Rapport d’activités 2014 8585, boul. Saint-Laurent, bureau 200, Montréal (Québec) H2P 2M9 Téléphone : 514 381-5331 Télécopieur : 514 381-6677 Courriel : [email protected] • www.cilq.ca Table des matières 2 Conseil d’administration du CILQ 3 Message du président 4 Mission du CILQ 5Permanence 6 Entreprises membres du CILQ 7 Portrait des entreprises membres 8 Membres associés du CILQ 10 Événements de 2014 Activités et réalisations de 2014 12 Consultation des PLC sur un projet de «Stratégie sur les ingrédients laitiers» 14 Suivi de l’entente Canada – Union Européenne (AECG) 16 Négociation de la Convention de mise en marché du lait (CMML) 18 Approvisionnement du lait 18 Charges gouvernementales 19 Petites entreprises 2 0 Gouvernance du CILQ 21 Participation du CILQ aux comités d’industrie 24Novalait 26FDTA 2 7 Éco Entreprises Québec 28 Centre d’expertise fromagère du Québec 2 9 Concours Sélection Caseus 3 0 Programme Don de lait Les grandes questions de 2015 32 Réforme du système laitier canadien 3 3 Suivi de l’entente Canada – Union Européenne (AECG) 3 4 Comités du CILQ 3 5 Le CILQ remercie Rapport d’activités 2014 1 Le conseil d’administration du CILQ Message du président dans un mémoire qui a été largement diffusé et a reçu un très bon accueil de la part des autorités gouvernementales canadiennes et québécoises. Président Dave Grange Smucker Food Canada Secrétaire-trésorier Denis Brassard Fromagerie Perron 1e Vice-présidente Carole Thibault Danone 2e Vice-président Alain Chalifoux Laiterie Chalifoux 2e Vice-président Yves Leroux Parmalat Canada L’année 2014 a été exigeante pour la permanence du Conseil, mais également pour les membres du conseil d’admin istration qui ont du s’impliquer plus qu’à l’habi tude. Les dossiers ont été complexes et délicats et trouver les consensus nécessaires à la prise de décision et de position n’a pas toujours été simple. Vous le constaterez à la lecture du rapport d’activités. Administrateurs Roger Bergeron Fromagerie Bergeron Jean-Marc Bertrand Kraft Canada En juin dernier, le Conseil et ses partenaires, Agropur et les PLQ, ont convenu, après plusieurs mois de négociation, d’une entente sur le renouvellement de la Convention de mise en marché du lait. Une première depuis 2004 ! Les faits saillants de cette entente vous seront présentés dans ce rapport. Gilles Blackburn Fromagerie Blackburn Luc Boivin Fromagerie Boivin Patrick Chaput Les Fromages Chaput Il est d’habitude de terminer ce mot en remerciant les permanents pour la qualité de leur travail et les administrateurs pour leur implication assidue au sein du Conseil. J’ai décidé de commencer par ce point cette année, parce que la qualité des interventions d’une organisation et ses succès sont directement proportionnels à la qualité des personnes qui s’y investissent. Nous avons connu une grosse année en 2014 et nous avons eu du succès. Je tiens donc à remercier les employés et les administrateurs pour leur implication active et leur engagement au sein du Conseil. Ces succès leur reviennent. L’année a tout d’abord été marquée par un changement à la direction générale. Après plus de 10 ans de services, Pierre Nadeau a quitté le CILQ pour une retraite bien méritée. Au 1er mai, Charles Langlois est donc devenu le 4e PDG de l’organisme depuis sa fondation. Nous sommes heureux qu’il ait accepté le poste et nous lui souhaitons du succès. Ce changement a permis d’accueillir un nouvel actif dans l’équipe, Youenn Soumahoro, qui occupe le poste d’économiste. Nous lui souhaitons bienvenue. Richard Constantineau (en replacement de Gilles Ouellette) Saputo Produits laitiers 2 Sandra Daigle Produits Liberté Luc Giguère Parmalat Canada Jean Provencher Laiterie de Coaticook Catherine Tokarz Saputo Produits laitiers Comme je l’ai affirmé précédemment, ce fut une année très active. Le Conseil s’est penché sur les impacts de l’AECG entre le Canada et l’UE pour l’industrie fromagère canadienne et québécoise et a proposé une douzaine de recommandations pour en atténuer les effets négatifs Le Conseil a également poursuivi ses démarches pour assurer la pérennité du CEFQ. La collaboration étroite entre les deux organismes, les démarches respectives de chacun pour assurer la survie à long terme de ce centre et les appuis reçus sont de bon augure. Le Conseil a poursuivi ses rencontres avec ses homologues des autres provinces, ainsi qu’avec l’ATLC, afin de mieux coordonner les actions des transformateurs canadiens dans les forums nationaux. Cette collaboration permet également de mieux comprendre les besoins des autres transformateurs et de développer des solutions plus équilibrées. Un des exemples de cette collaboration est le consensus que nous avons amené tous les transformateurs à faire pour développer une vision commune d’avenir de l’industrie laitière et des propositions de solutions pour relever les futurs défis. Cette démarche réussie répondait à l’invitation, lancée en mars dernier par les producteurs, de s’assoir pour négocier la création d’un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne. Le Conseil a apprécié cette initiative des producteurs. Nous croyons d’ailleurs que le rapprochement avec nos partenaires d’affaires est de plus en plus nécessaire dans cette période de changement et d’incertitude et nous souhaitons l’intensifier autant avec nos partenaires transformateurs que producteurs. C’est dans cet esprit que nous ouvrons l’AGA cette année. De grands défis nous attendent, nous aurons besoin de nous parler et d’échanger comme jamais auparavant afin de trouver ensemble les solutions qui assureront notre avenir mutuel et la croissance de notre industrie. Bonne assemblée Dave Grange Président du conseil d’administration Rapport d’activités 2014 3 La mission du CILQ La permanence du CILQ Le Conseil des industriels laitiers du Québec doit contribuer au développement économique, social et professionnel de l’ensemble de ses membres, dans le respect de l’équité et d’un développement dynamique et structuré de l’industrie québécoise LES PRINCIPAUX MANDATS DU CILQ •Contribuer au développement des affaires et des marchés et assurer la compétitivité de l’industrie laitière. •Contribuer à l’augmentation de la productivité et de la rentabilité des entreprises membres et de l’industrie. •Contribuer au développement professionnel des personnes impliquées. •Gérer efficacement, de façon responsable, le CILQ. LES CHAMPS D’ACTION •Les approvisionnements de lait •Le cadre réglementaire (sanitaire, commercial et environnemental) Président-directeur général Dossiers : Négociation de la CMML LES PRODUITS Dossiers nationaux Porte-parole du CILQ •Des conventions d’approvisionnement satisfaisantes et un approvisionnement satisfaisant de nos membres et l’industrie; ÉEQ •Un savoir scientifique et technique d’avant-garde dans le milieu et répondant aux besoins des membres; •Des activités de promotion qui accroissent la vente de nos produits et la notoriété de l’industrie; Yolaine Villeneuve Directrice – Affaires publiques et corporatives Dossiers : Communications Qualité •Des activités de réseautage et de relations d’affaires qui dynamisent le milieu; •Une information aux membres pertinente et rapide; Concours Sélection Caseus •Le savoir scientifique et technologique •Une association appréciée de ses membres et saine au point de vue financier. Président-directeur genéral FDTA Organisation des événements (congrès, golf, etc.) •Des avis conseils et du dépannage; Charles Langlois Novalait •Des règlements et règles compatibles avec le développement des membres et de l’industrie québécoise; •La promotion de l’industrie et de ses produits •Le réseautage, les relations d’affaires, la connaissance de l’industrie Charles Langlois Yolaine Villeneuve Directrice Affaires publiques et corporatives Centre d’expertise fromagère du Québec (CEFQ) Youenn Soumahoro Économiste Dossiers : Rercherche économique Youenn Soumahoro Économiste Approvisionnnement LES ACTIONS Suivi de la Convention Khadija Solgui Adjointe administratrice Dossiers : Comptabilité Khadija Solgui Adjointe administrative Répertoire Inscriptions Geneviève Lesage Adjointe aux événements Dossiers : Site Web Geneviève Lessage Adjointe aux événements Organisation des événements 4 Rapport d’activités 2014 5 Membres du CILQ – Exercice 2014 Portrait des entreprises membres du CILQ Abbaye St-Benoît-du-Lac Fromagerie L’Ancêtre Laiterie Charlevoix Aliments Lebel (Les) Fromagerie L’Autre Versant Laiterie de Coaticook Beurrerie du Patrimoine Fromagerie L’Atelier Laiterie de La Baie Danone Fromagerie L’oiseau Bleu Laiterie de l’Outaouais Éco-Délices Fromagerie Le Détour (2003) Laiterie des Trois Vallées Ferme Ducrêt Fromagerie Lehmann Laiterie Royala Le nombre d’entreprises laitières en opération au Québec, dans le secteur du lait de vache, est stable depuis quelques années. En fait, on ne compte que deux nouvelles entreprises en 2014 : Fromagerie La tête sur le bio et Fromagerie Métayer. Le CILQ compte donc 89 entreprises membres (95 usines) qui ont transformé 48 % du lait de vache transformé au Québec, au cours de l’année laitière 2013-2014. Ferme Maskita Fromagerie Lemaire Maison d’affinage Maurice Dufour (La) Fromage au village (Le) Fromagerie Les Folies Bergères Moutonnière (La) Fromagerie Alexis de Portneuf (Saputo) Fromagerie Les Grondines Normandinoise (La) Fromagerie Les Rivières Parmalat Canada Fromagerie Au gré des champs Fromagerie Marie Kadé Produits Liberté Fromagerie au pays des bleuets Fromagerie Médard Saputo Produits laitiers Canada Fromagerie Bergeron Fromagerie Métayer Smucker Food Canada Fromagerie Blackburn Fromagerie Mirabel Studio Fromager Fromagerie Boivin Fromagerie Montebello Trappe à fromage de l’Outaouais (La) Fromagerie Champêtre Fromagerie Mont-Tremblant Fromagerie de la Bourgade Fromagerie Perron Fromagerie des Basques Fromagerie Polyethnique Fromagerie des Cantons Fromagerie Port-Joli Fromagerie du Champ à la Meule Fromagerie Proulx (1985) Fromagerie du Charme Fromagerie P’tit Plaisir Fromagerie du Domaine Féodal Fromagerie P’tit Train du Nord Fromagerie du Littoral Fromagerie Qualité Summum Fromagerie du Matin Fromagerie St-Fidèle Fromagerie du Pied-de-Vent Fromagerie St-Laurent Fromagerie du Presbytère Fromagerie Victoria Fromagerie du Terroir de Bellechasse Fromageries Bel Canada Fromagerie et crémerie International St-Jacques Fromagerie E. L’Étoile Fromagerie F.X. Pichet Fromagerie Ferme des Chutes Fromagerie Fritz Kaiser Fromagerie Gilbert Fromagerie La Pépite d’Or Fromagerie La Station Fromagerie La Suisse normande Fromagerie La tête sur le bio 6 Fromage Warwick Les entreprises membres du CILQ occupent tous les créneaux de la transformation laitière, tel que le démontrent les graphiques suivants. 9 16,80% 13 1 41,36% 16,06% 25,78% Vache à Maillotte (La) Lait de consommation Lait de consommation Yogourt / crème glacée Yogourt Beurre / PLÉ Nouvelles entreprises en italique Fromages de spécialités Fromages de spécialités Lait évaporé Fromages industriels Cheddar Mozzarella De plus, le Conseil regroupe des entreprises de tailles très variées, multinationales, entreprises régionales, fromageries artisanales ou producteurs-transformateurs. Il est intéressant de comparer le volume de lait total transformé par chaque catégorie d’entreprises et le nombre d’entreprises dans ces catégories. 0,52% 0,50% 0,06% Nombre d’entreprises par catégorie de volume 4 2 8 10 12 14 16 Une autre différence importante au niveau québécois réside dans le type de permis détenu par les entreprises. Certaines, plus principalement parmi les plus petites, fonctionnent sous agrément provincial, ce qui ne les autorise à vendre qu’au Québec. Ainsi, on note que, parmi les petites entreprises membres, celles qui transforment moins de 1M de litres de lait, sont 33 à détenir un permis provincial contre 16 pour le permis fédéral. Quand on ajoute les autres types de lait, on passe à 68 entreprises sous permis provincial. Nombre d’entreprises par catégorie de volume (CILQ) Permis fédéral ■ VS provincial ■ 50M et plus 5M à 10M 1M à 5M 2,99% 3,46% 4 8 500 000 à 1M 16 100 000 à 500 000 14,10% 7 0 à 100 000 Fromagiers de la Table ronde 0 14 Gattuso 2 4 6 8 10 12 14 16 18 26 78,37% 11 Kraft Canada Laiterie Chalifoux 2 10M à 50M Volume total transformé par catégorie de volume Fromages Latino Laiterie Chagnon Bas-Saint-Laurent – Gaspésie Chaudière – Appalaches Centre-du-Québec Cantons-de-l’Est Montérégie Saguenay – Lac-Saint-Jean Charlevoix Mauricie – Portneuf – Québec Lanaudière Laval – Montréal Laurentides Outaouais Abitibi 0 44 Fromages La Chaudière Kerry Québec Répartition régionale 69 14 8 Fromages Chaput Fromages de l’Isle d’Orléans Nombre d’entreprises par type de produit Utilisation du lait Il importe de souligner l’apport important des plus petites entreprises à l’économie du Québec et particulièrement à celle des régions, notamment, en termes de création d’emplois. Moins de 100 000 100 000 à 500 000 5M à 10M 10M à 50M 500 000 à 1M 1M à 5M Plus de 50M Rapport d’activités 2014 7 Membres associés du CILQ – Exercice 2014 Les membres associés Accès Ingrédients-Div.de R.A Chisholm Laporte Expert Conseils AFCO LM2S Comité directeur des membres associés 2014-2015 Agat Laboratoires Mouvement Desjardins Agribrands Purina Canada OmniChem Le Conseil compte également dans ses rangs des membres associés. Toute entreprise qui offre des biens ou services à l’industrie laitière québécoise peut devenir membre associé du CILQ, et ainsi bénéficier de contacts privilégiés avec les industriels laitiers lors des activités du Conseil. Alain Royer Consultant Paul-Claude Bérubé Avocats Aliments Serval Canada Plastiques Silgan Canada (Portola) Jani Beauchamp, OmniChem – Vice-présidente ATLQ Powerblast Canada Automatisation Pike Promark Solutions Banque Nationale du Canada Quadra Ingrédients Banque Royale du Canada Qualtech Biovet Rheolution Continental Ingredients Canada Roche, Groupe Conseil Les membres associés tiennent une assemblée annuelle, dans le cadre du congrès du CILQ, où ils élisent un comité directeur de six personnes qui s’impliquent dans diverses activités, dont la Classique CILQ, le tournoi de golf annuel de l’industrie laitière. Cette activité permet d’amasser des fonds qui sont versés au concours Sélection Caseus et au Club des petits déjeuners. Les membres du comité directeur participent également à l’organisation du congrès annuel. D.Tyers Foods International SANI-MARC Duropac Saveurs Carmi (Les) Luc Millette, Scholle – Directeur E.B.R. Scholle Canada Ecolab Agro-Alimentaire & Breuvages Sealed Air, Cryovac Elopak Canada Shur-Gain Falco Technologies Skjodt-Barett Foods Financement Agricole Canada Société Emballage Hood Foodtec Canada SOGENIX groupe conseil Les adhésions de membres associés sont passées de 57 à 60 en 2014. Les entreprises suivantes n’ont pas renouvelé leur adhésion : Chr. Hansen Ltée, E2METRIX, FITA, Inox S.G.I., M. Larivée international inc., Paralel Agro alimentaire, SANI NET Canada et 3M Canada alors que l’on compte les entreprises suivantes comme nouveaux membres : Powerblast Canada, Promark Solutions, Rheolution, Skjodt-Barett Foods et Taïma. Nous leur souhaitons la bienvenue et nous incitons les entreprises laitières à privilégier les relations d’affaire avec eux. Grantek – Intégration de Système Soluciens Groupe AGECO Soylutions Groupe Export Agroalimentaire T.O.C. Alimentaire Québec-Canada Taïma Industries d’acier inoxydable Tetra Pak Canada Industries Plastipak Transport Petit 1997 Innovaltech Tuchenhagen Canada Investissement Québec Vionec Technologies Kerry Ingrédients & Arômes Walcovit Jason Giuliani, Élopak – Président Cynthia Rivard, EBR – Trésorière Sophie Desnoyers, Paul-Claude Bérubé, Avocats – Secrétaire Rick Richardson, Plastiques Silgan – Directeur Note : L es entreprises en italique sont de nouveaux membres en 2014 8 Rapport d’activités 2014 9 Les événements du CILQ Congrès Golf – Classique CILQ Plus de 150 congressistes se sont retrouvés au Georgesville de Saint-Georges de Beauce les 3, 4 et 5 octobre dernier, pour le congrès du Conseil, sous le thème Apprivoiser le changement. La Classique CILQ a récidivé cette année encore en tenant son tournoi de golf annuel au club de golf le Versant de Terrebonne, un terrain reconnu pour la qualité de ses parcours. Le congrès est toujours une occasion privilégiée de réseautage et l’opportunité de découvrir une multitude de savoureux fromages, dont les grands gagnants Sélection Caseus, lors de la traditionnelle réception du président. C’est donc le 16 juin dernier, sous une belle température, que ce sont réunis 176 golfeurs et une vingtaine de convives supplémentaires pour le souper. La Classique a remis plus de 11 000 $ en cadeaux dont un certificat de voyage de CAA Québec de 4000$ gagné par M. Mario Bergeron de la Fromagerie Bergeron. Exeptionnement cette année, Le Conseil a choisi de ne pas décerner de prix Donat-Roy et de représenter la vidéo qui soulignait les accomplissements de Germain Désilets, décédé en août dernier. Le Conseil a rappellé l’implication du fondateur de la Fromagerie L’Ancêtre, personnalité marquante dans l’industrie biologique et récipiendaire du Prix Donat-Roy 2012. Cette soirée a également été prétexte à rappeler que Pierre Nadeau avait quitté ses fonctions de PDG à l’été 2014, pour une retraite bien méritée. Michel Bonnet, président du conseil d’administration du CILQ pendant 4 ans, a tenu à témoigner de l’engagement de l’ancien PDG. En poste depuis 2003, Pierre a su donner un nouvel élan au Conseil, notamment en insistant sur l’importance des communications. Il a encouragé les administrateurs à développer des positions de consensus et a amené les employés à revoir leurs schèmes, à réfléchir de manière stratégique et à travailler dans la collégialité. La soirée s’est terminée sur une note festive avec le groupe La grande débâcle qui a réchauffé l’atmosphère et fait danser les congressistes au son d’airs folkloriques enlevants, typiques de la Beauce. 10 Depuis 2006, la Classique CILQ contribue au financement de Sélection Caseus, le concours des fromages fins du Québec, en ajoutant 2000 $ au montant remis par le CILQ. Depuis 2 ans, un montant de 2000$ est également remis au Club des petits déjeuners. Cette somme est bonifiée grâce à des activités pendant la journée : concours «Beat the pro» et tirage «moitié – moitié». Les activités et réalisations de 2014 Cette année les participants ont été généreux et plus particulièrement le gagnant du tirage «moitié – moitié», monsieur Serge Falcon, qui a décidé de remettre le montant de 905 $ qu’il avait gagné, portant ainsi le don total pour le Club des petits déjeuners à 4145 $. Myriam Brisebois, conseillère au développement des dons et partenariats du Québec pour le Club a remercié chaudement les participants. La Classique CILQ est devenue une incontournable activité de réseautage, grâce au travail du comité directeur des membres associés, soit Jason Giuliani, Stéphane Audy, Lucien Dupuis, Rick Richardson, Mike Doucas, et Jani Beauchamp, en collaboration avec la permanence du CILQ. Rapport d’activités 2014 11 Consultation des PLC sur un projet de «Stratégie sur les ingrédients laitiers» Objectif 2014 : Entreprendre des discussions avec les producteurs canadiens sur le projet de plan stratégique sur les ingrédients laitiers, en consultation avec toutes les parties impliquées. Et Entamer une réflexion sur l’avenir de la gestion de l’offre avec nos partenaires. En mars, les producteurs laitiers, sous l’égide des Producteurs laitiers du Canada, ont entrepris une tournée des dix provinces canadiennes pour présenter aux associations des transformateurs provinciaux leur projet de « création d’un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne ». Ce projet également appelé « Stratégie sur les ingrédients laitiers des PLC » s’appuyait sur huit propositions. Ce plan de réforme du système laitier canadien visait l’élimination des surplus structuraux, la réduction des importations d’ingrédients laitiers et la création d’un environnement propice à la croissance de l’industrie, tel que perçu par les producteurs. Le Conseil a reçu les représentants des PLQ et des PLC le 18 mars dernier dans le cadre son assemblée annuelle. Ces derniers ont alors présenté leur projet et ont invité le Conseil à s’assoir avec eux pour négocier un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne. Au cours des semaines qui ont suivi cette présentation, le CILQ a mis sur pied un comité de travail pour réfléchir à ce projet et développer la réaction du Conseil à cette offre de négociation. Le groupe de travail a présenté une proposition au CA, qui l’a entérinée le 4 juillet dernier. Le document adopté par le CA ciblait les enjeux à résoudre et les défis auxquels devait faire face l’industrie laitière canadienne pour assurer sa croissance et améliorer les rendements économiques des producteurs et des transformateurs, le tout dans le respect de la gestion de l’offre. Ce document exprimait le point de vue des transformateurs sur les enjeux de l’industrie laitière, dont ceux soulevés par les producteurs mais sans se limiter à ces derniers. Le document proposait une série de solutions qui, du point de vue du Conseil, permettraient à l’industrie de relever les défis à venir tout en assurant sa croissance future. 12 À la demande du CA, le Conseil s’est engagé dans un exercice de concertation avec les autres associations de transformateurs laitiers au Canada et avec l’ATLC/DPAC. L’objectif visé par le Conseil était de réussir à développer une réaction commune des transformateurs laitiers canadiens à l’offre des producteurs. L’ODC, l’ADC, le BCDC et l’ATLC/DPAC ont convenu de la pertinence de s’engager dans cet exercice de concertation. Les directeurs de chacune des associations de transformateurs canadiens ont convenu de déchiffrer le terrain en développant une première esquisse de réaction/contreproposition des transformateurs. Cette contreproposition a été développée, au cours de l’été, à même la position développée par le CILQ. Des éléments expliquant le contexte, les préoccupations et les défis des transformateurs laitiers canadiens ont complété la présentation. Le document ainsi bonifié a été soumis à un groupe de travail élargi constitué des DG des cinq associations de transformateurs laitiers canadiens et de représentants d’un groupe représentatif de transformateurs laitiers canadiens (une douzaine) provenant de partout au Canada. Ce groupe de travail élargi a été mis sur pied au début de l’automne pour étudier le projet déposé par les DG des associations de transformateurs et le bonifier, si nécessaire. Le mandat de ce groupe était de convenir d’un projet de contreproposition finale qui serait soumis pour approbation par les CA de chacune des associations de transformateurs. L’objectif ultime visé était de dégager une position nationale unanime des transformateurs relativement à l’offre des producteurs. Au terme de l’année 2014, ce groupe de travail avait réussi, après quelques versions, à convenir d’une position commune. Celle-ci a été soumise aux CA pour approbation. Au 31 décembre, seul le CILQ l’avait approuvé alors que les autres CA n’étaient pas en mesure de faire l’unanimité. Les négociations se poursuivaient et les transformateurs laitiers canadiens pensaient être en mesure de faire consensus sur une position commune pour le début janvier 2015, de manière à pouvoir présenter leur position aux producteurs au plus tard au CCGAL de la mi-janvier. Le Conseil a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration et l’avancement des travaux dans ce dossier. Ce mandat a nécessité beaucoup de ressources et de temps de la part de la permanence du Conseil. Les résultats obtenus jusqu’ici ont été satisfaisants et le Conseil fonde de grands espoirs d’en arriver à un consensus avec ses collègues canadiens. Rapport d’activités 2014 13 Suivi sur l’Entente Canada – Union Européenne (AECG) Il est également recommandé d’accorder ces quotas : Objectif 2014 : Élaborer en détail la position du CILQ sur des mesures compensatoires et s’assurer de faire connaître son point de vue auprès des différents niveaux de gouvernements et du public par l’entremise des médias. L’objectif est d’obtenir les meilleures compensations possibles pour donner suite aux engagements du gouvernement fédéral. À la fin 2013, le gouvernement fédéral annonçait la conclusion d’un « Accord économique commercial et global entre le Canada et l’Union Européenne ». Cet accord jugé comme des plus bénéfiques à l’économie canadienne risque d’avoir des répercussions négatives majeures pour le secteur laitier canadien car l’entente accorde un accès supplémentaire de 17 700 tonnes métriques aux fromages européens sur le marché canadien. Le gouvernement canadien, dans la foulée de son annonce, s’était engagé à compenser le secteur si celui-ci éprouvait des difficultés. En septembre 2014, le gouvernement fédéral annonçait que les détails de l’entente avait été finalisés et convenus. Ce dernier volet apporte des clarifications sur, entre autres, l’allocation des nouveaux quotas d’importation de fromage et la période d’étalement de ces importations. Le CILQ a travaillé, dès le début 2014, à la production d’un document de réflexion qui présente les impacts probables d’un nouveau contingent de fromages européens supplémentaire. Le document du CILQ présente également des propositions de mesures d’adaptation transitoires pour permettre à l’industrie fromagère canadienne et québécoise de mieux se positionner pour faire face à l’importation au Canada de 17 700 tonnes supplémentaires de fromages. Après avoir obtenu l’aval du CA, le CILQ a rendu public un document présentant douze recommandations. Ces recommandations constituent des propositions de mesures à mettre en place pour permettre à la transformation laitière canadienne, en particulier les fromageries, de faire face au nouvel environnement économique créé par l’AECG. Le CILQ a tenu une conférence de presse pour rendre publiques ses recommandations, le 27 février et a ensuite diffusé son document auprès des principaux organismes du secteur. La conférence de presse a reçu une bonne couverture, tant des médias spécialisés (TCN, Vie agricole, etc.) que de la presse générale (Le Devoir, Le Soleil, Radio-Canada, etc.) 14 Tout au cours de l’année, ces recommandations ont été présentées aux différents ministères provinciaux et fédéraux concernés par cette entente, dont le MAPAQ, OMAFRA, AAC, le MAECI, etc. Le document du CILQ a été bien reçu par les fonctionnaires des différents ministères rencontrés qui l’ont utilisé comme outil de référence et base de leur réflexion. Le Conseil a également eu l’opportunité, au début de l’automne, de rencontrer le nouveau Ministre de l’Agri culture, de l’Alimentation et des Pêcheries du Québec, Pierre Paradis, pour lui présenter ses recommandations de soutien à l’industrie fromagère et en discuter. Les propositions du CILQ ont là encore été bien reçues. Bref, le Conseil a fait la promotion de ses recommandations tout au cours de l’année et a assuré un suivi serré après des instances gouvernementales afin de s’assurer qu’elles étaient bien comprises et toujours à l’esprit des décideurs. Voici une synthèse de ces recommandations : Recommandation 1 Entrée en vigueur du nouveau quota tarifaire pour le fromage importé d’Europe au même rythme que l’entrée du bœuf et du porc en Europe, c’est-à-dire, sur une période d’au minimum de 7 ans à partir de la date de mise en vigueur de l’entente. Recommandation 2 Attribution exclusive des nouveaux quotas tarifaires aux fromageries canadiennes et que le seul critère de sélection soit leur capacité de remplir les conditions et exigences du gouvernement associées à ces quotas. Toute revente et ou transfert de ces quotas doit être limité aux entreprises dont l’activité principale est la fabrication fromagère ou une entreprise laitière dont la fabrication fromagère est une activité importante. 1. aux fromagers dont l’activité principale est la fabrication fromagère ou une entreprise laitière dont la fabrication fromagère est une activité importante; 2. aux entreprises qui fabriquent des fromages de spécialité, notamment aux entreprises les plus touchées; 3. à une entreprise indépendante dont les actionnaires seraient exclusivement des entreprises dont l’activité principale est la fabrication fromagère ou une entreprise laitière dont la fabrication fromagère est une activité importante. Recommandation 3 Paiement de l’adhésion à Aliments du Québec de toutes les fromageries pour 7 ans, afin de permettre à ces dernières de mieux positionner leurs fromages face aux consommateurs. Recommandation 4 Réflexion approfondie sur le concours Sélection Caseus et définition d’une vision pour assurer l’avenir du concours et son financement adéquat, pour une période d’au moins trois ans, afin de lui conférer un meilleur rayonnement, dans l’optique d’assurer le développement du secteur fromager québécois et la reconnaissance de la qualité des fromages québécois à travers ce concours. Recommandation 5 Révision et mise à jour du site de la Route des fromages fins du Québec. Mise à jour de la version anglaise de la Route des fromages fins du Québec pour inciter les touristes hors Québec à visiter les fromageries du Québec. Création d’une version logicielle pour téléphones intelligents qui permettrait de localiser les fromageries facilement lorsqu’on est en déplacements. Recommandation 6 S’assurer du respect intégral des lois et règlements qui s’appliquent au Canada pour les produits importés et surtout les fromagers au lait cru. fromagère OU si la réglementation actuelle est jugée nécessaire, interdire l’accès aux fromages qui ne rencontrent pas ces normes. Recommandation 8 Dans le but de garantir une production fromagère de grande qualité pour concurrencer avec succès les fromages importés qui entreront au Canada, il faut assurer la pérennité du Centre d’expertise en lui garantissant un financement adéquat pour offrir des services structurants aux fromageries pour les 7 prochaines années. Recommandation 9 Assurer un soutien financier aux entreprises désireuses d’entamer une démarche de développement durable basée sur l’analyse du cycle de vie. Assurer un soutien financier aux entreprises déjà actives en matière de développement durable et souhaitant poursuivre leur démarche, par exemple en se dotant d’une politique d’achat responsable pour leurs ingrédients alimentaires (autre que le lait). Recommandation 10 Assurer un soutien financier aux entreprises désireuses d’implanter un système qualité. Compléter le financement du MAPAQ disponible dans le cadre du programme LEVIER. Recommandation 11 Mettre sur pied un programme d’aide facilitant la consolidation de l’industrie fromagère canadienne. •qui encourage, dans un premier temps, la réalisation d’un plan stratégique pour évaluer les chances de succès de la fromagerie dans un nouvel environnement et, dans un second temps, si l’entreprise opte pour l’expansion, la réalisation d’un plan marketing ; •qui inclut également la création de prêts sans intérêts pour les premiers cinq ans et une aide financière importante pour des services externes de consultants, comptables et avocats. S’assurer qu’il n’y a pas de fromages qui entrent sous de fausses représentations. Recommandation 12 Avoir une fréquence de vérification aux frontières au moins équivalente à la vérification des produits canadiens. Contribuer à l’espace «Fromages canadiens» de Groupe Export à SIAL Canada pour favoriser la participation des entreprises fromagères qui le souhaitent et leur permettre de mieux se faire connaître par les acheteurs canadiens et développer de nouveaux marchés. Recommandation 7 Révision majeure de la réglementation afin de l’adapter aux normes européennes s’appliquant à la fabrication Rapport d’activités 2014 15 Négociation de la CMML Objectif 2014 : Négocier une nouvelle Convention de mise en marché du lait satisfaisante pour le 1er août 2014. L’année a également été marquée par un important accomplissement, soit la conclusion d’une entente négociée sur le renouvellement de la Convention de mise en marché du lait entre les PLQ, Agropur et le Conseil. Cette entente négociée constituait une première depuis 2004. Au courant de l’hiver et du printemps 2014 de nombreuses séances de négociations ont été tenues avec les partenaires. Ces négociations ont porté fruits puisqu’une entente de principe a été signée le 16 juin 2014. Malgré que ces négociations, amorcées à l’été 2012, aient été plus longues que prévue, l’embauche d’une médiatrice/ facilitatrice, tel que proposé par le Conseil, a grandement contribué à l’atteinte de ce succès. Les négociations entreprises à l’échelle du P5 entre les provinces Maritimes, l’Ontario et le Québec pour la mise en œuvre de règles d’allocation du lait communes pour l’approvisionnement de la croissance du yogourt (classe 2a) et des fromages fins (classes 3a), sont à l’origine de la conclusion tardive de ces négociations. Un deuxième facteur qui également facilité la négociation et l’atteinte de ce succès, et qui mérite d’être souligné, a été la démarche du Conseil auprès d’Agropur pour travailler conjointement à l’élaboration et la défense des positions de négociation des transformateurs québécois. Agropur a accepté l’invitation et ce travail en collégialité a permis un rapprochement durable entre les deux organismes de transformateurs. Le Conseil croit que ce rapprochement sera porteur de bénéfices pour les transformateurs laitiers québécois pour l’avenir en renforçant leurs prises de positions. Au cours de l’été et de l’automne, les parties se sont consacrées à la mise à jour du texte de la nouvelle Convention. Un texte final est attendu pour le début de 2015. Ci-joint une synthèse des changements qui seront apportés à la CMML suite à cette entente. 1. De nouvelles classes de lait sont créées (voir tableau ci-contre; 2. La gestion de la variation du quota de mise en marché (QMM) a été revue de fond en comble pour approvisionner la croissance des différentes classes de lait et pour s’adapter aux nouvelles classes; La croissance des classes 2a et 3a est dorénavant approvisionnée à partir d’une réserve de croissance commune à l’échelle du P5; Une réserve de 6 à 8 M de litres de lait par année est créée pour les classes 2b, 3b1 et 3c1; Les classes 3b2, 3c2, 4a et 4b ont dorénavant accès à une réserve de croissance et la croissance de ces classes est dorénavant cristallisable au même titre que les classes 2b, 3b1 et 3c1; 3. Le volume historique des entreprises en 3a, 3b1 et 3c1 sera ajusté pour tenir compte de l’utilisation de 2012-13; 4. Le VH des entreprises des classes 3 et 4 sera ajusté à chaque variation de 0.01kg de MG de la composition moyenne du lait produit à la ferme; 5. La perte de VH dans les classes 2a, 2b, 3a, 3b1 et 3c1, suite à une sous-utilisation, est réduite à un maximum de 10% de leur VH après 2 années consécutives de sous-utilisation; 6. Les classes 3b2, 3c2, 4a et 4b ne peuvent perdre plus de 1% de leur VH après 2 années consécutives de sous-utilisation; 7. Maintien des règles en vigueur durant la période des Fêtes 2013-14 pour la durée de la CMML; 8. Nouvelles règles quant à la construction d’une nouvelle réception de lait ou d’une rénovation majeure de la structure de la réception de lait de l’usine; 16 9. Un représentant des PLQ est autorisé à être présent à la réception des usines laitières du Québec afin d’y vérifier la conformité des installations, des opérations des appareils de mesure (compteurs) et d’échantillonnage des citernes, la conservation des échantillons de producteurs et de citerne et le dépistage des anti biotiques des producteurs et des citernes; 10.Les frais couverts par les PLQ en cas d’approvisionnement particulier d’un transformateur passent à 60$ (au lieu de 50$); 13.Renforcement des normes : 1.Bactériologiques; 2. Cellules somatiques; 3. Dépistage des antibiotiques et antiseptiques; 14. Implantation d’un droit de refus d’un chargement d’une citerne si celle-ci ne respecte pas les normes de salubrité; 15. Engagement des entreprises à laver et assainir sans frais les citernes; 16. Lavage obligatoire de toute citerne qui n’a pas été lavée et assainie depuis plus de 72h. 11.Changement dans la fréquence de calibration des compteurs; 12.Installation obligatoire d’un thermographe ou d’un autre lecteur en continu sur les réfrigérateurs contenant les échantillons de lait; Tableau résumant la différence entre les nouvelles et les anciennes classes : Classe de lait originale Nouvelle classe depuis déc. 2013 1 1 Aucun changement 2a Tous les types de yogourt (sauf yogourt congelé) 2b Tous les types de crème glacée et autres mélanges congelés; Tous les types de crème sure; Tous les types de mélanges de lait frappé; Fudge, poudings, mélanges à soupe, desserts indiens 3a Tous les fromages autres que ceux qui sont énumérés sous les classes 3b et 3c 3c1 Fromages Asiago, munster, feta, gouda, havarti, parmesan, suisse 3b1 3b1 Cheddar (excluant le fromage en grain) 3a2 3c2 Fromage mozzarella, chezzarella, brick, colby, farmer, Monterey jack 3b2 3b2 Cheddar (excluant le fromage en grain) 4a 4a Aucun changement 4b 4b Aucun changement 2 3a1 Définition des nouvelles classes Rapport d’activités 2014 17 Approvisionnement du lait Objectif 2014 : Entamer une réflexion sur l’encadrement de l’approvisionnement pour les trois à cinq prochaines années. Cette réflexion a été réalisée dans le cadre du comité de réflexion du CILQ qui a étudié le projet de Stratégie sur les ingrédients laitiers des producteurs ainsi que dans le cadre de l’exercice de développement d’une réaction commune des transformateurs canadiens à la Stratégie des producteurs. Cette réflexion se poursuivra en 2015 dans l’exercice de négociation qui en résultera. Au niveau de la gestion courante des approvisionnements, les efforts du Conseil ont surtout été investis en 2014 dans la mise en œuvre de la « Politique harmonisé sur l’attribution du lait pour les classes 2a et 3a » (Entente de 2013 sur l’approvisionnement de la croissance des classes 2a et 3a conclue entre les Maritimes, l’Ontario et le Québec). Le Conseil a été actif aussi bien au niveau du P5 pour convenir de l’application de cette entente, qu’à l’échelle du Québec pour implanter cette entente et développer les outils nécessaires pour suivre son application par les PLQ. Au 31 décembre, les travaux n’étaient pas encore complétés. L’exercice de négociation pour le renouvellement de la CMML est la cause de ce retard. Charges gouvernementales Objectif 2014 : Dresser un inventaire de toutes les obligations gouvernementales et les frais qu’elles occasionnent (ressources financières, humaines, etc.) Petites entreprises Objectif 2014 : Organiser une tournée des régions pour mieux connaître les petites entreprises et les sensibiliser aux réalisations du CILQ. Au courant de l’été 2014, le président et le nouveau PDG du CILQ ont entrepris une tournée des entreprises membres du CILQ, plus particulièrement les petites fromageries. La première région ciblée a été le Lac St-Jean. Les visites de dix entreprises de la région ont été effectuées en deux vagues et ont permis de mieux connaître la réalité de ces entreprises, d’être à l’écoute de leurs besoins et de mieux faire connaître le travail du Conseil. Charles Langlois a également profité de certains déplacements pour visiter d’autres membres de diverses régions. Le président et le PDG ont également assisté à la cérémonie de remise des prix Caseus, en septembre, à Québec, où ils ont eu l’occasion de discuter avec plusieurs récipiendaires. Le Conseil a continué d’accorder une attention particulière aux petites entreprises dans les négociations pour le renouvellement de la Convention de mise en marché du lait(CMML). Ainsi, les entreprises transformant moins de moins de 1 million de litres par an sont toujours exemptées de l’obligation de recevoir du lait pendant la période des Fêtes. Dans la nouvelle Convention, la partie des frais additionnels de transport chargés pour les livraisons de lait de moins de 15 000 litres, défrayée par les producteurs, passent de 50$ à 60$. Ce projet a été réalisé en 2014 et été un des derniers mandats accomplis par Pierre Nadeau. À la demande du CA, une enquête a été réalisée afin d’identifier les différentes obligations gouvernementales imposées aux entreprises et les frais qu’elles leur occasionnent. Cette enquête a été menée auprès d’entreprises régionales de taille moyenne. Ces résultats ont été validés auprès des entreprises de plus petite taille. Un rapport final a été déposé aux administrateurs. Ce rapport présente les nombreuses obligations auxquelles doivent se plier les PME québécoises, ainsi qu’une estimation du temps nécessaire pour remplir ces obligations. Le CILQ s’est penché sur l’AECG entre le Canada et l’Union européenne cette année et ses impacts sur le secteur de la fromagerie. L’impact sera surtout marquant pour les moyennes et micro fromageries du Québec, étant donné que les fromages de spécialité représentent une part importante, sinon la totalité de leur production. Le CILQ a donc axé certaines de ses recommandations en fonction des besoins de ces entreprises, dont les trois principales : •Campagnes de promotion massive pour promouvoir l’achat régional, l’excellence de nos fromages et l’agrotourisme; •Appariement avec certaines normes européennes pour les fromages et contrôle aux frontières pour une concurrence équitable; •Assurer une production fromagère de grande qualité par le développement du Centre d’expertise fromagère du Québec. Enfin, même s’il n’est pas un organisme voué à la promotion, le Conseil a mis en place certains outils de promotion pour les petites entreprises, dont le site Web de la Route des fromages fins du Québec. Cette année, il a consacré des ressources à la mise à jour des informations des fromageries. Il a également ajusté les cartes régionales pour tenir compte des nouvelles entreprises. Les consommateurs qui désirent visiter une région peuvent faire imprimer ces cartes de format standard (8½ x 11) et ainsi planifier leur excursion de découvertes fromagères. Cependant, aucune représentation n’a été faite à ce sujet. 18 Rapport d’activités 2014 19 Gouvernance du CILQ Participation du Conseil aux comités d’industrie Objectif 2014 : Revoir les pratiques et la gouvernance du CILQ de manière à s’assurer d’être en mesure de s’adapter rapidement aux changements dans l’industrie laitière (Canada-UE, Partenariat TransPacifique, P5, P2, P10, etc.), raffermir la cohésion et la coopération de manière à aider le développement de consensus. La première partie de cette priorité n’a pas été vraiment touchée cette année. Des départs à la retraite ont entrainé de nombreux remaniements, tant au niveau des administrateurs du CILQ que des représentants aux comités d’industrie. Le Conseil a toutefois poursuivi, tout au cours de l’année, ses actions de rapprochement avec les autres associations de transformateurs canadiens pour favoriser les rapprochements et le développement de positions communes sur les enjeux de l’industrie laitière canadienne. Ces actions se sont particulièrement intensifiées en 2014 avec la mise sur pied du Groupe de travail sur la modernisation du système laitier canadien. Ces efforts donnent des résultats concrets et assurent une meilleure cohésion des actions des transformateurs laitiers du Canada dans les forums nationaux. Le Conseil a également repris cette année, la tenue de rencontres entre les comités exécutifs des PLQ et du CILQ afin favoriser les échanges d’idées et une meilleure compréhension mutuelle des enjeux et des préoccupations respectives. Les principaux sujets discutés ont porté sur le bien-être animal, l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE et la proposition de stratégie sur les ingrédients laitiers déposée par les Producteurs laitiers du Canada (PLC). Le Conseil a également continué de tenir des rencontres réunissant les administrateurs de l’ODC et du CILQ pour discuter des préoccupations communes. Ces rencontres conjointes deviennent une nécessité étant donné que de plus en plus d’enjeux, qui étaient autrefois discutés à l’échelle provinciale, sont maintenant débattus à l’échelle nationale ou régionale et cette tendance risque de se poursuivre. Lors de la rencontre de février, les administrateurs des deux organismes ont échangé sur l’AECG, les impacts 20 de cette entente et sur les recommandations à mettre en œuvre pour soutenir les fromageries. Ces échanges ont, entre autre, permis à l’ODC et au CILQ de faire front commun sur plusieurs propositions de mesures de soutien et d’entreprendre ensemble des activités de lobbying pour défendre les intérêts des fromageries des deux provinces. Ces actions ont d’ailleurs été remarquées et accueillies positivement par les autorités gouvernementales. On a également discuté de la planification stratégique de la Commission canadienne du lait (CCL) et de ses interventions et de l’établissement des positions communes dans certains dossiers dont l’implantation des classes 2a et 3a. Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses membres dans le secteur laitier québécois et canadien, le CILQ et ses représentants participent aux travaux des comités suivants : Au niveau provincial Comité technique – CMML Comité des signataires – Convention de mise en marché du lait (CMML) Yves Leroux – Parmalat Canada Yves Morissette – Saputo Produits laitiers Canada Youenn Soumahoro – CILQ Charles Langlois – CILQ Le mandat premier du comité est de statuer sur la classification des produits laitiers et de veiller au maintien et à l’adaptation du système de vérification et de facturation. Gilles Ouellette – Saputo Produits laitiers Canada Dave Grange – Smucker Food Canada Charles Langlois – CILQ Le mandat général de ce comité est de négocier la Convention de mise en marché du lait ainsi que de superviser et de régler toute question relative à l’application des conventions ou à leur modification. De plus, le comité des signataires procède à la négociation des modifications de la présente convention, relatives aux décisions prises par le Comité canadien de gestion des approvisionnements de lait (CCGAL) et l’Organisme de supervision de l’Entente P5. Le comité a donc été appelé à émettre son opinion et à analyser les nouvelles mesures de vérification mises en place par le CCGAL. Le comité s’est aussi penché sur la classification des produits laitiers. Cet exercice visait à implanter les nouvelles classes de lait chez les transformateurs. Finalement, le comité a été mandaté pour effectuer une analyse comparative des systèmes de vérification ontarien et québécois. Comité qualité – CMML Lyse Pomerleau – Parmalat Canada Comité approvisionnement – CMML David Rivière – Danone Marie-Hélène Tanguay – Parmalat Canada Yolaine Villeneuve – CILQ Yves Morissette – Saputo Produits laitiers Canada Youenn Soumahoro – CILQ Charles Langlois – CILQ Le comité assure le respect de l’application de la CMML, met en place les mécanismes de suivi de l’approvisionnement des entreprises pour s’assurer que les règles, objectifs et principes de la Convention de mise en marché du lait soient respectés. Il convient du plan annuel d’approvisionnement et de son application et solutionne toute question technique liée à l’approvisionnement des usines en lait, dont la production des rapports requis pour la gestion efficace de l’ensemble du volume de lait du Québec. Le comité a pour mandat d’étudier toute question relative au maintien et à l’amélioration de la qualité du lait collecté et livré aux usines ainsi que d’en recommander les mesures appropriées aux Parties. Il travaille à la mise en place de protocoles, comme le dépistage des antibiotiques et la présence de sédiments dans le lait cru. Le Comité s’est principalement penché sur les modifi cations du Protocole sur les sédiments au cours de 2014. Rapport d’activités 2014 21 Comité de gestion des analyses de lait – CMML Lyse Pomerleau – Parmalat Canada Youenn Soumahoro – CILQ Charles Langlois – CILQ Le comité a pour mandat de s’assurer que Valacta exécute, conformément à la Convention de dosage, le dosage des composants de l’échantillon du producteur et de l’échantillon de lait de la citerne, en vue du paiement du lait aux PLQ par les marchands de lait. Comité permanent d’harmonisation des règles d’approvisionnement canadiennes et québécoises Yves Leroux – Parmalat Canada Charles Langlois – CILQ Le comité a pour mandat de traiter de tous les sujets inscrits aux ordres du jour des comités canadiens et de décider des mandats de négociation des représentants du Québec au Comité canadien de gestion des approvisionnements de lait et au Comité de supervision de l’Entente sur la mise en commun de tout le lait sur les sujets impliquant à la fois les producteurs et les transformateurs. Il a également comme tâche de convenir d’une démarche et d’une position commune relativement aux modes de calcul et d’indexation des prix des classes 1a, 1b et 1c utilisés au niveau canadien. Au niveau national Comité canadien de gestion des approvision nements en lait (CCGAL et secrétariat) Charles Langlois – CILQ Organismes du milieu OS P5 et son comité technique Charles Langlois – CILQ L’organisme de supervision P5 a pour mandat d’assurer la mise en œuvre de l’Accord sur la mise en commun du lait de l’Est du Canada et d’en surveiller l’application. Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses membres dans le secteur laitier québécois et canadien, le CILQ et ses représentants siègent au conseil d’administration des organismes suivants : On trouvera, dans les prochaines pages, un résumé des priorités et activités de ces organismes pour la dernière année. Le CCGAL est l’organisme national clé pour le développement des politiques et des discussions concernant les secteurs de la production et de la transformation du lait. Il a pour mandat de voir à l’application du Plan national de commercialisation du lait ainsi que de l’Entente globale sur la mise en commun des revenus du lait. Le comité technique du P5 est un comité qui relève de l’OS du P5 et dont le mandat est d’assurer la mise en œuvre des ententes convenues entre les provinces membres du P5. Il réalise les analyses techniques nécessaires et développe les recommandations de solution à mettre en œuvre pour assurer la bonne application des ententes convenues. Chaque année, le CCGAL établit un niveau cible pour la production nationale de lait de transformation, ou quota de mise en marché (QMM). Ce niveau cible fait l’objet d’une surveillance constante et, au besoin, de rajustements dans le but de refléter les variations de la demande en produits de lait de transformation comme le beurre et le fromage, tels que mesurés en termes de matière grasse. Le CCGAL applique les dispositions du Plan national afin d’établir les parts provinciales du QMM. Chaque province attribue sa part du QMM à ses producteurs selon ses propres politiques Au cours de l’année 2014, le grand dossier de ce comité a été la mise en application de la Politique harmonisée du P5 sur l’attribution du lait pour les classes 2a et 3a et les calculs de déplacement de lait entre les provinces qui en découlent. Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA) Programme d’innovation laitière – PIL Éco Entreprise Québec Le Secrétariat est un comité technique qui se rapporte directement au CCGAL et dont le travail est axé sur des projets d’analyse technique et de compilation de données. NOVALAIT Carole Thibault – Danone Charles Langlois – CILQ Pierre Nadeau / Charles Langlois – CILQ Pierre Nadeau – CILQ * Charles Langlois – CILQ Le PIL a été conçu pour permettre aux transformateurs laitiers d’avoir accès à du lait pour fabriquuer des produits laitiers innovateurs, sans affecter leur système provincial d’attribution des approvisionnements de lait aux usines. En stimulant la création de nouveaux produits, le Programme augmente la demande en lait. * L es règles de nomination des administrateurs d’ÉEQ ayant changé au cours de 2014, pour regrouper des entreprises générant des emballages, Alain Chalifoux de la Laiterie Chalifoux est maintenant administrateur à ÉEQ alors que Charles Langlois siège à un comité consultatif regroupant les associations. Le Comité de sélection examine les demandes, procède à une évaluation préliminaire des mérites des projets, s’assure que ces produits soient vraiment innovants et approuve leur participation au programme. Fondation de technologie laitière du Québec Donat Roy – Saputo Produits laitiers Canada Pierre Nadeau /Charles Langlois – CILQ Centre d’expertise fromagère du Québec Yolaine Villeneuve – CILQ Comité aviseur et Comité directeur Concours Sélection Caseus Yolaine Villeneuve – CILQ 22 Rapport d’activités 2014 23 Faits saillants 2014 Novalait en bref 50% / 50% Production Transformation Gérer et investir en recherche Novalait intègre les meilleures pratiques pour sélectionner les projets, développer des ententes de recherche et suivre les résultats. En 2014 : Les projets de recherche supportés par Novalait contribuent à développer les connaissances et les compétences qui alimentent l’innovation des entreprises laitières. • 4 nouveaux projets de recherche sélectionnés d’une valeur totale de 759 426 $ sur 3 ans DES DÉCOUVERTES ET CONNAISSANCES POUR INNOVER – PROJETS TERMINÉS EN 2014 • 6 bourses de maîtrise octroyées totalisant 250 000 $ sur 2 ans La microstructure du lait et des produits laitiers influence leurs propriétés nutritionnelles • 1,3 M $ investis par Novalait et ses partenaires dans 20 projets de recherche Mme Sylvie Turgeon, Université Laval et M. Michel Britten, AAC Consolider les masses critiques de chercheurs En expérimentant sur des produits laitiers commerciaux, ce projet de recherche a démontré que les traitements thermiques du lait influencent la vitesse de dégradation des protéines lors de la digestion. Les stabilisants utilisés dans la formulation des yogourts modulent la proportion de peptides et de protéines solubles au niveau de l’estomac ainsi que la libération des acides aminés. Le calcium régule la réponse lipidique associée à la consommation de fromage. En démontrant que les procédés de fabrication et la composition des matrices laitières influencent la libération des nutriments et leurs effets physiologiques, ce projet de recherche ouvre de nouvelles perspectives pour promouvoir les qualités nutritionnelles et santé des produits laitiers et développer de nouveaux produits. Un nouveau chercheur en éco-efficience des procédés de transformation Des bactériophages pour contrôler Staphylococcus aureus dans les produits laitiers Faciliter l’accès aux connaissances Novalait est une corporation vouée au financement de la recherche au bénéfice de ses actionnaires : le Conseil des industriels laitiers du Québec, Agropur coopérative et Les Producteurs de lait du Québec. Les actionnaires s’impliquent : • Au Conseil d’administration qui compte deux représentants de chaque groupe d’actionnaires • Dans les consultations pour établir les priorités de recherche • Dans les comités de sélection des projets et boursiers • Dans les comités de pilotage pour le suivi des résultats et les recommandations pour diffuser les connaissances Les champs d’action de Novalait Mobiliser les fonds pour la recherche laitière Novalait développe des partenariats pour financer ses recherches : • 1,8 M $ Novalait – CRSNG – FCI (2014-2019) : Chaire Efficience des procédés de transformation du lait • 822 000 $ Novalait – CRIBIQ – FRQNT (2015-2020) : Recherches laitières impliquant les technologies génomiques Les bénéfices de Novalait pour l’industrie laitière Novalait a tenu en mai 2014 son Forum Technologique pour présenter à ses actionnaires les connaissances et découvertes issues de ses recherches. Des résumés (Fiches Trans-info) sont disponibles au www.novalait. ca Novalait collabore également avec les intervenants du milieu, notamment les centres d’expertise et de formation, pour faire connaître les résultats de ses recherches. « Par mes recherches, je vise à contribuer à la compétitivité de l’industrie laitière dans une optique d’éco-efficience et de développement durable. » M. Alain Doyen Professeur adjoint, Université Laval MM. Sylvain Moineau, Université Laval et Daniel St-Gelais, AAC intégrés dans des fabrications fromagères. Les phages se sont révélés plus stables dans le lait pasteurisé que dans le lait cru. La majorité des phages ont été retenus dans le caillé et leur présence n’a pas eu d’impact sur la composition des fromages. Testés contre une souche de S. aureus, les mélanges de phages ont réduit jusqu’à 10 000 fois le nombre bactéries dès l’obtention du caillé. Après 14 jours d’affinage, le compte bactérien a chuté sous la limite de détection. Le concept de contrôle de S. aureus par de phages en fabrication fromagère a été établi. Il reste beaucoup de développement avant d’envisager une disponibilité des phages utilisables contre S. aureus de façon efficace et sécuritaire en fabrication fromagère commerciale. Des compétences pour innover Des professionnels de haut calibre sont formés dans les projets supportés par Novalait. Plus du tiers des budgets de nos recherches sont consacrés aux étudiants à la maîtrise et au doctorat. Le Forum Technologique Novalait est une excellente occasion de découvrir ces talents et leurs efforts de communication des résultats de recherche sont récompensés. GRAND PRIX DE LA RELÈVE TECHNOLOGIQUE 1er PRIX Dans l’industrie laitière, les phages sont perçus négativement puisque certains nuisent aux fermentations lactiques. Ce projet a testé une alternative novatrice, utiliser des phages spécifiques pour contrôler Staphylococcus aureus dans les produits laitiers. Des phages, dont certains pouvant s’attaquer simultanément à plusieurs souches de S. aureus, ont été isolés. Des mélanges de phages ont été M. Eric Ayala Bribiesca, étudiant au doctorat à l’Université Laval Affiche : Impact du calcium sur la digestibilité des lipides laitiers 2e PRIX 3e PRIX 500$ 400$ 200$ Mme Véronique Bouffard, étudiante à la maîtrise, Université Laval Affiche : Mettre la barre haute pour des stalles plus confortables Mme Joanie Côté, étudiante à la maîtrise, Université Laval Affiche : Croissance de micro-organismes laitiers dans différents laits du terroir québécois Mme Nour Ben Abdallah, étudiante au doctorat, Université Laval Affiche : Efficacité des phages antistaphylocoques dans le lait et le fromage 1995-2015 Novalait fête ses 20 ans ! Surveillez les communications et évènements spéciaux. 24 Rapport d’activités 2014 25 Le Fonds de développement de la transformation alimentaire est un OSBL créé par les transformateurs alimentaires et pour les transformateurs alimentaires. Son objectif premier est de contribuer au développement du secteur de la transformation alimentaire au Québec. Il est administré par le secteur de la transformation alimentaire. Pierre Nadeau a d’ailleurs assumé la présidence du conseil d’administration depuis le 30 août 2013 Créé en 1996, le FDTA avait pour but de gérer la portion de la subvention allouée pour le secteur de la transformation alimentaire au Québec par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), dans le cadre du programme du Fonds canadien d’adaptation et de développement rural (FCADR). De 1996 à 2014, le FDTA a géré avec succès 4 programmes d’aide financière d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Plus de 600 entreprises ont reçu l’appui du FDTA et le secteur a reçu plus de 34 millions $. Le dernier programme géré par le FDTA, le PCAA (Programme canadien d’adaptation agricole) s’est terminé le 31 mars 2014. Suite à ces constats, il a été décidé de donner trois axes au mandat du FDTA pour les deux prochaines années afin d’assurer sa pérennité: Axe 1 : mettre en oeuvre le programme d’aide financière FDTA 2014-2016 Durée : du 1er juillet 2014 au 30 juin 2016 Enveloppe : 2,2 millions de dollars (provenant des fonds propres du FDTA) Clientèle : entreprises de transformation alimentaire du Québec ayant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 25 millions de dollars (50 millions pour le programme GFSI). Volets : 7 programmes ont été développés : Analyse du cycle de vie, Optimisation des emballages, GFSI, Planification stratégique et accompagnement, Étude de marché, Plan marketing et accompagnement, Technologies de l’information et Associations et regroupements d’entreprises. Concernant l’après-PCAA, AAC a annoncé que la gestion des prochains programmes ne serait plus confiée au FDTA. Les programmes seront maintenant gérés au niveau national et les sommes pour le secteur québécois de la transformation alimentaire seront allouées au MAPAQ via l’entente Cultivons l’avenir 2. Axe 2 : offrir des services payants aux entreprises pour couvrir une partie de ses frais d’administration De nombreuses discussions et réflexions ont eu lieu au sein du conseil d’administration et suite à ces discussions, plusieurs éléments sont ressortis : Axe 3 : rechercher des partenaires pour réaliser la mission du FDTA et assurer sa pérennité : •la valeur ajoutée du FDTA pour le développement du secteur de la transformation alimentaire au Québec: de par sa proximité avec les entreprises, le FDTA est un partenaire qui répond à leurs besoins particuliers. Le FDTA met également l’accent sur la simplicité de ses processus administratifs et la rapidité de ses réponses pour que les projets des entreprises se réalisent au moment opportun pour elles. •L’importance d’assurer la pérennité du FDTA Recherche d’aide financière Accompagnement pour le montage et le suivi de dossier d’aide financière Élaboration de programmes d’aide financière Gestion de programmes d’aide financière S’allier avec un partenaire financier permettra de créer un effet levier avec les fonds restants du FDTA et d’assurer ainsi sa pérennité au-delà de 2016. Le FDTA utilise actuellement ses fonds propres pour financer ses opérations et son nouveau programme FDTA 2014-2016. Éco Entreprises Québec (ÉEQ) contribue depuis 10 ans à la collecte sélective au Québec. Organisme privé sans but lucratif, ÉEQ est agréé depuis 2005 par RECYC-QUÉBEC en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement. L’organisme élabore le Tarif et perçoit la contribution financière des entreprises qui mettent sur le marché des contenants, emballages et imprimés. Cette contribution est ensuite redistribuée pour compenser les services municipaux de collecte sélective au Québec. Depuis sa création, le CILQ siège à son conseil d’administration. Le Conseil siège aussi sur son comité associatif. Le régime de compensation de la collecte sélective, en vertu duquel les entreprises ont versé 135 millions $ en 2014 pour financer les coûts nets de la collecte sélective, est l’un des plus exigeants d’Amérique du Nord. ÉEQ assure la collecte des contributions avec un grand souci d’équité et offre en plus un crédit aux entreprises utilisant des matières recyclées dans certains types de contenants, emballages ou imprimés : une première à l’échelle nord-américaine. Le partenariat, l’innovation et l’adoption des meilleures pratiques sont au cœur des activités de ÉEQ. En 2014, ÉEQ a signé une entente avec le Conseil canadien des manufacturiers de cartons multicouches (CCMCM) visant à augmenter les quantités de contenants récupérés et à améliorer leur taux de recyclage. Les produits laitiers, souvent conditionnés en cartons multicouches, ont notamment encouragé une telle association. En 2014, ÉEQ a considérablement bonifié ses outils d’accompagnements à l’intention des entreprises pour soutenir leurs démarches de déclaration et les aider dans leurs pratiques d’affaires écoresponsables et ainsi tirer le maximum d’économies et d’avantages concurrentiels. La réduction à la source et la sélection de matières recyclables sont des mesures payantes pour les entreprises en plus de les faire réduire leur empreinte environnementale. Un coffre à outils en écoconception d’emballages et d’imprimés •La trousse OptimEco sur les retombées économiques, concurrentielles et environnementales •Un programme de formation et d’accompagnement sur mesure pour passer à l’action Fait marquant, le portail OptimEco.ca lancé en 2013 s’est mérité en 2014 le Prix NOVÆ de l’entreprise citoyenne, dans la catégorie Innovation. Financer, innover, récupérer ÉEQ croit que tous, citoyens, entreprises, municipalités, conditionneurs et recycleurs ont intérêt au succès de la collecte sélective. Avec les années, ÉEQ s’est donné un nouveau rôle, celui d’optimisateur. Ce rôle s’est vu confirmé au début 2015, lorsque près de 200 acteurs clés ont participé au tout premier Forum sur l’optimisation de la collecte sélective – Matières à solutions – organisé par ÉEQ. L’apport de l’organisme a également été reconnu avec la nomination de Mme Maryse Vermette, présidente-directrice générale de ÉEQ, au Comité-conseil sur les matières résiduelles du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel. Une trousse d’aide à la déclaration •Une trousse des meilleures pratiques de déclaration •Des webinaires sectoriels •Des barèmes pour les plus petits contributeurs 26 Rapport d’activités 2014 27 Le Conseil d’administration du CILQ continue d’épauler le Centre d’expertise fromagère du Québec. Yolaine Villeneuve siège au conseil d’administration du CEFQ depuis sa fondation et assure une bonne collaboration entre les deux organismes. Le CEFQ en est à sa 4e année d’existence et le CA est en période de reconduction de financement avec les bailleurs de fonds du secteur. Dans cette optique, il donc a fait circuler un sondage auprès des fromageries pour leur donner l’opportunité d’évaluer ses services rendus depuis sa création. Ce sondage a permis de constater que le niveau de satisfaction des membres était élevé et a également permis de mieux connaître et chiffrer les besoins des membres en vue du financement futur. Le CEFQ a pris un envol significatif cette année puisque pour la première fois, les fromageries ont eu à payer des frais d’adhésion annuels. Près d’une cinquantaine de fromageries ont payé leur cotisation, démontrant ainsi leur intérêt pour le Centre et ses services. Au cours de l’année, les conseillers techniques ont réalisé plus de 90 interventions dans une quarantaine de fromageries. Au cours de l’année, le CEFQ a travaillé à mettre en fonction le bureau virtuel, un outil de diffusion de connaissances qui est accessible aux membres. Créé en partenariat avec le CRAAQ, le bureau virtuel est un outil de communi cation avec un forum de discussion pour que les membres puissent y discuter d’enjeux et de problématiques et une collection de documents de références, d’articles techniques et technologiques qui est continuellement mise à jour. 28 Le CEFQ a organisé son premier symposium, les 3 et 4 novembre dernier, en collaboration avec le Centre STELA. Ce symposium s’est voulu un lien d’échanges entre les chercheurs et les artisans fromagers, un moyen de favoriser les échanges sur les applications possibles des résultats et des savoirs issus des projets de recherche. Les fromageries ont été invitées à profiter pleinement de cette opportunité pour découvrir les projets existants mais aussi pour faire part de leurs besoins et leurs préoccupations pour leurs projets futurs. 70 participants ont assisté à ces deux journées. Les lauréats du 16e concours Sélection Caseus ont été couronnés le 16 septembre dernier, au Musée national des beaux-arts du Québec, en présence du député des Îlesde-la-Madeleine et adjoint parlementaire du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Monsieur Germain Chevarie, et de nombreux partenaires du secteur. Au total, 23 fromages se sont illustrés parmi les 59 finalistes qui avaient été dévoilés en mai dernier sur les 156 parti cipants. Les grands gagnants ont été choisis par le jury parmi les lauréats de chacune des catégories. Le grand gagnant de cette année, le Zacharie Cloutier de la Fromagerie Nouvelle France, située à Racine dans l’Estrie, a remporté le Caseus Or pour la deuxième fois et s’est donc vu décerner un Caseus Émérite. Le Caseus Argent a été attribué au fromage Chèvre à ma manière de la Fromagerie L’Atelier, située au Centre du Québec, alors que le Caseus Bronze a été remis au Frère chasseur de la Fromagerie au Gré des champs, de St-Jean-sur-Richelieu. Enfin, le Caseus Longaevi a été accordé au Louis d’Or – 2 ans de la Fromagerie du Presbytère, un fromage primé à plusieurs reprises qui s’est vu décerné un Caseus Émérite en 2012. On peut consulter la liste complète des gagnants sur le site www.caseus.ca Répondant aux demandes du CILQ exprimées dans son mémoire sur les mesures d’adaptation recommandées pour faire face à l’arrivée des fromages européens, le MAPAQ a investi beaucoup d’efforts en 2014 pour donner un second souffle au concours. Un tout nouveau visuel et un site internet ont été dévoilés le 29 mai dernier lors du dévoilement des finalistes de l’édition 2014, événement jumelé à une journée fromagère organisée en collaboration avec le Centre d’expertise. Un nouveau partenariat développé cette année avec les grandes chaînes d’alimentation Metro et Provigo qui ont unis leurs efforts pour faire connaître aux consommateurs les finalistes et les lauréats du concours, a apporté un élan nouveau au concours et lui a permis de faire rayonner davantage nos excellents fromages québécois. Rapport d’activités 2014 29 Programme don de lait Le secteur laitier québécois est un précurseur en matière de don de produits. Depuis 2003, les acteurs de la filière laitière participent au programme Don de lait. En vertu de ce programme, le lait donné par les producteurs est livré GRATUITEMENT aux usines participantes qui le transforment GRATUITEMENT pour le remettre à BANQUES ALIMENTAIRES QUÉBEC (BAQ), par le biais d’un point de chute régional et selon un calendrier convenu entre l’entreprise et la Banque récipiendaire. Le partage des produits fabriqués en vertu de ce programme est calculé sur une base provinciale, dans un but d’équité entre les régions. Ainsi, au cours des dix dernières années, ce sont plus de 8 millions de litres de lait qui ont été transformés et donnés, dont la moitié par les entreprises membres du CILQ, et ce sur une base régulière. En 2014, les 15 entreprises suivantes ont transformé et remis aux banques alimentaires du Québec 588 500 litres de lait, sous diverses formes : Danone Fromagerie Bergeron Fromagerie Boivin Fromagerie des Basques Fromagerie Gilbert Fromagerie Marie Kadé Fromagerie Perron Fromagerie P’tit Plaisir Les grandes questions de 2015 Fromagerie P’tit Train du Nord Fromages La Chaudière Laiterie Chagnon Laiterie de Coaticook Laiterie de La Baie Saputo Produits laitiers Canada Smucker Food Canada Nous tenions à souligner leur engagement. 30 Rapport d’activités 2014 31 Réforme du système laitier canadien En 2014, les producteurs laitiers canadiens invitaient les transformateurs à négocier un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne et leur présentaient leur projet de « Stratégie sur les ingrédients laitiers ». Les transformateurs canadiens, dont le Conseil, ont réagi positivement à cette invitation et sont arrivés à faire consensus sur une position commune au début de janvier 2015. Leur document de réflexion présente les enjeux futurs de l’industrie canadienne, de leur point de vue, et soumet une série de propositions pour relever ces défis et permettre à l’industrie de poursuivre sa croissance. Peu importe le titre du document de chacune des parties, la négociation qui s’amorcera fort probablement en 2015 se veut un exercice pour réformer le Plan national de commercialisation du lait. Ce projet est ambitieux et sera complexe. Le premier défi se situe au niveau du processus décisionnel. Cette négociation impliquera les producteurs et transformateurs des dix provinces et les gouvernements provinciaux. AAC et la CCL seront fort probablement impliqués également, de manière indirecte. Certains enjeux sont d’autorité fédérale et relèvent plus précisément du CCGAL alors que d’autres sont d’autorité provinciale. Le CCGAL ne pourra donc être le seul organisme où se prendront les décisions finales. Ce partage d’autorité compliquera le processus décisionnel. Il faudra s’assurer que les autorités provinciales suivent l’évolution du dossier et approuvent les changements convenus. Nous savons tous que les intérêts supérieurs des gouvernements provinciaux peuvent parfois diverger de ceux de l’industrie. Il serait malheureux que les producteurs et les transformateurs parviennent à faire consensus sur les réformes à apporter au système laitier canadien mais que cette entente soit rejetée par un gouvernement provincial, pour des motifs politiques. 32 L’exercice de prise de décision des transformateurs sera un défi tout aussi grand. Les transformateurs sont représentés par cinq associations canadiennes de transformateurs soit l’ATLC, l’ODC, l’ADC, le BCDC et le CILQ. Ces associations représentent plus de 200 transformateurs laitiers, qui sont en compétition entre eux, qui œuvrent dans différents environnements réglementaires et dans différents créneaux de marché et sont de taille substantiellement différente. De plus, le niveau de représentativité des associations n’est pas le même pour toutes. Le défi sera de concilier tous ces intérêts et d’arriver à dégager les consensus requis pour mener cette négociation à terme. Le deuxième défi de taille sera de trouver le juste équilibre entre la satisfaction des besoins et objectifs des producteurs et ceux des transformateurs. Les producteurs veulent créer un nouvel environnement de marché pour l’industrie laitière canadienne. Ils visent principalement à éliminer les surplus structurels de poudre de lait écrémé et à arrêter, voire diminuer, les importations d’ingrédients laitiers. Les transformateurs, quant à eux, reconnaissent les enjeux soulevés par les producteurs et y souscrivent. Toutefois, au-delà de ces enjeux, ils visent également à simplifier le système et à mettre en oeuvre un environnement qui permettra aux entreprises d’être plus compétitives et de faire face aux importations supplémentaires de fromages européens. Ils souhaitent également développer un nouvel environnement qui leur permettra de prendre avantage des opportunités de développement de marché qui se présenteront, aussi bien sur le marché intérieur qu’extérieur. Il y a parmi ces enjeux des éléments très sensibles de part et d’autre. Il faudra être imaginatif pour développer des solutions acceptables pour les deux parties. Il y a toutefois un point commun entre les producteurs et les transformateurs : Les deux souhaitent le développement d’un environnement qui assurera la croissance future de l’industrie dans le cadre du système de gestion de l’offre. Le dernier défi, non le moindre, est que toutes les parties visent la conclusion d’une entente pour le 31 décembre 2015. Cet objectif est immense mais nous croyons qu’il est réalisable. Il exigera un horaire de négociation intense et une grande disponibilité des représentants qui participeront à ces négociations. Le comité de négociation étant composé de sept représentants de transformateurs, des PDG des associations de transformateurs et d’autant de représentants des producteurs, la conciliation des agendas sera difficile et demandera une très grande souplesse de chacun si l’industrie veut arriver à atteindre cet objectif. Accord de libre-échange Canada – Union Européenne Cette année encore, l’AECG entre le Canada et l’Union Européenne sera suivie de près par le Conseil et exigera des représentations et des actions pour promouvoir et défendre les intérêts de nos membres fromagers. Le Conseil s’attend à des décisions du gouvernement fédéral à deux niveaux, soit : l’allocation des nouveaux contingents tarifaires pour les fromages européens et la mise en œuvre de mesures de soutien à l’industrie fromagère pour lui permettre de faire face à l’accroissement des importations de fromages en provenance des pays d’Europe. Le Ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada (MAÉCDC) réalisera en 2015 une consultation sur l’allocation des nouveaux contingents tarifaires de fromages européens. L’objectif de cette consultation sera de recueillir les opinions des parties intéressées au sujet de la méthode d’allocation des nouveaux contingents tarifaires. Cette consultation constituera une opportunité supplémentaire pour faire entendre le point de vue du Conseil dans ce dossier. Le Conseil devra étudier les différents modèles de gestion des contingents tarifaires en vigueur afin d’alimenter le développement de ses positions. Il devra également sonder ses membres pour obtenir leur point de vue. Bref, cette consultation demandera une bonne préparation. Selon l’information obtenue, l’annonce de la consultation est prévue d’ici la fin février-début mars 2015. On s’attend à ce que l’annonce précise le processus de consultation, ainsi que le calendrier. Le Conseil prévoit également que le gouvernement fédéral annoncera des mesures de soutien pour l’industrie fromagère pour assurer son développement malgré l’augmentation des importations de fromages européens accordée par l’AECG. Le Conseil suivra de près ce dossier afin d’être prêt lorsque les mesures de soutien seront annoncées. Le Conseil anticipe une annonce dans ce sens d’ici l’été 2015. Bref, un autre dossier qui risque de changer la face de l’industrie laitière au cours des prochaines années. La consultation ira au-delà de la simple question de l’éligibilité à ces nouveaux contingents tarifaire de fromage. Elle abordera des questions plus pointues telle la gestion de ces contingents pendant la période de transition et après celle-ci : Comment seront répartis les contingents entre les actuelles entreprises de fabrication fromagère déjà détentrices de contingents tarifaires et les nouvelles entreprises de fabrication fromagère qui désirent y avoir accès? Comment fonctionnera la réallocation annuelle des contingents à de nouvelles entreprises non détentrices de contingents pendant la période de transition et après cette période? Devrait-on permettre la vente de ces contingents? Sous quelles conditions? Etc. Le Conseil est une association importante sur l’échiquier canadien et devra s’impliquer à fond dans cet exercice. Il consacrera donc beaucoup de ressources, autant financières qu’humaines, sur ce dossier en 2015 puisque cet exercice risque de définir notre cadre d’actions pour la prochaine décennie. Rapport d’activités 2014 33 Comités du CILQ Le CILQ remercie Le succès d’une association dépend de l’implication de ses membres. Nous tenons à souligner l’implication des personnes suivantes : Le Conseil bénéficie de l’appui de plusieurs membres et organismes lors de la tenue d’événements spéciaux. Nous désirons souligner leur participation à titre de commanditaires et les remercier. GOLF CONGRES Carole Thibault, présidente – Danone COMMANDITAIRES Dave Grange – Smucker Food Canada Patrick Chaput, vice-président – Fromages Chaput Association des transporteurs de lait du Québec FOURNISSEURS Luc Boivin – Fromagerie Boivin Jean Provencher, trésorier – Laiterie Provencher Continental Ingrédients Canada Fromagerie Bergeron Comité de sélection «Prix Donat Roy» Dave Grange, secrétaire – Smucker Food Canada D. Tyers International Fromagerie Champêtre Sandra Daigle, administratrice – Produits Liberté Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages Fromagerie l’Ancêtre Charles Langlois – CILQ Élopak Canada Fromagerie la Pépite d’or Comité des laiteries Kraft Canada Fromagerie Perron OmniChem Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera Qualtech Parmalat Canada Sani-Marc Produits Liberté Tetra Pak Saputo Produits laitiers Canada Normand Duperré – Laiterie de La Baie FOURNISSEURS Georges Emond – Laiterie de l’Outaouais Danone COMMANDITAIRES Yves Girard – Nutrinor Fromagerie Bergeron Continental Ingrédients Canada Laval Lapointe – Nutrinor Fromagerie Champêtre EBR Yves Leroux – Parmalat Canada Fromagerie l’Ancêtre Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages Jason Giuliani – Élopak Canada Michel André Longpré – Parmalat Canada Fromagerie Perron Élopak Canada Jani Beauchamp – OmniChem Daniel Martin – Parmalat Canada Fromagerie Polyethnique Falco Technologies Lucien Dupuis – Soluciens Daniel Papineau – Saputo Produits laitiers Canada Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera Financement Agricole Canada Mike Doucas – Scolle Canada Julie Paquin – Saputo Produits laitiers Canada Parmalat Canada Kerry Rick Richardson – Plastiques Silgan Canada Paul Pomerleau – Nutrinor Produits Liberté Stéphane Audy – Falco Technologies Louis Roy – Laiterie Royala Nutrinor Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec Yolaine Villeneuve – CILQ Gilles Turgeon – Laiterie des Trois Vallées Saputo Produits laitiers Canada Parmalat Canada Comité de mise en nomination (CA) Conseil d’administration – CILQ-Recherche Normand Pomerleau – Kraft Canada Normand Pomerleau – Kraft Canada Dave Grange – Smucker Food Canada Charles Langlois – CILQ Comité Congrès – CILQ Lucien Dupuis – Soluciens Donat Roy – Saputo Produits laitiers Canada Charles Langlois – CILQ Khadija Solgui – CILQ Geneviève Lesage – CILQ Yolaine Villeneuve – CILQ Comité du Golf – CILQ Alain Chalifoux – Laiterie Chalifoux Denis Chagnon – Laiterie Chagnon Katy Dufresne – Laiterie des Trois Vallées Julien Duperré – Laiterie de La Baie Danone Association des transporteurs de lait du Québec Pierre Nadeau / Charles Langlois – CILQ Paul-Claude Bérubé, Avocats Plastiques Silgan Canada Producteurs de lait du Québec (Les) Saputo Produits laitiers Canada Sani-Marc Transport Petit 34 Rapport d’activités 2014 35 Notes 36
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