Rapport d’activités 2011 Table des matières 3 Message du président 4 Portrait des entreprises membres du CILQ 6 Promotion de l’industrie et du CILQ Communications publiques Prix Donat-Roy Concours Sélection Caseus 8 Approvisionnement de lait et cadre réglementaire Convention de mise en marché du lait Gestion des approvisionnements Vérification de l’utilisation du lait Transport du lait 10 Le Conseil et la qualité du lait Les antibiotiques Contrôle des sédiments dans le lait cru 10 Dossiers nationaux Programme d’innovation en matière de produits laitiers (PIMPL) Prix du lait de classe 1 11 Préoccupations des petites fromageries Centre d’expertise fromagère du Québec Site internet de la Route des fromages fins du Québec 12 Préoccupations des laiteries 13Événements Classique CILQ Congrès 14 Implication du CILQ dans les organismes du milieu Novalait Éco Entreprise Québec Programme Don de lait FDTA – FITA 18 Les grands enjeux Développement durable Le livre vert sur la politique bioalimentaire au Québec 20 Les membres du CILQ Liste de membres réguliers Liste de membres associés Représentation du CILQ aux comités 24 Commanditaires 2011 1 2 La mission du CILQ Le Conseil des industriels laitiers du Québec doit contribuer au développement économique, social et professionnel de l’ensemble de ses membres, dans le respect de l’équité et d’un développement dynamique et structuré de l’industrie québécoise Les principaux mandats du CILQ Les champs d’action •Contribuer au développement des affaires et des marchés et assurer la compétitivité de l’industrie laitière. •Les approvisionnements de lait •Contribuer à l’augmentation de la productivité et de la rentabilité des entreprises membres et de l’industrie. •Le cadre réglementaire (sanitaire, commercial et environnemental) •La promotion de l’industrie et de ses produits •Contribuer au développement professionnel des personnes impliquées. •Le savoir scientifique et technologique •Gérer efficacement, de façon responsable, le CILQ. •Le réseautage, les relations d’affaires, la connaissance de l’industrie Conseil d’administration – 2011 Président du Conseil Michel Bonnet Damafro 1er Vice-président du Conseil Normand Pomerleau Kraft Canada Secrétaire-trésorier du Conseil Luc Boivin Fromagerie Boivin 2e Vice-président du Conseil Kempton Matte Saputo 2e Vice-président du Conseil Alain Bédard Parmalat Canada Président-directeur général Pierre M. Nadeau CILQ Président honoraire Donat Roy Saputo Administrateurs Denis Brassard Fromagerie Perron Jean-Pierre Chalifoux Laiterie Chalifoux Patrick Chaput Fromages Chaput Martin Gilbert Bergeries du Fjord Dave Grange Smucker Canada Anita Jarjour Danone Yves Leroux Parmalat Canada Jean Provencher Laiterie de Coaticook Gilles Ouellette Saputo Martin Valiquette Produits de marque Liberté Message du président Le mandat principal du Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ) est de négocier l’achat, les conditions et l’approvisionnement du lait cru en tant qu’acheteur auprès de la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) et de concert avec les coopératives du Québec. C’est précisément ce qui a occupé la majeure partie du temps et de l’énergie du conseil d’administration du CILQ en 2011. Toute autre activité était principalement en soutien à notre mission principale. Essentiellement, notre objectif était finaliser l’aspect de notre convention de mise en marché du lait qui avait été tranché par décision arbitrale de la Régie des marchés agricoles et alimentaires (Régie) en novembre 2010. Néanmoins, l’interprétation de cette décision demeurait problématique jusqu’au moment où les parties se sont enfin entendues sur une interprétation partagée à la mi-année grâce au travail d’un conciliateur. Le succès du conciliateur a été couronné par la signature d’une entente liant les parties. À notre grand étonnement, quelques mois plus tard, Agropur revenait en arrière et rejetait l’entente qu’elle avait signée et s’appuyait sur la Régie pour avoir gain de cause, sous forme d’une nouvelle demande de décision arbitrale. Deuxième surprise de l’année, la Régie acceptait d’entendre le litige dans tous ses menus détails et ignorant, de ce fait, qu’une entente en bonne et due forme avait été signée par les parties. Comme la Régie avait accepté de tout remettre en question et que nous étions sur le point d’entrer dans une autre interminable cause judiciaire qui aurait été jugée de façon totalement imprévisible, le CA du Conseil a pris la décision qu’il valait mieux avoir une entente moins que parfaite plutôt qu’une décision arbitrale. Ainsi, le Conseil a pris la décision de donner à Agropur 3 000 000 litres de lait additionnels pour l’inciter à conclure la même entente qu’elle avait signée et rejetée quelques mois auparavant. Cette entente a permis d’allouer des volumes de lait qui étaient demeurés sans assignations claires depuis 2006. Les entreprises laitières du Québec peuvent maintenant faire des plans d’avenir axés sur des bases connues et prendre des décisions qui, dans certains cas avaient été retardées. Cette difficile expérience nous a convaincus qu’il était absolument nécessaire de négocier de façon beaucoup plus efficace et plus rigoureuse à l’avenir et que nous devions tout mettre en œuvre pour y arriver. Une des grandes difficultés au Québec est que le système canadien de gestion de l’offre du lait ne répond plus adéquatement aux besoins des transformateurs. Comme il s’agit d’un système national mais d’application provinciale, le dynamisme des transformateurs québécois fait qu’ils manquent de lait au Québec alors que dans les provinces de l’Ouest, on vend du beurre à la Commission canadienne du lait. De plus, le changement de la règlementation sur les ingrédients laitiers depuis 2009 a nui davantage aux transformateurs du Québec qui n’ont pas réussi à obtenir le lait nécessaire pour compenser le lait additionnel requis pour remplir les mêmes contrats qu’avant le changement règlementaire. Le Conseil et ses membres ont demandé aux producteurs de revoir leur système de façon à mieux s’assurer que le lait soit disponible pour répondre aux besoins pressants des transformateurs dans cette province. À cet égard, des démarches ont été entreprises par la FPLQ auprès de ses collègues au niveau des 10 provinces (P10) pour mieux répondre aux besoins. Nous souhaitons vivement qu’ils puissent trouver des solutions rapidement car le problème que connait le Québec depuis 2009 existe maintenant en Ontario et les réponses à date dans cette province augurent mal pour le système canadien et pour les transformateurs québécois. Cette année, le conseil d’administration du CILQ a connu le départ de trois administrateurs d’expérience : Jean-Pierre Chalifoux, Alain Fauteux et Germain Désilets. Les trois ont contribués bénévolement pendant de longues années à l’avancement de l’industrie de la transformation laitière au Québec. Nous leur en sommes reconnaissants. Michel Bonnet Président du Conseil d’administration 3 4 Portrait des entreprises membres du CILQ À l’été 2011, le Conseil a réalisé, avec le support financier du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, une enquête auprès de ses membres et des entreprises transformant du lait de chèvre et de brebis, pour pouvoir dresser le portrait économique global de l’industrie de la transformation laitière québécoise et rendre compte de l’importance de l’apport du secteur laitier à la société québécoise. Qu’elles soient micro entreprises, PME ou grandes entreprises, les fromageries, laiteries et autres contribuent particulièrement à l’économie des régions, notamment, en termes de création d’emplois. Le nombre d’entreprises laitières en opération au Québec, dans le secteur du lait de vache est stable depuis quelques années. Seule une entreprise, Fromagerie les Méchins, a fermé ses portes en 2011. Le CILQ compte donc 82 entreprises acheteurs de lait, à la fin de 2011, soit 95% des entreprises transformant du lait de vache. Ces entreprises, qui totalisent 88 usines, ont transformé 49,97 % du lait de vache transformé au Québec, pour l’année laitière 2010-2011. Le sondage réalisé par le CILQ porte sur les 107 entreprises laitières en opération au Québec, en août 2011. Les données recueillies confirment que l’industrie laitière, et plus principalement fromagère, s’est développée de manière significative au cours des dix dernières années. Tri par années d’existance 19 % 11 % 0 - 4 ans 5 - 9 ans 24 % 15 % Sur les 107 entreprises laitières du Québec, 82 sont membres du CILQ et transforment donc du lait de vache, en tout ou en partie. En fait, la répartition des entreprises québécoises s’établit comme suit : 61 Vache 12 17 5 4 Chèvre 3 5 Brebis •61 entreprises transforment uniquement du lait de vache •17 entreprises transforment uniquement du lait de chèvre •5 entreprises transforment uniquement du lait de brebis •24 entreprises transforment plus d’un type de lait Les entreprises laitières du Québec peuvent détenir un permis fédéral ou provincial pour opérer leurs activités. En général, on peut associer le type de permis à la taille des entreprises, les plus grandes détenant toutes un permis fédéral. Ainsi, 67 des 107 entreprises laitières québécoises opèrent sous permis fédéral. La proportion est plus haute parmi les membres du CILQ puisque 60 des 82 entreprises laitières membres du CILQ détiennent un permis fédéral. Nombre d’entrerises par catégories de volume 10 ans + 20 ans + 31 % CILQ 16 50 ans + 25 3 9 En fait, 66 % des entreprises laitières en opération en 2011 ont été crées depuis 1991 et 35 % des entreprises laitières québécoises comptent moins de 10 ans. Il faut souligner que ces 38 entreprises (35 %) sont des fromageries, à l’exception d’une seule laiterie, Laiterie de l’Outaouais, qui a été créée en 2008. Le secteur de la vache continue de prédominer chez les nouvelles venues avec 22 entreprises, contre 11 dans la chèvre et 5 dans la brebis. De plus, la très grande majorité de ces nouvelles entreprises sont des fromageries fermières. 7 7 Québec total 15 27 Moins de 100 000 35 100 000 à 500 000 500 000 à 1 M 1Mà5M 5 M à 10 M 10 M à 50 M 50 M + 8 4 11 15 7 5 En règle générale, la majorité des entreprises laitières québécoises sont de petites entreprises en région. Parmi les membres du CILQ, 58 % des entreprise transforment moins de 1M de litres de lait par an. Cette proportion passe au deux tiers (65 %) lorsqu’on considère toutes les entreprises laitières québécoises. De même, on note que les quatre très grandes entreprises (50M+) transforment à elles seules plus de 85 % du bassin laitier québécois alors que les 69 entreprises de moins de 1M réunies transforment au total 0,66 % de tous les laits produits au Québec. Si on considère les entreprises membres du CILQ seulement, on constate que les trois très grandes entreprises du CILQ transforment près de 80 % du lait transformé au sein du CILQ alors que les 48 entreprises de moins de 1M réunies transforment au total 0,83 % de ce volume. Volume total transformé par les entrerises par catégories de volume CILQ 0,04 % 0,47 % 0,32 % 3,17 % 3,51 % 79,25 % Moins de 100 000 100 000 à 500 000 500 000 à 1 M 5 M à 10 M 10 M à 50 M 13,23 % 50 M + Québec total 85,30 % 0,13 % 0,28 % 0,25 % 1,55 % 2,34 % 10,17 % Les membres associés Le Conseil compte une deuxième catégorie de membres : les membres associés. Toute entreprise qui offre des biens ou services à l’industrie laitière québécoise peut devenir membre associé du CILQ, bénéficier de contacts privilégiés avec les industriels laitiers et participer aux activités du Conseil. Les membres associés tiennent une assemblée annuelle, dans le cadre du congrès du CILQ, où ils déterminent les activités où leur comité directeur s’implique au cours de l’année. Ces activités sont principalement axées autour de la Classique de golf CILQ. Cette activité sert à amasser des fonds qui sont versés au concours Sélection Caseus et au Club des petits déjeuners. Les membres du comité directeur participent également à l’organisation du congrès annuel. Au niveau des adhésions de membres associés, la situation est stable en 2011 avec 59 membres. Les entreprises suivantes n’ont pas renouvelé leur adhésion : Danisco Canada, Emballages Evergreen Canada, EPSILIA, Fromagex, Gestpro Packaging, Groupe Uni-Spec et Lactopur mais on compte les nouveaux membres suivants, en contrepartie : AFCO, FITA, Phénix Métal, Roche - Groupe Conseil, T.O.C. Alimentaire, Valbio Canada et Vézina Assurances. Nous leur souhaitons la bienvenue. Promotion de l’industrie et du CILQ Communications publiques Prix Donat-Roy Voilà déjà plus de cinq ans que le Conseil a entrepris, de façon active et délibérée, de mieux faire connaître ses positions et ses aspirations. Pour réaliser cet objectif, il a centré ses efforts principalement sur son site Internet et son rapport annuel d’activité mais a également touché les média. Ainsi, en plus, d’avoir publié un éditorial sur le Livre vert dans la Vie agricole, les positions du CILQ ont été présentées dans certaines revues et journaux, dont l’Actualité alimentaire, la Vie agricole et La Terre de chez nous. Le CILQ a également participé aux émissions : « On est tous dans le champ » et la « Semaine verte ». Pour sa part, il apparait que le site Internet du Conseil est considéré comme une source d’information rapide et fiable et que de plus en plus d’intervenants du secteur le consultent. Le Conseil a profité de son congrès annuel pour dévoiler une étude qui trace des lignes directrices pour l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits laitiers. Initiée par le CILQ, avec l’appui financier du Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA), cette étude a été réalisée conjointement par les experts du Groupe AGÉCO et de QUANTIS. Au global, le projet couvrira plusieurs denrées (poulet, nutrition animale, emballage, etc.). La première étude à être réalisée portait sur le lait et servira de cadre aux autres secteurs. Un communiqué de presse a été émis lors du dévoilement de l’étude, en octobre. Enfin, une association se doit d’informer ses membres et des bulletins d’informations ont été publiés sur des sujets d’actualité afin de les informer des derniers développements (renouvellement de la CMML, changements de prix classe 1, programme PIMPL, Livre vert, golf, congrès, etc.). Photo : Pierre Cadoret 6 De gauche à droite : Messieurs Donat Roy, Raymond Bergeron, récipiendaire du Prix Donat-Roy et Michel Bonnet, président du CILQ Remis dans le cadre du congrès, le «Prix Donat-Roy» a souligné, cette à année, la passion de Raymond Bergeron. De la fromagerie familiale de St-Bruno, au Lac-St-Jean, à celle qu’il achète à St-Antoine-de-Tilly en 1954, puis à celle qu’il fonde avec ses fils, en 1988, le récipiendaire 2011 a toujours démontré une passion pour le fromage et un sens des affaires peu commun. Toujours à l’affut du marché et des nouvelles tendances, Raymond Bergeron a su mettre en valeur le savoir-faire hérité de son père, le transférer à ses enfants et les encourager à repousser les limites de l’excellence. Aujourd’hui, la Fromagerie Bergeron est reconnue comme la spécialiste du gouda au Canada. 7 Concours Sélection Caseus En 2011, la tenue du congrès de l’American Cheese Society à Montréal en août, a amené le Comité directeur à tenir le gala de remise des prix Sélection Caseus en juin pour profiter de l’intérêt médiatique soulevé par cet événement. La soirée du Québec tenue pour les congressistes américains a d’ailleurs permis de promouvoir les lauréats Caseus. La remise de prix a donc eut lieu au Hyatt Regency de Montréal (Complexe Desjardins) et a réuni près de 200 parti cipants, fromagers et intervenants du secteur, pour célébrer le savoir-faire et l’excellence des fromages québécois. Photos : Gracieuseté MAPAQ Dépliant de promotion des gagnants distribué lors des activités de promotion de Sélection Caseus Monsieur Pierre Corbeil, Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, à la soirée du Québec, tenue dans le cadre du congrès de l’American Cheese Society, en août. Approvisionnements de lait et cadre réglementaire Convention de mise en marché du lait La décision 9465 de la Régie qui imposait une nouvelle Convention de mise en marché n’a pu être mise en œuvre au cours de l’année 2011. Les signataires (Agropur, CILQ et FPLQ) ne se sont pas entendus sur son interprétation et sur la façon de l’appliquer. Les signataires ont finalement convenu en décembre 2011 d’une entente. Cette entente assurera la mise en application de la presque totalité de la décision 9465. Toutefois, deux sujets demeurent en suspend soit : la séquence d’allocation hebdomadaire du lait et l’établissement des courbes d’approvisionnement et de tolérance, entre d’autres mots, selon quelles priorités et selon quelle méthode l’on allouera le lait aux entreprises à chaque semaine. Malgré plusieurs tentatives du Conseil pour résoudre ce litige au cours de l’automne, Agropur a préféré porter ce dossier en arbitrage. Ce dernier sera traité en janvier 2012 par la RMAAQ. La gestion de ce dossier a été caractérisée par : - La tenue de 4 rencontres des signataires, en début d’année, pour tenter de convenir d’un compromis raisonnable sur l’interprétation de la décision 9465. Le Conseil a déposé plusieurs projets en ce sens pour tenter de résoudre les litiges et assurer une mise en œuvre rapide de la décision et ainsi éviter de perpétuer un régime d’approvisionnement sans règles claires, particulièrement au niveau de l’approvisionnement de la croissance des entreprises. Ces rencontre n’ont pas été concluantes et ont mené à une demande d’arbitrage d’Agropur à la Régie. - La mise en œuvre, à la demande du Conseil, d’un processus de conciliation au lieu de l’arbitrage demandé par Agropur. L’exercice de conciliation a conduit les signataires à convenir et à signer une entente globale en juin sur l’application de la décision de la Régie. Le Conseil a contribué activement à la résolution du litige. Toutefois, Agropur a renié sa signature de l’entente en août et à redemandé l’arbitrage de l’ensemble des sujets couverts par l’entente de juin. - La tenue d’une audience publique de la Régie sur la demande d’arbitrage d’Agropur, et - La conclusion, en décembre, d’une entente hors cours réglant la grande majorité des sujets en litige. Malgré, les revirements, le Conseil est satisfait du règlement final obtenu puisqu’il considère qu’il a atteint en grande partie ses objectifs de négociation pour le plus grand bénéfice de ses membres. Ainsi, l’entente finale assure la protection des volumes historiques (garanties d’approvisionnement) des entreprises pour les entreprises qui les ont utilisés, permet de couvrir la majeure partie de la croissance réalisée par ses membres dans les fromages de spécialité et régionaux (classe 3a1b1) entre le 1er août 2006 et le 31 juillet 2010 et assure un environnement de croissance pour le yogourt/crème glacée (classe 2) pour les deux prochaines années. Sans être en reste, toutes les les entreprises dans les formages de grands volumes ont vu leur VH être bonifié de près de 15 millions de litres. Le Conseil est toutefois inquiet relativement à la capacité du système québécois de production de lait à la ferme à satisfaire les besoins de croissance futurs des entreprises de transformation laitière du Québec. Cet enjeu est une préoccupation majeure pour le Conseil et il investira beaucoup d’efforts en 2012 pour trouver des solutions viables et soutenables à long terme pour ses membres et l’industrie. Photo : Gracieuseté Falco Technologies 8 9 Gestion des approvisionnements La vérification de l’utilisation du lait La gestion des approvisionnements du lait aux usines est assurée par le comité d’approvisionnement. Ce comité créé en vertu de la Convention de mise en marché du lait, est mandaté pour s’assurer que l’approvisionnement du lait aux usines se fait conformément à la Convention. Il doit également mettre en œuvre les mécanismes nécessaires pour atteindre cet objectif. Messieurs Gilles Ouellette, Alain Bédard et Charles Langlois représentent le Conseil sur ce comité. Une des préoccupations du Conseil est de s’assurer de la mise en place de règles et de procédures équitables et identiques pour tous, aussi bien au niveau provincial que national. Bref, s’assurer que toutes les entreprises de transformation évoluent sous les mêmes règles. Les litiges entre les signataires sur l’application de la décision 9465 de la Régie ont marqué les travaux du comité en 2011. Ce dernier a été amené à se pencher, entre autre, sur la séquence d’allocation du lait et sur l’établissement des courbes d’approvisionnement. Le comité a été incapable de s’entendre et de soumettre des recommandations unanimes aux signataires sur cet enjeu. Le Conseil a contribué aux discussions en développant, avec ses experts, des scénarios de solutions mais il a été incapable de rallier les parties. Ces mêmes litiges ont également empêché la mise à jour et le développement des rapports de suivis adéquats sur la gestion des approvisionnements réalisée par la FPLQ. Cette situation a rendu inopérant le comité d’approvisionnement au cours de l’automne dernier. Le Conseil a proposé une série de modifications dans les rapports d’approvisionnement produits par la FPLQ et a soumis une série de projets de rapport pro format afin de mieux suivre l’application de la CMML et la gestion du lait par la FPLQ. Toutefois, faute d’entente sur l’application de la décision 9465, nos partenaires n’ont pas voulu se compromettre. Ces projets sont à l’étude et des décisions sont attendues pour 2012. Le Conseil a amené le comité d’approvisionnement à revoir les règles d’approvisionnement pour la période des Fêtes et a conclu une entente en septembre sur de nouvelles règles plus équitables pour ses membres. Cette entente assurait, entre autre, la réintroduction des ententes interentreprises, qui permettent plus de souplesse pour les entreprises éprouvant des difficultés à recevoir du lait au cours de la période des Fêtes de Noël et du Nouvel An. À ce titre, le Conseil a participé aux rencontres du comité technique de la Convention et du comité d’harmonisation sur la mise en œuvre d’un guide national de vérification de l’utilisation du lait (Normes nationales de vérification). L’objectif poursuivi par le Conseil dans cette implication est de s’assurer que tous font face aux mêmes règles de vérification de l’utilisation du lait et que la rigueur d’application est la même pour tous. Cet objectif est important pour le Conseil puisqu’il assure que tous paient ultimement le même prix pour le lait qu’ils achètent pour fabriquer un produit donné. Un guide établissant les normes de vérification a été déposé et adopté par le CCGAL en 2011. Seule la question des normes entourant la vérification des activités de fabrication de caséine-présure, CPL et PLÉ destinée à la fabrication de produit de fromage fondu (classe 4a1) demeure en discussion. Le Conseil continue son implication pour trouver une méthode adéquate de vérification des activités dans cette classe. L’enjeu principal dans ce cas d’espèce est la protection des données des entreprises, ainsi que de leur rendement de fabrication. Transport du lait La FPLQ a manifesté sa volonté de modifier la Convention de transport du lait pour permettre l’utilisation de camions plus longs et l’installation de passerelles sur les camions citernes. Ce désir de la FPLQ risque d’avoir des impacts sur les usines du Québec. Le Conseil a donc mené en 2011 une étude sur les réceptions de lait de ses membres. Le but de cette étude était de connaître la taille des réceptions de lait et de mesurer l’espace disponible à l’intérieur de la réception pour les camions de lait. Cette étude a permis d’évaluer la faisabilité des projets de la FPLQ. Le Conseil a émis des réserves sur ces changements. Les discussions se poursuivront au cours de 2012. 10 Le Conseil et la qualité du lait L’amélioration continue de la qualité du lait reçu par les usines est une priorité pour le Conseil. Le Conseil s’est intéressé de plus près à deux dossiers cette année, soit le dépistage des antibiotiques et le contrôle de la présence des sédiments. Les antibiotiques Le Conseil a convaincu ses partenaires et l’Association des médecins vétérinaires et praticiens du Québec de mener une enquête sur l’utilisation d’antibiotiques par les producteurs laitiers québécois pour soigner leurs vaches. Nous pouvons conclure de cette étude que l’utilisation des béta lactames demeure le type d’antibiotique de loin le plus utilisé au Québec (75 à 80 %). Toutefois, on note de plus en plus de développement de nouveaux types de béta lactames et il faudra s’assurer que nos équipements soient en mesure de les détecter. La balance des antibiotiques utilisés se compose de Tétra et de Sulfa (15 % à 20 % des utilisations) et de différentes autres familles. Dossiers nationaux Le Conseil a représenté les transformateurs laitiers québécois jusqu’au 31 juillet 2011 et participé, à ce titre, aux réunions du CCGAL, de l’OS du P5, du secrétariat et du comité technique P5. Le Conseil a poursuivi ses interventions sur la nécessité de revoir le plan national afin de trouver une façon de diriger le lait vers les entreprises en croissance dans les marchés en croissance. Le message du Conseil, supporté par l’ODC et Agropur, a été entendu. Ce sujet a été mis à l’ordre du jour des discussions du comité de négociation P10 et est devenu une priorité du comité. Les travaux de ce comité se poursuivront en 2012. PIMPL Le Conseil, par son implication sur le comité d’harmonisation, a contribué aux travaux de négociation pour le renouvellement du Programme d’innovation en matière de produits laitiers (PIMPL). Ces négociations se sont soldées, en octobre, par la conclusion d’une entente de renouvellement du PIMPL pour 3 ans. Les termes du nouveau PIMPL sont conformes aux principaux objectifs poursuivis par le Conseil dans ce dossier, à savoir : reconnaissance du développement du PIMPL à l’entreprise qui l’a développé et à la province où la fabrication est réalisée, et augmentation du volume budgété du PIMPL. Cette étude ne prenait pas en compte les antibiotiques achetés sur Internet ou directement importés par les producteurs. Pour l’instant, l’AMVPQ estime que ce phénomène est beaucoup moins important que dans d’autres secteurs animaliers, compte tenu des bonnes pratiques suivies à la ferme, de la présence du programme « Lait Canadien de Qualité » et du contrôle plus serré dans le secteur laitier. Le Conseil souhaite que ce genre d’étude soit mené périodiquement. Contrôle des sédiments dans le lait cru Le Conseil a participé à la mise en œuvre de deux exercices de filtration de l’ensemble du lait produit au Québec, tel que le prévoit le Protocole sur le contrôle de la présence de sédiments dans le lait produit au Québec, qui a été mis en vigueur en 2010. Les résultats de deux exercices ont été satisfaisants et les actions correctives ont été adéquatement menées par la FPLQ. Prix du lait de classe 1 Les travaux du comité de négociation national sur le renouvellement de la formule d’ajustement des prix de classe 1 ont permis la conclusion d’une nouvelle entente et la mise en œuvre d’une nouvelle formule de fixation des prix au 1er février 2012. L’entente modifie la formule originale en éliminant la variable du revenu disponible. L’entente prévoit aussi utiliser une variable plus précise sur les coûts de production à la ferme. Il a été entendu d’utiliser le coût total de production au lieu des coûts variables de production (coûts comptants et intérêts) comme le prévoyait la formule originale. Cette approche assure une cohésion entre le mécanisme d’ajustement des prix du lait de consommation et le mécanisme d’ajustement des prix de soutien du beurre et de la poudre, qui est à la base de l’ajustement des prix dans les classes 2 à 4. En conséquence, dès le 1er février 2012, le prix du lait de consommation dans les provinces canadiennes, à l’exception de Terre-Neuve et du Labrador, sera défini sur la base d’une formule qui tiendra compte de l’évolution des coûts totaux de production de lait à la ferme et de l’indice des prix à la consommation. Le poids relatif de chaque variable sera de 50% (50% CdP-50% IPC). L’entente élimine le concept d’une possibilité d’ajustement des prix à la mi-année et prévoit que les prix de classe 1 s’ajusteront une fois par année pour une durée de 2 ans, soit le 1er février 2012 et le 1er février 2013. Préoccupations des petites fromageries Centre d’expertise fromagère Formation La mise en œuvre du Centre d’expertise fromagère du Québec (CEFQ) est un dossier qui a retenu l’attention cette année. Le CA du CEFQ est conscient que son premier mandat doit porter sur la mise en place d’une structure de services conseils adéquate. L’année 2011 a démarré lentement mais les structures mises en place augurent bien pour l’an 2 et la pérennité du Centre. La planification stratégique a été adoptée et la structure opérationnelle définie. Les services conseils et la formation sont les principaux dossiers ciblés par le CEFQ pour les premières années. Au niveau de la formation, un atelier sur les ferments a été offert en collaboration avec le Festival des fromages, en juin, qui a réuni une vingtaine de participants. Un atelier en technologie fromagère appliquée aux pâtes molles, pour fromagers fermiers et artisanaux a été offert par Ivan Larcher, les 7 et 8 décembre 2011, à l’ITA et 27 personnes y ont participé. On travaille à monter un calendrier de formation pour 2012. Trois comités ont été formés pour faire avancer les principaux dossiers du Centre, à savoir : On peut donc dire que dès sa première année, plus d’une quarantaine de fromageries, sur un potentiel d’environ 90, ont participé aux activités et utilisé les services du CEFQ. •Comité services conseil •Comité formation et recherche •Comité financement Services-conseils Le CA veut offrir des services techniques qui aident les fromageries à améliorer leur production et a bâti des outils en conséquence, dont une base de données listant des problèmes et solutions courantes qui pourront être consultées par les fromageries, via le site internet, pour permettre aux fromagers de parfaire leurs connaissances. Une mission en France a permis d’établir des liens avec Actilait, qui offre des services similaires à ce que veut faire le CEFQ. On considère faire appel à des spécialistes étrangers qui viendraient passer quelques mois au Québec. Ainsi, un spécialiste français, Ivan Larcher a déjà effectué des visites de consultation en entreprises, en novembre et décembre. Il importe également de faciliter la formation de jeunes diplômés de l’ITA, intéressés à poursuivre leur formation en techniques fromagères. Le Centre pourrait leur accorder une aide financière pour leur séjour à l’étranger en retour d’un stage rémunéré au CEFQ à leur retour. Site internet Route des fromages du Québec Le site a été amélioré par la mise en ligne de cartes régionales, imprimables directement par les consommateurs et d’une grande carte provinciale où l’on peut localiser toutes les fromageries du Québec. La section calendrier a également été enrichie grâce à l’inscription des activités extérieures des fromageries (foires, salons, dégustations, marchés publics) tout au cours de l’été, permettant au consommateur de voir toutes les activités de promotion des fromageries et suscitant un achalandage intéressant. 11 12 Préoccupations des laiteries Depuis plusieurs années, les représentants du comité des laiteries demandent à la Régie des marchés agricoles et alimentaires (Régie) de revoir sa formule d’indexation du prix de détail du lait de consommation, de manière à accorder plus d’importance au facteur « ressources humaines » au niveau des laiteries et du détail et à considérer l’introduction d’un prix minimum sur les breuvages laitiers. Après réception de l’étude, et suite aux commentaires d’autres intervenants sur cette étude, la Régie annonce qu’elle tiendra en décembre 2011, une audience sur l’abrogation potentielle du règlement sur les prix de détail du lait de consommation. A l’audience, la Régie annonce qu’elle ajustera le prix du lait selon la formule pour 2012 et qu’elle tiendra une vaste consultation en 2012 sur l’opportunité d’abroger le règlement. La Régie, dans sa décision 9558 publiée le 20 décembre 2010, annonce qu’il « revient aux laiteries, distributeurs, détaillants et autres intervenants qui demandent la modification de l’approche actuelle de règlementation des prix du lait de consommation de déposer les études de coûts et de marchés qui pourraient permettre l’adoption d’une nouvelle base et une nouvelle approche d’indexation ». En 2011, le comité des laiteries a étudié une revue règlementaire, des recommandations d’harmonisation règlementaire avec l’Ontario, des propositions pour l’expansion du programme de lait école et commandé une étude conjointe avec l’Ontario Dairy Council (ODC) sur la formule actuelle du prix du lait classe 1 en vue de soutenir une recommandation à cet égard. Le comité des laiteries et Agropur ont étudié ces deux questions et ont conclu que la révision de la formule était nécessaire et qu’il fallait soumettre une demande à la Régie. Au mois de juin 2011, le Conseil et Agropur ont donc soumis conjointement une demande d’étude de la validité de la formule actuelle aux professeurs Maurice Doyon et Lota D. Tamini du Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval. Au cours du mois de juillet 2011, le CILQ a consulté ses membres sur les résultats de l’étude, a accepté de faire siennes les recommandations de messieurs Doyon et Tamini et les a soumis à la Régie en août 2011. En ce qui concerne l’introduction d’un prix minimum pour les breuvages laitiers, le comité a étudié plusieurs alternatives y compris la règlementation ontarienne et des propositions de changements dans cette province. En dernière analyse, aucune des approches ontariennes ne nous semblait convenable, ni aucune des autres alternatives envisagées, voire imaginées ne nous apparaissait plus positive que négative. De plus, le labyrinthe juridique qui se dessinait à chaque alternative nous a convaincu que nous étions encore trop loin d’une solution acceptable, simple et réaliste. Nous avons donc décidé de laisser passer cette opportunité. Événements 13 Congrès Golf – Classique CILQ Le congrès du CILQ, tenu sous le thème Innovations – Explorer la réalité de demain, a rassemblé plus de 190 congressistes à l’Estérel, dans les Laurentides, du 28 au 30 octobre dernier. Le nouveau concept de coûts d’inscription mis en place cette année a permis d’augmenter l’assistance et, par ricochet, la qualité globale du contenu offert. Une fois de plus, 200 golfeurs de l’industrie laitière se sont réunis le lundi 14 juin dernier pour la Classique CILQ 2011, tenue au Club de golf La Madeleine. La Classique CILQ est devenue un incontournable activité de réseautage, grâce au travail du comité directeur des membres associés, soit Jacques Hébert, Scott Thornton, Lucien Dupuis, François Domingue, Mike Doucas et Jason Giuliani en collaboration avec la permanence du CILQ. Le congrès vise essentiellement à informer sur les développements de l’industrie. Nous avons donc fait appel cette année à des spécialistes pour dresser un aperçu des grandes tendances dans le secteur de l’alimentation consommation et des innovations dans les divers aspects de l’emballage. JoAnne Labrecque, Professeure agrégée en marketing à HEC Montréal a traité des changements qui influencent les choix des consommateurs et confirment les nouvelles tendances et des opportunités qui se créent pour les entreprises qui orientent leur développement de produits à partir de ces tendances, avant qu’elles ne deviennent des normes. Les perspectives pour les embal lages éco-responsables et intelligents ont été présentées par Bruno Ponsard, Directeur du Centre d’études des procédés chimiques du Québec & Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire, alors que la porte parole du Conseil Canadien des Manufacturiers de Cartons Multicouches, Isabelle Faucher, a parlé des plans d’avenir au niveau de la responsabilité élargie des producteurs de cartons multicouches. Photo : Pierre Cadoret Ceux-ci ont trouvé au fil des ans une formule appréciée de tous qui comprend : un départ unique (Shot gun) à 10h30, un cocktail vin et fromages en fin de journée et la remise de prix totalisant plus de 10 000 $. Depuis cinq ans, la Classique s’investit pour l’industrie fromagère québécoise en versant 4000 $ au concours Sélection Caseus. Cette année, les membres associés ont également choisi de donner 2000 $ au Club des petits déjeuners, somme qui a été bonifiée de 625 $ grâce à la participation des joueurs sur un trou du parcours. Ont participé à cette journée des représentants de 20 entreprises laitières, de 35 entreprises membres associés et un vingtaine d’intervenants du milieu. Pour les participants, le congrès est également une occasion privilégiée de réseautage et l’opportunité de découvrir une multitude de savoureux fromages, lors de la traditionnelle réception du président. Enfin, le Conseil profite du banquet du samedi soir, pour souligner l’implication exceptionnelle d’un de ses membres en lui remettant le Prix Donat-Roy. 14 Le CILQ et les organismes du milieu Le CILQ est actif au niveau de plusieurs organisations et de leur conseil d’administration, qui oeuvrent dans des domaines connexes à l’industrie, dans l’intérêt de ses membres. Profil d’entreprise Novalait inc. est une corporation privée mise sur pied par les producteurs et les transformateurs laitiers du Québec en 1995. Sa mission : «Assurer, par son leadership et ses actions, le développement et la valorisation des connaissances et des innovations en vue de favoriser la croissance durable de l’industrie laitière du Québec.» Le capital-actions de Novalait est détenu à parts égales par la FPLQ et par les transformateurs laitiers du Québec répartis en deux grands groupes, soit : Agropur coopérative et le CILQ/Recherche qui regroupe les transformateurs laitiers privés. M. Charles Langlois et M. Gilles Ouellette représentent le CILQ/Recherche sur le conseil d’administration de Novalait. Depuis novembre 2011, M. Charles Langlois est président de Novalait pour un mandat de deux ans. Au sein de Novalait, les producteurs et les transformateurs laitiers établissent des cibles stratégiques de recherche précompétitive, sélectionnent et supportent des projets dont les retombées sont multiples pour les fermes et les usines laitières : − de nouveaux savoirs et des découvertes pour alimenter les projets d’innovation; − une main-d’œuvre hautement qualifiée et innovante formée dans le cadre des projets de recherche; − des expertises stratégiques de recherche pour répondre aux défis scientifiques. Novalait mobilise les fonds et les compétences, gère des investissements en recherche laitière et met en œuvre un modèle de transfert et de valorisation des résultats de la recherche auprès des producteurs et des transformateurs laitiers. Mobiliser les fonds pour la recherche laitière Novalait développe des partenariats permettant la mise en commun et l’appariement des fonds affectés à la recherche laitière. En 2010-2011 les contributions pour des projets sélectionnés par les actionnaires de Novalait ont totalisé 1 166 959 $ dont 299 536 $ de Novalait. La plus récente information sur les résultats des chaires industrielles de recherche Technologie et typicité fromagère et Contrôle nutritionnel de la production des constituants du lait ainsi que du Réseau canadien de recherche sur la mammite bovine, et la liste des projets de recherche en cours supportés en partenariat par Novalait est présentée sur la page Des résultats pour innover du site Web (www.novalait.ca). 15 Impacts et retombées de Novalait inc. Des nouveaux savoirs et des découvertes pour innover Consolider les expertises en recherche laitière Les projets de recherche supportés par Novalait produisent une grande variété de nouveaux savoirs et découvertes pour alimenter l’innovation. La page Des résultats de recherche pour innover du site Web de Novalait (www.novalait ca) présente des capsules et différents documents de diffusion sur les résultats des projets de recherche terminés au cours des dernières années. Au cours de l’exercice 2010-2011, la Chaire industrielle de recherche en technologie et typicité fromagère a complété cinq ans de travaux de recherche qui ont notamment permis d’adapter les plus récents outils génomiques pour le suivi en continu des activités des ferments et de la qualité en fabrication et maturation fromagère. Grâce à cette initiative supportée par Novalait un nouveau poste de professeurchercheur a été créé pour M. Steve Labrie, spécialiste des levures et moisissures utiles en fabrication fromagère. M. Labrie poursuit également des recherches afin d’obtenir une réduction nette de l’utilisation du sel en fabrication fromagère, sans compromis sur la qualité. «Réduire la teneur en sel des fromages s’avère un exercice complexe, le sel jouant plusieurs rôles spécifiques dans la fabrication des différents fromages. Il contrôle notamment certains pathogènes et a un impact sur l’humidité, la texture, la fermeté et évidemment, le goût des fromages. » M. Steve Labrie, Université Laval. Novalait organise pour le 29 mai 2012 un rendez-vous à ne pas manquer pour tirer profit des résultats de recherche, échanger avec des experts et découvrir le talent d’étudiants de calibre international. On retrouve sur la page Forum Technologique Novalait de notre site Web (www.novalait.ca) le programme, les modalités d’inscription et les fiches Trans-Info des Forums antérieurs. Comme en témoigne M. Michel Britten, chercheur au CRDA : « Après le Forum, le téléphone sonne et les courriels se multiplient. Il est très motivant d’appuyer les entreprises laitières dans leur processus d’identification d’opportunités d’innovation et de constater que de nouveaux savoirs issus de projets de recherche présentent souvent une grande diversité d’applications en fonction du contexte spécifique de chaque entreprise ». Novalait s’implique actuellement pour consolider les expertises scientifiques laitières par le développement de deux nouvelles chaires qui mèneront à la création de deux nouveaux postes de professeurs-chercheurs universitaires. Les priorités établies pour ces chaires sont : − Santé, bien-être et longévité des troupeaux laitiers ; − Éco-efficience des procédés de transformation. Une main-d’œuvre hautement qualifiée Dans les entreprises, la main d’œuvre hautement qualifiée joue un rôle déterminant dans la capacité d’innover. En supportant des projets de recherche précompétitive au sein de Novalait, les transformateurs laitiers québécois investissent également dans la formation de main-d’œuvre hautement qualifiée. « Les savoirs et les compétences acquises lors de ma formation sont déterminantes dans mes fonctions actuelles au cœur de l’innovation de l’entreprise. » M. Pierre-Luc Champigny, directeur R-D, Fromagerie Polyethnique Parmalat Canada a récemment engagé plusieurs profes sionnels formés dans le cadre de projets de recherche supportés par Novalait « La session d’affiches du Forum Technologique Novalait offre aux entreprises des oppor tunités uniques de recrutement de main-d’œuvre hautement qualifiée. Ces discussions m’ont permis de suivre l’évolution des étudiants en cours de formation, de valider leurs expertises et d’échanger sur leurs intérêts professionnels et les défis de l’industrie ». M. Michel Doré, directeur des services techniques, Parmalat Canada. 16 Éco Entreprises Québec (ÉEQ) est un organisme privé sans but lucratif, agréé, en conformité à la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), pour représenter les entreprises et organisations mettant sur le marché québécois des « contenants et emballages » et des « imprimés ». L’année 2011 avait commencé par l’adoption du Tarif 2009, qui, de façon tout à fait innovante, accordait un crédit aux entreprises qui avaient généré des imprimés ayant un contenu recyclé post consommation atteignant les seuls prescrits. Cette mesure s’intègre dans le plan stratégique 2010-2012 de ÉEQ visant à inciter les entreprises à adopter des emballages ou des imprimés à contenu recyclé ou plus facilement recyclables. Les entreprises et organisations assujetties ont dû soumettre leur déclaration 2009 et déposer les pièces justificatives. L’année 2011 a été fort occupée en matière d’environnement avec le dépôt de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et du plan d’action 2011-2015, au mois de mars, et l’adoption du Projet de loi no 88 amendant la Loi sur la qualité de l’environnement et le Règlement sur le régime de compensation, au mois de juin. Les amendements portent notamment sur : •l’augmentation de la part de financement des coûts nets de collecte sélective, qui atteindra 100 % en 2013 ; •l’intégration des magazines dans la catégorie de matières des imprimés, portant ainsi la part de financement des imprimés de 20 % à 30 % des coûts nets; •la définition des coûts nets faisant ainsi en sorte que seuls les coûts de collecte, de transport de tri, desquels seront déduits les revenus des ventes de matières seront compensés; •l’application d’un facteur d’efficacité et de performance permettant ainsi d’éliminer les surcoûts en comparant les municipalités entre elles; •l’intégration d’un calendrier d’élaboration des Tarifs et de paiement des compensations aux municipalités. C’est donc dans ce contexte que ÉEQ a travaillé au développement des Tarifs 2010, 2011 et 2012 et présenté des augmentations significatives des taux par matière lors de la consultation particulière en octobre 2011. Plusieurs dossiers se poursuivront en 2012, notamment l’analyse des avantages et des inconvénients liés au transfert à l’industrie de la gestion des programmes municipaux de collecte et de mise en valeur des contenants et emballages, des imprimés et des médias écrits, en lien avec l’action 19 du Plan d’action 2011-2015 du gouvernement du Québec. ÉEQ continuera de veiller aux intérêts des entreprises qu’elles représentent et le CILQ s’assurera de suivre activement le cheminement des divers dossiers et projets tout en se conformant aux positions de ses membres dans les décisions privilégiées. PROGRAMME DON DE LAIT Depuis 2003, les signataires de la Convention de mise en marché du lait, Banques Alimentaires Québec et les signataires de la Convention du transport du lait au Québec ont signé un protocole d’entente pour un programme de dons de lait et de produits laitiers, répartis sur toute l’année. Ainsi, au cours des huit dernières années, ce sont plus de 5 millions de litres de lait qui ont été transformés et donnés dans le cadre de ce programme, dont la moitié par les entreprises membres du Conseil. Le programme a connu une participation record en 2011, où près de 840 000 litres de lait ont été produits, transformés et remis aux banques alimentaires du Québec. 17 Présentation et mission Mission Le Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA) est un organisme sans but lucratif créé en 1996. Sa mission est de «contribuer au développement du secteur de la transformation alimentaire au Québec, par un appui financier aux projets d’entreprises visant l’amélioration de la productivité, de la compétitivité, le développement de marchés et la recherche de solutions aux enjeux industriels du secteur». La mission du Fonds d’investissement en transformation alimentaire (FITA s.e.c.) est de répondre aux besoins de financement et d’expertise des entreprises dans le domaine de la transformation alimentaire. 2009-2014 : gestion de la part allouée au secteur de la transformation alimentaire par le Programme canadien d’adaptation agricole (PCAA) Créé en mai 2008, le FITA est un fonds de capital de risque exclusivement dédié aux entreprises du secteur de la transformation alimentaire au Québec. Il s’agit d’un fonds de transformateurs géré par des transformateurs1! Il offre du financement pour les projets de croissance des entreprises2 au diapason de la capacité financière du secteur de la transformation alimentaire. En étant spécialisé, le FITA est un partenaire d’affaires unique, à forte valeur ajoutée : il a un accès privilégié à un formidable réseau à travers le Québec, offre une expertise dans le secteur de la transformation alimentaire et une compréhension de ses réalités d’affaires particulières. Ceci permet donc de simplifier le processus et la transaction. Le Programme canadien d’adaptation agricole (PCAA), financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), est un programme de contributions quinquennal de 163 M $ visant à aider le secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels à demeurer compétitif et à s’adapter. Au Québec, pour le secteur de la transformation alimentaire, le FDTA gère une enveloppe de 5,9 M $ jusqu’au 31 mars 2014. Automne 2010 : mise en œuvre du programme «Amélioration de l’allocation des ressources» Dans le cadre du PCAA, afin de faciliter l’adaptation des entreprises au contexte de développement durable, le FDTA a mis en place le programme d’aide financière «Amélioration de l’allocation des ressources». Ce dernier vise à aider les entreprises utilisant l’analyse de cycle de vie (ACV) pour prendre des décisions éclairées sur la façon de diminuer leur impact sur l’environnement. L’ACV a été privilégiée car il s’agit d’un outil normalisé reconnu mondialement qui permet d’obtenir une évaluation globale et multicritères des impacts environnementaux. Ainsi, une entreprise obtient non seulement son bilan carbone mais également son bilan eau et l’impact de ses activités sur la santé humaine, la qualité des écosystèmes et les ressources. Selon les volets, l’aide financière varie de 8 000 $ à 20 000 $ par projet, représentant de 50 % à 80 % des dépenses admissibles. Un total de 100 000 $ est disponible par entreprise et ce, pour la durée du programme. Pour plus d’informations, consulter le site Internet www.fdta.qc.ca Un Fonds de transformateurs, géré par des transformateurs pour des transformateurs Trois investissements réalisés à ce jour Depuis sa création, quatre entreprises ont déjà fait confiance au FITA et l’ont choisi comme partenaire pour la réalisation de leurs projets de croissance. Il s’agit de : Les Viandes Laroche inc., de SPB Solutions inc., Vigneault Chocolatier ltée et et Signature Passion inc. Site Internet : www.fitalimentaire.qc.ca Téléphone : (450) 799-5425 2010 - 2011 : plus de 232 900 M$ alloués à l’industrie laitière du Québec Dans le cadre du programme PCAA d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) géré par le FDTA depuis l’automne 2010, 232 900 $ été alloués à quatre entreprises laitières pour la réalisation d’ACVs et près de 27 600 $ pour la réalisation de lignes directrices pour le secteur laitier au CILQ. 1 Le conseil d’administration du FITA est composé de membres reconnus pour leur expertise et leur expérience. La majorité des membres a œuvré dans le secteur de la transformation alimentaire pendant de nombreuses années. En 2010, les membres du conseil étaient M. Michel Nadeau, M. André Forcier, Mme Reine Cayer, M. Marcel Gadoua, M. Éric Brochu ainsi que M. Claude M. Gauthier. 2 Le démarrage et le redressement d’entreprises sont exclus des critères d’investissement du FITA. Les grands enjeux Développement durable Initiateur du projet, le CILQ visait non seulement le secteur laitier mais toutes les denrées alimentaires au Québec qui désiraient en faire partie, par exemple le poulet, la nutrition animale, l’emballage alimentaire, etc. L’étude sur le domaine laitier, la première de cette série, a été financée en grande partie par le Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA). Photo : Gracieuseté Valbio Canada Le Conseil s’est penché sur la question du développement durable, en 2011, en initiant avec Quantis et Ageco, un cadre d’application pour l’analyse du cycle de vie environnemental et socioéconomique pour la transformation alimentaire. Le CILQ a d’ailleurs invité d’autres organismes du milieu, dont le CTAC et l’AQINAC, à participer à ce projet innovateur. •Laiterie Charlevoix a mis en place cette année, un système capable de transformer le lactosérum en méthane, un biogaz qui peut ensuite être brûlé pour produire de l’énergie. L’étude réalisée permet de mieux encadrer et simplifier la réalisation d’analyse de cycles de vie en établissant à l’avance les lignes directrices et un certain nombre de balises méthodologiques pour les études ACV de la transformation laitière au Québec. Les études de cycle de vie dans le domaine laitier soumises par l’industrie et financées par le FDTA en 2011 représentent un montant global de 233,000$. Ce projet s’inscrit dans les grandes tendances de l’heure et est une réponse aux attentes formulées par les consommateurs et les détaillants. Déjà, en 2010, les Producteurs laitiers du Canada avaient adopté une stratégie nationale de développement durable et commandé à Quantis une analyse du cycle de vie (ACV) de la production laitière pour déterminer les points où les producteurs laitiers peuvent améliorer et raffiner leurs pratiques. Un aspect du développement durable qui suscite l’intérêt des transformateurs est la production et l’utilisation d’énergie renouvelable : panneaux solaires et éoliennes, biodigesteurs sont autant de nouvelles techniques utilisées afin de réduire les coûts d’énergie. Photo : Gracieuseté Laiterie Chagnon 18 •Laiterie Chagnon compte économiser environ 80 % de sa facture d’énergie en misant notamment sur des capteurs solaires qui permettent de chauffer un liquide caloporteur à 220 °C. •La vache à Maillotte récupère ses rejets de lactosérum dans un méthaniseur qui chauffe les réservoirs pour alimenter l’usine en eau chaude. Voici quelques exemples de projets de développement durable mis en œuvre dans l’industrie laitière : •Fromagerie Boivin utilise la biomasse forestière comme énergie mais également les eaux très froide du fjord du Saguenay afin de refroidir les différents procédés de l’usine. •Fromagerie Balckburn est le premier en Amérique du Nord à exploiter une unité de traitement des eaux blanches et du lactosérum par méthanisation. Cette technologie permet de transformer le petit lait en eau, tout en générant de l’énergie. •Fromagerie Port-Joli récupère également ses rejets de lactosérum dans un méthaniseur qui produit des biogaz utilisés pour chauffer la chaudière et procurer l’eau chaude nécessaire à la fabrication fromagère. 19 Le livre vert sur la politique bioalimentaire au Québec En 2011 le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Corbeil, a publié un Livre vert sur la politique bioalimentaire, suite au Rapport Pronovost de 2007. La nouvelle politique du MAPAQ annonçait un changement d’orientation en mettant le produit alimentaire et l’attente des consommateurs au cœur des préoccupations du MAPAQ. Le Conseil, tout en souhaitant des actions concrètes plutôt que des politiques, s’est prononcé en accord avec les principales orientations contenues dans le Livre vert. Le Conseil a recommandé que : •le MAPAQ se dote d’un plan stratégique long terme avec des résultats mesurables et que ce plan se fasse en collaboration avec l’industrie ; •la Loi sur la mise en marché des produits agricoles reconnaisse la contribution et la présence des transformateurs, qu’elle reflète mieux la réalité d’aujourd’hui, qu’elle favorise l’harmonie et l’équilibre des forces, qu’elle choisisse les régisseurs de façon transparente et publique et que les décisions de la régie puissent être revue par le tribunal d’appel du Québec ; •le Québec doit trouver le moyen de répondre au besoin de lait des transformateurs qui sont dynamiques ; •le MAPAQ a raison de vouloir investir davantage dans Aliments du Québec ; •le MAPAQ doit également investir dans la recherche et dans l’innovation ; •le CILQ endosse l’approche du livre vert de miser sur les entreprises qui ont une perspective de rentabilité et dont les dirigeants démontrent une bonne capacité de gestion et favorise les études de benchmark. •Il serait dans l’intérêt de toute la filière bioalimentaire d’avoir une plus grande exigence de formation et de pratique du métier pour l’obtention d’un permis de fabrication. 20 Membres du CILQ – 2010 Abbaye St-Benoît-du -Lac Aliments Lebel (Les) Bergeries du Fjord Beurrerie (ancestrale) du Patrimoine Damafro Danone Éco-Délices Ferme Ducrêt Ferme Maskita Ferme Morin enr. Fromage au village (Le) Fromagerie 1860 Duvillage (Saputo) Fromagerie Alexis de Portneuf (Saputo) Fromagerie Au gré des champs Fromagerie Au pays des bleuets Fromagerie Bergeron Fromagerie Blackburn Fromagerie Boivin Fromagerie Champêtre Fromagerie de la Bourgade Fromagerie des Basques Fromagerie des Cantons Fromagerie du Champ à la Meule Fromagerie du Domaine Féodal Fromagerie du Littoral Fromagerie du Matin Fromagerie du Pied-de-Vent Fromagerie du Presbytère Fromagerie du Terroir de Bellechasse Fromagerie et crémerie International St-Jacques Fromagerie F.X. Pichet Fromagerie Ferme des Chutes Fromagerie Fritz Kaiser Fromagerie Gilbert Fromagerie La Germaine Fromagerie La Pépite d’Or Fromagerie La Station Fromagerie La Suisse normande Fromagerie L’Ancêtre Fromagerie L’Autre Versant Fromagerie Le Détour Fromagerie Lehmann Fromagerie Lemaire Fromagerie Les Folies Bergères Fromagerie Les Grondines Fromagerie Les Méchins # 557 Fromagerie Marie Kadé Fromagerie Médard Fromagerie Mirabel Fromagerie Perron Fromagerie Polyethnique Fromagerie Port-Joli Fromagerie Proulx (1985) Fromagerie P’tit Plaisir Fromagerie P’tit Train du Nord Fromagerie Qualité Summum Fromagerie St-Fidèle Fromagerie St-Laurent Fromagerie Victoria Fromages Chaput (Les) Fromages de l’érablière (Les) Fromages de l’Île d’Orléans Fromages La Chaudière Fromages Latino Fromagiers de la Table ronde Gattuso Kerry Québec Kraft Canada Laiterie Chagnon Laiterie Chalifoux Laiterie Charlevoix Laiterie de Coaticook Laiterie de La Baie Laiterie de l’Outaouais Laiterie des 3-Vallées Laiterie Royala Maison d’affinage Maurice Dufour (La) Moutonnière (La) Normandinoise (La) Parmalat Canada Produits Liberté Saputo Produits laitiers Canada Smucker Food Canada Trappe à fromage de l’Outaouais (La) Vache à Maillotte (La) Note : L’entreprise en italique a fermé en cours d’année Membres associés du CILQ Accès Ingrédients - R.A. Chisholm AFCO Agribrands Purina Canada Alain Royer Consultant Aliments Serval Canada ATLQ Automatisation Pike Banque Nationale du Canada Banque Royale du Canada Caisse Centrale Desjardins Cargill (Degussa BioActives) Chr. Hansen Cintech agroalimentaire Continental Ingredients Canada D. Tyers Foods International Duropac E.B.R. Ecolab Agro-Alimentaire & Breuvages Elopak Canada Emballages Portola Falco Technologies Financement Agricole Canada FITA Groupe AGECO Groupe Export Agroalimentaire Québec-Canada Hood Packaging Corporation (Glopak) Hydro Québec Industries d’acier inoxydable Industries Plastipak IPL Emballage / Packaging Diversey 21 Kerry Ingrédients & Arômes Laporte Expert Conseils LM2S M. Larivée international OmniChem Paralel Agroalimentaire Paul-Claude Bérubé Avocats Phénix Métal Polytainers Produits laitiers Advidia Quadra Ingrédients Qualtech Roche Ltée, Groupe Conseil SANI-MARC Saveurs Carmi (Les) Scholle Canada Sealed Air, Cryovac SGF du Québec, Groupe Alimentaire Shur-Gain Soluciens Sys. d’emb. des liquides DuPont Tetra Pak Canada T.O.C. Alimentaire Transport Petit (1997) Tuchenhagen Canada Valbio Canada Vézina Assurances 3M Canada Note : L es entreprises en italique sont de nouveaux membres de l’année Comité directeur des membres associés 2010-2011 Président Jacques Hébert Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages Secrétaire Luciens Dupuis Soluciens Vice-président Scott Thornton Tetra Pak Canada Directeurs Mike Doucas Scholle Canada Trésorier François Domingue Qualtech Jason Giuliani Élopak Canada 22 Représentation du CILQ aux comités Dans le but d’assurer une représentation équitable de ses membres dans le secteur laitier québécois et canadien, le CILQ assure une présence à plusieurs niveaux. Le Conseil et ses représentants participent aux travaux des comités ou organismes suivants : Convention de mise en marche du lait Comité des signataires Yves Leroux – Parmalat Canada Gilles Ouellette – Saputo Michel Bonnet – Damafro Martin Valiquette – Liberté Charles Langlois – CILQ Comité approvisionnement Alain Bédard – Parmalat Canada Gilles Ouellette – Saputo Charles Langlois – CILQ Comité technique Yves Morissette – Saputo Charles Langlois – CILQ Comité qualité Lyse Pomerleau – Parmalat Canada Christiane Chabot – Danone Charles Langlois – CILQ Comité de gestion des analyse de lait Lyse Pomerleau – Parmalat Canada Charles Langlois – CILQ Comité permanent d’harmonisation des règles d’approvisionnement canadiennes et québécoises Yves Leroux – Parmalat Canada Charles Langlois – CILQ Ententes nationales Comité canadien de gestion des approvisionnements en lait (CCGAL et secrétariat) Charles Langlois – CILQ Comité technique laitier canadien Pierre Nadeau – CILQ Programme d’innovation en matière de produits laitiers – PIMPL Charles Langlois – CILQ Comité technique de l’OS P5 Charles Langlois – CILQ Comité Est/Ouest sur le prix du lait Charles Langlois – CILQ Comité Québec-Ontario sur l’harmonisation des politiques d’approvisionnement de lait aux usines Yves Leroux – Parmalat Canada Kempton Matte – Saputo Michel Bonnet – Damafro Martin Valiquette – Produits Liberté Charles Langlois – CILQ Autres organismes Conseil d’administration – Éco Entreprise Québec Pierre Nadeau – CILQ Conseil d’administration – CILQ-Recherche Michel Bonnet – DAMAFRO, président Vacant, vice-président Patrick Chaput – Fromages Chaput, trésorier Vacant, secrétaire Gilles Ouellette – Saputo, administrateur Pierre Nadeau – CILQ, président directeur-général Conseil d’administration – NOVALAIT Julie Paquin – Saputo Charles Langlois – CILQ Pierre Nadeau – CILQ Comité des laiteries Denis Chagnon - Laiterie Chagnon Alain Chalifoux - Laiterie Chalifoux Jean-Pierre Chalifoux - Laiterie Chalifoux Julien Duperré - Laiterie de la Baie Normand Dupérré - Laiterie de la Baie Georges Émond - Laiterie de l’Outaouais 23 Mario Houle – Laiterie des Trois-Vallées Louis Roy – Laiterie Royala Yves Girard – Nutrinor Coop. agro-alimentaire Laval Lapointe – Nutrinor Coop. agro-alimentaire Paul Pomerleau – Nutrinor Coop. agro-alimentaire Yves Leroux – Parmalat Canada Michel Longpre – Parmalat Canada Martin Valiquette – Produits Liberté Kempton Matte – Saputo produits laitiers Canada Daniel Papineau – Saputo produits laitiers Canada Diane Groleau – Beurrerie du Patrimoine Jean-François Pedneault – Kerry (Québec) Pierre Nadeau – CILQ Conseil d’administration – Fonds de développement de la transformation alimentaire Pierre Nadeau – CILQ Conseil d’administration – Fondation de technologie laitière du Québec Donat Roy – Saputo Pierre Nadeau – CILQ Comité Qualité de la filière fromagère - MAPAQ Patrick Chaput – Fromages Chaput Yolaine Villeneuve – CILQ Centre d’expertise fromagère du Québec Christian Vinet – Fromagerie de l’Île-aux-Grues, président Suzanne Dufresne – Fromagerie Au gré des champs, vice-présidente Abdel Ould Baba Ali – Directeur du CEFQ, secrétaire-trésorier Frédéric Guitel – Fromagerie La Suisse normande Brigitte Maillette – Les Fromages du Verger, Louis Arsenault – Fromagerie Les Grondines, Pascal-André Bisson – Fromagerie Le mouton blanc Yolaine Villeneuve – CILQ Jacques Goulet – Université Laval Claude Bernard – Dir. Appui à la recherche et innovation MAPAQ Conseil d’administration -Association des communicateurs et rédacteurs en agroalimentaire Yolaine Villeneuve – CILQ Comité aviseur et Comité directeur – Concours Sélection Caseus Yolaine Villeneuve – CILQ Comités du CILQ Comité de mise en nomination (CA) Michel Bonnet – Damafro Alain Bédard – Parmalat Canada Pierre Nadeau – CILQ Comité de sélection « Prix Donat-Roy » Michel Bonnet – Damafro Alain Fauteux – Smucker Food of Canada (vacant) Pierre Nadeau – CILQ Comité Congrès – CILQ Jacques Hébert – Écolab Lucien Dupuis – Soluciens Donat Roy – Saputo Pierre Nadeau – CILQ Khadija Solgui – CILQ Yolaine Villeneuve – CILQ Comité du Golf – CILQ Jacques Hébert – Écolab Scott Thornton – Tetra Pak Canada Lucien Dupuis – Soluciens François Domingue – Qualtech Mike Doucas – Scolle Canada Jason Giuliani – Élopak Canada Le CILQ remercie Le Conseil bénéficie de l’appui de plusieurs membres et organismes lors de la tenue d’événements spéciaux. Nous désirons souligner leur participation à titre de commanditaires et les remercier. GOLF Commanditaires CONGRES Commanditaires Association des transporteurs de lait du Québec Banque Nationale Cargill Chisholm - Accès Ingrédients Chr. Hansen D. Tyers International EBR Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages Élopak Emballages Portola Falco Technologies Fédération des producteurs de lait du Québec Hood Packaging Industrie d’Acier Inoxydable Industries Platipak Johnson Diversey Kraft Laporte Expert Conseils M. Larivée International Paralel Agroalimentaire Parmalat Canada Qualtech QUADRA Saputo Scholle Sealed Air – Cryovac Soluciens – Kingsway Transport Petit Tetra Pak Tuchenhagen Canada Valbio Association des transporteurs de lait du Québec Comité directeur des membres associés du CILQ Damafro EBR Écolab Agro-Alimentaire et Breuvages Emballages Portola Falco Technologies Fédération des producteurs de lait du Québec Financement agricole Canada Kerry Kraft Canada Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec Nutrinor Parmalat Canada Paul-Claude Bérubé, Avocats Quantis Saputo Scholle Canada Soluciens – Kingsway Tetra Pak Canada Transport Petit Fournisseurs Damafro Danone Fromagerie Bergeron Fromagerie Boivin Fromagerie l’Ancêtre Fromagerie Perron Laiterie Chagnon Laiterie Chalifoux et les Fromages Riviera Parmalat Canada Nutrinor Produits Liberté Saputo Fournisseurs Abbaye St-Benoît-du-Lac Damafro Danone Fromagerie Bergeron Fromagerie Champêtre Fromagerie l’Ancêtre Fromagerie Perron Laiterie Chalifoux & Les Fromages Riviera Parmalat Canada Produits Liberté Saputo – 1860 DuVillage – Alexis de Portneuf Photos couverture, 12, 17 et bas de pages : istockphoto 24 8585, Saint-Laurent, bureau 200, Montréal (Québec) H2P 2M9 Téléphone : 514.381.5331 Télécopieur : 514.381.6677 Courriel : info@ cilq.ca • www.cilq.ca
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