils élisent un comité
directeur de six personnes qui s’impliquent dans diverses
activités, dont la Classique CILQ, le tournoi de golf annuel
de l’industrie laitière. Cette activité permet d’amasser des
fonds qui sont versés au concours Sélection Caseus et au
Club des petits déjeuners. Les membres du comité directeur participent également à l’organisation du congrès
annuel.
D.Tyers Foods International
SANI-MARC
Duropac
Saveurs Carmi (Les)
Luc Millette,
Scholle – Directeur
E.B.R.
Scholle Canada
Ecolab Agro-Alimentaire & Breuvages
Sealed Air, Cryovac
Elopak Canada
Shur-Gain
Falco Technologies
Skjodt-Barett Foods
Financement Agricole Canada
Société Emballage Hood
Foodtec Canada
SOGENIX groupe conseil
Les adhésions de membres associés sont passées de 57 à
60 en 2014. Les entreprises suivantes n’ont pas renouvelé
leur adhésion : Chr. Hansen Ltée, E2METRIX, FITA,
Inox S.G.I., M. Larivée international inc., Paralel Agro­
alimentaire, SANI NET Canada et 3M Canada alors que
l’on compte les entreprises suivantes comme nouveaux
membres : Powerblast Canada, Promark Solutions,
Rheolution, Skjodt-Barett Foods et Taïma. Nous leur
souhaitons la bienvenue et nous incitons les entreprises
laitières à privilégier les relations d’affaire avec eux.
Grantek – Intégration de Système
Soluciens
Groupe AGECO
Soylutions
Groupe Export Agroalimentaire
T.O.C. Alimentaire
Québec-Canada
Taïma
Industries d’acier inoxydable
Tetra Pak Canada
Industries Plastipak
Transport Petit 1997
Innovaltech
Tuchenhagen Canada
Investissement Québec
Vionec Technologies
Kerry Ingrédients & Arômes
Walcovit
Jason Giuliani,
Élopak – Président
Cynthia Rivard,
EBR – Trésorière
Sophie Desnoyers,
Paul-Claude Bérubé, Avocats – Secrétaire
Rick Richardson,
Plastiques Silgan – Directeur
Note : L
es entreprises en italique sont de nouveaux membres en 2014
8
Rapport d’activités 2014
9
Les événements du CILQ
Congrès
Golf – Classique CILQ
Plus de 150 congressistes se sont retrouvés au Georgesville
de Saint-Georges de Beauce les 3, 4 et 5 octobre dernier,
pour le congrès du Conseil, sous le thème Apprivoiser le
changement.
La Classique CILQ a récidivé cette année encore en tenant
son tournoi de golf annuel au club de golf le Versant de
Terrebonne, un terrain reconnu pour la qualité de ses
parcours.
Le congrès est toujours une occasion privilégiée de réseautage et l’opportunité de découvrir une multitude de savoureux fromages, dont les grands gagnants Sélection Caseus,
lors de la traditionnelle réception du président.
C’est donc le 16 juin dernier, sous une belle température,
que ce sont réunis 176 golfeurs et une vingtaine de convives
supplémentaires pour le souper. La Classique a remis plus
de 11 000 $ en cadeaux dont un certificat de voyage de CAA
Québec de 4000$ gagné par M. Mario Bergeron de la Fromagerie Bergeron.
Exeptionnement cette année, Le Conseil a choisi de ne
pas décerner de prix Donat-Roy et de représenter la vidéo
qui soulignait les accomplissements de Germain Désilets,
décédé en août dernier. Le Conseil a rappellé l’implication
du fondateur de la Fromagerie L’Ancêtre, personnalité marquante dans l’industrie biologique et récipiendaire du Prix
Donat-Roy 2012.
Cette soirée a également été prétexte à rappeler que Pierre
Nadeau avait quitté ses fonctions de PDG à l’été 2014, pour
une retraite bien méritée. Michel Bonnet, président du
conseil d’administration du CILQ pendant 4 ans, a tenu
à témoigner de l’engagement de l’ancien PDG. En poste
depuis 2003, Pierre a su donner un nouvel élan au Conseil,
notamment en insistant sur l’importance des communications. Il a encouragé les administrateurs à développer des
positions de consensus et a amené les employés à revoir
leurs schèmes, à réfléchir de manière stratégique et à travailler dans la collégialité.
La soirée s’est terminée sur une note festive avec le groupe
La grande débâcle qui a réchauffé l’atmosphère et fait danser les congressistes au son d’airs folkloriques enlevants,
typiques de la Beauce.
10
Depuis 2006, la Classique CILQ contribue au financement
de Sélection Caseus, le concours des fromages fins du
Québec, en ajoutant 2000 $ au montant remis par le CILQ.
Depuis 2 ans, un montant de 2000$ est également remis au
Club des petits déjeuners. Cette somme est bonifiée grâce
à des activités pendant la journée : concours «Beat the pro»
et tirage «moitié – moitié».
Les activités et réalisations de 2014
Cette année les participants ont été généreux et plus
particulièrement le gagnant du tirage «moitié – moitié»,
monsieur Serge Falcon, qui a décidé de remettre le montant
de 905 $ qu’il avait gagné, portant ainsi le don total pour
le Club des petits déjeuners à 4145 $. Myriam Brisebois,
conseillère au développement des dons et partenariats du
Québec pour le Club a remercié chaudement les participants.
La Classique CILQ est devenue une incontournable activité de réseautage, grâce au travail du comité directeur
des membres associés, soit Jason Giuliani, Stéphane Audy,
Lucien Dupuis, Rick Richardson, Mike Doucas, et Jani
Beauchamp, en collaboration avec la permanence du CILQ.
Rapport d’activités 2014
11
Consultation des PLC sur un projet de
«Stratégie sur les ingrédients laitiers»
Objectif 2014 :
Entreprendre des discussions avec les producteurs canadiens sur le projet de plan stratégique sur
les ingrédients laitiers, en consultation avec toutes les parties impliquées.
Et
Entamer une réflexion sur l’avenir de la gestion de l’offre avec nos partenaires.
En mars, les producteurs laitiers, sous l’égide des Producteurs laitiers du Canada, ont entrepris une tournée des dix
provinces canadiennes pour présenter aux associations
des transformateurs provinciaux leur projet de « création
d’un nouvel environnement de marché pour l’industrie
laitière canadienne ». Ce projet également appelé « Stratégie sur les ingrédients laitiers des PLC » s’appuyait sur
huit propositions. Ce plan de réforme du système laitier
canadien visait l’élimination des surplus structuraux, la
réduction des importations d’ingrédients laitiers et la création d’un environnement propice à la croissance de l’industrie, tel que perçu par les producteurs. Le Conseil a reçu les
représentants des PLQ et des PLC le 18 mars dernier dans
le cadre son assemblée annuelle. Ces derniers ont alors
présenté leur projet et ont invité le Conseil à s’assoir avec
eux pour négocier un nouvel environnement de marché
pour l’industrie laitière canadienne.
Au cours des semaines qui ont suivi cette présentation, le
CILQ a mis sur pied un comité de travail pour réfléchir à ce
projet et développer la réaction du Conseil à cette offre de
négociation. Le groupe de travail a présenté une proposition au CA, qui l’a entérinée le 4 juillet dernier.
Le document adopté par le CA ciblait les enjeux à résoudre
et les défis auxquels devait faire face l’industrie laitière
canadienne pour assurer sa croissance et améliorer les
rendements économiques des producteurs et des transformateurs, le tout dans le respect de la gestion de l’offre. Ce
document exprimait le point de vue des transformateurs
sur les enjeux de l’industrie laitière, dont ceux soulevés
par les producteurs mais sans se limiter à ces derniers. Le
document proposait une série de solutions qui, du point
de vue du Conseil, permettraient à l’industrie de relever les
défis à venir tout en assurant sa croissance future.
12
À la demande du CA, le Conseil s’est engagé dans un
exercice de concertation avec les autres associations de
transformateurs laitiers au Canada et avec l’ATLC/DPAC.
L’objectif visé par le Conseil était de réussir à développer
une réaction commune des transformateurs laitiers canadiens à l’offre des producteurs. L’ODC, l’ADC, le BCDC et
l’ATLC/DPAC ont convenu de la pertinence de s’engager
dans cet exercice de concertation.
Les directeurs de chacune des associations de transformateurs canadiens ont convenu de déchiffrer le terrain en
développant une première esquisse de réaction/contreproposition des transformateurs. Cette contreproposition
a été développée, au cours de l’été, à même la position développée par le CILQ. Des éléments expliquant le contexte,
les préoccupations et les défis des transformateurs laitiers
canadiens ont complété la présentation.
Le document ainsi bonifié a été soumis à un groupe de
travail élargi constitué des DG des cinq associations de
transformateurs laitiers canadiens et de représentants
d’un groupe représentatif de transformateurs laitiers
canadiens (une douzaine) provenant de partout au
Canada. Ce groupe de travail élargi a été mis sur pied au
début de l’automne pour étudier le projet déposé par les
DG des associations de transformateurs et le bonifier, si
nécessaire. Le mandat de ce groupe était de convenir d’un
projet de contreproposition finale qui serait soumis pour
approbation par les CA de chacune des associations de
transformateurs. L’objectif ultime visé était de dégager une
position nationale unanime des transformateurs relativement à l’offre des producteurs.
Au terme de l’année 2014, ce groupe de travail avait réussi,
après quelques versions, à convenir d’une position commune. Celle-ci a été soumise aux CA pour approbation.
Au 31 décembre, seul le CILQ l’avait approuvé alors que
les autres CA n’étaient pas en mesure de faire l’unanimité.
Les négociations se poursuivaient et les transformateurs
laitiers canadiens pensaient être en mesure de faire
consensus sur une position commune pour le début janvier
2015, de manière à pouvoir présenter leur position aux
producteurs au plus tard au CCGAL de la mi-janvier.
Le Conseil a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration
et l’avancement des travaux dans ce dossier. Ce mandat a
nécessité beaucoup de ressources et de temps de la part de
la permanence du Conseil. Les résultats obtenus jusqu’ici
ont été satisfaisants et le Conseil fonde de grands espoirs
d’en arriver à un consensus avec ses collègues canadiens.
Rapport d’activités 2014
13
Suivi sur l’Entente Canada –
Union Européenne (AECG)
Il est également recommandé d’accorder ces quotas :
Objectif 2014 :
Élaborer en détail la position du CILQ sur des mesures compensatoires et s’assurer de faire
connaître son point de vue auprès des différents niveaux de gouvernements et du public par
l’entremise des médias. L’objectif est d’obtenir les meilleures compensations possibles pour donner
suite aux engagements du gouvernement fédéral.
À la fin 2013, le gouvernement fédéral annonçait la conclusion d’un « Accord économique commercial et global entre
le Canada et l’Union Européenne ». Cet accord jugé comme
des plus bénéfiques à l’économie canadienne risque d’avoir
des répercussions négatives majeures pour le secteur laitier canadien car l’entente accorde un accès supplémentaire de 17 700 tonnes métriques aux fromages européens
sur le marché canadien. Le gouvernement canadien, dans
la foulée de son annonce, s’était engagé à compenser le
secteur si celui-ci éprouvait des difficultés. En septembre
2014, le gouvernement fédéral annonçait que les détails de
l’entente avait été finalisés et convenus. Ce dernier volet
apporte des clarifications sur, entre autres, l’allocation des
nouveaux quotas d’importation de fromage et la période
d’étalement de ces importations.
Le CILQ a travaillé, dès le début 2014, à la production d’un
document de réflexion qui présente les impacts probables
d’un nouveau contingent de fromages européens supplémentaire. Le document du CILQ présente également des
propositions de mesures d’adaptation transitoires pour
permettre à l’industrie fromagère canadienne et québécoise de mieux se positionner pour faire face à l’importation au Canada de 17 700 tonnes supplémentaires de
fromages.
Après avoir obtenu l’aval du CA, le CILQ a rendu public
un document présentant douze recommandations.
Ces recommandations constituent des propositions de
mesures à mettre en place pour permettre à la transformation laitière canadienne, en particulier les fromageries,
de faire face au nouvel environnement économique créé
par l’AECG. Le CILQ a tenu une conférence de presse pour
rendre publiques ses recommandations, le 27 février et
a ensuite diffusé son document auprès des principaux
organismes du secteur. La conférence de presse a reçu
une bonne couverture, tant des médias spécialisés (TCN,
Vie agricole, etc.) que de la presse générale (Le Devoir, Le
Soleil, Radio-Canada, etc.)
14
Tout au cours de l’année, ces recommandations ont
été présentées aux différents ministères provinciaux et
fédéraux concernés par cette entente, dont le MAPAQ,
OMAFRA, AAC, le MAECI, etc. Le document du CILQ a été
bien reçu par les fonctionnaires des différents ministères
rencontrés qui l’ont utilisé comme outil de référence et
base de leur réflexion.
Le Conseil a également eu l’opportunité, au début de
l’automne, de rencontrer le nouveau Ministre de l’Agri­
cul­ture, de l’Alimentation et des Pêcheries du Québec,
Pierre Paradis, pour lui présenter ses recommandations
de soutien à l’industrie fromagère et en discuter. Les
propositions du CILQ ont là encore été bien reçues.
Bref, le Conseil a fait la promotion de ses recomman­dations
tout au cours de l’année et a assuré un suivi serré après
des instances gouvernementales afin de s’assurer qu’elles
étaient bien comprises et toujours à l’esprit des décideurs.
Voici une synthèse de ces recommandations :
Recommandation 1
Entrée en vigueur du nouveau quota tarifaire pour le fromage importé d’Europe au même rythme que l’entrée du
bœuf et du porc en Europe, c’est-à-dire, sur une période
d’au minimum de 7 ans à partir de la date de mise en
vigueur de l’entente.
Recommandation 2
Attribution exclusive des nouveaux quotas tarifaires aux
fromageries canadiennes et que le seul critère de sélection
soit leur capacité de remplir les conditions et exigences du
gouvernement associées à ces quotas.
Toute revente et ou transfert de ces quotas doit être limité
aux entreprises dont l’activité principale est la fabrication
fromagère ou une entreprise laitière dont la fabrication
fromagère est une activité importante.
1. aux fromagers dont l’activité principale est la
fabrication fromagère ou une entreprise laitière dont
la fabrication fromagère est une activité importante;
2. aux entreprises qui fabriquent des fromages de spécialité, notamment aux entreprises les plus touchées;
3. à une entreprise indépendante dont les actionnaires
seraient exclusivement des entreprises dont l’activité principale est la fabrication fromagère ou une
entreprise laitière dont la fabrication fromagère est
une activité importante.
Recommandation 3
Paiement de l’adhésion à Aliments du Québec de toutes les
fromageries pour 7 ans, afin de permettre à ces dernières de
mieux positionner leurs fromages face aux consommateurs.
Recommandation 4
Réflexion approfondie sur le concours Sélection Caseus et
définition d’une vision pour assurer l’avenir du concours
et son financement adéquat, pour une période d’au moins
trois ans, afin de lui conférer un meilleur rayonnement,
dans l’optique d’assurer le développement du secteur
fromager québécois et la reconnaissance de la qualité des
fromages québécois à travers ce concours.
Recommandation 5
Révision et mise à jour du site de la Route des fromages fins
du Québec. Mise à jour de la version anglaise de la Route
des fromages fins du Québec pour inciter les touristes hors
Québec à visiter les fromageries du Québec.
Création d’une version logicielle pour téléphones intelligents qui permettrait de localiser les fromageries facilement lorsqu’on est en déplacements.
Recommandation 6
S’assurer du respect intégral des lois et règlements qui s’appliquent au Canada pour les produits importés et surtout
les fromagers au lait cru.
fromagère OU si la réglementation actuelle est jugée nécessaire, interdire l’accès aux fromages qui ne rencontrent pas
ces normes.
Recommandation 8
Dans le but de garantir une production fromagère de
grande qualité pour concurrencer avec succès les fromages importés qui entreront au Canada, il faut assurer
la pérennité du Centre d’expertise en lui garantissant un
financement adéquat pour offrir des services structurants
aux fromageries pour les 7 prochaines années.
Recommandation 9
Assurer un soutien financier aux entreprises désireuses
d’entamer une démarche de développement durable basée
sur l’analyse du cycle de vie.
Assurer un soutien financier aux entreprises déjà actives
en matière de développement durable et souhaitant poursuivre leur démarche, par exemple en se dotant d’une
politique d’achat responsable pour leurs ingrédients alimentaires (autre que le lait).
Recommandation 10
Assurer un soutien financier aux entreprises désireuses
d’implanter un système qualité. Compléter le financement du MAPAQ disponible dans le cadre du programme
LEVIER.
Recommandation 11
Mettre sur pied un programme d’aide facilitant la consolidation de l’industrie fromagère canadienne.
•qui encourage, dans un premier temps, la réalisation
d’un plan stratégique pour évaluer les chances de
succès de la fromagerie dans un nouvel environnement et, dans un second temps, si l’entreprise opte
pour l’expansion, la réalisation d’un plan marketing ;
•qui inclut également la création de prêts sans intérêts
pour les premiers cinq ans et une aide financière
importante pour des services externes de consultants, comptables et avocats.
S’assurer qu’il n’y a pas de fromages qui entrent sous de
fausses représentations.
Recommandation 12
Avoir une fréquence de vérification aux frontières au moins
équivalente à la vérification des produits canadiens.
Contribuer à l’espace «Fromages canadiens» de Groupe
Export à SIAL Canada pour favoriser la participation des
entreprises fromagères qui le souhaitent et leur permettre
de mieux se faire connaître par les acheteurs canadiens et
développer de nouveaux marchés. Recommandation 7
Révision majeure de la réglementation afin de l’adapter
aux normes européennes s’appliquant à la fabrication
Rapport d’activités 2014
15
Négociation de la CMML
Objectif 2014 :
Négocier une nouvelle Convention de mise en marché du lait satisfaisante pour le 1er août 2014.
L’année a également été marquée par un important accomplissement, soit la conclusion d’une entente négociée sur le
renouvellement de la Convention de mise en marché du lait
entre les PLQ, Agropur et le Conseil. Cette entente négociée
constituait une première depuis 2004.
Au courant de l’hiver et du printemps 2014 de nombreuses
séances de négociations ont été tenues avec les partenaires.
Ces négociations ont porté fruits puisqu’une entente de
principe a été signée le 16 juin 2014.
Malgré que ces négociations, amorcées à l’été 2012, aient
été plus longues que prévue, l’embauche d’une médiatrice/
facilitatrice, tel que proposé par le Conseil, a grandement
contribué à l’atteinte de ce succès. Les négociations entreprises à l’échelle du P5 entre les provinces Maritimes,
l’Ontario et le Québec pour la mise en œuvre de règles
d’allocation du lait communes pour l’approvisionnement
de la croissance du yogourt (classe 2a) et des fromages fins
(classes 3a), sont à l’origine de la conclusion tardive de ces
négociations.
Un deuxième facteur qui également facilité la négociation
et l’atteinte de ce succès, et qui mérite d’être souligné, a été
la démarche du Conseil auprès d’Agropur pour travailler
conjointement à l’élaboration et la défense des positions
de négociation des transformateurs québécois. Agropur
a accepté l’invitation et ce travail en collégialité a permis
un rapprochement durable entre les deux organismes de
transformateurs. Le Conseil croit que ce rapprochement
sera porteur de bénéfices pour les transformateurs laitiers
québécois pour l’avenir en renforçant leurs prises de positions.
Au cours de l’été et de l’automne, les parties se sont consacrées à la mise à jour du texte de la nouvelle Convention.
Un texte final est attendu pour le début de 2015.
Ci-joint une synthèse des changements qui seront apportés
à la CMML suite à cette entente.
1. De nouvelles classes de lait sont créées (voir tableau
ci-contre;
2. La gestion de la variation du quota de mise en marché
(QMM) a été revue de fond en comble pour approvisionner la croissance des différentes classes de lait
et pour s’adapter aux nouvelles classes;
La croissance des classes 2a et 3a est dorénavant
approvisionnée à partir d’une réserve de croissance
commune à l’échelle du P5;
Une réserve de 6 à 8 M de litres de lait par année
est créée pour les classes 2b, 3b1 et 3c1;
Les classes 3b2, 3c2, 4a et 4b ont dorénavant accès
à une réserve de croissance et la croissance de ces
classes est dorénavant cristallisable au même titre
que les classes 2b, 3b1 et 3c1;
3. Le volume historique des entreprises en 3a, 3b1 et
3c1 sera ajusté pour tenir compte de l’utilisation de
2012-13;
4. Le VH des entreprises des classes 3 et 4 sera ajusté à
chaque variation de 0.01kg de MG de la composition
moyenne du lait produit à la ferme;
5. La perte de VH dans les classes 2a, 2b, 3a, 3b1 et 3c1,
suite à une sous-utilisation, est réduite à un maximum de 10% de leur VH après 2 années consécutives
de sous-utilisation;
6. Les classes 3b2, 3c2, 4a et 4b ne peuvent perdre plus
de 1% de leur VH après 2 années consécutives de
sous-utilisation;
7. Maintien des règles en vigueur durant la période des
Fêtes 2013-14 pour la durée de la CMML;
8. Nouvelles règles quant à la construction d’une nouvelle réception de lait ou d’une rénovation majeure
de la structure de la réception de lait de l’usine;
16
9. Un représentant des PLQ est autorisé à être présent
à la réception des usines laitières du Québec afin d’y
vérifier la conformité des installations, des opérations
des appareils de mesure (compteurs) et d’échantillonnage des citernes, la conservation des échantillons de
producteurs et de citerne et le dépistage des anti­
biotiques des producteurs et des citernes;
10.Les frais couverts par les PLQ en cas d’approvisionnement particulier d’un transformateur passent à 60$
(au lieu de 50$);
13.Renforcement des normes :
1.Bactériologiques;
2. Cellules somatiques;
3. Dépistage des antibiotiques et antiseptiques;
14. Implantation d’un droit de refus d’un chargement
d’une citerne si celle-ci ne respecte pas les normes
de salubrité;
15. Engagement des entreprises à laver et assainir sans
frais les citernes;
16. Lavage obligatoire de toute citerne qui n’a pas été
lavée et assainie depuis plus de 72h.
11.Changement dans la fréquence de calibration des
compteurs;
12.Installation obligatoire d’un thermographe ou d’un
autre lecteur en continu sur les réfrigérateurs contenant les échantillons de lait;
Tableau résumant la différence entre les nouvelles et les anciennes classes :
Classe de lait
originale
Nouvelle classe
depuis déc. 2013
1
1
Aucun changement
2a
Tous les types de yogourt
(sauf yogourt congelé)
2b
Tous les types de crème glacée et autres mélanges congelés;
Tous les types de crème sure;
Tous les types de mélanges de lait frappé;
Fudge, poudings, mélanges à soupe, desserts indiens
3a
Tous les fromages autres que ceux qui sont énumérés sous
les classes 3b et 3c
3c1
Fromages Asiago, munster, feta, gouda, havarti, parmesan, suisse
3b1
3b1
Cheddar (excluant le fromage en grain)
3a2
3c2
Fromage mozzarella, chezzarella, brick, colby, farmer, Monterey jack
3b2
3b2
Cheddar (excluant le fromage en grain)
4a
4a
Aucun changement
4b
4b
Aucun changement
2
3a1
Définition des nouvelles classes
Rapport d’activités 2014
17
Approvisionnement du lait
Objectif 2014 :
Entamer une réflexion sur l’encadrement de l’approvisionnement pour les trois à
cinq prochaines années.
Cette réflexion a été réalisée dans le cadre du comité de
réflexion du CILQ qui a étudié le projet de Stratégie sur les
ingrédients laitiers des producteurs ainsi que dans le cadre
de l’exercice de développement d’une réaction commune
des transformateurs canadiens à la Stratégie des producteurs. Cette réflexion se poursuivra en 2015 dans l’exercice
de négociation qui en résultera.
Au niveau de la gestion courante des approvisionnements,
les efforts du Conseil ont surtout été investis en 2014 dans
la mise en œuvre de la « Politique harmonisé sur l’attribution du lait pour les classes 2a et 3a » (Entente de 2013
sur l’approvisionnement de la croissance des classes 2a et
3a conclue entre les Maritimes, l’Ontario et le Québec).
Le Conseil a été actif aussi bien au niveau du P5 pour
convenir de l’application de cette entente, qu’à l’échelle
du Québec pour implanter cette entente et développer les
outils nécessaires pour suivre son application par les PLQ.
Au 31 décembre, les travaux n’étaient pas encore complétés. L’exercice de négociation pour le renouvellement de
la CMML est la cause de ce retard.
Charges gouvernementales
Objectif 2014 :
Dresser un inventaire de toutes les obligations gouvernementales et les frais qu’elles occasionnent
(ressources financières, humaines, etc.)
Petites entreprises
Objectif 2014 :
Organiser une tournée des régions pour mieux connaître les petites entreprises et les sensibiliser
aux réalisations du CILQ.
Au courant de l’été 2014, le président et le nouveau PDG du
CILQ ont entrepris une tournée des entreprises membres
du CILQ, plus particulièrement les petites fromageries.
La première région ciblée a été le Lac St-Jean. Les visites
de dix entreprises de la région ont été effectuées en deux
vagues et ont permis de mieux connaître la réalité de ces
entreprises, d’être à l’écoute de leurs besoins et de mieux
faire connaître le travail du Conseil. Charles Langlois a
également profité de certains déplacements pour visiter
d’autres membres de diverses régions.
Le président et le PDG ont également assisté à la cérémonie
de remise des prix Caseus, en septembre, à Québec, où ils
ont eu l’occasion de discuter avec plusieurs récipiendaires.
Le Conseil a continué d’accorder une attention particulière aux petites entreprises dans les négociations pour le
renouvellement de la Convention de mise en marché du
lait(CMML). Ainsi, les entreprises transformant moins de
moins de 1 million de litres par an sont toujours exemptées de l’obligation de recevoir du lait pendant la période
des Fêtes. Dans la nouvelle Convention, la partie des frais
additionnels de transport chargés pour les livraisons de
lait de moins de 15 000 litres, défrayée par les producteurs,
passent de 50$ à 60$.
Ce projet a été réalisé en 2014 et été un des derniers mandats accomplis par Pierre Nadeau. À la demande du CA,
une enquête a été réalisée afin d’identifier les différentes
obligations gouvernementales imposées aux entreprises
et les frais qu’elles leur occasionnent. Cette enquête a été
menée auprès d’entreprises régionales de taille moyenne.
Ces résultats ont été validés auprès des entreprises de plus
petite taille. Un rapport final a été déposé aux administrateurs. Ce rapport présente les nombreuses obligations
auxquelles doivent se plier les PME québécoises, ainsi
qu’une estimation du temps nécessaire pour remplir ces
obligations.
Le CILQ s’est penché sur l’AECG entre le Canada et l’Union
européenne cette année et ses impacts sur le secteur de
la fromagerie. L’impact sera surtout marquant pour les
moyennes et micro fromageries du Québec, étant donné
que les fromages de spécialité représentent une part
importante, sinon la totalité de leur production. Le CILQ
a donc axé certaines de ses recommandations en fonction
des besoins de ces entreprises, dont les trois principales :
•Campagnes de promotion massive pour promouvoir
l’achat régional, l’excellence de nos fromages et
l’agrotourisme;
•Appariement avec certaines normes européennes
pour les fromages et contrôle aux frontières pour une
concurrence équitable;
•Assurer une production fromagère de grande qualité
par le développement du Centre d’expertise fromagère du Québec.
Enfin, même s’il n’est pas un organisme voué à la promotion, le Conseil a mis en place certains outils de promotion
pour les petites entreprises, dont le site Web de la Route des
fromages fins du Québec. Cette année, il a consacré des
ressources à la mise à jour des informations des fromageries. Il a également ajusté les cartes régionales pour tenir
compte des nouvelles entreprises. Les consommateurs
qui désirent visiter une région peuvent faire imprimer ces
cartes de format standard (8½ x 11) et ainsi planifier
leur excursion de découvertes fromagères.
Cependant, aucune représentation n’a été faite à ce sujet.
18
Rapport d’activités 2014
19
Gouvernance du CILQ
Participation du Conseil aux comités d’industrie
Objectif 2014 :
Revoir les pratiques et la gouvernance du CILQ de manière à s’assurer d’être en mesure de s’adapter
rapidement aux changements dans l’industrie laitière (Canada-UE, Partenariat TransPacifique, P5,
P2, P10, etc.), raffermir la cohésion et la coopération de manière à aider le développement
de consensus.
La première partie de cette priorité n’a pas été vraiment
touchée cette année. Des départs à la retraite ont entrainé
de nombreux remaniements, tant au niveau des administrateurs du CILQ que des représentants aux comités
d’industrie.
Le Conseil a toutefois poursuivi, tout au cours de l’année,
ses actions de rapprochement avec les autres associations
de transformateurs canadiens pour favoriser les rapprochements et le développement de positions communes sur
les enjeux de l’industrie laitière canadienne. Ces actions se
sont particulièrement intensifiées en 2014 avec la mise sur
pied du Groupe de travail sur la modernisation du système
laitier canadien. Ces efforts donnent des résultats concrets
et assurent une meilleure cohésion des actions des transformateurs laitiers du Canada dans les forums nationaux.
Le Conseil a également repris cette année, la tenue de
rencontres entre les comités exécutifs des PLQ et du CILQ
afin favoriser les échanges d’idées et une meilleure compréhension mutuelle des enjeux et des préoccupations
respectives. Les principaux sujets discutés ont porté sur le
bien-être animal, l’accord de libre-échange entre le Canada
et l’UE et la proposition de stratégie sur les ingrédients laitiers déposée par les Producteurs laitiers du Canada (PLC).
Le Conseil a également continué de tenir des rencontres
réunissant les administrateurs de l’ODC et du CILQ pour
discuter des préoccupations communes. Ces rencontres
conjointes deviennent une nécessité étant donné que
de plus en plus d’enjeux, qui étaient autrefois discutés à
l’échelle provinciale, sont maintenant débattus à l’échelle
nationale ou régionale et cette tendance risque de se poursuivre. Lors de la rencontre de février, les administrateurs
des deux organismes ont échangé sur l’AECG, les impacts
20
de cette entente et sur les recommandations à mettre en
œuvre pour soutenir les fromageries. Ces échanges ont,
entre autre, permis à l’ODC et au CILQ de faire front commun sur plusieurs propositions de mesures de soutien et
d’entreprendre ensemble des activités de lobbying pour
défendre les intérêts des fromageries des deux provinces.
Ces actions ont d’ailleurs été remarquées et accueillies
positivement par les autorités gouvernementales. On a
également discuté de la planification stratégique de la
Commission canadienne du lait (CCL) et de ses interventions et de l’établissement des positions communes dans
certains dossiers dont l’implantation des classes 2a et 3a.
Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses membres dans le secteur laitier québécois
et canadien, le CILQ et ses représentants participent aux travaux des comités suivants :
Au niveau provincial
Comité technique – CMML
Comité des signataires – Convention de mise en
marché du lait (CMML)
Yves Leroux – Parmalat Canada
Yves Morissette – Saputo Produits laitiers Canada
Youenn Soumahoro – CILQ
Charles Langlois – CILQ
Le mandat premier du comité est de statuer sur la classification des produits laitiers et de veiller au maintien et à
l’adaptation du système de vérification et de facturation.
Gilles Ouellette – Saputo Produits laitiers Canada
Dave Grange – Smucker Food Canada
Charles Langlois – CILQ
Le mandat général de ce comité est de négocier la
Convention de mise en marché du lait ainsi que de superviser et de régler toute question relative à l’application des
conventions ou à leur modification.
De plus, le comité des signataires procède à la négociation
des modifications de la présente convention, relatives aux
décisions prises par le Comité canadien de gestion des
approvisionnements de lait (CCGAL) et l’Organisme de
supervision de l’Entente P5.
Le comité a donc été appelé à émettre son opinion et à analyser les nouvelles mesures de vérification mises en place
par le CCGAL. Le comité s’est aussi penché sur la classification des produits laitiers. Cet exercice visait à implanter les nouvelles classes de lait chez les transformateurs.
Finalement, le comité a été mandaté pour effectuer une
analyse comparative des systèmes de vérification ontarien
et québécois.
Comité qualité – CMML
Lyse Pomerleau – Parmalat Canada
Comité approvisionnement – CMML
David Rivière – Danone
Marie-Hélène Tanguay – Parmalat Canada
Yolaine Villeneuve – CILQ
Yves Morissette – Saputo Produits laitiers Canada
Youenn Soumahoro – CILQ
Charles Langlois – CILQ
Le comité assure le respect de l’application de la CMML,
met en place les mécanismes de suivi de l’approvisionnement des entreprises pour s’assurer que les règles, objectifs
et principes de la Convention de mise en marché du lait
soient respectés. Il convient du plan annuel d’approvisionnement et de son application et solutionne toute question
technique liée à l’approvisionnement des usines en lait,
dont la production des rapports requis pour la gestion
efficace de l’ensemble du volume de lait du Québec.
Le comité a pour mandat d’étudier toute question relative
au maintien et à l’amélioration de la qualité du lait collecté
et livré aux usines ainsi que d’en recommander les mesures
appropriées aux Parties. Il travaille à la mise en place de
protocoles, comme le dépistage des antibiotiques et la
présence de sédiments dans le lait cru.
Le Comité s’est principalement penché sur les modifi­
cations du Protocole sur les sédiments au cours de 2014.
Rapport d’activités 2014
21
Comité de gestion des analyses de lait – CMML
Lyse Pomerleau – Parmalat Canada
Youenn Soumahoro – CILQ
Charles Langlois – CILQ
Le comité a pour mandat de s’assurer que Valacta exécute,
conformément à la Convention de dosage, le dosage des
composants de l’échantillon du producteur et de l’échantillon de lait de la citerne, en vue du paiement du lait aux
PLQ par les marchands de lait.
Comité permanent d’harmonisation des règles
d’approvisionnement canadiennes et québécoises
Yves Leroux – Parmalat Canada
Charles Langlois – CILQ
Le comité a pour mandat de traiter de tous les sujets inscrits aux ordres du jour des comités canadiens et de décider
des mandats de négociation des représentants du Québec
au Comité canadien de gestion des approvisionnements de
lait et au Comité de supervision de l’Entente sur la mise en
commun de tout le lait sur les sujets impliquant à la fois les
producteurs et les transformateurs. Il a également comme
tâche de convenir d’une démarche et d’une position commune relativement aux modes de calcul et d’indexation
des prix des classes 1a, 1b et 1c utilisés au niveau canadien.
Au niveau national
Comité canadien de gestion des approvision­
nements en lait (CCGAL et secrétariat)
Charles Langlois – CILQ
Organismes du milieu
OS P5 et son comité technique
Charles Langlois – CILQ
L’organisme de supervision P5 a pour mandat d’assurer la
mise en œuvre de l’Accord sur la mise en commun du lait
de l’Est du Canada et d’en surveiller l’application.
Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses
membres dans le secteur laitier québécois et canadien, le
CILQ et ses représentants siègent au conseil d’administration des organismes suivants : On trouvera, dans les
prochaines pages, un résumé des priorités et activités de
ces organismes pour la dernière année.
Le CCGAL est l’organisme national clé pour le développement des politiques et des discussions concernant les
secteurs de la production et de la transformation du lait. Il
a pour mandat de voir à l’application du Plan national de
commercialisation du lait ainsi que de l’Entente globale sur
la mise en commun des revenus du lait.
Le comité technique du P5 est un comité qui relève de l’OS
du P5 et dont le mandat est d’assurer la mise en œuvre des
ententes convenues entre les provinces membres du P5.
Il réalise les analyses techniques nécessaires et développe
les recommandations de solution à mettre en œuvre pour
assurer la bonne application des ententes convenues.
Chaque année, le CCGAL établit un niveau cible pour la
production nationale de lait de transformation, ou quota
de mise en marché (QMM). Ce niveau cible fait l’objet d’une
surveillance constante et, au besoin, de rajustements dans
le but de refléter les variations de la demande en produits
de lait de transformation comme le beurre et le fromage,
tels que mesurés en termes de matière grasse. Le CCGAL
applique les dispositions du Plan national afin d’établir les
parts provinciales du QMM. Chaque province attribue sa
part du QMM à ses producteurs selon ses propres politiques
Au cours de l’année 2014, le grand dossier de ce comité a été
la mise en application de la Politique harmonisée du P5 sur
l’attribution du lait pour les classes 2a et 3a et les calculs de
déplacement de lait entre les provinces qui en découlent. Fonds de développement de la transformation
alimentaire (FDTA)
Programme d’innovation laitière – PIL
Éco Entreprise Québec
Le Secrétariat est un comité technique qui se rapporte
directement au CCGAL et dont le travail est axé sur des
projets d’analyse technique et de compilation de données.
NOVALAIT
Carole Thibault – Danone
Charles Langlois – CILQ
Pierre Nadeau / Charles Langlois – CILQ
Pierre Nadeau – CILQ *
Charles Langlois – CILQ
Le PIL a été conçu pour permettre aux transformateurs
laitiers d’avoir accès à du lait pour fabriquuer des produits
laitiers innovateurs, sans affecter leur système provincial
d’attribution des approvisionnements de lait aux usines. En
stimulant la création de nouveaux produits, le Programme
augmente la demande en lait.
* L es règles de nomination des administrateurs d’ÉEQ
ayant changé au cours de 2014, pour regrouper des entreprises générant des emballages, Alain Chalifoux de la
Laiterie Chalifoux est maintenant administrateur à ÉEQ
alors que Charles Langlois siège à un comité consultatif
regroupant les associations.
Le Comité de sélection examine les demandes, procède
à une évaluation préliminaire des mérites des projets,
s’assure que ces produits soient vraiment innovants et
approuve leur participation au programme.
Fondation de technologie laitière du Québec
Donat Roy – Saputo Produits laitiers Canada
Pierre Nadeau /Charles Langlois – CILQ
Centre d’expertise fromagère du Québec
Yolaine Villeneuve – CILQ
Comité aviseur et Comité directeur
Concours Sélection Caseus
Yolaine Villeneuve – CILQ
22
Rapport d’activités 2014
23
Faits saillants 2014
Novalait en bref
50% / 50%
Production
Transformation
Gérer et investir en recherche
Novalait intègre les meilleures pratiques pour sélectionner
les projets, développer des ententes de recherche et suivre
les résultats.
En 2014 :
Les projets de recherche supportés par Novalait contribuent
à développer les connaissances et les compétences qui
alimentent l’innovation des entreprises laitières.
• 4 nouveaux projets de recherche sélectionnés d’une
valeur totale de 759 426 $ sur 3 ans
DES DÉCOUVERTES ET CONNAISSANCES
POUR INNOVER – PROJETS TERMINÉS EN 2014
• 6 bourses de maîtrise octroyées totalisant 250 000 $
sur 2 ans
La microstructure du lait et des produits laitiers
influence leurs propriétés nutritionnelles
• 1,3 M $ investis par Novalait et ses partenaires dans
20 projets de recherche
Mme Sylvie Turgeon, Université Laval et M. Michel Britten, AAC
Consolider les masses critiques de chercheurs
En expérimentant sur des produits laitiers commerciaux,
ce projet de recherche a démontré que les traitements
thermiques du lait influencent la vitesse de dégradation
des protéines lors de la digestion. Les stabilisants utilisés
dans la formulation des yogourts modulent la proportion
de peptides et de protéines solubles au niveau de l’estomac
ainsi que la libération des acides aminés. Le calcium régule
la réponse lipidique associée à la consommation de fromage. En démontrant que les procédés de fabrication et la
composition des matrices laitières influencent la libération
des nutriments et leurs effets physiologiques, ce projet de
recherche ouvre de nouvelles perspectives pour promouvoir les qualités nutritionnelles et santé des produits laitiers et développer de nouveaux produits.
Un nouveau chercheur en éco-efficience des procédés de
transformation
Des bactériophages pour contrôler Staphylococcus
aureus dans les produits laitiers
Faciliter l’accès aux connaissances
Novalait est une corporation vouée au financement de
la recherche au bénéfice de ses actionnaires : le Conseil des
industriels laitiers du Québec, Agropur coopérative et Les
Producteurs de lait du Québec.
Les actionnaires s’impliquent :
• Au Conseil d’administration qui compte deux représentants de chaque groupe d’actionnaires
• Dans les consultations pour établir les priorités de
recherche
• Dans les comités de sélection des projets et boursiers
• Dans les comités de pilotage pour le suivi des résultats
et les recommandations pour diffuser les connaissances
Les champs d’action de Novalait
Mobiliser les fonds pour la recherche laitière
Novalait développe des partenariats pour financer ses
recherches :
• 1,8 M $ Novalait – CRSNG – FCI (2014-2019) :
Chaire Efficience des procédés de transformation du lait
• 822 000 $ Novalait – CRIBIQ – FRQNT (2015-2020) :
Recherches laitières impliquant les technologies
génomiques
Les bénéfices de Novalait pour l’industrie
laitière
Novalait a tenu en mai 2014
son Forum Technologique pour
présenter à ses actionnaires les
connaissances et découvertes
issues de ses recherches. Des
résumés (Fiches Trans-info) sont
disponibles au www.novalait. ca
Novalait collabore également avec les intervenants du
milieu, notamment les centres d’expertise et de formation,
pour faire connaître les résultats de ses recherches.
« Par mes recherches, je vise à
contribuer à la compétitivité de
l’industrie laitière dans
une optique d’éco-efficience et
de développement durable. »
M. Alain Doyen
Professeur adjoint, Université Laval
MM. Sylvain Moineau, Université Laval et
Daniel St-Gelais, AAC
intégrés dans des fabrications fromagères. Les phages se
sont révélés plus stables dans le lait pasteurisé que dans le
lait cru. La majorité des phages ont été retenus dans le caillé
et leur présence n’a pas eu d’impact sur la composition
des fromages. Testés contre une souche de S. aureus, les
mélanges de phages ont réduit jusqu’à 10 000 fois le nombre
bactéries dès l’obtention du caillé. Après 14 jours d’affinage,
le compte bactérien a chuté sous la limite de détection. Le
concept de contrôle de S. aureus par de phages en fabrication fromagère a été établi. Il reste beaucoup de développement avant d’envisager une disponibilité des phages
utilisables contre S. aureus de façon efficace et sécuritaire
en fabrication fromagère commerciale.
Des compétences pour innover
Des professionnels de haut calibre sont formés dans les
projets supportés par Novalait. Plus du tiers des budgets de
nos recherches sont consacrés aux étudiants à la maîtrise
et au doctorat.
Le Forum Technologique Novalait est une excellente occasion de découvrir ces talents et leurs efforts de communication des résultats de recherche sont récompensés.
GRAND PRIX
DE LA RELÈVE
TECHNOLOGIQUE
1er PRIX
Dans l’industrie laitière, les phages sont perçus négativement puisque certains nuisent aux fermentations lactiques. Ce projet a testé une alternative novatrice, utiliser
des phages spécifiques pour contrôler Staphylococcus
aureus dans les produits laitiers. Des phages, dont certains
pouvant s’attaquer simultanément à plusieurs souches de
S. aureus, ont été isolés. Des mélanges de phages ont été
M. Eric Ayala Bribiesca, étudiant
au doctorat à l’Université Laval
Affiche : Impact du calcium sur
la digestibilité des lipides laitiers
2e PRIX
3e PRIX
500$
400$
200$
Mme Véronique Bouffard,
étudiante à la maîtrise,
Université Laval
Affiche : Mettre la barre
haute pour des stalles
plus confortables
Mme Joanie Côté,
étudiante à la maîtrise,
Université Laval
Affiche : Croissance de
micro-organismes laitiers
dans différents laits du
terroir québécois
Mme Nour Ben Abdallah,
étudiante au doctorat,
Université Laval
Affiche : Efficacité des
phages antistaphylocoques
dans le lait et le fromage
1995-2015 Novalait fête ses 20 ans !
Surveillez les communications et évènements spéciaux.
24
Rapport d’activités 2014
25
Le Fonds de développement de la transformation alimentaire est un OSBL créé par les transformateurs alimentaires
et pour les transformateurs alimentaires. Son objectif premier est de contribuer au développement du secteur de la
transformation alimentaire au Québec. Il est administré
par le secteur de la transformation alimentaire. Pierre
Nadeau a d’ailleurs assumé la présidence du conseil d’administration depuis le 30 août 2013
Créé en 1996, le FDTA avait pour but de gérer la portion de
la subvention allouée pour le secteur de la transformation
alimentaire au Québec par Agriculture et Agroalimentaire
Canada (AAC), dans le cadre du programme du Fonds
canadien d’adaptation et de développement rural (FCADR).
De 1996 à 2014, le FDTA a géré avec succès 4 programmes
d’aide financière d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Plus de 600 entreprises ont reçu l’appui du FDTA et le secteur a reçu plus de 34 millions $. Le dernier programme
géré par le FDTA, le PCAA (Programme canadien d’adaptation agricole) s’est terminé le 31 mars 2014.
Suite à ces constats, il a été décidé de donner trois axes
au mandat du FDTA pour les deux prochaines années afin
d’assurer sa pérennité:
Axe 1 : mettre en oeuvre le programme d’aide financière
FDTA 2014-2016
Durée : du 1er juillet 2014 au 30 juin 2016
Enveloppe : 2,2 millions de dollars (provenant des fonds
propres du FDTA)
Clientèle : entreprises de transformation alimentaire du
Québec ayant un chiffre d’affaires annuel d’au moins
25 millions de dollars (50 millions pour le programme
GFSI).
Volets : 7 programmes ont été développés : Analyse du cycle
de vie, Optimisation des emballages, GFSI, Planification
stratégique et accompagnement, Étude de marché, Plan
marketing et accompagnement, Technologies de l’information et Associations et regroupements d’entreprises.
Concernant l’après-PCAA, AAC a annoncé que la gestion
des prochains programmes ne serait plus confiée au FDTA.
Les programmes seront maintenant gérés au niveau national et les sommes pour le secteur québécois de la transformation alimentaire seront allouées au MAPAQ via l’entente
Cultivons l’avenir 2.
Axe 2 : offrir des services payants aux entreprises pour
couvrir une partie de ses frais d’administration
De nombreuses discussions et réflexions ont eu lieu au sein
du conseil d’administration et suite à ces discussions, plusieurs éléments sont ressortis :
Axe 3 : rechercher des partenaires pour réaliser la
mission du FDTA et assurer sa pérennité :
•la valeur ajoutée du FDTA pour le développement du
secteur de la transformation alimentaire au Québec:
de par sa proximité avec les entreprises, le FDTA est
un partenaire qui répond à leurs besoins particuliers.
Le FDTA met également l’accent sur la simplicité
de ses processus administratifs et la rapidité de ses
réponses pour que les projets des entreprises se
réalisent au moment opportun pour elles.
•L’importance d’assurer la pérennité du FDTA
Recherche d’aide financière
Accompagnement pour le montage et le suivi de dossier
d’aide financière
Élaboration de programmes d’aide financière
Gestion de programmes d’aide financière
S’allier avec un partenaire financier permettra de créer
un effet levier avec les fonds restants du FDTA et d’assurer
ainsi sa pérennité au-delà de 2016. Le FDTA utilise actuellement ses fonds propres pour financer ses opérations et
son nouveau programme FDTA 2014-2016.
Éco Entreprises Québec (ÉEQ) contribue depuis 10 ans à
la collecte sélective au Québec. Organisme privé sans but
lucratif, ÉEQ est agréé depuis 2005 par RECYC-QUÉBEC
en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement. L’organisme élabore le Tarif et perçoit la contribution financière
des entreprises qui mettent sur le marché des contenants,
emballages et imprimés. Cette contribution est ensuite
redistribuée pour compenser les services municipaux de
collecte sélective au Québec. Depuis sa création, le CILQ
siège à son conseil d’administration. Le Conseil siège aussi
sur son comité associatif.
Le régime de compensation de la collecte sélective, en
vertu duquel les entreprises ont versé 135 millions $ en 2014
pour financer les coûts nets de la collecte sélective, est l’un
des plus exigeants d’Amérique du Nord. ÉEQ assure la collecte des contributions avec un grand souci d’équité et offre
en plus un crédit aux entreprises utilisant des matières
recyclées dans certains types de contenants, emballages
ou imprimés : une première à l’échelle nord-américaine.
Le partenariat, l’innovation et l’adoption des meilleures
pratiques sont au cœur des activités de ÉEQ. En 2014, ÉEQ
a signé une entente avec le Conseil canadien des manufacturiers de cartons multicouches (CCMCM) visant à
augmenter les quantités de contenants récupérés et à améliorer leur taux de recyclage. Les produits laitiers, souvent
conditionnés en cartons multicouches, ont notamment
encouragé une telle association.
En 2014, ÉEQ a considérablement bonifié ses outils d’accompagnements à l’intention des entreprises pour soutenir
leurs démarches de déclaration et les aider dans leurs pratiques d’affaires écoresponsables et ainsi tirer le maximum
d’économies et d’avantages concurrentiels. La réduction à
la source et la sélection de matières recyclables sont des
mesures payantes pour les entreprises en plus de les faire
réduire leur empreinte environnementale.
Un coffre à outils en écoconception d’emballages et d’imprimés
•La trousse OptimEco sur les retombées économiques,
concurrentielles et environnementales
•Un programme de formation et d’accompagnement sur
mesure pour passer à l’action
Fait marquant, le portail OptimEco.ca lancé en 2013 s’est
mérité en 2014 le Prix NOVÆ de l’entreprise citoyenne, dans
la catégorie Innovation.
Financer, innover, récupérer
ÉEQ croit que tous, citoyens, entreprises, municipalités,
conditionneurs et recycleurs ont intérêt au succès de la
collecte sélective. Avec les années, ÉEQ s’est donné un nouveau rôle, celui d’optimisateur. Ce rôle s’est vu confirmé au
début 2015, lorsque près de 200 acteurs clés ont participé au
tout premier Forum sur l’optimisation de la collecte sélective – Matières à solutions – organisé par ÉEQ. L’apport de
l’organisme a également été reconnu avec la nomination
de Mme Maryse Vermette, présidente-directrice générale
de ÉEQ, au Comité-conseil sur les matières résiduelles du
ministre du Développement durable, de l’Environnement
et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David
Heurtel.
Une trousse d’aide à la déclaration
•Une trousse des meilleures pratiques de déclaration
•Des webinaires sectoriels
•Des barèmes pour les plus petits contributeurs
26
Rapport d’activités 2014
27
Le Conseil d’administration du CILQ continue d’épauler
le Centre d’expertise fromagère du Québec. Yolaine
Villeneuve siège au conseil d’administration du CEFQ
depuis sa fondation et assure une bonne collaboration
entre les deux organismes.
Le CEFQ en est à sa 4e année d’existence et le CA est en
période de reconduction de financement avec les bailleurs
de fonds du secteur. Dans cette optique, il donc a fait circuler un sondage auprès des fromageries pour leur donner
l’opportunité d’évaluer ses services rendus depuis sa création. Ce sondage a permis de constater que le niveau de
satisfaction des membres était élevé et a également permis
de mieux connaître et chiffrer les besoins des membres en
vue du financement futur.
Le CEFQ a pris un envol significatif cette année puisque
pour la première fois, les fromageries ont eu à payer des
frais d’adhésion annuels. Près d’une cinquantaine de fromageries ont payé leur cotisation, démontrant ainsi leur
intérêt pour le Centre et ses services. Au cours de l’année,
les conseillers techniques ont réalisé plus de 90 interventions dans une quarantaine de fromageries.
Au cours de l’année, le CEFQ a travaillé à mettre en fonction le bureau virtuel, un outil de diffusion de connaissances qui est accessible aux membres. Créé en partenariat
avec le CRAAQ, le bureau virtuel est un outil de communi­
cation avec un forum de discussion pour que les membres
puissent y discuter d’enjeux et de problématiques et une
collection de documents de références, d’articles techniques et technologiques qui est continuellement mise à
jour.
28
Le CEFQ a organisé son premier symposium, les 3 et
4 novembre dernier, en collaboration avec le Centre STELA.
Ce symposium s’est voulu un lien d’échanges entre les chercheurs et les artisans fromagers, un moyen de favoriser les
échanges sur les applications possibles des résultats et des
savoirs issus des projets de recherche. Les fromageries ont
été invitées à profiter pleinement de cette opportunité pour
découvrir les projets existants mais aussi pour faire part
de leurs besoins et leurs préoccupations pour leurs projets
futurs. 70 participants ont assisté à ces deux journées.
Les lauréats du 16e concours Sélection Caseus ont été
couronnés le 16 septembre dernier, au Musée national des
beaux-arts du Québec, en présence du député des Îlesde-la-Madeleine et adjoint parlementaire du ministre de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Monsieur
Germain Chevarie, et de nombreux partenaires du secteur.
Au total, 23 fromages se sont illustrés parmi les 59 finalistes
qui avaient été dévoilés en mai dernier sur les 156 parti­
cipants. Les grands gagnants ont été choisis par le jury
parmi les lauréats de chacune des catégories. Le grand
gagnant de cette année, le Zacharie Cloutier de la
Fromagerie Nouvelle France, située à Racine dans l’Estrie,
a remporté le Caseus Or pour la deuxième fois et s’est donc
vu décerner un Caseus Émérite. Le Caseus Argent a été
attribué au fromage Chèvre à ma manière de la Fromagerie
L’Atelier, située au Centre du Québec, alors que le Caseus
Bronze a été remis au Frère chasseur de la Fromagerie
au Gré des champs, de St-Jean-sur-Richelieu. Enfin, le
Caseus Longaevi a été accordé au Louis d’Or – 2 ans de la
Fromagerie du Presbytère, un fromage primé à plusieurs
reprises qui s’est vu décerné un Caseus Émérite en 2012.
On peut consulter la liste complète des gagnants sur le site
www.caseus.ca
Répondant aux demandes du CILQ exprimées dans son
mémoire sur les mesures d’adaptation recommandées
pour faire face à l’arrivée des fromages européens, le
MAPAQ a investi beaucoup d’efforts en 2014 pour donner
un second souffle au concours. Un tout nouveau visuel et
un site internet ont été dévoilés le 29 mai dernier lors du
dévoilement des finalistes de l’édition 2014, événement
jumelé à une journée fromagère organisée en collaboration
avec le Centre d’expertise.
Un nouveau partenariat développé cette année avec les
grandes chaînes d’alimentation Metro et Provigo qui ont
unis leurs efforts pour faire connaître aux consommateurs
les finalistes et les lauréats du concours, a apporté un élan
nouveau au concours et lui a permis de faire rayonner
davantage nos excellents fromages québécois.
Rapport d’activités 2014
29
Programme don de lait
Le secteur laitier québécois est un précurseur en matière
de don de produits. Depuis 2003, les acteurs de la filière
laitière participent au programme Don de lait. En vertu de
ce programme, le lait donné par les producteurs est livré
GRATUITEMENT aux usines participantes qui le transforment GRATUITEMENT pour le remettre à BANQUES
ALIMENTAIRES QUÉBEC (BAQ), par le biais d’un point de
chute régional et selon un calendrier convenu entre l’entreprise et la Banque récipiendaire. Le partage des produits
fabriqués en vertu de ce programme est calculé sur une
base provinciale, dans un but d’équité entre les régions.
Ainsi, au cours des dix dernières années, ce sont plus de
8 millions de litres de lait qui ont été transformés et donnés, dont la moitié par les entreprises membres du CILQ,
et ce sur une base régulière.
En 2014, les 15 entreprises suivantes ont transformé et
remis aux banques alimentaires du Québec 588 500 litres
de lait, sous diverses formes :
Danone
Fromagerie Bergeron
Fromagerie Boivin
Fromagerie des Basques
Fromagerie Gilbert
Fromagerie Marie Kadé
Fromagerie Perron
Fromagerie P’tit Plaisir
Les grandes questions de 2015
Fromagerie P’tit Train du Nord
Fromages La Chaudière
Laiterie Chagnon
Laiterie de Coaticook
Laiterie de La Baie
Saputo Produits laitiers Canada
Smucker Food Canada
Nous tenions à souligner leur engagement.
30
Rapport d’activités 2014
31
Réforme du système laitier canadien
En 2014, les producteurs laitiers canadiens invitaient les
transformateurs à négocier un nouvel environnement
de marché pour l’industrie laitière canadienne et leur
présentaient leur projet de « Stratégie sur les ingrédients
laitiers ». Les transformateurs canadiens, dont le Conseil,
ont réagi positivement à cette invitation et sont arrivés à
faire consensus sur une position commune au début de
janvier 2015. Leur document de réflexion présente les
enjeux futurs de l’industrie canadienne, de leur point de
vue, et soumet une série de propositions pour relever ces
défis et permettre à l’industrie de poursuivre sa croissance.
Peu importe le titre du document de chacune des parties,
la négociation qui s’amorcera fort probablement en 2015
se veut un exercice pour réformer le Plan national de
commercialisation du lait. Ce projet est ambitieux et sera
complexe.
Le premier défi se situe au niveau du processus décisionnel.
Cette négociation impliquera les producteurs et transformateurs des dix provinces et les gouvernements provinciaux. AAC et la CCL seront fort probablement impliqués
également, de manière indirecte.
Certains enjeux sont d’autorité fédérale et relèvent plus
précisément du CCGAL alors que d’autres sont d’autorité
provinciale. Le CCGAL ne pourra donc être le seul organisme où se prendront les décisions finales. Ce partage
d’autorité compliquera le processus décisionnel. Il faudra
s’assurer que les autorités provinciales suivent l’évolution
du dossier et approuvent les changements convenus.
Nous savons tous que les intérêts supérieurs des gouvernements provinciaux peuvent parfois diverger de ceux
de l’industrie. Il serait malheureux que les producteurs et
les transformateurs parviennent à faire consensus sur les
réformes à apporter au système laitier canadien mais que
cette entente soit rejetée par un gouvernement provincial,
pour des motifs politiques.
32
L’exercice de prise de décision des transformateurs sera un
défi tout aussi grand. Les transformateurs sont représentés
par cinq associations canadiennes de transformateurs soit
l’ATLC, l’ODC, l’ADC, le BCDC et le CILQ. Ces associations
représentent plus de 200 transformateurs laitiers, qui sont
en compétition entre eux, qui œuvrent dans différents environnements réglementaires et dans différents créneaux de
marché et sont de taille substantiellement différente. De
plus, le niveau de représentativité des associations n’est
pas le même pour toutes. Le défi sera de concilier tous ces
intérêts et d’arriver à dégager les consensus requis pour
mener cette négociation à terme.
Le deuxième défi de taille sera de trouver le juste équilibre
entre la satisfaction des besoins et objectifs des producteurs et ceux des transformateurs.
Les producteurs veulent créer un nouvel environnement de
marché pour l’industrie laitière canadienne. Ils visent principalement à éliminer les surplus structurels de poudre de
lait écrémé et à arrêter, voire diminuer, les importations
d’ingrédients laitiers. Les transformateurs, quant à eux,
reconnaissent les enjeux soulevés par les producteurs et
y souscrivent. Toutefois, au-delà de ces enjeux, ils visent
également à simplifier le système et à mettre en oeuvre un
environnement qui permettra aux entreprises d’être plus
compétitives et de faire face aux importations supplémentaires de fromages européens. Ils souhaitent également
développer un nouvel environnement qui leur permettra
de prendre avantage des opportunités de développement
de marché qui se présenteront, aussi bien sur le marché
intérieur qu’extérieur. Il y a parmi ces enjeux des éléments
très sensibles de part et d’autre. Il faudra être imaginatif
pour développer des solutions acceptables pour les deux
parties. Il y a toutefois un point commun entre les producteurs et les transformateurs : Les deux souhaitent le développement d’un environnement qui assurera la croissance
future de l’industrie dans le cadre du système de gestion
de l’offre.
Le dernier défi, non le moindre, est que toutes les parties
visent la conclusion d’une entente pour le 31 décembre 2015.
Cet objectif est immense mais nous croyons qu’il est réalisable. Il exigera un horaire de négociation intense et une
grande disponibilité des représentants qui participeront à
ces négociations. Le comité de négociation étant composé
de sept représentants de transformateurs, des PDG des
associations de transformateurs et d’autant de représentants des producteurs, la conciliation des agendas sera
difficile et demandera une très grande souplesse de chacun
si l’industrie veut arriver à atteindre cet objectif.
Accord de libre-échange
Canada – Union Européenne
Cette année encore, l’AECG entre le Canada et l’Union
Européenne sera suivie de près par le Conseil et exigera des
représentations et des actions pour promouvoir et défendre
les intérêts de nos membres fromagers.
Le Conseil s’attend à des décisions du gouvernement fédéral
à deux niveaux, soit : l’allocation des nouveaux contingents
tarifaires pour les fromages européens et la mise en œuvre
de mesures de soutien à l’industrie fromagère pour lui permettre de faire face à l’accroissement des importations de
fromages en provenance des pays d’Europe.
Le Ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAÉCDC) réalisera en 2015 une
consultation sur l’allocation des nouveaux contingents
tarifaires de fromages européens. L’objectif de cette
consultation sera de recueillir les opinions des parties intéressées au sujet de la méthode d’allocation des nouveaux
contingents tarifaires. Cette consultation constituera une
opportunité supplémentaire pour faire entendre le point
de vue du Conseil dans ce dossier.
Le Conseil devra étudier les différents modèles de gestion
des contingents tarifaires en vigueur afin d’alimenter le
développement de ses positions. Il devra également sonder
ses membres pour obtenir leur point de vue. Bref, cette
consultation demandera une bonne préparation. Selon
l’information obtenue, l’annonce de la consultation est
prévue d’ici la fin février-début mars 2015. On s’attend à ce
que l’annonce précise le processus de consultation, ainsi
que le calendrier.
Le Conseil prévoit également que le gouvernement fédéral
annoncera des mesures de soutien pour l’industrie fromagère pour assurer son développement malgré l’augmentation des importations de fromages européens accordée
par l’AECG. Le Conseil suivra de près ce dossier afin d’être
prêt lorsque les mesures de soutien seront annoncées. Le
Conseil anticipe une annonce dans ce sens d’ici l’été 2015.
Bref, un autre dossier qui risque de changer la face de
l’industrie laitière au cours des prochaines années.
La consultation ira au-delà de la simple question de l’éligibilité à ces nouveaux contingents tarifaire de fromage.
Elle abordera des questions plus pointues telle la gestion
de ces contingents pendant la période de transition et
après celle-ci : Comment seront répartis les contingents
entre les actuelles entreprises de fabrication fromagère
déjà détentrices de contingents tarifaires et les nouvelles
entreprises de fabrication fromagère qui désirent y avoir
accès? Comment fonctionnera la réallocation annuelle des
contingents à de nouvelles entreprises non détentrices de
contingents pendant la période de transition et après cette
période? Devrait-on permettre la vente de ces contingents?
Sous quelles conditions? Etc.
Le Conseil est une association importante sur l’échiquier
canadien et devra s’impliquer à fond dans cet exercice. Il
consacrera donc beaucoup de ressources, autant financières qu’humaines, sur ce dossier en 2015 puisque cet
exercice risque de définir notre cadre d’actions pour la
prochaine décennie.
Rapport d’activités 2014
33
Comités du CILQ
Le CILQ remercie
Le succès d’une association dépend de l’implication de ses membres. Nous tenons à souligner
l’implication des personnes suivantes :
Le Conseil bénéficie de l’appui de plusieurs membres et organismes lors de la tenue d’événements
spéciaux. Nous désirons souligner leur participation à titre de commanditaires et les remercier.
GOLF
CONGRES
Carole Thibault, présidente – Danone
COMMANDITAIRES
Dave Grange – Smucker Food Canada
Patrick Chaput, vice-président – Fromages Chaput
Association des transporteurs de lait du Québec
FOURNISSEURS
Luc Boivin – Fromagerie Boivin
Jean Provencher, trésorier – Laiterie Provencher
Continental Ingrédients Canada
Fromagerie Bergeron
Comité de sélection «Prix Donat Roy»
Dave Grange, secrétaire – Smucker Food Canada
D. Tyers International
Fromagerie Champêtre
Sandra Daigle, administratrice – Produits Liberté
Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages
Fromagerie l’Ancêtre
Charles Langlois – CILQ
Élopak Canada
Fromagerie la Pépite d’or
Comité des laiteries
Kraft Canada
Fromagerie Perron
OmniChem
Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera
Qualtech
Parmalat Canada
Sani-Marc
Produits Liberté
Tetra Pak
Saputo Produits laitiers Canada
Normand Duperré – Laiterie de La Baie
FOURNISSEURS
Georges Emond – Laiterie de l’Outaouais
Danone
COMMANDITAIRES
Yves Girard – Nutrinor
Fromagerie Bergeron
Continental Ingrédients Canada
Laval Lapointe – Nutrinor
Fromagerie Champêtre
EBR
Yves Leroux – Parmalat Canada
Fromagerie l’Ancêtre
Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages
Jason Giuliani – Élopak Canada
Michel André Longpré – Parmalat Canada
Fromagerie Perron
Élopak Canada
Jani Beauchamp – OmniChem
Daniel Martin – Parmalat Canada
Fromagerie Polyethnique
Falco Technologies
Lucien Dupuis – Soluciens
Daniel Papineau – Saputo Produits laitiers Canada
Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera
Financement Agricole Canada
Mike Doucas – Scolle Canada
Julie Paquin – Saputo Produits laitiers Canada
Parmalat Canada
Kerry
Rick Richardson – Plastiques Silgan Canada
Paul Pomerleau – Nutrinor
Produits Liberté
Stéphane Audy – Falco Technologies
Louis Roy – Laiterie Royala
Nutrinor
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et
de l’Alimentation du Québec
Yolaine Villeneuve – CILQ
Gilles Turgeon – Laiterie des Trois Vallées
Saputo Produits laitiers Canada
Parmalat Canada
Comité de mise en nomination (CA)
Conseil d’administration – CILQ-Recherche
Normand Pomerleau – Kraft Canada
Normand Pomerleau – Kraft Canada
Dave Grange – Smucker Food Canada
Charles Langlois – CILQ
Comité Congrès – CILQ
Lucien Dupuis – Soluciens
Donat Roy – Saputo Produits laitiers Canada
Charles Langlois – CILQ
Khadija Solgui – CILQ
Geneviève Lesage – CILQ
Yolaine Villeneuve – CILQ
Comité du Golf – CILQ
Alain Chalifoux – Laiterie Chalifoux
Denis Chagnon – Laiterie Chagnon
Katy Dufresne – Laiterie des Trois Vallées
Julien Duperré – Laiterie de La Baie
Danone
Association des transporteurs de lait du Québec
Pierre Nadeau / Charles Langlois – CILQ
Paul-Claude Bérubé, Avocats
Plastiques Silgan Canada
Producteurs de lait du Québec (Les)
Saputo Produits laitiers Canada
Sani-Marc
Transport Petit
34
Rapport d’activités 2014
35
Notes
36